Bâtitech 04-2012

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4-2012 www.batitech.ch 28 I Bâtiment intelligent 32 I Fluides frigorigènes naturels 38 I SIA – SWISSOLAR – suissetec

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Technique du bâtiment et énergie

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Bernard DätwylerRédacteur en [email protected]

Globalisation solaireVous désirez acheter une vraie voiture française ou allemande? Mais saviez-vous que la Peugeot 4007 et la Ci-troën C-Crosser sont fabriquées au Japon? Il en est de même avec beaucoup d’autres modèles. Les BMW X5 etX6 et la Mercedes ML sont fabriquées en Amérique et l’Audi Q3 en Espagne. Pour la marque Renault, moins de20% de tous les modèles vendus actuellement sont fabriqués en France. Le lieu d’origine de la Renault Twingopar exemple est la Slovénie, ce qui est aussi valable pour la toute nouvelle VW Up!La globalisation se fait également dans le secteur immobilier. Selon «Le Matin» du samedi 24 mars, le souveraindu Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a choisi de privilégier les investissements sûrs et prestigieux.En Suisse, le minuscule émirat a entrepris de se bâtir un vrai petit empire hôtelier. C’est la mission qui incombeà QDHP Swiss Management, basée à Zoug. Cette filiale a déjà investi 450 millions dans l’achat et la rénovationdu Royal Savoy de Lausanne, du Schweizerhof de Berne et du Resort Bürgenstock de Lucerne. Les Qatariens ontégalement investi en France ou en Angleterre. C’est le cas par exemple à Londres pour The Shard, plus hautgratte-ciel d’Europe (2,1 milliards de francs) et le village olympique (800 millions de francs). Pour en reveniraux voitures, l’émirat possède déjà 7% du capital de Volkswagen et 10% du capital de Porsche.Globalisation signifie d’une part l’intégration des productions et l’interconnexion des marchés de biens et deservices et des marchés financiers au plan mondial et d’autre part la définition de la stratégie des acteurs et desentreprises au plan mondial. Ce phénomène ne s’arrête pas au domaine de l’industrie solaire pourtant enpleine expansion.Le groupe industriel suisse Oerlikon a annoncé la vente d’Oerlikon Solar, sa division active dans les techniquesphotovoltaïques, au groupe japonais Tokyo Electron Limited (TEL). Cette société fait partie des principauxfournisseurs mondiaux d’installations pour les semi-conducteurs. Le groupe japonais a réalisé en 2011 un chif-fre d’affaires de 668 milliards de yens (6,1 milliards d’euros) et emploie environ 11000 personnes. La transac-tion, soumise au feu vert des autorités de la concurrence de la Suisse et du Japon, devrait être bouclée d’iciquelques mois.Nicolas G. Hayek (Swatch Group) disait de son vivant: «Agir, innover, risquer: ce qui donne l’envie d’entre-prendre.« Certaines grandes entreprises donnent plutôt l’impression de se dire au nom de leurs actionnaires:«Agir, vendre et gagner l’argent le plus rapidement possible.»

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«J’ai opté pour le système solaire révolutionnaire Oertli DrainBack caril permet d’atteindre une efficacité maximale et offre une grandefiabilité. De plus, ce système a été entièrement développé en Suisse.»Geneviève Boschung, Fribourg

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actuel I 12 actuel I 14 partie technique I 36

actuel 4 Une référence en matière de

systèmes de distributiond’eau de boisson

6 «Compétence technique etdialogue franc étaientparticulièrement demandés»

10 Quand chaque kilowattheureéconomisé compte double

14 Haute couture en métal

produits 16 Pompes à chaleur Zubadan:

maintenant avec label dequalité!

18 Contre toutes les conventions 19 Voile de plafond rafraîchis-

sant: optimisation avec desdiffuseurs d’air invisibles

20 Designs extraplats pourconcepts de salles de bainmodernes

22 Moments d’émotion 24 Un câblage de communica-

tion universel 25 L’approvisionnement

technique en air et le main-tien de la pression

26 Boutons de chasse d’eauencastrés

partie technique 28 Le bâtiment est pensé pour

économiser l’électricité 32 Du producteur au consom-

mateur

associations 38 Stagnation à un niveau élevé 40 Favoriser l’énergie solaire! 41 Grande solidarité entre

ferblantiers valaisans

carnet 44 Feller renforce son manage-

ment en créant le poste deCOO Feller SA

45 Le prix spécial a été attribuéà la campagne pour unproduit industriel

46 Séminaire Geberit 2011-2012 en Suisse romande

A chaque maison son filtre fin à rinçageà contre-courant

Avec Aquapro Redfil/Fil, Nussbaum intro-duit sur le marché une nouvelle générationde filtres à rinçage à contre-courant desti-nés à l’installation sanitaire intérieure.• Economique: une super performance au

prix d’un filtre à cartouche• Sûr: fonctionnement fiable et durable

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sommaire bâtitech 4-12 3

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Le stand Nussbaum exhalait le charme etle caractère d’une place de marché, surlaquelle visiteuses et visiteurs pouvaientévoluer dans le monde de l’eau de bois-son Nussbaum et s’informer selon leursintérêts personnels. Du fait de la réparti-tion thématique et du langage visuel coif-fant tout le stand, l’orientation était sim-ple et rapide. Y étaient présentées dessolutions optimales pour la distributiondomestique de l’eau de boisson en sous-sol et sur les étages, mais aussi pour des

Une référence en matière desystèmes de distribution d’eaude boisson

R. Nussbaum SA – Commentaire de stand Swissbau 2012

La présence de Nussbaum au salon était placée sous le signe de l’installation d’eaude boisson à pertes de charge minimisées, qui offre un degré extrême de confort, de sécuritéet de rentabilité. Parmi les grands axes thématiques figuraient la distribution optimaleen sous-sol, la distribution optimale sur les étages et la proximité optimale avec les clients.Par ailleurs, des innovations telles que le filtre fin à rinçage à contre-courant AQUAPROredfil/fil étaient spécialement mises en valeur.

installations de chauffage et des systèmessolaires. A cela venait s’ajouter une sériede nouveaux produits synonymes d’avan-tages supplémentaires pour les différentsgroupes de besoins tels que les maîtresd’ouvrage, les planificateurs et les instal-lateurs. Les visiteurs avaient aussi la pos-sibilité de tester les produits dans le cadred’essais pratiques et de découvrir ainsi devisu leurs avantages. Par ailleurs, Nuss-baum informait sur ses nouvelles offresdans le domaine des prestations deservices, notamment la formation etl’E-Business.

Une solution globale à pertesde charge minimiséesLes variations de pression et de tempéra-ture dans les installations d’eau de bois-son sont encore régulièrement matière àdiscussion. En témoignent l’abrogationde la circulaire 2009/14d et le report del’entrée en vigueur des directives pour lesinstallations d’eau de boisson W3 2012.Tout cela ne change toutefois rien au faitque Nussbaum soit l’unique fabricant dumarché sanitaire à proposer dès aujour-d’hui un système de distribution d’eau deboisson à pertes de charge minimisées,de l’entrée au point de soutirage. Ce sys-tème se compose d’Optipress pour ladistribution en sous-sol et en zonemontante et d’Optiflex-prOfix pour ladistribution sur les étages. Son dimen-sionnement s’effectue au moyen de laméthode actuellement en vigueur descoefficients W3 2000. Comme les pertesde charge sont minimes, inutile de pro-

céder à un nouveau calcul. Autres avanta-ges de l’installation d’eau de boisson àpertes de charge minimisées: des tempsbrefs de production et une hygiène irré-prochable de l’eau de boisson. Il existeaussi un point de raccordement universelpour tous les types de douches et leschangements d’affectation ultérieurs neposent aucun problème. Outre les di-mensions 16 et 20 mm, le raccord rapideOptiflex-prOfix avec passage intégral ettechnique d’assemblage sans outillage estdésormais disponible dans la dimension25 mm. L’installateur peut ainsi réaliserle raccord sur l’étage directement depuisla colonne montante, au moyen d’untuyau flexible en polybutène.

Une nouvelle génération defiltres à rinçage à contre-courantAvec son AQUAPRO redfil et son AQUA-PRO fil, Nussbaum lance une nouvellegénération de filtres fins à rinçage à con-tre-courant pour la centrale de distribu-tion d’eau domestique jusqu’à la dimen-sion DN 50. Ces filtres empêchent lapénétration de copeaux métalliques, desable, de rouille ou d’impuretés et pré-viennent ainsi dérangements et dom-mages dans les conduites et la robinet-terie. Le rinçage se fait manuellement oupar commande automatique. Avec cenouveau filtre dans la qualité Nussbaumcoutumière, la marque élargit son assor-timent de filtres de manière convaincan-te, offrant une alternative intéressante aufiltre à cartouche éprouvé, notammentparce que ce nouveau filtre est proposé

Avec le nouveau filtre à rinçage à contre-courant, la gammede filtres Nussbaum est élargie de manière convaincante,offrant une alternative intéressante au filtre à cartoucheéprouvé.

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pratiquement au même prix que les grou-pes conventionnels à filtres à cartouche.Une maquette de filtre surdimensionnéeet une animation permettaient de pré-senter clairement cette technique raffi-née, qui a su convaincre au même titremilieux spécialisés et maîtres d’ouvrages

et qui est une composante incontour-nable d’une installation d’eau de boissonmoderne. Le robinet d’arrosage AQUA-PRO pose lui aussi de nouveaux jalons. Ils’agit du seul robinet d’arrosage àl’épreuve du gel et doté d’un inverseur.Son usage est conseillé partout où l’onsouhaite utiliser de l’eau en hiver à l’exté-rieur, par exemple pour les installationssportives ou les hôtels. Comme le corpsdu robinet est logé à l’intérieur du bâ-timent hors gel, impossible qu’il gèle.Après sa fermeture, la robinetterie sepurge de façon autonome et ne contientdonc plus d’eau après utilisation. AQUA-PRO WE 10 vient compléter la gammed’adoucisseurs d’eau. Comme ses grandsfrères de la série, il repose sur le principede l’échange d’ions. Pouvant être utilisédans les maisons individuelles et lespetits immeubles collectifs, il protègeréseaux de distribution, appareils et élec-troménager, limite les travaux de net-toyage et ménage le linge, la peau et lescheveux.

Formation et E-BusinessDans la branche sanitaire également, laformation de base et la formation conti-nue revêtent une grande importance. Etla tendance s’accentue. Pour connaître lesuccès sur le marché, entreprises et colla-borateurs doivent adapter en perma-nence leur niveau de connaissances auxnouvelles évolutions. Suite à l’inaugura-tion du Centre de formation clientèle«Optinauta» Nussbaum à Trimbach enseptembre de l’année dernière, de nou-velles perspectives s’ouvrent dans ce do-

Qui est Nussbaum?

R. Nussbaum SA, domiciliée à Ol-ten et dotée de 13 succursales ré-parties dans toutes les régions dupays et zones linguistiques, compteparmi les leaders de la fabricationde robinetterie et de systèmes àdestination de la technique sani-taire, avec sa propre fonderie etfabrication. Créée il y a 109 ans,l’entreprise familiale est dirigée au-jourd’hui par la quatrième généra-tion incarnée par les deux cousinsDr Roy Nussbaum et Urs Nuss-baum. Nussbaum emploie quelque400 collaborateurs et propose unvaste assortiment pour la distribu-tion domestique de l’eau de bois-son et la distribution de chaleur etde gaz. Tous les composants sontd’une qualité irréprochable et con-çus les uns en fonction des autres.En plus d’une vaste garantie sys-tème, un service parfait assortid’un grand nombre de prestationsest offert. La vente aux installateurssanitaires se fait directement, maisponctuellement aussi par le biaisdu commerce spécialisé.

Outre les dimensions 16 et 20 mm, le raccord rapide Optiflex-prOfix avec passage intégral ettechnique d’assemblage sans outillage est désormais aussi disponible dans la dimension 25 mm.

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maine. Le salon s’en est largement faitl’écho. A notamment été abordé le courspour la clientèle, qui s’appuie sur les con-naissances existantes dans l’assemblage etl’utilisation de produits et systèmes Nuss-baum, qui comble d’éventuelles lacunes,qui perfectionne les aptitudes et qui fa-miliarise les participants aux nouveautés.Au salon Swissbau ont aussi été présen-tées des nouveautés issues du domaineE-Business. Avec la nouvelle applicationpour smartphone qui pouvait être télé-chargée gratuitement au stand, l’accès àl’ensemble des informations techniques

importantes est possible. Cette app re-groupe catalogue, manuel technique etaide de montage. Autrement dit, desinformations tenant jusqu’ici sur quatrekilos de papier sont aujourd’hui fourniespar ce simple outil. Tous les produits, ycompris les données techniques et lesinstructions de montage sont ainsi à por-tée de main même au cours de dépla-cements. Au printemps 2012, cette appli-cation Nussbaum sera complétée d’unefonction de commande.Outre la possibilité de s’informer sur l’of-fre actuelle et sur les dernières nou-

veautés, une visite du salon est égalementl’opportunité d’entretenir des contactspersonnels ou d’en nouer de nouveaux.Cet aspect n’a pas été oublié au standNussbaum. Dans l’espace restauration, lesvisiteurs ont pu se détendre et avoir d’in-téressants échanges d’opinions avec les ex-perts de l’eau de boisson de Nussbaum. ■

Pour obtenir de plus amplesinformations: R. Nussbaum SA,Martin-Disteli-Strasse 26, 4601 OltenTél. 062 286 81 11, fax 062 286 84 81

6 bâtitech 4-12 actuel

Messieurs, Swissbau 2012 a-t-il réponduà vos attentes?Roy Nussbaum: Nous sommes très satis-faits de la façon dont s’est déroulé le sa-lon, tout au long duquel nous avons eule plaisir de constater combien étaientappréciées les prestations que nous four-nissons aux clients et à la branche.Daniel Bader: Les attentes ont été plei-nement satisfaites, et ce tant du point devue des visiteurs que de celui de Nuss-baum. Le mélange de langage visuel,d’information, d’interactivité et de dialo-gue a été apprécié. Et la coexistence de latradition et de la modernité était passion-nante. C’est un équilibre réussi qui mon-tre aussi la voie à suivre demain.Urs Nussbaum: J’attendais surtout avec im-patience de voir l’accueil que réserverait le

«Compétence technique etdialogue franc étaientparticulièrement demandés»

Interview: Jean Haag, rédacteur spécialisé RP, 8477 Oberstammheim

Interview avec un retour sur Swissbau

Une fois encore, Swissbau a attiré les spécialistes comme un aimant attire le fer. 115 111 visiteurs entout ont été recensés. Que pense un exposant d’un tel salon? Nous avons posé la question à des repré-sentants de R. Nussbaum SA, à Olten, et recueilli les réponses du Dr Roy Nussbaum et d’Urs Nuss-baum, délégués du conseil d’administration, de Beat Loretz, responsable Marketing et Vente et d’UrsBobst, du département Innovation et Partenariat, tous deux membres de la direction, ainsi que deDaniel Bader, responsable Communication.

public à nos nouveautés. Mais je ne m’at-tendais pas à des réactions aussi positives.Urs Bobst: En fait, l’intérêt suscité par lesnouveautés a été inhabituellement grand.Il y a même eu des moments d’émotion.Ainsi, des clients m’ont spontanément fé-licité pour les nouveaux développements.Tantôt pour le filtre à rinçage à contre-courant ou le robinet d’arrosage àl’épreuve du gel, tantôt pour le raccordrapide Optiflex-prOfix de dimension25 mm.Beat Loretz: La distribution d’eau de bois-son à pertes de charge minimisées et laboutique en ligne ont attiré sur notrestand maintes personnes non clientes deNussbaum. La formation au nouveauCentre de formation clientèle Optinautaa également été un fréquent sujet de con-

versation, les efforts de Nussbaum dansle domaine de la formation initiale etcontinue étant salués par beaucoup.

Y a-t-il eu des événements qui vous ontparticulièrement réjouis?Roy Nussbaum: Le fait que, dans la caté-gorie Economie, l’application Nussbaumse soit hissée dans les Top Downloadsdans l’App Store était inattendu et nous aénormément fait plaisir.Daniel Bader: Que des personnes d’âgesles plus variés assistent aux présentationsen direct dans la boutique en ligne m’aparticulièrement réjoui. Les jeunes n’ontpas été les seuls à s’enthousiasmer pourla nouvelle App Nussbaum, comme ons’y serait peut-être attendu, des personnesd’âge plus mûr en ont fait autant.

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Comment visiteuses et visiteurs ont-ilsréagi à votre présence sur le salon?Beat Loretz: Sur le stand, l’ambiance atoujours été bonne. La diversité de l’offreet l’organisation pratique du stand nousont valu des éloges. Les dominantes thé-matiques et les grandes catégories de pro-duits constituaient un cadre propre à sti-muler des débats techniques créatifs.Daniel Bader: On aime venir au standNussbaum et on se réjouit à l’avance decette visite. L’atmosphère familiale est ap-préciée. Les visiteurs, qu’ils soient entre-preneurs ou monteurs, se sentent bienchez Nussbaum. Ils sont ouverts et lefont aussi sentir.Urs Nussbaum: Tous les visiteurs, sans ex-ception, ont réagi positivement à cestand. Nussbaum est considérée commeune entreprise innovante. Nous bénéfi-cions ainsi d’une grande crédibilité.Compétence technique et dialogue ou-vert sont aujourd’hui particulièrementrecherchés chez les planificateurs et lesinstallateurs.Roy Nussbaum: On sentait la confianceque les clients ont en Nussbaum. C’estjustement lorsqu’il s’agit de thèmes sen-sibles que crédibilité et sincérité jouentun rôle déterminant. Il y a quelques an-nées encore, cela importait peu.Aujourd’hui, les installateurs attachent del’importance à des rapports francs et à undiscours sincère sur un thème ou sur unautre.

Les pertes de charge dans les installationsd’eaux de boisson ont-elles également étéévoquées?Urs Bobst: Compte tenu du retrait de la cir-culaire 2009/14d, la question de savoirquelles étaient maintenant les bases appli-cables pour le dimensionnement des ins-tallations d’eaux de boisson a souvent étéposée. Bien qu’ils soient en général correc-tement informés sur la problématique dela pression, les professionnels se sontmontrés étonnés quand on leur a montréles pertes de charge sous forme évocatriceau moyen d’une installation semblable àcelles existant dans la pratique et compor-tant plusieurs types de raccords à sertir. Ilsont également été impressionnés par lefond sonore imputable aux raccords àsertir de catégorie D à angle à bords vifs etcorps d’appui.Beat Loretz: L’incertitude règne surtout àpropos de ce qui va se passer maintenant.Il serait donc souhaitable que soient

bientôt disponibles des documents fia-bles qui permettent à nouveau à l’instal-lateur de savoir sur quel pied danser.

Comment se composait le publicsur votre stand?Roy Nussbaum: Les installateurs en consti-tuaient la plus grande partie. C’étaitvoulu et cela nous a fait plaisir. Il y a euen plus beaucoup de planificateurs etaussi, le samedi, des particuliers intéres-sés. Et puis, nous avons accueilli nosfournisseurs et les partenaires avec les-quels nous avons conclu des alliancesstratégiques.Beat Loretz: Des administrations sont éga-lement venues chez nous et se sont prin-cipalement renseignées sur les nouveauxproduits, les questions d’interfaces et lathématique de filtration. Nous avonsaussi reçu des architectes et des maîtresd’ouvrage. Sur ces segments, Nussbaumdevrait avoir continué à gagner du ter-rain. La dernière fois, cela n’était pas simarqué.

Comment les nouveaux filtres à rinçageà contre-courant ont-ils été accueillis?Urs Bobst: Très favorablement. Nousavons eu des compliments pour la tech-nique et le design. Personne ne sembleregretter le filtre à cartouche.Beat Loretz: Par rapport au filtre à cartou-che, le filtre à rinçage à contre-courant re-présente une avancée technologique. Celaa été reconnu, comme le fait que chaquefoyer comporte un filtre nettoyé réguliè-rement, raison pour laquelle un filtre àrinçage à contre-courant automatique estconsidéré comme la meilleure solution.Urs Nussbaum: Souvent, lorsqu’il étaitquestion du filtre à rinçage à contre-

courant, on a insisté sur le fait que cettenouveauté avait été conçue pour répon-dre de A à Z aux besoins des clients. Estégalement apprécié le fait que nousnous efforcions, en tant que fabricant,de maintenir la compatibilité sur une

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Photo de groupe avec les partenaires interviewés lors de Swissbau (de gauche à droite): UrsNussbaum, délégué du CA; Urs Bobst, du département Innovation et Partenariat; Daniel Bader,responsable Communication; Beat Loretz, responsable Marketing et Vente.

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période très longue afin qu’un rempla-cement soit facilement possible, mêmeau bout de plusieurs années, sans avoir àtenir en réserve un grand nombre depièces de rechange.

Comment les entreprises d’installationvoient-elles l’avenir dans le bâtiment?Urs Bobst: La tendance de base est posi-tive. Les carnets de commandes sont biengarnis. Une partie du potentiel de renou-

vellement, qui n’est pas exploité, ne peutpas l’être. Les capacités font défaut. Laconstruction de bâtiments neufs est tou-jours en plein boom, y compris dans lesrégions touristiques. Cependant, dansl’immobilier, la pression des prix a en-core augmenté.

Comment juge-t-on l’évolution écono-mique chez Nussbaum? Où aimeriez-vousen être avec votre entreprise pour laprochaine édition de Swissbau?Urs Nussbaum: Je pars du fait que le sec-teur suisse du bâtiment va conserver sabonne forme et miser sur la qualité.Comme auparavant, Nussbaum va se con-centrer sur le marché intérieur, rien ne vachanger de ce côté-là. En clair, cela signifieque nous allons investir de manière cibléedans de nouveaux produits et de nou-velles solutions, mais aussi dans la pro-duction et la logistique en Suisse, ce quinous permettra de réagir de manière ra-pide et flexible aux changements écono-miques ou aux nouveaux défis et de nous

affirmer sur le marché avec nos propresforces tout en continuant à croître.Roy Nussbaum: Quelle que soit l’évolu-tion économique, nous allons mainte-nir notre cap et proposer au client,comme nous l’avons fait jusqu’à pré-sent, notre offre globale sans interface,comme personne d’autre n’a jamais pule faire, qu’il s’agisse des fabricants oudu commerce. Cela signifie non seu-lement des produits et des systèmes detrès grande qualité, mais aussi un vasteéventail de prestations et la distribu-tion directe. Il en résulte une plus-valueévidente pour nos clients, les installa-teurs sanitaires. Sans Nussbaum, ils de-vraient acheter chez différents fournis-seurs. Visiblement, de moins en moinsd’entrepreneurs acceptent les dépensessupplémentaires correspondantes. Avecun taux de croissance qui se situe net-tement au-dessus de celui du marchédepuis plusieurs années, ils nous saventgré de notre solution émanant d’unseul fournisseur. ■

Dr Roy Nussbaum, délégué du CA: «On sentait laconfiance que les clients ont en Nussbaum.»

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Faire des économies grâce à un assainissement approprié

Assainir le chauffage sans souciPour assainir une petite installation de chauffage, comme on en trouve dans les maisons individuelles, il suf-fit de faire appel à un installateur en chauffage compétent. Normalement, l’installateur démonte l’ancienne chau-dière, le brûleur et la régulation pour les remplacer par de nouveaux appa-reils. L’assainissement comprend éga-lement le remplacement du vieux boi-ler par un chauffe-eau moderne.

Suivant la place disponible, il est possible de poser des appareils au sol ou contre un mur. Depuis que le marché compte plusieurs fournis-seurs d’appareils muraux au mazout, on constate que les clients tendent de plus en plus à choisir ce type d’appa-reil, qui libère dans le local de chauf-fage un espace utilisé à d’autres fins. Par ailleurs, leur rapport prix-presta-tions s’avère aujourd’hui très intéres-sant. Un appareil moderne, bénéfi-ciant d’une technique de pointe, offre ainsi les avantages suivants:

optimisation de la durée de fonctionnement

La hausse des prix de l’énergie et des motivations écologiques incitent de nombreux propriétaires à envisager la modernisation de leur bâtiment. Celui qui ne veut ou ne peut s’engager dans de lourds investissements finan-ciers se tourne alors vers la solution meilleur marché qu’est l’assainisse-ment. Une analyse plus précise per-met en effet de constater que l’assai-nissement d’un chauffage au mazout constitue la solution la plus favorable pour l’environnement, comme pour le porte-monnaie.

Même si les anciens chauffages fonctionnent encore parfaite-

ment, il convient, après 20 ans, de pro-céder à leur assainissement. En effet la plupart des anciennes chaudières sont mal isolées et fréquemment surdimen-sionnées. Cela ne va pas sans entraîner des pertes d’énergie considérables que le propriétaire ne remarque géné-ralement pas. La situation est encore plus défavorable lorsqu’un chauffe-eauest intégré directement à la chaudière. Dans ce cas-là, la chaudière doit être prête à fonctionner 24h sur 24, ce qui entraîne des pertes énergétiques en-core plus élevées. Des études ont démontré que de telles installations souffrent de déperditions d’énergie al-lant jusqu’à 50% de la consommation, ne fût-ce qu’en raison des périodes de fonctionnement en veilleuse de la chaudière.

Mise en service à la demandeLes centrales de chauffage modernes, construites d’une manière compacte, sont très bien isolées, de telle sorte qu’elles retiennent la chaleur à l’inté-rieur du système. Les nouvelles tech-niques de régulation permettent d’ex-ploiter le système également à basse température. Contrairement aux an-ciennes chaudières qu’il faut constam-ment maintenir à la température d‘exploi-tation, la mise en service des nouvelles installations intervient à la demande. Cela signifie qu’elles ne produisent que la quantité de chaleur dont l’immeuble a besoin.

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Les vieux chauffages à mazout occupent beaucoup d’espace et gaspillent de l’énergie. Les chau-dières murales modernes prennent peu de place et libèrent ainsi un espace utile intéressant.

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10 bâtitech 4-12 actuel

Il y a quelques années encore, l’entrepriseSchäfle Rosen AG cultivait exclusivementdes roses à couper. Aujourd’hui, ce typede culture n’occupe plus qu’un quart des20000 m2 de surface totale, abritée par desserres en verre, dont trois quarts serventactuellement à faire pousser d’autres plan-tes. Markus Irsslinger, propriétaire et di-recteur de l’entreprise Schäfle Rosen AG,explique: «La situation sur le marché desroses a fondamentalement changé cesdernières années avec une forte tendanceà la délocalisation vers des pays commel’Equateur, la Colombie, le Kenya et laTanzanie.» Ici, les rosiers ont besoin d’êtrechauffés tout l’hiver et également au prin-temps, pour démarrer précocement. La

Quand chaque kilowattheureéconomisé compte double

Auteur: Jean Haag, journaliste spécialisé RP, 8477 Oberstammheim

Une solution ELCO sur mesure pour chauffer des serres

Le chauffage de l’entreprise Schäfle Rosen AG de Bonau (TG), spécialisée en cultureet vente directe de roses et autres fleurs coupées, a dû être assaini. Les exigences poséesau nouveau générateur de chaleur étaient d’être flexible dans l’adaptation de la puissance,économique au niveau de la consommation de combustible, hautement efficient et peupolluant. La solution proposée par ELCO, comprenant une chaudière à gaz et à condensationRENDAMAX, réunit toutes ces conditions.

chaleur de chauffage, transportée parl’eau, circule parallèlement dans des con-duites en acier qui sont suspendues pourchauffer l’air et aussi dans un système dechauffage au sol pour tempérer les raci-nes. Un dispositif isolant flexible est ins-tallé sous le toit en verre pour réduire lespertes de chaleur en hiver et pour fournirde l’ombre en été. L’approvisionnementen chaleur de la serre, comme tous les au-tres paramètres techniques, est comman-dé par un dispositif électronique.

Réduire la consommationd’énergieCompte tenu du fait que le besoin dechaleur dans des serres varie sans cesse, le

chauffage doit faire preuve de flexibilitépour répondre adéquatement aux rapideschangements de température. Il doit éga-lement être économique puisque le bud-get chauffage représente près de 40% dutotal des coûts de production des roses àcouper. «Chaque kilowattheure écono-misé compte aujourd’hui double», souli-gne Markus Irsslinger qui se souvient en-core du coût élevé du chauffage avantl’assainissement, lié à la grande puissanceet au maintien constant de la tempéra-ture de l’eau chaude de la précédente ins-tallation de chauffage, qui était exploitéepar une tierce entreprise. Il devenaiturgent d’agir. Après étude de diversesoffres, le choix s’est porté sur une solu-tion ELCO. «La proposition soumise parKarl-Peter Mayer, conseiller de vente In-dustrie, a été tout simplement convain-cante», se souvient Markus Irsslingeravant d’ajouter que «depuis la créationde notre entreprise, il y a plus de qua-rante ans, nous avons toujours été satis-faits des prestations de service et demaintenance de ELCO. Ainsi, pour nous,le choix était vite fait.» L’assainissementdu chauffage, le démontage de la chau-dière par l’entreprise exploitante et lemontage de la nouvelle installation EL-CO, dont la pièce maîtresse est une chau-dière au sol, à gaz et à condensation, laRENDAMAX 3409 d’une puissance de1683 kWh, a été réalisé à cheval entre oc-tobre et novembre 2010. Dans des situa-

Jetons un coup d’œil sur la chaufferiede l’entreprise Schäfle Rosen AG etsa nouvelle chaudière gaz à condensationRENDAMAX 3409.

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actuel bâtitech 4-12 11

tions extrêmes ou pour faire face à despics de consommation, une chaudièreexistante équipée d’un brûleur bicom-bustible ELCO peut être rajoutée en ap-pui.

La solution est un conceptindividuelLes solutions de chauffage pour des ser-res sont toujours particulières. Elles doi-

vent être conçues sur mesure, ce qui re-quiert de l’expérience, de bonnes connais-sances techniques et de la créativité. La so-lution mise en œuvre chez Schäfle RosenAG est le fruit d’une étroite collaborationentre Markus Irsslinger, le propriétaire del’entreprise, et Karl-Peter Mayer, le con-seiller de vente ELCO. La chaudière fonc-tionne comme un chauffe-eau instantané,ce qui est très particulier, compte tenu de

Markus Irsslinger, propriétaire et directeur de Schäfle Rosen AG: «La proposition soumise parELCO a été tout simplement convaincante.»

Les deux circuits interne et externe sont séparéspar un échangeur de chaleur.

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ses dimensions. Les deux circuits interneet externe sont séparés par un échangeurde chaleur permettant d’optimiser la cir-culation de l’eau dans la chaudière enfonction de la puissance du brûleur. Si lebesoin de chaleur diminue, l’eau circulemoins vite pour rester plus longtempsdans la chaudière, ce qui permet unemeilleure exploitation de la chaleur pourun coefficient de performance plus élevé.

Dans les chaudières conventionnelles, lavitesse de circulation de l’eau est constan-te, ce qui entraîne d’importantes pertesd’énergie, notamment en cas de faiblecharge. La séparation des systèmes aug-mente en outre la sécurité de fonction-nement de l’installation et protège lachaudière contre des dégâts liés aux dé-pôts de boue ou de calcaire. Chacun desdeux systèmes dispose de sa proprepompe à vitesse variable. «La pompe pri-maire commande le débit de l’eau dans lachaudière par rapport à la modulationcontinue de la puissance, tandis que lapompe secondaire assure une répartitionsans pression de la chaleur issue del’échangeur de chaleur et adapte la quan-tité en fonction du besoin», explique leconseiller Mayer. La commande est assu-rée par un système de gestion industriellespécifique aux jardineries.

Performante, propreet économiqueLa RENDAMAX 3409 de ELCO est unechaudière gaz à condensation équipéed’un brûleur à prémélange et fonction-nement modulant avec ventilateur à vi-tesse réglable et commande électronique.La chaudière, disponible en divers modè-les de puissance, est idéale pour les assai-nissements et les nouvelles constructions.Les brûleurs Low NOx à fonctionnement

modulant et refroidis à l’eau émettentmoins d’émissions polluantes. Ainsi, lesvaleurs de NOx mesurées sur la nouvelleinstallation de l’entreprise Schäfle, à sa-voir 31 mg à charge de base et 39 mg àcharge maximale, se situent à un niveaudeux à trois fois inférieur aux valeursprescrites. «Pour nous, ceci est très impor-tant puisque les prescriptions ne cessentd’être durcies et nous avons ainsi unemarge suffisante pour être sûrs que lachaudière répondra aux normes tout aulong de sa durée de vie», souligne MarkusIrsslinger. Le rendement normalisé desmodèles de la série 3400 est de 103%.Grâce à une modulation sans palier de lapuissance du brûleur et un rapport de1:4, l’appareil fournit toujours la quantitéde chaleur qui est effectivement requise etoffre en plus de longs cycles marche/arrêt.Ainsi, les pertes à l’arrêt sont réduites, toutcomme les émissions. Le faible nombred’allumages du brûleur réduit en outrel’usure des composants. L’échangeur dechaleur à trois niveaux en acier inoxy-dable, associé au principe de courant cir-culaire de l’eau de chaudière et des gaz decombustion, garantit une transmission dechaleur et un taux de condensation trèsélevés. La RENDAMAX est silencieuse;grâce à sa conception compacte, elle nenécessite pas beaucoup d’espace. La régu-lation en fonction des conditions atmo-

12 bâtitech 4-12 actuel

Chacun des deux systèmes dispose de sa propre pompe àvitesse variable. Au milieu, on voit la pompe du circuit pri-maire, à gauche la pompe du circuit secondaire.

Jetons un coup d’œil sur la serre: la chaleurcircule parallèlement dans des conduites suspen-dues pour chauffer l’air et dans un systèmede chauffage au sol pour tempérer les racines.

La solution mise en œuvre chez SchäfleRosen AG est le fruit d’une étroite collabora-

tion entre Markus Irsslinger (à gauche), lepropriétaire de l’entreprise, et Karl-Peter

Mayer, conseiller à la clientèle ELCO.

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sphériques, entièrement électronique et àun seul bouton, est garante de convivialitéet de simplicité. Les coûts de fonction-nement d’une chaudière gaz à condensa-tion de la gamme RENDAMAX se situentau moins 15% en dessous de ceux dessystèmes de chauffage conventionnels.

Les roses cultivées en Suissesont de toute première qualité«Grâce au nouveau chauffage, nous avonsconsidérablement réduit la consomma-tion d’énergie, comme cela est démontré

par les chiffres comparatifs des annéesprécédentes», se réjouit Markus Irsslinger,qui est aussi vice-président de l’Associa-tion suisse des entreprises horticoles Jar-din Suisse. Aujourd’hui, près de 0,76 kWhd’énergie calorifique sont nécessaires pourproduire une seule rose. Karl-Peter Mayerest convaincu que cette consommationpeut encore être diminuée: «Nous met-tons l’accent sur la réduction continuellede la consommation d’énergie primaire,soit par la récupération de chaleur, soitpar le recours aux énergies renouve-

lables.» Du fait que la production de rosesà couper en Suisse n’est plus rentablepour le commerce de gros à cause desconditions actuelles qui régissent les mar-chés, l’entreprise Schäfle pratique la ventedirecte aux clients privés et au commercede détail. «A nos clients, nous proposonsdes roses qui proviennent directement denotre propre horticulture», ajoute MarkusIrsslinger. Du fait que ses roses sont culti-vées et coupées à proximité, elles sontplus fraîches et leurs couleurs ainsi queleur parfum sont beaucoup plus pronon-cés. Un argument supplémentaire en fa-veur des roses cultivées en Suisse est le faitque les méthodes de production sont plusécologiques. Ainsi, pour son entreprise,Markus Irsslinger mise de manière consé-quente sur la qualité et le respect de l’en-vironnement, comme ELCO le fait aussidans le domaine du chauffage. Il n’estdonc pas étonnant que le partenariat desdeux entreprises soit prometteur sur lelong terme. ■

www.elco.ch

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Données techniques RENDAMAX 3409 / chaudière au sol gaz et à condensation

Puissance charge max. à 80/60°C 1683 kW

Puissance charge min. 418 kW

Rendement normalisé à 40/30°C 103%

NOx à 3% d‘O2 / charge min.* 31 mg/m3

NOx à 3% d‘O2 / charge max.* 39 mg/m3

L � l � h en mm 3265 � 1530 � 1370

Poids 1665 kg

* Valeurs mesurées réellement (inférieures à celles indiquées dans la documentation technique)

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14 bâtitech 4-12 actuel

Vu de l’extérieur, ce bâtiment paraît clair,précis et adapté à son environnement.L’observateur n’y voit que du verre, dubéton et du métal. Les lignes et les arêtesne sont nullement interrompues; aucunavant-toit ne dépasse le béton, aucunefixation n’est visible; même le toit duparking en fait partie. L’ensemble est ho-mogène et on a tenu compte du moindredétail.La maison repose sur un tapis de gazon;elle s’allonge entre un vignoble et unepetite rue de quartier. Elle consiste endeux corps symétriques, qui hébergentl’entrée avec vestiaire et salons. Le videentre les deux volumes permet d’admirerle paysage; il en ressort légèreté et trans-parence.A l’intérieur, la lumière du matin pénètrepar-dessus la terrasse et apporte unebonne chaleur qui contraste avec les pa-rois de béton. Les éclats de lumière et lapatine naturelle du métal entretiennentla vie du métal à chaque heure et par touttemps. Ainsi, les habitants jouissent dechaque saison.

Haute couture en métal

Auteur: Gregor Bless, maître ferblantier diplômé, Erstfeld Traduction: Jean-Jacques Richard, Morges

La maison Bless SA a réalisé en été 2011 un habit de métalprécieux pour une villa de deux étages à Mendrisio, Tessin.

Voici 3 ans, les architectes tessinois re-nommés Dong Joon Lee et MélanieStocker Lee sont venus chez Bless SA avecle désir d’une enveloppe particulièrepour leur maison. Après quelques essaiset plusieurs conversations, il s’est avéréqu’un revêtement en zinc de Rheinzinkprépatiné-pro clair en agrafes à l’équerreserait une solution élégante et harmo-nieuse. Pour clarifier la situation, BlessSA a réalisé un modèle à l’échelle 1:1, oùtous les détails étaient visibles.L’entreprise Bless SA a réalisé l’ensemblede l’enveloppe à partir du béton. On estparti du toit plat en pente pour poser lecontre-lattage et le lambris ventilé. Leschéneaux encastrés garantissent un par-fait écoulement des eaux pluviales. Letoit plat est un «toit chaud» .traditionnel.Le «clou» est sans contredit la façade avecplus de 250 arrondis, qui forment le hautdes façades.Pour la façade, il a fallu une planificationCAD qui a été réalisée par Bless SA. Cen’est qu’ainsi que la largeur de 500 mm apu être maintenue. Le bâtiment mesure

Panneau de chantier

ArchitecteStocker Lee SaglStudio d’architetturaVia alla Torre 36850 Mendrisio

Préparation et réalisationde façadeBless SA, Gregor Bless,Maître ferblantier dipl.Enveloppes du bâtiment,ferblanterie, paratonnerreBärenbodenweg 176472 Erstfeld

Matériau de façadeet toitureRheinzink (Schweiz) AG

Conseils Suisse romande:Bernard Trächsel,Maître ferblantier dipl.

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exactement 27,00 m de long; les fenêtresmesurent 500 mm de large ou un multi-ple de cette mesure. Le pied de la façadeest également arrondi et ainsi le revê-tement «se perd» dans le sol. La façadeest entièrement ventilée. Ce qui a poséproblème, c’est l’ensemble des 250 ar-rondis. Le rayon de ces arrondis est de280 mm. Les cintreuses du marché nepermettent qu’un rayon de 600 mm.Bless SA a néanmoins réussi à faire descintres comme demandé sans tiraille-ment ni marques.Dans chaque agrafe transversale, il y aune bande de fixation en CNS de1,0 mm. Chaque pièce a été préparée enatelier, coupée, dressée, pliée ou arrondieet transportée sur le chantier, dans le can-ton méridional. Sur place, tout a été re-pris par notre personnel et monté avecprécision. Les raccords extérieurs sontégalement invisibles et ne mesurent que52 mm de haut. Ainsi, on peut admirerune transition parfaite entre le béton et lemétal. En tout, il a été utilisé 6,5 tonnesde Rheinzink prépatiné-pro clair de 0,8et 0,7 mm d’épaisseur. ■

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Peu après le lancement de la nouvellesérie de pompes à chaleur air-eau avectechnologie Inverter Zubadan en septem-bre 2011, Walter Meier a obtenu pour ceproduit le label de qualité internationaldélivré par le Groupement professionnelsuisse pour les pompes à chaleur (GSP).Ce label de qualité a une validité de 3 anset est reconnu par les pays ayant adhéré àl’Association européenne pour les pom-pes à chaleur (EHPA – European HeatPump Association), à savoir Allemagne,Autriche, France et Suisse. Avant d’obte-nir le label de qualité, le produit est sou-mis à vérification: on examine non seu-lement ses caractéristiques techniques,mais aussi la conformité de ses do-cuments de distribution, de vente et deplanification, ainsi que l’organisation deson service d’entretien et d’assistancetechnique.

Pompes à chaleur Zubadan:maintenant avec label de qualité!

Fin novembre 2011, Walter Meier a obtenu le label de qualité internationalpour la série de pompes à chaleur air-eau avec technologie Inverter Zubadan,lancée sur le marché en septembre dernier. Depuis le début des ventes,les pompes à chaleur Zubadan ont aussitôt enregistré un grand succès: à quatremois de leur lancement, les ventes réalisées ont dépassé toute attente.

L’attribution de ce certificat confirmel’excellence de ce produit. Les pompes àchaleur air-eau avec technologie InverterZubadan sont compactes, ont un prix trèsintéressant et se caractérisent par leurstempératures de départ élevées. Par con-séquent, ce label occupe dès aujourd’huiune place de premier plan dans toutes lesdocumentations et opérations publici-taires. Pour faire connaître davantagecette série de pompes à chaleur aux ins-tallateurs et partenaires spécialisés, lesmois d’avril et mai 2012, Walter Meiereffectuera un road-show dans toute laSuisse dans le cadre duquel elle présen-tera le produit en détail.Walter Meier offre trois modèles de pom-pes à chaleur air-eau avec technologieInverter Zubadan, couvrant une plage depuissance de 8,10 à 14 kW, avec label dequalité. ■

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Maison en 3D.

Unité externe Mitsubishi avec technologieInverter Zubadan.

Unité interne Oertli LSI.

Label de qualité del’Association EHPA.

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La localisation ne pourrait pas être plusidyllique – surplombant les abords deLermoos, avec une vue admirable sur lefond de la vallée et la Zugspitze et uneconnexion directe avec les pistes de skide Grubigstein. Mais rien ici ne rappellele romantisme des chalets tyroliens, et cen’est pas le but recherché. En effet, lamission confiée à l’architecte SebastianKrehn était de créer sur ce terrain enpente admirablement situé, une maisonpour deux personnes, loin de toutes lesreprésentations et traditions habituelles.Concept innovant pour l’avenir. Le pre-mier regard de l’extérieur indique immé-diatement le courage d’une approchenon conventionnelle, mais ne montrepas la passion, le savoir-faire et lesprouesses artisanales que cache cette mai-son. L’enveloppe du bâtiment est consti-tuée de verre, d’aluminium et de pierrenaturelle de Rauris – un attachementindéfectible au développement durablepour de longues décennies. Tous leséléments en verre sont des confectionsartisanales précises, enchâssées à fleur àl’extérieur et à l’intérieur avec les murs enpierre naturelle, les plafonds et les sols.Avec son habillage argenté réalisé par

Contre toutes les conventions

L’individualité et la liberté conceptuelle sont considérés comme les prin-cipes de base de l’architecture contemporaine. Ainsi que le montrecette maison individuelle construite en 2006 dans le Tyrol, le travailde pionnier réalisé par PREFA dans ces domaines a été mis en œuvrede manière étonnante et parfaite jusque dans le moindre détail.

agrafage sur bords relevés, la façade sudse détache du reste de la construction enverre et en pierre naturelle. Malgré lacourbure significative du bâtiment, lespanneaux PREFALZ ont été posés hori-zontalement, ce qui exigeait un travail dehaute précision de la part de l’équipe dela ferblanterie Müller de Lermoos.Le caractère de pionnier de PREFA Rey-nobond. La vaste salle de séjour, mar-quée par l’ouverture sur l’étage, surprenddans l’entrée par un détail curieux: l’as-semblage par agrafage sur bords relevésde la façade sud se prolonge au-delà de lasous-face jusque dans le plafond de lapièce. On qualifiera également d’extraor-dinaire, et de peu commun jusqu’alors, lefaçonnage des panneaux ReynobondPREFA de grand format dans la zone dutoit. L’architecte Sebastian Krehn et le fer-blantier-couvreur Erich Müller propo-sèrent de coller plutôt que de visser cespanneaux directement sur la sous-cons-truction de la sous-face du toit en porte àfaux. La vaste sous-face semble ainsi par-ticulièrement homogène. Le collage sansvissage des panneaux composite-alumi-nium fut, comme on put le constater,une idée révolutionnaire. Entre-temps,

cette méthode n’a pas été seulement fré-quemment utilisée dans la région, elletrouve également son application dans lacouverture de grandes surfaces afin deréaliser un aspect d’une esthétique par-faite. ■

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Page 21: Bâtitech 04-2012

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Les salles de bain sont aujourd’hui desoasis de bien-être élégantes et personnali-sées qui invitent à la relaxation. Les ma-tériaux naturels, tels que le bois et lapierre naturelle sont très tendances pourl’aménagement des salles de bain et,combinés à des formes organiques et descouleurs décentes, ils créent une am-biance qui réveille les sens.La cabine de douche étroite d’antan faitplace à des surfaces accessibles et entiè-rement lisses. Le plaisir est devenu lemaître mot dans les salles de bain mo-dernes. Celles-ci ouvrent tout l’espace,grâce à une transition en douceur duplancher à la zone humide et s’intègrentde manière harmonieuse au concept dubain. Adapté à cette tendance, Kaldewei,leader européen du marché des bai-gnoires, bacs de douche et espaces dou-ches en acier émail 3,5 mm propose,

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Les fonds de douche en émail sont des must-have dans toute salle de bain

Les douches de plain-pied se fondent dans le plancher et créent une impression de grand espace etd’ouverture au sein de la salle de bain: douches à hauteur de sol. Cette tendance, largement répanduedans les hôtels design, fleurit désormais dans les salles de bain privées. Les fonds de douche enémail sont devenus des must-have, car ils mêlent à la perfection fonctionnalité et style. Cette symbioseest tout particulièrement recherchée par l’architecture moderne de salles de bain, depuis que cettepièce est passée de l’aspect exclusivement pratique à un espace élégant où relaxation et bien-être sontdevenus les maîtres mots.

dans les couleurs courantes des articlessanitaires mais également dans une nou-velle palette de teintes mates et naturel-les, ses modèles de douches de plain-pied. Les surfaces de douche émailléespeuvent ainsi s’intégrer à votre environ-nement, même dans les couleurs, et se

fondre de manière harmonieuse dansl’architecture globale des locaux.

Kaldewei associe la fonctionnalitéau design state-of-the-artLe nom de l’entreprise familiale Kaldeweiest synonyme de création visionnaire

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Ladoplan – un design de douche primé

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Page 23: Bâtitech 04-2012

avec un sens particulier pour le design debain exigeant: Kaldewei, titulaire depresque 70 distinctions, est aujourd’huile fabricant de salles de bain le plus pri-mé au monde. Particulièrement priséeactuellement, la douche de plain-piedConoflat a su se distinguer rapidementcomme un objet de design. L’extrême

finesse de la surface de douche émaillées’intègre, par sa surface lisse, parfai-tement dans l’architecture de la salle debain. Son évacuation, située au centre,avec un revêtement acier émail en car-reaux de la couleur de la baignoire, faitoffice d’élément de style caractéristique.Le confort d’accès et la stabilité s’allient àune esthétique visuelle qui souligne l’élé-gance de la douche. Mais les douchesKaldewei Superplan Plus et Ladoplansont également considérées comme créa-tion moderne de salle de bain state-of-the-art. Comme toutes les douches etbaignoires de Kaldewei, les modèles deplain-pied sont également fabriqués enacier émail 3,5 mm de Kaldewei et, con-trairement aux revêtements de douchecarrelés, séduisent par la résistance deleur surface sans jointures et leur facilitéd’entretien.

Les avantages des surfacesde douche émaillées de Kaldewei:• accès sans seuil• design primé• nombreuses formes et dimensions• vaste éventail de couleurs• facile à entretenir et hygiénique• durable, écologique (recyclable à 100%)• garantie de 30 ans• grande longévité et sécurité ■

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La douche de plain-pied Ladoplanest rectiligne et noble à la fois. Sonaspect inimitable lui donne unélément de design extraordinaire.Comme le dévoile son nom, «ellad» signifiant en espagnol «lecôté», l’écoulement de la douchese situe sur le côté, masqué sousun cache élégant en acier émaillé,s’intégrant de manière harmonieusedans le design de Ladoplan.Comme sur une plage de sableplat, cette douche généreuses’écoule doucement vers le côté.L’eau de la douche est évacuée demanière sûre et rapide vers le côté,malgré la faible dénivelée, et leconfort de douche est optimal. Ledesign unique de Ladoplan a étéprimé à plusieurs reprises. La sur-face de douche émaillée a rempor-té, entre autres, le prix du design2009, le Good Design Award 2009et le red dot award 2009.

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existent dans trois dimensions (REC1,REC2 et REC4): pour un bain d’excep-tion solo, à deux ou à quatre. Fabriquéesen AQUILEX®, les baignoires AGUAvit®garantissent le summum de la qualité etdu confort. Ce matériau incomparable secompose de plusieurs couches de fibre deverre et de polyester revêtu en plus d’unesurface de protection très résistante. Lesbaignoires balnéo REC laissent une li-berté de choix totale selon les nuanciersRAL et NCS ainsi que les échantillonsfournis par le client. En option, les bai-gnoires balnéo peuvent intégrer uneinterface technologique qui autorise unremplissage de la baignoire télécomman-dé également par téléphone portable.Equipées d’une robinetterie Dornbrachtraffinée, elles disposent en outre d’unefonction automatique pour la vidange etle séchage du système de conduites.Grâce à la mise en œuvre d’une techno-logie ultramoderne, l’économie d’eau estdurable sur le plan écologique sans res-treindre pour autant le confort du bain.Un système de trop-plein innovant aveccirculation de l’eau en circuit fermé ga-rantit que vos épaules restent toujoursbaignées par une eau chaude et relaxante.Ceci libère l’horizon pour des penséespositives – une sensation de bain abso-lument unique. ■

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24 bâtitech 4-12 produits

Il est prévu qu’en 2017 l’ensemble desbâtiments de l’Office fédéral pour la pro-tection de la population à Berne soitcomplètement réhabilité. Mais l’intro-duction de Windows Vista nécessite quele réseau de communication déjà réhabi-lité entre décembre 2010 et mai 2011soit installé. L’installation comprenaitune extension du réseau existant en fonc-tion des besoins individuels dans les bâ-timents de la rue Monbijou 47–51 et uneutilisation généralisée au numéro 51Aainsi qu’au Giessereiweg 4–6. Elle s’esteffectuée en cours de fonctionnement.L’infrastructure contenant des erreurs de-vrait être utilisée en parallèle au câblageexistant et être remplacée par un systèmede classe EA moderne et performant quisert de base pour les futures transmis-sions Ethernet à 10 gigabits et qui offreune protection de l’investissement à longterme. L’ordre correspondant de l’Officefédéral pour les bâtiments et la logistiquea été attribué aux sociétés ARGE ElektroBurkhalter AG et Agel AG, avec une solu-tion de Dätwyler. Les monteurs ont ins-tallé dans les étages les câbles AWG22Uninet 7150 avec des connecteurs RJ45Keystone de la catégorie 6A. La solutiondorsale consiste en des câbles extérieursen fibres optiques de Dätwyler, avec des

Un câblage de communication universelOffice fédéral pour la protection de la population

12 mars 2012. A l’Office fédéral pour la protection de la population (OFPP) à Berne, il a fallu réhabi-liter le réseau data sans porter préjudices aux activités de travail; cette réhabilitation était nécessaireen raison de problèmes de fonctionnement. Comme «remplaçant» à court terme, un système dela classe EA de Dätwyler a été installé, offrant à l’utilisateur une sûreté d’investissement à long terme.

fibres OM3 G50/125 μm et des panneauxde distribution optique prêts à épisser. Lenouveau câblage a été mesuré selon laclasse EA correspondant à l’ISO/IEC.Pour les bureaux, l’ARGE a procédé unétage après l’autre, pour gêner le moinslongtemps possible le travail des em-ployés. Ainsi il était avantageux de pou-voir installer les nouveaux connecteursRJ45 relativement rapidement sur site. Enplus, les monteurs ont placé comme pré-

vu le système en cuivre qui permet dehautes densités de ports dans les racks dedistribution existants.«Ce projet est un des premiers projets quiutilisait les nouveaux modules KeystoneCat. 6A en Suisse, explique Markus Gaut-schi, le responsable du projet télémati-que. «La solution de Dätwyler offre unbon rapport qualité-prix, du matériel debonne qualité que l’on peut rapidementmettre en service et garantit les bonnesmesures. Ainsi l’installation et la mise enservice se sont déroulées de façon simpleet structurée tout en tenant compte desimpératifs de temps du maître d’ou-vrage.»Aujourd’hui, le câblage de communica-tion de l’OFPP forme une base stablepour toutes les applications de donnéesjusqu’à 10 gigabits au poste de travail. Enplus, grâce au câble AWG22, on peut yconnecter tous les appareils alimentéspar Power-over-Ethernet. Au plus tardpour 2017, le réseau sera étendu et latéléphonie ainsi que toutes les applica-tions jusqu’à 10 gigabits Ethernet y se-ront intégrées. ■

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produits bâtitech 4-12 25

L’approvisionnement technique enair et le maintien de la pression

Laboratoires de haute sécurité

Les recherches portant sur des maladiesinfectieuses mortelles pour l’homme etles animaux doivent souvent avoir lieudans des conditions de sécurité extrêmes.Dans ce cas, non seulement les per-sonnes qui participent directement auxrecherches doivent être protégées, mais lapropagation des germes à l’extérieur doitêtre évitée avec la plus grande sécuritépossible. D’autre part, une propagation

épidémique des germes pourrait avoirchez l’homme et les animaux des consé-quences dévastatrices.De tels bâtiments sont naturellement étu-diés et construits selon les prescriptionsles plus strictes. Le premier laboratoireBSL 4 d’Allemagne a été mis en servicefin 2007 à l’Université de Marburg. Lemaintien de la pression a fait l’objet de lapriorité la plus élevée, une dépression de

130 à 150 Pa doit être maintenue dansles locaux proprement dits de labora-toires.Ce maintien de la pression a été obtenugrâce aux régulateurs de débit volumé-trique de Phoenix Controls. La filtrationde l’air intervient par des unités de filtra-tion absolue avec équipements de scan-ning et Save-Change de la Société YIT(antérieurement Caverion). Nous met-tons volontiers à votre disposition l’en-semble du rapport relatif au projet «Mar-burg». ■

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26 bâtitech 4-12 produits

La pose affleurée des boutons de chassed’eau s’effectue à l’aide d’un cadre d’ins-tallation spécial que l’on ajuste par rap-port à la surface du carrelage à l’aide devis de réglage. TECE a mis au point ce ca-dre de manière à ce que les boutons puis-sent s’intégrer aussi bien dans un murcarrelé que dans un mur en pierre natu-relle. Le cadre est réglable en profondeurpour les revêtements de mur de 5 à18 millimètres – voire même 33 millimè-tres avec un boulon de réglage. Cecis’applique aussi bien à TECEloop qu’àTECEsquare.Les deux boutons de chasse d’eau se ca-ractérisent par leur design minimaliste etgéométrique. Mais alors que TECElooppropose des boutons ronds, TECEsquaremet tout d’équerre. Les deux gammesproposent des variantes pour chaquestyle d’intérieur : les plaques en verre dedifférents coloris peuvent se marier avecdiverses finitions.

Boutons de chasse d’eau encastrés TECE: montage affleuré des plaques de commande WC

La tendance veut que les commandes des installations domestiques s’intègre dans l’architecturede la salle de bains. Les commandes de WC ne forment plus de renflement sur le mur, elles sontconçues les plus plates possible. Le prestataire en domotique TECE applique ce concept avecla plus grande rigueur: ses boutons de chasse d’eau en verre TECEloop et TECEsquare s’encastrentparfaitement dans le mur.

Le bouton en inox est une particularitéde la gamme TECEsquare. Pour mettre envaleur les propriétés de ce matériauqu’est l’inox, la plaque en inox brossé estposée en saillie sur le mur. Avec seule-ment deux millimètres de profondeur, laplaque n’en est pas moins ultraplate, leséléments techniques étant, eux, encastrésdans le mur avec le cadre d’installation.En dehors de la plaque en inox, une pla-que métallique blanche et une chroméefont également partie de la gamme.Le montage affleuré nécessite d’utiliserles systèmes de chasse d’eau TECE: lesboutons de chasse d’eau encastrés s’utili-sent exclusivement avec les réservoirs dechasse d’eau encastrés TECE pour les sys-tèmes à double débit pour économiserl’eau. En matière de pose affleurée, TECEne recule pas devant l’urinoir: pour lesboutons de chasse d’eau d’urinoirs aussi,il existe un cadre d’installation adapté auréservoir encastré de TECE. ■

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TECEloop: plaque en verre avec boutonsronds s’intégrant dans l’architecture de la sallede bains.

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Les bâtiments intelligents pourront s’adapter automati-quement aux offres actuelles du courant écologique –par exemple éteindre les installations de froid et utiliserles automobiles électriques comme unité de stockage(image: Pictures of the Future 1/11).

28 bâtitech 4-12 partie technique

Maintenant, on voit briller de plus en plus le gris-bleu des mo-dules photovoltaïques; sur les collines, tournent des éolienneset dans la mer, surtout dans les mers Baltique et du Nord, desparcs éoliens livrent de l’électricité. Le courant fourni par lesoleil et le vent est instable. Selon la météo, la production ducourant fluctue. Actuellement, par exemple, 7% du courant al-lemand vient du vent et à peine 2% vient du soleil. Ces der-nières années, il y eut très souvent des interruptions de fonc-tionnement des parcs éoliens par gros temps, pour ne passurcharger les réseaux locaux. Dans d’autres cas, le surplusd’électricité a été vendu à l’étranger, même si cela n’était guèrenécessaire, ceci lors de nuits orageuses. Le prix de l’électricitéétait par le fait si bas et avec les taxes de transmission, cela

Le bâtiment est pensé pouréconomiser l’électricité

Auteur: Tim Schröder

A l’avenir, les bâtiments intelligents devront adapter automatiquement leurs besoins en électricitéaux fluctuations des intensités du courant fourni par le soleil et le vent. Actuellement, une étudeen prouve techniquement la faisabilité. Ainsi, on peut temporairement couper la ventilationou les pompes, sans influencer le niveau de confort. Aux Etats-Unis, il est courant d’éteindre lesappareils gourmands en énergie et ainsi de pouvoir diminuer les perturbations dans le réseauélectrique. Et avec de nouvelles techniques d’automatisation, cela devrait être encore plus efficace.

faisait un rendement inintéressant. Dans le cas contraire, lorsd’accalmies, les pics des demandes aux centrales électriques ren-chérissent le prix de l’électricité. Avec le développement desénergies renouvelables, la charge sur le réseau d’électricité seraencore plus importante à l’avenir. Selon les estimations del’agence allemande sur les énergies, jusqu’en 2020, et seulementen Allemagne, près de 3600 kilomètres de lignes électriques se-ront tirées pour transporter le courant dans les centres de con-sommation. Mais même cela ne durera pas. Les réseaux devrontêtre plus «intelligents», avoir une meilleure transparence, desprix flexibles et pouvoir encore mieux distribuer le courant. Il ya aussi énormément de discussions qui tournent autour de nou-veaux systèmes de stockage de l’électricité qui pourraient ab-

sorber le surplus de courant lors de périodesensoleillées et venteuses et la restituer lors d’ac-calmies et de pluie. En plus, il faut prévoir l’in-fluence du marché des automobiles électriques,qui formera un ensemble gigantesque de petitesbatteries; les batteries de deux millions d’autosélectriques contiendront une énergie comparableà 40 gigawattheures – autant que le stockage ac-tuel de toutes les centrales à turbopompe de l’Al-lemagne entière.

La consommation s’adapteà la productionMais dans la mosaïque de solutions, on distin-gue même un élément très différent. Et l’on n’au-rait besoin que d’un soft très intelligent. Le motmagique est «déplacement des charges». L’idéeconsiste à ce que les utilisateurs d’électricité,donc les charges dans le bâtiment soient contrô-

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partie technique bâtitech 4-12 29

lées et mises en fonction quand le courant produit par les éo-liennes et les modules photovoltaïques est en quantité suffisan-te et qu’il est bon marché. Lors d’un temps sombre surtout enmorte saison et en cas de nécessité, certains appareils élec-triques pourraient être déclenchés. Ce serait un changement deparadigme, car aujourd’hui, ce sont les centrales électriques quifournissent les besoins en électricité des ménages, fabricants etdes bureaux. Dans le futur, cela serait exactement le contrairequi se passerait. Les habitations adapteraient leurs besoins enélectricité à l’offre des fournisseurs: la consommation s’adapte àla production.Des chercheurs de l’université technique de Munich (TUM)ont, en collaboration avec Siemens Building Technologies,trouvé que dans plusieurs types de bâtiments, certaines installa-tions sont relativement flexibles et se laisseraient facilementéteindre puis remettre en service. Des experts ont repris pendantde nombreux mois les données des divers centres de contrôledes bâtiments, de la puissance des ventilations, de l’activité despompes à chaleur, ou des valeurs mesurées par les capteurs detempératures dans les locaux, sans oublier la rapidité à laquellese tempère un bureau à parois légères quand on interrompt laclimatisation.Timm Rössel, employé au Service climatologique et des cons-tructions du TUM, explique: «Pour nous, la question primor-diale était de pouvoir déterminer sur quelle durée on pouvait

interrompre une installation sans diminuer le confort dans lelocal.» Selon la norme industrielle allemande, la températuredans un bureau ne doit pas être inférieure à 21°C pour êtreconfortable. Quatre différents types de constructions ont étéanalysés lors de cette étude: bureaux et administrations, hôpi-taux, piscine ainsi que les écoles.

La ventilation des bureaux peut êtrearrêtée une demi-heure, cela sans problèmesC’est principalement dans les bureaux que le potentiel de déca-lage des charges est le plus élevé. Ainsi, lors d’une utilisationnormale des bureaux, il est possible d’interrompre complè-tement la ventilation, et pour une demi-heure, sans que l’airdevienne étouffant. Ceci est aussi valable pour les garages sou-terrains. Les chercheurs étudient également la façon et la fré-quence de fonctionnement des ascenseurs des bâtiments admi-nistratifs. En tenant compte des heures de pointe du matin etdu soir, il est possible de diminuer la vitesse des ascenseurspendant plusieurs heures pendant la journée, ce qui aura uneinfluence importante sur les besoins énergétiques qui peuventainsi diminuer de 10%. Il est intéressant de constater que si lerythme est plus lent, cela ne dérange pas outre mesure les utili-sateurs.Si dans le bâtiment, il est installé un système de réutilisation del’eau, par exemple pour le rinçage des WC, il existe aussi une

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30 bâtitech 4-12 partie technique

possibilité de différer les charges. Les pompes qui remplissentles réservoirs pour l’eau de récupération peuvent être enclen-chées avec 12 heures de décalage, sans que cela ait une in-fluence sur le niveau d’eau des réservoirs. Dans les hôpitaux,l’intérêt se porte à nouveau sur les ascenseurs et sur les installa-tions de stérilisation des instruments pour salles d’opérations.C’est dans le monde des piscines que se trouve le plus grandpotentiel de déplacement des charges avec les compresseurs desinstallations d’humidification de l’air. Il est possible de leséteindre pendant plusieurs heures. Il ne faut pas oublier nonplus les installations d’ozone et d’UV, pour le traitement del’eau, qui peuvent également être mises hors service quelquesheures.«Les résultats de cette étude sont très importants pour nous,parce que dans les gros complexes, la somme du potentiel descharges à déplacer reste importante et en vaut la peine», remar-que Joachim Kiauk, le chef de projet chez Siemens BuildingTechnologies (BT) à Zoug, et responsable de cette étude. «Ditclairement, cela permet à Siemens, en collaboration avec leTUM, de développer des programmes qui pourront, dans le fu-tur, contrôler les besoins en énergie dans la gestion techniquedu bâtiment.» Depuis 2011, les distributeurs d’énergie alle-mands sont astreints à proposer des tarifs électriques variables,qui changent au cours du jour, selon l’offre et la demande. Lesystème ne permet pas des changements de prix à très courtterme. Et, ce qu’attendent les experts dans un proche avenirc’est un prix de l’électricité qui peut changer d’heure en heureou mieux encore au quart d’heure près. Pour un tel scénario, lestechniques de régulation des bâtiments devront être capables deréguler les besoins en électricité lorsque le prix du courant esttrop élevé. Le prix de l’électricité est élevé le matin et le soir,lorsque les sèche-cheveux, les grille-pain et les boilers d’eauchaude sont enclenchés. Grâce aux signaux actuels du prix del’électricité, les pompes, ventilateurs et autres appareils néces-

saires au fonctionnement du bâtiment pourrontêtre allumés lorsque le courant solaire et éolienafflue dans le réseau électrique et les prix descen-dent. Actuellement, plusieurs centaines de para-mètres et valeurs mesurées circulent dans les sys-tèmes de gestion des bâtiments, comme lesvaleurs de température dans les bureaux, ou lapuissance actuelle des ventilateurs. Tout cela doitêtre relié au programme de déplacement descharges. Avec l’aide d’une simulation des bâ-timents, les chercheurs du TUM développent desbases de calculs correspondantes.Selon J. Klauk: «Dans le cas idéal, ces algo-rithmes pourraient être intégrés à des techniquesde contrôles actuelles, comme notre Desigo-Sys-tem.» Sous quelles formes ces dernières connais-sances peuvent-elles être intégrées aux produitsSiemens, il n’est pas encore possible de le dire.Et selon Christoph Hielscher, responsable du dé-veloppement des affaires pour les applicationsSmart Grip de Siemens Energy: «Il reste encoreun gros travail de développement des bases.Notre but est de faire des bâtiments intelligents,capables de reconnaître par eux-mêmes quel serale temps de refroidissement, quels sont les be-

soins de chauffage, et quels appareils peuvent momentanémentêtre éteints afin d’économiser de l’électricité. Chaque bâtimenta ses propres caractéristiques».

Abaisser les charges électriquespour économiser le courantAux USA, le management des charges électriques est connu de-puis longtemps. Ce n’est pas nécessairement pour compenserles fluctuations de l’électricité, mais pour empêcher les chutesde tensions, les «Load Shedding». Aux USA, il faut combattreles capacités des centrales de production qui sont très souventlimitées ainsi que l’âge assez avancé des réseaux. Cela se produitles journées particulièrement chaudes, lorsque des millionsd’Américains enclenchent leurs installations de climatisation.Pour éviter des problèmes de distribution, on en vient à étein-dre de façon ciblée des utilisateurs, donc «diminuer les chargesélectriques».Les clients privés qui, par exemple, sont d’accord d’éteindreleurs climatiseurs pendant plusieurs jours où la températureest très élevée, bénéficient d’un tarif électrique plus bas. Ceciest également valable pour l’industrie ou les entrepôts frigo-rifiques. Aujourd’hui, les clients sont informés le jour avantpar e-mail ou par téléphone. Les précisions toujours meilleu-res de la météo le permettent. Environ 80% des clients parti-cipant au «Load Shedding» sont ainsi informés. Cela semblecompliqué, mais un Call Center Service au niveau nationalest moins onéreux que la construction d’une centrale ou larénovation d’un réseau.Avec la reprise de SureGrid, spécialiste du management descharges électriques, Siemens veut actuellement passer à l’auto-matisation. SureGrid développe ainsi des programmes informa-tiques pour des centrales de calculs et autres technologies decommunications. La centrale de calcul de l’entreprise SureGridqui se trouve à Austin dans l’Etat du Texas, prend en compte la

Représentation à l’écran d’une situation à midi. La demande en électricitéest grande, l’offre un peu moins. Donc le prix sera plus élevé.

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demande d’un distributeur d’électricité selon la quantité decourant nécessaire et répartit cette quantité totale sur le nombrede bâtiments raccordés dans la région. Cette automatisationsolutionne le problème du manque de fiabilité. Quand un dis-tributeur d’énergie avertit aujourd’hui ses clients par e-mail ouleur téléphone, il n’est pas assuré que ces derniers pensent, lejour suivant, à éteindre l’installation de climatisation. Le distri-buteur doit s’assurer du résultat et donc planifier plus de dimi-nutions de charges électriques que nécessaire. Grâce à l’automa-tisation, le management des charges électriques sera dans lefutur bien plus sûr et calculable.L’automation aura encore un autre avantage. Aujourd’hui, lesdistributeurs ne peuvent agir que sur la base de la météo dujour, pronostiquée le jour d’avant, sans savoir quand exac-tement et combien de temps il faudra diminuer les charges.Ainsi ils planifient une réserve et demandent à leurs clientsd’éteindre leurs installations pendant plusieurs heures – sou-vent plus longtemps que nécessaire. Avec une automatisation, ilsera possible d’être plus spontané, on pourra réagir rapidementlors d’un problème et raccourcir la durée des interruptions.Naturellement, le marché énergétique des USA se différenciedes marchés européens. Aux USA il est nécessaire d’éviter lesgoulots énergétiques tandis qu’en Europe il s’agit de compenserles fluctuations des énergies solaires et éoliennes. Les Etats-Unistravaillent actuellement à la gestion automatique des chargesélectriques, mais ce n’est qu’une première étape importante versles bâtiments intelligents et l’utilisation des énergies.Selon C. Hielscher, «une gestion technique du bâtiment trèsflexible, comme le propose le projet TUM, et pouvant réagir auxprix actuels de l’électricité, c’est le prochain pas». Les avantagessont là. Quand une personne éteint sa climatisation lors d’unechaude journée, elle sort de toute logique. Un management in-telligent des charges électriques pourrait plutôt limiter le tempode l’ascenseur. ■

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L’entreprise Siemens Suisse a atteint en 2011 (jusqu’au30. 9. 2011), un chiffre d’affaires de 1,340 milliard defrancs (année précédente 1,479 milliard de francs). Labaisse est due, entre autres, au rééquilibrage de Sie-mens IT Solutions and Services et à la réintégration de440 employés dans la société Atos Origin. Le secteuropérationnel seul de la division (Industry, Energy,Healthcare) a vu son chiffre d’affaires augmenter de3%. Fin septembre l’entreprise régionale (sans SIS) em-ployait en tout 3021 personnes, 159 de plus que l’anpassé. Le chiffre d’affaires total de Siemens Suisse(l’entreprise régionale et la maison mère BuildingTechnologies à Zoug) se monte à 2,289 milliards defrancs (2,439 milliards de francs). Ces chiffres englo-bent les exportations. Avec 6300 employés et 2,5 mil-liards de chiffre d’affaires, Siemens compte parmi lesentreprises industrielles les plus importantes de Suisse.

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24.04.2012 St-Gall

25.04.2012 Weinfelden

26.04.2012 Schaffhouse

02.05.2012 Lausanne

03.05.2012 Sion

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11.09.2012 Langenthal

12.09.2012 Granges

13.09.2012 Thoune

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26.09.2012 Buchs AG

27.09.2012 Wettingen

03./4.10.2012 Bellinzona

partie technique bâtitech 4-12

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32 bâtitech 4-12 partie technique

Du producteur auconsommateur

Les fluides frigorigènes naturels entrent dans la chaîne du froid

L’Union européenne représente le deuxième plus grand mar-ché mondial en matière de produits surgelés. La consomma-tion de produits réfrigérés et surgelés y augmente chaque an-née de plus de dix pour cent. La gestion de grandes quantitésde denrées alimentaires n’est pas chose facile pour les produc-teurs, gestionnaires de stocks et distributeurs qui mettent touten œuvre afin que ces produits arrivent à destination – c’est-à-dire jusqu’au consommateur. D’un autre côté, pour les pro-duits périssables et/ou à durée de conservation limitée, cesentreprises doivent s’assurer du parfait respect de la chaîne dufroid. Par ailleurs, pour contribuer à la lutte contre le réchauf-fement climatique, elles s’efforcent de limiter l’impact écolo-gique provoqué par la production et le stockage des marchan-dises.Dans ce contexte, l’emploi de fluides frigorigènes naturelspour réfrigérer les denrées alimentaires gagne de plus en plusde terrain. «L’emploi d’ammoniac, de dioxyde de carbone etd’hydrocarbures peut aider de manière significative à amé-liorer le bilan énergétique d’une entreprise», explique GeorgesHoeterickx, membre du comité de direction d’eurammon,l’initiative européenne en faveur des fluides frigorigènes natu-rels. «Les fluides frigorigènes naturels sont écologiques car ilsne contribuent pas – comme l’ammoniac par exemple – ou demanière insignifiante, au réchauffement global. De plus, lesinstallations frigorifiques fonctionnant avec des fluides frigori-gènes naturels ont un excellent rendement énergétique, ce quise traduit non seulement par un bilan de CO2 positif maiségalement par des coûts d’exploitation moins élevés.» Voiciquelques exemples illustrant la manière dont des entreprisesutilisent les fluides frigorigènes naturels pour maintenir au fraiset conserver des denrées alimentaires.

Les fluides frigorigènes naturels permettentà une entreprise de logistique de réduireses coûts d’exploitationAvec ses 900 succursales réparties dans une centaine de pays àtravers le monde et une masse salariale s’élevant à plus de60 000 collaborateurs, le groupe Kühne + Nagel est l’une desplus grandes entreprises de logistique au monde. Le centre de

distribution du groupe, basé à Wellingsborough (Angleterre), aen charge la gestion de la chaîne logistique des denrées surge-lées et réfrigérées destinées aux principaux grossistes britan-niques. Les spécialistes du froid de Star Refrigeration ont conçuune nouvelle installation frigorifique ultraperformante fonc-tionnant à l’ammoniac (NH3) qu’ils ont intégrée en un tempsrecord (23 semaines seulement) à un entrepôt existant. L’instal-lation complète alimente désormais les zones de réfrigération etde surgélation de l’entrepôt dans lesquelles se trouvent pasmoins de 17 rampes de chargement pour camions.

Des fruits frais toute l’annéegrâce à une atmosphère contrôléeCela fait plus de 125 ans que la société Obst Goßl implantée àPuch, en Autriche, est dans le commerce de fruits. Ce grossisteen fruits stocke ses pommes en «atmosphère contrôlée» dès larécolte terminée. Ce procédé consiste à réduire la teneur en oxy-gène dans les chambres froides (dites alors «à atmosphère con-trôlée»). En même temps, on augmente la teneur en dioxyde decarbone. Les pommes sont maintenues à une température com-prise entre un et deux degrés Celsius avec un taux d’humiditéélevé afin de les faire entrer dans une sorte d’état d’hibernation.Ce procédé de stockage permet d’avoir des pommes fraîchestoute l’année, comme «tout juste cueillies sur l’arbre».En 2009, l’entreprise a décidé d’étendre ses capacités destockage. Son projet prévoyait la construction de trois entrepôtsà atmosphère contrôlée supplémentaires ayant chacun unesuperficie au sol de 100 mètres carrés et une hauteur de dix mè-

Le Deutsches Tiefkühlinstitut (institut allemand des pro-duits surgelés) a chiffré la consommation moyenne an-nuelle de produits surgelés en Allemagne pour 2010 à40,2 kilos par personne. Avec 81,5 millions d’habitants,l’Allemagne enregistre donc une consommation de prèsde 3,3 milliards de kilos pour l’année 2010.

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tres, ce qui lui permettait de passer d’une capacité de stockageactuelle de 250 tonnes à 300 tonnes. Par ailleurs, ce projet pré-voyait également la construction d’un nouvel entrepôt à cham-bres très hautes, d’une capacité totale de près de 6000 caisses de300 kilos de pommes chacune. C’est le bureau d’études JohnsonControls qui fut chargé de redimensionner le système de pro-duction de froid existant. Les spécialistes du froid procédèrent àl’installation d’une nouvelle ligne frigorifique à compressionfonctionnant à l’ammoniac (NH3) qui fut mise en service en2010. Cette installation utilise un mélange d’eau et d’éthylèneglycol comme fluide frigoporteur.Afin d’assurer une température constante comprise entre un et –maximum – trois degrés Celsius dans l’entrepôt à chambres trèshautes, Johnson Controls a fait installer une installation frigori-fique à saumure à circulation d’air au niveau du plafond. Parailleurs, une installation à double ventilation constituée dedeux ventilateurs à variation de vitesse installés sous le toit per-met un refroidissement par convection naturelle. Après ozona-tion, ces ventilateurs assurent également le conditionnement dulocal et l’aspiration par dépression de l’air vicié contenu dansl’entrepôt. Le chargement et le déchargement de l’entrepôt s’ef-fectuent par mécanutention entièrement automatisée depuis lessix ouvertures du bâtiment. A ces points d’accès, des rideauxd’air empêchent l’air froid de s’échapper, ce qui contribue àaméliorer l’efficacité énergétique de l’installation. Le refroidis-sement de l’ensemble du système s’effectue par le biais de deuxrefroidisseurs adiabatiques au glycol installés sur le toit du bâ-timent.

partie technique bâtitech 4-12

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34 bâtitech 4-12 partie technique

Afin que les trois entrepôts à atmosphère contrôlée puissentfonctionner indépendamment les uns des autres, la sociétéJohnson Controls a installé dans chacune des chambres froidestrois refroidisseurs-ventilateurs de saumure dotés chacun deleur propre circuit et de leur propre pompe à saumure. Dans lescouloirs entre les entrepôts et dans les zones de manœuvresituées devant l’entrepôt, huit refroidisseurs-ventilateurs de sau-mure ont été installés au total. Ils assurent le maintien de latempérature entre deux et quatre degrés Celsius et garantissentainsi un froid suffisant pour les pommes dans toutes les partiesde l’entrepôt.

Des entrepôts frigorifiques naturellementtempérés pour les produits de boulangerie-pâtisserie particulièrement éco-énergétiquesgrâce à l’utilisation de l’énergie résiduelleL’entreprise Glockenbrot Bäckerei GmbH & Co. oHG produit

des pâtisseries et produits de boulangerie destinés à près de100 supermarchés REWE, Toom et Penny à Bergkirchen, près deDachau (Allemagne). Le respect de l’environnement et l’effica-cité énergétique sont deux critères qui ont été intégrés très tôtdans l’étude du projet. C’est pour cette raison que, pour son ins-tallation frigorifique, l’entreprise a finalement opté pour un sys-tème cascade au NH3/CO2 pour assurer ses besoins en froidspositif et négatif. La centrale au NH3 permet en outre de re-froidir le fluide frigoporteur Temper-20 et l’eau glacée. La sau-mure frigorigène sert à l’admission des refroidisseurs à air Günt-ner dans les chambres de préréfrigération. Elle est refroidie dansle système à l’ammoniac par un échangeur thermique à plaquesdéveloppant une puissance de 700 kilowatts. Les évaporateursinstallés dans les chambres d’entreposage pour produits conge-lés sont dotés d’un dégivrage à la saumure tiède qui utilise lachaleur rejetée par l’installation et accroît ainsi son efficacitéénergétique. Ceci permet de réaliser des économies en réduisantles coûts qui auraient été induits par exemple par le dégivrageélectrique des évaporateurs et des refroidisseurs à air dans le cir-cuit de réfrigération positive.La chaleur non utilisée pour ce processus est évacuée au moyend’un refroidisseur Güntner avec une puissance calorifique de100 kilowatts. La saumure tiède requise pour le dégivrage estgénérée également par le radiateur d’huile. L’installation est do-tée de six modules de dégivrage de 22 kilowatts chacun. Au to-tal, ce sont donc 16 points de dégivrage qu’il faut alimenter.Pour cette opération, on utilise dans la zone de froid négatif,une saumure frigorigène Temper-40. Le condenseur à l’ammo-niac Güntner dispose de huit ventilateurs à réglage progressif et

Potentiel d‘appauvrissement de la couche d‘ozone et potentiel de réchauffement de la planète des fl uides frigorigènes

Ozone Depletion Potential, ODP (Potentiel d‘appauvrissement de la couche d‘ozone, PDO)

Global Warming Potential, GWP (Poten-tiel de réchauffement de la planète, PRP)

Ammoniac (NH3) 0 0

Dioxyde de carbone (CO2) 0 1

Hydrocarbures (propane C3H8, butane C4H10)

0 3

Eau (H2O) 0 0

Chlorofl uorocarbones (CFC) 1 4680 –10720

Chlorofl uorocarbones partiellement halogénés (HCFC)

0,02–0,06 76–12100

Hydrofl uorocarbones (HFC/PFC) 0 5820–12010

Hydrofl uorocarbones partiellement halogénés (HHFC)

0 122–14310

Hydrocarbures

Depuis des années, des installations frigorifiques fonctionnant auxhydrocarbures tels que le propane (C3H8), dans le génie frigorifiqueégalement connu sous la désignation R 290 ou le butane (C4H10),connu sous la désignation R 600a, sont exploitées dans le mondeentier. Les hydrocarbures sont des gaz incolores et presque ino-dores, se liquéfiant sous l’effet de la pression; ces gaz ne présen-tent aucun potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone(PDO = 0) et ont un effet de serre direct faible (PRP = 3). En raisonde leurs excellentes propriétés thermodynamiques, les hydrocar-bures sont donc des fluides frigorigènes particulièrement éco-nomes en énergie. Ils sont plus lourds que l’air; à hautes concen-trations, ils ont un effet narcotique et asphyxiant. Les hydrocar-bures sont inflammables et peuvent former des mélanges explosifsau contact de l’air. En raison des dispositifs de sécurité existants,les pertes de fluides frigorigènes sont toutefois presque égales àzéro. Dans le monde entier, les hydrocarbures sont disponibles àun prix modique; en raison de leurs excellentes caractéristiquesfrigorifiques, ils sont mis en œuvre de préférence dans des installa-tions ne nécessitant que de faibles quantités de fluide frigorigène.

Ammoniac

Depuis 125 ans, l’ammoniac est mis en œuvre avec suc-cès en tant que fluide frigorigène dans les installationsfrigorifiques industrielles. C’est un gaz incolore, à odeurcaractéristique et piquante, liquéfié sous pression. Entant que fluide frigorigène, l’ammoniac est connu dansle génie frigorifique sous la désignation frigorifiqueR 717 (R= réfrigérant); il est fabriqué synthétiquementpour être mis en œuvre dans le génie frigorifique. L’am-moniac ne présente aucun potentiel d’appauvrissementde la couche d’ozone et n’a aucun effet de serre direct.En raison de son haut rendement énergétique, sa contri-bution à l’effet de serre indirect est également négli-geable. L’ammoniac est difficilement inflammable etn’est donc combustible que sous certaines conditions.

Annexes

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de deux ventilateurs à réglage de fréquence. A partir de la tem-pérature de condensation minimale paramétrée Tc min = 32°C,les ventilateurs sont régulés à la fois par un réglage continu etprogressif.

En misant sur la réfrigération par fluidesfrigorigènes naturels à charge partielle optimisée,les supermarchés réalisent des économiesd’énergieDepuis 15 ans, la chaîne de supermarchés danois Fakta ne cessede travailler en collaboration avec les fournisseurs Superkøl et

partie technique bâtitech 4-12 35

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Dioxyde de carbone

Le dioxyde de carbone est connu dans le génie frigori-fique sous la désignation frigorifique R 744. Sa mise enœuvre dans ce domaine repose sur une tradition remon-tant au 19e siècle. C’est un gaz incolore, à odeur, res-pectivement goût légèrement aigre, liquéfié sous pres-sion. Le dioxyde de carbone ne présente aucun potentield’appauvrissement de la couche d’ozone et, s’il est misen œuvre en tant que fluide frigorigène dans des circuitsfermés, son effet de serre direct est négligeable. Il estnon inflammable, chimiquement inactif et plus lourdque l’air. Le dioxyde de carbone est naturellement pré-sent en grandes quantités dans l’atmosphère.

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Advansor afin d’améliorer l’efficacité énergétique de ses installa-tions frigorifiques. Dès l’année 2007, l’enseigne Fakta a changéde fluide frigorigène pour passer au dioxyde de carbone et jus-qu’à ce jour, elle a fait installer des installations frigorifiquestranscritiques dans 61 de ses 378 supermarchés. 40 autres ins-tallations de nouvelle génération, à charge partielle optimisée,ont été installées jusqu’à fin 2010. Ces systèmes de taille relati-vement réduite fonctionnent avec une puissance de 9 kilowattspour des températures négatives et de 28 kilowatts pour uneplage de températures moyenne. Aujourd’hui, toutes les instal-

lations livrées sont standardisées en centrales de cinq compres-seurs. Elles disposent des mêmes meubles frigorifiques, desmêmes centrales et des mêmes refroidisseurs de gaz, et fonc-tionnent avec une puissance identique. Seul le mode d’installa-tion peut différer d’un site à l’autre. Toutes les installationsfonctionnent avec un booster avec dérivation de gaz. Elles secomposent de deux compresseurs pour la zone de froid positif,dont un avec convertisseur AKD, ainsi que de deux compres-seurs pour la zone de froid négatif, sans convertisseur. Leur pi-lotage est assuré par le ADAP-KOOL pack controller system deDanfoss. Par ailleurs, un régulateur gère la pression à l’intérieurdu refroidisseur de gaz afin que le système atteigne un coeffi-cient de performance optimal. Parallèlement à cela, une électro-vanne régule la pression du collecteur. Un régulateur souple depoint de refroidissement et de surchauffe permet une optimisa-tion énergétique de tout le point de refroidissement. Des pré-réglages personnalisés permettent une adaptation rapide auxdifférents meubles frigorifiques et chambres froides. Selon lesapplications, il est possible de piloter plusieurs évaporateurs.Une étude portant sur la consommation énergétique des dixpremières installations de nouvelle génération mises en place adémontré un gain de près de 10% par rapport aux installationsaux hydrocarbures fluorés (HFC) qui furent majoritairementinstallées dans les supermarchés jusqu’en 2007.

Contribuer à la protection de l’environnementn’est pas réservé qu’aux entreprises«Les installations fonctionnant avec des fluides frigorigènes na-turels font constamment preuve de leur efficacité car elles sont àla fois respectueuses de l’environnement et particulièrementrentables d’un point de vue énergétique pour conserver les den-rées alimentaires au frais et au froid», confie Georges Hoete-rickx d’eurammon. A la maison aussi, il y a bien longtemps queles fluides frigorigènes naturels sont utilisés pour réfrigérer lesdenrées alimentaires: en effet, à l’heure actuelle, près de300 millions de réfrigérateurs fonctionnent à l’isobutane. ■

36 bâtitech 4-12 partie technique

Ozone Depletion Potential, ODP (Potentiel d’appauvrissement dela couche d’ozone, PDO)L’appauvrissement de la couche d’ozone provient avant tout despourcentages de chlore, de fluor ou de brome présents dans desliaisons chimiques qui sont capables de scinder des moléculesd’ozone (O3) et d’appauvrir donc la couche d’ozone. Le potentield’appauvrissement de la couche d’ozone (PDO) provoqué par uneliaison chimique est mesuré en tant qu’équivalent de chlore (PDOd’une molécule de chlore = 1).

Global Warming Potential, GWP (Potentiel de réchauffement de laplanète, PRP)L’effet de serre résulte de la faculté qu’ont des substances présen-tes dans l’atmosphère de réfléchir de nouveau sur la planète lachaleur planétaire émise. Le potentiel direct de réchauffement dela planète (GWP), provoqué par une liaison chimique, est mesuréen tant qu’équivalent de CO2 (GWP d’une molécule de CO2 = 1).

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38 bâtitech 4-12 associations

Plus de 80% des bureaux d’études n’envisagent aucun chan-gement au niveau de leur situation des affaires pour les six pro-chains mois. C’est ce que montre l’enquête commandée en jan-vier dernier par la SIA au KOF, à laquelle ont participé en tout

Stagnation à un niveau élevé

Marche des affaires au 1er trimestre 2012

Les bureaux d’études estiment presque tous que l’état actuel de leurs affaires est satisfaisantou bon. C’est ce que montre l’enquête récente commandée par la SIA au Centre de recherchesconjoncturelles de l’EPFZ (KOF). Pour les prochains mois, la plupart des bureaux s’attendentà une stagnation à un niveau élevé ou – notamment dans le domaine des installationstechniques – à une légère détérioration.

739 bureaux d’études suisses. Près de trois quarts des entre-prises indiquent que la demande ne s’est pas beaucoup modi-fiée ces trois derniers mois et qu’elle restera élevée au cours destrois prochains mois. Il en va de même en ce qui concerne lesprestations fournies. Au dernier trimestre, plus de 15% des bu-reaux ont à nouveau augmenté leur personnel, seuls 5% l’ontréduit. Pour les trois mois à venir, les effectifs ne progresserontplus que légèrement. Les carnets de commandes se sont unenouvelle fois accrus, si bien que les bureaux d’études ont du tra-vail prévu en moyenne jusqu’à fin 2012. Le manque de per-sonnel qualifié constitue l’obstacle majeur, mais, par rapport àla mi-2011, moins de la moitié des entreprises déplorent à pré-sent une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les trois quarts desbureaux font état d’une situation bénéficiaire inchangée et uneévolution plutôt stable est aussi attendue au trimestre prochain.80% des entreprises prévoient des prix constants. Les activitésde rénovation ont sensiblement augmenté en variation annuel-le et représentent désormais un tiers du carnet de commandes.La construction de logements a une nouvelle fois enregistré unelégère hausse, tandis que la construction industrielle souffrenettement du déclin de la situation économique. Une part mar-quée des entreprises déplore une baisse de la construction in-dustrielle, tandis que la construction publique affiche une évo-lution plutôt réjouissante.

Bureaux d’architectesLes architectes jouissent depuis un an d’une situation des affai-res excellente et les prochains mois se présentent aussi sous debons auspices. Pour 80 % des architectes, la demande et lesprestations fournies devraient se stabiliser à un niveau élevé cestrois prochains mois. Les effectifs du personnel augmenterontprobablement quelque peu. Le carnet de commandes a pour-suivi sa progression, si bien que les bureaux d’architectes ont àprésent du travail pour 13 mois en moyenne, un record. En ou-tre, un bon tiers des architectes observent une hausse de laconstruction de logements et moins de 10 %, une baisse. Lesarchitectes enregistrent un recul de la construction industrielle.En janvier surtout, le volume de construction de ce secteur a di-minué pour quelques entreprises.

Bureaux d’ingénieurs70 % des bureaux d’ingénieurs jugent bonne la situation actuel-

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le de leurs affaires, mais la majorité d’entre eux s’attendent à cequ’elle stagne à un niveau élevé, voire qu’elle se détériore légè-rement. Chez les ingénieurs en technique du bâtiment no-tamment, l’assombrissement des perspectives est frappant. Ilsétaient peut-être plus optimistes que les autres ingénieurs par lepassé, mais les prévisions sont désormais nettement plus néga-tives, notamment en ce qui concerne la demande et les presta-tions fournies. Certes, les effectifs ont globalement à nouveauaugmenté ces trois derniers mois dans quelques bureaux d’ingé-nieurs, mais ils ne bougeront désormais plus en raison des pers-pectives incertaines. Toujours volumineux, le carnet de com-mandes s’avère positif: les entreprises ont du travail pour les dixprochains mois. Néanmoins, les bureaux de technique en bâ-timent voient lentement leur carnet de commandes diminuer:mi-2011, ils affichaient 13 mois de réserves de travail; ils n’enaffichent plus que 11 aujourd’hui. De même, seuls deux tiersdes bureaux sont encore confrontés à des pénuries de per-sonnel, tandis qu’ils étaient presque tous concernés par ce pro-blème à mi-2011. L’ensemble des bureaux d’ingénieurs indi-quent une stagnation de la construction de logements et unléger recul de la construction industrielle. Il n’y a que dans laconstruction publique qu’une progression est constatée. ■

Lors du dépouillement des questionnaires par le KOF/EPFZ,les réponses fournies par les bureaux («plus élevé», «inchan-gé», «plus bas») sont pondérées selon le nombre de collabora-teurs, puis exprimées en pour-cent. Le solde, qui correspond àla différence entre les parts positives et négatives, représenteainsi la tendance dominante.

associations bâtitech 4-12 39

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40 bâtitech 4-12 associations

En 2011, juste après la catastrophe de Fukushima, Swissolars’était déjà fixé l’objectif ambitieux de remplacer la moitié de laproduction électrique d’origine nucléaire par des installationsphotovoltaïques (environ 12 milliards de kilowattheures) d’icià 2025. Cette part représente un cinquième de la consomma-tion électrique en Suisse et Swissolar en a fait sa devise: «20%d’électricité solaire d’ici à 2025». Après la décision du tribunaladministratif fédéral concernant la centrale de Mühleberg, cetobjectif paraît plus actuel que jamais. La restructuration de no-tre approvisionnement en électricité prendra du temps, il fautdonc s’atteler à la tâche au plus vite.Le congrès photovoltaïque suisse, les 22 et 23 mars à Baden,est axé sur les stratégies à développer pour parvenir à cet ob-jectif de 20%: déterminer des conditions cadres politiques ci-blées, supprimer les obstacles d’ordre technique, économiqueet financier et intégrer les derniers développements écono-miques et technologiques. A l’occasion de ce congrès, organiséconjointement par Swissolar et l’Office fédéral de l’énergie(OFEN), la conseillère fédérale Doris Leuthard s’est expriméesur le rôle du photovoltaïque dans la stratégie énergétique2050 de la Confédération. Swissolar se réjouit de constaterque l’OFEN rejoint Swissolar quant au potentiel de l’électricitésolaire. Mais il existe une différence de rythme: Swissolarentend raccorder le potentiel de courant solaire bien plus rapi-dement et éviter ainsi des «solutions transitoires» nuisibles auclimat.

Mettre fin au blocage solaire de la RPCLes signes avant-coureurs semblent favorables. Actuellement,12 064 projets d’installations solaires se trouvent sur la listed’attente pour la rétribution à prix coûtant du courant injecté(RPC), un véritable «bouchon» solaire (état au 10 mars 2012).Le plafonnement des moyens mis à disposition de la RPC déci-dé par les Chambres touche particulièrement le photovoltaïqueet empêche la réalisation de ces projets. Les milieux politiquesparalysent ainsi une production d’électricité de 450 millions dekilowattheures par an (presque trois fois la production de l’an-née 2011) qui serait rapide à réaliser. La perte en investis-sements en Suisse s’élève à 1,5 milliard de francs. L’initiativeparlementaire de la Commission pour l’énergie du Conseil na-tional (CEATE) vise à supprimer cet embouteillage solaire, et

Favoriser l’énergie solaire!Passage du nucléaire aux énergies renouvelableset à l’efficience énergétique

Lors du 10e Congrès photovoltaïque suisse qui se déroulait au mois de mars, Swissolar,l’Association suisse des professionnels de l’énergie solaire, montrait comment l’électricité solaire(photovoltaïque) est à même de remplacer la moitié de la production électrique nucléaire d’icià 2025, et ce à un prix nettement inférieur à celui supposé voici un an. En regard de la fermetureimminente de la centrale de Mühleberg, Swissolar appelle le Conseil fédéral et le Parlement àpromouvoir rapidement l’utilisation de l’énergie solaire en Suisse. Plus de 12 000 projetsd’installations photovoltaïques se trouvent bloqués sur la liste d’attente pour la rétribution à prixcoûtant du courant injecté (RPC). Il faut mettre fin à cette situation au plus vite!

Swissolar appelle le Parlement et le Conseil fédéral à soutenircette initiative pour qu’elle aboutisse.

Rapide chute des coûts pour l’électricité solaireLes prix pour les modules photovoltaïques continuent de chuterrapidement (25% en 2011). Le coût du photovoltaïque se rap-proche ainsi de la limite magique de 1 franc par watt. En compa-raison: en 2005, 1 watt coûtait encore entre 4 et 5 francs. L’ob-jectif de Swissolar pourra donc être atteint à un prix nettementinférieur à celui supposé voici à peine un an. Avec la mise enœuvre des «20% d’électricité solaire d’ici à 2025», le prix moyende l’électricité augmentera de 1,4 à maximum 2,4 cts/kWh. Pourun ménage de taille moyenne avec une consommation élec-trique annuelle de 4500 kWh, les coûts supplémentaires se situe-ront entre 5 et 9 francs par mois. Ces coûts supplémentaires pa-raissent bien moindres en regard du contexte décisionnelpolitique qui vise une diminution des investissements. En effet,les consommateurs auraient dû financer la construction de deuxcentrales nucléaires qui auraient coûté au minimum 20 milliardsde francs, à travers les prix de l’électricité.

12 m2 par habitant afin d’atteindre l’objectif de 20%Lors du congrès Swissolar, les orateurs se sont penchés sur laquestion des surfaces de toitures nécessaires pour atteindre l’ob-jectif de 20%, et du moment où celles-ci doivent être mises àdisposition. Pour concrétiser ce plan, il faut installer une sur-face de 7 km2 de panneaux solaires par an afin d’atteindre90 km2 en 2025. Cela correspond à une surface de 12 m2 par ha-bitant. Les bâtiments d’habitations, édifices industriels, com-merciaux et de services, avec une surface au sol de 450 km2 off-rent à eux seuls plus de 200 km2 de surfaces de toitures et defaçades parfaitement adaptées à la production d’électricité so-laire. A cela s’ajoutent une augmentation annuelle de la surfacede bâti-ments d’environ 4,5 km2 et des surfaces sur des infra-structures non utilisées jusqu’à présent (parois de protectionantibruit, plages de stationnement, terrains vagues industriels,protections avalanches, centrales hydrauliques, etc.).

Développer rapidement le photovoltaïque,c’est protéger le climatLors du 10e Congrès photovoltaïque, le président de Swissolar

Page 43: Bâtitech 04-2012

et conseiller national Roger Nordmann a tiré les conclusionssuivantes: «Outre l’énergie hydraulique, le photovoltaïqueconstitue le pilier central de notre approvisionnement futur enélectricité. Sous nos latitudes, cette énergie sera compétitive enpeu de temps et pourra se mesurer aux autres méthodes de pro-duction électrique, pour autant que les calculs se fassent correc-tement. Aussi, nous appelons le Conseil fédéral et le Parlement

à commencer sans délai le processus de transition sur le mar-ché. Le développement rapide des nouvelles énergies renouve-lables, notamment de la production de courant solaire, est laseule façon de freiner l’importation de grandes quantités d’élec-tricité issue du gaz ou du charbon, nuisibles au climat.» ■

www.swissolar.ch

Yves Roduit a vécu un cauchemar. Un terrible incendie a ravagéson entreprise située à la rue du Levant à Martigny; en une seulenuit, le maître ferblantier et installateur sanitaire a tout perdu.Aujourd’hui encore, il lui est difficile de retourner sur les lieux.Il est encore trop bouleversé à la vue de la destruction. L’atelieravec l’entrepôt et le bureau ont été anéantis par les flammes.«Heureusement, il n’y a eu aucune victime», souligne le pro-priétaire de l’entreprise. Mais la perte matérielle est immense:les machines, dont une presse plieuse, les outils et les matériauxde travail ont été perdus, ainsi que les documents et ordinateursavec les données complètes de l’entreprise. Tout ce qui lui res-tait, c’étaient les outils de travail que ses monteurs gardaientdans les véhicules de l’entreprise.

Grande solidarité entreferblantiers valaisansLe matin du 7 novembre 2011, Yves Roduit avait tout perdu. Pendant la nuit précédente,le complexe de bâtiments industriels qui abritait son entreprise de ferblanterie et sanitaire avait com-plètement brûlé. Mais ses collaborateurs ne l’ont pas laissé tomber. De plus, spontanément,des membres de la section suissetec Valais romand ont proposé leur aide au ferblantier de Martigny.C’est uniquement grâce à ce soutien qu’il a pu poursuivre les activités de son entreprise.

Abandonner?«J’ai tout d’abord pensé à arrêter», explique Yves Roduit en re-pensant à son état au lendemain de la catastrophe. L’incendien’a pas seulement affecté l’entrepreneur de 50 ans. «Devant lesdécombres, mes collaborateurs et moi avons constaté toutel’ampleur du désastre. J’étais tout simplement désemparé et medemandais comment les choses allaient évoluer.» Les jours etles semaines qui ont suivi l’incendie ont été difficiles, aussipour ses collaborateurs qui avaient perdu leur place de travail.«Tous s’identifient totalement à notre entreprise. Aujourd’huiencore, ils doivent digérer ce qui s’est passé.» Mais ses huit fer-blantiers, monteurs et apprentis ont aussi été les premiers à luiredonner du courage. Sans hésiter, ils ont soutenu leur em-ployeur et lui ont promis tout le soutien nécessaire pour quel’entreprise de ferblanterie et sanitaire poursuive ses activités leplus vite possible. «Si je continue, c’est en grande partie grâce àeux», explique Yves Roduit.

Un ferblantier lui ouvre les portes de son atelierL’élan de solidarité dont Yves Roduit a bénéficié ensuite con-traste avec les délais, la guerre des prix et la pression de la con-currence caractérisant la branche. Au lendemain même de l’in-cendie, Yves Roduit recevait déjà des téléphones des entreprisesmembres de la section suissetec Valais romand. Elles lui garanti-rent tout le soutien dont il avait besoin pour maintenir son en-treprise en vie. Lorsqu’il a appris la situation critique d’Yves Ro-duit, Bernard Thomas, de l’entreprise Paul Thomas & Fils SA, àLeytron, a été l’un des premiers à décrocher le combiné de sontéléphone. Lui et son père sont allés jusqu’à offrir les clés de leuratelier à Yves Roduit. Bien que Bernard Thomas soit loin demanquer de travail, les collaborateurs d’Yves Roduit ont pu uti-liser immédiatement l’équipement de l’entreprise de BernardThomas, y compris les machines, les presses et tout le matérielnécessaire – et pourront bénéficier de cette infrastructure jusqu’àce que l’entreprise d’Yves Roduit soit de nouveau opérationnelle.

Soutien de collèguesferblantiers:Bernardet Paul Thomas ontaidé Yves Roduit.

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42 bâtitech 4-12 associations

Aujourd’hui encore, Yves Roduit est touché par ce geste et trèsreconnaissant de la solidarité témoignée par Bernard Thomas.Dans leurs activités commerciales quotidiennes, il faut savoirque les deux chefs d’entreprise sont concurrents et que leurs fer-blanteries couvrent une seule et même région. L’attitude de Ber-nard Thomas, membre suissetec, qui n’a pas hésité à aider soncollègue face à cette situation d’urgence, est d’autant plus re-marquable. Lorsque l’«existence commerciale» est en jeu, ilsemble que la solidarité entre techniciens du bâtiment passeavant tout dans le Bas-Valais. Yves Roduit le dit franchement:sans le soutien important qu’il a reçu, il aurait certainement jetél’éponge. Grâce à ses collaborateurs et à Bernard Thomas, il aréussi à exécuter ses mandats dans les délais. A cet égard, il a bé-néficié du fait que le mois de novembre ne fait pas partie de la«haute saison» pour les ferblantiers. En tout cas, ses clients ontà peine ressenti les répercussions de l’incendie. Mais au-delà ducercle de ses collègues de la branche, la compréhension a plutôt

été modeste, constate Yves Roduit. Les délais et les conventionsn’ont pas été modifiés. «Le monde des affaires est très dur. Il nefaut pas s’attendre à beaucoup de bienveillance», se rappelle letechnicien du bâtiment.

Continuer!Yves Roduit voit aujourd’hui l’avenir avec un peu plus de con-fiance. C’est surtout la certitude de pouvoir compter sur son envi-ronnement professionnel qui leur permet, à lui et à sa famille, dedormir plus tranquillement. Pouvoir louer provisoirement unepetite halle de stockage dans la commune voisine de Charrat luidonne aussi de l’espoir. Car, même s’il apprécie beaucoup l’hospi-talité de Bernard Thomas, il ne souhaite pas être à la charge de soncollègue ferblantier plus longtemps que nécessaire.Les collaborateurs d’Yves Roduit aménagent actuellement le siègetemporaire de l’entreprise à Charrat afin de pouvoir y poursuivreles activités de l’entreprise dans les meilleures conditions. De nou-velles machines et du nouveau matériel ont été commandés. Unbureau provisoire est prévu en plus de l’atelier. Aujourd’hui, YvesRoduit planifie et gère encore ses projets depuis son bureau installémomentanément à son domicile. Dans tous les cas, l’objectif àlong terme est toujours de retourner au plus vite à la rue du Levant.Cela prendra encore un certain temps, car de nombreux détailssont à clarifier avant que l’on puisse débuter la construction dunouveau complexe de bâtiments. Yves Roduit doit aussi étudier endétail les questions liées à l’assurance. D’ailleurs, il lui tient à cœurd’éveiller l’attention de ses collègues de la branche à ce sujet. Per-dre entièrement son entreprise par une force majeure est heureu-sement peu vraisemblable. Mais cela peut arriver, comme il en afait lui-même l’amère expérience. «Et c’est là que l’on se rendcompte de l’importance d’une assurance étendue avec une couver-ture suffisamment élevée pour l’entreprise et l’infrastructure.» Ain-si, on peut au moins atténuer le dommage matériel résultant d’unetelle catastrophe.Mais une chose est certaine: avec des collaborateurs et des amisferblantiers comme ceux d’Yves Roduit, il semble qu’il est sou-dainement possible de surmonter les coups durs que la vienous réserve. ■

Contrôler régulièrement la couverture d’assurance!

L’exemple décrit ci-dessus montre que les dommages dus à des in-cendies et des éléments naturels peuvent, dans certaines circons-tances, menacer l’existence de l’entreprise. Ainsi, il convient devérifier au moins une fois par année si la somme assurée estencore adaptée. En cas de nouvelles acquisitions coûteuses oud’investissements importants, il est donc impératif d’en informer lacompagnie d’assurances.Par ailleurs, il faut contrôler si la couverture du risque d’une inter-ruption d’exploitation est assez élevée et si l’assurance prend encharge un certain nombre de frais (frais de déblaiement et d’élimi-nation, p. ex. lors d’un incendie, frais liés au rétablissement dedocuments comptables, informatiques ou commerciaux, etc.).Autres couvertures judicieuses: assurance informatique, assurancechantier, dommages à l’environnement et, le cas échéant, bris deglace et tremblement de terre.Pour toute question ou demande de renseignement, contacter Liliana Ilic,UIB Insurance Brokers SA, [email protected], tél. 022 920 30 40.

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Depuis le 1er mars 2012, Matthias Bölkea pris les rênes de Schneider ElectricSuisse en tant que CEO et Country Presi-dent. Il succède ainsi à Roger Karner, quia dirigé avec succès Schneider ElectricSuisse pendant deux ans et demi en tantque Country President, ainsi que la so-ciété Feller SA qui en fait partie en tantque CEO pendant quatre ans. Karnerquitte le Groupe Schneider pour se con-sacrer à de nouvelles tâches en Allema-gne. Thomas Lecher prend en charge ladirection opérationnelle de Feller SA endevenant le nouveau COO de Feller SA.

Feller by Schneider ElectricLa société Feller by Schneider Electric estle leader du marché suisse de la pro-duction d’interrupteurs électriques et deprises ainsi que de systèmes pour latechnique de communication et la do-motique. Depuis 1993, Feller est une fi-liale de l’entreprise française SchneiderElectric dont le siège est établi à Paris.Schneider Electric est le spécialiste mon-dial de la gestion de l’énergie, de la cen-trale électrique jusqu’à la prise de cou-rant.

Accent mis sur l’innovationsur le site de HorgenLa fonction de COO Feller SA qui vientd’être créée inclut la direction opéra-tionnelle de la distribution, du marke-ting, du développement et de la produc-tion. Thomas Lecher, né à Erlenbacher(ZH), occupait auparavant le poste de di-recteur de la vente et du marketing chezFeller SA. Il connaît donc l’entreprise surle bout des doigts. En 2011, Feller a ache-vé l’année la plus réussie de ses plus de100 années d’existence. Lecher voit lesecret de son succès dans ses «hautes exi-gences de qualité, ainsi que dans l’inter-action proche du marché entre le déve-loppement, la fabrication et la distri-

Horgen, le 15 mars 2012 – Suite au changement à la tête de Schneider Electric Suisse au 1er mars 2012 avecla venue de Matthias Bölke en tant que nouveau CEO et Country President, le Groupe Schneider renforceaussi le management de sa filiale Feller SA. A partir de maintenant, c’est Thomas Lecher qui se chargera dela direction opérationnelle de Feller SA. Schneider Electric Suisse renforce ainsi le management localde Feller SA et le site de Horgen. L’objectif de cette mesure est de se concentrer davantage sur l’innovation,la proximité du marché et l’efficience.

Feller renforce son management en créantle poste de COO Feller SA

bution. Cela débouche sur des solutionsnovatrices qui sont adaptées de manièreoptimale aux besoins locaux.» La fonc-tion de COO nouvellement créée a pourvocation de continuer de renforcer sensi-blement cette interaction, souligne Mat-thias Bölke, CEO et Country President deSchneider Electric. «Nous avons mainte-nant créé le poste de COO au sein de Fel-ler SA pour mettre encore davantage l’ac-cent sur notre capacité d’innovation etnotre proximité du marché. Pour ce faire,des chemins de décision courts sont in-dispensables.» Les principaux moteursactuels de la croissance de Feller sont lagamme de design EDIZIOdue ainsi queles solutions de domotique avec les sys-tèmes Zeptrion et KNX. Feller est ainsiparticulièrement bien armé pour releverles défis du futur. ■

44 bâtitech 4-12 carnet

Thomas LecherMatthias Bölke

A propos de Schneider Electric

Spécialiste mondial de la gestionde l’énergie, présent dans plus decent pays, Schneider Electric offredes solutions intégrées pour denombreux segments de marchés, àsavoir Energie et Infrastructures,Procédés industriels, Equipementindustriel et de machines, Automa-tisation de bâtiments, Centres dedonnées et réseaux ainsi que Rési-dentiel. Mobilisés pour rendrel’énergie fiable et efficace, ses plusde 130 000 collaborateurs ont réa-lisé 22,4 milliards d’euros de chif-fre d’affaires en 2011 en s’enga-geant auprès des individus et desorganisations afin de les aider àtirer le meilleur de leur énergie:«Make the most of your energy™».Les entreprises Schneider Electric(Suisse) SA, Feller SA, SchneiderElectric IT (Suisse) SA (APC) etGutor Electronic Sàrl font partie duGroupe Schneider Electric enSuisse. Schneider Electric Suisse ades effectifs de plus de 1000 per-sonnes et est dirigé par son CEO etCountry President Matthias Bölke.www.schneider-electric.comwww.schneider-electric.ch

A propos de Feller

La société Feller by SchneiderElectric est le leader du marchésuisse de la production d’interrup-teurs électriques et de prises ainsique de systèmes pour la techniquede communication et la domotique.Fondée en 1909, l’entreprise a sonsiège à Horgen (ZH) et fait partie,avec ses 450 collaborateurs (dontquelque 10% d’apprentis), des em-ployeurs renommés de la région dulac de Zurich. Feller fabrique et dé-veloppe ses produits sur son site deHorgen. Sa succursale pour la Ro-mandie se trouve à Renens. Depuis1993, Feller est une filiale de l’en-treprise française Schneider Elec-tric. Matthias Bölke, CEO et Coun-try President de Schneider ElectricSuisse, est à la tête de l’organisa-tion nationale pour la Suisse.www.feller.ch

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Les Marketing Trophies ont été attribuésà Coop pour la catégorie grandes entre-prises, à Mammut Sports Group pour lacatégorie entreprises moyennes, à l’Or-chestre de chambre de Zurich pour la ca-tégorie petites entreprises et à l’associa-tion Swiss Cable en tant qu’entreprise àbut non lucratif.Le prix spécial a été attribué à GF PipingSystems de Schaffhouse pour les idées ex-ceptionnelles et les aspects innovants dela campagne pour la vanne à membraneMaximizer.

Le prix spécial a été attribué àla campagne pour un produit industriel

Marketing Trophy 2012

Un concept de marketing original, mis au point pour la vanne àmembrane Maximizer, a reçu le prix spécial. Lors de la Journée suissedu marketing au Centre de la culture et des congrès (KKL) deLucerne, l’association professionnelle Swiss Marketing a couronnéles gagnants du Marketing Trophy 2012.

Eugen Da Pra s’est exprimé ainsi: «Etantdonné que la mesure du succès du mar-keting pour des produits industrielsprend trop de temps, c’est la créativité dela réalisation qui a été couronnée dans leconcept présenté.»Des billets d’avion ont été envoyés auxclients du secteur Industrie pour l’évène-ment qui s’est déroulé au musée del’aviation de Dübendorf. GF PipingSystems a réservé un voyage plein de sur-prises aux clients se rendant à cet évène-ment. Une telle démarche pour le lan-

cement de produits n’est pas habituelledans son secteur industrie. La manifesta-tion a suscité succès et enthousiasme et aattiré un très grand nombre de partici-pants.La vanne à membrane récompensée sedistingue nettement de la concurrencepar sa qualité et mérite cette distinction,même sur le plan technique. La nouvellevanne à membrane permet de doubler ledébit tout en maintenant la consomma-tion énergétique. Son utilisation consentune économie de coût et d’énergie. Cetteinnovation est très appréciée; les vannesà membrane font l’objet d’une grandedemande sur le marché industriel et lesinnovations apportent une réelle plus-value en termes de qualité. ■

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GF Piping Systems est l’un des trois principaux secteurs d’acti-vité du groupe Georg Fischer et un fournisseur leader sur lemarché mondial de systèmes de tuyauteries en matière synthé-tique et métal.Pour le traitement et la distribution de l’eau ainsi que pour letransport sûr de liquides et de gaz dans le secteur industriel,nous vous offrons des techniques de raccordement, des rac-cords, des robinetteries, des capteurs et des tubes.Georg Fischer offre des solutions innovatrices, techniquementd’avant-garde dans les secteurs de la technique du bâtiment,des procédés chimiques industriels, du Food & Beverage, de lamicroélectronique, de la construction navale, de la distributionde l’eau et du gaz et du traitement de l’eau. Ce sont des so-ciétés de vente dans plus de 25 pays et un réseau de distribu-tion qui touche plus de 80 autres pays pour un service à la

clientèle 24 heures sur 24. Les sites de production sont im-plantés en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Ils garantissentaussi bien une proximité vis-à-vis de la clientèle que la confor-mité aux directives locales. Depuis sa fondation en 1802, lesiège principal de Georg Fischer se trouve à Schaffhouse, enSuisse.

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Séminaire Geberit 2011-2012 en Suisse romandeProtection contre le bruit – Normes SIA 181 / 2006

Après un premier cours donné en décem-bre 2011 à Lausanne, Geberit organiseencore trois séminaires en Romandie.Afin d’éveiller un peu l’intérêt sur ce sujetde plus en plus actuel, voici un petit sur-vol de la présentation de décembre.

Présentation du séminaireEn premier lieu, le Dr Victor Desarnaulds,acousticien à Lausanne et très connu dansnos régions en tant que membre de lacommission SIA 181, présente «les bruitsdes installations sanitaires dans la normeSIA 181; 2006». Il est suivi par les con-seillers techniques de Geberit qui présen-tent les sujets suivants: «La planification»,«les solutions» et «le montage assisté parPro-Planer», le logiciel Geberit de planifica-tion. En tout deux heures très instructives etqui ont le privilège de remettre l’église aumilieu du village après toutes ces peurs,erreurs, incertitudes et non-dits en matièrede protection contre le bruit en sanitaire.

Les bruits des installations sanitai-res dans la norme SIA 181; 2006Pour commencer, V. Desarnaulds fait unpetit rappel sur les notions de base: lors-qu’on parle de niveaux de bruit, ou de ni-veaux sonores, il se réfère à différentesmanières pour les calculer. Un même sonpeut donc avoir des niveaux très diffé-rents selon que l’on s’intéresse à sa puis-sance (Lw), à son intensité (LI) ou à sapression (Lp). De plus, les sons étant va-riables en fréquences et dans le temps, ilexiste des moyens d’obtenir des niveauxglobaux, soit sur une plage de fréquence(par ex. LLin., LA), soit sur une durée (parex. Léqu., Lstat., Lmax.). Il y a une grande di-versité de sources des bruits techniques

du bâtiment dans une maison d’habita-tion et sans oublier que la transmissiondes bruits des installations se fait dans laconstruction elle-même [fig. 1].La première norme SIA 181 date de 1969,puis elle a été réactualisée en 1976, 1988et enfin 2006, celle qui nous intéresseactuellement. Victor Desarnaulds présented’abord les trois degrés d’exigences:Exigences minimalesLes exigences minimales assurent uneprotection nécessaire contre le bruit afind’éviter les nuisances importantes. Ellesdoivent être respectées dans tous les casentre unités d’utilisation.Exigences accruesLes exigences accrues offrent une protec-tion contre le bruit telle qu’une majoritédes occupants d’un bâtiment soit satis-faite. Elles s’appliquent aux maisons mi-toyennes ou en ordre contigu ainsi quepour les nouvelles constructions de pro-priétés par étages.Cas particuliersEn cas d’utilisations ou de protectionparticulièrement sensibles au bruit oud’exigences particulières en matière deprotection contre le bruit, il y a lieu defixer, d’un commun accord, des exigencesparticulières.Puis il rappelle les différences entre lebruit de fonctionnement et celui d’utili-sation ainsi que sur la durée des bruits etl’influence sur l’application de la norme,sans oublier la façon et les critères à uti-liser pour évaluer une installation. Il con-tinue son exposé en parlant des consé-quences constructives comme• Incidences typologiques• Disposition et emplacement des appa-

reils et des conduites

• Choix des parois supportant les instal-lations et des matériaux (placo/Alba oumaçonnerie)

• Choix et mode de fixation des appareilset des conduites

Il finit par la responsabilité juridique. Cesont tous des thèmes que le profes-sionnel devrait déjà connaître, mais unbon rafraîchissement des connaissancesn’est pas inutile de temps en temps.

La planificationCette partie du séminaire commence parrevoir les avantages et surtout les dés-avantages d’une construction tradition-nelle, où l’on revoit le mur affaibli pardes saignées et de la tuyauterie posée etfixée par des taquets de ciment. Même s’ily a plus de vingt ans que l’on ne devraitplus voir de tels désastres phoniques.Mais si nous nous promenons un peu surles chantiers, que voyons-nous? Là, leconférencier fait l’apologie des systèmesde montages devant le mur afin de pro-fiter de la structure de la paroi aussi bienpour la protection contre le bruit que ladéfense incendie. La tâche est facile tantles avantages sont nombreux et parlants:• Sécurité statique élevée• Protection incendie• Protection contre le bruit• Protection contre l’humidité• Valable pour le neuf et la rénovation• Peu d’intervenants

La part de son aérien dans la source du bruitest en général uniquement significative dansle local d’installation!1. Source de bruit et rayonnement

des sons aériens2. Introduction des sons

solidiens dans la construction3. Propagation des sons

solidiens à la construction4. Rayonnement des sons aériens

dans le local de réception

Victor Desarnaulds dans ses explications.

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• Champs d’applications multiples (immeubles, administra-tion, hôpitaux, complexes sportifs, etc.

• Genres de structures multiples (en appliques devant mursmassifs, parois légères, hauteur du local, hauteur partielle)

Sans oublier que l’installateur pourra travailler dans un chantierhors d’eau, sans grands soucis de coordination et en pouvantrationaliser son travail (montage sur place ou en atelier avecpossibilité de faire préfabriquer).

Les solutionsTrop souvent dans la conception traditionnelle d’un bâtiment,on peut définir les diverses phases de construction ainsi: con-ception des plans, projet d’installation souvent avec des dispo-sitions décentralisées des locaux humides et pose des écou-lements en dalle puis installations dans les parois. Est-ce quecela permet d’atteindre des valeurs avantageuses sur le planacoustique? La première mesure à prendre serait de centraliserla disposition des locaux dits bruyants, puis d’utiliser des écou-lements plus silencieux comme le Geberit silent db20. Et si lesécoulements doivent être posés en dalle, prendre un soin parti-culier dans le choix des matériaux et la mise en œuvre de lapose. Tout cela est expliqué dans le séminaire. Plutôt que d’af-faiblir la substance des murs, travaillons avec des gaines tech-niques où l’on peut maîtriser les effets sonores. Et les appareilssanitaires méritent d’être posés sur des sets antibruit.Puis vient un bloc important de ce séminaire, les installations enappliques. Avec le Duofix, pour un montage sur place et le GISsystème qui peut très bien être préfabriqué sur place, en atelier

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La conseillère et le conseiller technique de Geberit travaillentde concert: la planification et le montage.

Prochains séminaires en Suisse romande

Jeudi 24 mai 2012Hôtel Mövenpick – 1215 Genève Aéroport

Jeudi 31 maiSalle de l’Union – 1963 Vétroz

Lundi 18 juinNH Hôtel Fribourg – 1700 Fribourg

Possibilité de s’inscrire par téléphoneauprès de Geberit Distribution SA

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ou chez un préfabricateur. Ces deux sys-tèmes ont l’avantage de pouvoir assurerles exigences des normes, autant cellescontre le bruit que celles pour la protec-tion incendie.

Le montage assisté par Pro-PlanerCette dernière partie, très visuelle, a per-mis de suivre en alternance le travail deprojet d’une salle de bain sur Pro-Planeret sa réalisation 1:1 avec les systèmesDuofix, montage pièce par pièce ou GIS àl’aide du cadre de préfabrication. Partie

très intéressante qui pour une fois ras-semblait le planificateur d’habitude seuldevant son ordinateur et les monteurstravaillant sur place.

ConclusionLes participants ont eu l’occasion lors dece séminaire de découvrir bien des facet-tes et des critères importants de la protec-tion contre le bruit, de rafraîchir des con-naissances déjà acquises et surtout, c’estaussi très important, de pouvoir parler dece sujet avec les conférenciers et les autres

participants qui sont très souvent des col-lègues confrontés aux mêmes problèmes.Pour information, Geberit DistributionsSA organise trois séminaires ces prochai-nes semaines (voir encadré ci-contre). ■

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Walter Meier Climat Suisse est une unité opérationnelle du groupe international Walter Meier, actif dans les domaines des techniques climatiques et de fabrication, implanté dans plus de 70 pays avec un effectif de 1600 collaborateurs. L’entreprise offre son savoir-faire et des produits dans les secteurs chauffage, ventilation, refroidissement, humidification et déshumidification, ainsi qu‘un service complet d‘entretien et d‘assistance technique.

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Tirage: 4250 ex.

Remp 2006: Exemplaires totalement distribués (confirmation parla Poste Remp) 2944 exemplaires

Autres publications de l’éditeur: Elektrotechnik, Megalink,Technica, HK-Gebäudetechnik, Chemie Plus,Chemische Rundschau, SwissPlastics, natürlich leben,wireltern, FIT for LIFE, Kochen

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manus-crits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires auxauteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tousles droits de traduction et de publication des articles, soit dansd’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication detirages à part.

Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89e-mail: [email protected]

suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de laTechnique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand,rte des Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombiertél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55e-mail: [email protected]: www.suissetec.ch

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Ohnsorg Söhne AG 7

PanGas 13

Prefa Schweiz 18

R. Nussbaum SA 17

Schneider W. + Co. AG 8

Similor AG 23

Solu’Tubes SA 27

Stiebel Eltron AG US 2

Swissolar 47

Techniques Laser SA 19

Theben HTS AG 23

Thumag AG 25

Triflex GmbH 15

Trox Hesco (Schweiz) AG 37

Walter Meier (Klima Schweiz) AG 2, 33

Windhager Zentralheizung Schweiz AG 19

Page de couvertureR. Nussbaum SA

Annonces d’emploisWalter Meier (Klima Schweiz) AG 48

impressum/registre bâtitech 4-12

Page 52: Bâtitech 04-2012

Geberit DuoFresh

Les odeurs aux WC sont synonymes de problèmes. C’est la raison pour laquelle Geberit a développé une solution et a équipé les éléments d’installation Geberit Duofix et GIS avec une fonction supplémentaire, l’absorption desodeurs. Les odeurs sont directement absorbées dans la cuvette deWC, et ceci indépendamment de la ventilationdu local. Un filtre à charbon actif intégré dans la plaque de déclenchement et aisément remplaçable se charge deprocurer de l’air pur. De plus amples informations inhérentes au Geberit DuoFresh sont disponibles sous→ www.geberit.ch ou auprès de votre commerce spécialisé en articles sanitaires.

Absorption des odeursintégrée.