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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 14 Avril 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org Génocide arménien : Commémorations du 24 avril 2009 REGION PARISIENNE Paris Jeudi 23 avril 18h – 23h : veillée des jeunes Arméniens, métro République, terre plein Est avec MJS, UMP jeunes, UEJF, IBUKA, Collectif Urgence Darfour et de nombreux artistes. Vendredi 24 avril 11h – 12h30 : mairie de Paris, Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation). 14h – 16h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, cathédrale St-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon Paris 8ème. 16h30 – 17h30 : ravivage de la flamme au soldat inconnu, hymnes nationaux et dépôts de gerbes, rassemblement angle av. Champs- Elysées, av. Friedland. 18h – 19h30 : Rassemblement Av. Georges V – Champs-Elysées, prises de parole des candidats aux élections européennes. 19h30 – 20h30 : marche vers Komidas par la rue François 1er,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc94 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Mardi 14 Avril 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

Génocide arménien : Commémorations du 24 avril 2009

REGION PARISIENNE

Paris Jeudi 23 avril

18h – 23h : veillée des jeunes Arméniens, métro République, terre plein Est avec MJS, UMP jeunes, UEJF, IBUKA, Collectif Urgence Darfour et de

nombreux artistes. Vendredi 24 avril

11h – 12h30 : mairie de Paris, Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation).

14h – 16h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, cathédrale St-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon Paris 8ème.

16h30 – 17h30 : ravivage de la flamme au soldat inconnu, hymnes nationaux et dépôts de gerbes, rassemblement angle av. Champs-Elysées,

av. Friedland. 18h – 19h30 : Rassemblement Av. Georges V – Champs-Elysées, prises de

parole des candidats aux élections européennes. 19h30 – 20h30 : marche vers Komidas par la rue François 1er, dépôt de

fleurs, discours de clôture, place du Canada 8ème. Dimanche 26 avril

10h – 20h : les stèles du Collectif VAN sur le parvis de Notre-Dame de Paris, action de sensibilisation aux génocides et à leur déni.

16h – 17h : messe de commémoration célébrée par Mgr Ghabroyan en présence de S.E.R. Mgr Pontier, cathédrale Notre-Dame de Paris.

Alfortville Dimanche 26 avril

12h15 : rassemblement à l'église apostolique arménienne, rue Komitas. 12h45 : recueillement et prises de parole au khatchkar, place Achtarak.

Charenton-le-pont Jeudi 23 avril

17h30 : dépôt de gerbe devant le khatchkar, rue Paul Eluard, angle rue des Bordeaux, prise de paroles, recueillement, chants, prières, invité :

Gilbert Sinoué, écrivain, auteur du roman "Erevan".

Arnouville Dimanche 26 avril

12h15 : messe de requiem au khatchkar de l'église apostolique arménienne Ste-Croix.

12h30 : marche vers la stèle commémorant le génocide, angle rue Jean Jaurès, St-Just.

Chaville Dimanche 26 avril

12h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, 6 rue du père Komidas, marche vers la stèle commémorant le génocide et prises de

parole.

Issy-les-Moulineaux et Clamart Dimanche 26 avril

11h45 : rassemblement devant les églises apostolique et évangélique arméniennes, avenue Bourgain.

12h30 : recueillement et prises de parole au monument franco-arménien, rue de la Défense.

13h30 : recueillement et prises de parole au khatchkar, angle av. H. Barbusse, rue du Lt Raoul Balany.

Meudon Samedi 25 avril

11h : Cérémonie sous l’égide de la Mairie, place centrale de la Médiathèque.

REGION RHONE-ALPES Lyon

Vendredi 24 avril 15h30 : cérémonie religieuse en l'église arménienne Saint-Jacques, 295

rue André Philip, 3ème. 16h30 : rassemblement devant l'église arménienne, préparation du

cortège avec remise d'œillets, défilé jusqu'à la place Antonin Poncet. 18h : allocutions des représentants de la communauté arménienne, un

militant de la démocratisation en Turquie, Michel Mercier, sénateur président du conseil général du Rhône, Gérard Collomb, sénateur maire de

Lyon.

Meyzieu Samedi 25 avril

15h30 : rassemblement devant le monument du génocide, rue du 24 avril 1915 (face au magasin Decathlon).

16h30 : réception à la mairie de Meyzieu, salle du conseil.

Décines Dimanche 26 avril

9h30 : messe de requiem en l'église Sourp Asdvadzadzine 11h30 : défilé en direction de la place de la Libération

12h : rassemblement place de la Libération devant le monument du génocide, prière, dépôt de gerbes, allocutions.

A partir de 13h : vin d'honneur à la MCA.

Vaulx-en-Velin Vendredi 24 avril

12h : Commémorations place du 24 avril 1915 (angle rues Louis Duclos et Franklin).

Vienne Dimanche 26 avril

9h30 : messe de requiem en la chapelle St-Théodore 12h : rassemblement devant la stèle du génocide arménien, dépôt de

gerbes, allocutions. 12h30 : réception à la MCA (commémoration organisée par le collectif des

associations arméniennes de Vienne).

Valence Samedi 18 avril

Exposition à partir de 14h sur le génocide, place de la Liberté. Mercredi 22 avril

20h30 : conférence de Jules Mardirossian à la salle communautaire, 12 rue de la Cécile.

Jeudi 23 avril 20h30 : veillée au square de la Visitation au mémorial du génocide.

Vendredi 24 avril 10h : messe en l'église Saint Sahag 12 rue de la Cécile, suivi du dépôt de

gerbe au khatchkar. 16h30 : rassemblement place du champ de Mars, prise de parole.

17h15 : départ du défilé vers le mémorial du 24 avril. 18h30 : cérémonie devant le mémorial, prise de paroles, sonnerie aux

morts, hymnes nationaux. 20h : soirée projection du film "Le mas des alouettes" des frères Taviani à

la MCA, 2 bis rue de la Manutention.

Bourg-lès-Valence Mardi 21 avril

Projection du du film "Amour et Vérité" sur Hrant Dink à 20h30, salle F. Mitterrand, mairie de Bourg-les-Valence.

Vendredi 24 avril 14h : dépôt de gerbe au square du 24 avril 1915.

REGION PACA Marseille

Jeudi 23 avril De 14h à 18h : organisation par les groupes et associations de jeunes

d'une campagne d'information avec la tenue de 4 stands : Marseille Vieux port, parc Borély, Castellane, consulat de Turquie.

19h : recueillement œcuménique en la cathédrale apostolique arménienne.

20h : dépôt de gerbes au monument du parvis de la cathédrale, ravivage de la flamme de la mémoire.

20h30 : procession au flambeau en direction du consulat de Turquie. 21h : allocutions.

Vendredi 24 avril 11h : rassemblement, dépôt de gerbes et prières au mémorial, esplanade

L2, Beaumont. 15h : messe en l'église du Sacré cœur, avenue du Prado 8ème.

17h : rassemblement pour le défilé, départ "David", plage du Prado. 17h30 : marche vers le consulat de Turquie.

19h : cérémonie de requiem en la cathédrale apostolique arménienne de Marseille : révérend père Zadig Avédikian, Yeghia Tertsakian, pasteur

Gilbert Léonian. 20h : extinction de la flamme de la mémoire.

Dimanche 26 avril 10h30 : sainte messe, requiem en hommage aux victimes du génocide. 16h : conférence sur l'histoire du génocide, section arménienne de radio

Vatican, église catholique arménienne, 26 rue Sibié, 1er.

Montpellier Vendredi 24 avril

18h30 : veuillée devant le mémorial arménien sur l'esplanade Charles de Gaulle.

Samedi 25 avril 10h : messe chapelle Choretto à la cathédrale St-Pierre avec le révérend

père Zadik Avedikian (sous réserve). 12h30 : repas à la maison d'Arménie, préparé par les diguines de

l'association, participation aux frais de repas : 15 €. Dimanche 26 avril

11h : cérémonie du souvenir au monument avec les représentants des autorités officielles de Montpellier, dépôt de gerbes, hymnes nationaux. 12h30 : apéritif-buffet à la maison d'Arménie, participation libre aux frais

du buffet. Rens. 06-12-24-89-68.

Toulon Vendredi 24 avril

11h30 : monument aux morts, place Gabriel Péri, suivi d'un dépôt de gerbe devant le khatchkar érigé dans les jardins du Champ de Mars, sous la présidence d'honneur d'Hubert Falco, maire de Toulon, secrétaire d'Etat

à l'aménagement du territoire, Maryse Grigorian, présidente de l'association franco-arménienne Abris's club, michel Cameli, adjoint au

maire, délégué aux anciens combattants.

St-Raphaël Jeudi 23 avril

18h30 : veillée salle de la Mer parking Kennedy. Vendredi 24 avril

11h30 : commémoration, jardin d'Arménie, face parking Kennedy.

Draguignan Vendredi 24 avril

17h30 : commémoration rue d'Arménie (à côté de la mairie). 17h45 : stèle allée d'Azémar.

INFOS COLLECTIF VAN

Génocide arménien : la crédibilité d'Obama en jeu

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Harut Sassounian, du California Courier (USA), réagit aux déclarations du Président Obama qui, contrairement à ses promesses électorales, s'est gar-dé d'employer le terme de génocide arménien lors de son voyage en Turquie. Sassounian lance une campagne de protestation : "Merci d’appeler le 1-202-456-1111 et de laisser un message." Se-lon lui, la Maison Blanche doit entendre la voix d'un grand nombre d’Arméniens pour inciter Obama à faire enfin la déclaration que le monde attend de lui le 24 avril prochain, jour de commémoration du génocide arménien.

Obama sape sa crédibilité en ne prononçant pas le mot génocide à Ankara

De Harut Sassounian Edité par The California Courier Editorial de Sassounian du 9 avril 2009

Voilà plusieurs mois que je révèle les stratégies du gouvernement turc vi-sant à créer la fausse impression qu’Ankara s’est engagé dans des négo-ciations sérieuses pour établir des relations diplomatiques avec Erevan. La Turquie a exploité la promesse illusoire de l’ouverture de la frontière pour faire pression sur l’Arménie afin qu’elle fasse des concessions sur un grand nombre de questions et elle a simultanément corrompu la promesse du Président de reconnaître le génocide arménien.

A plusieurs reprises, les responsables turcs ont averti le Président Obama de ne pas faire de déclarations sur le génocide arménien, prétendant

qu’une telle mesure perturberait les négociations en cours entre l’Arménie et la Turquie. Malheureusement, la décision du Ministre arménien des Af-faires étrangères Edward Nalbandian de se rendre à Istanbul cette se-maine pour participer à la conférence de l’Alliance des Civilisations a servi à justifier la controverse du gouvernement turc qui affirme que tout va bien entre les deux pays.

Le Président de l’Azerbaïdjan, d’un autre coté, était déterminé à tout faire pour sauvegarder les intérêts de son pays. Lorsque le Président Aliyev a appris qu’Ankara envisageait d’ouvrir la frontière avec l’Arménie, il a considéré cela comme une trahison de la "Turquie fraternelle." Il a rapide-ment annulé son voyage prévu à Istanbul. Aliyev a même menacé de blo-quer les ventes de gaz naturel à la Turquie si celle-ci procédait à l’ouver-ture de la frontière comme annoncé. Il voulait que la frontière reste fermée afin de forcer l’Arménie à faire des concessions territoriales sur l’Artsakh (Karabagh). L’Agence Azeri Press a indiqué qu’Aliyev avait décliné une in-vitation personnelle de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton à venir à Istan-bul ainsi que celle du Président turc et du Premier ministre. Sa position est restée inchangée lorsqu’on lui a proposé un rendez-vous avec le Président des Etats-Unis.

Il n’est pas clair si Obama a été déçu des avertissements de la Turquie di-sant que des tierces parties ne devraient pas interférer dans les négocia-tions entre l’Arménie et la Turquie. Il se peut qu’il ait trouvé opportun de tenir compte des objections turques afin de maximiser les concessions qu’il voulait obtenir de la Turquie sur l’Irak et l’Afghanistan.

Lors d’une conférence de presse à Ankara lundi, voici comment le Pré-sident Obama a répondu lorsqu’on lui a demandé s’il avait changé d’avis sur le génocide arménien: "Mon opinion est connue et je n’en ai pas chan-gé. Ce qui m’a beaucoup encouragé c’est que sous la gouvernance du Pré-sident Gül, nous assistons à une série de négociations, un processus par lequel l’Arménie et la Turquie tentent de résoudre toute une série de pro-blèmes de longue date, y compris celle-ci. Je veux être aussi encourageant que possible quant à ces négociations qui avancent et qui pourraient être fertiles, très rapidement. Et donc, par conséquent, ce que je veux, c’est non pas me fixer sur mes opinions en ce moment, mais sur celles des peuples arménien et turc. S’ils peuvent avancer et gérer cette histoire difficile et tragique, alors je pense que le monde entier devrait les encou-rager. Et ce que j’ai dit au Président était que je voulais être aussi constructif que possible en faisant avancer ces questions rapidement. Et mon sentiment est qu’elles avancent rapidement. Je ne veux pas, en tant que Président des Etats-Unis, anticiper tout arrangement possible ou toute déclaration qui pourrait être faite dans un futur proche. Je veux simple-ment dire que nous serons un partenaire pour trouver des solutions à ces questions, de façon que les parties les plus importantes, les Turcs et les Ar-méniens, se mettent d’accord d’une manière constructive."

Lorsque le journaliste a insisté sur le fait qu’il n’avait pas utilisé le mot gé-nocide, le Président Obama a répété l’argument trompeur avancé par la

Turquie: "Ce que j’aimerai faire c’est encourager le Président Gül à aller de l’avant dans ce qui semblent être des négociations fertiles. Et je ne veux pas que les Etats-Unis, en aucune façon, fassent pencher ces négociations d’un coté ou de l’autre, alors qu’ils sont en train de discuter utilement."

Le Président Gül, dans une longue réponse, a alors répété les arguments négationnistes standards de la Turquie sur le génocide arménien.

Plus tard dans la journée, en s’adressant au Parlement turc, Obama a de nouveau soigneusement évité d’utiliser le terme génocide: "Le comporte-ment humain est par nature imparfait. L’histoire est souvent tragique, mais non résolue elle peut être très lourde. Chaque pays doit travailler sur son passé. Et se confronter au passé peut nous aider à créer un avenir meilleur. Je sais qu’il y a des opinions très divergentes dans cette pièce en ce qui concerne les terribles événements de 1915. Et s’il y a eu de nom-breux commentaires sur mon opinion, l’important est, comment les Turcs et les Arméniens gèrent le passé. Et la meilleure façon d’avancer pour les peuples turc et arménien c’est un processus qui travaille sur le passé de manière honnête, constructive et ouverte."

Ceci étant, il est impératif que le gouvernement arménien cesse immédia-tement toute négociation avec les dirigeants turcs, afin de limiter les dé-gâts causés par l’exploitation continue de l’illusion de négociations produc-tives. De plus, les responsables arméniens devraient dénoncer de la façon la plus forte possible le négationnisme du génocide arménien proféré par le Président Gül lors de sa conférence de presse à Ankara qui a été diffu-sée en direct sur les chaines de télévision du monde entier.

Entre temps, les Arméniens du monde entier devraient inonder la ligne de la Maison Blanche pour informer le Président Obama que ses déclarations sur le génocide arménien à Ankara n’ont pas été assez loin et qu’il n’a pas tenu sa promesse solennelle sur ce sujet important. Merci d’appeler: 1-202-456-1111 et de laisser un message. Si la Maison Blanche n’entend pas immédiatement un grand nombre d’Arméniens, Obama et ses conseillers pourraient penser que les Arméniens sont satisfaits de ses remarques faites à Ankara. Le Président pourrait alors ne pas faire de déclaration le 24 avril, ou il pourrait répéter ces mêmes mots inacceptables, utilisés en Turquie.

Enfin, le Président Obama devrait comprendre que tenir sa promesse sur le génocide arménien va bien au-delà de cette question et que cela a un im-pact direct sur sa crédibilité en général. Quelques heures après les décla-rations du Président à Ankara, le site Politifact.com a remis en cause son intégrité, ayant conclu qu’il avait brisé sa promesse sur le génocide armé-nien – l’une des 511 promesses de campagne présidentielle que le site a recensées, pour vérifier s’il est digne de confiance.

Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN – 10 avril 2009 – www.collectif-van.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=29811

Les pourparlers turco-arméniens risquent d’être dans l’impasseInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 11 avril 2009.

11 avril 2009

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Après les déclarations des deux principaux dirigeants turcs, puis la reven-dication en trois points des dirigeants azerbaidjanais, la réaction de l’Ar-ménie ne se pas fait attendre.

Comme maintes fois souligné dans mes commentaires, cela semblait trop beau pour être totalement vrai.

Certes dans les relations arméno-turques, les intérêts de la Turquie prennent le pas sur celle de son alliée azérie.

N’oublions pas que la Turquie retire d’énormes subsides du transport éner-gétique de l’Azerbaïdjan et que d’autres profits se profilent à l’horizon avec le projet Nabuco. Que l’Arménie, et les Arméniens en général, ses en-nemies de longue date, l’ont toujours empêché de réaliser son rêve de panturquisme de la Méditerranée à l’Asie centrale. Qu’ils essaient depuis des décennies de la faire passer pour un Etat génocidaire et, cerise sur le gâteau, le Président Obama risque fort de leur donner raison, tout en es-sayant de rentrer la Turquie dans l’UE.

Sur ces constations et pour faire plaisir à ses sujets des provinces loin-taines, le grand Vizir Erdogan a décidé de mettre les points sur les ‘i’.

***

"Les longues négociations entre l’Arménie et la Turquie, qui étaient en bonne voie en vue d’une normalisation de leurs relations tendues, pour-raient aboutir à une impasse à cause de la reprise des conditions préa-lables par la Turquie", a déclaré le Président Serge Sarkissian lors de sa

conférence de presse d’hier.

"Est-il possible que l’on se soit trompé dans nos calculs et que les Turcs veuillent adopter maintenant une position différente et tenter de mettre des conditions préalables ? Bien sûr, c’est possible. On ne peut pas exclure à 100% une telle hypothèse".

"Mais je pense que même dans ce cas, nous sortirons de ce processus plus fort. Nous aurons souligné une fois encore - et la communauté internatio-nale en a été le témoin - que nous sommes vraiment prêts à établir des re-lations [avec la Turquie], sans conditions préalables", a déclaré le Pré-sident.

Des remarques de plus en plus nombreuses indiquent qu’Ankara veut re-lier la normalisation de ses relations avec Erevan, avec une résolution du conflit du Haut-Karabakh acceptable par l’Azerbaïdjan. Le gouvernement turc semblait prêt à abandonner cette condition quand il a lancé un dia-logue sans précédent avec l’administration de Sarkissian l’année dernière.

A noter que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a dit par deux fois la semaine dernière que son pays ne pouvait établir de relations diplo-matiques et ouvrir sa frontière avec l’Arménie tant que le conflit du Kara-bakh n’était pas résolu. Le Président Abdullah Gül avait souligné égale-ment l’importance de la paix au Karabakh dans le cadre des relations tur-co-arméniennes dans une interview au ‘Financial Times’, publiée mercredi dernier.

"Le problème majeur dans le Caucase est celui du Karabakh entre l’Armé-nie et l’Azerbaïdjan", avait-il dit. "Nous souhaitons que ce problème soit ré-glé afin que se dégage un nouveau climat dans la région".

Les déclarations des dirigeants turcs indiquant qu’Ankara et Erevan étaient sur le point de signer un accord ce mois-ci, envisageant ainsi la fin de 16 années de blocus de l’Arménie, avaient généré un tollé en Azerbaïd-jan. Les dirigeants azéris avaient mis en garde leurs homologues turcs contre la levée de l’embargo avant un règlement du conflit du Karabakh.

À l’instar de son ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, le Chef de l’Etat a insisté pour que le Karabakh ne soit pas à l’ordre du jour des pourparlers turco-arméniens et que l’Arménie continue les discussions sans conditions avec son ennemi historique. Il a indiqué qu’il espérait tou-jours que la frontière turco-arménienne s’ouvre d’ici le mois d’Octobre lors-qu’il ira assister au match de football retour en Turquie entre les deux équipes nationales. "Mais mon optimisme peut s’avérer inexacte" a mis en garde Sarkissian, ajoutant que les Turcs pourraient "suspendre nos ac-cords".

Le match aller de football entre les deux pays avait eu lieu en Septembre dernier à Erevan. Gül avait effectué une visite historique en l’Arménie à cette occasion. La "diplomatie du football" avait alors soulevé de grands

espoirs pour une réconciliation turco-arménienne.

"À mon avis, la balle est désormais dans le camp de la Turquie. Et en par-lant de la diplomatie du football, nous devons dire que la balle ne peut pas rester indéfiniment d’un seul côté. Chaque match de football a une limite de temps", a-t-il précisé.

Jusqu’à récemment, les dirigeants turcs ont déclaré que la reconnaissance possible par les Etats-Unis en tant que génocide des massacres d’Armé-niens en 1915-1918 dans l’Empire ottoman, est le principal obstacle à la réussite des négociations entre la Turquie et l’Arménie. Le Président Ba-rack Obama a évité d’utiliser en public le mot génocide lors de sa visite en Turquie au début de cette semaine, faisant valoir que ces pourparlers "pourraient porter ses fruits très prochainement". Obama est sous une forte pression des groupes de défense arméniens des Etats-Unis, pour ho-norer sa promesse de campagne de reconnaître officiellement le génocide.

Sarkisian a déclaré que le lobbying arméno-américain n’est pas piloté par Erevan. "Ce n’est pas nous qui incitons les États-Unis à reconnaître le gé-nocide".

"Naturellement, nous consultons et discutons avec les dirigeants de ces structures [arméno-américains], mais un tel phénomène ne peut pas exis-ter". "Ces personnes sont de très bons citoyens des États-Unis ... et il est faux de dire qu’ils reçoivent des instructions [de notre part]".

Emile Danielian et Karine Kalantarian - armenialiberty

http://eafjd.eu/spip.php?breve1892

Bilan d’une année de la politique étrangère arménienneInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 avril 2009.

12 avril 2009

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

On a peu avancé sur le dossier Karabakh. Si tout le monde s’est réjoui de l’accord arméno-azéri, paraphé par la Russie à Moscou, Ilham Aliev a tout de suite donné sa propre interprétation d’une négociation politique : 1- Cela n’écarte pas le recours à la force ; 2- Le Karabakh ne quittera jamais le giron de l’Azerbaïdjan.

Sur le dossier arméno-turc, il a certes un dialogue direct entre les deux pays, mais là aussi Recep Tayyep Erdogan a mis les choses au point : Il y a toujours les mêmes pré-conditions à la normalisation des relations entre les deux voisins, et ce même si les barrières frontalières risquent de s’ou-vrir.

Quant aux relations avec les autres pays, l’Arménie est plutôt bien consi-dérée. Seul bémol à ce tableau, les progrès réalisés sur les droits de l’homme et notamment sur les prisonniers suite aux événements du 1er Mars 2008.

***

La première année du troisième président arménien, Serge Sarkissian, a vu quelques changements dans la politique étrangère du pays, sans pour autant changer les orientations prioritaires inscrites dans la Déclaration d’indépendance de l’Arménie. Et si les Sommets sont, dans une certaine mesure, prévus, il y a eu deux événements très importants, tant pour l’Ar-ménie et que pour la région.

Toutefois, il convient de noter que sans la guerre du mois d’août entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud et de l’aggravation des relations russo-géor-giennes, il n’y aurait peut-être pas eu la Déclaration de Meindorf, ni tout le reste, et notamment la visite historique du président turc à Erevan.

La première étape vers la reprise du dialogue turco-arménien a été fran-chie lors de la célébration du 10e anniversaire d’Astana, la capitale du Ka-zakhstan, où Serge Sarkissian et Abdullah Gül, ont échangé quelques mots informels, ce qui a causé une tempête "d’indignation" dans la presse azé-rie ... Il est tout à fait possible que des engagements concrets aient été pris pour se réunir, et c’est ce qui s’est produit. Le président arménien a invité son homologue turc au match de football entre les équipes natio-nales de l’Arménie et de la Turquie, à Erevan. Laissez-moi dire qu’Abdullah Gül ne pouvait décemment pas refuser l’invitation, sinon l’image de la Tur-quie en aurait souffert dans le monde. De même pour l’Arménie, l’initiative du Président lui a apporté un grand nombre d’avantages. Après la ren-contre, les pourparlers arméno-turcs, qui se déroulaient secrètement, sont devenus plus ouverts. Au final, même si les négociations ne conduisent pas à l’ouverture de la frontière arméno-turque, elles auront eu au moins le mérite d’exister, ce qui est déjà bien en soi. Mais le plus important reste que : l’Arménie pour obtenir des avantages économiques ne compte pas céder à la Turquie ou à tout autre pays sur la reconnaissance internatio-nale du génocide arménien ou faire des compromis pour le règlement du

conflit du Haut-Karabakh. Avec l’aide du Président Sarkissian le terme "di-plomatie du football" a pris racine dans le monde politique, tout comme le terme "diplomatie de ping-pong" qui avait marqué le début des relations sino-américaines dans les années 1970.

Le deuxième événement important fut la signature de la Déclaration de Meindorf sur le règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh, même si ces deux événements sont liés. N’oublions pas que c’est la Turquie qui a proposé le projet de "Plate-forme de stabilité et de coopération dans le Caucase", alors que la signature de la Déclaration est simplement la ré-ponse de la Russie à la Turquie. Il convient également de rappeler que cette signature a eu lieu juste avant les élections présidentielles améri-caines. Un mois plus tard, une déclaration similaire a été faite à l’occasion du Sommet des ministres des Affaires étrangères de l’OSCE. Cependant, aucunes de ces déclarations n’a débouché sur une résolution du conflit du Karabakh pas plus que sur la façon dont elle est perçue par les ‘arbitres’ sur le sort des Arméniens du Karabakh, pour lesquels il est d’ailleurs in-compréhensible de vouloir résoudre ce qui a déjà été résolu en 1994. Ain-si, tous les mots comme ‘occasion en or’, ‘fenêtre’ ou ‘avancée’ sont tout simplement un langage diplomatique appelé à dissimuler l’inaction et, dans la majorité des cas, à masquer simplement la réticence à vouloir exa-miner les labyrinthes de la politique dans le Caucase.

Concernant le problème du Karabakh, selon le Chef de l’Etat, le plus beau jour de sa vie sera lorsque l’Azerbaïdjan reconnaîtra le droit à l’autodéter-mination du Haut-Karabakh, et que le Karabakh acquerra officiellement son indépendance, ou se joindra à l’Arménie. "Ce jour-là, je démissionnerai et renoncerai à la politique. Le processus de résolution du conflit du Kara-bakh n’est pas dans une impasse. Je crois qu’il y a réellement une possibi-lité de régler pacifiquement le conflit du Haut-Karabakh. Sinon, je ne me serai pas présenté au poste de Président", a déclaré Serge Sarkissian.

Avant de terminer, ajoutons que l’année écoulée a vu les relations UE-Ar-ménie, et Arménie-OTAN progresser encore plus, et ne disons rien des re-lations bilatérales avec les États-Unis, la Russie, l’Iran, la France et l’Alle-magne. Et, enfin, que l’Arménie participe au programme de la Commission européenne "Partenariat de l’Est".

Karine Ter-Sahakian - PanARMENIAN.Net – Département Analyse

http://eafjd.eu/spip.php?breve1893

Le silence du Groupe de Minsk sur les réfugiés arméniens laisse perplexe Erevan

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,

économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposi-tion par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Courant mars, l'ONG arménienne « Réfugiés et Droit international » avait rendu publique une déclaration où elle critiquait le silence des co-prési-dents du Groupe de Minsk Drapeau OSCE sur le sort des réfugiés armé-niens de l'Azerbaïdjan et des provinces de Chahoumian et de Guetachen (territoires du Haut-Karabagh actuellement sous contrôle des forces ar-mées azerbaidjanaises), alors qu'ils ne cessent de recommander le retour au Haut-Karabagh des réfugiés azéris.

La protestation de « Réfugiés et Droit international » n'a manifestement pas été entendue par les destinataires car lors du forum informel arméno-azéri du 24 mars dernier, organisé par l'ONG britannique « International Alert » à Vienne, en Autriche, s'exprimant une fois de plus sur le problème des réfugiés, à nouveau le français Bernard Fassier n'a fait référence qu'à la population azérie.

Selon le co-président français du Groupe de Minsk, l'approche la plus réa-liste au problème serait dans un premier temps le retour à l'Azerbaïdjan des territoires actuellement contrôlés par les Arméniens, suivi de l'élabora-tion d'un statut provisoire du Haut-Karabagh. La seconde étape consistant à déterminer par un nouveau référendum le statut définitif du HK, ne pour-rait intervenir que dans 5, 10 voire 15 ans, après le retour au HK des réfu-giés azéris (information communiquée par l'agence IA REGNUM).

Déclaration qui a suscité de vives critiques en Arménie où des parlemen-taires représentants les différents partis politiques du pays estiment que la définition du statut du HK après le retour des réfugiés azéris équivaudrait à un retour pur et simple du HK sous le contrôle de l'Azerbaïdjan. Accusant le Groupe de Minsk d'approche unilatéraliste et partiale, les mi-lieux politiques arméniens s'indignent que celui-ci ne fasse aucune men-tion des centaines de milliers de réfugiés arméniens contraints de quitter l'Azerbaïdjan ainsi que les provinces de Chahoumian et de Guetachen, au nord du Karabagh.

Stepanakert officiel estime à son tour que le problème du retour des réfu-giés doit nécessairement prendre en considération les droits et intérêts de tous les réfugiés, indépendamment de leur nationalité et origine ethnique, leur retour exigeant des garanties de sécurité internationales solides et un climat de confiance mutuelle entre populations arménienne et azérie.

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2009-03-31/41/

Revue de la presse turque 13.04.2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

invite à lire cette revue de la presse turque du 13 avril 2009 pu-bliée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).

Nous vous présentons la revue de la presse turque du 13 avril 2009 Selon les journaux, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates vient à Ankara à la suite de la visite de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et du président Barack Obama. Les journaux précisent que Gates évoquera les sujets sur l'Afghanistan et l'Irak lors de sa visite. Ainsi, le soutien que la Turquie apportera à l'Afghanistan et le retrait des soldats américains via la Turquie seront à l'ordre du jour.

Une information du quotidien Sabah cite les paroles du parlementaire ira-kien kurde Mahmut Osman. Selon ce dernier, Obama aurait indiqué lors de sa visite en Irak que les kurdes devraient avoir de bonnes relations bilaté-rales avec Bagdad et Ankara pour que les relations entre les kurdes et les Etats-Unis soient à un bon niveau.

Dans une autre information le journal Sabah cite le New York Times. « La fin du choc des civilisations » titre le journal pour l'information suivante : « Lors de sa visite en Turquie, Obama a enregistré des évolutions concernant la réorganisation des relations entre les Etats-Unis et le monde musulman. Il s'est éloigné de la mythologie empoisonnante du choc des civilisations à la suite du 11 septembre. Bien que Bush ait exprimé son respect vis-à-vis de l'Islam, il a toutefois utilisé des expressions comme « les croisades », « les fascistes islamiques » et nourri la peur de ceux qui pensent que la guerre contre le terrorisme est principalement une guerre contre l'Islam. Ce n'est pas uniquement les expressions et l'intonation d'Obama qui sont mieux mais également ses politiques ».

Toujours à la une du quotidien Sabah nous remarquons le titre « l'Universi-té de Bilkent a réussit à intégrer des milliers de films dans un seul DVD ». Voici l'information en question : « Le centre de Recherche Nano technolo-giques (NANOTAM) de l'Université de Bilkent a développé une technologie qui augmente des milliers de fois la capacité existante des DVD sur les-quels on peut enregistrer des images et des sons. Lorsque les matériaux à base de nano technologie développés par les étudiants au doctorat Özgür Atilla Çakmak et Koray Aydın, sous la présidence du Prof. Ekmel Özbay, président de NANOTAM, sont appliqués aux DVD de nouvelle génération, des milliers de films pourront être enregistrés sur un seul DVD. La nouvelle technologie a été publiée dans « Physical Review Letters », un des maga-zines les plus prestigieux au monde.

La rubrique économique du quotidien Sabah écrit que les bilans critiques qui seront déclarés aux Etats-Unis, sont attendus avec inquiétude par les

marchés. « La Russie vainqueur du rallye » titre le journal l'information dans laquelle il est indiqué que la Russie est celui qui a enregistré la plus importante hausse à la bourse depuis le 9 mars. Selon l'information, entre le 9 mars et 10 avril, la bourse de Russie a enregistré une hausse de 42%, dans la même période les bourses américaines ont affiché une hausse de 20%, les bourses brésiliennes et allemandes de 23% et la bourse d'Istan-bul de 24%. Les bourses d'Angleterre ont affiché la plus mauvaise hausse avec 13%.

Le journal Yeni Şafak annonce que le spectacle intitulé « Troya », performé par le groupe « Anadolu Ateşi (Feu Anatolien) » et mis en scène par Musta-fa Erdoğan a été réalisé au Caire, capitale de l'Egypte, devant les pyra-mides Gizeh. Voici l'information en question : « Le géant cheval de Troie a enchanté les spectateurs lors du spectacle qui a duré deux heure devant les pyramides. Cinq mille personnes ont suivi le spectacle. A la fin du spec-tacle Mustafa Erdoğan a fait un spectacle de sabre devant les pyramides. Puis, Susanne Moubarak, l'épouse du président égyptien Hosni Moubarak, a transmis ses félicitations à Erdoğan. Le groupe effectuera 5 spectacles au Caire ».

Le titre « Le nouveau paquet donne garanti » attire l'attention dans la ru-brique économie du journal Yeni Şafak. « D'autres secteurs veulent égale-ment profiter de la réduction du TVA et de l'impôt spécial à la consomma-tion entamée pour 3 mois par le gouvernement et visant à réduire les ef-fets de la crise pour les automobiles et les produits électroménagers. No-tamment les membres du secteur de l'industrie produisant des pièces dé-tachées, ont comblé de message téléfax le ministère des Finances en de-mandant que les taux de réduction d'impôt soient également reflétés vers leur secteur.

Une citation du journal britannique Daily Telegraph attire l'attention dans les colonnes de Milliyet. Selon cette information, les militants des Talibans qui ont envahi 6 villages dans la région Buner près de la vallée Svat, se trouvent à seulement 96 km de la capitale et tentent de bloquer les routes qui mènent vers Islamabad. En raison des évolutions, le niveau de sécurité a été élevé pour tous les bâtiments des représentations étrangères, no-tamment celui de l'Ambassade des Etats-Unis.

http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=7a51ba7b-33a6-4cbc-a5da-c2e595d7a09f

Réaction aux allégations sur l’ouverture des frontièresInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Tur-quie) le 11 avril 2009.

Réplique sévère de la Turquie

Posted 11.04.2009 15:06:24 UTC Updated 11.04.2009 15:06:24 UTC

Le gouvernement et l’opposition ont été unanime à rétorquer « La Turquie et l’Azerbaïdjan sont deux Etats et une seule population ».

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan affirmant que l’ouverture de la frontière dépendait du règlement du problème de l’occupation du Haut-Ka-rabagh a reçu le soutien de l’opposition.

Le président général du parti républicain du peuple (CHP) Deniz Baykal es-timant que la seule condition pour l’ouverture de la frontière était le règle-ment du problème du Karabakh, le président général du parti d’action na-tionaliste (MHP) Devlet Bahçeli s’est exprimé en disant “La Notion de deux Etats, un seul peuple ne doit pas être bafouée”.

Les propos du Chef d’Etat arménien Sarkissan “Nous pouvons ouvrir une porte frontalier au mois d’octobre avec la Turquie”, a fait tourner les re-gards sur Ankara.

Est-ce que la frontière allait-elle être ouverte sans la résolution des pro-blèmes ?

La réponse d’Ankara n’a pas tardé, le Premier ministre Recep Tayyip Er-doğan a répliqué de façon très claire.

“Nous ne signerons aucun accord final Turquie-Arménie sans une entente sur le Haut-Karabagh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Nous réaliserons les préparatifs de l’infrastructure, les travaux préliminaires, mais cela dépend catégoriquement à la résolution de l’occupation du Haut-Karabagh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie”, a affirmé M. Erdoğan.

L’opposition a tout à la fois mis en garde le pouvoir, tout en apportant son soutien.

Le président général du CHP Deniz Baykal a rappelé que la Turquie avait fermé la frontière avec l’Arménie suite à l’invasion arménienne des terres de l’Azerbaïdjan, en ajoutant : “La seule condition de l’ouverture de la frontière, est la prise sous garanti de la levée de l’occupation”.

M. Baykal a précisé : “La fin de l’occupation arménienne des territoires azerbaidjanaises est d’une véhémence extraordinaire du point de vue de l’établissement de la stabilité au Caucase. Obligé l’acceptation réelle de cette situation en l’imposant comme irréversible dans l’avenir créera un trouble sérieux à moyen terme pour la stabilité dans le Caucase”.

Le président général du MHP, Devlet Bahçeli, a affirmé qu’il ne serait ad-mis que soit bafouée la conception d’un peuple, deux Etats :

“Une quelconque démarche est inacceptable pour le parti d’action natio-naliste, qui pourrait offenser l’Azerbaïdjan, et pousser le Karabakh vers une marécage sans fond. En conséquence, les assertions de soi-disant gé-nocide devront prendre fin, le problème du Haut-Karabagh devrait être ré-solu, et s’est par la suite qu’il pourrait être question de mettre sur la table l’amélioration des relations entre les deux pays” a indiqué M. Bahçeli.

http://www.trtfrench.com/International/newsDetail.aspx?HaberKodu=44a4dc45-5f17-4c1a-a48b-30817450e273

Evaluation de M. Gül sur l'Irak et l'ArménieInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

présente cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Tur-quie) le 10 avril 2009.

M. Gül a répondu aux questions sur divers sujets

Posted 10.04.2009 16:36:27 UTC Updated 10.04.2009 16:36:27 UTC

Au sujet de la conduite de l'Irak pour la mise à terme des activités de l'or-ganisation terroriste, le Président de la République Abdullah Gül a annoncé ne pas être suffisamment satisfait mais s'est dit espéré pour de plus vastes coopérations dans la prochaine période.

M. Gül a fait savoir que la Turquie consentirait toute aide pour le retrait des troupes américaines en Irak.

Le chef de l'Etat a précisé que les entretiens entre la Turquie et l'Arménie continuaient dans la compréhension la plus totale et qu'une période de so-lution était en cours pour le Caucase.

Le Président Abdullah Gül a répondu aux diverses questions de la chaine de télévision arabe Al-Hourra.

M. Gül a indiqué que l'Irak devrait se mobiliser pour mettre fin aux activi-tés de l'organisation terroriste dans son pays.

"Nous avons, bien évidemment, évoqué le développement de la coopéra-tion à cette issue. Nous ne sommes pas suffisamment satisfaits mais je pense que la coopération va davantage se développer." a relevé le chef de

l'Etat.

Une question demandant si Barack Obama avait eu une demande à la Tur-quie pour le retrait des troupes en Irak, a été adressée à M. Gül.

M. Gül a affirmé que le Président américain n'avait eu aucune demande de la sorte ajoutant que la Turquie serait heureuse de déployer toute aide pour la mise à terme de l'occupation.

Suite à une question portant sur la conduite de M. Obama au sujet de l'Ar-ménie, le Président Gül s'est exprimé comme suit: "Certains travaux sont en cours pour la résolution du problème entre la Turquie et l'Arménie. Nous vivons une période où les problèmes dans le Caucase seront résolus et où une paix totale viendra s'installer. A cet égard, les entretiens entre la Tur-quie et l'Arménie perdurent avec une grande compréhension mutuelle".

M. Gül a espéré la résolution de tous les problèmes dans le Caucase dont ceux entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. "Une fois que tous ces problèmes auront leurs solutions, un grand champs de solidarité et de coopération naitra dans le Caucase" a témoigné le Président Gül.

Une question demandant si les relations turco-américaines ne déran-geaient pas certains pays régionaux, a été adressée à M. Gül.

La réponse de M. Gül a été comme suit: "La Turquie ne représente aucun pays dans cette géographie, ni les Etats-Unis. Mais les politiques des Etats-Unis et de la Turquie se ressemblent énormément dans cette nouvelle pé-riode. C'est pourquoi les deux pays ont des grands travaux et de grandes coopérations".

Au sujet de l'Afghanistan, le Président de la République Abdullah Gül a no-té que le déploiement de soldats dans ce pays ne serait pas suffisant mais qu'il faudrait aussi atteindre le cœur de ces personnes.

http://www.trtfrench.com/International/newsDetail.aspx?HaberKodu=9e30e2cb-0e30-4aaf-a59a-795a61f954b6

Presse arménienne : Revue du 9 avril 2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 avril 2009.

Revue de la presse arménienne du 9 avril

Affaires intérieures

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Golos Arménii et No-voyé Vrémia consacrent leur « une » au premier anniversaire de la prise de fonction du Président Sarkissian, le 9 avril 2008, et font le bilan de sa première année de présidence, mettant en exergue les acquis dans le do-maine de la politique étrangère, qualifiée « d’efficace et d’initiative », no-tamment dans le règlement du conflit du HK (la signature de la déclaration de Moscou du 2 novembre est citée) et dans la normalisation des relations arméno-turques grâce à l’initiative sans précédent du Président d’invite-rAbdullah Gull à Erevan. Les quotidiens notent que le Président Sarkissian a pris ses fonctions dans des conditions dramatiques lorsque les événe-ments post-électoraux venaient de secouer le pays, ce dernier étant confronté àd’innombrables défis.

Hayots Achkhar considère que la première année de présidence de Serge Sarkissian a été marquée par le renforcement des volets « européen et transatlantique » de la politique étrangère, n’oubliant pas le développe-ment des liens économiques avec l’Iran. « Etant confrontée à d’innom-brables problèmes au plan intérieur et extérieur, l’Arménie n’a non seule-ment pas enregistré de pertes au plan extérieur, mais, au contraire, a mar-qué des points dans la communauté internationale », écrit Hayots Achkhar.

Azg considère pour sa part qu’en une année, le Président Sarkissian est apparu comme un leader « organisateur » et qu’il a réussi à obtenir de sé-rieux résultats dans l’accroissement de l’efficacité et de l’autonomie dans le fonctionnement de divers organes étatiques. Azg estime que les acquis d’une année de présidence de Serge Sarkissian sont nombreux et cite par-mi eux l’atténuation de la tension post-électorale de l’année dernière, la création de la Chambre sociale, les initiatives visant à augmenter la natali-té et à améliorer l’administration fiscale. « Le pouvoir arménien a non seulement su faire face aux défis, mais a pu obtenir des progrès tangibles dans plusieurs directions », écrit Azg.

Golos Arménii désigne parmi les premières initiatives réussies du Président Sarkissian la création du Ministère de la Diaspora, notant par ailleurs que la mise en place de trois projets économiques majeurs, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire, de la ligne ferroviaire Iran Arménie et de l’autoroute Nord-Sud est en cours.

« Année de défis extérieurs : le premier anniversaire de la prise de fonc-tion de Serge Sarkissian »- Hayots Achkhar

« Le premier anniversaire de la prise de fonctions de Serge Sarkissian »- Azg

« Seul, nul n’est en mesure de transformer l’Arménie en un pays de rêves »- Hayastani Hanrapetoutioun « Les premiers pas de la première année » -Golos Arménii

« Serge Sarkissian : l’on ne saurait laisser le HK sans soutien »- Novoyé Vrémia

Haykakan Jamanak, Aravot et Jamanak reproduisent la déclaration hostile du Congrès national arménien consacrée au premier anniversaire de la présidence de Serge Sarkisian, l’accusant d’avoir échoué au plan intérieur et extérieur. Le Congrès estime qu’au cours d’un an de présidence, Serge Sarkissian n’a non seulement pas identifié les centaines de fraudeurs des élections, mais a fait son possible afin de dissimuler la dispersion violente, le matin du 1er mars 2008, des manifestants pacifiques sur la Place de la Liberté et la « tuerie » des manifestants de l’opposition le soir du même jour.

C’est « grâce » à lui qu’aucun procès n’est intenté pour le meurtre de 10 personnes, ce qui est révélateur du fait qu’il a non seulement été informé, mais est l’un des co-auteurs de la tuerie du 1er mars 2008. Le Congrès es-time en outre que Serge Sarkissian continue à garder en « otage » 55 « prisonniers politiques », n’hésitant pas à discréditer le système judiciaire et à pousser des dizaines de juges, de procureurs, d’inspecteurs et de poli-ciers à commettre des actes criminels.

Le Congrès relève que les monopoles économiques ont atteint une nou-velle échelle, des centaines de moyennes entreprises et des milliers de pe-tites entreprises sont au bord de la faillite. « Afin de maintenir son règne un jour de plus, Serge Sarkissian a mis en vente aux enchères les intérêts de l’Etat et a conduit la négociation sur le conflit du HK à une étape où l’Arménie doit soit accepter le pire des scénarios de règlement, soit se pré-parer à une nouvelle guerre ».

Le Congrès critique en outre le chef de l’Etat d’avoir accepté de créer une commission mixte arméno-turque d’historiens, mettant en doute la réalité du génocide et mettant dans l’embarras les pays qui l’ont reconnu au ni-veau de l’Etat.

Haykakan Jamanak, Aravot, 168 Jam et Jamanak consacrent leur « une » à l’accrochage qui a eu lieu hier sur l’Avenue Nord entre opposants et poli-ciers qui ont interdit aux partisans du Congrès national arménien d’effec-tuer leur habituelle « promenade politique » sur l’Avenue. L’opération a été dirigée par le chef de la police du centre d’Erevan. 8 personnes dont le membre du Congrès national arménien, Levon Zourabian, ont été conduits dans un commissariat et relâchés deux heures après. Les quotidiens font par ailleurs état de l’agression du journaliste de l’agence de presse A1+, David Djalalian par des policiers, alors qu’il était en train de photographier la dispersion des opposants. / Hayots Achkhar, Azg

Selon Aravot et 168 Jam citant le représentant de l’OSCE en Arménie, l’Ambassadeur Sergueï Kapinos, les autorités arméniennes n’ont pas invité l’OSCE et l’OSCE/ODHIR à observer les élections municipales d’Erevan le 31 mai. Haykakan Jamanak et 168 Jam rendent compte à la « une » d’un rapport paru dans le mensuel britannique « The Economist » qui a classé

l’Arménie en 94ème position parmi 165 pays pour l’indice d’instabilité poli-tique, à côté de la Namibie et de la Syrie.

D’après le rapport, l’Arménie a enregistré un sérieux recul par rapport à 2007 qui est lié à la dégradation de la confiance de la société vis-à-vis du pouvoir et du volume de la corruption. La situation économique est éva-luée comme « très vulnérable » (7 points sur une échelle de 10 points). Cela signifie, d’après le rapport, que le risque des secousses économiques est très grand et que l’éventualité des révoltes sociales pourrait présenter un sérieux danger pour le Gouvernement.

Enfin, Hayots Achkhar et Azg font état de la grève de plusieurs chauffeurs de minibus, qui réclament une augmentation du prix du transport en com-mun du fait de la hausse du prix du gaz.

Arménie-Turquie-Etats-Unis

La visite de Barack Obama en Turquie et les relations arméno-turques continuent de faire couler beaucoup d’ancre dans la presse arménienne qui fait état de l’entretien téléphonique de Barack Obama avec le pré-sident azerbaïdjanais. Le Président Obama a exprimé son soutien au règle-ment du conflit du HK et a mis en exergue l’établissement des relations entre l’Arménie et la Turquie qui contribuera, selon lui, au renforcement de la sécurité et de la paix dans la région.

Selon Arminfo et Haykakan Jamanak, le porte-parole du MAE, Tigran Ba-layan a confirmé les informations parues dans la presse turque sur la conversation en tête-à-tête du Président Obama avec le Ministre des AE, Edouard Nalbandian à Istanbul avant la réunion avec le Ministre turc Ali Babacan. Leur conversation a porté, selon le porte-parole, sur les relations arméno-américaines.

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun et Golos Arménii rendent compte de la conférence de presse du responsable du bureau de la Cause arménienne du parti Dachnak, Kiro Manoyan, aux yeux duquel l’impasse sur le terme « génocide » est la conséquence de la politique de chantage d’Ankara. Cela étant, M.Manoyan veut croire que le Président Obama pro-noncera le mot « génocide » dans son message du 24 avril au peuple ar-ménien, dans la mesure où tous les deux ans des élections ont lieu aux Etats-Unis et Obama sera confronté au dilemme de respecter ou pas la promesse donnée à ses électeurs.

Le non-respect de sa promesse aurait des incidences politiques, ce que, selon lui, l’entourage du président américain ne peut pas ne pas com-prendre. Aux Etats-Unis tout est basé sur le calcul politique d’autant que le soutien de la communauté arménienne constitue un facteur à ne pas igno-rer et, le cas échéant, Barack Obama pourrait perdre les voix de cette communauté.

Selon Kiro Manoyan, la Turquie signera au cours de cette année un accord

d’établissement des relations diplomatiques avec l’Arménie et lèvera le blocus. Si la Turquie cède au chantage de Bakou et si les négociations en cours n’enregistrent pas de progrès, l’Arménie sera la première à renoncer à la poursuite des négociations.

Le Président arménien, estime-t-il, n’a pas envie de faire traîner les négo-ciations pendant des années. L’ouverture de la frontière répond avant tout aux intérêts de la Turquie, poursuit M. Manoyan, qui nourrit l’ambition de devenir un acteur majeur dans la région et d’élargir son influence, ce qu’elle ne saurait faire sans établir des relations avec l’Arménie.

Interrogé sur l’émergence de mécontentements au sein de la diaspora ar-ménienne s’agissant de l’ouverture arméno-turque, M. Manoyan récuse ces informations, indiquant que la diaspora est consciente du fait que tôt ou tard la Turquie et l’Arménie doivent établir des relations, mais qu’elle est préoccupée par le fait que l’accord qui doit être signé entre les deux pays puisse comporter des points susceptibles de mettre en doute la réali-té du génocide.

Hayots Achkhar, Azg et Hayastani Hanrapetoutioun rendent compte des propos d’un autre expert politique, Richard Kirakossian, directeur du Centre des recherches stratégiques et nationales, selon lequel il ne faut pas s’attendre à une percée dans les relations arméno-turques ni d’ici le 24 avril ni après cette date. L’échéance possible pour parvenir à des pro-grès tangibles est, selon lui, la fin de l’année. Cet expert est convaincu que le mot « génocide » ne figurera pas dans le message annuel du Président Obama et considère que même très lentement, la Turquie avance vers la reconnaissance du génocide.

Cet expert ne voit pas dans l’ouverture de la frontière arméno-turque de risque pour l’économie arménienne, cela constituera, en revanche, un moyen pour se débarrasser des oligarques et de la corruption.

Haykakan Jamanak estime dans son éditorial que la visite de Barack Oba-ma en Turquie a rendu évident le fait qu’il ne prononcera pas le mot géno-cide dans son message annuel du 24 avril et que ce thème peut désormais être considéré comme clos. La question qui se pose actuellement est de savoir si la frontière arméno-turque sera prochainement recouverte et si oui, quand et dans quelles conditions. Hayots Achkhar et Aravot reproduisent les propos de l’ancien Ministre des AE, Vartan Oskanian, président de la Fondation Civilitas, qui estime qu’il faut avoir confiance dans le processus de normalisation des relations arméno-turques, dans lequel l’Arménie s’est engagée. Les trois présidents de l’Arménie indépendante ont souhaité, se-lon lui, établir des relations de bon voisinage avec la Turquie.

Actuellement la balle est dans le camp de la Turquie. Azg fait état à la « une » des actions de protestation à travers la Turquie, notamment dans les régions nord-est, contre une éventuelle ouverture de la frontière armé-nienne. Les manifestants sont opposés à cette ouverture tant que le conflit

du HK n’est pas réglé.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090409.pdf

MINUAD : Calme relatif au DarfourInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre cet article publié sur le site de l'ONU le 13 avril 2009.

13 avril 2009 – L'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) signale lundi une situation relativement calme au Darfour, malgré la poursuite d'actes de banditisme et des détournements de véhicules dans les pro-vinces du Nord et Ouest-Darfour.

Au cours des 72 dernières heures, la Mission a mené des dizaines de pa-trouilles à travers la région du Darfour, un territoire de la taille de la France dans l'ouest du Soudan. Pour cette opération elle dispose de quelque 12.000 hommes et femmes sur les 19.555 autorisés par le Conseil de sé-curité.

Elle a notamment mené des patrouilles d'enquête dans 45 villages et camps de personnes déplacées.

On estime que près de 300.000 personnes ont été tuées et 2,7 millions dé-placées au Darfour depuis le début des combats entre mouvements re-belles et forces gouvernementales associées aux milices janjawid, en 2003.

La MINUAD annonce par ailleurs que la seconde réunion du Forum des droits de l'homme au Darfour s'ouvrira mardi à El Geneina, capitale de l'Ouest-Darfour.

Son objectif est de promouvoir un dialogue transparent et constructif sur les questions relatives aux droits de l'homme, entre le gouvernement du Soudan et la MINUAD.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18905&Cr=Soudan&Cr1=Darfour

Antisémitisme: Des croix gammées à DrancyInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre ce Communiqué de Presse paru sur le site du MRAP (Mouve-

ment contre le Racisme et l'Amitié entre les Peuples) du 10 avril 2009.

Dans la nuit de vendredi à samedi des croix gammées ont été peintes sur le wagon de Drancy, seul témoin qui reste de l'internement dans ce camp de concentration de dizaines de milliers de juifs et de tsiganes de France qui ont trouvé la mort dans les camps d'extermination nazis.

Malgré les déclaration du maire de Drancy qui ne voit dans ce geste au-cune signification politique, ces croix gammées, dans ce lieu symbolique, dénoncent leur ou leurs auteurs, adeptes de l'idéologie fasciste criminelle.

Le Mrap ne minimise pas l'importance de cet acte; nous assistons, en France et en Europe à une résurgence du néo nazisme et des théories ra-cistes et antisémites; en Grèce un avocat adepte d'Hitler vient d'être re-laxé par les tribunaux.

En cette période de crise économique et de confusion idéologique, il est plus que jamais nécessaire de rester vigilant, de dénoncer et de punir les auteurs de ces incitations à la haine raciale. Le Mrap demande au gouver-nement qu'il aille au-delà des déclarations convenues, qu'il fasse en sorte de retrouver les auteurs de ces croix gammées et que la justice, si prompte par ailleurs, les condamne.

Paris, le 10 avril 2009

http://www.mrap.fr/communiques/croix_drancy

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 14.04.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Les pourparlers turco-arméniens risquent d’être dans l’impasse Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 11 avril 2009. "Les longues négociations entre l’Arménie et la Turquie, qui étaient en bonne voie en vue d’une normalisation de leurs relations tendues, pourraient aboutir à une impasse à cause de la reprise

des conditions préalables par la Turquie", a déclaré le Président Serge Sarkissian lors de sa conférence de presse d’hier. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29835

Evaluation de M. Gül sur l'Irak et l'Arménie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie) le 10 avril 2009. Au sujet de la conduite de l'Irak pour la mise à terme des activités de l'organisation terroriste, le Président de la République Abdullah Gül a annoncé ne pas être suffisamment satisfait mais s'est dit espéré pour de plus vastes coopérations dans la prochaine période. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29863

Le silence du Groupe de Minsk sur les réfugiés arméniens laisse perplexe Erevan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. Courant mars, l'ONG arménienne « Réfugiés et Droit international » avait rendu publique une déclaration où elle critiquait le silence des co-présidents du Groupe de Minsk Drapeau OSCE sur le sort des réfugiés arméniens de l'Azerbaïdjan et des provinces de Chahoumian et de Guetachen (territoires du Haut-Karabagh actuellement sous contrôle des forces armées azerbaidjanaises), alors qu'ils ne cessent de recommander le retour au Haut-Karabagh des réfugiés azéris. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29831

MINUAD : Calme relatif au Darfour Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site de l'ONU le 13 avril 2009. L'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) signale lundi une situation relativement calme au Darfour, malgré la poursuite d'actes de banditisme et des détournements de véhicules dans les provinces du Nord et Ouest-Darfour. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29832

Bilan d’une année de la politique étrangère arménienne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien PanArmenian parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 12 avril 2009. La première année du troisième président arménien, Serge Sarkissian, a vu quelques changements dans la politique étrangère du pays, sans pour autant changer les orientations prioritaires inscrites dans la Déclaration d’indépendance de l’Arménie. Et si les Sommets sont, dans une certaine mesure, prévus, il y a eu deux événements très importants, tant pour l’Arménie et que pour la région. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29836

Revue de la presse turque 13.04.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire

cette revue de la presse turque du 13 avril 2009 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Selon les journaux, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates vient à Ankara à la suite de la visite de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et du président Barack Obama. Les journaux précisent que Gates évoquera les sujets sur l'Afghanistan et l'Irak lors de sa visite. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29833

Presse arménienne : Revue du 9 avril 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 avril 2009. La visite de Barack Obama en Turquie et les relations arméno-turques continuent de faire couler beaucoup d’ancre dans la presse arménienne qui fait état de l’entretien téléphonique de Barack Obama avec le président azerbaïdjanais. Le Président Obama a exprimé son soutien au règlement du conflit du HK et a mis en exergue l’établissement des relations entre l’Arménie et la Turquie qui contribuera, selon lui, au renforcement de la sécurité et de la paix dans la région. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29859

Turquie, début de la fin de l'amnésie. Turquie. Une pétition demandant pardon aux Arméniens pour les massacres de 1915 circule en Turquie. Elle a déjà récolté plus de 30 000 signatures. Ce sont deux phrases toutes simples, à la fois pudiques et chargées d’émotions, qui sont en train de faire vaciller le tabou le plus tenace de la Turquie, à l’œuvre depuis bientôt un siècle, celui des massacres d’Arméniens pendant la Première Guerre mondiale. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29821

La justice américaine autorise l'extradition d'un ancien nazi L'ancien garde de camp nazi John Demjanjuk est à nouveau expulsable des Etats-Unis vers l'Allemagne, qui veut le juger, après l'échec de son recours devant la cour d'appel pour l'immigration. Les juges d'appel ont rejeté, vendredi 10 avril, sa demande de suspendre l'expulsion "parce qu'ils allaient rejeter la requête (au fond) pour la réouverture du dossier", a expliqué à l'AFP Susan Eastwood, porte-parole de la direction générale du bureau de l'immigration. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29826

Le président palestinien Mahmoud Abbas en visite au Kurdistan irakien Les présidents des deux peuples privés d'Etat les plus connus du Moyen-Orient se sont rencontrés lundi à Erbil afin de cimenter les relations entre leurs deux territoires autonomes http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29841

Turquie : les fantômes d'une "sale guerre" Reclus dans un village, "quelque part dans le sud de la Suède", Abdülkadir Aygan vit sous la protection des services secrets suédois. Et pour cause : ce réfugié fait trembler la Turquie à chacune de ses révélations. Ancien

membre de la rébellion kurde du PKK, il a été "retourné" par l'armée turque dans les années 1990. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29825

L'Allemagne attend l'extradition de l'ancien criminel nazi Demjanjuk C'est un document qui laisse peu de place à l'ambiguïté. Authentifiée par les autorités allemandes, la carte d'identité de service n° 1393 émise par les SS au nom de "Demjanjuk" montre un jeune homme au visage anguleux et aux cheveux blonds coupés très courts. Le lieu d'affectation est inscrit à la main : "Sobibor", le "27.3.43". De nationalité ukrainienne, l'auxiliaire de camp nazi est alors âgé de 23 ans. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29824

Retrait des troupes américaines d'Irak: La Turquie apportera la contribution nécessaire Le Président turc, Abdullah Gul a affirmé vendredi que son pays était prêt à apporter la contribution nécessaire en cas de retrait des troupes américaines d'Irak. «Nous n'avons pas encore reçu de demande concrète (de la part des Etats-Unis) pour une utilisation du territoire turc par les troupes américaines en cas de retrait», a indiqué le chef de l'Etat turc dans une interview à la chaîne arabe émettant en Irak «Al-Hourra», soulignant que «la Turquie sera heureuse d'apporter toute contribution lors d'un éventuel retrait américain du territoire irakien». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29816

L'Arménie attend une ouverture de la frontière avec la Turquie cette année Le président arménien Serge Sarkissian a dit vendredi s'attendre à une ouverture de la frontière avec la Turquie cette année, mais le Premier ministre turc a posé en préalable à cette normalisation le réglement du conflit au Nagorny Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29813

A Chypre, les communautés grecque et turque progressent vers un accord Le processus de paix entre les communautés grecque et turque de Chypre pourrait enfin prendre tournure. Les dirigeants chypriote-grec et chypriote-turc se sont réunis, vendredi 10 avril, pour la 25e fois depuis la relance en septembre 2008 des négociations de paix. Selon l'envoyé spécial des Nations unies à Chypre, Alexander Downer, "ils ont fait de réels progrès. Les deux parties n'ont jamais eu autant d'engagements écrits depuis 1974".

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29827

Turquie : nouvelle offensive contre le PKK Le président turc, Abdullah Gül, et le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, assistaient, dimanche 12 avril, à Istanbul, aux funérailles de l'un des deux soldats tués, vendredi, dans la région de Sirnak, frontalière de

l'Irak. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29823

Turquie/complot: nouvelle série d'arrestations dans les milieux pro-laïcs Vingt-six personnalités des milieux pro-laïcs en Turquie, dont des recteurs d'université et responsables de médias, ont été arrêtées lundi en lien avec l'affaire "Ergenekon", réseau accusé de vouloir renverser le gouvernement islamo-conservateur, a rapporté l'agence Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29838

L'Azerbaïdjan hésite sur l'adhésion à l'OTAN Bien que l'Azerbaïdjan n'ait pas encore défini sa position sur l'adhésion à l'OTAN, le pays envisage toutefois d'élargir sa coopération avec l'Alliance, a affirmé le vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Araz Azimov. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29843

Commandos de la mort Au Monde qui, un an avant sa mort, lui demanda de dresser le bilan des connaissances sur la Shoah, l'historien américain Raul Hilberg (1926-2007), auteur d'une somme de référence, La Destruction des juifs d'Europe (Folio, Histoire, 3 vol., 2006), répondit ceci : bien que le génocide des juifs ait fait l'objet d'une masse considérable de travaux, des pans entiers de son histoire restent encore à défricher. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29852

UE: Les députés UMP contre l'entrée de la Turquie Les députés UMP ont réaffirmé lundi à la suite de Nicolas Sarkozy leur opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, plébiscitée par Barack Obama. Le président américain a estimé dimanche, lors du sommet Europe-Etats-Unis à Prague, que l'intégration de la Turquie contribuerait à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musulman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29814

Istanbul accueille le deuxième Forum de l’Alliance des Civilisations La Turquie accueille un nombre croissant de manifestations internationales. Après le 5e Forum mondiale de l’eau, qui s’est déroulé du 16 au 22 mars 2009 (notre édition du 9 mars 2009), Istanbul a organisé, les 6 et 7 avril 2009, le 2e Forum de l’Alliance des civilisations. Officiellement, l’Alliance des Civilisations des Nations Unies est «l’initiative internationale la plus importante visant à promouvoir la compréhension interculturelle.» http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29837

Le ministre turc de l'Intérieur à Bagdad pour une réunion sur le PKK Le ministre turc de l'Intérieur Besir Atalay s'est envolé samedi pour

Bagdad, où il doit participer à une réunion sur la lutte contre les rebelles séparatistes kurdes de Turquie réfugiés dans le nord de l'Irak, rapporte l'agence de presse Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29815

Darfour : deux otages menacés de mort si Paris ne rejuge pas l'Arche de Zoé Un groupe armé qui détient deux travailleuses humanitaires, dont une Française, au Darfour a menacé, dimanche 12 avril, de les exécuter si Paris n'acceptait pas d'organiser un nouveau procès pour les membres de l'Arche de Zoé. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29829

La mémoire blessée Le nom de Drancy sonne de manière lugubre aux oreilles des déportés à quelque nationalité qu'ils appartiennent, et aussi au cœur de tous ceux pour qui l'histoire de la Shoah est à inscrire en lettres de feu au mémorial de l'humanité. C'est précisément de mémorial qu'il s'agit puisque le monument qui commémore le départ des juifs de France pour les camps d'extermination européens vient d'être profané. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29839

Turquie : double langage de l’UMP et de Nicolas Sarkozy particulièrement choquant Philippe de Villiers juge cocasse les déclarations du petit mamamouchi de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre. En effet, si Philippe de Villiers, comme ses alliés politiques, n'ont jamais changé d'avis sur le sujet, il suffit de se référer à l'ensemble de leurs déclarations et de leurs écrits, ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29834

Le président arménien se rend en Iran Le président arménien Serge Sargsian se rendra les 13 et 14 avril en visite officielle en Iran à la tête d'une délégation importante, a annoncé le service de presse du chef de l'Etat arménien. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29828

La normalisation avec l’Arménie passe par le règlement du différend sur le Karabakh Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a évalué les relations turco-arméniennes lors d’une réunion à Istanbul de la direction de son parti. A une question relative sur un malaise quelconque chez le Président azéri Ilham Aliev concernant les relations turco-arméniennes, M.Erdogan a répondu que si le processus n’abouti pas entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il ne serait pas question que la Turquie fasse une démarche". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29822

Hassan al-Tourabi se retire de la scène politique L'opposant soudanais, Hassan Al Tourabi n'envisage pas de se présenter à l'élection présidentielle de 2010. Agé de 77 ans, le vieil opposant au

président Omar el-Béchir invoque des questions d'âge et souhaite laisser la place à la jeune garde. Hassan al-Tourabi dirige le Parti du congrès populaire (PCP), formation qui n'a pas encore indiqué si elle présenterait un autre candidat en 2010 face au président sortant Omar el-Béchir. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29820

Le président soudanais sera "bien sûr" invité au sommet de l'Union africaine Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international, "sera invité comme tous les autres présidents africains" au sommet de l'Union africaine (UA) prévu en juillet en Libye, a affirmé samedi un responsable libyen. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29819

L'UEJF "indignée" par les croix gammées au mémorial de Drancy L'UEJF (Union des étudiants juifs de France) s'est déclarée "indignée par les croix gammées retrouvées samedi au mémorial de Drancy". Dans la nuit de vendredi à samedi, trois croix gammées ont été tracées sur le wagon et la stèle du mémorial. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29818

Antisémitisme: Des croix gammées à Drancy Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse paru sur le site du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l'Amitié entre les Peuples) du 10 avril 2009. Dans la nuit de vendredi à samedi des croix gammées ont été peintes sur le wagon de Drancy, seul témoin qui reste de l'internement dans ce camp de concentration de dizaines de milliers de juifs et de tsiganes de France qui ont trouvé la mort dans les camps d'extermination nazis. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29886

Réaction aux allégations sur l’ouverture des frontières Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie) le 11 avril 2009. Le gouvernement et l’opposition ont été unanime à rétorquer « La Turquie et l’Azerbaïdjan sont deux Etats et une seule population ». Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan affirmant que l’ouverture de la frontière dépendait du règlement du problème de l’occupation du Haut-Karabagh a reçu le soutien de l’opposition. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29862

Des croix gammées tracées au Mémorial de la déportation à Drancy Des croix gammées tracées à la peinture noire ont été découvertes samedi matin, en pleine Pâque juive, au Mémorial de la déportation à Drancy, lieu emblématique de la mémoire des déportés juifs de France. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29887

Egoyan et Danna, la grande adoration Mercredi prochain, sort sur les écrans "Adoration", le nouveau film du

cinéaste canadien d’origine arménienne Atom Egoyan. Evocation du culte qu’un adolescent porte à sa mère morte, création d’une nouvelle identité au travers des enchantements d’internet, le film est saupoudré d’une partition écrite sur le fil, rigoureuse et fragile. Elle est signé Mychael Danna. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29885

L'Iran va financer des projets en énergie en Arménie Le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsisyan, en visite actuellement en Iran, a discuté avec le ministre iranien de l'Economie et des Finances, Shamseddin Hosseini, des moyens pour financer les projets en énergie menés par l'Iran en Arménie, a rapporté mardi l'agence de presse officiel le IRNA. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29888

Les stars allument une bougie en hommage aux victimes du génocide rwandais De nombreuses personnalités du cinéma américain se sont mobilisées pour que l'opinion publique n'oublie pas le génocide perpétré à l'encontre des Tutsis du Rwanda, quinze ans après le massacre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29884

José Bové, invité du Talk Le leader altermondialiste sera l'invité du Talk Orange - Le Figaro ce soir à 18 heures. Cofondateur et ancien porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové répondra mardi aux questions d'Anne Fulda. José Bové s'exprimera également sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, suite au soutien répété du président américain Barack Obama. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29883

Trois universitaires turcs arrêtés dans une affaire de complot Le recteur de l’université Baskent d’Ankara a été interpellé dans le cadre de l’affaire Ergenekon. Mehmet Haberal, qui est aussi professeur de médecine et propriétaire d’une chaine de télévision pro-laïque, a été placé en résidence surveillée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29880

Non bis repetita : pour de vraies élections européennes Il nous aura, parait-il, fallu attendre la remarque d'Obama sur la Turquie pour lancer le débat pour les élections européennes. A moins que la controverse Rama Yade/Rachida Dati sur leur participation à la liste UMP d'Ile de France n'ait déjà donné le ton. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29873

Projet Aladin : des livres face au négationnisme Le Projet Aladin est né de la volonté de partir en lutte contre le retour du négationnisme en liaison immédiate avec le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens. Le site aladdinlibrary, bibliothèque numérique offrant des livres en arabe, farsi, turc, anglais et français, donnera la réplique par

l’information. Tous les documents seront en accès libre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29874

La diaspora initie une campagne Une campagne initiée par la diaspora rwandaise, baptisée « Campagne un dollar », destinée à financer la construction de maisons pour plus de 600 orphelins sans-abri du génocide de 1994, a été lancée samedi dernier à Kigali. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29872

Est-ce que la place de la Turquie est encore à l’O.T.A.N ? En plein dans son soixantième anniversaire, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se trouve confrontée à un problème totalement nouveau – celui de la présence de l’islam radical, incarné ici par la République de Turquie, à l’intérieur de ses propres rangs. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29871

Arrestations de pro-laïcs en Turquie Plusieurs personnalités des milieux pro-laïcité en Turquie ont été arrêtées dans le cadre de l'affaire "Ergenekon", réseau soupçonné de vouloir renverser le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, rapportent les médias. Parmi elles figure Mehmet Haberal, recteur de l'Université Baskent d'Ankara et professeur de médecine, selon les chaînes de télévision. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29869

Les parlementaires turcs sont attendus en Azerbaïdjan L’Ankara officiel est préoccupé de la situation en Azerbaïdjan, liée à une éventuelle ouverture des frontières turco-arméniennes. Le président de la grande Assemblée nationale turque (TBMM) Koksal Toptan a décidé d’envoyer une délégation en Azerbaïdjan, a rapporté APA. La délégation sera conduite par le parlementaire de AKP Mustafa Kabakci (chef du groupe interparlementaire Azerbaïdjan – Turquie). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29865

Turquie: vague d'arrestations dans les milieux kurdes proches du PKK Une quarantaine de personnes, dont des responsables d'une formation pro-kurde, ont été arrêtées mardi en Turquie lors d'une vaste opération policière visant les rebelles séparatistes kurdes, a-t-on précisé de source judiciaire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29861

« La Cause arménienne ne consiste pas seulement à la reconnaissance du Génocide arménien » Dans une interview accordée au journal Iravounk De Facto, le directeur du centre de recherche stratégique « Ararat » Armen Ayvazian revient sur la définition même du Hay Tad et de son application aujourd’hui. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29870

Europe - Turquie: pour un débat serein La question turque, comme par hasard à deux mois pratiquement jour pour jour des élections européennes, est revenue au coeur du débat public. La Turquie doit-elle et peut-elle être membre de l'Union européenne ? Qui doit en décider, quand, comment ? Ces interrogations ne sont pas neuves, elles sont récurrentes, comme le sont les sentiments des Français, toujours hostiles, à une majorité des deux tiers environ, à une adhésion turque. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29860

Suleyman Demirel : « La Turquie profitera en ouvrant les frontières arméniennes ? » Les USA, la Russie et l’UE ont l’intention de résoudre des problèmes géopolitiques au Caucase du sud par le moyen d’ouvrir les frontières » a déclaré pour le quotidien « Milliyet » l’ex président turc Suleyman Demirel, a rapporté APA. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29868

50% des Français opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne 50% des Français se déclarent opposés à l'entrée de la Turquie dans l'union Européenne, 35% y sont favorables, et 15% ne se prononcent pas, selon un sondage CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France à paraître mardi. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29858

Accrochage avec le PKK dans le sud-est de la Turquie, neuf morts Deux militaires et sept maquisards du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) ont trouvé la mort vendredi soir lors d'un accrochage dans le sud-est de la Turquie, annonce l'état-major. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29867

Face aux polémiques, le Vatican s’explique enfin Alors que le pape Benoît XVI doit célébrer ce matin à Rome la messe de Pâques, son porte-parole nous a accordé un entretien exceptionnel. Federico Lombardi n’esquive aucun sujet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29851

Débat - Pour une Cour pénale internationale plus juste De quelque bord que l’on puisse être, le mandat d’arrêt prononcé par la Cour pénale internationale à l’encontre d’Omar El Béchir pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’Humanité » au Darfour doit, avant tout, être accepté comme une réponse normale à un vaste ressentiment contre l’impunité de tous ceux qui abusent de leur puissance pour écraser les plus faibles, dans l’irrespect de leurs droits humains les plus élémentaires. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29866

OBAMA : « Comme Président, je reconnaîtrai le Génocide Arménien » Dans un film vidéo publié le 8 avril sur You Tube, Serj Tankian (System Of a Down) et ses amis , interpellent le Président Barack Obama pour lui

rappeler sa promesse de reconnaître le Génocide Arménien. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29850

Réunion Irak/Turquie/Etats-Unis pour améliorer la lutte contre le PKK L'Irak, la Turquie et les Etats-Unis ont décidé samedi à Bagdad de mieux coordonner leurs efforts pour contrer l'activité des rebelles kurdes du PKK installés au Kurdistan irakien, a affirmé le secrétaire d'Etat à la Sécurité nationale Chirouan al-Waïli. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29864

Le président arménien arrive en Iran pour des discussions polyvalentes Le président arménien Serzh Sargsyan est arrivé lundi à Téhéran pour des discussions polyvalentes avec des officiels iraniens, a rapporté l'agence de presse IRNA. M. Sargsyan, au cours d'une visite officielle de deux jours à Téhéran, est à la tête d'une délégation politique et économique de haut niveau. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29847

Turquie/UE : 50% des Français opposés 50% des Français se déclarent opposés à l'entrée de la Turquie dans l'union Européenne, 35% y sont favorables, et 15% ne se prononcent pas, selon un sondage CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France à paraître demain. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29846

La visite de Barack Obama en Turquie, un succès qu’il va falloir gérer… La visite du président américain à Ankara et à Istanbul, les 6 et 7 avril 2009, a été largement saluée par la presse et la classe politique turques comme un succès. En tendant la main au monde musulman, en soulignant l’importance stratégique que conserve la Turquie pour les Etats-Unis et en apportant un soutien appuyé à la candidature d’Ankara à l’Union européenne, Barack Obama a ouvert une nouvelle ère dans les relations turco-américaines, particulièrement malmenées au cours des deux mandats de Georges W. Bush. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29845

El-Béchir salue la main tendue d'Obama Le président soudanais Omar Hassan al Bachir, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, a salué lundi la main tendue par son homologue américain Barack Obama vers le monde musulman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29844

Barack Obama ouvre une nouvelle ère dans les relations turco-américaines Rencontrant les dirigeants européens à Prague, le 6 avril 2009, à l’occasion de la tournée européenne qu’il a récemment effectuée, Barack Obama s’est pour la première fois officiellement exprimé sur la

candidature turque à l’Union Européenne (UE). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29842

Darfour: Neuf pendaisons pour meurtre Neuf hommes originaires du Darfour, reconnus coupables en 2007 du meurtre d'un journaliste, ont été exécutés lundi au Soudan, rapportent les médias officiels et une source policière. Cette affaire était jugée sensible par le pouvoir central soudanais, qui avait interdit la diffusion de toute information à l'exception de celles délivrées par la presse officielle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29849

Les Français contre l'entrée de la Turquie dans l'UE Selon un sondage CSA (*), que publie mardi, Le Parisien/Aujourd'hui en France, les Français sont majoritairement opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, donnant ainsi raison à Nicolas Sarkozy. Dans leur ensemble ils restent largement hostiles à l'adhésion turque (50 % contre, 35% pour). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29840

GENOCIDE ARMENIEN

OBAMA : « Comme Président, je reconnaîtrai le Génocide Arménien »

mardi14 avril 2009, par Stéphane/armenews

Dans un film vidéo publié le 8 avril sur You Tube, Serj Tankian (System Of a Down) et ses amis , interpellent le Président Barack Obama pour lui rappe-ler sa promesse de reconnaître le Génocide Arménien.

Pour les lecteurs d’Armenews.com, Gilbert Beguian nous propose la tra-duction de ces interventions.

J.E

Serj Tankian (System Of a Down) : .... la Turquie paie des millions de dollars à des firmes de lobbying, très chères, pour essayer d’obtenir un vote au Congrès américain en faveur d’un pays étranger. Je ne pense pas qu’un gouvernement étranger puisse obtenir un vote du Congrès américain, c’est notre droit à nous, citoyens américains. La communauté arménienne a été très vigilante, demandant à nos représentants au Congrès qu’ils re-connaissent le génocide, qu’ils s’opposent aux pressions lobbyistes et aux prétentions négationnistes des gouvernants turcs. La vraie raison pour la-quelle ils nient le génocide c’est qu’ils refusent d’en être tenus pour res-ponsables et de payer pour cela, ce n’est pas parce qu’ils ne savent pas ce qui s’est passé : c’est dans toutes les archives de toutes les nations du monde.

Président Barack Obama : ...un génocide a effectivement été commis

contre le peuple arménien, et ce que nous avons vu, c’est un déni constant de la part du gouvernement turc...

Tom Morello ( a rage against the machine/ the night watchman) : ...je pense que la seule façon de fermer les cicatrices laissées par ces géno-cides et d’éviter que d’autres ne soient commis dans le futur est de recon-naître les génocides passés, de demander des comptes aux responsables, en sorte que nous puissions regarder bien en face ce que nous avons fait et savoir comment arrêter ça dans le futur.

Boots Riley ( The Coup ) : il faut se dresser et reconnaître ce qui s’est pas-sé pour ne plus jamais recommencer. Chaque fois que nous détournons notre regard, quand de telles choses arrivent, nous en rendons la répéti-tion plus probable. Le génocide des Arméniens doit être reconnu.

Serj Tankian : beaucoup de candidats à la Maison Blanche, avant d’être élus, déclarent qu’ils reconnaîtront le génocide des Arméniens comme tel. Cependant, la plupart d’entre eux, une fois installés dans leurs fonctions, lorsqu’ils sont confrontés aux questions liées à la politique étrangère en-vers la Turquie, tournent le dos à leur engagement d’appeler le génocide par son nom.

Georges Bush : la résolution sur les tueries de masse d’Arméniens com-mencée en 1915 est contre-productive. Le Congrès a des travaux plus im-portants que d’éveiller l’hostilité d’un allié démocratique du monde musul-man.

Déclarations du candidat Barack Obama :

« les États-Unis doivent reconnaître que les actes de l’Empire Ottoman de 1915 à 1923 constituent un génocide ».

« Le refus de le faire de l’administration Bush est inexcusable ».

Le Représentant démocrate de Californie Adam Schiff : je pense que le Pré-sident Obama est entré en fonction avec une perception de cette question meilleure que celle de tous les Présidents de l’histoire récente. C’est le Président qui a dit à juste raison que les mots sont importants. Ce mot, gé-nocide, est plus important que presque tous les autres, parce que ce mot contient l’idée d’un crime d’une énorme portée : une tentative délibérée de destruction d’un peuple entier. La négation d’un génocide est le dernier acte du crime de génocide. Nous ne voulons pas être complices de l’acte final d’un génocide. Il nous faut donc parler simplement, c’est une exi-gence morale.

Déclarations du candidat Barack Obama :

« L’Amérique mérite un dirigeant qui parle vrai à propos du Génocide Ar-ménien et qui réponde avec force à tous les génocides.

J’entends être ce Président ».

Serj Tankian : J’ai pleinement confiance dans le Président Obama et je crois à ses déclarations concernant la reconnaissance du Génocide Arménien. Jusqu’à présent, depuis qu’il est devenu Président des États-Unis, il s’est engagé conformément à ses déclarations de candidat, il a l’intelligence du cœur. Je sais qu’il y a des limites à ce qu’il peut faire, je sais que sa fonc-tion est difficile, mais il n’y a qu’une seule chose bonne à faire, comme il n’y a en réalité qu’une seule vérité. Vous pouvez expliquer, vous pouvez lutter contre la vérité et nier mais il n’y a toujours qu’une seule vérité, et elle existe, elle est là, et ce sera la bone chose à faire . Président, faites la bonne chose, s’il vous plait.

Tom Morello : « Comme Président, je reconnaîtrai le Génocide Arménien »

Serj Tankian : « Comme Président, je reconnaîtrai le Génocide Arménien ».

http://www.youtube.com/watch ?v=rcJjxOqgANM

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50819

« La Cause arménienne ne consiste pas seulement à la reconnaissance du Génocide arménien »

le 13 avril 2009

Dans une interview accordée au journal Iravounk De Facto, le directeur du centre de recherche stratégique « Ararat » Armen Ayvazian revient sur la définition même du Hay Tad et de son application aujourd’hui.

Extrait de l’interview :

« La question arménienne doit servir comme garantie territoriale et poli-tique pour la pérennité de l’Etat arménien. Par exemple, la France, le Ca-nada et la Pologne ont reconnu le Génocide des Arméniens, mais leur atti-tude envers la Turquie et l’Azerbaïdjan n’a pas changé parce que nous n’explicitons pas que le Génocide a été organisé pour nettoyer les Armé-niens de l’Arménie et priver ainsi les Arméniens de la possibilité de créer un état sur leur terre »

« Aujourd’hui le co-président français du groupe de Minsk, Bernard Fassier, demande aux Arméniens de rendre les territoires libérés et l’Artsakh à l’Azerbaïdjan. Cela revient à priver l’état arménien des garanties qu’il a besoin pour sa sécurité. Le lien direct entre cette question et la reconnais-sance du Génocide est souvent ignoré. Même si le président des Etats-Unis reconnaissait le Génocide, cette question resterait non résolue : comment peut-on demander une réparation en prenant en compte la situation géo-

politique très grave de notre état »

« Nos hommes d’état sont obligés d’éclaircir la communauté internatio-nale sur le fait que notre situation géostratégique est déplorable à cause du Génocide »

« Cela signifie que notre diplomatie comporte de sérieuses difficultés. Par exemple, la désarménisation du Djavakhk continue. La semaine dernière, Vahagn Tchakhalian a été condamné à 10 ans de prison. Là-bas le scénario du Nakhitchevan se réalise sans que l’Arménie ne montre aucune assis-tance objective à nos compatriotes »

« Les relations arméno-turques sont par leur contenu des relations hos-tiles. Actuellement, ils parlent de l’ouverture de la frontière et de l’instau-ration de relations diplomatiques laissant les questions importantes pour un futur incertain. La Turquie réalise un programme hostile dans plusieurs directions et avec différents moyens contre l’Arménie. Quel est le sens de négocier avec quelqu’un qui continue à mettre en œuvres des pro-grammes hostiles ? Au mois d’avril, la double visite du ministre arménien des affaires étrangères en Turquie et celle attendue de Babacan en Armé-nie sont des offenses contre notre dignité nationale, comment a-t-on pu le permettre ? »

« Il existe des pré-conditions turques dont personne ne parle. Sans doute, une des conditions imposée par la Turquie et incroyablement acceptée par l’Arménie, est l’investissement de la Turquie dans la nouvelle centrale nu-cléaire arménienne. En devenant actionnaire, la Turquie ou les entreprises turques recevront des informations très sensibles concernant la sécurité de l’Arménie et auront la possibilité merveilleuse de mettre la pression sur l’état arménien et ses habitants. L’accord des autorités arméniennes dé-montrent qu’elles ont perdu toute compréhension avec la réalité, la simple capacité de voir cet ennemi, ce qui entraînera des conséquences très lourdes »

« Pour résumer, si à une certaine époque on parlait d’une résolution étape par étape du conflit du Karabakh, aujourd’hui sur la table des négociations est posée la version turque d’une destruction étape par étape de l’état ar-ménien dont la première étape est la légalisation des conséquences du Génocide. A cela la soumission économique, culturelle et idéologique de l’Arménie, suivi dans les prochaines étapes de la finalisation d’une désar-ménisation du Djavakhk, d’une reprise par la force de l’Artsakh et l’élimi-nation de l’Arménie de la carte mondiale »

« Ce qui m’inquiète c’est le fait qu’on soit prêt à s’étreindre avec les Turcs sans prendre en compte les conséquences réelles »

« Dans ce processus de soi disant « dialogue » entre les officiels armé-niens et turcs, il y a ce sentiment d’insécurité, de danger. Il y avait ce même sentiment pendant la prise de Guetachen, mais à l’époque nous n’avions pas un état indépendant. Aujourd’hui il existe sur les papiers,

mais le sentiment de sans-défense n’a pas réduit. Un peuple ayant un état, n’a pas le droit d’avoir le sentiment de sans-défense. Nous sommes entrés sans préparations dans une procédure où il existe des dangers im-menses »

http://france-armenie.net/spip.php?article324

UE/TURQUIE

Claude Allègre: « Il faut dire non à la Turquie »

Propos recueillis par Dominique de Montvalon | 12.04.2009, 07h00

Ancien Ministre de l’Education nationale et de la Recherche dans le gou-vernement Jospin, Claude Allègre figure parmi les noms les plus cités pour entrer au gouvernement si Nicolas Sarkozy décide, avant ou après les eu-ropéennes, de le remanier.

Juste après l’élection de Nicolas Sarkozy, vous aviez décliné sa proposition d’entrer au gouvernement. Et s’il vous le proposait de nouveau ? Claude Allègre. Dans le cas où il me le proposerait, permettez-moi de lui réserver ma réponse.

La sortie de la crise, c’est pour 2010, 2011, 2012 ? La sortie de la crise sera, pour une bonne partie des Français, beaucoup plus rapide que ne le disent tous les Cassandre. Cela commencera fin 2009, début 2010…

Pourquoi cet optimisme ? D’abord, la situation en France, avant qu’éclate la crise, était incompara-blement meilleure qu’aux Etats-Unis. Il y a aujourd’hui deux secteurs qui souffrent énormément car ce sont deux secteurs où les Français utilisent à plein leur épargne : le logement et la voiture. Les sous-traitants de ces deux secteurs prennent donc la crise de plein fouet. En plus, côté automo-bile, la crise écologique se surajoute à la crise financière. Seconde obser-vation : la situation des banques françaises, sans être parfaite, était, avant la crise, moins mauvaise que celle des banques américaines. Troisième donnée : la France a une quantité énorme de fonctionnaires trop car, en période de croissance, cela ralentit le dynamisme économique mais, para-doxalement, cela permet, dans les circonstances actuelles, d’amortir la crise. Enfin, les Français en dehors du logement et de l’automobile sont beaucoup moins endettés que les Américains. Ils vivent relativement peu à crédit. Et puis le plan de relance française qui a privilégié, à juste titre, l’investissement est bien ciblé. Atout paradoxal mais atout supplémentaire par rapport à l’Allemagne : le déficit de notre commerce extérieur nous

rend beaucoup moins dépendants de ce qui se passe à l’extérieur.

Vous êtes géophysicien. Après le séisme qui vient de meurtrir l’Italie, pen-sez-vous que la France courre, elle aussi, des dangers ? Il y a deux régions sismiques en France : les Antilles et la Provence. Mais il faut relativiser. En chiffres ronds, en trois siècles : 30 morts en France, 3 000 en Italie.

Comprenez-vous que Ségolène Royal ait demandé pardon aux Africains pour le discours controversé que Nicolas Sarkozy avait prononcé à Dakar en 2007 ? C’est scandaleux. Sous quelque gouvernement que ce soit, je considère qu’il y a une solidarité nationale. Non seulement elle n’avait donc pas à s’excuser, mais de quel droit parle-t-elle au nom de la France ?

Vous réjouissiez-vous du début de rapprochement entre la France et la Chine ? Evidemment !… D’autant que, moi qui ai été responsable de l’exploration géologique Himalaya-Tibet entre 1980 et 1982 et qui connais bien le Tibet de l’intérieur, je sais la vérité du Tibet : un territoire sans écoles, sans scientifiques et soumis à la dictature d’une religion puissamment rétro-grade. Mais, bien sûr, il faudra dans le futur lui donner une certaine auto-nomie.

Il est donc important que la France retrouve le chemin de la Chine ? Ce n’est pas important : c’est indispensable.

Peut-on sérieusement parler, à propos de la réunion du G 20 à Londres, d’un « succès » ? Oui. C’est même un immense succès. C’est la première fois que les grandes puissances de la planète décident de réagir ensemble, au lieu de jouer le chacun pour soi. Bien sûr, tout n’est pas réglé, mais ce qui s’est passé est inespéré. Nicolas Sarkozy a su imposer à Bush ce sommet alors que les Etats-Unis ne rêvaient que de continuer à régler seuls les affaires du monde. On lui doit ce G 20. C’est un sujet de fierté pour la France et l’Europe.

Y a-t-il un risque que les examens universitaires ne puissent avoir lieu du fait de la persistance et de l’ampleur du mouvement de fronde dans les facs ? Il y a un problème sérieux, en effet. Les présidents d’université doivent examiner cette question avec beaucoup de soin. Parce que beaucoup d’étudiants ne sont pour rien dans tout cela, et veulent valider leur année. N’oublions pas non plus les étudiants étrangers venus étudier en France. D’un autre côté, il est exclu de brader les examens. C’est donc un pro-blème très délicat mais puisqu’on a une loi d’autonomie des universités, faisons confiance à chaque université pour régler ce dossier au mieux, donc au cas par cas. Les agitateurs sont aujourd’hui une minorité mais les conséquences de ce mouvement qui a trop duré sont, hélas, de grande ampleur.

Le PS n’est-il pas en train de se laisser déborder par l’extrême gauche ? Martine Aubry fait ce qu’elle peut, et le PS va mieux sous Martine Aubry qu’il n’a été depuis longtemps. Cela étant, tant que le PS restera dans l’op-position systématique, il sera dans l’impasse. Aujourd’hui, je le trouve très divisé et sans idées, et je ne m’en réjouis pas car un pays a toujours be-soin d’une opposition forte.

Est-on trop sévère avec Martine Aubry en parlant à son propos de « gauche archéo » ? Il faut arrêter de tirer sur les gens qui, comme elle, travaillent et se donnent du mal ! Je ne sais pas si elle réussira. La vraie question qu’il faut se poser est la suivante : le PS est toujours dans la configuration imaginée par François Mitterrand en 1971 à Epinay ; est-ce que cela n’a pas fait son temps ? Ne doit-il pas changer de logiciel ? En tout cas, personne ne bâtira une grande formation de gauche uniquement sur l’antisarkosysme. Mitter-rand avait réussi à créer une formation qui n’était pas seulement une al-ternative au gaullisme, mais a su proposer des pistes.

Faut-il dire non à l’adhésion de la Turquie à l’Europe ? Je suis opposant de toujours à cette adhésion. Et je vais vous faire une confidence : quand j’étais ministre, j’ai eu à ce sujet une altercation assez vive avec le Premier ministre de l’époque (NDLR : Lionel Jospin) en plein conseil interministériel. Le ministre des Affaires étrangères (NDLR : Hubert Védrine), même s’il a par la suite appliqué la politique du gouvernement, partageait alors mon point de vue.

Il faut donc, aujourd’hui, résister aux Américains ? Bien sûr !… C’est pour pouvoir être totalement libre vis-à-vis d’eux que Ni-colas Sarkozy, comme il l’a dit, a fait rentrer la France dans le commande-ment militaire intégré de l’Otan. Vous imaginez Sarkozy dépendant ?

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/politique/claude-allegre-il-faut-dire-non-a-la-tur-quie-12-04-2009-476440.php

Non bis repetita : pour de vraies élections euro-péennes

Chronique d'abonnés

par Camille Lépinay, Jeune européenne 13.04.09

Il nous aura, parait-il, fallu attendre la remarque d'Obama sur la Turquie

pour lancer le débat pour les élections européennes. A moins que la controverse Rama Yade/Rachida Dati sur leur participation à la liste UMP d'Ile de France n'ait déjà donné le ton. Une petite plongée dans les ar-chives de la presse de 2004 donne un curieux goût de déjà vu : la Turquie sujet n°1 en avril 2004 fut une préoccupation secondaire au moment du vote, les partis peinaient déjà à constituer des listes, les journaux parlaient de sanction pour le gouvernement, du désintérêt des électeurs ... Alors bis repetita ? Risque-t-on de se retrouver le 7 juin avec la même impression qu'il y a quatre ans d'une campagne terne ? Tirons plutôt les leçons de 2004.

Deux ingrédients semblent essentiels pour une vraie campagne euro-péenne: à la fois montrer aux électeurs l'utilité de leur vote et débattre de l'orientation souhaitée pour l'Europe. Partageons les tâches. D'un côté, à la société civile, au médias et au gouvernement français de montrer l'utilité du vote. De l'autre, aux partis de véritablement débattre de leur projet eu-ropéen.

Une nécessaire pédagogie

Une grande absente de la campagne européenne en 2004 fut la pédagogie sur le fonctionnement de l'Union européenne (UE). Que peuvent faire ces députés européens ? En quoi leur action peut avoir un impact sur notre vie de tous les jours ? On objectera que "l'Europe c'est compliqué", "ça n'inté-resse pas". Pour être intervenue dans des collèges et lycées dans le cadre du programme "Europe à l'école" des Jeunes Européens, je peux témoi-gner qu'il est possible d'expliquer l'Europe simplement à des adolescents qui me surprennent souvent par leur réactivité. Au contraire, à force de dire que "l'Europe c'est compliqué", on risque d'ancrer l'idée que "rien ne sert d'essayer de la comprendre". Or, lors de la campagne référendaire de 2005, beaucoup de gens ont fait l'effort de se renseigner. Ainsi, l'Europe n'est pas compliquée, elle est complexe, elle exige un minimum d'explica-tions.

En particulier, la question des compétences est souvent oubliée. Car l'UE ne peut pas tout faire. Ses compétences sont attribuées par les Etats. Par exemple, en matière sociale, enjeu central en 2004 et sans doute encore en 2009, l'UE ne peut que prendre des "mesures d'appui" aux politiques des Etats membres, le terme parle de lui-même. Au lieu d'accuser l'Europe de n'être pas assez sociale, c'est à nos gouvernements qu'il faut deman-der "pourquoi ne voulez-vous pas que l'UE intervienne plus en matière so-ciale ?". D'autant que nos gouvernements sont aussi représentés à Bruxelles.

Certes, un effort sur la forme est effectivement nécessaire, mais ce conte-nu permettrait de fixer un cadre serein afin d'éviter des prises de position démagogiques qui ne feraient qu'exploiter des peurs sociales ou natio-nales. Et les médias ont un rôle clef à jouer. Or, en 2004, les derniers ar-ticles de presse avant les élections étaient consacrées au désintérêt des français. Or, à trop en parler n'a-t-on pas réussi à convaincre les français

de ne pas s'y intéresser? Seulement 42,76% allèrent voter.

Un débat politique européen

Cependant, ce cadrage ne sera pas suffisant. La mobilisation des partis politiques pour un vrai débat sur leur projet pour l'UE est indispensable. Au lieu de solutions françaises à des questions européennes, nous avons be-soin de réponses européennes crédibles aux préoccupations des Français. Comment les citoyens peuvent-ils se prononcer sur les enjeux européens si les partis ne leur proposent que des programmes nationaux? Ne jouons pas non plus les élections régionales en avance, malgré la configuration du scrutin. Or, cette offre politique européenne existe : en 2009 les grands partis européens ont rédigé des manifestes, et lancent de véritables cam-pagnes. D'ailleurs, en 2004, les partis ayant fait le choix d'un discours eu-ropéen, comme l'UDF, ont fait un bon score.

Mais un véritable débat européen ne peut se limiter à l'échelle nationale. C'est tout l'intérêt d'élections européennes : permettre aux citoyens euro-péens de discuter en même temps des sujets européens. Les médias de-vraient aussi rendre compte des débats chez nos voisins européens. Certes, nous n'élirons que les députés français; mais en tant qu'électrice, l'avis d'un portugais socialiste ou d'un libéral danois avec qui ils vont tra-vailler m'intéresse. D'ailleurs, les candidats ne devraient-ils pas indiquer dans quels groupes politiques ils comptent siéger au Parlement européen? Car ces groupes jouent un rôle considérable. Les partis politiques ont donc aussi un travail d'information à assurer sur l'action qu'ils ont pu et qu'ils comptent mener au Parlement.

Le contexte est favorable en 2009 à un vrai débat européen. La crise a montré le besoin de coordination et la Présidence française la possibilité de faire preuve de volontarisme. C'est le moment où jamais de discuter se-reinement de la direction que nous souhaitons donner à l'Europe.

http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/04/14/non-bis-repetita-pour-de-vraie-elections-europeennes_1180255_3232.html

Les Français contre l'entrée de la Turquie dans l'UE

13.04.2009, 20h27 | Mise à jour : 21h26

INFO LE PARISIEN/AUJOURD'HUI EN FRANCE. Selon un sondage CSA (*), que publie mardi, Le Parisien/Aujourd'hui en France, les Français sont ma-joritairement opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, donnant ainsi raison à Nicolas Sarkozy. Dans leur ensemble ils restent lar-gement hostiles à l'adhésion turque (50 % contre, 35% pour).

Seuls les sympathisants de gauche y sont favorables (49%). Ce sondage a été réalisé après le discours d'Obama, qui avait jugé qu'une adhésion se-rait un «signal important» envoyé à ce grand pays musulman.

(*) Sondage exclusif CSA pour «Le Parisien» et «Aujourd'hui en France», réalisé par téléphone, les 8 et 9 avril 2009 auprès d'un échantillon national représentatif de 1009 personnes âgés de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.

leparisien.fr

http://www.leparisien.fr/politique/les-francais-contre-l-entree-de-la-turquie-dans-l-ue-13-04-2009-478159.php

Turquie : double langage de l’UMP et de Nicolas Sar-kozy particulièrement choquant

Philippe de Villiers juge cocasse les déclarations du petit mamamouchi de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre.

En effet, si Philippe de Villiers, comme ses alliés politiques, n'ont jamais changé d'avis sur le sujet, il suffit de se référer à l'ensemble de leurs dé-clarations et de leurs écrits, ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy.

Philippe de Villiers demande à Nicolas Sarkozy d’expliquer aux français, pourquoi alors qu’il avait promis comme candidat à l’élection présiden-tielle de mettre un terme aux négociations d’adhésion de la Turquie, il les a accélérés lorsqu’il présidait l’Union Européenne avec l’ouverture de 8 nouveaux chapitres de négociation. Il demande à Nicolas Sarkozy, d’expli-quer aux français pourquoi après les communiqués dans lesquels il pré-tend prendre des positions fermes sur la question de la Turquie, les contri-buables français payent près de 90 millions d’euros chaque année à ce pays sous forme de crédits de préadhésion.

Par ailleurs, le Président de la République et l’UMP ont choisi pour mener leur campagne européenne, Michel Barnier, un homme qui s’est prononcé à de très nombreuses reprises en faveur de cette adhésion.

Ce double langage de l’UMP et de Nicolas Sarkozy est particulièrement choquant, Philippe de Villiers souligne les contradictions totales qui existent entre les discours et les actes depuis deux ans, et demande au Président de la République de cesser de tromper ainsi les Français.

Philippe de Villiers propose à Nicolas Sarkozy de débattre avec lui sur une grande chaine de télévision sur la question de l’adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne.

http://www.pourlafrance.fr/actualites/communiques-de-presse/www.pourlafrance.fr/actualites/communiques-de-presse/turquie-double-langage-de-l-ump-et-de-nicolas-sarkozy.html

UE: Les députés UMP contre l'entrée de la Turquie

06/04/2009 - 18:42

Les députés UMP ont réaffirmé lundi à la suite de Nicolas Sarkozy leur op-position à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, plébiscitée par Barack Obama. Le président américain a estimé dimanche, lors du som-met Europe-Etats-Unis à Prague, que l'intégration de la Turquie contribue-rait à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musulman.

"Le groupe est archi majoritairement contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne", a dit Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée, lors d'une rencontre avec la presse. "Je suis opposé à cette entrée, je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une grande majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position de la France", a-t-il dit.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200915/ue-les-deputes-ump-contre-l-entree-de-la-turquie_200373.html?popup

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Turquie/UE : 50% des Français opposés

AFP 13/04/2009 | Mise à jour : 20:58 |

50% des Français se déclarent opposés à l'entrée de la Turquie dans l'union Européenne, 35% y sont favorables, et 15% ne se prononcent pas, selon un sondage CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France à paraître demain.

Ce sont majoritairement les sympathisants du Modem qui se déclarent hostiles à cette entrée (71%) devant les sympathisants de droite (67%) et de gauche (41%). Parmi les favorables, les sympathisants de gauche sont 49%, contre 21% chez ceux du Modem et 19% chez ceux de la droite.

Ces chiffres témoignent d'une augmentation du nombre de Français favo-rables à l'entrée de la Turquie dans l'UE : en effet, en juin 2005, un précé-dent sondage sur la même question donnait 66% d'opposants, et 28% de favorables, pour 6% sans opinion.

(Sondage réalisé du 8 et 9 avril par téléphone auprès d'un échantillon na-tional représentatif de 1.009 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/13/01011-20090413FILWWW00387-turquieue-50-des-francais-opposes.php

50% des Français opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne

Il y a 13 heures

PARIS (AFP) — 50% des Français se déclarent opposés à l'entrée de la Tur-quie dans l'union Européenne, 35% y sont favorables, et 15% ne se pro-noncent pas, selon un sondage CSA/le Parisien/Aujourd'hui en France à pa-raître mardi.

Ce sont majoritairement les sympathisants du Modem qui se déclarent hostiles à cette entrée (71%) devant les sympathisants de droite (67%) et de gauche (41%).

Parmi les favorables, les sympathisants de gauche sont 49%, contre 21% chez ceux du Modem et 19% chez ceux de la droite.

Ces chiffres témoignent d'une augmentation du nombre de Français favo-rables à l'entrée de la Turquie dans l'UE: en effet, en juin 2005, un précé-dent sondage sur la même question donnait 66% d'opposants, et 28% de favorables, pour 6% sans opinion.

Les chiffres étaient respectivement de 55% et de 33% en novembre 2002 (12% sans opinion).

Ce sondage intervient après que le président américain Barack Obama eut fait état de son soutien à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, le 5 avril à Prague, lors d'un sommet UE-Etats-Unis.

Opposant de longue date de l'adhésion de la Turquie, Nicolas Sarkozy, pré-sent à Prague, avait immédiatement adressé une fin de non-recevoir au plaidoyer du président Obama, estimant, que "s'agissant de l'Union euro-péenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider".

Le président américain a réitéré son point de vue, le 6 avril devant les dé-putés turcs.

(Sondage réalisé du 8 et 9 avril par téléphone auprès d'un échantillon na-

tional représentatif de 1.009 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas).

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jxgYS7JdRawxgxWtMp3a_eWv1H8w

Europe - Turquie: pour un débat serein

08 avril 2009

La question turque, comme par hasard à deux mois pratiquement jour pour jour des élections européennes, est revenue au coeur du débat pu-blic. La Turquie doit-elle et peut-elle être membre de l'Union européenne ? Qui doit en décider, quand, comment ? Ces interrogations ne sont pas neuves, elles sont récurrentes, comme le sont les sentiments des Français, toujours hostiles, à une majorité des deux tiers environ, à une adhésion turque. Une fois de plus, je veux ramer à contre-courant – ou plutôt es-sayer de ramener un peu de sérénité, de raison dans un débat passionnel, qui se prête à bien des utilisations, dont certaines peuvent être très mal-saines.

Le « fait générateur » de ce retour de la question turque est, bien sur, la visite de Barack Obama dans ce grand pays. Il y a là, je l'ai dit, une volon-té politique juste, que je salue, un geste symbolique fort. On se souvient, en effet, que les années Bush ont été marquées par les idées néo-conser-vatrices, par la conception d'un « choc des civilisations » entre l'Occident et l'Orient, par une « guerre contre le terrorisme » qui visait principale-ment le monde islamique. L'Irak a été le paroxysme de cette logique conflictuelle, également présente dans l'approche du dossier, plus que dé-licat il est vrai, du nucléaire iranien. En tout cas, les relations entre le monde musulman et les Etats-Unis étaient, à l'aube de cette nouvelle pré-sidence, très dégradées. Barack Obama a d'ores et déjà imposé quelques inflexions : il se concentre ainsi sur l'Afghanistan, qui est manifestement pour lui la « guerre juste », il se dit prêt à entamer un dialogue, certes vi-goureux, avec l'Iran. Son voyage en Turquie s'inscrit dans cette lignée: il s'agissait pour lui, sur la terre de ce grand pays musulman, qui est bien, je le maintiens un Etat laïc, de dessiner les contours d'un avenir commun, de dire avec force que l'Amérique n'est pas en guerre contre l'Islam. Ce chan-gement devrait réjouir ceux qui ont hier condamné avec énergie la guerre en Irak : curieusement, il suscite peu de commentaires. Au contraire, les seuls propos retenus du Président américain, du moins en France, sont ceux par lesquels il s'est déclaré favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, s'attirant la réplique de Nicolas Sarkozy, lui déniant le droit de se prononcer sur ce point, et réaffirmant qu'il avait « toujours été hostile à cette entrée et qu'il le reste ».

Quelques rappels peuvent, me semble-t-il, clarifier la discussion. Le Pré-sident de la République a sans doute raison sur un point : ce n'est pas aux Etats-Unis de dessiner les frontières de l'Europe – même s'il était un peu cavalier de remettre en place Obama, qui a tout de même le droit d'expri-mer une opinion. Cette décision reviendra aux Européens, le moment venu, selon les formes qu'ils définiront pour ratifier un éventuel traité d'adhésion. Je veux souligner une deuxième évidence : l'entrée de la Tur-quie, si elle arrive, est une perspective lointaine. Ce pays, en effet, ne remplit pas aujourd'hui les critères exigés pour figurer parmi les membres de l'Union : il doit mieux respecter les droits de l'homme, ainsi que l'égali-té entre les genres, il ne peut indéfiniment occuper une partie du territoire d'un Etat membre de l'Europe, Chypre, il doit reconnaître le génocide ar-ménien – le président américain l'a d'ailleurs rappelé avec diplomatie, mais fermeté, en Turquie – il lui reste d'énormes progrès économiques et sociaux à effectuer. Pourquoi, dans ces conditions, faire peur, comme si la question d'une adhésion immédiate, au moins à court terme, était posée ? Ce n'est qu'en 2020, à peu près, qu'elle peut être envisagée. D'ici là, il faut travailler, se rapprocher, se convaincre mutuellement.

Ma position est connue, je crois qu'elle est juste, je la redis. L'entrée de la Turquie dans l'Union n'est pas un droit, elle n'a rien d'automatique, mais ce serait une faute lourde de l'exclure, et de surcroît un manquement cho-quant à nos obligations internationales. Celles-ci, en effet, sont claires. La Turquie est le plus ancien pays associé de l'Europe, elle a avec nous un ac-cord d'Union douanière, elle appartient à toutes les institutions euro-péennes – sauf l'Union – et surtout elle est depuis 1999 candidate à l'adhé-sion, entrée dans un processus de négociation depuis 2002. Ce processus et long, difficile, exigeant, son issue est incertaine. Mais si ce parcours est accompli, si les critères sont finalement satisfaits, cette issue ne peut être que l'appartenance à l'Union. Le pire serait de discuter avec la Turquie pendant des années, presque des décennies, et de la laisser au final à la porte pour des raisons de politique intérieure, propres à tel ou tel pays, et d'abord à la France, alors qu'elle aurait rempli sa part du contrat. C'est pourquoi la position de Nicolas Sarkozy, qui laisse se poursuivre la négo-ciation tout en redisant périodiquement son hostilité de principe, est inco-hérente. Quant au fond de l'affaire, j'invite à une approche rationnelle, fon-dée sur les intérêts autant que sur l'histoire ou la culture. Si je suis, et de-meure, plutôt favorable à la perspective d'une adhésion, à terme, de la Turquie, c'est parce que je préfère que ce grand pays ami s'arrime définiti-vement aux valeurs européennes, à commencer par la laïcité, qui est tou-jours un combat, plutôt que de se trouver ramené à l'alternative stérile, négative, entre l'islamisme radical et le protectorat américain. En outre, j'ai la conviction que la Turquie peut être un pont entre l'Europe et l'Orient, et jouer un rôle essentiel dans la stabilisation de notre voisinage. Encore faut-il que les Turcs fassent effectivement, complètement, le choix de l'Eu-rope. C'est tout l'enjeu des négociations en cours.

Voilà comment j'aimerais que le débat soit posé. En prenant le temps né-cessaire. En échangeant des arguments et non des oukazes. En étant

conscients que l'Europe n'est pas un « club chrétien », mais un modèle po-litique culturel, social, une communauté de valeurs qui doit demeurer ou-verte. J'observe avec regret que Nicolas Sarkozy n'y parvient jamais, mais se sert très volontiers de ce dossier explosif pour ressusciter sa théma-tique nauséabonde de l'Identité nationale face à une immigration mena-çante, clé de sa victoire en 2007 : ce n'est pas une attitude digne d'un homme d'Etat ! Oui, j'aimerais que la Turquie ne soit pas, une fois de plus, prise en otage de nos fantasmes nationaux, et ne soit pas l'objet d'un dé-tournement du nécessaire débat sur l'Europe que nous voulons. J'aimerais qu'elle ne soit pas au coeur de la campagne européenne qui s'ouvre, et qui devrait plutôt être centrée sur les réponses conjointes à apporter à la crise du capitalisme, sur la majorité progressiste du Parlement et sur l'orientation politique du Président de la commission. Je crains d'être déçu, après cette pauvre entrée en matière. Eh bien, que l'on compte sur moi, quitte à déplaire, pour faire entendre mes arguments !

http://moscovici.typepad.fr/blognational/

OTAN/TURQUIE

Est-ce que la place de la Turquie est encore à l’O.T.A.N ?

Par Daniel Pipes publié le dimanche 12 avril 2009

En plein dans son soixantième anniversaire, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se trouve confrontée à un problème totalement nouveau – celui de la présence de l’islam radical, incarné ici par la République de Turquie, à l’intérieur de ses propres rangs.

Version originale anglaise : Does Turkey Still Belong in NATO ? Adaptation française : François de Champvert

Ankara a adhéré à l’OTAN en 1951 et peu après les forces turques ont combattu vaillamment avec les alliés en Corée. Les Turcs ont résisté à l’Union soviétique pendant des décennies. Après les Etats-Unis, la Turquie est le second pays à avoir le plus grand nombre de troupes dans l’alliance.

Avec la fin de la Guerre Froide, la mission de l’OTAN a changé et certains ont vu l’islamisme comme le nouvel ennemi stratégique.

Déjà en 1995, le secrétaire général de l’OTAN, Willy Claes, avait comparé l’islamisme à l’ennemi historique en disant : « Le fondamentalisme est au moins aussi dangereux que le communisme ». Avec la fin de la Guerre Froide, a-t-il ajouté, « le militantisme islamique a surgi comme peut-être la

plus sérieuse menace pour l’alliance de l’OTAN et pour la sécurité occiden-tale ».

Effectivement, l’OTAN a d’abord invoqué l’article 5 de sa charte constitu-tive, appelant à « une autodéfense collective » pour entrer en guerre contre les Talibans en Afghanistan en 2001, en riposte aux attaques du 11 septembre lancées à partir de ce pays.

Plus récemment, l’ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar a soutenu que « le terrorisme islamiste était une nouvelle menace qui les touchait tous et qui englobait tout, mettant l’existence même des membres de l’OTAN en danger » et il préconisait que l’alliance concentre son attention sur le combat contre « le jihadisme islamique et la proliféra-tion des armes de destruction massive ». Aznar demandait de « mettre la guerre contre le jihadisme islamique au centre de la stratégie des alliés ».

Claes et Aznar ont raison, mais leur vision des choses est maintenant com-promise parce que les islamistes se sont introduits dans l’alliance des 28 Etats, comme ce fut illustré de façon spectaculaire ces derniers jours. Comme le mandat du Secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer arrivait à son terme en juillet, tout le monde a été d’accord pour faire du Premier mi-nistre danois Anders Fogh Rasmussen, 56 ans, son successeur. Mais Fogh Rasmussen était en fonction au début de 2006 quand la crise des carica-tures [de Mahomet] avait éclaté et il avait soutenu que, en tant que Pre-mier ministre, il n’avait aucune autorité pour dire à un journal privé ce qu’il ne pouvait pas publier. Cette attitude lui avait valu beaucoup de cri-tiques de la part des musulmans, y compris du Premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan qui avait fait savoir à Fogh Rasmussen, à l’époque, que « les libertés avaient des limites et que ce qui est sacré devait être respecté. »

Quand Fogh Rasmussen s’était présenté pour le poste de l’OTAN, Erdogan avait continué à lui garder rancune, disant que son gouvernement consi-dérait « de façon négative » la candidature de Fogh Rasmussen parce que, expliquait Erdogan, « j’avais demandé une réunion des dirigeants musul-mans dans son pays pour expliquer ce qui se passait et il s’était abstenu de faire quoi que ce soit. Alors comment peut-on attendre de lui qu’il contribue à la paix ? »

Finalement, Fogh Rasmussen a été choisi parce qu’étant le candidat du consensus, mais à quel prix ! Le Danois n’a remporté le poste qu’après s’être engagé dans d’intenses négociations avec le président turc Abdullah Gül sous l’égide de Barack Obama. Fogh Rasmussen a promis de nommer au moins deux Turcs à des postes de haut niveau et de répondre publique-ment aux inquiétudes des musulmans à propos de la réaction qu’il avait eue face aux caricatures de Mahomet. De façon plus générale, Erdogan a annoncé : Obama « nous a donné des garanties » concernant ces réserves turques au sujet de Fogh Rasmussen. Les obstacles que Fogh Rasmussen a dû franchir pour gagner le soutien d’Ankara sont faciles à deviner à partir de ces remarques serviles embar-

rassées, à la façon d’un « dhimmi » [ *protégé juif ou chrétien traité de fa-çon humiliante par les musulmans] pour arriver à obtenir sa nomination : « En tant que Secrétaire général de l’OTAN j’élaborerai un programme très précis de sensibilisation au monde musulman pour garantir la coopération et intensifier le dialogue avec le monde musulman. Je considère la Turquie comme un allié très important et un partenaire stratégique avec qui je vais coopérer, faisant tous nos efforts pour assurer de la meilleure façon cette coopération avec le monde musulman. »

Il semble que nous assistons à l’émergence non pas d’un OTAN énergique sur le modèle Claes-Aznar, conduisant la lutte contre l’islam radical mais à l’émergence d’une institution incapable d’agir – entravée de l’intérieur, in-capable de s’opposer à la principale menace stratégique de crainte d’of-fenser un Etat membre.

L’islamisme n’est pas le seul problème qu’a l’OTAN avec la Turquie. Dans ce qui surgit comme étant une Guerre Froide au Moyen-Orient- avec Téhé-ran à la tête d’une faction et Riyad conduisant une autre faction, Ankara a été à plusieurs reprises du côté du premier, accueillant Mahmoud Ahmadi-nejad, défendant le programme nucléaire de l’Iran, développant le champ de pétrole iranien, faisant passer des armes iraniennes au Hezbollah, sou-tenant ouvertement le Hamas, condamnant violemment Israël et retour-nant l’opinion publique turque contre les Etats-Unis.

Notant ces changements, la journaliste Caroline Glick exhorte Washington à « lancer l’idée de retirer la Turquie de l’OTAN ». L’administration Obama n’est pas prête à le faire. Mais avant qu’Ankara ne rende l’OTAN inefficace, les observateurs objectifs devraient considérer dans tous ses détails cet argument.

http://www.armees.com/Est-ce-que-la-place-de-la-Turquie.html

CPI

Débat - Pour une Cour pénale internationale plus juste

De quelque bord que l’on puisse être, le mandat d’arrêt prononcé par la Cour pénale internationale à l’encontre d’Omar El Béchir pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’Humanité » au Darfour doit, avant tout, être accepté comme une réponse normale à un vaste ressentiment contre l’im-punité de tous ceux qui abusent de leur puissance pour écraser les plus faibles, dans l’irrespect de leurs droits humains les plus élémentaires.

Il n’est, à cet égard, aucunement possible d’absoudre a priori le président soudanais du sanglant calvaire vécu au Darfour par les groupes ethniques

four, massalit et zaghawa, au vu et au su du monde entier. Le sinistre dé-compte sur lequel s’appuie la Cour fait immuablement état, depuis 2003, de 300.000 morts et de 2,7 millions de personnes brimées, spoliées et dé-placées. Ces meurtres et exactions engageraient la responsabilité absolue d’Omar El Béchir de par sa qualité de président de la République du Sou-dan et de commandant en chef de ses forces armées sur lesquelles il exer-cerait un « contrôle total », tout comme sur sa police et les miliciens janja-wid accusés des plus graves atrocités.

Quoi qu’il en soit, devant la justice internationale comme auprès de la juri-diction la plus basse, personne ne peut légalement être condamné sans avoir été préalablement jugé et reconnu effectivement coupable des charges qui lui sont opposées. Dans le principe fondamental de ses droits de justiciable, Omar El Béchir est donc présumé coupable ou innocent. C’est selon. Dès lors, puisqu’il trouve infondées les accusations de la Cpi, rien ne l’empêche d’aller devant cette instance internationale pour les dé-monter, à tout le moins relativiser sa part de responsabilité dans ce que le procureur Luis Moreno Ocampo qualifiait de « génocide », mais sans avoir été suivi par la Cour.

Dans l’état actuel des choses, El Béchir fuit la Cpi et les pays occidentaux comme la peste, préférant plutôt faire la tournée des instances et des Etats africains et arabes dont il a le soutien manifeste. C’est assurément parce qu’il n’a guère confiance en ce tribunal et en ses juges. Il les range, sans ambages, dans la panoplie des instruments de pression du néocolo-nialisme au service des grands intérêts européens et américains. Qu’elles le pensent bas ou le clament à haute et intelligible voix, nombreuses sont les personnalités du Sud qui, sans minorer le drame au Darfour, lui donnent raison. Ils estiment que les manœuvres judiciaires et policières en branle pour qu’El Béchir aille à Canossa, à La Haye, se justifient essentiel-lement par le fait qu’on veuille qu’il expie une « faute ». C’est celle d’avoir ôté son territoire très stratégique et ses richesses minières, principalement ses réserves de pétrole, de sous la coupe des puissances occidentales et de s’être souverainement donné comme partenaires militaires et commer-ciaux privilégiés la Russie et surtout cette Chine qui s’est réveillée.

De ce point de vue, le glaive qui menace de frapper le chef d’Etat souda-nais est aussi affûté pour tomber sur n’importe lequel de ses pairs du Sud qui, dans des conditions similaires, se mettrait en porte-à-faux avec les in-térêts stratégiques et économiques des puissances encore dominantes du Nord. Comme ce fut le cas de Saddam Hussein. Sous le fallacieux prétexte qu’il détenait des armes de destruction massive, son pays, l’Irak, a été en-vahi et mis à feu et à sang par les troupes américaines et alliées soi-disant envoyées pour jeter là-bas les bases fondamentales de la démocratie, mais qui n’y ont semé que mort et désolation.

En six ans, l’intervention américaine en Irak a fait quatre fois plus de vic-times que dans la crise du Darfour : plus d’un million de civils, sur une po-pulation légèrement supérieure à 26 millions d’habitants. Plus récemment, l’opération « Plomb durci », perpétré contre les Palestiniens de la bande de

Gaza par l’armée israélienne, du 27 décembre 2009 au 16 janvier 2009, a exterminé, selon les chiffres d’Amnesty International, 1300 civils dont 300 enfants, soit 0,5% de la population du territoire, en à peine quinze jours d’agression, et détruit de très nombreux maisons et édifices publics parmi lesquels des hôpitaux et des écoles.

Tout cela n’est moins que crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les Américains Georges Walker Bush et Donald Rumsfield, le Britannique Anthony Charles Lynton Blair et l’Espagnol José María Alfredo Aznar López pour ce qui est de l’Irak, Ehud Olmert et les hautes autorités politiques is-raéliennes concernant Gaza, en sont responsables au premier degré. Ils devraient être jugés. C’est ce qu’a d’ailleurs dit Baltasar Garzón, le juge espagnol célèbre pour avoir cherché à poursuivre le dictateur chilien, le général Augusto Pinochet, à propos de l’Irak. Obama lui-même avait, du-rant sa campagne électorale, promis de faire ouvrir une enquête criminelle sur la question s’il était élu. Mais, il a présentement une toute autre préoc-cupation : le sauvetage de l’économie américaine. Et comme il y a très peu de chance qu’il ôte à Israël le bouclier protecteur américain, les au-teurs des tueries de Gaza peuvent également continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Pour faire bonne mesure, la Cpi, si prompte à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants et les rebelles africains - les treize qu’il a émis depuis sa création en 2002 - devrait bien se saisir de ces deux dos-siers. L’on rétorquera que les Etats-Unis et Israël n’ont pas ratifié le traité instituant cette Cour. Mais, qu’à cela ne tienne, une résolution onusienne suffirait à son « bonheur ». Le Conseil de sécurité peut, en effet, saisir la Cpi pour enquêter et faire arrêter de présumés coupables de crimes sur des territoires qui ne relèvent pas de sa juridiction. Un pays comme la Bel-gique peut également se prévaloir de la compétence juridique universelle pour engager la procédure, comme elle le fait lorsqu’il s’agit d’Africains. Mais, une chose est certaine, ni la Cpi, ni aucun Etat européen n’osera le-ver le plus petit doigt quand les Etats-Unis ou Israël sont en cause, comme c’est le cas.

Les Africains, qui ne défendent point l’indéfendable, ne peuvent ne pas s’offusquer du fait qu’il puisse y avoir deux poids deux mesures au pré-toire du monde. Leur légitime aspiration est pour une Cour pénale interna-tionale plus juste, qui ne ferme pas les yeux sur les crimes des puissants pour ne statuer que sur ceux des pauvres.

PAR Amadou FALL

http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=45771

TURQUIE

Arrestations de pro-laïcs en Turquie

AFP 13/04/2009 | Mise à jour : 10:34 |

Plusieurs personnalités des milieux pro-laïcité en Turquie ont été arrêtées dans le cadre de l'affaire "Ergenekon", réseau soupçonné de vouloir ren-verser le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, rap-portent les médias. Parmi elles figure Mehmet Haberal, recteur de l'Univer-sité Baskent d'Ankara et professeur de médecine, selon les chaînes de té-lévision.

Haberal est également le propriétaire de la chaîne de télévision Kanal B qui défend l'héritage du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938). La police effectuait d'autre part des recherches dans les locaux en Turquie de l'une des ONG les plus importantes du pays, la CYDD (Soutien à la vie contemporaine), une association en faveur de l'éducation des jeunes filles, dirigée par Türkan Saylan, une dermatologue et républicaine convaincue, critique du gouvernement. Des policiers fouillaient également son appartement à Istanbul. On ignorait dans l'im-médiat le nombre exact de personnes arrêtées. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/13/01011-20090413FILWWW00239-arrestations-de-pro-laics-en-turquie.php

Turquie/complot: nouvelle série d'arrestations dans les milieux pro-laïcs

ANKARA - Vingt-six personnalités des milieux pro-laïcs en Turquie, dont des recteurs d'université et responsables de médias, ont été arrêtées lun-

di en lien avec l'affaire "Ergenekon", réseau accusé de vouloir renverser le gouvernement islamo-conservateur, a rapporté l'agence Anatolie.

Il s'agit de la dernière vague d'arrestations dans le cadre de cette affaire sur laquelle le parquet enquête depuis juin 2007 et pour laquelle 86 per-sonnes ont déjà à répondre devant la justice depuis octobre 2008.

D'autres interpellations pourraient suivre, a indiqué la chaîne NTV, affir-mant que le parquet avait transmis à la police une liste de 43 personnes à arrêter.

La personnalité interpellée la plus connue est Mehmet Haberal, recteur de l'université privée Baskent à Ankara et professeur de médecine. Il est aussi le propriétaire de Kanal B, chaîne qui défend l'héritage du fondateur de la Turquie laïque, Mustafa Kemal Atatürk, et dont les locaux à Ankara ont été perquisitionnés. La police y a saisi des documents et des disques durs,

précise Anatolie.

Tijen Mergen, membre de la direction de Dogan, le plus important groupe de médias turc, et Erol Manisali, journaliste du quotidien pro-laïc Cumhu-riyet, ainsi qu'Osman Metin Ozturk, recteur de l'Université de Giresun, sur la mer Noire, et deux anciens recteurs d'université, Ferit Bernay et Fatih Hilmioglu, figurent parmi les personnalités arrêtées, selon l'agence.

De telles opérations policières ont été menées lundi dans plus d'une di-zaine de villes de Turquie. M. Haberal et d'autres personnalités arrêtées ont été conduits au siège de la police à Ankara pour interrogatoire.

Les interpellations visaient aussi les responsables d'organisations non gou-vernementales défendant la laïcité et connues, comme les personnalités mises en cause, pour leurs critiques du gouvernement islamo-conserva-teur, a précisé NTV.

Une de ces ONG, Soutien à la vie contemporaine (CYDD), qui lutte en fa-veur de l'éducation des jeunes filles, est dirigée par Türkan Saylan, une dermatologue et républicaine convaincue. La police a perquisitionné son appartement à Istanbul et les locaux de l'organisation.

L'opposition kémaliste dénonce les opérations de l'"affaire Ergenekon" comme une "offensive anti-laïque". Elle accuse le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, et la presse progouvernementale de chercher à museler l'opposition laïque.

Le procès de 86 personnes, dont d'anciens militaires, des journalistes, hommes politiques et membres de la pègre, accusées d'appartenir au "ré-seau Ergenekon" a débuté près d'Istanbul en octobre 2008.

Selon l'acte d'accusation, le but de ce réseau serait de renverser le gou-vernement issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, en mul-tipliant les attentats pour créer un climat de tension propice à un coup d'Etat militaire.

Plusieurs dizaines de prévenus ont été arrêtés au cours de onze précé-dentes opérations de police depuis juillet dernier, dont l'ancien chef de la gendarmerie, relâché ensuite pour raison de santé. Ce dernier est accusé d'être le cerveau de la conjuration, selon un deuxième acte d'accusation.

En mars, 56 autres personnes, dont deux généraux à la retraite, ont été in-culpés dans cette affaire.

L'enquête avait commencé en juin 2007 après la découverte de grenades dans une maison d'un quartier pauvre à Istanbul.

(©AFP / 13 avril 2009 19h28)

http://www.romandie.com/infos/news2/090413172843.gq3fpx7v.asp

Istanbul accueille le deuxième Forum de l’Alliance des Civilisationsjeudi 9 avril 2009

La Turquie accueille un nombre croissant de manifestations internatio-nales. Après le 5e Forum mondiale de l’eau, qui s’est déroulé du 16 au 22 mars 2009 (notre édition du 9 mars 2009), Istanbul a organisé, les 6 et 7 avril 2009, le 2e Forum de l’Alliance des civilisations. Officiellement, l’Al-liance des Civilisations des Nations Unies est «l’initiative internationale la plus importante visant à promouvoir la compréhension interculturelle.» Se-lon ses organisateurs, le 2e Forum de l’Alliance des Civilisations, avait ain-si pour but «d’amorcer des partenariats et de mettre en place une collabo-ration productive entre diverses communautés, mais aussi de renforcer la confiance et la réconciliation entre les cultures.» Il a réuni un vaste réseau de leaders mondiaux, de dirigeants d’organisations internationales, d’en-treprises, de medias, de membres de la société civile et d’associations de jeunesse.

C’est une proposition du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, lors de la 59ème Assemblée Générale de l’ONU, le 21 septembre 2004, qui est à l’origine de l’Alliance des Civilisations. Cette ini-tiative faisait suite aux attentats d’Al Qaïda, survenus à Madrid, le 11 mars 2004. Elle reprenait en fait le souhait de l’ancien président de la Répu-blique Islamique d’Iran, Muhammad Khatami, qui désirait déjà développer un «dialogue entre civilisations». L’objectif initial était donc d’encourager une alliance entre les mondes occidental et arabo-musulman de façon à trouver une alternative à l’usage de la force pour combattre le terrorisme international, en enrayant la diffusion croissante d’images déformées, au sein d’un Occident partiellement atteint par l’islamophobie et d’un Orient qui perçoit souvent celui-ci comme un agresseur potentiel.

Au départ, ce projet avait un double objectif : en premier lieu, devenir le cadre du développement de nouvelles perspectives de collaboration et de compréhension intégrées à une logique universaliste ; en second lieu, re-valoriser le rôle des Nations-Unies comme institution incarnant la légitimi-té du multilatéralisme face à la tendance unilatéraliste de la politique étrangère américaine de George W. Bush. Le 14 juillet 2005, le secrétaire général de l’ONU a annoncé le lancement de l’Alliance des civilisations, qui a fait l’objet par la suite, en septembre de la même année, d’une déclara-tion de l’Assemblée générale de l’ONU.

L’intérêt immédiat, manifesté par la Turquie et son premier ministre, Recep Tayip Erdoğan, a joué un rôle important pour concrétiser ce projet initié par le gouvernement espagnol et soutenu par le secrétaire général de l’ONU

de l’époque, Kofi Annan. Ces pionniers ont mis sur pied un «Groupe de tra-vail» dans le but d’obtenir le soutien d’autres gouvernements et d’autres organisations internationales. Simultanément, le secrétaire général de l’ONU a créé un «Groupe de haut-niveau» rassemblant des personnalités internationales engagées pour la paix. En 2007, l’ancien président portu-gais (1996-2006), Jorge Sampaio, a été nommé à la tête de l’Alliance.

Après le succès du premier Forum de l’Alliance, à Madrid en janvier 2008, le deuxième Forum s’est donc tenu à Istanbul, les 6 et 7 avril 2009, avec la participation du premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan, du président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, du secrétaire gé-néral de l’ONU Ban Ki-moon, du président de l’Alliance Jorge Sampaio, ain-si que de nombreux représentants des sphères politique, académique et social. Il est important de souligner que ce Forum a eu lieu au moment même où Barack Obama effectuait parallèlement en Turquie sa première visite dans un pays musulman. Le 6 avril 2009, prenant la parole à la Grande Assemblée Nationale, à Ankara, le président américain a d’ailleurs tendu symboliquement la main au monde musulman, en déclarant : «Les Etats-Unis ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l’islam.» Sur le plan méthodologique, ce Forum a mis l’accent sur la nécessité de définir des objectifs clairs et d’aboutir à des résultats concrets. Hors des sessions plénières, les sessions de travail se sont ainsi concentrées sur des objectifs pragmatiques, tels que : mettre en place une plateforme interna-tionale de participants afin de développer des initiatives et lancer de nou-veaux programmes ; établir une liste d’ateliers spécialisés permettant à des «décideurs politiques», des organisations internationales et des repré-sentants de la société civile d’entrer en contact, de partager des expé-riences et de développer des projets conjoints ; encourager un marché aux idées pour exploiter les expériences les plus innovantes et des initiatives civiles destinés à transcender les divisions culturelles et agir pour la paix.

Les principaux thèmes de travail évoqués on été, entre autres, les medias et leur influence, notamment leur capacité à favoriser la lutte contre l’ex-trémisme, ou la question des migrations ou encore l’importance du travail pour les populations les moins qualifiées. Dans un tel contexte, la théma-tique de l’éducation a reçu une attention toute particulière, notamment la réflexion sur l’enseignement de l’histoire conçue comme un moyen de pré-vention des conflits et comme une garantie propre à favoriser une compré-hension interculturelle. Le Forum a mis en exergue également la place de la jeunesse dans le dialogue des civilisations, mais cette année, il a insisté sur la nécessité de promouvoir des échanges d’étudiants à différents ni-veaux et des rencontres entre jeunes exerçant des responsabilités, afin de favoriser une perception plus réaliste et plus équitable du monde contem-porain. Parallèlement, une exposition intitulée «Ils avaient foi en la Tur-quie», consacrée aux refugiés célèbres ou aux groupes de refugiés qui se sont installés en Turquie, a eu lieu, au Palais Cirağan, sur le site même du Forum. Preuve du succès de l’Alliance des civilisations : son prochain Fo-rum se tiendra, en 2010, au Brésil.

Laure Gadrat et Marina Vives Cabré Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2009/04/istanbul-accueille-le-deuxieme-forum-de.html

La Turquie prévoit une forte contraction de son éco-nomie en 2009

lundi 13 avril 2009 17h23

ANKARA, 13 avril (Reuters) - La Turquie a annoncé lundi qu'elle prévoyait désormais une contraction de 3,6% de son produit intérieur brut (PIB) cette année alors qu'elle tablait jusqu'à présent sur une croissance de 4%, la crise ayant réduit à néant ses prouesses économiques.

Après plusieurs mois de chute de la production, de montée du chômage et de tassement de la demande, le gouvernement a finalement cédé aux pressions et révisé ses prévisions de croissance. Les nouveaux chiffres an-noncés lundi serviront de base aux discussions avec le Fonds monétaire in-ternational (FMI) en vue de l'octroi d'une aide, a précisé Ankara.

Le gouvernement s'attend à ce que le déficit budgétaire grimpe à 48 mil-liards de livres turques (22,9 milliards d'euros), contre 10,4 milliards de livres anticipés précédemment. Cette forte révision à la hausse n'est pas surprenante compte tenu de la baisse des rentrées fiscales et de l'effort budgétaire consenti par les pouvoirs publics pour tenter de relancer l'éco-nomie.

Il a en revanche revu à la baisse sa prévision de déficit pour la balance des comptes courants à 11 milliards de dollars (8,3 milliards d'euros) alors qu'il anticipait jusque-là un creux de 50,4 milliards de dollars, en raison notam-ment de la baisse du cours du pétrole et du recul de la demande.

L'exécutif turc s'attend par ailleurs à ce que le taux de chômage reste stable à 13,5% en 2009 puis atteigne 13,9% l'année suivante.

La précédente prévision officielle de 4% de croissance en 2009 semblait de plus en plus irréaliste, d'autant que les économistes tablaient sur une contraction d'environ 3,5% du PIB. Le gouvernement a toutefois attendu que les élections municipales de la fin mars soient passées pour la réviser.

Le ministre de l'Economie, Mehmet Simsek, a indiqué lors d'une confé-rence de presse que les discussions avec le FMI se poursuivaient et qu'une réunion aurait lieu d'ici deux semaines, bien que tous les détails de l'ac-

cord n'aient pas encore été réglés.

Il a précisé que la Turquie souhaitait conclure un accord sur trois ans avec le FMI, sans préciser le montant du prêt envisagé.

La livre turque a poursuivi son recul après l'annonce des nouvelles prévi-sions officielles qui ont également fait reculer la Bourse d'Istanbul. Son in-dice phare .XU100 a terminé en baisse de 1,36%.

(Hatice Aydogdu et Selcuk Gokoluk, version française Gwénaelle Barzic)

© Thomson Reuters 2009 Tous droits réservés.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLD58594520090413

ANTISEMITISME

Des croix gammées tracées au Mémorial de la dépor-tation à Drancy

Par AFP, publié le 11/04/2009 à 15:17 - mis à jour le 11/04/2009 à 23:32

DRANCY - Des croix gammées tracées à la peinture noire ont été décou-vertes samedi matin, en pleine Pâque juive, au Mémorial de la déportation à Drancy, lieu emblématique de la mémoire des déportés juifs de France.

"C'est la première fois, depuis l'inauguration du monument en 1976, que celui-ci est entaché de croix gammées", a déploré Raphaël Chemouni, res-ponsable du conservatoire historique du camp de Drancy. "Il y avait eu jus-qu'à présent toujours un très grand respect vis-à-vis de ce monument", a-t-il ajouté.

Deux inscriptions ont été retrouvées sur la stèle et une troisième, plus grande, sur la porte du wagon, ainsi que plusieurs autres sur des com-merces situés à la limite des villes de Bobigny et Drancy, a-t-on appris de source policière.

Les croix gammées ont été effacées peu après les constatations policières, a indiqué la mairie de Drancy. "Il s'agit de montrer que la haine, le racisme et l'intolérance n'ont pas droit de cité à Drancy", a expliqué Jean-Chris-tophe Lagarde (NC), député-maire de la ville.

Les inscriptions ont été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d'une vingtaine d'années de type européen, selon les images en-registrées par les caméras de vidéosurveillance situées près du site, a indi-qué M. Lagarde.

"Cela fait très mal car le lieu était jusqu'à présent totalement respecté", avoue Lucien Tismander, représentant de l'Association Fonds Mémoire d'Auschwitz (Afma). "Ce monument est un peu le tombeau des 76.000 dé-portés de France et on l'a souillé", a-t-il ajouté.

"Cet acte est d'autant plus grave qu'il touche un des lieux les plus symbo-liques de la mémoire de la Shoah en France", a souligné l'Union des étu-diants juifs de France (UEJF).

Pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), cet acte constitue une "insulte à la France toute entière". "Ses auteurs ont voulu cracher sur les juifs déportés de Drancy vers les camps de la mort (...) injurier les juifs, qui célèbrent les fêtes de Pessah, la Pâque juive" et "salir la ville même de Drancy, laboratoire de dialogue entre les compo-santes de la Nation", a ajouté le Crif.

Présent sur place, Hassan Chalghoumi, imam de Drancy, a voulu "montrer le soutien de la communauté musulmane envers la communauté juive et condamner la personne responsable, quels que soient son origine, ses croyances et ses idées politiques". "Nous entretenons d'excellentes rela-tions entre communautés à Drancy et nous voulons montrer qu'une telle ville, symbole de malheur dans le passé, peut devenir un exemple de tolé-rance", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a condamné "avec la plus grande fermeté les inscriptions antisémites faites à Drancy" et assuré "que tous les moyens sont mis en oeuvre pour identi-fier les responsables de ces actes inqualifiables et les traduire en justice".

"Ces exactions inqualifiables doivent donner lieu dès que les auteurs au-ront été interpellés aux condamnations les plus sévères", a affirmé l'UMP.

"Devant tant de stupidité, nous voyons combien le devoir de mémoire est important et nous devons sans cesse réaffirmer notre détermination à lut-ter contre toutes manifestations de racisme et d'antisémitisme", a déclaré Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis.

Entre août 1941 et août 1944, le camp de Drancy a été le principal lieu d'internement et de départ des déportés juifs de France vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz-Birke-nau.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/des-croix-gammees-tracees-au-memo-rial-de-la-deportation-a-drancy_753444.html

L'UEJF "indignée" par les croix gammées au mémo-rial de Drancy

11/04/2009 17:58 PARIS, 11 avr 2009 (AFP)

L'UEJF (Union des étudiants juifs de France) s'est déclarée "indignée par les croix gammées retrouvées samedi au mémorial de Drancy".

Dans la nuit de vendredi à samedi, trois croix gammées ont été tracées sur le wagon et la stèle du mémorial.

"Cet acte est d'autant plus grave qu'il touche un des lieux les plus symbo-liques de la mémoire de la Shoah en France", souligne l'UEJF, dans un com-muniqué.

Le Mémorial est érigé sur le site de l'ancien camp de Drancy où étaient in-ternés les juifs avant leur déportation vers les camps de la mort.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090411155744.3jl1ccxk.htm

SHOAH

La mémoire blessée

Publié le 13/04/2009 11:54 | Marie-Louise Roubaud

Le nom de Drancy sonne de manière lugubre aux oreilles des déportés à quelque nationalité qu'ils appartiennent, et aussi au cœur de tous ceux pour qui l'histoire de la Shoah est à inscrire en lettres de feu au mémorial de l'humanité. C'est précisément de mémorial qu'il s'agit puisque le monu-ment qui commémore le départ des juifs de France pour les camps d'exter-mination européens vient d'être profané. Des croix gammées ont été re-trouvées (et, sitôt constatées, effacées) sur la stèle, sur la porte d'un wa-gon de chemin de fer aménagé en musée, et sur des commerces situés aux limites de Bobigny et de Drancy. Ce qui est donc stigmatisé ici, c'est à la fois le passé et le présent. Ce n'est certes pas par hasard si le ou les au-teurs de cette dégradation ont choisi la Pâques juive pour afficher leur adhésion à la cause nazie que l'on espérait pourtant discréditée à jamais et honnie de l'esprit de nos contemporains. Ce vandalisme se veut une justification a posteriori de la déportation. Entre août 1941 et août 1944 le camp de Drancy en zone occupée, au nord-est de Paris, a été l'anti-chambre de la mort pour des milliers de déportés, acheminés vers Ausch-witz-Birkenau.

Sachons raison garder. Si le vandalisme de Drancy nous révolte c'est parce qu'il réveille en nous des indignations mais aussi des chagrins et des re-mords qui près de soixante-dix ans après les faits, continuent de nous han-ter. Le camp de Drancy a été une gare de triage pour les Allemands qui envoyaient sciemment à la mort des Juifs, des Républicains espagnols, des Tsiganes, des compatriotes aussi, toute personne suspectée d'être hostile à l'idéologie nazie qui devait selon ses zélateurs régénérer l'Europe déca-dente et abatardie. La France a mis du temps à regarder son histoire en face. Drancy (comme les camps de concentration du Sud de la France, c'était leur nom officiel, destiné aux Espagnols fuyant les troupes fran-quistes) était resté lettre morte jusqu'en 1976, date à laquelle fut érigé le Mémorial qui vient d'être l'objet d'une inadmissible expédition punitive. Il est fort à parier, que le, ou les auteurs, de cette dégradation mécon-naissent l'histoire de ce camp qui fut dirigé par des Allemands, et gardé par des gendarmes français. Dans ce lieu de souffrances, des hommes, des femmes, des enfants, souvent transfuges de la Rafle du Vel d'Hiv ont passé, anonymes ou célèbres, (Max Jacob le poète y est mort) emportés par une vague de haine froide et d'indifférence telles qu'on espérait ne ja-mais les voir glorifiées. Sur les 76 000 déportés juifs de France, 67 000 le furent depuis Drancy. Moins de 2 000 en sont revenus. Si à Yad Vashem à Jérusalem, le nom de Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer, c'est dire s'il est pour tous les juifs du monde entier, emblématique de la Shoah.

Paradoxalement chaque attentat dans les cimetières et monuments juifs réactive les leçons de l'histoire. Les paroles de Jacques Chirac en juillet 1995 sont plus que jamais d'actualité : « N'acceptons pas d'être les té-moins passifs ou les complices de l'inacceptable. »

http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/13/591426-La-memoire-blessee.html

Commandos de la mort

LE MONDE | 13.04.09 | 09h51 • Mis à jour le 13.04.09 | 09h51

Au Monde qui, un an avant sa mort, lui demanda de dresser le bilan des connaissances sur la Shoah, l'historien américain Raul Hilberg (1926-2007), auteur d'une somme de référence, La Destruction des juifs d'Eu-rope (Folio, Histoire, 3 vol., 2006), répondit ceci : bien que le génocide des juifs ait fait l'objet d'une masse considérable de travaux, des pans entiers de son histoire restent encore à défricher. En particulier, expliquait-il, sur les massacres perpétrés à l'est de l'Europe, dans les territoires qui furent occupés par les nazis pendant la seconde guerre mondiale et que les So-viétiques contrôlèrent après 1945.

C'est à cet aspect de l'histoire de la Shoah qu'est consacré le terrible docu-

mentaire de Michaël Prazan. Constitué d'images et de témoignages insup-portables, nourri d'interventions d'universitaires réputés (comme Christo-pher Browning et Christian Ingrao), ce film en deux épisodes plonge le spectateur dans l'enfer absolu que devint pour les juifs cette vaste partie de l'Europe comprise entre la mer Baltique et la mer Noire, de l'Estonie à la Roumanie en passant par la Biélorussie et l'Ukraine, et ce à partir de l'été 1941. Autrement dit, avant que les camps d'extermination comme Auschwitz-Birkenau, Belzec, Chelmno, Sobibor ou Treblinka ne deviennent pleinement opérationnels.

Le titre du documentaire, Einsatzgruppen (littéralement "Groupes d'inter-vention"), fait référence aux hommes qui furent chargés de rendre ces ré-gions judenfrei, c'est-à-dire "libres de juifs". Placés sous les ordres de Rein-hard Heydrich, chef de l'Office central de sécurité du Reich (RSHA) et bras droit d'Heinrich Himmler, ces "groupes mobiles de tueries", selon l'expres-sion de Raul Hilberg, représentaient un total de quelque 3 000 personnes. Des hommes jeunes, âgés de 25 à 40 ans, dont les cadres étaient pour la plupart bardés de diplômes de droit ou d'économie...

De l'odyssée sanguinaire des Einsatzgruppen, qui commirent leurs crimes dans le sillage de la Wehrmacht, le film reconstitue toutes les étapes. Il rappelle que les premiers massacres à grande échelle eurent lieu au len-demain de l'entrée en guerre de l'Allemagne contre l'URSS, le 22 juin 1941. Il montre également comment ce qui était au départ une extermina-tion ciblée, visant en priorité les hommes en âge de combattre, devint en quelques semaines un génocide au plein sens du terme - les femmes, les enfants et les personnes âgées étant systématiquement liquidés dès juillet-août 1941.

"EFFICACITÉ" DES "EINSATZGRUPPEN"

Ce documentaire donne enfin, à travers quelques exemples, une idée de l'intensité des massacres : fin août 1941, trois jours suffirent ainsi pour as-sassiner 23 600 juifs à Kamenets-Podolski, en Ukraine ; un mois plus tard, 33 700 juifs furent tués en 48 heures dans le ravin de Babi Yar, près de Kiev. L'"efficacité" des Einsatzgruppen était telle que les pays baltes, où vi-vaient avant-guerre plus de 200 000 juifs, furent déclarés judenfrei dès dé-cembre 1941...

Familles attendant d'être fusillées au bord de fosses remplies de cadavres ; alignements de pendus accrochés aux arbres et aux balcons des petites villes ; rues jonchées de corps auxquels les passants ne semblent même pas prêter attention ; femmes nues grelottant sous l'oeil indifférent ou amusé de leurs bourreaux... Le plus incroyable est que tout cela ait été filmé et photographié. "Pendant les fusillades, les soldats alle-mands sortaient leurs appareils photo et prenaient des clichés", raconte un témoin lituanien.

Joints aux rapports écrits qu'adressaient les Einsatzgruppen à Berlin, ou envoyés de façon plus ou moins clandestine à leurs familles restées en Al-

lemagne, ces photos et ces films font penser à de véritables trophées de guerre. Ils en disent autant sur l'horreur des massacres que sur le sadisme de ceux qui les commirent. Ils constituent surtout la preuve irréfutable d'une extermination que les nazis eux-mêmes voulurent camoufler quand ils comprirent, à la mi-1942, qu'ils risquaient de perdre la guerre et d'être jugés pour leurs crimes. Ce que rappelle très bien le second épisode, consacré en partie à l'"Opération 1005", au cours de laquelle les charniers furent rouverts et les corps brûlés sur d'immenses bûchers afin que dispa-raissent toutes les traces des tueries.

DES POPULATIONS LOCALES IMPLIQUÉES

Si le film de Michaël Prazan est aussi fort, c'est toutefois pour une autre raison, que son titre, malheureusement, ne laisse pas deviner. Car les Ein-satzgruppen sont loin d'en être les seuls protagonistes. L'une des forces du documentaire est en effet de rappeler le rôle que jouèrent les popula-tions locales dans la perpétration du génocide. Un rôle fondamental, que les historiens ont souligné depuis longtemps, que les recherches actuelle-ment menées dans ces régions par le père Patrick Desbois ont remis en lu-mière, et que les témoignages rassemblés ici permettent de mieux com-prendre.

Un ancien policier lituanien raconte ainsi comment il fut emmené en Biélo-russie par les Einsatzgruppen pour y fusiller des juifs. " Pendant les exécu-tions, dit-il, les Allemands encerclaient les fosses. Ils se contentaient de surveiller. C'était les soldats lituaniens qui devaient tirer sur les juifs. Après l'exécution, (les Allemands) vérifiaient que tous étaient bien morts. S'ils en trouvaient qui étaient encore vivants, ils donnaient le coup de grâce en ti-rant un coup de pistolet."

Cet homme - qui affirme aujourd'hui qu'il demanderait "pardon" aux pa-rents dont il tua les enfants - est le seul à reconnaître ici sa participation aux massacres. Mais ceux-ci n'auraient pu avoir lieu si d'autres n'avaient pas, d'une façon ou d'une autre, prêté main-forte aux Allemands, qui n'étaient pas assez nombreux pour les accomplir.

L'un des témoignages les plus dérangeants du film est à cet égard celui d'une vieille femme lituanienne, fille d'un garde-barrière qui récupérait les biens des juifs après leur exécution pour les revendre. Elle évoque notam-ment - dans un grand éclat de rire - le rôle des "rabatteurs" chargés de conduire les victimes au bord des fosses. Elle habite encore aujourd'hui près de Vilnius, au coeur de la forêt de Ponary. Là même où près de 100 000 juifs ont été exécutés entre 1941 et 1944.

Thomas Wieder Article paru dans l'édition du 12.04.09.

http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2009/04/13/commandos-de-la-mort_1179474_3238.html

Projet Aladin : des livres face au négationnisme

Cette nouvelle bibliothèque numérique proposera des titres en arabe et en persan.

Le Projet Aladin est né de la volonté de partir en lutte contre le retour du négationnisme en liaison immédiate avec le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens. Le site aladdinlibrary, bibliothèque numérique offrant des livres en arabe, farsi, turc, anglais et français, donnera la réplique par l’in-formation. Tous les documents seront en accès libre.

Sur le site, on pourra retrouver une histoire du peuple juif et de ses rap-ports avec les Arabes. Mais, il sera principalement orienté sur l’histoire de la Shoah. Des livres comme Si c’est un homme de Primo Levi ou le Journal d’Anne Frank seront proposés en arabe et inversement. Après inscription, le visiteur pourra télécharger gratuitement des livres entiers.

Le Projet Aladin se veut un lien ouvrant le dialogue entre les cultures. Der-rière cette initiative, on retrouve la Fondation pour la Mémoire de la Shoah mais également le parainage de personnalités politiques internationales comme Jacques Chirac, Gerhard Schröder ou encore le prince Hassan de Jordanie, Ely Ould Mohammed Vall.

Rédigé par Victor de Sepausy, le samedi 28 mars 2009 à 20h25 Source : Bibliofrance.org

http://www.actualitte.com/actualite/9225-projet-aladin-livres-negation-nisme-aladdinlibrary.htm

GENOCIDE RWANDAIS

La diaspora initie une campagne

RWANDA / POUR AIDER LES VICTIMES DU GENOCIDE

par APA , mardi 7 avril 2009 |

Une campagne initiée par la diaspora rwandaise, baptisée « Campagne un dollar », destinée à financer la construction de maisons pour plus de 600 orphelins sans-abri du génocide de 1994, a été lancée samedi dernier à Ki-gali.

S’exprimant lors de lé cérémonie de lancement de la collecte de fonds, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rose Mary Museminari, a indi-qué que la campagne montre à quel point les Rwandais partagent en-semble, leur joie et leur tristesse. « C’est aussi un symbole pour montrer que les Rwandais sont prêts à s’entre aider quant aux conséquences du génocide de 1994 », a-t-elle noté. « Les efforts menées par le Rwanda et le monde entier contribueront à développer la résilience chez les jeunes, car c’est cela notre projet, donner généreusement pour aider ces jeunes à avoir un gîte qu’on peut appeler maison lorsque les écoles fermeront leurs portes, et à nous aider à renforcer la solidarité », a dit Museminari. Elle a également déclaré que seuls les Rwandais vivant dans le pays et ceux de la diaspora peuvent aider à collecter l’argent requis, même. « Les adultes rwandais vivant dans le pays font à eux seuls huit millions et si l’on estime que le pays compte au moins cinq millions de dollars, ce sera cinq millions de dollars collectés, ce qui serait suffisant pour construire les logements nécessaires pour les orphelins », a souligné Museminari, notant que la campagne se poursuivra jusqu’à ce que la somme nécessaire soit collec-tée.

Le secrétaire exécutif de l’organisation des survivants du génocide, Ibuka Théodore Simburudari, a, de son côté, fait remarquer qu’un dollar consti-tue un symbole d’unité que tout adulte rwandais peut se permettre, y compris les survivants.

Le projet de campagne d’un dollar par rwandais a été conçu l’année der-nière, lors de la retraite de la diaspora rwandaise. Les initiateurs s’étaient accordés de la lancer au cours du 15eme anniversaire de commémoration du génocide de 1994, au Rwanda. La campagne sera lancée au niveau de toutes les ambassades et consulats du Rwanda à travers le monde.

APA

http://www.sudonline.sn/spip.php?article17565

Les stars allument une bougie en hommage aux victimes du génocide rwandaisDe nombreuses personnalités du cinéma américain se sont mobilisées

pour que l'opinion publique n'oublie pas le génocide perpétré à l'encontre des Tutsis du Rwanda, quinze ans après le massacre. Ainsi, lorsque des centaines de rescapés rwandais se sont réunis pour allumer une bougie au National Stadium d'Amahoro, une video a été diffusée. Dans celle-ci, on pouvait voir Sandra Bullock, Clive Owen, Natalie Portman, Adrian Brody, Ben Affleck mais également Nancy Pelosi, Tony Blair et quelques survi-vants de drames humains (Holocauste, Darfour...) allumer une bougie et

prononcer quelques mots. Poignant. K.M.

Voir la video http://www.youtube.com/watch?v=ajh0c4pE6-M&feature=player_embedded

http://www.elle.fr/elle/societe/news/les-stars-allument-une-bougie-en-hommage-aux-victimes-du-genocide-rwandais/(gid)/872618

DARFOUR

Darfour: Neuf pendaisons pour meurtre

13/04/2009 - 19:47

Neuf hommes originaires du Darfour, reconnus coupables en 2007 du meurtre d'un journaliste, ont été exécutés lundi au Soudan, rapportent les médias officiels et une source policière. Cette affaire était jugée sensible par le pouvoir central soudanais, qui avait interdit la diffusion de toute in-formation à l'exception de celles délivrées par la presse officielle.

Le corps décapité du journaliste, Mohamed Taha Mohamed Ahmed, égale-ment rédacteur en chef et propriétaire du journal en langue arabe al Wi-faq, avait été retrouvé sur une route de la capitale en septembre 2006. Ses mains et ses pieds étaient liés et sa tête se trouvait à côté du corps. Les neuf hommes ont été pendus à la prison Kober à Khartoum, la capitale soudanaise, a précisé l'agence officielle SUNA.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200916/darfour-neuf-pendaisons-pour-meurtre_201931.html?popup

Darfour : deux otages menacés de mort si Paris ne rejuge pas l'Arche de Zoé

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 12.04.09 | 20h01 • Mis à jour le 12.04.09 | 21h05

Un groupe armé qui détient deux travailleuses humanitaires, dont une Française, au Darfour a menacé, dimanche 12 avril, de les exécuter si Paris n'acceptait pas d'organiser un nouveau procès pour les membres de l'Arche de Zoé.

"Nous demandons à la France de rouvrir le dossier des criminels de l'Arche de Zoé et de les juger devant un tribunal juste", a déclaré un membre du groupe qui se présente sous le nom des "Aigles de la libération de l'Afrique". "Si le gouvernement français n'est pas sérieux dans les négocia-

tions avec nous et n'accède pas à notre requête, nous tuerons les deux travailleurs humanitaires", a-t-il ajouté.

Les otages, deux employées de l'organisation humanitaire Aide médicale internationale, ont été enlevés le 4 avril à Ed el Foursan, dans la province du Darfour-Sud. Il s'agit d'une Canadienne et d'une Française, qui sont toutes deux en vie et en bonne santé, selon les propos de l'otage cana-dienne avec laquelle l'AFP a pu s'entretenir dimanche.

"ON NOUS TRAITE BIEN"

"On nous traite bien. On ne sait pas où on est", a dit via un téléphone sa-tellitaire une personne se présentant comme l'otage canadienne, Stépha-nie Jodoin, qui s'exprimait sous le contrôle de ses ravisseurs. Lors de cette conversation, rendue possible par des sources soudanaises, l'interlocu-trice, dont la voix ne trahissait aucune souffrance physique, a également donné le nom de sa collègue, Claire Dubois.

Un des ravisseurs avec qui l'AFP s'est également entretenu a avancé que son groupe ciblait "pour l'instant" des ONG françaises en raison de l'affaire ayant impliqué en 2007 l'Arche de Zoé au Tchad.

Six membres de l'association avaient été condamnés par la justice tcha-dienne pour avoir tenté de transférer du Tchad vers la France 103 enfants présentés comme orphelins de la guerre civile au Darfour, région voisine du Tchad. Ces membres avaient été transférés dans une prison française en décembre 2007 et graciés trois mois plus tard par le président tchadien Idriss Deby Itno, ce qui avait conduit à leur libération.

"Nous travaillons pour libérer les otages de façon pacifique", a de son côté déclaré dimanche le responsable du protocole au ministère soudanais des Affaires étrangères, Ali Youssif. Mais Khartoum ne serait pas "en première ligne" des négociations avec les ravisseurs, selon un responsable local af-firmant que l'ONG et les autorités françaises en avaient pris la responsabi-lité.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/04/12/darfour-deux-otages-me-naces-de-mort-si-paris-ne-rejuge-pas-l-arche-de-zoe_1179869_3212.html#ens_id=1179870

Le président soudanais sera "bien sûr" invité au sommet de l'Union africaine

Il y a 22 heures

OUAGADOUGOU (AFP) — Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le

coup d'un mandat d'arrêt international, "sera invité comme tous les autres présidents africains" au sommet de l'Union africaine (UA) prévu en juillet en Libye, a affirmé samedi un responsable libyen.

Selon le secrétaire général de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD, 28 pays), Mohamed Al-Madani Al Azhari, "l'UA a pris une posi-tion claire et nette pour apporter son soutien au président Béchir et de-vrait l'inviter à son sommet".

"Bien sûr, l'Union africaine va l'inviter. Il (le président soudanais) sera invi-té comme tous les autres présidents africains", a déclaré à la presse M. Al Azhari, après un entretien avec le président burkinabè Blaise Compaoré.

Le président du Soudan fait l'objet depuis le 4 mars d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour. Dans cette région de l'ouest du Soudan, une guerre civile a fait 300.000 morts depuis 2003 selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum.

Depuis, M. Béchir a défié la CPI en se rendant dans plusieurs pays étran-gers.

"L'UA n'a pas accepté le mandat d'arrêt international lancé par la CPI contre le président Béchir", a rappelé le diplomate libyen.

L'UA a déjà à plusieurs reprises condamné la décision de la CPI, estimant qu'elle menaçait la paix au Soudan, et a entamé des démarches auprès du Conseil de sécurité de l'ONU pour que la décision de la CPI soit suspendue.

M. Al Azhari a par ailleurs affirmé que le président Compaoré lui avait as-suré du "soutien du Burkina Faso" à l'organisation du sommet de l'UA en Libye en lieu et place de Madagascar.

Tripoli, qui assure la présidence en exercice de l'UA, souhaite accueillir cette rencontre après la suspension de Madagascar des instances de l'UA suite à l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g8QOv0Frnb1c_lSr5hvLB26OuXPQ

Hassan al-Tourabi se retire de la scène politique

par RFI

Article publié le 12/04/2009 Dernière mise à jour le 12/04/2009 à 02:17 TU

L'opposant soudanais, Hassan Al Tourabi n'envisage pas de se présenter à l'élection présidentielle de 2010. Agé de 77 ans, le vieil opposant au pré-sident Omar el-Béchir invoque des questions d'âge et souhaite laisser la place à la jeune garde. Hassan al-Tourabi dirige le Parti du congrès popu-laire (PCP), formation qui n'a pas encore indiqué si elle présenterait un autre candidat en 2010 face au président sortant Omar el-Béchir.

Hassan al-Tourabi veut se mettre en retrait, écrire des livres dit-il pour ins-pirer ou guider les gens. Ses quarante années de carrière politique suffi-ront sans doute à alimenter sa plume.

Il fut le héraut de l'islamisme politique soudanais, le président de l'Assem-blée nationale, l'ami personnel de Ben Laden, on l'a également accusé d'avoir trempé dans une tentative d'assassinat du président égyptien Hos-ni Moubarak. Il a connu les honneurs et la disgrâce avant d'être jeté en pri-son. Son dernier séjour derrière les barreaux date de janvier, après qu'il eut demandé au président Omar el-Béchir de se livrer à la Cour pénale in-ternationale (CPI).

Les deux hommes en lutte depuis dix ans furent pourtant de solides alliés lors du coup d'état de juin 1989 qui porta Omar el-Béchir au pouvoir. A l'époque, Hassan al-Tourabi est l'idéologue du régime et le mentor du pré-sident. Mais ses amitiés avec les terroristes du Moyen-Orient lui valent des ennuis. Omar el-Béchir, qui redoute l'isolement du Soudan sur la scène in-ternationale, s'en débarrasse et le fait emprisonner en l'accusant de tenta-tive de complot. Ces dernières années, Hassan al-Tourabi n'a pas mâché ses mots à l'encontre du régime. Il a aussi publiquement soutenu la cause du Darfour. Le président soudanais le soupçonne d'ailleurs de liens avec le MJE, l'un des principaux mouvements rebelles du Darfour.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_80059.asp

El-Béchir salue la main tendue d'Obama

13/04/2009 - 17:18

Le président soudanais Omar Hassan al Bachir, recherché par la Cour pé-nale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, a salué lundi la main tendue par son homologue américain Barack Obama vers le monde musulman. "Nos frères et nos soeurs sont épris de paix et de stabilité et nous ne voulons pas que notre pays vive à l'ombre du sabre et des tensions", a lancé l'orateur lors de la séance inaugurale du Parlement à Khartoum. "Nous nous réjouissons même des signaux positifs

envoyés par le président Obama à l'égard du monde musulman à plus d'une occasion", a martelé le président soudanais.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200916/el-bechir-salue-la-main-tendue-d-obama_201892.html?popup

FRANCE

Egoyan et Danna, la grande adoration

Sophie Loubière - 12 avril 2009

Mercredi prochain, sort sur les écrans "Adoration", le nouveau film du ci-néaste canadien d’origine arménienne Atom Egoyan. Evocation du culte qu’un adolescent porte à sa mère morte, création d’une nouvelle identité au travers des enchantements d’internet, le film est saupoudré d’une par-tition écrite sur le fil, rigoureuse et fragile. Elle est signé Mychael Danna.

Né à Winnipeg le 20 septembre 1958, Mychael Danna est associé aux films d’Atom Egoyan. Musicien caméléon, il passe avec aisance d’un continent à l’autre, ajustant des ambiances ethniques à son écriture classique. Pour Le mariage des moussons de la cinéaste Mira Nair, il plonge au cœur de l’Inde et de sa musique. Pour Ice Storm de Ang Lee en 1997, il expéri-mente les résonances cristallines, donnant plus de mystère à la tempête de glace qui fige le destin des personnages du film au cœur de l’intrigue.

Ce travail sur les résonances est directement inspiré d’une expérience de son adolescence : gravement blessé après avoir par défi s’être jeté à tra-vers une paroi en verre, il en gardera des séquelles physiques et le souve-nir d’un fantastique fracas. Engagé pour mettre en musique la partition de Hulk en 2002, il est remercié par la production, effrayée par l’anticonfor-misme de son écriture. Mychael Danna retient la leçon. Quelques années plus tard, il est la coqueluche des studios : Vanity fair, Capote, La vérité nue, le compositeur impose son style sans ostentation. S’il enchaîne les partitions les plus hétéroclites, c’est avec la distance de l’artiste qui se sait aussi fragile que le verre.

En 2007, il écrit pas moins de quatre partitions pour l’image dont celle de Little Miss Sunshine. Avec Adoration, il poursuit une collaboration de 22 ans aux côtés d’Atom Egoyan. Mychael Danna est d’ailleurs sur son pro-chain film Chloe, dont la sortie est prévue ce mois-ci aux Etats-Unis.

http://www.france-info.com/spip.php?article276943&theme=36&sous_theme=161

ITALIE

Italie: les victimes reçoivent l'aide de juifs sauvés par cette région pendant la guerre

Hier, 19h34 AP Ariel David

Une vingtaine de rescapés du génocide de la Deuxième Guerre mondiale et leurs descendants ainsi que des membres influents de la communauté juive italienne se sont rendus dans les Abruzzes lundi pour aider les vic-times du séisme, en souvenir des familles que des habitants de la région avaient sauvées des nazis.

Au moins cinq familles juives représentant un total d'une trentaine de per-sonnes ont été cachées dans les hameaux de montagne de Fossa et de Casentino de la mi-1943 à l'arrivée des Alliés un an plus tard, selon les sur-vivants. "Je ne serais pas ici sans ces gens. Nous devons les aider", a expli-qué Alberto Di Consiglio, dont les parents ont trouvé refuge dans le ha-meau de Fossa pendant la guerre.

Plus de 100 villages de toile ont été montés autour de la ville de L'Aquila et des autres 26 localités et villages affectés par le tremblement de terre du 6 avril dans le centre de l'Italie. La catastrophe a fait 294 morts et quelque 55.000 déplacés.

Dans l'une des tentes, Alberto Di Consiglio a réussi à retrouver Nello De Bernardinis, 74 ans, le fils du couple qui a sauvé son père et huit autres de ses parents pendant la Deuxième Guerre mondiale. M. De Bernardinis a salué le geste de la communauté juive, en ajoutant qu'il aurait peut-être besoin d'aide, mais plus tard, pour les récoltes. M. Di Consiglio a promis qu'il viendrait avec toute sa famille.

Riccardo Pacifici, qui dirige la communauté juive de Rome, a précisé qu'il était en train d'accomplir les démarches pour faire reconnaître des gens comme les Bernardinis parmi les Justes du mémorial de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem.

La responsable des Justes à Yad Vashem, Irena Steinfeldt, a déclaré ne pas être au courant des histoires de Fossa et Casentino, mais qu'elle en connaissait d'autres semblables dans la même région, souvent celles de juifs de Rome s'étant réfugiés dans des villages des environs. Un prêtre, Don Gaetano Tantalo, a ainsi été fait Juste en 1978. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20090413/twl-italie-seisme-juifs-aide-0ef7422.html

VATICAN

Face aux polémiques, le Vatican s’explique enfinAlors que le pape Benoît XVI doit célébrer ce matin à Rome la messe de Pâques, son porte-parole nous a accordé un entretien exceptionnel. Fede-

rico Lombardi n’esquive aucun sujet.

Philippe Baverel | 12.04.2009, 07h00

La fête chrétienne de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ revêt cette année un caractère particulier. Endeuillé par le tremblement de terre de L’Aquila (Italie), ce dimanche pascal vient clore une séquence particu-lièrement troublée pour l’Eglise. De l’annonce fin janvier de la levée de l’excommunication de quatre évêques intégristes, dont l’un, Mgr Richard Williamson, tient des propos négationnistes, à la petite phrase du pape affirmant en mars que l’on ne peut « pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs.

Au contraire, cela aggrave le problème ». Sans oublier l’excommunication par l’archevêque de Recife (Brésil) de la maman d’une fillette ayant dû avorter après avoir été violée par son beau-père…

Dissiper le trouble et l’incompréhension

En deux mois, l’Eglise s’est donc retrouvée à trois reprises au coeur de la tourmente. Qu’ils réagissent dans des forums sur Internet, qu’ils péti-tionnent ou qu’ils se mobilisent dans les paroisses, de nombreux catho-liques, déboussolés par la main tendue aux intégristes, choqués par ces prises de position, ont manifesté leur désaccord avec le pape.

Résultat : sept mois après le succès de la visite de Benoît XVI en France, 55 % des catholiques, selon le sondage publié par notre journal le 21 mars, déclarent avoir une mauvaise opinion du pape qui donnera aujour-d’hui à midi sa bénédiction urbi et orbi (à la ville et au monde). Cherchant à dissiper le trouble et l’incompréhension, le porte-parole du Vatican, Fede-rico Lombardi, revient, dans l’interview exclusive qu’il nous accorde en cette journée, si importante pour les catholiques, sur les polémiques. Condamnant les propos négationnistes de Williamson, il déclare que « la Shoah constitue la plus évidente manifestation du mal au monde ». Réaf-firmant que « l’avortement est un grave attentat à la vie », il martèle l’en-seignement de Benoît XVI qui, dans la lutte contre le sida, place « la res-ponsabilité personnelle » des individus avant le préservatif. Et lance cette mise en garde : attention à « ne pas démolir l’autorité de l’Eglise dans le coeur des gens. Le risque, c’est de laisser un grand vide ».

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/societe/face-aux-polemiques-le-vatican-s-explique-enfin-12-04-2009-476391.php

ALLEMAGNE

L'Allemagne attend l'extradition de l'ancien criminel nazi Demjanjuk

LE MONDE | 13.04.09 | 14h19 • Mis à jour le 13.04.09 | 14h19

BERLIN CORRESPONDANCE

C'est un document qui laisse peu de place à l'ambiguïté. Authentifiée par les autorités allemandes, la carte d'identité de service n° 1393 émise par les SS au nom de "Demjanjuk" montre un jeune homme au visage angu-leux et aux cheveux blonds coupés très courts. Le lieu d'affectation est inscrit à la main : "Sobibor", le "27.3.43". De nationalité ukrainienne, l'auxiliaire de camp nazi est alors âgé de 23 ans.

Retiré aux Etats-Unis depuis plus de cinquante ans, John Demjanjuk a au-jourd'hui 89 ans. Le 11 mars, le parquet de Munich a lancé contre lui un mandat d'arrêt. En tant que gardien au camp de Sobibor, aujourd'hui situé en Pologne, il est soupçonné d'avoir aidé à l'assassinat de 29 000 juifs, entre mars et septembre 1943.

Malgré la coopération des autorités américaines, M. Demjanjuk n'a tou-jours pas été livré à la justice allemande. Sa famille affirme qu'il souffre de graves problèmes de santé et multiplie les recours pour éviter son expul-sion. Vendredi 10 avril, sa demande de suspension d'extradition a été reje-tée par le Bureau d'appel de l'immigration. Il devait faire appel de cette décision lundi 13 devant un tribunal fédéral de l'Ohio.

En cas de nouvel échec, son extradition ouvrira la voie à ce qui pourrait être le dernier grand procès d'un criminel nazi. Et la première action judi-ciaire en Allemagne contre un "trawniki", ces gardiens de camps d'exter-mination recrutés parmi les prisonniers de guerre soviétiques.

Pour M. Demjanjuk, au contraire, l'affaire a un goût de déjà-vu : l'homme est coutumier du banc des accusés. Surnommé "Ivan le Terrible" et recon-nu comme l'un des pires bourreaux du camp de Treblinka en Pologne, l'ou-vrier automobile installé à Cleveland (Ohio) avait été livré par les Etats-Unis à Israël en 1986 et condamné à la peine capitale deux ans plus tard. En 1993, après cinq ans passés dans le couloir de la mort, il est finalement acquitté par la Cour suprême israélienne en raison d'un doute sur son identité. De retour aux Etats-Unis, il fait l'objet d'un nouveau procès en 2001 pour avoir servi dans des camps de concentration, et se voit déchu

de sa citoyenneté américaine.

COUPS DE CROSSE

Au terme de cette saga judiciaire, que sait-on de John Demjanjuk ? Pré-nommé Ivan Nikolaevitch à sa naissance en Ukraine, le jeune soldat sert dans l'Armée rouge lorsqu'il est fait prisonnier par les nazis au printemps 1942. Sélectionné, puis formé pour devenir auxiliaire, il est envoyé à Sobi-bor, puis à Majdanek en Pologne et à Flossenbürg en Bavière.

A Sobibor, camp d'extermination, il fait partie de ceux qui "réceptionnent" les juifs avant de les pousser dans les chambres à gaz. Des témoignages de survivants, recueillis par la justice américaine, rapportent que l'Ukrai-nien n'hésitait pas à donner des coups de pied et de crosse de fusil pour faire avancer les prisonniers plus rapidement.

John Demjanjuk a toujours clamé avoir dû travailler sous la contrainte pour les nazis. Il affirme avoir été confondu avec d'autres gardes cruels. "L'his-toire montrera qu'il a été victime des Allemands en 1942, victime de l'Alle-magne et des Etats-Unis lorsqu'il a été extradé en Israël pour y être ac-quitté, et, aujourd'hui, à nouveau, victime des Allemands en 2009", a fusti-gé, vendredi, son fils, John Demjanjuk Jr. Compte tenu de l'état de son père qui souffre d'une leucémie et d'insuffisance rénale, "ce que les Allemands veulent faire s'assimile à de la torture", a-t-il affirmé.

Marie de Vergès Article paru dans l'édition du 14.04.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/13/l-allemagne-attend-l-extradition-de-l-ancien-criminel-nazi-demjanjuk_1180026_3214.html

La justice américaine autorise l'extradition d'un an-cien nazi

LEMONDE.FR avec AFP | 10.04.09 | 16h54 • Mis à jour le 10.04.09 | 17h24

L'ancien garde de camp nazi John Demjanjuk est à nouveau expulsable des Etats-Unis vers l'Allemagne, qui veut le juger, après l'échec de son re-cours devant la cour d'appel pour l'immigration. Les juges d'appel ont reje-té, vendredi 10 avril, sa demande de suspendre l'expulsion "parce qu'ils al-laient rejeter la requête (au fond) pour la réouverture du dossier", a expli-qué à l'AFP Susan Eastwood, porte-parole de la direction générale du bu-reau de l'immigration.

Mardi, l'avocat de cet homme de 89 ans vivant aux Etats-Unis et soupçon-

né par l'Allemagne d'avoir aidé à l'assassinat de plus de 29 000 juifs en 1943, avait fait appel de la décision d'un juge fédéral chargé de l'immigra-tion d'autoriser son expulsion. Malgré la coopération des autorités améri-caines, le feuilleton judiciaire dure depuis un mois dans cette affaire, de-puis que Berlin a délivré, le 11 mars, un mandat d'arrêt à l'encontre de l'octogénaire.

DÉJÀ CONDAMNÉ À MORT EN ISRAËL

La famille de John Demjanjuk, qui affirme que ce dernier souffre d'une leu-cémie, a introduit un recours en Allemagne pour que le gouvernement re-voie sa demande d'extradition. "S'il est expulsé vers l'Allemagne, il passe-ra ses derniers jours dans un hôpital allemand, pas dans un tribunal", avait déclaré mercredi John Demjanjuk junior, son fils.

Arrivé aux Etats-Unis avec sa famille dans les années 1950, M. Demjanjuk, d'origine ukrainienne, s'est installé à Cleveland, dans l'Ohio. Un juge amé-ricain lui a retiré sa nationalité américaine en 2002 et il était sous le coup d'une procédure d'expulsion ordonnée en 2005. M. Demjanjuk est soup-çonné "d'avoir été gardien dans le camp d'extermination de Sobibor, au-jourd'hui en Pologne, du 27 mars 1943 à fin septembre 1943 et d'y avoir aidé à l'assassinat d'au moins 29 000 juifs", selon le parquet de Munich.

Condamné à mort en Israël en 1988, il avait été acquitté en raison de doutes sur son identité. "Ils avaient la mauvaise personne en Israël et ils vont avoir la mauvaise personne en Allemagne", a dit son fils à ce propos. "Personne n'a été à ce jour, et personne ne sera jamais capable de fournir la preuve qu'il a été impliqué dans le meurtre d'une seule personne", a-t-il ajouté.

Son fils a également annoncé que John Demjanjuk fera à nouveau appel de cette décision, ce qui pourrait retarder encore la procédure. "Etant donné le rejet de notre demande par la cour d'appel chargée de l'immigration, nous allons faire appel devant la cour d'appel fédérale de Cincinnati", dans l'Ohio, explique-t-il dans un communiqué.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/04/10/la-justice-americaine-autorise-l-extradition-d-un-ancien-nazi_1179383_3222.html#ens_id=1176631

USA/TURQUIE

  La visite de Barack Obama en Turquie, un succès qu’il va falloir gérer…lundi 13 avril 2009

La visite du président américain à Ankara et à Istanbul, les 6 et 7 avril

2009, a été largement saluée par la presse et la classe politique turques comme un succès. En tendant la main au monde musulman, en soulignant l’importance stratégique que conserve la Turquie pour les Etats-Unis et en apportant un soutien appuyé à la candidature d’Ankara à l’Union euro-péenne, Barack Obama a ouvert une nouvelle ère dans les relations turco-américaines, particulièrement malmenées au cours des deux mandats de Georges W. Bush. Devant la Grande Assemblée Nationale de Turquie, en particulier, force est de constater qu’il a su trouver le ton juste, par des formules qui ont fait mouche : «Les Etats-Unis ne sont pas et ne seront ja-mais en guerre contre l’islam» ; ou encore : «Laissez-moi être clair, les Etats-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l’Union Européenne.»

Loin d’être une digression finale, ce séjour turc doit être réinsérée dans la tournée européenne que Barack Obama a effectuée, du 1er avril au 7 avril. Car ce n’est pas un hasard si cette tournée commencée à Londres pour participer au G20, poursuivie à Strasbourg pour assister au sommet de l’OTAN et à Prague pour rencontrer les dirigeants de l’Union Européenne, s’est achevée par un séjour minutieusement préparé en Turquie. Le pré-sident américain s’est en effet indiscutablement appuyé sur son allié turc, si ce n’est pour énoncer les axes forts de sa politique étrangère, du moins pour commencer à dévoiler sa vision du monde.

En réitérant à plusieurs reprises son soutien à la candidature de la Turquie, le président Obama n’a pas seulement mis du baume sur le cœur aux Turcs, déçus par la tournure prise par les négociations avec Bruxelles, il a voulu rappeler que la construction européenne concernait aussi Washing-ton. Car, si la position américaine favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Europe n’est pas nouvelle, exprimée dans un tel contexte, elle entendait signifier que les convictions multilatéralistes du nouveau locataire de la Maison Blanche ne l’amèneraient pas à délaisser le rôle prépondérant qui, pour un président américain quel qu’il soit, reste celui de son pays dans l’ordre international contemporain.

Dans le sillage de son déplacement en Europe, sa venue en Turquie était aussi destinée à permettre aux Etats-Unis de renouer en douceur avec le monde musulman. Dans un contexte très défavorable après les récentes élections israéliennes et encore marqué par les deux mandats de Georges W. Bush, Barack Obama a préféré s’employer à restaurer progressivement la confiance avec ses alliés musulmans par un comportement novateur crédible plutôt que d’accroître la désillusion dans la région par des an-nonces spectaculaires ayant peu de chance d’être suivies d’effets. La pé-riode Bush est terminée, le message sera sans doute passé, mais sur tous les fronts (Proche-Orient, Irak, Iran, Afghanistan), tout reste à faire et le ré-tablissement d’un esprit positif, permettant d’avancer sur ces dossiers, risque de prendre du temps.

En tout état de cause, force est de constater que la Turquie aura été forte-ment valorisée tout au long de la tournée du numéro un américain sur le vieux continent. Il est vrai que Barack Obama était incité à ménager son

allié turc pour tenir compte d’impératifs très immédiats, liés en particulier au positionnement stratégique de la Turquie sur les voies de transit des troupes et du matériel américains destinés à l’Irak et à l’Afghanistan. Mais plus qu’une simple affaire de conjoncture, les points de vue exprimés par le président américain témoignent aussi d’une perception durable et perti-nente du rôle stratégique de la puissance régionale politique et écono-mique qu’est désormais ce pays.

Il reste que l’on peut s’interroger sur les effets que peut avoir à terme cette survalorisation de la Turquie par Washington, tant du côté européen que du côté musulman. Faisant suite au véto turc à la candidature de An-ders Fogh Rasmussen à la tête de l’OTAN, le soutien des Etats-Unis à la candidature turque n’a pas seulement déplu aux Européens du noyau dur (France Allemagne…), mais aussi aux instances européennes (Commission européenne en particulier). Côté musulman, l’intérêt américain pour Anka-ra risque également d’accroître encore l’inquiétude des pays arabes modé-rés comme l’Arabie Saoudite ou l’Egypte, déjà indisposés par l’omnipré-sence de la Turquie ces derniers mois, qui sont soucieux de ne pas se voir dépossédés de leur rôle de pivots dans la région.

En bref, si la visite du 44e président américain a bien été une réussite pour la diplomatie turque, celle-ci devra aussi gérer habilement ce succès dans les mois à venir.

JM Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2009/04/la-visite-de-barack-obama-en-turquie-un.html

Barack Obama ouvre une nouvelle ère dans les rela-tions turco-américaines

samedi 11 avril 2009

Rencontrant les dirigeants européens à Prague, le 6 avril 2009, à l’occa-sion de la tournée européenne qu’il a récemment effectuée, Barack Oba-ma s’est pour la première fois officiellement exprimé sur la candidature turque à l’Union Européenne (UE). Lors d’une rencontre avec le président tchèque, Vaclav Klaus, qui exerce actuellement la présidence tournante de l’UE, il a redit le soutien des Etats-Unis à l’intégration européenne de la Turquie, en se démarquant du refus français et du scepticisme allemand. Cette position a été essentiellement justifiée en faisant valoir les avan-tages qu’il y aurait pour l’Europe à intégrer un pays de tradition religieuse différente, pour l’arrimer solidement à l’Ouest et tirer partie de sa position

stratégique exceptionnelle.

Ces propos n’ont été qu’un avant goût de ceux que le président américain a tenu, lors de sa visite officielle en Turquie, les 6 et 7 avril 2009, un dépla-cement soigneusement préparé, trois mois auparavant, par la venue d’Hil-lary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, à Ankara. Devant la Grande Assemblée Nationale de Turquie, Barack Obama a plaidé sans détour en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’UE, en déclarant sous les applaudis-sements des députés : « Laissez-moi être clair, les Etats-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l’UE.» L’approche très straté-gique du soutien à la candidature turque à l’UE, développée par le pré-sident américain tout au long de sa visite, doit être reliée au fait que cette dernière a été aussi son premier séjour dans un pays du monde musul-man. L’attention particulière accordée en l’occurrence à la Turquie dans le sillage d’une tournée européenne a comblé le gouvernement turc qui s’était particulièrement mobilisé pour accueillir le président américain.

L’événement arrivait en effet à point nommé pour restaurer une relation turco-américaine fortement dégradée au cours des deux mandats de George W. Bush. On se souvient du refus du gouvernement turc d’ouvrir ses frontières aux troupes américaines, en 2003, au début de l’interven-tion des Etats-Unis en Irak, mais les rapports entre Ankara et Washington ont été aussi perturbés par de nombreux désaccords concernant notam-ment la question kurde et la lutte contre les bases du PKK en Irak du nord. Depuis le changement d’administration américaine, les relations turco-américaines sont entrées dans une nouvelle ère et c’est ce que cette visite de Barack Obama en Turquie entendait avant tout signifier.

Car le nouveau président américain souhaite améliorer l’image de son pays dans le monde musulman et faire de la Turquie un intermédiaire es-sentiel de cette démarche. Réciproquement, la Turquie peut profiter du re-nouveau diplomatique américain pour réaffirmer sa différence politique au sein du monde musulman et tirer partie de sa position géopolitique privilé-giée entre l’Europe et le Proche-Orient. Le magazine américain Newsweek titrait il y a quelques semaines : « Apprendre à vivre avec l’islamisme radi-cal. Il est temps d’arrêter de traiter tous les islamistes de terroristes ». Les conseillers du président Obama semblent avoir une conception proche de cet esprit de réconciliation et encourage une «dédiabolisation» du monde musulman. À cet égard, il est important de relever que la visite du pré-sident américain s’est déroulée au moment même où se tenait à Istanbul le deuxième Forum de l’Alliance des Civilisations (notre édition du 9 avril 2009), cette instance créée sous l’égide des Nations Unies à l’initiative de l’Espagne et de la Turquie, à l’issue des attentats de Madrid en mars 2004, pour trouver une alternative à une lutte exclusivement militaire contre le terrorisme. À Istanbul, ville de tradition cosmopolite, le président améri-cain a tenu aussi à rencontrer (photo) ensemble les représentants des dif-férentes communautés religieuses (musulmane, juive et grec orthodoxe) de Turquie de façon à valoriser le message originel, pacifique et fédéra-teur, des religions du Livre.

Plus généralement, au cours de son séjour, Barack Obama n’a cessé d’ex-primer son souhait de créer avec la Turquie un «partenariat modèle» entre nations de cultures religieuses distinctes, pouvant «servir d’exemple au monde». L’apaisement des tensions au Moyen-Orient, un élément impor-tant de son discours de campagne, apparaît aujourd’hui comme un axe es-sentiel de la diplomatie américaine. Dans un tel contexte, et même si pour l’instant peu de propositions concrètes ont été formulées, une nouvelle ap-proche de la résolution du conflit israélo-palestinien est possible et si elle se devait se concrétiser, il est probable que la Turquie serait appelée à y jouer un rôle important. Lors d’une rencontre avec des étudiants turcs pendant son séjour, le président américain a expliqué que selon lui, les Etats-Unis ne devaient plus apparaître seulement comme une puissance belligérante mais aussi comme une nation fédératrice. S’exprimant en outre sur le conflit israélo-palestinien, il n’a pas hésité, en en convenant d’ailleurs, à se montrer idéaliste : «Je le dis à mes amis juifs qu’il faut aussi comprendre le point de vue des Palestiniens. Apprendre à se mettre à la place de l’autre, c’est le début de la paix».

Les dossiers sensibles ont été peu évoqués. Toutefois, sur le dossier de la reconnaissance du génocide arménien, le président, sans se renier, s’est montré adroit. Il a rappelé sa position personnelle, qui avait été l’un des engagements de sa campagne, mais pour ne pas gêner les pourparlers qui sont en cours entre la Turquie et l’Arménie, il a aussi chaleureusement sa-lués ces efforts en disant son souhait qu’ils puissent déboucher sur la réso-lution des différends existants. La rencontre avec les représentants des partis turcs d’opposition au parlement, à Ankara, a été très brève, ce qui a amené certains d’entre eux, notamment le leader du parti kurde DTP, à re-gretter le faible intérêt du leader américain pour la situation des libertés fondamentales en Turquie et notamment celle des minorités. Ahmet Tan, l’un des responsables du DSP, le parti démocrate de gauche, a néanmoins voulu voir dans cette visite une valorisation de la position internationale de la Turquie, qui devrait lui permettre d’obtenir un statut régional de pre-mier plan, une démarche tranchant radicalement avec l’approche anté-rieure de l’administration Bush.

Cette attitude innovante n’a pas empêché le 44ème président des Etats-Unis de rendre le traditionnel hommage au premier président de la Répu-blique de Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, en disant son attachement aux idéaux d’un homme qui a «promu la Turquie au rang des démocraties mo-dernes et prospères», et bien sûr son souhait d’établir «la paix dans le pays et la paix dans le monde».

Laure Gadrat Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2009/04/barack-obama-ouvre-une-nouvelle-ere.html

TURQUIE/ARMENIE

La normalisation avec l’Arménie passe par le règle-ment du différend sur le Karabakh

(Erdogan)

dimanche12 avril 2009, par Stéphane/armenews

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a évalué les relations turco-arméniennes lors d’une réunion à Istanbul de la direction de son parti.

A une question relative sur un malaise quelconque chez le Président azéri Ilham Aliev concernant les relations turco-arméniennes, M.Erdogan a ré-pondu que si le processus n’abouti pas entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il ne serait pas question que la Turquie fasse une démarche".

Rappelant une déclaration en la matière qu’il avait faite auparavant à Londres, M.Erdogan a affirmé qu’il existait un processus problématique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis une dizaine d’années.

"Nous vivons des problèmes en parallèle à ce processus. Nous l’avons dit de façon claire et nette : tant que le problème entre l’Azerbaïdjan et l’Ar-ménie n’est pas résolu, il sera difficile que nous aboutissions dans le pro-cessus turco-arménien. Si des entretiens sont effectués actuellement au niveau inférieur, c’est simplement pour effectuer les préparations dans le but de devancer un peu le processus Azerbaïdjan-Arménie. Notre souhait est que le Conseil de sécurité des Nations Unies perçoive l’Arménie comme un occupant de la région du Haut Karabakh et qu’il prenne une dé-cision pour son retrait. C’est un processus que le trio du Minsk constitué des Etats-Unis, de la France et de la Russie, n’a pas réussi à résoudre. Nous espérons qu’en suivant de près les événements, ce trio réussisse à trouver une solution." a poursuivi le Premier ministre Erdogan.

Relevant que la Turquie avait effectué une démarche et qu’ainsi elle avait apporté l’idée de la Plateforme de Stabilité et de Coopération au Caucase qui concerne la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Géorgie, Erdogan a affirmé qu’il fallait avant tout régler la question Azerbaïdjan-Arménie puis celle Turquie-Arménie.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50701

Turquie, début de la fin de l'amnésie.

Par Laure Marchand

Turquie. Une pétition demandant pardon aux Arméniens pour les mas-sacres de 1915 circule en Turquie. Elle a déjà récolté plus de 30 000 signa-tures.

Ce sont deux phrases toutes simples, à la fois pudiques et chargées d’émotions, qui sont en train de faire vaciller le tabou le plus tenace de la Turquie, à l’œuvre depuis bientôt un siècle, celui des massacres d’Armé-niens pendant la Première Guerre mondiale. «Ma conscience ne peut ac-cepter qu’on reste indifférent à la grande catastrophe que les Arméniens ottomans ont subie en 1915 et qu’on la nie. Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes frères et sœurs arméniens et je leur demande pardon.»

Intitulée «Je m’excuse», cette pétition, mise en ligne au mois de décembre par quatre intellectuels turcs, a déjà récolté près de 30 000 signatures. Pour la Turquie, ce chiffre est considérable, car les actions collectives me-nées par la société civile y sont encore balbutiantes. Et le succès serait en-core plus grand si le site n’était pas régulièrement piraté par des hackers nationalistes, comme c’est de nouveau le cas ces jours-ci.

Chaque mot de ce mea culpa historique a été minutieusement choisi afin qu’un maximum de personnes puissent y adhérer. «Le terme «génocide» n’a pas été employé, car il aurait rendu l’identification difficile pour cer-tains», explique Ali Bayramoglu, ami intime de Hrant Dink, le journaliste d’origine arménienne abattu à Istanbul en janvier 2007, qui a rédigé le texte.

Comme les Allemands. «Comme les Allemands ou les Français, comme n’importe quel peuple, les Turcs doivent également être responsables des malheurs qui se sont produits dans leur société, précise-t-il. Il s’agit d’une revendication démocratique par rapport à l’Histoire, pour reconnaître la peine des Arméniens et en finir avec l’amnésie de l’identité turque.» En s’adressant directement aux consciences, cette initiative et son retentisse-ment révèlent que de plus en plus de Turcs refusent la chape de plomb né-gationniste pesant sur cette page sanglante de l’Histoire – entre 800 000 et 1,2 million d’Arméniens ont péri au cours du premier génocide du XXe siècle, selon les historiens. Plainte abandonnée. Bien sûr, les résistances sont toujours tenaces, comme en témoigne la contre-attaque lancée en réaction à cette cam-pagne. Sur Facebook, des milliers d’adhérents ont rejoint les groupes «Je ne m’excuserai pas». Les auteurs du texte de pardon ont été inondés d’e-mails contenant des menaces de mort. Une plainte a d’ailleurs été dépo-sée pour «dénigrement du peuple turc», un crime passible de deux ans de prison.

Mais le procureur général a finalement renoncé à engager des poursuites. Signe que, en quelques années, la Turquie a parcouru un long chemin sur la voie de la liberté d’expression, notamment grâce à l’ouverture des né-

gociations d’adhésion à l’Union européenne. En 2005 encore, une confé-rence organisée par des universitaires turcs, prudemment intitulée «Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l’Empire», faisait dire au mi-nistre de la Justice, Cemil Ciçek, qu’il s’agissait «d’un coup de poignard dans le dos» de la nation. L’écrivain Orhan Pamuk, prix Nobel de littéra-ture, était traîné devant les tribunaux pour avoir déclaré dans l’hebdoma-daire suisse Das Magazin que, «sur ces terres, un million d’Arméniens et 30 000 Kurdes ont été tués».

La campagne «Je m’excuse» n’est pas isolée. Les initiatives d’artistes et d’écrivains turcs se multiplient pour en finir avec les non-dits de l’Histoire, faire la paix avec le passé, afin de construire un présent apaisé. Tragique-ment, c’est l’assassinat de Hrant Dink qui a réveillé les consciences. «Tout le monde a vu son corps, étendu sur le trottoir, ses chaussures qui dépas-saient du drap blanc, analyse Altug Yilmaz, rédacteur en chef à Agos, le journal créé par Hrant Dink. Avec cette image, si forte, douter de sa sincé-rité devenait impossible.»

Archéologie personnelle. Désormais, ce sont des Turcs qui reprennent son combat. Ainsi, la journaliste Ece Temelkuran se livre à une plongée initia-tique dans le monde arménien dans son ouvrage La profondeur du mont Ararat, un best-seller: elle est partie à la rencontre de la diaspora à Paris et à Los Angeles, a visité le mémorial du génocide à Erevan, a affronté la souffrance des survivants. «J’ai voulu questionner le silence qui règne en Turquie, notre aveuglement, alors que nous habitons des lieux où des Ar-méniens ont vécu. Nous devons nous remémorer ce que nous savons déjà mais qu’on nous a fait oublier», explique la jeune femme. Une démarche individuelle afin de battre en brèche la version officielle: «Le seul moyen de résoudre la question arménienne en Turquie est d’en faire une question personnelle, en aidant chacun à mener ce que j’appelle son archéologie personnelle.» Réouverture des frontières. L’amorce du dialogue est d’autant plus pro-metteuse qu’une partie de la diaspora a accepté l’invitation lancée par les «frères» turcs. Une centaine d’Arméniens, dont les cinéastes Atom Egoyan et Robert Guédiguian, ont publié une lettre ouverte disant «merci aux ci-toyens de Turquie» qui ont couché leur nom au bas de la pétition: «Enfants de rescapés arméniens, j’exprime ma reconnaissance aux signataires pour leur courage.» Pour le réalisateur Serge Avédikian, un des initiateurs de la réponse arménienne, «ça y est, la boîte de l’Histoire est ouverte. Et nous devons faire partie de ce mouvement de démocratisation.»

D’autant que, sur le front diplomatique, les lignes commencent à bouger. En septembre dernier, le président de la République, Abdullah Gül, s’est rendu à Erevan à l’occasion d’un match de football. La visite était histo-rique, car les deux pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques. La semaine dernière, à Davos, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a rencontré le chef de l’Etat arménien, Serge Sarkissian. A Ankara, il se mur-mure de plus en plus que la réouverture de la frontière turco-arménienne pourrait intervenir cette année. Assiste-t-on aux prémices d’un tournant historique en Turquie? «Même s’il peut y avoir des reculs politiques, le pro-

cessus engagé est irréversible», estime Ali Bayramoglu. Il est désormais protégé par un deuxième garde du corps. Mais il avait juré à Hrant Dink «de se battre» pour changer la société turque.

http://www.hebdo.ch/edition/2009-8/actuels/monde/turquie_debut_de_la_fin_de_lamnesie.htm

L'Arménie attend une ouverture de la frontière avec la Turquie cette année

EREVAN - Le président arménien Serge Sarkissian a dit vendredi s'attendre à une ouverture de la frontière avec la Turquie cette année, mais le Pre-mier ministre turc a posé en préalable à cette normalisation le réglement du conflit au Nagorny Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie.

"La balle est dans le camp de la Turquie et selon les règles du football, la balle ne peut pas rester là-bas indéfiniment", a déclaré M. Sarkissian, en référence à un match retour de football prévu en octobre entre les deux pays.

"Je pense que pour le prochain match entre la Turquie et l'Arménie, je vais aller en Turquie en passant une frontière ouverte, ou peut-être même avant", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse marquant le premier anniversaire de son arrivée à la présidence.

La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 en soutien à l'Azer-baïdjan turcophone, Bakou étant en conflit avec Erevan pour le contrôle de la région du Nagorny Karabakh (ou Haut-Karabakh), enclave peuplée d'Ar-méniens en territoire azerbaïdjanais.

Une visite historique du président turc, Abdullah Gül, à Erevan en sep-tembre dernier, à l'occasion d'un match de football entre les deux pays, a cependant mis un terme au silence diplomatique et les deux pays ont affi-ché leur intention de normaliser leurs relations.

Les massacres et déportations d'Arméniens entre 1915 et 1917 dans l'Em-pire ottoman ont fait plus d'un million et demi de morts selon l'Arménie, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse la notion de génocide.

Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques avec Erevan depuis l'in-dépendance de l'Arménie en 1991, en raison des divergences sur cette épineuse question.

"Nous sommes pour l'établissement de relations diplomatiques avec la Tur-quie sans conditions préalables", a observé M. Sarkissian. "Nous ne posons pas le problème de la reconnaissence du génocide arménien comme une

condition préalable et nous espérons aussi que la Turquie ne va pas faire de cette question une condition préalable", a-t-il poursuivi.

"Nous ne signerons aucun accord de normalisation avec l'Arménie s'il n'y a pas d'accord entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie sur le Nagorny Karabakh", a affirmé pour sa part vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdo-gan.

"Nous pouvons faire le travail préliminaire (pour un accord avec l'Armé-nie), mais cela dépendra de toutes façons de la résolution du conflit du Na-gorny Karabakh", a souligné M. Erdogan, en vacances dans le sud de la Turquie, et dont les propos sont rapportés par l'agence de presse Anatolie.

Les contacts entre des représentants des deux pays se sont cependant multipliés au cours des derniers mois. Des informations de presse ont fait état d'un possible prochain rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et la réouverture de leur frontière commune, suscitant le mécontentement de l'Azerbaïdjan.

En visite en Turquie cette semaine, le président américain Barack Obama avait appelé Ankara et Erevan à "aller de l'avant" dans leurs discussions pour améliorer leurs relations.

(©AFP / 10 avril 2009 20h58)

http://www.romandie.com/infos/news2/090410185817.x2atjf2o.asp

Suleyman Demirel : « La Turquie profitera en ouvrant les frontières arméniennes ? »

[ 11 avril 2009 16:15 ]

Bakou – APA. Les USA, la Russie et l’UE ont l’intention de résoudre des pro-blèmes géopolitiques au Caucase du sud par le moyen d’ouvrir les fron-tières » a déclaré pour le quotidien « Milliyet » l’ex président turc Suley-man Demirel, a rapporté APA.

L’ex président a déclaré de ne pas comprendre quel sera l’avantage de la Turquie dans cette situation.

Les USA ont proposé la Turquie d’ouvrir des frontières avec l’Arménie, à l’époque de Démirel, dit l’interlocuteur de « Hurriyet » : « Je demandait chaque fois : quel sera l’avantage de la Turquie. On n’a jamais trouvé une réponse à cette question » a martelé M.Demirel.

M.Demirel a déclaré, pourquoi les milieux américains étaient intéressés à

l’ouverture des frontières : « Un grand électorat arménien et une forte dia-spora existent aux USA. Les USA ne tolèrent pas d’autre part que l’Armé-nie ne soit pas contrôlé uniquement par la Russie. Les USA ont l’intention de renforcer sa présence en Arménie par le moyen de la Turquie, ce qui est dangereux pour l’Azerbaïdjan. Un rapprochement USA Arménie n’est pas en faveur de l’Azerbaïdjan. Cela pourrait aboutir par le prolongement du conflit » a-t-il conclu.

Les frontières turco arméniennes ont été fermé en 1993, sous la règne de Demirel.

http://fr.apa.az/news.php?id=5238

TURQUIE/AZERBAIDJAN

Les parlementaires turcs sont attendus en Azerbaïd-jan

[ 10 avril 2009 11:54 ]

Ankara – APA. L’Ankara officiel est préoccupé de la situation en Azerbaïd-jan, liée à une éventuelle ouverture des frontières turco-arméniennes.

Le président de la grande Assemblée nationale turque (TBMM) Koksal Top-tan a décidé d’envoyer une délégation en Azerbaïdjan, a rapporté APA. La délégation sera conduite par le parlementaire de AKP Mustafa Kabakci (chef du groupe interparlementaire Azerbaïdjan – Turquie). Les parlemen-taires turcs auront des rencontres avec ses homologues azerbaïdjanais, les représentants des ONG et de médias.

La visite a pour but de mettre en lumière la fidélité de la Turquie dans sa politique vis-à-vis l’Azerbaïdjan.

http://fr.apa.az/news.php?id=5217

TURQUIE/IRAK/PKK

Retrait des troupes américaines d'Irak: La Turquie apportera la contribution nécessaire

Publié le : 11.04.2009 | 09h35

Le Président turc, Abdullah Gul a affirmé vendredi que son pays était prêt à apporter la contribution nécessaire en cas de retrait des troupes améri-caines d'Irak.

«Nous n'avons pas encore reçu de demande concrète (de la part des Etats-Unis) pour une utilisation du territoire turc par les troupes américaines en cas de retrait», a indiqué le chef de l'Etat turc dans une interview à la chaîne arabe émettant en Irak «Al-Hourra», soulignant que «la Turquie sera heureuse d'apporter toute contribution lors d'un éventuel retrait amé-ricain du territoire irakien».

M. Gul a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité et l'importance du ren-forcement de la coopération entre Ankara et Bagdad dans la lutte contre les rebelles séparatistes du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) im-plantés dans le nord irakien.

La Turquie avait refusé en 2003 l'utilisation de son territoire aux Etats-Unis qui voulaient ouvrir un front nord contre l'Irak.

Le Président américain Barack Obama a annoncé dernièrement qu'il retire-rait le gros des soldats américains d'Irak d'ici à fin août 2010 pour laisser une force de quelques dizaines de milliers d'hommes, avant un désenga-gement total qu'il entend achever fin 2011.

Par MAP

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=111273

Le ministre turc de l'Intérieur à Bagdad pour une réunion sur le PKK

ANKARA - Le ministre turc de l'Intérieur Besir Atalay s'est envolé samedi pour Bagdad, où il doit participer à une réunion sur la lutte contre les re-belles séparatistes kurdes de Turquie réfugiés dans le nord de l'Irak, rap-porte l'agence de presse Anatolie.

Ces pourparlers s'inscrivent dans le cadre du comité tripartite turco-améri-cano-irakien créé en novembre pour combattre les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

"Nous attendons que le gouvernement central irakien et l'administration régionale du nord prennent des mesures concrètes" contre le PKK, a décla-ré le ministre à l'agence avant de partir.

Selon lui, le travail du comité devrait "produire de bons résultats, notam-ment en matière d'échange de renseignements".

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les Etats-Unis et l'Union européenne, se sert depuis longtemps de bases installées

au Kurdistan irakien (nord) pour lancer des attaques contre des cibles turques de l'autre côté de la frontière.

Samedi, sept membres du PKK ont été tués dans une région montagneuse de la province de Sirnak, près de la frontière irakienne, au cours d'une opération lancée par l'armée au lendemain de la mort par balles de deux soldats turcs, affirme l'état-major turc sur son site internet.

Depuis décembre 2007, l'aviation turque bombarde régulièrement les camps des séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak.

Ankara a longtemps accusé les Kurdes irakiens de tolérer, voire d'aider le PKK, mais ils participent désormais aux discussions du comité tripartite.

Le mois dernier, lors d'une visite du président turc Abdullah Gül à Bagdad, son homologue irakien Jalal Talabani, lui-même Kurde, a appelé les mili-tants du PKK à déposer les armes ou à quitter le pays.

Le PKK a lancé en 1984 une campagne armée pour obtenir l'autonomie du sud-est de la Turquie, une région peuplée majoritairement de Kurdes. Le conflit a fait 44.000 morts.

(©AFP / 11 avril 2009 13h38)

http://www.romandie.com/infos/news2/090411113835.vh7wzm3z.asp

Turquie : les fantômes d'une "sale guerre"Enquête

LE MONDE | 13.04.09 | 14h11 • Mis à jour le 13.04.09 | 14h11

SILOPI (TURQUIE) ET SUD DE LA SUÈDE ENVOYÉS SPÉCIAUX

Reclus dans un village, "quelque part dans le sud de la Suède", Abdülkadir Aygan vit sous la protection des services secrets suédois. Et pour cause : ce réfugié fait trembler la Turquie à chacune de ses révélations. Ancien membre de la rébellion kurde du PKK, il a été "retourné" par l'armée turque dans les années 1990. Il a alors collaboré avec le Jitem, une cellule clandestine de la gendarmerie chargée de la lutte antiterroriste. Pendant dix ans, il a pris part aux crimes perpétrés dans le sud-est de la Turquie, au plus fort de la "sale guerre" menée par l'armée contre les rebelles kurdes et une population accusée de les soutenir. Abdülkadir Aygan a quitté la Turquie en 2003. Aujourd'hui, il parle.

"J'ai été embauché comme fonctionnaire civil antiterroriste en septembre 1991 avec le matricule J27299", nous raconte-t-il, dans sa maison sué-doise. Avec force détails, il passe en revue les séances de torture et les

exécutions sommaires de militants soupçonnés de soutenir la cause kurde, dont il fut le témoin. Des centaines de meurtres et d'enlèvements, non élu-cidés, auraient été commis dans le sud-est de la Turquie entre 1987 et 2001. "Il y a près de 1 500 dossiers connus de disparus, estime un avocat de Diyarbakir engagé dans la défense des droits de l'homme, Sezgin Tanri-kulu. 5 000 en comptant les meurtres inexpliqués."

En Turquie, les aveux d'Abdülkadir Aygan ont totalement relancé l'enquête sur ces disparitions et rendu espoir aux familles des victimes. Le corps de Murat Aslan, un jeune de 25 ans volatilisé en 1994, a ainsi été retrouvé dix ans après, brûlé et enterré au bord d'une route. "Nous l'avons enlevé dans un café après une dénonciation et amené au local du Jitem, se souvient M. Aygan. Un caporal expert en torture l'a accroché au plafond par les mains, avec des poids aux pieds. Il le battait. Il est resté trois ou quatre jours sans nourriture. Moi, j'évaluais ses informations." Selon Abdülkadir Aygan, Mu-rat Aslan a finalement été envoyé à Silopi, puis amené au bord du Tigre. "On lui a mis un bandeau sur les yeux et des menottes. Le sous-officier Yüksel Ugur a tiré et Cindi Saluci l'a arrosé d'essence et a mis le feu. C'est grâce à mon témoignage que son corps a pu être retrouvé par sa famille et identifié grâce à un test ADN."

Le repenti décrit également les "puits de la mort", tels que les a baptisés la presse turque : des cuves de la compagnie pétrolière d'Etat Botas, dans lesquelles sept corps auraient été jetés en 1994 après avoir été dissous dans l'acide ou brûlés. Il précise aussi que trois syndicalistes, arrêtés la même année et remis par le procureur au chef du Jitem à Diyarbakir, le co-lonel Abdukerim Kirca, ont été exécutés par ce dernier d'une balle dans la tête près de Silvan. "Nous prenons ce qu'il dit très au sérieux, explique Nu-sirevan Elçi, le bâtonnier de Silopi, à l'origine de la réouverture du dossier. Après vérification, tout ce que raconte Aygan est exact."

L'ex-membre du Jitem est loin d'avoir livré tous ses secrets. Il dit craindre pour sa vie, en Suède, où il a reçu des menaces : la Turquie réclame son extradition pour le juger pour le meurtre de l'écrivain kurde Musa Anter, en 1992. "Je suis prêt à être jugé n'importe où et n'importe quand mais pas en Turquie, s'insurge-t-il. Cette demande est faite pour me faire taire."

Depuis le 9 mars, l'enquête sur les disparitions a pris une nouvelle dimen-sion. Sur requête des avocats qui s'appuient sur les déclarations de M. Ay-gan, la justice a finalement ordonné des fouilles autour de Silopi, dernière ville avant la frontière irakienne, et dans la région de Diyarbakir. Les "puits de la mort", situés à proximité de la principale caserne militaire de Silopi, et sur le site de l'entreprise Botas, ont été explorés. Ainsi que des char-niers présumés dans plusieurs villages, où des dizaines de fragments d'os, un gant vert, des cordelettes nouées, des débris de vêtements, un crâne humain ont été découverts.

Le traumatisme, encore vif, des méfaits commis dans la région remonte à la surface à la faveur de ces excavations. "Ces crimes étaient connus de la population depuis des années. Chaque famille a une histoire de disparu",

précise le bâtonnier Elçi. Du vendeur de kebabs de la place centrale au chef local de l'AKP, le parti du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, tous ont perdu un proche. Rien qu'à Silopi, 15 000 habitants, au moins 300 per-sonnes seraient portées disparues.

Ahmet s'est évaporé un matin, en 1998, en sortant de chez lui. "Il était photographe, marié et père de trois enfants. On ne l'a jamais revu", ra-conte son père Enver, les larmes aux yeux. Après la disparition, le vieil homme se souvient avoir été interrogé par un responsable du Jitem. "Je ne pense qu'à une chose depuis dix ans, dit-il. Retrouver le corps de mon fils." Voyant à la télévision, depuis peu, les pelleteuses fouiller la terre, Enver a poussé la porte de l'Association des droits de l'homme : "J'ai pensé que, avec cette affaire Ergenekon qui éclate en ce moment, il pourrait y avoir de nouvelles informations."

Les langues se délient depuis le lancement, en 2007, d'une enquête sur le réseau Ergenekon, une puissante nébuleuse militaro-nationaliste incrustée dans l'appareil d'Etat turc et soupçonnée d'avoir fomenté putschs et as-sassinats. Depuis octobre 2008, 86 personnes - militaires, académiciens, journalistes, politiciens et mafieux - sont jugées devant un tribunal spécial, dans la banlieue d'Istanbul, pour un complot présumé contre le gouverne-ment. A partir de juillet, 56 autres suspects seront traduits devant la jus-tice. Des dizaines d'autres pourraient suivre.

L'existence du réseau Ergenekon n'est pas une surprise : les Turcs par-laient jusqu'ici d'"Etat profond" pour désigner ce réseau ultranationaliste. Décapité par les vagues d'arrestations, le réseau pourrait percer le mys-tère de quelques-unes des affaires les plus sombres de l'histoire récente de la Turquie, telles que l'assassinat du journaliste d'origine arménienne Hrant Dink... ou les exactions du Jitem, dans le Sud-Est. "Les fondateurs d'Ergenekon étaient aussi des membres du Jitem, souligne Abdülkadir Ay-gan. Ergenekon a aussi utilisé à l'occasion des chefs de la mafia pour me-ner des missions. Par exemple contre des chefs d'entreprise qu'ils faisaient assassiner. Une partie des victimes dans le sud-est ont été tuées par le Ji-tem, mais aussi par d'autres services de police, de gendarmerie ou de l'ar-mée, voire même par le MHP, le parti d'extrême droite nationaliste."

Plus de 80 familles de disparus ont rompu le silence depuis décembre, es-time Nusirevan Elçi qui, chaque semaine, voit arriver de nouveaux dos-siers. L'investigation sur Ergenekon a fait sortir de nouveaux témoignages et doit se concentrer sur le sud-est : on y retrouve beaucoup d'acteurs de l'histoire." A la surprise des habitants, de nombreux anciens hauts respon-sables militaires en poste dans la région au moment des disparitions, entre 1987 et 2001, ont été arrêtés ces dernières semaines : le major Arif Do-gan, surnommé "l'Ange de la mort", ou l'ancien général Levent Ersöz, ré-puté pour sa cruauté.

Le 23 mars, c'est le colonel Cemal Temizöz qui a été interpellé. Ancien chef du Jitem à Cizre, il a été désigné par des suspects comme le commandi-taire de plusieurs enlèvements. Son nom fait encore frissonner l'avocat El-

çi : "Les gens se détournaient de leur chemin pour ne pas se retrouver face à lui." Personne n'osait plus emprunter la route qui traverse le petit village voisin de Kustepe. Vidé de ses habitants et surveillé par trois "gar-diens de villages", les miliciens supplétifs de l'armée, il aurait également abrité un charnier. Les enquêteurs y ont découvert un grand nombre d'os-sements. "Des os de chevaux, rien de plus", s'agace l'un des gardiens de village en treillis, armé d'une kalachnikov, en faisant signe de circuler. "A l'époque, la peur nous empêchait de parler. Nous risquions d'être tués à notre tour", explique Salih Teybogan, un paysan de Silopi.

Son frère, qui travaillait au poste-frontière, a été enlevé en rentrant chez lui, et sa voiture retrouvée brûlée, "à 200 m de Botas". Quelques mois plus tard, trois corps sont retirés d'un puits, sous un ancien restaurant, aujour-d'hui désaffecté. "Nous allons faire des tests ADN, dit Salih Teybogan. Maintenant, les choses changent. Quand j'ai entendu qu'ils allaient ouvrir les charniers, je suis venu réclamer mes droits."

L'affaire des "puits de la mort" sonne peut-être la fin de l'impunité pour ces crimes perpétrés jusque très récemment. A Istanbul et à Diyarbakir, les Mères du samedi - l'équivalent turc des Mères de la place de Mai à Bue-nos Aires - ont repris leurs manifestations hebdomadaires pour réclamer les corps de leurs enfants disparus. "Maintenant, il nous faut une véritable commission vérité et réconciliation, estime l'avocat Sezgin Tanrikulu. Le problème, c'est que les anciens du Jitem sont toujours là, au sein de l'ar-mée."

Le colonel Abdulkerim Kirca, désigné par Abdülkadir Aygan comme l'assas-sin d'une douzaine de Kurdes, au moins, dans les années 1990, a été re-trouvé avec une balle dans la tête en janvier, avant de pouvoir être inter-rogé. Officiellement, un suicide. Tout le gratin de l'état-major assistait à ses funérailles.

Guillaume Perrier et Olivier Truc Article paru dans l'édition du 14.04.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/13/turquie-les-fantomes-d-une-sale-guerre_1180051_3214.html

Le président palestinien Mahmoud Abbas en visite au Kurdistan irakien

ERBIL (Irak) - Les présidents des deux peuples privés d'Etat les plus connus du Moyen-Orient se sont rencontrés lundi à Erbil afin de cimenter les relations entre leurs deux territoires autonomes.

"Nous n'avons pas besoin d'invitation pour visiter cette nation soeur et nous avons toujours eu le sentiment que les portes (du Kurdistan) nous étaient ouvertes sans avoir besoin de prendre rendez-vous", a déclaré lors d'une conférence de presse le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.

"L'honorable président Barzani n'a été mis au courant de ma visite qu'à peine 24 heures avant mon arrivée et il a dit aussitôt: +Ahlan wa sahlan+ (bienvenue)", a-t-il souligné.

Pour sa part, le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Mas-soud Barzani, a rendu hommage à son interlocuteur en notant qu'il est le premier "président" à effectuer une visite dans sa région du nord de l'Irak.

"Nous avons été habitués à voir les Palestiniens aider notre peuple, par le passé comme à présent. Cette visite cimentera les relations entre les deux peuples qui partagent la même souffrance", a ajouté M. Barzani.

"De même qu'il est le premier président à visiter notre région, nous espé-rons que le consulat palestinien sera le premier consulat à ouvrir à Erbil", la "capitale" du Kurdistan irakien.

Mahmoud Abbas est le président de l'Autorité Palestinienne, une entité créée par les accords d'Oslo de 1993 avec Israël qui accorde une autono-mie en Cisjordanie et à Gaza.

Barzani est le président de la région autonome du Kurdistan, une région montagneuse dans le nord de l'Irak qui a vu son autonomie confirmée par la Constitution irakienne de 2005. Les 25 à 30 millions de Kurdes se répar-tissent entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie.

Il y a une semaine, M. Abbas s'était rendu à Bagdad. C'était la première vi-site d'un dirigeant palestinien depuis l'invasion américaine de 2003.

(©AFP / 13 avril 2009 20h03)

http://www.romandie.com/infos/news2/090413180323.20rlzy89.asp

Turquie : nouvelle offensive contre le PKK

LE MONDE | 13.04.09 | 14h11

Le président turc, Abdullah Gül, et le premier ministre, Recep Tayyip Erdo-gan, assistaient, dimanche 12 avril, à Istanbul, aux funérailles de l'un des deux soldats tués, vendredi, dans la région de Sirnak, frontalière de l'Irak. Des combats entre l'armée et les rebelles du Parti des travailleurs du Kur-distan (PKK) y ont fait au moins neuf victimes, dont sept rebelles.

Des opérations ont aussi été déclenchées dans la province centrale de Tunceli. A Bagdad, le ministre irakien de la sécurité intérieure, Shirwan Al-Waili, a invité le PKK à "déposer les armes ou quitter le territoire irakien", après une rencontre, samedi, avec son homologue turc Besir Atalay.

Plusieurs milliers de membres de cette guérilla marxiste sont réfugiés dans les montagnes du nord de l'Irak, dans la région autonome kurde. L'Irak, la Turquie et les Etats-Unis ont joint leurs efforts, "notamment dans le domaine du renseignement". Les trois pays ont réactivé, en novembre, un comité de lutte contre le PKK.

Guillaume Perrier Article paru dans l'édition du 14.04.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/13/turquie-nouvelle-offensive-contre-le-pkk_1180016_3214.html

Réunion Irak/Turquie/Etats-Unis pour améliorer la lutte contre le PKK

BAGDAD - L'Irak, la Turquie et les Etats-Unis ont décidé samedi à Bagdad de mieux coordonner leurs efforts pour contrer l'activité des rebelles kurdes du PKK installés au Kurdistan irakien, a affirmé le secrétaire d'Etat à la Sécurité nationale Chirouan al-Waïli.

"Nous avons échangé des informations et décidé de coordonner nos efforts pour stopper les activités militaires, politiques et médiatiques du PKK dans le cadre de sous-comités créés à cet effet", a affirmé à la télévision d'Etat le responsable irakien.

Il intervenait à l'issue de la commission tripartite, créée en novembre à Bagdad et qui se réunit tous les trois mois.

Avant de partir pour Bagdad, le ministre turc de l'Intérieur Besir Atalay avait affirmé: "Nous attendons que le gouvernement central irakien et l'ad-ministration régionale du nord prennent des mesures concrètes" contre le PKK.

Selon lui, le travail du comité devrait "produire de bons résultats, notam-ment en matière d'échange de renseignements".

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, les Etats-Unis et l'Union européenne, se sert depuis longtemps de bases installées au Kurdistan irakien (nord) pour lancer des attaques contre des cibles turques de l'autre côté de la frontière.

"Nos forces ont l'autorité et le pouvoir de fermer les bases (du PKK). Notre lutte contre le terrorisme ne vise pas seulement al-Qaïda mais tous ceux qui mettent en danger la sécurité irakienne et perturbent nos relations avec les pays voisins", a ajouté le ministre irakien.

Samedi, sept membres du PKK ont été tués dans une région montagneuse de la province de Sirnak, près de la frontière irakienne, au cours d'une opération lancée par l'armée au lendemain de la mort par balles de deux soldats turcs, a affirmé l'état-major turc sur son site internet.

Depuis décembre 2007, l'aviation turque bombarde régulièrement les camps des séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak.

Ankara a longtemps accusé les Kurdes irakiens de tolérer voire d'aider le PKK, mais, le mois dernier, lors d'une visite du président turc Abdullah Gül à Bagdad, son homologue irakien Jalal Talabani, lui-même Kurde, a appelé les militants du PKK à déposer les armes ou à quitter le pays.

Le PKK a lancé en 1984 une campagne armée pour obtenir l'autonomie du sud-est de la Turquie, une région peuplée majoritairement de Kurdes. Le conflit a fait 44.000 morts.

(©AFP / 11 avril 2009 21h20)

http://www.romandie.com/infos/news2/090411192051.ejkr80s7.asp

Accrochage avec le PKK dans le sud-est de la Tur-quie, neuf morts

Par Reuters, publié le 11/04/2009 à 16:00

ISTANBUL - Deux militaires et sept maquisards du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) ont trouvé la mort vendredi soir lors d'un accro-chage dans le sud-est de la Turquie, annonce l'état-major.

L'incident s'est produit pendant une opération de l'armée dans la province de Sirnak, frontalière de l'Irak.

On dénombre aussi un blessé dans les rangs de l'armée.

Les opérations militaires, a ajouté l'état-major dans son communiqué, se poursuivent dans la région, où les accrochages avec le PKK ont diminué cette année après les raids lancés par l'armée turque contre les bases ar-rières du PKK dans le nord de l'Irak.

Plus de 40.000 personnes ont péri dans ce conflit depuis que le PKK a pris les armes contre l'Etat central en 1984 pour tenter d'obtenir la création

d'un foyer kurde dans le sud-est de la Turquie.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/accrochage-avec-le-pkk-dans-le-sud-est-de-la-turquie-neuf-morts_753448.html

Turquie: vague d'arrestations dans les milieux kurdes proches du PKK

il y a 1 heure

DIYARBAKIR (Turquie) (AFP) — Une quarantaine de personnes, dont des responsables d'une formation pro-kurde, ont été arrêtées mardi en Turquie lors d'une vaste opération policière visant les rebelles séparatistes kurdes, a-t-on précisé de source judiciaire.

L'opération, planifiée depuis un an, a pour objectif de démanteler les rami-fications du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) au sein d'organisa-tions non-gouvernementales (ONG) kurdes et du Parti pour une société dé-mocratique (DTP), principale formation pro-kurde de Turquie, a-t-on souli-gné de même source sous couvert d'anonymat.

Deux vice-présidents du DTP ont été arrêtés dans le cadre de cette rafle effectuée dans une dizaine de provinces kurdes du sud-est de la Turquie ainsi que dans des métropoles de l'Ouest.

La police a perquisitionné en outre les locaux d'une chaîne locale de télévi-sion kurde basée à Diyarbakir, principale ville à dominante kurde du sud-est anatolien, selon les médias.

Le DTP est menacé d'interdiction par la justice pour collusion avec le PKK. Ses responsables sont régulièrement accusés de soutenir le PKK. Certains d'entre eux ont affiché ouvertement leurs sympathies pour les rebelles et leur chef emprisonné Abdullah Öcalan.

Le PKK, une organisation classée comme terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, a lancé en 1984 une campagne armée pour obtenir l'autonomie du sud-est turc. Le conflit a fait 44.000 morts.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i2EjgIuujx12hMlaUZN_iQ4N1Uhg

TURQUIE/CONGO

La Turquie veut investir dans différents domaines au Congo

2009-04-13 18:17:11

BRAZZAVILLE, 13 avril (Xinhua) -- Le secrétaire d'Etat au commerce exté-rieur de la Turquie, Tuncer Kayalar, a relevé aux autorités congolaises, lors des séances de travail, la volonté de son pays d'investir en République du Congo dans le domaine socio- économique, pourvu que le pays lui accorde des espaces pour implanter des structures, a-t-on appris lundi auprès du cabinet du ministre congolais des Petites et moyennes entreprises.

M. Kayalar est arrivée au Congo à la tête d'une délégation d' hommes d'affaire turcs. Il a eu plusieurs séances de travail axées sur la mise en oeuvre d'un partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays.

En outre par soucis de pérenniser ces initiatives, M. Kayalar, a annoncé l'ouverture sous peu de l'ambassade de la Turquie au Congo, où il n'existe qu'un consulat.

Selon lui, la Turquie est prête à financer la réalisation de certains projets au Congo. Parmi les projets envisagés figurent la construction d'une ci-menterie, le réaménagement de la zone franche au port autonome de Pointe Noire et la construction d'une usine d' aliment de bétail.

"Notre souhait est que le gouvernement congolais envisage des signatures d'accord pour donner un cadre juridique à tous ces projets", a indiqué Tun-cer Kayalar, ajoutant que son pays est favorable à l'ouverture d'une am-bassade à Brazzaville.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/13/content_857670.htm

TURQUIE/CHYPRE

A Chypre, les communautés grecque et turque pro-gressent vers un accord

LE MONDE | 13.04.09 | 14h21 • Mis à jour le 13.04.09 | 14h21

Le processus de paix entre les communautés grecque et turque de Chypre pourrait enfin prendre tournure. Les dirigeants chypriote-grec et chypriote-

turc se sont réunis, vendredi 10 avril, pour la 25e fois depuis la relance en septembre 2008 des négociations de paix. Selon l'envoyé spécial des Na-tions unies à Chypre, Alexander Downer, "ils ont fait de réels progrès. Les deux parties n'ont jamais eu autant d'engagements écrits depuis 1974".

Les deux dirigeants ont créé, depuis septembre 2008, un climat apaisé, sans pour autant enregistrer des progrès substantiels vers la réunification. Chypre est divisée depuis l'invasion du nord de l'île par la Turquie en 1974, après un coup d'Etat de nationalistes chypriotes-grecs soutenus par Athènes, qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. Demetris Christofias, le président chypriote, et Mehmet Ali Talat, président de la République turque de Chypre du Nord (entité autoproclamée en 1983 et reconnue seulement par la Turquie) sont deux "progressistes" déterminés à réunifier les deux communautés.

Elu en février sur la promesse d'une relance du dialogue, M. Christofias avait suscité l'espoir de trouver un compromis qui préserve les intérêts des Chypriotes grecs et turcs. Ami de longue date de M. Talat - ils ont milité ensemble dans des organisations de gauche -, M. Christofias a su insuffler un nouveau climat qui contraste avec l'intransigeance de son prédéces-seur Tassos Papadopoulos, un nationaliste, artisan du rejet du plan Annan en 2004.

Les négociateurs doivent affronter une série d'obstacles à la réunification. L'organisation de l'exécutif et les règles de partage du pouvoir dans le fu-tur Etat sont "une des principales difficultés", a dit au Monde M. Talat, qui était en visite à Paris le 3 avril pour y rencontrer le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et plaider pour une plus grande implication des Nations unies.

Autre sujet de discorde, le sort des propriétés confisquées et perdues par les réfugiés des deux communautés, après 1974. "Nous préconisons la création d'une commission d'évaluation pour statuer sur ces habitations. Les Chypriotes grecs, eux, s'appuient uniquement sur les titres de proprié-té d'avant 1974", a-t-il expliqué. En revanche, l'avenir des colons turcs, et la présence, au nord, de plus de 30 000 soldats déployés par Ankara semblent aujourd'hui poser moins de difficultés à ses yeux. "Le chiffre de 50 000 (colons autorisés à rester sur l'île) proposé par la partie grecque est proche de nos estimations, affirme M. Talat. Les soldats, eux, partiront évidemment dès la signature de l'accord."

Selon M. Downer, les deux dirigeants ont achevé, vendredi, les questions liées à l'Union européenne et discuteront cette semaine des aspects éco-nomiques. Il n'a pas voulu commenter les informations parues dans le quo-tidien chypriote Politis, selon lequel l'ONU aurait fixé à novembre la date butoir pour l'élaboration d'un plan de réunification, lequel serait soumis à référendum en janvier 2010. "Il y a un soutien très important du proces-sus, de la part du secrétaire général des Nations unies, (...) des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine", a-t-il dit. Le président américain, Barack Oba-ma, a évoqué la question lors de sa tournée turco-européenne, avec les di-

rigeants grec et turc. M. Talat doit rencontrer la secrétaire d'Etat améri-caine, Hillary Clinton, mercredi 15 avril à Washington.

Nicolas Bourcier (avec AFP) Article paru dans l'édition du 14.04.09.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/13/a-chypre-les-communautes-grecque-et-turque-progressent-vers-un-accord_1180024_3214.html#ens_id=1180103

ARMENIE/IRAN

Le président arménien arrive en Iran pour des dis-cussions polyvalentes

2009-04-14 07:37:31

TEHERAN, 13 avril (Xinhua) -- Le président arménien Serzh Sargsyan est arrivé lundi à Téhéran pour des discussions polyvalentes avec des officiels iraniens, a rapporté l'agence de presse IRNA.

M. Sargsyan, au cours d'une visite officielle de deux jours à Téhéran, est à la tête d'une délégation politique et économique de haut niveau.

Le chef de l'Etat arménien devra rencontrer le leader suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, le président Mahmoud Ahmadinejad, le président du parlement Ali Larijiani et le secrétaire du Conseil de sécurité suprême national Saeed Jalili, a précisé l'agence IRNA.

Plusieurs contrats économiques, y compris un protocole d'accord sur la co-opération du transport ferroviaire entre les deux pays, devront être signés durant sa visite.

En novembre 2008, l'Iran et l'Arménie ont scellé dix accords sur la coopé-ration en matière de sécurité, de politique et d'économie à Téhéran.

L'Arménie a également appelé l'Iran à coopérer activement dans les af-faires concernant la sécurité au Caucase. La région du Caucase souffre no-tamment deux conflits non résolus entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, d'une part, et entre la Russie et la Géorgie, d'autre part.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/14/content_857867.htm

Le président arménien se rend en Iran

12:11 | 13/ 04/ 2009

EREVAN, 13 avril - RIA Novosti. Le président arménien Serge Sargsian se rendra les 13 et 14 avril en visite officielle en Iran à la tête d'une déléga-tion importante, a annoncé le service de presse du chef de l'Etat armé-nien.

La délégation conduite par M. Sargsian comprend les ministres Edouard Nalbandian (Affaires étrangères) Armen Movsissian (Transports et Télécom-munications), Gourguen Sarkissian (Economie), Nerses Eritzian (Economie) et Granouch Akopian (Relations avec la diaspora), ainsi que le président de la Banque centrale Arthur Djavadian, des parlementaires et d'autres res-ponsables officiels.

Le président arménien s'entretiendra en tête-à-tête avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. Cet entretien sera suivi de négociations arméno-iraniennes en format élargi et de la signature de documents conjoints. M. Sargsian rencontrera également le guide spirituel de la Répu-blique islamique d'Iran, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Au cours de la visite, les deux parties envisagent de signer un accord sur la construction d'une ligne ferroviaire directe entre l'Arménie et l'Iran.

Le 3 avril dernier, Erevan et Téhéran ont signé un mémorandum confir-mant leur intention de mettre en place une voie ferrée entre les deux pays. A l'heure actuelle, la communication ferroviaire entre l'Arménie et l'Iran s'effectue via la Géorgie. La longueur de la ligne directe sera de 470 km, dont 60 km passeront par le territoire iranien et le reste, par le terri-toire arménien. Le coût du projet s'élève à 1-1,2 milliard de dollars, sa réa-lisation demandera jusqu'à 5,5 ans.

http://fr.rian.ru/world/20090413/121077999.html

L'Iran va financer des projets en énergie en Arménie

2009-04-14 19:46:15

TEHERAN, 14 avril (Xinhua) -- Le ministre arménien de l'Energie, Armen Movsisyan, en visite actuellement en Iran, a discuté avec le ministre ira-nien de l'Economie et des Finances, Shamseddin Hosseini, des moyens pour financer les projets en énergie menés par l'Iran en Arménie, a rappor-té mardi l'agence de presse officielle IRNA.

"La République islamique de l'Iran va coopérer avec l'Arménie en dévelop-pant les infrastructures de l'ancienne République soviétique", a indiqué M. Hosseini, exprimant l'espoir que "le domaine pour élargir la coopération économique et commerciale entre les deux pays sera préparé dans un

proche avenir".

De son côté, M. Movsisyan a apprécié l'ouverture d'une ligne de crédit pour l'Arménie par la Banque iranienne pour le développement des expor-tations, a ajouté l'agence de presse.

Lors de cette visite officielle de deux jours, le président arménien, Serzh Sargsyan, chef de file de la délégation de haut rang politique et écono-mique, est arrivé lundi à Téhéran pour des entretiens à multiples objectifs avec des responsables iraniens.

Certains contrats économiques, dont un mémorandum d'entente sur la co-opération dans le domaine du transport ferroviaire entre les deux pays, se-ront signés lors de sa visite.

En novembre 2008, l'Iran et l'Arménie ont signé dix accords sur la sécurité et la coopération politique et économique à Téhéran.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/14/content_858382.htm

AZERBAIDJAN/OTAN

L'Azerbaïdjan hésite sur l'adhésion à l'OTAN

(vice-ministre des Affaires étrangères) 15:12 | 09/ 04/ 2009

BAKOU, 9 avril - RIA Novosti. Bien que l'Azerbaïdjan n'ait pas encore défini sa position sur l'adhésion à l'OTAN, le pays envisage toutefois d'élargir sa coopération avec l'Alliance, a affirmé le vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Araz Azimov.

"Lorsque Bakou a signé en 1994 le document sur le partenariat avec l'OTAN, il a été déclaré que notre pays pourrait intégrer un jour l'Alliance atlantique", a-t-il rappelé jeudi lors d'une conférence consacrée au 60e an-niversaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord.

"La coopération qui s'exerce entre l'Azerbaïdjan et l'OTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix ne doit faire du sur place [...] Si, pour différentes raisons, l'Azerbaïdjan ne peut aujourd'hui adhérer à l'OTAN, pourquoi ne pas utiliser d'autres formes de coopération? Il faut réviser le document de partenariat signé en 1994 [...] afin de l'adapter aux réalités actuelles", in-dique l'agence News-Azerbaijan, citant M. Azimov.

Selon lui, l'Alliance doit se tourner vers les pays musulmans et, "pour y parvenir, elle a besoin de partenaires comme l'Azerbaïdjan".

http://fr.rian.ru/world/20090409/121030112.html

ARTICLES EN ANGLAIS

Dialogue With Turkey Could Hurt Armenia, Says Manoyan

YEREVAN (Combined Sources)--The dialogue with Turkey could hurt Arme-nia, said Armenian Revolutionary Federation Political Director Giro Manoyan Monday during a press conference.

Manoyan emphasized that any agreement on the border opening must ac-company relevant documents on the establishing of diplomatic relations between the two countries, saying that opening of the borders would be meaningless with such an agreement.

Speaking at a news conference on Friday, President Serzh Sarkisian said Armenia would “emerge from this process stronger” in any case because the international community will have no doubts about its commitment to an unconditional normalization of Turkish-Armenian relations.

“In a sense, we share the president's opinion,” said Manoyan, “But it all depends on how long those negotiations will continue and whether or not we will lose something else in the process.”

Manoyan said that Armenia, up to now, has successfully avoided the inclu-sion of the Nagorno-Karabakh peace process in its discussions with Turkey. However, he said, the recent vocal opposition to any agreement between Armenia and Turkey by Azerbaijan could compel Turkey to take a second look.

In the event that Turkey yields to Azeri demands, Manoyan said, the talks will crumble.

Manoyan explained that Turkey has entered this process because of its re-gional interests and the talks of an impending agreement were strategi-cally positioned to ward off any possible recognition of the Genocide by President Barack Obama, who made a campaign pledge to properly char-acterize the events of 1915 as genocide.

“One of the reasons why Turkey began the negotiations is to prevent Obama from uttering the word genocide on April 24,” he told journalists. “And if the Turks succeed in doing that, I think we will not quite emerge stronger whatever the outcome of the negotiations.”

Obama avoided using the term during his visit to Turkey last week, citing the need not to undermine the Turkish-Armenian talks. He said those talks

“could bear fruit very quickly, very soon.”

However, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan has since twice stated that his country will not establish diplomatic relations with Armenia and open the Turkish-Armenian border before a resolution of the Nagorno-Karabakh conflict. "We will not sign a final deal with Armenia unless there is agreement between Azerbaijan and Armenia on Nagorno-Karabakh," Er-dogan said on Friday, according to the Anatolia news agency.

Manoyan reiterated that any agreement between Armenian and Turkey should not call into question the veracity of the Armenian Genocide. He also said that the ARF would publish its assessment of the political and economic implications on Armenia of an Armenian-Turkey agreement in the near future.

Monday, April 13, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41427_4/13/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Open

Turkey blunts Obama’s diplomacyThomas Seibert, Foreign Correspondent

Last Updated: April 14. 2009 8:30AM UAE / April 14. 2009 4:30AM GMT

ISTANBUL // Less than a week after Barack Obama’s historic visit, Turkey has denied plans to open its border with neighbouring Armenia any time soon, thereby dropping one of the president’s key requests.

Reacting to pressure from ally Azerbaijan and the opposition at home, Re-cep Tayyip Erdogan, the prime minister, indicated at the weekend that the border will not be opened in the foreseeable future.

“We will not sign a final agreement with Armenia as long as there is no agreement between Azerbaijan and Armenia concerning the Nagorno Karabakh issue,” Mr Erdogan told reporters, referring to a quarrel over an Armenian enclave in Azerbaijan that led to a war in the early 1990s.

He said his government was only conducting “preparation work” that de-pended on progress between Armenia and Azerbaijan.

Yasar Yakis, a former Turkish foreign minister and member of Mr Erdogan’s Justice and Development Party, or AKP, said the opening of the border with Armenia was part of a “big package” that also contained a solution to the Nagorno Karabakh question.

In an address to the Turkish parliament in Ankara, Mr Obama said last week that both Turkey and Armenia would benefit if the border was open. “An open border would return the Turkish and Armenian people to a peace-ful and prosperous coexistence that would serve both of your nations,” the president said.

But by binding the border issue to a resolution of the long-running conflict surrounding Nagorno Karabakh, Ankara has in effect abandoned any effort for a speedy reconciliation with Armenia.

In the absence of any concrete steps in that direction, Turkey also risks new tensions with Washington and an official recognition of the Ottoman genocide against the Armenians in 1915 by Mr Obama’s administration, something that Ankara wants to avoid at all cost.

Turkey rejects the term genocide for what happened to the Armenians dur-ing the First World War.

Up to 1.5 million people died in death marches and massacres during that time.

While Armenia and most scholars say the violence was part of a plan by the Ottoman government to annihilate the Armenian population in Anato-lia, Turkey maintains the deaths were the consequences of a resettlement plan under wartime conditions.

A recognition as genocide by the United States would be a big blow to Ankara’s efforts to keep governments around the world from officially adopting that term in reference to the events of 1915.

Mr Obama is to issue a statement on the plight of the Armenians on the anniversary of the start of the massacres on April 24.

During his visit to Ankara last week, Mr Obama said his views had not changed since he called the massacres a genocide during his election campaign, but that he wanted to encourage the process of rapprochement between Turkey and Armenia that started last year.

The president also hinted that major developments were in the offing. “I want to be as constructive as possible in moving these issues forward quickly,” Mr Obama said.

“And my sense is that they are moving quickly.”

One week on, things do not look that way any more.

“Normalisation with Armenia is left for some other time,” Semih Idiz, a for-eign policy columnist, wrote in yesterday’s Milliyet newspaper.

Azerbaijan’s president, Ilham Aliev, demonstrated his displeasure about a possible Turkish-Armenian reconciliation last week by staying away from an Istanbul meeting of the Alliance of Civilisations, a UN-sponsored initia-tive headed by Turkey and Spain and aimed at strengthening dialogue be-tween the West and the Islamic world.

As a close traditional ally of Turkey, Azerbaijan had been expected to send its president to take part in the meeting.

Turkey closed its border with Armenia in 1993 in protest against the Arme-nian occupation of parts of Azerbaijan’s territory during the war between those two states over Nagorno Karabakh.

A ceasefire has been in place in Nagorno Karabakh since 1994, but the conflict itself has not been resolved.

Azeri officials said the close relationship between Turkey and Azerbaijan, which are routinely described as “one nation in two states” by Turkish politicians, could suffer. “If the border [with Armenia] is opened, Azerbaijan may look again at its relations with Turkey,” Hasan Zeynalov, the Azeri consul general in the eastern Turkish city of Kars, told Turkish newspapers.

Other officials from Azerbaijan indicated that there may be negative con-sequences for Turkey in the energy sector. In recent years, Turkey has be-come an important transit country for oil and gas from Azerbaijan to world markets.

In Ankara, the Turkish opposition lost no time in criticising the govern-ment’s overtures to Armenia. An opening of the border would be tanta-mount to a recognition of “the Armenian occupation in Azerbaijan”, Deniz Baykal, leader of the Republican People’s Party, or CHP, Turkey’s main sec-ularist opposition party, told reporters.

Mr Erdogan’s government is also dragging its feet on another issue raised by Mr Obama during his visit to Turkey last week.

In his speech to parliament, the president also said the reopening of a school for Greek-Orthodox priests on an island near Istanbul would be an “important signal” for democratic reform.

The fate of the school, which has been closed since 1971, also came up during a meeting of the president with the Greek-Orthodox patriarch Bartholomew I in Istanbul.

But just days after Mr Obama’s visit, Turkish newspapers quoted Mr Erdo-gan as saying there were no plans to reopen the school.

The state minister in charge of religious affairs, Said Yazicioglu, said the fact that the US president had called for the reopening of the school “does not change anything”.

http://www.thenational.ae/article/20090414/FOREIGN/630433845/1135/OPINION

Turkey-Armenia deal to refer to Karabakh solution

Turkish and Armenian officials have been working hard to devise a formula to normalize relations between their countries, but Armenia's dispute over Nagorno-Karabakh with Azerbaijan looms in the background as a potential deal breaker.

Expectations for an immediate breakthrough in Turkish-Armenian ties, strained since 1993, have grown considerably as April 24, marked by Ar-menians as the beginning of a systematic genocide campaign at the hands of the late Ottoman Empire, approaches. US President Obama, who had promised to endorse Armenian claims of genocide during his election cam-paign, is due to issue a traditional message like his predecessors on April 24, and he signaled during a landmark visit to Turkey that he would not use the G-word in order not to harm the ongoing efforts between Ankara and Yerevan to have normal ties.

But Azerbaijan, an ethnic and strategic ally of Turkey, is growing uneasy about prospects of rapprochement between Ankara and Yerevan, fearing it will lose key leverage in the Nagorno-Karabakh dispute if Turkey opens its border and restarts diplomatic ties. Until recently, Ankara has said normal-ization in ties with Armenia depended on resolution on Nagorno-Karabakh, which has been under Armenian occupation since 1991.

To remove the Nagorno-Karabakh obstacle, a deal with Armenia is likely to include a reference to the dispute, but there will be no deadline for a set-tlement, diplomatic sources told Today's Zaman. This is because a lasting solution in Nagorno-Karabakh will not, in the most optimistic estimates, be achieved in 10-15 years and mentioning any deadline now is likely to pose complications for Ankara in the future.

It is not clear when and under what conditions the Turkish-Armenia border could be opened but many expect a step as early as this week. Turkish offi-cials remain tightlipped on whether Foreign Minister Ali Babacan will at-tend an Organization of the Black Sea Economic Organization (BSEC) meeting on April 16 in Yerevan. April 16 had earlier been speculated as a possible date for reopening of the Turkish-Armenian border.

Reports that renovations are under way at the border gate are also fueling expectations. News reports said a group of Azerbaijani journalists wanted to travel to Turkey to see whether there is really renovation work under way there, but Turkish authorities did not allow their plane to land in the province of Kars near the border. Local authorities in Kars dismissed the re-port, saying there has been no request for permission to land in Kars from any Azerbaijani plane.

Armenian President Serzh Sarksyan said last week the border could be opened by October, when he is due to visit Turkey to watch a World Cup qualifying game between national teams of the two countries.

In a bid to ease Azerbaijan's concerns, Prime Minister Recep Tayyip Er-doğan said on Friday that there will be no normalization in ties with Arme-nia without a solution in Nagorno-Karabakh, but sources underline that a careful reading of his remarks reveals that preliminary steps in the direc-tion of normalization with Armenia are not excluded.

"Unless Azerbaijan and Armenia sign a protocol on Nagorno-Karabakh, we will not sign any final agreement with Armenia on ties. We are doing pre-liminary work but this definitely depends on resolution of the Nagorno-Karabakh problem," Erdoğan said late on Friday.

The preliminary work he mentions refers to the ongoing closed-door talks between Turkey and Armenia on how to restore relations. Erdoğan's re-marks signal that Turkey could take steps in the direction of opening the border and restoring diplomatic links with Armenia but that any final agreement on full normalization will depend on progress in the Nagorno-Karabakh dispute.

Accordingly, one option being floated in Ankara is opening the border for just one day a week, waiting for conciliatory steps from Yerevan in the Nagorno-Karabakh dispute for further normalization. Sources also say the border is unlikely to be closed again once it is reopened, but this does not mean that Armenia can sit back and relax. Strict visa policies that could be put into practice might render the border practically inaccessible if Yerevan drags its feet in resolving the Nagorno-Karabakh dispute with Azerbaijan.

Opening of the Turkish border is expected to be a major boost for the economy of the landlocked Armenia. Its border with Azerbaijan is closed, the border with Iran is difficult to transit because of geographical condi-tions and neighboring Georgia is still grappling with political instability. A reopened border with Turkey, even if it is opened partially, could help the Armenian economy and increase political willingness to resolve political disputes with Turkey on the issue of genocide and with Azerbaijan on Nagorno-Karabakh.

13 April 2009, Monday

SERVET YANATMA  ANKARA

TURKISH-ARMENIAN TALKS ‘MAY GET NOWHERE"

The almost year-long negotiations between Armenia and Turkey, which have brought the two neighbors close to normalizing their strained

relations, could end in failure because of renewed Turkish preconditions, President Serzh Sarkisian said on Friday. “Is it possible that we were mistaken in our calculations and that the Turks will now adopt a different position and try to set preconditions?” he said. “Of course it is possible. One can not exclude such a thing by 100 percent. “But I think even in that case we would emerge from this process stronger. With this process, we have once again emphasized -- and the international community has seen that -- that we are really ready to establish relations [with Turkey] without preconditions.” The remarks came amid growing indications that Ankara is again linking the normalization of its relations with Yerevan with a resolution of the Nagorno-Karabakh conflict acceptable to Azerbaijan. The Turkish government appeared ready to drop that linkage when it embarked on an unprecedented dialogue with the Sarkisian administration last year. However, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan has said twice over the past week that his country can not establish diplomatic relations and reopen its border with Armenia as long as the Karabakh conflict remains unresolved. President Abdullah Gul likewise underscored the importance of Karabakh peace when he commented on Turkish-Armenian ties in an interview with “The Financial Times” newspaper published on Wednesday. “The major problem in the Caucasus is the Karabakh question between Armenia and Azerbaijan,” said Gul. “We wish that this problem is resolved so that a new climate emerges in the Caucasus.” The statements by the Turkish leaders followed an uproar in Azerbaijan over reports that Ankara and Yerevan are poised to sign this month an agreement envisaging an end to the 16-year Turkish blockade of Armenia. Azerbaijani leaders publicly warned their Turkish counterparts against lifting the embargo before a Karabakh settlement. Like his foreign minister, Eduard Nalbandian, Sarkisian insisted that the Karabakh dispute has not been on the agenda of the Turkish-Armenian talks and that Armenia continues to stand for only an unconditional deal with its historic foe. Speaking at a news conference, he said he still hopes that the Turkish-Armenian border will be reopened by the time he attends a football match in Turkey between the two countries in October. “But my optimism may not prove right,” the Armenian leader cautioned, adding that the Turks could “walk away from our agreements.” The Armenian and Turkish soccer teams already played against each in Yerevan last September. Gul paid a historic visit to Armenia to watch the game with Sarkisian. The so-called “football diplomacy” raised high hopes for Turkish-Armenian reconciliation. “In my opinion, the ball is now in Turkey’s court,” said Sarkisian. “And speaking of football diplomacy, we have to say that the ball can not remain in one court indefinitely. Every football game has a time limit.” Turkish leaders said until recently that possible U.S. recognition of the 1915-1918 massacres of Armenians in the Ottoman Empire as genocide is the main obstacle to the success of the Turkish-Armenian negotiations. U.S. President Barack Obama avoided publicly using the word genocide during his visit to Turkey earlier this week, arguing that those talks “could bear fruit very soon.” Obama is under strong pressure from Armenian advocacy groups in the United States to honor his campaign pledge to officially recognize the genocide. Sarkisian said that Armenian-American lobbying efforts are not directed from Yerevan. “It’s not we who are prodding the

United States to recognize the genocide,” he said. “Naturally, we constantly consult and discuss issues with leaders of [Armenian-American] structures, but such a phenomenon can not exist,” added Sarkisian. “Those people are very good citizens of the United States … and it would not be right to issue instructions to them.” (Photolur photo)

By Emil Danielyan and Karine Kalantarian

Published on April 10, 2009

http://www.armtown.com/news/en/rfe/20090410/200904101/

Armenian Radio of Turkey speaks "wrong" dialect

10.04.2009 13:58The new radio station launched by the Turkish Radio and Television Corpo-ration, or TRT, on April 2 is using the Eastern Armenian dialect in its broad-cast, used mainly in Armenia, Hurriyet Daily News reports.

The rest of the world’s Armenian communities, including the one in Turkey, use Western Armenian, also called "Askharhapar." While the two dialects cannot be described as totally unintelligible to each other, different uses of the same words and accents make most communication between the speakers of the two dialects very problematic in the least.

The difference between the Western and Eastern Armenian dialects is one of the forthcoming subjects on the agenda of the newly founded Ministry of Diaspora of the Armenian Government.

Turkey’s Chief Negotiator to the European Union Egemen Bağış expressed surprise at the situation last Friday night and said he will investigate.

When told most local Armenians did not understand the broadcasts, Bağış said: "I hadn't a clue. This is the first time I have heard this. Perhaps TRT could only find news presenters speaking this dialect, I just don't know. But I will look into it."   ! Reproduction on full or in part is prohibited without reference to Public Radio of Armeniahttp://www.armradio.am/news/?part=soc&id=14748

Genocide Commemoration to Feature Multi-Denomi-national Mass

GLENDALE--The Armenian Genocide United Commemoration Committee announced that on Friday, April 24 a multi-denominational Mass will be held at the Montebello Martyrs' monument at 10:30 a.m.

The Mass will be followed by a political rally and commemorative program during which a number of public officials representing local, county, state and federal governments will address the audience, said an announce-ment issued Friday by the organizing committee.

After the political rally, a requiem service will take place at the monument under the direction of the clerical leaders of the three Armenian Christian denominations.

During both the Mass and the political rally, the public may place flowers at the monument, the organizers said. Additional information about this year's Armenian Genocide commemora-tion will be provided in the coming days.

The committee appealed to the public to attend the event in large num-bers.

“It is of the utmost importance that California's Armenian community clearly articulates its just demands upon the international community of nations, all the while increasing pressure upon Turkey to recognize the Ar-menian Genocide,” said the announcement.

Monday, April 13, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41432_4/13/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Open

Former Turkish President Demirel Warns Against Opening Borders

ANKARA (Combined Sources)--Former Turkish President Suleyman Demirel, during whose presidency the border with Armenia was shut down, said Monday that a possible agreement between Armenia and Turkey to open the borders would not be beneficial for Turkey.

“The US, Europe and Russia want to solve their geopolitical problems in the South Caucasus at the cost of reopening Turkey-Armenia borders,” said Demirel in an interview with the Milliyet newspaper.

Demirel claimed that during his presidency that US, on several occasions, had pressured Turkey to open the borders.

“Every time I asked what Turkey would gain from it, they could never an-swer my question,” said the former president.

Demirel said that the US was interested in opening the Turkish-Armenian border to diminish Russia's influence in the region, and thus strengthen its position with Armenian, a scenario, which he thinks would be detrimental for Azerbaijan.

“In such a scenario, the resolution to the conflict will be delayed, which is tantamount to losing Nagorno-Karabakh,” said Demirel, adding that Turkey could prove its leadership in the region by setting conditions to ensure the return of liberated territories around the Nagorno-Karabakh Republic.

“Turkey will gain nothing from improving relations with Armenia, unless the territories are returned. Moreover, Armenia has territorial claims against Turkey and does not give up genocide allegations. Armenia has not recog-nized our borders, while we recognize them. They have made Agri Moun-tain [Mt. Ararat] their symbol and killed about 40 Turkish diplomats. And now they say %u218You committed genocide and must apologize.' Some countries pass decisions on the so-called genocide. I think Turkey need not improve relations with Armenia unless the above-mentioned problems are resolved,” added Demirel.

Monday, April 13, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41430_4/13/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Open

Turkey's Culture Minister Hinges Restoration of Ani on Karabakh Resolution

ISTANBUL (Hurriyet)--Turkey's Culture Minister on Monday conditioned its cooperation with Armenia in restoring the ruins of the medieval Armenian capital of Ani on the Turkish side of the border to Yerevan's acceptance of a resolution to the Nagorno-Karabakh conflict favorable to Baku.

Turkey and Armenia should cooperate to restore the ancient town of Ani, said Culture Minister Ertugrul Gunay, adding that any such effort would re-quire a resolution of the problems between Azerbaijan and Armenia.  

According to Gunay, cultural efforts to establish peace in the Caucasus re-gion cannot be maintained if they ignore Azerbaijan. “We cannot treat the people of Azerbaijan as if they don't exist while trying to establish diplo-matic relations with Armenia,” he said. “We should never forget that the province of Nagorno-Karabakh is still under Armenian occupation.”

Gunay told the Hurriyet Daily Newspaper that his ministry's plans for coop-eration between the two countries are not limited to restoration work. He said he hoped to undertake many joint cultural projects with both Armenia and Azerbaijan.

Gunay said world-renowned Turkish piano virtuoso Idil Biret would hold a concert in Armenia in the next few months as part of her Caucasus tour. “We have certain sensitivities, but we also are aware that cultural activi-ties can play a key role in resolving political issues,” he said. “This [the concert] is a first step.”

The ancient town of Ani was the capital of the Kingdom of Armenia be-tween 961 and 1045. Its ruins are situated in the Arpacay region of the northeastern province of Kars, on the Turkish side of the border between the two countries.

During the 1980s and 1990s, Ani was under the full control of the Turkish Army; as a result, very little damage was done to the ruins during this pe-riod. In 2004, however, the Turkish Ministry of Defense transferred control over Ani to the Turkish Ministry of Culture, which has neglected its upkeep and protection from grave robbers. The Turkish government's negligence of Ani has accelerating the destruction of the ancient city. This has been a sore issue with Armenia over the years.

The Turkish government's attempt to Turkify the city's name has also been a source of controversy. When asked about the matter, Gunay implied that it would soon be resolved. “I find changing the original names of historical sites meaningless,” he said. “Such names harm no one.”

The culture minister said the current restoration efforts in Ani would soon turn their focus to the town's cathedral and that Armenian experts had re-cently attended a meeting on the project. The World Monuments Fund would support the restoration of the cathedral, he said.

Gunay added that the ministry was also ready to contribute to the Turkish-Armenian community in Istanbul's efforts to raise the funds needed to re-store the 500-year-old Surp Giragos Church in the southeastern province of Diyarbakir.

But the community fears any application for help would result in the church being restored as a museum rather than a place of worship that would serve the community, as happened with the church on the island of Akhdamar in the Van. Gunay said if the community filed a request, his ministry would be glad to be of assistance, adding, “We have the utmost respect for all beliefs.”

Monday, April 13, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41418_4/13/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Open

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Agenda Media :

Avril

Mar 14/4

Paroles du monde La Turquie: nouveau pivot géopolitique? 07h00-07h45 LCP

Mémoire d'historiens Jacqueline de Romilly. 07h30-08h24 Histoire

Varduhi Khachatryan 12h35-13h40 Mezzo

Gentil coquelicot : Charles Aznavour 14h05-14h59 Télé Melody

Mer 15/4

La sale guerre de Mussolini 00h25-01h19 Histoire

Kigali, des images contre un massacre 03h00-04h34 Arte

Rwanda, les collines parlent 05h00-06h00 Arte

La lettre cachée du soldat Döblin 07h30-08h24 Histoire

Jeu 16/4

Histoire de comprendre 1981: Jean-Paul II, pourquoi l'attentat? 03h10-03h25 Histoire

Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 08h25-08h35

Histoire

Tuez-les tous ! 21h00-22h00 LCP

Ven 17/4

Tuez-les tous ! 09h30-10h30 LCP

Découvrir le monde Turquie: Proche-Orient, proche Europe. 14h15-15h15 Voyage

Sam 18/4

Kigali, des images contre un massacre 14h00-15h39 Arte

Jérusalem : 6000 km à pied Un pied dans l'Orient. 18h10-18h45 Voyage

La sale guerre de Mussolini 18h30-19h24 Histoire

Dim 19/4

Présence protestante Protestants d'ici et d'ailleurs: Les Arméniens d'Issy. 10h00-10h29 France 2

Le jour du Seigneur «Tout à la foi»: Pourquoi faire mémoire? 10h30-10h59 France 2

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

Agenda - Parution du numéro 341, Avril 2009

Parution du numéro 341, Avril 2009, de la revue "l'Histoire", avec un dos-sier consacré au Génocide des Arméniens, pages 8 à 21 On se rappellera

que le même magazine donnait pour titre à son dossier du numéro 187, Avril 1995, le titre "Massacre des Arméniens"...

Revue l'Histoire, Numéro 341, Avril 2009, Dossier "le génocide des Arméniens"

Titre : Revue l'Histoire, Numéro 341, Avril 2009, Dossier "le génocide des Arméniens" / auteur(s) : Revue L Histoire Editeur : sophia publications Année : 2009 Imprimeur/Fabricant : G. Canale et C, Italie Description : 96 pages, 20 x 28 cm, couverture illustrée couleurs Notes : Commission paritaire 0408 K88242 ; ISSN 0182-244 Sujets : Dossier "le génocide des Arméniens" Prix : 6,00 euros

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Commentaire :

Dossier "le génocide des Arméniens", pages 8 à 21 ________________________________________

Texte éditorial "Au lecteur"

La vérité en marche Environ 30 000 Turcs ont signé à ce jour une pétition via Internet, qui est une demande de pardon aux Arméniens. Cette initiative de quatre intellec-tuels, Cengiz Aktar, Ali Bayramoglu, Ahmet Insel et Baskin Oran, rend de plus en plus intenable l'occultation du génocide arménien de 1915 par les autorités turques. Même si le tabou n'est pas encore officiellement levé, la démarche pétitionnaire est un événement. Il s'agit d'un véritable appel à la conscience publique : aucune démocratie ne peut vivre sans affronter ouvertement son histoire.

Cet éveil collectif est le résultat en partie des pressions internationales, mais aussi du travail des historiens, des chercheurs turcs qui ont su braver l'interdit nationaliste. A l'automne dernier, la publication en France de l'ou-vrage de Taner Akçam « Un acte honteux. Le génocide arménien » et la question de la responsabilité turque a fait grand bruit.

A l'approche du 24 avril, jour anniversaire de la rafle de plusieurs cen-taines de notables arméniens d'Istanbul, date de commémoration et de deuil pour les Arméniens, nous avons choisi de publier un autre historien turc, Fuat Dündar. Après avoir soutenu à l'EHESS, à Paris, une thèse sur ce sujet, il enseigne à l'université du Michigan. La froideur de sa démonstra-tion rend les conclusions d'autant plus accablantes.

L’intérêt et la nouveauté de sa démarche tiennent d'abord à sa méthode de travail qui est celle de la démographie historique. A l'origine de la « Grande Catastrophe », pour reprendre l'expression utilisée par les Armé-niens, il y a eu la volonté politique des Jeunes-Turcs, au pouvoir depuis 1913, de « turciser » leur pays. A cette fin, tout était bon. Y compris cette gigantesque opération d'« ingénierie ethnique », qui consistait à diluer les minorités arménienne, mais aussi bulgare ou grecque dans la population de l'empire en fixant des quotas par province censés permettre leur assi-milation à la nation turque.

Dans cette affaire, l'auteur cible la lourde responsabilité du ministre de l'Intérieur ottoman Talat Pacha, grand organisateur d'une carte de la Tur-quie nouvelle qui portait en elle tous les crimes. Des documents inédits, notamment des télégrammes codés envoyés par Talat Pacha (et dont nous publions ici des extraits), permettent de suivre quasiment au jour le jour les décisions de déportation, et d'établir de façon un peu plus serrée quelle fut dans cette tragédie la part prise par le gouvernement jeune-turc, par les gouverneurs de province et, surtout, par la sinistre Organisa-tion spéciale, qui, sur place, perpétra les massacres de masse.

Cette histoire du génocide arménien est encore en chantier. Des archives restent à ouvrir ou à découvrir. Mais les recherches s'intensifient, le scéna-rio se précise, les points de vue se rapprochent, « la vérité est en marche ».

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Revue l'Histoire, Numéro 187, Avril 1995, Dossier Enquête sur la tragédie d'avril 1915, Le Massacre des Arméniens

Titre : Revue l'Histoire, Numéro 187, Avril 1995, Dossier Enquête sur la tragédie d'avril 1915, Le Massacre des Arméniens / auteur(s) : Revue L His-toire Editeur : Société d éditions scientifiques, Paris Année : 1995 _____________

Commentaire : Sommaire

LES TURCS ET LE MASSACRE DES ARMENIENS

Yves Ternon : Mise à mort d'un peuple Jean-Jacques Becker : Les derniers jours de l'Empire ottoman Christian Makarian : Heureux comme un arménien en France Daniel Bermond : L'affaire Bernard Bewis Jean-Jacques becker : Génocide : du bon usage d'un mot Gilles Veinstein : Trois questions sur un massacre Yves Ternon : Il s'agit bien d'un génocide ! THE TURKS AND THE MASSACRE OF THE ARMENIANS

Yves Ternon : The killing of a people Jean-Jacques Becker : The last days of the ottoman empire Christian Makarian : Happy as an armenian in France Daniel Bermond :The Bernard lewis case Jean-Jacques Becker : Genocide : the right use of a word Gilles Veinstein : Three questions about a massacre Yves Ternon : It really was a genocide!

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=revue-histoire

Agenda - Conférence: Génocide Arménien dans les archives allemandes

Conférence

Dimanche 19 Avril

Révélations sur de nouveaux aspects du génocide des arméniens dans les archives allemandes

Nazarpek Jeunesse Hentchakian avec le soutien du CCAF organise une conférence – débat

Conférence ouverte au public

Dimanche 19 avril 2009 à 16h30

Au centre culturel Alex Manoogian de l'UGAB 118 Rue de Courcelles (Métro Courcelles)

http://www.ccaf.info/item.php?r=8&id=389#19-avril

Agenda - Avril/mai: programme de l'association "Ac-colades"L'association "Accolades" présente la deuxième partie de la conférence d'Anaïd Donabedian sur le thème " La langue arménienne contemporaine en Arménie et en diaspora " Entrée libre. Rens. : [email protected]

Dimanche 17 mai de 11h à 19h - Parc de la Coulée Verte, derrière la Médiathèque, place du Château Sainte Barbe à Fontenay aux Roses

Dans le cadre de la Fête de Fontenay aux Roses, l'Arménie est présente avec le stand d'Accolades. CD, DVD, artisanat, livres, actualité et infos sur l'Arménie. Animation danse à 16h30. Rens. : [email protected]

Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ?

Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Séminaire d’enseignement et de recherche

Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mé-moire et réconciliation » soutenu par le CIERA

Programme 2009

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Le mercredi de 18h à 20h

Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychana-lyste).

Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, es-calier L, 1er étage, salle F 603

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; répa-rations, « repentances »...).

Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notam-ment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisci-plinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psy-chiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des «

violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie.

À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la ques-tion des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-cultu-relles/sociétales de la réconciliation.

Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude.

Programme des séances du séminaire

29 avril 2009 —

Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

13 mai 2009 —

Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire »

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

27 mai 2009 —

Bilan du séminaire

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Agenda - Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale"

Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale" Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue du Festival "L'Eure Poé-tique et Musicale", créé par l'Association "Les amis de la Musique et des arts" animée par Arminé Varvarian

Voir le site de l'association www.ama-asso.fr

A noter particulièrement le concert du 25 avril 2009, avec un programme très original où l'actrice Brigitte Fossey récite des textes du grand auteur mystique saint Grégoire de NareK et de Nersès Chnorhali, qui fut catholi-cos d'Arménie de 1166 jusqu'à sa mort, en 1173, sous le nom de Nersès IV. Voir le programme de cette soirée:

http://www.ama-asso.fr/25avril.htm

Présidente du Festival 27,rue de Chambéry 75015 Paris tel.06 25 79 19 91 Adresse mail: [email protected]

Agenda - Exposition: La Foi contre l’Oubli

Dans le cadre de la semaine Arménienne de la Mémoire et de la Culture

La Foi contre l’Oubli

Photographies de Robert Terzian

Sur la 93eme Commémoration du Génocide des Arméniens à Marseille le 24 Avril 2008. Reportage sur le Marathon des 12 Eglises Arméniennes de Marseille et de la Veillée au Flambeau du 23 Avril sur le Vieux Port.

Guy Teissier

Député Maire des 9 et 10 eme Président de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées à l’Assemblée Nationale Président d’Euroméditerranée

Anne-Marie d’ESTIENNE d’ORVES

Conseillère Municipale à l’Ecole des Beaux Arts Conseillère d’Arrondissement déléguée à la Culture Vous invitent au Vernissage de l’exposition

Le Lundi 20 Avril 2009 à 18h30 Mairie de Maison Blanche 150 Bd Paul Claudel 13009 Marseille Exposition du 17 au 30 Avril 2009

Agenda - 19 Avril: Les Arméniens d'Issy sur France 2Présence protestante diffusée sur France 2 le dimanche 19 avril 2009 de

10h à 10h 30

Série : « Protestants d’ici et d’ailleurs » Les Arméniens d’Issy Après le génocide, beaucoup d’Arméniens se sont réfugiés en France. Par-mi eux, certains faisaient partie de l’Église Arménienne Évangélique.

C’est avec la paroisse d’Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, que nous découvrons qui sont ces Arméniens évangéliques. Minorité au sein du peuple arménien, mais communauté extrêmement dynamique, ces chré-tiens ont su parfaitement s’intégrer à leur nouvelle patrie sans renier leur culture d’origine.

Site Internet de l’Église : http://www.eeaissy.com/

Un documentaire de : Jean-Michel Trubert Marjolaine Dorne (16/9 - sous-titrage télétexte)

En savoir plus : L’Église Évangélique Arménienne est issue d’un mouve-ment de réforme au sein de l’Église Apostolique Arménienne au XIXème siècle. La première Église a été fondée le 1er juillet 1846 à Istanbul. Elle met l’accent sur le respect de la Bible comme « Parole de Dieu », et sur la doctrine du salut par grâce, par la foi en Jésus-Christ.

La confession de foi reste fidèle aux grands conciles oecuméniques des premiers siècles. Suite au génocide de 1915, les protestants évangéliques, comme tous les Arméniens rescapés vivant en Asie Mineure, sont contraints à l’exil. Ils constituent alors des Églises dans la plupart des pays d’accueil : au Moyen-Orient, en Europe, sur le continent américain et en Arménie. Actuellement, toutes ces Églises sont regroupées au sein d’un « Conseil Mondial Évangélique Arménien ».

Elles entretiennent des relations fraternelles et amicales avec toutes les Églises. En France, plusieurs paroisses se sont constituées à partir de 1924 avec l’aide de l’Action Chrétienne en Orient (mission protestante alsa-cienne) et de l’Église Réformée de France. A Issy-les-Moulineaux, dès 1926, les familles arméniennes de confession évangélique se réunissent dans l’Ile Saint Germain.

Le premier culte officiel aura lieu le dimanche 29 janvier 1928 à Paris, à la Maison Populaire. En 1944, l’Église achète un terrain à Issy-les-Moulineaux avec un bâtiment qui servira de lieu de culte. C’est en 1978 que l’édifice actuel sera construit.

http://www.eeaissy.com/

Télécharger le pdf :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29776

Agenda- 18-19 avril/Marseille: Mémoire de ma mé-moire en présence de Gérard Chaliand

"La mémoire de ma mémoire n’est pas ce que j’ai vécu mais ce dont j’ai hérité. L’écho d’un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L’amont nocturne de ma saga. Le caillot que j’avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m’a transmis la tragédie. Et que j’ai voulu oublier."

Gérard Chaliand, poète, géostratège et spécialiste des conflits, a long-temps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont a été victime la famille de ses grands-parents. Depuis vingt ans, il écrivait par bribes ce texte qu’il publie aujourd’hui.

Centré sur le drame vécu par les Arméniens de l’Empire ottoman entre la fin du 19ème siècle et les lendemains de la Première Guerre mondiale, ce récit d’une rare puissance mêle l’Histoire, les dits de la mémoire familiale, les images et les vestiges qu’en drainent leurs héritiers. Jamais ce qu’on a dénommé le premier génocide du 20ème siècle n’avait trouvé une expres-sion aussi épique ni aussi universelle.

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2 représentations exceptionnelles à Marseille :

Samedi 18 Avril à 20h00 Dimanche 19 Avril à 15h00

Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture 12/14 rue Saint Bazile 13001 Marseille

Métro : Réformés - Parking : Gambetta

Prix des places 15 €

Renseignements et réservations : 04 91 50 15 09

Agenda - 19 avril: 66e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie

Le mois d'avril reste un temps fort dans l'agenda des commémorations liées aux génocides et à la déportation. Participez à la cérémonie du 19 avril, célébrant ainsi le 66e anniversaire de la révolte du ghetto de Varso-vie. Soyez nombreux à venir contribuer à la lecture des noms pour Yom HaShoah, les 20 et 21 avril, ou venez simplement vous recueillir en la mé-moire des victimes et héros de la déportation lors de la journée nationale du souvenir, le 26 avril 2009.

66e anniversaire Dimanche 19 avril 2009

Le 19 avril 1943, lorsque les troupes allemandes pénètrent dans le ghetto de Varsovie pour liquider les 50 000 à 60 000 Juifs qui y résident encore, les groupes de combattants de la résistance juive ouvrent le feu. L’insur-rection se poursuit jusqu’au 16 mai 1943.

Le soulèvement fut au sein du ghetto, l’ultime acte de lutte contre la bar-barie et pour la sauvegarde de la dignité humaine. Il a inspiré d’autres ac-tions de résistance armée.

Organisée en partenariat avec la commission du Souvenir du Conseil re-présentatif des institutions juives de France (CRIF).

Cérémonie 15h

En présence de Pierre Kauffmann, secrétaire général du Mémorial de la Shoah, Richard Prasquier, président du CRIF, S.E. M. Daniel Shek, ambas-sadeur d’Israël en France, S.E. M. Tomasz Orlowski, ambassadeur de Po-logne en France.

Lieu : Parvis du Mémorial Entrée libre

Trois résistantes juives du mouvement Hechalutz, arrêtées lors de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Pologne, avril-mai 1943. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=1002&type=1

Agenda - Débat : Nouvelle politique étrangère turque

Deux professeurs turcs de l'Université Bilgi d'Istanbul, Ilter Turan et Soli Ozel, participent à un débat organisé par le Ceri à Sciences-Po, le Mardi 21 avril 2009, sur le thème : "Nouvelle politique étrangère turque".

Mardi 21 avril 2009 14h30 - 16h30 Salle de conférences

Nouvelle politique étrangère turque

Avec Ilter Turan, professeur, Université Bilgi, Istanbul Soli Ozel, professeur, Université Bilgi, Istanbul DISCUTANT : Bertrand Badie, professeur, Sciences Po La séance sera introduite et présidée par Riva Kastoryano, directeur de re-cherche, CNRS/Sciences Po-CERI

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pas de réservation

Responsable scientifique : [email protected] Contact : [email protected]

56 rue Jacob 75006 Paris - Tél. +33(0)1 58 71 70 00 - Fax +33(0)1 58 71 70 90 E-mail : [email protected] - Web : www.ceri-sciences-po.org

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29359

Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM

L'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.

Bulletin de l'ACAM

21e Année

N 72

Mai - Septembre 2009

Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:

TÉLÉCHARGER :  Bulletin de l'ACAM http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29580

Agenda - 21 avril: Histoire et Mémoire - Résister au génocide

Conférence, débat

Conférence de Jacques Semelin, historien

«Quand la haine et la peur gagnent un pays, que la guerre et le massacre se propagent, il est toujours quelques hommes et quelques femmes qui ne se laissent pas entraîner. Sans mot dire, ils se tiennent de côté. Dans le se-cret et le risque, ils veulent aider plus que dénoncer, protéger plus que dé-truire. Parfois, ceux-là même qui participent au carnage tentent aussi de sauver.

Dans ces situations d'extrême violence, une résistance civile, improvisée, tend à se développer, faite d'une multitude de petits actes individuels et de l'action de quelques organisations clandestines». À quelques jours de la journée de commémoration du génocide arménien, et alors que Domi-nique Mérigard expose à la bibliothèque de la Part-Dieu (auteur du livre de

photos intitulé Témoin S-21, Face au génocide des Cambodgiens), c’est de cette résistance aux génocides dont viendra nous parler, Jacques Sémelin, co-directeur du livre : La résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage.

Dates: Le 21 avril 2009 de 18:30 à 20:30 Bibliothèque de la Part-Dieu Entrée libre Tous publics

Agenda - 23 avril: Commémoration du génocide ar-ménien La Municipalité de Charenton-le-Pont et l'Association Culturelle Armé-nienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la cérémonie de Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont (94220), rue Paul-Eluard-angle rue des Bordeaux, le Jeudi 23 avril 2009 à 17 h 30.

La cérémonie aura lieu en présence de :

M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont, Conseiller général du Val-de-Marne Membres du conseil municipal de Charenton-le-Pont Membres du Conseil d'administration de l'ACAM Donateur du monument Anciens combattants arméniens Représentants de l'Ambassade de la Ré-publique d'Arménie en France

Autres personnalités civiles et religieuses ; également invité Gilbert SI-NOUÉ, écrivain, auteur du roman "Erevan", récemment publié aux Éd. Flammarion Prises de parole, Recueillement, Chants, Prières

Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières à Charen-ton, tourner à droite Rue des Bordeaux Métro : Station Charenton-Ecoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux.

Agenda - Veillée de la jeunesse: 23 avril 2009

1915- 2009,

La jeunesse arménienne se souvient, La jeunesse arménienne se fait entendre, La jeunesse arménienne honore la mémoire des siens.

Les 8 associations de jeunesse arménienne:

COPEA- DA Connexion- FRA Nor Seround- Homenetmen- JAF- Nazarpek- UCJA et UGAB Jeunes

vous attendent nombreux à la veillée de la jeunesse

JEUDI 23 AVRIL 2009 sur la Place de la République à partir de 18h

Avec la participation de nombreux artistes et la présence exceptionnelle de Vincent Baguian & Diane Minassian qui interpréteront leur titre "Je suis une tombe"

Plus d'infos sur http://www.veilleedu24avril.com/

Télécharger le pdf :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29617

Génocide arménien : Commémorations du 24 avril 2009

REGION PARISIENNE

Paris Jeudi 23 avril 18h – 23h : veillée des jeunes Arméniens, métro République, terre plein Est avec MJS, UMP jeunes, UEJF, IBUKA, Collectif Urgence Darfour et de nom-breux artistes. Vendredi 24 avril 11h – 12h30 : mairie de Paris, Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation). 14h – 16h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, cathé-drale St-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon Paris 8ème. 16h30 – 17h30 : ravivage de la flamme au soldat inconnu, hymnes natio-naux et dépôts de gerbes, rassemblement angle av. Champs-Elysées, av. Friedland. 18h – 19h30 : Rassemblement Av. Georges V – Champs-Elysées, prises de parole des candidats aux élections européennes. 19h30 – 20h30 : marche vers Komidas par la rue François 1er, dépôt de fleurs, discours de clôture, place du Canada 8ème. Dimanche 26 avril 10h – 20h : les stèles du Collectif Van sur le parvis de Notre-Dame de Paris, action de sensibilisation aux génocides et à leur déni. 16h – 17h : messe de commémoration célébrée par Mgr Ghabroyan en présence de S.E.R. Mgr Pontier, cathédrale Notre-Dame de Paris.

Alfortville Dimanche 26 avril 12h15 : rassemblement à l'église apostolique arménienne, rue Komitas. 12h45 : recueillement et prises de parole au khatchkar, place Achtarak.

Charenton-le-pont Jeudi 23 avril 17h30 : dépôt de gerbe devant le khatchkar, rue Paul Eluard, angle rue des Bordeaux, prise de paroles, recueillement, chants, prières, invité : Gil-bert Sinoué, écrivain, auteur du roman "Erevan".

Arnouville Dimanche 26 avril 12h15 : messe de requiem au khatchkar de l'église apostolique armé-nienne Ste-Croix. 12h30 : marche vers la stèle commémorant le génocide, angle rue Jean Jaurès, St-Just.

Chaville Dimanche 26 avril 12h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, 6 rue du père Komidas, marche vers la stèle commémorant le génocide et prises de pa-role.

Issy-les-Moulineaux et Clamart Dimanche 26 avril 11h45 : rassemblement devant les églises apostolique et évangélique ar-méniennes, avenue Bourgain. 12h30 : recueillement et prises de parole au monument franco-arménien, rue de la Défense. 13h30 : recueillement et prises de parole au khatchkar, angle av. H. Bar-busse, rue du Lt Raoul Balany.

Meudon Samedi 25 avril 11h : Cérémonie sous l’égide de la Mairie, place centrale de la Média-thèque.

REGION RHONE-ALPES Lyon Vendredi 24 avril 15h30 : cérémonie religieuse en l'église arménienne Saint-Jacques, 295 rue André Philip, 3ème. 16h30 : rassemblement devant l'église arménienne, préparation du cor-tège avec remise d'œillets, défilé jusqu'à la place Antonin Poncet. 18h : allocutions des représentants de la communauté arménienne, un mi-litant de la démocratisation en Turquie, Michel Mercier, sénateur président du conseil général du Rhône, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon.

Meyzieu Samedi 25 avril 15h30 : rassemblement devant le monument du génocide, rue du 24 avril 1915 (face au magasin Decathlon). 16h30 : réception à la mairie de Meyzieu, salle du conseil.

Décines Dimanche 26 avril 9h30 : messe de requiem en l'église Sourp Asdvadzadzine 11h30 : défilé en direction de la place de la Libération 12h : rassemblement place de la Libération devant le monument du géno-cide, prière, dépôt de gerbes, allocutions. A partir de 13h : vin d'honneur à la MCA.

Vaulx-en-Velin Vendredi 24 avril 12h : Commémorations place du 24 avril 1915 (angle rues Louis Duclos et Franklin).

Vienne Dimanche 26 avril 9h30 : messe de requiem en la chapelle St-Théodore 12h : rassemblement devant la stèle du génocide arménien, dépôt de gerbes, allocutions. 12h30 : réception à la MCA (commémoration organisée par le collectif des associations arméniennes de Vienne).

Valence Samedi 18 avril Exposition à partir de 14h sur le génocide, place de la Liberté. Mercredi 22 avril 20h30 : conférence de Jules Mardirossian à la salle communautaire, 12 rue de la Cécile. Jeudi 23 avril 20h30 : veillée au square de la Visitation au mémorial du génocide. Vendredi 24 avril 10h : messe en l'église Saint Sahag 12 rue de la Cécile, suivi du dépôt de gerbe au khatchkar. 16h30 : rassemblement place du champ de Mars, prise de parole. 17h15 : départ du défilé vers le mémorial du 24 avril. 18h30 : cérémonie devant le mémorial, prise de paroles, sonnerie aux morts, hymnes nationaux. 20h : soirée projection du film "Le mas des alouettes" des frères Taviani à la MCA, 2 bis rue de la Manutention.

Bourg-lès-Valence Mardi 21 avril Projection du du film "Amour et Vérité" sur Hrant Dink à 20h30, salle F. Mit-terrand, mairie de Bourg-les-Valence. Vendredi 24 avril

14h : dépôt de gerbe au square du 24 avril 1915.

REGION PACA Marseille Jeudi 23 avril De 14h à 18h : organisation par les groupes et associations de jeunes d'une campagne d'information avec la tenue de 4 stands : Marseille Vieux port, parc Borély, Castellane, consulat de Turquie. 19h : recueillement œcuménique en la cathédrale apostolique armé-nienne. 20h : dépôt de gerbes au monument du parvis de la cathédrale, ravivage de la flamme de la mémoire. 20h30 : procession au flambeau en direction du consulat de Turquie. 21h : allocutions. Vendredi 24 avril 11h : rassemblement, dépôt de gerbes et prières au mémorial, esplanade L2, Beaumont. 15h : messe en l'église du Sacré cœur, avenue du Prado 8ème. 17h : rassemblement pour le défilé, départ "David", plage du Prado. 17h30 : marche vers le consulat de Turquie. 19h : cérémonie de requiem en la cathédrale apostolique arménienne de Marseille : révérend père Zadig Avédikian, Yeghia Tertsakian, pasteur Gil-bert Léonian. 20h : extinction de la flamme de la mémoire. Dimanche 26 avril 10h30 : sainte messe, requiem en hommage aux victimes du génocide. 16h : conférence sur l'histoire du génocide, section arménienne de radio Vatican, église catholique arménienne, 26 rue Sibié, 1er.

Montpellier Vendredi 24 avril 18h30 : veuillée devant le mémorial arménien sur l'esplanade Charles de Gaulle. Samedi 25 avril 10h : messe chapelle Choretto à la cathédrale St-Pierre avec le révérend père Zadik Avedikian (sous réserve). 12h30 : repas à la maison d'Arménie, préparé par les diguines de l'associa-tion, participation aux frais de repas : 15 €. Dimanche 26 avril 11h : cérémonie du souvenir au monument avec les représentants des au-torités officielles de Montpellier, dépôt de gerbes, hymnes nationaux. 12h30 : apéritif-buffet à la maison d'Arménie, participation libre aux frais du buffet. Rens. 06-12-24-89-68.

Toulon Vendredi 24 avril 11h30 : monument aux morts, place Gabriel Péri, suivi d'un dépôt de gerbe devant le khatchkar érigé dans les jardins du Champ de Mars, sous la présidence d'honneur d'Hubert Falco, maire de Toulon, secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire, Maryse Grigorian, présidente de l'associa-

tion franco-arménienne Abris's club, michel Cameli, adjoint au maire, délé-gué aux anciens combattants.

St-Raphaël Jeudi 23 avril 18h30 : veillée salle de la Mer parking Kennedy. Vendredi 24 avril 11h30 : commémoration, jardin d'Arménie, face parking Kennedy.

Draguignan Vendredi 24 avril 17h30 : commémoration rue d'Arménie (à côté de la mairie). 17h45 : stèle allée d'Azémar.

Télécharger le pdf et le word doc :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29304

Agenda - Danses Arméniennes avec Eddy Djololian

Les danses arméniennes s’adressent à tous, hommes et femmes et sont tantôt dynamiques, tantôt stylisées ou symboliques.

Les danses arméniennes offrent une grande variété de styles et de mu-siques,l’Arménie se situant à un carrefour géographique.

Pour notre plus grand plaisir Eddy Djololian nous proposera un voyage au coeur de cette diversité.

EDDY DJOLOLIAN:

Fondateur et chorégraphe du ballet Navasart qui s’est produit dans de nombreux pays, également à Paris (au Palais des Congrès) et en Arménie.

Il est membre du Conseil International de la Danse à l’UNESCO. Eddy est invité depuis plus de 20 ans pour animer des stages dans différents pays où sa gentillesse, son humour et sa pédagogie sont très appréciés

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du 25/04/2009 au 26/04/2009

Paris

Danses univers

Tel : 01 43 58 36 18

Avec : Bonnaire Heure : 14:00 Prix : 48€, 40€ pour adhérents prix adhésion: 1 Salle: La Légion de Marie : 43 rue boileau 75016 Paris

http://festiv.net/News/news-Danses_Armeniennes_avec_EDDY_DJOLOLIAN-16239.html

Agenda - 26 avril: Cérémonie à la mémoire des vic-times du génocide arménien de 1915

Alain Calmat Ancien Ministre Maire de Livry-Gargan

La municipalité

Les organisations arméniennes

vous invite à la cérémonie à la mémoire des victimes du génocide arménien de 1915 Un hommage sera rendu à Madame Sirouhie Kalkanadjian, Livryenne de 105 ans, rescapée du génocide.

Le dimanche 26 avril 2009 à 16h au parc Lefèvre, devant la stèle du souvenir RN3 – avenue du Consul-Général-Nordling

Agenda - 26 avril: Cérémonie à la mémoire des vic-times du génocide arménien de 1915

Alain Calmat Ancien Ministre Maire de Livry-Gargan

La municipalité

Les organisations arméniennes

vous invite à la cérémonie à la mémoire des victimes du génocide arménien de 1915 Un hommage sera rendu à Madame Sirouhie Kalkanadjian, Livryenne de 105 ans, rescapée du génocide.

Le dimanche 26 avril 2009 à 16h au parc Lefèvre, devant la stèle du souvenir RN3 – avenue du Consul-Général-Nordling

Agenda - Concerts de Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian (violon)

Komitas, Spendiarian, Khachaturian, Debussy, Saint Saëns, Ravel...

AURORE – OROR : France / Arménie, un duo original violon et harpe. La complicité de deux artistes qui ouvrent leur coeur et leur sensibilité pour donner un autre regard aux oeuvres du répertoire connu et permettre la découverte d’oeuvres inédites du patrimoine musical arménien.

En concert à la Sainte-Chapelle de Paris, Les 25, 27, 29 avril, 26, 28 juin et 3 juillet à 20 h 30.

Prochaine sortie du 1er CD d'Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian (violon) avec des compositeurs français (Debussy, Ravel, Fauré, St-Saëns, Massenet) et arméniens (Komitas, Spendiarian, Ganatchian, Khatchatu-rian...). Le CD sortira officiellement le 23 avril chez Harmonia Mundi.

De plus les 2 artistes se produiront les 25, 27 et 29 avril 2009 à 20h30 en concerts promotionnels à la Sainte-Chapelle, 6 boulevard du Palais, Paris 1er. (métro cité, St-Michel ou Châtelet).

Agenda - 29 avril: Conférence Génocide et Mémoire

Avec le soutien de la Fondation du Grand Orient de France Les Respectables Loges, France Arménie, Les Amis Fidèles, Les Amitiés d’Alain Archipel, Arts et Métiers, Athéna, La Croisée d’Ogives, Les Disciples de Memphis, Ménès vous convient à une Conférence Publique

Ouverte à tout public

Sur le thème : Génocide et Mémoire, Expression artistique des diasporas 1) Le constat

Au cours de laquelle des extraits de musiques et de films seront diffusés, projetés et débattus, à l’occasion des interventions de : Bernard COHEN-HADAD, Alexis Govchyan Jean-Pierre Prashuth, Moise Priso

Mercredi 29 avril 2009 à 20h Temple n 1 – Arthur Groussier Hotel du GODF, 16 rue Cadet, 75009 Paris En présence de : Pierre Lambicchi Grand Maitre du Grand Orient de France Fabien Taieb, Alain Geraudelle, Roger Cordier Grands Maitres Adjoints du Grand Orient de France Marcel Weyl Vice-pésident de la Fondation du Grand Orient de France

Réservation conseillée auprès de Madame Nicole Revidon au 01 45 23 74 49 – [email protected]

http://www.ccaf.info/item.php?r=8&id=389

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

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Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

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VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]

Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ

L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne.

Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise

1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones

NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)

Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans

Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien.

L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa ME-THODE AUDIOVISUELLE

2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris.

Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.

3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDEN-TAL POUR LES NON – ARMENOPHONES

Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi

3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel :

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181

Agenda - 3eme Festival international de la Poésie à Paris avec la participation de Levon MinassianUn grand événement se prépare

Le mardi 29 septembre 2009 à 19 h30

Auditorium st Gérmain 9 rue Felibien Paris 6eme Avec Levon Minassian Mâitre arménien du doudouk et ses musiciens

Dans le cadre du 3eme festival International de la poésie à Paris

Avant tout le monde vous devez être tenu au courant

les places peuvent déjà se prendre en adressant un chèque de 10 E par personne à l'intention de

POÈTES A PARIS YVAN TETELBOM RESDENCE POTIERS A CHEMIN DES¨POTIERS 06220 VALLAURIS FRANCE

tout le programme se trouve dans http://www.poetesaparis.fr/ voir dans PROGRAMME a la page MARDI 29 SEPT 2009

EVENEMENT 19 h 30 4, Rue Félibien 75006. Paris

LEVON MINASSIAN & ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian http://www.levonminassian.com

En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en ma-tière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille, où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une communauté armé-nienne friante de sons, beaucoup d'abnégation, l'aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d'autres dont les bandes originales de Mayrig, L'Odys-sée de l'espèce, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen... www.youtube.com/watch?v=L7B7PuUC3MM

1ère partie Sibel Chulliat : Née à Izmir (Turquie) en 1966, Sibel Chulliat a d’abord ob-tenu une licence de philosophie à l’université Haceteppe d’Ankara avant de se tourner vers le théâtre. En 1990, elle obtient le premier prix d’art

dramatique du Conservatoire National d’Ankara et devient un an plus tard sociétaire du Théâtre National de Turquie

Nazand Beghigani Nazand Begikhani (born 1964) is a contemporary Kurdish writer, poet and researcher.was born in Koya in Iraqi Kurdistan and has been living in exile since 1987 when she sought refugee status in Den-mark. She received her PhD in comparative literature from Sorbonne, and published her first collection of poems in 1995. She has also translated works of Baudelaire and T. S. Eliot into Kurdish. Her translations into Eng-lish have been published by the Poetry Magazine in the United Kingdom. She is also an active advocate for women's rights and is the founding member of Kurdish Women Action against Honour Killing (KWAHK). She has worked with Kurdish Institute of Paris and Kurdish Cultural Centre in Lon-don.

Agenda - 06 mai: projection du film de Serge Avedi-kian "Nous avons bu la même eau"

Dans le cadre de l’Opération départementale "Les Côtes d'Armor fêtent le cinéma" du 06 au 12 mai 2009 film de Serge Avedikian "Nous avons bu la même eau", sera projeté le mercredi 06 mai 2009 au centre culturel "Le Cap" de Plérin ( commune limitrophe de Saint Brieuc).

Cette projection se fera en présence de Serge Avedikian et Anne Sarkis-sian (jeune réalisatrice et productrice Finistérienne).

Un partenariat avec le NPAK, centre d'art contemporain de Yerevan, est réalisé pour la présentation de premiers films de courts-métrages d'une minute de la nouvelle génération arménienne (films projetés en vidéo) dans le cadre de leur festival "one minute, one shot".

Agenda - Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite

La Compagnie Olinda est heureuse de vous présenter son spec-tacle les Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite le 16 Mai 2009.

°°°°°°°°°°°°°°°°°° Contes Arméniens

Avec Agnès Manas Tovmassian. Mise en Scène Raphaël Manas. Avec la complicité de Christel Rossel Retrouvez sept Contes de la tradition orale Arménienne, pour tous dès 7 ans.

Samedi 16 Mai 2009, à 15h et 18h Au Théâtre Ainsi de Suite 23 Rue Gaston de Sapporta, 13100 Aix-en-Provence. Réservations au 04 42 21 60 08 Tarifs: 5€ et 8€

Durée 50 Minutes

"La tribu fit bâtir une Nation, où chacun avait le droit de vivre en Homme Libre. C'était au pied du Mont Ararat qui devait devenir le symbole de ce peuple. Le pays prit le nom de Hayastan, qui se traduit en Français par Ar-ménie. (...) Et les histoires se sont transmises, de générations en généra-tions, pour parvenir jusqu'à nous à travers ces hommes et femmes qui ont pris la route de l'exode..."

Plus d'infos sur les Contes et Dossier Artistique:

http://www.fonderie-aix.com/article.php3?id_article=209

Agenda - Exposition: La « Nuit de Cristal »

"La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938

Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, cet événe-ment est autant révélateur de l’indifférence des nations au sort des Juifs d’Allemagne et d’Autriche que de l’incapacité des états démocratiques à contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler. L'exposition présente des objets originaux provenant des synagogues in-cendiées lors de la "Nuit de Cristal", ainsi que de nombreuses pièces et images issues d'archives internationales. En Partenariat avec le Figaroscope et la chaîne Toute l'Histoire.

Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009

À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.

Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des ac-

cords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se dé-roule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald.

Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explo-sion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la po-litique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.

Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cris-tal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.

Légende:Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ».

Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC.

Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah. Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot.

En Partenariat avec :

Le Figaroscope

Et la chaîne toute l'Histoire

Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h

Le Catalogue de l'exposition

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.

Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit

de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.

Prix de vente: 39 euros disponible en français et en anglais.

EXPOSITION TEMPORAIRE

Individuelles : les jeudis 12 mars, 23 avril, 7 mai, 14 mai, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des places disponibles. Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.

Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72

Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe

Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement: au 01 53 01 17 86

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&ite-mId=920

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions

Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la

guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DA-connexion

Devenez bénévole Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission hu-manitaire en Arménie

Vous voulez faire de l’animation ? Participer à un projet médical ? Aider à la rénovation d’écoles ? Réaliser un reportage photo-vidéo ? Rejoignez-nous !

La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31 août 2009 Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne

Information : [email protected] Véra 06 64 43 30 25 www.da-connexion.org

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A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement : découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les objectifs des photographes de la DA-connexion.

[email protected] Eva : +33 (0)6 6462 34 37

Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !

Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com et cliquez sur « Faites un don » via PayPal

Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à partir de 30€.

Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.

Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34 37 ou par email à [email protected].

Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion

Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage de André LabidoireEREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire,

paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du ving-tième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend désormais leur repentance.

"L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide ar-ménien."

(André Ratch Labidoire).

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André Labidoire

EREVAN-PARIS IXe

Roman témoignage

ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009

17,90 EUR

Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur in-corrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est dé-sormais ruiné.

Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le géno-cide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jus-qu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francis-co, New York et enfin, à Paris.

Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se suc-cèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et intro-duisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité.

EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Ar-ménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde at-tend désormais leur repentance.

André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les do-maines de la communication sociale et politique. Il a effectué de nom-breuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance, l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien de 1915.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien

Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous.

L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont ja-mais rencontrés.

Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébi-zonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution. Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné, Ti-grane.

C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus cap-tivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire, par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de mes instituteurs.

Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien.

Erevan mai 2007

http://editinter.free.fr/labidoireandre.html

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAMl'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.

Bulletin de l'ACAM

21e Année

N 71

Janvier - Avril 2009

Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous: http://collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=26988

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre

9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvrages

Nouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

--------- Commentaire :

Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

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"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée

Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

----------- Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle

rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099

Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-

georges ----------------------

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

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- Voyez les modalités en pièce jointe

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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe

Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-MoulineauxVous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-

sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier :

Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“

La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

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N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00

Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'info

Du lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org