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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! -------------------------------------------------------------- ----- VEILLE MEDIA Lundi 28 novembre 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc96 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 28 novembre 2011

Retrouvez les news sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous rece-vrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

« Excuses » d’Erdogan et réactions controversées Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Il semblerait qu’Erdoğan soit prêt à discuter de l’histoire officielle en Turquie. J’espère qu’il aura la même attitude en ce qui concerne le génocide arménien. Reconnaître le génocide donnerait du prestige à la Turquie et lui permettrait d’affronter son passé », a déclaré hier Ara Sarafyan, directeur de l’Institut Gomidas à Londres, au Hürriyet Daily News. « J’ai pleuré lors du discours du Premier ministre. Je l’ai cru. Son attitude mènera à une confrontation des événe-ments de 1915 ; l’État nous fera des excuses », a déclaré Arev Cebeci au Daily News, un turco-arménien qui s’était présenté en tant que député du parti de l’opposition, le CHP, lors des dernières élections. Mais Mihalis Vasi-liadis, l’éditeur en chef du journal grec d’Istanbul Apoyevmatini, a dit que le discours du Premier ministre était une manœuvre politique. « Alors, va-t-il aussi s’excuser pour les événements des 6 et 7 septembre 1955, ainsi que pour les nombreux événements douloureux survenus tout au long de l’histoire de la République ? J’en doute », a déclaré Vasiliadis au Daily News. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du quotidien turc Hurriyet Daily News le 24 novembre 2011.

Les chercheurs se mobilisent pour Zarakolu Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Les mesures de répression gou-vernementale et les attaques portées contre la recherche et à l’enseigne-ment universitaire en Turquie se sont intensifiées depuis 2009. Elles ont atteint un niveau alarmant avec l’arrestation, en octobre 2011, de la pro-fesseure et politiste Büşra Ersanlı de l’université de Marmara, du directeur des prestigieuses éditions Belge Ragıp Zarakolu, du doctorant en science politique, éditeur et traducteur Deniz Zarakolu, ou de l’étudiante en science politique de 21 ans Büşra Beste Önder. Ils sont détenus dans le cadre des « opérations [anti] KCK », accusés d’appartenir à ce « Rassem-blement social du Kurdistan » que dirigerait la rébellion armée kurde du PKK. Ces accusations ont pour seul objectif de faire taire les intellectuels indépendants et de menacer les chercheurs, les universitaires, les étu-diants. La justice en Turquie collabore à ce processus de persécution en généralisant la détention préventive des gardés-à-vues, en ordonnant pour certains d’entre eux (Ragıp et Deniz Zarakolu) leur incarcération dans des prisons de haute sécurité, en réduisant les droits de la défense, en s’acharnant sur les prévenus – comme la sociologue Pinar Selek plusieurs fois acquittée ou les journalistes d’investigation Ahmet Șık et Nedim Șener eux aussi accusés de « terrorisme » dans le cadre des procès « Ergenekon » et maintenus en préventive -, en organisant des procès d’Etat." La ré-pression en Turquie et les atteintes insupportables à la liberté d'expression ont suscité la mobilisation des universitaires en France : ils annoncent la naissance du Groupe international de travail "Liberté de recherche et d'en-seignement en Turquie" : cette initiative internationale sans hiérarchie na-tionale veut exprimer une communauté de principes, d'expériences et de

solidarités partagés, en ces heures sombres pour la Turquie démocratique. Les universitaires dénoncent que "le simple fait d’étudier ou de débattre de concepts tels que « démocratie » ou « droits de l’homme », le simple fait de publier des ouvrages sur la diversité culturelle de la société turque, sur les structures de l’Etat, sur l’histoire des minorités (incluant le géno-cide des Arméniens) peuvent désormais être retenus contre leurs auteurs et les conduire en prison dans l’attente interminable d’un procès." Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Vincent Duclert, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan appellent à faire connaître GIT Initiativ et sa branche natio-nale GIT France.

Turquie : "Parlons des Arméniens aussi, pas uniquement de Der-sim" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire une traduction de Gilbert Béguian d'un article en anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine) le 21 novembre 2011. "Dersim, ville connue également sous le nom de Tunceli, est le lieu de l’un des incidents les plus regrettables de note histoire récente. Il s’agit des événements des années 1937 et 1938, lorsque l’état, la République de Tur-quie empoisonna, bombarda et massacra des milliers de ses citoyens “comme des rats“ avec l’intention d’élever un rempart contre les de-mandes des Kurdes et leur position considérée comme une rébellion."

Collectif VAN : l'éphéméride du 28 novembre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’évé-nements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "28 novembre 1941 -- Hitler rencontre le grand Mufti de Jérusalem, Haj Amin Husseini. Lors de cette rencontre avec Adolf Hitler et dans ses émissions de radio, Hadj Amin al-Husseini affirmait que les Juifs étaient les ennemis communs de l’islam et de l'Allemagne nazie. Les notes sur cette rencontre sont prises par Paul-Otto Schmidt. Dans son compte rendu, Schmidt rapporte les pro-pos de Hitler au Mufti. Hitler expose certains projets stratégiques au Mufti, notamment, celui d’atteindre la porte sud du Caucase. Schmidt note alors : « Dès que cette percée sera faite, le Führer annoncera personnelle-ment au monde arabe que l’heure de la libération a sonné. Après quoi, le seul objectif de l’Allemagne restant dans la région se limitera à l’extermi-nation des Juifs vivant sous la protection britannique dans les pays arabes». Hitler fut impressionné par son sens de la ruse et sa prudence tactique. Il dira de lui : « Le Grand Mufti est un homme qui en politique ne fait pas de sentiment. Cheveux blonds et yeux bleus, le visage émacié, il semble qu'il a plus d'un ancêtre aryen. Il n'est pas impossible que le meilleur sang romain soit à l'origine de sa lignée »."

Dépêche de l'APA [ 28 nov 2011 16:51 ] - Agence de Presse d'Azer-baïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Suite à la réunion du Conseil interreligieux de la CEI à Erevan, le Cheikh du Caucase Hadji Al-lahchukur Pachazade, le patriarche russe Cyrille et le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II ont signé la déclaration commune".

Etre laïque en terre d'islam Face à l'islam, les Français vivent dans l'illusion d'une équation magique selon laquelle la République équivaut à la démocratie qui équivaut à la laï-cité qui équivaut à l'égalité des sexes qui équivaut à la modernité qui équi-vaut à l'Occident qui équivaut au christianisme. L'équation, mal posée, est insoluble. Aucun de ses termes ne résiste à l'analyse de terrain.

Turquie : l'économie anatolienne avant et après 1915 “En 1907, Diyarbakir était la troisième ville d’Anatolie en ce qui concerne le textile, le secteur principal de l’economie. Aujourd’hui, elle est en 66ème position. Les Arméniens et les Syriaques ont été exterminés, il s’en est suivi un exode des cerveaux et du capital. Ils sont partis et la paix n’est plus jamais revenue sur ces terres. Nous nous sommes appauvris. Nous n’avons connu de stabilité, ni économique, ni politique depuis. Nous avons été maudits parce qu’il avait été porté atteinte à une valeur sa-crée.”

Chypre: La Turquie fait une concession dans ses négociations La Turquie se dit prête, à la demande de l'Union européenne, à ouvrir sous condition ses ports, ses aéroports et son espace aérien à Chypre, alors que s'ouvrent ce lundi de nouvelles négociations sur la réunification de l'île.

Dépêche de l'APA [ 28 nov 2011 15:59 ] - Agence de Presse d'Azer-baïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Dans le cadre de sa visite en Azerbaïdjan, le membre de la Commission des relations exté-rieures du Parlement Européen, Ivo Vajgl a fréquenté le district d’Agdam".

La Turquie soutient la décision de la Ligue arabe d'imposer les sanctions contre la Syrie

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré di-manche que la Turquie et la Ligue arabe ne pouvaient pas rester silen-cieuses à la situation en Syrie, où les civils ont été tués, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

L'appli «Juif ou pas juif» retirée dans le monde entier Les associations anti-racistes, qui avaient assigné Apple en justice, ex-priment leur satisfaction et renoncent à leurs poursuites. Le feuilleton de l'application «Juif ou pas juif», qui empoisonnait Apple depuis deux mois, se termine.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bağış a affirmé que l’Europe devait soutenir une solution d’envergure pour le règlement de la question de Chypre".

Le Mrax porte plainte en soutien à l'adolescente agressée à Ne-der-over-Heembeek Suite à l’agression dont a été victime une adolescente d’origine juive de 13 ans qui a eu lieu le 18 novembre à Neder-over-Heembeek, le Mrax a porté plainte vendredi pour "violences à caractère antisémite", a révélé ce samedi le journal Le Soir.

La "maladresse" anti-arménienne de Juppé à Ankara Paris serait prêt à abriter une commission historique arméno-turque. C'est du moins ce qu'a déclaré lors d'une conférence de presse Alain Juppé à An-kara le 18 novembre provoquant la consternation dans les rangs armé-niens. Quelle mouche a en effet bien pu piquer le ministre français des Af-faires étrangères pour reprendre à son compte, comme si elle allait de soi, une des propositions les plus pernicieuses du négationnisme turc?: la fa-meuse antienne de la commission historique.

La Ligue arabe adopte des sanctions contre Damas Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont adopté di-manche à une très large majorité des sanctions à l'encontre de la Syrie, qui entrent aussitôt en application, et ils n'ont pas exclu une intervention étrangère au cas où le monde arabe, seul, ne parviendrait pas à faire ces-ser le bain de sang.

Les excuses officielles de Recep Tayyip Erdoğan pour les mas-sacres de Dersim ébranlent la classe politique turque La polémique ouverte par les déclarations du député CHP Hüseyin Aygün,

et surtout par les excuses qu’a présentées Recep Tayyip Erdoğan au nom de la République pour les massacres de Dersim, continuent d’occuper le devant de la scène politique et de provoquer de multiples réactions et commentaires en Turquie.

Le crépuscule démocratique de la Turquie Alors qu’il était récemment interrogé au sujet d’un professeur de droit constitutionnel arrêté pour avoir donné une conférence dans un institut géré par le principal parti prokurde du pays, le ministre de l’Intérieur turc Idris Naim Sahin n’a pu masquer son agacement : « J’ai du mal à com-prendre ceux qui prétendent qu’un professeur ne devrait pas être arrêté tandis que des milliers d’autres personnes le sont en Turquie. »

Pas avec Sarkozy déclare un ministre turc La Turquie ne choisira pas la France comme constructeur de son deuxième réacteur nucléaire tant que Nicolas Sarkozy sera au pouvoir a déclaré le ministre turc de l’Energie.

La Turquie salue l'accord de transfert du pouvoir au Yémen La Turquie a salué vendredi l'accord sur le transfert du pouvoir au Yémen, accord selon lequel le président Ali Abdallah Saleh devra transmettre le pouvoir exécutif à son vice-président, tout en conservant sa fonction à titre strictement honorifique pendant encore trois mois.

Ankara aurait-il des arrière-pensées kurdes en haussant le ton contre la Syrie ? La Turquie a une nouvelle fois menacé Damas de sanctions, envisageant de créer une zone tampon à la frontière entre les deux pays. Mais derrière le souci humanitaire d'Ankara, d'autres préoccupations apparaissent et no-tamment la question kurde.

Avec Henri Karayan, "l’Affiche rouge" a perdu son avant-dernier survivant "Je n'ai jamais tué d'Allemands, je n'ai tué que des nazis", répondait-il lors-qu'on l'interrogeait sur ses actions armées durant la Résistance. Avant-der-nier survivant du groupe Manouchian, vice-président de l'Association Na-tionale des Anciens Combattants et Résistants arméniens, Henri Karayan est mort le 2 novembre, à Paris, à l'âge de 90 ans.

La Knesset va discuter du génocide arménien La commission de l’Education, de la Culture et des Sports, de la Knesset présidé par Alex Miller va discuter de la question de la reconnaissance du génocide arménien début décembre.

La Turquie, antichambre d'une zone humanitaire en Syrie ? Côté turc, la frontière serpente sur 800 km vers l'est dans un décor de col-

lines en grande partie miné. De l'autre côté d'une vallée, le drapeau syrien flotte sur des bâtisses de béton et des soldats surveillent les mouvements du haut des toits.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Trois mi-nistres ont dirigé des critiques contre l'Union européenne en ce qui concerne l'adhésion de la Turquie".

En Turquie, nouvelles arrestations dans les milieux kurdes Des tribunaux turcs ont ordonné samedi 26 novembre la mise en déten-tion de 66 personnes accusées de liens avec les rebelles kurdes, ont rap-porté les médias turcs. Un total de 43 personnes ont été arrêtées au cours de cette nouvelle rafle à Istanbul, et le tribunal a ordonné la mise en dé-tention pour 34 d’entre elles, accusées d’être liées au KCK (Union des communautés kurdes), a précisé l’agence turque Anatolie.

Dépêche de l'APA [ 25 nov 2011 16:34 ] - Agence de Presse d'Azer-baïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les communautés azerbaïdjanaise et arménienne de Haut-Karabagh se réunissent le 28 no-vembre à Berlin".

L’Iran prêt à s’en prendre au bouclier antimissile de l’OTAN en Tur-quie L’Iran est prêt à prendre pour cible les installations qui seront basées en Turquie dans le cadre du projet de bouclier antimissile voulu par l’OTAN, a indiqué un haut responsable militaire iranien, samedi.

L'Iran menace la Turquie Un haut responsable militaire iranien a promis de frapper en Turquie les installation du bouclier anti-missile de l'Otan si jamais son pays était me-nacé d'une attaque. Jusqu'à présent, les responsables iraniens avaient af-firmé à plusieurs reprises qu'en cas d'attaque contre leur pays ils frappe-raient d'abord Israël en représailles.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre

part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le pré-sident de la République M. Abdullah Gül a déclaré au sujet de Chypre, qu'il est inévitable de reconnaître la structure bi-étatique au cas où aucun pas concret ne sera fait jusqu'en mi-2012".

La Turquie exprime sa solidarité avec le Pakistan suite aux tirs meurtriers de l'Otan Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a téléphoné à son homologue pakistanaise Hina Rabbani Khar pour exprimer la solidarité de la Turquie avec le peuple et le gouvernement du Pakistan suite aux tirs de l'Otan qui ont tué 24 soldats pakistanais, a déclaré dimanche le minis-tère pakistanais des Affaires étrangères.

Bakou désire interdire les séjours au Haut Karabagh proposés par les tour-opérateurs européens Plusieurs tour-opérateurs tels que Betravel (Belgique), Gigatour (Alle-magne), ou Oceanides (France) sont sur la liste notre du ministère des Af-faires étrangères de l’Azerbaïdjan. Salon le site 1news.az, le représentant du gouvernement azéri chargé du Tourisme, Elman Abdullah ces organisa-teurs de tourisme de France, Belgique et Allemagne sont soupçonnés de proposer dans leur catalogue 2012 des séjours au Haut Karabagh.

Conspirationnisme à la turque L’agence de notation Fitch Ratings vient d’abaisser la perspective de l’éco-nomie turque de « positive » à « stable ». Dans le même temps, la note de la Turquie reste inchangée (BB+).

INFOS COLLECTIF VAN

« Excuses » d’Erdogan et réactions controverséesInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Il semblerait qu’Er-

doğan soit prêt à discuter de l’histoire officielle en Turquie. J’es-père qu’il aura la même attitude en ce qui concerne le génocide arménien. Reconnaître le génocide donnerait du prestige à la Tur-quie et lui permettrait d’affronter son passé », a déclaré hier Ara Sarafyan, directeur de l’Institut Gomidas à Londres, au Hürriyet Daily News. « J’ai pleuré lors du discours du Premier ministre. Je l’ai cru. Son attitude mènera à une confrontation des événements de 1915 ; l’État nous fera des excuses », a déclaré Arev Cebeci au Daily News, un turco-arménien qui s’était présenté en tant que député du parti de l’opposition, le CHP, lors des dernières élec-tions. Mais Mihalis Vasiliadis, l’éditeur en chef du journal grec d’Istanbul Apoyevmatini, a dit que le discours du Premier ministre était une manœuvre politique. « Alors, va-t-il aussi s’excuser pour

les événements des 6 et 7 septembre 1955, ainsi que pour les nombreux événements douloureux survenus tout au long de l’his-toire de la République ? J’en doute », a déclaré Vasiliadis au Daily News. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du quotidien turc Hurriyet Daily News le 24 novembre 2011.

Les Arméniens expriment leur espoir suite aux excuses Jeudi 24 novembre 2011 Vercihan Ziflioğlu

ISTANBUL- Hürriyet Daily News

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan s’est excusé au nom de l’État turc le 24 novembre à propos des massacres survenus à Dersim en 1938, ce qui a provoqué des remous parmi les Arméniens de Turquie et de l’étranger.

« Il semblerait qu’Erdoğan soit prêt à discuter de l’histoire officielle en Tur-quie. J’espère qu’il aura la même attitude en ce qui concerne le génocide arménien. Reconnaître le génocide donnerait du prestige à la Turquie et lui permettrait d’affronter son passé », a déclaré hier Ara Sarafyan, directeur de l’Institut Gomidas à Londres, au Hürriyet Daily News.

Sarafyan a dit qu’ils étaient prêts pour qu’une commission d’historiens étudie la question, mais il a appelé la Turquie à mettre à disposition les ar-chives confidentielles de la Turquie également.

Hayk Demoyan, le directeur de l’Institut du Musée du Génocide à Erevan, a également dit que le Premier ministre se référait indirectement à ce que les Arméniens qualifient de génocide.

« Les Jeunes-Turcs ont commis le génocide des Arméniens en 1915. Les ké-malistes, qui partageaient le même état d’esprit que les Jeunes-Turcs, ont ensuite soumis les survivants Arméniens de Dersim à un génocide. Ainsi, Dersim a été la continuation du génocide », a déclaré Demoyan au Daily News au cours d’une interview téléphonique hier. Dersim, ville située dans l’est de la Turquie, a été renommée Tunceli dans les années 1930.

Demoyan a dit qu’ils étaient prêts pour qu’une commission d’historiens étudie la question, mais il doute que la Turquie soit prête à faire de même.

« Nous sommes prêts à participer à cette commission. Mais êtes-vous prêts à divulguer les archives secrètes de l’État-major [turc] et de parler du génocide de manière objective ? Comment vos historiens sont-ils sup-posés discuter du problème librement alors qu’une menace pèse sur tous les intellectuels de votre pays, tel que l’article 301 [du Code pénal turc] ? La Turquie a un problème à affronter son passé », a dit Demoyan, faisant référence à un article juridique honteux qui a été utilisé pour criminaliser “l’insulte à la turcité.”

Mais Mihalis Vasiliadis, l’éditeur en chef du journal grec d’Istanbul Apoyev-matini, a dit que le discours du Premier ministre était une manœuvre poli-tique.

« Alors, va-t-il aussi s’excuser pour les événements des 6 et 7 septembre 1955, ainsi que pour les nombreux événements douloureux survenus tout au long de l’histoire de la République ? J’en doute », a déclaré Vasiliadis au Daily News, faisant référence aux pogroms des membres des communau-tés des minorités du pays.

« J’ai pleuré lors du discours du Premier ministre. Je l’ai cru. Son attitude mènera à une confrontation des événements de 1915 ; l’État nous fera des excuses », a déclaré Arev Cebeci au Daily News, un turco-arménien qui s’était présenté en tant que député du parti de l’opposition, le CHP, lors des dernières élections.

But Cebeci, dont la candidature parlementaire avait été fortement criti-quée par la communauté arménienne d’Istanbul, a dit que la déclaration du chef du CHP Kemal Kılıçdaroğlu concernant cette question, ne conve-nait pas à un parti de gauche.

Cebeci a également dit au Daily News qu’il avait décidé de démissionner de ses fonctions dans l’Assemblée du CHP. « La mentalité du Premier ministre est identique à celle des Arméniens de la diaspora. Erdoğan reconnaitra aussi bientôt le génocide arménien », a déclaré Kılıçdaroğlu, faisant référence à la déclaration récente sur les mas-sacres de Dersim.

Le Premier ministre furieux, a répondu : « Comment osez-vous me mettre dans le même panier que la diaspora arménienne ? Honte à vous ! Je défie quiconque de mettre le Premier ministre dans le même panier que la dia-spora arménienne. Sachez vous tenir », a dit Erdoğan à Kılıçdaroğlu. À la fin des années 1930, l’armée avait lancé une opération visant à exter-miner les tribus de Dersim, dont la population était largement composée de Kurdes alévis. Des milliers de personnes avaient été tuées et de nom-breux survivants exilés.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 25 novembre 2011 – 07:00 – www.collectifvan.org

Lire aussi :

Dersim : « excuses » turques et néo-négationnisme http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58981

URL originale

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=armenians-express-hope-over-apology-2011-11-24

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=59018

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Les chercheurs se mobilisent pour ZarakoluInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Les mesures de ré-

pression gouvernementale et les attaques portées contre la re-cherche et à l’enseignement universitaire en Turquie se sont in-tensifiées depuis 2009. Elles ont atteint un niveau alarmant avec l’arrestation, en octobre 2011, de la professeure et politiste Büşra Ersanlı de l’université de Marmara, du directeur des prestigieuses éditions Belge Ragıp Zarakolu, du doctorant en science politique, éditeur et traducteur Deniz Zarakolu, ou de l’étudiante en science politique de 21 ans Büşra Beste Önder. Ils sont détenus dans le cadre des « opérations [anti] KCK », accusés d’appartenir à ce « Rassemblement social du Kurdistan » que dirigerait la rébellion armée kurde du PKK. Ces accusations ont pour seul objectif de faire taire les intellectuels indépendants et de menacer les cher-cheurs, les universitaires, les étudiants. La justice en Turquie col-labore à ce processus de persécution en généralisant la détention préventive des gardés-à-vues, en ordonnant pour certains d’entre eux (Ragıp et Deniz Zarakolu) leur incarcération dans des prisons de haute sécurité, en réduisant les droits de la défense, en s’acharnant sur les prévenus – comme la sociologue Pinar Selek plusieurs fois acquittée ou les journalistes d’investigation Ahmet Șık et Nedim Șener eux aussi accusés de « terrorisme » dans le

cadre des procès « Ergenekon » et maintenus en préventive -, en organisant des procès d’Etat." La répression en Turquie et les at-teintes insupportables à la liberté d'expression ont suscité la mo-bilisation des universitaires en France : ils annoncent la naissance du Groupe international de travail "Liberté de recherche et d'en-seignement en Turquie" : cette initiative internationale sans hié-rarchie nationale veut exprimer une communauté de principes, d'expériences et de solidarités partagés, en ces heures sombres pour la Turquie démocratique. Les universitaires dénoncent que "le simple fait d’étudier ou de débattre de concepts tels que « dé-mocratie » ou « droits de l’homme », le simple fait de publier des ouvrages sur la diversité culturelle de la société turque, sur les structures de l’Etat, sur l’histoire des minorités (incluant le géno-cide des Arméniens) peuvent désormais être retenus contre leurs auteurs et les conduire en prison dans l’attente interminable d’un procès." Hamit Bozarslan, Cengiz Cagla, Yves Deloye, Vincent Du-clert, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan appellent à faire connaître GIT Initiativ et sa branche nationale GIT France.

GIT France

Samedi 26 novembre 2011

Lettre n°1, GIT Initiative, 26 novembre 2011

(traduction en turc ci-dessous et en anglais à venir très rapidement)

La déclaration inaugurale de l’initiative GIT [Groupe international de travail « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »] du 21 novembre 2011 (voir plus bas) continue de beaucoup circuler et nous recevons de nombreux messages de collègues du monde entier. Nous constatons une forte attente en matière d’information mais aussi d’engagement des uns et des autres à titre individuel, preuve qu’il était urgent d’agir.

Des questions nous sont posées sur cette initiative qui associe des pra-tiques de pétitions intellectuelles à des pratiques collectives de travail scientifique et qui articule des échelles nationales ou régionales à une di-mension internationale et mondiale.

Voici quelques précisions utiles :

Signer la déclaration inaugurale

La déclaration inaugurale de l’initiative GIT peut être signée par tous ceux,

dans le monde, qui, universitaires, chercheurs, traducteurs, éditeurs, sou-haitent y attacher leur nom. Nous rendrons public un nouvel ensemble de signatures de tous les pays. Nous attirons l’attention de jeunes doctorants ou jeunes chercheurs menant des recherches en Turquie sur les risques qu’ils peuvent prendre en s’exposant publiquement : l’accès a leur terrain peut être gravement compromis. Ils peuvent cependant participer aux ac-tivités d’une antenne du GIT et en être membres (cette appartenance res-tera confidentielle, seulement connue des autres membres). Mais ils peuvent aussi choisir de signer la déclaration. Ce choix leur appartient pleinement.

Créer une antenne du GIT dans un pays

La déclaration inaugurale de l’initiative GIT a aussi pour but comme vous le savez d’appeler à la création d’antennes (ou de branches) dans tous les pays où des chercheurs, universitaires, éditeurs, traducteurs seraient en-gagés pour le faire. Déjà, des collègues ont fait savoir qu’ils étaient prêts à s’en charger dans tel ou tel pays. Nous allons nous efforcer de mettre ces personnes en contact les unes avec les autres. Une fois une nouvelle an-tenne créée, elle s’organise selon son propre rythme, ses choix d’organisa-tion, ses moyens (site Internet, liste de diffusion,..), mais en se donnant de préférence des thématiques de travail communes aux autres antennes ou branches (voir plus bas).

Constituer l’internationale des chercheurs

Il serait profitable que ces équipes présentes et à venir de collègues instal-lées dans différents pays réfléchissent à des questions communes, dont celles, centrales au problème posé par l’arrestation de nos collègues de Turquie : « Etre chercheur en Turquie … et ailleurs. Etudes sur les condi-tions de la recherche », et « La recherche assignée au tribunal. Sur la jus-tice et ses principes ». Le site international (www.gitinitiative.com) permet-tra d’accéder à toutes les antennes (ou branches) et d’avoir une vue d’en-semble des activités (et du pouvoir) du GIT. Une liste de diffusion unique sera en plus créée pour tous ceux qui travaillent dans le cadre de l’initia-tive GIT ou qui souhaitent être informés.

Agir dans l’antenne de France

La première antenne du GIT a été donc installée en France (son adresse est : [email protected]) . Elle accueille particulièrement tous les chercheurs, universitaires, doctorants, … qui veulent travailler dans ce cadre d’un laboratoire de recherche sur la recherche en milieu hostile et la fabrique des instruments de coercition. Nous envisageons d’ouvrir un sé-minaire, pour le moment à Paris (mais sans exclusive parisienne). Le ca-lendrier des séances sera donne le plus rapidement possible. Le site de

l’antenne française (www.gitfrance.fr) constituera lui aussi un outil de tra-vail et d’information publique et scientifique. Précisons qu’il est possible à des collègues ne travaillant pas en France d’adhérer à l’antenne française, de contribuer par des études, et de recevoir l’information. On peut aussi appartenir à deux antennes ou même plus si on le souhaite.

En Turquie …. et ailleurs

L’action qui est menée aujourd’hui l’est pour la défense de la liberté de re-cherche et d’enseignement en Turquie. Nous savons que les libertés intel-lectuelles sont menacées dans bien d’autres pays, selon des processus comparables ou différents. Il appartiendra à d’autres chercheurs de se mo-biliser éventuellement pour des collègues persécutes en Iran, en Syrie, en Russie, en Chine, … GIT initiative a cette vocation d’élargir les terrains de son enquête et de son action. Par la mise en réseau des savoirs, GIT initia-tive mettra sous surveillance les pouvoirs qui privent de liberté nos col-lègues et gouvernent par la peur.

Hamit Bozarslan, Cengiz Cağla, Yves Deloye, Vincent Duclert, Diana Gon-zalez, Ferhat Taylan

[email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected]

www.gitinitiative.com

www.gitfrance.fr

[email protected]

GIT’in 21 Kasim 2011 tarihli kurulus metni dolasmaya devam ediyor ve du-nyanin dort bir yanindaki meslektaslarimizdan mesajlar aliyoruz. Bilgi icin oldugu kadar, birlikte bir seyler yapmak yonunde de ciddi bir talep oldugu-nu goruyoruz. Baslattigimiz girisim, yalnizca bir imza kampanyasi olarak degil, bilimsel ve kollektif, uluslararasi bir calisma olarak varolmayi hede-fliyor.

Bir kac pratik nokta :

Kurulus metnini imzalamak : GIT’in kurulus metni, bu girisime dahil olmak isteyen tum akademisyenler, arastirmacilar, cevirmenler, editorler tarafin-dan imzalanabilir. Tum ulkelerden imzacilarin dahil oldugu versiyonlar du-zenli olarak guncellenecek. Imzacilar bu adrese "[email protected]" yazabilirler.

GIT’in bir ayagini olusturmak : GIT’in kurulus metni, arastirmacilarin, aka-demisyenlerin, cevirmen ve yayincilarin, bunu yapmak istedikleri her ul-kede bir araya gelerek bir calisma grubu olusturmalarina cagri yapiyordu. Bu cabaya dahil olmak isteyen meslektaslari birbirleriyle irtibata gecir-meye calisiyoruz. GIT’in her ayagi, olustuktan sonra istedigi ritm, orgut-lenme bicimi ve araclarini bulacaktir (web sitesi, e-mail gruplari, vb). Calis-ma konularinin diger ulkelerdeki gruplarla ortaklastirilmasinin ve ortak bir bilgi uretilebilmesinin faydali olacagina inaniyoruz. Fransa’daki calisma grubu, Turkiye’deki meslektaslarimizin tutuklanmasi sorununa temel olus-turdugunu dusundugu « Turkiye’de ve ortadogu’da arastirmaci olmak : arastirma kosullarinin incelenmesi » ve « Mahkemeye hapsolmus arastirma : adalet ve ilkeleri uzerine » basliklari altinda calismayi secti.

www.gitinitiative.com

sitesinin, tum ulkelerdeki calisma gruplarina ulasmayi saglamasini ve GIT’in etkinliklerinin tamami hakkinda bilgi vermesini hedefliyoruz. Ayrica, Turkiye'de olup bitenlerle ilgili (tutuklu ogrenciler, akademisyenler, gazete-ciler...) bilgi paylasimi saglayabilecek bir portal gorevi gormesini arzuluyo-ruz. Bu internet sitesinin nasil isleyecegini, GIT'le ilgili butun diger konular gibi, birlikte dusunebiliriz.

http://www.gitfrance.fr/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=59010

Collectif VAN : l'éphéméride du 28 novembre 2011Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephémé-ride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle re-cense la liste d’événements survenus à une date donnée, à diffé-rentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’associa-tion suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 28 novembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 28 novembre 1915 -- Empire ottoman /Smyrne : le quartier arménien d’Haynots est encerclé par la troupe, qui procède à des perquisitions systématiques et à l’arrestation d’environ deux mille personnes. Celles-ci sont déportées vers la Syrie en trois convois : le 28 novembre, les 16 et 24 décembre.** (Kévorkian, 2006 :708).Mass Violence - par Raymond Kévorkianhttp://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

28 novembre 1916 -- Empire ottoman : La nouvelle de la mort de Zohrab et de Vartkès fut télégraphiée à Constantinople. Talaat fit alors annoncer à la femme de Zohrab que, malade du coeur, son mari avait succombé à une attaque d'apoplexie dans la voiture qui le conduisait à Diarbékir. A titre exceptionnel, Talaat autorisa la femme de Vartkès à partir en Bulgarie. Pour faire plus vrai, on requit le médecin municipal d'Ourfa, le docteur Tahsin. Il fut sommé d'établir de faux certificats de décès. Le certificat rédigé le 7 juillet [1]331 (c'est-à-dire le 20 juillet 1915) précise : « Ayant appris qu'il était mort en cours de trajet, je me suis rendu à l'endroit où était le corps et je l'ai identifié comme étant celui de Krikor Zohrab. Mon examen montra qu'il avait succombé à une attaque cardiaque. » Le certificat fut remis à la veuve mais l'affaire transpira. Plus tard, Djemal pacha reconnut le double meurtre devant Monseigneur Zaven et, le 28 novembre 1916, la question fut évoquée à une séance du Parlement : le gouvernement dut reconnaître que les deux députés avaient en fait été tués. Le consul allemand Rössler avait été averti de l'arrestation de Zohrab et Vartkès et de leur passage à Alep : « Zohrab et Vartkès effendis, les deux députés arméniens bien connus, se trouvent actuellement à Alep. Ils font partie du convoi à destination de Diarbékir. D'après les nouvelles qui nous sont parvenues de là-bas, il y a tout lieu de penser que cela signifie pour eux la mort à coup sûr. Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989Imprescriptible.fr : La mort de Zohrabhttp://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre7

28 novembre 1917 -- Empire ottoman : il semblait même pendant un moment que les peuples de la Transcaucasie arrêteraient en commun la poussée turque. Les Arméniens, les Géorgiens et les Tatares firent un effort pour créer un pouvoir unique. Le 28 novembre 1917, un «Commissariat de

Transcaucasie» assuma le gouvernement du pays et une Diète transcaucasienne (le Seim) se réunit à Tiflis, le 23 février 1918. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible.fr : L'Arménie russe pendant la Grande Guerre et après l'armistice de Lemnos http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c3/p2

28 novembre 1918 -- Empire ottoman : les forces alliées occupaient militairement le système des tunnels du Taurus et plaçaient des officiers pour contrôler les chemins de fer ottomans encore sous le contrôle turc. L’exécution de ces clauses fut réglée par le haut quartier général, à la date du 28 novembre 1918 ; toutes les troupes turques devaient s’être retirées avant : 1) le 13 décembre à l’ouest de Djihoun ; 2) le 17 décembre à l’ouest de Seïhoun et au nord de la voie ferrée Adana-Tarse ; 3) le 21 décembre à l’ouest de Bozanti. Toute troupe qui n’aurait point opéré sa retraite dans les délais prescrits serait faite prisonnière. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921)http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a

28 novembre 1918 -- Empire ottoman : Mort de Gegham Ter Karapetian. Il était né en 1865 au village de Kheybian (province de Bitlis de l'Arménie occidentale), il était professeur du Collège Murad-Mkhitaryan de Mouch, député de l'Empire ottoman, membre du Conseil National Arménien de Constantinople et du parti Dachnak, écrivain et correspondant. Il fut martyrisé en 1918.American University of Armenia: This day in armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdfArmenian Genocide Museum-Institute http://www.genocide-museum.am/eng/remember_armenian_genocide.php

28 novembre 1918 -- Empire ottoman : un rapport plus détaillé avait été remis, le 28 novembre 1918, par le patriarche Thomas au gouverneur militaire de Mossoul, le colonel Lichman, afin qu’il le transmette à la conférence de la Paix. Par précaution, le patriarche en remet copie au consul de France. Ce rapport contient trois tableaux explicatifs détaillant les pertes subies dans les différents diocèses chaldéens, en particulier dans ceux de Diarbékir, de Djezireh et de Séert. Le consul de France

envoie également une note sur le camp de réfugiés de Bakouba où sont regroupés les chaldéens et Arméniens venus d’Azerbaïdjan persan à l’automne 1918, après avoir fui devant l’avance des troupes turques en Perse. La délégation assyro-chaldéenne s’appuie sur la France. Elle réclame un mandat de la « Ligue des nations ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915Imprescriptible.fr : Arméniens et Syriaques à la Conférence de la paix http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue

28 novembre 1921 -- Empire ottoman : toutes ces assurances ne purent cependant enrayer la panique qui s’était emparée des populations chrétiennes de la Cilicie et ramener la confiance dans leurs âmes. L’exode continua parmi elles et des torrents de Chrétiens affolés affluèrent vers les ports de la Cilicie et à la frontière syrienne. Ce fut encore en vain que M. Franklin-Bouillon, Hamid Bey et Mouheddine Pacha lancèrent, le 28 novembre 1921, une proclamation commune mettant la population de la Cilicie en garde contre « une campagne méthodique… organisée par les ennemis de la paix pour jeter l’alarme dans les populations chrétiennes et les forcer à quitter la Cilicie », et déclarèrent que les deux gouvernements s’étaient « engagés d’honneur à faire respecter les garanties stipulées ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.**** Les troupes anglo-françaises du Levant, renforcées de trois bataillons arméniens, débarquent à Alexandrette, dans le but de créer en Cilicie un foyer national arménien sous la protection de la France. Répondant à l'appel du haut-commissaire Georges-Picot, 150 000 Arméniens émigrés en Syrie et en Mésopotamie viennent s'installer dans la région.Imprescriptible.fr : L’accord franco-turc d’Angora du 20 octobre 1921 et l’exode des Arméniens de la Cilicie http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c12Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/1918

28 novembre 1921 -- Empire ottoman/ [Lettre de Vahan Portoukalian à Kourken Tahmazian] : le général Dufieux à Mersine a été entouré par un groupe de chrétiens qui se sont mis à genoux, le suppliant de ne pas les abandonner, le remerciant de tout ce qu’il avait fait pour eux. La vénération qu’on a pour cet homme est extraordinaire, comme la confiance qu’il inspire. On entend des paroles comme celles-ci : « Nous n’avons pas besoin de soldats français pour être rassurés ; qu’on nous laisse le général Dufieux » Et cette autre : « Amis et ennemis n’ont pour lui que [de] l’admiration ». Le Haut-commissariat de Beyrouth avait interdit aux émigrés nécessiteux l’entrée de la Syrie. Trois heures après que cette interdiction était publiée, une dépêche anglaise faisait annoncer que l’Angleterre offrait à tous l’entrée de Chypre, de la Palestine et de l’ égypte. Des bateaux sont arrivés prendre les réfugiés à Mersine, mais aucun n’a été autorisé à débarquer nulle part. On a cru d’abord que les Anglais avaient agi ainsi pour obliger la France à recevoir en Syrie les fugitifs. Il semble que les choses sont plus simples. Ces malheureux ont emporté la petite vérole. Sur un bateau, il y avait eu seize morts. Un de ces bateaux est venu de nouveau à Mersine et les a débarqués. Depuis, personne ne veut les prendre ; ils sont dans une misère effroyable ; et ayant tout vendu, ils ne peuvent pas revenir à Adana. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921vue par l’officier Vahan Portoukalian

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b

28 novembre 1922 -- Empire ottoman : la Croix Rouge américaine a fait rassembler tous les enfants arméniens orphelins de Constantinople pour les embarquer sur le paquebot italien "Cornaro Fuime" à destination de Corfou.

Imprescriptible.fr : Journal d'un jeune déporté arménien http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian28 novembre 1938 -- Limitation du droit de libre circulation des juifs sur le territoire allemand.Compagnienomades.free.fr http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm

28 novembre 1939 -- Suvalki (province de Bialystok, Pologne) est annexé au Reich. Les Allemands voulant une ville « purifiée de ses juifs », les 6 000 membres de la communauté sont déportés à Biala Podlaska, Lukov, Miedzyrzec- Podlaski et Kock.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 1939 -- Pologne : Frank donne l'ordre d'instaurer des Ju-denrate (Conseils juifs) dans chaque ghetto, chargés d'exécuter les ordres des Allemands.

Seconde-guerre.com

http://www.seconde-guerre.com/chronologie/chronologie-novembre-1939.html

28 novembre 1940 -- Tous les juifs des Pays-Bas sont renvoyés de la fonction publique en dépit d'une protestation des Églises réformées.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 1941 -- Hitler rencontre le grand Mufti de Jérusalem, Haj Amin Husseini. Lors de cette rencontre avec Adolf Hitler et dans ses émis-sions de radio, Hadj Amin al-Husseini affirmait que les Juifs étaient les en-nemis communs de l’islam et de l'Allemagne nazie. Les notes sur cette rencontre sont prises par Paul-Otto Schmidt. Dans son compte rendu, Schmidt rapporte les propos de Hitler au Mufti. Hitler expose certains pro-jets stratégiques au Mufti, notamment, celui d’atteindre la porte sud du Caucase. Schmidt note alors : « Dès que cette percée sera faite, le Führer annoncera personnellement au monde arabe que l’heure de la libération a sonné. Après quoi, le seul objectif de l’Allemagne restant dans la région se limitera à l’extermination des Juifs vivant sous la protection britannique dans les pays arabes». Hitler fut impressionné par son sens de la ruse et sa prudence tactique. Il dira de lui : « Le Grand Mufti est un homme qui en politique ne fait pas de sentiment. Cheveux blonds et yeux bleus, le visage émacié, il semble qu'il a plus d'un ancêtre aryen. Il n'est pas impossible que le meilleur sang romain soit à l'origine de sa lignée ». Al-Husseini tra-vaille ensuite à des émissions de radio de propagande, destinées aux mondes arabe et musulman. Cependant la majorité des Arabes et des Pa-lestiniens ne le suivront pas, selon Gilbert Achcar. "Les Arabes et les Ber-bères qui combattirent dans les rangs des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale sont considérablement plus nombreux que ceux qui combat-tirent dans les rangs des pays de l'Axe". Selon Alain Gresh il y aurait eu "9 000 Palestiniens dans les rangs de l'armée britannique, des centaine de milliers de Maghrébins dans les troupes de la France libre, sans parler de centaines de déportés arabes dans les camps nazis" Robert Satloff rap-

pelle quant à lui que de nombreux Arabes d'Afrique du Nord aidèrent à sauver des Juifs et auraient pu mériter le titre de Juste.

phdn

http://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Amin_al-Husseini#cite_note-ushmm-16

28 novembre 1941 -- 999 juifs de Vienne (Autriche) sont déportés à Minsk (capitale de la R.S.S. de Biélorussie).

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 1942 -- Au début de la guerre, la population juive de Mos-ciska (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) comptait 2 500 âmes. Ces juifs sont déportés au camp d'extermination de Belzec, où ils sont assassinés dès leur arrivée.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 1943 -- Les SS déportent à Riga 420 juifs du ghetto de Dü-naburg (Dvinsk, R.S.S. de Lettonie).

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 1944 -- Au cours d'une Aktion déclenchée par les Croix flé-chées, les fascistes hongrois envahissent un pâté d'immeubles de Buda-pest habité par plusieurs centaines de juifs. Une partie est fusillée sur place, l'autre conduite au ghetto.

Israelvivra.com

http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#28

28 novembre 2008 -- France : une pleine page de publicité en page 9 du quotidien Le Monde daté du 28 novembre 2008, voilà ce qu'a pu se payer

Liberté pour l'Histoire, Collectif d'historiens présidé par Pierre Nora, pour remercier les signataires de l'appel de Blois dont les noms sont affichés, barrés d'un énorme "Merci". On remarquera dans cette liste, le nom de l'Américain Guenter Lewy, auteur du livre "The Armenian massacres in Ot-toman Turkey : a disputed genocide", où l'auteur tente de démontrer que les Arméniens n'ont pas été victimes d'un génocide.

Collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=24286

28 novembre 2008 -- France : une proposition de loi a été enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 18 octobre 2011, portant trans-position du droit communautaire sur la lutte contre le racisme et réprimant la contestation de l’existence du génocide arménien, il vise à étendre à la négation du génocide arménien, la Décision-cadre 2008/913/JAI sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal, adoptée par le Conseil de l’Union européenne le 28 novembre 2008. Le but de cette décision-cadre est de faire en sorte que la xénophobie et le racisme soient passibles de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives au sein de l’Union européenne. Elle vise aussi à encourager et à améliorer la coopération judiciaire dans ce do-maine.

Collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58652

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=59027

Turquie : "Parlons des Arméniens aussi, pas uniquement de Dersim"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire une traduction de Gilbert Béguian d'un article en an-glais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Maga-zine) le 21 novembre 2011.

NAM

Ne parlons pas seulement de Dersim, parlons aussi des Arméniens

Lundi 21 novembre 2011

Hurriyet Daily News

par Mehmet Ali Birand

Dersim, ville connue également sous le nom de Tunceli, est le lieu de l’un des incidents les plus regrettables de note histoire récente.

Il s’agit des événements des années 1937 et 1938, lorsque l’état, la Répu-blique de Turquie empoisonna, bombarda et massacra des milliers de ses citoyens “comme des rats“ avec l’intention d’élever un rempart contre les demandes des Kurdes et leur position considérée comme une rébellion.

De nos jours, le Parti Républicain du Peuple (CHP) attend son heure dans l’opposition. Aujourd’hui, les accusations qui lui sont faites atteignent même Mustafa Kemal Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne. Cette campagne n’a pas pour objectif de créer les conditions d’un “faire face à son histoire“ ; le but recherché, c’est la marginalisation du parti d’opposi-tion.

Il est bien entendu que, comme nation évoluée, il nous faut faire face non seulement aux événements qui ont eu lieu à Dersim mais aussi à toute notre histoire. Tous les pays, tôt ou tard, devraient affronter les moments sombres de leur passé. Ils ne peuvent s’y soustraire. Jusqu’à présent, nous n’avons pas été capables de débattre de nos erreurs passées avec modes-tie et courage. Nous envisageons cette affaire comme les trois singes [...de la croyance bouddhiste qui font leur rapport sur les hommes : ne rien entendre, ne rien voir et ne rien dire...]

Que s’est-il passé ? Rien. Toutes les accusations en restent là, ceux qui ont perdu leur vie attendent...

Il n’y a aucune autre issue que celle qui consiste à affronter les erreurs que nous avons faites dans notre histoire et à discuter de nos responsabili-tés.

Le problème arménien en fait partie. Lorsqu’un événement horrible est dé-voilé au grand jour, on ne peut l’ignorer. En le niant, on ne peut que se du-per soi-même. On ne peut gagner que si nous prenons la confrontation au sérieux. Arrêtons de jouer la comédie. Arrêtons de dorer la pilule.

Dites-moi je vous prie, pourquoi avons-nous peur ?

Nous ne pouvons nous dérober en disant, “Ce n’était pas nous ; ce sont les Ottomans qui l’ont fait.“ Le 100ème anniversaire des événements armé-niens approche. Si nous ne franchissons aucun pas, alors des autres nous jugeront et nous feront supporter le crime. Nous n’en serions atteints que beaucoup plus profondément.

Au contraire, plus nous affrontons notre histoire, plus notre société sera magnanime. Elle en éprouvera plus d’apaisement et d’estime pour elle-même.

On ne gagne jamais rien à cacher, à nier, qu’il s’agisse de Dersim ou de tout autre crime non élucidé. Sachons qu’il restera toujours en nous quelque chose qui nous fera penser “nous avons dû faire quelque chose de mal“ et cette pensée ne nous quittera jamais.

Rappelons-nous Turgut Ozal, qui se rendant ne Algérie il y des années, avait demandé des excuses pour n’avoir pas soutenu la lutte de libération du temps du colonialisme français.

Que s’est-il alors passé ? Qu’avons-nous perdu ? Au contraire, nous y avons gagné.

Allons-y, laissons notre politique intérieure de côté et regardons l’événe-ment avec plus de recul.

Affrontons notre passé.

La Turquie va se retrouver seule à soutenir la Syrie

Je sais. Lorsqu’ils voient ce titre, le pouvoir politique qui s’intéresse à la politique syrienne et le ministre des affaires étrangères se disent “Loin de là. C’est une mauvaise évaluation de la situation.“ Peut-être, de leur point de vue, le diagnostic est-il faux, mais vu de l’extérieur, il ne l’est pas.

Lorsqu’on prend connaissance des dernières déclarations de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, des critiques du premier ministre Erdogan envers les puissances occidentales, parce que selon lui, le soutien apporté à la Syrie n’est pas celui qui convient, et lorsqu’on lit les nouvelles et les commen-taires dans la presse internationale, on voit une image totalement diffé-rente.

Le premier rôle a été attribué à la Turquie pour renverser Bachar El-Assad. On peut toujours essayer de trouver des objections à ce propos, mais quoi-qu’il en soit, on nous a attribué ce rôle et nous le tenons.

Il ne faut toutefois pas se méprendre ; on n’a pas donné à la Turquie un rôle qu’elle n’a pas voulu. Ankara aussi veut qu’Assad s’en aille. Bien plus, dès lors qu’il reste au pouvoir, le temps joue contre la Turquie. Comme la situation reste la même, les dangers d’une guerre civile augmentent. Cela aura des retombées négatives pour la Turquie.

Bien, renverser Assad est-elle chose facile ?

Un gouvernement Baas sera-t-il destitué par les seules déclarations du premier ministre Erdogan ?

Non, et ce n’est pas suffisant.

La Turquie a quelques possibilités de prendre des sanctions mais celles-ci comportent des risques. C’est pour cette raison qu’il est indispensable qu’un mécanisme de pression, international, soit mis en place.

jeudi 24 novembre 2011, Jean Eckian ©armenews.com

Traduction article Gibert Béguian

Lire le texte original:

Not only Dersim, let’s talk about Armenians too

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=not-only-dersim-let8217s-talk-about-armenians-too-2011-11-21

URL originale

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=74724

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=59020

GENOCIDE ARMENIEN

France/TurquieLa "maladresse" anti-arménienne de Juppé à AnkaraPoint de vue | LEMONDE.FR | 28.11.11 | 10h16

par Ara Toranian, directeur de "Nouvelles d'Arménie Magazine"

Paris serait prêt à abriter une commission historique arméno-turque. C'est du moins ce qu'a déclaré lors d'une conférence de presse Alain Juppé à Ankara le 18 novembre provoquant la consternation dans les rangs armé-niens. Quelle mouche a en effet bien pu piquer le ministre français des Af-faires étrangères pour reprendre à son compte, comme si elle allait de soi, une des propositions les plus pernicieuses du négationnisme turc?: la fa-meuse antienne de la commission historique. Un stratagème utilisé depuis près de six ans par Ankara pour riposter au mouvement mondial de recon-naissance du génocide des Arméniens en 1915. Et qui rappelle l'offre d'Ahamadinejad relative à une "commission d'enquête internationale" sur la Shoah.

Du point de vue d'Ankara, cette proposition de "commission historique" ré-pond à de multiples intérêts :

1) Elle agit comme un leurre en donnant l'impression que la Turquie est ouverte sur cette question, qu'elle est favorable au dialogue. Une illusion que dément l'ensemble de sa politique étrangère (la négationnisme y est institué comme une priorité) et aussi intérieure (l'article 301 du Code civil réprime et dissuade toute expression de la vérité).

2) Elle induit que les événements de 1915 sont sujets à caution, qu'ils ne sont pas avérés. Ce qui est faux, même si bien sûr, comme dans n'importe quel domaine de recherche, le champ de la connaissance n'est par es-sence jamais totalement épuisé.

3) Sachant que cette proposition est évidemment humiliante et inaccep-table pour la partie arménienne, elle place Erevan dans une situation de refus obligé qui la fait apparaître comme fermée à la discussion.

4) Elle dépolitise l'affaire en la réduisant à son acception historique, voire scolastique, en en faisant un objet de controverse, de polémique.

5) Ce stratagème fournit aux dirigeants turcs la possibilité de gagner en-core du temps, de reléguer à un passé de plus en plus lointain ces événe-ments et de poursuivre ainsi le processus d'effacement de ce crime fonda-teur de la Turquie moderne.

Il est d'autant plus regrettable qu'Alain Juppé soit tombé dans ce piège que sa déclaration intervient à un moment d'intense répression contre les intellectuels et journalistes turcs. Et que celle-ci a en particulier frappé l'éditeur Ragip Zarakolu, le premier Turc à avoir osé reconnaître le géno-cide et à publier des livres sur le sujet. Une attitude courageuse, qui lui a valu un large respect international, mais aussi de nombreuses poursuites et condamnations dans son pays. Cet engagement constitue à n'en pas

douter la raison réelle de l'arrestation le 28 octobre dernier de cet intellec-tuel exemplaire qui a été mis à l'isolement dans une cellule de la sinistre prison d'Edirne (province de Thrace).

Alain Juppé dispose certainement de quelques circonstances atténuantes, dans la mesure où ses déclarations visaient essentiellement à "calmer" les dirigeants turcs énervés par les prises de position de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, en faveur de la pénalisation du négationnisme. De plus, les "commissions vérité et réconciliation" bénéficient d'une image positive. Le principe de telles initiatives est en effet dans l'air du temps, en particu-lier depuis la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Alors pourquoi cette re-cette ne s'appliquerait pas à la cause arménienne ? Pourquoi pas, certes.

A une différence près toutefois : dans la configuration africaine, il ne s'agissait pas de demander aux camps des criminels et des victimes de s'asseoir autour d'une même table pour définir ensemble la vérité (ce qui constitue à tout point de vue une aberration). Il était plus raisonnablement question d'accorder aux bourreaux une amnistie en échange de leur re-pentance. Et ce, en partant de l'axiome politique selon lequel l'aveu libère là où un procès risque de pérenniser le ressentiment, et que, dès lors, cette formule est plus favorable à une réconciliation. Peut-être. Mais ce présupposé de la reconnaissance des faits se trouve justement aux anti-podes de la logique des dirigeants turcs, qui loin de rechercher la moindre entente, perpétuent au contraire sans vergogne une arménophobie érigée en valeur fondamentale de l'Etat. Etait-il bien nécessaire, dans ces condi-tions, d'encourager, implicitement, leur glissade sur cette mauvaise pente ?

Déjà en 2003, sous l'égide non officielle du Département d'Etat, s'était constituée une Commission de réconciliation arméno-turque (CRAT) com-posée de personnalités de la société civile des deux bords. Très vite, la question du génocide s'était évidemment posée. Elle avait été soumise à l'arbitrage du Centre international de justice transitoire, basé à New York. Après plusieurs mois d'enquête, les experts étaient arrivés à la conclusion attendue que les événements de 1915 correspondaient bien à la définition de la convention de 1948 sur le génocide. Les Turcs ont alors quitté la table de la réconciliation. Jusqu'à quand faudra-t-il faire semblant d'être dupe de ce type de proposition ?

En réalité et malgré la purge de ses archives et sa politique de déni systé-matique, la Turquie dispose de tous les éléments pour savoir ce qui s'est passé en 1915. Elle n'a nul besoin des Arméniens pour éclairer sa lan-terne. Et si vraiment elle manque d'historiens, on peut lui indiquer quelques noms de spécialistes turcs qui se feront un devoir de lui apporter leurs lumières si on les laisse travailler et pour peu qu'on stoppe les pour-suites à leur encontre.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/11/28/la-maladresse-anti-armenienne-de-juppe-a-ankara_1609427_3232.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59038

Israel

La Knesset va discuter du génocide arménienNAM

La commission de l’Education, de la Culture et des Sports, de la Knesset présidé par Alex Miller va discuter de la question de la reconnaissance du génocide arménien début décembre.

Le Président de la Knesset Reuven Rivlin, qui a publiquement exprimé son soutien pour la reconnaissance du génocide en mai 2011 participera aux discussions, à l’instar d’un autre partisan de la campagne de reconnais-sance du génocide, le représentant la coalition parlementaire, Zeev Elkin.

Les estimations préliminaires montrent que la majorité des membres de la Commission est opposée à la reconnaissance du génocide arménien de peur que la question pourrait nuire à la coopération stratégique avec l’Azerbaïdjan.

lundi 28 novembre 2011, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=74821

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59028

Turquie

Turquie : l'économie anatolienne avant et après 1915

Turquie Européenne

Baskın Oran dimanche 27 novembre 2011 - 07:00

“En 1907, Diyarbakir était la troisième ville d’Anatolie en ce qui concerne le textile, le secteur principal de l’economie. Aujourd’hui, elle est en 66ème position. Les Arméniens et les Syriaques ont été exterminés, il s’en est suivi un exode des cerveaux et du capital. Ils sont partis et la paix n’est plus jamais revenue sur ces terres. Nous nous sommes appauvris. Nous n’avons connu de stabilité, ni économique, ni politique depuis. Nous avons été maudits parce qu’il avait été porté atteinte à une valeur sa-crée.” Ces paroles marquantes furent celles du maire de l’agglomération de Diyarbakir, Osman Baydemir, lors d’une conférence historique qui s’est déroulée entre le 11 et le 13 novembre derniers et qui portait sur l’histoire socio-économique de la region de Diyarbakır.

La fin du tissu productif et du haut niveau culturel

En Turquie, l’enseignement de l’histoire eut toujours deux qualités com-plémentaires : 1) Nous tenir pour plus blancs que blanc afin de nous mettre en avant ;

2) Réciter un simple refrain chronologique déversant de simples faits (faits que nous déformons comme cela nous arrange) et dépourvu de tout contenu socio-économique. Aujourd’hui, après la conférence sur les Armé-niens ottomans de septembre 2005 et la campagne de demande de par-don aux Arméniens de décembre 2008, le troisième moment de la confrontation de la Turquie avec son propre passé est venu. Le premier pas lancé en direction de l’effondrement du tabou de l’enseignement his-torique.

Ce que j’ai dit lors de mon allocution d’ouverture venait appuyer par des chiffres les propos de M. Baydemir . “Les massacres arméniens et sy-riaques de 1915 ont détruit toute la bourgeoisie anatolienne. Le com-merce, les exportations et la production industrielle de l’ensemble du pays dépendaient de ces gens-là : les soieries, la faïence, la manufactures de tapis, le tissage, la teinturerie, la dinanderie, la joaillerie, la taille de pierres, le textile industriel ; et la production des plantes à utilisation in-dustrielle, à commencer par les pistaches et le tabac. İmaginez un peu : en 1882, entre Trabzon et Istanbul, ce sont cinq compagnies de bateaux qui assurrent la liaison ; le port de Trabzon enregistrait plus de cinq cents appareillages. Chaque semaine, il y avait quatre liaisons aller-retour entre Istanbul et Giresun, et trois entre Ordu et Istanbul. Aujourd’hui le nombre de bateaux arrivant à Bodrum (le port de tourisme par exellence de la Tur-quie - NdE)est de 48 à l’année. Et la catastrophe n’est pas restée limitée à l’économie. Nous avons également détruit le seul tissu culturel de haut ni-veau présent en Anatolie. Par exemple, dans la seule vallée d’Harput, il y avait 92 écoles dans lesquelles étudiaient 8660 étudiants. Atatürk est né un an après qu’a ouvert un théâtre arménien dans la même ville. Ici, le

studio photographique des frères Sursuryan avait ouvert en 1890. On peut se poser la question de savoir s’il y a un théâtre à Harput aujourd’hui ?” Ce qu’ont dit les Kurdes

Mais qu’ont donc dit les petits-enfants des Kurdes qu’ont utilisés les Unio-nistes et nationalistes turcs à qui nous devons cet effondrement du pays ? Voici ce qu’a dit Cengiz Aktar, le co-coordinateur de la conférence, dans son allocution d’ouverture : “La mémoire fait un retour sur ces terres. Nous n’en sommes encore qu’au début ; le chemin à parcourir est encore long. Mais la chose est ainsi lancée désormais qu’on ne pourra plus l’arrê-ter. L’écrasante majorité de ceux qui vivent sur ces terres ne nient pas cette mémoire en fait ; ils ne font que répéter l’erreur qu’ils ont apprise.”

Dans cette conférence, ce refrain de la mémoire, on ne l’a quasiment pas entendu chez les Kurdes. Un ou deux des participants ont tenté de dire une chose du genre : “Ce sont les chefs de tribus et l’Etat qui ont poussé au crime ; sinon les peuples cohabitaient bien”. Mais c’était à peine au-dible et on ne l’a pas réentendu. Osman Baydemir s’est lancé : “Si nous aspirons à une vie libre, nous sommes obligés de nous confronter au pas-sé. Nous sommes obligés de savoir ce qu’il s’est passé au XIXè siècle, nous sommes contraints de l’accepter. S’il est des hontes dans le passé de notre peuple, il est de notre devoir, de notre devoir politique et moral, de les refuser et de ne pas nous y associer. Pas un turc ou un kurde n’est res-ponsable de ce massacre ; mais à condition de condamner l’infamie de cette époque. En ce qui me concerne, je refuse la parenté de mes an-cêtres qui ont pris part à ce massacre. Je préfère que mon grand-père ait été des gens qui ont payé le prix de leur résistance à ces massacres.”

C’était l’ambiance de cette conférence. Et c’est le maire “multiculturaliste” de Turquie, Abdullah Demirbaş qui l’a conclue : “C’était en 2005, un Sy-riaque est venu me voir. “Vous allez nous faire ce que les Kémalistes vous ont fait ?” m’a-t-il dit. Moi j’étais Kurde. J’avais beaucoup souffert à cause de ma langue natale. Et plutôt que de faire vivre ces souffrances à un autre, nous avons décidé qu’il était nécessaire de ne pas les imposer aux autres. Moi si je veux une chose pour moi-même, je le veux également pour les autres.”

Ce qu’a dit la diaspora arménienne

Il y avait beaucoup d’auditeurs et d’intervenants venus de la diaspora. L’un deux était assis devant moi. Et puis j’ai vu qu’il me prenait en photo. Je lui alors demandé son nom et d’où il venait. Il s’appelait Manouk Pa-boudjian et venait de Lyon, l’une des régions les plus dures de la diaspora. Son père et sa mère étaient de Sivas. Il s’est mis à parler : “Je ne suis pas un intellectuel. Je suis un homme d’affaires. Alors que les démocraties eu-ropéennes sont en train de tomber malades et que les gens ne parlent de

rien d’autre que d’endettement, nous ici, nous réfléchissons aux voies de la démocratie. Je suis transporté d’enthousiasme en ce moment. Je suis très heureux d’être ici à lutter à vos côtés pour la démocratie et l’identité. Pour moi, ce sera une première. A mon retour, je traduirai et diffuserai ce qui s’est dit ici. Je suis très heureux, vraiment très heureux d’être ici avec vous.” Et pourtant, la diaspora que moi je connais ; sans même parler de dire de telles choses ou de participer à une telle conférence, elle aurait ré-fusé d’être présenté à des Turcs, avant notre campagne de demande de pardon aux Arméniens. Aujourd’hui, je reçois un e-mail en provenance d’une personne de souche arménienne, d’une université parisienne, et que je connais pour ses messages très durs postés sur une liste de discussion ouverte aux USA : “Pour aller au plus bref, je pourrai dire que dans ma jeu-nesse et même jusqu’après mes quarante ans, je n’avais jamais pensé qu’un jour j’aurais des amis turcs que j’aime beaucoup.”

L’élégie de Rakel (Dink) …

Cengiz Aktar a donné le dernier mot à Rakel, la veuve de Hrant Dink. Rakel est montée à la tribune avec sa mélancolie et son éternelle dignité. Elle a dit : “Ce que je vais dire est une élégie d’adieu sortie de la bouche de celui qui s’éteint alors qu’il est avec les siens, si proche. Mais moi, ces mots, je les dédie au souvenir de tous les Kirkor Zohrap morts sous la torture et la barbarie, dans les rues, à ceux dont on ne trouve même plus les os. C’est en kurde.” Et Rakel entame une complainte en kurde, sa langue mater-nelle... Nous en frémissons tous...

La complainte se disait sur un air vraiment très connu de nous : “Vois les pierres d’Ankara, Vois les larmes de mes yeux.” Et de la sorte, nous en avons appris l’original...

PS – La conférence a été diffusée en direct sur Internet. Elle est désormais disponible à l’adresse suivante. www.hrantdink.org

- Traduction pour TE : Marillac

http://www.turquieeuropeenne.eu/article5047.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59045

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Bakou désire interdire les séjours au Haut Karabagh proposés par les tour-opérateurs européens

NAM

Plusieurs tour-opérateurs tels que Betravel (Belgique), Gigatour (Alle-magne), ou Oceanides (France) sont sur la liste notre du ministère des Af-faires étrangères de l’Azerbaïdjan. Salon le site 1news.az, le représentant du gouvernement azéri chargé du Tourisme, Elman Abdullah ces organisa-teurs de tourisme de France, Belgique et Allemagne sont soupçonnés de proposer dans leur catalogue 2012 des séjours au Haut Karabagh.

« Si cela se confirme, nous prendrons des sanctions à leur encontre » af-firme le plus sérieusement du monde E. Abdullah. Alors que la République du Haut Karabagh a fêté ses 20 ans d’indépendance, l’Azerbaïdjan caresse toujours le rêve de reprendre les destinées du territoire. Précisons que ces tour-opérateurs européennes proposent sur leur site internet un séjour en Arménien et au Haut Karabagh du 15 au 27 septembre 2012. Bakou serait-elle en retard d’une guerre perdue ?

Krikor Amirzayan

dimanche 27 novembre 2011, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=74807

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59012

Dépêche de l'APA [ 25 nov 2011 16:34 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de

presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Les communautés azerbaïdjanaise et arménienne de Haut-Kara-bagh se réunissent à Berlin

[ 25 nov 2011 16:34 ]

Bakou. Rachad Suleymanov – APA. Les communautés azerbaïdjanaise et arménienne de Haut-Karabagh se réunissent le 28 novembre à Berlin.

Dans son entretien à l’APA, le chef de la communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabagh, le chef du pouvoir exécutif du district de Choucha, Bayram Safarov a indiqué que la rencontre se tient sur l’initiative de deux parties.

Les de la communauté azerbaïdjanaise de Haut-Karabagh, Farhad Badal-bayli, Kamal Abdulla, Rovchane Rzayev, Anar Usubov et Ramig Maharra-mov participeront à la rencontre.

Selon le service de presse de l’Assemblée Nationale, le parlementaire Ra-miz Musabeyov participera à la conférence intitulée « Haut-Karabagh – fo-rum de dialogue. Echange d’opinion entre les communautés azerbaïdja-naise et arménienne de Haut-Karabagh ». Le parlementaire informera les participants sur la situation régionale et les dégâts du conflit de Haut-Ka-rabagh pour l’Azerbaïdjan.

http://fr.apa.az/news.php?id=14950

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59017

PARLEMENT EUROPEEN

Dépêche de l'APA [ 28 nov 2011 15:59 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de

presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Parlementaire européen : l’Arménie a envahi les territoires azer-baïdjanais à l’aide de la Russie

[ 28 nov 2011 15:59 ]

Agdam. Teymur Zahidoglu – APA. Dans le cadre de sa visite en Azerbaïd-jan, le membre de la Commission des relations extérieures du Parlement Européen, Ivo Vajgl a fréquenté le district d’Agdam.

Suite à la rencontre avec l’autorité locale, le parlementaire européen a vi-sité l’école No 18, prévue pour les déplacés internes, rapporte le Bureau de Karabagh de l’APA.

M. Vajgl a déclaré que le monde est au courant sur l’occupation des terri-toires azerbaïdjanais par l’Arménie : « La rentrée à leur foyers natals des déplacés domiciliés dans différents village est inévitable. C’est le pro-blème de l’humanité, nos seulement des déplacés » a-t-il indiqué.

Le parlementaire européen trouve insuffisant, le fonctionnement du groupe de Minsk de l’OSCE : « Les coprésidents du groupe de Minsk sont des diplomates professionnels. Mais l’UE doit participer de près au proces-sus de règlement. Evidemment, le règlement du conflit est très compliqué. Mais un résultat positif puisse être obtenu par une présence active de toutes les parties » a-t-il ajouté.

La Russie et les USA doivent être plus actif dans le processus de règle-ment, estime M. Vajgl : « parce que l’Arménie a envahi les territoires azer-baïdjanais à l’aide de la Russie et refuse d’y quitter » a-t-il conclu.

http://fr.apa.az/news.php?id=14970

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59043

ARMENIE

Dépêche de l'APA [ 28 nov 2011 16:51 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de

presse azérie) daté du 25 novembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos néga-tionnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Les chefs religieux azerbaïdjanais, arménien et russe proposent le retrait des snipers de la ligne de contact

[ 28 nov 2011 16:51 ]

Bakou – APA. Suite à la réunion du Conseil interreligieux de la CEI à Ere-van, le Cheikh du Caucase Hadji Allahchukur Pachazade, le patriarche russe Cyrille et le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II ont signé la déclaration commune.

Les chefs religieux ont souligné la nécessité du règlement pacifique du conflit de Haut-Karabagh, a indiqué l’APA, citant « Nouvelles d’Arménie ».

Sa sainteté Cyrille a indiqué que les parties ont exprimé leur soutien au Groupe de Minsk de l’OSCE : « Nous avons parlé de la nécessité de non-re-cours à la force. Cela permet d’être plus optimiste pour le règlement paci-fique du conflit de Haut-karabagh » a-t-il indiqué.

Il a évoqué que les leaders religieux avaient proposé à l’époque, l’échange des dépouilles et des otages : « Nous ajoutons à cette initiative, un appel aux chefs d’état sur le retrait des snipers de la ligne de contact, pour que le sang ne soit pas versé. La non recours à la force doit couvrir également cette mesure primordiale » a-t-il indiqué.

http://fr.apa.az/news.php?id=14971

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59047

UE/TURQUIE/CHYPRE

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

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TRT

TROIS MINISTRES ONT DIRIGÉ DES CRITIQUES CONTRE L’UE

Le ministre de l'Economie Zafer Çağlayan, le ministre chargé des Affaires européennes Egemen Bağış et le ministre à l'Agriculture, l'Alimentation et l'Elevage Mehdi Eker se sont réunis à Mersin

Posted 27.11.2011 12:51:17 UTC Updated 27.11.2011 12:51:17 UTC

Trois ministres ont dirigé des critiques contre l'Union européenne en ce qui

concerne l'adhésion de la Turquie.

Le ministre de l'Economie Zafer Çağlayan, le ministre chargé des Affaires européennes Egemen Bağış et le ministre à l'Agriculture, l'Alimentation et l'Elevage Mehdi Eker se sont réunis à Mersin.

La réunion qui portait sur la création de l'infrastructure d'information pour l'harmonisation de la province de Mersin à l'Union européenne, a réuni ces trois personnalités du cabinet.

Egemen Bağış a critiqué les voix opposées qui s'élèvent de l'Europe concernant l'adhésion turque. "La Turquie poursuivra sa route vers la dé-mocratisation, la transparence et l'enrichissement avec sa propre détermi-nation" a-t-il affirmé.

Mehdi Eker a de son côté relevé qu'ils donnent de l'importance aux va-leurs de l'Union européenne mais qu'en matière d'adhésion, certains pays affichent leur opposition.

"Je pense qu'il y a derrière la réticence de certains pays de l'Union, le po-tentiel agricole de la Turquie et le développement marqué dans ce do-maine" a-t-il dit.

Zafer Çağlayan a ajouté que l'Europe traversait une crise économique à cause du manque de leadership ressenti et relevé qu'elle peine à trouver un leader qui trouverait des solutions aux problèmes rencontrés. "L'Europe est davantage exposée à une crise de leadership qu'à une crise écono-mique" a-t-il conclu.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=7c6935d0-eaf6-47f4-bc67-49e2108eb88a

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59022

L'info vue par la TRT (3)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-

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TRT

CHYPRE : APRÈS SIX MOIS, UNE SOLUTION SERA PLUS DIFFICILE ?

M. Bağış a prôné une solution sur l’île. « Qu’ils profitent des six prochains mois… » a mis en garde M. Bağış

Posted 28.11.2011 09:09:11 UTC Updated 28.11.2011 09:36:04 UTC

Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bağış a affirmé que l’Europe devait soutenir une solution d’envergure pour le règlement de la question de Chypre.

Prenant part à une émission télévisée, M. Egemen Bağış a analysé les rela-tions turco-européennes en indiquant que la présidence tournante de l’UE devait être assumée non pas seulement par le secteur chypriote grec, mais par un nouveau Etat de Chypre qui sera constitué par les parties turques et grecque basée sur l’équité politique.

M. Egemen Bağış a aussi souligné l’existence de pays attendant un signe de la Turquie pour établir des relations diplomatiques et reconnaître la Ré-publique turque de Chypre du Nord.

“Que les Chypriotes grecs prennent garde. S’ils aspirent réellement à une solution, qu’ils profitent des six prochains mois. Sinon ils vont regretter car leur perte sera considérable” a déclaré M. Bağış.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=bd77fd66-3215-4136-bd2e-9f2896589088

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59041

Chypre: La Turquie fait une concession dans ses né-gociations20 minutes

Mis à jour le 28.11.11 à 12h13

La Turquie se dit prête, à la demande de l'Union européenne, à ouvrir sous condition ses ports, ses aéroports et son espace aérien à Chypre, alors que s'ouvrent ce lundi de nouvelles négociations sur la réunification de l'île.

Selon le ministre turc chargé des relations avec l'Union européenne (UE),

Egemen Bagis, cette concession pourrait remettre sur de bons rails les pourparlers entre les deux pays.

"A la minute où un avion de British Airways, d'Air France, de KLM ou de Lufthansa atterrira à l'aéroport d'Ercan (dans le nord de Chypre), la Tur-quie sera prête à ouvrir tous ses aéroports, ses ports maritimes et son es-pace aérien aux avions et bateaux grecs chypriotes", a dit Bagis dimanche soir à Reuters. La partie turque de l'île isolée

La partie nord de l'île, reconnue uniquement par Ankara, n'a de liaison aé-rienne qu'avec la Turquie. Elle est exclue du commerce et de la finance in-ternationale, ainsi que des compétitions sportives.

La Turquie demande que l'Union cesse d'isoler la partie turque de l'île, ce que les Chypriotes grecs considèreraient comme une reconnaissance im-plicite d'un Etat.

Le ministre turc estime que la création de liaisons aériennes entre des villes européennes et Ercan ne signifierait pas une reconnaissance offi-cielle des Chypriotes turcs. Accélération des négociations

C'est la première fois que la Turquie distingue explicitement les liens com-merciaux de la reconnaissance diplomatique.

L'UE, que la Turquie souhaite intégrer, presse Ankara de mettre fin à l'em-bargo sur le trafic chypriote grec qui nuit à l'économie de Chypre.

Des diplomates des deux parties devaient rencontrer ce lundi l'émissaire spécial de l'Onu à Chypre, pour la première fois depuis que Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a demandé l'accélération des négo-ciations il y a un mois.

Chypre abrite l'une des plus vieilles forces de maintien de la paix de l'Onu qui assure une zone tampon d'est en ouest.

A.-L.B. avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/831954/chypre-turquie-fait-concession-negociations

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59044

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télé-vision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas

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TRT

STRUCTURE BI-ÉTATIQUE CHYPRIOTE ÉVOQUÉE PAR M. GÜL

Il a réaffirmé la position nette de la Turquie pour la question chypriote

Posted 26.11.2011 14:44:25 UTC Updated 26.11.2011 14:44:25 UTC

Le président de la République M. Abdullah Gül a déclaré au sujet de Chypre, qu'il est inévitable de reconnaître la structure bi-étatique au cas où aucun pas concret ne sera fait jusqu'en mi-2012.

M. Gül a répondu aux questions posées par les journalistes dans l'avion, au retour de son périple en Angleterre. Il a réaffirmé la position nette de la Turquie pour la question chypriote.

Précisant avoir exprimé fréquemment le sujet de la présidence chypriote-grecque de l'UE en 2012, pendant ses entretiens en Grande-Bretagne, Gül a relevé que la reconnaissance de la structure bi-étatique était inévitable.

Il a enfin noté que l'Angleterre devrait passer à l'action en tant qu'Etat ga-rant.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=54677a6c-af66-4ea4-8fcd-e38d27e5e895

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59014

FRANCE

Avec Henri Karayan, "l’Affiche rouge" a perdu son avant-dernier survivantLe Monde

25.11.11 | 21h14

"Je n'ai jamais tué d'Allemands, je n'ai tué que des nazis", répondait-il lors-qu'on l'interrogeait sur ses actions armées durant la Résistance. Avant-dernier survivant du groupe Manouchian, vice-président de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants arméniens, Henri Ka-rayan est mort le 2 novembre, à Paris, à l'âge de 90 ans.

Né en 1921 à Istanbul, d'une famille arménienne victime du génocide de 1915, Henri Karayan arrive en France à l'âge d'un an et demi. La famille Karayan s'installe à Décines (Rhône) près de Lyon. Son père est respon-sable, en 1921, du comité de secours pour l'Arménie, une association qui vient en aide à l'Arménie soviétique isolée, alors, par le blocus des armées alliées.

UNION POPULAIRE FRANCO-ARMÉNIENNE

En 1938, quand ce comité est dissous, Missak Manouchian, militant com-muniste depuis 1934, met en place une nouvelle structure sous le nom d'Union populaire franco-arménienne et fait la tournée des communautés arméniennes en France. C'est dans ce cadre que le jeune Henri Karayan, âgé de seulement dix-sept ans, fait sa connaissance.

"La première fois que j'ai rencontré Manouchian, rappelait-il, nous avons passé l'après-midi ensemble. Tout ce qu'il me disait résonnait en moi. Nous partagions les mêmes convictions ". " Je pensais ne jamais le revoir. Nos routes avaient peu de chances de se croiser de nouveau. C'était compter sans la pression des événements ", ajoutait Henri Karayan, dans un entretien avec le journaliste Jean Morawski publié en 2000 par L'Huma-nité. Ces " événements " se traduiront d'abord, en mai 1940, par son in-carcération à la prison de Saint-Paul de Lyon comme – faute d'autres charges - "individu douteux".

OPÉRATIONS ARMÉES À PARTIR DE 1943

Après un transfert au camp de Loriol (Drôme) puis celui de Vernet (Ariège), il est contraint d'aller travailler en Allemagne, où, dans la région de Dortmund, il retrouve un jeune communiste juif, Léo Kneler, ancien des Brigades internationales et dont il avait fait connaissance à Vernet. C'est en sa compagnie qu'il s'évade et, en mars 1942, rejoint Paris où il reprend contact avec Manouchian. Participant d'abord aux distributions clandes-tines de tracts ou de l'Humanité, il rejoint en avril 1943 le groupe de jeunes FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – main d'œuvre immigrée) sous le commandement de Manouchian et participe à de nombreuses opé-rations armées.

C'est de justesse qu'il échappe, avec son camarade Arsène Tchakarian, à la rafle qui mena au peloton d'exécution 23 membres du groupe le 21 fé-vrier 1944 au Mont-Valérien. C'est en hommage à cet épisode tragique que Louis Aragon devait écrire, en 1955 le poème Strophes pour se souve-nir, plus connu sous le nom de l'Affiche rouge, qui sera mis en musique et chanté, en 1959, par Léo Ferré. Arsène Tchakarian, 95 ans, est désormais le dernier survivant du groupe Manouchian.

Dominique Buffier

http://www.lemonde.fr/carnet/article/2011/11/25/avec-henri-karayan-l-affiche-rouge-a-perdu-son-avant-dernier-survivant_1609540_3382.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59032

Etre laïque en terre d'islamPoint de vue | LEMONDE | 28.11.11 | 14h46

par Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS

Face à l'islam, les Français vivent dans l'illusion d'une équation magique selon laquelle la République équivaut à la démocratie qui équivaut à la laï-cité qui équivaut à l'égalité des sexes qui équivaut à la modernité qui équivaut à l'Occident qui équivaut au christianisme. L'équation, mal po-sée, est insoluble. Aucun de ses termes ne résiste à l'analyse de terrain.

Donnons un point à Brice Hortefeux, à l'époque ministre de l'intérieur. Un musulman, "quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes". En effet, ils ne sont pas deux à penser la même chose ! D'un point de vue politique, l'islam n'existe pas. Il est un vocabulaire poli-tique islamique issu de la théologie, de la philosophie, du droit musul-mans. Mais chacun de ses mots est polysémique.

De même, il y a des partis qui se réclament de l'islam. Les uns sont conservateurs et néolibéraux, les autres étatistes et/ou révolutionnaires, et tous sont nationalistes, donnant aux intérêts de l'Etat-nation la priorité sur ceux de la communauté des croyants. Un militant algérien l'avait expli-qué au jeune historien et sociologue Maxime Rodinson, lors d'une Fête de L'Humanité, entre les deux guerres : "L'Oumma et L'Huma, c'est la même chose ."

Et cette même chose relève de l'utopie. En conséquence, les conflits qui déchirent les sociétés islamiques sont internes à celles-ci. Ils opposent les musulmans entre eux, plutôt que ceux-ci à l'Occident. Ainsi du Pakistan,

de l'Afghanistan, de l'Irak, ou encore, dans le contexte des "printemps arabes", de la Syrie, de l'Egypte, de la Libye.

L'islam est un mot-valise qui n'interdit en rien aux musulmans concrets d'être des adeptes de la laïcité, pas plus que le christianisme ne prédispo-sait les chrétiens à le devenir. Mais la laïcité est elle-même une catégorie vide de sens politique précis.

En France, elle désigne la séparation pragmatique des cultes et de l'Etat, au nom d'une conception universaliste de la citoyenneté. En Turquie, elle signifie son antipode : la subordination politique et bureaucratique du reli-gieux à l'Etat, dans le contexte d'une définition ethnoconfessionnelle de la citoyenneté.

Encore faut-il se garder de figer chacune des deux trajectoires dans un modèle anhistorique. La France demeure habitée par une représentation ethnoconfessionnelle de l'appartenance à la nation, comme l'a démontré la collaboration de Vichy avec les nazis après cinquante ans d'antisémi-tisme républicain, et comme le rappellent aujourd'hui les propos nauséa-bonds de ministres au détriment des Français de confession ou d'origine familiale musulmane, voire juive.

Dans le même temps, des Turcs plaident en faveur d'une refondation uni-versaliste de leur République afin qu'elle assure l'égalité réelle des droits à tous les citoyens - une mue dont la reconnaissance du génocide des Armé-niens est le prix d'entrée.

La plupart des pays du Moyen-Orient se situent à la confluence de ces deux modèles de laïcité et de citoyenneté, pour avoir été successivement des provinces ottomanes et des colonies françaises ou britanniques. Il en est de la sorte en Algérie, en Tunisie, en Egypte, au Liban, en Syrie, en Irak. Mais cela est aussi vrai de la Grèce, des républiques de l'ancienne Yougoslavie ou d'Israël...

Derechef, l'islam explique moins que ne le fait l'histoire, et notamment le passage d'un monde impérial inclusif de l'aire ottomane à un monde d'Etats-nations fonctionnant selon des logiques d'exclusion.

Un autre distinguo s'impose. La laïcité est une politique publique, relative à l'organisation légale ou administrative des champs religieux et politique. La sécularisation est un processus social de dissociation des affaires de la cité et des convictions religieuses. La laïcité de l'Etat, alla franca ou alla turca, n'est pas une condition nécessaire à la sécularisation de la société, ainsi que le démontre l'expérience des régimes occidentaux confession-nels, du Maroc ou de la République islamique d'Iran.

De même, elle n'exclut pas l'arrivée au pouvoir, par le biais des urnes, d'un parti islamique, comme en Turquie et en Tunisie, sans que cette al-ternance remette obligatoirement en cause le caractère laïque des institu-tions ni la sécularisation de la société. C'est que les électeurs ont souvent voté pour ces partis selon des raisons non religieuses, par exemple pour sortir les sortants et renvoyer l'armée dans ses casernes en Turquie, ou pour rompre avec l'ancien régime en Tunisie.

Autrement dit, il n'est de laïcité, en terre d'islam, que par rapport à des histoires et des contextes singuliers, au regard des pratiques ou des stra-tégies effectives des acteurs sociaux. D'une situation à l'autre, cette idée est un élément de la domination politique et de la distinction sociale, en bref un langage de classe.

En outre, pour une minorité de musulmans qui, pour être minoritaires, n'en sont pas moins respectables ni moins musulmans, elle est accolée à certaines libertés publiques, comme celles de la conscience ou du gosier. Et, pour une majorité d'entre eux, elle est le nom respectable de l'islamo-phobie dans laquelle se vautre désormais l'Europe.

Dès lors que la laïcité est un "événement", historiquement situé, plutôt qu'une "essence", pour reprendre la distinction du philosophe Gilles De-leuze sur ce que doit dire un concept, elle n'entretient pas, avec le poli-tique ou le religieux, un rapport fixe. L'islam a été peu présent dans le dé-clenchement des "printemps arabes". Il s'y est vite (ré)inséré. Mais n'énon-çons pas ces recompositions selon un jeu à somme nulle.

D'abord, parce que les armées, ou les régimes sous tutelle militaire, ont, la main sur le coeur de la laïcité, beaucoup concédé à l'islam pour lutter contre la gauche ou les revendications régionalistes, notamment en Algé-rie, en Egypte et en Turquie, dans les années 1960-1990.

Ensuite, parce que les mobilisations de 2011 ont fourni aux jeunes mili-tants laïques et islamistes l'opportunité de lutter ensemble, de partager l'espace public au prix de compromis mutuels, et d'imposer aux aînés de leurs camps respectifs de nouvelles visions de la cité. Selon le politologue marocain Mohamed Tozy, devrait en découler une offre islamique d'Etat séculier, dont le vocabulaire musulman, prompt à effaroucher les opinions occidentales, avec ses notions de "charia" ou de "califat", pourrait ne rien dire d'autre qu'Etat civil de droit, bonne gouvernance et privatisation de la solidarité sociale.

L'idée hexagonale de laïcité n'a pas aidé les Français à admettre l'iniquité des Etats moyen-orientaux qui s'en réclamaient ni à pressentir l'éclosion des "printemps arabes". Elle menace maintenant de les faire passer à côté des recompositions en cours. Le vrai problème a moins trait aux rapports

de la religion et du politique qu'à la relation au néolibéralisme des partis issus de l'islamisme.

Si les peuples dits arabes ou musulmans ont apporté la preuve de leur ca-pacité à secouer le joug de l'oppression politique, ils n'ont pas encore - pas plus que les Européens - su apporter une réponse à la crise structurelle qui frappe l'économie mondiale. Certes, la Turquie de l'AKP caracole avec ses 8 % de croissance. Mais pour combien de temps, et en quoi ce succès est-il reproductible sous prétexte d'islam ?

Quid du prétendu miracle tunisien qui n'était qu'un mirage, sans même parler de la vulnérabilité du décollage du Maroc, des trompe-l'oeil pharao-niques du Golfe ou des piètres performances de l'Egypte et de la Syrie ?

La question à laquelle sont confrontés les musulmans, islamistes et laï-cistes confondus, est sociale et non religieuse. Et, pour la résoudre, le "pe-tit père Combes" (il avait préparé le projet de loi de séparation de l'Eglise et de l'Etatqui sera votée en 1905) leur sera moins utile que l'économiste Keynes.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/11/28/etre-laique-en-terre-d-is-lam_1610163_3232.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59048

FRANCE/TURQUIE

Pas avec Sarkozy déclare un ministre turcNAM

La Turquie ne choisira pas la France comme constructeur de son deuxième réacteur nucléaire tant que Nicolas Sarkozy sera au pouvoir a déclaré le ministre turc de l’Energie.

« [La Coopération dans le champ de l’énergie nucléaire] avec Sarkozy se-rait ennuyeuse. Nous traitons d’un grand projet qui ne peut pas être déta-ché des relations internationales. Je ne peux pas ignorer la politique. Je ne peux pas rester sourd aux allégations de Sarkozy sur le prétendu génocide arménien » a déclaré le ministre Taner Yildiz dans une récente interview.

« Les relations nucléaires ne peuvent pas supporter une telle politique » a-t-il ajouté.

lundi 28 novembre 2011, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=74350

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59034

TURQUIE

Les excuses officielles de Recep Tayyip Erdoğan pour les massacres de Dersim ébranlent la classe poli-tique turqueOVIPOT

27 novembre 2011 Par Jean Marcou

La polémique ouverte par les déclarations du député CHP Hüseyin Aygün, et surtout par les excuses qu’a présentées Recep Tayyip Erdoğan au nom de la République pour les massacres de Dersim (cf. notre édition du 25 no-vembre 2011), continuent d’occuper le devant de la scène politique et de provoquer de multiples réactions et commentaires en Turquie.

Le CHP semble être la première victime de ce nouveau séisme politique, qui frappe particulièrement son leader, Kemal Kılıçdaroğlu, issu comme l’on sait de la communauté dersimi, et dont une partie de la famille a été victime des massacres perpétrés pendant la période kémaliste. Sans pré-senter à son tour des excuses au nom de son parti, qui était au pouvoir au moment des faits, il s’est employé à limiter la portée de l’initiative «dévas-tatrice» du premier ministre. Ainsi, en rappelant que les documents exhi-bés la semaine dernière par le chef du gouvernement étaient déjà connus, le leader de l’opposition a carrément appelé son rival à aller plus loin, en ouvrant toutes les archives sur cette question et même en restituant les terres des victimes confisquées aux descendants de ces dernières. En réa-lité, la position du parti kémaliste est actuellement très contradictoire ; car d’un côté, il refuse de présenter des excuses et condamne celles qui ont été présentées par Recep Tayyip Erdoğan, en les jugeant dangereuses pour l’unité du pays, et d’un autre côté, il se lance dans une surenchère dont l’objectif est de minimiser l’initiative du leader de l’AKP.

Par ailleurs, certains membres du CHP essayent aussi de prendre en dé-faut le parti au pouvoir en rappelant qu’il n’est pas parvenu à sortir les alévis de leur statut de citoyen de seconde zone, et même que ses diri-geants ont souvent porté un regard méfiant sur cette communauté, quand ils ne continuent pas à le faire. La députée CHP, Sebahat Akkiraz, a notam-ment reproché au gouvernement de ne pas nommer d’alévis à des postes officielles de responsabilités, en accusant Recep Tayyip Erdoğan d’être de-

venu «un nouveau Sultan Selim» (Selim I est connu pour avoir ordonné des massacres d’alévis au XVIe siècle). Puis, rappelant que nombre de mu-nicipalités AKP avaient dépensé des sommes très importantes pour les fêtes du Ramadan (que les alévis ne célèbrent pas), elle les a mises au dé-fi d’organiser et de financer des festivités comparables à l’occasion du jeune alévi de Muharram. Il reste que la ligne de défense des dirigeants du CHP peine à convaincre et se retrouve confrontée à l’une des contradic-tions de fond qui gêne le parti kémaliste dans sa stratégie de reconquête du pouvoir : comment apparaître comme une force politique d’avenir pour la démocratie turque, quand on ne peut pas rompre totalement avec un passé où l’on était en fait un parti unique…

Pour sa part, l’AKP engrange actuellement les bénéfices de l’impression fa-vorable qu’ont produite les excuses présentées par son leader. L’événe-ment n’est en effet pas mince, car c’est la première fois depuis les débuts de la République qu’un dirigeant turc s’excuse publiquement pour des crimes commis par l’Etat. Pour l’universitaire Ahmet Demirel, qui a tra-vaillé sur les premiers parlements turcs républicains (dont la connaissance est déterminante pour comprendre comment la négation du fait kurde s’est progressivement imposée en Turquie au début de la République), les excuses de Recep Tayyip Erdoğan sont l’événement le plus important de-puis que l’AKP au pouvoir.

Il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas sûr que l’AKP puisse se tenir to-talement à l’écart des dégâts collatéraux provoqués par cette affaire. Car si la formation post-islamiste a beau jeu de mettre en exergue la respon-sabilité exclusive du CHP, elle ne saurait faire oublier que les massacres de Dersim s’inscrivent dans l’histoire d’un pays qui a souvent professé un nationalisme sunnite hostile à l’expression d’identités distinctes, notam-ment celle des Kurdes et plus encore celles de Kurdes alévis. Faut-il rappe-ler que Dersim n’a été ni le premier massacre d’alévis, ni d’ailleurs le der-nier, quand on se rappelle la tragédie de l’hôtel Madımak à Sivas en 1993, dont les alévis furent les principales victimes. L’AKP aura donc du mal à s’extraire totalement de cette affaire, car certains de ses dirigeants in-carnent des traditions et des valeurs conservatrices qui ont souvent constitué le terreau des persécutions contre les alévis.

Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la Fédération des associations de Der-sim demande désormais au gouvernement d’aller beaucoup plus loin, en prenant une série de mesures, sans doute spectaculaires mais qui sont en fait la suite logique des excuses présentées par le premier ministre, parmi lesquelles : la restitution du nom Kurde de Dersim à la province de Tünçeli, la publication des noms des personnes déportées et de l’identité des or-phelins adoptés, la révélation du lieu où le chef de la résistance dersimi Seyit Riza (photo) a été enterré après son exécution. A cela s’ajoute la de-

mande d’interdiction d’attribuer à des lieux ou à des équipements publics, le nom des personne ayant participé aux massacres de Dersim, en particu-lier le nom de Sabiha Gökçen, la fille adoptive d’Atatürk pilote de guerre au moment des faits ou celui de Fevzi Çakmak, le chef de l’armée turque à l’époque. Quand on sait que le second aéroport d’Istanbul a pris récem-ment le nom de Sabiha Gökçen, on mesure la dimension symbolique de ces revendications qui concernent aussi la reconnaissance officielle du massacre de Sivas en 1993, par la transformation en musée de l’hôtel Madımak où plus d’une trentaine d’intellectuels principalement alévis ve-nus participer à un festival ont péri victimes d’un incendie volontairement déclenché par des intégristes.

En dépit de la dimension tactique qu’il a sûrement, on ne saurait sous-esti-mer le geste qu’a fait Recep Tayyip Erdoğan, la semaine dernière, en pré-sentant des excuses officielles pour les massacres de Dersim. En effet, la portée d’un tel geste dépasse très largement son auteur : il est difficile de refermer la boîte de Pandore, une fois qu’on l’a ouverte…

JM http://ovipot.hypotheses.org/6762

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59036

Ankara aurait-il des arrière-pensées kurdes en haus-sant le ton contre la Syrie ?Dernière modification : 25/11/2011

Par FRANCE 24

La Turquie a une nouvelle fois menacé Damas de sanctions, envisageant de créer une zone tampon à la frontière entre les deux pays. Mais derrière le souci humanitaire d'Ankara, d'autres préoccupations apparaissent et no-tamment la question kurde.

Ankara hausse une énième fois le ton contre le régime Assad. Vendredi 25 novembre, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a menacé la Syrie de nouvelles sanctions si elle refusait l’envoi dans le pays des 500 observateurs internationaux que propose la Ligue arabe. "Nous pensons qu'il faut désormais mettre fin aux souffrances du peuple syrien [...] et à l'effusion de sang", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Istanbul où il s’exprimait conjointement avec son homologue jordanien.

Depuis le début du soulèvement populaire en Syrie en mars dernier, les autorités turques n’ont eu de cesse de critiquer la sanglante répression menée par le régime de Bachar al-Assad. Mardi 24 novembre, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a eu des mots très durs envers celui qu’il appelait, il y a quelques mois encore, son "frère". "Pour le salut de ton peuple, de ton pays et de la région, quitte désormais le pouvoir", avai-t-il alors asséné, tutoyant Bachar al-Assad.

D’abord prudent, l’ancien allié turc semble donc avoir décidé de hausser le ton. Le15 novembre, Ankara avait déjà pris un premier train de sanctions en annonçant l’arrêt de sa coopération en matière d’exploration pétrolière avec Damas.

Une proposition ambiguë

Aujourd'hui, la Turquie a décidé d'aller encore plus loin. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, elle a une nouvelle fois évoqué l'intention de son pays d’instaurer une zone tampon dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque, dans le but de protéger les civils. Une proposition qui suscite de nombreuses interrogations quant à sa mise en œuvre, car il semble difficile de mettre en place cette zone en territoire syrien sans l’ac-cord du régime. Jusqu'à présent en effet, Damas s’est montré peu enclin à coopérer avec la communauté internationale, malgré les pressions di-verses dont elle fait l'objet.

Pour Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo), "si c’est bien en territoire syrien que la Turquie veut établir cette zone, elle aura besoin d’un appui militaire, étant donné qu’il est invraisemblable que Damas l’accepte". Mais en faisant cela, elle risque de s’attirer les foudres de Damas qui a déjà prévenu qu’elle riposterait à une telle initiative. Fré-déric Encel *, spécialiste du Proche-Orient et maître de conférence à l’insti-tut politique de Paris, rappelle pour sa part "qu’en droit international il s’agirait d’une violation de territoire" et que "la Syrie possède des missiles qu’elle pourrait alors utiliser".

Autre conséquence à craindre : une extension du conflit à toute la région. L’Iran "ne laisserait pas la Turquie introduire des militaires en Syrie pour créer cette zone tampon sans réagir", estime ainsi Fabrice Balanche, qui relève par ailleurs "une certaine ambiguïté" dans la proposition turque.

Selon lui, la mise en place d'une zone tampon pour protéger les civils dans le nord de la Syrie n’a pas de sens, car "mis à part les 50 kilomètres de frontière que des Syriens ont traversé pour fuir la répression, la région est calme et n’a pas fait l’objet de soulèvements significatifs". Une zone tam-pon se justifierait davantage, selon lui, le long de la frontière jordanienne,

dans la région de Deraa, qui a vu naître le mouvement de contestation. Pour le spécialiste, cette proposition s'apparente plutôt à une façon dégui-sée d’entrer militairement en Syrie sous couvert d’une action humanitaire.

La question kurde, enjeu majeur pour Ankara

Reste une question : en dénonçant avec autant de véhémence l’attitude du régime Assad, Ankara n’a-t-elle pas d’autres arrière-pensées ? Pour Fa-brice Balanche comme pour Frédéric Encel, le mécontentement turc trouve aussi une explication dans la question kurde, éternelle pomme de discorde entre les deux pays.

" Les autorités turques sont profondément agacées par l’attitude d'Assad et surtout par l’autonomie qu’il commence à donner aux Kurdes de Syrie [début juillet par exemple, Bachar al-Assad a ainsi accordé la nationalité syrienne à plusieurs dizaines de milliers de kurdes ndlr]", analyse Fabrice Balanche. Acculé, Bachar al-Assad semble en effet faire feu de tout bois pour tenter de contenter tous ceux qui pourraient être encore susceptibles de le soutenir, et notamment les minorités.

Aux prises avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan, la Tur-quie craint, elle, que l'acqusition de nouveaux droits par les Kurdes de Sy-rie n’encourage la communauté installée sur son territoire, autrement plus nombreuse, à se soulever et à réclamer un traitement équivalent. "A chaque fois qu’il y a eu des tensions entre Turcs et Syriens, Damas a utili-sé ce qu’on pourrait appeler le levier kurde pour faire pression sur son voi-sin", analyse Frédéric Encel. Avant de conclure : "En 1998 déjà, des bruits de bottes s’étaient fait entendre à la frontière, rappelle-t-il. A l'époque, les autorités turques avaient massé des troupes dans le sud du pays pour ten-ter de faire fléchir Damas, qu’elles accusaient de soutenir le PKK…

*Frédéric Encel est l’auteur de "Comprendre la géopolitique", Seuil, 2011.

http://www.france24.com/fr/20111125-turquie-syrie-assad-erdogan-kurdes-repression-zone-tampon-bachar

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59031

En Turquie, nouvelles arrestations dans les milieux kurdes

La-Croix

26/11/11 - 12 H 33 mis à jour le 27/11/11 - 10 H 57

Des tribunaux turcs ont ordonné samedi 26 novembre la mise en déten-tion de 66 personnes accusées de liens avec les rebelles kurdes, ont rap-porté les médias turcs. Un total de 43 personnes ont été arrêtées au cours de cette nouvelle rafle à Istanbul, et le tribunal a ordonné la mise en dé-tention pour 34 d’entre elles, accusées d’être liées au KCK (Union des communautés kurdes), a précisé l’agence turque Anatolie. Parallèlement, une opération semble à Diyarbakir, dans les régions kurdes du sud du pays, s’est terminée à 32 mises en détention, toujours selon Anatolie, ce qui porte le total à 66.

Plus tôt cette semaine, 60 personnes liées aux mouvements kurdes avaient été arrêtées, dont 40 ont été ensuite placées en détention, au cours d’opérations policières simultanées dans plusieurs villes de Turquie. Parmi elles figuraient des avocats du chef rebelle kurde Abdullah Öcalan, emprisonné à vie, ainsi que des membres du principal parti pro-kurde (BDP, parti pour une société démocratique).

Le KCK, une organisation clandestine, est soupçonnée d’être la branche politique du mouvement armé PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), en lutte depuis 1984 contre le pouvoir central, d’abord pour l’indépendance, puis l’autonomie des régions kurdes de Turquie. Les autorités accusent le KCK, qui chapeaute le mouvement politique kurde, de vouloir remplacer les institutions officielles dans l’est et le sud-est anatoliens, peuplés majo-ritairement de Kurdes, et de favoriser une insurrection dans ces régions.

Depuis 2009, 700 personnes, selon le gouvernement, et 3500 dont des dé-putés et des maires, selon les milieux kurdes, ont été incarcérées pour col-lusion avec le KCK. Deux intellectuels de renom ont également été incar-cérés dans le cadre de cette vaste enquête au début du mois. On leur re-proche notamment d’avoir participé à un forum politique pro-kurde. L’ar-restation de Ragip Zarakolu, écrivain et éditeur, et de la constitutionnaliste Büsra Ersanli ont provoqué des protestations en Turquie et à l’étranger.

Mais le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la ligne dure serait maintenue contre les nationalistes kurdes. « La Turquie n’auto-risera jamais un État parallèle (du KCK). Et il n’est pas question de baisser les armes » face au PKK, a récemment déclaré M. Erdogan, qui avait lancé, sans succès, en 2009, une tentative d' « ouverture démocratique » en di-rection des Kurdes.

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/En-Turquie-nouvelles-arrestations-dans-les-milieux-kurdes-_NG_-2011-11-26-740582

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59019

Conspirationnisme à la turqueCauseur

Publié le 25 novembre 2011 à 16:38

L’agence de notation Fitch Ratings vient d’abaisser la perspective de l’éco-nomie turque de « positive » à « stable ». Dans le même temps, la note de la Turquie reste inchangée (BB+).

Interrogé par des journalistes, Zafer Çağlayan, le ministre turc de l’écono-mie n’a pas hésité à déclarer : « Pour comprendre cette décision, il suffit de regarder l’actionnariat de l’agence Fitch Ratings dont 60% du capital est détenu par des investisseurs français. »

Non, vous n’avez pas rêvé : un ministre turc, et pas des moindres, accuse carrément la France de mener une guerre économique sale contre son pays.

Mais le ministre n’en est pas à son coup d’essai anti-français. L’an dernier, alors qu’il présidait la chambre d’industrie d’Ankara, Zafer Çağlayan me-naçait de faire le voyage jusqu’à Paris pour faire pression sur les parle-mentaires qui examinaient une loi pénalisant la négation du génocide ar-ménien. Très remonté, il expliquait : « D’un côté, vous nous vendez 6 mil-liards de marchandises, utilisant la Turquie à votre avantage, de l’autre, vous interdisez la négation d’un génocide qui n’a pas eu lieu, alors que vous devriez nous baiser les mains ! ». Monté en grade, le fougueux quin-quagénaire n’a rien perdu de sa fougue, qu’il met toujours au service du « french-bashing » (sport de combat dont on ignore la traduction en turc…).

Or, si on savait les relations franco-turques refroidies depuis l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, on ignorait qu’une guerre froide s’était instau-rée antre Paris et Ankara… Les insinuations complotistes de M. Çağlayan, désignant une sorte de « lobby français » qui déstabiliserait la Turquie, illustrent aussi la fébrilité grandissante de l’AKP, le parti islamique au pou-voir.

Avec l’écroulement de sa politique étrangère – ni intégration européenne, ni leadership sur ses voisins arabo-musulmans – les performances de l’économie nationale demeurent le principal atout d’Erdogan et de son camp. Jusqu’à nouvel ordre ?

http://www.causeur.fr/conspirationnisme-a-la-turque,13523

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59011

Le crépuscule démocratique de la TurquieL'Orient-Le Jour

26/11/2011

* Dani Rodrik, professeur en économie politique internationale à l’universi-té Harvard, est l’auteur de The Globalization Paradox: Democracy and the Future of the World Economy (Le Paradoxe de la globalisation : la démo-cratie et l’avenir de l’économie mondiale).

Analyse Par Dani Rodrik*

Alors qu’il était récemment interrogé au sujet d’un professeur de droit constitutionnel arrêté pour avoir donné une conférence dans un institut géré par le principal parti prokurde du pays, le ministre de l’Intérieur turc Idris Naim Sahin n’a pu masquer son agacement : « J’ai du mal à com-prendre ceux qui prétendent qu’un professeur ne devrait pas être arrêté tandis que des milliers d’autres personnes le sont en Turquie. » Sahin vou-lait probablement dire qu’un professeur ne peut légalement prétendre à un traitement spécial. Mais son commentaire met involontairement en lu-mière la nouvelle réalité de la Turquie, dans laquelle tout opposant au nouveau régime repéré peut être mis sous les verrous, avec ou sans preuve, pour terrorisme ou tout autre acte de violence.

Des tribunaux spéciaux, dont la tâche est de poursuivre les actes terro-ristes ou criminels contre l’État, travaillent sans relâche pour produire des preuves qui sont souvent aussi absurdes qu’infondées. Des journalistes ont par exemple été incarcérés pour avoir rédigé des articles et des livres à la demande d’une organisation supposée terroriste appelée « Ergenekon », dont l’existence reste encore à prouver malgré des années d’enquête. De même, des militaires ont été accusés sur la base de documents visible-ment falsifiés – et d’une piètre conception – contenant de grossiers ana-chronismes. Un commissaire de police se morfond actuellement en prison pour avoir collaboré avec des militants d’extrême gauche qu’il a poursui-vis toute sa carrière durant. Ces poursuites judiciaires forment un filet au maillage toujours plus resserré, dans lequel sont pris au piège nombre de journalistes, d’écrivains et d’universitaires, des centaines d’officiers mili-taires, et des milliers de personnalités politiques et d’activistes kurdes, entre autres.

L’autocensure est de rigueur. Les patrons de presse, désireux de préserver les faveurs du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, ont renvoyé nombre de ces journalistes qui continuaient de critiquer son régime. Et le contrôle gouvernemental s’étend désormais au-delà des médias, du sys-tème judiciaire et des universités pour atteindre le monde des affaires et celui du sport. Des organes de régulation précédemment autonomes (comme les autorités chargées de l’organisation des compétitions) ont de fait sournoisement été subordonnés au gouvernement, sans débats ni dis-cussions. L’Académie des sciences turque a elle aussi été la cible de cette subordination. Un récent décret, largement condamné à l’étranger, auto-rise désormais le gouvernement à nommer deux tiers des membres de cette institution, anéantissant ainsi ne serait-ce qu’un semblant d’indépen-dance scientifique.

Erdoğan semble immunisé contre la critique. Le succès de ses politiques de santé, d’éducation et de logement pour le plus grand nombre lui a per-mis de remporter trois élections générales – à chaque fois grâce à une part toujours plus importante du vote populaire. Il a brisé le pouvoir de la vieille garde militaire et sa mainmise sur la vieille idéologie kémaliste – ce nationalisme laïque introduit par le premier président de la Turquie, Mus-tafa Kemal Atatürk – altérant définitivement le profil du paysage politique turc. Il a présidé à l’émergence d’une nouvelle classe dynamique d’entre-preneurs anatoliens. Et grâce à lui, la Turquie est devenue une puissance régionale.

Pourtant, même si Erdoğan semble être au sommet de son pouvoir, ce sont plutôt les alliés « gulenistes » de son gouvernement qui sont montés en puissance. Les membres du mouvement transnational guleniste – inspi-rés des partisans du théologien musulman Fethullah Gülen, basé en Penn-sylvanie – grossissent les rangs de la police, du système judiciaire, de la bureaucratie et des universités. Les médias gulenistes dictent désormais le nouveau ton idéologique du pays, publiant un torrent incessant de dés-informations dans leur soutien oral à ces procès pour l’exemple. Ces pro-cédures judiciaires sont en fait souvent lancées pour ne servir que les seuls intérêts gulenistes. Les détenus en vue, comme le journaliste Nedim Sener ou le commissaire de police Hanefi Avci, ont fini en prison pour avoir révélé les méfaits de la police et des procureurs gulenistes. Les éditoriaux dans Zaman, le quotidien en langue turque du réseau guleniste, ne mâchent pas leurs mots : une nouvelle Turquie est en train de voir le jour ; ceux qui freinent son avènement ne récoltent que ce qu’ils méritent.

Erdoğan a largement bénéficié du soutien guleniste, bien qu’il déteste l’idée de partage du pouvoir et se méfie de ce mouvement. Dans un pre-mier temps, il avait exploité avec succès les procès politiques soutenus par les gulenistes de manière à diaboliser l’opposition. Mais, au fur et à

mesure que ces accusations se sont faites plus lourdes et plus impro-bables, ces procès ont rendu plus complexe sa relation avec l’armée, les li-béraux et l’extérieur, comme les médias étrangers et l’Union européenne. En outre, des individus proches de lui et de son administration ont récem-ment été pris dans les filets de la manipulation judiciaire, ce qui suggère que son contrôle de la police et des tribunaux spéciaux serait affaibli. Suite à la victoire remportée dans la lutte contre l’ennemi commun, la vieille garde laïque, l’éventualité d’une scission entre Erdoğan et les gule-nistes semble apparemment inévitable. Malheureusement, et quel qu’en soit le vainqueur, ce ne sera pas une bonne nouvelle pour la démocratie turque.

Il est temps pour les amis de la Turquie à l’étranger de durcir le ton. Jus-qu’à présent, l’Union européenne et les États-Unis n’ont réagi à ce revire-ment de la Turquie vers l’autoritarisme qu’avec de vagues déclarations d’inquiétude. Aucun haut responsable n’a émis de critiques analogues à la condamnation du ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt, du procès de pacotille de l’ancien Premier ministre ukrainien Yuliya Tymo-shenko, ou aux déclarations sans détour de la ministre des Affaires étran-gères américaine Hillary Clinton sur l’érosion de l’autorité de la loi conduite par le Premier ministre russe Vladimir Poutine. Il est surprenant que les rapports de l’Union européenne sur les progrès de la Turquie conti-nuent toujours de considérer les procès Ergenekon, totalement soutenus par les gulenistes, comme une opportunité de renforcer l’autorité de la loi.

Il n’y a pas si longtemps, l’image de la Turquie était encore celle d’une brillante forteresse de la démocratie et de la modération dans une région généralement encline à l’autocratie et au radicalisme. Il semble aujour-d’hui qu’elle opère un glissement vers l’autoritarisme en interne et l’aven-turisme à l’étranger. Il est compréhensible que ni les Européens ni les Américains ne veuillent offenser une puissance régionale. Mais jouer le jeu d’Erdoğan renforce son sens d’invincibilité. Cela ne fait pas avancer la cause de la démocratie en Turquie ; et ne fait pas non plus de la Turquie un allié plus fiable.

© Project Syndicate, 2011. Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats.

http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/733399/Le_crepuscule_democratique_de_la_Turquie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59035

OTAN/TURQUIE/PAKISTAN/IRAN

La Turquie exprime sa solidarité avec le Pakistan suite aux tirs meurtriers de l'OtanQuotidien du Peuple

Mise à jour 28.11.2011 08h25

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a téléphoné à son homologue pakistanaise Hina Rabbani Khar pour exprimer la solidarité de la Turquie avec le peuple et le gouvernement du Pakistan suite aux tirs de l'Otan qui ont tué 24 soldats pakistanais, a déclaré dimanche le minis-tère pakistanais des Affaires étrangères.

Le Pakistan a annoncé hier que des avions de combat et des hélicoptères militaires de l'Otan avaient tiré sur deux postes de contrôle de la région de Mohmand, à proximité de la frontière afghane, tôt samedi matin.

A la suite de ces attaques, le Pakistan a bloqué les convois de ravitaille-ment transitant sur son territoire destinés aux forces de l'Otan en Afgha-nistan. Il a également demandé aux Etats-Unis d'évacuer une base straté-giquement importante qu'ils utilisent depuis des années dans le sud-ouest du Pakistan.

"La chef de la diplomatie pakistanaise Mme Khar, tout en remerciant son homologue turc pour la solidarité exprimée par son pays, a condamné dans les termes les plus forts ces attaques délibérées et totalement inac-ceptables menées par l'Otan-ISAF au mépris du droit international et de la vie humaine", a souligné le ministère pakistanais des Affaires étrangères dans un communiqué.

M. Davutoglu a assuré à Mme Khar que la Turquie, en tant que membre de l'Otan, réclamerait qu'une enquête impartiale soit menée sur ces at-taques, indique aussi le communiqué.

M. Davutoglu a ajouté que la mort de soldats pakistanais était aussi dou-loureuse que la perte de soldats turcs.

Le Pakistan a également annoncé qu'il allait réexaminer toutes ses rela-tions de coopération avec l'Otan, l'Isaf et les Etats-Unis suite à ces at-taques, lesquelles ont provoqué une avalanche de condamnations à tra-vers le Pakistan.

Sur décision des dirigeants politiques et militaires pakistanais, les autori-

tés ont bloqué plusieurs centaines de camions-citernes et de camions porte-conteneurs qui faisaient route vers l'Afghanistan voisin pour ravi-tailler pour les soldats de l'Otan qui y sont encore stationnés.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7657825.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59013

L’Iran prêt à s’en prendre au bouclier antimissile de l’OTAN en TurquieL'Orient-Le Jour

28/11/2011

L’Iran est prêt à prendre pour cible les installations qui seront basées en Turquie dans le cadre du projet de bouclier antimissile voulu par l’OTAN, a indiqué un haut responsable militaire iranien, samedi. « Nous sommes prêts à attaquer le bouclier antimissile de l’OTAN en Turquie si nous sommes confrontés à une menace et nous poursuivrons d’autres objectifs », a déclaré Amir Ali Hadjizadeh, chef de la division aérienne des gardiens de la révolution, cité par l’agence semi-officielle Mehr.

Téhéran a exprimé son mécontentement après l’accord donné en sep-tembre par le gouvernement turc pour l’installation sur son territoire de systèmes d’alerte en cas d’attaque de missiles. Pour Téhéran, ces installa-tions n’ont d’autre but que de protéger Israël de représailles dans l’hypo-thèse où l’État hébreu s’en prendrait aux installations nucléaires ira-niennes. Le général iranien Yahya Rahim-Safavi avait déjà indiqué cette semaine que toute attaque en provenance d’Israël entraînerait une ré-ponse de la part des alliés de Téhéran, le Hezbollah au Liban et le Hamas dans la bande de Gaza.

http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/733622/L%27Iran_pret_a_s%27en_prendre_au_bouclier_antimissile_de_l%27OTAN_en_Turquie.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59016

L'Iran menace la TurquieArticle publié le : dimanche 27 novembre 2011 - Dernière modification le : dimanche 27 novembre 2011

Par RFI

Un haut responsable militaire iranien a promis de frapper en Turquie les installation du bouclier anti-missile de l'Otan si jamais son pays était me-nacé d'une attaque. Jusqu'à présent, les responsables iraniens avaient af-firmé à plusieurs reprises qu'en cas d'attaque contre leur pays ils frappe-raient d'abord Israël en représailles.

C'est le commandant des forces aériennes des Gardiens de la Révolution, Amir ali Hajizadeh, qui a menacé de prendre la Turquie pour cible si jamais l'Iran devait faire face à une attaque. Cet homme commande les systèmes iraniens de missiles et ses déclarations sont à prendre dans le contexte du regain de tension autour des capacités nucléaires de l'Iran.

Au début du mois, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a publié un rapport qui fait état de graves inquiétudes concernant le pro-gramme nucléaire iranien. Les Etats-Unis ont renforcé leurs sanctions contre Téhéran alors qu'en Israël on a évoqué à nouveau l'hypothèse de frappes contre les installations nucléaires iraniennes.

La Turquie, qui a offert sa médiation par le passé, pour tenter de résoudre la crise nucléaire iranienne, reçoit par ailleurs depuis 2011 un système de radar qui fait partie du bouclier antimissile de l'Otan, destiné, selon Wa-shington a contrer à la menace nucléaire iranienne. Les déclarations du haut responsable militaire iranien restent pour l'instant au stade de la rhé-torique, à usage à la fois interne et international. Il faut souligner que c'est la première fois que Téhéran menace directement la Turquie.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20111127-iran-menace-turquie

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59015

TURQUIE/SYRIE/LIGUE ARABE

La Turquie, antichambre d'une zone humanitaire en Syrie ?Les Echos

26/11 | 01:10

Côté turc, la frontière serpente sur 800 km vers l'est dans un décor de col-lines en grande partie miné. De l'autre côté d'une vallée, le drapeau syrien flotte sur des bâtisses de béton et des soldats surveillent les mouvements du haut des toits.

Les villages des alentours sont occupés par l'armée.

La frontière séparant la province turque de Hatay du territoire syrien est le cadre le plus probable des "corridors humanitaires" qu'a proposés cette semaine la France pour protéger les civils pris en étau dans les violences en Syrie, où le président Bachar al Assad lutte pour sa survie politique. Mais l'armée syrienne ne se montre pas prête aux concessions.

La proposition française de zones ou de corridors humanitaires, formulée mercredi par le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, est en gesta-tion. Les responsables turcs, dont le gouvernement pourrait être l'acteur principal sur ce terrain, ne sont pas encore certains de ce qu'elle implique.

"Nous avons évoqué beaucoup de possibilités avec les Français, ce qui se passera si la situation devient incontrôlable et se détériore. Il y a bien sûr des plans de réserve, mais nous n'en sommes pas encore là", confie à Reuters un représentant du gouvernement turc.

"La question est de savoir (ce qui est prévu) si la violence échappe à tout contrôle, s'il y a un coup de force, une guerre civile incontrôlable. Il y a beaucoup de possibilités et d'éléments propres à modifier un scénario", ajoute-t-il.

Le projet pourrait se concrétiser par un corridor donnant accès au terri-toire syrien à partir des frontières de la Turquie ou du Liban, voire à un aé-roport où pourraient se poser un avion ou à une zone côtière où pourrait mouiller un navire.

ACCORD NÉCESSAIRE DE DAMAS

Des organisations humanitaires comme le Croissant-Rouge international li-vreraient aide et matériel médical aux centres de peuplement en difficulté. Des observateurs non armés pourraient les accompagner pour veiller à ce que les autorités syriennes n'interviennent pas dans le processus.

L'accord de la Syrie serait nécessaire pour qu'un tel projet ait quelque chance de succès. La Ligue arabe et plusieurs puissances étrangères tentent de persuader Damas de l'accepter.

"Ils n'ont pas dit non jusqu'ici, alors nous parviendrons peut-être à les convaincre", déclare un diplomate occidental. "Tant qu'on reste dans un registre humanitaire, il est difficile pour des pays comme la Syrie de refu-ser une aide aux civils."

Sans accord de Damas, des corridors humanitaires ne pourraient fonction-ner qu'avec l'appoint d'un recours éventuel à la force et, si possible, une caution des Nations unies.

"Je crois qu'il serait très dangereux et difficile de tenter de créer un corri-dor humanitaire à l'intérieur de la Syrie (...) Je ne pense pas que la Syrie accepterait cela", dit Nikolaos van Dam, ex-diplomate néerlandais et histo-rien de la Syrie moderne.

Le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc a fait comprendre jeudi qu'Anka-ra ne se laisserait pas entraîner dans une opération militaire en Syrie. "L'idée que la Turquie intervienne en Syrie est une erreur totale. En tant que pays, nous n'envoyons pas de soldats en Syrie et nous n'intervenons pas", a-t-il dit à des chaînes de télévision turques.

VILLES CONCENTRÉES DANS L'OUEST

L'armée syrienne a renforcé ses positions frontalières au début du soulè-vement qui a éclaté en mars. Amicale jusque-là envers sa voisine, la Tur-quie a bientôt dénoncé les méthodes répressives de Bachar Assad en voyant le bilan des victimes s'alourdir et les civils syriens affluer.

Des réfugiés et des déserteurs venus trouver refuge dans la province turque méridionale de Hatay signalent des chars en embuscade dans des vallées boisées proches de la frontière. La frontière turco-syrienne, longue de 800 km environ, est minée sur plus de 500 km du côté turc et dans une bande dont la largeur atteint jusqu'à 300 mètres.

Les véhicules peuvent la franchir en toute sécurité via une douzaine de points de passage officiels, mais la plupart des villes syriennes se trouvent dans l'Ouest, aussi une opération humanitaire est appelée à se concentrer sur la province de Hatay où se trouvent les cinq camps de réfugiés regrou-pés jusqu'ici.

Il est improbable qu'un corridor emprunte le passage qui donne sur le sud en direction de Lattaquié, ville côtière où vit une forte minorité alaouite, la communauté du clan Assad.

Reuters

http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00402663-la-turquie-antichambre-d-une-zone-humanitaire-en-sy-rie-254452.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59023

La Ligue arabe adopte des sanctions contre DamasLe Point

Reuters - Publié le 27/11/2011 à 18:33 - Modifié le 27/11/2011 à 18:34

par Yasmine Saleh

LE CAIRE (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont adopté dimanche à une très large majorité des sanctions à l'en-contre de la Syrie, qui entrent aussitôt en application, et ils n'ont pas exclu une intervention étrangère au cas où le monde arabe, seul, ne parvien-drait pas à faire cesser le bain de sang.

"La décision est exécutoire tout de suite, dès aujourd'hui", a dit le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, le cheikh Hamad bin Djassim al Sani, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie des pays de la Ligue arabe, au Caire.

Dix-neuf des 22 membres de la Ligue arabe ont approuvé ces sanctions, qui prévoient un gel des avoirs de l'Etat syrien, l'interruption des transac-tions avec la banque centrale de Syrie et l'arrêt des investissements dans ce pays, a détaillé le ministre. En vertu de ces sanctions, les responsables syriens n'auront plus le droit de se rendre dans d'autres pays arabes.

L'Irak et le Liban sont les deux seuls pays à avoir voté contre l'instauration de sanctions (la Syrie, suspendue, ne votant pas). Le mois dernier, le Yé-men et le Liban s'étaient opposés à la suspension de la Syrie de la Ligue arabe et l'Irak s'était abstenu.

Les ministres réunis au Caire avaient demandé au préalable au conseil économique et social de l'organisation panarabe, qui s'est réuni samedi, de mettre au point les mesures contraignantes, Damas n'ayant pas obtem-péré à l'ultimatum lui enjoignant d'accepter la présence d'observateurs arabes et de cesser de réprimer les manifestations contre le régime baas-siste.

Depuis des décennies, la Ligue a évité de prendre des mesures de ce genre contre l'un ou l'autre de ses membres, mais dans le cas actuel, l'or-ganisation y est fortement encouragée par les pressions des pays arabes du Golfe, déjà irrités par l'alliance entre Damas et Téhéran, et par les changements engendrés par les soulèvements dans divers pays.

L'ampleur de la répression en Syrie a elle aussi incité les pays arabes à agir. Ce mois-ci, plusieurs centaines de personnes, dont des civils, des sol-dats et des déserteurs, ont été tuées. Les Nations unies chiffrent à plus de 3.500 le nombre de morts en Syrie depuis le début du soulèvement à la mi-mars.

Afin d'ajouter du poids aux décisions de la Ligue arabe, Ahmet Davutoglu, chef de la diplomatie de la Turquie, le puissant voisin au nord de la Syrie, était présent aux réunions ministérielles de l'organisation, ce week-end. La Turquie, qui a fortement haussé le ton à l'égard du régime syrien ces der-nières semaines, avait prévenu qu'elle agirait à l'unisson de la Ligue arabe vis-à-vis du régime de Damas.

"ÉVITER UNE INGÉRENCE"

Les Arabes disent privilégier une solution régionale au problème syrien et ne pas vouloir d'une intervention étrangère en Syrie. La France est le pre-mier grand pays à avoir prôné une implication de la communauté interna-tionale, en proposant mercredi la création de "corridors humanitaires" pour protéger les civils.

Le Premier ministre du Qatar a indiqué lors de sa conférence de presse que les puissances étrangères pourraient intervenir si elles jugeaient que les efforts de la Ligue arabe ne sont pas suffisamment "sérieux".

"Tout ce que nous faisons vise à éviter pareille ingérence", a dit le ministre qatari.

Bagdad a d'ores et déjà laissé entendre qu'il n'imposerait pas de sanctions à son voisin syrien.

"Il s'agit d'une étape symbolique, mais formidable. La Ligue arabe s'est efforcée de faire cesser les tueries de civils mais n'y est pas parvenue. Maintenant, elle retire au régime sa caution arabe, ce qui pourrait faciliter une intervention de la communauté internationale", a réagi un opposant syrien de renom, Walid al Bounni, présent au Caire.

"Nul ne veut voir la population syrienne privée de produits de première né-cessité. Les Arabes disent à Bachar: Vous tuez le peuple auquel vous pré-tendez appartenir. Nous ne vous recevrons pas dans nos capitales. Nous

gelons vos avoirs. Nous n'investissons pas dans votre pays", a commenté Bounni.

En Syrie, les violences ont continué. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur un cortège funèbre à Daïr az Zour, dans l'est du pays, blessant dix personnes. A Rankous, ville à 30 km au nord de Damas, elles ont tué deux civils, ont déclaré dimanche des militants de l'opposition.

Dans la plaine d'Al Ghab, au nord-ouest de la ville de Hama, des militaires ont arrêté plusieurs dizaines de villageois dans la ville de Kfar Nbouzeh, in-cendié six habitations appartenant à des opposants et saccagé des bou-tiques, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Eric Faye pour le service français

http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-ligue-arabe-adopte-des-sanctions-contre-damas-27-11-2011-1401093_240.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59037

La Turquie soutient la décision de la Ligue arabe d'imposer les sanctions contre la SyrieQuotidien du Peuple

Mise à jour 28.11.2011 14h36

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré di-manche que la Turquie et la Ligue arabe ne pouvaient pas rester silen-cieuses à la situation en Syrie, où les civils ont été tués, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

"La Turquie soutient la décision de la Ligue arabe d'imposer les sanctions économiques contre la Syrie", a dit Davutoglu après que les ministres arabes des Affaires étrangères aient pris une telle décision lors d'une réunion au Caire.

"Il y avait un consensus total entre la Ligue arabe et la Turquie sur cette question", a-t-il souligné.

"Si la Ligue arabe décide de saisir l'ONU, la Turquie la soutiendra", a-t-il ajouté.

La question syrienne est un problème commun de la région, a affirmé Da-vutoglu, disant que la Turquie et la Ligue arabe s'efforcernt de mettre fin à l'effusion de sang et elles entretiennent une bonne coopération sur cette question.

"Nous espérons que le gouvernement syrien comprendrait bien notre mes-sage et le problème serait réglé", a conclu le chef de la diplomatie turque.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7658497.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59042

TURAUIE/YEMEN

La Turquie salue l'accord de transfert du pouvoir au YémenQuotidien du Peuple

Mise à jour 27.11.2011 13h05

La Turquie a salué vendredi l'accord sur le transfert du pouvoir au Yémen, accord selon lequel le président Ali Abdallah Saleh devra transmettre le pouvoir exécutif à son vice-président, tout en conservant sa fonction à titre strictement honorifique pendant encore trois mois.

"Nous appelons toutes les parties en présence au Yémen à se conformer aux dispositions de l'accord, et à oeuvrer dans un esprit d'harmonie et d'unité, afin d'assurer la prospérité, la paix et le bien-être du pays", a dé-claré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

La signature de cet accord parrainé par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a eu lieu mercredi dernier à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite, mettant fin à dix mois de crise politique au Yémen.

Selon les termes de l'accord, le président Saleh doit transférer le pouvoir exécutif au vice-président Abd-Rabbu Mansour Hadi, en échange d'une im-munité contre toute poursuite ultérieure.

La Turquie a "vivement apprécié la contribution inestimable" apportée à la résolution de cette crise par les Nations Unies, le CCG et l'Arabie saoudite, a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

Source: xinhua

http://french.peopledaily.com.cn/International/7657627.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59033

FRANCE/ANTISEMITISME

Le Mrax porte plainte en soutien à l'adolescente agressée à Neder-over-HeembeekRTL info

Suite à l’agression dont a été victime une adolescente d’origine juive de 13 ans qui a eu lieu le 18 novembre à Neder-over-Heembeek, le Mrax a porté plainte vendredi pour "violences à caractère antisémite", a révélé ce samedi le journal Le Soir.

26 Novembre 2011 07h44

Le Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie (Mrax) a porté plainte vendredi contre les "violences à caractère antisémite" com-mises à l'encontre d'une jeune adolescente le vendredi 18 novembre à Ne-der-over-Heembeek, écrit samedi Le Soir.

Le père porte également plainte

Le père de la victime a aussi décidé de se porter partie civile. "Je veux que ces injures antisémites cessent. On ne doit pas frapper quelqu'un pour sa religion, quelle qu'elle soit", insiste-t-il.

La meneuse de l’agression exclue

Océane, 13 ans, avait été violemment agressée par quatre filles de son école, l'Athénée des Pagodes, parce qu'elle est de religion juive. L'établis-sement scolaire a depuis décidé d'exclure la meneuse de l'agression et de sanctionner de trois jours d'exclusion une seconde fille du groupe. Océane a de son côté annoncé qu'elle changerait d'école.

Placide Kalisa, président du Mrax, contactera également l'Athénée des Pa-godes pour proposer de mener un travail de sensibilisation auprès des élèves.

http://www.rtl.be/info/votreregion/bruxelles/839423/le-mrax-porte-plainte-en-soutien-a-l-adolescente-agressee-a-neder-over-heembeek

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59039

L'appli «Juif ou pas juif» retirée dans le monde entierPar lefigaro.fr

Mis à jour le 24/11/2011 à 12:05 | publié le 24/11/2011 à 12:04

Les associations anti-racistes, qui avaient assigné Apple en justice, ex-priment leur satisfaction et renoncent à leurs poursuites.

Le feuilleton de l'application «Juif ou pas juif», qui empoisonnait Apple de-puis deux mois, se termine. Jeudi, les associations anti-racistes ont aban-donné leur action en justice devant le tribunal de grande instance de Paris, après le retrait dans le monde entier de l'application controversée pour iPhone.

Mise en ligne le 9 août, l'appli «Juif ou pas juif» proposait une liste de 3500 personnalités d'origine ou de religion juive. Elle avait été supprimée une première fois de la vente le 14 septembre en France par Apple, qui assure la validation de toutes les applications distribuées sur l'App Store. Cette suppression a ensuite été étendue à l'ensemble de l'Europe le 18 octobre, à la suite d'un bref retour sur l'App Store français. Mais «Juif ou pas juif» restait toujours disponible ailleurs dans le monde.

La suppression totale n'est toutefois pas le fait d'Apple mais du dévelop-peur du logiciel, Johann Levy. «Je suis satisfait que M. Levy ait été saisi d'un tardif repentir et ait pris la sage décision de retirer l'application», a commenté Me Stéphane Lilti, au nom de quatre associations qui avaient assigné le groupe américain, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse, SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). D'après l'avocat, qui a signifié l'abandon des poursuites, la saisine de la justice «a eu des effets bénéfiques».

Le tribunal de grande instance devait également entériner dans la matinée le désistement de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémi-tisme (Licra), mettant fin à toutes les poursuites. La Licra exigeait de sur-croît qu'Apple désinstalle l'application chez ceux qui l'avaient déjà achetée et téléchargée, une mesure totalement inédite. Lors de l'audience du 17 novembre, l'avocate d'Apple, Me Catherine Muyl, s'était défendue en se

demandant «où [était] l'antisémitisme dans ce dossier». Au contraire, avait-elle dit, «quand Johann Levy a conçu son application, il a craint qu'elle ne soit perçue comme trop ‘pro-juif'!».

Par lefigaro.fr

http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/11/24/01007-20111124ARTFIG00493-l-appli-juif-ou-pas-juif-retiree-dans-le-monde-entier.php

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=59040

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Armenians express hope over apology

Thursday, November 24, 2011Vercihan ZiflioğluISTANBUL- Hürriyet Daily News

Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan’s apology on behalf of the Turkish state on Nov. 24 over the killings in Dersim in 1938 has created a stir among Armenians both in Turkey and abroad.

“It looks as if Erdoğan is ready to discuss official history in Turkey. I hope he presents this attitude for the Armenian genocide as well. Recognizing the genocide would gain Turkey prestige and make it possible for her to face up to its history,” Ara Sarafyan, director of the London-based Gomidas Institute, told the Hürriyet Daily News yesterday.

Sarafyan said they were ready for a commission of historians to tackle the issue, but he called for the disclosure of Turkey’s confidential archives as well.

Hayk Demoyan, the director of the Genocide Museum-Institute in Yerevan, also said the prime minister was indirectly referring to what Armenians claim is a genocide.

“The Young Turks committed genocide against the Armenians in 1915. The Kemalists, who shared the same mindset with the Young Turks, then subjected the remaining Armenian survivors in Dersim to genocide. As such, Dersim was the follow up to the genocide,” Demoyan told the Daily News via a phone interview yesterday.

Dersim, which is in eastern Turkey, was renamed Tunceli in the 1930s.

Demoyan said they were ready for a commission of historians to work on the issue but expressed skepticism that Turkey could reciprocate the move.

“We are ready to take part in the commission. But are you ready to disclose the secret archives of the [Turkish] General Staff and speak of the genocide in an objective manner? How are your academics supposed to discuss this problem freely when there is a threat hanging over your country’s intellectuals, such as Article 301 [of the Turkish Penal Code]? Turkey has a problem about confronting its past,” Demoyan said in reference to an infamous legal article that has been used to criminalize “insults to Turkishness.”

But Mihalis Vasiliadis, the chief editor of the Istanbul-based daily Greek newspaper Apoyevmatini, said the prime minister’s speech was a political maneuver.

“So, will he also apologize for the events of Sept. 6-7, 1955, as in the many painful events that occurred throughout the history of the Republic? I highly doubt that,” Vasiliadis told the Daily News in reference to pogroms against members of the country’s minority communities.“I cried during the prime minister’s speech. I believe in him. His attitude will lead all the way to a facing off with the events of 1915; the state will apologize to us,” Arev Cebeci, a Turkish-Armenian who ran as a deputy candidate nominee for the opposition CHP during the last elections, told the Daily News.

But Cebeci, whose deputyship bid received much criticism from Istanbul’s Armenian community, said CHP leader Kemal Kılıçdaroğlu’s statements regarding the issue did not befit a left-wing party.Cebeci also told the Daily News that he had decided to resign from his active duties in the CHP Assembly.“The prime minister’s mental map is identical to that of the Armenian diaspora. Erdoğan will soon recognize the Armenian genocide, too,” Kılıçdaroğlu had said in connection with the ongoing public spat over the Dersim killings.

The prime minister’s response, in turn, was no less furious: “You dare to put me in the same place with the Armenian diaspora? Shame on you. I defy anyone who places Turkish Prime Minister Erdoğan in the same spot as the Armenian diaspora. Know your place,” Erdoğan told Kılıçdaroğlu.In the late 1930s, the military launched an operation to suppress tribes in Dersim, whose population was largely made up of Alevi Kurds. Thousands were killed while many survivors were sent into internal exile.

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=armenians-express-hope-over-apology-2011-11-24

Armenia 'Still Ready' For Sniper Withdrawal In Karabakh Monday, November 28, 2011 Armenia

November 25, 2011

YEREVAN -- Armenian Defense Minister Seyran Ohanian says the armed forces of Armenia and the breakaway Azerbaijani region of Nagorno-Karabakh remain prepared to withdraw snipers from their frontline positions in order to bolster the cease-fire regime in the Karabakh conflict zone, RFE/RL's Armenian Service reports.

"We constantly express our readiness not to breach the truce and withdraw snipers but the leadership of Azerbaijan, their military command refuse to do the same," Ohanian told RFE/RL on November 24.

International mediators have repeatedly called for both Armenian and Azerbaijani forces to withdraw snipers from the area.

They say this would significantly reduce deadly cease-fire violations that are reported from the main Armenian-Azerbaijani "line of contact" around Karabakh on a regular basis.

UN Secretary-General Ban Ki-moon added his voice to those calls in a statement issued in September 2010.

The idea is backed by the Armenian side but opposed by Azerbaijan.

An Azerbaijani Defense Ministry spokesman last year called it "yet another ploy" by the Armenians. "Snipers mostly operate on the Armenian side," he said.

Two Armenian soldiers were shot dead near Karabakh on November 19-20 by what the military authorities in Stepanakert described as sniper fire from Azerbaijani army positions.

The Armenian military pledged to respond "disproportionately" to their deaths.

Ohanian reaffirmed that pledge. "The leadership of the [Karabakh] Defense Army is thinking about that and will take appropriate measures to

counter such actions by Azerbaijan," he said. "[We are thinking about] measures that will force them to refrain from sniper fire."

In a related development, the Armenian Foreign Ministry announced on November 24 that the U.S., French, and Russian mediators co-heading the Minsk Group of the Organization for Security and Cooperation in Europe will arrive in Yerevan on November 28 at the start of a fresh round of Karabakh shuttle diplomacy.

The diplomats toured the conflict zone late last month. They said after that trip that the conflicting parties agreed in principle to a "draft mechanism to investigate incidents along the front lines," which was proposed by the mediators.

http://www.rferl.org/content/snipers_karabakh_armenia_azerbaijan/24402333.html

Not only Dersim, let’s talk about Armenians tooMonday, November 21, 2011Mehmet Ali Birand - [email protected]

Dersim (also known as Tunceli) is one of the bitterest incidents of our re-cent history.

To put it straight, it is the incident in the years 1937 and 1938 when the state of the Republic of Turkey poisoned, bombed and massacred thou-sands of its citizens “like rats” with the intention of putting up a barricade to the demands of the Kurds and their stance that meant rebellion.

Nowadays, the Republican People’s Party (CHP) government of the time is being made to sit in the dock. A series of accusations is being made that even reaches Mustafa Kemal Atatürk, the founder of modern Turkey. What is behind this campaign is not the concept of “encountering history,” what lies behind it is cornering the opposition party.

Whereas, as a county, we need to face not only the Dersim incidents but our history. All countries, sooner or later, should encounter the dark parts of their past. They cannot avoid that. We, up to now, have always been shy about our past. We were not able to discuss with modesty and courage our past mistakes. We played the three monkeys.

What happened? Nothing. All the accusations are standing there, those who have lost their lives are there…

There is no way out but to face the mistakes we have made in our history and discuss our responsibilities.

The Armenian issue falls into that category. When a horrific incident stands there in the open, we cannot ignore it. By denying it, we can only fool our-selves. We can gain as long as we take this confrontation seriously. Let’s not play games. Let’s not sweeten the pill.

Can you please tell me, why are we afraid?

We cannot save ourselves by saying, “It was not us; the Ottomans did it.” The 100th anniversary of the Armenian incidents is nearing. If we do not take a step, then others will wrongly judge us and tag the crimes on us. We would be hurt in a much more bitter way.

Whereas, the opposite way round, the more we encounter our history, the more magnanimous our society will be. It will have more self-esteem and will attain peace of mind.

We do not gain anything by covering up, by denying, be it Dersim or be it unresolved murders. Let’s not forget that somewhere behind our minds there will always be the thought, “We must have done some things” and this thought will never go away.

Remember, Prime Minister Turgut Özal, years ago visited Algeria and apol-ogized for not having supported the Algerian freedom war during the French colonial era.

What happened? What did we lose? On the contrary, we won.

Come, let’s leave aside domestic policy concerns and look at the incident from a wider angle.

Let’s encounter our past.

Syria will be left for Turkey to shoulder

I know. When they see this headline, the political power that manages the Syrian policies and the Foreign Ministry will say, “Not even close. You are misinterpretting.” Maybe, from their point of view, the diagnosis may be wrong but when looked from outside, it is not.

When you see the U.S. Secretary of State Hillary Clinton’s latest state-ments, Prime Minister Erdoðan’s criticism of the Western powers on grounds that they were not providing adequate support in the Syrian issue

and when you read the news and comments in the international press, you face a completely different picture.

The leading role has been given to Turkey in the toppling of Bashar al-As-sad. We may try to object to this fact, but, nevertheless, we have been categorized as such and we are doing whatever is necessary.

Not to lead into misunderstandings; Turkey is not given a role that it does not want. Ankara also wants Assad to leave. Moreover, the longer he stays in power, time works against Turkey. As the period gets longer, dangers and the probability of a civil war increase. This will have negative side ef-fects on Turkey.

Well, is it so easy to topple Assad?

Will a Baath government be overthrown by Prime Minister Erdoðan’s state-ments?

No, this is not enough.

Turkey has some elements for sanctions but most of them carry risks. For this reason, there is a huge need for an international pressure mechanism.

Monday, November 21, 2011

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=not-only-dersim-let8217s-talk-about-armenians-too-2011-11-21

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=59020

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et

actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Agenda - Paris/Province : Les Salons du Livre arménien 2011

Agenda - Paris/Province : Les Salons du Livre arménien 2011 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Consultez l'Agenda

du Collectif VAN pour connaître les dates des Salons du Livre ar-ménien 2011 organisés sur Paris et la province par la MCA de Se-vran Livry, par l'Association Chène, par la Maison arménienne de la jeunesse et de la culture de Marseille, par la MCA d'Alfortville pour le Salon Armen'Livres et par la Maison de la Culture Armé-nienne de Décines-Charpieu.

6ème Salon du livre arménien

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Sèvres - Grande braderie de Noël avec l'Association CHENE

Samedi 3 & dimanche 4 décembre 2011 de 10h à 20H

Collège Samuel Moorat - Artisanat d'Arménie, livres, philatélie, épicerie ar-ménienne, cadeaux, bar, buffet, animations pour enfants et adultes, dédi-caces livres et CD par les auteurs et artistes.

Repas samedi soir Information et réservation : Mr Kultcheyan : 06 89 63 18 04

Aux profits des activités de CHENE, en Arménie, Artsakh et Géorgie.

Collège Samuel Moorat 26 rue Troyon 92310 - Sèvres Métro: "Pont de Sèvres.Collège" Tram : T2 "Musée de Sèvres" Entrée libre

CHENE - Grande braderie de Noël

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/chene---grande-braderie-de-nol.html

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Vente exceptionnelle de Noël à la MAJC-Marseille

Vendredi 9 au samedi 10 décembre 2011 de 13h à 18h

Vente exceptionnelle de Noël - Artisanat d'Arménie

LIVRES : Dictionnaires, Art, Histoire, Romans, Poésie, Cuisine, Guide touris-tique, etc... MUSIQUE : Instruments - Doudoug, Zourna, Flûtes. Partitions

Maison arménienne de la jeunesse et de la culture - MAJC -

Maison arménienne de la jeunesse et de la culture - MAJC - 12-14, rue Saint Bazile 13001 Marseille

Réservations : 04 91 50 15 09

[email protected]

Tram/Métro : Réformés - Parking Gambetta

Vente exceptionnelle de Noël à la MAJC-Marseille

http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/vente-exceptionnelle-de-nol-a-la-majc-marseille.html

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Salon du Livre arménien, Armen' Livres - 7ème édition

Alfortville Du vendredi 9 décembre au dimanche 11 décembre 2011 - 11h-19h

Organisé par la MCA d'Alfortville à l’espace culturel «Le 148»

Espace culturel «Le 148», 148, rue Paul-Vaillant-Couturier 94140 Alfortville

Tél. 01-43-76-55-89.

Conférences/signatures de Krikor Beledian

Présentation de l'intégralité de la collection Diasporales des Editions Pa-renthèses.

Seuils de Krikor Beledian - Traduit de l’arménien par Sonia Bekmézian - Éditions Parenthèses/collection diasporales - Premier volet d’une large fresque autobiographique, Seuils retranscrit les atmosphères d’une en-fance beyrouthine. Composé en cinq scansions, le récit, d’une écriture ré-solument contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de photos de famille...

Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie au-tour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans une langue ciselée, le texte recrée et réinvente ces vies et ces destins croisés, ces odyssées d’exode vers les pays d’accueil, à travers chaque détail des photographies retrouvées.

Le travail de mémoire du narrateur permet de restituer ces réalités d’en-fance, parcourant des périodes, des lieux et des événements qui tous ont contribué à construire les «seuils» de son existence.

Krikor Beledian est né en 1945, à Achrafieh, quartier de Beyrouth.

En France depuis les années soixante-dix, il est maître de conférences à l’Inalco à Paris (Langues orientales).

Écrivain de langue arménienne, tour à tour philosophe, essayiste, poète, romancier, on lui doit de nombreux ouvrages qui en font une figure cen-trale d’une littérature contemporaine qui a renouvelé la pratique de l’ar-

ménien moderne.

Ses œuvres en arménien font actuellement l’objet d’une édition intégrale critique aux éditions Khatchents, à Erevan. Il a publié en français l’ouvrage de référence Cinquante ans de littérature arménienne en France : Du même à l’autre (cnrs Éditions, 2001).

Seuils de Krikor Beledian Traduit de l’arménien par Sonia Bekmézian 16,5  × 23 cm, 258 p., 2011 / ISBN 978-2-86364-258-0 / 19 € Éditions Parenthèses/collection diasporales

Editions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France

téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]

Contact presse : Jasmine Badr [email protected]

Conférences/signatures de Krikor Beledian

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/conferences---signa-tures-de-krikor-beledian.html

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Salon du livre arménien à la MCA

Décines-Charpieu - SALON DU LIVRE ARMENIEN

Samedi 10 décembre 2011

Maison de la Culture Arménienne de Décines

En partenariat avec la Médiathèque de Décines-Charpieu

A quelques jours des fêtes de fin d'année, venez découvrir l'actualité du livre arménien et rencontrer les auteurs. - Avec la participation d'Alain Alexanian, Françoise Barry Seurazet, Laurent Galandon, Alban Guillemois, Marie Hakem, Anouche Kunth, Alice Marietan, Mavian, Claire Mouradian,

André Sébian, M. Sirapian, Armand Tchouhandjian, Claire Weibel Yacoub et Maxime Yévadian.

Livres pour enfants, romans, essais historiques ou géopolitiques, bandes dessinées, beaux livres, livres de cuisine, etc.

Une table ronde sur "L’enfance volée" aura lieu à 16h avec Laurent Galan-don et des auteurs invités au salon.

Une exposition sur "Le cahier à Fleurs" : déclinaison en 10 panneaux d’exposition pour une approche historique et pédagogique du génocide des Arméniens.

Une exposition de figurines historiques : présentation de la collection de fi-gurines au 1/72 ème d’André Sébian, auteur du livre "Promenades au gré de l'histoire à travers la figurine et le soldat de plomb" (Éd. du Mot pas-sant).

Entrée libre

Renseignements à la Maison de la Culture Arménienne de Décines au 04 78 49 42 97 ou sur le site internet www.mcadecines.com

Médiathèque de Décines-Charpieu 14, avenue Jean Macé 69150 Décines-Charpieu

Salon du livre arménien à la MCA

http://www.diasporamag.com/agenda/rhonealpes/salon-du-livre-armenien-a-la-mca.html

URL originale :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58672

Agenda - Paris : Expo photo "Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900"Agenda - Paris : Expo photo "Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org -

Samedi 26 novembre, 15h30 Présentation du livre. 17h Vernissage de l'exposition: le Professeur Dickran Kouymjian présentera l'auteur, Catherine Pinguet, qui nous parlera de son oeuvre "Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900". Photos de la collection de Pierre de Gigord. Péniche Anako, péniche des cultures du monde et centre culturel arménien. Café/terasse et petite bibliothèque ouverts tous les jours de 12h à 19h et pendant les évènements. Face au 61, quai de Seine 75019. "Ce livre conte une aventure entre Istanbul, cité mythique, les sultans et les photographes. Il nous emmène sur les traces de ces aristocrates romantiques, de ces poètes maudits qui, partis sur la route du « Grand Tour », capturent les premières photographies de l’Empire ottoman, inventent l’Orient et construisent l’image évanescente d’une cité fascinante. Catherine Pinguet retrace l’histoire de la photographie stambouliote depuis l’oeuvre pionnière des voyageurs occidentaux (Nerval, Girault de Prangey) jusqu’à l’âge d’or des grands ateliers (Sebah, Kargopoulo, Abdullah) en passant par les oeuvres stupéfiantes des ingénieurs et artistes européens attachés au Sultan (Robertson, Beato, Caranza)". C'était avant que ne sombre un peuple dans l'oubli. Avant le génocide de 1915 qui a décimé la population arménienne de l'Empire ottoman (actuelle Turquie).

Péniche Anako

du mercredi 23 novembre au samedi 3 décembre

Expo photos, "Les Photographes de Constantinople, 1840-1900"

Samedi 26 novembre 15h30

Présentation du livre 17h Vernissage de l'exposition

le Professeur Dickran Kouymjian présentera l'auteur, Catherine Pinguet, qui nous parlera de son oeuvre. "Istanbul, Photographes et Sultans, 1840-1900" Photos de la collection de Pierre de Gigord

1839, Paris. L’invention de la photographie annonce le début d'une révolution artistique et culturelle majeure. Au même instant, à Istanbul, un jeune sultan, Abdülmecid 1er, accède au trône et ouvre une ère de grandes réformes inspirées du modèle européen. L'Empire ottoman amorce sa métamorphose. Ce livre conte cette aventure entre Istanbul, cité mythique, les sultans et les photographes. Il nous emmène sur les traces de ces aristocrates romantiques, de ces poètes maudits qui, partis

sur la route du « Grand Tour », capturent les premières photographies de l’Empire ottoman, inventent l’Orient et construisent l’image évanescente d’une cité fascinante. Catherine Pinguet retrace l’histoire de la photographie stambouliote depuis l’oeuvre pionnière des voyageurs occidentaux (Nerval, Girault de Prangey) jusqu’à l’âge d’or des grands ateliers (Sebah, Kargopoulo, Abdullah) en passant par les oeuvres stupéfiantes des ingénieurs et artistes européens attachés au Sultan (Robertson, Beato, Caranza).

Illustré par les 130 plus belles photographies des collections de Pierre de Gigord, en partie inédites, cet ouvrage est une invitation au voyage et une réflexion historique sur l’image, les faiseurs d’image et le pouvoir, à un moment clé de l’histoire culturelle occidentale et orientale. Entrée libre

Adresse : face au 61, quai de Seine 75019

http://peniche.anako.com/Agenda_27.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58833

Agenda - 1er décembre: Dîner littéraire avec Shaké Mouradian et Olivier EmranAgenda - 1er décembre: Dîner littéraire avec Shaké Mouradian et Olivier Emran - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Marseille - Jeudi 1er décembre 2011 à 20h - Dîner littéraire - La Jeunesse arménienne de France vous propose un dîner littéraire à la table de Béa - Avec Shaké Mouradian et Olivier Emran, auteurs - Centre culturel de la JAF (Jeunesse arménienne de France) - Lorie Baghdassarian entre dans le monde du Flamenco dès son plus âge...

Diasporamag

Shaké Mouradian, jeune auteure de 24 ans, fascinée par l'Amérique des années 20 à 70, elle en fait le siège de son imagination et de son livre : Jude R.

Olivier Emran est "accoucheur d'idées" : curieux des autres. Il sera accompagné de son photographe et ami, Jean-Luc Abraini. Ils présenteront

leur livre sur Marseille et ses habitants insolites : Dans le jardin des pêcheurs et jardins ouvriers, jardins enchantés.

Centre culturel de la JAF-Marseille 47, avenue de Toulon 13006 Marseille Tél : 04 91 802 820 Fax : 04 91 802 821

Site web www.la-jaf.com

[email protected]

http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/shake-mouradian-et-olivier-emran---dedicaces.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58963

Agenda - Paris - Les 20 ans de l’Arménie : Exposition "Couleurs d'Indépendance"Agenda - Paris - Les 20 ans de l’Arménie : Exposition "Couleurs d'Indépendance" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du vendredi 2 au dimanche 11 décembre 2011, l’exposition "Couleurs d'Indépendance", organisée par l’Association des Artistes Plasticiens Arméniens de France (APAF), se tiendra dans la salle de l’Eglise arménienne de Paris, à l'occasion du 20e Anniversaire de l'Indépendance de l'Arménie. 15 artistes y exposeront : Adjar, Christiane Agopian, Ani, Dibasar, Vatché Démirdjian, Yériché Djergayan, Henri Ghazerian, Goren, Florent Kolandjian, Marcaram, Martine Mikaelian, Patrick Samuelian, Jean-Pierre Séférian, Soon, Patrick Toucas-Terzian.

Vernissage en présence de son Eminence Mgr Norvan Zakarian, Primat du Diocèse de France de l'Eglise Apostolique Arménienne et de S.E.M. l'Ambassadeur d'Arménie en France Viguen Tchitetchian.

Adresse :

Cathédrale Saint Jean Baptiste, Salle Nourhan Fringhian, 15 rue Jean Goujon, 75008 Paris. Métro Alma-Marceau ou Franklin Roosevelt.

Ouvert tous les jours de 11h à 18h30 du vendredi 2 au dimanche 11 décembre 2011.

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58911

Agenda - Exposition "Armeniaca"Agenda - Exposition "Armeniaca" - Agenda Collectif VAN - www.-

collectifvan.org - Bruxelles - Exposition "Armeniaca" . Les pion-niers de l'étude du patrimoine architectural arménien. - Du same-di 3 décembre 2011 au samedi 7 janvier 2012 de 10h à 20h - Qu'en est-il aujourd'hui de l'exceptionnel patrimoine architectural armé-nien, dispersé dans le Caucase, en Turquie, en Iran, en Europe et ailleurs ?... - Tour & Taxi -

Diasporamag

Qu'en est-il aujourd'hui de l'exceptionnel patrimoine architectural armé-nien, dispersé dans le Caucase, en Turquie, en Iran, en Europe et ailleurs ? ARMENIACA est un projet d'inventaire de ce patrimoine, sélectionné dans le cadre du programme "Culture 2007-2013" de l'Union européenne qui vise à valoriser la diversité culturelle de l'Europe et préserver son patri-moine commun.

Le projet a pour ambition de rassembler une base de données numérique ayant trait à plus de 5000 sites architecturaux situés dans l'"Arménie his-torique", sur un territoire dix fois plus étendu que l'actuelle Arménie, et dans la diaspora.

Certains sites remontent à l'aube des temps. Premier pays à avoir adopté le christianisme, avant Rome, l'Arménie a notamment développé, au cours de son histoire mouvementée, une architecture religieuse originale dont les monuments comptent parmi les plus anciens de la chrétienté, et fourni des bâtisseurs à l'Europe préromane et romane.

La base de données comprend à ce jour quelque 250.000 photographies, plans, épigraphes, études scientifiques, monographies...Elle intègre cer-taines des plus importantes collections consacrées à l'art monumental ar-ménien en Europe et en Arménie {collections de Michel & Nicole Thierry (Paris/Etampes), Patrick Donabédian (Aix-en-Provence), Raymond & Souren Kévorkian (Paris), Research on Armenian Architecture (Erevan), Centro Stu-di e Documentazione della Cultura Armena (CSDCA, Milano/Venezia}.

Un site internet interactif mettra ces documents à disposition tant des spé-cialistes que des passionnés d'histoire et du grand public. Projet en déve-loppement permanent, ARMENIACA fournira un outil incontournable à des équipes pluridisciplinaires - historiens d'art, archéologues, architectes, chercheurs d'organismes publics et ONG - qui travaillent sur l'architecture arménienne. Si les bâtisseurs arméniens ont constitué au cours des siècles un patri-moine architectural riche et unique, une grande partie des bâtiments sont actuellement en péril. Parmi les intérêts majeurs du projet, figure le souci de sauvegarder ces trésors du patrimoine mondial, en stoppant un proces-sus d'éradication qui a provoqué la destruction de nombreux monuments arméniens en Asie mineure. Le projet s'inscrit dans le droit fil de l'action européenne concernant la protection des biens culturels et les devoirs des États, en espérant contribuer au développement de bonnes pratiques et ouvrir la voie à une coopération régionale en la matière.

ARMENIACA a été officiellement inauguré à Erevan, en octobre 2011. Son exposition itinérante, Les pionniers de l'étude de l'architecture armé-nienne, permet d'apprécier le travail des chercheurs passionnés qui, dès la deuxième moitié du XXème siècle, ont inlassablement localisé, répertorié, photographié, archivé, publié des documents, et sauvegardé ou restauré, là où c'était possible, des sites menacés. Elle a été présentée en no-vembre à Venise et Milan.

Source lien net events belgique et Réservations http://www.nete-vents.be/fr/exposition/203249/Armeniaca-Les-pionniers-de-l-etude-du-pa-trimoine-architectural-armenien/

Voir également le site de l'UGAB http://agbueurope.org/actualites/exposition-armeniaca-bruxelles/

Lieu de l'exposition Tour & Taxis Avenue du Port, 86c 1000 Bruxelles PRIX : Entrée gratuite

SITE : www.armeniaca.am/armeniaca

http://www.diasporamag.com/agenda/belgique/exposition-armeniaca.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=59029

Agenda - Paris : "Winston Churchill – Walking with Destiny"Agenda - Paris : "Winston Churchill – Walking with Destiny" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un film exceptionnel sera projeté le mardi 6 décembre 2011 à 20h au cinéma PUBLICIS, Paris 8e, en soutien au Centre Simon Wiesenthal. Ce film traite de l’émergence de Sir Winston Churchill sur la scène politique troublée des années ‘30, de son opposition de la première heure à Adolf Hitler et de son soutien aux Juifs menacés par le régime nazi. Le documentaire parcourt également les années de guerre, traitant en particulier l’invasion de la France, la Bataille d’Angleterre, les déportations et la résistance, allant jusqu’à la libération de l’Europe par les Alliés. L’héritage de Winston Churchill est toujours d’actualité au XXI siècle et son leadership reste une inspiration pour les hommes politiques et les diplomates d’aujourd’hui ; un exemple de courage, pragmatisme et détermination pour tous.

Le Centre Simon Wiesenthal – Europe présente son nouveau film documentaire

"Winston Churchill – Walking with Destiny" (*En marche avec le destin)

le mardi 6 décembre 2011 à 20h

au cinéma PUBLICIS 129 Avenue des Champs Elysées, Paris 8e

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1 place adulte + adhésion au Centre Simon Wiesenthal pour 2012 : €100 1 place adulte: €50 1 place étudiants et survivants de la Shoah : €20

Veuillez réserver vos places en appelant le 01 47 23 76 37

ou envoyez un e-mail à [email protected]

Ce film traite de l’émergence de Sir Winston Churchill sur la scène politique troublée des années ‘30, de son opposition de la première heure à Adolf Hitler et de son soutien aux Juifs menacés par le régime nazi. Le documentaire parcourt également les années de guerre, traitant en

particulier l’invasion de la France, la Bataille d’Angleterre, les déportations et la résistance, allant jusqu’à la libération de l’Europe par les Alliés. L’héritage de Winston Churchill est toujours d’actualité au XXI siècle et son leadership reste une inspiration pour les hommes politiques et les diplomates d’aujourd’hui ; un exemple de courage, pragmatisme et détermination pour tous.

Cette avant-première se déroulera sous le haut patronage de S.E. Monsieur Alain Juppé, ministre d'Etat et ministre des Affaires étrangères, de S.E. Sir Peter Westmacott, Ambassadeur du Royaume-Uni et de S.E. Monsieur Charles Rivkin, Ambassadeur des Etats Unis. Le Comité d'honneur est composé par les Ambassadeurs de la Fédération de Russie, d’Israel, du Canada, d'Australie, de la Nouvelle Zélande, de Pologne, d’Allemagne, d’Italie, du Danemark, de Hongrie, des Pays-Bas, de Belgique, de la Bulgarie et de la République Tchèque, et personnalités du monde politique, économique et diplomatique français et international.

Ci-dessous, un lien vers une présentation vidéo du film :

http://www.youtube.com/watch?v=qsOzPMrqVxE

CENTRE SIMON WIESENTHAL - EUROPE 66 rue Laugier, 75017 Paris - Tel: 01 47 23 76 37 Fax: 01 47 20 84 01 - e-mail: [email protected]

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58805

Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

24 mars 2012, Amnésie Internationale 6ème édition !

Pour cette édition 2012, Amnésie Internationale présente sa newsletter. Un nouveau moyen pour suivre l'actualité jusqu'au 24 mars. Chaque numéro permettra de découvrir en avant première les nouveautés du programme. Depuis 2001, Annésie Internationale oeuvre pour dénoncer la négation des génocides grâce à l'union de tous les peuples victimes de ces crimes. Un concept inédit où tous les domaines se croisent pour se rejoindre. Au travers de tables rondes et de débats, de concerts de soutien et d'un village de la mémoire, Amnésie Internationale se retrouve tous les deux

ans dans un lieu unique de Marseille : les Docks des Suds.

Actu #01 - Concert de soutien : Zebda, de retour à Marseille

Samedi 24 mars 2012 au Dock des Suds, Zebda est à l'affichev

Le célèbre groupe toulousain, composé de Magyd Cherfi, d'Hakim Amokrane et des frères Mouss, rendus célèbres par les morceux "Tomber la chemise", "Motivés", repart en tournée.

Après 8 ans de séparation durant lesquels ils avaient suivi leur route sur le plan artistique mais sont toujours restés politiquement soudés. Leur nouvel album sera dans les bacs début 2012.

Ils ont choisi les Docks des Suds et Amnésie Internationale pour leur grand retour sur la scène marseillaise.

2004 - 2011 : un septennat sans Zebda. Bonne nouvelle : la privation touche à sa fin avec une tournée et la sortie d’un cinquième album studio.

Voilà plus de deux décennies que Magyd, Hakim, Mustapha, Joël et Rémi ont débarqué dans nos vies. C’est à Toulouse que tout a commencé. La musique comme la militance, deux activités d’ailleurs indissociables dans le parcours de Zebda. Au fil des ans, le style s’est affirmé mais l’esprit a demeuré.

C’est sur scène que le groupe donne toute la dimension de son énergie communicative, qu’il parvient à transmettre cette mystérieuse « fibre berbère », capable de contaminer n’importe quel public.

Transmettre, partager, donner espoir. Les mots et les notes de Zebda sont un antidote à la résignation ambiante, à la tentation du repli et de la régression. Porteuses de résistance et d’émancipation, leurs chansons accompagnent de l’indignation à l’action. Avec, au final, un seul dogme : la fête fait partie intégrante de la réflexion.

A n’en pas douter, le ton Zebda nous a manqué. Et si ces années d’absence auront semblé interminables, elles ont eu le mérite de provoquer chez ses membres de l’envie de se retrouver. A chacun son rythme. Et en rythmes, dans Zebda, on s’y connait.

Et comme ils l’ont inlassablement répété à la fin de chaque concert : « Profitez-en ! ». Parce que eux, ils en profitent …

Actu #02 - Thème de la 6ème édition : la transmission

Nous ne voulons pas que le temps qui passe soit celui de l'oubli, oubli des catastrophes génocidaires et de leur mécanisme, oubli des victimes et des survivants.

Mais « avec le temps, va, tout s'en va » et nous devons, nous voulons transmettre, passer, transférer la mémoire aux générations d'aujourd'hui distantes des événements et des témoins, à nos frères humains qui ne réalisent rien de tout cela et à la postérité.

Faire savoir que l'inimaginable s'est produit, que l'indicible s'est imposé, que la banalité du mal a été organisée et que rien, depuis, ne pourra être comme avant.

Comment transmettre la mémoire de ceux que les génocides ont voulu effacer?

Comment faire passer l'idée que cela risque toujours de se reproduire si l'on y prend pas garde?

Comment transférer la pugnacité d'un combat pour une reconnaissance refusée?

Comment faire savoir, faire admettre et faire comprendre que des hommes simples se sont transformés en brutes et en barbares?

Le temps de la transmission que nous revendiquons avec Amnésie Internationale est celui de la mémoire à vif car nous refusons la banalisation et la négation.

Découvrez le clip d'Amnésie Internationale Réalisé par Cédric Apikian

http://www.youtube.com/watch?v=2JkdRMtmmC4

Le clip, Cédric Apikian a remporté de nombreux prix :

- Prix Ethic : 2e Festival du programme court - Paris 2010 - Award Of Merit : Best shorts winner - San Diego USA 2011 - Special Jury Award/TV Commercial - World Peace & Understanding - 44e Worldfest Houston USA 2011

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58913

Agenda - "C’est moi qui éteins les lumières" de Zoya PirzadAgenda - "C’est moi qui éteins les lumières" de Zoya Pirzad - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bibliosurf.com

Zulma, 12/05/2011 - ISBN 9782843045561

Les lecteurs attentifs et bienveillants des livres de Zoyâ Pirzâd, parus jus-qu’alors en français, appréciaient la prose de la romancière et nouvelliste, tout en avouant, pour la plupart, un léger manque pour être totalement emballés, comme un supplément d’âme qu’ils espéraient y trouver, en vain. Grand bonheur : C’est moins qui éteins les lumières, son tout premier roman (2001), vient enfin d’être publié dans notre langue, et il balaie toutes les réticences, tout en restant dans la lignée de ses oeuvres précé-dentes (ou plutôt postérieures). Jamais Zoyâ Pirzâd n’avait composé un personnage aussi profond, sous les apparences de la banalité du quoti-dien, décrit d’une plume suave, ironique, d’une irrésistible finesse. Cla-risse, son héroïne, est une ménagère d’origine arménienne, qui vit à Aba-dan, au sud-ouest de l’Iran, au sein d’une famille bourgeoise sans histoire. L’époque est indéterminée, avant la révolution islamique, pour sûr, mais quand exactement ? Années 50, 60, 70 ? Qu’importe, au fond, l’intérêt est ailleurs, dans cette description minutieuse et malicieuse d’une "housewife" qui n’est pas loin d’être désespérée, voire au bord de la crise de nerfs. C’est par petites touches gracieuses que la romancière (dé)construit Cla-risse, dans un style limpide et lumineux. Le meilleur livre de Zoyâ Pirzâd, à ce jour, et de loin.

Livre vivement conseillé par traversay

Voir en ligne

http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-485113.html

Présentation de l'éditeur

Tout l’art de Zoyâ Pirzâd est de brosser à petites touches impressionnistes d’une grande justesse visuelle le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes. Et de restituer la réalité de la vie des Arméniens d’Iran pris dans l’ambiance plus vaste d’un pays d’accueil, cette Perse à la fois moderne et antique dont ce beau et fort roman dé-voile pour nous la complexité culturelle et sociale.

Lire aussi:

Zoyâ Pirzâd

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=58904

http://www.bibliosurf.com/C-est-moi-qui-eteins-les-lumieres

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58922

Agenda - Seuils de Krikor BeledianAgenda - Seuils de Krikor Beledian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Traduit de l’arménien par Sonia Bekmézian - Éditions Parenthèses / collection diasporales - Premier volet d’une large fresque autobiographique, Seuils retranscrit les atmosphères d’une enfance beyrouthine. Composé en cinq scansions, le récit, d’une écriture résolument contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de photos de famille...

Diasporamag

Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie autour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans une langue ciselée, le texte recrée et réinvente ces vies et ces destins croisés, ces odyssées d’exode vers les pays d’accueil, à travers chaque détail des photographies retrouvées.

Le travail de mémoire du narrateur permet de restituer ces réalités d’enfance, parcourant des périodes, des lieux et des événements qui tous ont contribué à construire les «seuils» de son existence.

Krikor Beledian est né en 1945, à Achrafieh, quartier de Beyrouth.

En France depuis les années soixante-dix, il est maître de conférences à l’Inalco à Paris (Langues orientales).

Écrivain de langue arménienne, tour à tour philosophe, essayiste, poète, romancier, on lui doit de nombreux ouvrages qui en font une figure centrale d’une littérature contemporaine qui a renouvelé la pratique de l’arménien moderne.

Ses œuvres en arménien font actuellement l’objet d’une édition intégrale critique aux éditions Khatchents, à Erevan. Il a publié en français l’ouvrage de référence Cinquante ans de littérature arménienne en France : Du même à l’autre (cnrs Éditions, 2001).

Seuils de Krikor Beledian - Traduit de l’arménien par Sonia Bekmézian 16,5  × 23 cm, 258 p., 2011 / ISBN 978-2-86364-258-0 / 19 € Éditions Parenthèses / collection diasporales

Éditions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]

Contact presse : Jasmine Badr [email protected]

http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/seuils-de-krikor-beledian.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58474

Agenda - Témoigner. Entre Histoire et MémoireAgenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les interventions faites par Janine Al-tounian et Annette Becker, en février 2011 à la Fondation Ausch-witz sont parues dans le n°110 (septembre 2011) de la Revue plu-ridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, Déplacements, déporta-tions, exils, Paris-Bruxelles, Editions du Centre d'Etudes et de Do-cumentation Mémoire d'Auschwitz ASBL/Kimé. "La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occu-pations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les dé-placements de populations, les répressions, voire les politiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman" (Annette Becker - Université Paris Ouest – Nanterre, Ins-titut Universitaire de France); "Une expérience personnelle cher-chera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un su-

jet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vé-cus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’im-pact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps" (mise en com-paraison du Journal de déportation de Yervant Odian et celui de Vahram Altounian, par Janine Altounian, Écrivain, traductrice : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation).

Revue : Témoigner. Entre Histoire et Mémoire

La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient trois fois par an leur revue (qui existe depuis 25 ans). Celle-ci diffuse ainsi l’actuali-té de la recherche pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et des Tsiganes. Elle a su s’ouvrir aux débats les plus actuels concer-nant les enjeux de mémoire et d’histoire. Devant l’intérêt grandissant pour les questions mémorielles, au croisement de nombreuses disciplines, de l’histoire à la littérature et aux arts, de la sociologie aux sciences poli-tiques, et devant la demande tout aussi grandissante venant du public, nous avons décidé lors de la parution du numéro 100 de donner à notre re-vue un nouveau départ. Par là même elle entend pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions de mémoire que des questions d’histoire sans les dresser l’une contre l’autre.

Sans abandonner leurs missions premières et fortes de leur expérience comme du savoir acquis, la Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Ausch-witz ASBL se donnent aujourd’hui pour tâche d’ouvrir leur champ de re-cherche aux problématiques des violences de masses dans le long terme historique. Se gardant de tout anachronisme, elles se proposent de revisi-ter de façon critique à la fois le passé et le présent de notre modernité et d’un siècle durant lequel se sont accomplis des guerres, des violences poli-tiques à grande échelle et des massacres de masses – des génocides aux purifications ethniques – dans lesquels la responsabilité des États est im-pliquée directement ou indirectement. Avec Témoigner. Entre Histoire et Mémoire, elles tiennent à impulser le mouvement d’une relecture critique de ces problématiques sur les plans à la fois historiographique et mémo-riel. C’est un nouvel éclairage de notre histoire contemporaine qu’elles proposent.

Dernier Dossier paru : n° 110 (septembre 2011) : Déplacements, déportations, exils

Sommaire et résumés du n° 110

Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – Cler-mont-Ferrand 2) : Problématisation générale

I. Déplacements et déportations

Annette Becker (Université Paris Ouest – Nanterre, Institut Universitaire de France) : Les déplacements de population pendant la Grande Guerre : exodes, refuges, camps, travail forcé

La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un labora-toire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occupations mi-litaires ont permis de tester, grandeur nature, les déplacements de popu-lations, les répressions, voire les politiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman.

Le mot exterminare signifie au sens étymologique expulser, mettre hors frontières. Pour les civils envahis et occupés entre 1914 et 1918, « être ex-terminés » impliquerait cette façon d’être littéralement mis hors combat des fronts militaires alors qu’ils s’y trouvent englobés. Fuir, se réfugier, mode actif, mais forcé par l’invasion ; être expulsé, être déporté, mode passif, forcé, comme otage, ou pour le travail ; dans tous les cas arrache-ment à son lieu de vie pour un lieu d’exil que l’on sait temporaire, le temps de la guerre. Mais un temporaire qui souvent dure quatre ans. On tentera une typologie – trop – générale, de ces déplacements de populations mul-tiples qui ont touché des millions de civils à travers l’Europe.

Janine Altounian (Écrivain, traductrice) : Lecture et refoulement d’un Jour-nal de déportation

Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la po-sition psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps.

II. Exils et exodes Sandrine Marchand (Université d’Artois) : Taïwan, l’exil impossible

En 1945, après cinquante ans de colonisation japonaise (1895-1945), Taï-wan est remise aux mains du chef du parti nationaliste chinois Chiang Kai-shek qui, avec son gouvernement et son armée, se verra refoulé hors de Chine par les forces communistes dirigées par Mao, lors de la guerre civile qui s’achèvera en 1949. Les Continentaux, ainsi nommés par les Taïwanais de souche, vivront un exil au départ considéré comme provisoire, mais qui s’éternisera jusqu’à aujourd’hui. Le régime nationaliste construit alors un

discours nostalgique, anticommuniste, avec l’espoir de la reconquête du continent, dans lequel se retrouvent les continentaux séparés de leurs pays d’origine et de leurs familles. Les Taïwanais de souche, quant à eux, ne se reconnaissent ni dans ce discours ni dans ce gouvernement dont ils sont écartés dès 1945 et vivent dans l’oppression et le souvenir du mas-sacre du 28 février 1947, causé par le gouvernement nationaliste et qui se prolongera, jusqu’au début des années 1960, par la période dite de la Ter-reur blanche, touchant particulièrement les intellectuels de gauche.

La situation identitaire complexe de Taïwan est l’objet d’au moins deux ré-cits de mémoire, deux constructions de l’histoire qui entrent en conflits l’un avec l’autre, objets de discours politiques mais aussi d’écrits littéraires et de témoignages. Il s’agira ici de se demander comment une armée dé-chue et une population exilée s’inscrivent dans une société colonisée par l’ennemi même que cette armée a combattu. Quel est son rapport à ce territoire d’exil, à cette population à la fois étrangère et familière, au conti-nent abandonné aux communistes ? Comment, ensuite, en 1987, après la levée de la loi martiale, les Taïwanais de souche répondent-ils à quarante ans de politique privilégiant les Continentaux et mettant sous silence leur propre oppression ?

Catherine Milkovitch-Rioux (CELIS, Université Blaise-Pascal – Clermont-Fer-rand 2, Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP) ̶ CNRS, Paris) : Enfance violence exil : Témoignages d’enfants de harkis

* Dans le cadre de la réflexion sur les « déplacements, déportations, exils » initiée par la Fondation Auschwitz, cette présentation se donne pour ob-jet les témoignages que les enfants de harkis ont consacrés aux camps de harkis consécutifs à la guerre d’Algérie. Jean-Jacques Jordi a souligné dans De l’exode à l’exil. Rapatriés et pieds-noirs en France l’ampleur des mou-vements de populations sur lesquels la guerre d’Algérie s’est achevée. Les populations dites de « Français musulmans rapatriés » sont concernées, avec les populations pieds-noirs, par cet « exode » et cet « exil » et font spécifiquement l’objet d’un « rapatriement » pris en charge, avec les man-quements qu’on connaît, par l’État.

Pour les enfants de harkis, la mémoire de la guerre d’Algérie se prolonge en une mémoire de l’internement : l’espace algérien de relégation se pro-longe dans l’exil des « Français musulmans rapatriés », victimes d’une « immigration de guerre ». En France, les espaces réels de relégation – camps d’accueil, hameaux forestiers ou cités urbaines – où « la mémoire est autant refusée que tue », constituent le cadre de vie du « fils de harki » : on étudiera, dans les témoignages produits par cette seconde généra-tion de la guerre d’Algérie, un héritage paradoxal qui semble faire porter sur les enfants la qualité, l’histoire, les conditions de déplacement, d’exil et d’internement des anciens supplétifs.

Sofia Volpato (ACLI Limburg) : Le premier après-guerre en Italie

L’article traite de la question de la présence des Italiens en Belgique au XXe siècle. Le phénomène migratoire prend essentiellement son essor après la Première Guerre mondiale : les sociétés de charbonnage cherchent de la main-d’œuvre à l’étranger pour gagner la « bataille du charbon », en stipulant les premiers accords pour le recrutement collectif sous contrôle de l’État. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, on es-time que 30 000 Italiens résident en Belgique. Ce déplacement de popula-tion entre les deux guerres est à mettre en corrélation avec la fuite du ré-gime dictatorial de Mussolini. En Belgique, les émigrations politique et éco-nomique sont imbriquées à tel point au fascisme qu’il est difficile de les distinguer. L’auteur relate des épisodes liés à la propagande, à la Résis-tance et à la déportation pour arriver jusqu’à la signature du Protocole de 1946 en soulignant que le déplacement, l’exil des Italiens en Belgique est plus une déportation économique car ses caractéristiques rappellent très fortement celle d’une déportation meurtrière.

Maité Molina Marmol (Université de Liège) : Les Niños pendant la guerre ci-vile espagnole, déplacements et placements (le cas de la Belgique)

* La guerre d’Espagne (1936-1939) a provoqué d’importants déplacements de population, volontaires et imposés, internes et externes. Le présent ar-ticle envisage la spécificité du déplacement des Niños de la Guerra, orga-nisé par le gouvernement espagnol notamment après le bombardement de Guernica en avril 1937. La Belgique est parmi les sept pays qui ré-pondent à l’appel lancé par la République pour l’accueil des enfants : des 32 000 enfants évacués, 5 000 arrivent dans ce pays. Seront envisagées les conditions d’arrivée des Niños, les modalités de leur accueil et du rapa-triement de la majorité d’entre eux lors de l’annonce du deuxième conflit mondial, mais également le sort de ceux qui s’installeront définitivement en Belgique

III. Regards extérieurs Corine Enaudeau (Philosophe) : Réfugiés et apatrides : des droits en moins, des hommes en trop

Réclamer en 1942 la constitution d'une armée juive, c'était pour Hannah Arendt imposer une lecture politique de la persécution et affirmer que le peuple juif, pourtant sans territoire ni État, devait défendre son existence collective et revendiquer son identité sur la scène de l'Histoire. S'ouvre alors la question de savoir comment distinguer et articuler peuples, natio-nalités, nations et États. Car c'est dans le jeu de ces différences que des populations sont exclues du « droit d'avoir des droits », prélude à leur massacre.

Nous chercherons à comprendre ce que la persécution doit à la confusion entre droit, territoire et identité. Réfugiés et apatrides sont ces parias qui ont perdu, non seulement une demeure géographiquement située, mais surtout le droit d'être ici, où que ce soit, c'est-à-dire d'appartenir au monde visible, d'y apparaître et s'y faire entendre

Varias Régis Schlagdenhauffen (Docteur en sociologie) – Université de Strasbourg : Le Dodenherdenking à l’Homomonument d’Amsterdam : commémoration des victimes du nazisme et usages politiques de la mémoire

Cet article propose l’analyse d’une cérémonie commémorative en souvenir des victimes homosexuelles du nazisme qui se déroule tous les ans au pied du plus ancien mémorial « homosexuel », l’Homomonument. Dans un premier temps, l’auteur explique l’origine de la cérémonie et la genèse du lieu. Suite à cela, il examine les relations sociales qui sont valorisées et dé-valorisées durant le rite ainsi que la nature des groupes sur lesquels le rite est censé agir, à savoir les nouvelles recrues de l’école de police et les hommes d’origine marocaine principaux auteurs de violences homo-phobes. L’analyse du rite dans ses dimensions fonctionnelles, performa-tives et stratégiques montre que la commémoration du Dodenherdenking à l’Homomonument est à la fois une traduction de l’ordre établi et la mani-festation d’une situation d’opposition entre groupes minoritaires aux Pays-Bas.

Fleur Kuhn (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle) : Nostalgie de la lu-mière de Patricio Guzmán un lieu de la mémoire chilienne

Le cinéma, parce qu’il fixe des images de la réalité susceptibles de s’an-crer dans les représentations collectives, est devenu l’un des principaux vecteurs de notre mémoire du XXe siècle. À travers l’exemple de Nostalgie de la lumière, qui est à la fois un film-mémoire et une réflexion sur la mé-moire, cet article interroge la capacité qu’ont les images filmiques à for-mer notre représentation du passé et à se constituer en tant qu’acte poli-tique en même temps que comme œuvre artistique. Le documentaire de Patricio Guzmán, empreint d’une poésie contemplative qui contraste avec la lutte active qu’il manifestait dans ses réalisations de 1973, revendique désormais la mémoire du passé comme la seule fondation de l’avenir du Chili. Filmant un lieu de mémoire qui met en abyme sa propre fonction, il montre au spectateur le vaste désert d’Atacama où se croisent des astro-nomes contemplant les astres, des archéologues venus observer les restes de civilisations précolombiennes et des femmes creusant la terre à la re-cherche de leurs morts, ensevelis dans ces étendues arides pendant la dic-tature de Pinochet. À partir de ces regards croisés, ainsi que d’une voix narrative qui ajoute son propre « je » à celui des individus interviewés, le film nous parle tout à la fois de l’origine du Chili, de celle du cinéaste et de

celle de l’humanité.

Gezichtspunten over de tentoonstelling Gekleurd verleden. Familie in oor-log voorgesteld in de St Pietersabdij te Gent van 25 november 2010 tot 25 april 2011 [À propos de l’exposition Passé coloré. Famille en guerre, pré-sentée à l’Abbaye Saint-Pierre de Gand du 25 novembre 2010 au 25 avril 2011]

Anneleen Spiessens (Hogeschool Gent) : Familiekroniek en oorlogsverle-den Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – Cler-mont-Ferrand 2) : Ingekleurd(e) verleden(s)

Retrouvez dans les ressources vidéos, les interventions d'Annette Becker, Yves Ternon et Janine Altounian :

http://www.auschwitz.be/index.php?option=com_content&view=article&id=444&Itemid=479

La parution du N°110 de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz nous donne l'occasion de proposer ici (voir pdf en télécharge-ment) une intervention d'Isabelle Delorme,

Professeure d’histoire au Lycée Montaigne à Bordeaux, publiée dans le N°109 - Témoigner. Entre histoire et mémoire.

"Génocide arménien - De la reconnaissance sur la scène interna-tionale à son émergence dans la bande dessinée : histoire d’une rencontre mémorielle".

Le génocide arménien (1915-1916) a été peu représenté dans le neuvième art. Sa reconnaissance récente et de plus en plus importante sur la scène internationale s’est traduite par la publication de plusieurs bandes dessi-nées, entre 1979 et 2010. Dans ces albums, la question arménienne est d’abord posée, puis on y voit planer l’ombre du génocide, avant que celui-ci ne soit violemment mis en texte et en images.

TÉLÉCHARGER :  "Génocide arménien" d'Isabelle Delorme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=58728

Agenda - Parution du livre "Vendée : du génocide au mémoricide"Agenda - Parution du livre "Vendée : du génocide au mémoricide"

- Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Parution du livre "Vendée : du génocide au mémoricide" de Reynald Secher

Vingt-cinq ans après la publication de son livre, Le Génocide franco-fran-çais : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte de docu-ments aux Archives nationales totalement inédits, démontre, preuves à l’appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en œuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l’armée et l’administration n’ont fait qu’exécuter les ordres.

Afin d’échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéolo-gique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques ont nié les faits, impo-sé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont ainsi mis en œuvre un second crime, celui de mémoricide qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transfor-mé les bourreaux jacobins en victimes.

TÉLÉCHARGER :  Vendée : du génocide au mémoricide

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58003

Agenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et des arts arméniens

Agenda - Parution de l'ouvrage: Artsakh; Jardin des traditions et des arts arméniens - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Représentation du Haut-Karabagh en France

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

ARTSAKH : Jardin des traditions et des arts arméniens

L’Artsakh figure parmi les plus anciennes civilisations du monde.

Une riche culture, profondément marquée par le christianisme, est née dans cette province de l’Arménie historique et un patrimoine exceptionnel s’est développé malgré une histoire tourmentée et diverses dominations.

Cet ouvrage est édité à l’initiative de l’association de soutien au Haut-Karabagh, à l’occasion du 20ème anniversaire de la déclaration d’indépendance de la République d’Artsakh. Le livre propose au lecteur de partir à la découverte de l’histoire du Karabagh, de ses richesses archéologiques, de son architecture sacrée représentée par d’innombrables églises, monastères et chapelles, de ses « khatchkars » (croix sur pierre) d’un grand raffinement, de l’art des enluminures aux couleurs et au style très particuliers et enfin de l’art des tapis.

De très nombreuses photos et cartes illustrent les textes, bilingues français et anglais.

Les auteurs : Les auteurs*, des universitaires renommés, spécialistes mondiaux de l’histoire et de la civilisation du Karabagh, ont contribué à la rédaction de ce livre avec un objectif affiché de le rendre accessible à tout lecteur.

*Professeur François Djindjian (Université de Nantes), les docteurs Claude Mutafian (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), George Bournoutian (Iona College, USA), Patrick Donabedian (Université d’Aix en Provence) et Dickran Kouymjian, Professeur émérite (Université d'Etat de Californie, Fresno, USA). …………………………………………………………………………………….............

Souscription jusqu'au 1er novembre 2011

Voir le bon de souscription ici

http://www.haut-karabagh.com/content_files/BONDESOUSCRIPTION.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=57876

Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie"Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la

Première Guerre en Turquie" - Agenda Collectif VAN - www.collec-tifvan.org - Avec la nouvelle édition du livre de l'Union des Méde-cins Arméniens, intitulé /"Les persécutions des médecins armé-

niens pendant la Première Guerre en Turquie/", l'Institut Tchoba-nian poursuit son travail de témoin actif de l'histoire.

Editions SIGEST

Ce livre n'est pas un livre de plaisance et il n'essaye aucunement de plaire. Le but de l'Union des Médecins Arméniens est autre et il correspond à celui de l'Institut. La préface d'Yves Ternon est impeccable de clarté. Par sa contextualisation, elle met à l'aise aussi bien le chercheur que le com-battant face à ce livre engagé dépourvu de toute diplomatie en raison de l'ampleur de la tâche. /Nikos Lygeros/

Lire la suite ici http://www.lygeros.org/lygeros/7905-fr.html

Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur http://editions.sigest.net/page00010133.html

ou sur Amazon.fr, Fnac.com ou encore dans votre librairie habituelle

Cordialement, Editions SIGEST

http://editions.sigest.net/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57601

Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain AltinogluAgenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain Altino-

glu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale)

Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France

Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque, d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême avec Gwen-

doline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la création mont-pelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret exceptionnel.

Compositeur : Edouard Lalo Artiste principal : Roberto Alagna

Vendu avec livret numérique en PDF

http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-de-mont-pellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alain-altinoglu-sig-vards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600

Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’OccidentAgenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bibliosurf.com

Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694

Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam

Présentation de l'éditeur

Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion

de vie humaine et les massacres de masse.

http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089

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N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur

avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture

pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0