Bâtitech 05-2011

52
5-2011 www.batitech.ch 26 I Usine d’engrais à partir des eaux usées 28 I Nouvelle normes SIA pour la ferblanterie 35 I Lauréats du concours «créativité»

description

Technique du bâtiment et énergie

Transcript of Bâtitech 05-2011

Page 1: Bâtitech 05-2011

5-2

011

ww

w.b

atitec

h.ch

26 I Usine d’engrais à partir des eaux usées

28 I Nouvelle normes SIA pour la ferblanterie

35 I Lauréats du concours «créativité»

Page 2: Bâtitech 05-2011

Geberit DuoFresh

Les odeurs aux WC sont synonymes de problèmes. C’est la raison pour laquelle Geberit a développé une solution et a équipé les éléments d’installation Geberit Duofix et GIS avec une fonction supplémentaire, l’absorption des odeurs. Les odeurs sont directement absorbées dans la cuvette de WC, et ceci indépendamment de la ventilation du local. Un filtre à charbon actif intégré dans la plaque de déclenchement et aisément remplaçable se charge de procurer de l’air pur. De plus amples informations inhérentes au Geberit DuoFresh sont disponibles sous → www.geberit.ch ou auprès de votre commerce spécialisé en articles sanitaires.

Absorption des odeurs intégrée.

Page 3: Bâtitech 05-2011

Promotion des formateursPar le biais de sites Internet, de foires des métiers, de brochures d’information, de campagnes publicitaires et deschampionnats des métiers, des moyens importants sont investis chaque année dans la promotion de la relève.Certes, il est nécessaire de s’engager davantage dans les écoles, les salons des métiers, les expositions artisanaleset régionales; mais nous devons aussi proposer plus de places de stage et d’apprentissage.Pour connaître la perception de nos professions auprès des propriétaires de bâtiments et de la population en gé-néral, suissetec a commandé une étude de marché. Celle-ci permettra de développer une campagne objectived’image. Pour que cette action soit efficace, chaque entreprise doit faire jouer son effet multiplicateur.Ne nous plaignons pas du manque de personnel qualifié tout en refusant de former des apprentis. Poursuivonscette réflexion dans le cadre de la formation continue. Formons des brevetés et des diplômés. De manière géné-rale, permettons à nos employés de se perfectionner : il en va de l’image de la branche de la technique du bâ-timent et de son avenir.Critiquer l’engagement de frontaliers «à bon marché», et en même temps ne pas offrir de places d’apprentis-sage, sous-traiter au lieu de disposer de son propre personnel est la responsabilité de chaque entreprise.La formation d’apprentis, c’est notre défi, le devoir de chacun – et non le problème d’autrui. Manquer d’appren-tis, c’est à terme manquer de main-d’œuvre, d’experts, d’enseignants, de formateurs et de repreneurs d’entre-prises.Qu’en est-il de la promotion des formateurs? D’après moi, elle est insuffisante!Il est important de maintenir les entreprises formatrices actuelles et d’en gagner de nouvelles. Pour lesaider, des actions sont initiées dans certaines sections de suissetec. Celles-ci offrent un soutien administratif.L’avenir de nos firmes dépend de l’investissement actuel des formateurs. Former de véritables professionnels,c’est la valeur ajoutée des sociétés. Notre système dual éprouvé est envié bien au-delà de nos frontières. N’ou-blions jamais notre but final: disposer de professionnels compétents.Soutenez les jeunes désirant poursuivre leur formation, car ils seront les formateurs de demain. Transmettre sonsavoir est très valorisant, une source de satisfaction dans son métier. Souvenez-vous, lorsque vous étiez vous-même apprenti, du rapport que vous entreteniez avec votre maître d’apprentissage et quel regard, certainementpositif, vous portez toujours sur cette personne de référence. C’est une chance de pouvoir influencer favora-blement la vie d’une jeune personne. Quelle noblesse de faire grandir un adolescent, de lui apprendre son mé-tier, son futur gagne-pain et bien plus encore.Que cet éditorial soit une petite contribution à la promotion des formateurs!

Freddy MoretEditorialiste en formation continue

éditorial bâtitech 5-11 1

Page 4: Bâtitech 05-2011

«Pour nous qui sommes distributeurde solutions de confort climatique,les produits innovants, la qualité duservice irréprochable de Walter Meiersont des éléments primordiaux.»Doris Jaeger, associée de Klimawatt AG,Kilchberg, Zurich

Nous serons heureux de vous conseiller,n’hésitez pas à nous appeler:

CoolLine 0848 842 844

www.waltermeier.com/cool

Solutions pour le climat ambiant

CHAUFFAGEVENTILATIONREFROIDISSEMENTHUMIDIFICATIONDÉSHUMIDIFICATION

Climatiseur ZEN

EW_2.3.4.12.F.1_210x297mm.indd 1 14.04.11 16:15

Page 5: Bâtitech 05-2011

actuel I 14 produits I 21 carnet I 42

actuel 4 «Top down» – la sécurité

commence par la toiture 6 «Le GIS tient une place

prépondérante dans notreentreprise»

8 Go green – écologie etdéveloppement durable

10 Le système de jointpériphérique

13 Centrale de chauffeMigros /Jowa Ecublens

produits 17 Une conception complè-

tement revue des stationsde relevage compactes

20 Fonctions intégrées dansle plan de toilette

22 Runtal splash: un nouveauradiateur en DuPont™Corian® – une créationchaleureuse!

23 Les services mobiles –toujours à jour

24 L’élégance de l’asymétrie

partie technique 26 Première usine d’engrais

à partir des eaux usées 28 Normes pour les toitures

inclinées + façades

suissetec 35 Les jeunes ferblantiers

allient l’artisanat d’art etl’imagination

37 Un défi relevé avec brioet enthousiasme

38 Assemblée générale desuissetec Fribourg / Freiburg

39 Assemblée générale de suissetec section jurassienne

39 Inscription aux examensfinaux EP 2011 (brevetfédéral)

40 Qualité de l’eau pour leremplissage de circuits

41 Conseiller / conseillèreénergétique des bâtiments

carnet 42 Cage d’ascenseur 43 Bâtiments en bois parasis-

miques de plusieurs étages 44 Un résultat 2010 conforme

aux attentes 45 Le prix de l’innovation 2010 46 Adoption de la nouvelle

norme 47 Un nouveau président chez

KNX Swiss 48 Bouquet de chantier chez

Nussbaum

Les maîtres ferblantiers récompensent leCHEF-D’OEUVRE EN FERBLANTERIE 2011,la nouvelle salle des congrès d’InterlakenLes revêtements métalliques de toiture et defaçade tiennent une grande place dans l’ar-chitecture contemporaine et suscitent l’inté-rêt des maîtres d’œuvre autant que des ar-chitectes. Afin de présenter cette architectureet les travaux de ferblanterie réalisés en tôlefine à un grand public, l’Association suissedes maîtres ferblantiers diplômés ASMFDorganise et décerne tous les 3 ans «le TOITd’OR» pour un travail remarquable.Vainqueur du concours ASMFD-Zehndersont cette année les maîtres ferblantiers di-plômés Heinz et Remo Wyss de la firmeRamseyer et Dilger de Berne avec la toiturede la nouvelle salle des congrès d’Interlaken.Grands reportages sur le vainqueur et tousles bâtiments du concours, dont cinq enSuisse romande, dès le numéro de juin de

bâtitech.

Association Suisse des Maîtres Ferblan-tiers diplômés ASMFD, Secrétariat,Isenrietstrasse 11a, 8617 Mönchaltorf.

www.batitech.ch

5-2

011

ww

w.b

atitec

h.ch

26 I Usine d’engrais à partir des eaux usées

28 I Nouvelle normes SIA pour la ferblanterie

35 I Lauréats du concours «créativité»

sommaire bâtitech 5-11 3

Page 6: Bâtitech 05-2011

4 bâtitech 5-11 actuel

Qu’il s’agisse de pluie, de vent, de neigeet de soleil, le climat en Suisse est aussivarié que le pays lui-même. Il est d’au-tant plus important de se sentir bien,chez soi, avec le sentiment d’être protégéet en sécurité, sans crainte que le «toitnous tombe sur la tête» comme dit leproverbe.

«Top down» – la sécuritécommence par la toiture

Campagne promotionnelle pour le consommateur final PREFA – Suisse

Si la façade, et en l’occurrence la toiturepeuvent s’intégrer parfaitement au pay-sage grâce aux produits PREFA, alorsl’harmonie est parfaite.Un exemple caractéristique de la solutionde la maison PREFA: dans la jolie com-mune de Champéry en Valais, la Rési-dence Les Fagots a été réalisée de façonremarquable en totale harmonie avecl’environnement.

«La météo devient de plusen plus extrême» – et nousnous y adaptonsAvec seulement 2,3 kg, la tuile PREFAcompte parmi les matériaux de toiture lesplus légers et les plus stables. En effet, selonPREFA, la légèreté ne contrevient en aucu-ne façon à la stabilité et à la sécurité. «Pourune maison individuelle standard, dont lasurface du toit est d’environ 200 m², lacharpente doit soutenir environ deux ton-nes de moins que pour un toit en tuiles tra-ditionnelles», explique un collaborateurde l’entreprise de ferblanterie-couvertureF. Avanthey SA à Monthey VS.Selon Pascal Tripet, conseiller techniquePREFA en Suisse, «le poids faible est l’un

des nombreux facteurs en faveur de PRE-FA. Les autres, tels que l’inaltérabilité de lacouleur, l’indestructibilité du matériau, lessolutions complètes ainsi que le caractèrenon polluant, représentent des critères dechoix pour inciter le consommateur finalà construire avec nous».La toiture longue durée PREFA se trouveau cœur d’un travail de recherche perma-nent, fruit de plusieurs dizaines d’annéesd’expérience. Le matériau de base PREFAest un alliage d’aluminium conforme à lanorme européenne En 1396. Le revê-tement des tuiles est réalisé selon le pro-cessus Coil Coating en stricte conformitéavec l’ECCA – European Coil CoatingAssociation – à Bruxelles. Le terme CoilCoating est un procédé industriel de revê-tement permanent et organique – il en ré-sulte une résistance à la rouille, une par-faite malléabilité et un bel aspect – deprécieuses indications, selon PREFA, poursoumettre le matériau à ce processus.

La précision etla diversité suissesLa Suisse est réputée pour ses nom-breuses qualités parmi lesquelles la préci-

Page 7: Bâtitech 05-2011

sion et l’exactitude. Les tuiles PREFA con-cilient ces atouts avec justesse. Ce n’estpas en vain que le fabricant et spécialistede toitures en aluminium, leader autri-chien PREFA, offre une garantie de 40ans contre la rupture, la corrosion, le gellors de conditions climatiques normaleset une pose conforme aux règles de l’art.Les tuiles PREFA sont disponibles danshuit couleurs standards, avec une grandevariété d’accessoires. Peu importe si l’ar-chitecture de la maison s’oriente vers desformes traditionnelles régionales ou plu-tôt vers un nouveau style : PREFA offriratoujours la finition adéquate.Toit en pente, toit en croupe, toit en ap-pentis, toit en croupe, toit barrel, toit enterrasse il est possible de créer toutes lesformes et de les faire réaliser par PREFA.

Telle région, telle toiture!Il ne s’agit pas de dire ici : «telle région,tel peuple» mais dans ce cas précis, d’af-firmer «telle région, telle toiture!»: grâceaux offres de PREFA, multiples et variées,

l’objet et le paysage s’unissent pour créerune image harmonieuse.Le bel aspect n’est aucunement en contra-diction avec le rendement économique del’application technique – PREFA, la toi-ture résistante à toutes les intempéries,«robuste comme un taureau». ■

actuel bâtitech 5-11 5

Entreprise de ferblanterie-couverture: F. Avanthey SA, Les Ilettes, 1870 MontheyAdresse: route de la Fin, 1874 ChampéryProduit: bardeaux toiture noire, mat (colorisspécial)Signature d’image systémiqueRésidence Les Fagots, Champéry dans le can-ton du Valais

ww

w.in

teg

ral-

mc.

ch –

11

arwa-twin® inox

Page 8: Bâtitech 05-2011

6 bâtitech 5-11 actuel

«Le GIS tient une place prépon-dérante dans notre entreprise»

Monsieur Stritt, depuis quelque tempsdéjà, votre entreprise s’est décidéeen faveur de la préfabrication du GIS.Quelle en fut la raison?Ce ne fut pas une raison – mais quatre!Premièrement, il convient de citer la va-leur ajoutée, que nous pouvons générerdans notre propre entreprise avec le pro-duit. Ensuite, grâce à la fabrication en

En août 1991, il y a de cela 20 ans, Jacques Stritt posait la première pierre deson entreprise d’installations sanitaires, de ferblanterie et de couverture. A l’heureactuelle, l’entreprise Stritt & Forlin SA, sise à Rosé dans le canton de Fribourg,emploie plus de quinze collaborateurs. L’actuel copropriétaire et directeurexplique dans l’interview la raison pour laquelle il s’est personnellement impliquéen faveur de la préfabrication du Geberit GIS.

série, nous réalisons avec le GIS des avan-tages considérables en matière de coût.Troisièmement la flexibilité temporellem’est très importante: je peux décidermoi-même du moment approprié pour lapréfabrication des parois d’installationGIS destinées à un objet. Une préfabrica-tion qui me permet en plus d’occuper mescollaborateurs en cas de mauvaises condi-

tions météorologiques – ce qui permetune meilleure capacité de production etune distribution du travail améliorée.Nous arrivons ensuite à la quatrième rai-son: GIS nous offre l’assurance d’une qua-lité globale. Nous profitons d’un environ-nement propre dans l’atelier et contrôlonstoutes les étapes du processus depuis lemétrage jusqu’à la pose sur le chantier.

L’immeuble Bellevue à Estavayer-le-Lac: un des projet,dans lequesl l’entreprise Stritt & Forlin SA a installé leGeberit GIS.

Page 9: Bâtitech 05-2011

Vous venez avant tout d’énoncer l’installa-tion. Quels avantages vous offre le produiten lui-même?Le plus important pour nous est le res-pect de la protection contre le bruit selonSIA 181, qui est assuré lors d’une installa-tion correcte du GIS. Immédiatement sui-vi par la flexibilité sur le chantier: aucunautre système ne s’applique à autant desituations de la construction et il permetd’entreprendre des modifications de der-nière minute. En outre, les déroulementssur le chantier sont simplifiés de manièresignificative, étant donné que très peud’artisans sont impliqués. Il convient dene pas oublier la propreté obtenue grâceau GIS: le chantier reste propre, étantdonné que les saignées murales sont ca-duques.

Existe-t-il une chose à laquelle il est toutspécialement nécessaire de veiller?Celui qui prend la décision de préfabri-

quer du GIS doit disposer d’un empla-cement destiné au stockage. Celui-ci nedoit toutefois pas être particulièrementgrand. En plus, il convient de tenircompte que les parois d’installation GISpréfabriquées doivent être transportéessur le chantier, ce qui, en fonction del’importance de l’entreprise, peut engen-drer un certain investissement.

En ce qui concerne le mot-clé investis-sement: avez-vous dans votre entreprisedes collaborateurs qui se sont spécialisésen préfabrication GIS?Le système étant très important pournous, c’est la raison pour laquelle la plu-

part de nos collaborateurs sont formés enmatière de préfabrication GIS. Nous nevoulons tout simplement pas que seulsquelques collaborateurs soient spécialisésdans le système. Entre-temps, nous avonsdéveloppé un tel savoir-faire chez Stritt &Forlin, que nous nous chargeons nous-mêmes de la formation de nos collabora-teurs. Une preuve supplémentaire que leGIS tient une place prépondérante dansnotre entreprise. ■

www.geberit.ch

actuel bâtitech 5-11 7

Contrôlez la présence d’amiante dans les ouvragesconstruits avant 1990!

www.suva.ch/amiante

Transform tionaAttentionamiante!

Jacques Stritt: «Avec le GIS, nous réalisonsdes avantages considérables en matière decoût.»

Team de l’entreprise Stritt & Forlin SA de Rosé FR.

Page 10: Bâtitech 05-2011

8 bâtitech 5-11 actuel

Des concepts de produits porteurs d’un avenir vi(v)able pour les générations à venir

Et dans son discours émouvant devant leCongrès américain début novembre2009, la chancelière allemande AngelaMerkel a décrit la crise du climat commeune mise à l’épreuve du 21e siècle qui sedresserait comme un mur entre le présentet l’avenir en guise de perspective pourles besoins des générations à venir. Dansl’intérêt de nos enfants et petits-enfants,il serait impératif de la dépasser grâce àune intense coopération internationale.

Go green – écologie etdéveloppement durableChaque cycle de vie de la nature éternelle commence par une ge-nèse, avant d’atteindre une apogée ou phase de pleine puissanceet finalement laisser place à la relève. Dans ce processus, unegénération tend toujours la main à la suivante en lui assurant unavenir pérenne. A cause de l’homme, cette pulsion de vie est me-nacée. Le climat mondial connaît une grave crise. Prix Nobel de lapaix, Al Gore a diagnostiqué en 2007 pour notre planète une fiè-vre sérieuse dont on ne pourrait venir à bout que par le recours àde puissants remèdes.

Des choix individuels pourun avenir communCe n’est que si un tournant radical estpris dans les dix à quinze ans à venir quel’on peut imaginer contenir le réchauf-fement global moyen dans la limite ma-gique de deux degrés. Dans les milieuxpolitiques et économiques de la plupartdes nations industrialisées a par consé-quent mûri ces dernières années la priseen compte du fait que les modes de vie et

de production actuels, gourmands en res-sources, auront des conséquences fatalespour le climat et l’humanité. Cette nou-velle prise de conscience se décline à tra-vers un changement de comportementdes consommateurs tendant à délaisserl’intérêt particulier au profit de l’intérêtgénéral. «Green Design» est le nom decette nouvelle tendance qui, à chaquedécision d’achat, intègre les consé-quences mondiales de notre propremode de vie, ici et maintenant commepour nos descendants. Qualité particu-lière des matériaux, longévité, fabrica-tion économe en ressources et design in-temporel attrayant caractérisent lesproduits «verts». La sensibilisation aiguëaux grandes marges d’action personnel-les permettant d’influencer positivementle climat par son comportement est à labase de la nouvelle tendance de con-sommation écologique. Cette motiva-tion trouve sa source dans le souhait de

Le style de vie écolo pénètre peu à peu dans tous les segments de la vie et a trouvé un point de cristallisation déterminant dans la salle de bains enparticulier – lieu où intimité protégée, pureté et détente se marient. Toute personne qui mise à la fois sur la beauté, la longévité, le confort et le res-pect de l’environnement a tout bon en optant pour le «Green Design» (design vert).

Page 11: Bâtitech 05-2011

actuel bâtitech 5-11 9

participer à la conception de l’avenir dumonde et d’en assumer sa part de res-ponsabilité.

La salle de bains accueillele style de vie écoloUn monde marchand soucieux de la pré-servation générale des ressources est por-teur de bien-être grâce à une qualitégarantie et donne bonne conscience enrendant de précieux services à l’homme,au climat et à l’environnement tout aulong du cycle de vie des produits. Accom-plies au niveau des formes comme dustyle, les nouveautés font partie d’uneavant-garde clairvoyante et ont fait ou-blier depuis longtemps déjà le charmedouteux de l’esthétique du jute sans sa-veur ni relief. Dans l’univers des jolieschoses, le thème de la «consommationdurable» s’est taillé une belle place. Deslanceurs de tendances comme les archi-tectes et les designers se focalisent tou-jours plus sur des aspects tels que la lon-gévité, la préservation des ressources et lasanté. En toile de fond figurent des con-cepts de produits ambitieux qui façon-nent notre style de vie habituel entière-ment par rapport aux générationssuivantes. Avec succès: le style de vie éco-lo pénètre peu à peu dans tous les seg-ments de la vie et a trouvé un point decristallisation déterminant dans la sallede bains en particulier – lieu où intimitéprotégée, pureté et détente se marient.Toute personne qui mise à la fois sur labeauté, la longévité, le confort et le res-

pect de l’environnement a tout bon enoptant pour le «Green Design» (designvert). Car l’impact environnemental lorsde la fabrication, du transport, de lamaintenance et de l’élimination des dé-chets est réduit au minimum.

Parce que la sobriété,c’est tout simplement mieuxLa recette du succès de cette tendance estsimple: pas de sacrifice, mais de meilleu-res idées. Pas de tracas, mais des techno-logies intelligentes. Le confort habituelest préservé, mais ses répercussions néga-tives sont éliminées. Dans sa propresphère de bien-être, l’équipementier desalle de bains Kaldewei est précurseur etinitiateur de la démarche «décider pourla planète sans sacrifier le plaisir per-sonnel». Ses modèles de baignoires dé-montrent de manière impressionnanteque les produits écologiques font du bienà l’environnement tout en stimulant lessens. Et cela ne date pas d’aujourd’hui:car cela fait 90 ans déjà que Kaldeweis’engage sur la voie du développementdurable et de l’écologie. Les produits duleader du marché européen des bai-gnoires en acier émaillé sont fabriquésexclusivement à partir de matières pre-mières naturelles, recyclables à 100 % auterme de leur cycle de vie. Une preuve dequalité qui a valu au fabricant d’être lepremier équipementier de salles de bainsà obtenir le label de qualité allemand«Construction durable». De plus, de lafabrication à la mise au rebut, les bai-

gnoires Kaldewei satisfont très longtempsaux exigences les plus élevées en matièred’esthétique et de fonctionnalité. Con-çues en collaboration avec les ateliers dedesign les plus renommés du monde,elles encaissent les chocs, se nettoient fa-cilement et gardent leur éclat au fil desannées. Ce n’est pas pour rien que l’en-treprise de Westphalie accorde 30 ans degarantie à tous ses modèles, un aspect si-gnificatif aussi bien en termes de déve-loppement durable que de coût. Aunettoyage, les baignoires, receveurs dedouche et baignoires balnéo marquenten outre des points grâce à l’effet perlant,un traitement de surface obtenu par cuis-son qui fait perler l’eau le long de la bai-gnoire en éliminant durablement salis-sures et particules de calcaire. Lesdétergents agressifs et nocifs pour l’envi-ronnement sont superflus. Il suffit d’unchiffon humide pour que ça brillecomme au premier jour. Voilà commentune salle de bains «verte» réconciliel’homme et l’environnement, crée despasserelles entre les générations et donnetout simplement envie de se projeterdans l’avenir. ■

Franz Kaldewei GmbH & Co. KGCH-5000 AarauTél. 062 205 21 00www.kaldewei.com

www.suva.ch/amiante

Contrôlez la présence d’amiante dans les ouvragesà rénover construits avant 1990!

Arrêt des tr vauxaAttentionamiante!

Page 12: Bâtitech 05-2011

Grâce au système de joint périphé-rique optimisé ACSplus, les verres iso-lants SILVERSTAR vous garantissentune vue parfaitement dégagée.

10 bâtitech 5-11 actuel

Le «warm edge» ASCplus de Glas Trösch

Bützberg, mars 2010. Depuis que les cou-ches d’isolation thermique hautement ef-ficaces ont permis d’optimiser les perfor-mances énergétiques des verres isolantsmodernes, on se heurte, dans ce domaine,aux limites de ce qui est techniquementfaisable. C’est pourquoi tous les efforts seconcentrent désormais sur le dernierpoint faible des fenêtres avec vitrage iso-lant: l’assemblage périphérique. Les pro-blèmes d’isolation au niveau de la jonc-tion entre le verre et le cadre, quis’accompagnent souvent de phénomènesde condensation le long des bords, génè-rent des déperditions de chaleur. Pour yremédier, Glas Trösch a élaboré une solu-tion simple et efficace: le systèmeACSplus «à bord chaud». Il prévient laformation de condensation sur les bordsdu vitrage, améliorant ainsi la propreté etla qualité esthétique de la fenêtre. Sonutilisation entraîne par ailleurs une baissedu coefficient Uw pouvant aller jusqu’à0,3 W/m2K. L’institut ift Rosenheim a

Le système de joint périphériqueL’institut ift Rosenheim confirme la très grande capacitéd’optimisation des verres isolants de haute technologie.

confirmé, à grand renfort de tests etcalculs, le fort potentiel d’isolation denotre système.A la pointe de la technologie, les couchesd’isolation thermique à basse émissivitételles que Silverstar de Glas Trösch ontradicalement modifié les normes de fa-brication des fenêtres avec vitrage isolant.Autrefois énergivores, les éléments deconstruction se distinguent désormaispar leur propriété hautement isolante; ilen va de même pour les différents profi-lés de cadre dont les performances éner-gétiques ont également été optimisées. Ladernière faille se situait au niveau dujoint périphérique, le profilé qui main-tient l’espacement entre les verres le longdu cadre. Les intercalaires classiques sontfabriqués en aluminium, un matériauprésentant un coefficient de conductivitéthermique très élevé. Ils favorisent doncla formation d’un pont thermique li-néaire – la température de surface inté-rieure du vitrage diminue à mesure que

l’on se rapproche du cadre. Lorsque lestempératures extérieures sont basses, ilpeut donc se produire un phénomènephysique indésirable dans les pièceschauffées: l’humidité condense sur les zo-nes périphériques plus froides du vitrage.Une telle production de condensation nepose pas seulement un problème d’ordreesthétique mais également hygiénique.Sur le long terme, la condensation corro-de la matière du cadre et est propice à laprolifération des moisissures. Qui plusest, les ponts thermiques générés par lamauvaise isolation des profilés de jointpériphérique nuisent au confort ther-mique et pèsent sur le bilan énergétiquede la fenêtre, voire du bâtiment. GlasTrösch s’était déjà attaqué à ce problèmeil y a quelques années en développantSWISSEDGE ACS, un système de jointpériphérique à l’isolation thermiqueoptimisée. ACSplus constitue aujourd’huiun perfectionnement logique de cesystème et offre une isolation thermique

Page 13: Bâtitech 05-2011

actuel bâtitech 5-11 11

en périphérie de la fenêtre qu’il sera diffi-cile de surpasser. Résultat: les systèmesde verre isolant triple, tels que SILVERS-TAR TRIII et SILVERSTAR TRIII E, affi-chent un assemblage aux valeurs excep-tionnelles.

Un plus en termes de confort,d’esthétique, d’hygiène etd’efficacité énergétiqueACSplus est un système de rupture ther-mique du joint périphérique des vitragesisolants unique au monde. La températurede surface demeure plus élevée sur lebord intérieur du verre, c’est ce que l’onappelle un vitrage à «bord chaud» –l’expression anglaise «warm edge» estégalement couramment employée pourdécrire ce type de vitrage. Le fait que latempérature de la surface soit plusimportante le long du cadre de la fenêtrepermet de réduire au minimum le risquede formation de condensation, à plus de80%. Vous avez ainsi l’assurance quevous habiterez dans un espace sain etque la fenêtre restera propre et garderason bel aspect pendant de longuesannées. Cette méthode a donné son nomà notre système d’intercalaire: ACSsignifie «Anti Condensation System»(système anti-condensation). Le profiléest parfaitement étanche à la vapeur, ce quiconfère à la fenêtre dotée de vitrage isolantune grande longévité. Si la meilleure isola-tion thermique de l’ACSplus empêchel’apparition de condensation, son utilisa-tion accroît également le confort ther-

mique à l’intérieur et vous perment deréaliser de précieuses économies dechauffage

Au terme d’une étude menéeà l’institut ift Rosenheim,ACSplus a démontré une bienplus grande efficacité queles intercalaires en aluminiumLe coefficient de transmission thermiquelinéaire spécifique à l’intercalaire est in-diqué par la valeur(psi), qui mesure lesponts thermiques des bâtiments. Dansces conditions, il est impossible de quan-tifier avec exactitude l’influence d’ACS-plus sur la valeur Uw, le coefficient detransmission thermique de l’ensemble dela fenêtre, cadre et joint périphérique in-clus – celui-ci est fonction des matériaux,de la construction et du format de lafenêtre et est calculé conformément àla norme EN ISO 10077. On peut entout état de cause s’attendre à une netteamélioration, pouvant aller jusqu’à0,3 W/m2K, de ce coefficient. Dans uneétude récente, l’institut ift Rosenheim anotamment pris l’exemple d’une fenêtreoscillo-battante à un vantail de 148 cmde haut et 123 cm de large, dotée d’un vi-trage triple SILVERSTAR TRIII et dont laproportion du cadre en bois représentait30%. Il a constaté que la valeur Uw decette fenêtre était descendue à 0,99W/m2K, ce qui constitue une améliora-tion de 1,1. Si l’on prend comme hypo-thèse de départ une température extérieu-re de –10°C et une température intérieure

de +20°C, on remarque qu’avec le sys-tème ACSplus la température de surfaceau niveau des bords intérieurs du verred’une fenêtre avec cadre métallique etdouble vitrage est plus haute de 4,4°Cqu’avec un intercalaire en aluminium –le risque de condensation est donc net-tement atténué. Pour pouvoir se faire uneidée juste du risque de condensation, l’ifta également déterminé la température ex-térieure critique de différentes construc-tions pour laquelle on obtiendrait, avec

suva.ch/maison- miante

Visitez la Maison de l’amiante, apprenez à reconnaîtreles dangers et gagnez des vacances en Suisse.

aAttentionamiante!

Les intercalaires classiques créent, le long du cadre de lafenêtre avec vitrage isolant, un pont thermique linéaire.Voilà pourquoi, quand les températures extérieures sontbasses, l’humidité de l’air ambiant condense sur les zonesplus froides en périphérie du vitrage.

Page 14: Bâtitech 05-2011

une température intérieure de 20°C etune humidité relative de l’air de 50%dans la zone de bordure intérieure de lavitre, une température du point de roséede 9,3°C. Dans le cas de la fenêtre aveccadre métallique et vitrage double, celle-ciserait de –2,8°C en utilisant un interca-laire en aluminium, mais de –13°C enutilisant ACSplus. Pour ce qui concernele vitrage triple, le système ACSplus auto-rise une température extérieure critiquede –22,5°C, alors qu’avec un intercalaireen aluminium, on ne descend pas endessous des –7,1°C.

Vaste champ d’applicationet efficacité de mise en œuvreA usage universel, ACSplus convient àtoutes les fenêtres avec vitrage isolant dehaute qualité dans un cadre en bois, enmétal, en bois/métal ou en plastique.Qu’il soit installé dans des logements,des locaux commerciaux, des bâtimentsadministratifs, des établissements sco-laires ou des installations sportives: notresystème ne manque jamais de faire sespreuves. Son utilisation est particuliè-rement recommandée dans les piècessaturées d’humidité où il y a plus dechance que la condensation se développesur les bords des vitrages: dans les cuisi-nes et les salles de bains ou encore dansles salles de fitness, les gymnases et lespiscines couvertes. Pour répondre auxexigences de construction et de design, lesystème d’intercalaire est actuellementdisponible en gris, en noir et en blancdans différentes largeurs de profilé. Lesystème se présente sous forme de rou-

leau, l’intercalaire est automatiquementcoupé à l’onglet avant d’être directementappliqué sur le verre. La stabilité des tein-tes et la durabilité de l’ACSplus sont ga-ranties par le fabricant.

Equipées d’ACSplus, vosfenêtres tutoient la perfectionAvec ASCplus, Glas Trösch corrige le der-nier point faible en matière d’efficacitéénergétique des fenêtres à vitrage isolantet crée l’accord parfait entre verre, cadreet joint périphérique. La performance desverres isolants SILVERSTAR, associés ausystème de joint périphérique ACSplus,semble difficilement égalable tant sur leplan de la qualité esthétique que de l’iso-lation thermique. Ceux-ci empêchent ef-ficacement la formation de condensation

en périphérie, préservant ainsi les fenê-tres de toute détérioration et entretenantun climat sain à l’intérieur de l’habitat.De plus, ils vous permettent de réduireau minimum votre consommationd’énergie de chauffage, garantissent sécu-rité et grande longévité et se prêtent à desapplications très diverses. Avec de telsavantages, il faut s’attendre à ce que cessystèmes de joint périphérique aux per-formances énergétiques optimiséessoient bientôt érigés au rang de normesobligatoires. ■

Glas Trösch Holding AG4922 BützbergTél. 062 958 52 45www.glastroesch.ch

12 bâtitech 5-11 actuel

2. Formation de condensation à la température extérieure critiqueExemple de fenêtre en bois présentant un vitrage isolant triple SILVERSTAR(structure 4-12-4-12-4; Ug = 0,7 W/m2K; Uf = 1,3 W/m2K):• avec un intercalaire en aluminium � formation de condensation à une

température extérieure de –5,4°C• avec un intercalaire ACSplus � formation de condensation à une tempéra-

ture extérieure de –17,7°C

1. Température de surface intérieure en périphérie. Exemple de fenêtre enbois présentant un vitrage isolant triple SILVERSTAR (structure 4-12-4-12-4; Ug = 0,7 W/m2K; Uf = 1,3 W/m2K) :• avec un intercalaire en aluminium � température de surface intérieure en

périphérie 7,4°C• avec un intercalaire ACSplus � température de surface intérieure en péri-

phérie 11,5°C

ACSplus réduit les dépenses de chauffage et fait disparaître tout phénomènede condensation sur les bords du vitrage.

Page 15: Bâtitech 05-2011

DIPAN SA – Diagnostique HYDROPURE®

DIPAN, le leader suisse de l’expertise desréseaux hydrauliques a été mandaté parCaloritec Nikles SA pour analyser l’étatdes conduites des circuits de chauffage àdistance sur le site de Migros/Jowa àEcublens VD. La centrale de chauffe a étéconstruite en 1967 dans le but d’assurer àlong terme l’alimentation en énergie, parun circuit de chauffage à distance, desdifférents bâtiments. Ce centre a subi desagrandissements importants au cours desannées. La production de chaleurétait assurée par des chaudières à vapeur.Jusqu’en 2008 ces chaudières servaient à

Centrale de chauffeMigros/Jowa EcublensAuteur: Bernard Dätwyler

éliminer les déchets provenant du centrede distribution. Ces déchets sont depuisfin 2008 acheminés vers le central d’éli-mination des déchets TRIDEL à Lau-sanne.Fin 2008 les chaudières existantes ont étéremplacées par une chaudière à boisd’une puissance de 1500 kW qui couvreenviron 60% des besoins en énergie ducentre. Elle est équipée d’un filtre électro-statique de la dernière génération. Les co-peaux de bois sont stockés dans un siloextérieur enterré de 300 m3, ce qui repré-sente une autonomie d’environ 6 jours.

La même année, la chaudière secondaire àmazout produisant de la vapeur a été mo-difiée pour produire de l’eau chaude à100°C.

DIPAN SAL’entreprise DIPAN SA, certifiée ISO, aété fondée il y a 50 ans. Elle est présenteen Suisse romande, et depuis 2009 enSuisse allemande. Ses compétences hau-tement spécialisées sont particulièrementutiles pour les propriétaires et les profes-sionnels de l’immobilier gérant desinstallations complexes. Elle intervient pour

actuel bâtitech 5-11 13

Page 16: Bâtitech 05-2011

14 bâtitech 5-11 actuel

Accumulateur: 100 m3, vase d’expansion: 17 m3 sous azote (N2)

Accumulateur

Vase d’expansion

les grandes régies immobilières, les entre-prises de services, hôpitaux, cliniques,aéroports, entreprises industrielles et cen-tres commerciaux. DIPAN SA fournit unegestion efficace des risques et une planifi-cation sûre et transparente pour assurerune parfaite qualité d’eau et une protec-tion optimale des installations.

Diagnostique HYDROPURE® –analyses scientifiquesLes spécialistes de DIPAN SA posent undiagnostique sur l’état de la tuyauterie,analysent l’eau (du point de vue chimiqueet bactériologique) et procèdent à uneexpertise métallographique d’échantillonsde conduites. Les échantillons d’eau sontanalysés dans les propres laboratoires etdans d’autres laboratoires indépendants –comme l’EIG (Ecole d’ingénieurs de Ge-nève /Qualitech AG, Mägenwil). Sur cettebase DIPAN SA élabore des concepts per-mettant de classifier chaque immeuble se-lon son âge, les matériaux utilisés et lesfrais à engager (traitements curatifs, con-trat de services). Ces concepts permettentd’évaluer les risques plus précisément etde planifier les investissements néces-saires dans le temps.

Diagnostique HydropureClient: Caloritec Nikles SABâtiment: Migros, ch. du Levant àEcublens

Circuit de chauffage à distanceNyon, le 13 septembre 2010

PréambuleLe but de cette analyse est de connaîtrel’état des conduites du circuit primaire et,si leur qualité le permet, de faire perdurercette installation pour les 15 prochainesannées.

1. Description de la structuredes circuits de chauffageCircuit de chauffage à distanceMigros EcublensVolume du circuit: 160 à 180 m3

Eau d’alimentation: eau adoucie à 0°fChaudière principale à bois:Kolbach 2009Type: K8-1500Surface de chauffe: 97 m2

Contenance: 5354 lPression: 10 barsTemp.: 110°CPuissance: 1500 kW, environ 65 m3/hCouvre environ 60% des besoins si elleest équipée d’un filtre électrostatique

Chaudière secondaire à mazoutLOOS 1994Chaudière à vapeur modifiée pour eauchaude à 100°C en 2009Volume: 12300 lPuissance: 3000 kW, environ 130 m3/hCouvre les 40% manquants

Distribution2 départs principaux1 � DN 125 CAD Ecublens I - III - IV1 � DN 150 CAD Ecublens II + adminis-tration

2. ObservationsLa production de vapeur a été modifiée enproduction d’eau surchauffée (100°C).Cela pose des problèmes de capacité dechauffage dans les bâtiments.Les circuits secondaires (échangeurs) ontété by-passés et actuellement l’eau du cir-cuit primaire parcourt la totalité des cir-cuits de chauffage.L’eau est trop chaude pour les circuits se-condaires et ce mélange de circuits, pri-maire-secondaires, peut amener différents

Page 17: Bâtitech 05-2011

actuel bâtitech 5-11 15

dépôts dans les chaudières et conduitesprincipales.La qualité d’eau du circuit primaire n’estactuellement pas contrôlée régulièrement.Les anciennes analyses de contrôle dufournisseur de produit de traitement ré-pondaient aux prescriptions pour ce typed’installation.

3. Résultats d’analysesLes résultats des analyses effectuées le25 août répondent entièrement aux va-leurs prescrites pour ce type de circuit.

4. Mesures à entreprendre surle circuit de chauffage primaireAvant le remplacement des échangeurs:1. En premier lieu il est important de ra-

pidement séparer les circuits secon-daires par la mise en place d’échan-geurs à plus grande capacité.

2. La remise en place d’un contrôle tri-mestriel des valeurs de l’eau du circuitet des rajouts éventuels de produit detraitement adapté (type: HYDROPU-RE 5000).

Découpe de contrôle.

* = SICC, Société suisse des ingénieurs en chauffage etclimatisation. Contrôles périodiques des propriétés del’eau tous les 3 mois.

Imbattable!

Les 50 modèles les plus courants

sont livrables du stock. De suite!

Cl imatiseurs spl its

Prêt à démarrer, avecplus de 50 modèles!

Lausanne CTA SA · En Budron B2 · 1052 Le Mont s/LausannePhone +41 (0)21 654 99 00 · Fax +41 (0)21 654 99 [email protected] · www.cta.ch

Berne · Zurich · Fribourg · Soleure · Bâle · KriensUzwil · Buchs

Page 18: Bâtitech 05-2011

Après le remplacement des échangeurs:1. Selon la détérioration de la qualité de

l’eau du circuit primaire après les tra-vaux de remplacement d’échangeurs,un rinçage complet de l’installationsera peut-être nécessaire.

2. Diagnostic de la qualité de l’eau desdifférents circuits secondaires afind’évaluer les besoins en traitementpréventif ou curatif sur ces derniers.

3. Adjonction de produit de protectionanti-corrosif et stabilisateur de pH,combiné à un liant d’oxygène.

4. Contrat de maintenance avec notre so-ciété afin de pouvoir assumer la garan-tie anti-fuites sur le circuit de chauf-fage primaire pour 10 ans. ■

DIPAN SAMarc VonlanthenDirecteur technique1260 Nyonwww.dipan.ch

16 bâtitech 5-11 actuel

Pour un bouilleur: 4 mm de dépôts nécessite 30% d’énergie en plus.

KWC AG | Hauptstrasse 57 | 5726 Unterkulm | Téléphone 062 768 68 68 | www.kwc.ch

SINfonie – Emotion etperfection technologique

La musique est source d’émotion. Elle a le don de nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Par la sensualité qu’elle dégageet l’inspiration qu’elle suscite d’une part, et par sa perfection technique d’autre part. Car le secret de l’harmonie musicale réside dans l’accordage minutieux de l’instrument, dans la vibration de chaque corde. KWC nourrit des attentes esthétiques et fonctionnelles élevées à l’égard de ses armatures et allie précision technologique et émotion esthétique.

Page 19: Bâtitech 05-2011

Grundfos a entièrement revu la gammedes stations de relevage compactes Solo-lift2. La fiabilité, la facilité de mainte-nance et la flexibilité de la technique ontété au cœur des préoccupations des dé-veloppeurs. Il en résulte des installationsde relevage compactes pour les espaceshabités dans lesquelles les eaux uséesne peuvent pas s’écouler d’elles-mêmesdans la canalisation. Citons commeexemple d’utilisation l’évacuation deseaux provenant des appartements ensous-sol et des annexes de bâtimentsdéjà existants pour le raccordement à laconduite de descente. Les stations Solo-lift2 permettent ainsi de réaliser les opé-rations de pompage les plus diverses,notamment dans le cadre des travaux derénovation ou de modernisation de bâ-timents.Les installations de relevage doivent im-pérativement garantir un fonction-nement fiable. Entièrement automa-tiques, robustes et compactes, lesSololift2 sont équipées d’une hydrau-lique Vortex moins sujette aux engor-gements et possèdent en série une protec-tion du bobinage du moteur. Lesversions «WC» et «CWC» sont muniesd’un broyeur immergé et performant,nouvellement conçu. Le broyeur en acierinox durci est doté d’un moteur spécia-lement adapté, qui se distingue par uncouple de démarrage particulièrementélevé et des vitesses de rotation impor-tantes. D’une puissance respective de 620et 640 W, les nouvelles Sololift2 se révè-lent nettement plus performantes que lesautres stations de relevage. Cette combi-naison exceptionnelle garantit à toutmoment un fonctionnement fiable,même en cas d’élimination malencon-treuse d’un article d’hygiène par lestoilettes.L’accès facile et propre à la pompe et aumoteur rend la manipulation de la sérieSololift2 aisée. Il est particulièrementavantageux de ne pas avoir à démonterle tuyau d’écoulement ou l’installationmême. Il suffit d’ouvrir le couvercle de la

Une conceptioncomplètement revue desstations de relevage compactes

Grundfos à l’ISH 2011/Grundfos Sololift2

station de relevage pour nettoyer ou sé-cher les différentes pièces. Grâce à lafonction de déblocage, il faut le plus sou-vent simplement utiliser un tournevispour déplacer l’arbre moteur et éliminerainsi un engorgement dû à des objets.Cette opération peut, si nécessaire, aussiêtre effectuée par l’exploitant. En pré-sence d’objets plus encombrants, l’instal-lateur doit simplement retirer le couver-cle de maintenance pour démonterl’unité moteur-pompe compacte sansavoir à toucher l’intérieur de l’installa-tion. D’autres fonctions et caractéris-tiques, telles que le montage avec deséléments de fixation imperdables et uncommutateur de niveau externe sans con-tact et une vidange de cuve, facilitent en-core plus la maintenance de l’installationde relevage.Les raccords flexibles d’entrée et de sortiesimplifient la première mise en place ain-si que le remplacement. Sur les modèlesSololift2 WC-1, WC-2 et C-3, il est pos-sible de choisir librement l’orientation dela sortie de refoulement. En cas de rem-placement de l’installation, des raccordsd’entrée excentriques à orientation verti-cale et horizontale permettent de com-penser les tolérances de montage de jus-qu’à 10 mm.

La gamme Sololift2 est disponibledans cinq variantes:• Sololift2 WC-1 avec broyeur : pour le

raccordement d’un WC et, par exemple,d’un lavabo; avec une sortie de pressionvariable.

• Sololift2 WC-3 avec broyeur: pour leraccordement d’un WC et de trois au-tres dispositifs d’évacuation maximum(douches, lavabos et bidets) ; avec unesortie de pression variable.

• Sololift2 CWC-3 avec broyeur: ce mo-dèle particulièrement compact est desti-né au montage devant un mur pour leraccordement d’un WC suspendu et detrois autres dispositifs d’évacuationmaximum (douches, lavabos et bidets).Les variantes WC et CWC fonctionnent

www.soprema.ch

SOPREMA:

CHAMPION DE

L‘ÉTANCHÉITÉ

SYSTÈMESD’ÉTANCHÉITÉSOPREMA

SOPREMA. ALSAN. FLAG.

Un siècle de savoir-faire au service de produits innovants et faciles d‘utilisation parlent d‘eux-mêmes et convainquent de par le monde grâce à des systèmes d‘étanchéité toujours éprouvés pour l‘univers du bâtiment et de l’aménagement de surfaces.

produits bâtitech 5-11

Page 20: Bâtitech 05-2011

avec la même unité de moteur, ce quisimplifie la gestion des pièces de re-change.

• Sololift2 C-3 : il s’agit là d’un modèlesusceptible de pomper les eaux uséesdont la température peut atteindre90°C, avec une sortie de pression va-riable et un niveau de commutation ré-glable; il peut être raccordé à des dou-ches, des lavabos, des lave-linge et deslave-vaisselle (aussi industriels), deséviers et des baignoires. Ce modèle per-

met également le montage devant unmur.

• Sololift2 D-2: ce modèle convient, depar ses petites dimensions et sa hauteurde branchement extrêmement basse de60 mm, parfaitement au raccordementde douches et de lavabos.

Les stations de relevage Sololift2 se dis-tinguent par leur variété, leur facilité demaintenance et leurs nombreuses possi-bilités de raccordement. De plus, elles nenécessitent pas plus de place qu’un réser-

voir de chasse d’eau traditionnel. Avecleur design compact élégant, elles s’intè-grent de manière harmonieuse danschaque salle de bains ou autre espace,s’installent rapidement et se nettoient fa-cilement. ■

Grundfos Pumpen AG8117 FällandenTél. 044 806 81 11www.grundfos.ch

18 bâtitech 5-11 produits

Page 21: Bâtitech 05-2011

Visitez nos expositions à Basel, Biel/Bienne, Carouge, Chur, Contone, Crissier, Develier, Jona, Köniz, Kriens, Lugano,Olten, Sierre, St. Gallen, Thun, Winterthur et Zürich. Informations complémentaires sur: www.sanitastroesch.ch

Décision première: une cuisine et une salle de bains de Sanitas Troesch.

Ru

fL

an

z

Page 22: Bâtitech 05-2011

Alape – de nouveaux systèmes pour la planification de projet

«Alape, marque d’architecture, développedes produits et des offres résultant desexigences requises à un aménagementcréatif de l’espace», dit Jürgen Kloss, res-ponsable du management design chezAlape. Et il ajoute : «C’est la raison pourlaquelle le développement de solutionssystémiques joue pour nous un rôle pri-mordial. Avec des produits dont la tech-nique et la forme sont conçues de façon

Fonctions intégrées dans le plan de toilette

L’adaptation des produits aux souhaits du client est une tradition chez Alape.Désormais le fabricant propose en complément des produits d’équipementpour la salle de bains de qualité supérieure avec lesquels les architectes et plani-ficateurs peuvent élargir de façon ciblée les composants du programme Alapeavec différentes fonctions et des paquets entiers de fonctions. Il en résulte l’amé-nagement d’un plan de toilette assorti au concept de la pièce.

modulaire et qui permettent l’aména-gement d’un plan de toilette individuel.»Ce grand nombre de variantes fait partied’un assortiment minutieusement mis àjour qui se compose d’éléments de cons-truction qui peuvent être combinés à vo-lonté.Les systèmes A1 à A4 Alape de structuremodulaire offrent aux architectes et pla-nificateurs de nouvelles options d’amé-

nagement pour lesquelles les interfacesentre lavabos, plans et extensions defonction sont déjà définis égalementpour les locaux semi-publics. Pour ce, lesespaces vides de construction dans lesplans de toilettes et les installations sontutilisés pour accueillir les éléments fonc-tionnels tels que distributeurs de papier,porte-serviettes et systèmes d’évacuation.Ceci permet de planifier et de réalisersimplement et en peu de temps le plande toilette adapté au concept de l’espace.Les architectes et planificateurs disposentainsi des avantages du système des com-posants Alape avec sa diversité construc-tive au niveau des formes, avec ses maté-riaux et surfaces également pour desconstructions semi-publiques. Les sys-tèmes Alape contribuent ainsi à créer desinstallations globales qui autorisent ensoi une variabilité extrême au niveau dela phase de projet et garantissent unesécurité technique maximum durant laphase d’exécution.Par ailleurs Alape a perfectionné conjoin-tement avec ses partenaires produits lesystème mural qui permet l’intégrationplane et aux exigences esthétiques élevées

Page 23: Bâtitech 05-2011

d’un plan de toilette et de ses fonctionsdans les architectures des pièces. Le sys-tème mural tient compte des interfacestechniques de l’architecture moderne.Ceci procure aux architectures une gran-de liberté créative tout en restant une for-mule économique et efficace.

A propos d’AlapeLa société Alape a été fondée en 1896,par Adolf Lamprecht à Penig, comme en-treprise pour des produits en acier vitri-fié. Aujourd’hui, l’entreprise produit,avec plus de 200 collaborateurs sur deuxsites de productions à Goslar /Allemagne,des installations esthétiques, destinées ausecteur privé et semi-public. En tant quemanufacture, la société Alape tient auxnormes de qualité standard, techniquesfonctionnelles et à une conception inspi-rée. L’acier vitrifié, en association avecd’autres matériaux haut de gamme, per-met la conception individuelle d’Alapepour un esprit architectural. ■

AlapeGabriella Gianoli PR3006 BerneTél.: 031 352 24 54E-mail: [email protected]

produits bâtitech 5-11 21

…les eaux usées doivent être évacuées.Voilà pourquoi à première vue, leur éva-cuation n'est pas très spectaculaire,mais toutefois indispensable.

Quelles que soient les questions derefoulement des eaux qui vous préoccu-pent, vous n’avez plus de souci à vousfaire. N’hésitez pas de faire appel à Häny,et vos problèmes seront résolus. En tantque fournisseur de systèmes dans latechnique domestique, nous avons tou-jours une solution d’évacuation écono-mique qui vous convient.

Nous y veillons.

Häny SA – Pompes, turbines et systèmes • Buechstrasse 20 • CH-8645 JonaTél. +41 44 925 4111 • Fax +41 44 923 38 44 • [email protected] • www.haeny.com

N’y pensez plus…

Page 24: Bâtitech 05-2011

Runtal splash: un nouveau radiateurenDuPont™ Corian® une création chaleureuse!

Splash! Un superbe objet d’art qui ne ré-vèle sa véritable fonction de radiateur quelorsque vous touchez sa surface et ressen-tez la chaleur qui irradie. Ses lignes inno-vantes et modernes, dessinées par Chris-tian Ghion, rappellent les ondes queforme une goutte lorsqu’elle touche lasurface de l’eau. Il est le fruit du partena-riat stratégique entre DuPont et Runtal.Splash s’appuie sur une technologieunique: une façade élégante en Corian®de DuPont™ combinée à une structure debase en graphite naturel expansé. Leséléments chauffants intégrés à la couchede graphite assurent une répartition ra-pide et régulière de la chaleur, grâce auxcaractéristiques de conductivité du maté-riau Corian® de DuPont™ et à la puis-sance thermique de 750 watts. La puis-

Designer: Christian Ghion

sance calorifique est régulée par uneunité de commande programmable. Surle plan de la conception et de la fabrica-tion, ce nouveau radiateur allie le savoir-faire, les compétences techniques et l’es-thétique soignée de la marque Runtal à lafonctionnalité, l’élégance et la polyva-lence du DuPont™ Corian®, un matériauqui ouvre de nouvelles opportunités auxdesigners et aux architectes.«Nous pensons que conjuguer les inno-vations technologiques à une conceptiondes produits exigeante, faisant la partbelle à l’esthétisme et à la fonctionnalité,crée une réelle valeur ajoutée pour nosclients et constitue aujourd’hui une lignede conduite incontournable. Notresavoir-faire en matière de marketing et detechnologie, la créativité d’un designer de

la renommée de Christian Ghion et lesqualités sensorielles du DuPont™ Co-rian® font du design de notre modèleSplash l’exemple parfait de notre philo-sophie axée sur l’innovation. Il incarnenotre capacité à stimuler l’imaginationdes designers à l’aide de matériaux intel-ligents et à la transposer en produits pournotre quotidien», explique GiovanniSuma, Brand Manager Runtal.«Ce radiateur n’est pas un simple acces-soire, c’est une création qui mérite qu’onlui accorde une attention particulière»,souligne Christian Ghion. «Sa forme devague symbolise le confort et la douceuret confère à ce radiateur une élégance mi-nérale et naturelle. On s’imagine faci-lement dans un jardin, avec un pland’eau.» Le runtal splash a été primé par le«Red Dot Award: Product Design 2010»pour son design exceptionnel, il a rem-porté l’Interior Innovation Award 2011et est également nominé pour le Prix dudesign allemand.

Caractéristiques techniquesDésignation: SPAE-120-075/BF (sansprise), SPAE-120-075/BP (avec prise).Dimensions: 1230 × 750 ×78 mm. Poids:30 kg. Puissance thermique: 750 W. Revê-tement extérieur du radiateur: DuPont™Corian® (teinte: Glacier White).

A propos de RuntalRuntal, la marque haut de gamme deZehnder Group, est synonyme de designraffiné, d’innovation technologique etde niveau de service élevé. Elle a bâtison succès sur sa gamme de produits,dont la conception répond à un cahierdes charges exigeant.

A propos de Zehnder GroupZehnder Group développe, produit etcommercialise des radiateurs et des sys-tèmes de ventilation. Il compte parmi lesleaders sur ses segments de marché. Sesproduits sont vendus sous plusieurs mar-ques bien implantées. Zehnder Groupemploie quelque 2900 salariés partoutdans le monde. ■

22 bâtitech 5-11 produits

Page 25: Bâtitech 05-2011

Responsable de la marque RuntalGiovanni SumaBrand Manager RuntalZehnder Group Management AGMoortalstrasse 1CH-5722 GränichenTél.: +41 62 855 15 46Fax : +41 62 855 15 44giovanni.suma@zehndergroup.comwww.runtal.comwww.zehndergroup.com

Les services mobiles – toujours à jour

Les activités de service – souvent agitéeset trépidantes – profitent tout particuliè-rement des avantages d’une optimisationdes processus, lorsque les périphériquesmobiles y sont intégrés. Les temps de ré-action sont raccourcis, les trajets à videsont réduits et les contrats terminés sontfacturés plus rapidement.

Le contrat mobile en détailLe point de départ est DOMUS advanced,la solution ERP hyper performante deBRZ WIBEAG. Lorsqu’un message d’unclient arrive, un rapport de service y estcréé ou il est automatiquement généré àpartir d’un contrat de maintenance. Al’aide d’un graphique, le disponent con-sulte tous les ordres de service listés dansun calendrier. Il choisit un technicien deservice libre et lui envoie la commandepar voie électronique. Celui-ci confirme laréception avec son appareil mobile.Quand il a exécuté le travail, le technicienenregistre ses prestations, le matériel et les

L’avenir appartient aux appareils mobiles. Les téléphones portables et les PDAdes nouvelles générations sont de véritables ordinateurs. Ne serait-il donc pas judicieuxd’exploiter ce potentiel et de dire au revoir aux bouts de papier et aux rapports écritsà la main? Puisque les données peuvent être directement enregistrées sur les appareilsmobiles, elles ne doivent plus être ressaisies. Cela minimise les risques d’erreurset permet encore une fois de gagner du temps.

notes, et demande au client de signer élec-troniquement le rapport. S’il le souhaite,le client reçoit une copie en format PDFenvoyé par e-mail. La dernière étape con-siste pour le technicien à sélectionner lafonction «achevé» et l’ordre est renvoyé àl’entreprise. Là, il est vérifié et complété sinécessaire, avant d’être facturé.

L’analyse et la planificationsont importantesPour profiter pleinement des avantagesde la communication mobile, une prépa-ration sérieuse s’impose. L’interactionhardware-software doit fonctionner, lesprocédures et les autorisations doiventêtre vérifiées et définies, et les éventuellesfailles de sécurité doivent être détectées etcolmatées. L’analyse et le conseil sont aucœur des compétences de base de BRZWIBEAG. Profitez de nombreuses annéesd’expérience dans l’industrie de la cons-truction et d’une connaissance approfon-die des systèmes IT. ■

Vous souhaitez avoir plus d’informa-tions? Appelez BRZ WIBEAG.Visitez aussi le site web:www.brz-wibeag.ch

La société BRZ WIBEAG emploie55 personnes dans ses bureaux deRotkreuz, Glattbrugg, Bussigny etTorricella. Avec le partenaire BRZAllemagne, le groupe compte envi-ron 500 salariés. Depuis plus de30 ans, les compétences clés deBRZ WIBEAG s’étendent de l’ana-lyse au conseil en passant par laprise en charge du logiciel, les ser-vices informatiques et l’externalisa-tion. Les clients bénéficient ainside produits et de services prove-nant d’une source unique.

Page 26: Bâtitech 05-2011

24 bâtitech 5-11 produits

Kaldewei – ergonomie, design, originalité

Marier constamment esthétique et inno-vation, réaliser la synthèse du confort etde l’élégance avec toujours le mêmeamour du détail et du travail bien fait, telest l’objectif de Kaldewei. Avec la bai-gnoire Asymmetric Duo, le leader euro-péen de la baignoire et du receveur dedouche présente un objet de design auxcaractéristiques subtiles qui se joue avecaisance du principe de l’inégalité: à unlangage esthétique intemporel s’ajoutel’aspect de la fonctionnalité et du confortavec un bord de baignoire de largeur iné-gale, utilisable comme surface de siègeou de dépose d’objets mais aussi pour unpositionnement individualisé de la robi-netterie.

Singularité esthétiqueet inégalité géométriqueUn lieu aussi intime que la salle de bainne peut que refléter l’individualisme deson propriétaire. La tendance actuelle estaux salles de bain et aux baignoires quicombinent fonctionnalité et plaisir, har-monie et design. Avec la nouvelle bai-gnoire Asymmetric Duo, Kaldewei a créé

L’élégance de l’asymétrie

La baignoire Asymmetric Duo de Kaldewei défie les contradictionset les problèmes d’aménagement, d’ergonomie et de fonctionnalité.

un modèle qui répond parfaitement à cesdemandes: grâce à son design intempo-rel, élégant et rectiligne, à ses structuresclaires et ses lignes intérieures orga-niques, le modèle de la gamme Avant-garde devient nécessairement le centred’intérêt d’une salle de bain moderne. Laforme précise et claire de la baignoireasymétrique aux bords inégaux contrasteavec la nature fluide et ergonomique del’intérieur de la baignoire. Un effet op-tique très original mais aussi, en fonctionde l’orientation de la baignoire, des pos-sibilités d’usage très différentes, parfai-tement adaptables aux besoins indivi-duels des utilisateurs.

Une baignoire etune plage de confortAvec son bord plus large, de 12 cm,15,5 cm ou 18,5 cm, selon les dimen-sions de baignoire, le modèle Asymme-tric Duo se ménage une dimension sup-plémentaire. Orientée vers le mur, saconception généreuse permet d’indivi-dualiser le positionnement des robinet-teries de bord de baignoire. De même, le

baigneur a la possibilité d’utiliser le bordde la baignoire comme vaste plan de dé-pose pour ustensiles de bain, livres oubougies. L’ambiance agréable de la sallede bain invite à se détendre, à s’isoler et àoublier les contraintes quotidiennes, ens’immergeant dans l’eau tiède et en lais-sant vagabonder ses pensées – et en ayantà portée de main tous les objets néces-saires. Quand le bord large de la bai-gnoire est orienté vers la pièce, il accroîtalors le confort d’accès ou de sortie dubain. Les personnes âgées, mais aussi lesenfants et les adultes profitent de cet ex-traordinaire confort, de cette sécurité quileur donne la possibilité de s’installer unmoment sur le bord large avant d’entrerdans la baignoire ou d’en sortir.

Détails esthétiques,homogénéité des matériauxElégant et harmonieux, le couvercle debonde carré, émaillé, réalisé dans la cou-leur de la baignoire et inséré de manièreentièrement affleurante dans le fond dela baignoire souligne la logique du de-sign du modèle Asymmetric Duo. Sur de-mande, un trop-plein également émailléunifie l’aspect des matériaux et des cou-leurs. En fonction de la situation demontage, le trop-plein peut être position-né sur le côté bord large ou sur le côtéopposé. La baignoire Asymmetric Duo aété dessinée par Phoenix Design Stutt-gart/Tokyo. Elle est disponible en troisdimensions: 170 � 80 cm, 180 � 90 cm,190 � 100 cm. Dans les concepts d’espaceles plus variés, elle focalise l’attentioncomme un objet de design raffiné. Lecharme irrésistible de l’asymétrie lui per-met de se jouer des contrastes d’aména-gement. ■

Franz Kaldewei AG5000 AarauTél. 062 205 21 00www.kaldewei.com

Page 27: Bâtitech 05-2011

R. Nussbaum SA, 4601 OltenFabricant de robinetterie et systèmes techniques sanitaires

C’est possible avecOptiflex -pr fix:Renoncez à votre outillage lors de l’utilisation d’unraccord, mais pas à ses qualités de débit !

Le raccord avec assemblage rapide et passage intégral, doté d’une technique de raccordement sans outillage –une solution unique !

Plus d’informations sur: www.nussbaum.ch

Page 28: Bâtitech 05-2011

Auteur: Bernd Genath

Ce que les Indiens d’Amazonie faisaient déjà il y a des siècles et qui par la suite s’est perdurevit maintenant sur une grande échelle: la production d’engrais de qualité tirée de la décompositionde produit de la biomasse. Cela est aussi possible avec les matières premières que l’on trouvedans les eaux usées. A Hengstbacherhof, en Rhénanie-Palatinat a été inaugurée, le 10 septembre2010, la nouvelle usine Palaterra Sàrl, et ses installations de production d’humus.

Première usine d’engraisà partir des eaux usées

Un grand pas dans le recyclage économique durable

Terra Preta vient du portugais et veut dire terre noire. Environ5% du territoire de l’Amazonie en est recouverte. Les scienti-fiques sont d’avis que dans les temps anciens, une populationassez dense y vivait. Là, le sol des forêts tropicales était assezpauvre et la culture des plantes difficile, ce qui obligeait les In-diens d’àméliorer la nature de leurs sols. Ils mélangeaient leursexcréments ainsi que de la biomasse avec du charbon de bois –de là le nom Terra Preta.Le but: la transformation du charbon retient les éléments nu-tritifs de phosphore, d’azote et de calcium de la biomasse et desmatières fécales ainsi que l’eau/humidité. Lorsqu’il pleut sur unsol d’humus conventionnel, ces essences rincent le terrain. Parcontre, la terre noire se régénère continuellement avec lessubstrats en décomposition de la flore fanée, elle les absorbe etreste pratiquement toujours en contact avec son «Fruit-bar».C’est ainsi que les scientifiques expliquent cette fertilité aprèsplusieurs siècles.

Cultures des plantes sur deux étagesTerra Preta ne conduit pas à un élément nutritif concurrent. Lesol permet un genre de plantation en étages. Les couches appli-quées d’humus (phosphore, azote et autres matières) ne des-

26 bâtitech 5-11 partie technique

Installation de production Terra Preta à Hengstbacherhof en Rhénanie-Palatinat.

La «terre noire» est mélangée avec du charbon pour profiter de la forcede liaison du carbone afin de retenir les éléments nutritifs.

Page 29: Bâtitech 05-2011

cendent pas profondément dans le terrain, mais peuvent faireprospérer les racines rampantes des plantes et ainsi les arbresdonnent de l’ombre au sous-sol. C’est de cette façon que les In-diens d’Amazonie pratiquaient.L’entreprise Palterra Sàrl est une joint venture entre un promo-teur citadin et Joachim Böttcher, propriétaire de l’Areal Sàrl. Lalivraison des idées était due, entre autres, à l’intérêt du Dr. Hai-ko Pieplow du Ministère fédéral pour l’environnement, desconférences qu’il donnait depuis bien des années sur le recy-clage économique et de ses recherches sur le management, cycledu flux des matières. Ce management sur le cycle du flux desmatières comprend aussi les éléments nutritifs des eaux uséesménagères. Si l’on parle logistique, les matières sont stockéesdans des citernes et ensuite soumises à une évaluation indus-trielle. Une solution qui a été reprise dans les toilettes pu-bliques de Hambourg.

La force de liaison du carboneIl est impossible de comparer la composition du sol de la pro-duction de Hengstbacherhof avec celle de Terra Preta en Ama-zonie. Terra Preta et Terra Preta nova (nom du produit «Palater-ra») ne sont pas comparables car les éléments nutritifs actuelspossèdent des molécules liantes artificielles qui n’existaient pasil y a mille ans et qui se cachent dans l’humus du charbon. Cequi est déterminant, c’est plutôt l’utilisation identique de Pala-terra et Terra Preta, comme elle se décrit dans les deux sortes : lafixation du contenu organique, de l’humidité et son mélange aucarbone. C’est la réaction chimique/physique commune déci-sive. Le fondateur et chef d’entreprise Joachim Böttcher sait na-turellement que le ramassage et le transport de la biomasse etdes matières fécales sont les points importants dans les calculsde rentabilités. Pour pouvoir développer dans le futur la pro-duction Palaterra, il veut faire une analyse sur l’endroit, le po-tentiel et la faisabilité, ceci en collaboration avec les acteurs ré-gionaux tels que des consultants jardiniers, les instances etentreprises communales et autres installations ayant un hautpourcentage de biomasse. ■

www.palaterra.de

partie technique bâtitech 5-11 27

Di. 10:34 heures. Fontaine de Belpberg. Lara apaise sa soif. Et Biral est de la partie – avec la plus grande efficacité.

Que ce soit pour la distributionpublique d‘eau, une maison de vacances, une villa ou unetour d‘habitation, un bâtiment de bureaux ou industriel,grâce à un assortiment adap-té, Biral offre le surpresseuradéquat pour chaque domaine

d‘application. Des installations avec ou sans régu-lation, des systèmes à une ou plusieurs pompes,toujours avec réservoir à membrane sous débit,pour les hautes exigences de l‘ordonnance surl‘eau potable. Vue d‘ensemble sous www.biral.ch

Environ 200 invités venant d’Allemagne, de Suisse et d’Autricheont assisté à la mise en service de la production. Etaient présents oureprésentés, des ministres, des autorités de l’environnement et del’agri-culture ainsi que des représentants des entreprises spécialiséesdans l’évacuation, les planificateurs et EAWAG de Dübendorf quises sont intensément investis dans le projet Terra Preta.

Page 30: Bâtitech 05-2011

28 bâtitech 5-11 partie technique

Auteur: Bernard Trächsel

Les nouvelles normes SIA sont des bases modernes pour la couverture durable et de bonne qualitédes toits inclinés et une bonne ventilation derrière les revêtements des murs extérieurs.

Normes pour les toituresinclinées + façades

Ferblanterie et couverture métallique: nouvelles normes SIA 232/1, 232/2 et 118/232

Les normes SIA pour l’exécution et le métrage des toitures incli-nées et bardages ventilés de murs extérieurs ont été révisées.Cela a duré une année et demie. Les règles techniques et d’orga-nisation ont été séparées, de façon à correspondre aux nou-veaux principes des normes. Les normes 232/1 et 232/2 sontainsi divisées de façon à ce que les titres correspondent à lastructure habituelle des normes SIA: 0) champs d’application,1) compréhension, 2) projet, 3) dimensionnements et mé-trages, 4) matériaux, 5) exécution, 6) commentaires et annexes.Voici la répartition des normes:• Norme SIA 232/1: Toitures inclinées• Norme SIA 232/2: Bardages ventilés de murs extérieurs• Norme SIA 118/232: Conditions générales pour toitures incli-

nées et bardages ventilés de murs extérieurs

1. Coordination des termes techniquesen allemand et en français

Les expressions de la norme qui engendraient régulièrementdes confusions et des malentendus ont été précisées.Durant ces deux dernières années, les catalogues des articles nor-malisés en allemand et en français ont été remaniés. L’occasionétait donc idéale pour mettre de l’ordre dans ce chaos terminolo-gique dans les deux langues principales. Dans certains cas, nousavons également pu obtenir que les mêmes personnes collabo-rent à l’élaboration des CAN, des bases de calcul et des nouvellesnormes SIA, ce qui était le seul moyen de coordonner la termi-nologie.Passons aux choses concrètes: les toits chauds et les toits froids ontdisparu. Désormais, les toitures inclinées sont à simple ventilation,à double ventilation ou, dans certains cas particuliers, non venti-

lées. Ces définitions sont claires et sans équivoque. La termino-logie des sous-couvertures a été elle aussi précisée pour que les exi-gences soient claires et que le deuxième niveau d’écoulement deseaux, s’il est nécessaire, remplisse bien sa fonction.Les types de couvertures métalliques ont été redéfinis comme suit:• Bandes de tôle à agrafer, non autoportantes, avec liaisons lon-

gitudinales: agrafe debout, double, agrafe à l’équerre simpleou double, agrafe à tasseau avec coupure de capillarité, agrafeà encliqueter

• Plaques de tôle• Tôles profilées autoportantes et panneaux composites: tôle

ondulée, tôle nervurée, tôle profilée, fabrication industrielle I.En ce qui concerne les tôles, la terminologie des anciennesBC 090 a été conservée : les tôles profilées sont des tôles degrande taille destinées à la couverture. Les profils de tôle(comme auparavant les tôles pliées) sont des tôles auxquelles leferblantier a conféré le profil souhaité pour tous les raccords detoiture. Il s’agit d’un travail de ferblanterie classique. A l’excep-tion de quelques nuances, la terminologie des façades ventiléesreste inchangée. L’adjectif «ventilé» figure désormais dans le ti-tre de la norme. Il serait souhaitable que cela popularise encoreplus ce type de façade largement éprouvé sur le marché. L’ex-pression «coupe-vent» a fait et fait encore l’objet de discussions.

2. Principes fondamentaux à respecterdans les travaux de ferblanterie

2.1 Evacuation des eauxLes eaux de pluie qui s’accumulent sur le toit doivent être éva-cuées sans causer de dégâts, ce qui ne pose absolument aucunproblème et ne présente aucun risque lorsqu’on utilise des ché-

Toits inclinés, exemples de constructions pour simple et double ventilation.

Page 31: Bâtitech 05-2011

neaux suspendus. En effet, si le chéneau est bouché, l’eau dé-borde tout simplement. La situation est par contre plus délicateet plus complexe dans le cas des chéneaux encaissés au-dessusde l’espace habitable.L’emplacement du chéneau encaissé pose des exigences «venantdu bas» en matière d’étanchéité à l’air et à l’humidité; celles qui«viennent du haut» sont encore plus sévères, puisque c’est làque plusieurs couches se rejoignent et que le point culminantde l’accumulation d’eau se situe. La norme définit toutes cesexigences, et le tout nouveau CD de suissetec permet de pro-céder à des calculs d’ingénierie respectant tous les principes, cequi vous garantit un sommeil serein après vos activités de con-seil, d’étude et d’exécution.Deux remarques:Malgré les principes EN, la norme continue à recommanderune pente parce qu’il est tout simplement judicieux d’en amé-nager une. On peut évidemment y renoncer en s’appuyant surl’EN, mais uniquement lorsque le dimensionnement est suffi-sant et que cela ne présente aucun risque.La norme stipule toujours qu’en cas d’exigences strictes,le raccord entre la sous-couverture et les chéneaux encaissés soitétanche. S’il ne l’est pas, les eaux de pluie qui débordent duchéneau pénètrent tout simplement dans le bâtiment.

2.2 Travaux de ferblanterie pour les toitures inclinéesen matériaux dursLes exigences concernant les raccords et les fonds des couver-tures chevauchantes en matériaux rigides restent inchangées etne posent aucun problème si le chevauchement des croisuresdes profils de tôle ainsi que des matériaux de toiture à couvrirest suffisant.

Bandes de tôle à agrafer, non autoportantes, avec liaisons longitudinales:agrafe debout, double, agrafe à l’équerre simple ou double, agrafe à tas-seau avec coupure de capillarité, agrafe à encliqueter.

CD suissetec pourévacuation destoitures, chéneauxet descentes.

pour Centrales Solaires

Basler & Hofmann AG

brighthouse ag

HOLINGER SOLAR AG

Jenni Energietechnik AG SONNENKRAFT Schweiz AG

Solexis SA

SunTechnics Fabrisolar AG

Jansen AG

WINDHAGER ZENTRALHEIZUNG Schweiz AG

La campagne « Energie du soleil » est soutenue par denombreuses entreprises.

Les maîtres d‘ouvrage suisses font confiance auxpros du solaire® reconnus de Swissolar.Plus de 700 intéressés consultent quotidiennement desinformations objectives en matière d‘énergie solaire surle site www.swissolar.ch et profitent de l‘accès direct auxpros du solaire® en Suisse. Devenez un pro du solaire® et contribuez à bâtir un avenirriche en énergie solairerenouvelable.

Association suisse des professionnels de l'énergie solaire

partie technique bâtitech 5-11

Page 32: Bâtitech 05-2011

Ces toitures peuvent être perméables à l’eau selon les condi-tions de neige ou de pluie. La sous-couverture doit donc pou-voir la laisser s’écouler dans la partie inférieure du toit. Si la toi-ture comporte des lucarnes ou des lucarnes rampantes, il fautposer la sous-couverture en continu ou monter des déflecteurs àl’arrière. L’évacuation secondaire des eaux d’une couverture detoit ne doit pas se faire sous la couverture de tôle.

2.3 Types de tôles et dilatationTous les matériaux de ferblanterie et toutes les épaisseurs detôle entrent en ligne de compte: en ce qui concerne les exi-gences de qualité et les épaisseurs minimales, les valeurs et nor-mes ci-dessus s’appliquent, même s’il est connu que certainesentreprises ne les respectent pas.Deux remarques à ce propos: la qualité et la planéité optique ontleur prix. En choisissant un matériau, autrement dit en «matéria-lisant», on choisit non seulement une fonction, mais égalementune esthétique. La norme recommande donc expressément ceci:Dans le cas de profils de ferblanterie d’un développement supé-rieur à 600 mm ou si, pour des raisons esthétiques, les exigencesde planéité sont élevées, on utilisera des tôles d’épaisseur supé-rieure, en fonction des performances requises et de la forme duprofil (rapport développement/nombre de plis).Les tôles et les autres matériaux dont la surface naturelle se pa-tine évoluent de manière autonome et individuelle, ce qui leur

confère charme et vie. Pour que cet aspect soit respecté, lanorme dit ceci: Les matériaux de bardage peuvent présenter cer-taines différences de teinte à la fabrication, de par leur natureou sous l’influence de l’environnement. De telles différencessont admises pour autant qu’elles ne dépassent pas les toléran-ces fixées.Il est utile de s’en souvenir lorsqu’un maître d’ouvrage ne veutpas comprendre ni accepter une chose qui est du ressort de lanature: s’allonger et se rétracter sans dégâts en fonction de sespropriétés physique. Un autre principe défini dans la normeexige que la tôle puisse s’allonger et se rétracter sans dégâts enfonction de ses propriétés physiques.Cela signifie concrètement que les profils de tôle doivent êtrefixés de manière à pouvoir glisser et que des éléments de dilata-tion doivent être prévus à intervalles précis. Ce n’est rien debien nouveau, mais il est nécessaire de souligner que des profilscorrectement fixés glissent et que, s’ils sont exécutés correc-tement, les raccords et les fonds ne se déchirent pas.

3. Couvertures métalliques3.1 PrincipeLe principe fondamental suivant reste valable : L’étude et le di-mensionnement de la couverture prendront en compte le typede toiture, son inclinaison, les éléments intermédiaires et lemode de pose de la couverture.A elle seule, la norme ne vous permet donc pas de parvenir au but;lorsque vous élaborez et exécutez une couverture métallique, ilfaut, comme durant ces dix dernières années, tenir compte des di-rectives et recommandations de suissetec et des fournisseurs.

3.2 Pente de toitL’avantage spécifique aux toitures métalliques est qu’elles peu-vent être exécutées avec une très faible pente pour former unesorte de toiture plate inclinée.Pour cela, il faut respecter les propriétés physiques de l’eau etles règles de l’art car, en l’absence de réserve, les compromiscausent des dégâts. La pente minimum de 3° et l’exécution deraccords à l’égout empêchant la capillarité et des relevés avec plide renvoi d’eau sont obligatoires.

3.3 Supports pour couvertures et couches de séparationLes voliges – classiques – en épicéa ou sapin doivent commeauparavant être épaisses d’au moins 27 mm, rabotées sur uneface, larges de 80 à 120 mm, planes et sèches – max. 20% d’hu-midité du bois. Jusqu’à ce que la couverture soit réalisée, le vo-ligeage doit être protégé de l’eau et de l’humidité. Comme au-

Jusqu’à ce que la couverture soit réalisée, le voligeage doit être protégéde l’eau et de l’humidité.

Couche de séparation structurée remplaçant une sous-couverture en casd’assainissement ou sur des panneaux de bois de grande taille.

Possibilités d’évacuations pour sous-construction.

30 bâtitech 5-11 partie technique

Matériaux Epaisseur minimale (mm) Norme européenne

Cuivre 0,6 SN EN 1172

Zinc-titane 0,7 SN EN 988

Aluminium 1,0 (également 0,7) SN EN 485-1

Acier CrNi 18 /8 0,5 SN EN 10088-1

Acier inox étamé 0,5 –

Acier zingué 0,62 SN EN 10142

Page 33: Bâtitech 05-2011

paravant, le choix des couches de séparation dépend de la cons-truction et du matériau de couverture.Lorsque la sous-couverture est remplacée par une couche de sé-paration drainante, par exemple en cas d’assainissement etpour les couvertures métalliques non ventilées, elle doit êtreétanche et satisfaire aux exigences des sous-couvertures.Enfin, la norme exige désormais une couche de séparation pro-filée pour les panneaux en dérivés de bois et les autres auxi-liaires de pose de grand format.Cette modification a été demandée par les spécialistes de laconstruction en bois, parce que le comportement et la compati-bilité des grandes surfaces en bois en matière de dilatation et deséchage sont problématiques lorsque l’humidité ne peut pass’échapper. Elle tient également compte des recommandationsde pose en vigueur en Allemagne et en Autriche, où la règle estobligatoire depuis quelque temps déjà. Les couches de sépara-tion structurées – posées en une ou deux couches – protègent lebois de l’humidité et permettent aux bandes de tôle de glisserindividuellement sur le support de pose, ce qui est particuliè-rement important lorsqu’elles sont longues.Pour conclure, il faut rappeler que cette couche améliore d’envi-ron 8 dB l’insonorisation des toitures en tôle, ce qui est impor-tant et donc souhaitable pour les toitures en appentis, les cons-tructions légères de faible masse et tous les locaux qui doiventremplir des critères de qualité élevée.

3.4 Couvertures métalliques, notamment couvertureà double agrafePas de modification.

3.5 Dilatation, allongement et retrait de la tôleIl faut prêter une attention particulière au changement de lon-gueur de la tôle et résoudre le problème en optant pour desfixations et des raccords adéquats.Les formes d’exécution et profils de lés modernes autorisent desbandes de tôle beaucoup plus longues qu’auparavant.Lorsque les bandes sont longues, respecter les critères suivants:Logistique de fabrication/transport, stabilité du support depose, choix d’un entraxe plus petit et de matériaux plus épais,étanchéité des agrafes en cas de cumul d’eau de pluie, mobilitésuffisante des pattes coulissantes et enfin, raccords et fonds cou-lissant librement.

4. Systèmes de pare-neige et paratonnerreLa norme réglemente également les systèmes de sécurité néces-saires selon les situations. Les toitures surplombant les cheminset les trottoirs ainsi que les entrées de bâtiment doivent êtremunies de systèmes de pare-neige adéquats. Le ferblantier doittenir compte du transfert du poids de la neige dans le dimen-sionnement des pattes fixes. Les tubes de pare-neige doiventêtre fixés sur la tôle au moyen de supports qui ne l’endomma-gent pas. Les tubes doivent pouvoir glisser librement dans leurssupports afin que l’agrafe ne subisse pas de poussée latérale. Lestravaux de ferblanterie et les toitures métalliques restent admiscomme éléments métalliques et sont donc admis comme«cap-teurs naturels». Pour son exécution, il est utile de voir lanouvelle publication de suissetec «Blitzschutz A bis Z» (Les pa-ratonnerres de A à Z, disponible uniquement en allemand)mais avec beaucoup d’exemples d’exécution explicites.

5. Revêtements de façadeLa norme 232/2, qui réglemente les revêtements ventilés de fa-çade, est structurée selon la même «philosophie» que l’ancien-ne norme 233. Les caractéristiques et principales règles suivan-tes sont à relever:

5.1 EtudeComme pour les toitures, tous les éléments déterminants sontréglementés dans le chapitre «Etude». En proposant une façadeen tant que système complet, vous êtes automatiquement res-

Construction de façade avec «lé de façade».

partie technique bâtitech 5-11 31

Page 34: Bâtitech 05-2011

32 bâtitech 5-11 partie technique

ponsable – comme dans le cas d’une toiture – du respect detoutes les exigences concernant la planification.La norme SIA 232/2 s’applique à l’étude de revêtements de fa-çade. Elle réglemente le revêtement proprement dit, l’espace deventilation, l’ossature, l’isolation thermique ainsi que les fixa-tions et les ancrages.

5.2 Exigences de baseLes exigences que doivent remplir les façades restent quasimentinchangées. En voici un aperçu:• Les revêtements de façade doivent faire l’objet de calculs sta-

tiques ainsi que de la physique et de la chimie du bâtiment,compte tenu le cas échéant d’un plan de sécurité et d’utilisa-tion. La construction doit être illustrée par des dessins.

• Les valeurs limites de la déformation de l’ossature et du revê-tement doivent être connues et adaptées les unes aux autrespour que ces deux éléments puissent remplir correctementleurs fonctions respectives. En outre, un profil de tôle doitpouvoir bouger sans subir de tension.

• La face intérieure des revêtements de façade ventilés doit êtreétanche à l’air ; en outre, l’isolation thermique doit être réali-sée sur toute la surface, ne présenter aucune interruption et nepas être plaquée contre la paroi. Les systèmes d’ossature doi-vent si possible être choisis et exécutés de façon à ne pas pré-senter de ponts de chaleur.

5.3... Le lé de façade: nouvelle couche ou, plus précisément,une nouvelle interprétationL’expression «lé de façade» est nouvelle; elle diffère de celle de«coupe-vent» (utilisée à l’étranger et dans les publications de

certains fournisseurs en Suisse) ainsi que d’autres termes. Le«coupe-vent» est superflu dans les systèmes dont la face internede la construction est étanche à l’air. Dans ce cas, on peut as-surer une protection suffisante contre l’humidité durant l’exécu-tion au moyen, par exemple, d’une isolation thermique imper-méable sur sa face extérieure.En revanche, pour les façades ouvertes et les revêtements de fa-çade extérieurs laissant passer de grandes quantités d’eau depluie tels qu’ils sont réalisés en architecture moderne avec destôles perforées et des métaux étirés, le système, et plus particu-lièrement l’isolation thermique, doivent être protégés contrel’humidité. Cette exigence n’est pas imposée par le vent, maispar le choix du matériau et du système.Dans ces cas, le nouveau lé de façade est indispensable. Il rem-plit la même fonction qu’une sous-couverture étanche sur unetoiture. En raison de la fonction pérenne de la façade, la normedéfinit des exigences très strictes en ce qui concerne les lés de fa-çade.

5.4 (Système de) RevêtementPassons maintenant au dessert ou à la discipline reine. Dans cedomaine, peu de choses ont changé. Cependant...En tant que technicien également responsable des ventes et dumarketing, je ne peux m’empêcher d’ajouter quelques mots surle revêtement.Honnêtement, que serait une façade sans son aspect extérieur,qui non seulement protège le bâtiment, mais lui confère aussison identité?

6. Modification des directivesde dimensionnement SIA 118/232

La troisième norme traite les prestations et les modes de métré.Sa révision constitue en fait une modernisation organisation-nelle. Etant donné que les professions de l’enveloppe du bâ-timent fusionnent progressivement, que diverses entreprisestravaillent individuellement ou en consortium, et que des orga-nismes d’adjudication émettent de plus en plus des appels d’of-fres pour une enveloppe complète, les normes traitant les pres-tations et le mode de métré pour les toitures inclinées, ycompris la ferblanterie et les façades ventilées, ont été réuniesdans une seule et même norme.Elles sont réparties en trois chapitres consacrés aux:• travaux de ferblanterie et revêtements métalliques;• couvertures et éléments intermédiaires• revêtements de façade, ossatures comprises.

Le revêtement doit donc être esthétique, avoir du caractère, plaire et faire office decarte de visite.

Détail d’un raccord au faîte

Pare-neige

Raccord à l’égout

Page 35: Bâtitech 05-2011

Exception faite de petites corrections et de simplifications, ellesrestent inchangées.

7. ConclusionDes précisions ont été apportées en ce qui concerne les toitureset les façades, mais elles n’ont pas été réinventées. La normen’est en aucun cas un obstacle à l’architecture créative. En re-vanche, elle définit à juste titre des exigences envers les systèmesafin d’en assurer la pérennité et pour que l’adjectif «durable» nesoit pas un vain mot.Les normes SIA 232 constituent un consensus entre les impé-ratifs des enveloppes du bâtiment modernes, le savoir-faire etl’expérience des spécialistes, notamment des maîtres ferblan-tiers, en matière de tôles.Je vous souhaite d’avoir la chance et le plaisir de réaliser nonseulement les toitures plates de bâtiments cubiques qui domi-nent encore le paysage, mais aussi, ici et là, de plus en plus demagnifiques et modernes revêtements de façade en tôle fine. ■

*Bernard Trächsel, ferblantier diplômé fédéral, membre de lacommission SIA 232/1, 232/2, 118/232, membre du comitéde la Fédération professionnelle ferblanterie et enveloppe dubâtiment de suissetec.

partie technique bâtitech 5-11 33

Metris®

A la hauteur de vos exigences.

Découvrez Metris® sur www.hansgrohe.ch/metris-fr

Du lavage des mains à celui des cheveux: la polyvalence d‘une robinetterie de lavabo est fonction de sa hauteur. Chez Hansgrohe, cette prestation a un nom: ComfortZone. Grâce à la technique EcoSmart de Hansgrohe, vous épargnez en outre jusqu‘à 60% d‘eau, diminuez la consommation d‘énergie et réduisez les émissions de CO2 .

Le revêtement, discipline reine (images et esquisses de RheinzinkSuisse SA et divers fabricants et associations. Ici la villa Libeskind,centre d’accueil de Rheinzink à Datteln en Allemagne.

Page 36: Bâtitech 05-2011

34 bâtitech 5-11 partie technique

Heizkörper Prolux AG, Amriswilerstrasse 50, CH-9320 Arbon, Tél. 071 447 48 48, www.prolux-ag.ch

CONVECTEUR SOUS PLANCHER ASCOTHERM

C L I M A T A M B I A N T A D A P T E

Chauffage Venti lation Refroidissement

Page 37: Bâtitech 05-2011

Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)

Secrétariat romand, route de Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombier

suissetec bâtitech 5-11 35

Concours «créativité» sur le thème «Energie et environnement»

Dans le cadre de la journée ferblanterie2011, suissetec a une nouvelle fois don-né la possibilité à la relève en ferblanteried’occuper le devant de la scène nationale.Pirmin Ott et Dragisa Capljak d’Unter-ägeri ZG (entreprise formatrice: ferblan-terie Werner Iten AG) ont remporté leconcours «créativité» en réalisant uneœuvre au centre de laquelle brûle uneflamme au bioéthanol.Préalablement à la journée ferblanterie,de nombreux apprentis de toute la Suisseont soumis des croquis sur le thème«Energie et environnement». Un juryspécialisé a choisi les meilleurs travaux eta invité les jeunes artisans à présenterleur œuvre d’art en métal au Kursaal deBerne. Pirmin Ott et Dragisa Capljak doi-vent avant tout leur première place au

Les jeunes ferblantiers allientl’artisanat d’art et l’imaginationPirmin Ott et Dragisa Capljak d’Unterägeri ZG ont remporté l’édition 2011 du concours «créativité»destiné à promouvoir la relève en ferblanterie. Leur œuvre en acier inoxydable munie d’un insert decheminée au bioéthanol leur a permis de décrocher le premier prix: deux tickets pour les championnatsdu monde des métiers qui auront lieu en octobre prochain à Londres. Les autres projets des 15 fina-listes sur le thème «Energie et environnement» ont également enthousiasmé le jury et le public.

fort potentiel créatif de leur travail. Mi-chael Bösch, de Nesslau SG (entrepriseformatrice: Lippuner EMT, Grabs) s’estclassé deuxième. La troisième place estrevenue à Lorène Morezzi d’Aigle VD(entreprise formatrice: Coutaz SA, St-Maurice).Dans son allocution, Benjamin Mühle-mann, responsable de la communicationchez suissetec, a remercié les apprentis del’énorme effort fourni. Ses remerciementsétaient également destinés aux entre-prises formatrices qui ont soutenu lesjeunes ferblantiers dans la réalisation deleur projet. «C’est un engagement pré-cieux en faveur de la ferblanterie»,s’est réjoui Benjamin Mühlemann. Cedernier a insisté sur le fait que les ap-prentis ont fabriqué des objets créatifs

présentant tous des qualités particu-lières. Certains étaient de véritablesœuvres d’art, d’autres se sont distinguéspar l’emploi de matériaux originaux, etd’autres encore illustraient tout à fait lethème donné. Le jury a rencontré detrès grandes difficultés pour désigner leprojet lauréat; comme l’a souligné Ben-jamin Mühlemann, tous les travauxprésentés méritaient de gagner le pre-mier prix. Finalement, le jury a retenul’idée qui réunissait au mieux les cri-tères fixés.

SommaireLes jeunes ferblantiers allient l’artisanat d’art et l’imagination 35

Un défi relevé avec brio et enthousiasme 37

Assemblée générale de suissetec Fribourg / Freiburg 38

Assemblée générale de suissetec section jurassienne 39

Inscription aux examens finaux EP 2011 (brevet fédéral) 39

Qualité de l’eau pour le remplissage de circuits 40

Conseiller /conseillère énergétique des bâtiments 41

Grâce à leur œuvre en acier inoxydable munied’un insert de cheminée au bioéthanol, DragisaCapljak (à g.) et Pirmin Ott ont décroché lapremière place du concours «créativité» destinéà promouvoir la relève en ferblanterie.

Page 38: Bâtitech 05-2011

Le concours «créativité»:du plaisir avant toutDragisa Capljak, apprenti ferblantier en2e année, explique que l’esthétique etl’élégance ont occupé une place centraledans la réalisation de leur œuvre. «Nousavons illustré le thème du concours,«Energie et environnement», en intégrantl’insert de cheminée au bioéthanol et laflamme. Une flamme produite de ma-nière écologique», poursuit son coéqui-pier Pirmin Ott, en 3e année d’apprentis-sage.Dans l’ensemble, les deux créateurs ontconsacré quelque 200 heures de travail àleur projet. L’œuvre elle-même est réali-sée en acier chrome-nickel d’une épais-seur de 2 mm. Afin d’assurer une bonnestabilité, ils ont fabriqué un châssis enacier inoxydable qu’ils ont recouvertd’une tôle de cuivre de 1,5 mm d’épais-seur. Les apprentis ferblantiers ont en-suite donné son effet spécial à la pièce aumoyen de diverses machines de meulage.Afin de mettre en valeur l’esthétique dusocle, ils ont bruni les surfaces avec dufoie de soufre et poli les arêtes extérieu-res. Au cours de toutes les phases de leurprojet, les deux lauréats se sont réparti letravail: lorsque Dragisa Capljak s’occu-pait par exemple de la soudure, PirminOtt se chargeait de tous les travaux demeulage. «Dans le cas du meulage, enparticulier, il est important qu’une seulepersonne s’y attelle. C’est le seul moyend’obtenir une surface harmonieuse», pré-cise Pirmin Ott. Dragisa Capljak men-tionne par ailleurs que le façonnage del’arc a exigé beaucoup de doigté. L’acierchrome-nickel, en particulier, nécessiteune grande délicatesse: si l’on cintre trop,on risque de plier l’arc.Quant à leurs motivations à investir au-tant de temps et d’énergie dans un con-cours à côté de leur apprentissage et del’école professionnelle, les deux lauréatsdu concours «créativité» affirment sanshésiter: «Pour nous, réaliser cette œuvren’était pas un travail, mais la possibilitéde pratiquer notre hobby.» ■

D’autres photos sont disponibles surwww.suissetec.ch

36 bâtitech 5-11 suissetec

Les 15 finalistes du concours «créativité» pour apprentis ferblantiers organisépar suissetec:

Helder Acioli, BernePhilippe Bauduin, TraversMichael Bösch, NesslauRaphael Brulhart, La Croix sur Lutry Janis Capaul, LumbreinDragisa Capljak, UnterägeriFlorian Drauschke, BerneTimo Kaufmann, WallbachLorène Morezzi, AigleKenan Murati, Münchenbuchsee Pirmin Ott, Unterägeri Daniel Rohner, Scherz Ramon Schlegel, UzwilMarc Suter, WahlendorfArmin Zünd, Eichberg

Ramseyer + Dilger AG, BerneFerblanterie Ferco, CornauxLippuner EMT, GrabsRichard Pierre SA, LausannePius Flepp AG, IlanzWerner Iten, UnterägeriRamseyer + Dilger AG, BerneGraf Spenglerei Sanitär AG, MaisprachCoutaz SA, St-MauriceLehrwerkstätte Bern, BerneWerner Iten, UnterägeriPalla + Partner AG, KleindöttingenF. Rossi AG, OberbürenHegg Spenglerei, MünchenbuchseeMeile Metallbau AG, Altstätten

Michael Bösch de Nesslau SG s’est classé deuxième. Son projet: une fontaine fonctionnant àl’énergie solaire.

En troisième place: Lorène Morezzi d’Aigle VD avec son boulier représentant la Terre.(Photos: © Béatrice Devènes)

Page 39: Bâtitech 05-2011

Lorène Morezzi d’Aigle (VD) a obtenu la 3e place au concours«créativité», en créant un boulier. Agée de 17 ans, elle est en 2e

année d’apprentissage de ferblantière (entreprise formatrice:Coutaz SA, St-Maurice).

Propos recueillis par Lambro Bourodimos

Lorène, toutes nos félicitations pour votre3e place au concours «créativité» sur lethème «Energie et environnement». Quel-les raisons vous ont incitée à participer auconcours?Je souhaite devenir ferblantière d’art. Leconcours «créativité» m’a permis de situermon niveau par rapport à celui des autres.Ce concours a constitué un véritable défiet je suis fière de l’avoir relevé ! J’ai ainsipu me prouver à moi-même que j’étais ca-pable de réaliser un objet artistique.

Avez-vous été inspirée par le thème duconcours?J’ai tout de suite pensé à des éoliennes,mais j’ai vite renoncé à partir dans cettedirection; je voulais réaliser un objet plusoriginal. Puis l’idée du boulier m’est ve-nue spontanément. J’ai réalisé un croquisen laissant libre cours à mon inspiration.Afin de respecter le thème du concours, leboulier représente les quatre éléments – laterre, le feu, l’air et l’eau – répartis sur lesquatre faces.

Que symbolisent la Terre et l’arbre sur vo-tre boulier?La Terre représente l’énergie. Pour moi,l’environnement est un paysage, la na-ture. Et c’est l’arbre qui représente lemieux cet aspect, car il prend racine dansla terre.

Si vous deviez recommencer, réaliseriez-vous le même projet?Oui, mais je choisirais du laiton au lieudu cuivre. Ainsi, les couleurs ressorti-raient encore plus. Je souhaite d’ailleursréaliser ce deuxième boulier après monapprentissage.

Parlez-nous des différentes étapes du pro-jet.Il a tout d’abord fallu réaliser la sphère et lescubes, puis couper les tubes. Ensuite, j’aisoudé les pieds du socle et percé les cubes

Un défi relevé avec brio et enthousiasme

sur les côtés pour y enfiler les axes. Enfin, j’aifixé les rivets pleins à l’extrémité des tubes.Dans l’ensemble, 112 heures ont été néces-saires pour réaliser le projet, en comptant lesessais.

Votre entreprise formatrice Coutaz SAvous a-t-elle accordé un soutien?Mon entreprise m’a donné carte blanchepour réaliser mon projet pendant ma for-mation. Le matin, mon maître d’apprentis-sage Raphy Coutaz passait à l’atelier pours’assurer que tout allait bien. J’ai travaillé demanière très autonome.

Avez-vous rencontré des difficultés tech-niques?Plusieurs prototypes de cubes ont éténécessaires pour savoir comment braserle cuivre. J’ai essayé avec du fil d’étain,mais la brasure coulait. J’ai alors étaméles deux faces, puis les ai chauffées.Cette technique a donné un résultattrès propre. Par ailleurs, il a fallu beau-coup d’essais pour déterminer la colo-ration. Plus il y a de couches, plus il y ade couleur!

Recommanderiez-vous à d’autres apprentisde participer au concours «créativité»?Oui, ce concours regroupe de très bellespièces et c’est aussi l’occasion d’assister àdes exposés très intéressants. C’est unejournée à ne pas manquer!

Quels autres projets du concours «créati-vité» présentés à la journée ferblanterieont attiré votre attention?J’ai particulièrement apprécié la ma-quette détaillée représentant un paysageautour du cycle de l’eau, avec un nuage,des montagnes, de l’herbe, des arbres entôle d’acier inoxydable, une roue à aubes,un pêcheur au bord d’un étang. Cetteconstruction était vraiment magnifique.

Recommanderiez-vous le métier de fer-blantier à un autre jeune?Oui, je le recommanderais sans hésiter,tant à un garçon qu’à une fille. L’essentielest d’avoir envie, de ne craindre ni le videni les intempéries et d’être solide. Ondoit pouvoir travailler avec une grandeprécision lors de l’emboîtement despièces. De plus, l’exécution doit être trèspropre pour éviter l’oxydation des maté-riaux. C’est donc un métier exigeant maisle travail est très varié, et parfois trèsartistique. Selon les projets, le ferblantierpeut laisser libre cours à sa créativité. En-fin, on apprend constamment de nou-velles techniques.

Comment voyez-vous votre avenir profes-sionnel?Je souhaiterais fonder ma propre ferblan-terie d’art, en Suisse ou en Italie. Monrêve est de créer et de vendre mes proprespièces. ■

suissetec bâtitech 5-11 37

Peter Schilliger, président de suissetec, félicite Lorène Morezzi.

Boule composée de deux demi-sphères éta-mées à l’intérieur. La boule sera ensuite polieet colorée pour lui donner un aspect spécialavec des cratères.

Socle du boulier, réalisé en tubes de cuivrebrasés aux quatre angles.

Page 40: Bâtitech 05-2011

38 bâtitech 5-11 suissetec

Nouveau moniteur de pratiqueLe 24 mars 2011, après une intéressantevisite de l’usine Sika Sarnafil Manufac-turing SA à Guin (Düdingen), l’assem-blée générale de la section Fribourg s’estdéroulée au restaurant St-Jakob de Wün-newil. 41 participants – dont les invitésAnne-Laure Haehlen et Thierry Bianco,membres du comité central de suissetec,Freddy Moret, secrétaire romand, et RolfFelser, chef du service cantonal de laformation professionnelle – apprennentque l’équipe des moniteurs des coursinterentreprises, composée de JakobStricker et de Pierre Läderach, sera rejoin-te par le bilingue Stefan Reidy, qui occu-pe sa nouvelle fonction à 70% depuis le21 mars 2011. Stefan Reidy suit actuel-lement des cours de maîtrise en ferblan-terie à Lostorf. Cette équipe dynamiquede formation pourra profiter du renou-vellement de l’outillage, parfois vieux de40 ans.

Ateliers rénovésUn budget de rénovation d’un montantde CHF 434 160.– (dont une subventionde suissetec de CHF 146 800.– et uninvestissement de la section de

Assemblée générale desuissetec Fribourg / Freiburg

CHF 287 360.– sur 3 ans) permettra derafraîchir les ateliers Derrière-les-Rem-parts, pour le bonheur des 198 apprentisque compte le canton de Fribourg, dont23 jeunes en formation AFP. Ils sont ré-partis dans les métiers suivants: 32 fer-blantiers, 83 installateurs sanitaires et 58installateurs en chauffage. Marc Starem-berg conclut son rapport par le test depréapprentissage, avec 40 participants etseulement 16 jugés aptes à suivre unevoie CFC. Le prochain test est fixé au21 janvier 2012.

Appel présidentiel pour une poli-tique anticycliqueDans son rapport présidentiel, Jean-MarcDousse lance un appel à relever les prixdans une branche du bâtiment jouissantd’une demande particulièrement forte. Ilsouhaite que l’Etat réserve les travauxnon urgents à des temps moins propiceset se ménage la possibilité d’une poli-tique anticyclique. Il redoute un relè-vement des taux hypothécaires. La sec-tion sera consultée sur la loi cantonale del’énergie. La commission paritaire a sou-tenu le salon des métiers START parCHF 5000.–. La plupart des 25 000 visi-teurs n’ont eu qu’un intérêt mitigé pourle stand informatif des métiers de la tech-nique du bâtiment. La prochaine éditionproposera un mélange d’informations etde démonstrations. Il rappelle que la sec-tion soutient la formation continue (bre-vet et diplôme) avec CHF 500.– par se-mestre. Jean-Marc Dousse conclut par unsecond appel pour trouver un nouveaumembre du comité, issu de la brancheCVC. La section a enregistré quatre dé-missions et gagne quatre adhésions.

Entrée de Samuel Jordan au co-mitéL’assemblée générale a élu un nouveaumembre dans son comité, en la personnede Samuel Jordan (absent, car il prépareses cours de maîtrise). Ce ferblantier de27 ans est déjà expert aux examens deCFC. Dans son allocution, Freddy Moretrelève la bonne intelligence qui règnedans cette section, la seule à réunir fran-

cophones et germanophones. suissetecsoigne également les questions des lan-gues, comme le souligne Freddy Moreten citant les nombreuses coopérationsbilingues dans le cadre de l’association. Ilmentionne les conférences sur la qualitéde l’eau dans les circuits de distributionde chaleur qui ont lieu le 13 avril dans lecadre d’energissima.

Bonne entente romandeThierry Bianco apprécie quant à lui labonne ambiance régnant lors des rassem-blements romands (Conférences des sec-tions latines, plateformations, rencontresdes enseignants, AD à Neuchâtel, ainsi queChampionnats suisses à Martigny). Lecomité central, qui accueille Anne-LaureHaehlen, a pour but de revaloriser l’imagedes métiers de la technique du bâtiment.Enfin, Rolf Felser remercie suissetec Fri-bourg pour les bonnes collaborations, cardes solutions ont pu être trouvées sur dessujets délicats comme les autorisations deformer et les notes d’expérience (il manquetoutefois 18 notes sur les 55 apprentis quipasseront leur CFC en 2011).

Nouvelle loi cantonale surl’énergieJacques Morand intervient commeporte-parole des branches de la tech-nique du bâtiment au Grand Conseilfribourgeois. Il se dit prêt à relayer auParlement la position de la section, no-tamment sur la loi sur l’énergie, bien quecette loi soit difficile à changer. Il men-tionne la délicate question du travail aunoir et s’interroge sur la provenance dumatériel installé. Il aborde ensuite lesproblèmes de la qualité de l’eau et des ré-sidus dans les installations techniques. Iln’est pas toujours possible de rincer par-faitement, notamment dans les grandesinstallations. Il souhaite que suissetecFribourg réunisse toutes les personnesconcernées (astech, les installateurs, lesfournisseurs, les spécialistes de l’eau etles bureaux d’études) pour traiter de cetteproblématique. La séance s’achève surune présentation par M. Hauser de Fri-Up, un service au service des PME. ■

Visite attentive de Sika.

Le président J.-M. Dousse présente son rapport

Page 41: Bâtitech 05-2011

suissetec bâtitech 5-11 39

79 apprentis aux CIELa Couronne de Saint-Ursanne accueilleles 24 participants à cette assemblée gé-nérale du 18 mars 2011. Le comité y estréélu dans son ensemble pour une pé-riode de 3 ans. 79 apprentis fréquententles cours interentreprises, à savoir 19 fer-blantiers, 32 installateurs sanitaires et28 installateurs en chauffage – soit globa-lement 9 de moins qu’en 2009.

Manque de pratiqueLaurent Läderach relève que les deux tiersde ces jeunes ne font plus de souduredans les entreprises et peu de dessins etde sorties de matériel. Doriane Minderest la première ferblantière et installatricesanitaire du canton. Les apprentissagescomplémentaires sont nombreux. Ainsi,7 installateurs sanitaires sur 13, 7 instal-lateurs en chauffage sur 12 et 2 ferblan-

Assemblée générale de suissetecsection jurassienne

tiers sur 5 débutent leur formation. Cesjeunes commencent directement endeuxième année, ce qui pose des pro-blèmes au niveau des cours interentre-prises, car la pratique de la première an-née est rarement maîtrisée.

Modification du règlement dessubventions pour la formationPour célébrer ses 75 ans d’existence, lasection a organisé une sortie pour lesmembres; celle-ci a réuni de nombreuxparticipants et a été fort appréciée. L’as-semblée accepte une modification du rè-glement des subventions pour la forma-tion. Une entreprise finançant la totalitéd’une formation continue pourra aussifaire une demande de subvention à lasection alors que, jusqu’à ce jour, seul lecandidat pouvait entreprendre cette dé-marche.

HonneursPierre-André Rossel, chef expert ferblan-tier, cède sa place à François Jobin. Ray-mond Lüthi, enseignant et chef expertpour les installateurs en chauffage, prendune retraite bien méritée et reste membrepassif de la section. Alexis Corbat etLudovic Gurba sont félicités pour l’ob-tention de leur brevet fédéral de contre-maître. ■

Un brevet vaut bien un panier garni.

• Contremaître en chauffage• Contremaître sanitaire• Contremaître en ferblanterie• Chef / cheffe de projet en technique du

bâtiment

Règlement: règlement d’examen / direc-tives du 25 août 2010

Lieu de l’examen: centre de for-mation suissetec à Lostorf SOLes taxes d’examen s’élèvent àCHF 880.–. Les cotisations de formationsont prises en compte en tant quepaiement anticipé pour les candidats em-

Inscription aux examens finaux EP 2011(brevet fédéral)

ployés dans les entreprises membres suis-setec.Les documents d’inscription (formulaire,notice, règlement d’examen) sont dispo-nibles auprès des prestataires des filièresde formation et du secrétariat de la com-mission AQ:

Association suisse et liechtensteinoise dela technique du bâtiment (suissetec)Secrétariat commission AQ

Auf der Mauer 118021 ZurichTél. 043 244 73 49

Les candidats répétant l’examen selon lerèglement du 15.11.2005 sont priés des’adresser au secrétariat de la commissionAQ au sujet des documents d’inscription(tél. 043 244 73 49; courriel:beatrice. [email protected]).

Délai d’inscription: 25 août 2011 (cachetde la poste)

Examen fi nal Etude de cas, écrit (4 h) Entretien technique (0,75 h)

Chef/cheffe de projet en technique du bâtiment

17 novembre 2011 18 novembre 2011

Contremaître en chauffage 18 novembre 2011 22/23 novembre 2011

Contremaître en ferblanterie 18 novembre 2011 22/23 novembre 2011

Contremaître sanitaire 21 novembre 2011 23/24 novembre 2011

Page 42: Bâtitech 05-2011

40 bâtitech 5-11 suissetec

Remaniement de la directive SICC 97-1Le renforcement des systèmes de contrôle de la qualité del’eau passe par toute une série de normes: la directive SICC97-1 ainsi que la SIA 384/1 et sa notice technique AWP T12,qui se base elle-même sur une norme allemande, la direc-tive VDI 2035, et ses fiches 1+2+3 (dont les valeurs sont in-dicatives). L’objectif consiste à éviter les dégâts entraînés par lacorrosion et prévenir les dommages, notamment ceux liés à laformation de calcaire.L’actuelle norme SICC 97-1, datant de 1999, est facile à uti-liser. Elle fixe des exigences minimales et décrit des possibilitésde traitement. Malheureusement, elle n’est plus adaptée, car lesexigences concernant les eaux de chauffage ont augmenté. Ellesera remplacée par la directive SICC BT 102-01, qui est encours d’élaboration. Malgré toutes ces normes, les exigencesdes fabricants et des composants doivent être prises en compte.Les indications pour les appareils à condensation, notamment,priment dans tous les cas.Seulement 11% des installations respectent la norme SIA384/1 avec de l’eau riche en sel. Une fois déminéralisée(sans adjonction de sel alcalisant), ce taux s’élève à 70 %!

Qualité de l’eau pour le remplissage de circuits(Texte inspiré des conférences de MM. Stéphane Frey et Alessandro Circelli dans le cadre d’energissima)

RemplircorrectementuncircuithydrauliquePourquoi traiter l’eau des circuitsL’eau est un excellent solvant. Dans les eaux naturel-les, différents sels sont présents sous forme d’ions.Certains gaz peuvent également se trouver dissousdans l’eau. Ces sels et gaz sont inoffensifs, voire bonspour la santé. Ils sont en revanche nocifs pour leséquipements techniques.Le calcaire est un dépôt compact de couleur jaunâtrequi se forme dans les conduites et appareils. Il estprincipalementle résultat de l’association de calcium (Ca2+) avec ducarbonate (CO32-). La formation de ces dépôts est fa-vorisée par les températures élevées ou lorsque del’eau sous pression entre en contact avec de l’air. Unefois formé, il ne se resolubilise que très difficilement.La corrosion est une attaque chimique des métauxavant tout électro-chimique. Un pH inférieur à 9,0 et laprésence d’oxygène et de certains sels favorisent la corro-sion.Une conductivité électrique élevée est également favo-rable à la corrosion. L’analyse du fer permet une détec-tion précoce.Les boues sont des dépôts de diverse nature qui seforment dans les conduites et équipements, surtoutaux points bas. Ces dépôts provoquent une diminu-tion de la section, une augmentation de la vitesse, uneaugmentation des pertes de charge, une réduction desperformances globales et, finalement, le bouchage deséléments.

Tableau résumé des normes de qualité – Circuits* valeur plus haute acceptable si eau adoucie ou traitement

Paramètre Constructeur Procal SIA 384/1 SICC 97 – 1

Dureté A respecter dansTous les cas

0,2–20 °fSelon puissance

8–12 °f8–10 °f (T>90°C)

pH Cu et Al: pH< 9,2

A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence 8,3–9,5 8,3–10 (T>90°C)

Oxygène A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence < 0,1 mg/l < 0,02 mg/l (T>90°C)

Chlorures A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence < 50 mg/l < 20 mg/l (T>90°C)

Sulfate A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence < 50 mg/l

Conductivité A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence <500µS/cm*

Tableau résumé des normes de qualité – Remplissage d’appoint

Paramètre Constructeur Procal SIA 384/1 SICC 97 – 1

Dureté A respecter dansTous les cas

0,2–20 °f Selon puissance

< 35°f < 5°f si PAC

pH A respecter dansTous les cas

Pas d’exigence 6,0–8,0

Page 43: Bâtitech 05-2011

suissetec bâtitech 5-11 41

Conseiller /conseillère énergétique des bâtimentsavec brevet fédéral

Ce qui a changé ces dernièresannéesLa garantie de la chaudière est soumiseau respect d’une qualité d’eau donnée etla responsabilité de cette qualité d’eauest celle de l’installateur. Celui-ci doit:• se renseigner sur les prescriptions du

fournisseur de chaudière ;• se renseigner sur la qualité d’eau du ré-

seau (remplissage et compléments);• rincer et nettoyer complètement le circuit;• effectuer le remplissage selon les direc-

tives ;• prouver que le remplissage est con-

forme par des analyses;• et informer le maître de l’ouvrage sur

les directives concernant les com-pléments de remplissage.

Les moyens de traitement possiblesLa déminéralisation partielle par unedécarbonatation sur les résines car-boxyliques permet une réduction de ladureté de l’eau (car la production deCO2 issue de cette action permet unediminution du pH) et un abaissementde la salinité.

Un adoucissement par des résines catio-niques réduit totalement la dureté, maissans réduction sur la salinité et sans effetsur le pH et les gaz dissous.La déminéralisation totale par des rési-nes à lit mélangé élimine tous les sels,mais n’a pas d’action sur les gaz et l’eauest légèrement acide.La déminéralisation par osmose in-verse, la meilleure solution, concentre les

sels dissous dans une fraction d’eau reje-tée à l’égout, et élimine ainsi prati-quement tous les sels. L’eau approche unpH neutre de 7,0 et n’utilise aucune ré-sine ni acide de régénération. ■

Cours dispensé en collaboration avec l‘association PolybatButs Comme conseiller /conseillère énergétique des bâtiments, vous assumez aussi bien la responsabilité de

l’analyse énergétique d’un bâtiment que celle d’un conseil global en termes de rénovation de bâtiments économes en énergie.En obtenant l’examen professionnel, vous disposez des compétences nécessaires pour établir un certifi cat énergétique des bâtiments, effectuer les demandes de fi nancement et collaborer avec des partenaires ap-propriés actifs dans la technique et l’enveloppe du bâtiment orientée vers des solutions réelles.

Modules Physique du bâtiment; Types de construction; Technique du bâtiment et énergies renouvelables; Demandes d’aides et justifi catifs; Planifi cation de la mise en œuvre; Atelier interdisciplinaire.

Prérequis Contremaître en chauffage; Contremaître sanitaire; Contremaître ferblantier/ferblantière; Chef de chantier Polybat ou profi l de compétences équivalent.

Durée /rythme Env. 176 heures

Dates Septembre 2011 à avril 2012 / les mercredis et jeudis, toutes les 2 semaines.

Lieux de formation Indépendamment à Colombier (NE) et à Châtel-St-Denis (FR).

Coûts Formation Examens de modulesMembres suissetec CHF 4000.– CHF 1000.–Non-membres CHF 4800.– CHF 1000.–

Frais additionnels: examen fi nal CHF 1200.–, littérature (env. CHF 200.–), frais de validation /établisse-ment du brevet fédéral (CHF 350.–), hébergement et repas.Contribution CPN de CHF 1200.– (forfait pour le cursus) pour les entreprises cotisant à la CCT nationale (NE–JU–FR).Sous réserve de modifi cations des prix.

Délai d’inscription: 15 août 2011

Personnes de contact suissetec: Roger Personeni, tél. 032 843 49 71, courriel: [email protected]: Jean-Charles Mottet, tél. 079 213 61 59, courriel: [email protected]

Page 44: Bâtitech 05-2011

L’effet de cheminée occasionne une perte énergétique

D’après les calculs de l’Office fédéral del’énergie OFEN, une énergie de chauffageéquivalente à quelque 1500 litres demazout s’échappe chaque année par l’ou-verture d’aération d’une cage d’ascenseurde 12 mètres de haut, si celle-ci n’est paséquipée de clapets de ventilation. Eneffet, l’ouverture au sommet de la caged’ascenseur crée un effet de cheminée –l’air chaud monte dans la cage d’ascen-

Cage d’ascenseurCes dernières années, l’efficacité énergétique des ascenseurs a été nettement améliorée – grâce àdes moteurs modernes et des matériaux nouveaux. Toutefois, la cage d’ascenseur reste un«point faible»: elle est en effet responsable d’une importante perte de chaleur. Mais les clapetsde ventilation automatiques permettent d’y remédier.

seur et s’échappe par l’ouverture, tandisque l’air chaud continue d’arriver par lesétages inférieurs.Dans de nombreux cas, la cage d’ascen-seur représente le point faible du bâ-timent en matière de technique de chauf-fage. Si elle est située contre la façade dubâtiment, la chaleur de la cage d’escalierchauffée entre par les portes dans la caged’ascenseur, qui n’est pas chauffée. C’estpour cette raison que la cage d’ascenseurest souvent installée dans la partie du bâ-timent thermiquement isolée et fait ainsipartie des endroits chauffés et donc avecisolation. Mais, comme dans l’exempledonné par l’OFEN, l’énergie de chauffagepeut également s’échapper par l’ouver-ture d’aération, si celle-ci n’est pas ferméepar des clapets de ventilation automa-tiques. C’est d’ailleurs parfois encore lecas dans les anciens bâtiments: équipéeseulement d’une protection contre les in-tempéries et d’une grille contre les in-sectes, l’aération reste ouverte en perma-nence.

Une planification appropriéeest indispensableLes directives de protection incendie desascenseurs AEAI (AEAI = Association desétablissements cantonaux d’assurance in-cendie) exigent une ouverture d’aérationdestinée au désenfumage de la cage d’as-censeur en cas d’incendie. Le désenfu-mage de la cage d’ascenseur doit se fairepar le haut, soit directement, soit à traversle local des machines. La section utile del’orifice de désenfumage de la cage doitcorrespondre à 5% de la section de la cagemais ne doit pas dépasser 0,16 m2. Dansles installations actuelles, l’ouvertured’aération d’une cage d’ascenseur est fer-mée par des clapets de ventilation auto-matiques. Des thermostats permettent derégler les clapets afin qu’ils ne s’ouvrentque lorsque la température est compriseentre 35°C et 40°C, en cas d’incendie oude panne de courant. De plus, des com-mutateurs installés dans l’entrée du bâ-timent et dans le local des machines (s’ily en a un) permettent d’ouvrir les clapetsmanuellement si nécessaire.Dans tous les cas, le montage ultérieur declapets de ventilation est recommandé,mais ce n’est pas toujours simple. Il con-vient ainsi de respecter, entre autres, unedistance de sécurité avec l’ascenseur. Enfonction de la situation, les clapets deventilation doivent être montés à l’exté-rieur de la cage d’ascenseur. De même,l’installation des câbles nécessaires aufonctionnement des clapets doit être con-forme aux normes. Un entretien avec lefabricant de l’ascenseur est donc indis-pensable avant l’installation. Grâce à salongue expérience, AS Ascenseurs pro-pose des solutions même dans les casdifficiles d’un point de vue technique etvous apporte tout le savoir-faire néces-saire. ■

AS Ascenseurs SA8907 WettswilTél. 044 701 84 84www.lift.ch

42 bâtitech 5-11 carnet

L’ouverture d’aération d’une cage d’ascenseur est fermée par des clapets de ventilation automatiques.Des thermostats permettent de régler les clapets afin qu’ils ne s’ouvrent que lorsque la températureest comprise entre 35°C et 40°C.

Des commutateurs installésdans l’entrée du bâtimentpermettent d’ouvrir les clapetsmanuellement si nécessaire.

Page 45: Bâtitech 05-2011

Cours de formation continue

Le cours de formation continue quis’adresse aux ingénieurs, cadres et tech-niciens de la construction en bois,architectes, enseignants et étudiants,propose une vue d’ensemble de la thé-matique en s’appuyant sur la Docu-mentation technique de Lignum «Bâti-

Bâtiments en bois parasismiquesde plusieurs étages

Avec la progression constante des bâtiments multi-étages et les disposi-tions parasismiques plus sévères des nouvelles normes de structures,la question de la sécurité sismique se pose également pour les construc-tions en bois. Ce cours, organisé sous l’égide de Lignum, Economiesuisse du bois, de la Société suisse des ingénieurs et des architectes SIA,de la Société suisse du génie parasismique et de la dynamique desstructures SGEB, propose une approche pragmatique de cette thématiqueen se basant sur la Documentation technique de Lignum.

ments en bois parasismiques de plusieursétages». Un exemple de bâtiment de qua-tre niveaux en bois permettra ensuited’aborder concrètement les différentesétapes de conception, de calcul et de di-mensionnement d’une construction enbois parasismique. ■

Bâtiments en bois parasismiques de plusieurs étages.

Lieux et dates

Jeudi 23 juin 2011HEIG-VD, Centre St-RochAvenue des Sports 201401 Yverdon

Jeudi 8 septembre 2011Ecole professionnelle de MartignyRue Grimisuat 81920 Martigny

Public cibleIngénieurs, cadres et techniciens de la constructionen bois, architectes, enseignants, étudiants

Intervenants

Andréa BernasconiHEIG-VD, YverdonPierre-André DuprazHEPIA, GenèveSven HeunertOFEV, BernePietrino LestuzziEPFL, LausanneDenis PflugCedotec-Lignum,Le Mont-sur-LausanneChristophe SigristHESB-ABGC, Bienne

carnet bâtitech 5-11

Le n° 1 des raccords en bronze, inox et laiton

de 1/8“ à 4“ en stock

www.raric.ch

Page 46: Bâtitech 05-2011

44 bâtitech 5-11 carnet

La câblerie Nexans Suisse SA annonce un chiffre d’affaires de CHF 280 millions pour l’année 2010. Laréalisation de projets importants liés aux infrastructures de transport d’énergie et de télécommunica-tions, en Suisse et à l’étranger, a permis de maintenir de bons résultats. Le Groupe Nexans affiche, lui,un chiffre d’affaires consolidé de 6,179 milliards d’euros à cours des métaux non-ferreux constants en2010 (5,045 milliards d’euros en 2009), avec une marge opérationnelle de 207 millions d’euros, soit4,8 % du chiffre d’affaires et un résultat net de 82 millions d’euros.

Un résultat 2010 conforme aux attentes

Nexans Suisse a réalisé en 2010 un chif-fre d’affaires de CHF 280 millions, soitune légère hausse par rapport à 2009(CHF 273 millions), malgré une baissed’activité dans certains domaines. Ce ré-sultat s’explique en partie par l’évolutiondu cours des métaux. Dans un contexteéconomique difficile, Nexans Suisse affi-che des résultats satisfaisants.«Le résultat opérationnel est conforme ànos attentes, commente Raymond Voil-lat, directeur général de Nexans Suisse.Nous sortons de trois années difficiles,marquées par une évolution négative desmarchés. Heureusement, plusieurs indi-cateurs sont positifs et laissent entrevoirde belles perspectives pour 2011.»

Reprise dans le secteurde l’industrieUne nette reprise est notamment percep-tible du côté des câbles destinés à l’indus-

Auteur: Caroline Plachsta

trie; durement touchés par la crise, cesmarchés ont repris le chemin de la crois-sance. Quant aux activités liées aux infra-structures de transport d’énergie et cellesdes réseaux de télécommunications à fi-bre optique, elles devraient rester stables.«Le lancement d’importants projets estprévu cette année dans le domaine del’énergie pour Nexans Suisse, dont l’équi-pement de la nouvelle centrale de pom-page-turbinage des Kraftwerke Linth-Limmern en Suisse orientale», relèveRaymond Voillat.

Réalisation de projets complexesclés en mainEn Suisse, Nexans dénombre plus de 600collaborateurs, trois sites de productionet un bureau détaché à Winterthour(ZH). Ses prestations vont de la fourni-ture du câble seul à la réalisation de pro-jets complexes clés en main, intégrant en

Usine Nexans, site de Cortaillod.

Inscrivant l’énergie au cœur deson développement, Nexans, ex-pert mondial de l’industrie du câ-ble, propose une large gamme decâbles et systèmes de câblage.Nexans Suisse SA (plus de600 personnes/3 sites) est uneentreprise du Groupe, acteur ma-jeur des marchés d’infrastruc-tures, de l’industrie, du bâtimentet des réseaux locaux de transmis-sion de données, qui développedes solutions pour les réseauxd’énergie, de transport et de télé-communications, comme pour laconstruction navale, la pétro-chimie et le nucléaire, l’automo-bile, les équipements ferroviaires,l’électronique, l’aéronautique, lamanutention et les automatismes.Acteur industriel responsable,Nexans intègre le développementdurable dans sa stratégie. Propo-ser des produits, solutions et ser-vices toujours plus innovants, ga-rantir le développement et l’enga-gement de ses équipes, assurerdes processus industriels sûrs etrespectueux de l’environnementsont autant d’ambitions qui pla-cent Nexans au cœur d’un avenirdurable.Avec une présence industrielledans 40 pays et des activités com-merciales dans le monde entier,Nexans emploie 23 700 per-sonnes et a réalisé, en 2010, unchiffre d’affaires de XXXXX mil-liards d’euros. Nexans est coté surle marché NYSE Euronext Paris,compartiment A.

A propos de Nexans en Suisse

Page 47: Bâtitech 05-2011

carnet bâtitech 5-11 45

particulier ingénierie, planification, géniecivil, pose et installation.C’est à Cortaillod (NE), siège de Nexansen Suisse, que sont fabriqués les câblesd’énergie (haute tension, moyenne ten-sion et basse tension) ainsi que les câblestélécom à fibres optiques et accessoiresFTTH (Fiber To The Home). Le site deCossonay (VD) héberge le centre de com-pétences du Groupe pour l’ensemble desaccessoires destinés aux câbles d’énergie

(extrémités, jonctions), tandis que l’usinede Breitenbach (SO) est dédiée à la fabri-cation de câbles utilisés dans la construc-tion et l’industrie. ■

M. Raymond VoillatDirecteur général Nexans Suisse SATél. 032 843 55 [email protected] Raymond Voillat

Pour la sixième fois déjà, la revue très envue «Häuser modernisieren» éditée par lasociété Etzel-Verlag AG, Cham, prime desproduits novateurs du secteur de la cons-truction. Et comme de juste, dans la caté-gorie salle de bain, le «Prix de l’innova-tion 2010» est allé à KWC COOLFIX.L’idée géniale ainsi primée réside dans lasimplicité d’un levier de lavabo qui per-met d’économiser de l’eau jour après jour.Son principe est novateur, simple etlogique: lorsque l’eau coule froide, lelevier est en position médiane, et non pastourné à droite, ce qui correspond àla position habituelle. L’eau utilisées’économise ainsi automatiquement etspontanément, sans perte aucune de con-fort.Pour le «Prix de l’innovation 2010» quiporte sur la salle de bain, la cuisine, latechnique du bâtiment et l’aménage-ment, un jury avait de nouveau opéré un

Le prix de l’innovation 2010KWC COOLFIX

choix sur les articles exposés au salonConstruire & Moderniser. Parmi ceux-ci,les visiteurs du salon et les lecteurs de larevue «Häuser modernisieren» ont choisiet primé les idées les plus innovantes. Leprix tellement convoité, le CEO RolandGloor de KWC l’aura reçu le 1er octobre2010 des mains de la rédactrice en chefEsther Kall.

KWC COOLFIXLe conceptPoint de technologie hyper compliquéeet prompte aux pannes, mais des sys-tèmes d’une grande maturité et des méca-nismes simples qui nous aident au quoti-dien à économiser l’eau et l’énergie touten bénéficiant d’un confort au top: telssont les préceptes de KWC, leader suissedans la fabrication de robinetteries. Onne compte d’ailleurs plus les robinetteriesKWC primées par le Label énergie del’Office fédéral de l’énergie.

Le designChez KWC, esthétique, fonctionnalité ettechnologie forment une alliance indé-fectible. Le design n’est pas l’expressiond’un effet de mode mais la traductiond’une conception globale. Chaque lignede robinetterie en est l’expression claire

et nette. Le plus bel exemple en date: laligne KWC AVA pour la cuisine et la sallede bain.

Ecologie et économieComme COOLFIX intègre le brise-jet«Neoperl® Caché®», la consommation setrouve réduite non seulement au niveaude l’énergie, mais aussi de l’eau, et demanière significative. Simplement, sansperte de confort et à l’insu de l’utilisateur,c’est quelque 40% d’eau qui sont ainsiéconomisés.COOLFIX, c’est la réaction logique deKWC aux exigences de notre époque detrouver une réponse écologique et écono-mique à nos préoccupations environ-nementales. ■

KWC AG5726 UnterkulmTél. +41 (0) 62 768 68 68www.kwc.com

Grâce au Dispo graphique et à Service Mobile votre organi-sation service reste toujours actuelle. www.brz-wibeag.ch

à jour

Gagner du temps:

Constamment

Page 48: Bâtitech 05-2011

46 bâtitech 5-11 carnet

«Norme sur les filtres à air» EN779:2011

L’apparition d’une nouvelle norme, dansle cas présent «seulement» une révision,peut presque être comparée aux péripé-ties du football mondial. Les représen-tants des pays-bien évidemment les re-présentants spécialisés d’entreprises etd’organisations importantes – ont consti-tué un lobbying des avantages de leursproduits et il en est ainsi résulté des vota-tions organisées par pays influençant lanorme internationale. L’élaboration dedonnées aussi neutres que possible et lesdiscussions organisées sur le plan inter-national ont engendré des dépenses ini-maginables. La Suisse a dans ce cadred’éminents représentants de ProKlima(voir encadré), qui, à partir des cerclesdes associations, ont pu représenter lesexigences des fabricants à un haut niveauqualitatif.Après l’adoption de l’ancienne normeEN779:2002, il a été décidé en 2002d’engager immédiatement la prochainerévision. Ceci, parce que l’on n’était pasencore satisfait du domaine des «ren-dements à l’état déchargé». On disposemaintenant depuis la fin mars 2011 durésultat de la votation sur le projet défi-nitif de l’EN779:2011: elle a été adoptéepar 21 oui et 9 abstentions.On a pu, après de longues années, semettre d’accord sur les points restés con-testés suivants:• Prise en considération des rendements

minimum dans la classification des fil-tres.

• Méthode de contrôle de la décharge desmédias filtrants, dont l’effet repose surla présence de charges électrostatiques.

Bien qu’il régnâit parmi les experts unconsensus général de définir des ren-dements minimum pour s’opposer à lachute importante du rendement des fil-

Adoption de la nouvelle norme

La norme EN779:2011 a franchi le dernier obstacle et a été adoptéepar les Etats membres de la CEN. Les rendements minimum desclasses F7-F9 selon SICC ont été repris! Les nouvelles désignations deF5 et F6 sont M5/M6.

tres des médias synthétiques chargés, ladéfinition de ces valeurs minimales arencontré une opposition tenace. En ef-fet, de nombreux filtres actuellement surle marché et éprouvés dans la pratique(en particulier synthétiques) seraient ain-si classés plus bas.Si l’on ajoute les nombreux essais et con-naissances pratiques à partir d’installa-tions, on aboutit finalement à une bonnenorme bien établie pour la branche.

Résumé des résultats• La proposition de rendements mini-

mum F7-F9 tels que définis par la SICCdans la VA101-01 depuis déjà la fin2007 a trouvé un large soutien.

• Pour des raisons techniques de mesure,aucun rendement minimum n’a été dé-fini pour les anciennes classes F5 et F6.C’est pourquoi elles sont nouvellementdénommées par M5 et M6.

• La norme a pour conséquence le faitqu’un grand nombre de fabricants doi-vent réexaminer et améliorer la palettede leurs produits. Ce n’est pas toujourssimple lorsque l’on ne souhaite pasprendre en considération une augmen-tation sensible des pertes de charge.

• Dans le domaine synthétique, desadaptations aux médias filtrants sont,pour les classes de filtres F7 à F9, néces-saires pour presque tous les produits setrouvant sur le marché.

Dans ce cadre il est intéressant de cons-tater que, depuis l’Hilsa 2008, les perfor-mances de la famille de produits Syna-Wave (média synthétique non chargé)d’Unifil SA satisfont toutes les exigencesde la norme révisée même aux pertes decharge les plus basses; une performancesuisse – également du point de vue éner-gétique – du canton d’Argovie.Il faut encore mentionner que l’Italie arefusé la nouvelle rédaction de la normeEN779:2011 «parce que la classificationpar rendement moyen reproduirait faus-sement les performances effectivementescomptables des filtres ». Mais cette opi-

nion a été avancée trop tardivement etn’a effectivement plus été prise en consi-dération.

Application pratiqueLes associations nationales ont mainte-nant 6 à 12 mois pour publier la normecomme «norme nationale» et la faire ain-si entrer en vigueur. Mais, par expérience,un temps beaucoup plus long s’écoulejusqu’à ce que les nouvelles normes aientpénétré toute la chaîne de distribution,des fabricants aux utilisateurs. En consé-quence, comme on parle encore au-jourd’hui de CV, de mm CE, etc., on con-tinuera à décrire les performances dans ledomaine des filtres avec des classifica-tions EU.

Les membres du groupespécialisé filtres de ProKlimaCes entreprises nationales défendent lesintérêts d’un air sain dans la branchesuisse de la technique de gestion des bâ-timents:• Andair SA• ariafilter Sàrl• LTB SA• Tecnofil SA• TROX HESCO Suisse SA• Unifil SA• Vokes Air SA• Wesco SA

EN779:2002Rendement moyenSICC VA101-01Rendement moyenRendement minimal à l’état déchargéEN779:2011Rendement moyenRendement minimal à l’état déchargéNouvelle norme des filtres à airEN779:2011Depuis l’Hilsa 2008, les performances deSynaWave (média synthétique non char-gé) d’Unifil SA satisfont toutes les exi-gences de la norme révisée aux pertes decharge les plus basses. ■

Page 49: Bâtitech 05-2011

carnet bâtitech 5-11 47

Un nouveau président chez KNX SwissJuste avant l’assemblée générale de KNXSwiss qui s’est tenue le 23 mars 2011 àLucerne, c’est surtout la remarquableconférence de Nick Beglinger, de l’Asso-ciation SwissCleantech qui a éveillé l’in-térêt du public présent. «Comment l’éco-nomie peut-elle croître durablement etquel est l’état du Swiss Village à MasdarCity?», tels en étaient les deux thèmesbrûlants. Andreas Büttiker, de ProBusTechnik AG, a expliqué l’intégration pro-gressive de KNX dans les bâtiments del’hôte de l’AG de cette année, la brasserieEichhof. KNX s’avère en la matière trèsflexible et se développe un peu plus d’an-née en année.Lors de l’assemblée générale qui a suivi,Felix von Rotz, de Siemens Schweiz AG, aété élu président de l’Association à l’una-nimité. L’ancien président, Peter Vogel, aquitté ses fonctions après 13 ans et partmaintenant à la retraite. Son départ a étésalué par de grands remerciements pourson investissement et par un regard rétro-spectif sur les 20 ans que compte désor-mais l’histoire de l’Association.D’autres changements de personnes sontintervenus au comité directeur : à la placede Pierre Schoeffel, qui a été égalementdémis de ses fonctions pour des raisonsprofessionnelles après 14 ans de présenceau comité, Urs Zimmermann, de Bau-mann Koelliker AG, a été élu pour la pre-mière fois au comité en tant que repré-sentant des intégrateurs de systèmes.

Hans Rudolf Staub n’était plus dispo-nible non plus pour faire partie du co-mité. Il a participé activement à la viede KNX Swiss depuis sa fondation et aété également membre du comité pen-dant 13 ans. Il est remplacé par MarcoManfredi, de Feller AG.

Forte progression de KNXGrâce, très certainement, au temps fortde l’année dernière qu’a constitué lagrande manifestation marquant le 20e

anniversaire de KNX, les chiffres con-cernant les membres et le chiffre d’af-faires de KNX Swiss ont continué à pro-gresser très fortement. Tout récemment,125 sociétés étaient membres de KNXSwiss. Une estimation du comité direc-teur sur la base des chiffres fournis parle marché indique qu’en Suisse, KNXdevrait représenter un marché (hard-ware, engineering et installation) d’unvolume d’environ 72 millions defrancs. Le chiffre d’affaires des produitsKNX a augmenté de 16% par rapport àl’année dernière.

A propos de KNX SwissKNX Swiss promeut la diffusion et lacommercialisation des produits et desservices de KNX en Suisse. Sur son siteWeb, on peut consulter plus de 240adresses de grossistes, projeteurs et instal-lateurs KNX, ainsi que des exemples degrands et petits projets de KNX.

A propos de KNXKNX est le standard mondial pour la ges-tion technique du bâtiment (domotiqueet immotique) et est devenu incontour-nable dans l’installation électrique tradi-tionnelle. La technologie KNX a fêté en2010 sa 20e année d’existence. Les pro-duits de plus de 170 fabricants à l’heureactuelle dans le monde sont intercon-nectables et peuvent, grâce au système debus uniforme de KNX, être reliés à desinstallations de domotique efficaces enénergie et faciles à utiliser. ■

KNX Swiss8406 WinterthourTél. 052 202 72 60www.knx.ch

Le nouveau comité directeur de KNX Swiss: de gauche àdroite: Matthias Russenberger, René Senn (projets), UrsZimmermann, Marco Manfredi, Felix von Rotz (président),Patrick Schmidle.

Page 50: Bâtitech 05-2011

48 bâtitech 5-11 carnet

Bouquet de chantier chez Nussbaum

A l’occasion d’une manifestation quimettait à l’honneur les collaborateurs descorps de métier ayant participé à la cons-truction, le bouquet de chantier du nou-

veau bâtiment clientèle de R. NussbaumSA a été fêté à Trimbach. Ce sont près de550 m3 de béton et 230 tonnes de fer d’-armature qui ont été mis en place danscet édifice de cinq étages, d’une surfaceutile de 1117 m2. Roy Nussbaum, délé-gué du Conseil d’administration, a adres-sé ses remerciements pour le bon travailréalisé, d’une qualité irréprochable, ets’est félicité de ce que la phase de grosœuvre ait pu être menée à bien dans lesdélais et sans accidents. Ce bâtiment apour vocation d’accueillir installateurs etplanificateurs sanitaires pour des forma-tions. Nussbaum entend ainsi participerau maintien et à la promotion de la qua-lité au sein de la branche. De plus, cenouvel édifice prêt à l’automne 2011pourra accueillir des cours, des sémi-naires et des manifestations de diversesnatures. ■

Presented by:

Le salon technologiquepour le bâtiment et l’infrastructure

Pour un futur durable

13–16 septembre 2011Messe Basel_Halle 1www.ineltec.ch

La construction nouvelle de R. Nussbaum SA constitueun symbole marquant incomparable dans la zoneindustrielle de Trimbach.

Page 51: Bâtitech 05-2011

Rédaction: Bernard Dätwyleret Michel HottingerPotteilaz 123, 1030 Bussignynatel 079 310 99 80e-mail: [email protected]: www.batitech.ch

Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AGZeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarautél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61internet: www.az-verlag.ch

Editrice: Ratna Irzan

Marketing: Jürg Rykart, [email protected]

Régie des annonces:Rolf Niederberger, tél. 058 200 56 18e-mail: [email protected]

Personne compétente: Ursula Aebi, tél. 058 200 56 12e-mail: [email protected]

Layout: Neisina Portmann, [email protected]

Impression et administration: Vogt-Schild Druck AGGutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen www.vsdruck.chbâtitech: Parution: 11 fois par an, prix de l’abonnement:Fr. 65.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704

Tirage: 4250 ex.

Remp 2006: Exemplaires totalement distribués (confirmation parla Poste Remp) 2944 exemplaires

suissetec bâtitech: Rédaction: Freddy Moret,Marion Dudan, Lambro Bourodimos

Autres publications de l’éditeur: Elektrotechnik, Megalink,Technica, HK-Gebäudetechnik, Chemie Plus,Chemische Rundschau, SwissPlastics, natürlich leben,wireltern, FIT for LIFE, Kochen

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manus-crits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires auxauteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tousles droits de traduction et de publication des articles, soit dansd’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication detirages à part.

Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89e-mail: [email protected]

suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de laTechnique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand,rte des Longues Raies 11, CP 31, 2013 Colombiertél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55e-mail: [email protected]: www.suissetec.ch

REPRODUCTIONINTERDITE

Registre des annonceurs

BELIMO Automation AG 47

Biral AG 27

BRZ WIBEAG 45

CTA AG Klima, Kälte und Wärme 15

Geberit Vertriebs AG US 2

Gétaz Romang SA Marketing & Communication US 4

Hansgrohe AG 33

Häny AG 21

Heizkörper Prolux AG 34

Inter Protection SA 22

KWC AG Armaturenfabrik 16

Ohnsorg Söhne AG Blechbearbeitung 13

R. Nussbaum AG Metallgiesserei und Armaturenfabrik 25

Raric AG 43

Sanitas Troesch AG 19

Similor AG 5

Solu’Tubes SA 31

Soprema AG 17

SUVA Schweizerische Unfallversicherungsanstalt 7, 9, 11

Swissolar 29

Walter Meier (Klima Schweiz) AG 2

Foire

Ineltec 2011 48

impressum/registre bâtitech 5-11 3

Page 52: Bâtitech 05-2011

Fini les compromis. Simplement le meilleur rapport

qualité prix.

Faciliter vos choix dans un projet de construction, voici ce que le Groupe Gétaz Romang SA vous offre avec ses ensembles

de salles de bains ProCasa. Fonctionnels, qualitatifs et design, le choix de nos kits se fait en toute simplicité.

ProCasa UNO, TRE et CINQUE, chaque budget y trouve son bonheur, sans compromis de qualité.

no

isea

g.ch

Gagnez une salle de

bains complète ProCasa,

d’une valeur de CHF 15’000.–!

Participez maintenant sur

www.better-living.ch