Bâtitech 09-2013

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9-2013 www.batitech.ch 16 I Les dangers naturels météorologiques 47 I Lampes LED rétrofit: la solution? 56 I Hygiène et installations d’aération Geberit Mapress Prix: comprimés. ELECTROTECHNIQUE

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Technique du bâtiment et énergie

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013

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16 I Les dangers naturels météorologiques

47 I Lampes LED rétrofit: la solution?

56 I Hygiène et installations d’aération

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Porté depuis plusieurs années par la Fondation

AquaEcopôle et le Groupement du même nom,

le projet AQUATIS a été imaginé au début des

années 2000 par deux biologistes français et un

muséologue suisse.

Déployée sur une surface de 15 995 m2, la fu-

ture plateforme AQUATIS sera, dès 2015, «LE»

nouveau site emblématique du chef-lieu du

canton de Vaud. Conçu par le bureau d’architec-

ture Richter et Dahl Rocha, l’ensemble est cohé-

rent, moderne et audacieux.

Un premier bâtiment MINERGIE, répondant

également aux normes phoniques et acousti-

ques, sera érigé d’ici l’automne 2014. Il accueil-

lera un hôtel avec un centre de conférences.

D’ici l’automne 2015, un deuxième bâtiment

abritera l’aquarium AQUATIS – Swiss Aquarium

& Water Museum, dédié au thème de l’eau et du

développement durable.

AQUATIS est un centre de transmission de con-

naissances qui répondra à la demande de tous

ceux et celles qui cherchent à mieux connaître

notre planète. Afin de renforcer ses contenus

scientifiques, AQUATIS développe des partena-

riats avec des organisations internationales et

des universités (faculté de géosciences et de l’en-

vironnement de l’Unil, Convention de RAM-

SAR, EPFL, etc.).

Développé avec la collaboration de l’Aquarium

de La Rochelle et du non moins réputé Musée

des sciences de Barcelone, le concept d’AQUA-

TIS fait rêver. L’eau, ressource vitale de notre

planète, sera au cœur de la thématique. D’une

capacité de 2 millions de litres d’eau, l’aqua-

rium présentera un parcours de découverte

constitué de 50 bassins illustrant une vingtaine

d’écosystèmes aquatiques remarquables situés

sur les cinq continents. Espaces interactifs, ex-

positions sur les phénomènes de l’eau, manipu-

lations diverses et bassins tactiles répartis sur

plus de 6000 m2 offriront au public un voyage à

travers les plus beaux environnements reconsti-

tués de la planète, abritant plus de 10 000 pois-

sons et organismes vivants.

A partir de la fin de l’année 2015, vous pourrez

aussi découvrir des espèces géantes, dont «l’ara-

paima» qui peut atteindre 3 m et peser de 250 à

300 kg. Pour plus de renseignements, lisez le

reportage à la page 72 du présent numéro.

Un gros poisson!

Bernard DätwylerRédacteur en [email protected]

éditorial bâtitech 9-13 1

«Nous construisons Aquatispour laisser à nos enfantsun symbole de notre volonté d’agirpour préserver l’environnementet l’eau, ressource vitale majeurede la planète.»

Yves Christen, président du Conseilde la Fondation AquaEcopôle

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actuel I 16 produits I 36

actuel 4 Inauguration de son propre

laboratoire pour mesurerla puissance frigorifique

6 Le particulier résidedans le conventionnel

12 Assainir les fenêtres,économiser de l’énergie

14 L’espace de travailà l’horizon 2020

16 Les dangers naturelsmétéorologiques

22 Le centre de données«alguenatif»

23 Les Electro-Cracks suissessont les meilleursau niveau international!

produits 24 Les besoins du marché

sont satisfaits 25 Un spa à domicile avec

musique d’ambianceutilisant l’Apple iPod

26 La combinaison de la tech-nique la plus modernede condensation à gaz

28 Universel et intelligent 29 Récupérer l’énergie avec

système – jour après jour 30 Système d’échangeur ther-

mique à plaques 31 Protection des installations

photovoltaïques 32 Les solutions novatrices de

Lista Office LO

34 La salle de bains complètepour toute la famille

35 Nouveau circulateur à hauteefficacité énergétique

36 Convivialité et design harmo-nieux

38 Nouveau capteur solairethermique de faible épais-seur

40 Les montres de luxe et lesplaques de déclenchementGeberit

41 Huit sets de démarragepour les commandesradio dans le bâtiment

toit d’or 42 Une architecture en cubes

pour une maison individuelle

partie technique 44 Courant électrique: détecter

la consommation cachée 47 Lampes LED rétrofit:

la solution? 48 Photovoltaïque: est-ce déjà

la technologie 2015? 52 Chauffage efficace

au gaz naturel 56 Hygiène et installations

d’aération

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2 bâtitech 9-13 sommaire

Page 5: Bâtitech 09-2013

partie technique I 48

associations 60 Le solaire thermique,

ce géant sous-estimé 62 Les plus grandes installa-

tions solaires thermiques deRomandie

64 Assemblée générale 2013de CRB

65 Nouveau directeur CRB 66 Christian Röthenmund

prend les commandes

formation 68 Brain Food 70 Know-how NIBT 7

carnet 72 AQUATIS – Swiss Aquarium

& Water Museum 74 Directives W3 76 Les premiers produits label-

lisés bientôt disponibles 77 Protection du climat,

efficacité énergétiqueet construction en bois

78 Brain Food – réponses auxquestions 99 à 113

sommaire bâtitech 9-13 3

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4 bâtitech 9-13 actuel

Zehnder, le spécialiste du climat ambiantde renommée internationale, élargit sespossibilités dans le domaine de la garan-tie de la qualité et du développement deses produits grâce à un laboratoire enpropre destiné à mesurer la puissance fri-gorifique. Zehnder est ainsi l’un des pre-miers fabricants de systèmes de chauffageet de refroidissement au plafond à êtrecapable de fournir des données de me-sure sur le site même de fabrication avec

Inauguration de son proprelaboratoire pour mesurerla puissance frigorifique

Zehnder

Le spécialiste du climat ambianta mis en place fin 2012 un sys-tème interne de garantie de laqualité pour développer sesplafonds de refroidissement.

la même précision qu’un laboratoire cer-tifié. Cette entreprise dispose à Gräni-chen (Suisse) depuis 16 ans d’un labora-toire d’essais rattaché à l’usine pourétablir les puissances thermiques descorps de chauffe conformément à lanorme européenne EN 442. Ce qui, àl’époque, faisait de Zehnder un pionnierde la branche puisqu’il disposait déjà deséquipements de mesure appropriés. En saqualité de fournisseur dans le domainedes systèmes de chauffage et de refroidis-sement au plafond, Zehnder disposedepuis peu de sa propre installation demesure de la puissance frigorifique enconcordance avec EN 14240 (plafonds derefroidissement) et EN 14518 (élémentsconvectifs passifs de refroidissement). La

logique extension du laboratoire d’essaiset de mesures de Gränichen est liée aufait que les normes de construction mo-dernes exigent une forte isolation de l’en-veloppe du bâtiment ainsi qu’aux impor-tantes charges thermiques internes (pardes baies vitrées ainsi que par la présencede nombreuses personnes et d’appareilsélectriques), ce qui conduit à une aug-mentation significative des besoins enrefroidissement dans un grand nombred’immeubles consacrés à l’artisanat. Parcette modification du profil d’exploita-tion et du dimensionnement des cons-tructions contemporaines, le refroidis-sement efficace des espaces à l’intérieurdu bâtiment joue un rôle important lorsde la phase d’étude de la construction.

De gauche à droite:Thomas Schneider,chef du laboratoire dethermotechnique,Steffen Porsche, chefdes services techniqueset Heinz Hort, mécani-cien chargé de l’exécu-tion des mesures, pré-sentent le nouveaulaboratoire d’essais etde mesures de Zehnderservant à mesurer lapuissance frigorifique.Par cette extension deson laboratoire interne,Zehnder souligne sesexigences élevées dequalité dans le dévelop-pement de systèmesefficaces de refroidis-sement au plafond.(Photos: Zehnder GroupSuisse SA)

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actuel bâtitech 9-13 5

Au vu de ce qui précède, Zehnder élargit de manière cohérente sescompétences en matière de fabrication, de développement et degarantie de la qualité de ses systèmes de refroidissement au plafondavec la mise sur pied du nouveau laboratoire d’essais et de mesures.Ce dernier a été aménagé de telle façon qu’aucun échange d’énergieavec l’environnement ne puisse avoir lieu. Cela est important, afin demaintenir le niveau des erreurs de mesure aussi faible que possible.Car les mesures des puissances frigorifiques doivent pouvoir déter-miner les températures avec une précision de 0,01 Kelvin pour obte-nir des résultats conformes aux normes. Un élément essentiel est parconséquent la garantie de la qualité des mesures. Sur ce point, lelaboratoire de Zehnder se situe au même niveau qu’un laboratoired’essais et de mesures officiel certifié.Grâce aux possibilités nouvellement créées de mesurer la puissancefrigorifique, Zehnder pourra étudier à l’interne avec la plus grandeprécision des critères techniques importants, tels que la transmissionthermique et la répartition de la chaleur des plafonds de refroidis-sement. Ce qui permettra de développer des éléments de refroidis-sement qui absorbent la chaleur de manière optimale. Le nouveaulaboratoire de mesures et d’essais représente donc un investissementqui garantira à l’avenir également la qualité élevée des produits Zehn-der dans le secteur des systèmes de chauffage et de refroidissement auplafond.Au fait, Zehnder propose aussi volontiers à des groupes d’intéressésdes visites d’usine lors desquelles ils pourront découvrir le nouveaulaboratoire. A condition toutefois de prendre rendez-vous au préa-lable.

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Dans le nouveau laboratoire de mesure de la puissance frigorifique, douze«mannequins» au total simulent des personnes dissipant de la chaleur.Ils ne diffusent toujours que la quantité de chaleur pouvant être absorbée parle plafond de refroidissement. Les mesures ont lieu par des surtempératuresde 6,8 Kelvin ou de 10 Kelvin, la température ambiante demeurant constante.

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6 bâtitech 9-13 actuel

«L’exode urbain» vers l’Argovie n’est pasun phénomène entièrement nouveau. Enrevanche, la région de Mellingen est déjàéloignée d’un bon nombre de kilomètresde l’agglomération zurichoise, ce qui nel’empêche pas d’héberger de plus en plusde gens travaillant dans la cité des bordsde la Limmat. Par conséquent, dans unrayon de 20 kilomètres, des milliers de

Le particulier résidedans le conventionnel

Texte: Andreas Stettler, Olten

Photos: Roland Spring, Oberburg

R. Nussbaum SA: rapport sur les immeubles de la zone urbanisée Giardino, Mellingen

Mellingen, la «ville au bord de la Reuss». Seulement 4700 habi-tants et pourtant une ville? Nous y reviendrons plus tard. Depuisquelque temps, cette localité historique, située au centre du cantond’Argovie, est de plus en plus appréciée comme commune résiden-tielle. Les nouveaux arrivants ont trouvé une partie de la nouvelleoffre de logements dans la zone urbanisée «Giardino», qui regroupe97 appartements en propriété par étage et en location dans neufimmeubles collectifs. Tous les composants de la distribution d’eaude boisson et de chaleur, de la robinetterie au réservoir de chasse,sont issus de la gamme Nussbaum.

logements sont sortis de terre pour celleset ceux qui cherchent un havre de paixpour la fin de la journée de travail et leweek-end. Une petite centaine de ceslogements constitue le «Giardino», érigésur l’ancien terrain de la jardinerie Zum-stein, qui a donné son nom au projet.

De courtes études préalables,de longues conduites«A vrai dire, nous n’avons pas eu à maî-triser de défi particulier ni besoin de faireappel à des solutions spéciales», recon-

naît Stefan Wüst avec modestie. C’est sonéquipe d’Alpiq InTec Ost AG, succursaleLupfig (jusqu’à fin novembre 2012 WüstHaustechnik AG), dont il est le petit-filsdu fondateur, qui a réalisé les installa-tions sanitaires. Dans le même temps, ilconcède que même pour une entreprisequi compte 60 employés, un projet deconstruction de cet ordre de grandeur nese rencontre pas tous les jours. Car en dé-finitive, 7,5 km de tuyaux Optiflex, 2,2km de tuyaux Optipress et 2 km detuyaux Optipress-Therm, ce n’est pas unebagatelle. Et c’est précisément là que sesitue la particularité de ce projet, par ail-leurs «normal». Car de grands projets im-mobiliers nécessitant une telle quantitéde matériel exigent pas mal d’efforts del’installateur, et il n’en va pas autrementpour le «Giardino». La nécessité de seconcentrer sur son travail, de l’exécuteren toute fiabilité malgré le temps réduit àdisposition et de parvenir à un résultatimpeccable était bien entendu prévisible,mais c’est quelque chose qui ne va pour-tant pas toujours de soi. Voilà pourquoi

Le grand ensemble immobilier Giardino à Mellingen: neuf immeubles collectifs totalisant 97 appartements.

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actuel bâtitech 9-13 7

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Page 10: Bâtitech 09-2013

8 bâtitech 9-13 actuel

le fournisseur du système peut aussi ap-porter une contribution décisive à laréussite d’un tel projet. Des systèmes fa-ciles à travailler, aux éléments parfai-tement adaptés les uns aux autres et li-vrés en temps voulu sur le chantieraident l’installateur dans la planificationet l’exécution de la tâche qui lui a étéconfiée.

La certitude que toutse passe bienThomas Hauri, chef de chantier deW. Thommen AG, insiste aussi sur cet as-pect: «Je ne suis capable de m’acquitterde ma tâche que si je peux compter àcent pour cent sur les différents entrepre-

neurs. Et de leur côté, ils doivent pouvoirfaire entièrement confiance à leurs four-nisseurs. Savoir cela me tranquillise.»Avec Nussbaum, l’entreprise Alpiq InTecOst AG avait à ses côtés la seule entre-prise familiale suisse capable de mettreelle-même à disposition, sur simple ap-pel, la totalité des produits nécessaires àla distribution d’eau et de chaleur. A Mel-lingen, cela commence par Optipress XL(en dimensions 88,9 et 76,1) dès l’entréedans les bâtiments, passe par la nourricede distribution et les colonnes montan-tes, avec leurs tuyaux indéformables, etpar la distribution sur les étages, avec destuyaux Optiflex flexibles, pour s’acheveravec le système de cadre de montageOptivis, réservoir de chasse et plaques decommandes comprises. Cette absence delacunes et cette compatibilité de toutesles parties du système apportent de la sé-curité non seulement au chef de chantieret aux monteurs, mais aussi au maîtred’œuvre et en fin de compte aux proprié-

taires et aux locataires des appartements.Prenons par exemple la garantie systèmeou l’acquisition facile de pièces de re-change, qui offrent une durabilité qua-siment illimitée.

Un changement de système,mais sans changement d’outilsDes sondes géothermiques récupèrentla chaleur du sol à une profondeur de120 m, chaleur qui est transmise à unmélange de saumure et d’eau avec unepompe à chaleur dans chacun des neufimmeubles. Des tuyaux Optipress-Thermgalvanisés acheminent ensuite ce mélan-ge jusqu’aux appartements. Afin que, surle chantier, il ne puisse survenir aucuneconfusion de matériel entre les compo-sants destinés à l’eau de boisson, les par-ties des deux systèmes sont clairement etdifféremment identifiées. En revanche,les raccords peuvent être sertis avec unseul et même outil, ce qui facilite énor-mément le travail de l’installateur. StefanWüst, dont le père et le grand-pèreétaient déjà clients de Nussbaum, souli-gne l’importance de travailler rationnel-lement.

Centrale de distribution de chaleur.Pose de tuyauterie Optiflex dans la dalle d’un étage.

L’objet

• 9 immeubles collectifs au stan-dard Minergie®

• 77 appartements en location et20 appartements en propriété parétage de 2½ à 5½ pièces

• Période de construction: octobre2010 à février 2012 (deux pre-miers immeubles) et octobre2012 (emménagement dans ledernier immeuble)

Alimentation en eau des robinets d’incendie.

Giuseppe Tarquinio (représentant de R. Nussbaum SA),Martin Hächler (responsable vente de R. Nussbaum SApour la Suisse du Nord-Ouest / Suisse centrale), ThomasHauri (chef de chantier de W. Thommen AG), HansSchweizer (chef monteur d’Alpiq InTec Ost AG, Lupfig),Stefan Wüst (directeur de succursale Alpiq InTec Ost AG,Lupfig).

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actuel bâtitech 9-13 9

Système de cadre de montageoptimiséGrâce à la flexibilité de montage d’Opti-vis, les éléments des cadres de montagepeuvent être non seulement montés surplace, mais aussi être déjà préfabriqués,comme ce fut le cas par l’entrepriseLägern-Plastic AG, y compris les partiesOptiflex-Profix. Sur place, les monteursn’avaient donc plus qu’à enficher lesconduites d’amenée. «Après des annéesde sertissage, nous avons eu besoin, jel’avoue, de nous habituer un peu aux rac-cords rapides Optiflex-Profix. Mais au-jourd’hui, nous sommes convaincus. Lepassage d’Optiflex-Press à Optiflex-Profixs’est produit quasiment pendant la réali-sation», explique Hans Schweizer, chefmonteur. Dans le système à cadre demontage Optivis-Tec très facile à mettreen œuvre avec les deux éléments quesont les profilés et pièces d’assemblages,des réservoirs de chasse avec plaques decommandes Nussbaum – certaines enversion sensitive dans les appartementsen propriété – ont aussi été utilisées.C’est grâce à une bonne organisation età une manière de travailler anticipant les

éventuels problèmesque les gars de Lup-fig maîtrisent lesgros chantiers à dé-fis multiples et lapression conjuguéedes coûts et du ca-lendrier. Après tout,Wüst HaustechnikAG (maintenant Al-piq InTec Ost AG,

succursale Lupfig) a été la troisième en-treprise de sa branche à être certifiée se-lon ISO, et ce en 1995. «Nussbaum penseet agit comme nous. C’est la raison pourlaquelle notre bonne collaboration conti-nue depuis plusieurs décennies», conclutStefan Wüst.

A propos: Mellingen a obtenu ses droitsmunicipaux des souverains de la maisonde Habsbourg dès 1296 et les a toujoursconservés, quel que soit le nombre de seshabitants. ■

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• Maître d’œuvre et entreprisegénérale: Oltra AG, 4600 Olten

• Installateur: Alpiq InTec Ost AG,succursale Lupfig (anciennementWüst Haustechnik AG)5242 Lupfig

• Architecte: Näf Partner AG8032 Zurich

• Direction des travaux:W. Thommen AG, 4600 Olten

• Planificateurs spécialisés:Häusler Ingenieure AG4900 Langenthal

• Préfabrication d’Optivis-Tec:Lägern-Plastic AG5430 Wettingen

Déploiement complet du système de cadre de montage Optivis:profilé, pièces d’assemblage et réservoirs de chasse.

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10 bâtitech 6/7-12 actuel

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Page 13: Bâtitech 09-2013

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Page 14: Bâtitech 09-2013

12 bâtitech 9-13 actuel

Un tel investissement vaut la peine pourles propriétaires de chauffage au mazout.Une telle mesure garantit souvent plus desuccès que le passage à un autre agenténergétique. Les experts s’expriment éga-lement dans le débat sur les économiesd’énergie et conseillent tout d’abord d’as-sainir l’enveloppe du bâtiment, puis laproduction de chaleur.Froid de canard et impostes ouverts enpermanence. Hiver après hiver, les ex-perts en énergie s’arrachent les cheveux àla vue de scènes semblables. Il ne peut

Assainir les fenêtres,économiser de l’énergie

«Chauffer moderne»

Près d’un cinquième des be-soins thermiques d’un ménages’en va par les fenêtres. On peutréduire de moitié cette perted’énergie, en rénovant les fenê-tres et en les isolant d’une façonprofessionnelle.

guère y avoir de gaspillage plus grand.Les chiffres le prouvent. Entre 15 et 20 %des besoins totaux en énergie d’un mé-nage ordinaire partent par les fenêtres. Etcela, même lorsqu’elles sont fermées laplupart du temps. Certes, plusieurs aéra-tions par jour, avec les fenêtres grandesouvertes, sont indiquées pour renouvelerl’air des locaux. Mais celui qui, durantl’hiver, laisse les fenêtres ouvertes en per-manence, gaspille une énergie précieuse;et cela se traduit par des coûts supplé-mentaires.Le thème de l’isolation thermique resteencore par trop souvent oublié dans lapolémique sur les énergies polluantes etles énergies propres, sur le mazout, legaz, la géothermie, l’électricité et le bois.C’est ce que confirment également diversexperts, auxquels des propriétaires de-mandent fréquemment des astuces pourréduire leur consommation. «L’enve-

loppe du bâtiment d’abord, la produc-tion de chaleur ensuite!» tel est le prin-cipe que citent la plupart du temps lesspécialistes de l’énergie dans leurs ré-ponses aux personnes qui les consultent.Celui qui, par exemple, remplace sonchauffage au mazout par une pompe àchaleur, n’économise pas d’énergie maischange simplement d’agent énergétiqueen passant à l’électricité.

Isoler les embrasures contreles déperditions de chaleurIl est établi qu’en règle générale, l’assai-nissement complet et la qualité des fa-çades extérieures permettent de réaliserdes économies considérables d’énergie.Ce principe s’applique en particulierpour les fenêtres. En effet, selon les ex-perts, leur rénovation permet de réduirede moitié au moins les déperditions dechaleur par les fenêtres. Une telle rénova-

15 à 20 % des besoins en cha-leur d’un ménage s’échappentpar les fenêtres. Un assainisse-ment ou une rénovation qualifiéevalent la peine dans tous les cas.

(Source: Heidegger & Partner)

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actuel bâtitech 9-13 13

tion peut alors entraîner des économiesallant jusqu’à 10 % de l’ensemble dubudget de l’énergie.Le cadre des fenêtres constitue la partie laplus exposée de ces pertes de chaleur; ilconvient d’en tenir compte plus particu-lièrement lors d’un assainissement. Lesnouvelles fenêtres étant beaucoup mieuxisolées que les anciennes, la perméabilitéde l’air s’en trouve réduite. Il en résulteque l’humidité augmente aux points lesplus froids, c’est-à-dire aux fermeturesdes fenêtres; il peut même s’y former dela moisissure. A cela s’ajoute que les em-brasures, c’est-à-dire les surfaces muralessituées autour des fenêtres ou des portes,constituent des ponts de froid qui entraî-nent une déperdition considérable dechaleur.Pour résoudre ce problème, il convientd’appliquer, contre les cadres des fenê-tres, une isolation d’embrasure de 2 à4 cm, ce qui permet de limiter sensible-ment les déperditions de chaleur. Par ail-

leurs, nombre d’experts en énergie esti-ment qu’il faudrait en outre se demanders’il convient d’installer une aération deconfort, et cela pour des raisons d’hy-giène de l’air. De même, il est indiqué deremplacer les caissons des volets à rou-leaux lors de l’assainissement des fenê-tres, afin d’atteindre une efficacité maxi-male d’économie d’énergie.

Remplacer complètementles fenêtres ou les rénoverCelui qui souhaite remplacer les fenêtresde son bâtiment et économiser ainsi del’énergie, dispose de deux solutions. Pre-mière solution: il enlève toutes les fenê-tres existantes et les remplace par desnouvelles: cette option a l’avantage quel’on peut assurer d’une façon optimalel’étanchéité de l’insertion du cadre de fe-nêtre contre le mur extérieur. La secondesolution consiste à insérer un nouveaucadre de la fenêtre rénovée sur l’ancien.Avantage de cette option: il n’est pas né-

cessaire de changer les caissons des voletsà rouleau, les cadres de fenêtre et les trin-gles à rideaux, ce qui réduit les coûts derénovation. S’agissant de fenêtres réno-vées, il faut faire attention à l’isolationdes embrasures, ainsi qu’à l’étanchéitédes joints et les assurer.Les spécialistes incitent les propriétairesimmobiliers à procéder à un examen dé-taillé de leurs fenêtres. La plupart sonttoutefois persuadés que les rénovationsde fenêtres ne constituent que l’une desdiverses mesures permettant d’améliorerleur budget énergétique. Pourtant, parprincipe, les spécialistes conseillent derevoir de fond en comble le statut énergé-tique du bâtiment, de l’enveloppe de laconstruction jusqu’à la production dechaleur.

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Les travaux de recherche menés à l’échellemondiale par la division Global Work-Place Solutions (GWS) de Johnson Con-trols (indice NYSE: JCI), l’un des princi-paux fournisseurs de services de gestiondes infrastructures, des bâtiments com-merciaux et de l’efficacité énergétique au-près de nombreuses sociétés parmi lesplus importantes au monde, ont révélé unécart entre le volume de travail en équipequi peut être pris en charge par l’espace detravail d’aujourd’hui et le volume attendupar les employés de bureau en 2020.D’après les résultats récoltés à partir desréponses données par 1700 personnesinterrogées dans sept pays différents, lesemployés de bureau s’attendent à tra-vailler plus souvent dans des espaces

L’espace de travailà l’horizon 2020

Les travaux de recherche menés par Johnson Controls

Evolution des besoins en ma-tière d’espaces de travail colla-boratif d’une part, privatisationaccrue des espaces de bureaud’autre part.

collectifs intégrant des technologies col-laboratives, par exemple: écrans numé-riques interactifs, surfaces tactiles et vi-déos transmises en direct via Internetdepuis les quatre coins du monde. Cetteévolution du travail vers des équipes vir-tuelles ayant recours à diverses techno-logies est associée à une diminution dutemps que les employés pensent passerau bureau, au téléphone ou dans dessalles de réunion traditionnelles.Comme l’explique Marie Puybaraud, di-rectrice de Global WorkPlace Innovationchez Johnson Controls GWS, «nous sa-vons que la collaboration entre les em-ployés de bureau est un moteur majeurde créativité et d’innovation et contribuedonc à dégager une plus-value commer-ciale. De fait, elle permet à une équipe dedevenir bien plus que la somme des indi-vidualités qui la composent. Bien quecertaines technologies collaborativessoient utilisées à l’heure actuelle, les tra-vaux de recherche révèlent un écart entrele volume de travail en équipe pris en

charge par l’espace de travail d’aujour-d’hui et le volume attendu par les em-ployés d’ici moins de dix ans. A défautd’investir dans les technologies collabo-ratives et de moderniser les espaces detravail, les entreprises verront leur pro-ductivité ralentir. Les personnes chargéesde concevoir de nouveaux espaces de tra-vail ou de rénover aujourd’hui les instal-lations existantes doivent avoir cons-cience de ce constat.»Le type d’espaces de travail présents dansles bureaux va probablement évoluer luiaussi. Le nombre de personnes ayant fré-quemment recours à des espaces collec-tifs intégrant des technologies collabo-ratives sera amené à augmenter, passantd’une personne sur cinq actuellement à52 % en 2020. En revanche, les personnesinterrogées s’attendent à utiliser beau-coup moins les salles de réunion tradi-tionnelles, 27 % d’entre elles prévoyantd’en faire un usage régulier en 2020 con-tre 40 % déclarant y avoir fréquemmentrecours à l’heure actuelle. L’usage du télé-

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phone de bureau devrait également dé-cliner, à peine un tiers des personnesdevant être amenées à l’utiliser réguliè-rement en 2020 contre 50 % aujourd’hui.«Ces travaux de recherche révèlent éga-lement que les environnements de travailuniformisés sont moins efficaces queceux qui sont conçus à des fins spéci-fiques. Chaque société est unique et doitdonc personnaliser son espace en fonc-tion de son modèle et de sa culture d’en-treprise. Cette évolution résolue vers unecollaboration de masse modifiera la fa-çon dont les entreprises envisagent les lo-caux qu’elles occupent. Une part plus im-portante de la surface commerciale seraspécialement conçue pour promouvoir lacollaboration – ce qui implique d’appré-hender au mieux les interactions hu-maines, le portefeuille immobilier, lestechnologies et les pratiques profession-nelles», ajoute Marie Puybaraud.Le recours aux vidéocommunications etaux technologies en temps réel devraitégalement enregistrer une forte crois-sance. Les employés de bureau s’atten-dent à utiliser beaucoup plus souvent lacyberconférence, la messagerie instanta-née et la visioconférence à l’horizon2020. Le nombre de personnes utilisantrégulièrement la cyberconférence devraiten effet tripler, passant de 19 % à l’heureactuelle à 57 %. Les employés de bureauprévoient également d’avoir recours à destechnologies collaboratives qui en sontencore au stade du développement. Parexemple, à peine moins de la moitié despersonnes interrogées (44 %) s’attendentà utiliser la visioconférence en 3D en2020 – cette technologie permettrait aux

utilisateurs de percevoir la profondeur àl’écran et d’obtenir ainsi une image plusproche de la réalité.

Conclusions majeures – L’usage destechnologies et des espaces de travailaujourd’hui et en 2020• Cyberconférence – 19 % des personnes

interrogées ont indiqué en faire unusage important aujourd’hui, tandisque les prévisions pour 2020 s’établis-sent à 57 %.

• Visioconférence en 2D – Usage enhausse, passant de 18 % à 51 %.

• Espaces collectifs intégrant des techno-logies collaboratives – Usage enhausse, passant de 20 % à 52 %.

• Salle dédiée au travail collaboratif –Usage en hausse, passant de 18 % à36 %.

• Messagerie instantanée – Usage enhausse, passant de 33 % à 54 %.

• Salle de réunion traditionnelle – Usageen baisse, passant de 40 % à 27 %.

• Téléphone de bureau – Usage enbaisse, passant de 50 % à 33 %.

• Visioconférence en 3D – 44 % des em-ployés de bureau prévoient d’y avoirfréquemment recours en 2020.

A propos de ce sondageLe projet de recherche Collaboration2020 a été mené par Marie Puybaraud,directrice de Global WorkPlace Innova-tion chez Johnson Controls GlobalWorkPlace Solutions, et par Kjetil Kris-tensen, experte en matière de collabora-tion chez Kristensen Consulting. L’ob-jectif était de mieux comprendre le lienentre les schémas de travail collaboratif

et les performances des entreprises. Cesondage s’est penché sur la fréquence àlaquelle les professionnels ont actuel-lement recours à différentes technologieset divers espaces de travail et sur les ten-dances qu’ils prévoient en 2020. Les ré-ponses ont été recueillies auprès de plusde 1700 employés de bureau ayant aumoins cinq années d’expérience. Les per-sonnes interrogées travaillaient auxEtats-Unis, au Royaume-Uni, en Allema-gne, en Australie, en Inde, au Canada eten Chine. Parmi les personnes interro-gées, 51,6 % étaient des femmes et 48,4 %étaient des hommes.

www.johnsoncontrols.com

A propos

Johnson Controls Global WorkPlace Solutionsest l’un des principaux fournisseurs de ser-vices de gestion des infrastructures, des bâ-timents commerciaux et de l’efficacité éner-gétique auprès de nombreuses sociétés parmiles plus importantes au monde. «Grâce à nossolutions sur mesure permettant d’optimiserles performances du portefeuille immobilier etla productivité des employés de l’entreprisetout en réduisant le coût total d’occupation,nos clients sont en mesure de dégager uneplus-value commerciale. Nos 20 000 em-ployés ont permis à nos clients de réaliserplus de 3 milliards de dollars d’économies aucours de ces dix dernières années et garantis-sent la continuité commerciale des quelque140 millions de mètres carrés de locaux quenous gérons dans plus de 75 pays.»

A propos

Johnson Controls est un leader industriel et technologique au service desconsommateurs dans plus de 150 pays. Les 154 000 salariés de la sociétécréent des produits, services et solutions de qualité pour optimiser la con-sommation énergétique et l’efficacité d’exploitation des bâtiments, des bat-teries automobiles au plomb et des batteries avancées pour les véhicules hy-brides et électriques, ainsi que des systèmes intérieurs pour les automobiles.L’engagement de Johnson Controls en matière de développement durable re-monte à la fondation de l’entreprise en 1885, avec l’invention du premierthermostat d’intérieur électrique. «Nos stratégies de croissance et notre déve-loppement sur les marchés marquent notre volonté d’offrir de la valeur ajou-tée à nos actionnaires tout en œuvrant à la réussite de nos clients.» En2011, la revue «Corporate Responsibility Magazine» a décerné la premièreplace du classement des «100 premières entreprises socialement respon-sables» à Johnson Controls.

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Le terme «danger naturel météorolo-gique» désigne tous les dangers directsprovoqués par des phénomènes météoro-logiques de courte durée, comme laneige, le vent, la grêle ou encore le ruis-sellement de surface. Ces phénomènesnaturels provoquent chaque année desdommages immobiliers considérablessachant que tout bâtiment est exposé,quelle que soit la région, contrairementaux dangers naturels gravitaires commeles chutes de pierres, les crues ou les glis-sements de terrain qui, quant à eux, tien-nent de particularités géographiques. Ilest impossible de les influencer ni de lesempêcher. C’est la raison pour laquelle laréduction des risques auxquels sont ex-

Les dangers naturelsmétéorologiques

Des préoccupations des professionnels de la construction

En Suisse, les dommages immobiliers causés par les dangers naturels météorologiques se chiffrentchaque année en millions de francs. Les Etablissements cantonaux d’assurance (ECA) en collaborationavec leur organe faîtière, l’Association des établissements cantonaux d’assurance incendie (AEAI),s’attachent à trouver une parade préventive à cette problématique. Ainsi, outre le soutien apporté auxassurés lors d’événements de grande ampleur, les ECA cherchent à contribuer activement à l’améliora-tion de la qualité des bâtiments ainsi qu’à la qualification des professionnels des différents domainesconcernés de la construction.

posés les bâtiments doit passer par uneattention particulière portée à la concep-tion et la réalisation de l’enveloppe desconstructions de manière à résister auxintempéries, et ainsi minimiser les im-pacts.

L’esthétique ne doit pas toujoursêtre une prioritéPour réduire les dommages immobiliers,il suffit souvent de fermer les fenêtres encas de fortes rafales de vent ou de re-monter les stores lors de chutes de grêle.Mais ces actions, certes pertinentes, nesont pas suffisantes pour réduire de ma-nière notable les dommages potentiels.Ces actions doivent être accompagnées

de mesures constructives liées tant auchoix du mode de construction que decelui des matériaux. Or, il arrive souventque, pour des raisons esthétiques, leschoix se portent sur des matériaux de fai-ble résistance, notamment face aux effetsdu vent et de la grêle. Il arrive même quedes propriétaires soient enclins à dérogerà une norme ou une règle de l’art pourfavoriser l’aspect esthétique. Ces déci-sions peuvent avoir des conséquences ca-tastrophiques, même si la plupart desdommages causés aux biens sont cou-verts par les assurances, ils sont souventsource de tracas et de désagréments pourles personnes concernées, sans compterque les dangers naturels sont souvent à

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l’origine de dommages immatériels diffi-cilement réparables.

Besoin de professionnelsde la constructionLes artisans et les autres professionnelsde la construction ont ainsi un rôle im-portant à jouer pour une conception etune réalisation adaptées des bâtiments.Par une prise en considération très tôtdans le projet, un calcul adéquat, et unchoix pertinent des matériaux, mais aussipar un suivi de la qualité de l’exécution,ils contribuent à l’amélioration de la ré-sistance des bâtiments face aux dangersnaturels météorologiques. Ceci, souvent,sans coût supplémentaire. Grâce à leurscompétences et à leur présence sur site,

ils sont à même de signaler aux archi-tectes et aux planificateurs les véritablessources de dommages. De plus, ils con-naissent souvent les particularités régio-nales et les dangers naturels à prendre encompte. Cet échange entre les profes-sionnels de la construction, les archi-tectes et les planificateurs est essentielpour prévenir les dangers naturels.

Mesures de préventiondes dommagesEn raison de la progression constante desdangers naturels météorologiques danstoute la Suisse, l’AEAI a élaboré des re-commandations à l’intention des profes-sionnels de la construction. Celles-ci pro-posent des solutions adaptées aux

différentes situations de danger pour lesnouvelles constructions, les transforma-tions de bâtiments et les ouvrages exis-tants, visant à la réduction de la vulnéra-bilité des bâtiments face aux différentstypes de dangers. Elles décrivent des scé-narios de dangers typiques et présententdes mesures de protection d’objets. Cesrecommandations sont valables danstoute la Suisse, elles tiennent compte desnormes SIA et correspondent à l’état ac-tuel de la technique. Il est possible de lescommander ou de les télécharger gratui-tement en fichier PDF sur le site internetwww.vkf.ch.

AEAI/ECA-Vaudwww.eca.ch

Un instrument de prévention efficaceLe Répertoire suisse de la protection contre la grêle:

Depuis les années 1990, les établis-sements cantonaux d’assurance (ECA)enregistrent une progression constantedes dommages dus à la grêle. Au coursde la seule année 2009, ce phénomènea coûté près de 320 millions de francs.Le Répertoire de la protection contre lagrêle, créé par l’Association des établis-sements cantonaux d’assurance incen-die (AEAI), classe les matériaux etéléments de construction en fonctionde leur résistance à la grêle. L’utilisa-tion des produits référencés contribue àla protection de l’enveloppe des bâti-ments contre la grêle.L’étude des données radar montre que leschutes de grêle augmentent continuel-

lement en Suisse. En effet, depuis l’année2000, les dommages causés par la grêleont, à six reprises, dépassé les 60 millionsde francs. Cette évolution s’expliqued’une part par la hausse générale destempêtes de grêle de forte intensité, maisaussi par l’utilisation de matériaux deconstruction plus vulnérables et l’émer-gence de nouvelles pratiques architectu-rales. Afin de répondre à cette probléma-tique, l’AEAI a mis en place le Répertoirede la protection contre la grêle, uneplate-forme internet accessible à tous àl’adresse www.repertoiregrele.ch, quiclasse les différents produits de l’enve-loppe des bâtiments en fonction de leurrésistance à la grêle.

Des essais en laboratoiredans des conditions prochesde la réalitéL’AEAI, en collaboration avec des institutsreconnus, réalise un vaste programme detests en laboratoires dans des conditionsproches de la réalité afin d’identifier ledegré de résistance des matériaux et deséléments de construction. Les élémentsde l’enveloppe du bâtiment sont soumisà des projections de grêlons de différen-tes tailles sur la base de protocoles préci-sément définis. Selon la gravité des dom-mages causés, ils sont classés dans l’unedes catégories de résistance à la grêle nu-mérotées de RG1 à RG5. La RG3 corres-pond, par exemple, à un produit pouvant

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supporter l’impact d’un grêlon de 3 cmde diamètre sans subir de dommages. Leclassement s’effectue selon cinq critèresd’endommagement pertinents: l’étan-chéité, la translucidité, l’assombris-sement, la résistance mécanique et l’as-pect. Les résultats ont été publiés pour lapremière fois par l’AEAI en 2010 dans leRépertoire suisse de la protection contrela grêle. Depuis, ils sont accessibles gra-tuitement à toutes les personnes intéres-sées. La plate-forme internet répartit lesmatériaux dans les deux grandes caté-gories «Toit» et «Façade». Des sous-catégories permettent ensuite d’affiner larecherche (voir encadré).En complément des essais sur les maté-riaux, l’AEAI a également élaboré des sta-tistiques à l’aide des données récupéréespar les radars. Les résultats sont présentéssous forme d’une carte permettant de vi-sualiser le risque de grêle sur les différen-tes régions – de la même façon que la

norme SIA 261 donne des informationssur l’effet du vent, de la neige et des trem-blements de terre – et ainsi d’adapter lechoix d’un produit en fonction des parti-cularités régionales.

Un outil pour bien choisirses matériauxL’AEAI propose cet outil, facile et gratuit,aux maîtres d’ouvrage et aux architectesafin de les guider dans le choix des maté-riaux. A noter que le Répertoire de la pro-tection contre la grêle est inscrit dans lanorme 261/1 «Action sur les structures

porteuses – Spécifications complémen-taires»; il constitue ainsi une règle de l’arten matière de construction contre la grêle.L’utilisation du répertoire présente unavantage indéniable: d’une part les pro-duits inventoriés présentent une résis-tance à la grêle reconnue et démontréeselon des protocoles établis; d’autre part,la plate-forme est actualisée en perma-nence avec un nombre de produits ins-crits en constante augmentation. Le ré-pertoire devient ainsi un élémentincontournable dans le processus deprise de décision.Enfin, le Répertoire de la protection con-tre la grêle propose aux architectes et arti-sans une source d’informations neutre.Ceux-ci sont alors à même de conseillerles maîtres d’ouvrage en toute objectivité.D’ici peu, il sera possible de comparerdes produits de couverture de toitscomme les tuiles, les tôles ou les fibres-ciment, ou encore des éléments de façadecomme les fibres-ciment, les bois ou lessystèmes composites d’isolation ther-mique.

Un projet exemplaireDepuis le printemps 2012, le Répertoirede la protection contre la grêle est éga-lement disponible en Autriche, grâce à lacollaboration de l’AEAI avec l’Institut IGSde technique de protection contre l’in-cendie et de recherche en matière desécurité, basé à Linz. Les classes de résis-tance sont valables aussi bien en Suissequ’en Autriche et l’AEAI fait office d’auto-rité de reconnaissance dans les deux pays.Une extension de la plate-forme à l’Alle-magne est également en cours.

AEAI/ECA-Vaud

Groupes de produits

Toit:– Tôles– Lés d’étanchéité– Panneaux en fibres-ciment– Panneaux en matière synthétique– Coupoles– Vitrage– Tuiles– Eléments de construction solaire– Textile

Façade:– Tôles– Panneaux en fibres-ciment– Bois, panneaux en bois– Panneaux en matière synthétique– Isolation extérieure crépie– Vitrage– Panneaux à liant minéral– Textile– Portes et portails– Volets roulants– Volets

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Les tempêtesLes dangers naturels météorologiques

Au cours des dernières décennies, lenombre de dommages aux bâtimentscausés par les tempêtes a considéra-blement augmenté en Suisse. La princi-pale raison de cette évolution n’est pasune hausse de ces phénomènes, maisune baisse de la résistance des toits etdes façades. Ainsi, les tempêtes, mêmesi elles sont rarement vraiment violen-tes, provoquent chaque année des dom-mages considérables. Il est toutefoispossible de les éviter en étudiantchaque détail lors de la conception etde l’exécution des travaux.En Suisse, il existe différents types devents susceptibles d’atteindre des vitessestelles qu’ils soient classés comme tempê-tes, voire d’ouragans. Tous ces vents souf-flent en rafales et touchent une régionrestreinte pendant quelques secondesseulement. Ce court laps de temps esttoutefois suffisant pour endommager lesbâtiments. Il arrive souvent que plusieursrafales se succèdent rapidement. EnSuisse, elles peuvent atteindre des vi-tesses de pointe de 140 km/h, soit deuxfois la vitesse moyenne du vent. Lorsque

la vitesse double, la force exercée sur lesbâtiments est multipliée par quatre.

Pourquoi les bâtimentssubissent-ils des dommages?Les dommages aux toits et aux façadessont principalement causés par les forcesde succion. Les éléments isolés et exposésau vent, comme les avant-toits, les anglesou les éléments de protection solaire, sontles plus touchés. Pour les façades venti-lées, en plus des forces sur les parois exté-rieures, le vent peut également exercer desforces de succion et de pression en péné-trant à l’intérieur du bâtiment.Les dommages causée aux nouveaux bâ-timents surviennent également dans lestransitions entre la structure porteuse etl’enveloppe du bâtiment, souvent en rai-son d’un manque de coordination dansla répartition des tâches entre les profes-sionnels. Les pressions exercées sur lescoûts et les délais ont, elles aussi, un im-pact négatif sur la qualité de l’ouvrage.Dans les bâtiments existants, un entre-tien négligé et des transformations inap-propriées viennent augmenter la fragilité

de l’ouvrage, conduisant souvent à desconséquences dramatiques.

Il est impératif de faire appelà des entrepreneurs et à desprofessionnels de la constructionCelui qui veut construire un bâtimentdoit impérativement se poser la questionsuivante: quelles forces de succion et depression peuvent atteindre les rafales àl’emplacement du futur bâtiment? Pour yrépondre, l’ingénieur en charge du projetpeut s’appuyer sur la norme SIA 261.Grâce à la carte des vents et aux bases decalcul, il est en mesure de dimensionnerle bâtiment de manière à ce qu’il résisteaux tempêtes pour une période de retourde 50 ans.

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Lors de la réalisation du bâtiment, l’en-trepreneur doit ensuite respecter les con-signes données par l’ingénieur; les res-ponsabilités et les interfaces devant êtreclairement définies en amont. En effet, levéritable défi réside dans l’étape d’exécu-tion des travaux. Une exécution de qua-lité médiocre augmente considérable-ment le risque de dommages aux toits etaux façades. Pourtant, le prix à consentirpour obtenir une meilleure qualité estlargement inférieur au coût des dom-mages pouvant être infligés par une tem-pête. Le maître d’ouvrage peut égalementparvenir à une bonne qualité de cons-truction et à une résistance au vent adap-tée en faisant contrôler les travaux par unexpert.Les dommages causés par les tempêtesaux transitions entre la structure porteusedu bâtiment et le toit et la façade peuventainsi être évités si l’équipe en charge duprojet résout conjointement les pro-blèmes liés au vent.Pour les bâtiments existants, le proprié-taire doit impérativement effectuer descontrôles et des travaux d’entretien systé-matiques. Toute négligence lors de l’utili-sation du bâtiment peut conduire à uneaugmentation des dommages.

Les caractéristiquesparticulièrement sensibles auvent1 de la structureType de bâtiment• Bâtiments sensibles aux vibrations• Bâtiments temporaires• Bâtiments en mauvais état (entrées

non fermées)

Hauteur du bâtiment• Hauteurs supérieures à 25 m

Taille, forme et type de l’enveloppe exté-rieure du bâtiment ou des systèmes deparois• Surfaces des parois extérieures et des

toitures solidement structurées, commeles grands porte-à-faux, les avant-toits,les grandes saillies, les systèmes de pro-tection solaire, les antennes, les chemi-nées, les pylônes, les coupoles, les pé-nétrations dans la toiture, les modulessolaires

• Grande perméabilité au vent de l’enve-loppe du bâtiment

• Eléments et structures extérieurs ayantun poids faible

Forme du toit, inclinaison du toit, sous-toiture• Très forte inclinaison du toit: forces de

succion importantes sur la partie expo-sée au vent

• Faible inclinaison du toit ou toitureplate: variation possible entre la pres-sion et la succion sur les toits légère-ment inclinés, variation de la sollicita-tion des fixations, forces de succionimportantes au niveau des angles

• Toiture chaude et toiture inversée: fixa-tion manquante du toit ou des tôles decouverture au niveau des angles

• Toitures froides: risque de prise au ventaccru en raison des entrées d’air et dessaillies. Exécution trop légère de lastructure porteuse du toit, ancrage in-suffisant sur la couche porteuse

• Couvertures de toits exposées aux chu-tes

• Systèmes d’évacuation des eaux/cou-verture endommagés, les fixations of-frent des points de prise au vent en casde tempête

• Installations de sécurité manquantespour les contrôles et la réparation destoitures (crochets de sécurité)

Matériau de couverture• En cas de dimensionnement insuffi-

sant, les éléments de grande taille peu-vent se déformer ou se casser, risqued’effondrement et les liaisons peuventse détacher (être arrachées, se décro-cher ou se plier)

• En cas de prise au vent, les plaques on-dulées de grande taille sont sensiblesaux vibrations, charge importante auniveau des fixations

• En raison du faible poids des couver-tures de toits en cuivre, en zinc et enplomb, la qualité de l’ancrage au ni-veau de la sous-construction est le fac-teur de risque déterminant

• Les toitures rigides (tuiles, ardoises,pierres) sont généralement plus résis-tantes aux tempêtes que les lés d’étan-chéité

Façades• Systèmes de parois avec revêtement• Grands vitrages pour façades• Pièces et éléments de construction inté-

grés aux façades

Trois bonnes raisons pouréviter l’endommagement desbâtiments par les tempêtesRaison principale: lors d’une tempête,des débris emportés par le vent peuventblesser des personnes ou causer des dom-mages matériels aux bâtiments voisins,en particulier dans les régions densémentpeuplées. C’est le propriétaire du bâti-ment qui est responsable si des élémentsde son édifice portent préjudice à destiers lors d’une tempête.Deuxième raison: la réparation des dom-mages dus aux tempêtes occasionne desdésagréments, comme le travail adminis-tratif, le déblaiement, le travail des arti-sans dans la maison, le bruit, etc. Il arrivesouvent que les dommages causés par unetempête soient eux-mêmes à l’origine dedégâts d’eau à l’intérieur du bâtiment.Dernière raison, et non la moindre: grâceà la prévention des dommages, les établis-sements cantonaux d’assurance peuventmaintenir les primes à un niveau avanta-geux.

AEAI/ECA-Vaud

1 BBR (2010): Construction adaptée auclimat – Critères d’évaluation «Résistanceaux dangers naturels: vent, fortes pluies,grêle, neige/hivers humides et crues»,Office fédéral de la construction et dudéveloppement du territoire, Allemagne(en allemand).

Rapport de synthèse

«Protection des toits et des façadescontre les dommages dus au vent»Le rapport de synthèse donne unaperçu des différents dommagesdus aux vents soufflant en Suisse:tempêtes hivernales, bise, fœhn,tempêtes orageuses et tornades. Ilexplique pourquoi et comment lesvents et les rafales provoquent desdommages aux bâtiments et com-ment les prévenir pour les éviter.ISBN 978-3-9523300-6-7

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22 bâtitech 9-13 actuel

Lors du Partner Summit qui s’est dérouléà Athènes en juin et lors duquel tous lesElite Partner d’APC by Schneider Electricétaient invités, PRIOR1 s’est vu décernerle prix Best Innovator Award. SchneiderElectric tient ainsi à distinguer les parte-

Le centre de données«alguenatif»

Schneider Electric

Un partenaire allemand deSchneider Electric, PRIOR1,a mis au point un conceptunique de centre de donnéesoù l’on utilise des algues pourproduire de l’électricité. Le«centre de données de demain»devient ainsi générateur d’éner-gie et de biomasse dans unsystème intégral efficace. Sonapplication serait aussi envisa-geable en Suisse.

naires particulièrement novateurs et àperfectionner la technologie du centrede données de demain dans le cadred’échanges mutuels. PRIOR1 avait déjàterminé deuxième lors de la remise duDeutscher Rechenzentrumspreis (prixallemand récompensant les centres dedonnées) dans la catégorie «architecturevisionnaire» et remporté les Datacenterand Cloud Awards à Londres.

Des centrales de cogénérationqui fonctionnent avec des émis-sions de méthane des alguesDans le centre de données «alguenatif»du Schneider Electric Partner novateur,des panneaux sont intégrés aux parties dela façade tournées vers le soleil. Dans cespanneaux circule un liquide saturé d’al-gues. En effet, les algues absorbent, entreautres, le dioxyde de carbone (CO2) né-cessaire à leur croissance. Elles émettentalors du méthane. La biomasse généréepar les processus de fermentation sert decarburant gazeux pour faire fonctionnerdeux centrales de cogénération. Ces der-nières fournissent du courant pour lecentre de données. Les panneaux d’alguessur la façade ne suffisant pas pour fairefonctionner l’installation de 2 mégawattsprévue, des réservoirs supplémentairesdestinés à la production d’algues se trou-vent dans la cave du bâtiment.

Vertical Farming dans le bâti-ment du centre de donnéesLe rejet de chaleur du centre de donnéesest utilisé pour chauffer les réservoirsd’algues, les plantes aimant la chaleur, depréférence entre 35 et 38 degrés. Parmiles divers circuits et procédés symbio-tiques au sein du centre de données fu-turiste, on compte également de vastessurfaces destinées au «Vertical Farming»,soit l’agriculture verticale. Le but étant deredonner la surface retirée à la ville danslaquelle se trouve le centre de données.La biomasse générée par la productionalgocole est transformée en des plasti-ques bio qui sont biodégradables.«L’objectif du Best Innovator Award estde resserrer les liens d’échange techno-logique avec nos partenaires», affirmePatrik Kamber, Country Sales Manager deSchneider Electric IT Suisse. «Ensemble,nous pourrons perfectionner la techno-logie du centre de données avec plus derapidité, de qualité et d’efficacité. Biensouvent, ce sont les idées les plus extra-ordinaires qui ouvrent la voie à la tech-nologie de demain.»

Ce n’est pas seulement l’innova-tion qui est récompenséeLors de l’Elite Partner Summit d’APC decette année, plus de 100 partenaires ontpour la première fois fait le déplacementd’Europe, du Proche-Orient et d’Afrique àAthènes. Des prix ont été décernés dansdix catégories, en particulier pour TopSales Elite, Top Growth Elite, FastestGrowing Partner et Best Innovator. Ceprix a été remis à PRIOR1 GmbH, uneentreprise partenaire de Schneider Elec-tric qui soutient ses clients dans la plani-fication et la construction de centres dedonnées.

www.schneider-electric.ch

Centre de données «alguenatif».

A propos

Les entreprises Schneider Electric(Suisse) SA, Feller SA, SchneiderElectric IT Suisse SA (APC) etGutor Electronic GmbH font partiedu Groupe Schneider Electric enSuisse. Schneider Electric Suisseemploie plus de 1000 collabora-teurs et est dirigé par son CEO etCountry President Matthias Bölke.

ELECTROTECHNIQUE

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ELECTROTECHNIQUE

Lors des championnats mondiaux desmétiers (WorldSkills) de Leipzig du 2 au6 juillet 2013, nos Electro-Cracks ontdémontré sur la scène internationale leniveau de compétence particulièrementélevé de notre relève professionnelle.Nous sommes fiers et ne tarissons pasd’éloges envers ces jeunes talentueux:– Médaille d’or pour l’installateur-électri-

cien Samuel Schenk dans la profession18 «Electrical Installations»

– Le diplôme pour l’installateur-électri-cien Lucas Däscher dans la profession19 «Industrial Control»

– Le diplôme et la première participationdans la profession de télématicien pourRemo Schacher dans la profession 02«Information Network Cabling»

«Nous sommes tellement fiers de Samuel,Lucas et Remo», souligne Hans-Peter In-Albon, directeur de l’Union Suisse desInstallateurs-Electriciens (USIE). «Ils prou-vent de manière visible que nous pro-mouvons et revendiquons inlassablementla relève professionnelle.»

Le principe «promouvoir et revendiquer»est une tradition bien ancrée dans notrebranche et qui permet de tenir un niveautrès élevé de compétences de la relève.Les médailles d’or et de bronze desWorldSkills 2011, la médaille d’or deschampionnats européens 2012 et fina-lement la médaille d’or et les diplômesdes WorldSkills 2013 l’attestent. ■

Les Electro-Cracks suissessont les meilleursau niveau international!

Union Suisse des Installateurs-Electriciens USIE

Les championnats mondiaux desmétiers se sont achevés avecsuccès pour la branche suissedes installations électriques etde télécommunication: médailled’or et deux diplômes!

L’USIE a organisé à Kloten un accueil de bienvenue particulier pour les Electro-Crackslors de la fête officielle de SwissSkills. (Photo: Jerry Gross)

Lucas Däscher se concentreintensivement sur sa tâche.

(Photo: Michael Zanghellini)

Remo Schacher représente la Suisse à lapremière participation aux WorldSkills dans laprofession télématicien.

(Photo: Michael Zanghellini)

Samuel Schenk gagne une médaille d’or.(Photo: Jerry Gross)

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24 bâtitech 9-13 produits

Une idée en deux variantesLe consommateur final de produits telsque les cabines de douches les choisit enaccordant une grande importance aux dé-tails. Ces produits sont donc soumis à ceque l’on appelle l’«effet d’immédiateté».Cela signifie qu’un nombre non négli-geable de clients veulent voir leur cabinede douche livrée et installée dans les plusbrefs délais, si possible déjà hier… Detelles exigences de la part des clients peu-vent mettre les professionnels du do-maine sanitaire dans des situations désa-gréables. Jusqu’à présent, il ne leur étaitpas facile de proposer immédiatementune solution intéressante pour le client.Tout bon conseil prodigué dans un telcontexte pouvait en effet rapidement serévéler onéreux sans pour autant offrir lacertitude de répondre de manière satisfai-sante aux souhaits du client.A présent, tout cela fait partie du passé,grâce à la proximité avec la clientèle et àl’esprit d’innovation dont fait preuvel’entreprise Bekon-Koralle.

Les besoins du marché sont satisfaitsService de livraison express «Koralle Rapido»

L’entreprise Bekon-Koralle a décidément été impressionnée positivementsuite à l’introduction sur le marché de son nouveau service de livraisonrapide «Koralle Rapido». En effet, les premières commandes ont déjà étépassées quelques jours seulement après la diffusion de l’information del’entrée en fonction de ce service et, depuis lors, leur nombre ne cessed’augmenter.

«Koralle Rapido» permet aux spécialistesdu domaine sanitaire de proposer unesolution rapide et adaptée.

Les variantesVariante 1: Livraison du matériel prêt aumontage directement sur le chantier en48 heures.Variante 2: Service complet assuré en cinqjours ouvrables: livraison du matériel surle chantier et montage dans les règles del’art.Et si cela doit aller encore plus vite, il estpossible de venir chercher dans les24 heures le matériel commandé direc-tement au siège de l’entreprise à Dagmer-sellen.

Les installateurs sanitaires appré-cient ce service unique en son genreDans de tels cas, ce service permet à l’ins-tallateur sanitaire de proposer à sesclients une solution immédiate et de leurlivrer un produit renommé fabriqué avecdes composants de haut niveau quali-

tatif. Des flux de communication directspermettent de gagner du temps et de mi-nimiser les risques d’erreurs. Dans le do-maine de la salle de bains, «Koralle Rapi-do» assure la meilleure qualité qui soitdans les délais impartis. Les clients spé-cialisés sont enthousiastes car ce servicepermet de respecter les délais souhaitéstout en offrant un produit qui est et quireste un produit Koralle.De manière générale, cette prestation deservices unique en son genre contribue àaccroître la confiance et génère, chezl’utilisateur du produit, le sentimentagréable d’avoir fait le bon choix. Dansde tels cas, il n’est pas rare que l’un deseffets collatéraux positifs de l’excellentepublicité personnelle engendrée par laproposition d’une solution rapide etvalable soit l’attribution de mandats sup-plémentaires à l’artisan concerné.

«Koralle Rapido» est synonymede logistique et de savoir-faireà l’état purToute situation qui se présente dans cecontexte peut être gérée aisément et rapi-dement par une équipe efficace et com-pétente. Les 35 collaborateurs qui lacomposent connaissent en effet parfai-tement les produits et sont disponiblesen permanence, ce qui permet d’assurer,pour chaque objet concerné, une rapiditéde traitement et une qualité identiques. Ilfaut également souligner qu’un tel ser-vice, où gestion du stock, montage rapideet transport dans les délais constituent lanorme, ne serait pas réalisable sans laparticipation active de collaborateurs ex-périmentés.Même quand cela doit aller vite, commec’est le cas pour cette nouvelle prestationde services unique en son genre, Bekon-Koralle ne sacrifie pas pour autant lescontacts personnalisés: vous pouvez ainsivous adresser à Madame Marlies Annun-ziata qui vous réservera toujours unaccueil des plus charmants.

Bekon-Koralle AGTél. 062 748 60 [email protected] clients. (© Roberto Conciatori artundfoto.ch)

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produits bâtitech 9-13 25

Ecouter ses chansons favorites sur soniPod sous la douche? Grohe rend celapossible. Avec Grohe SPA F-digitalDeluxe, la salle de bain devient un spa àdomicile exclusif qui, utilisant l’AppleiPod, diffuse la musique favorite et dis-pose d’effets de lumières et de vapeur.Avec le nouveau système modulaire GroheSPA F-digital Deluxe, le séjour dans la sallede bain devient une visite dans un spa àdomicile exclusif et personnel. A partir del’automne 2012, Grohe offre avec cettenouveauté qui s’ajoute au système existantdes F-Series une flexibilité complète enmatière de douche de luxe. Avec F-digital

Un spa à domicile avec musique d’ambianceutilisant l’Apple iPod

Grohe SPA F-digital Deluxe

Effets de lumière, musique favoriteet détente pure dans son bain devapeur personnel.

Deluxe, la cabine de douche peut êtrebgnée d’une lumière stimulante et béné-fique ou remplie d’une vapeur agréable, etcela sur fond musical. Avec Grohe, chacuna la liberté de vivre une expérience de dou-che pour tous les sens dans sa propre sallede bain. Les buses latérales et la douche detête, la lumière et le son, de même que la

vapeur offrent de nombreuses options dedétente tant pour la revitalisation matinaleque la relaxation vespérale.Comme tous les produits F-Series, les mo-dules Grohe SPA F-digital Deluxe sont desmodèles de liberté individuelle d’agen-cement, et peuvent être installés faci-lement ou enrichir un système existant.Connectés par le biais d’une station d’ac-cueil avec prise Apple iPod, les modules etleurs fonctions – lumières LED coloréesavec gradateur, musique et intensité de lavapeur – sont facilement réglables dubout du doigt.

Grohe Switzerland AGCH-8604 VolketswilTél. 044 877 73 00www.grohe.ch

Lumière jaune.

La nature remercie ceux qui rénovent en pensant à l’environnement. Une rénovation peut également être synonyme de nouveau départ. Le gaz naturel est une énergie beaucoup

moins polluante que le mazout, les copeaux de bois, les pellets ou l’électricité importée produite avec du

charbon.* De plus, la combinaison entre chauffage au gaz naturel et énergie solaire permet de réduire sensi-

blement les frais de chauffage. Les pompes à chaleur à gaz et les chaudières électrogènes sont des

solutions tout aussi efficaces et orientées vers l’avenir. www.gaz-naturel.ch

*Etude PSI «Heizsysteme im Umweltprofil»/étude TEP «CO-Intensität des Stromabsatzes an Schweizer Endkunden».

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26 bâtitech 9-13 produits

«La compétence de longue date de lamarque Vaillant et l’expérience de plusde 2,6 millions de chaudières à conden-sation ecoTEC installées ont été intégréesdans la production», explique TobiasLoher, responsable du marketing et ges-tion de produit Vaillant Sàrl Suisse.

Le mélange gaz /air électroniquefacilite l’installationLa nouvelle ecoTEC plus est équipéepour la première fois d’un mélangeurgaz/air électronique. Ainsi la combustiondu gaz est hautement efficace dans toutesles conditions de fonctionnement. Deplus, les pertes par les gaz brûlés sont en-core minimisées et les émissions de subs-tances toxiques abaissées. L’avantagepour les installateurs: l’élimination desréglages manuels sur l’appareil. La plagede modulation s’étend par le nouveaumélangeur gaz/air de 20 à 100 %. Grâce àl’ajustement de la charge partielle adapta-tive, l’appareil à condensation s’adapteautomatiquement à la demande de cha-leur fluctuante d’un bâtiment. «Cela si-gnifie, par analogie avec la voiture, qu’àla place d’un démarrage en trombe etd’un arrêt d’urgence devant chaque feurouge, la nouvelle ecoTEC plus profiteautomatiquement d’une ‹vague verte› etéconomise ainsi de l’énergie», expliqueTobias Loher.

Le concept de l’appareil quiréfléchit est réaliséEn outre, le système multisensoriel estégalement utilisé. Il contrôle intelli-gemment la pompe de circulation dechauffage intégrée (classe d’efficacité A),surveille en permanence toutes les don-nées importantes de l’appareil et les cor-rige si nécessaire ou indique des mes-sages d’erreur préventifs. Un nouveau

La combinaison de la technique la plus modernede condensation à gaz

La nouvelle ecoTEC plus murale

Vaillant, le spécialiste de la techno-logie de chauffage a présenté pourla première fois à l’ISH de Franc-fort la nouvelle chaudière à gazmurale à condensation ecoTECplus d’une puissance de 14, 20 et26 kW.

programme de garantie de confort assurenon seulement la fiabilité, mais aussi lachaleur habituelle même si des erreursd’électronique de l’appareil apparaissent.La chaudière à condensation est assortied’une régulation calorMATIC 470 avecajustement automatique des courbes dechauffage. La nouvelle ecoTEC plus estune étape importante vers une techniqueà dispositif intelligent, qui pense parelle-même, travaille toujours dans la

plage optimale et permet d’éviter beau-coup d’écueils à l’installation, au réglageet à l’utilisation. Dans le même temps, laconsommation électrique en fonction-nement ainsi qu’en veille a été réduitegrâce à la nouvelle électronique. La nou-velle chaudière à gaz à condensation a lesmêmes dimensions que sa devancière.De cette façon elle se monte sur prati-quement tous les murs et la technique deraccordement horizontale permet uneinstallation rapide et parfaite. Par son de-sign moderne et son fonctionnement ex-trêmement silencieux, l’ecoTEC plus, enthéorie, pourrait même facilement êtreintégrée dans les espaces de vie. Grâce aupanneau de commande intuitif, l’appa-reil peut être réglé en toute sécurité et fa-cilement – tout comme la série de nou-veaux régulateurs Vaillant – même sansinstructions. Le positionnement de rac-cordement de l’eau de chauffage, de l’eausanitaire chaude et froide ainsi que lesystème de raccord air/gaz brûlés restentinchangés. Les accessoires connus deconnexion, à savoir les accessoires hy-drauliques ainsi que les accumulateursd’eau chaude du programme, de mêmeque les systèmes d’air/gaz brûlés existant,peuvent en outre être utilisés.

Distinguée par l’iF Design Award2013En outre, la nouvelle ecoTEC plus a étérécompensée par l’iF Design Award 2013.Le jury a également salué en plus de laqualité de sa conception et du degré d’in-novation, la finition, l’écocompatibilitéet la sélection des matériaux. L’iF ProductDesign Award est l’une des compétitionsde design les plus importantes au mondeet est attribué par un jury international.L’organisation néerlandaise des consom-mateurs «Consumentenbond» a recem-ment désigné la nouvelle chaudière à gazà condensation comme le meilleur appa-reil de leur test.

Vaillant SàrlCH-8953 DietikonTél. 044 744 29 19www.vaillant.ch

A propos de Vaillant

Vaillant offre mondialement à sesclients des systèmes de chauffageécologiques et économes en éner-gie qui utilisent de plus en plusd’énergies renouvelables. La palettede produits comprend des installa-tions solaires thermiques, des pom-pes à chaleur, des installations decogénération, des systèmes dechauffage à haute efficacité baséssur des combustibles fossiles ainsique des systèmes intelligents derégulation.

La nouvelle ecoTEC plus unit la technique àcondensation la plus moderne en se fondantsur l’expérience de plus de 2,6 millions dechaudières à condensation ecoTEC installées.

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produits bâtitech 9-13 27

LE MEILLEUR

est le système d’installation à perte de charge

minimale. Il est doté d’un joint d’étanchéité unique –

adapté à l’eau de boisson ou à l’eau industrielle,

aux circuits de chauffage et de refroidissement, aux

installations solaires et de sprinkler, à l’air comprimé

et aux installations de chauffage

R. Nussbaum SA, 4601 Olten, Fabricant de robinetterie et systèmes techniques sanitaires

Pour plus d’information, consulter le site: www.nussbaum.ch

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28 bâtitech 9-13 produits

Un design sans compromis –un assortiment completLa série de robinetterie arwa-twinpro sé-duit par son agréable retenue architecto-nique et convainc dans un même tempspar son rayonnement esthétique et sesdétails conviviaux: ergonomique sur sapartie inférieure, la poignée du levier decommande est agréable au toucher et trèsfacile à nettoyer. arwa-twinpro se distin-gue par l’inclinaison dynamique de sabase garante d’une impression généralemoderne et fraîche. arwa-twinpro se dé-cline en une série chromée complètepour la salle de bains comprenant un mi-tigeur de lavabo à levier de commande etdes mitigeurs de douche et de baignoireassortis. Les amateurs d’architecture pu-riste trouveront leur bonheur avec les élé-gants modèles à encastrer pour baignoireet douche reposant sur le système en-castrable Simibox.

Universel et intelligentarwa-twinpro

La ligne de robinetterie arwa-twin-pro repose sur un design novateurirradiant calme et clarté. Sa tech-nique écologique contribue auxéconomies d’eau et d’énergie.

Garantie écologiqueEn Suisse, la consommation d’eau po-table s’élève annuellement à 1 milliardde mètres cubes, dont 63 % par les ména-ges et le petit artisanat. Au seul niveaudes ménages, la consommation quoti-dienne s’élève à 162 litres par habitant.Grâce à la cartouche Ecototal, il est pos-sible d’économiser quotidiennement jus-qu’à 23 litres d’eau par personne dans lacuisine et la salle de bains. Le régulateurde température intégré dans arwa-twin-pro permet jusqu’à 30 % de consomma-tion d’eau et d’énergie en moins. Le mi-tigeur de lavabo satisfait aux exigences del’étiquette énergie «A» de l’Office fédéralde l’énergie OFEN, Energie Suisse.

Qu’est-ce qu’Ecototal?Ecototal est une cartouche spéciale quiattire l’attention sur la température et ledébit de l’eau. Tant en levant le levier decommande qu’en le déplaçant latéra-lement, on ressent une résistance dès quel’on s’apprête à quitter la zone écono-mique. Au-delà de ce point, on disposede la température et du débit maxima.

www.arwa.ch

Récapitulatif des avantages

• La solution intelligente pour lesménages privés

• Baisse respective de la consom-mation d’eau et d’énergie d’envi-ron 30 %

• Possibilité d’enlever les freins àtout moment et indépendammentl’un de l’autre

• Longue durée de vie et moindreentretien

• Montage déjà standard dansde nombreuses robinetteriesde Similor

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produits bâtitech 9-13 29

Récupérer l’énergie avec système – jour après jourBuderus

La technique solaire représente un tra-vail d’équipe. Pour pouvoir utiliserl’énergie solaire de manière efficace, ilfaut non seulement des capteurs perfor-mants mais également des ballons d’eauchaude sanitaire, des ballons tampons,des stations complètes avec régulations,des systèmes de montage solaires et desaccessoires. Les économies maximalesne peuvent être atteintes que si tous lescomposants collaborent avec une effica-cité optimale.

Capteur plan Logasol SKN 4.0Le Logasol SKN 4.0 facilite les premierspas en matière de production solaired’eau chaude sanitaire. Outre une tech-nique d’avant-garde, une récupérationefficiente de la chaleur et un châssisrobuste de longue durée de vie, ce mo-dèle se montre très convaincant grâce àun rapport prix-rendement attractif et undesign intemporel et discret.

Capteur plan Logasol SKS 4.0Une technique particulièrement attrac-tive: grâce à l’élégance de leur design, lescapteurs haute puissance Logasol SKS 4.0agrémentent tous types de maisons,qu’ils soient intégrés harmonieusementdans la toiture ou montés sur la façadepour donner un peu d’ombre.

Capteur à tubes sous vide Logasol SKRLe Logasol SKR offre une technologie depointe permettant d’utiliser l’énergie so-

laire avec une très grande efficacité. Lestubes doubles haute qualité garantissentune utilisation fiable à long terme. L’ex-cellente isolation thermique sous vide as-sure un rendement élevé même en hiver.Pour nous, en tant que fabricant d’instal-lations solaires, la qualité est non seu-lement synonyme de perfection jusquedans le moindre détail, mais égalementde concordance parfaite entre tous lesfacteurs liés aux techniques de chauffage.Nous sommes en effet le seul fabricantavec fonction de grossiste capable devous proposer des techniques de chauf-fage et d’installation complètes incluant

le conseil et le service après-vente fournispar un prestataire unique.

Buderus Heiztechnik AGCH-4133 PrattelnTél. 061 816 10 10www.buderus.ch

Les capteurs plan Logasol SKN 4.0, Logasol SKS 4.0 et le capteur à tubes sous videLogasol SKR.

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30 bâtitech 9-13 produits

Système d’échangeur thermique à plaquesYgnis SA, chaudières et chauffe-eau

La commande de l’échangeur thermiqueà plaques conçu spécialement par YgnisAG contrôle la pompe de recirculationdu côté primaire dans un systèmed’échangeur thermique à plaques, per-mettant ainsi d’optimiser au maximuml’utilisation de l’énergie de condensation.La commande de l’échangeur thermiqueà plaques est livrée dans un boîtier muralsolide prêt à être raccordé avec quatresondes de contact ou quatre sondes plon-geantes au choix.Du côté primaire, la régulation de lapompe de recirculation dont la vitesse derotation est régulée est effectuée via unsignal de 0 à 10 V.La régulation intégrée du système garan-tit le débit optimal par mesure constantede la température d’avance et de retourdans chaque phase d’exploitation.

Par opposition aux systèmes à débitconstant, le débit variable garantit unetempérature de retour aussi basse quepossible et, ainsi, une optimisation maxi-male de l’utilisation de l’énergie de con-densation.Ainsi, par exemple, une centrale dechauffe à condensation compacte VarinoGrande peut être utilisée avec un ren-dement pouvant atteindre 109 % malgréla séparation des systèmes.Grâce à la régulation autonome, la com-mande peut être utilisée dans chaque sé-paration des systèmes, la seule conditionest la possibilité d’adressage de la pompede recirculation du côté primaire aumoyen d’un signal de 0 à 10 V.

www.ygnis.ch

LE CLASSIQUE NOBLE:ESSENTIEL ET RAFFINÉ.

www.similor.ch

arwa-twin

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produits bâtitech 9-13 31

Même en cas de courants de foudre di-rects, le nouveau parafoudre combinéDEHNlimit PV 1000 V2 assure une pro-tection fiable du générateur photovol-taïque et de l’onduleur. L’éclateur assureune extinction unique en son genre del’arc en courant continu. De possiblescourants de court-circuit CC induits lorsdu déclenchement de l’éclateur, pouvantatteindre jusqu’à 100 A CC, sont inter-

Protection des installations photovoltaïquesLe nouveau DEHNlimit PV 1000 V2

Le nouveau DEHNlimit PV 1000V2 de DEHN protège de façonfiable les installations photovol-taïques contre les surtensions duesà l’action de la foudre. Ce nouveauparafoudre reposant sur la tech-nique de l’éclateur a été spéciale-ment conçu pour une mise enœuvre dans les installations photo-voltaïques.

rompus sans destruction en quelquesfractions de seconde pour une tensionphotovoltaïque jusqu’à 1000 V CC.

Grâce aux bornes triples, il est possible deprotéger plusieurs «strings» en parallèleavec un seul appareil. La borne PE réaliséeen double permet de raccorder aisémentles conducteurs de protection au dispositiflocal d’équipotentialité et à l’installationde mise à la terre. Naturellement, la plagede serrage est optimisée en fonction dessections de raccordement habituelles dansles applications photovoltaïques.Le DEHNlimit PV 1000 V2 possède aussiun affichage de l’état de fonctionne-ment/défaut, indépendant du courant deservice, qui renseigne immédiatement surl’état de service du parafoudre. Outre l’af-fichage visuel standard selon le code decouleurs vert/rouge, l’appareil DEHNlimit PV 1000 V2 FM dispose aussi d’uncontact de signalisation à distance.

www.dehn.de

Avec le DEHNlimit PV 1000 V2, DEHN protè-ge les installations photovoltaïques même encas de coup de foudre direct.

(Photo: Getty Images/iStockphoto)

L‘ÉCONOME DU CHAUFFAGE AU BOIS

CHAUDIÈRE À GAZÉIFICATION DE BOIS LogWIN Klassik

ÉCONOMIQUE, FLEXIBLE ET ROBUSTE

Idéale pour la rénovation : la LogWIN Klassik offre un raccordement orientable des gaz de fumée et une économie de surface au sol jusqu‘à 35%. Contrairement aux autres chaudières de sa catégorie, sa chambre de combustion brevetée n‘est pas une pièce d‘usure.

LogWIN Klassikable des gaz derface au sol ux autresa chambre des une pièce

RACCORDEMENT DE L‘ÉVACUATION DES FUMÉES ORIENTABLE

CHAMBRE DE COMBUSTION BRE-VETÉE À GRANDE DURÉE DE VIE

SURFACE AU SOL RÉDUITE DE 1/3

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32 bâtitech 9-13 produits

Quel sera le visage de l’univers de travaildu futur? Quels sont les éléments qui,demain, moduleront l’aménagement del’espace? Sergio Renda, responsable de

Les solutions novatrices de Lista Office LOL’univers du travail au bureau

Dans son nouveau laboratoired’idées «LO FutureLab», ListaOffice LO se consacre plus inten-sément encore à l’étude de con-cepts pour les bureaux du futur.Avec pour finalité d’en tirer desenseignements scientifiques, etaussi, d’assurer la performance,la satisfaction et la santé des colla-borateurs.

l’innovation auprès de Lista Office LO,précise: «Afin que nous soyons en me-sure, à l’avenir aussi, d’offrir à nos clientsdes concepts parfaits pour leurs bureaux,nous élaborons des réponses à ces inter-rogations. Nous les trouvons dans les re-cherches que mène le Lienhard OfficeGroup sur les univers de bureau, maisaussi pour partie au sein du nouveau «LOFutureLab». C’est dans ce laboratoire quenous développons des concepts et con-duisons des projets de bureau sur des ba-ses scientifiques. Bien entendu, le labora-toire «LO FutureLab» est à l’écoute destendances de l’utilisation des bureaux et

des exigences des clients.» Le noyau del’équipe du «LO FutureLab» est constituéde membres du Comité de dévelop-pement de l’assortiment LO et du duosuisse de stylistes Carmen et Urs Greut-mann. Cette équipe est complétée pardes experts externes auxquels il est faitappel en fonction des besoins.

LO OneLes nouveaux concepts de bureaux se ca-ractérisent par des volumes de rangementplus petits, des zones de travail flexibleset diversement aménagées, et l’«OpenSpace» (bureaux paysagers). Les exigencespour l’organisation des documents grim-pent, de même que la demande de solu-tions acoustiques efficaces. C’est sur cettetoile de fond que le «LO FutureLab» a dé-veloppé le nouveau système de ran-gement «LO One», qui est en parfaiteadéquation avec l’évolution des universde bureau actuels: c’est ainsi que «LOOne» est flexible côté organisation et effi-cace contre les nuisances sonores. Pourles collaborateurs, cela signifie un plus deperformances, de bien-être et de satisfac-tion. En outre, les façades ont gagné enesthétique grâce à plusieurs innovations,ne serait-ce qu’avec le rideau à surfaceparfaitement lisse (design d’un effet acierimmaculé) développé en exclusivité avecla société REHAU.

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produits bâtitech 9-13 33

Les innovations de demainLes cartons de «LO FutureLab» recèlentdéjà plusieurs concepts de produits. C’estainsi que le concept de meubles d’espace«Mindport® by Lista Office LO», qui amûri en 2011, sera introduit sur le mar-ché au premier semestre 2012. Les meu-bles d’espace répondent à toutes les exi-gences pour un travail d’équipe axé sur lacommunication ou un travail individuelconcentré. Dans un bureau paysager, ilscréent en outre des zones de repos iso-

lées, et ce par une exploitation plus effi-cace de la surface de travail.Le «Vertical Desk» se présente sous laforme d’une table mobile montée surroulettes, pour des entretiens réunissantdeux à quatre personnes. Grâce à sa con-sole assortie et solidement fixée, et auxraccords électriques et de données qu’ellecomporte, et à quoi s’ajoute une paroicache-vue punaisable et revêtue de feutre,le «Vertical Desk» se prête fort bien à untravail concentré. Le nouveau système de

tables sera disponible en 2012/2013. Le«locker» est conçu pour un usage non ter-ritorial des locaux de bureau. Le conceptd’espace qu’il présuppose prévoit uni-quement des rangements collectifs auxabords des postes de travail. Pour voscollaborateurs, le «locker» constitue unrangement personnel et verrouillabledans lequel ils peuvent placer leurs dos-siers, mallettes ou serviettes. Le «locker»sera disponible à partir de 2012/2013.

www.lista-office.com

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** S’applique à la combinaison réseau fixe/Internet (Business internet) avec Mobile Sunrise NOW classic, relax ou max jusqu’au 19.10.2013.

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34 bâtitech 9-13 produits

Généralement, il faut un peu de temps etde patience jusqu’à ce que la nouvellesalle de bains idéale soit en place. Hor-mis le fait que le design doit convenir àdes goûts variés, les équipements doiventaussi correspondre aux besoins indivi-duels à long terme. Avec le lancement dela salle de bains complète ProCasa, Gé-taz-Miauton répond aux besoins desclients qui souhaitent se décider effica-cement sans commettre de faute de goût.La gamme ProCasa Tre présente, toutcomme ProCasa Uno et ProCasa Cinque,des avantages convaincants pour les maî-tres d’ouvrage, architectes et promoteurs:

La salle de bains complète pour toute la familleGétaz-Miauton – ProCasa Tre

Gétaz-Miauton a repensé l’assortiment de sa marque ProCasa et accordéune attention particulière aux salles de bains complètes. Ces salles debains complètes sont disponibles en trois niveaux de prix et styles diffé-rents: «Uno», «Tre» et «Cinque». Elles proposent tout le nécessaire pourl’aménagement harmonieux d’une salle de bains moderne. ProCasa Treoffre un vaste espace de rangement pour répondre à un besoin importantchez toutes les familles. De plus, cette gamme se distingue aussi par sonrapport qualité-prix intéressant.

grâce aux produits déjà harmonieu-sement combinés et aux délais de livrai-son courts, il est possible de planifier etréaliser en peu de temps l’aménagementde la salle de bains et le carrelage corres-pondant.La salle de bains complète ProCasa Trecrée un cadre qui plaira aux famillesgrâce à son design intemporel et sesnombreux éléments pratiques. L’assor-timent comprend des lavabos en fonteminérale incassable ou en céramique, desmiroirs lumineux modernes ou des ar-moires avec miroir, des meubles sousvasque et armoires hautes pour des ran-

gements généreux, des baignoires de dif-férentes tailles et des WC suspendus. Desbacs à douche avec parois de séparationassorties, une sélection de robinetterie et

A propos

Gétaz-Miauton est une entreprisesuisse spécialisée dans la distribu-tion de produits de constructionpour le gros-œuvre et l’aménage-ment intérieur. En Suisse romande,Gétaz-Miauton est représenté dans33 lieux d’exposition et/ou centresartisanaux. Les expositions adap-tées aux dernières tendances reflè-tent un choix complet de produitsde haute qualité pour la salle debains, les sols en céramique ouparquet, le jardin, le bois ou lacuisine.

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produits bâtitech 9-13 35

de tapis ainsi que des carrelages harmo-nisés complètent l’ensemble. Sachez éga-lement que les salles de bains complètesProCasa sont présentées dans toutes lesexpositions de salles de bains de Gétaz-Miauton.

Même si la salle de bains complète estpréassemblée, le maître d’ouvrage privén’a pas besoin de renoncer à ses préfé-rences. Les conseillers d’exposition pré-sentent à leurs clients les multiples possi-bilités permettant de compléter la gamme

choisie par des couleurs ou des matériauxpersonnalisés. Ainsi, chacun pourra réa-liser la salle de bains de ses rêves. Et ce,pour un budget qui convaincra tous lesmaîtres d’ouvrages.

www.getaz-miauton.ch

La nouvelle gamme comprend vingt-cinqtailles différentes. Dans un premiertemps, douze d’entre elles seront lancéessur le marché, dans la plage de 10 à175 W. Les groupes motopompes trans-portent jusqu’à 13 m³/h de fluide sur unehauteur manométrique maximale de dixmètres.De par le concept «All-In» (tout en un)avec interfaces et fonctions de pompe in-tégrées en série, les liaisons de communi-cation de la pompe n’engendrent aucunsfrais supplémentaires. En outre, il est pos-sible de permuter deux pompes – l’uneétant utilisée comme pompe de service etl’autre comme pompe de secours –, ce demanière automatique en cas de défaut defonctionnement ou selon un programmehoraire.Un nouveau logiciel d’exploitation of-frant un fonctionnement en mode éco-

Nouveau circulateur à haute efficacité énergétique«Made by KSB»

Calio, tel est le nom de la nouvelle pompe à rotor noyé qui tiendra lavedette sur le stand du constructeur allemand de pompes KSB Aktien-gesellschaft au salon ISH 2013. Cette pompe «made by KSB» ne demandeaucun entretien et affiche une grande efficacité énergétique. En outre,elle satisfait d’ores et déjà aux exigences d’efficacité énergétique quientreront en vigueur en 2015.

nomique en sus des autres modes connus(régulation en pression constante, pres-sion proportionnelle et mode non régu-lé) contribue sensiblement à réduire les

coûts d’exploitation. Une grande convi-vialité est offerte par l’interface utilisateuravec écran intégré et symboles indiquantl’état de fonctionnement. L’utilisateurvoit s’afficher la puissance absorbée enwatts et le débit en mètres cubes.Conçus pour une plage de températurede –10 °C à +110 °C, ces nouveaux grou-pes motopompes couvrent un grandnombre d’applications, du transportd’eau de chauffage et de réfrigérants auxsystèmes de circulation industriels. Lespompes sont équipées en série d’une co-quille de calorifugeage. Pour les applica-tions frigorifiques, des coquilles étanchesà la diffusion sont également disponiblesen option. Grâce à sa construction com-pacte avec raccord vissé ou à brides, lapompe peut être installée sans difficultés,même lorsque les conditions s’y prêtentmal.

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Les nouvelles pompes «Calio» répondentd’ores et déjà aux exigences d’efficacité éner-gétique applicables à partir de 2015.

Page 38: Bâtitech 09-2013

36 bâtitech 9-13 produits

Chaque conception sanitaire, ou presque,doit avoir des égards pour des dimen-sions en 3D non standards et pour unbudget donné. Laufen pro veille à ce quel’exigence en matière de design et la qua-lité n’aient pas à en pâtir. Avec ses lignesrésolument intemporelles (design: PeterWirz, Process, Lucerne), la série était déjà

Convivialité et design harmonieux Laufen pro

Le spécialiste suisse de la salle de bains Keramik Laufen complète la sérieà grand succès Laufen pro et actualise le design. Les nouveautés sontentre autres les lavabos compacts, les lavabos encastrables, les lavabosà poser, les WC et bidets, ainsi que les WC dotés d’un confort accru.De la sorte, Keramik Laufen élargit son programme de salle de bains quioffre la solution optimale pour tout type d’espace et d’exigence et qui estégalement approprié à la construction intergénérationnelle. Un nouveauprogramme spécifique de meubles et une robinetterie également spéci-fique permettent à présent de réaliser des salles de bains complètes d’unseul tenant.

jusqu’ici d’une ampleur inhabituelle:presque 30 lavabos, avec pratiquementtoutes sortes de WC, de bidets et debaignoires couvrent tous les secteurs dela conception sanitaire. Pour satisfaireà d’autres cas d’application, KeramikLaufen élargit maintenant le programmeà des lavabos encastrables, un lave-

mains, deux lavabos et deux lavabos àposer aux dimensions compactes et audesign remodelé. Tant sur le modèlerond que sur le modèle ovale du lavabo àposer, le logo est discrètement placé surle côté. Fixés par deux vis invisibles, ilssont parfaitement conçus pour une ins-tallation au mur – la solution idéale pourles hôtels et établissements publics etdans tous les lieux où les robinetteriesmurales ou sur pied sont privilégiées.L’un des compléments indispensablesdes éléments en céramique est le pro-gramme de meubles de Laufen pro, poly-valent, solide et extrêmement pratique,qui offre des solutions aux configurationsde pièces les plus variées, avec un excel-lent rapport qualité-prix. Huit meublessous lavabo, une armoire mi-haute et

Laufen pro est une gamme complète de salles de bains qui présente un excel-lent rapport qualité-prix et propose une solution idéale pour toutes les configu-rations de pièces. (Photos: Keramik Laufen)

Grâce à leur saillie réduite, le WC et le bidet suspendus de la ligne Laufen prosont très peu encombrants dans la salle de bains. Sans recoins, leur corps encéramique est facile à nettoyer.

La nouvelle combinaison de WC au sol avec corps en céramique fermé et fa-cile à nettoyer présente une saillie réduite de 650 mm. Elle utilise un rinçageavec 6 litres d’eau ou bien avec 4,5 litres en mode économique.A droite: de nouveaux sièges et abattants WC adaptés au Laufen pro libertyWC ont été spécialement développés pour les besoins des personnes à mobi-lité réduite: ils se caractérisent par des charnières métalliques robustes. Lesiège dispose par ailleurs d’un système de protection anti-éclaboussures inté-gré ainsi que de tampons qui le stabilisent sur le bord du WC, même lorsquedes forces importantes s’exercent.

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produits bâtitech 9-13 37

une armoire haute d’un design épuré etintemporel créent une ambiance ordon-née, une impression de clarté et beau-coup d’espace de rangement dans la sallede bains. La caractéristique de design etde fonctionnalité commune à tous lesmeubles est la poignée profilée encastrée– un élément de confort qui étaitjusqu’alors l’apanage des meubles de de-sign nettement plus chers. Les tiroirs desmeubles sous lavabo présentent un si-phon qui dispense de devoir les dé-couper, ce qui réduirait la place dispo-nible.Laufen pro complète ce programme desalle de bains par sa propre série de robi-netterie. Citypro de Similor, spécia-lement conçue pour Laufen pro, joueavec des formes géométriques simples,combinées avec un levier ergonomique.S’agissant de robinetterie, un mitigeurmonolevier et des montages murauxpour lavabo, lavabo à poser, bidet, bai-gnoire et douche se conjuguent en diffé-rentes finitions.

Avec l’élargissement actuel de la gammeLaufen pro, la série à succès s’impose entête, tant dans la construction en généralque dans les projets de construction privés– car Laufen pro, en synthétisant gamme

étendue, design harmonieux, excellentequalité, fonctionnalité aboutie et hautedisponibilité, représente une combinai-son d’un excellent rapport qualité-prix.

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Longue durée de vie et grande fonctionnalité, entretien économique et excellent rapport qualité-prix – Laufen pro est le premier choix pour tous les espaces publics. Urinoir à droite Caprino Pluset paroi de séparation Rion, également signés Keramik Laufen.

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38 bâtitech 9-13 produits

Nouveau capteur solaire thermiquede faible épaisseur

Hoval UltraSol

Hoval commercialise désormais lepremier capteur solaire thermiquedéveloppé et produit dans sonusine à Vaduz. La nouvelle famillede produits UltraSol est un déve-loppement novateur de Hoval, vi-sant à garantir la meilleure qualité,une efficience maximale et unmontage simple.

L’assortiment UltraSol sera commerciali-sé à partir de juillet 2013 et se composede deux types de capteurs UltraSol etUltraSol eco (comme variante plus avan-tageuse), en exécutions horizontale etverticale. Grâce à leur construction et auchoix des matériaux, ces capteurs pré-sentent une épaisseur particulièrementfaible (54 mm) ainsi qu’un poids réduit(39 kg). Avec leur système de montage etde jeux hydrauliques enfichables, ils peu-vent être utilisés pour tous les types demontage (dans le toit, sur le toit en paral-lèle ou avec une inclinaison supplémen-

taire, ou sur toit plat). Les deux capteursUltraSol satisfont aisément aux exigencesde rendement annuel minimum (525kWh/m2) et sont attestés par un certificatSolar Keymark.

Esthétique, mince et légerUne innovation de la branche résidedans l’utilisation d’un cadre ultraléger enaluminium coulé sous pression, qui ga-rantit une extrême solidité et résistancegrâce à l’absence de soudures. Afin d’ac-croître le rendement du capteur HovalUltraSol, le verre solaire a été recouvert

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produits bâtitech 9-13 39

d’une couche spéciale antireflet (saufdans la variante UltraSol eco).L’esthétique de cette nouvelle famille decapteurs est inégalée: mince, avec un ca-dre en aluminium discret, le champ decapteurs semble homogène et sans liai-son; de plus, le verre solaire antireflets’intègre parfaitement dans l’aspect dubâtiment.

Poser de nouveaux jalonsPour Peter Gerner, CEO du domaineTechnique de chauffage, cette avancéevers un développement et une produc-tion propres est motivée par un choixstratégique: «En qualité d’entreprise por-tée sur la technologie, avec le slogan ‹Res-ponsabilité pour l’énergie et l’environ-nement›, l’exploitation de l’énergiesolaire revêt une importance crucialepour nous. Nous avons une vision à longterme et sommes persuadés que l’énergiesolaire pèsera toujours davantage à l’ave-nir afin de ménager les ressources fossileset d’atteindre les objectifs de la politiqueclimatique. Nous voulons y contribuer en

accordant toujours plus d’importance ausolaire thermique et en posant de nou-veaux jalons dans ce domaine.»

Tout-en-un permet d’économiserde l’énergie et de l’argentUn plus pour les concepteurs et les ins-tallateurs est la compétence de Hoval enmatière de systèmes. Ce facteur est pré-pondérant pour économiser de l’énergie,du temps et de l’argent. En qualité de

fournisseur de système, Hoval intègre lescapteurs UltraSol de façon hautement ef-ficiente dans le système de chauffage, etfournit tous les composants requis(groupe d’armatures solaire, accumula-teur d’énergie, générateur de chaleurcomplémentaire pour les mois peu enso-leillés, régulation).

De la maison familiale à la chaleurde processus industrielsLes possibilités de montage flexibles etles jeux hydrauliques adaptés pour toutesles applications font de l’UltraSol une so-lution simple répondant aux exigencesles plus diverses: de la production d’eauchaude solaire avec ou sans appoint auchauffage dans les bâtiments d’habita-tion jusqu’à la chaleur solaire de proces-sus pour les applications industrielles, enparticulier dans le domaine basse tempé-rature à 40–60 °C, comme par exemplepour le lavage, le nettoyage et le séchage.

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40 bâtitech 9-13 produits

La rencontre avec Geberit a eu lieu en2005 par l’intermédiaire du fabricant demontres TAG Heuer. Deux entreprisessuisses à succès au bénéfice d’une longuetradition – toutes deux animées par lamême volonté en matière de perfection.Ce fut également ce qui chez Geberit plutimmédiatement à Christoph Behling,natif de Genève: la volonté de fabriquerdes produits de qualité, parfaits, durables

Les montres de luxe et les plaquesde déclenchement Geberit

Les produits parfaits ne vieillissent pas

A l’heure actuelle, tout le monde parle de design. Aucun fabricant del’univers du bain ne désire renoncer à suivre le rythme. Mais commentdifférencie-t-on un bon design d’un design véritablement parfait?Le bon design n’est souvent qu’une question de mode, ce qui le rendéphémère. Pour Christoph Behling, designer de montres de luxe, bateauxsolaires et plaques de déclenchement Geberit Sigma, le «bon» n’est passuffisant. Un produit design doit être parfait. Il doit offrir une longuedurée de vie et être plaisant, aussi longtemps qu’il fonctionne.

et écologiques. Dès lors, Behling s’estchargé du design des plaques de déclen-chement de la série Geberit Sigma et enparallèle bon nombre de chronomètrespour TAG Heuer.

Le pendant entre les montresde luxe et les plaques de déclen-chementLorsqu’il se trouve en Suisse, le designerdomicilié à Londres rend la plupart dutemps visite aux deux entreprises. Et sontravail pour TAG Heuer a tout naturel-lement influencé le design des plaquesde déclenchement Geberit Sigma oumieux encore «fécondé». Les chronomè-tres du spécialiste en montres sont despièces de grande valeur destinées auxamateurs, et dont la durée d’utilisations’étend sur de nombreuses années. Lesmatériaux de surface, tout comme les for-mes, sont soumis à des exigences élevéesen matière de durabilité et de qualité.Seules des différences minimes dans ledétail constituent la véritable qualité.En guise de meilleure illustration, Beh-

ling décrit une scène d’un processusdesign: une équipe interdisciplinaire –designers, ingénieurs, managers produits– se trouve à une table, sur laquelle sontprésentés environ 20 prototypes d’unproduit nouvellement développé. Au pre-mier coup d’œil tous les éléments d’ex-position semblent identiques. Il existetoutefois des différences minimes – dansla courbe des formes, dans le traitementdes arêtes et sur les surfaces. Les regardscritiques fusent de part et d’autre. Lesstores sont baissés et à nouveau relevés.Comment les prototypes reflètent-ils lalumière? Où se forment les reflets?Comment les couleurs de l’environne-ment sont-elles reproduites par les maté-riaux? Cette scène se répète mainte foisdans le processus design, avant dedonner le feu vert pour la fabrication duproduit en série.De quels produits s’agit-il? Non, il nes’agit pas de l’une des montres de luxe deTAG Heuer, mais du lifting de la plaquede déclenchement Geberit Sigma50.

Note individuelle pour une sallede bains prestigieuseSigma50 est l’une des plaques de déclen-chement les plus prisées dans le segmenthaut de gamme de Geberit. La Sigma50remodelée satisfait aux ambitions de Ge-berit, d’associer une fonctionnalité élevéeavec une parfaite esthétique. La nouvelleinterprétation du design est convain-cante: par de délicats mouvements, ledéclenchement à deux quantités flottedécemment au-devant de l’utilisateur. Latouche finale brillante aux arêtes lui con-fère une élégance toute particulière. Laplaque de déclenchement en elle-mêmeest désormais exempte de cadre et paraîtainsi plus légère et plus élégante que parle passé – la Sigma50 semble flotter de-vant la paroi.A l’aide d’une vaste palette de surfaces ex-clusives et de couleurs exquises, qui sou-lignent constamment le noble contrasteentre le chrome et la plaque d’insertion,la Sigma50 confère une note toute parti-culière à chaque salle de bains de pres-tige.

Elle semble flotter devant la paroi: la Sigma50liftée avec le déclenchement du rinçage àdeux quantités.Biographie

Christoph Behling est né àGenève et a passé son en-fance en Allemagne, où ilétudia à l’Académie desBeaux-Arts à Stuttgartchez Richard Sapper De-sign industriel. C’est àStuttgart qu’il entreprit ledéveloppement de bateauxsolaires et acquit une so-lide réputation de créateurde produits durables. En

2004, il fonda le Studio DesignChristoph Behling et SolarLab Re-search & Design, tous les deux im-plantés à Londres. La même année,il débuta son travail en qualité dedesigner en chef de l’entreprisesuisse spécialisée dans les montresTAG Heuer. Depuis 2006, il élabo-re pour Geberit les plaques de dé-clenchement de la série GeberitSigma. A l’heure actuelle, Behlingappartient aux designers industrielsles plus cotés en Europe. Son tra-vail a mainte fois été primé àl’échelle internationale.

Le designer industrielChristoph Behling:«Un produit doitplaire durant touteson existence.»

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produits bâtitech 9-13 41

Une beauté intemporelle au lieud’un attrait moderneQu’il s’agisse d’une montre ou d’une pla-que de déclenchement, les deux sont à

l’origine de la même philosophie: au lieud’un attrait moderne, il a été misé surune beauté intemporelle. Le processusd’élaboration de l’esquisse d’une nou-

velle plaque de déclenchement GeberitSigma dépasse fréquemment plusieursannées. Le grand soin apporté par Gebe-rit lors de la conception et de la produc-tion de ses plaques de déclenchement,garantit sa longévité – optique et phy-sique. «Ce ne sont pas des plaques quel’on retire de la paroi après quelques an-nées», déclare Behling. Il en est certain:les utilisateurs des plaques de déclen-chement Geberit Sigma ne s’en lassentpas, et ceci même après 20 ou 30 ans, carle design et la qualité ne vieillissent pas.

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Montre TAG Heuer et Geberit Sigma50: tout doit être parfait, de la forme aux surfaces.

Une fois les deux sets de démarrage«Commuter» et «Varier» lancés sur lemarché, la demande concernant des solu-tions pour de nouvelles fonctions n’a ces-sé d’augmenter. En plus des sets de dé-marrage pour les secteurs de l’ombrage etde la commande d’éclairage, des sets sontdésormais également disponibles pourl’équipement de lampadaires compre-nant des acteurs de commutations ou devariation spécifiques, par exemple. Ilspeuvent facilement être intégrés au câbled’alimentation afin de pouvoir com-mander le consommateur à distance aumoyen de la télécommande.La combinaison d’un contact de porte/fe-nêtre radio avec un acteur de commuta-tion offre de nombreuses possibilités. Lorsde l’ouverture et la fermeture d’une porteou d’une fenêtre, il est possible de déclen-cher plusieurs actions comme par exem-ple la coupure de la climatisation ou de laventilation. Le détecteur de mouvementsolaire AP est parfaitement compatibleavec le régulateur de lumière. Quatre ré-glages préprogrammés permettent de dé-terminer la priorité entre le mouvement,

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Page 44: Bâtitech 09-2013

42 bâtitech 9-13 «toit d’or» 2013

L’exécution de l’enveloppe fut confiée àStephan et Nicole Fankhauser, les deuxmaîtrisés de l’entreprise StF Messerli SA àAnet, Berne. Les volumes monolithiquessont composés avec des lignes sobres etdroites, des grandes ouvertures par fenê-tres intégrées dans une «peau ondulée».La couverture des surfaces de toiture estune couverture classique en métal, sys-tème double agrafe, en cuivre naturel.

Descriptif de l’objetLa description de l’ouvrage par les fer-blantiers relève les lignes droites, l’inter-section des volumes en saillie ou enretrait, les ouvertures de grandes dimen-sions qui dialoguent avec les surfaces.L’ensemble des façades donne un carac-tère d’ouverture à l’extérieur, tout endonnant une impression d’intimité et un

Une architecture en cubespour une maison individuelle

Bernard Trächsel

L’Association suisse des Maîtres ferblantiers diplômés (ASMFD)

Dans la sélection du concours,il y a aussi des bâtiments exem-plaires de Suisse romande. Cetteconstruction d’une architecturerésolument contemporaine aretenu toute l’attention du jury.

sentiment de protection vu de l’intérieurpar les habitants.Les volumes vus de l’intérieur sont inté-ressants avec de larges espaces, plein delumière et formant en plus une petitecour intérieure. Côté ouest, le regardpasse d’abord sur une étendue dechamps agricoles, puis sur la pittoresquesilhouette de la petite ville d’Aarbergavant de terminer sur l’horizon lointainde la chaîne du Jura.

Commentaire du juryLe jury trouve qu’on peut parler d’une ar-chitecture pleine de poésie en admirantl’heureux mélange de formes et matériel.

Chaque façade est unique et présente unesurface captivante pour l’œil, intéressanteet extraordinaire. Les détails d’exécutiondémontrent des recherches intensives en-tre l’architecte et l’entreprise exécutante.Les ferblantiers ont trouvé chaque foisune solution fonctionnelle et élégantepour les multiples assemblages et raccor-dements. Le toit en placage classique, encuivre, est parfaitement exécuté selon lesrègles de l’art et selon les normes en vi-gueur. Le jury félicite tous les intervenantsde leur savoir-faire et de leur bonne colla-boration, ce qui est également documentédans le calepinage des façades joint audossier du concours. ■

Panneau de chantier

Objet: maison d’habitation individuelleSystème: façade: panneaux profilés et ventilésMatériau: façade: revêtement cuivre LUVATA NSF Pro 301 – nordic brownToiture: placage système double agrafe, aération en sous-face, cuivre naturel

ParticipantsFerblantiers: StF Messerli AG, Stephan et Nicole Fankhauser,maîtres ferblantiers diplômés, 3232 Anet, BerneArchitecte: W2 Wiesmann Wild Architectes AG, BerneMaître de l’œuvre: Pia et Peter Glanzmann, Aarberg, Berne

Page 45: Bâtitech 09-2013

partie technique bâtitech 9-13 43

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44 bâtitech 9-13 partie technique

Le Département «Technique de l’énergieet du bâtiment» de l’Office des bâtimentsde la ville de Zurich a fait analyser en2011 la consommation d’électricité de 74bâtiments à usage tertiaire de la ville.Etaient concernés: des écoles, des bâti-ments administratifs ainsi que des éta-blissements médicalisés et des maisonsde retraite. Ce projet de mesures s’est axéprincipalement sur les établissementshors temps de travail, autrement dit surla consommation d’énergie électriquequand les bâtiments sont vides, en de-hors des heures de travail – la nuit, leweek-end et dans le cas des écoles, pen-dant les vacances scolaires. D’après lanorme SIA, sur un total de 8760 heuresannuelles, les heures de non-activités’élèvent à 6760 pour les écoles, à 6010pour les bâtiments administratifs et à2920 pour les maisons de retraite.Cette étude est basée sur les facturesd’électricité respectives, mettant en évi-dence la consommation d’énergie élec-trique durant les heures creuses et durantles heures pleines. Ceci a permis dedresser pour chaque bâtiment le profiljournalier approximatif de la puissanceélectrique d’un bâtiment, incluant lapuissance moyenne consommée pendantles heures de travail et la charge résiduel-le caractéristique en dehors des heures detravail.«L’énergie utilisée en dehors des heuresde travail représente une part éton-namment élevée de la consommationglobale», souligne Stefan Gasser, l’ingé-nieur en énergie chargé de ce dossier.Dans les écoles (33) et les bâtiments ad-ministratifs (10) examinés, environ 55 %

Courant électrique: détecterla consommation cachée

Economies d’énergie potentielles dans les établissements hors temps de travail

Quelle est la quantité d’électricité consommée dans les bâtimentsà usage tertiaire, durant la nuit et le week-end? Après avoir effectuéune analyse sommaire de 74 bâtiments, l’étude détaillée du bâti-ment administratif 3 de Zurich nous livre aujourd’hui d’intéres-santes informations et révèle un potentiel d’économies d’énergieconsidérable.

de l’énergie électrique est consommée endehors des heures normales de cours oudes heures d’ouverture des bureaux. Dansles maisons de retraite et les établis-sements médicalisés (31), cette parts’élève à 18 %, en raison de l’amplitudehoraire bien plus élevée.Ce résultat a été le point de départ del’étude détaillée du Bâtiment adminis-tratif 3 de Zurich. Ce bâtiment à l’archi-tecture stylée, situé dans la Lindenhof-strasse, abrite entre autres l’Office desbâtiments (AHB) et la Gestion immobi-lière (IMMO) de la ville de Zurich quicomptent environ 200 postes de travail.L’analyse détaillée a porté essentielle-ment sur ces deux entités.

L’interprétation des données issues descompteurs électriques et de l’appareil demesure de puissance installé en parallèlepar les services industriels de Zurich a per-mis dans un premier temps d’établir unprofil de charge simplifié. Celui-ci fait étatd’une puissance électrique moyenne d’en-

viron 108 kilowatts (kW) durant lesheures de travail. La nuit et le week-end,une puissance moyenne d’environ 29 kWest soutirée au réseau d’électricité. Ce pro-fil de consommation approximatif a étévérifié par des mesures du diagramme decharge, au niveau du point d’alimentationprincipale et au niveau de nombreuxtableaux de distribution secondaires dansle bâtiment. Il a donc rapidement étéconstaté qu’au compteur électrique duBâtiment 3, sont raccordés d’autres béné-ficiaires qui consomment plus de la moi-tié de l’électricité, notamment le restau-rant du personnel et sa cuisine ainsi quel’Office de traitement des déchets et derecyclage de Zurich (ERZ).

Bâtiment administratif 3 à Zurich: 33 % de l’électricité consommée est attribuée aux appareils,la nuit et durant les week-ends.

ELECTROTECHNIQUE

Page 47: Bâtitech 09-2013

partie technique bâtitech 9-13 45

2000 appareils répertoriésDans un second temps, le système de dis-tribution du courant a été minutieuse-ment analysé dans tout le bâtiment. Lesmesures effectuées ultérieurement etquelques exercices d’arithmétique ontpermis de déterminer le profil de chargede l’AHB et de l’IMMO. Ainsi, il a pu êtreétabli que, durant les heures de travail, lapuissance électrique moyenne s’élevaittout juste à 40 kW et que de nuit et pen-dant les week-ends, la charge résiduelleétait pratiquement constante et atteignait11,2 kW. A titre comparatif: cela corres-pond à l’énergie consommée par unecinquantaine de lampes à économied’énergie de 22 watts chacune, alluméessimultanément et à la luminosité d’unelampe à incandescence de 100 watts.Il s’agissait dès lors de clarifier la ques-tion suivante, à savoir: quels consomma-teurs d’énergie mènent, en dehors desheures de travail, à la charge résiduelleainsi déterminée. Tous les appareils élec-triques ont par conséquent été répertoriés– des installations aux unités d’alimenta-tion sans interruption (ASI) pour ser-veurs ou pour dispositifs de sécurité, enpassant par les équipements de bureau,les luminaires, les systèmes d’aération etde climatisation. Le bilan – pour une sur-face utile de 5500 m2 regroupant l’AHBet l’IMMO – fait état de 2000 appareilsélectriques installés, qui sont en modeveille ou stand-by également en dehorsdes heures de travail et qui ne cessent deconsommer plus ou moins d’énergie.

Pour les appareils raccordés à des prisesélectriques, il a été possible de déter-miner de manière très précise la puis-sance électrique consommée de nuit etdurant les week-ends, grâce à l’utilisa-tion d’appareils de mesure de puissance.Pour les appareils fixes, raccordés direc-tement, tels que les unités d’alimenta-tion sans interruption et les dispositifsde réseau, la détermination de la puis-sance a été plus difficile et a nécessité lamise en place d’un appareil de mesureappelé «wattmètre à pince», dans letableau de distribution secondaire; uneméthode qui ne permettait pas toujours

d’affecter de manière formelle telle con-sommation d’électricité mesurée à telappareil. Lorsque la mesure de la con-sommation était impossible (pour lestéléphones et les systèmes de détectiond’incendie), il fallait avoir recours auxvaleurs mentionnées sur l’appareil oudans la documentation. Pour un grandnombre d’appareils, ces indications pré-cises faisaient défaut. L’expert en électri-cité, Stefan Gasser, devait alors estimerla puissance consommée, en se basantsur les valeurs connues d’appareils simi-laires ou utiliser des valeurs caractéris-tiques standard.

SIA 380/4: de 15 à 60 %

Pour le relevé, l’évaluation et l’opti-misation des besoins en électricitédans les bâtiments, la norme SIA380/4 (Energie électrique dans lesbâtiments publics) est considéréecomme LA norme de référence enSuisse. Elle concerne pour l’instantles domaines de l’éclairage et desdispositifs d’aération et de climatisa-tion des bâtiments à usage tertiaire.Environ 15 % de la consommationd’énergie électrique en Suisse sontenregistrés par ce biais. La troisièmerévision de la norme SIA 380/4, ac-tuellement en cours, devrait permet-tre d’étendre son application à l’en-semble des besoins en électricité du

secteur résidentiel et tertiaire d’ici à2014. Se rajoutera également toutela partie concernant les équipementsd’exploitation – en partant des appa-reils enfichables et appareils fixes,puis en poursuivant avec la techniquede l’information et de la communica-tion pour aboutir à l’automatisationdes bâtiments et aux dispositifs desécurité. Grâce à cette extension,environ 60 % de la consommationd’électricité suisse sera couverte. Lesbases techniques et les chiffres clésnécessaires à l’adaptation de cettenorme sont fournis par un total de dixprojets. Toute la direction du projetincombe à l’ingénieur en électricité,

Stefan Gasser, qui est également àl’origine de la conception de ces pro-jets. Il s’agit entre autres de projetstels que LED et gestion de l’éclairage,besoins en électricité hors temps detravail, données énergétiques pourappareillage électrique fixe ou àconnexion enfichable, consommationélectrique propre liée à la gestiontechnique du bâtiment, exigences enmatière de distribution de courant etde processus de mesure, installationsélectriques optimisées en termes depertes ou production de courant dansles bâtiments.

Courbe journalière de la puissance consommée dans le bâtiment 3: la cantine, qui a une superficie d’à peine300 m2, consomme autant d’énergie électrique que la partie administrative de 5500 m2.

Courbe de charge Bâtiment 3, jour ouvré juin 2012

Heure de la journée

Per

form

ance

Restaurant (300 m2)

Direction (5500 m2)

ELECTROTECHNIQUE

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46 bâtitech 9-13 partie technique

Une économie de 28 000 kWhAprès avoir étudié ces données supplé-mentaires concernant la consommation,il fut possible d’assembler pour ainsi direun puzzle de 2000 pièces, afin d’obtenirune image globale cohérente. Il en estressorti que les 234 appareils liés auxtechniques de l’information et de la com-munication (TIC) et les 912 lampes con-somment 4890 W, la nuit et les week-ends, ce qui représente environ 44 % dela charge résiduelle globale en dehors desheures de travail. Les PC et les écrans(417 unités), les photocopieurs et les im-primantes (45) représentent 2760 W, au-trement dit 25 % de la charge. La puis-sance résiduelle restante se répartit surdivers appareils (1570 W), sur les dispo-sitifs de sécurité (1189 W) et la gestiontechnique des bâtiments (791 W).D’après cette analyse, 33 % – autrementdit 67 000 kilowattheures (kWh) – de laconsommation d’énergie électrique an-nuelle de l’Office des bâtiments (AHB) etde la Gestion immobilière (IMMO) de laville de Zurich, incombent à la consom-mation des appareils hors temps de tra-vail.

En prenant des mesures immédiates, il se-rait possible d’économiser jusqu’à 28 000kWh (soit 42 %) de cette somme totale.Cela correspond tout de même à la con-sommation annuelle de 7 foyers moyens

de 4 personnes. Mettre en place des minu-teries sur les lampes qui fonctionnent enrégime permanent dans les cages d’esca-lier et les couloirs, réduirait déjà la con-sommation de 10 000 kWh. Si tous les PCétaient arrêtés comme il se doit, les écranséteints et les photocopieurs et impriman-tes coupés du réseau la nuit et les week-ends, grâce à des minuteries, une éco-nomie supplémentaire de 14 000 kWhpourrait être réalisée. Toujours grâce à desminuteries mises en place au niveau desquatre distributeurs d’eau et des six ma-chines à café du bâtiment administratif 3,4000 kWh additionnels pourraient êtreéconomisés annuellement.

Sources: Armin Braunwalder,Communication-Energie, Erstfeld,www.elight.ch

Part d’énergie consommée hors temps de travail, répartie selon les catégories d’appareils (partieadministrative uniquement AHB/IMMO).

PC, écrans 5%

Photocopieurs, imprimantes 3%

Téléphones, switchs, ASI 7%

Divers appareils 5%

Eclairage 7%

Technique de sécurité 4%

Gestion technique du bâtiment 2%

Consommation pendant lesheures de travail 67%

Consommation horstemps de travail 33%

Armoire de distribution principale, appareil demesure de la puissance.

Aération en continu

L’analyse de consommation de cou-rant dans le bâtiment 3 a permisd’établir que l’aération et les instal-lations de froid industriel de la can-tine étaient également en serviceen dehors des heures de travail. Enconsidérant uniquement les nuitset les week-ends, cela correspond àune consommation d’électricité de63 000 kWh par an, soit le doublede la consommation nécessaire aufonctionnement de la cantine. Si lesystème d’aération est coupé lanuit et durant les week-ends,48 000 kWh pourraient être écono-misés par an (les installations defroid industriel ne pouvant pas êtreinterrompues). Cela correspondpratiquement à la consommationannuelle de la cuisine de la can-tine. Grâce à ces économies, l’ana-lyse effectuée serait amortie enquelques années.

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ELECTROTECHNIQUE

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partie technique bâtitech 9-13 47

J’ai quelques réticences vis-à-vis des lam-pes fluo-compactes à économie d’énergie.Leur forme quelque peu torturée me gêneconsidérablement pour une utilisationdans des locaux d’habitation. Par ailleurs,le temps mis pour atteindre leur capacitéd’éclairage maximale est bien trop im-portant. Il faut un long moment avant depouvoir bénéficier du confort et du ni-veau d’éclairage souhaité. C’est la raisonpour laquelle j’ai réalisé l’impasse surl’ère des lampes fluo-compactes et jemise aujourd’hui sur la technologie desLED. Il me semble évident que les tubesà LED et les lampes LED rétrofit ne repré-sentent pas la solution d’avenir idéale.Toutefois elles constituent une bonneréponse intermédiaire.

Lampes LED rétrofit:la solution?

Raymond Kleger

Traduction: Pierre Schoeffel

Connaissances de base LED

Quiconque achète des lampes LED rétrofit de qualité est surprispar leur puissance lumineuse. Elles tiennent vraiment leurs pro-messes et remplacent facilement les lampes à incandescence.Elles fonctionnent instantanément avec une luminosité de 100 %en diffusant une lumière agréable. Le rendement lumineux estbluffant, il surpasse allègrement d’un facteur 5 celui des lampesà incandescence.

Dans mon bureau, le plafond est équipéd’un système de rails d’éclairage «Ray-mond Kleger». Jusqu’à une date récente,quatre spots à lampe à incandescenceassuraient l’éclairage. Depuis, ils ont étéremplacés par des lampes LED rétrofit. Lepremier constat est le suivant: la qualitéde l’éclairage est excellente. Avec unepuissance électrique de l’ordre de 15 %de celle consommée par les anciensspots, on dispose de «moins de lumière»qu’auparavant sur la table de travail.Par contre, le rendu de l’éclairage dansl’ensemble de la pièce est bien plusagréable.Les spots à lampe à incandescence émet-tent un rayonnement directionnel, parconséquent le plafond ainsi que les murssont éclairés plus faiblement. Sur les ima-ges ci-contre, la pièce a été photographiéeavec les mêmes réglages de l’appareilphoto. Dans le premier cas, le local estéclairé avec les spots, la seconde photo a

été réalisée avec des lampes LED rétrofit.La table est éclairée avec 502 lux lorsqueles quatre spots de 75 W sont allumés,tandis qu’avec les quatre lampes LEDrétrofit, l’éclairement est de 350 lux. Parcontre on voit distinctement que le pla-fond est nettement mieux éclairé avec leslampes LED.

Le remplacement des lampesest-il rentable?Le bureau est occupé en moyenne pen-dant 6 heures par jour, à raison de5 jours par semaine, pendant 47 se-maines. Ceci représente 1400 heures defonctionnement par année. La consom-mation annuelle des spots est de 420kWh (Fr. 0.15/kWh), ce qui induit desdépenses de 63 francs. Sur 5 ans, cela re-présente un total de 320 francs. Durantcette période de 5 ans, il y a lieu de rem-placer environ 40 spots, parce que ceux-ciont une durée de vie à peine supérieure à700 heures. Les coûts de matériel s’élè-vent donc à environ 160 francs. Lesdépenses de fonctionnement des lampesLED s’élèvent à 9 francs par année etdonc à 45 francs en 5 ans. Le prix de qua-tre bonnes lampes LED rétrofit est actuel-lement d’environ 200 francs. On sepassera de tout commentaire supplémen-taire. L’achat est rentable. ■

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48 bâtitech 9-13 partie technique

De nombreux exposants ont souvent in-tégré du PV sur leur stand comme «ren-dement additionnel» pour un autre pro-duit ou tout simplement comme produitdans la gamme d’appareils énergétiques.Il n’est cependant pas possible de définirles nouveautés au niveau mondial, bienqu’un certain nombre de produits mon-tre la direction de l’intégration des tech-niques photovoltaïques dans les installa-tions solaires combinées.

Photovoltaïque: est-ce déjàla technologie 2015?

Alan C. Hawkins

Chaleur solaire et produits photovoltaïques

Lors de la dernière exposition«Bau- und Energiemesse»en novembre dernier à Berne,la tendance photovoltaïque (PV)a explosé, mais l’on n’a pourainsi dire jamais vu des standsdont le point principal étaitseulement la PV.

Lucarnes indépendantesOn a vu chez certains fabricants de fenê-tres, des panneaux solaires intégrés auxproduits. De petits panneaux PV permet-tent, lors de journées très ensoleillées, defermer des stores de lucarnes. Un puit delumière peut ainsi être prévu sans ali-mentation externe.

Panneaux PV aux côtés depompes à chaleur et chauffageau gazLe photovoltaïque n’est évidemment passpécialement un plus. Sur chaque standdes «grandes» entreprises de chauffagequi a participé à l’exposition, les sys-tèmes solaires conventionnels étaient dis-ponibles. Que ce soit pour la productiond’électricité, d’eau chaude ou le chauffagedes locaux, des composants solaires(y compris chauffe-eau) étaient bien pré-sents, comme composants traditionnelspour le chauffage avec chaudière àmazout, chauffage au gaz fixé au mur,

pompes à chaleur ou aussi chauffage àbois. La technique solaire est maintenantpresque acquise – au moins au niveau dufournisseur.

Des sociétés d’énergie solairede longue date montrent desgammes élargies de produitsCertaines entreprises sont déjà depuisplusieurs années dans le secteur solaire etsont toujours présentes à cette expositionsur l’énergie. En plus du développementde ces technologies de pointe, on observeaussi un élargissement des produits debase. En plus des panneaux solaires etdes accumulateurs pour l’eau chaude quileurs sont associés, des solutions ont étéprésentées tels que le chauffage à boisainsi que des systèmes PV intégrés. Mêmeles entreprises, qui initialement ne four-nissaient que des systèmes électriques so-laires, ont aujourd’hui dans leurs offres,des panneaux solaires avec le réservoirpour l’eau chaude.

Les panneaux photovoltaïques allongés peuvent être avantageusement combinés avec des tuiles. Lucarne avec protection solaire intégrée etfonctionnant à l’énergie solaire.

(Photo: Alan C. Hawkins)

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partie technique bâtitech 9-13 49

Couvreurs, fournisseuren solaireLe fait que les panneaux solaires soientgénéralement installés sur les toits a per-mis aux fournisseurs de briques et de

tuiles de prendre le «train du solaire» enmarche. Il y avait ainsi des fournisseursde matériaux de toiture qui présentaientdes cellules solaires intégrées dans leursgammes de produits. Diverses approches

ont été utilisées: «tuiles solaires» qui imi-tent la forme et l’apparence des tuiles or-dinaires, mais aussi des modules qui s’in-tègrent parfaitement dans des panneaux«normaux» de toiture.

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Page 52: Bâtitech 09-2013

50 bâtitech 9-13 partie technique

PV combiné avec chaleur solaireDans un domaine relativement nouveaude «l’énergie solaire», nous trouvons lespanneaux combinés qui fournissent del’électricité et de la chaleur. Il existe,d’une part, des panneaux combinés pos-sédant des bandes photovoltaïques po-sées à côté de bandes absorbantes (à lachaleur) et, d’autre part, des panneauxphotovoltaïques qui ont à l’arrière des tu-bes pour l’évacuation de la chaleur. Uneapproche différente de combiner lestypes d’énergie solaire a été présentée àdivers niveaux: les technologies respec-tives sont emballées dans un format stan-dardisé et utilisées comme revêtement

unique pour toit et façades. Ainsi, l’as-pect esthétique peut être respecté. Unelucarne peut être intégrée dans le conceptde l’unité.

Aide à la planificationDans les branches du chauffage et du sa-nitaire, une large gamme de programmesde calcul et des outils de conceptionsélectroniques est disponible. Ceci étantaussi valable pour la conception tech-nique des systèmes solaires.Ainsi, les logiciels de l’Institut de techno-logie solaire à l’Université des SciencesAppliquées de Rapperswil ont aussi étémontrés dans le cadre de l’exposition.

Les systèmes PV doiventégalement être nettoyésCertains propriétaires de systèmes so-laires sont confrontés à la question de sa-voir comment les systèmes solaires mon-tés sur le toit peuvent être nettoyés. Surun toit plat, ce n’est peut-être pas tropdifficile (la protection contre les acci-dents doit encore être garantie), mais lenettoyage de grands collecteurs et desmodules PV montés sur les toits en penteet les façades ne sont pas si faciles à faire.Un fournisseur d’équipements pour lenettoyage des vitres a démontré, avec unelongue perche télescopique, une façon dele faire. ■

Les sources d’information neutre sont importantes dans une exposition. Conseils sur le stand dela Société Suisse pour l’Énergie Solaire SSES

A chaque système PV son l’onduleur

Dans cet élément, les deux systèmes sont in-tégrés: les cellules photovoltaïques ainsi queles panneaux de capteurs solaires.

C’est ainsi que l’on nettoie les modules PV.Les fournisseurs de chauffage traditionnelsoffrent également le photovoltaïque.

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52 bâtitech 9-13 partie technique

Linguistiquement et pour être clair: lebouquetin est le signe astrologique duCapricorne (cool, fiable en anglais). Levrai bouquetin, sur la façon dont lui etl’ours méchant M 13 s’enfuient dans lesmontagnes des Grisons, les Anglais l’ap-pellent ibex. Est-ce pour faire allusion àla fiabilité ou tout simplement la sono-rité du mot, mais les planificateursd’Oehrli ingénieurs à Jonas, Ebrag (four-niture de gaz naturel Grisons vallée duRhin AG) ou IBC (entreprises industriel-les) à Coire, ont baptisé Capricorne leprojet de revitalisation du vieil «Oleodot-to del Rheno» désaffecté.

Conversion d’un ancien oléoducJusqu’en 1997, l’oléoduc «Oleodotto delRheno» transportait du pétrole de Gênes

Chauffage efficaceau gaz naturel

Martin Stadelmann

Weishaupt réchauffe le bouquetin

Dans le canton des Grisons, le pipeline de gaz naturel Capricorneet le stockage en tube qui lui est associé ont besoin de deux sta-tions de réduction de pression. Pour le préchauffage du gaz naturelavant la réduction de pression, des produits Weishaupt ont étéchoisis en raison de leur fiabilité.

à Ingolstadt, en passant par les cantonsdes Grisons et Saint-Gall. Ensuite, il a étémis hors service. Les premières discus-sions qui voulaient utiliser pleinement laconduite de gaz à haute pression ontéchoué en raison de la géométrie de laconduite: il est construit avec réductionde diamètre après chaque client achetantdu pétrole. Les diamètres sont ainsi par-tout inférieurs à ceux qui sont préconiséspour les systèmes de transport internatio-naux de gaz d’aujourd’hui (transit de gaz:90/120 cm). Cela le rendait inutilisablepour un projet de transport de gaz natu-rel.Entre-temps, la consommation de gaznaturel a augmenté dans le canton desGrisons. Cela s’est traduit par une planifi-cation de 10 ans et un projet de 10,5 mil-lions de francs pour le changement par-tiel de son utilisation (y compris l’achat

d’une partie de la conduite): initiale-ment, le réseau Ebrag allait de Maienfeldjusqu’à Domat-Ems. Le pipeline Oleo-dotto, qui porte le nouveau nom de pro-jet Capricorne, a étendu le réseau Ebragde distribution jusqu’à Thusis. En outre,le doublement de la conduite entreMaienfeld et Domat-Ems permet d’ac-croître la sécurité d’approvisionnement.Enfin et surtout la conduite Capricorneaugmente aussi le volume de stockagedisponible. La conduite, qui est souter-raine à l’exception de trois passages duRhin, possède une capacité de stockaged’environ 350 000 mètres cubes de gaznaturel sur une longueur d’environ43 km et d’un diamètre de seulement56 cm. Cela correspond à une quantitéd’énergie d’environ 3,9 millions de kilo-wattheures. Ebrag est donc plus soupledans l’achat du gaz naturel. En automne2012, la conduite de pétrole convertiepouvait être considérée comme une nou-velle conduite de gaz à haute pression enfonctionnement de Maienfeld jusqu’àThusis. Elle compte également deuxgroupes de réductions de pression avecstations de comptage (DRM), l’un àMaienfeld et l’autre à Domat-Ems.En 2009 déjà, Erdgaz Ostschweiz AGavait remis à niveau le secteur St. Margre-then-Bad Ragaz et avait converti la con-duite de pétrole pour le fonctionnementau gaz naturel, ceci pour des coûts del’ordre de CHF 17 millions.

Chauffage au gaz naturelpour le gaz naturelSelon les lois Joule-Thomson (d’abord JPJoule, 1818–1889 et W. Thomson, plustard Sir Kelvin, 1814–1907), le gaz se re-froidit lorsque la pression est réduite. Lacause de cet effet est l’interaction entre lesparticules de gaz. Lorsque les particuless’étirent, les espaces entre ces dernièresqui augmentent doivent travailler contrecette attirance. L’énergie nécessaire estl’énergie cinétique du gaz, donc le gaz se

La station DRM de Ebrag à Maienfeld, devant Marco Girelli du IBC, Coire.

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partie technique bâtitech 9-13 53

refroidit. Cela peut conduire à des givrages ou même à la formationd’hydrate de méthane. Aussi agréable que peut être l’hydrate de mé-thane contenu dans les mers autour de presque tous les continents, etrenfermant des réserves de gaz naturel pour des centaines d’années,l’hydrate de méthane est indésirable dans une station DRM: la con-duite est bouchée, il n’y a plus de gaz naturel qui passe et les gens gre-lottent, car le chauffage au gaz naturel manque de carburant. Les sta-tions de réduction de la pression du gaz naturel doivent donc êtrechauffées. Dans les stations DRM de Maienfeld et Domat-Ems, le tubede stockage et / ou la conduite d’alimentation, il faut retirer jusqu’à8500 m³/h de gaz naturel. Le tube de stockage est généralement rem-pli à 40 bars, mais peut être utilisé avec un maximum de 70 bars. Lapression du gaz naturel est réduite à 26 bars pour le transport ulté-rieur vers les centres de consommation. La température du gaz dansles conduites est de 0 à 5 °C, et pour une sécurité, il doit être chauffé àau moins 8 °C lors de la réduction de la pression. C’est donc un pré-chauffage avec des échangeurs de chaleur qui doit être fait, ceci avantla réduction de pression. Bien sûr, le bâtiment doit également êtrelégèrement chauffé (mis hors-gel). Et Martin Dönni de Lierre Energy

Le poste de réduction de pression de Maienfeld avec l’élément chauffantpour le chauffage du gaz naturel.

Les quatre chaudières murales Weishaupt, à l’arrière à droite: l’aiguillagehydraulique.

Di. 10:34 heures. Fontaine de Belpberg. Lara apaise sa soif. Et Biral est de la partie – avec la plus grande efficacité.

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Plus qu’une pompe

Plus qu’une pompe

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54 bâtitech 9-13 partie technique

AG, Wallisellen, de déclarer: «Ainsi, enfonction de la demande de gaz naturel(été/hiver), l’installation de chauffage estconfrontée à des exigences de charge trèsdifférentes.» La fiabilité est bien sûr éga-

lement demandée, car il s’agit de la sécu-rité nécessaire pour assurer un bon appro-visionnement. Par conséquent, M. Dönnia opté pour des systèmes à plusieurs chau-dières. Pour les deux systèmes – Maien-

feld et Domat-Ems – Weishaupt AG, Ge-roldswil, a fait la proposition la plus con-vaincante, également en ce qui concernele prix – sourire de M. Dönni. En outre,Weishaupt pouvait prouver une meilleureexpérience avec ses produits ainsi qu’unbon service. La décision en faveur deWeishaupt était claire.

Chaudières murales Thermo-condens pour MaienfeldDans la station DRM de Maienfeld, lachaufferie est très petite. Trop petite pourplusieurs chaudières sur pied. M. Dönnia donc réparti la puissance de chauffagesur quatre chaudières murales Thermo-condens Weishaupt:Trois chaudières à condensation en cas-cade WTC 60 A de 14 à 60 kW modu-lable, soit un total de 14–180 kW et uneWTC-32, chaudière à condensation de 10à 32 kW modulée. Cette dernière est uni-quement mise en marche en cascadelorsque la charge maximale est requise;sinon, elle alimente en chaleur les radia-teurs de bâtiments indépendants. Toutesles quatre chaudières sont dotées de latechnique SCOT standard intégrée (ré-glage optimal du mélange grâce à la puis-sance de contrôle de l’électrode de détec-tion de la flamme); cela assure unrendement énergétique élevé constant etde faibles émissions polluantes. Commela température de départ est habituel-lement supérieure à 50 °C, il est bien depouvoir assurer l’opération de condensa-tion et donc une moindre consommationd’énergie.

Chaudières sur pied pourDomat-EmsDans la station DRM de Domat-Ems, lachaufferie a des dimensions plus géné-

Schéma de l’installation de Maienfeld. KA = Commande de la cascade WCM-KA,FS = Station de surveillance à distance, B1 = Remplissage extérieur (NTC 600 � �,B22 = Remplissage (NTC 5k �.

La station DRM de Ebrag à Domat-Ems.

Schéma de l’installation de Domat-Ems. KA = Commande de la cascade WCM-KA, FS = Stationde surveillance à distance WCM-FS WCM-FS, B1 = Remplissage extérieur (NTC 600), B22 =Remplissage (NTC 5k �, M1/1.1 = Pompe de circulation pour chaudière.

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partie technique bâtitech 9-13 55

reuses. Par conséquent, M. Dönni a ré-parti ici la puissance sur deux chaudièressur pied Weishaupt WTC-GB 170: ellesmodulent chacune de 29 à 170 kW pourun fonctionnement 50/30 °C et celacorrespond aux besoins.La chaudière de Weishaupt dispose d’unéchangeur de chaleur en aluminium àhaute résistance au vieillissement: grâce àun procédé de coulée spécial des con-

tours, elle a une grande efficacité detransfert de chaleur. Le brûleur radiantcylindrique très novateur du WTC GB estfait d’un alliage de métaux thermique-ment stables. La forme et la structure desurface spéciale assurent de faibles émis-sions de substances polluantes. Ici, lesradiateurs des bâtiments sont alimentéspar une dérivation sur le départ au ré-chauffeur.

Les deux systèmes sont surveillés à dis-tance depuis le siège d’Ebrag ou de l’IBCCoire. Marco Girelli de IBC Coire d’expli-quer: «Si quelque chose arrive, noussommes rapidement sur place.» Mais desincidents majeurs ne sont pas attenduscompte tenu de la fiabilité des équi-pements Weishaupt.

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Les deux chaudières Weishaupt à Domat-Ems.Aiguillage hydraulique derrière la chaudière sur pied.Coup d’œil sur le poste de réduction de pres-sion de Domat-Ems avec l’élément chauffantpour le chauffage du gaz naturel.

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56 bâtitech 9-13 partie technique

L’installation d’aération douce produit del’air frais 24 heures sur 24 et assure unclimat ambiant agréable. Ce système éli-mine l’air vicié (CO2), l’humidité, lesodeurs et les éventuelles substances pol-luantes dans les locaux. Il est une vraiebénédiction, en particulier sur les sitessoumis à des nuisances sonores. Correc-tement conçue, installée et entretenue,l’aération douce est fonctionnelle durantde nombreuses années, sans que les ha-bitants n’aient à s’en préoccuper. On doitcependant lui accorder un minimumd’attention, principalement dans le cadred’un contrôle périodique. Celui-ci peutêtre effectué par des entreprises parte-naires spécialistes Minergie. Ces der-nières se chargent du contrôle et du net-toyage des hottes d’évacuation d’air dansles cuisines collectives, des appareils declimatisation et de ventilation (éléments

Hygiène et installationsd’aération

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L’aération contrôlée est un composant que l’on retrouve danspresque chaque bâtiment Minergie. Pour qu’elle soit optimale,elle doit faire l’objet d’une planification, d’une installation et d’unentretien professionnels. Le changement des filtres à intervallesréguliers et le contrôle périodique doivent être confiés à un spécia-liste. L’exemple suivant illustre un contrôle réalisé dans un im-meuble et montre comment cela se présente dans la pratique.

de chauffage et de réfrigération, filtres,ventilateurs, etc.), des systèmes de canali-sation d’air, des tours de réfrigération,etc. Le contrôle de la prise d’air extérieuret un coup d’œil dans les gaines font en-tre autres partie d’une vérification de rou-tine, qui constituent pour ainsi dire un«petit service» pour l’aération.

Contrôler les installations d’aéra-tion avant la mise en servicePar un jour radieux de fin d’été dans lequartier de Seefeld à Zurich, les spécia-listes de l’entreprise TK 3000 SA, leaderen matière d’hygiène d’aération et parte-naire spécialiste Minergie, procèdent aucontrôle de l’aération dans un immeubleMinergie.Un programme indiquant précisémentles dates des prochains locaux à contrôlerest suspendu à l’entrée de l’immeuble.

Les habitants et usagers du bâtiment sontainsi informés de la date à laquelle leur«royaume» doit être accessible aux spé-cialistes en aération. Ceux-ci font leur tra-vail soigneusement: chaque geste est pré-cis, le travail vite fait, et aucune surprisen’est apparue aujourd’hui. A vrai dire,cela devrait être le cas à chaque fois, dansla mesure où l’installation a été correc-tement planifiée et installée. «Je suis par-fois surpris de constater la présence debouchons et d’impuretés dans des instal-lations d’aération chères», déclare le di-recteur Marcel Jenni. «Certains systèmesd’aération sont déjà si détériorés durantles travaux de construction qu’ils ne peu-vent pas remplir correctement leur fonc-tion. C’est pourquoi nous recomman-dons instamment de procéder à uncontrôle systématique lors de la mise enservice. Cela permet d’éliminer les éven-tuels dommages ou défectuosités avantd’aménager les locaux. Malheureu-sement, de nombreux propriétaires demaisons et également des spécialistespensent qu’un contrôle avant la mise enservice est superflu puisque l’installationest neuve. De ce fait, il arrive que certai-nes installations ne fonctionnent pas cor-rectement dès le début.» S’il s’agit d’une

Une aération contrôlée est un composant que l’on retrouve dans presquechaque bâtiment Minergie. Elle sert à produire de l’air frais et propre, à éva-cuer l’humidité et à éliminer les odeurs et les polluants.

Les gaines d’aération sont nettoyées manuellement à l’aide d’un aspirateurspécial, d’un compresseur et d’autres ustensiles.

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partie technique bâtitech 9-13 57

erreur de conception, les dommages nepourront parfois être éliminés qu’avec unénorme investissement, voire pas suppri-més du tout. Les gaines d’aération écra-sées ou détériorées par des clous et desvis, voire noyées dans le béton, sont desexemples concrets.Rien de tel dans le bâtiment à la Seefeld-strasse: l’installation a été correctementplanifiée et installée et, grâce au contrôlepériodique, elle assure sa fonction correc-tement. L’un des collaborateurs du duoexpérimenté se tient maintenant deboutsur une échelle et retire le couvercle de lagaine d’aération dans un des espaces debureau. Il photographie d’abord la «vieinterne» de cette gaine. Ces documentssont importants: «Nous documentonstoujours la situation avant et après», con-firme Marcel Jenni. Le client reçoit lecompte-rendu dès que les travaux sontterminés. Il peut alors retracer ce qui aété fait et voir quel est l’état général del’installation. Que fait-on finalement lorsd’un contrôle d’aération? «Tout dépend

de ce que l’on trouve», dit Marcel Jenni.«Dans la plupart des cas, il s’agit seule-ment d’éliminer la poussière accumuléedans les gaines et de remplacer les filtres.Si nous trouvons des indices indiquantun encrassement plus important, nousrecommandons de prendre des mesuressupplémentaires.Après avoir pris les photos, c’est au tourde la caméra: celle-ci est fixée sur unesonde et se déplace sur toute la longueurde la gaine d’aération. Le second collabo-rateur suit l’image sur un écran. Tout celarappelle une gastroscopie. «Nous pou-vons ainsi constater si des corps étrangersse trouvent dans les gaines», expliqueMarcel Jenni. Parallèlement, on détermi-ne si les gaines permettent le passagepour le nettoyage suivant. Ce n’est mal-heureusement pas toujours le cas: «Il ar-rive parfois que des tubes soient fixésl’un à l’autre au moyen de vis ou de man-chons qui obstruent le passage.» Aprèsl’inspection optique, on utilise la sondede nettoyage appelée «vipère». Cette buse

sous pression est introduite à l’intérieurde la gaine d’air et déplacée sur toute lalongueur de celle-ci, puis retirée lente-ment. Ce faisant, elle récupère la pous-sière qui est aspirée par un aspirateurspécial équipé d’un compresseur. On re-monte ensuite le couvercle et on passe àla prochaine canalisation.

Important: changer régulière-ment les filtres!Le remplacement des filtres fait éga-lement partie des travaux de nettoyage.Dans le bâtiment à la Seefeldstrasse,chaque logement, respectivement chaquebureau, a son propre appareil. Mais l’ins-tallation d’appareils centraux est éga-lement possible. Le changement de filtreest rapide: démonter le couvercle, rem-placer le filtre à air pulsé et le filtre à airextrait, remonter le couvercle, et c’est ter-miné! Les filtres doivent être remplacéstous les 6 à 12 mois, en fonction de lasollicitation de l’aération, car plus unfiltre est utilisé longtemps, plus sa per-

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58 bâtitech 9-13 partie technique

formance diminue. Les habitants ou leconcierge peuvent facilement procédereux-mêmes au changement de filtre: cen’est pas plus compliqué que de changerle filtre de la hotte d’aspiration de la cui-sine.Outre l’enveloppe étanche du bâtimentet le système de chauffage efficient, l’aé-ration contrôlée est un composant quel’on retrouve dans la majorité des bâti-ments Minergie. Malgré leurs avantagesavérés, ce type d’installations d’aération,et par conséquent les labels Minergie,font encore et toujours l’objet de criti-ques. On se trompe régulièrement decible, car Minergie n’a absolument rien àvoir avec le fait que l’aération fonctionnebien ou non: «Le bon fonctionnementd’une aération contrôlée dépend de laconception, de l’installation et de l’entre-tien de celle-ci», confirme Christian Rö-thenmund, directeur adjoint de l’Associa-tion Minergie. «Pour la planification etl’installation, nous recommandons defaire appel à des partenaires spécialistesMinergie qui connaissent leur métier.»

Dans la plupart des cas, la premièrepierre d’un conflit ultérieur est souventdéjà posée lors de la conception: «Certai-nes installations sont tout simplementsurdimensionnées, car le concepteur pen-se à tort que plus il y a d’air, mieux c’est,et cela peut se traduire par de l’air tropsec en hiver», explique Christian Röthen-mund. D’autres erreurs de conceptionpeuvent être rencontrées: des bouchestotalement inaccessibles en raison de leuremplacement défavorable, recouvertes devégétation ou situées trop près d’unesource d’odeur (p. ex. point de collecte dedéchets). Par ailleurs, des gaines mal di-mensionnées et emboîtées de force ren-dent le passage du système difficile, voire

impossible. Toutes ces lacunes sont duesà un travail peu consciencieux et n’ontrien à voir avec Minergie.

S’assurer que tout est en ordreQue peut faire le maître d’ouvrage pours’assurer que l’aération douce est en or-dre? «Nous avons développé un conceptqui garantit la sécurité hygiénique et lebon fonctionnement des aérations con-trôlées jusqu’à deux ans à partir de la ré-ception des travaux, et au-delà sur de-mande», répond Daniel Jenni. De lapremière étape de conception en passantpar l’installation, la mise en service et desmesures du débit d’air, des comptes-rendus sont établis en continu. Les

Deux hommes maîtrisent la situation: pendant que l’un pousse la sonde optique dans la gained’air, l’autre contrôle le processus à l’écran.

Aperçu du cœur de l’installation d’aération. On peut visua-liser l’état de l’intérieur de la gaine à l’écran, y comprisd’éventuelles obstructions ou obstacles.

Cette buse sous pression, appelée également «vipère»,est introduite dans la gaine et poussée sur toute la lon-gueur de celle-ci. Lors du retrait, elle entraîne avec elle lapoussière, qui est ensuite aspirée au moyen d’un aspira-teur spécial.

Les partenaires spécialistes Minergie: des professionnels qualifiés

L’entreprise TK 3000 SA est spécialisée dans le contrôle et le nettoyage desinstallations d’aérations contrôlées dans toute la Suisse. Au total, 95 entre-prises «partenaires spécialistes Minergie» font partie de ces pros. Des con-cepteurs et des installateurs figurent également parmi elles. Tous les parte-naires spécialistes sont listés dans le portail d’adresses du site InternetMinergie. La fonction de recherche permet une sélection par région et do-maine d’activité, tels les concepteurs (architectes, planificateurs, ingénieurs,etc.) ou les entrepreneurs (artisans, installateurs, etc.). Ces professionnelssoutiennent les maîtres d’ouvrage et les investisseurs lors de la réalisation deprojets Minergie. Actuellement, l’Association Minergie compte quelque 1500partenaires spécialistes. Pour de plus amples informations:http://www.minergie.ch/partenaires-specialistes-minergie.html

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partie technique bâtitech 9-13 59

clients, respectivement les habitants ouusagers du bâtiment, sont informés enconséquence. En outre, des prescriptionsclairement établies doivent être respec-tées lors de la pose:• Tout le système de distribution d’air

doit être nettoyable.• Toutes les bouches d’air (air pulsé et

air extrait) doivent être librement ac-cessibles.

• Les boîtiers de distribution pour airpulsé et air extrait doivent disposer

d’un orifice librement accessible pourla révision.

• La longueur des gaines à poser ne doitpas excéder 25 mètres par gaine, nicomprendre plus de deux courbesétroites.

A la Seefeldstrasse, les spécialistes en aé-ration ont terminé leur mission et ran-gent leurs ustensiles. Pour les grandesinstallations, Minergie recommande uncontrôle complet tous les cinq à sept ans.

Entre-temps, les habitants et usagers dubâtiment se réjouissent d’avoir de l’airfrais et propre 24 heures sur 24. Préci-sons encore que dans un bâtiment Mi-nergie, les fenêtres peuvent être ouvertesà tout moment, quelles que soient lesconditions météo. Cela n’est cependantpas une nécessité étant donné que l’airest renouvelé par le système d’aérationcontrôlée. ■

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A l’occasion du congrès qui se tenait le 28 mai 2013, Swissolarplace le solaire thermique sous les feux des projecteurs. La tech-nique éprouvée de production de chaleur au moyen de capteurssolaires thermiques reste certes, à l’heure actuelle, quelque peudans l’ombre du photovoltaïque (production d’électricité so-laire), mais peut comme lui contribuer notablement au tour-nant énergétique. L’économie d’énergies fossiles est une mesureimportante pour la protection du climat. L’utilisation accrue dusolaire thermique réduit également la consommation d’électri-cité des chaudières et des chauffages électriques et constitue unecontribution importante sur la voie de l’abandon du nucléaire.

Aucun problème de placeLa vente de capteurs solaires thermiques est malheureusementen baisse depuis 2010. Le plan directeur présenté aujourd’huipar Swissolar présente les étapes nécessaires à la stimulation dumarché et à l’exploitation du potentiel immense de ce secteur.

Le solaire thermique,ce géant sous-estimé

2e Congrès Chaleur solaire Suisse à Lucerne

En présentant aujourd’hui son plan directeur «Chaleur solaire thermique 2035», l’Association profes-sionnelle Swissolar trace la voie de la croissance pour une production de chaleur respectueuse du cli-mat. La construction accrue de grandes installations de capteurs solaires thermiques, sur des im-meubles ou des bâtiments industriels par exemple, est au centre du débat. La contribution possible dusolaire thermique indigène pour le succès du tournant énergétique reste sous-évaluée.

Si les mesures proposées étaient appliquées, la surface actuelledes capteurs (plus de 1 million de mètres carrés) pourrait êtretriplée d’ici 2020 et atteindre quelque 15 millions de mètrescarrés d’ici 2035, soit environ la surface de la ville de Genève ou1,7 mètre carré par personne pour toute la Suisse. Swissolar es-time que d’ici 2035, cette surface suffira à couvrir au moins10% des besoins de chaleur de tout le pays. Environ 200 mil-lions de mètres carrés de toitures et de façades appropriées sontà disposition pour exploiter l’énergie solaire. Par conséquent,aucun problème de place n’est à prévoir, même si le photovol-taïque connaît dans le même temps une expansion massive.Certaines des 21 mesures décrites dans le plan directeur sont ex-posées ci-dessous.

Réduire les coûts des petites installationsLa production d’eau chaude solaire pour les maisons indivi-duelles domine le marché et repré-sentent plus de la moitié detous les panneaux installés. Afin de poursuivre son expansion,surtout dans le secteur de la rénovation, il est nécessaire que lescantons assurent une promotion continue la plus homogènepossible. Les programmes de soutien étant sans cesse suspendusà court terme pour des raisons budgétaires, Swissolar recom-mande une mesure complémentaire: à savoir l’introductiond’une part minimale de 50% de production d’eau chaude sani-taire par les énergies renouvelables pour les constructions nou-velles et les remplacements de chauffage, ce qui est déjà le casdans le canton de Bâle-Ville (et avec certaines restrictions/va-riantes également dans les cantons de BL, BE, NE, VD et GE).Par ailleurs, des réductions de coûts de la part des fabricants etdes installateurs s’avèrent nécessaires. D’une part grâce au mon-tage efficace des petites installations par une coopération accrueentre artisans, d’autre part grâce à une simplification des sys-tèmes existants. Cette simplification doit être encouragée par unfonds d’innovation du solaire thermique, sans tracasserie admi-nistrative, à l’image de l’usage du budget de CHF 500 000.– surtrois ans provenant des fonds de recherche fédéraux grâce au-quel de petits projets en coopération avec des instituts de re-cherche et des fabricants ont été lancés rapidement.

Potentiel très élevé pour les immeublesPour atteindre la croissance souhaitée, de nouveaux segmentsde marché doivent être exploités. Les potentiels exploitables les

Office fédéral de la statistique à Neuchâtel: Le concept énergétique de ce bâtimentcomprend un stockage solaire saisonnier et une exploitation passive de l’énergie so-laire sans aucune mise en scène architecturale particulière. 1121 m2 de panneauxsolaires thermiques situés sur le toit sont reliés à un réservoir souterrain de 2400m3, et fournissent 340 000 kWh/a. Le taux de couverture solaire est d’environ 65 %.

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associations bâtitech 9-13 61

plus propices sont sur les toits et les façades des habitations, desécoles, des foyers, des restaurants, des établissements hôteliersou des hôpitaux. Afin d’exploiter davantage ce marché et d’as-surer une certaine qualité, des incitations financières accruespour les maîtres d’ouvrage et une détection régulière des ap-ports solaires sont nécessaires afin d’identifier de manière pré-coce d’éventuelles défaillances. Swissolar va concentrer ses ef-forts sur la recherche, en particulier sur le stockage saisonnier etoptimal, ce qui créera une base de développement pour le so-laire thermique également à des fins de chauffage.

Déclencher un élan pour les grandes installationsinnovantesA ce jour à peine exploité, il existe pourtant un immense poten-tiel sur les bâtiments industriels afin de produire de la chaleursolaire pour des processus industriels. De nombreux projets-pi-lotes prometteurs montrent comment le soleil peut être utilisédans les exploitations laitières, par exemple. C’est pourquoi leplan directeur propose que l’on redouble d’efforts dans ce sec-teur. Soutenu par des fonds nationaux et cantonaux, un pro-gramme de commercialisation pour 50 grandes installations in-novantes doit donner l’élan nécessaire. Un programmesimilaire a déjà été expérimenté en Autriche, avec de très bonsrésultats. ■

Immeubles locatifs Grossmorgen à Einsiedeln: Les six immeubleslocatifs construits selon le standard Minergie-P disposent de plus de195 m2 de panneaux solaires thermiques. Ils couvrent 80 % des be-soins en chaleur. Le reste est fourni par des pompes à chaleur. 475 m2

de panneaux photovoltaïques produisent plus du double de l’électricitéutilisée par les pompes à chaleur.

A propos de Swissolar

En qualité d’association interprofessionnelle, Swissolarreprésente les intérêts de plus de 450 membres, pourun total de près de 10 000 emplois, auprès de l’opinionpublique, des acteurs politiques et des autorités de ré-gulation. Swissolar s’engage pour une progression rapidede l’utilisation de l’énergie solaire en Suisse. Celle-ci estutilisée pour la production d’électricité ainsi que lechauffage des bâtiments et la préparation de l’eauchaude sanitaire.www.swissolar.ch

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62 bâtitech 9-13 associations

Les plus grandes installa-tions solaires thermiquesde Romandie

Congrès Chaleur solaire suisse à Lucerne

Swissolar s’est adressé aux Services cantonaux de l’énergie pour recueillir des informations sur les plusgrandes installations solaires thermiques de Suisse romande. Sur la base des réponses reçues, voici laliste des plus grandes centrales solaire thermiques (état: mai 2013).

Requérant/maître d’ouvrage Lieu Utilisateurs Surface

ERTE Ingénieurs Conseils SA Satigny GE Habitat collectif 1160 m2

Genève Aéroport Genève GE Aéroport 1139 m2

Office fédéral de la statistique Neuchâtel NE Administration publique 1121 m2

Saillon logement Saillon VS Habitat collectif 1019 m2

Fondation HLM de Carouge Carouge GE Habitat collectif 750 m2

Fromagerie Emmi SA Saignelégier JU Industrie 627 m2

Cremo SA Fribourg FR Industrie 600 m2

Commune de Sierre Sierre VS Piscine communale 600 m2

Commune de Varonne Varonne VS Ecole 595 m2

Commune du Locle Le Locle NE Piscine communale 480 m2

Commune de Boveresse Boveresse NE Piscine communale 407 m2

Assurance Helvetia Genève GE Administration 288 m2

Institut Notre-Dame de Lourde Sierre VS Habitat collectif 217 m2

Ville de Vevey et de Corseaux Vevey VD Piscine communale 200 m2

Habitat collectif à Satigny. Administration publique à Neuchâtel.

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associations bâtitech 9-13 63

Habitat collectif à SatignyEn 2010, ERTE Ingénieurs Conseils SA s’est fixé pour objectif deconcevoir une cité solaire à Satigny. Cette société a réalisé dixinstallations solaires pour un total de 1160 m2 sur la toiture dequatre grands immeubles contigus. Ces installations produisent139 000 kWh/a pour l’eau chaude sanitaire et 350 000 kWh/apour le chauffage. Des pompes à chaleur exploitent ces capteurségalement comme source de chaleur, au lieu de sondes géother-miques ou de stockage solaire saisonnier. Le système utilisé –modulable et industrialisable à grande échelle – convient pourtoutes sortes de bâtiments neufs ou à rénover.

Administration publique à NeuchâtelBien que déjà réalisé en 1998, le concept énergétique de ce bâ-timent comprend un stockage solaire saisonnier et une exploi-tation passive de l’énergie solaire sans aucune mise en scène

architecturale particulière. 1121 m2 de panneaux solaires ther-miques situés sur le toit sont reliés à un réservoir souterrain de2400 m3, et fournissent 340 000 kWh/a. Le taux de couverturesolaire est d’environ 65 %.

Aéroport de GenèveLe grand nombre de personnes, les imposantes faces vitrées etl’énorme surface du bâtiment génèrent de fortes charges au ni-veau du froid. Aussi, le maintien d’un climat agréable dans lebâtiment constitue un grand défi. Le choix en faveur d’énergiesrenouvelables a conduit à la mise en place de 282 panneauxsolaires thermiques sur le toit de l’aéroport pour produire dufroid solaire. Au lieu de transporter de l’eau, les tuyaux de cespanneaux solaires transportent de l’huile thermique. Lorsqueles rayons de soleil tombent sur les panneaux, ils sont concen-trés à l’aide de miroirs paraboliques et chauffent l’huile ther-mique jusqu’à 140 °C. L’énergie produite est injectée dans leréseau de l’aéroport de Genève. Là, une partie de l’énergie esttransformée en chaleur dans une machine frigorifique à absorp-tion. Une autre partie sert à chauffer le bâtiment. Celui-ci estainsi refroidi ou chauffé selon les besoins. L’utilisation degrands accumulateurs d’énergie d’une contenance de 100 000 li-tres permet même de stocker provisoirement la chaleur et de laréutiliser. ■

Les plus grandes installations solaires thermiques de Suisse romande.

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64 bâtitech 9-13 associations

CRB est une association forte de quelque 5000 membres quioccupe une position de leader sur le marché de la constructionpour l’élaboration de standards offrant savoir, technique et mé-thodique pour faciliter la conception, l’exécution et l’exploita-tion des ouvrages. Les Standards CRB sont gage de cohérenceentre les phases d’un projet de construction et contribuent àune plus grande sécurité juridique des contrats de mandat etd’entreprise. Avec les Codes de coûts de construction, CRB pro-pose des instruments normalisés pour la gestion financière destravaux dans les domaines du bâtiment, du génie civil et destravaux souterrains. Les Standards CRB sont accessibles en per-manence via Internet grâce à une banque de données centrali-sée mise à jour en continu. Leader dans la globalisation du lan-gage et de la communication entre les différents acteurs de laconstruction, CRB rend possible l’accès aux marchés dans uncontexte d’ouverture et contribue à la sécurité juridique du pro-cessus de l’acte de construire.Depuis l’année passée, CRB a mis en place une nouvelle straté-gie de développement sur la Suisse romande pour renforcer saprésence et devenir un prestataire de services pour les acteurs dusecteur de la construction. Le siège de la filiale CRB Suisseromande a été récemment établi à Fribourg et un nouveauComité CRB Suisse romande a été constitué sous la présidencede Jacques Richter, architecte SIA/FAS à Lausanne. Pour la pre-mière fois, les Rencontres CRB ont été organisées cette annéesur le campus de l’EPFL. Elles ont été consacrées au thème de ladécouverte des constructions de l’avenir avec, en primeur, laparticipation de l’architecte français Dominique Perrault. CRBs’engagera, en tant que partenaire principal, à soutenir la Dis-tinction Romande d’Architecture qui aura lieu en 2014.Didier Favre a été président de la Fédération genevoise desentrepreneurs pendant de nombreuses années, ainsi que de laFédération romande de la SSE. Son entrée au Comité central de

Assemblée générale2013 de CRB

Centre suisse d’études pour la rationalisation de la construction

A l’occasion de sa dernière Assemblée générale qui s’est déroulée à Zurich, l’entrepreneur genevoisDidier Favre a été nommé représentant de la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) au Comité centraldu Centre suisse d’études pour la rationalisation de la construction – CRB. La présence de la Suisseromande se trouve ainsi renforcée au niveau de l’organe décisionnel stratégique de l’association.

CRB sera l’occasion de renforcer la fibre romande. Pour lui, «ilest absolument indispensable d’entretenir un dialogue cons-tructif avec la Suisse allemande, ne serait-ce que pour mieuxêtre entendu au niveau national. C’est aussi avec un partenariatromand fort que nous réussirons à faire passer nos idées».Didier Favre représentera les intérêts de la Suisse romande auxcôtés de l’architecte Jacques Richter, associé du bureau Richter –Dahl Rocha & Associés Architectes SA à Lausanne et de BernardAnzévui, chef de la gestion de projets Suisse romande auprès deArmasuisse Immobilier.

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associations bâtitech 9-13 65

Depuis plus de cinq décennies, le Centre suisse d’études pourla rationalisation de la construction CRB relie les concepteurs,les entrepreneurs et les fabricants de produits ainsi que – parles contrats de mandat d’études et d’entreprise – les maîtresd’ouvrages, par un langage, des structures et des procédés com-muns. Les produits CRB apportent clarté, transparence, traçabi-lité et sécurité juridique dans les activités clés de l’étude d’unouvrage, sa réalisation, son exploitation et sa rénovation, demême que dans le descriptif des prestations, le calcul et la ges-tion des coûts. Pour atteindre ses buts et favoriser l’échanged’informations entre tous les intervenants du secteur de la cons-truction, CRB a besoin du soutien des associations de branches.Ainsi, une des tâches principales de Thomas Pareth sera d’orga-niser, d’entretenir et d’intensifier la collaboration avec ses inter-locuteurs. En tout premier lieu, il s’agira de reconnaître et decomprendre les problèmes et les besoins toujours changeantsdes partenaires et des clients, de les intégrer à l’éventail desthèmes traités par CRB, et même, idéalement, de les anticiper.

Au cœur de l’actualité du secteurde la constructionUne des grandes forces de CRB vient du fait que ses membressont, en règle générale, également ceux qui élaborent les chapi-tres CAN pour leur propre branche, ou qui influencent lapalette de produits CRB au travers de la Commission pour le

Nouveau directeur CRBCentre suisse d’études pour la rationalisation de la construction

Depuis début mai, Thomas Pareth est le nouveau directeur de CRB. Après avoir accompli avecsuccès sa tâche précédente en tant que responsable d’un grand projet de désengorgement du traficde la région d’Olten, il relève un nouveau défi.

développement. Il est vrai que le grandnombre d’interlocuteurs représente unréel défi, mais le nouveau directeur con-sidère cela plutôt comme une chance ex-ceptionnelle de pouvoir offrir des presta-tions modernes, répondant aux exigencesde la pratique et du marché.

Parcours professionnelAprès avoir terminé ses études d’ingénieur

civil à l’EPFL, Thomas Pareth a été actif pendant plusieurs annéesà l’Institut de la statique des constructions dans les domaines dela recherche, du conseil et de la formation continue. Au milieudes années quatre-vingt, il a travaillé dans un bureau d’ingénieursayant des filiales à Berne et à Lyss. Dès 1989, il devint le directeurde cette entreprise active dans l’étude de projets et la direction detravaux, aussi bien dans le domaine du bâtiment que du génie ci-vil. En 2004, il s’est spécialisé dans le management de projets,afin de soutenir les entrepreneurs et les maîtres d’ouvrage. Il a ob-tenu en outre son diplôme postgrade d’ingénieur en économieNDS HES pour la gestion d’entreprises, à la PHW de Berne. En2008, il s’est vu confier la tâche de la direction du grand projet dedésengorgement du trafic de la région d’Olten «Entlastung RegionOlten ERO».

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66 bâtitech 9-13 associations

Lorsque l’Association MINERGIE a été fondée il y a 15 ans,le conseil d’administration avait nommé à sa tête Franz Beye-ler, gestionnaire expérimenté et spécialiste en marketing. Al’époque, tous avaient déjà compris l’importance de la com-munication pour la réussite de ce label de construction. Lasuite leur a donné raison: MINERGIE est devenu un outil clé etle principal pilier des efforts fournis par les cantons et laConfédération pour réaliser les objectifs climatiques dans lesecteur du bâtiment. Plus de 30 000 constructions en Suisse etdans les pays voisins sont certifiées selon l’un des standardsMINERGIE, et leur nombre ne cesse de croître: aujourd’hui, denombreux maîtres d’ouvrage et investisseurs ne jurent plusque par ces labels.

Christian Röthenmundprend les commandes

Passage de témoin à la tête de MINERGIE®

Le 20 juin 2013 à Berne, Franz Beyeler transmettait les rênes de l’Association MINERGIEà Christian Röthenmund. S’il prend du recul, Franz Beyeler n’en reste pas moins lié à cette organisa-tion puisqu’il s’occupera de la création de MINERGIE® International SA. Son successeur etancien suppléant, Christian Röthenmund, est un spécialiste compétent dans le domaine du bâtimentet en économie d’entreprise.

Un successeur compétentA présent, un changement important se profile: lors de l’Assem-blée générale du 20 juin 2013, Franz Beyeler transmettra lesrênes de l’Association à Christian Röthenmund, directeur sup-pléant depuis son arrivée à MINERGIE il y a un an et demi.Il n’a pas été simple de trouver le successeur adéquat: «Nouscherchions une personne disposant d’une expérience dans labranche du bâtiment ainsi que de vastes connaissances dans lesdomaines de l’économie d’entreprise, du marketing et de lacommunication», se souvient Franz Beyeler. Christian Röthen-mund remplit ces critères: apprentissage de menuisier, conduc-teur de travaux dipl. SBA/ET (ing. EURETA), spécialiste en mar-keting avec brevet fédéral, études d’économie d’entreprise à

l’Université de Lucerne(MBA), et dernièrementdirecteur marketing dusecteur des matériaux iso-lants chez Saint-GobainIsover SA.

Projets et visionspour MINERGIEChristian Röthenmund ades projets concrets:«MINERGIE est un labelde durabilité de premièregénération. Simple et axésur la pratique, il a contri-bué activement à ce quela Suisse devienne unesociété engagée et respon-sable en matière d’éner-gie. Nous souhaitons tirerprofit de cette réussite ex-ceptionnelle afin de créerde nouveaux instrumentsconcrets pour le secteurdu bâtiment, qui pour-ront aider à amorcerle tournant énergétiquedont la Suisse a tant be-soin.» Les défis ne man-Christian Röthenmund (Photo: Ben Huggler)

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associations bâtitech 9-13 67

quent pas, notamment dans le domaine de la rénovation. «EnSuisse, les nombreux programmes de subvention n’ont pas per-mis de rattraper le retard en matière d’assainissement», fait-il re-marquer, annonçant un développement stratégique dans lequell’assurance qualité, la rénovation et le contrôle des flux d’éner-gie dans les bâtiments joueront un rôle important. «Confor-mément à la nouvelle politique énergétique et climatique de laConfédération et des cantons, les bâtiments en Suisse serontsoumis à des exigences très strictes en matière d’efficacité éner-gétique. Par conséquent, un grand nombre d’innovations tech-niques verront le jour, ce qui obligera les planificateurs et lesexécutants à acquérir de nouvelles connaissances et compé-tences spécialisées. La suite logique de cette évolution sera larevendication d’une qualité de construction sûre et vérifiable.»

Assurance qualité, rénovation et contrôleDes processus et des documents de contrôle précis, ainsi quedes programmes de perfectionnement ciblés doivent constituerla base pour la garantie de la qualité MINERGIE. Un modèle demesures pragmatique destiné aux bâtiments d’habitation etcommerciaux doit permettre de collecter et d’évaluer les don-nées correspondantes, notamment en ce qui concerne le con-fort d’habitation (CO2, température ambiante, humidité rela-tive), le fonctionnement des installations techniques domesti-ques, ainsi que la consommation d’énergie des différents grou-pes d’appareils (chauffage, refroidissement, etc.). Dans les pro-chaines années, les principaux défis résideront toutefois dans larénovation énergétique des anciens bâtiments et dans l’amélio-ration des connaissances spécialisées des constructeurs. Enétroite collaboration avec les principaux acteurs du bâtiment etdes pouvoirs publics, MINERGIE entend développer des ins-truments et des mécanismes précis permettant de résoudre pro-gressivement ces problématiques complexes.Sur le plan organisationnel, l’Association connaît égalementquelques changements. Ainsi, Martial Bujard, directeur del’Agence MINERGIE romande, et Milton Generelli, directeur del’Agence MINERGIE Suisse italienne, ont rejoint la direction.Des services spécialisés dirigés par des personnes qualifiées se-ront en outre créés pour soutenir activement la direction danssa mission. « Notre réseau s’appuiera sur une assise plus large etplus polyvalente», explique Christian Röthenmund.

Création de MINERGIE® International SAPour l’instant du moins, Franz Beyeler continuera de servir l’As-sociation, quoique à un taux d’occupation réduit: l’ancien direc-teur prendra en charge la création de MINERGIE® InternationalSA. «Nous recevons toujours plus de demandes de l’étranger.Jusqu’à présent, celles-ci étaient traitées comme des tâches sup-plémentaires au sein du Secrétariat. Avec MINERGIE® Interna-tional SA, nous créons une structure adaptée pour exporter avecsuccès nos labels. L’Association s’engage dans cette nouvellesociété en tant qu’actionnaire principal. Elle garantit ainsi quecette organisation sera fidèle à l’esprit de MINERGIE Suisse.»

Secrétariat MINERGIECH-3006 BerneTél. 031 350 40 60www.minergie.ch

Meiréun

dMeiré

dornbracht.com / imo [email protected] Product Design Sieger Design

Page 70: Bâtitech 09-2013

68 bâtitech 9-13 formation

Pratique d’installationLes questions suivantes font partie des ob-jectifs évaluateurs suivants du plan de for-mation de l’installateur électricien CFC:

Plan de formation L2/5.1.3:• Les personnes en formation définissent

le matériel d’installation suivant l’utili-sation et installent les lignes à courantfort selon les règles de la technique.

Plan de formation L3/4.2.4:• Les personnes en formation commen-

tent et dessinent ou modifient desplans d’installation.

Exercice 99De façon à obtenir une répartition équili-brée de la puissance, sur les conducteurspolaires, les prises de courant multiplessont raccordées suivant l’illustration.Cela est-il correct? (voir illustration 99)

Exercice 100La canalisation posée dans le plafondmène du point de raccordement de lalampe à la prise de courant qui, de plus,

Brain Food

Rico de Boni, Marcel Schöb

Exercices 99 à 113

Les installations réalisées dans les règles de l’art sont importantespour le client. Elles sont gage de sécurité, de confort et de longuedurée de vie. Avant et après la réalisation, il y a lieu de tenircompte des points cruciaux. Ceux-ci constituent le savoir-faire del’installateur électricien.

est commandée. Quels conducteurs peut-on couper au point de raccordement de lalampe? Veuillez justifier votre réponse.• Conducteur neutre• Conducteur de protection• Conducteur polaire

Exercice 101La canalisation mène de lampe à lampe.Quelles sont les conséquences sur la réa-lisation de boucles et le sectionnementdes différents conducteurs?

Exercice 102Il s’est produit un court-circuit sur le câblede l’éclairage du jardin. Quelle pourrait enêtre la raison? (voir illustration 102)

Exercice 103Dans un hôtel, il y a lieu de remplacerune prise de courant pour rasage avectransformateur d’isolement intégré.Veuillez passer la commande des piècesde rechange nécessaires.

Exercice 104On prévoit des zones d’installation pourla pose de canalisations encastrées.Quelles sont les raisons pour lesquelles

les gaines ne peuvent pas être posées demanière arbitraire?

Exercice 105Dessinez les zones d’installation sur lemur de l’illustration 105.

Exercice 106Dans une installation, les nouvelles cana-lisations sont à regrouper et à relier avecles canalisations existantes (voir illustra-tion 106).

Exercice 107Dans l’illustration 106 figure une «ancien-ne» installation avec «mise au neutre Sch3».a) Quelle est la caractéristique de cette

méthode de mise au neutre?b) Que faut-il impérativement faire,

pour raccorder de telles anciennes ca-nalisations?

Exercice 108Quelle est la signification des symbolesde l’illustration 108?

Exercice 109Il y a lieu d’installer différentes canalisa-tions vers des consommateurs d’énergieavec des caractéristiques de raccordementdifférentes.a) Où peut-on trouver les données cor-

respondantes?b) A quel moment la canalisation avec

LNPE (230 V) peut-elle être installée?c) Quelles tensions de raccordement sont-

elles également adéquates et à partir dequelles caractéristiques de raccorde-ment?

Exercice 110D’après NIBT, quelles sont les dimen-sions de conduits à prévoir pour des

Illustration 99 Illustration 102

ELECTROTECHNIQUE

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bâtitech 9-13 69 ELECTROTECHNIQUE

canalisations en-castrées?a) Canalisation

T 5 × 1,5 mm2

b) CanalisationT 7 × 1,5 mm2

c) CanalisationT 5 × 2,5 mm2

d) CanalisationT 5 × 6 mm2

e) CanalisationT 5 × 16 mm2

Exercice 111Dans quels cas d’exception peut-on déroger à la norme, dans l’exer-cice 111?

Exercice 112Que faut-il faire pour inverser le sens de rotation d’un moteur?Pour un couplage �? Pour un couplage �?

Exercice 113Les moteurs asynchrones à courant triphasé avec anneaux de court-circuit sont les moteurs les plus couramment utilisés, parce qu’ils sontde conception simple, très robustes et économiques. Les raccor-dements des trois enroulements posés dans les rainures du stator(phases) sont menés vers le bornier standardisé. C’est là que l’on réa-lise le couplage en étoile ou en triangle à l’aide de barrettes, avant depouvoir effectuer le raccordement au réseau.• Déterminez la tension par phase des moteurs pour le raccordement

au réseau (3 × 230/400 V.• Reportez le marquage des bornes de raccordement sur les 2 mo-

teurs.Solutions: voir page 78 ■

Illustration 105

Encoignurede la pièce

Portes et murs

Illustration 106

Ancienne installation sch3

Illustration 108

Page 72: Bâtitech 09-2013

70 bâtitech 9-13 formation

Colonnes montantes dansles salles de bain

Actuellement nous sommes en désaccord surla conformité aux normes d’une colonnemontante dans une salle de bain. Pour latransformation d’une villa ancienne en école,le maître d’œuvre souhaite une disposition dela colonne montante la plus discrète possible.Il est prévu de la placer derrière la porte,dans la salle de bain (voir fig. 1). Diverseslignes d’alimentation seront tirées à traverscette colonne montante, dont bien sûr descâbles sans protection supplémentaire d’undispositif de protection à courant différen-tiel-résiduel. Pour être conforme aux prescrip-tions, nous pourrions poser un habillage avecune porte, devant la colonne montante(épaisseur 2–3 cm, jointive). Voilà que dans

1

Know-how NIBT 7

David Keller, Pius Nauer

Questions et réponses sur la NIBT

Nous avons à nouveau réceptionné des questions faisant l’objet de discussions dans les entreprises.Souvent, les problèmes d’installation ne peuvent pas être résolus à l’aide de données clairement énon-cées dans les normes. Il peut être utile de se demander pourquoi les normes contiennent un articlecorrespondant. Par exemple, pourquoi des conduites de la salle de bain doivent être posées à une pro-fondeur sous crépi de 6 cm, ou pourquoi il faut les protéger par un dispositif de protection à courantdifférentiel-résiduel. Si alors on transpose les réponses, surtout leur sens, à des configurations d’ins-tallation similaires, on se retrouve souvent avec une bonne solution conforme aux normes.

notre entreprise, certains collègues estimentque la mise en place d’une telle colonne n’estpas admise. (H. I., par e-mail)

D’après votre plan d’installation, la co-lonne montante est réalisée avec une gou-lotte placée derrière la porte. Dès qu’on yrajoute un revêtement muni d’une porte,la salle de bain ou ses zones sont délimi-tées. Ceci est stipulé dans NIBT 7.01.3.0.1.Dans le «coffret» ainsi obtenu, il n’y a pluslieu de considérer la profondeur sous cré-pi ou de mettre en application l’exigenceconcernant les canalisations à protégeravec un dispositif de protection à courantdifférentiel-résiduel. Ceci, indépendam-ment de l’épaisseur de la porte ou de ladistance qui la sépare des câbles. Je sou-haite par ailleurs éclairer la situation d’unautre point de vue.

Dans les cas où nous traversons les mursd’une salle de bain avec des colonnesmontantes ou comme ici, avec une cana-lisation, celles-ci ont à présenter une pro-fondeur sous crépi de 6 cm. Si ce n’estpas le cas, il y a lieu de protéger la canali-sation avec un dispositif de protection àcourant différentiel-résiduel et de prévoirun conducteur de protection (NIBT7.01.5.2.2). Avec ces exigences, la NIBTveut éviter que les armatures montéesdans les salles de bain puissent repré-senter un danger. La profondeur de posede 6 cm évite de percer accidentellementles canalisations et de ce fait, évite latransmission de tension sur les armatureset appareils. Quant à eux, le conducteurde protection et le dispositif de protec-tion à courant différentiel-résiduel per-mettent de disjoncter immédiatement lecircuit électrique au cas où l’on perce unecanalisation.Par conséquent, si on pose une goulotteapparente derrière la porte, on peut partirdu principe que les dommages provenantde travaux de perçage sont fortement im-probables, voire exclus. Ceci est le cas detoutes les canalisations visibles. Dans cesens, la norme est respectée. On peut sepasser d’un dispositif de protection àcourant différentiel-résiduel. Par contre,il est évident que des canalisations ser-vant à l’alimentation d’équipement de lasalle de bain sont toujours à protégeravec un dispositif de protection à courantdifférentiel-résiduel. (pn)

Protection par séparation aulieu d’un DDR dans une me-

nuiserieDans une menuiserie, nous avons à installerun convertisseur de fréquence pour un dispo-sitif d’entraînement. Un disjoncteur FI adap-

2

Illustration 1

Colonne montante

Colonne montante

Conforme aux normes?

WC/SdB

S: mosaïquesW: carreaux 2/4 cmU: crépi

Colonne montante

ELECTROTECHNIQUE

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formation bâtitech 9-13 71

té est très onéreux. Or, dans la NIBT, il eststipulé que l’on peut également utiliser desconduites à isolant minéral. S’agit-il d’unevariante praticable? (G. T., par e-mail)

Depuis la NIBT 2000, la possibilité de re-noncer à la protection FI (à titre de pro-tection contre les incendies) est ouverte,si effectivement on utilise de telles cana-lisations avec isolant minéral. En fait jen’ai jamais installé personnellement detelles canalisations et je ne les ai jamaisrencontrées dans une installation. Je pen-se qu’il en est de même pour de nom-breux collègues. C’est la raison pour la-quelle j’ai réalisé une illustration d’un teltype de canalisation (fig. 2A). Les câblesavec isolant minéral (fig. 2B) sont consti-tués d’un ou plusieurs conducteurs nusentourés d’oxyde de magnésium hau-tement densifié et gainés dans un man-teau fabriqué lui aussi en cuivre. Le pointde fusion de l’oxyde de magnésium sesitue à environ 2800 °C, alors que celuidu cuivre est de 1083 °C. Les câbles à iso-lant minéral présentent une résistance aufeu sur une durée appréciable. Suite à unincendie mineur, on peut les laisser surplace sans scrupules et continuer à lesexploiter. La NIBT autorise également,dans les cas où l’on utilise des canalisa-tions normales, avec isolation en matièreplastique, la mise en place d’une protec-tion par séparation ou d’un réseau ITavec surveillance de l’isolation. Ceci à ti-tre d’alternative au dispositif de protec-tion à courant différentiel-résiduel. Pourcela, il faut un transformateur de sépara-tion ainsi qu’un équipement de surveil-

lance de l’isolation avec signalisation op-tique et acoustique. L’avantage de la pro-tection par séparation, resp. du systèmeIT, réside dans le fait que dans le cas d’undéfaut d’isolation il n’y a aucune appari-tion de courants de défaut. Par contre,dans le cas d’un second défaut, il se pro-duit un court-circuit par l’intermédiairedu conducteur d’égalisation de potentiel.Dans ce cas de figure, la NIBT exige unecoupure de l’alimentation en courantdans un délai de 5 secondes. Il y a lieu deconsidérer que les transformateurs de sé-paration doivent fournir un courant decourt-circuit suffisamment haut pourpouvoir amorcer l’équipement coupe-surintensité correspondant. Par contre, ilfaut examiner avec précision si cette va-riante est plus économique que l’utilisa-tion d’un dispositif de protection à cou-rant différentiel-résiduel. (dk)

Electrodes de terre dans desfondations isolées

Je me permets de vous poser quelques ques-tions sur les électrodes de terre de fondationdans les maisons individuelles.A) Dans une maison individuelle, l’intégra-lité des fondations est isolée. Faut-il poserdans ce cas une électrode de terre de fonda-tion classique?B) Dans ce cas, faut-il un anneau supplé-mentaire enterré autour de la maison? Sioui, quel est l’écartement à prévoir entre lesliaisons avec l’électrode de terre?C) Dans ce cas, comment faut-il relier lesdescentes du système de protection contre lafoudre avec l’électrode de terre?

(A. E., par e-mail)

3

Ces questions trouvent leur réponse dansles principes selon ASE 4113 pour élec-trodes de terre de fondation. Fonciè-rement, il y a systématiquement lieu deposer une électrode de terre de fonda-tion, que les fondations soient isolées ounon. Dans les principes, cette exigenceest à trouver dans l’article 6.3. Bien sûr,ce type d’électrode n’est pas très efficacesi les fondations sont isolées. C’est la rai-son pour laquelle les principes de l’ASEexigent la mise en place d’un conducteurspécial à poser dans la terre ou dans lebéton maigre. Dans ce cas, il faut tenircompte avant tout de la protection contrela corrosion. C’est pour cette raison quel’on a tout intérêt à prévoir un conduc-teur en cuivre de 8 mm. Les prescriptionsne donnent aucune indication sur lenombre de liaisons à effectuer entrel’électrode de terre de fondation et leconducteur spécial. Il est toutefois judi-cieux de procéder en fonction du nombrede descentes de l’installation de protec-tion contre la foudre à effectuer. Dansune maison individuelle cela représenteune liaison à réaliser tous les 15 m sur lepourtour. De même, les connexions avecle système de protection contre la foudrene font pas l’objet d’une réglementationparticulière. En reliant directement lesconducteurs de descente de l’installationde protection contre la foudre au conduc-teur spécial posé dans la terre, il fautveiller à ce que la protection contre lacorrosion soit réalisée aux points de con-nexion. (pn)

Illustration 2A

Protection par séparation

Système TN:lors d’un défaut d’isolation,il apparaît également descourants de fuite dans leconducteur N.

Protection par séparation:pas de courant de fuite encas de défaut d’isolation.

Illustration 2B

ELECTROTECHNIQUE

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Porté par la Fondation AquaEcopôle et leGroupement du même nom, le projetAQUATIS – c’est sa nouvelle dénomina-tion – a été imaginé au début des années2000 par deux biologistes français, Mor-gane Labous et Frédéric Pitaval, et unmuséologue suisse, Michel Etter. Soute-nus par plusieurs organisations scienti-fiques et rejoints par le Groupe Grisoni etle Groupe BOAS, les fondateurs du projetet l’équipe qui les entoure franchissentmaintenant une étape décisive vers saréalisation. «Nous ne posons aujourd’huipas seulement la première pierre d’unaquarium, mais celle d’un véritable pro-jet scientifique et culturel de sensibili-sation à l’environnement», a soulignéMichel Etter.

Un projet d’envergure nationaleIdéalement situé au cœur de l’Arc léma-nique, le concept d’AQUATIS fait rêver.Développé avec la collaboration del’Aquarium de La Rochelle et du nonmoins réputé Musée des sciences de Bar-celone, AQUATIS sera à la fois un aqua-rium et un musée interactif présentant demanière fidèle des milieux aquatiquesd’eau douce en danger. L’eau, ressourcevitale de la planète, sera au cœur de la

AQUATIS – Swiss Aquarium & Water MuseumUn grand projet culturel et scientifique voit le jour en Suisse romande

La première pierre du complexe AQUATIS, situé sur le parking d’échangeP+R de Lausanne-Vennes, a été posée le lundi 15 avril 2013 par lesinitiateurs du projet, en présence des autorités lausannoises et vaudoises.Le complexe regroupe un aquarium géant dédié à la protection desmilieux aquatiques d’eau douce – une première en Suisse – ainsi qu’unhôtel 3 étoiles et un centre de conférences. L’ouverture de l’hôtel estprévue pour l’automne 2014, alors que l’aquarium ouvrira ses portes à lafin de l’année 2015.

thématique développée par l’institution.Le complexe formé d’un aquarium, d’unhôtel et centre de conférences, se posi-tionne comme un projet d’envergure na-tionale dédié aux sciences et à la protec-tion de l’environnement.

Architecture emblématiqueConçu par le bureau d’architecture lau-sannois Richter-Dahl Rocha & Associés, lecomplexe AQUATIS marquera l’entréenord de la ville. Construit sur une stationde métro et un parking, sans utiliser deterrain supplémentaire, il met l’accent surun bâtiment principal emblématique en-

touré d’eau, de forme organique, confé-rant une identité unique à l’aquarium, à lahauteur de son ambitieuse mission péda-gogique. Le second élément de la compo-sition se déploie en forme de «L» autourdu premier volume, pour le mettre en va-leur: il abrite l’hôtel et son restaurant, uncentre de séminaires et des magasins deproximité. Un troisième élément logis-tique, couvert et fermé, relie les bâtimentsaux sorties du parking et du métro.

Un partenariat public-privé durableConstruits et financés par les Groupes Gri-soni et BOAS, les bâtiments du complexeAQUATIS sont le fruit d’un partenariat pu-blic-privé suscité par la ville de Lausanne,qui met le terrain à disposition du projetpar le biais d’un droit de superficie. Laconstruction qui débute aujourd’hui estplacée sous le signe d’une optimisationaussi déterminée que possible de son im-pact sur l’environnement: conceptionarchitecturale durable, utilisation parci-monieuse du sol, standard Minergie, ra-tionalisation de l’énergie, raccordementau réseau de chauffage à distance, réutili-sation de l’eau de pluie sont quelquesexemples probants, à cette échelle, de l’ef-fort consenti. Pascal Doutaz, directeur duGroupe Grisoni, a insisté sur ses préoccu-pations fondamentales de constructeur,centrées sur l’économie du sol, des maté-riaux, de l’énergie et de l’eau.

Hôtel 3*** et centre de conférencesBernard Russi, président du GroupeBOAS et propriétaire du futur hôtel, s’estréjoui de pouvoir contribuer à un projet

AQUATISHôtel*** et centre de conférencesBernard RussiTél. + 41 (0)21 811 10 00 [email protected]

AQUATISAquarium et musée suisse de l’eauMichel EtterTél. + 41 (0)21 923 68 70 [email protected]

Extérieur de l’aquarium.

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carnet bâtitech 9-13 73

de cette envergure. Il a mis l’accent surl’offre exceptionnelle qui attend ici le pu-blic dès l’automne 2014: un hôtel destandard 3*** supérieur de 143 cham-bres avec fitness et centre de conférences,restaurants et terrasses sur le plan d’eau,soit une offre unique au nord de la ville,dédiée à une clientèle d’affaires la se-maine et familiale le week-end. La pre-mière pierre posée ce jour, accompagnéede son tube étanche de documents sou-venirs (plans du complexe, noms des in-tervenants, journal du jour), a été placéeprès de la porte d’entrée de l’hôtel, ungeste symbolisant l’ouverture et la qualitéd’accueil voulue par le Groupe.

Aquarium et musée suisse de l’eauAQUATIS sera surtout un formidableéquipement culturel, composé de 50aquariums totalisant plus de 2 millionsde litres d’eau et d’un véritable muséesuisse de l’eau, comme l’a précisé YvesChristen, président de la FondationAquaEcopôle, en charge des programmes

scientifiques et pédagogiques du projet.L’aquarium, dédié aux milieux aqua-tiques d’eau douce de la planète, mèneraen effet des actions de sensibilisation àl’environnement et au développementdurable, à l’intérieur comme à l’extérieurde ses murs: parcours de découverted’une vingtaine d’écosystèmes aquatiquesdes cinq continents, espaces interactifs,exposition permanente sur l’eau, exposi-tions temporaires et d’actualité répartissur plus de 6000 m2 offriront au publicun voyage de plus de deux heures à tra-vers les plus beaux environnements re-constitués de la planète, abritant plus de10 000 poissons et organismes vivants.

OfficialitésLe syndic de Lausanne, Daniel Brélaz,accompagné du municipal des travauxOlivier Français, a souligné le soutienconstant apporté par la ville au projet,dès 2005. Outre le droit de superficie ac-cordé, les services techniques lausannoisont apporté leurs compétences pour faci-

liter la mise en place de la construction.Le conseiller d’Etat Philippe Leuba s’estréjoui quant à lui de l’apparition d’unenouvelle offre touristique et culturelled’envergure sur le territoire vaudois, met-tant en valeur par sa thématique les com-pétences liées aux sciences et aux tech-nologies de l’environnement déjà trèsprésentes sur l’Arc lémanique.

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Espace sous le Léman.

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74 bâtitech 9-13 carnet

Lorsque la commission de la SSIGE s’estlancée dans la révision de la DirectiveW3, les anciens tableaux des unités deraccordement étaient critiqués par denombreux acteurs de la branche sani-taire, car considérés comme trop impré-cis et admettant trop de réserves. Un arti-

cle technique allemand évoquait mêmeun retour au Moyen Age de la branchesanitaire, ajoutant que le recours aux ta-bleaux du diamètre des conduites n’étaitpas digne d’un concepteur sanitaire. Lessystèmes de distribution d’eau de bois-son aujourd’hui disponibles sur le mar-ché, aussi variés dans leur géométrie quedans les pertes de charge qu’ils affichent,ont rapidement démontré que les ta-bleaux des unités de raccordement telsqu’ils se présentaient dans leur ancienneforme ne pouvaient plus être pertinents.La réalisation d’une installation d’eau de

Directives W3

Cosimo Sandre,

conseiller technique Eau, SSIGE

Le débat autour de la détermination du diamètre des conduites revient sur la table

Après cinq années de débat intensif, le sujet de la détermination du diamètre des conduites n’est pas encoreclos. La société Geberit, qui a joué un rôle majeur dans l’élaboration de la Directive W3, publie ses proprestableaux des unités de raccordement, qui se réfèrent à l’ancien modèle. Les installateurs seraient réellementen demande des anciens tableaux des unités de raccordement, plus simples. Malheureusement, l’utilisation deces tableaux des unités de raccordement ne permet pas de garantir que les principales exigences de la DirectiveW3 de la SSIGE soient respectées. C’est pourquoi la SSIGE prend ses distances par rapport à cette solution.La technique d’installation a beaucoup évolué au cours de ces 30 dernières années et est devenue aujourd’huibeaucoup plus exigeante que jadis. Pour répondre à ces exigences, il est impératif de s’appuyer sur de nouveauxinstruments tels que les tableaux LU qui, bien que plus complexes d’utilisation, devraient être à la portée desbons professionnels sanitaires.

boisson pose aujourd’hui des exigencesélevées pour un installateur. Outre laprise en compte des aspects hygiéniques,les appareils et armatures doivent être ali-mentés en eau de boisson en quantitésuffisante et dans des conditions opti-males sur le plan technique et écono-mique.La quantité d’eau fournie dépend de lapression résiduelle qui règne en amontdu poste de puisage, celle-ci dépendant à

son tour du dimensionnement correct dusystème de conduites. Pour déterminer lediamètre des conduites, on dispose deplusieurs approches, chaque modèleayant ses avantages et ses inconvénients(illustration 1). La détermination profes-sionnelle du diamètre des conduites s’ef-fectue en principe en calculant les pertesde charge.Outre la détermination du diamètre desconduites par la méthode des pertes decharge, on a cependant souhaité conti-nuer à épargner aux installateurs des cal-culs complexes en conservant la méthode

de détermination du diamètre des con-duites au moyen de tableaux, pour lesobjets petits à moyens, en incluant lesdernières découvertes et les approchesmodernes.Les nouveaux tableaux LU de la SSIGE,basés, sur le principe, sur l’ancienne dé-termination simplifiée du diamètre desconduites pour les installations à gaz, nesont rien d’autre qu’une forme tabulairedes calculs de pertes de charge. Pourchaque grandeur LU, ainsi qu’en amontet en aval de chaque modification dudiamètre de conduite, un calcul de pertede charge est intégré dans le modèle, quiprend en compte, outre la longueur de laconduite, également un nombre corres-pondant de pièces moulées et d’arma-tures. Etant donné que les paramètres decalcul intégrés sont les mêmes pour toutsystème de distribution d’eau de boisson,les différents systèmes peuvent être faci-lement comparés entre eux par l’installa-teur et le planificateur.Cela n’était pas encore le cas avec les an-ciens tableaux. Les anciens tableaux URse référaient uniquement au matériau dela conduite ainsi qu’à la vitesse d’écou-lement maximale et ne prenaient pas encompte les différentes géométries inté-rieures et les pertes de charge des piècesmoulées qui en résultent.Auparavant, on associait les mêmesunités de raccordement aux matériaux deconduites présentant des diamètres inté-rieurs identiques ou similaires et des ru-gosités égales.Les nouveaux tableaux LU, à l’inverse,prennent en compte, outre la vitessed’écoulement maximale, également uneperte de charge maximale intégrée dansle modèle de calcul. Les systèmes de dis-tribution d’eau de boisson dotés de

Illustration 1

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carnet bâtitech 9-13 75

pièces moulées présentant de hautespertes de charge dépassent plus rapi-dement la perte de charge maximale inté-grée dans le modèle et doivent ainsi,pour le même nombre d’unités de raccor-dement, prendre en compte des dia-mètres de conduite plus importants. Lesnouveaux tableaux de la SSIGE permet-tent ainsi par exemple de distinguer unedistribution de cave en diamètre de con-duite Mapress 35 × 1,5 d’une distributionen diamètre de conduite Mepla 50 × 4,0.Si l’on considère plus précisément les ta-bleaux UR publiés par Geberit, on cons-tate les choses suivantes:• Les différents systèmes de distribution

d’eau de boisson présentent, pour desvaleurs LU supérieures à 5 et des dia-mètres intérieurs de conduites à peuprès similaires, les mêmes unités deraccordement. Les différentes pertes decharge des pièces moulées sont négli-gées. Une conduite Mepla ayant undiamètre intérieur de 20 mm (26 × 3)présente ainsi autant d’unités de raccor-dement qu’une conduite Mapress ayantun diamètre intérieur de 19,6 mm(22 × 1,2).

On néglige ainsi le fait que par exem-ple un coude Mepla dn 26 avec unelongueur de conduite équivalente de5,5 m présente une perte de charge en-viron 20 fois supérieure à un coudeMapress dn 22 avec une longueur deconduite équivalente de seulement0,28 m.

• La vitesse d’écoulement maximale cal-culée de 2 m/s est parfois dépasséedans les conduites de distribution.

• Selon Geberit, on peut renoncer à lamise en place d’un dispositif de pres-sion. Les tableaux de Geberit ne sonttoutefois utilisables que pour une pres-sion amont supérieure à 500 kPa (5bars), c’est-à-dire d’au min. 550 kPa(5,5 bars) en amont du réducteur depression. Sans la mise en place d’undispositif de pression, l’installateur nepeut cependant pas savoir si les ta-bleaux de Geberit peuvent effecti-vement être utilisés. En outre, desétudes statistiques de la SSIGE mon-trent que toutes les zones d’approvi-sionnement de Suisse ne présententpas, et de loin, des pressions d’alimen-tation supérieures à 500 kPa (5,0 bars).La plupart des pressions d’alimentationminimales se situent en Suisse à envi-ron 300 kPa (3,0) (illustration 2).

Règles de la technique généra-lement reconnuesPlus de cinq années durant, le groupe detravail spécialement constitué à cet effet,composé de représentants des entreprisesd’approvisionnement en eau de Bâle, deChiasso, de Genève, de La Chaux-de-Fonds, de Winterthour et de Zurich ainsi

que de représentants d’associations parte-naires telles que suissetec, VSSH et SSHL,a travaillé d’arrache-pied à l’élaborationde la Directive W3. Le groupe de travail aégalement intégré des collaborateurs decélèbres fabricants de systèmes de distri-bution d’eau de boisson. Avant sonadoption par le Comité directeur de laSSIGE, le règlement a en outre été soumisà une procédure de consultation com-plète. La nouvelle Directive W3 est ainsilargement étayée et peut à juste titre êtreconsidérée en Suisse comme règles de latechnique généralement reconnues.Outre l’intégration des normes SN EN806 et SN EN 1717, l’élaboration du cha-pitre sur la détermination du diamètredes conduites a représenté le plus longtravail. Résultat de longues discussions etd’innombrables calculs, comparaisons devariantes, coûteuses mesures sur site et enlaboratoire et autres calculs de simula-tion, l’actuel chapitre sur la détermina-tion du diamètre des conduites reflèteaujourd’hui l’état des connaissances ac-tuelles de la branche sanitaire.Le respect des directives de la SSIGE im-plique que les principales exigences

soient respectées. Si l’utilisateur optepour d’autres solutions, il doit pouvoirdémontrer de façon convaincante que lesprincipales exigences en matière de déter-mination du diamètre des conduites, tel-les que la pression résiduelle minimalede 100 kPa (1 bar), sont respectées au ni-veau du poste de puisage le moins favo-

rable et que la vitesse d’écoulementmaximale a été respectée dans chaquetronçon.Le feuillet séparé, garni de bandes adhé-sives, distribué par Geberit ne correspondpas aux règles de la technique généra-lement reconnues et ne doit pas être insé-ré dans la Directive W3. L’utilisation destableaux des unités de raccordement deGeberit ne permet pas de garantir quel’installation calculée respecte les princi-pales exigences de la Directive W3. LaSSIGE se distancie ainsi de cette solutionet de cette procédure qui induit l’utilisa-teur en erreur en lui faisant supposer queles règles de la technique généralementreconnues ont changé.Après cette confusion, il serait souhai-table que la branche sanitaire puisse re-trouver des repères fiables en ce qui con-cerne la détermination du diamètre desconduites et que les spécialistes, les en-seignants et les nouveaux techniciens àformer aient la possibilité de s’appuyersur une méthode officielle acceptée par leplus grand nombre.

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Illustration 2

Pressions minimales en Suisse (Statistique SSIGE 2006)

Pression en bar

Nom

bre

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d’e

au

Page 78: Bâtitech 09-2013

76 bâtitech 9-13 carnet

Au vu des importantes sollicitations aux-quelles une façade peut être soumise,ainsi que de la diversité des souhaits ar-chitecturaux, il est nécessaire de choisirles matériaux et les traitements de surfaceles mieux adaptés, et ceci dès la phase deconception. A cet effet, Lignum a mis surpied le label de qualité bardages en boisqui se rapporte principalement à l’esthé-tique et à la durabilité d’un produit in-dustriel de raboterie avec traitement desurface, qui, à condition d’être mis enœuvre dans les règles de l’art, assure lapérennité du bardage en bois.La qualité des produits labellisés reposesur des tests réalisés par la Haute écolespécialisée bernoise Architecture, bois etgénie civil de Bienne. Ces tests effectuésavant l’attribution du label définitif ju-gent principalement la durabilité des sys-tèmes de façade. Ainsi, la labellisation deces derniers certifie une pérennité adé-quate des produits finis composés d’un

Les premiers produits labellisésbientôt disponibles

Label de qualité Lignum bardages en bois

Les vingt premiers systèmes de façade en bois aspirant à la marquede qualité Lignum bardages en bois ont passé avec succès leurs testsen laboratoire et obtiennent ainsi un label provisoire. Pour rappel,le label Lignum bardages en bois assure la qualité des systèmes de façadeen bois et oriente les décideurs lors du choix de leurs bardages en bois.

lambris et d’un traitement de surface as-socié. Ces exigences sont ensuite garan-ties par des contrôles réguliers des entre-prises productrices. De plus, l’objectifdu label est d’aller au-delà de cette seulenotion de performance, notammentgrâce à un outil d’aide à la décision enligne qui sera disponible dès la labellisa-tion définitive des premiers produits. Cetinstrument définit par ailleurs les prin-cipaux critères nécessaires à une mise enœuvre correcte des produits labellisés.Dans ce contexte, les vingt premiers pro-duits aspirant au label ont réussi les testsen laboratoire portant sur la vérificationde l’épaisseur et l’absorption d’eau dutraitement de surface. Leur labellisa-tion définitive prendra effet à l’issue dutest d’exposition aux intempéries. Parconséquent, les premiers produits estam-pillés du label Lignum bardages en boisseront disponibles dès la fin de l’année2013.

En parallèle, les entreprises souhaitant la-belliser leurs bardages en bois ont étéauditées, puis enrichies d’un systèmed’assurance de qualité ad hoc.A noter encore que depuis début 2013, legroupement de la promotion des revê-tements bois GPRB a soumis l’essentielde ses produits à la labellisation. Ainsi lelabel de qualité Lignum bardages en boisjouit dorénavant d’une implantation surl’ensemble de la Suisse.

Trouvez la liste des produits labellisésainsi que toutes les informations sur lelabel sous

www.lignum.ch/fr/technique/preservation/label_facade(Photo: Corinne Cuendet)

Essai d’exposition en plein air.

Epaisseur de l’échantillon.

Page 79: Bâtitech 09-2013

carnet bâtitech 9-13 77

La nouvelle publication «Protection duclimat, efficacité énergétique et construc-tion en bois – Bases» analyse de manièreinterdisciplinaire les besoins globaux enénergie primaire et les émissions de gaz àeffets de serre découlant de la construc-tion, de l’exploitation et du démontaged’un bâtiment en corrélation avec lesénergies renouvelables et non renouve-lables.En comparant l’énergie grise et les émis-sions de gaz à effets de serre de différentstypes de construction, la construction àossature bois présente les meilleures va-leurs, suivie de la construction massiveen bois. Les différences par rapport à lavariante massive peuvent se révéler déci-sives pour atteindre les valeurs cibles ducahier technique SIA 2040 «Objectifs deperformance énergétique».La distinction entre la consommationd’énergie et les émissions de gaz à effetsde serre sur l’entier du cycle de vie n’inci-te pas à économiser l’énergie à tout prixdurant la phase d’exploitation, mais plu-tôt à choisir des agents énergétiques etdes matériaux renouvelables comme lebois. De cette manière, l’isolation tou-

Protection du climat, efficacité énergétiqueet construction en bois

La série des «Lignatec»

Lors de l’analyse de l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, le bois seprésente comme le matériau de choix pour améliorer le bilan énergétiqueet limiter les émissions de CO2 du parc immobilier suisse. Le premiercahier Lignatec d’une trilogie développant cette thématique vient deparaître.

jours plus conséquente des bâtimentstrouve une limite dans une considérationglobale autant écologique qu’écono-mique.

La nouvelle publication fait partie d’unetrilogie sur le sujet. La deuxième présen-tera des exemples construits et paraîtraau printemps 2012, alors que la dernièresera consacrée à la thématique de la certi-fication des bâtiments et devrait êtrepubliée courant 2012. ■

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Page 80: Bâtitech 09-2013

78 bâtitech 9-13 carnet

Solution 99Les prises de courant multiples présen-tent les caractéristiques suivantes: L/N/PE250 V/10 A. La tension assignée est doncde 250 V. Raison pour laquelle il n’est pasadmissible d’alimenter les prises multi-ples à partir de plus d’un conducteur po-laire (Info electrosuisse 3036a).

Solution 100Il est possible de couper le conducteurpolaire et le conducteur neutre et d’uti-liser une borne. Une interruption de cesconducteurs n’induit pas de situationdangereuse. Par contre, le conducteur de

Brain Food

Réponses aux questions 99 à 113

protection doit être continu. Si le mon-teur de la lampe ne réalise pas la liaisoncorrectement, la prise de courant com-mandée en aval n’a pas de PE. Cela ne seremarque pas en cas de fonctionnementnormal.

Solution 101La création de boucles et pontages ainsique le sectionnement des conducteurs estpossible s’il n’y a pas de prise de courantcommandée en aval.

Solution 102Selon toute probalité, l’isolation de l’âme

a été endommagée lors du dénudage ducâble. De par l’humidité (variations detempérature, etc.) il pourrait se créer uncourant de cheminement entre les con-ducteurs, pouvant induire un court-circuit.

Solution 103D’après NIBT 2010, de telles prises decourant pour rasoir ne sont plus admis-sibles. Rechercher une autre solution. Lesprises SIDOS garantissent une protectionoptimale. Il est possible d’installer uneprise SCHUKO dans la chambre d’hôtel àtitre de complément.

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vrement bl avec plaque de fixation(ENr. 383 111 002)

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Solution 104Il faut éviter l’endommagement des con-ducteurs suite à des perçages ou la perfo-ration par des clous, réalisés par des per-sonnes non instruites.

Solution 105Voir illustration 105.

Solution 106Voir illustration 106.

Solution 107a) Le conducteur neutre et le conduc-

teur de protection sont combinés.b) Dans le cas de telles installations, il

faut toujours identifier les conduc-teurs polaires et les conducteursN/PE. Une inversion a pour effet demettre le conducteur de protectionsous tension 230 V.

Solution 108a) Prise de courant tripleb) Interrupteur simple action avec

lampe de signalisationc) Interphone audiod) Lampe au plafonde) Interrupteur simple action (Sch0)

2 pôlesf) Prise T+T

Illustration 105

Portes et fenêtres Les zones d’installations verticalesont toujours 20 cm de largeur.

Les zones d’installations horizonta-les ont toujours 30 cm de largeur.

Illustration 106

Ancienne installation Sch3

Page 81: Bâtitech 09-2013

carnet bâtitech 9-13 79

g) Carillon/sonnetteh) Conduite vers le hauti) Dimmer

Solution 109a) Dans les PDIE. Pour les cuisinières, les fours et les chauffe-eau

des tableaux séparés sont en vigueur.b) 230 V = < 3,6 kWc) 1 × 400/230 V = < 6 kW 3 × 400/230 V = > 6 kW

Solution 110Dimensions des conduits:a) Canalisation T 5 × 1,5 mm2 = M 20b) Canalisation T 7 × 1,5 mm2 = M 20c) Canalisation T 5 × 2,5 mm2 = M 20d) Canalisation T 5 × 6 mm2 = M 32e) Canalisation T 5 × 16 mm2 = M 40

Solution 111Si la canalisation est courte, sans changement de direction et si l’onpeut tirer les conducteurs sans forcer et sans dommages.

Planification électrique

Solution 112Dans les 2 cas il y a lieu d’inverser les conducteurs polaires.

Solution 113Voir illustration 113. ■

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Editeur: Peter Wanner

CEO: Axel Wüstmann

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Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 [email protected]

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