A FABRIQUE DU CATALOGUE L - Editions confluences
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LA FABRIQUE DU CATALOGUE
EDITIONS CONFLUENCES
(1994-2015)
Ă©ditions confluences
dessin de couverture :Thierry LahontĂ a
© éditions confluences, décembre 2015
LES ĂDITIONS CONFLUENCES 1994-2015
Les Ă©ditions confluences ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es au mois de juillet 1994, Ă Bordeaux. François Mitterrand et Jacques Chaban-Delmas achevaient leursmandats Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique et Ă la mairie de Bordeaux. Je mesuis souvent dit que les Ă©ditions confluences avaient Ă©tĂ© crĂ©Ă©es entre plu-sieurs rĂšgnes. La premiĂšre collection publiĂ©e par les Ă©ditions, La Forme deBordeaux, qui rĂ©unissait chaque fois un Ă©crivain et un photographe, partaitun peu de ce pressentiment que la Ville allait changer, et beaucoup dâautreschoses aussi.
Depuis, en raison dâabord dâune double volontĂ© de servir la fiction etses jeux dâune part, la connaissance dâautre part â notamment celle de lagrande rĂ©gion du Sud-Ouest oĂč est implantĂ©e la maison dâĂ©dition â, nousavons fait appel Ă de nombreux auteurs venant dâhorizons diffĂ©rents (ro-manciers, essayistes, historiens, universitaires, etc.) et aussi, faut-il le souli-gner, Ă de nombreux photographes ou peintres qui ont donnĂ© Ă beaucoupde nos livres, par leurs couvertures et leur contenu, leur caractĂšre propre etidentifiable. Je pense notamment Ă Thierry LahontĂ a qui a rĂ©alisĂ© les cou-vertures de la quasi-totalitĂ© de la collection TraversĂ©es.
Les Ă©ditions confluences, câĂ©tait sans doute dĂ©jĂ inscrit dans leur dĂ©no-mination mĂȘme, nâavaient pas pour ambition de sâenfermer dans un genre,ne serait-ce que par cette double attirance pour la littĂ©rature et le patrimoineâ notamment du Sud-Ouest. Câest pourquoi je considĂšre cette maison dâĂ©di-tion comme une maison tout simplement, ou plutĂŽt un hĂŽtel dont chaquechambre serait un livre et dont lâĂ©diteur ne serait que le portier. Les clients âles lecteurs â peuvent choisir la chambre quâils souhaitent et ouvrir les fenĂȘ-tres sur des paysages divers (roman, essai, histoire, gastronomie, nature...).
à la mémoire de Jacques Boisgontier, Francis Cuillier, Michelle Gaborit, Bertrand Guillot de Suduiraut, Bernard Manciet,
William Margolis et Pierre Veilletet
Ă tous ceux qui ont permis Ă cette aventure Ă©ditoriale de commencer et surtout de se poursuivre,
les auteurs, les libraires, les soutiens, publics et privés, les associés, les amis.
Ă Nicole du Boisberranger et Marie-Pierre Quintard,
avec qui nous avons avancé toutes ces années
Câest dans cet esprit quâest conçu ce livre-catalogue, en deux grandesparties :
La premiĂšre reprend la totalitĂ© des publications rĂ©parties en sept chapi-tres qui correspondent aux champs Ă©ditoriaux sur lesquels sont intervenuesles Ă©ditions, et Ă lâintĂ©rieur desquels on trouvera les titres rangĂ©s dans lâordrealphabĂ©tique de leurs auteurs, avec leur descriptif technique et leur codebarre (voir le dĂ©tail p. 10).
La deuxiĂšme prĂ©sente une choix de presque 100 ouvrages dont nousdonnons la couverture et la premiĂšre page de texte, dans un ordre alphabĂ©-tique des auteurs. Ils ont tous reprĂ©sentĂ© un moment marquant : un volumedes Ćuvres complĂštes de FĂ©lix Arnaudin parce que nous avons eu la chancedâĂȘtre au bon moment au bon endroit pour participer Ă une entreprise Ă©di-toriale exceptionnelle pour cette figure exceptionnelle que fut FĂ©lixArnaudin ; Une ville bĂątie en lâair de Jean-Marie Planes, parce quâil rĂ©uniten lui Ă la fois la plus grande qualitĂ© littĂ©raire et lâattention la plus grandeĂ Bordeaux et au Sud-Ouest, deux prioritĂ©s de la maison dâĂ©dition ; LeBrooklyn de Nat de William Margolis parce que la rencontre de cet Ă©crivainamĂ©ricain installĂ© Ă Bordeaux fut pour nous une expĂ©rience inoubliable ;rĂ©cemment, la publication du livre catalogue Folk art africain ? parce quâilpoursuit doublement un travail sur lâart contemporain et sur lâAfrique ; etc.
à partir de 2016, nous actualiserons réguliÚrement ce catalogue avecdes pages de Nouveautés et de à paraßtre.
Eric Audinet, novembre 2015
6Pont Chaban Delmas, illustrationissue de lâouvrage La forme deBordeaux
VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL (p. 59), centrĂ© surla rĂ©gion du grand Sud-Ouest et rĂ©parti en 4 ensembles :
â Un ensemble regroupant divers ouvrages sur le Sud-Ouest ;â la collection Visages du patrimoine en Aquitaine (en co-Ă©dition avec
lâInventaire rĂ©gional dâAquitaine) ;â FĂ©lix Arnaudin : Ćuvres complĂštes en 9 volumes, en co-Ă©dition avec le
Parc Naturel RĂ©gional des Landes de Gascogne), Ćuvre photographique, et plu-sieurs autres ouvrages ;
â la collection La Forme de Bordeaux associant un Ă©crivain et un photo-graphe, aujourdâhui Ă©puisĂ©e, et qui a fait lâobjet dâune rĂ©Ă©dition en un gros volumeen 2014 ;
VII. REVUES, DIVERS, DVD (p. 74) :
â deux revues publiĂ©es par les Ă©ditions confluences : Les Cahiers Arts et Sciences(7 numĂ©ro entre 1995 et 2005) et Les Cahiers de Malagar (une dizaine de numĂ©rospubliĂ©s jusquâĂ ce jour)
â les ouvrages diversâ les films DVD.
Une liste des auteurs ayant publiĂ© aux Ă©ditions confluences complĂšte lâensemble.
Dans chacune de ces parties, les ouvrages sont prĂ©sentĂ©s dans lâordre alphabĂ©-tique des auteurs. Lorsquâil sâagit dâouvrage avec plusieurs auteurs et sans une vĂ©-ritable direction, ils sont Ă la lettre C (Collectif ). En cas dâouvrages dirigĂ©s, on lestrouvera sous le nom du directeur.
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LE CATALOGUE (1994-2015)
Le catalogue des Ă©ditions confluences, sur 21 ans, comporte, tous genres confon-dus, un peu plus de 320 titres. Certains ne sont plus disponibles aujourdâhui, dâautresont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă des occasions trĂšs ponctuelles (catalogues dâartistes, ouvrages decommande), mais nous avons veillĂ© Ă ce que leurs rĂ©fĂ©rences soient aussi prĂ©sentes.
Compte tenu de la diversitĂ© du catalogue, dont on pourrait situer les deux pĂŽlesextrĂȘmes entre fiction et savoir, nous avons, pour permettre un accĂšs facile et efficace,rĂ©parti lâensemble des titres en 7 grandes entrĂ©es, elles-mĂȘmes parfois subdivisĂ©es :
I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE (p. 13), rĂ©partie en quatre collections : collec-tion TraversĂ©es ; collection TraversĂ©es de lâAfrique ; collection StĂšles ; collection FictionĂ lâĆuvre (en co-Ă©dition avec le FRAC Aquitaine).
II. ART CONTEMPORAIN, LIVRES DâARTISTES, CATALOGUES (p. 30) ;
III. HISTOIRE, BIOGRAPHIES, SCIENCES HUMAINES, ARCHITEC-TURE, URBANISME, PATRIMOINE (p. 33), Ă quoi sâajoutent la collection Voixde la citĂ©, la publication dâactes et dâouvrages collectifs que sont les collections LesdĂ©bats sur la ville (sous la direction de Francis Cuillier, ancien directeur de lâaâurba,dĂ©cĂ©dĂ© en 2013) et Des lieux et des liens (sous la direction de Anne-Marie Civilise,prĂ©sidente de Renaissance des CitĂ©s dâEurope) ;
IV. SAVOIR ET PRATIQUE (p. 41), réparti en trois collections : CollectionLes Petits vocabulaires ; Collection Le Petit livre ; Collection Le Livre ;
V. ART DE VIVRE, CHASSE, PĂCHE, NATURE, VIN, GASTRONOMIE(p. 51) ;
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
BALAVOINE, Gilbert et NicoleFRANĂOIS MAURIAC, UN JOURNALISTE ENGAGĂ (+ un CD)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-000 0, 2007 â Prix : 15 âŹ
BENOIT, Pierre (prĂ©face de Alain Ferrari)LâĂLE VERTE (roman) (Ă©puisĂ©)140x210, 208 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2914240-83 3, 2006 â Prix : 18,30 âŹ
BORDERIE, Renaud TOUT SEMBLAIT CALME (roman)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2914240- 88 8, 2006 â Prix : 12,50 âŹ
BROUSTRA, JeanLâHOMME PROMENADE (roman)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2914240-74 1, 2006 â Prix : 14 âŹ
CANIAUX, DenisVILLES DE PAPIER, UNE ANTHOLOGIE DE POĂTIQUE URBAINE (essai)140x210, 384 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 36 9, 2004 â Prix : 24,50 âŹ
CASSEVILLE, Caroline, SAGAERT Martine (sous la direction de) GIDE CHEZ MAURIAC
140x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir, DVD ISBN : 978-2-35527-081 9, 2012 â Prix : 15 âŹ
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Article de Yves HartĂ© dansSud Ouest Dimanche Ă lâoccasion de la parutionen 2004 du Brooklyn deNat de William Margolis,quelques mois avant sadisparition.
I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
COTTIN, FrançoiseLA CHĂVRE DâOR (roman)140x210, 188 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-064 2, 2011 â Prix : 14 âŹ
COULON, Christian LE CUISINIER MĂDOQUIN (essai) 140x210, 232 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 92 9, 2006 â Prix : 18 âŹ
COULON, ChristianCE QUE MANGER SUD-OUEST VEUT DIRE (essai)140x210, 288 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 38 3, 2003 â Prix : 19 âŹ
COULON, ChristianFESTINS GASCONS (essai)140x210, 176 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-914240-71 0, 2005 â Prix : 14 âŹ
COULON, Christian MĂDOC, LES VALEURS DU LIEU (essai)140x210, 456 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-151 9, 2014 â Prix : 20 âŹ
DUCHĂ, BernardLâANGE GARDIEN (roman)140x210, 140 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-071 0, 2011 â Prix : 12,50 âŹ
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
DUCHĂ, BernardCRISE (roman, prix littĂ©raire dâAquitaine)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-091 8, 2012 â Prix : 12 âŹ
DUCHĂ, BernardJUSQUâAU COU (roman)140x210, 250 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-112 0, 2013 â Prix : 15 âŹ
ESPITALIER, NicolasSALAMANQUE (roman, prix François AugiĂ©ras 2010)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-038 3, 2010 â Prix : 14 âŹ
ESPONDE, JeanMOURIR AUX FLEUVES BARBARES, ARTHUR RIMBAUD (rĂ©cit)140x210, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 53 6, 2004 â Prix : 18 âŹ
ESPONDE, JeanROLAND BARTHES, UN ĂTĂ (URT 1978)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-018 5, 2009 â Prix : 14 âŹ
ESPONDE, JeanUNE LONGUE MARCHE, VICTOR SEGALEN (roman)140x210, 220 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-914240-89 5, 2007â Prix : 18 âŹ
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I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
ESPONDE, JeanLUCY, 3 000 000 (roman)140x210, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-083 3, 2012 â Prix : 15 âŹ
ESPONDE, JeanLA MORT DE ROLAND (RONCEVAUX 778) (roman)140x210, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-053 6, 2010 â Prix : 18 âŹ
FRANC, ThibaultBRICO-RELAIS (roman)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-017 8, 2009 â Prix : 14 âŹ
GUILLEBAUD, CatherineLE PAYS VIDE (roman)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-142 7, 2014 â Prix : 12,50 âŹ
GUILLOT DE SUDUIRAUT, BertrandLA NUIT DES HANNETONS (nouvelles)140x210, 168 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 31 4, 2003 â Prix : 17,20 âŹ
GUILLOT DE SUDUIRAUT, BertrandAU VENT DE LâATLANTIQUE (nouvelles)140x210, 200 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 05 5, 2001 â Prix : 18,30 âŹ
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
GUILLOT DE SUDUIRAUT, BertrandKASSOUMAYE, UNE CASE EN CASAMANCE (carnets de voyage)160x240, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 64 2, 2005 â Prix : 25,40 âŹ
HAMON, Jean-FrançoisĂCRIRE LâADOUR (anthologie) (Ă©puisĂ©)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 83 7, 1999 â Prix : 12,40 âŹ
HARTĂ, YvesLA HUITIĂME COULEUR (essais sur la tauromachie)140x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 67 7, 1999 â Prix : 4 âŹ
ISSARTIER, Jean-ChristopheARCHE (roman)150x230, 550 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-162 5, 2015 â Prix : 20 âŹ
ISSARTIER, Jean-Christophe WEB SPIRITUS (roman)140x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-137 3, 2014 â Prix : 20 âŹ
JOLY, EricPOST MORTEM
140x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-174 8, 2015 â Prix : 12 âŹ
I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
JORDA, Claude NOUS CHOISIRONS ITHAQUE (roman)140x210, 500 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978 2 35527 155 7, 2014 â Prix : 20 âŹ
LACOUTURE, JeanLA RAISON DE LâAUTRE (Ă©puisĂ©)140x210, 118 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 27 7, 2002 â Prix : 14 âŹ
LHĂRĂTĂ, Jean-François ĂLĂONORE OU LES MENUS PLAISIRS (roman)140x210, 300 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-094 9, 2012 â Prix : 20 âŹ
MARGOLIS, WilliamAU LARGE DES ĂLES FAUTS (roman)140x210, 232 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 99 8, 2000 â Prix : 18,30 âŹ
MARGOLIS, WilliamLE BROOKLYN DE NAT ET AUTRES RĂCITS
140x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 42 0, 2004 â Prix : 12,20 âŹ
MONY, OlivierUN DIMANCHE AVEC GARBO ET AUTRES HISTOIRES
140x210, 136 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914-240 95 6, 2007 â Prix : 14,20 âŹ
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
PAUTREL, MarcLE MĂTIER DE DORMIR (rĂ©cits)140x210, 140 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 49 9, 2005 â Prix : 14,20 âŹ
PĂCRESSE, Jean-Francis...DES JOURS DE VINS ET DE ROSES... (chroniques vinicoles)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914-240 66 6, 2005 â Prix : 14,20 âŹ
PIETTE, Jean-LucLA DERNIĂRE TOILE DE VINCENT VAN GOGH (roman)140x210, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-061 1, 2011 â Prix : 14,20 âŹ
PIETTE, Jean-LucDONATION SANGLANTE EN MĂDOC (roman)140x210, 260 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-150 2, 2014 â Prix : 14 âŹ
PLANES, Jean-MarieUNE VILLE BĂTIE EN LâAIR (essais)140x210, 232 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 25 7, 1996 â Prix : 18,30 âŹ
PLANES, Jean-MarieUNE CHANSON QUI NOUS RESSEMBLE (essais sur des chansons fr.)140x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 03 1, 2001 â Prix : 10,60 âŹ
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I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
POURQUIĂ, Didier FICELLES (roman) (Ă©puisĂ©)140x210, 168 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914240 70 3, 2005 â Prix : 15,20 âŹ
POURQUIĂ, Didier LE JARDIN DâEBĂNE (roman)150x230, 528 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914240 96 3, 2007 â Prix : 24,30 âŹ
POURQUIĂ, Didier NOS IDOLES
140x210, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-161 8, 2015 â Prix : 14 âŹ
RĂDEL, Patrick MARGUERITE ET SALOMĂ (roman)140x210, 168 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 11 6, 2001 â Prix : 15,20 âŹ
RĂDEL, Patrick LE COIFFEUR DU SPLENDID HĂTEL (nouvelles)140x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 32 1, 2003 â Prix : 12,70 âŹ
RĂDEL, PatrickHOMMAGE Ă FLORENTINO ESTEBAN, DIT PACO, ET AUTRES NOUVELLES
140x210, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-164 9, 2015 â Prix : 12 âŹ
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES
SORR (DE), Angelo (prĂ©sentation de Jean-Pierre BernĂšs)LES PINADAS OU LE SORCIER (roman)140x210, 352 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-024 6, 2009 â Prix : 19,80 âŹ
SORR (DE), Angelo (prĂ©sentation de Jean-Pierre BernĂšs)LE CHASSEUR DâALOUETTES (roman)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 97 0, 2007 â Prix : 14,20 âŹ
THARAUD, JĂ©rĂŽme et Jean LA MAĂTRESSE SERVANTE (roman)140x210, 176 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-028 4, 2009 â Prix : 14,20 âŹ
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I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
De h. en b., de g. à dr. :Renaud Borderie (Saint-Pierre,Bordeaux), Didier Pourquié, Jean-Marie Planes sortant de chezlui, Yves Harté (chùteau Sociando-Mallet), Olivier Mony (Escale duLivre, Bordeaux), Bernard Duché,Patrick Rödel, Mourir aux fleuvesbarbares de Jean Esponde.
Bernard Manciet, auteur de Lesquais de Bordeaux (texte issu delâouvrage La Forme de Bordeaux)et des Lettres Ă mon gendre etNouvelles lettres Ă mon gendre(textes issus du livre Le Cuisinierlandais).Photographie de Jean-Luc Chapin
Alain Ricard, La formule Bardey.Chercheur au CNRS, spĂ©cialiste deslittĂ©ratures dâAfrique. Directeur de la collection TraversĂ©es de lâAfrique.Alain Ricard, CaudĂ©ran (photographie Eric Audinet).
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LITTĂRATURE â COLLECTION TRAVERSĂES DE LâAFRIQUE(coll. dirigĂ©e par Alain Ricard)
CAMARA, Sory VERGERS DE LâAUBE
140x210, 200 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 15 5, 2001 â Prix : 18,30 âŹ
KEZILAHABI, Euphrase NAGONA suivi de MZINGILE (romans)140x210, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527- 056 7, 2010 â Prix : 18,30 âŹ
LAFOREST, MichĂšle TUTUOLA, MON BON MAĂTRE (rĂ©cit)140x210, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 93 2, 2007 â Prix : 15,20 âŹ
MACHOBANE, James, MOTSAMAĂ, EdouardAU TEMPS DES CANNIBALES, suivi de DANS LES CAVERNES SOMBRES
140x210, 180 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 78 3, 1999 â Prix : 18,30 âŹ
MOFOLO, Thomas LâHOMME QUI MARCHAIT VERS LE SOLEIL LEVANT
140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 37 6, 2003 â Prix : 15,20 âŹ
RICARD, Alain LA FORMULE BARDEY, VOYAGES AFRICAINS
140x210, 288 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 60 4, 2005 â Prix : 20,30 âŹ
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I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
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LITTĂRATURE â COLLECTION STĂLES
ARNAUDET, Didier JEAN-FRANĂOIS DUMONT, UNE GALERIE Ă BORDEAUX135x165, 54 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 75 2, 1999 â Prix : 10,60 âŹ
AUDINET, Ăric, CHAPIN, Jean-Luc« ... DâUN VOYAGE Ă PORTO... »115x180, 24 p., couverture noir, intĂ©rieur noirISBN : 2 9100086 00 3 â 1993 â Prix : 9,10 âŹ
AUDINET, Ăric, BAPTISTE
OĂ FAUT-IL CHERCHER LâOUBLI / NOUVELLES DU SUD ET DU NORD245x335, 32 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 60 8 â 1998 â Prix : 13,70 âŹ
AUDRERIE, DominiqueQUESTIONS SUR LE PATRIMOINE135x165, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 29 1 â 2003 â Prix : 10,10 âŹ
BAPTISTE
VIES ET DESTINS DE QUELQUES JAMBONS DE MONTPON135x165, 48 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910086 01 1 â 1996 â Prix : 10,60 âŹ
BAPTISTE
PETITS TRANSPORTS135x165, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910086 44 8 â 1998 â Prix : 10,60 âŹ
COLLECTIF
TABLES DâENFANCE (co-Ă©dition Ville de Blanquefort)135x165, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914 240 73 4 â 2005 â Prix : 12,20 âŹ
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LITTĂRATURE â COLLECTION STĂLES
COLLECTIF
POUR PIERRE VEILLETET35x65, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-120 5, 2013 â Prix : 5 âŹ
GARETS (DES), Ăric DU BALLON DE RUGBY, UN ESSAI135x165, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-006 2, 2007 â Prix : 10,10 âŹ
GOINEAU, Jean-Jacques (Amis de Saint-Ămilion)LES ORGUES HISTORIQUES G. CAVAILLĂ-COLL135x165, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 82 0 â 1999 â Prix : 9 âŹ
HOCQUARD, EmmanuelLES ORANGES DE SAINT-MICHEL135x165, 48 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910086 02 X â 1996 â Prix : 10,50 âŹ
IBOS, Jean-Philippe, HERRERIA, MichelLA COUR ENDORMIE, LES NAINS RAMĂNENT LEUR FRAISE...135x165, 24 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910094 03 0 â 1993 â Prix : 13,50 âŹ
MONNIER, Françoise (steles)LE NOM DE LâOISEAU NE DIT RIEN DE SON CHANT135x165, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-162 5, 2015 â Prix : 20
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I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
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FICTION Ă LâĆUVRE (co-Ă©dition FRAC Aquitaine)(coll. dirigĂ©e par Ăric Audinet et Claire Jacquet)
BORY, Jean-François, UNITED C. SHERMAN COMPANY
(Ă partir dâune Ćuvre de Cindy Sherman)140x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-139 7, 2014 â Prix : 10 âŹ
DUCHĂ, Bernard, PRODROMES
(Ă partir dâune Ćuvre de Claude LĂ©vĂȘque)150x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-119 9, 2013 â Prix : 10 âŹ
LABAUME, Vincent, LA PHOTO NâEST PAS SENSIBLE
(Ă partir de lâĆuvre de Pierre Molinier)150x210, 60 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-110 6, 2013 â Prix : 10 âŹ
LĂAL, Fred, LA NOSTALGIE, CAMARADE ?(Ă partir dâune Ćuvre de Hubert Duprat))140x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-104 5, 2012 â Prix : 10 âŹ
MARTY, EricLES PALMIERS SAUVAGES
140x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-167 0, 2015 â Prix : 10 âŹ
MONNIER, Pascalle, DE LâART DE CHASSER AU MOYEN DES OISEAUX
(Ă partir dâune Ćuvre de Larry Clark)140x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-136 6, 2014 â Prix : 10 âŹ
29
FICTION Ă LâĆUVRE (co-Ă©dition FRAC Aquitaine)(coll. dirigĂ©e par Ăric Audinet et Claire Jacquet)
MRĂJEN, ValĂ©rie, LA BONNE RĂPUTATION
(Ă partir dâune Ćuvre de Manuel Ălvarez Bravo)150x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-099 4, 2013 â Prix : 10 âŹ
PIREYRE, Emmanuelle LIBIDO DES MARTIENS
140x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-165 6, 2015 â Prix : 10 âŹ
QUINTANE, Nathalie, PLOMB POLONAIS
(Ă partir dâĆuvres de Urs LĂŒthi et Michel Journiac)150x210, 64 p., couverture quadri, ISBN : 978-2-35527-109 0, 2013 â Prix : 10 âŹ
VISCOGLIOSI, Fabio LES HORS-LA-LOI
140x210,80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-183 0 , 2015 â Prix : 10 âŹ
Claude LĂ©vĂȘque, Sans titre (collection FracAquitaine).Ă partir de cette piĂšce, Bernard DuchĂ© ainventĂ© une sorte de road movie godardiendans le Sud de la France, jusquâĂ Bilbao.
I. LITTĂRATURE GĂNĂRALE
ART CONTEMPORAIN â LIVRES DâARTISTES â CATALOGUES
ARNAUDET, DidierBARBARA SCHROEDER, GERMINATIONS, FLORAISONS ET AUTRES SINUOSITĂS,190x250, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-086 4, 2012 â Prix : 15 âŹ
ARNAUDET, DidierPASCAL CONVERT, COMMENCE ALORS LA GRANDE LUMIĂRE170x240, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-170 0, 2015 â Prix : 28 âŹ
BĂGUERIE, Alain, COLLECTIF
UN HERBIER260x180 - 16 p. - Photographies noir et blanc - ISBN 2 910550 50 9, 1998 â Prix : 8,32 âŹ
BIDART, Pierre, BOUDOU, DominiqueAUX INDIENS200x200, 60 p., couverture noir, intĂ©rieur noirISBN : 978-2914240-90 1, 2006 â Prix : 14,20 âŹ
BLANCKART, Olivier, QUINTANE, NathalieCATALOGUE DâOLIVIER BLANCKART, 180x230, 128 p. ISBN 2 910 550 94 X, 2000 â Prix : 23,30 âŹ
CHAPIN, Jean-Luc, LACLAVETINE, Jean-MarieJUMIĂGES, LA PROMESSE DES RUINES, 200x200, 8 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-079 6, 2011 â Prix : 3,50 âŹ
CHAPIN, Jean-Luc, ARNAUDET, DidierMĂRIGNAC, LA VILLE ĂLARGIE, 200x200, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-062 8, 2011 â Prix : 15,20 âŹ
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ART CONTEMPORAIN â LIVRES DâARTISTES â CATALOGUES
CHAPIN, Jean-Luc, VILLAIN, PhilippeRETOURS Ă HUGO220 x 270, 80 p., couverture bichro, intĂ©rieur bichroISBN : 2 914240 59 7, 2005, 22,30 âŹ
COMBY, Jean-Marc POUSSIĂRES220x320 - 16 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 51 6, 1998 â Prix : 7,62 âŹ
JACQUET, Claire, MAGNIN, AndrĂ©, MAZZOLENI, FlorentFOLK ART AFRICAIN ?165x230,128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-182 3 , 2015 â Prix : 20 âŹ
JOFO
96/06 (AU CENTRE ET Ă LA MARGE)240x170, 200 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978 2914240 94 9, 2007 â Prix : 30,40 âŹ
RAUCHBACH, Valérie, COLLECTIF
LES TENTATIONS DE LA SAUVE-MAJEURE, 150x210 - 40 p. - photographies noir et blanc - ISBN 2 910550 26 4, 1996 â Prix : 10,60 âŹ
TASMA ANARGYROS, Sophie,MARTINE BEDIN, LES QUATRE MAISONS ET AUTRES PROJETS150x210 - 40 p.ISBN 2 910550 29 5, 1996 â Prix : 13,70 âŹ
ZELLER, Fred, BLONDEL, MarcFRED ZELLER, 200x200, 48 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-084 0, 2011 â Prix : 14,20 âŹ
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II. ART CONTEMPORAIN, LIVRES DâARTISTES, CATALOGUES
Gilbert et Nicole Balavoine, Bordeaux. Auteurs de plusieurs documentaires sur les Ă©crivains français, notamment sur François Mauriac et Jean Lacouture,dont sont tirĂ©sJean Lacouture ou les goĂ»t des autres, La raison de lâautreou Mauriac, journaliste engagĂ©. 33
HISTOIRE â BIOGRAPHIES â SCIENCES HUMAINES
BALAVOINE, Gilbert et NicoleJEAN LACOUTURE OU LE GOĂT DES AUTRES
170x240, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-019 2, 2009 â Prix : 22,80 âŹ
BĂRA, Matthieu ĂMILE DURKHEIM Ă BORDEAUX (1887-1902)170x240, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-143 4, 2014 â Prix : 15 âŹ
BERNARD, KatyLES MOTS DâALIĂNOR
140x210 - 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-147 2, 2014 â Prix : 15 âŹ
BONIN, Hubert, LACHAISE, Bernard, TALANO-DES GARETS, FrançoiseADRIEN MARQUET, LES DĂRIVES DâUNE AMBITION, 170x240, 384 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-005 5, 2007 â Prix : 24,30 âŹ
CHEVET, RobertMARINS DE BORDEAUX (Ă©puisĂ©)180x260 - 440 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914240 16 1, 2001 â Prix : 38,50 âŹ
CLARAC, PatriceTERRE NEUVAS ET AUTRES MARINS DE BORDEAUX, 170x240, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-068 0, 2011 â Prix : 20,30 âŹ
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III. HISTOIRE, BIOGRAPHIES, SCIENCES HUMAINES, ARCHITECTURE, URBANISME, PATRIMOINE
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HISTOIRE â BIOGRAPHIES â SCIENCES HUMAINES
COCULA, Anne-MarieMONTAIGNE, LES ANNĂES POLITIQUES
170x240, 74 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-066 6, 2011 â Prix : 16,50 âŹ
COCULA, Anne-MarieSECRETS DâĂTAT, SECRETS DâALCĂVES
170x240, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-089 5, 2012 â Prix : 14 âŹ
FERNANDEZ, Alexandre, GOZE, MauriceLâENTREPRISE ET LâHABITAT, 50 ANS DâHISTOIRE DU CILG220x235, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 04 8, 2001 â Prix : 23,30 âŹ
GUILLOT DE SUDUIRAUT, Bertrand (Ă©puisĂ©) UNE FORTUNE DE HAUTE MER, FRANĂOIS BONNAFFĂ
260x185, 420 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN 2 910 550 77 6, 1999 â Prix : 40 âŹ
JAUBERT, JacquesPRĂHISTOIRES DE FRANCE
240x260, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-077 2, 2011 â Prix : 14,50 âŹ
JOLY, ĂricUN NĂGRE EN HIVER
170x240, 132 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-134 2, 2013 â Prix : 14 âŹ
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*Un ouvrage sous la diection de Manuel Diaz sur Aristide de Sousa Mendes devrait se trouverici. On en trouvera le descriptif p. 78
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HISTOIRE â BIOGRAPHIES â SCIENCES HUMAINES
LACHAISE, Bernard (sous la direction de) CHABAN ET BORDEAUX (1947-1995)170x240, 320 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-054 3, 2010 â Prix : 24,30 âŹ
LAVAUD, PatrickLâACCORDĂON DIATONIQUE, DES SALONS MONDAINS AUX BALS POPULAIRES
240x230 - 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-153 3, 2014 â Prix : 25 âŹ
PALARD, Jacques et GAGNON, Bernard (sous la direction de)LA RĂGION ET SES TERRITOIRES
140x210, 272 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914240 86 4, 2006 â Prix : 20,30 âŹ
PALARD, Jacques ET MOQUAY, PatrickLE CONSEIL ĂCONOMIQUE ET SOCIAL DâAQUITAINE (CO-ĂD. CESR)140x210, 200 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914240 039 0, 2009 â Prix : 18,30 âŹ
TORRES, FĂ©lix, VILLAIN, JacquesROBERT ESNAULT-PELTERIE, DU CIEL AUX ĂTOILES (Ă©puisĂ©) 170x240, 408 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-002 4, 2007 â Prix : 24,80 âŹ
TOUZOT, JeanMAURIAC SOUS LâOCCUPATION (Ă©puisĂ©)140x210, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2-910550 22 2, 1995 â Prix : 22,30 âŹ
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III. HISTOIRE, BIOGRAPHIES, SCIENCES HUMAINES, ARCHITECTURE, URBANISME, PATRIMOINE
VOIX DE LA CITĂ(dirigĂ©e par Luc Vilar et Dominique Audrerie)
BODIN, JeanLES SIX LIVRES DE LA RĂPUBLIQUE (MORCEAUX CHOISIS), 120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 65 3, 1999 â Prix : 9,20 âŹ
DUPLESSIS-MORNAY, PhilippeTEXTES CHOISIS, 120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 66 0, 1999 â Prix : 9,20 âŹ
ESTOILE (DE Lâ), PierreJOURNAL, 120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 63 9, 1999 â Prix : 8,10 âŹ
GRĂGOIRE, AbbĂ©PATRIMOINE ET CITĂ, TEXTES CHOISIS
120x210, 48 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 73 8, 1999 â Prix : 8,10 âŹ
HABEAS CORPUS
120x210, 48 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2-910550-72 1, 1999 â Prix : 7,60 âŹ
PORTALIS, Jean-Ătienne-MarieDISCOURS PRĂLIMINAIRE AU PREMIER PROJET DE CODE CIVIL
120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 62 2, 1999 â Prix : 9,20 âŹ
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VOIX DE LA CITĂ(dirigĂ©e par Luc Vilar et Dominique Audrerie)
RENOUARD, YvesLEĂONS SUR LâUNITĂ ET LA CIVILISATION FRANĂAISES
120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978235527 014 7, 2008 â Prix : 2,20 âŹ
TEITGEN, Pierre-HenriAUX SOURCES DE LA COUR ET DE LA CONVENTION EUROPĂENNE
DES DROITS DE LâHOMME
120x210, 54 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 86 8, 2000 â Prix : 8,0 âŹ
TOBIN, JamesRETOUR SUR LA TAXE TOBIN
120x210, 72 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 88 2, 2000 â Prix : 8,0 âŹ
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III. HISTOIRE, BIOGRAPHIES, SCIENCES HUMAINES, ARCHITECTURE, URBANISME, PATRIMOINE
DES LIEUX ET DES LIENS (co-Ă©dition Renaissance des citĂ©s dâEurope)
ACTES DU COLLOQUE DE SAINT-ĂMILION (Ă©puisĂ©)PATRIMOINE ET PAYSAGES CULTURELS
150x210, 352 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 18 X, 2001 â Prix : 18,80 âŹ
ACTES DE COLLOQUE
PATRIMOINE INDUSTRIEL ET RECONVERSION
150x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 30 9, 2002 â Prix : 15,20 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES
PATRIMOINE ET ESTUAIRES
150x210, 366 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 76 5, 2006 â Prix : 19,30 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES
PATRIMOINE ET DĂVELOPPEMENT DURABLE
150x210, 206 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-107 6, 2012 â Prix : 15 âŹ
38
LES DĂBATS SUR LA VILLE (co-Ă©dition AâUrba)(sous la direction de Francis Cuillier)
ACTES DES CONFĂRENCES â DĂBATS SUR LA VILLE 1140x210, 224 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 61 3, 1998 â Prix : 12,40 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES â LES DĂBATS SUR LA VILLE 2140x210, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 85 0, 1999 â Prix : 12,40 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES â LES DĂBATS SUR LA VILLE 3140x210, 224 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 98 2, 2000 â Prix : 12,40 âŹ
Loi 2000 SRU â LES DĂBATS SUR LA VILLE 4140x210, 180 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 08 2, 2002 â Prix : 12,40 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES â LES DĂBATS SUR LA VILLE 5140x210, 408 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 34 1, 2003 â Prix : 13,20 âŹ
Ă PROPOS DU PLU DE LA CUB â LES DĂBATS SUR LA VILLE 6140x210, 264 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 52 X, 2005 â Prix : 13,20 âŹ
ACTES DES CONFĂRENCES LES â DĂBATS SUR LA VILLE 7FABRIQUER LA VILLE AUJOURDâHUI
140x210, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-008 6, 2008 â Prix : 15,20 âŹ
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III. HISTOIRE, BIOGRAPHIES, SCIENCES HUMAINES, ARCHITECTURE, URBANISME, PATRIMOINE
Priscilla Bayle, Anne Delagnes,Les AncĂȘtres de lâHomme.Australopithecus afarensis mĂąle.En arriĂšre-plan, de gauche Ă droite: Homo erectus mĂąle,Australopithecus afarensis femelle âconnue sous le nom de Lucy (© Sylvain Entressangle, ElisabethDaynes/LookatSciences).
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PETITS VOCABULAIRES(GĂOGRAPHIE, PRĂHISTOIRE, PATRIMOINE, MOYEN ĂGE, HISTOIRE DE LâART, SPORT)
AUDRERIE, DominiquePETIT VOCABULAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL ET NATUREL
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 914240 35 2, 2003 â Prix : 7,10 âŹ
AUDRERIE, DominiquePETIT VOCABULAIRE DâART LITURGIQUE, 120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-020-8, 2009 â Prix : 8,10 âŹ
AUDRERIE, DominiquePETIT VOCABULAIRE DES FĂTES ET TEMPS LITURGIQUES, 120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-031-4, 2009 â Prix : 8,10 âŹ
AULY, Teddy, LAYMOND Philippe, PRAT, Marie-Claire, VEIGA, JĂ©susLES RISQUES ET LES CATASTROPHES DâORIGINE NATURELLE
120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-082 6, 2012 â Prix : 9,50 âŹ
AULY, Teddy, HOFFMANN, FrĂ©dĂ©ric, MEYER, Anne-MarieLE PETIT VOCABULAIRE DE LâENVIRONNEMENT
120x210, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-057 4, 2011 â Prix : 9,20 âŹ
AULY, Teddy, LAGEAT, Yannick, PRAT, Marie-ClaireLE LITTORAL, PAYSAGES ET DYNAMIQUES NATURELLES
120x210, 20 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-113 7, 2014 â Prix : 10 âŹ
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IV. SAVOIR ET PRATIQUE
PETITS VOCABULAIRES
BAYLE, Priscilla, DELAGNESS, AnneLES ANCĂTRES DE LâHOMME, 120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 146 5, 2014 â Prix : 10 âŹ
CABANOT, Jean (co-Ă©dition AEAL) (Ă©puisĂ©)PETIT GLOSSAIRE POUR LA DESCRIPTION DES ĂGLISES
120x210, 56 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 911125 02 9, 2009 â Prix : 7,10 âŹ
CABANOT, Jean (co-Ă©dition AEAL) (Ă©puisĂ©)PETIT GLOSSAIRE DES THĂMES DâICONOGRAPHIE CHRĂTIENNE 1120x210, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 911125 02 7, 1996 â Prix : 7,10 âŹ
CABANOT, Jean (co-Ă©dition AEAL) (Ă©puisĂ©)PETIT GLOSSAIRE DES THĂMES DâICONOGRAPHIE CHRĂTIENNE 2120x210, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 911125 03 4, 1996 â Prix : 7,10 âŹ
DUBOURDIEU, Franck, TERS, DidierPETIT VOCABULAIRE DU VIN DE BORDEAUX, 120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 049 9, 2010 â Prix : 9,20 âŹ
DURAND, PhilippeLâARMEMENT AU MOYEN ĂGE, 1120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 058 1, 2012 â Prix : 10 âŹ
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PETITS VOCABULAIRES
DURAND, PhilippePETIT VOCABULAIRE DU CHĂTEAU AU MOYEN ĂGE, 120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-027 7, 2009 â Prix : 8,10 âŹ
DURAND, PhilippeLâARMEMENT AU MOYEN ĂGE, 2120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 122 9, 2013 â Prix : 10 âŹ
FĂNIĂ, Jean-Jacques et BĂ©nĂ©dictePETIT VOCABULAIRE DE LA FORĂT LANDAISE
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 914240 26 0, 2002 â Prix : 7,10 âŹ
FĂNIĂ, BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques,PETIT VOCABULAIRE DU BASSIN DâARCACHON
120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 914240 47 5, 2004 â Prix : 9,60 âŹ
FĂNIĂ, Jean-JacquesPETIT VOCABULAIRE DE LA CĂTE AQUITAINE
120x210, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 060 4, 2011 â Prix : 9,20 âŹ
GUERROUDJ, TewfikPETIT VOCABULAIRE DE LâURBANISME
120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 040 6, 2010 â Prix : 8,10 âŹ
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IV. SAVOIR ET PRATIQUE
PETITS VOCABULAIRES
HOFFMANN, FrĂ©dĂ©ric, AULY, Teddy, MEYER, Anne-MarieLâEAU
120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 145 8, 2014 â Prix : 10 âŹ
JAUBERT, Jacques, MAUREILLE, BrunoNEANDERTAL
120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-065 9, 2012 â Prix : 9,50 âŹ
LALANNE B., MAIRE R., MEYER A.-M., PRAT M.-C.LES RISQUES ET LES CATASTROPHES DâORIGINE HUMAINE, 120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-114 4, 2013 â Prix : 9,50 âŹ
MAIRE, Richard, QUITTĂ, Jean-Marc PETIT VOCABULAIRE DE LâAGROĂCOLOGIE, 120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-085 7, 2012 â Prix : 9,50 âŹ
MULLER, Welleda LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE ET LES MUSICIENS AU MOYEN ĂGE, 120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-125 0, 2012 â Prix : 10 âŹ
MULLER, WelledaLâARCHITECTURE RELIGIEUSE ROMANE EN FRANCE, 120x210, 80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 144 1, 2014 â Prix : 10 âŹ
44
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-:HSMDPF=W\UXWV:
PETITS VOCABULAIRES
RENIĂ, Guy-MariePETIT GLOSSAIRE DE LA PĂCHE EN EAU DOUCE
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 910550 91 2, 2001 â Prix : 7,10 âŹ
ROUSSOT, AlainPETIT GLOSSAIRE DE LâART PRĂHISTORIQUE AU PALĂOLITHIQUE
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 910550 46 X, 1998 â Prix : 7,10 âŹ
SORIA, OlivierPETIT VOCABULAIRE DU DROIT DE LâENVIRONNEMENT
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 032 1, 2009 â Prix : 8,10 âŹ
SORIA, OlivierPETIT VOCABULAIRE DU DROIT DE LâENVIRONNEMENT
120x210, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 032 1, 2009 â Prix : 8,10 âŹ
DES GARETS, Eric LE RUGBY
120x210,80 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-173 1, 2015 â Prix : 10
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IV. SAVOIR ET PRATIQUE
Pascal Durantel, Le Petit livre dela pĂȘche des carnassiers.Brochet pris au leurre sur laDordogne par Alexandre Fabris (photographie Jean-LucChapin).
LE PETIT LIVRE
CROIZIER, Laurent, LALLEMAND, Frédéric LE PETIT LIVRE DE LA TRUFFE
120x210, 86 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-076 5, 2011 â Prix : 9,20 âŹ
CROIZIER, Laurent, LALLEMAND, FrĂ©dĂ©ric LE PETIT LIVRE DE LA TRUFFE (nouvelle Ă©dition)120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-105 2, 2012 â Prix : 10 âŹ
DURANTEL, PascalLE PETIT LIVRE DE LA PĂCHE DES CARNASSIERS, 120x210, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-116 8, 2013 â Prix : 12 âŹ
JOLY, ĂricLE PETIT GUIDE NATURE DU BASSIN DâARCACHON, 120x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-103 8, 2012 â Prix : 14,50 âŹ
JOLY, ĂricLE PETIT LIVRE DES PĂCHES DU BASSIN DâARCACHON, 120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-118 2, 2013 â Prix : 12 âŹ
GUINBERTEAU, Jacques, LE PETIT LIVRE DES CHAMPIGNONS DES DUNES
120x210, 108 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-063 5, 2011 â Prix : 10,20 âŹ
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-:HSMDPF=W\U[XZ:
IV. SAVOIR ET PRATIQUE
LE PETIT LIVRE
RĂDEL, Patrick, GUINBERTEAU, JacquesLE PETIT LIVRE DES BOLETS
120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-048 2, 2011 â Prix : 9,20 âŹ
SUIRE, Guy, BUCHHOLTZ, JérémieLE PETIT LIVRE DES GOURMANDISES ET FRIANDISES DU SUD-OUEST
120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-101 4, 2012 â Prix : 12 âŹ
LE LIVRE
SURLĂVE-BAZEILLE, Jean-ĂtienneLE LIVRE DE LA LAMPROIE
170x200, 208 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 914240 98 7, 2007 â Prix : 25,40 âŹ
RĂDEL, Patrick (Ă©puisĂ©)LE LIVRE DU CĂPE
170x200, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 914240 50 5, 2005â Prix : 25,40 âŹ
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Guy Suire, La cuisine des fondsde terroir et Le Petit livre desgourmandises et friandises duSud-Ouest, photographies deJérémie Buchholtz.Guy Suire, Quartier Saint-Pierre, Bordeaux (photographie Eric Audinet).
Couverture de lâouvrage Dubern, une maisonbordelaise depuis 1894(photographieJean-Luc Chapin).
ART DE VIVRE - CHASSE - PĂCHE - NATURE
AUDINET, Ăric, CHAPIN, Jean-Luc CĂPES
220x270, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-355270-29 1, 2007 â Prix : 14,90 âŹ
AUDINET, Ăric, CHAPIN, Jean-Luc CHASSEUR CUEILLEUR (prix Connaissance de la Chasse 2012)220x200, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-070 3, 2011 â Prix : 28 âŹ
AUDINET, Ăric, CHAPIN, Jean-Luc PĂCHEUR
200x270, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-124 3, 2013 â Prix : 28 âŹ
CHAVOT, Pierre, CROIZIER, Laurent, CHAPIN, Jean-Luc DUBERN, UNE MAISON BORDELAISE DEPUIS 1894220x270, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-127 4, 2013 â Prix : 20 âŹ
CHAROY, PascalFAISEURS DE FORĂTS
170x240, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-108 3, 2013 â Prix : 24 âŹ
DEVORT, MichelLA BĂCASSINE DES MARAIS, ĂLĂMENTS POUR UN PLAN DâACTION
165x240, 104 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 37 0, 1997 â Prix : 13,20 âŹ
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V. ART DE VIVRE, CHASSE, PĂCHE, NATURE, VIN, GASTRONOMIE
ART DE VIVRE - CHASSE - PĂCHE - NATURE
FĂDĂRATION DES CHASSEURS DES LANDES
LA CHASSE DANS LES LANDES (Ă©puisĂ©)210x290, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-023 9, 2009 â Prix : 20,30 âŹ
GRAVELIER, Yves, LAHONTAĂ, Thierry (mairie de Foirac)LE FLAN DES CĂTEAUX ET AUTRES RECETTES FLOIRACAISES
200x200, 60 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 135 9, 2013 â Prix : 5 âŹ
LAWTON, HenrySOUVENIRS DE CHASSE ET AUTRES RĂCITS
175x250 - 256 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN 2 914240 56 7, 2005 â Prix : 42 âŹ
SALEM, WalidCABANE N°12, PROFESSION OSTRĂICULTEUR
160x195, 250 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-042 0, 2010 â Prix : 15,20 âŹ
SOCIĂTĂ DES AMIS DE TALMONT (Ă©puisĂ©)PĂCHES TRADITIONNELLES DES RIVES SAINTONGEAISES DE LA GIRONDE
220x235, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 69 1, 1999 â Prix : 23,30 âŹ
TERS, Didier (co-Ă©dition Tonnellerie Sylvain) PETITE HISTOIRE DâUN CHĂNE TRICENTENAIRE, 235x320, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-035 2, 2009 â Prix : 18,30 âŹ
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ART DE VIVRE - CHASSE - PĂCHE - NATURE
VEIGA, JĂ©sus, COHOU, ValĂ©rie, Camino, Maiana (sous la direction de)ATLAS DES ESPĂCES GIBIERS EN AQUITAINE
210x300, 384 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-075 8, 2011 â Prix : 24,30 âŹ
Walid Salem, auteur de Cabane n°12, est graphiste. Il a réalisé la maquette de nombreux ouvrages pour les éditionsconfluences.
V. ART DE VIVRE, CHASSE, PĂCHE, NATURE, VIN, GASTRONOMIE
Franck Dubourdieu, Du terroir Ă la guerre du goĂ»t.Franck Dubourdieu,Belle Ăle en mer (photographie Eric Audinet).
GASTRONOMIE â VIN
ANONYME
LE CUISINIER LANDAIS et LETTRES Ă MON GENDRE de Bernard MANCIET
140x210, 256 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 13 0 â 2002 â Prix : 19,80 âŹ
AUDINET, Eric (sous la direction de)LES 4 SAISONS GOURMANDES Dâ AQUITAINE
170x240, 304 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-007 9, 2008 â Prix : 12,90 âŹ
BUCHHOLTZ, Jérémie, COLLECTIF
TRĂSORS GOURMANDS DU BORDELAIS
200x270, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 54 3 â 2004 â Prix : 25,30 âŹ
CHAPIN, Jean-Luc, COLLECTIF
SAISONS DU MĂDOC, UNE ANNĂE Ă SOCIANDO-MALLET
220x270, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978 2 35527 034 5 â 2010 â Prix : 20,30 âŹ
DUBOURDIEU, FranckDU TERROIR Ă LA GUERRE DU GOĂT
120x210, 150 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527- 088 8, 2012 â Prix : 15 âŹ
FRISCHING (DE), SachaBRUNCH CAVIAR
200x230, 68 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-106 9, 2012 â Prix : 20 âŹ
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V. ART DE VIVRE, CHASSE, PĂCHE, NATURE, VIN, GASTRONOMIE
GASTRONOMIE â VIN
LAWTON, Hugues, MIAILHE, Jean (épuisé)CONVERSATIONS ET SOUVENIRS AUTOUR DU VIN DE BORDEAUX
140x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910 550 68 4 â 1999 â Prix : 12,40 âŹ
RICARD, BéréniceMICROVINO
120x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-021 5, 2009 â Prix : 14,20 âŹ
SUIRE, GUY
LA CUISINE DES FONDS DE TERROIRS
170x240, 176 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-026 0, 2009 â Prix : 12 âŹ
TASTET LAWTON (cabinet, sous la direction de)DE LâAIR DU TEMPS 1, 1900-1944200x270, 520 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadri ISBN : 978-2-35527-003 1, 2007 â Prix : 55,80 âŹ
TASTET LAWTON (cabinet, sous la direction de) DE LâAIR DU TEMPS 2200x270, 464 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadri ISBN : 978-2-914240 - 69 7, 2006 â Prix : 65,90 âŹ
TERS, Didier, CHAVEAU, PierreĂLOGE DU VIN DE BORDEAUX (co-Ă©dition CIVB)235x320, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 914 240 92 5 â 2006 â Prix : 18,30
56
Didier Ters, Ăloge du vin de Bordeaux, ouvrage rĂ©alisĂ© avec le CIVB.Lâauteur, sur les quais de Bordeaux(photographie Eric Audinet).
Jean-Jacques FĂ©niĂ©, LâInvention de la CĂŽte dâargent.
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
AUDINET, Ăric (collectif, sous la direction de), BUCHHOLTZ, JĂ©rĂ©mieLES CAPUS, UN MARCHĂ DANS TOUS SES ĂTALS
150x210, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-102 1, 2012 â Prix : 14,50 âŹ
AULY, Teddy et VEIGA, JĂ©sus (sous la direction de) (Ă©puisĂ©)LE BASSIN DâARCACHON, UN MILIEU NATUREL MENACĂ
20x300, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 043 7, 2010 â Prix : 20,30 âŹ
BESLILE FABRE, Jacques SOUVENIRS DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BORDEAUX
220x235 - 144 p. - couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadri ISBN : 2 910550 43 1, 1998 â Prix : 24,80 âŹ
BĂNITAH, Maurice (soldĂ©)AU TEMPS OĂ LâON MANGEAIT LA SOUPE SUR LA PLAGE DâARCACHON
320x270, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 914240 84 0, 2006 â Prix : 15,20 âŹ
BLASI, AlainCHARENTE PLAISIR (Ă©puisĂ©)120x220, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 80 2, 2006 â Prix : 6,50 âŹ
BLASI, AlainCHARENTE HEUREUSE (soldĂ©)120x220, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 63 5, 2005 â Prix : 20,20 âŹ
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VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
BORDERIE, RenaudCARNETS DE VOYAGE Ă LORMONT (co-Ă©dition Patrimoine en scĂšne)150x210, 44 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 059 8, 2010 â Prix : 15,20 âŹ
BORDERIE, Renaud RENCONTRES SPORTIVES Ă LORMONT150x210, 132 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-131 1, 2013 â Prix : 20 âŹ
BORDERIE, Renaud, CALLĂDE, Jean-Paul (rĂ©gionalisme)RENCONTRES SPORTIVES Ă LORMONT 2150x210,132 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-180 9 , 2015 â Prix : 20
BOURDOISEAU, Georges, KHIARI, Fouad700 ANS DE FOIRES Ă BORDEAUX (Ă©puisĂ©)210x297, 200 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadriISBN : 2 910550 24 0, 1995 â Prix : 23 âŹ
BOUTET, Jean-Yves LâESTUAIRE DE LA GIRONDE, AU TEMPS DES GABARES ET DU CAVIAR210x300, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-012 3, 2009 â Prix : 29,40 âŹ
CABANOT, Jean, MEYER, Delphine SORDE-LâABBAYE (AEAL)180X210 - 136 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 2 911125 01 0, 1995 â Prix : 14,50 âŹ
CABANOT, Jean, SUAU, Bernadette et Jean-PierreSUZAN (Amis des Ăglises Anciennes des Landes)180x2100 - 72 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN 2 911125 04 5, 1998 â Prix : 7,60 âŹ
60
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RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
CLARAC, Patrice, GARRAIN, FrançoisMUSICALARUE (co-Ă©dition Musicalarue)170x240, 304 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-126 7, 2013 â Prix : 20 âŹ
COLLECTIF
LES 30 ANS DE LâALLIANCE FRANĂAISE DE BORDEAUX AQUITAINE, 170x240, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-093-2, 2012 â Prix : 8 âŹ
COLLECTIF (AMIS DES ĂGLISES ANCIENNES DES LANDES)LE VITRAIL DANS LES ĂGLISES DES LANDES (1850-1910)220x235, 254 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-911125 06 5, 2012 â Prix : 35 âŹ
COLLECTIF,CASTILLON Ă LâHEURE ALLEMANDE (1939-1945) (Ă©puisĂ©)175 x 210 â 224 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 58 9, 2005 â Prix : 18,30 âŹ
COLLECTIF
MALAGAR
150x230, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 09 7, 1995 â Prix : 9,10 âŹ
COLLECTIF
MAURIAC MALAGAR
240x260, 280 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 36 3, 1997 â Prix : 44,60 âŹ
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VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
COLLECTIF
ĂMILE VIGNES, PHOTOGRAPHE DES LANDES (Ă©puisĂ©)220x235, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et bichromieISBN : 2 910550 35 4, 1997 â Prix : 27,90 âŹ
COLLECTIF (Ă©puisĂ©)LA CATHĂDRALE INACHEVĂE, SAINT-ANDRĂ DE BORDEAUX
220x235 - 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 55 4, 1998 â Prix : 29,40 âŹ
COLLECTIF : MĂZIAT, Philippe, LE QUERREC, Guy (Ă©puisĂ©)LES NUITS ATYPIQUES
220x235 - 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et bichromieISBN 2 910550 53 2, 1998 â Prix : 27,44 âŹ
COLLECTIF, LE GROUPE GASCOGNE, UNE AVENTURE INDUSTRIELLE NĂE DE LA FORĂT (1925-2000). I et II220x235 - 2 volumes sous coffret (320 p. et 400 p.) â ISBN 2 910550 95 8, 2000 â Prix : 49,70 âŹ
COLLECTIF (co-édition Fédération des Cercles de Gascogne) HISTOIRE ET VIES DES CERCLES DE GASCOGNE
150x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978 2 35527 154 0, 2014 â Prix : 15 âŹ
CONSEIL DâARCHITECTURE DâURBANISME ET DE LâENVIRONNEMENT
ROYAN ANNĂES 50 (Ă©puisĂ©)210x150 â 56 p., couverture quadri, intĂ©rieurnoir et bichromieISBN 2 914240 00 7, 2000 â Prix : 7,60 âŹ
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RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
DELANGHE, Damien, BOIS-PRĂVOST, SergeLES CAVES DâAUSONE (co-Ă©dition chĂąteau Ausone)245x335, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 77 2, 2006 â Prix : 14,20 âŹ
DELORME, Franck (sous la direction de) JUGER AU CĆUR DE LA CITĂ, LâĂLOT JUDICIAIRE BORDELAIS
170x240, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-022 2, 2009 â Prix : 24,30 âŹ
DESMESURE, FrĂ©dĂ©ricUNE VIE DE VILLAGE, LES LANDES, DĂBUT XXIe SIĂCLE
220x240, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-0 36 9, 2009 â Prix : 24,80 âŹ
DUPUYOO, LucJADIS ET NAGUĂRE, LES PETITS TRAINS DU CAP FERRET
170x240, 136 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-914-24099 4, 2007 â Prix : 10 âŹ
DUPUYOO, Luc AUTREFOIS... LE BASSIN DâARCACHON (Ă©puisĂ©)210 x 290 â 172 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN 2 914240 067 3, 2005 â Prix : 12 âŹ
DUPUYOO, Luc, AUTREFOIS LE CAP-FERRET (1840-1960) (Ă©puisĂ©)210x300, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 51 2, 2004 â Prix : 28,40 âŹ
63
VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
DUPUYOO, Luc AUTREFOIS... LES VILLAGES DE LA CĂTE NOROĂT (Ă©puisĂ©)210x300, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 81 9, 2004 â Prix : 12,20 âŹ
FĂNIĂ, Jean-Jacques, TAILLENTOU, Jean-Jacques LACS, ĂTANGS ET COURANTS DU LITTORAL AQUITAIN (Ă©puisĂ©)210x300, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 79 6, 2009 â Prix : 12,20 âŹ
FĂNIĂ, Jean-Jacques LâINVENTION DE LA CĂTE DâARGENT (Ă©puisĂ©)210x300, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240-57 4, 2005 â Prix : 12,20 âŹ
FERNANDEZ, AlexandreHISTOIRE DU COMITĂ BORDELAIS DâACTION SOCIALE, 1928-1998220x235, 144 p. couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadriISBN 2 910550 42 4, 1999 â Prix : 23,30 âŹ
GABORIT Michelle, BĂGUERIE, AlainLA CHAPELLE DâAUSONE Ă SAINT-ĂMILION
245x335, 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 33 8, 2003 â Prix : 14,20 âŹ
GABORIT, MichellePEINTURES MURALES DES ĂGLISES DE LAGRANDE- LANDES (co-Ă©dition PNR)220x235, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 52 4, 1998 â Prix : 26,40 âŹ
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RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
GABORIT, Michelle, BĂGUERIE, AlainPEINTURES MURALES MĂDIĂVALES DE SAINT-ĂMILION
220x235, 120 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 910550 70 7, 1999 â Prix : 24,80 âŹ
GABORIT, Michelle, BĂGUERIE, AlainDES HYSTOIRES ET DES COULEURS (Ă©puisĂ©)280x225, 360 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 14 7, 2002 â Prix : 52,70 âŹ
GAUTHIER, FrançoisARCACHON 2012, CĆUR DE VILLE
195x255, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-092 5, 2012 â Prix : 20 âŹ
JACQUES, Michel (sous la direction de), COLLECTIF
LES QUAIS, BORDEAUX, 1999-2009 (co-Ă©dition Arc en RĂȘve)210x260, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-030 7, 2009 â Prix : 25,40 âŹ
JACQUES, Michel (sous la direction de)GUIDE DâARCHITECTURE, BORDEAUX MĂTROPOLE (1945-2015)130x20, 380 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-130 4, 2014 â Prix : 20
LALANNE-TRIGEAUD, Françoise (Ă©puisĂ©)ITINĂRAIRES FRANĂOIS MAURIAC EN GIRONDE (Ă©puisĂ©)180x230, 184 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 04 2, 1994 â Prix : 18,80 âŹ
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VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
LAVAUD, PatrickPETITE HISTOIRE DE LâACCORDĂON DIATONIQUE DANS LES LANDES
235x220, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 149-6, 2014 â Prix : 24 âŹ
LAVIE, JĂ©rĂŽmeDĂCASTAR (CO-ĂDITION ADEM) (Ă©puisĂ©)220x270, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 914240 85 7, 2006 â Prix : 28,40 âŹ
LE FUR, Jean-JoĂ«l, DANEY, CharlesSUR LES TRACES DE FĂLIX ARNAUDIN
220x235, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-004 8, 2008 â Prix : 29,40 âŹ
LEGENDRE, AndrĂ© et William, EIMER, JeanLES LEGENDRE, UNE SAGA BORDELAISE (Ă©puisĂ©)170x240, 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527- 013 0, 2008 â Prix : 22,80 âŹ
LEMAIRE, RenĂ© (sous la direction de)100 ANS DâAVIATION EN GIRONDE (Ă©puisĂ©)170x240, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 045 1, 2010 â Prix : 24,30 âŹ
LENOIR, Michel (co-Ă©dition CIRPC)GISEMENTS PRĂHISTORIQUES DE LA VALLĂE DE LA COUZE EN PĂRIGORD
150x210, 32 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-080 2, 2011 â Prix : 7,10 âŹ
66
RĂGIONALISME(HISTOIRE DE LâART, HISTOIRE, PATRIMOINE, SPORT, MUSIQUE, URBANISME, ETC.)
MISTROT, Vincent (sous la direction de) (Ă©puisĂ©)DE NEANDERTAL Ă LâHOMME MODERNE, LâAQUITAINE PRĂHISTORIQUE
70x240, 192 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-041 3, 2010 â Prix : 25,40 âŹ
PAVLOVSKY, Jacques, MONY, OlivierOBJETS ET SAVEURS DU PAYS BASQUE
200x300, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 978-2-35527-015 4, 2008 â Prix : 12,90 âŹ
TALIANO-DES GARETS, Françoise (Ă©puisĂ©)LAVILLAPRIMROSE, UNSIĂCLEDâHISTOIRESPORTIVEĂBORDEAUX(1897-1997)220x235, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir et quadriISBN : 2 910550 41 9, 1997 â Prix : 24 âŹ
VIGNAU, Michel (Ă©puisĂ©)LE BLAYAIS, PAYS DâAQUITAINE 1, DES ORIGINES AU VIIIE SIĂCLE
210 x 297, 64 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910094 01 0, 1993 â Prix : 13,20 âŹ
VIGNAU, MichelLE BLAYAIS, PAYS DâAQUITAINEV 2, LE MOYEN ĂGE (Ă©puisĂ©)210 x 297 â 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 34 9, 1996 â Prix :13 âŹ
VIGNAU, Michel (Ă©puisĂ©)LE BLAYAIS, PAYS DâAQUITAINE 3, XVIE, XVIIE, XVIIIE SIĂCLES
210 x 297 â 160 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 55 0, 2005 â Prix :15,20 âŹ
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-:HSMDPF=W\UYVX:
VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
VISAGES DU PATRIMOINE EN AQUITAINE(COĂDITION INVENTAIRE RĂGIONAL DâAQUITAINE)
BECKER, Line, MARABOUT, Vincent, DUBAU, MichelVAL DE DRONNE
150x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-011 6, 2008 â Prix : 7 âŹ
BESCHI, Alain, CRON, Eric, BARROCHE, AdrienneVAUBAN, BLAYE ET LE VERROU DE LâESTUAIRE
150x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527- 047 5, 2011 â Prix : 14,20 âŹ
CASSEVILLE CAROLINE , CRON Eric, DUBAU MichelMAURIAC, MALAGAR ET JOHANET
150x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-179 3, 2015 â Prix : 14,50 âŹ
GAUTHIER-DUBĂDAT, Marina, DUBAU, MichelURRUGNE
150x210, 104 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-046 8, 2010 â Prix : 14,50 âŹ
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-:HSMDPF=W\UY\Z:
Alain Beschi, Eric Cron, Vauban, Blaye et le verrou de lâestuaire.De g. Ă dr. : Alain Beschi,Claire Steimer, Eric Cron. Citadelle de Blaye(photographie Eric Audinet).
FĂLIX ARNAUDIN
CONTES POPULAIRES DE LA GRANDE-LANDE
(ĆUVRES COMPLĂTES 1, Ă©tablie par J. Boisgontier et G. Latry)170x240, 648 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN : 2-910550-05-2, 1994 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2014)
PROVERBES DE LA GRANDE-LANDE
(ĆUVRES COMPLĂTES 2, Ă©tablie par J. Boisgontier et L. Mabru)170x240, 474 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN : 2-910550-27 3, 1995 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
CHANTS POPULAIRES DE LA GRANDE-LANDE 1 (ĆUVRES COMPLĂTES 3, Ă©tablie par J. Boisgontier et L. Mabru)170x240, 456 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN : 2-910550-21 4, 1996 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
CHANTS POPULAIRES DE LA GRANDE-LANDE 2 (ĆUVRES COMPLĂTES 4, Ă©tablie par J. Boisgontier et L. Mabru)170x240, 842 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN : 2-910550-38 9, 1997 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
CORRESPONDANCE
(ĆUVRES COMPLĂTES 5, Ă©tablie par G. Latry)170x240, 504 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN : 2-910550-76 1, 2000 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
DICTIONNAIRE DE LA GRANDE-LANDE 1(ĆUVRES COMPLĂTES 6, Ă©tablie par J. Boisgontier)170x240, 530 p. , couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN 2 914240 02 4, 2001 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
70
FĂLIX ARNAUDIN
DICTIONNAIRE DE LA GRANDE-LANDE 2 (ĆUVRES COMPLĂTES 7, Ă©tablie par J. Boisgontier et J. Miro)170x240, 720 p., couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN 2 914240 12 3, 2001 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
JOURNAL ET CHOSES DE LâANCIENNNE GRANDE LANDE(ĆUVRES COMPLĂTES 8, Ă©tablie par G. Latry, J.-Y.Boutet et J.-B. Marquette)170x240, 910 p. , couverture intĂ©gra (existe en tirage de luxe)ISBN 2 914240 28 7, 2003 â Prix : 18 ⏠(nouveau prix 2015)
FĂLIX
(ĆUVRES COMPLĂTES 9, Ă©tablie par F. Lalanne)170x240, 600 p., couverture intĂ©gra ISBN : 978 2 914240 91 8, 2007 â Prix : 23,30 âŹ
FĂLIX ARNAUDIN
CONTES BREFS (prĂ©sentĂ©s par JoĂ«l Miro)140x210, 136 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-115 1, 2013 â Prix : 15 âŹ
FĂLIX ARNAUDIN
SâABATTRE Ă GRANDS BRUITS DâAILES (prĂ©sentĂ©s par Jean-Yves Boutet)140x210, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-148 9, 2014 â Prix : 15 âŹ
ARNAUDIN, FĂ©lixĆUVRE PHOTOGRAPHIQUE
280x320, 384 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri/bichromie ISBN : 978-2-35527-169 4, 2015 â Prix : 48 âŹ
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VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
COLLECTION LA FORME DâUNE VILLE - BORDEAUX (1994-1999) (Ă©puisĂ©)
Yves HARTĂ, Alain BĂGUERIE
LE PARC LESCURE â ISBN : 2 910550 45 1
Jean-Marie PLANES, Anne GARDE
LES QUINCONCES â ISBN : 2 910550 17 6
Patrick RĂDEL, Michel PĂTUAUD LĂTANG
LYCĂE MONTAIGNE â ISBN : 2 910550 18 4
Anne-Marie COCULA, Alain BĂGUERIE
LA GROSSE CLOCHE â ISBN : 2 910550 01 X
Jean-Pierre BĂRIAC, Didier SORBĂ
LE JARDIN BOTANIQUE â ISBN : 2 910550 06 0
Jean-Marie PLANES, Anne GARDE
LE JARDIN PUBLIC â ISBN : 2 910550 00 1
Jean-Pierre BĂRIAC, Alain BĂGUERIE
JARDINS PRIVĂS â ISBN : 2 910550 07 9
Philippe BRENOT, Jean-Pierre BOISSEAU
PLACE PEY-BERLAND â ISBN : 2 910550 19 2
Jean-Didier VINCENT, Vincent MONTHIERS
LA PLACE DE LA BOURSE â ISBN : 2 910550 16 8
Allain GLYKOS, Alain BĂGUERIE,SAINT-PIERRE â ISBN : 2 910550 14 1
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COLLECTION LA FORME DâUNE VILLE - BORDEAUX (1994-1999) (Ă©puisĂ©)
Françoise TALIANO-DES GARETS, Jean-Frédéric ITTEL
LE PARC BORDELAIS â ISBN : 2 910550 08 7
Jean LACOUTURE, Jean-Frédéric ITTEL
LE PONT DE PIERRE â ISBN : 2 910550 15 X
Bernard MANCIET, Vincent MONTHIERS
LA FAĂADE DES QUAIS â ISBN : 2 910550 02 8
Alain RICARD, Jean-Bernard FABRE
LE CAMPUS â ISBN 2 910 550 80 X
Allain GLYKOS, Vincent GIRE
LA RUE SAINTE-CATHERINE â ISBN 2 910 550 81 8
Iñigo DE SATRĂSTEGUI, Bruno BOYER
LES BASSINS Ă FLOT â ISBN 2 910 550 84 2
Laurent CROIZIER, Vincent MONTHIERS
LE GRAND-THĂĂTRE â ISBN 2 910 550 89 3
COLLECTIFLA FORME DE BORDEAUX150x20, 300 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-157 1, 2014 â Prix : 25 ⏠.
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VI. RĂGIONALISME ET PATRIMOINE RĂGIONAL
CAHIERS ARTS ET SCIENCES (co-édition Université Bordeaux I)(sous la direction de Allain Glykos)
CAHIERS ART ET SCIENCES 1, LE MIROIR DâEN FACE
175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 03 6, 1994 â Prix : 18,60 âŹCAHIERS ART ET SCIENCES II, HISTOIRES DE TRACES
175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 23 0, 1995 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES 1II, MĂTĂOROLOGIES
175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 28 1, 1996 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES IV, CLASSER
175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 39 7, 1997 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES V, MARGES, LIMITES, FRONTIĂRES
175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 64 8, 1999 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES VI, MARGES, LIMITES, FRONTIĂRES 2175x200, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 910550 87 7, 2000 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES VII, QUâEST-CE QUâILS FABRIQUENT ?175x200, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 23 6, 2002 â Prix : 18,60 âŹ
CAHIERS ART ET SCIENCES VIII, 1453175x200, 248 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadriISBN : 2 9145240 43 0, 2005 â Prix : 18,60 âŹ
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Allain Glykos, directeur des CahiersArt et Science, co-Ă©ditĂ©s entre 1994et 2005 avec lâuniversitĂ© Bordeaux I.Ici, Ă Gardanne, avec le physicien etessayiste Jean-Marc LĂ©vy-Leblond,qui participa lui-mĂȘme aux Cahiers,comme de nombreux scientifiques,artistes et intellectuels français.
CAHIERS DE MALAGAR (co-édition Centre François Mauriac de Malagar)(sous la direction de Jean-Claude Ragot)
CAHIERS DE MALAGAR XV, CLAUDE MAURIAC
150x210, 236 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 87 2, 2006 â Prix : 19,30 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XVI, ĂTATS-SPECTACLES
150x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-001 7, 2007 â Prix : 15,20 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XVII, LE RIRE
150x210, 88 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-009 3, 2008 â Prix : 15,20 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XVIII, LES PLAISIRS
150x210, 138 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-033 8, 2009 â Prix : 17,20 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XIX, LâESPRIT DĂQUIPE
150x210, 172 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-052 9, 2010 â Prix : 17,20 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XX, LA MĂMOIRE
150x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527- 074 1, 2011 â Prix : 15,20 âŹ
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CAHIERS DE MALAGAR (co-édition Centre François Mauriac de Malagar)(sous la direction de Jean-Claude Ragot)
CAHIERS DE MALAGAR XXI, LE SECRET
150x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-100 7, 2012 â Prix : 15 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XXII, LA GRĂCE
150x210, 96 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-128 1, 2013 â Prix : 15 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XXI1I, CENSURE AUTOCENSURE
150x210, 128 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-152 6, 2014 â Prix : 15 âŹ
CAHIERS DE MALAGAR XXIV, LâAUTRE
150x220, 104 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-181 6, 2015 â Prix : 15 âŹ
Sont également disponible les Cahiers n° IX (1995) et X (1996).
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VII. REVUES, DIVERS, DVD
DIVERS
BRAHAMI, Olivier (co-Ă©dition FEDEME)LIBRES ET SOLIDAIRES, 60 ANS DE MUTUALITĂ ĂTUDIANTE... ET DEMAIN
120x210, 112 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-016 1, 2009 â Prix : 12,20 âŹ
COLLECTIF ASAIS, LA MĂMOIRE BUISSONNIĂRE, CHRONIQUES INTIMES DE LâĂCOLE (Ă©puisĂ©)140 x 210 â 256 p. couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 444, 2004 â Prix : 14,70 âŹ
COLLECTIF ASAIS, LâAUTRE FAMILLE, CHRONIQUES DE LA FRANCE MONOPARENTALE
140x210 â 256 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 40 6, 2003 â Prix : 14,70 âŹ
DIAS VAZ, Manuel (sous la direction de)ARISTIDES DE SOUSA MENDES, HĂROS REBELLE, JUIN 1940170 x 240, 144 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 978-2-35527-037 6, 2010 â Prix : 20,30 âŹ
GUERROUDJ, Tewfik POURQUOI FAIRE DE LâURBANISME ?140x210, 240 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 978-2-35527-044 4, 2011 â Prix : 14,20 âŹ
PAQUET, Dominique, ROUYER, PhilippeLE THĂĂTRE DU PORT DE LA LUNE (1986-2003)210x297, 56 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 914240 45 7, 2003 â Prix : 10,10 âŹ
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DIVERS
PLANES, Jean-Marie (entretien de Pier Maria Pasinetti avec)PETITE CONVERSATION VĂNITIENNE
80x210 - 40 p., couverture quadri, intĂ©rieur noir ISBN : 2 910550 33 8, 1996 â Prix : 10,60 âŹ
RICARD, Alain, JĂGO, Marie-Claire HENRI GADEN, PHOTOGRAPHE
150 x 210, 14 p., couverture quadri, intĂ©rieur noirISBN : 2 914240 21 X, 2001 â Prix : 3 âŹ
VENDĂ, Alexandre (divers)GO NEW YORK
120x70, 44 p., couverture quadri, intĂ©rieur quadri ISBN : 978-2-35527-172 4, 2015 â Prix : 14,5 âŹ
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VII. REVUES, DIVERS, DVD
FILMS / DVDĂ©ditions confluences / Saison 5
AUDINET, Ăric, GLOTIN, PatrickHOMO ORCUS, Un film de 52 mn, produit par Saison cinq ISBN : 978-2-35527-055 0, 2011 â Prix : 15 âŹ
GLOTIN, PatrickĂLOGE DU CAP-FERRET, Un film de 52 mn, produit par AIMV ISBN : 978-2-35527-01 09, 2009 â Prix : 18 âŹ
80
Patrick Glotin, documentariste, auteur de nombreux films sur lafaune, la chasse et la pĂȘche, notamment dâun Eloge du Cap Ferretet, en co-rĂ©alisation avec Eric Audinet, dâun docu-fiction, Homo Orcus.
Editions confluences, la bibliothĂšque,
13 rue de la Devise, Bordeaux.
UN CHOIX DE TITRES(1994-2015)
PASCAL CONVERT, COMMENCE ALORS LA GRANDE LUMIĂRE DU SUD-OUESTDidier Arnaudet
TirĂ©e du texte de Roland Barthes La lumiĂšre du Sud-Ouest, la phrase uti-lisĂ©e par lâartiste Pascal Convert surplombera Ă partir du mois dâavril 2015les voies de chemin de fer entre BĂšgles et Bordeaux. Cette installation de trĂšsgrand format (40 mĂštres de long) est rĂ©alisĂ©e dans le cadre du programme decommande publique de Bordeaux MĂ©tropole.
AprÚs le monument qu'il a réalisé à l'initiative de Robert Badinter à la mé-moire des résistants et otages fusillés au Mont Valérien entre 1941 et 1944, cettenouvelle installation apparaßt comme une sorte de consécration de l'artiste.
Ă cette occasion a lieu la publication d'un livre important conçu par l'Ă©cri-vain et critique d'art Didier Arnaudet. ComposĂ© d'un grand nombre dâimageset de documents inĂ©dits issus des archives de I'artiste, ce beau livre permet demieux comprendre le parcours et l'univers singulier de celui qui a pris le risqued'abolir les frontiĂšres qui sĂ©parent d'ordinaire mĂ©moire personnelle, familialeet historique. Toute cette matiĂšre inĂ©dite apportera un Ă©clairage sur une Ćuvrequi sâexprime dans de multiples registres â lâĂ©criture, la sculpture, lâinstallation,la vidĂ©o, le film documentaire â et dont le Sud-Ouest de la France â Bordeaux,les Landes, la CĂŽte basque â est une des composantes essentielles.
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Pascal Convert
LA FORĂT DâART CONTEMPORAIN (2015)Didier Arnaudet, Maryline Desbiolles, Lydie Palaric
Lâassociation La ForĂȘt dâart contemporain se propose de constituer depuis2011 une collection dâĆuvres dâart contemporaines au sein des 51 communesdu Parc Naturel RĂ©gional des Landes de Gascogne (Gironde et Landes), etde dĂ©velopper ainsi un itinĂ©raire ponctuĂ© dâĆuvres issues des problĂ©matiquesles plus actuelles.
Didier Arnaudet, commissaire de la programmation 2012-2014, proposede nouvelles Ă©tapes avec les artistes Christophe Doucet (Ă Brocas), YounĂšsRahmoun (Ă Vert), Marie Denis (Ă Sabres), SĂ©bastien Vonier (Ă Salles), DavidBoeno (Ă Saint-Symphorien), Bertrand Dezoteux (Ă Sabres), Laurent LeDeunff (Ă Garein) et Bruno Peinado (Ă Bourideys). On trouvera dans le livredes reproductions de ces Ćuvres in situ accompagnĂ©es du texte de prĂ©sentationde Didier Arnaudet. Ces artistes sâajoutent Ă ceux qui ont dĂ©jĂ travaillĂ© Ă Mont-de-Marsan, Ă la Teste, et ailleurs.
Lydie Palaric nous propose son regard sur la forĂȘt landaise, comme lâĂ©crivainMaryline Desbiolles nous propose une rĂȘverie sur le monde de la forĂȘt, les deuxapproches faisant Ă©cho aux Ćuvres des artistes.
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Lydia Palaric
HISTOIRES NATURELLES (2ĂME PARTIE DU VOLUME VIII) (2003)FĂ©lix Arnaudin
Le 13 aoĂ»t 1871 (revenant de la lagune du Paysan).Je revenais, vers les dix heures du matin, dâune promenade sur la lande ;
la chaleur faisait dĂ©jĂ miroiter au loin, sous un soleil torride, la plaine raseet plane comme une table nue. Chemin faisant je suivais vaguement du re-gard le vol coupĂ©, biscornu des papillons blancs qui piquaient ça et lĂ depetites taches mouvantes, le tapis brun de la vaste bruyĂšre. Machinalement,et en rĂȘvant Ă vide, je fis la remarque que ceux des (capricieux) petits lĂ©pi-doptĂšres qui brindillaient dans mon voisinage, suivaient, en zigzagant decidelĂ , une commune direction, qui me fit aussitĂŽt jeter les yeux sur un plusgrand nombre, et je les trouvai tous, non sans surprise, faisant uniformĂ©-ment route du mĂȘme cĂŽtĂ©. Je mâarrĂȘtai aussitĂŽt, et voici ce que je constatai :sur toute la surface de la plaine, voyageaient, câest le mot, dâinnombrablespapillons blancs qui tous, tous, auprĂšs comme au large aussi loin que jepouvais les distinguer sur la plate surface de la lande, dĂ©filaient du nord ausud en observant entre eux une ligne sensiblement parallĂšle. Si cette parti-cularitĂ© avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ observĂ©e, elle mâĂ©tait entiĂšrement inconnue, et je vou-lus mâen rendre exactement compte dans tous les dĂ©tails. Je cherchaiimmĂ©diatement le vent : le petit doigt, humectĂ© de salive et Ă©levĂ© au dessusde la tĂȘte mâannonça, par une lĂ©gĂšre sensation de froid que lâair venait dumidi, comme me lâapprit aussitĂŽt aprĂšs une petite bise qui se leva de cepoint. La tribu nomade marchait donc (Ă ) contre-vent et ce mouvementdâensemble prouvait sans conteste que chacun des guillerets voyageurs obĂ©is-sait Ă un instinct gĂ©nĂ©ral, jusquâĂ ce moment, inaperçu, pour moi du moins,de la gent vole-menu (ego) ; il est donc entendu, me dis-je, que commeleurs intimes ennemis les oiseaux, les papillonsâŠ
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FĂ©lix Arnaudin, Autoportrait, appuyĂ© contre un chĂȘne, vers 1878 (clichĂ© FĂ©lix Arnaudin, musĂ©e dâAquitaine).
OEUVRE PHOTOGRAPHIQUE (2015)FĂ©lix Arnaudin
Il en va de lâĆuvre photographique dâArnaudin comme de certains livresqui ont tellement imprĂ©gnĂ© nos reprĂ©sentations collectives quâon a le sen-timent de les connaĂźtre sans les avoir jamais lus. Lâimage que nous avons dela lande dâavant les pins a Ă©tĂ© façonnĂ©e par les quelques photographies dâAr-naudin que chacun connaĂźt. Câest pourtant la premiĂšre fois quâun ouvrageexhaustif et lâexposition rĂ©trospective du MusĂ©e dâAquitaine offrent un accĂšsĂ la quasi totalitĂ© de ses images : la plupart de celles qui sont proposĂ©es au-jourdâhui sont inĂ©dites. Si lâon Ă©prouve une certaine familiaritĂ© Ă leur Ă©gard,câest bien parce que la production photographique dâArnaudin existecomme une Ćuvre unique dans laquelle chaque image renvoie Ă lâensemble.Il sâagit bien dâun projet construit dont la puissance Ă©vocatrice a profondĂ©-ment irriguĂ© le travail de connaissance de ce territoire. Depuis 1928, datede la publication du mythique Au temps des Ă©chasses,1 il a fallu attendreles annĂ©es 1970 pour redĂ©couvrir Arnaudin et (seulement) trois ouvragesconcernant les photographies ont Ă©tĂ© publiĂ©s successivement : Lande dâau-trefois2 en 1972, FĂ©lix Arnaudin, 40 ans dâimages Ă travers la Grande-Lande3 en 1991 principalement consacrĂ© Ă lâarchitecture, enfin, FĂ©lixArnaudin, Imagier de la Grande-Lande4 en 1993. Ces ouvrages, et en par-ticulier les deux premiers, avaient mis lâaccent sur lâintĂ©rĂȘt ethnographiquedes photographies.
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FĂ©lix Arnaudin,
CĂPE (2009)Ăric Audinet / Jean-Luc Chapin
Jâavais une tante Claude. Elle avait les yeux verts et une maison dansles bois. On voyait non loin la plaque miroitante dâun lac. Une table dechĂȘne dans la maison basse, au milieu dâun airial que cernait la forĂȘt. Elledisait : « Les cĂšpes sont prĂšs des arbres Ă©tendus. » Je dois mes premiers cĂšpesĂ ma tante Claude, un jour dâautomne, ensoleillĂ©, prĂšs dâun arbre Ă©tendu.
Je lui dois aussi de ne pouvoir passer auprĂšs dâune forĂȘt, sans y jeter unregard insistant et songer aussitĂŽt quâelle me cache quelque chose. Le cher-cheur â ou le chasseur â de cĂšpes, avant toute chose, est portĂ© par cela,comme lâenfant avant de dĂ©couvrir lâarbre de NoĂ«l : il y a quelque chosepour moi dans ce bois, sous lâun de ces arbres. Plus nous vivons dans lesvilles, plus les forĂȘts nous manquent et nous attirent, comme un paradisperdu. Les bĂ©casses y viennent, nuitamment, trouver leur place en automne,les grands animaux sây cachent et les cĂšpes y poussent en silence, au grĂ© dutemps qui passe.
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Jean-Luc Chapin.
CHASSEUR CUEILLEUR (2011)Ăric Audinet / Jean-Luc Chapin
Nous ne le sommes plus. Depuis bien longtemps. Et comme tant dâau-tres mondes perdus, celui des chasseurs cueilleurs sâest rĂ©fugiĂ© dans des his-toires dâenfance.
Vers lâĂąge de 9-10 ans, pendant nos vacances en France, jâai dĂ©couvert Ă peu prĂšs simultanĂ©ment â aprĂšs lâarc et la fronde â, Robinson CrusoĂ«, Robindes Bois, LâAppel de la forĂȘt, lâusage de la 9 mm et celui du bouchon de pĂȘche.Le bois, la mare, la lisiĂšre, le chemin ; puis la forĂȘt, lâĂ©tang, la riviĂšre, lahaie, la France en somme qui se rĂ©sumait Ă cela pour un enfant vivant lereste de lâannĂ©e au bout du monde.
Jâai lu Le Prince Ăric, puis Genevoix, Thoreau, plus tard les AmĂ©ricains autourde Jim Harrisson, je suis passĂ© au calibre 16 puis 12, jâai changĂ© de mare et deforĂȘt, jâai laissĂ© le bouchon pour la cuillĂšre. Jâai cru comprendre que, des rois deFrance, qui se perdaient dans les immenses futaies de Fontainebleau ou deRambouillet pour forcer les cerfs, aux manants qui tendaient un collet sur le pas-sage du lapin, lâHistoire racontait aussi une sorte de vie parallĂšle, un mĂ©lange denĂ©cessitĂ©s et de plaisirs, un « appel de la forĂȘt », qui font de bien dâentre nous,au-delĂ ou en deçà de nos vies quotidienne dans les villes, les adeptes dâune autreaventure, du goĂ»t du sable sous les pieds et de la ronce qui griffe les bras, dâuneeau qui coule entre deux rives, dâune forĂȘt qui se referme derriĂšre soi.
Et bien sĂ»r que câest de lâenfance quâil sâagit ! Ramener son premierlapin, sa premiĂšre truite, son premier cĂšpe, ĂȘtre le seul responsable enfin dece que lâon sâapproprie par la quĂȘte. Le temps quâon y donne sans autresouci que le plaisir quâon y trouve, le simple geste qui nous fait devenir,avant lâadolescence, un roi du monde, avec son gros gardon entre les doigts.
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Jean-Luc Chapin, Truites et bécasse.
PĂCHEUR (2013)Ăric Audinet / Jean-Luc Chapin
« ... sauf une qui fut prise par sir George Hastings, excellent pĂȘcheuret maintenant dans le sein de Dieu et qui mâa dit penser que cette
truite-lĂ nâavait pas mordu par faim, mais par plaisir... »
Isaak Walton, Le Parfait pĂȘcheur Ă la ligne.
On se sent parfois un peu seul sous le ciel vide, à la période des migra-tions quand le vent ne souffle pas dans le bon sens et que les oiseaux nepassent pas.
Mais dans les grands lacs comme le LĂ©man, les tout petits lacs des mon-tagnes ou les Ă©tangs des Landes, dans toutes les mares, dans les flaquesmĂȘme, dans les grands fleuves comme dans les riviĂšres et dans les ruisseaux,dans les gaves et les torrents, il y a toujours un petit calicoba, deux vairons,douze tanches, trente-trois brĂšmes et une truite, un brochet et quatre gar-dons, toujours un poisson que lâon ne voit pas, qui trace son sillon dans unsilence de plomb ou qui se tient immobile sous une branche, dans un trousous la berge, en lĂ©vitation dans la couche dâeau et qui vous attend.
Quây a-t-il de plus fascinant quâun plan dâeau qui donne lâapparencedâun miroir oĂč se reflĂšte le ciel vide, alors quâil est le thĂ©Ăątre dâun invisibleballet de poissons ?
[...]
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Jean-Luc Chapin, Brochet, Dordogne.
FRANĂOIS MAURIAC, UN JOURNALISTE ENGAGĂ (2007)Jean Daniel, Jean-Claude Guillebaud, Francis Jeanson, Jean Lacouture,
René Rémond, Jean Touzotpropos recueillis par Gilbert et Nicole Balavoine
Si François Mauriac fut sans doute lâĂ©crivain français le plus longuementet librement engagĂ© dans les affaires publiques de son siĂšcle, de lâaffaireDreyfus Ă la chute du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, câest Ă la fois parce quâil Ă©tait unchrĂ©tien auquel importait le sort du prochain, un bourgeois français sou-cieux de la sauvegarde mais aussi de lâhonneur des siens, et un Ă©crivain saisipar le dĂ©mon du journalisme et, de ce fait, entraĂźnĂ© dans le tourbillon delâHistoire. « Je tiens sous mon regard le personnel politique de 70 annĂ©es ! »lance-t-il Ă la veille de sa mort.
Toute sa vie publique se place sous le signe de la contradiction. Par samĂšre, il est passionnĂ©ment attachĂ© Ă la tradition catholique et aux valeursbourgeoises, mais par son pĂšre, il est sensibilisĂ© aux arguments de la RĂ©pu-blique. Si son frĂšre aĂźnĂ©, le mĂ©decin, prĂŽne le monarchisme, le cadet, lâabbĂ©,lâattire vers le Sillon, mouvement catholique progressiste. Constamment ledĂ©sir dâordre contrebalance en lui la soif de justice, et la charitĂ© Ă©vangĂ©liquele sarcasme gascon.
Les contradictions qui sont en lui sont exacerbĂ©es, « portĂ©es au rouge »,si lâon peut dire, sans jeu de mot, par celles qui agitent le siĂšcle. On les re-trouve sous sa plume et dans ses comportements, dâoĂč le sobriquet de « gi-rouette » qui lui sera donnĂ© bien sottement.
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Thierry Lahontà a, François Mauriac.
JEAN LACOUTURE OU LE GOĂT DES AUTRES (2009)Gilbert et Nicole Balavoine
Une quĂȘte inlassable de justice et de vĂ©ritĂ©, une disposition naturelle etjubilatoire Ă aller vers les autres, un insatiable appĂ©tit de la vie, tel nous appa-raĂźt Jean Lacouture. Journaliste, biographe, posant toujours un regard critiquesur lâHistoire en train de se faire, ce voyageur de lâĂ©criture ne sâarrĂȘte jamais.
Ce livre, et le film qui lâaccompagne, sâinscrivent dans le prolongementnaturel dâun travail que nous menons depuis des annĂ©es avec Jean Lacouture :dâautres livres, dâautres films. Dans son sillage, nous avons rencontrĂ© Mon-taigne, Montesquieu, Mauriac, tous bordelais comme lui, et qui ont eu encommun la passion des autres, mĂȘme si ces autres Ă©taient lointains. Indiens,Persans, Ăthiopiens⊠Pour Jean Lacouture, ce seront les peuples colonisĂ©s.
La rĂ©alisation dâun premier film pour la collection « Empreintes », deFrance 5 (Jean Lacouture, une vie de rencontres), nous avait conduits Ă uneapproche centrĂ©e sur lâidĂ©e de la « transmission », qui Ă©tait le dĂ©nominateurcommun de la sĂ©rie. La collaboration Ă ce film de son ami Jean-Claude Guil-lebaud, confrĂšre trĂšs admirĂ©, nous avait donnĂ© bon nombre de clĂ©s aidant Ă la dĂ©couverte des multiples facettes de la personnalitĂ© de Lacouture. De lĂ est nĂ© le dĂ©sir dâun abord plus intime : aller Ă la recherche de lâhomme, avecson histoire personnelle, ses passions, ses certitudes, ses indignations, sesdoutes, et son « goĂ»t inextinguible » des autres⊠Cette histoire, nous avonseu envie de lâĂ©crire avec Jean, Ă travers un livre et un film dont la trame sedĂ©roule autour des nombreux entretiens que nous avons eus avec lui et safemme, Simonne.
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Simonne et Jean Lacouture (archives Jean Lacouture).
LES MOTS DâALIĂNORALIĂNOR DâAQUITAINE ET SON SIĂCLE (2015)
Katy Bernard
AliĂ©nor dâAquitaine est une femme-siĂšcle.Elle naquit alors que le xiie siĂšcle avait une vingtaine dâannĂ©es et elle
sâĂ©teignit peu aprĂšs lui, en 1204. Duchesse dâAquitaine et reine de France,puis duchesse dâAquitaine et de Normandie et reine dâAngleterre, elle est Ă la fois un des grands tĂ©moins et un des grands artisans de cette Ă©poque quifut par bien des aspects la premiĂšre Renaissance de lâEurope du Moyen Ăge.
Ce livre est un abĂ©cĂ©daire sâadressant Ă tous ceux qui veulent dĂ©couvrirou redĂ©couvrir AliĂ©nor dâAquitaine en mĂȘme temps que la littĂ©rature deson temps. Il nâest pas Ă visĂ©e universitaire.
Il est constituĂ© de textes synthĂ©tiques dĂ©crivant et/ou interprĂ©tant lesĂ©pisodes de la vie dâAliĂ©nor, les traits de sa personne, des aspects de sonhĂ©ritage. Des notices renvoient Ă©galement Ă son lignage (ses ancĂȘtres, ses-maris, ses enfants, ses descendantsâŠ) Ă certains de ses contemporains (roiset empereurs, troubadours et trouvĂšres, Ă©crivains, religieuxâŠ), Ă ses terri-toires, Ă ses lieux de prĂ©dilection, Ă ses actionsâŠ
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AliĂ©nor et son second Ă©poux Henri II PlantagenĂȘt
VAUBAN, BLAYE ET LE VERROU DE LâESTUAIRE (2011)Alain Beschi, Ăric Cron
NĂ© de la rĂ©union de la Garonne et de la Dordogne, qui mĂȘlent leurs eauxlimoneuses au Bec dâAmbĂšs, lâestuaire de la Gironde, le plus vaste dâEuropeoccidentale avec une embouchure large de 12 km, a constituĂ© de tout tempsune redoutable voie dâincursion. BordĂ© par de nombreux marais, dont unepartie a Ă©tĂ© assĂ©chĂ©e au cours des siĂšcles, il se caractĂ©rise par la prĂ©sence delongues Ăźles, tels des traits de sable qui se sont formĂ©s au grĂ© des courants, etpar celle de nombreux affluents drainant les terres riveraines. Bien plus quâunesimple Ă©chancrure dans le littoral de Guyenne et Gascogne, ce vĂ©ritable brasde mer, poussant ses marĂ©es jusquâau port de Bordeaux, ouvrait jadis la villesur le monde : Ă ses promesses, quand les vins et autres produits de tout lehaut pays prenaient la voie des ocĂ©ans pour commercer avec lâEurope du Nordet le Nouveau Monde ; Ă ses pĂ©rils, quand les envahisseurs ou les navires hostilesremontaient la « riviĂšre de Bordeaux » pour sâen saisir ; Ă ses menaces pour lepouvoir royal, enfin, quand la capitale indocile et frondeuse de la Guyenneaccueillait dans le Port de la Lune les flottes anglaises ou espagnoles.
Territoire de lâhorizontalitĂ©, lâestuaire de la Gironde est toutefois bordĂ© sursa rive droite, entre Blaye et Bourg, par un escarpement rocheux qui permet decomprendre le rĂŽle stratĂ©gique jouĂ© par ces deux agglomĂ©rations. SituĂ© Ă 30 kmde Bordeaux et 60 km de lâocĂ©an, le promontoire de Blaye en particulier, hautde 36 m, bĂ©nĂ©ficiait dâune situation idĂ©ale. Point dâaboutissement dâuneimportante voie de circulation venant du nord, la ville accueillait par ailleurs lebac permettant de se rendre Ă Bordeaux, ville de rive gauche dĂ©pourvue de pontjusquâen 1822. Comme le notait au XIXe siĂšcle le premier historien delâarchitecture militaire en Gironde, LĂ©o Drouyn, Blaye fut de tout temps la clefde Bordeaux et de la Guyenne.
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Adrienne Barroche, Citadelle de Blaye.
TOUT SEMBLAIT CALME (2006)Renaud Borderie
CâĂ©tait lâĂ©tĂ© de mes treize ans, me dit-elle. Elle peut dater le jour. Il faisait beau. Elle portait une robe rose boutonnĂ©e devant.Ce jour-lĂ , il y a eu comme un gouffre et elle a tout arrĂȘtĂ© â « ⊠mĂȘme
mon herbier » me dit-elle â, elle qui faisait toujours quelque chose, qui necessait pas un seul instant de rire, de sourire, de parler eh bien elle, qui main-tenant rit pour un rien â elle ajoute aprĂšs un silence « ⊠et si je veux » â, sesouvient quâelle sâest renfermĂ©e ce jour-lĂ , quâelle sâest dĂ©tachĂ©e du monde, etquâelle nâa plus supportĂ© son corps â elle rĂ©pĂšte deux fois « tout Ă coup il nâaplus Ă©tĂ© Ă moi » â au point de le haĂŻr, et elle nâa Ă©tĂ© contente, Ă partir de cejour-lĂ , que si elle attrapait des maladies.
Elle me dit : « Je nâai eu quâune obsession : me dĂ©truire. Ne pas manger,avoir froid, fermer les volets pour rester Ă lâombre et ne pas voir la lumiĂšre. »
Elle me dit quâils ont bien diagnostiquĂ© une anorexie mais quâils ont pensĂ© lasoigner par des amphĂ©tamines, « cinq ans, ça a durĂ© et ça a durĂ© jusquâĂ ce que jetente de me suicider. On mâa ramenĂ©e alors chez le psy : il faut lâhospitaliser etmoi jâai dit oui, allez-y, je nâai plus rien Ă voir avec le monde des vivants. Je trou-vais trĂšs bien quâon mâenferme. JâĂ©tais dans un Ă©tat tellement vĂ©gĂ©tatif. LĂ -bas, jeme roulais en boule dans un coin de la chambre. Ils ont voulu me traĂźner dansun truc dâexpression corporelle⊠de lâexpression corporelle pour quelquâun quine supportait pas son corps ! De temps en temps je me promenais dans le parc,je voulais y faire un trou et mâenterrer. CâĂ©taient des souffrances atroces, horri-bles. AprĂšs il y a des souffrances Ă motifs mais lĂ , câĂ©taient des souffrances sansnom⊠Je ne peux pas raconter cette souffrance, la souffrance psychique.Jâaimerais pourtant⊠»
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Thierry LahontĂ a.
RENCONTRES SPORTIVES Ă LORMONT, 2 (2015)Renaud Borderie, Jean-Paul CallĂšde
A l'heure actuelle, Lormont, en face de Bordeaux, sur la rive droite de laGaronne, peut s'enorgueillir d'ĂȘtre vraiment une ville sportive : avec sa tren-taine d'associations sportives, ses 4 000 licenciĂ©s, ses nombreuses et emblĂ©-matiques structures (dont le pĂŽle culturel et sportif du Bois-Fleuri), lalongĂ©vitĂ© de ses clubs, le nombre croissant de champions (dont ChristopheDugarry par exemple) qu'elle voit Ă©clore, son rayonnement dĂ©passe largementles frontiĂšres de la rĂ©gion Aquitaine.
Il sâagit dâun extraordinaire attachement Ă une longue tradition sportiveet ce dans une grande quantitĂ© de disciplines.
Sous forme de chroniques, de rencontres et de portraits, Renaud Borderie(accompagnĂ© de Bernard BrisĂ©, photographe), dĂ©jĂ co-auteur dâun guide lit-tĂ©raire et ludique de Lormont et dâun premier volume consacrĂ© au rugby, auvĂ©lo, au foot-ball et Ă la voile, poursuit le pourquoi et le comment de cettespĂ©cificitĂ© sportive.
Il est donc parti à la rencontre de présidents de clubs, d'entraßneurs, desportifs, de parents, de dirigeants, de bénévoles, bref de tous ceux et celles quiont fait le sport dans cette ville, qui le font, qui le feront...
Ces seconds carnets sportifs lormontais ne retracent pas seulement l'his-toire du sport Ă Lormont, ils sont un document essentiel pour comprendrel'essence mĂȘme de la pratique sportive et citoyenne.
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Bernard Brisé, Piscine municipale de Lormont
UNITED C. SHERMAN COMPANY (2014)Ă partir dâune photographie de Cindy Sherman
Jean-François BoryCo-édition Frac Aquitaine
« Lâartiste est lâhomme sans contenu qui nâa pas dâautre identitĂ© quâune Ă©mer-gence perpĂ©tuelle au-dessus du nĂ©ant de lâexpression, ni dâautre consistance que
cette incomprĂ©hensible station en deçà de soi-mĂȘme. »Giorgio Agamben
« Vingt minutes dâinhalation ; deux fois par jour. Mortel !â Ă quoi pensez-vous, pendant que vous ĂȘtes sous le jet de vapeur ?
â Ă toutes sortes de choses ; Ă la mort ; Ă mon frĂšre JosephâŠâ Je croyais que vous nâaviez pas de frĂšre.
â Oh ! Ăa nâempĂȘche pas de penser Ă lui ».AndrĂ© Gide, journal, 30 juin 1930, in « Journal » 1889-1939,
La Pléiade p. 993.
Lundi
Je me remets Ă Ă©crire. Ă six heures et demie le temps fraĂźchit et alors que je ferme la fenĂȘtre
on sonne. Câest Mariette venue me voir. Belle comme le bien-ĂȘtre, elle portesa petite robe dâĂ©tĂ© Ă volants, bleu pĂąle avec un fin liserĂ© plus foncĂ© aux cou-tures. Comme il a fait assez chaud, elle a un peu transpirĂ©. Elle dit :
â Tiens ! Tu travailles ?â JâĂ©cris United C. Sherman Company.[...]
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Cindy Sherman, Untitled.
VILLES DE PAPIER (2004)Denis Caniaux â prĂ©face de Pierre Sansot
Nous connaissons tous les dangers dâune anthologie. Elle sâempare detextes qui, en soi, ont leur prix mais elle prend le risque de les assemblerdâune maniĂšre hasardeuse, produisant ainsi un ensemble hĂ©tĂ©roclite. Ce pĂ©ril,Denis Caniaux lâĂ©vite car il rappelle Ă sa mĂ©moire et Ă la nĂŽtre des Ćuvresquâil a frĂ©quentĂ©es assidĂ»ment et ainsi peuvent prendre place tout naturelle-ment dans son ouvrage. Celui qui se livre Ă une telle dĂ©marche dessine encreux son profil et Ă travers les Ćuvres quâil compose, nous devinons sesprĂ©fĂ©rences et câest dâailleurs parce que Denis Caniaux a des convictions quâilnous guide chapitre aprĂšs chapitre Ă une conclusion.
Les auteurs quâil prĂ©fĂšre sont les miens. Ainsi, Les villes invisibles dâItaloCalvino, largement citĂ©es, ou encore lâaimable Guillevic : « â Boursouflure, â Laville ? / Mais câest encore / un adjectif, â Comme Ă©norme / Ou tentaculaire. /Boursouflure de quoi ? / Sur quoi ? » Ou encore lâintelligent Jacques RĂ©da.Dâautres auteurs paraissent plus attendus tel lâinĂ©vitable Ămile Verhaeren.
Nous avons le plaisir de rencontrer des auteurs qui ne se sont pas penchésprécisément sur la question urbaine mais qui eux aussi nous parlent de la ville.Déjà notre vieil ami Boileau avec « les embarras de la ville », le merveilleuxCharles Baudelaire pour ses « Tableaux Parisiens », Marcel Aymé, vieil habitant deMontmartre, quand il nous décrit une « rue sans nom ».
Denis Caniaux aime la ville et il faut prendre au sĂ©rieux son titre quand il parledâune poĂ©tique urbaine. Par poĂ©tique, il ne signifie pas quâune ville peut ĂȘtre belle,agrĂ©able Ă vivre. Il nous dit quelque chose de plus grave : la ville est poĂ©tique (nousentendons par lĂ une ville authentique) quand elle produit des Ćuvres, des lieux,des hommes, des gestes Ă son image et, Ă lâĂ©gard de lâĆuvre dâart, quand elle nousexpose un style reconnaissable entre tous et qui lui est propre.
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Thierry LahontĂ a.
FAISEURS DE FORĂTS (2013)Pascal Charoy
Jâai toujours regardĂ© les arbres avec bienveillance, aimant comme tout unchacun me promener en forĂȘt, caresser lâĂ©corce rugueuse dâun chĂȘne ou profiterde lâombrage dâun platane. Il mâa fallu, en 2006, me poser la question du devenirdâun hectare de pĂąture, aux portes de Nantes, pour rĂ©aliser que les arbres nepoussaient pas tout seul. Jâallais dĂ©couvrir le monde des faiseurs de forĂȘtâŠ
Un beau jour, jâai donc passĂ© commande chez le pĂ©piniĂ©riste. 1 200plants de feuillus, câĂ©tait un peu abstrait au tĂ©lĂ©phone. Quand je me suistrouvĂ© en face de ces brins chĂ©tifs, Ă©pais comme mon petit doigt, dĂ©foliĂ©s,racines nues et bottelĂ©s en fagots, jâai rĂ©alisĂ©... Un mikado dâĂ©rables, decharmes, frĂȘnes et chĂȘnes destinĂ©s Ă peupler ma pĂąture dĂ©nudĂ©e. Quel tra-vail ! Avec lâaide dâune poignĂ©e dâamis et de jeunes gens courageux, nousavons pendant deux jours pataugĂ© dans la boue dâun mois de dĂ©cembre ex-traordinairement pluvieux. Enfin, le travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Plus ou moins bien.Les lignes semblaient assez droites, correctement espacĂ©es. Mais nous avionssans doute un peu trop mĂ©langĂ© les essencesâŠ
Depuis cette expĂ©rience, jâai fait la connaissance dâhommes et de femmesbien plus audacieux que moi : ils ont boisĂ© â jamais seuls ! â des dizaines dâhec-tares. Ils veillent sur des domaines oĂč ma pĂąture ferait office de petite clairiĂšre.Ces anonymes surmontent les Ă©checs, les tempĂȘtes, les maladies et continuentmalgrĂ© cela Ă croire Ă un avenir meilleur. Ce sont eux les faiseurs de forĂȘt, desgens courageux qui, comme le hĂȘtre, prĂ©fĂšrent lâombre Ă la lumiĂšreâŠ
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Pascal Charoy, ChĂȘne..
TERRE NEUVAS, ET AUTRES MARINS DE BORDEAUX (2011) Patrice Clarac
Lâhistoire de la navigation et du commerce sur la basse Garonne et sur laGironde se caractĂ©rise par lâalternance de pĂ©riodes dâactivitĂ©s et de vie ralentie.
Ă lâorigine, au NĂ©olithique, Bordeaux Ă©tait une station palustre dans unerĂ©gion de navigation active. DĂšs le premier siĂšcle avant notre Ăšre, le peuplegaulois des Bituriges Vivisques organisait un trafic maritime dans lâestuairede la Gironde en direction dâĂ©tablissements cĂŽtiers de la Charente, de laLoire et de la Bretagne. La vocation commerciale de Bordeaux comme villeentrepĂŽt sâimposait Ă la jonction des liaisons terrestres, maritimes et flu-viales. On voyait donc apparaĂźtre lâĂ©bauche dâun trafic organisĂ© sur lâes-tuaire. AprĂšs lâinvasion romaine, le port se dĂ©veloppa et les RomainslâutilisĂšrent comme base de dĂ©part, Ă la fois vers lâocĂ©an, et vers lâintĂ©rieurdes terres. Ils couvrirent en mĂȘme temps le Sud-Ouest de la Gaule dâun rĂ©-seau routier centrĂ© sur Bordeaux dont ils firent ainsi un foyer actif de com-merce rĂ©gional. Ces activitĂ©s ne survĂ©curent pas aux invasions germaniquesqui suivirent la chute de lâEmpire romain. De lâan 400 Ă lâan 900, les mi-grations de Vandales, dâAlains, de Wisigoths, de Francs, dâArabes, et de Vi-kings touchĂšrent Bordeaux, et gelĂšrent le trafic maritime qui ne persistaitque par soubresauts sur les cĂŽtes atlantiques et les pays du Nord. Il fallutattendre la domination anglaise pour que sâaffirmĂąt dĂ©finitivement la vo-cation portuaire de la ville. Le rattachement de lâAquitaine Ă lâAngleterrepar le mariage dâAliĂ©nor dâAquitaine Ă Henri PlantagenĂȘt en 1152, imposale dĂ©veloppement de relations maritimes Ă©troites avec les Ăźles britanniqueset les pays nordiques, seuls dĂ©bouchĂ©s possibles pour les vins et les eaux-de-vie dâune rĂ©gion coupĂ©e du reste de la France.
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Marins Ă bord du Pilote Gironde I (coll. particuliĂšre).
MUSICALARUE LE LIVRE (2013)Patrice Clarac
Lorsque François Garrain, le prĂ©sident du Festival Musicalarue Ă Luxey meproposa dâĂ©crire lâhistoire de cette manifestation, au vu et au su de ce que jâavaispu y observer en tant que festivalier, et aprĂšs quelques recherches historiogra-phiques rapides sur la chronologie de lâĂ©vĂ©nement culturel, jâai saisi immĂ©dia-tement la portĂ©e monumentale du projet, Ă savoir embrasser vingt-quatre annĂ©esdâexistence de Musicalarue, comprendre la forte empreinte territoriale laissĂ©epar les programmations originales des anciens ComitĂ©s des fĂȘtes, et Ă©tudier laparticipation dâune population composĂ©e dâĂ©lus, de Luxois, de Landais et nonLandais, de bĂ©nĂ©voles anciens et nouveaux, dâartistes de tous genres, de salariĂ©set de festivaliers. Une masse impressionnante dâinformations sâimposait Ă moipar les canaux de lâoral, de lâĂ©crit, de lâiconographie, des films documentaires,tous portĂ©s par la mĂȘme Ă©nergie crĂ©atrice : faire la fĂȘte autrement. Jâai comprisque cette culture festive puisait fortement ses racines dans lâhistoire luxoise, etque le poids de ce passĂ© allait forcĂ©ment se retrouver dans le prĂ©sent, Ă diversmoments et selon certaines modalitĂ©s. Toute Ă©tude oĂč la notion de tradition seperpĂ©tue dans lâĂ©vĂ©nementiel ne doit pas faire lâimpasse sur la question de sonincorporation dans le prĂ©sent. Il sâagit Ă travers les faits actuels de retrouver lesfaits traditionnels qui ont survĂ©cu aux changements, retrouver les lois de la per-manence Ă travers les discontinuitĂ©s de lâaction. DĂ©rouler le fil dâAriane des ma-nifestations luxoises pour dĂ©construire ses composantes structurelles et lesreconstruire aprĂšs analyse sâavĂ©ra un moyen de comprendre pourquoi un petitvillage de 650 habitants attirait chaque Ă©tĂ© un festival de plus de 40 000 per-sonnes sur trois ou quatre jours Ă la Saint-Roch, et comment les organisateursavaient sauvegardĂ© lâidentitĂ© collective des anciennes fĂȘtes.
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François Pacou, Juliette Gréco, Musicalarue, 2013.
HISTOIRES ET VIES DES CERCLES DE GASCOGNE (2014)Patrice Clarac, Jean-Jacques Fénié, Isabelle LoubÚre
La FĂ©dĂ©ration des Cercles de Gascogne, fondĂ©e en 19981, prĂ©sidĂ©e ini-tialement par Alain Crenca puis par Jean-Paul Larrue depuis 2012, rĂ©unit18 cafĂ©s associatifs en avril 2014. Ces dĂ©bits de boissons dâun genre parti-culier se trouvent dans le sud de la Gironde â en gros le Bazadais2 et lesLandes girondines3 â et dans la Haute-Lande4 ⊠landaise. Toutefois, deuxautres communes landaises, relativement Ă©loignĂ©es, rejoignent le groupe en2014 : le cafĂ© baptisĂ© Lo Carriu Ă Lesgor5 et le Cercle de Sort-en-Chalosse.Entre 1883, date de crĂ©ation attestĂ©e du Cercle de lâUnion des Travailleursde Bazas, et cet Ă©largissement, que de changements !
Donner un aperçu sur lâhistoire de ces petites structures associatives ins-crites au coeur de la Gascogne6, câest Ă la fois cheminer dans la vie tranquilledâune ruralitĂ© apparemment banale mais sentir Ă©galement lâinfluence dâĂ©vo-lutions sociales et politiques plus larges. Câest rencontrer des courants idĂ©o-logiques qui ont contribuĂ© Ă construire la vie dĂ©mocratique et Ă dĂ©velopperlâesprit de solidaritĂ© et dâorganisation.
Câest aussi un moyen dâobserver les mutations de la sociĂ©tĂ© des Landesde Gascogne transformĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle par la montĂ©e en puis-sance de la forĂȘt de pins vouĂ©e
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Bazas, Le cercle de lâavenir
MONTAIGNE, LES ANNĂES POLITIQUES (2011) Anne-Marie Cocula
Ă premiĂšre vue, ce titre, accompagnĂ© dâaucune date, peut surprendrepuisquâil sous-entend que les « annĂ©es politiques » de Montaigne englobentbel et bien toute son existence dâhomme inscrite dans la seconde moitiĂ© duXVIe siĂšcle, celle des guerres civiles que nous appelons guerres de religion.En effet, en 1553, alors que le futur auteur des Essais nâa que vingt ans, ellesse dessinent dans le royaume ; lorsquâil meurt en 1592, elles ne sont pasterminĂ©es, mĂȘme si la victoire dâHenri IV semble presque acquise. Il luireste Ă achever la reconquĂȘte de son royaume, Ă accepter de se convertir aucatholicisme, et Ă regagner le cĆur des Parisiens, alors dĂ©sespĂ©rĂ©s et affamĂ©spar le siĂšge de son armĂ©e.
Ces « monstrueuses » guerres, si prĂ©sentes dans ses Essais, auraient-elles in-citĂ© le seigneur de Montaigne Ă se retirer dans sa demeure pĂ©rigourdine dontla tour dâentrĂ©e, amĂ©nagĂ©e par ses soins, lui servirait de tour dâivoire ? Chacunde ses Ă©tages est pour lui promesse dâune vie retirĂ©e : le rez-de-chaussĂ©e, dĂ©voluĂ la chapelle sous la protection de lâarchange Saint-Michel. Le premier Ă©tage,consacrĂ© au repos dans un lit Ă lâabri des courants dâair et proche dâune grandecheminĂ©e dĂ©corĂ©e Ă sa convenance. Le second Ă©tage, enfin, lieu de sa librairieriche dâun millier dâouvrages quâil feuillette Ă loisir et qui nourrissent par maintsexemples la composition des Essais, immense livre de raison Ă lâusage de lui-mĂȘme et de tous ses lecteurs, frĂšres et sĆurs en humanitĂ©.
Seuls quelques rares privilĂ©giĂ©s peuvent accĂ©der Ă la librairie en emprun-tant lâĂ©troit escalier en vis et aux marches de pierre inĂ©gales. LĂ , il est dou-blement chez lui comme seigneur de Montaigne et hĂŽte quasi exclusif dâuncabinet de travail dĂ©corĂ© selon ses goĂ»ts, jusquâaux poutres ! [...]
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Michel Eyquem, seigneur de Montaigne (1533-1592),huile sur toile, 1er quart XVIIe siÚcle © RMN (Chùteau de Versailles) Gérard Blot.
SECRETS DâĂTAT, SECRETS DâALCĂVESDES VALOIS AUX BOURBONS : RĂCITS DE COUR (2012)
Anne-Marie Cocula
Un mĂȘme dessein sert de fil conducteur aux rĂ©cits de cet ouvrage. La plu-part dâentre eux tentent dâĂ©clairer les zones dâombre dâune histoire qui sâĂ©critau sommet dâun Ătat, incarnĂ© par un monarque dans le creuset souvent brĂ»lantdâune Cour de moins en moins itinĂ©rante et de plus en plus sĂ©dentaire.
Les cinq premiers restent fidĂšles Ă lâimpĂ©ratif catĂ©gorique de la chrono-logie, discipline pleine et entiĂšre â trop souvent nĂ©gligĂ©e aujourdâhui â dessciences historiques ; les quatre suivants prennent avec elle quelques libertĂ©safin de tenter dâillustrer la permanence de thĂšmes et de conduites qui onttraversĂ© les siĂšcles de la monarchie française dâAncien RĂ©gime et se retrou-vent, parfois, dans les façons de gouverner aujourdâhui et dans les attitudesde ceux qui nous gouvernent.
Tous contemporains de la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle, les rĂ©cits placĂ©sen tĂȘte prĂ©sentent quelques-unes des Ă©tapes, souvent mal connues, qui prĂ©-cĂšdent la scĂšne cruciale de la transmission du pouvoir entre Henri III, ledernier roi Valois, et Henri IV, le premier roi Bourbon, encore de religionprotestante lors de son avĂšnement, en aoĂ»t 1589. Moment politique ex-ceptionnel qui se dĂ©roule au chevet du roi Henri III, mortellement blessĂ©par le moine Jacques ClĂ©ment, dans une France en proie aux guerres civilesque nous appelons guerres de religion et Ă proximitĂ© de Paris, la capitale li-gueuse et assiĂ©gĂ©e qui se refuse Ă son souverain. Lâacteur principal de ce bou-leversement est le roi Henri IV, prĂ©cĂ©demment Henri III, roi de Navarre :son destin de prince du sang, puis de prĂ©tendant au trĂŽne, est insĂ©parable desĂ©vĂ©nements qui jalonnent son adolescence et occupent une moindre place dechoix dans la construction de sa lĂ©gende qui sâĂ©labore durant son rĂšgne.
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La marquise de Pompadour (1722-1764) Anonyme, dâaprĂšs Maurice Quentin de la Tour(1704-1788), Versailles, © RMN (ChĂąteau de Versailles) GĂ©rard Blot.
LES 4 SAISONS GOURMANDES DâAQUITAINE (2008)sous la direction de Ăric Audinet
Ces 4 Saisons racontent des histoires de désir et partagent des leçons deplaisir.
Les dĂ©sirs de ceux qui, au fil du temps, des Ă©changes, des influences ont« inventĂ© » lâAquitaine gastronomique, lâont inscrite dans ces vignoblespenchĂ©s sur la « riviĂšre de Bordeaux », ces forĂȘts profondes des chĂątaigniersdu PĂ©rigord, cette petite Amazone landaise sous la forĂȘt de pins, ces rochersde la CĂŽte Basque ou ces Ă©troites vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes du BĂ©arn. Mais aussiles dĂ©sirs, plus simples, dâun dĂ©part de Bordeaux Ă midi en plein mois dejuillet pour se rendre Ă Gujan-Mestras dĂ©guster des huĂźtres sur le port oudâaller croquer une fraise sur un marchĂ© du Lot-et-Garonne.
Quant aux plaisirs, outre les rares ou sublimes expĂ©riences gastrono-miques â bĂ©casse Ă la broche sur ses toasts nappĂ©s de viscĂšres mĂȘlĂ©es dâunpeu de foie gras ou fragments de truffe dans un Ćuf Ă la coque â on secontentera sans regret aucun dâune alose grillĂ©e sur des sarments ou dâunpoulet fermier Ă lâail.
Les paysages dâAquitaine ont gĂ©nĂ©rĂ© des trĂ©sors qui sâapprennent et quise mĂ©ritent. La lamproie qui croise dans les eaux limoneuses de la Girondea abouti Ă un plat mythique de sang et de vin. Le terroir et les viticulteursdu Bordelais ont su fabriquer un vin qui non seulement rĂ©siste aux annĂ©esmais que les annĂ©es bonifient, et dans la terre dure du PĂ©rigord sâĂ©panouitce machin noir divin, Tuber melanosporum. On ressuscite une antiquevariĂ©tĂ© de porc basque rose et noir dans la vallĂ©e perdue des Aldudes ; sousles pins des Landes, Ă lâentrĂ©e de lâhiver, les chanterelles givrĂ©es craquentsous les doigts.
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JĂ©rĂ©mie Buchholtz, Jean-Luc Chapin, Fraise du PĂ©rigord, fromage dâOssau Iraty, cĂšpe de Bordeaux, vin de Bordeaux. Maquette : Walid Salem.
POUR PIERRE VEILLETET (2013)Collectif
Pierre Veilletet, Ă©crivain et journaliste français, est mort Ă Bordeaux le 8 jan-vier 2013, seul, sans en faire une histoire, avec une discrĂ©tion qui nous laisseun peu sans voix. Je lui devais sans doute plus que je ne le sais. Jâai demandĂ©un tĂ©moignage Ă certains de ses amis (que les autres me pardonnent). Ils ontrĂ©pondu. Quâils en soient remerciĂ©s, Jacques Bertin, GĂ©rard GuĂ©gan, Cathe-rine Guillebaud, Jean-Claude Guillebaud, Yves HartĂ©, Jean-Paul Kauffmann,Robert MĂ©nard, Jean-François Moueix, Jean-Marie Planes. Et Thierry La-hontĂ a, qui repeignit Les MĂ©nines, abandonnĂ© de tous ses personnages etplus prĂ©cisĂ©ment, en cet instant, de Mari-Barbola, qui sâen est allĂ©e.
Eric Audinet, ce 15 mars 2013
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Thierry LahontaĂ (dâaprĂšs Les MĂ©nines).
BORDEAUX, ANNĂES 90, LA FAĂADE DES QUAISET 17 AUTRES LIEUX (2014)
Collectif
Sâimaginait-il, Bernard Manciet, en 1994, contemplant « les fameuxhangars [qui] sâĂ©loignent toujours vers le nord, vitres brisĂ©es, pannonceauxdĂ©teints, dĂ©saffectĂ©s, dĂ©saffectĂ©s sans fin [...] les grilles [qui] ne servent plusĂ rien » que, vingt ans plus tard, on y viendrait pique-niquer sur des pelousestondues de prĂšs, se livrer Ă la marche et au « jogging » le long dâune rem-barde de sĂ©curitĂ© au-dessus de la riviĂšre ? Se doutentils, les jeunes gens quise laissent glisser aujourdâhui sur les montagnes russes du skate park du quaides Chartrons quâils jouent sur les pavĂ©s disparus dâun port, encore sĂ©parĂ©de sa façade par des grilles infranchissables il y a tout juste vingt ans.
La collection la forme de bordeaux, crĂ©Ă©e cette mĂȘme annĂ©e 1994, trou-vait son origine dans un titre de Julien Gracq1 et avait pour projet, Ă traversdes textes dâĂ©crivains accompagnĂ©s de photographies, dâĂ©voquer des quar-tiers ou des monuments de la ville dans leur rĂ©alitĂ© physique comme dansleur Ă©paisseur imaginaire.
Ainsi que Gracq lâavait fait pour Nantes, je me disais que de multiplesauteurs, chacun par le prisme de son regard, pourraient montrer un Bor-deaux â pas simplement un espace gĂ©ographique, pas simplement une his-toire, pas simplement des successions de quartiers et de rues â faitsimultanĂ©ment dâappparences et de zones dâombre, de surfaces arpentĂ©eset de profondeurs explorĂ©es, de mĂ©moire et de savoir, dâobservations et desonges.
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Jean-Frédéric Ittel, Le pont de pierre
LES CAPUS, UN MARCHĂ DANS TOUS SES ĂTALS (2012)Collectif (Ăric Audinet, Bruno Auguste, JĂ©rĂ©mie Buchholtz, Martine
Crespin, Olivier Demangeat, François Garcia, Alain Moga, Guy Suire)
Sur la photographie on peut voir le large bĂ©ret, tirĂ© sur le cĂŽtĂ© façonchasseur alpin, dâAbel Argote, vice-prĂ©sident de la Chambre syndicale desmandataires. Devant la lourde porte de lâHĂŽtel de Ville il harangue encoreune fois les commerçants en colĂšre qui manifestent leur inquiĂ©tude, on nenous empĂȘchera jamais de vivre de notre travail ! Le reprĂ©sentant du Syn-dicat du dĂ©tail et du demi-gros se dresse Ă ses cĂŽtĂ©s, je suis nĂ© sous ces voĂ»tes,jâai appris Ă y marcher, je veux vivre et mourir ici !
Nous sommes aprĂšs 1960, les travaux de destruction de la grande hallemĂ©tallique ont dĂ©butĂ© depuis trois ans et, pan aprĂšs pan, colonne aprĂšs co-lonne, la mĂ©moire de tous, de cette communautĂ© oĂč se rĂ©pondaient rires etappels dans le travail, sâeffondre sous les coups de boutoir des machines.
Alternance de pĂ©riodes fortes ou dĂ©solĂ©es pour la Halle, dâhumeurshautes ou basses pour ceux qui y vivent et la font palpiter. Le MarchĂ© a tou-jours montrĂ© ces deux faces, parfois au cours de longues phases historiquesou dâautres scandĂ©es sur des rythmes plus courts, la nuit, le matin, la vie,lâaprĂšs-midi, le soir, les allĂ©es vides, le sommeil et lâennui.
ĂtirĂ©e, dĂ©sespĂ©rante fut lâĂ©poque qui suivit la dĂ©molition de lâancienmarchĂ©, assista Ă la reconstruction dâune halle de bĂ©ton, plafonds bas,presque disparus le tumulte, les bruits de camions et de charrettes, les en-chevĂȘtrements de caisses et de diables, le mĂ©lange des marchandes, des por-teurs sur le carreau, mandataires sur leur pas-de-porte, Ă©teinte lâeuphorie,cette incantation jubilatoire au labeur et Ă la convivialitĂ© entre sarcasmesrauques et vaillance sans apprĂȘt.
François Garcia
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Jérémie Buchholtz.Maquette : Walid Salem.
GIDE CHEZ MAURIAC (2012)Collectif,
sous la direction de Caroline Casseville et Martine Sagaert
ĂtĂ© 1939, Malagar. Dans la campagne bordelaise, Ă la veille de laGuerre, deux hommes se retrouvent, qui deviendront chacun Ă leur tourPrix Nobel de LittĂ©rature : lâaĂźnĂ©, AndrĂ© Gide en 1947 et le cadet, FrançoisMauriac en 1952. Mais cette rencontre nâaurait probablement pas eu lieusans lâintermĂ©diaire du fils, Claude Mauriac. Il assiste et participe auxĂ©changes quotidiens quâil consignera dans son Journal. LâoriginalitĂ© de lâou-vrage Gide chez Mauriac est non seulement de retracer les thĂšmes chers auxdeux Ă©crivains, mais aussi de faire revivre leur prĂ©sence. Hommes dâhier,leur parole Ă©claire notre monde dâaujourdâhui.
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François Mauriac, André Gide (© Fondation Catherine Gide).
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Jean Aufort
CAHIERS DE MALAGAR XXIV : LâAUTRE (2015)Collectif,
AprĂšs le numĂ©ro XXIII, consacrĂ© Ă la question de la Censure et delâAutocensure, ces Cahiers 2015, sont centrĂ©s autour de la notion delâAutre.
On y trouvera, aprĂšs un texte dâAnne-Marie Cocula sur la Naissancede lâAutre Ă la Renaissance, une belle intervention de la philosophe Cyn-thia Fleury sur La place de lâAutre dans le âConnais toi toi-mĂȘmeâ, etune appoche littĂ©raire de lâĂ©crivain Alain Venstein. Pier Luigi Pinelli an-nalyse Mauriac vu par lâAutre et le dominicain JoĂ«l Boudaroua sâinterrogesur LâexpĂ©rience religieuse et la rĂ©vĂ©lation de lâAutre.
On trouvera ensuite une rĂ©flexion du cancĂ©rologue Guy Kantor surlâAutre soignant, et une approche du dialogue inter-culturel dans le textede Metin Arditi.
Enfin, une table ronde rĂ©unit autour de Eric Fottorino, prĂ©sident duCentre François Mauriac, le rĂ©alisateur roumain Radu Mihaileanu, le jour-naliste amĂ©ricain Alan Riding et lâĂ©crivain vietnamienne Duong ThuHuong, sur le thĂšme : La France fait-elle encore rĂȘver lâAutre ?
MĂDOC, LES VALEURS DU LIEU (2014)Christian Coulon
Ăvidemment je mây attendais : quand, voilĂ trois ans, jâannonçais Ă mes amisque je me lançais dans lâĂ©criture dâun livre sur le MĂ©doc, la plupart pensĂšrent quemon projet Ă©tait de complĂ©ter Le Cuisinier mĂ©doquin, par un ouvrage sur les vinsde notre presquâĂźle, puisque, paraĂźt-il, ce sont eux qui font la rĂ©putation de cette« terre que la terre entiĂšre nous envie ». Ainsi, mon tour mĂ©doquin aurait Ă©tĂ© bouclĂ©et le MĂ©doc expliquĂ© dans son authenticitĂ©, dans son identitĂ© profonde. Certainsme laissĂšrent mĂȘme entendre quâune fois cette suite mĂ©doquine achevĂ©e, je pourraienfin passer Ă des sujets plus dignes de mes spĂ©cialisations acadĂ©miques. Je crainsde les dĂ©cevoir tous. Non seulement je mâobstine Ă penser que le MĂ©doc constitueun terrain dâobservation particuliĂšrement riche et pertinent pour comprendre cetteFrance « pĂ©riphĂ©rique » dont il est beaucoup questions ces temps-ci, mais je tiensaussi Ă prĂ©ciser que le prĂ©sent ouvrage ne traitera pas principalement de nos crusquelle que soit leur cĂ©lĂ©britĂ©. Le vin nây apparaĂźtra que comme lâune des dimensions,parmi dâautres, de la personnalitĂ© culturelle de la presquâĂźle. Je soutiens en effet quâenlimitant le MĂ©doc Ă son vignoble, on en oublie les multiples aspects qui participentĂ lâexpression de ce « pays ». Or câest justement Ă un voyage en profondeur dans ce« pays » que je veux convier le lecteur, un peu Ă la maniĂšre des gĂ©ographes dâautrefois,qui parcouraient une contrĂ©e Ă pied, qui savaient rencontrer ses habitants, com-prendre leurs rapports Ă la nature et au monde et donc leur identitĂ©, qui savaientobserver les paysages et les Ă©lĂ©ments qui les structurent, qui savaient rendre comptedes changements Ă©conomiques et sociaux Ă lâĆuvre dans un lieu donnĂ©, et des ini-tiatives des hommes face Ă cet environnement mouvant. Cette approche humanisteest la seule qui permette dâaller au-delĂ des apparences immĂ©diates, des idĂ©es toutesfaites, des conceptions prĂ©Ă©tablies, des clichĂ©s formatĂ©s qui, si souvent, marquentnotre vision des autres et quelquefois de nous-mĂȘmes.
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Thierry LahontaĂ , Journal du MĂ©doc.
LE PETIT LIVRE DE LA TRUFFE (2011)Laurent Croizier â FrĂ©dĂ©ric Lallemand
ConsommĂ©e depuis des millĂ©naires, insatiablement convoitĂ©e, traquĂ©e,Ă©changĂ©e, troquĂ©e, transformĂ©e, copiĂ©e, Ă©tudiĂ©e, analysĂ©e, la truffe demeure,aujourdâhui encore, pour partie incompriseâŠ
Un parfum de mystĂšre flotte invariablement autour dâelle. Dans lamaniĂšre dont elle se dĂ©veloppe, dans la mĂ©thode avec laquelle on lacherche, dans lâatmosphĂšre des marchĂ©s oĂč elle se vend, dans les vertus sul-fureuses dont elle est parĂ©e, dans lâart avec lequel on la prĂ©pare, dans lesoin que lâon met Ă la conserverâŠ
Et la truffe est un paradoxe : dénichée par quelque modeste paysan auplus profond des campagnes, elle orne parallÚlement la table des princes.
Riche dâun arĂŽme exceptionnel, elle franchit les siĂšcles et change devisage. Voici soudain que la pĂ©pite se transforme, se dĂ©mocratise,sâindustrialise, se popularise, se mĂ©diatise au point que son parfumvagabonde aujourdâhui dans les univers les plus convenus⊠et les plusinattendus !
Ă table, on la retrouve Ă toutes les Ă©tapes du repas : entrĂ©e, plat, fromage etdessert. Ăvidemment, la belle se laisse admirer lors des dĂźners des personnalitĂ©sdu monde politique, Ă©conomique, sportif ou artistique. Ăvidemment, elleparade au menu des plus illustres restaurants du monde. Mais on la croise aussisur une pizza Ă moins de 20 euro, rue Legendre Ă Paris ! FacĂ©tieuse, elle entredans la composition de pĂątes, est broyĂ©e en tapenade, parfume artificiellementlâhuile, enrichit des produits cosmĂ©tiques et va mĂȘme jusquâĂ sĂ©duire lesvoyageurs adeptes du « truffitourisme » comme en tĂ©moigne le singulier circuit« Des truffes aux vampires » imaginĂ© par une agence atypique pour unedĂ©couverte de la Transylvanie !!!
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Frédéric Lallemand
JUGER AU CĆUR DE LA CITĂ, LâĂLOT JUDICIAIRE BORDELAIS (2009)Sous la direction de Franck Delorme
Au cĆur de Bordeaux, prĂšs de la cathĂ©drale Saint-AndrĂ© et du palais Rohan,entre la place de la RĂ©publique et la place Pey-Berland, un Ăźlot entier est placĂ©depuis plus de cinq siĂšcles sous le signe de lâordre et de la justice. Depuis lâĂ©di-fication de la Forteresse du HĂą, dĂ©cidĂ©e en 1453 par Charles VII pour surveillerla citĂ© de Bordeaux, les lieux ont vu leur vocation glisser petit Ă petit du militairevers le judiciaire. Au moment oĂč lâEcole nationale de la Magistrature cĂ©lĂšbre lecinquantenaire de sa crĂ©ation, il apparaĂźt nĂ©cessaire dâĂ©crire lâhistoire des lieuxde justice Ă Bordeaux. Jamais, jusquâĂ prĂ©sent, il nâavait Ă©tĂ© imaginĂ© de considĂ©rerles diffĂ©rents Ă©difices de justice bordelais comme formant un tout, un ensembleapprĂ©hendable dans sa totalitĂ©, et dâen retracer lâhistoire complĂšte et unique.
Certes les lieux ne sont pas ceux sur lesquels sâĂ©levait le parlement de BordeauxoĂč Ă©tait rendue la justice sous lâAncien RĂ©gime. Mais, les vestiges du fort du HĂą tĂ©-moignent de la prĂ©sence, depuis le XVe siĂšcle, du pouvoir temporel du roi, sous lâau-toritĂ© duquel toute sentence Ă©tait prononcĂ©e. Câest tout naturellement prĂšs du fortque sâinstalle aprĂšs la RĂ©volution le pouvoir judiciaire. Ce choix dâimplantationconfirme les lieux dans leur dimension patrimoniale et mĂ©morielle. Le palais dejustice du milieu du XIXe siĂšcle a vu se dĂ©rouler des procĂšs retentissants et parmi lesplus instructifs pour lâhistoire : procĂšs des MalgrĂ©-Nous du drame dâOradour-sur-Glane en 1953, procĂšs de Maurice Papon en 1997. Lâancienne prison et notammentla Tour des Minimes, vestige de lâancien fort, ont Ă©tĂ©, sous lâoccupation nazie leslieux dâincarcĂ©ration de rĂ©sistants et de personnes accusĂ©es de dĂ©lits politiques. Pources faits, la tour est Ă la fois le symbole de la barbarie et de la rĂ©sistance. LâĂ©cole na-tionale de la Magistrature quant Ă elle, est le tĂ©moin de la profonde refondationquâa subie le corps de la Magistrature Ă lâavĂšnement de la Ve RĂ©publique.
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JĂ©rĂ©mie Buchholtz, Ăcole national de la magistrature, Guillaume Gillet.
DU TERROIR Ă LA GUERRE DU GOĂT (2012) Franck Dubourdieu
La « guerre » ? Un terme un peu fort pour parler dâun sujet comme legoĂ»t du vin. Sans doute. Si ce nâest que celui-ci engendre aujourdâhui uneguerre Ă©conomique Ă tous les niveaux. Câest aussi une maniĂšre dâattirer lâat-tention de lâamateur, du dĂ©gustateur, sur un dĂ©bat culturel relatif Ă la civi-lisation du vin.
Le « terroir » ? Un mot dont on use beaucoup. On en abuse souvent. Caril est le fait majeur â la terre comme une condition nĂ©cessaire, innĂ©e, et lâhommepour la transcender â de la vraie qualitĂ© des fruits, des lĂ©gumes, de la viande,du thĂ©, du cafĂ©, de lâhuile dâolive, du chocolat⊠et plus que tout, du vin.
Je mâobstine depuis quarante ans Ă dĂ©fendre les vins de terroir. Jâen faisdans cet ouvrage un Ă©loge appuyĂ© et rĂ©current. Je le fais, tout autant, avecle mĂȘme enthousiasme, pour lâauthenticitĂ© et la finesse qui leur sont asso-ciĂ©es. Le cheminement de mon goĂ»t, exercĂ© et partagĂ© dans mes activitĂ©sprofessionnelles (nĂ©gociant, puis critique indĂ©pendant et consultant), aucours de mes voyages Ćnologiques en Bourgogne et de mes rencontresprivĂ©es â le vin Ă table â mâa conduit Ă cette profonde conviction.
Je me suis engagĂ© dans la dĂ©gustation du vin comme on entre en religion,Ă une Ă©poque dâune grande effervescence pour la discipline avec sa vulgari-sation grand public, la naissance des Ă©coles et de la critique du vin (bancsdâessai). Dans les annĂ©es 1980, un vent nouveau pour la qualitĂ© a soufflĂ© surles vignobles de France. EncouragĂ© dans la pratique assidue de la dĂ©gustation,jâai eu lâopportunitĂ© de goĂ»ter les plus grands bordeaux comme beaucoupdâautres crus de toutes origines et de publier plusieurs guides.
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Agence Class.
CRISE (2012) Bernard Duché
Un jour jâai dĂ©cidĂ© de louer un appartement en ville. JâĂ©tais mariĂ©,vivais Ă la campagne mais je savais que tĂŽt ou tard jâallais quitter mafemme. Jâai commencĂ© par visiter deux ou trois appartements dans la pai-sible et Ă©lĂ©gante banlieue de CaudĂ©ran ; chaque fois jâavais le sentimentque je me pendrai le soir mĂȘme de mon installation. Ă lâĂ©poque, je nâavaispas du tout envie de mâoffrir un nĆud coulant. Depuis, les choses ontbien changĂ© ; au moment dâĂ©crire ces lignes je pense que je sauterais aucou et couvrirais de baisers le mĂ©decin qui mâannoncerait ma mort inĂ©-luctable et imminente.
Einstein aimait bien les histoires de trains mais aussi dâascenseurspour expliquer la thĂ©orie de la relativitĂ© et jâai la faiblesse de croire queces engins favorisent la pensĂ©e. Dans lâascenseur qui nous transportait aurez-de-chaussĂ©e dâune rĂ©sidence lugubre, jâeus la surprise de mâentendreposer cette question tout Ă fait saugrenue : « Par hasard, vous nâauriez pasquelque chose dans le centre ville ? » La gracile et gracieuse conseillĂšre enimmobilier rĂ©pondit quâelle rĂ©ceptionnait un appartement prĂšs du jardinpublic, rue dâAviau, le mardi suivant, cinq jours plus tard.
Nous convĂźnmes immĂ©diatement dâun rendez-vous pour le mardi soirĂ 18 h 30. Je me souviens que je sifflais le thĂšme du Pont de la riviĂšreKwaĂŻ en montant dans ma voiture.
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Thierry LahontaĂ .
JUSQUâAU COU (2013) Bernard DuchĂ©
Ce matin lĂ , le ciel Ă©tait limpide et le vent glacĂ©.Alors quâil marchait sur la route du port, le panier rempli de sardines
pĂȘchĂ©es pendant la nuit, Antonio lâavait vu, au loin. Le touriste avait garĂ©sa voiture, un gros engin amĂ©ricain, devant lâhĂŽtel et fumait une cigarettele dos appuyĂ© contre la portiĂšre, face au soleil, les pieds croisĂ©s. Il portaitdes lunettes noires et sâĂ©tait contentĂ© de hocher la tĂȘte quand Antonio lâavaitsaluĂ©. LâhĂŽtel Ă©tait vide. Il avait choisi la chambre du deuxiĂšme Ă©tage, aufond du couloir avec vue sur la mer. Tous les jours, il laissait sur le comptoirun billet vert, trois fois le prix de la chambre. Le matin, il se rendait auport, regardait les Ă©talages, sâasseyait Ă la terrasse du seul cafĂ© ouvert en cettesaison et Ă©crivait sur un carnet noir. LâaprĂšs-midi, il sâinstallait dans la vĂ©-randa, lisait ou restait immobile. Il ne prenait quâun seul repas, le soir. Car-lita lui prĂ©parait du poisson. Il la remerciait poliment et lui souriait.Autrement il ne disait rien. Le cinquiĂšme jour, il avait achetĂ© un bateau etrempli la soute de boĂźtes de conserve. Puis lâautre Ă©tait arrivĂ©. Un soir, justeaprĂšs la tombĂ©e de la nuit. Il Ă©tait hirsute et sale. Carlita avait eu peur delui. Il sâĂ©tait mis Ă la table du touriste. Ils avaient discutĂ©. Toute la nuit.Antonio et Carlita avaient mal dormi. Ils les entendaient depuis leur cham-bre situĂ©e juste au-dessus du salon. Quand ils sâĂ©taient levĂ©s, le touristeĂ©tait dĂ©jĂ parti et leur avait dĂ©posĂ© trois beaux billets verts dans une enve-loppe. Lâautre, le « prĂȘtre «, celui qui avait de la fiĂšvre dans les yeux, avaitquittĂ© lâhĂŽtel un peu plus tard en empruntant la voiture du touriste.
Il ne les avait jamais revus. Dans les mois et annĂ©es qui suivirent, An-tonio, rĂ©guliĂšrement, se demandait sâils avaient existĂ©, sâil nâavait pas rĂȘvĂ©.
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Thierry LahontaĂ .
SALAMANQUE (2010) Nicolas Espitalier
La fille de Gasteiz qui a envie de mourir entre par la calle Zamora. Sonregard est sombre et, quand elle bat des cils, le jour sâĂ©carte effarouchĂ©.
Un type joyeux, si joyeux que ça cache quelque chose, dĂ©boule Ă lâanglede la calle Prior. Il a bu biĂšre sur biĂšre en mangeant des tapas dans un res-taurant en sous-sol, jonchĂ© de mĂ©gots, de sauce piquante et de restes deconversation. En Espagne, les serviettes en papier sont minuscules et inutileset elles nâessuient ni la graisse ni les larmes. Ce type a avalĂ© autant de biĂšres,autant de piments, autant de couleuvres quâil lâa jugĂ© nĂ©cessaire. Et quandil arrive sur la place, en cherchant rien quâun petit moment de bravoureparmi tous ses souvenirs, le souffle Ă©picĂ© du crĂ©puscule sâengouffre avec luien tornade.
Dos aux universitĂ©s, depuis la plaza del Corrillo, un Japonais salue avantde passer sous les arcades, comme sâil allait marcher sur un tatami. Tout au-tour de la place, dans des mĂ©daillons de pierre, les Rois FigĂ©s Catholiques,les GĂ©nĂ©ralissimes et les Monarques ĂclairĂ©s, toutes celles et tous ceux quiont rĂ©gnĂ© sur la Castille, regardent Ă travers leurs paupiĂšres minĂ©rales lafoule de chaque soir qui se rassemble. Les plus anciens ont vu mourir destaureaux, ici. Au fond, ça nâa pas beaucoup changĂ©. Chacun porte son es-tocade.
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Thierry LahontĂ a.
ROLAND BARTHES, UN ĂTĂ (URT 1978) (2009) Jean Esponde
Il a dĂ©cidĂ© de dire non. Dans le courrier que Roland Barthes a fait suivrede la rue Servandoni jusquâĂ son village de Urt, les demandes habituelleslui courent aprĂšs, fastidieuses, sans-gĂȘne pas possible qui lâĂ©tonnera tou-jours, et aussi la lettre dâun Ă©tudiant chinois. DĂ©marches en perspective,une fois de plus, et ça va ĂȘtre sans fin ; mais hier soir, au lit, aprĂšs ce concertopour piano de Schumann, bien au calme, il a dĂ©cidĂ© de rĂ©agir, Ă sa maniĂšrebien entendu, diplomatiquement : laisser passer quelque temps sans rĂ©pon-dre, puis Ă©luder, voyages contraignants, ennuis de santĂ©, peu importe, danslâespoir que la demande se dĂ©place.
LĂ , câĂ©tait aprĂšs une confĂ©rence, universitĂ© sans doute, PĂ©kin peut-ĂȘtre,accepter un cafĂ© dans le hall bruyant, salutations diverses, se laisser aborder,lâautre jovial, sympathique, discute en français un bon quart dâheure, desannĂ©es plus tard Barthes sâen souvient vaguement, quatorze ans mĂȘme, avaitdĂ» laisser sa carte et maintenant il faudrait quâil se mĂȘle dâaider ce garçon Ă venir faire sa thĂšse en France, et quoi encore ?
Depuis plusieurs semaines les rĂ©solutions nouvelles se prĂ©sentent. ĂParis il avait dĂ©jĂ fait mettre son tĂ©lĂ©phone sur liste rouge ; laisser bĂȘtementson nom dans lâannuaire, ce nâĂ©tait plus possible, il nâavait que trop tardĂ©.AttirĂ©s par sa notoriĂ©tĂ©, les autres empiĂštent de plus en plus souvent, enva-hissent, le bousculent, profitent de lui.
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Thierry LahontaĂ .
LUCY, -3 000 000 (2012) Jean Esponde
(RĂ©publique de Djibouti, janvier 1985)Est-ce quâil Ă©tait question ce jour-lĂ dâun projet en Afrique ? G. a dit
quelque chose en tournant la cuillĂšre dans sa tasse. Je nâai pas bienentendu, me demandant si ce cafĂ© venait dâĂthiopie, et de quelle rĂ©gion.Il sâest levĂ©, a cherchĂ© distraitement de la monnaie dans ses poches, tou-jours la mĂȘme veste noire en toile, et laissant des piĂšces sur la table il a ditau serveur : lorsquâon quitte le circuit, on est vite oubliĂ©, et rĂ©ciproque-ment.
Il ne daigna pas mâinformer de son dĂ©part. Sur le moment, une autreboutade lancĂ©e nĂ©gligemment Ă lâintĂ©rieur de ce cafĂ© du Quartier Latinnâavait pas attirĂ© mon attention ; câĂ©tait bondĂ©, Ă cause du brouhaha onsâentendait difficilement, et serrĂ© dans son coin G. Ă©voqua une plainte deRoland Barthes : quartier de plus en plus fade, envahi, bruyant, le samedidavantage encore, embouteillages, klaxons ou sirĂšnes de police, corpssecouĂ©s, cerveaux meurtris, mobylettes ou motos perforant lâespace, uneagitation bien fatigante.
LâĂ©crivain Ă©tait mort cet hiver-lĂ , percutĂ© par une camionnette delivraison en traversant la rue des Ăcoles Ă Paris, un samedi aprĂšs-midi.Longeant en double file les voitures garĂ©es le long du trottoir, la camion-nette nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas bien visible.
Barthes venait juste de terminer son cours au CollĂšge de France por-tant sur « La prĂ©paration du roman », et G. assistait parfois aux sĂ©ances. Ila dĂ» partir pour lâAfrique deux ans aprĂšs lâaccident, quelque chosecomme ça.
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Thierry LahontaĂ .
BRICO RELAIS (2009) Thibault Franc
Le ressemelage, lâaffĂ»tage, la plastification.CâĂ©tait trĂšs probablement une enseigne unique, pas le maillon dâune
chaĂźne franchisĂ©e, un de ces magasins de proximitĂ© qui avaient tendance Ă fermer dans le quartier. Dâailleurs une grande surface de bricolage devaitbientĂŽt ouvrir sur les quais rĂ©novĂ©s, qui dĂ©voilerait la poussiĂšre et les prixabusifs du Brico-relais.
Parce que Lazare ne dressait pas la liste du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă la rĂ©fec-tion de lâatelier, il oubliait souvent dâacheter certains articles, ou encore, denouveaux besoins se prĂ©sentaient ; aussi faisait-il plusieurs fois par jour lâal-ler-retour. A chaque fois, la mĂȘme bande enregistrĂ©e Ăąnonnait depuis deshaut-parleurs dissimulĂ©s dans le plafond les diffĂ©rents services proposĂ©s parle magasin. Pour sa part, il nâavait jamais fait ressemeler, affĂ»ter ou plastifierquoi que ce soit ici, câĂ©taient des actions caressĂ©es, aussi agrĂ©ablement pos-sibles quâune spĂ©cialitĂ© soulignĂ©e, un plat compliquĂ© Ă commander paravance, agneau entier longuement mijotĂ©, mais la litanie Ă©tait maintenantfixĂ©e dans son esprit, dâautant quâil envisageait dâen faire une peinture, oudu moins, un titre amusant et secrĂštement rĂ©vĂ©lateur de son quotidien,entre lâatelier et le pourvoyeur de vis.
Une seule fois, Ă Marrakech, le gardien et repousseur de portes de la ga-lerie Bab Doukkala, un ancien champion cycliste plein de douceur, fils decavalier Ă©duquĂ© Ă la dure, avait appelĂ© une de ses connaissances de terre-battue, un cordonnier ambulant auquel il offrait une douche et un peudâombre pour dormir, afin de doubler la semelle de ses babouches de laineberbĂšre, avec ces clous triangulaires et courts que lâon croirait martelĂ©s.
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Thierry LahontaĂ , dâaprĂšs Le lion de Xavier Veilhan, place Stalingrad, Bordeaux.
DU BALLON DE RUGBY (2007)Ăric des Garets
Ă tout seigneur, tout honneur. Au ballon en somme. Parce quâaprĂšstout, si le rugby est ce quâil est, il le doit Ă cet objet saugrenu. Que lâhommesoit capable dâinventer, pour satisfaire sa soif de jeu, cet Ă©trange appendicene peut que rĂ©jouir ceux qui rĂ©pugnent au tout venant.
Ce livre est dictĂ© par lâactualitĂ© puisque la Coupe du monde de rugby2007 se tient en France. Il doit pourtant si peu aux alĂ©as du moment. Leballon de rugby est, en soi, propice au commentaire et Ă un rien de philo-sophie ; je mây suis employĂ©. Non sans mal.
Jâai longtemps pratiquĂ© ce sport. Je me suis aperçu que lâon parlait ra-rement de ce qui le fonde. Comme si câĂ©tait une Ă©vidence sur laquelle il nâyavait pas lieu de sâarrĂȘter. Me voilĂ semblable au peintre qui sâexprimeraitsur ses pinceaux et sa toile, Ă lâĂ©crivain qui sâarrĂȘterait sur son stylo. « Il nefaut pas demander Ă la lyre ce quâelle pense, mais ce quâelle chante » Ă©crivaitChateaubriand. Ainsi, au-delĂ de lâoutil, câest la vision du monde quâil pro-pose qui vaut, et la maniĂšre. Le ballon de rugby ouvre sur un monde quimâemporte depuis mon enfance. Je lui devais cet hommage.
Au lecteur de se prendre au jeu. Car, je nâai jamais rechignĂ© Ă laisser re-monter, ça et lĂ , un brin dâhumour, de fantaisie. Le rugby est rire, sourire ;il nâaime pas que lâon se prenne trop au sĂ©rieux. MĂȘme si câest un sport oĂčla stratĂ©gie, le calcul occupent une part prĂ©pondĂ©rante. Câest aussi le sport,ballon oblige, qui taquine le plus le hasard. Un coup de dĂ© en quelque sorte,quâune communautĂ© fait sien.
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Thierry LahontaĂ .
LE RUGBY (2015)Eric des Garets
Ce petit vocabulaire ne se contente pas dâun abĂ©cĂ©daire. Il est prĂ©cĂ©dĂ©dâune GenĂšse du rugby, complĂ©tĂ© par une synthĂšse des principales rĂšgles etconclu par quelques lignes sur lâĂ©volution du jeu.
Il nâa pour prĂ©tention que dâĂȘtre une invitation Ă ce jeu complexe maissi singulier et attachant.
TrĂšs peu de joueurs figurent dans lâabĂ©cĂ©daire. Il mâaurait fallu un dic-tionnaire dâune tout autre dimension. AprĂšs tout, le rugby est un sport col-lectif. Mon dĂ©sir est de toucher un large public. Le rugby est, dâabord, unsport de transmission dont la passe est le geste souverain.
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Thierry LahontaĂ
HOMO ORCUS (2011)Un film de Ăric Audinet et Patrick Glotin
La question de nos origines est plus que jamais au cĆur de nos sociĂ©tĂ©s. Les dĂ©couvertes dans les premiers mois de 2010 de lâhomme de Denisova,
puis du trĂšs probable mĂ©tissage de Sapiens et NĂ©andertal par des chercheursde lâuniversitĂ© Max Planck, ont Ă©tĂ© des Ă©vĂ©nements scientifiques dĂ©terminants,remettant en cause des pans entiers de nos certitudes anthropologiques.
Plus troublante encore, la mise en Ă©vidence rĂ©cente dâHomo orcus, unhominidĂ© vivant dans les grandes forĂȘts dâEurope. Pourtant dĂ©montrĂ©e dĂšs1998 par Delson et Flinkenstein, des palĂ©ontologues allemands de lâuni-versitĂ© dâHeidelberg, son existence ne fut jamais prise au sĂ©rieux.
Pour la premiĂšre fois, lâenquĂȘte autour dâHomo orcus est menĂ©e auprĂšsde sommitĂ©s : anthropologues, gĂ©nĂ©ticiens de lâINSERM et du CNRS, phi-losophes, thĂ©ologiens. Leur expertise nous aide Ă admettre lâinimaginable :un vĂ©ritable choc pour le monde scientifique et un bouleversement philo-sophique.
Ce film nous mĂšne Ă©galement au cĆur de lâhabitat dâHomo orcus, dansles forĂȘts françaises et allemandes, en compagnie de gens de pays, dont les tĂ©-moignages font froid dans le dos.
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Jean-Luc Chapin.
POURQUOI FAIRE DE LâURBANISME ? (2011)Tewfik Guerroudj
Pourquoi faire de lâurbanisme ? sâadresse aux personnes qui voudraientavoir un aperçu relativement complet des questions dâurbanisme. Il veutdonner du sens aux pratiques actuelles dans ce domaine en remontant auxprincipes qui les fondent. Il expose les diffĂ©rentes modalitĂ©s dâaction et re-pĂšre leurs rationalitĂ©s, souvent implicites.
Quâest-ce que faire de lâurbanisme ? Comment faire de lâurbanisme silâon nâa pas une reprĂ©sentation de la ville, de ses caractĂ©ristiques, de ses avan-tages et inconvĂ©nients, ou encore des possibilitĂ©s et modalitĂ©s dâactions desacteurs et de leurs logiques ? Cet ouvrage prĂ©sente une rĂ©ponse globale etcohĂ©rente Ă ces questions.
Il expose de façon critique la cohĂ©rence et les motivations globales de lâur-banisme, met en Ă©vidence des possibilitĂ©s de choix et dâaction. Il Ă©tablit desliens entre diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la rĂšglementation et de la pratique tout enles mettant en perspective. Il sera Ă complĂ©ter Ă©ventuellement par une partici-pation Ă des dĂ©bats urbains, et par dâautres lectures.
Les dispositions du droit de lâurbanisme y sont dĂ©crites pour permettrede les apprĂ©hender, dâen saisir la logique gĂ©nĂ©rale, mais toutefois sans le ni-veau de dĂ©tails nĂ©cessaire Ă un professionnel de lâurbanisme. MalgrĂ© cela,la lecture du chapitre « Le droit de lâurbanisme » demandera une attentionparticuliĂšre Ă cause des nombreux outils et notions du droit de lâurbanisme.De la mĂȘme façon, la complexitĂ© et les problĂ©matiques spĂ©cifiques auxgrandes villes ou mĂ©tropoles ne sont pas abordĂ©es.
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Tewfik Guerroudj, ShangaĂŻ.
LE PAYS VIDE (2014)Catherine Guillebaud
Le soleil va bientĂŽt disparaĂźtre derriĂšre la chaĂźne montagneuse. Maisl'embrasement fugitif qu'il provoque sur la citĂ© tout entiĂšre plonge FrançoisRicci dans un Ă©tat de bonheur absolu. Chaque fin d'aprĂšs-midi, il escaladela colline en face de l'oasis et il attend ce moment, assis sur une grosse pierre,toujours la mĂȘme. Il est lĂ , perdu dans une contemplation recueillie, nepensant Ă rien, presque absent Ă lui-mĂȘme. Son regard se perd, ne fixe rienen particulier, comme si le panorama qui l'entoure n'avait pas vraimentd'importance. Ă ses pieds, les gratte-ciel de terre brillent dans la lumiĂšre.Puis, tout va trĂšs vite : l'ombre dĂ©ferle sur la ville telle une vague et les mai-sons, une Ă une, s'Ă©teignent telles des lampes. Il ne reste alors plus qu'untremblement clair qui s'accroche un instant sur le blanc des toits en terrasse.BientĂŽt, les lueurs vertes des minarets se mettent Ă briller et lorsque le cou-chant n'est plus qu'un lointain Ă©cho, François redescend.
Il croise toute une population de chĂšvres et d'enfants qui se hĂątent versles ruelles assombries. Il entend, l'un aprĂšs l'autre, les muezzins Ă©lectriques,d'abord les plus lointains, ceux des mosquĂ©es de la plaine, suivis par ceuxplus proches de la ville, qui se rĂ©pondent, s'encourageant presque, une noteĂ peine terminĂ©e rebondissant sur une autre, dans une polyphonie apaisante.C'est l'heure de la priĂšre du couchant. Toujours, dans ses voyages en terremusulmane, le muezzin provoquait en lui une Ă©trange quiĂ©tude. Il suffisaitque sâĂ©lĂšve lâappel lancinant, pour quâil ait envie de sâarrĂȘter, interrompantson activitĂ©, dĂ©laissant ses projets, dans une immobilitĂ© oublieuse. LâappelĂ la priĂšre ne le rappelle pas Ă lâordre, il crĂ©e chez lui lâeffet inverse. Une in-vite Ă sâabstraire, Ă disparaĂźtre.
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Thierry LahontaĂ , Shibam, YĂ©men.
LA HUITIĂME COULEUR (1999)Yves HartĂ©
Jâhabitais au bas des arĂšnes de mon village. Les jours de toros, on en-tendait clairement la rumeur de la place. Quand je fus en Ăąge dây aller, versonze ou douze ans, jâadmirais beaucoup un homme, invariablement habillĂ©dâune chemise blanche et dâun pantalon noir, que nous retrouvions corridaaprĂšs corrida, assis Ă mi-gradins, un peu devant nous, Ă cĂŽtĂ© des escaliers.
Quand le dernier toro entrait en piste, il se levait dâun bond et dispa-raissait. Cette conduite me stupĂ©fiait.
Quelques années plus tard, je décidai de percer le mystÚre de cette fuite.Pourquoi quittait-il le spectacle du jour ?
Lâhomme sortit Ă grands pas, dĂ©vala le raccourci qui coupait en pleinbois, passant sans un regard devant la fontaine miraculeuse au bord de la-quelle le saint que lâon fĂȘtait ce jour-lĂ avait Ă©tĂ© dĂ©capitĂ© seize siĂšcles plustĂŽt.
Il arrĂȘta sa course devant les abattoirs, attendit la dĂ©pouille du sixiĂšmetoro quâil nâavait pas vu combattre. Il regardait les bouchers dĂ©pecer. PuissâĂ©loigna. Cherchait-il Ă se persuader que ce quâil avait vu Ă©tait bien rĂ©el ?Entendait-il sortir seul et se convaincre quâaucune hallucination collectivenâavait saisi la foule entiĂšre ?
Cet homme, qui ne voyait jamais le dernier toro, mâenseigna, sans ledire, que la corrida est dans et hors lâarĂšne ; quâen rĂŽdant autour, on en ap-prend tout autant ; quâelle est triviale et magique, exorcisme et Ă©nigme.
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Thierry LahontaĂ .
WEB SPIRITUS (2014)Jean-Christophe Issartier
Le soleil nâĂ©tait pas encore levĂ©. Mais Ă lâabri de lâhorizon, il projetaitdĂ©jĂ ses premiers feux pĂąles sur les affleurements rocheux de la cĂŽte EgĂ©enne.La plaine, jadis recouverte par la mer baignant les villas du Mont Coressoset les murs du temple dâArtĂ©mis, sommeillait dans un halo bleutĂ©. Lente-ment, les vestiges dâĂphĂšse sortaient de lâombre.
Debout au sommet du Mont Pion, GĂŒrcan Arinç contemplait le pay-sage sublime avec satisfaction. Il inspira Ă pleins poumons lâair frais dumatin, empli des senteurs de terre humide, de lâodeur dĂ©licate de lâaubĂ©pinesauvage. Le soleil avait bruni son visage de cinquantenaire Ă la peau Ă©paisse.Sa nuque droite, ses cheveux noirs et lisses, coupĂ©s court, rebiquant sur lesommet du crĂąne comme de jeunes Ă©pis vigoureux, et ses yeux effilĂ©s,comme enfoncĂ©s derriĂšre le mur des pommettes, rappelaient le cousinageantique entre Turcs et Mongols ou les masques dâor de MycĂšnes et deThrace, aux faces plates et aux yeux en amande.
Mains sur les hanches, lâarchĂ©ologue se rejouait comme il lâavait dĂ©jĂ fait cent fois, la scĂšne dâune ĂphĂšse bourdonnante, opulente, joyeuse, lâairsaturĂ© des cris des marchands et des bĂȘtes. Au zĂ©nith de sa gloire, la citĂ©avait comptĂ© jusquâĂ trois cent mille Ăąmes. [...]
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Gilles Petit.
ARCHE (2015) Jean-Christophe Issartier
Naçar, Turquie, été 1948
Il y eut dâabord le tintement des colliers de sa dĂ©funte mĂšre, suspendusĂ la tĂȘte du lit. Et tout de suite aprĂšs, un grondementsourd. Alors la cham-bre de SĂ©lima se mit Ă trembler et le sol sembla fuir sous ses pieds nus. Leplafond sâĂ©cailla et de petits morceaux sâĂ©crasĂšrent au sol. Les pieds cerclĂ©sde fer du lit glissaient sur la terre battue.
Son pĂšre hurla son prĂ©nom en sâengouffrant dans la piĂšce. Il prit sa filledans les bras, sortit dans le couloir et le lit se fracassa contre la porte derriĂšreeux.
Le pĂšre sâarrĂȘta sur le seuil de la maison, indĂ©cis. Partout, la terre ondu-lait comme un drap secouĂ© par la main de Dieu. Soudain, elle sâouvrit dansun craquement sourd sur le versant Ă leur gauche et se dĂ©chira dans un hur-lement infernal jusquâĂ leur maison. Cours ! hurla le pĂšre. SĂ©lima partitdroit devant elle sur le grand col herbeux, sa main frĂȘle dans la patte de sonpĂšre. Un Ă -coup les renversa. SĂ©lima jeta un regard en arriĂšre et vit quâunemoitiĂ© de sa maison avait Ă©tĂ© avalĂ©e par la montagne.
Un bruit de tonnerre leur fit lever la tĂȘte vers la crĂȘte du Cesnakidag.De grosses pierres dĂ©valaient la pente, droit sur eux. SĂ©lima et son pĂšre serelevĂšrent et poursuivirent leur course. Mais la terre sâouvrait partout en deprofondes lĂ©zardes, gouffres menaçant
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Thierry LahontaĂ .
GUIDE DâARCHITECTURE BORDEAUX MĂTROPOLE,1945 / 2015 (2015)
Sous la direction de Michel Jacques
Paru en 1996, le Guide dâarchitecture Bordeaux et agglomĂ©ration,conçu et rĂ©alisĂ© par Arc en RĂȘve, est devenu trĂšs vite un ouvrage de rĂ©fĂ©-rence. ĂpuisĂ© depuis maintenant plus de dix ans, sa nouvelle Ă©dition est unĂ©vĂ©nement.Plus dâune cinquantaine de rĂ©alisations et de projets ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s, quicouvrent la pĂ©riode la plus rĂ©cente, de 1995 Ă 2015. Ils complĂštent lapresque centaine de monographies qui montraient dĂ©jĂ Ă quel point Bor-deaux et sa CommunautĂ© urbaine sâĂ©taient pleinement investies dans lesrenouveaux de lâarchitecture et de la Ville en France depuis la fin de la Se-conde guerre mondiale. Tous les bĂątiments montrĂ©s (grĂące aux magnifiquesphotographies de Vincent Monthiers) et dĂ©crits dans cet ouvrage sont desopĂ©rations majeures, publiques mais aussi privĂ©es, visibles en tout cas parle visiteur. Des plans et cartes permettent aussi Ă celui-ci dâorganiserses parcours selon ses envies.Enfin, une chronologie des bĂątiments et un index des architectes complĂš-tent avantageusement cet ouvrage.
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Loup Niboyet
FOLK ART AFRICAIN ? (2015) Claire Jacquet, André Magnin, Florent Mazzoleni
Co-Ă©dition Frac Aquitaine
Lâart africain sâentend encore aujourdâhui en regard du passĂ©. Comme si lastatuaire et les masques africains, objets primitifs chargĂ©s, continuaient de mar-quer nos consciences aprĂšs avoir ni plus ni moins rĂ©volutionner lâart moderneoccidental.
« Folk art africain » envisage dâouvrir une porte dâaccĂšs Ă lâart contemporainafricain. Une attention plus prĂ©cisĂ©ment portĂ©e Ă la crĂ©ation Ă©mergente enAfrique subsaharienne « sous toutes ses coutures » - si toutefois lâimage autoriselâidĂ©e dâun patchwork disparate composĂ© par ces artistes vivant et ayant fait lechoix de travailler en Afrique dite noire.
A lâinstar dâune Afrique composite, cette publication (qui accompagne uneimportante exposition et toute une actualitĂ© autour de lâafrique Ă lâautomne2015) se veut foisonnante, puisant aux sources de la culture populaire et danslâĂ©nergie du temps prĂ©sent, dĂ©jouant lâidĂ©e mĂȘme dâunitĂ© ou dâhomogĂ©nĂ©itĂ©,bien impossible Ă gĂ©nĂ©raliser. Comme en conclue Souleymane Bachir Diagne :« Ainsi malgrĂ© les indĂ©niables airs de famille, on se retrouve Ă dire, comme PabloPicasso mais dans un tout autre sens que ce quâil a voulu dire : « Lâart africain ?Connais pas ! ».
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Couverture Fanette Mellier
PRĂHISTOIRES DE FRANCE (2011)Jacques Jaubert
Le titre aurait pu ĂȘtre prĂ©tentieux, voire inutilement cocardier. En ajou-tant un « s » Ă PrĂ©histoire, jâai souhaitĂ© me placer sur le terrain dâune suite dechroniques composant un tout. Des morceaux choisis : un chapelet de ren-dez-vous avec le monde souvent qualifiĂ© de mystĂ©rieux, parce que lointainet inachevĂ© en termes de connaissance, de la plus ancienne PrĂ©histoire.
Quelle prĂ©histoire ? La discipline, prĂ©histoire ? ou la pĂ©riode, PrĂ©histoire ?La seconde, avec un « P » majuscule. Et donc le temps des peuples sans Ă©cri-ture, uniquement restituĂ© par lâenquĂȘte archĂ©ologique consacrĂ©e aux sites,aux gisements, Ă leurs niveaux ou leurs structures, et de temps Ă autre unearchĂ©ologie de la paroi ornĂ©e. Avec comme objectif une Ă©vocation des so-ciĂ©tĂ©s qui coĂŻncident Ă ce million dâannĂ©es nous sĂ©parant des premiers oc-cupants de lâHexagone. Une Ă©vocation, non par fausse modestie, car lâanalysefine des mĂ©canismes conduisant Ă tel ou tel changement, sociĂ©tal ou envi-ronnemental, Ă telle ou telle innovation technique, symbolique ou artis-tique, relĂšve dâun autre genre. Et tel nâĂ©tait pas lâobjectif de cet ouvrage.Juste nous aider Ă pĂ©nĂ©trer un peu plus concrĂštement et dâune maniĂšre aussiillustrĂ©e que possible le monde perdu â mais heureusement parfois fossi-lisĂ© â des premiers peuplements. Ă nous y familiariser un peu mieux.
Ă la proposition esquissant le projet Ă©ditorial, mon premier rĂ©flexe aura Ă©tĂ©de souhaiter me limiter dâun cĂŽtĂ© (chronologique) et de mâĂ©tendre de lâautre(gĂ©ographique). Autrement dit, en lieu et place de PrĂ©histoires de France, nâeut-il pas Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable PalĂ©olithique de lâEurope ? Il a donc fallu procĂ©der Ă deschoix, dâun cĂŽtĂ© comme de lâautre, qui mĂ©ritent une bribe dâexplication.
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Norbert Aujoulat, détail du grand panneau de la grotte de Cussac..
UN NĂGRE EN HIVER (2013)Ăric Joly
CâĂ©tait un jour de printemps oĂč le printemps nâarrivait pas. Une biseglaciale soulevait des aiguilles de pin dans les rues, le ciel Ă©tait triste et latempĂ©rature polaire. Revenant vers le Pyla aprĂšs avoir marchĂ© sur la plagedu Petit Nice, lâidĂ©e me vint dâemprunter sur main droite la fameuse routedite « des SĂ©nĂ©galais », en rĂ©alitĂ© plus une piste quâune route avec des nidsde poule partout et du macadam en miettes. On prend dâhabitude ce che-min de muletier pour Ă©chapper aux embouteillages quand la rocade menantdâArcachon Ă la Teste est saturĂ©e. Quant Ă son appellation câĂ©tait devenuune habitude, des mots que lâon prononce par rĂ©flexe mais sans bien rĂ©flĂ©-chir Ă leur sens. Des SĂ©nĂ©galais sur le bassin dâArcachon, cela sonnaitpresque comme une plaisanterie ! Enfin oui, on circulait par lĂ sans se poserde questions et mu surtout par le dĂ©sir de « couper court ». Jâavais dĂ» passervingt fois devant le petit monticule dâherbe tendre sur lequel sâincrustaienttrois pierres tombales mais sans jamais mâarrĂȘter. Ce jour-lĂ , poussĂ© par lacuriositĂ©, je garai la voiture devant la grille et descendis. La bourrasqueĂ©bouriffait les grands pins qui semblaient garder cette nĂ©cropole et il nâyavait pas Ăąme qui vive. Une branche morte tomba devant moi et se brisaavec un bruit sec. AprĂšs avoir poussĂ© le portillon, je mâarrĂȘtai devant unpanneau de bois, « NĂ©cropole Nationale de La Teste de Buch ». Jâapprisque le « cimetiĂšre militaire du Courneau, lieu dit « Natus du Haut », avaitĂ©tĂ© crĂ©Ă© en 1916 pour lâinhumation de 940 SĂ©nĂ©galais et 12 Russes. Le ci-metiĂšre militaire avait pris sa forme actuelle avec lâĂ©rection du MĂ©morialinaugurĂ© le 1er novembre 1967.
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Travailleur sénégalais au camp du Courneau.
NOUS CHOISIRONS ITHAQUE (2014)Claude Jorda
La lettre Ă©tait lĂ , posĂ©e. Depuis combien dâheures, combien de jours ?Il ne saurait le dire. Ce quâil savait, câest quâil lâavait aperçue, considĂ©rĂ©e deloin, quand une main servante, celle de Mathilde, lâavait dĂ©posĂ©e bien envue sur la console oĂč venaient sâĂ©chouer dâordinaire clĂ©s, courrier et menusobjets.
CâĂ©tait depuis le temps dĂ©jĂ lointain oĂč, au prĂ©texte quâil pouvait se «retirer » pour prendre une retraite bien mĂ©ritĂ©e â puisque consacrĂ©e au «service de lâhumanitĂ© » â, Mathilde, veuve sans Ăąge dâun immigrĂ© rescapĂ©de la guerre civile espagnole, sâoccupait de son « chez lui » ainsi animĂ© dâunsilence aux apparences du quotidien. Sâil vivait seul dans cette province duSud de la France, Antoine nâavait pas toujours vĂ©cu seul. Ou plutĂŽt nâavaitpas toujours voulu vivre seul.
Pourquoi ne lâavait-il pas ouverte tout de suite cette lettre qui depuistout ce temps Ă©coulĂ© finissait par le regarder comme pour lâavertir dâune ir-ruption dans une vie Ă prĂ©sent en fin dâaccomplissement ? Elle avait beau-coup voyagĂ©, Ă en juger par le nombre de timbres plus ou moins exotiquesqui lâadornaient au-dessus de lâadresse, faisant sur le bord supĂ©rieur commeune couronne bigarrĂ©e.
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Thierry LahontaĂ
LA PHOTO NâEST PAS SENSIBLE (2013)Ă partir dâune Ćuvre de Pierre Molinier
Vincent Labaume
« Il vaut mieux se marier que brûler. » Saint Paul, 1 Corinthiens, 7-9
1.
Je me souviens de ma premiĂšre rĂ©vĂ©lation. Elle eut lieu lors dâun dĂ©filĂ©de mode auquel jâavais Ă©tĂ© invitĂ© pour des raisons troubles sur lesquelles jemâinterroge encore. JâĂ©tais Ă cette Ă©poque tourmentĂ© entre lâĂȘtre et le paraĂź-tre, me donnant des airs de personne adulte affirmĂ©e bien que toujoursempĂȘtrĂ© dâun corps adolescent en quĂȘte de soi. Comme je nâĂ©tais pas habi-tuĂ© Ă ces cĂ©rĂ©monies mondaines et que je ne connaissais personne, je glissaisparmi les grappes dâinvitĂ©s sans me mĂȘler aux conversations. Je ne disposaissur moi, du reste, dâaucune carte professionnelle Ă Ă©changer. Un verre Ă lamain, je mâĂ©garais dans des pensĂ©es confuses, sollicitĂ© vaguement par uncouloir tournant, sombre et dĂ©sert. Lâimmense chĂąteau fort gonflable quâonavait fait fabriquer spĂ©cialement pour le dĂ©filĂ© avait tout lâair dâun vrai eton nâavait pas lĂ©sinĂ© sur les moyens pour y loger des coursives et des couloirsdignes de ses modĂšles mĂ©diĂ©vaux.[...]
185
Pierre Molinier.
CHABAN ET BORDEAUX, 1947-1995 (2010)Sous la direction de Bernard Lachaise
Pendant prĂšs dâun demi-siĂšcle, entre 1947 et 1995, quand Jacques Cha-ban-Delmas exerce la fonction de maire, lui et Bordeaux ont Ă©tĂ© indisso-ciables. Devant Herriot, Ă Lyon, Chaban dĂ©tient le record de longĂ©vitĂ© Ă latĂȘte dâune grande ville française. Le nom de Jacques Chaban-Delmas estencore trĂšs prĂ©sent dans la mĂ©moire et souvent dans le cĆur des plus anciensBordelais. Les habitants de la Ville nĂ©s au lendemain de la premiĂšre guerremondiale, dans les annĂ©es 1920, sont entrĂ©s dans lâĂąge adulte au momentoĂč le jeune « gĂ©nĂ©ral Chaban-Delmas » arrive Ă Bordeaux pour sây faire Ă©liredĂ©putĂ© en 1946 puis maire en 1947, Ă lâĂąge de 32ans. Ils ont vĂ©cu touteleur vie active « sous Chaban » et partent Ă la retraite au moment oĂč le vieuxmaire se retire, en partie sous la contrainte de la maladie au milieu des an-nĂ©es 1990. Une telle identification dâun maire Ă sa ville est exceptionnellemĂȘme si dâautres exemples existent dans lâhistoire contemporaine desgrandes villes françaises comme Marseille avec Gaston Defferre, Toulouseavec les Baudis, Nice avec les MĂ©decin, Lille avec Pierre Mauroy etc. Et Ă Bordeaux, cette longĂ©vitĂ© et ce lien si fort entre les Bordelais et le mairesont dâautant plus intĂ©ressants que durant les annĂ©es 1924-1925 jusquâen1944, lâhistoire locale sâĂ©tait fortement personnalisĂ©e avec Adrien Marquet.
Pour les plus jeunes, adolescents ou jeunes Bordelais de 2010, dix ansaprĂšs la mort de Jacques Chaban-Delmas, le nom de lâancien maire Ă©voquesurtout et peut-ĂȘtre exclusivement le stade Lescure devenu « stade Chaban-Delmas ». Jacques Chaban-Delmas ne saurait se rĂ©sumer Ă ce stade malgrĂ©tout lâamour portĂ© par le maire au sport ! Le nom de Jacques Chaban-Del-mas est entrĂ© dans lâhistoire locale et dans lâhistoire nationale oĂč il occupedepuis longtemps une place importante durant le second XXe siĂšcle.
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Arrivée de Jacques Chaban-Delmas devant le Grand-Théùtre de Bordeaux le 30 juin 1969(La Mémoire de Bordeaux, DR).
PETITE HISTOIRE DE LâACCORDĂON DIATONIQUEDANS LES LANDES DE GASCOGNE (2014)
Patrick Lavaud
SituĂ©es dans le Sud-Ouest de la France, dans la rĂ©gion Aquitaine, lesLandes de Gascogne sâĂ©tendent de la Pointe de Graves, au nord, jusquâĂ Hossegor, au sud, et NĂ©rac, Ă lâest. CaractĂ©risĂ© par sa couverture de pinsmaritimes, ce Triangle des Landes, pour reprendre lâexpression du grandpoĂšte occitan Bernard Manciet, recouvre une partie des dĂ©partements de laGironde, des Landes et du Lot-et-Garonne. Le boisement intensif, Ă partirde 1857, a notamment provoquĂ© de grands bouleversements socio-Ă©cono-miques avec la disparition progressive de lâĂ©conomie agro-pastorale et ledĂ©veloppement du gemmage des pins et dâune Ă©conomie sylvicole, marquĂ©epar lâimplantation de nombreuses scieries et usines de distillation de rĂ©sine.
Pendant la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle dernier, lâaccordĂ©on diatonique aĂ©tĂ© dans les Landes de Gascogne, comme partout en France, un instrumenttrĂšs populaire dont voulaient jouer de nombreux jeunes. Instrument privilĂ©giĂ©des salons mondains parisiens dans les annĂ©es 1830-1840, lâaccordĂ©on dia-tonique a Ă©tĂ© progressivement adoptĂ©, au cours de la seconde moitiĂ© du XIXe
siĂšcle, par le petit peuple de France, les mendiants, les aveugles, les marins,les ouvriers, les mineurs, les artisans, les paysans. Au tournant du XXe siĂšcle,il est devenu, jusquâaux annĂ©es dâimmĂ©diate aprĂšs-guerre, lâinstrumentpopulaire par excellence.
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Patrick Lavaud.
LâACCORDĂON DIATONIQUEDES SALONS MONDAINS AUX BALS POPULAIRES (2014)
Patrick Lavaud
Il nâexiste aucun livre consacrĂ© Ă lâaccordĂ©on diatonique, parfoisconsidĂ©rĂ© Ă tort comme un instrument « rustique » aux capacitĂ©smusicales limitĂ©es, mais qui a connu et connait toujours une grandepopularitĂ© dans de nombreux pays du monde et rĂ©gions de France.
Instrument inventĂ© et manufacturĂ© eu Europe au XIXĂšme siĂšcle, lâac-cordĂ©on diatonique sâest enracinĂ© sur tous les continents et a contribuĂ©Ă lâĂ©closion de nouvelles musiques Ă danser partout dans le monde : levallenato en Colombie, la conjunto music au Texas, le cajun et le zydĂ©coen Louisiane, le norteño au Mexique, le sĂ©ga Ă La RĂ©union, le zagazou-gou en CĂŽte dâIvoire, le merengue en RĂ©publique Dominicaine, lemusette en France, etc. Dans certains pays, comme Ă Madagascar ouau Japon, il est mĂȘme devenu un instrument sacrĂ© associĂ© aux cĂ©rĂ©moniesrituelles et dĂ©posĂ© en offrande au dieu de la musique. JouĂ© partout dansle monde par une foule dâanonymes, il est aussi mis en valeur par desmusiciens renommĂ©s et talentueux
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Patrick Lavaud.
LA NOSTALGIE, CAMARADE ? (2012)Ă partir de lâĆuvre de Hubert Duprat
Fred LĂ©al
Je peux reprendre les propos dâInaki Ă mon compte. Il me suffit deremplacer les mots « gibier », « chasse », « viande », « culinaire » ou« cuisiner » par dâautres comme « art », « musĂ©e », « tableau » ou « exposi-tion » â et notre partie de chasse en Sologne dĂ©rape en visite dâune galeriedâart contemporain. Une visite jubilatoire, ça va sans dire â celle du gaminqui tient fermement (et pour la premiĂšre fois) le fusil cassĂ© sur son Ă©paulemeurtrie, grisĂ© par les odeurs de poudre et de chien mouillĂ©. La palombemuera alors en un lapin de mĂ©tal rose ou en un alignement de colonnes Ă rayures rouges et blanches, voire, pourquoi pas, en un bloc de bĂ©ton lissĂ© grisaux reflets vert amande, lointains Ă©chos dâun atelier imaginaire importĂ© parlâartiste.
La vĂ©ritĂ©, câest que rien dans mon histoire perso ne me (prĂ©)disposaitĂ me retrouver dans une galerie dâart nez Ă nez avec une propositionincongrue parmi les amateurs du genre. Et câest prĂ©cisĂ©ment la raisonpour laquelle je mây (re)trouve : parce que je nâai rien Ă y faire a priori â etdonc sĂ»rement des tas de choses intĂ©ressantes a posteriori. Idem aveclâĂ©criture...
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Hubert Duprat (Collection Frac Aquitaine).
ĂLĂONORE OU LES MENUS PLAISIRS (2012)Jean-François LhĂ©rĂ©tĂ©
Quand il eut fini de saucer tout le jus dans son assiette, Gustave Ca-rampouy Ă©mit un long gĂ©missement. Ce soupir paraissait traduire une in-tense satisfaction que reflĂ©tait aussi lâexpression de son visage. Il se leva alorsen repoussant bruyamment sa chaise, toisa lâassemblĂ©e des convives pourimposer le silence, puis se penchant vers la maĂźtresse de maison assise Ă cĂŽtĂ©de lui, il sâexclama de sa voix puissante :
â Madame, je tiens Ă le proclamer solennellement : le plat que vousvenez de nous servir touche simplement au sublime. Tout le monde ici jepense sera de mon avis : permettez-moi de vous dĂ©cerner solennellement letitre de reine des rognons.
Des murmures parcoururent la table.â Oui, remarquable, tout Ă fait dĂ©lectable, câest Ă sâen lĂ©cher les doigts,
continua en Ă©cho le prĂ©sident de la cour dâappel aprĂšs sâĂȘtre essuyĂ© les lĂšvresde son immense serviette. Si vous pouviez donner la recette Ă ma femmeâŠVous avez Ă©pousĂ© un cordon bleu, Monsieur le procureur, la meilleure cuisi-niĂšre de PĂ©rigueux et de toute la Dordogne, je me suis laissĂ© dire⊠Veinard.
â Monsieur du Failly, reprit Carampouy son verre Ă la main en se tour-nant vers lâhĂŽte de la soirĂ©e, une cuisiniĂšre capable de rĂ©aliser ce que nousvenons de dĂ©guster mĂ©rite les applaudissements debout de tous les convives.
Le maĂźtre de maison sâempressa de refroidir lâenthousiasme de son invitĂ©.AuprĂšs dâArthur Croquignol du Failly le plus taciturne des employĂ©s desPompes funĂšbres aurait fait figure de comique troupier. Sa mine revĂȘche, re-marquable allĂ©gorie du renoncement au bonheur, se renfrogna encore unpeu plus. Des applaudissements, et puis quoi encore ?
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Thierry LahontaĂ .
LE BROOKLYN DE NAT (2004)William Margolis
Enfant, je dĂ©testais le sport. Le base-ball, par exemple, je nây comprenaisabsolument rien. Debout, Ă la position la plus Ă©loignĂ©e du batteur, tout seulsous le soleil dâĂ©tĂ©, jâavais ou bien soif ou bien envie de faire pipi. Mon espritsâĂ©garait, allait Ă ma gorge sĂšche ou Ă ma vessie trop pleine et puis Ă lâocĂ©an,au tchhhhhh de lâĂ©cume quand une vague sâĂ©crase sur la plage et quâil y acette seconde de calme trompeur sur la surface pendant quâelle remue endessous, se prĂ©parant Ă ressurgir sur les baigneurs, les serviettes, les pique-niques, pĂȘches pourries et sandwichs humides, et sur tous ces petits morveuxavec leur pelle, leur seau et leur petite casquette bariolĂ©e. Et puis, alors quejâĂ©tais profondĂ©ment plongĂ© dans mon songe, crack !, ce que nous attendionstous arrivait et moi, je nâĂ©tais nullement prĂ©parĂ© : la surprise totale !
Pensant quâĂȘtre plus prĂšs de lâaction serait prĂ©fĂ©rable, jâessayais la pre-miĂšre position : la premiĂšre base. Ăa ne marchait pas. Voulant me rappro-cher encore plus prĂšs de lâaction, je devins lâattrapeur : celui qui resteaccroupi juste derriĂšre le batteur, attrape les balles lancĂ©es, et se redressepour les retourner au lanceur. Mais de me lever et de me baisser constam-ment mâĂ©puisait. Jâavais toujours mal aux genoux. Et les signaux quâil fallaitdonner au lanceur, ces signaux qui Ă©taient de la responsabilitĂ© de lâattrapeuret qui indiquaient quelle sorte de lancĂ©e il fallait effectuer Ă©tant donnĂ©e lasituation du moment, je nây croyais pas. Pour moi, ces signaux, que lâonfaisait avec des doigts cachĂ©s dans lâentrejambe, câĂ©taient du Vaudou pur.
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Thierry LahontaĂ .
LES PALMIERS SAUVAGES (2015)Eric Marty
Jâai sous les yeux la carte postale de Paul. Elle reprĂ©sente des palmiers. Despalmiers sauvages, est-il indiquĂ© au dos en anglais (« Wild Palms »). Paul aĂ©crit « âTristes Tropiquesâ, Wild Psalm, Paul ». Je souris Ă cause du jeu demots. La carte a Ă©tĂ© postĂ©e Ă GenĂšve, datĂ©e dâavant-hier, câest-Ă -dire demardi.Câest son encre noire, au stylo plume. Une graphie parfaite comme tou-jours. Noir sur blanc ou lâinverse ? Les lettres sont si nettement tracĂ©es quâonvoit dâabord le blanc du support â au verso de la carte â comme dĂ©tachĂ©,circonscrit, voire dessinĂ© par son message. Et lâon sâaveugle quelques instantsĂ toute cette blancheur. Wild Psalm, Psaume sauvage, Paul.
Il mâa semblĂ© Ă nouveau entendre le bruit sec et mĂ©tallique des palmiersagitĂ©s par le vent. Leur rumeur violente. Celle des palmiers de GenĂšve, sipeu sauvages, eux, lorsque nous nous Ă©tions rendus lĂ -bas, Ă cause de lui etde ses histoires de famille, et quâil mâavait menĂ© faire une longue promenadeau jardin botanique, Ă cĂŽtĂ© du lac. Rive droite. Jâavais Ă©tĂ© surpris, puis trĂšsvite fascinĂ©, par les palmiers, par leur beautĂ©, leur nombre, et qui y Ă©taientrassemblĂ©s comme dans une oasis parfaitement ordonnĂ©e, rĂ©flĂ©chie, presqueconceptuelle.
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Laurent Kropf
DE LâART DE CHASSER AU MOYEN DES OISEAUX (2014)Ă partir dâune photographie de Larry Clark
Pascalle MonnierCo-Ă©dition Frac Aquitaine
Lorsquâon recherche Lust dans un dictionnaire (amĂ©ricain) on trouve lesdĂ©finitions et exemples suivants :pleasure, delightpersonal inclination : wishintense or unbridled sexual desire : lasciviousnessan intense longing : craving <a lust to succeed>
He was consumed by lust.He was driven by a lust for power.Lust for chocolate drew her into the candy store.
Il est Ă©galement prĂ©cisĂ©, dans ce mĂȘme dictionnaire amĂ©ricain, que le motet son emploi sont dĂ©suets.
Pourtant, en dépit du dictionnaire, il ne semble pas au vu de cette imageque ces deux adolescents :Se consument de désirSoient dirigés par le goût du pouvoirSe trouvent dans une confiserieAient un goût immodéré pour le chocolat Soient désuets [...]
201
Larry Clark, Untitled, 1972 (collection Frac Aquitaine).
LE NOM DE LâOISEAU NE DIT RIEN DE SON CHANT (2015)Françoise Monnier
Le palier des chambres est le thĂ©Ăątre oĂč se joue, chaque nuit, le dramedont le pitch est un homme insulte sa femme pour en faire surgir lâindicible,elle, se tait.
Le scĂ©nario invariable, holophrasĂ©, bourrierputainroulurefumierveau-marin rĂ©veille et ravit lâenfant qui, de nâen comprendre ni le sens ni lecontexte, est saisie dans son corps. Elle est dĂ©portĂ©e du couple pĂšre-mĂšrequi implose sous lâeffet homme-femme et ne la protĂšge plus. Quelque choseen elle se met Ă trembler, qui ne la quittera pas.
Cela fait aujourdâhui quinze ans que ça ne cesse pas, L. se lĂšve dâunbond car, cette fois, elle sait quâelle peut prĂ©tendre au sommeil. Depuis quefumierputainbourrierroulureveaumarin est passĂ© de lalangue Ă la langue,elle voudrait quitter le lieu de curiositĂ© et de fascination oĂč elle se laisse en-traĂźner par la voix paternelle qui dit femme sa mĂšre en hurlant lâimpossibi-litĂ© de trouver le mot juste. Dâautant plus, peut-ĂȘtre, en raison de la sortede malheur que dit son nom dont, derniĂšrement, la toute jeune Alice en-tretenait L.,: âCâest quand mĂȘme un malheur, une vĂ©ritable horreur ce quiest arrivĂ© Ă ta mĂšre, se faire appeler Zizi! Tu y penses? Tu te vois Ă lâĂ©coleappelĂ©e Zizi? Moi lĂ , Ă lâĂ©cole, je ne peux plus y aller du tout!â. L. sourit etassure Ă Alice que Zizi nâa jamais Ă©tĂ© que le surnom - non diminutif certes!- rĂ©servĂ© Ă la maison. Le prĂ©nom de son arriĂšre grand-mĂšre est Gilberte.Alice trouve que câest pire et demande si Gilberte sâĂ©crit en un ou deuxmots.
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Sun Qi Feng, peinture sur papier
UN DIMANCHE AVEC GARBO ET AUTRES HISTOIRES (2007)Olivier Mony
CâĂ©tait, je mâen souviens, un matin de juillet. Un dimanche Ă Saint-Jean-de-Luz, Ă lâheure de la messe et avant un Pimmâs familial, placeLouis XIV. Je mâĂ©tais Ă©chappĂ© vers la colline de Sainte-Barbe profitant dece quâil faisait encore assez frais et quâil fut assez tĂŽt pour nây ĂȘtre pointdĂ©rangĂ© dans ma promenade. Jâavais vingt ans. Jâen paraissais moins, jâenespĂ©rais plus. Je mâenivrais de choses finissantes, dâĂ©chos de voix oubliĂ©esdans le jardin de grandes villas, de photos sĂ©pias, de coulisses et de souve-nirs. Je mâendeuillais facilement. Bref, jâĂ©tais assez le style de jeunehomme Ă baguenauder lâair sombre Ă toute heure du jour ou de la nuit,de prĂ©fĂ©rence non loin dâun ocĂ©an et de falaises, hĂ©sitant entre « Jâai plusde souvenirs que si jâavais mille ans », « Levez-vous vite, orages dĂ©sirĂ©s »ou « Ma sĆur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
En fait, si. Greta Garbo. Ou plus prĂ©cisĂ©ment en ce matin du jour oĂčje la rencontrais, une vieille dame, trottant menu, emmitouflĂ©e dâuneĂ©charpe de laine Ă©paisse, bien trop couverte pour la saison. Un peu inter-dit par cette curieuse apparition, jâinterrompis mes rĂȘveries et ma marchepour observer Ă loisir, et sans discrĂ©tion aucune, la petite dame. Ă pas trĂšscourts et rapides, comme inconsciente de la pente du chemin, laissantdans son dos sans un regard ni un regret la baie de Saint-Jean, elle allait.OĂč ? Peut-ĂȘtre aux motels, me suis-je dit plus tard, vestiges un peu fanĂ©sdâune Ă©poque oĂč elle nâĂ©tait dĂ©jĂ plus quâune voyageuse jet-set, prome-nant sa mĂ©lancolie aux bras improbables de garçons qui aimaient trop lebeau, Cecil Beaton ou Gayelord Hauser [...]
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Thierry LahontaĂ .
LA BONNE RĂPUTATION (2012)Ă partir dâune photographie de Manuel Alvarez Bravo
Valérie Mréjen Co-édition Frac Aquitaine
Elle ne pouvait plus sâendormir sans disposer Ă cĂŽtĂ© dâelle quelquesfruits de cactus aux piquants trĂšs pointus : cela lâaidait Ă trouver le sommeilet Ă se sentir protĂ©gĂ©e. Ces vĂ©gĂ©taux avaient acquis, dans son esprit, le rĂŽlede gardes du corps miniature qui formaient dĂ©sormais un rempart nĂ©ces-saire Ă la tranquillitĂ© de son repos, du cĂŽtĂ© le plus exposĂ©, celui dâoĂčquelquâun pouvait dĂ©barquer, tandis que lâautre Ă©tait naturellement protĂ©gĂ©par le mur. DâemblĂ©e, depuis la premiĂšre fois oĂč elle Ă©tait venue sâallongersur ce toit, elle avait intuitivement cherchĂ© Ă se rapprocher dâune cloisonpour Ă©taler sa couverture, rassurĂ©e Ă lâidĂ©e que tout ce qui pourraitsurvenir comme surprises ou accidents (le vent, une rafale de feuilles, desable ou de poussiĂšre, des vols dâoiseaux, dâinsectes ou encore des curieuxĂ©garĂ©s par hasard) ne pourraient arriver que dâun cĂŽtĂ©, ce qui rĂ©duisait demoitiĂ© lâapprĂ©hension dâĂȘtre tirĂ©e inopinĂ©ment de sa langueur et unepartie de stress par anticipation. Tandis quâelle somnolait, les fruitspiquants tenaient efficacement leur rĂŽle de rĂ©pulsif mais cuisaient bientĂŽtau soleil : ils ne pouvaient la prĂ©server que le temps dâune journĂ©e, avantde se flĂ©trir progressivement pour finir par prendre une allure beaucoupmoins menaçante et mĂȘme franchement misĂ©rable. Le lendemain, ilfallait en replacer dâautres fraĂźchement dĂ©tachĂ©s de lâarbre. Elle allaitchaque matin en ramasser sur le bord dâun chemin quâelle avait repĂ©rĂ©,avec des gants spĂ©ciaux en caoutchouc Ă©pais, Ă©galement munie dâun fil defer rigide tordu aux deux extrĂ©mitĂ©s quâelle tendait Ă bout de bras pourles faire tomber du cactus, en prenant garde dâĂ©viter leur chute lorsquâilscommençaient Ă flĂ©chir. [...]
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Manuel Ălvarez Bravo, La Bonne RĂ©putation endormie â Mexico, 1938 (dĂ©tail) (Collection Frac Aquitaine).
LA DERNIĂRE TOILE DE VINCENT VAN GOGH (2011)Jean-Luc Piette
23 mai 1890
Mon cher ThĂ©o, qui sont les fous ? Moi, ceux de lâasile ou ces bĂȘtes avinĂ©es,comme ce « Municipal », qui tient cette auberge ! OĂč mâa donc envoyĂ© ce docteurexcentrique qui nâa pas voulu mâhĂ©berger ? Tant mieux, dâailleurs, il ne me plaĂźtpas. Il se prend pour un peintre, joue au docteur, et mâa trouvĂ© calme ! Mais jetâavais promis de lui faire bonne impression, il est garant de ma guĂ©rison.
Et sa fille ! Elle mâa regardĂ© comme je lorgne un canon de vin. Je vais lapeindre. Je lui ferai son visage dans trente ans, et lui ajouterai un corps nu,allongĂ© sur la table rouge du jardin. Non, je tâentends dâici : « calme-toi,Vincent, ils vont tây renvoyer ! » Nâaie crainte, je me suis fait petit et mo-deste. On ne fait pas dâexposition dans un asile. Je suis normal, normal.
Quand mĂȘme, cette auberge quâil mâa recommandĂ©e, Ă 6 francs par jour,cela fait 180 francs par mois, plus que tu ne me donnes ! Tout cela pour voirce spectacle sans couleurs, sauf ce patron petit et rougeaud qui vitupĂšre, aun avis idiot sur tout, pendant que sa pauvre femme sert les plats !
NĂ©cessairement, ThĂ©o ! Il fallait nĂ©cessairement que je trouve un autrelogis. Auvers est gravement beau. Une lumiĂšre si curieuse, des paysages quimâont dĂ©jĂ envahi. Ces toits de chaume ! Je les peindrai, il le faut, ils mâat-tendent. Mais il sera difficile de trouver ici des gens qui posent sans ĂȘtrepayĂ©s. Pourtant, je nâen peux plus de mes autoportraits. Et mes paysages,tu ne parviendras jamais Ă les vendre, je mâen suis fait une raison.
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Thierry LahontaĂ .
DONATION SANGLANTE EN MĂDOC (2014)Jean-Luc Piette
Le 9 février 1981
« Mon cher enfant,Tu as trois ans aujourdâhui. Je pense bien sĂ»r Ă toi, qui ne mâas eue pour
mĂšre que huit jours, Ă la maternitĂ©. Devoir accoucher sous X, moi ! Tu nesauras jamais ce que jâai ressenti quand ta famille dâaccueil tâa emmenĂ©. Onprenait un morceau de moi-mĂȘme. Il a bien fallu quâon me dise Ă qui ontâavait confiĂ©. Sinon, jâaurais tout rĂ©vĂ©lĂ©, quitte Ă Ă©corner la sacro-sainteimage de la famille. Lâimage !
Ce monde de bien-pensants, de gens comme il faut, pour lequel on tâa sac-rifiĂ© !
Jâen souffre tous les jours, mĂȘme si je sais que tes parents adoptifs sontaimants. Je suis les choses de loin, jâessaierai toujours de tâaider Ă occuperla place que tu mĂ©rites, si lâoccasion mâen est donnĂ©e.
Elle le sera, ce serait trop injuste. Je ne mĂ©rite pas cette punition, toiencore moins. On mâa volĂ© ta jeunesse. Je ferai de toi un homme cĂ©lĂšbre.
Je hais cette famille de nantis. Je me vengerai, le moment venu.Et ma vengeance sera terrible. Je les anéantirai, eux et leurs préjugés. »
Elle relut sa lettre, la froissa et la fit brĂ»ler dans la cheminĂ©e. LâĂ©crirelâavait soulagĂ©e. Chaque jour Ă©tait difficile, les anniversaires un supplice.
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Thierry LahontaĂ .
LIBIDO DES MARTIENS (2015)Emmanuelle PireyreCo-Ă©dition Frac Aquitaine
Un jour en Europe, il y avait deux artistes belges qui avaient rachetĂ©des terres dans le sud de la France avec lâintention de les cultiver pour de-venir autarciques (doutant quâon puisse tout de suite coloniser Mars ouune autre planĂšte, ils sâĂ©taient rabattus sur la Terre). Les compĂ©tencesagricoles leur manquaient car ils avaient passĂ© toutes ces annĂ©es Ă discutercontenus artistiques dans des soirĂ©es. De toutes maniĂšres, mĂȘme sans par-ler des soirĂ©es, la plupart des compĂ©tences pratiques ont commencĂ© Ă sâĂ©teindre avec leurs dĂ©tenteurs dans les tranchĂ©es de la guerre de 14 :Niels et Ruben nâĂ©taient pas les seuls Ă ne plus trop savoir comment sâyprendre, sâil faut planter, tailler, rafistoler les poutres du toit, racheter ungrand tuyau pour lâarrosage ou alors pas du tout. Aussi ils faisaientconfiance aux voisins qui les conseillaient.
En Ă©change, les deux Belges offraient chaque midi un cours de mode-lage dans leur cave. CâĂ©tait un peu comme dans un SEL, un systĂšmedâĂ©changes locaux, ce truc oĂč les gens sâĂ©changent des services sans riendĂ©bourser. A ceci prĂȘt que lâambiance Ă©tait nettement moins relax quedans un SEL oĂč tout le monde sourit et se sent dâhumeur conviviale duseul fait de lâidĂ©e de dĂ©croissance qui rend cool nâimporte quel excitĂ©.
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Jos de Gruyter & Harald Thys
UNE VILLE BĂTIE EN LâAIR (1996)Jean-Marie Planes
LâĂ©diteur est assis sur le canapĂ© Louis XVI, « douteux dâĂ©poque ». Son re-gard se pose sur quelques meubles de famille, les bronzes, les gravures, sâattardesur la masse des livres, les livres partout, les livres en piles instables Ă mĂȘme leparquet, les livres sur les guĂ©ridons, les livres qui ont fait sâeffondrer la partieinfĂ©rieure de la lourde bibliothĂšque, celle du grand-oncle chanoine, archiprĂȘ-tre Ă Bazas, dont le portrait ennuyeux se dissimule sous un tapis de table, avecdâautres livres. Le regard de lâĂ©diteur franchit les larges fenĂȘtres, va jusquâauJardin public, jusquâaux promeneurs, aux azalĂ©es, aux rhododendrons. EtlâĂ©diteur dit : « Vous devriez Ă©crire un texte qui sâappellerait Chez moi.
â Chez moi ?â Oui. Vous y parleriez de ces piĂšces, des livres, du jardin. De Bordeaux
aussi. Ce que câest dâĂȘtre Bordelais, comment lâon peut se trouver chez soiĂ Bordeaux, lâappartenance, lâidentitĂ©. Vous voyez ? »
Oui, je vois. Non, je ne vois pas. « Chez moi » : jâai beau fixer ma pensĂ©esur ces deux mots, jâai beau mĂąchonner ces deux syllabes, les profĂ©rer surtous les tons, rien ne mâest obscur, rien ne mâest Ă©tranger, rien ne mâest an-tipathique mĂȘme, comme ce chez moi-lĂ .
Ici, parmi les livres et les meubles, prĂšs du jardin que lâĂ©diteur admire,je ne suis pas chez moi. Du moins pas au sens oĂč lâentendent les notaires etles contributions directes. AprĂšs que jâai quittĂ© la maison de mes parents,qui nâĂ©tait pas la mienne, nulle part je ne fus chez moi, locataire haĂŻssantles dĂ©mĂ©nagements, sâinstallant longuement dans des endroits quâil sâap-propriait, y faisant son trou, sây rencognant pour plusieurs dizaines dâannĂ©es,mais semblant toujours y camper [...]
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Victor Louis, Vue perspective de la place de Louis XVI qui doit ĂȘtre Ă©tablie Ă Bordeaux dans lâem-placement du chĂąteau Trompette (dĂ©pĂŽt du musĂ©e du Louvre au musĂ©e dâAquitaine).
LE JARDIN DâĂBĂNE (2010)Didier PourquiĂ©
â ĂbĂšne... ĂbĂšne, regarde... les chiens...Deux pitbulls trottaient en silence, le museau baissĂ© sur lâallĂ©e de terre qui
sillonnait le parc.â Ce sont les chiens du vieux. Je me demande comment ils sont entrĂ©s.ĂbĂšne regardait fixement les deux bĂȘtes qui sâĂ©taient arrĂȘtĂ©es devant
eux, Ă une vingtaine de mĂštres. Louis continuait Ă parler.â Ils ne devraient pas ĂȘtre lĂ . Câest interdit. Tu crois quâon peut les
approcher ?ĂbĂšne ne rĂ©pondait rien. Un accident Ă la naissance lâavait rendue muette Ă
jamais. Louis Ă©tait le seul Ă la comprendre. Dâune dĂ©marche claudicante et dĂ©sor-donnĂ©e, Louis se remit Ă pousser le fauteuil roulant dâĂbĂšne et se dirigea vers leschiens. Ce travail lui prit trop dâĂ©nergie pour quâil pĂ»t remarquer le changementqui sâĂ©tait opĂ©rĂ© chez la fillette. ĂbĂšne respirait plus difficilement, ses poumonsexpectoraient par sa bouche ouverte un lĂ©ger sifflement dâasthmatique.
â Regarde, ma puce, ils ne sâenfuient pas Ă notre approche. Les chiens, aprĂšs avoir repris quelque fouille improbable parmi les buissons,
sâĂ©taient interrompus et regardaient sans broncher les deux infirmes.â Nous allons les caresser, ma puce. Je mettrai ta main sur leur tĂȘte.ĂbĂšne tremblait. Sa main droite sâĂ©tait crispĂ©e autour du bras de son
fauteuil. Elle ne voyait jamais dâanimaux, sauf Ă la tĂ©lĂ©vision, dans la sallecommune. Maintenant, les chiens Ă©taient Ă deux pas. Louis cala le fauteuilsur son frein.
â Attends-moi une seconde.Louis tendit la main. Les pitbulls vinrent la renifler un instant avant de la
lécher [...]
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Thierry LahontaĂ .
NOS IDOLES (2015)Didier Pourquié
Christine
Je nâaime pas lâodeur de ma fille. Câest comme ça je nây peux rien. Ellele sait dâailleurs jâai toujours pensĂ© que le mieux Ă©tait de se dire les choses.Ăa ne mâempĂȘche pas de lâaimer. Elle est la prunelle de mes yeux voilĂ ceque je lui ai dit quand je suis entrĂ©e dans la salle de bain. Elle ne sent pasmauvais simplement elle a une odeur forte quelque chose dâindĂ©cent quime met mal Ă lâaise. Elle mâa rĂ©pondu quâelle nâaimait pas mon odeur nonplus. La garce. Moi je lui ai dit quâelle Ă©tait la prunelle de mes yeux est-ceque ça ne compte pas. Je lui ai dit Nora B Ă©coute-moi jâai juste un conseilĂ te donner mais elle a fermĂ© la porte dâun coup de pied. Jâai criĂ© que jâĂ©taissa mĂšre tout de mĂȘme. Elle a branchĂ© le sĂšche-cheveux. Câest une gosse dif-ficile et je lui pardonne trop de choses parce quâelle est ma fille unique. Jesuis descendue Ă la cuisine et jâen ai parlĂ© Ă son pĂšre. Son rĂŽle est de lui rap-peler les limites. Mais il ne mâa pas Ă©coutĂ©e il a haussĂ© les Ă©paules. Ce typeme dĂ©sespĂšre. La derniĂšre fois quâil sâest occupĂ© dâelle Nora B Ă©tait sortiesans demander la permission. Ă son retour elle sâĂ©tait montrĂ©e insolentealors il lui avait lancĂ© une gifle de toute sa hauteur. Je lui ai dit quâil Ă©taitfou quâil ne mesurait pas sa force. VoilĂ le problĂšme avec ce type il ne pro-nonce pas un mot il prend sur lui et puis il explose je ne sais pas jusquâoĂčil peut aller. Je suis intervenue pour protĂ©ger Nora B quitte Ă ce quâil re-tourne sa colĂšre contre moi. Les mĂšres se moquent de ce qui peut leur ar-river quand il sâagit de protĂ©ger leur enfant. [...]
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Thierry LahontaĂ .
LA FORMULE BARDEY (2005)Alain Ricard
Tout discours sur lâAfrique, et en particulier lâAfrique noire, ne peut-ilrelever que de la passion, voire de la compassion ? Nây a-t-il que les fousdâAfrique â titre dâun livre rĂ©cent â pour sâintĂ©resser Ă elle ? Quellesformes de raison peut-il convoquer ?
Depuis plus de trois dĂ©cennies, jâai la chance de me consacrer unique-ment Ă lâAfrique : dâabord Ă lâuniversitĂ© de Californie, puis Ă lâuniversitĂ©du Togo, Ă lâagence de la francophonie, enfin au CNRS. Jâai donc acquisune certaine forme de spĂ©cialisation qui mâa amenĂ© Ă travailler dansdiverses institutions mais toujours sur les mĂȘmes thĂšmes. Je suis souventinterpellĂ© : ce doit ĂȘtre une passion pour vous ?! Non ! LâĂ©criture est unepassion, pas lâAfrique. LâAfrique est une raison dâagir et de travailler, ellenâest pas lâobjet dâune impulsion irrationnelle. Or jâai compris, au fil desannĂ©es, que la relation française Ă lâAfrique se vivait trop souvent sur lemode passionnel, câest-Ă -dire en dehors des formes de savoir intellectuel.Sâil est un besoin dâAfrique que je comprenne, câest le besoin de connais-sance. Cet essai est une critique de lâattitude des fous dâAfrique. HeinrichBarth, gĂ©ographe et philologue, a inventĂ© lâafricanisme et son exemplemĂ©rite toujours dâĂȘtre suivi.
Jâai abordĂ© lâAfrique par les textes ; ceux de Wole Soyinka occupentune grande place dans mon itinĂ©raire. Ils offrent une voie dâaccĂšs Ă laconnaissance de lâAfrique. Comme toute grande Ćuvre, ils ont unedimension cognitive, qui nâest que rarement prise en compte dans les tra-vaux qui lui sont consacrĂ©s. Wole Soyinka est beaucoup prĂ©sent dans celivre et câest en pensant Ă son discours lors de la rĂ©ception du Prix Nobelque jâai Ă©crit plusieurs de ces textes [...]
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Thierry LahontaĂ .
LE COIFFEUR DU SPLENDID HĂTEL (2003)Patrick Rödel
Je garde un souvenir trĂšs prĂ©cis de ce qui fut mon premier geste dâĂ©man-cipation Ă lâĂ©gard de la tutelle de mes parents. Il apparaĂźtra bien modeste etdĂ©risoire au regard de ce que dâautres adolescents accomplissent et que jâau-rais dĂ», sans nul doute, avoir, moi aussi, le courage dâaccomplir. Jâen ai,pourtant, Ă lâĂ©poque, Ă©prouvĂ© une vĂ©ritable fiertĂ© et le sentiment, bien exa-gĂ©rĂ©, dâĂȘtre entrĂ© dans le monde des adultes. DĂ©sormais, jâallais seul chez lecoiffeur (et pas au coiffeur comme une pente familiĂšre et bordelaise mâauraitinclinĂ© Ă le faire si je nâavais eu Ă cĆur de suivre les injonctions de mon pro-fesseur de français), un coiffeur que jâavais moi-mĂȘme choisi et qui nâavaitdâautre mĂ©rite que de mâaider Ă marquer mon territoire.
Je devais avoir quatorze ou quinze ans. Pour la premiĂšre fois, je nâĂ©taispas accompagnĂ© par ma mĂšre qui avait des idĂ©es fort arrĂȘtĂ©es sur la maniĂšredont un garçon de mon Ăąge devait ĂȘtre coiffĂ© et qui donnait des instructionsstrictes au figaro qui officiait dans le quartier : une brosse, disait-elle, dâunton comminatoire pour couper court (câĂ©tait le cas de le dire) Ă toute vellĂ©itĂ©de protestation de lâhomme de lâart qui devait, Ă chaque sĂ©ance, dĂ©penserdes trĂ©sors dâingĂ©niositĂ© et de Pento pour arriver Ă faire se tenir droit surma tĂȘte des cheveux qui protestaient de toute leur nature contre un tel trai-tement et attendaient la premiĂšre occasion pour se raplatir piteusement.Aulieu dâarborer la coiffure des paras que ma mĂšre devait secrĂštement admirer,oĂč pas un poil ne dĂ©passe lâautre, alignĂ© comme Ă la parade en un impec-cable garde-Ă -vous, je ressemblais trĂšs vite, pour ma plus grande humilia-tion, Ă une paillote quâune tornade vient dâĂ©bouriffer [...]
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Thierry LahontaĂ .
HOMMAGE Ă FLORENTINO ESTEBAN, DIT PACO, ET AUTRES NOUVELLES (2015)
Patrick Rödel
Jâ Ă©tais sur le point de remettre Ă mon Ă©diteur les nouvelles sur lesquellesje travaillais depuis quelques mois. Jâaurais voulu que tout fĂ»t au point pourle jour oĂč il fĂȘtait le vingtiĂšme anniversaire de sa maison dâ Ă©dition â unemaniĂšre de cadeau, Ă moins que ce ne soit une façon de lui forcer la mainâ sait-on jamais ? Jâavais une dizaine de textes Ă lui proposer. Ce nâ Ă©tait pasgrand-chose, un tout petit livre, un trop petit livre, son organisation Ă©taitbancale, le fil conducteur en Ă©tait tĂ©nu et je savais quâ il me demanderaitquelle logique sous-tendait ces histoires â câest son obsession, la logique. Etje nâavais pas de rĂ©ponse Ă cette question. Ces histoires Ă©taient venues unpeu au hasard, Ă partir dâune anecdote entendue ici ou lĂ , dâun souvenirqui continuait de me hanter, dâun incipit que rien nâavait suivi et dontjâavais oubliĂ© ce vers quoi il Ă©tait censĂ© ouvrir et que je menais vers des dĂ©-veloppements que rien ne laissait entrevoir. Un mot en appelle un autre,vous savez, et lâ histoire se dĂ©veloppe jusquâ Ă ce quâelle arrive Ă son terme.Point. Point final. Ajouter un ou deux textes suffirait-il Ă Ă©tablir un Ă©quilibrequi mâ Ă©chappait ? Ă rendre Ă©vident un lien qui jusquâ Ă prĂ©sent restait obs-tinĂ©ment enfoui ? Je nâen Ă©tais pas sĂ»r. Je lisais et relisais ce que jâavais Ă©crit,et je nây voyais pas dâautre nĂ©cessitĂ© que celle dâ Ă©crire.
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Thierry LahontaĂ .
CABANE N°12, PROFESSION OSTRĂICULTEUR (2010)Walid Salem
Tout comme le vendredi est le jour du poisson chez certains, le di-manche, chez nous, est le jour des huĂźtres.
Un peu avant midi, sorti de la lente cadence dâune matinĂ©e de repos, ilfallait sortir chercher le pain frais, le Sud Ouest dimanche et quelques douzainesdâhuĂźtres. Sur la place au bout de la rue FondaudĂšge, JĂ©rĂŽme Bougue a installĂ©son stand depuis 9 h et mis en vente ses huĂźtres du Bassin dâArcachon, duCap Ferret et du banc dâArguin. Des huĂźtres de toutes les tailles, avec, parfois,des petites crevettes roses pour les plus matinaux.
AprĂšs plusieurs dimanches, arrivĂ© Ă la sortie de la messe de lâĂ©glise Saint-Ferdinand, il fallait faire la queue, un « bonjour », « deux douzaines des n°3 dubanc dâArguin sâil vout plaĂźt » et un « bon dimanche », vient ce dimanche oĂčlâheure Ă©tait matinale, oĂč la causette sâest naturellement lancĂ©e, un cafĂ© sur laterrasse voisine, lâactualitĂ© des malheureux tests de la souris relatĂ©e dans le journalet JĂ©rĂŽme Bougue sâest mis Ă raconter ses huĂźtres, ses parcs, ses sorties en mer,ses tĂąches Ă la cabane... Tout ceci bouleversĂ© par la mort dâune souris !
Il y a lĂ de quoi dĂ©couvrir un mĂ©tier dâun autre temps pourtant Ă cĂŽtĂ©, JĂ©-rĂŽme Bougue mây invite. Rendez-vous pris pour une date en juillet oĂč le soleilserait plus facilement au rendez-vous, histoire de commencer avec un air devacances. Viendront ensuite dâautres sorties sous la pluie, dans un froid portĂ©par un petit vent qui remonte les passes du Bassin jusquâĂ faire couler le nez.
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JĂ©rĂŽme Bougue, ostrĂ©iculteur sur le Bassin dâArcachon (photographie Walid Salem).
LA CUISINE DES FONDS DE TERROIR (2009)Guy Suire â JĂ©rĂ©mie Buchholtz
Ă lâombre de la lĂ©gende des grands chefs existe tout un rĂ©pertoireculinaire en provenance directe de la tradition populaire.
Dans nos fonds de terroirs se nichent un savoir-faire papillaire, lâhis-toire des codes gastronomiques rĂ©gionaux, nourrices de plats dâun autretemps. Celui des dĂ©placements Ă pieds, du travail au cheval. Des platsconçus pour tenir au corps, prĂ©vus pour membres refroidis par lâhiveret paysans creusĂ©s par lâeffort.
Ils sont nos plats de terroir, terme qui nâest pas obligatoirement uneimage jaunie de petites filles enrubannĂ©es pour compliments au MarĂ©-chal. Nos plats sont bĂątis et pĂ©tris de cuisines parentales et familiales ;ils mijotent jusquâĂ lâonctuositĂ©. Ils ne sont pas du manĂšge de la modequi tourne, mĂȘme si parfois quelques piĂ©geux malins redĂ©couvrent cesplats simples, les affichent en « plats canailles » qui nâont de canaillesque lâaddition. Facturer une daube au prix du bĆuf de Kobe câest confir-mer quâen construisant le Titanic on a inventĂ© le naufrage.
VoilĂ un panorama, non exhaustif, des goĂ»ts et saveurs du grand Sud-Ouest. Des rives charentaises aux vallĂ©es du BĂ©arn, du causse quercynoisaux ventas basques. Un voyage du beurre Ă lâhuile, de la mer verte Ă lamer bleue, des bruyĂšres callune aux pĂȘcheurs de Saint-Jean-de-Luz. UnitinĂ©raire buissonnier Ă petits plats parsemĂ© de dĂ©couvertes, saupoudrĂ©de redĂ©couvertes, persillĂ© de confirmations. Un agenda Ă complĂ©ter, Ă la fois carnet de routes et journal de bord intĂ©ressĂ© par les hommes, lesproduits, les objets.
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Jérémie Buchholtz.
LE PETIT LIVRE DES GOURMANDISES ET FRIANDISESDU SUD OUEST (2012)
Guy Suire â JĂ©rĂ©mie Buchholtz
On a tous besoin de gĂąteries. En gĂ©nĂ©ral, en fin de repas oĂč le sucrĂ© in-tervient comme point dâorgue. Il vĂ©hicule un certain apaisement. Uncalme aprĂšs les assauts du salĂ©, du corsĂ©, du mĂ©lange. Câest le jeu descontraires, le double oppositionnel. Lâabsence du sucrĂ© priverait la fin durepas de sa note de plĂ©nitude distinguĂ©e. Pas de buffets dĂźnatoires, dâapĂ©ritifscopains sans gourmandises covoiturĂ©es par les sucreries. Toute maĂźtresse demaison sait quâun gĂąteau adoucit les mets, dissipe les vapeurs, facilite labonne humeur. Câest elle qui offre, prĂ©sente, rĂ©gale les pĂątisseries de sa fa-brication, elle qui achĂšte les pĂątisseries en fonction des saisons, des invitĂ©safin que sâinscrivent dans les rayons gourmands les dĂ©lices du pĂȘchĂ©.
Vous ne trouverez ici quâun carnet de route incomplet de douceurs Sud-Ouest. Un journal de bord partisan dâadresses et points de chute qui nâontrien Ă voir avec la faim. Ni la peur de manquer. Câest une liste de lâindispensablesuperflu. Une liste de gourmandises, de curiositĂ©s, dĂ©couvertes, confirmationsoĂč les flĂ©trissures nobles du pruneau dâAgen conseillĂ© par MoliĂšre fandangotentavec les tourons colorĂ©s de la CĂŽte basque. Ailleurs, la callune livre son miellandais de vendanges tardives et sympathise avec le breuvage bordelais dâĂ©pinenoire, alors que se dĂ©coupe comme fromage le pain dâĂ©pice en tome de cinqkilos du Quercy, le vin de noix PĂ©rigord Ă portĂ©e de main.
Câest une balade avec la rencontre de douceurs faussement secondaires,de femmes et dâhommes de passions, de tronches de vie avec des oublis vo-lontaires, des fiches sĂšches, de bocaux garnis des couleurs de lâĂ©tĂ© dĂ©funt etde salons de thĂ© oĂč le temps en retraite coule de paisibles chocolats. [...]
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Jérémie Buchholtz.
LE LIVRE DE LA LAMPROIE (2006)Jean-Ătienne SurlĂšve-Bazeille
Il est des rencontres qui sâinscrivent tout au long du parcours dâune vie.Pourtant rien de la lamproie ne remontait Ă lâenfance ni aux souvenirs desprĂ©parations culinaires oĂč se mĂȘlaient barbarie et fĂȘtes sanglantes et quiavaient surtout pour nom lapin et civet et poulet et sanquette. Me reste en-core lâodeur fade du lapin Ă lâĆil ensanglantĂ© que lâon vide et lâĂ©coulementlent et continu sourdant du cou du poulet, dans une cassolette dâĂ©mail oude terre parsemĂ©e dâail hachĂ©, que lâon faisait cuire prestement avant de re-couvrir de cette crĂȘpe sanglante couleur chocolat une tartine de pain grillĂ©.
La lamproie, plat bourgeois, Ă©tait surtout lâapanage dâune vieille tante,sĆur de ma mĂšre, qui excellait dans la prĂ©paration de la bĂȘte. Mais de cettebouche en rosace Ă©toilĂ©e Ă lâarcature recouverte de dizaines de dents cornĂ©es,rien ne me reste. Non plus de ce long corps au mucus brillant recouvrant untapis marbrĂ© pailletĂ© dâor sur fond marron glacĂ©. Rien de la danse tour-billonnante des corps pendus par la tĂȘte, Ă©tranglĂ©s par un fin lacet et Ă©cla-boussant dans leurs tortillements rĂ©guliers de gouttes de sang bassines etinstruments culinaires placĂ©s au sol pour recueillir le prĂ©cieux liquide, basede la future sauce onctueuse oĂč baigneraient plus tard morceaux de poireauxet tronçons de lâanimal.
Il me fallut attendre lâĂąge adulte bien avancĂ© pour apprĂ©cier ce plat.Quant Ă lâanimal lui-mĂȘme, son histoire, sa remontĂ©e saisonniĂšre, et sadestinĂ©e, câest bien plus tard encore que je les ai dĂ©couverts.
Petit, la contemplation des fourmis, et surtout celle des tĂȘtards et deleur mĂ©tamorphose, observĂ©s des heures entiĂšres Ă travers le verre de vieuxbocaux qui traĂźnaient sur les Ă©tagĂšres du magasin de ma grand-mĂšre, oc-cupa grandement mon esprit [...]
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Jérémie Buchholtz, Lamproie dans une bourgne.
DE LâAIR DU TEMPS 1 (1900-1944) (2007)Cabinet Tastet Lawton (archives) â prĂ©face de Gilles ClĂ©ment
La vigne dessine un paysage dâordre et de raison. La distance entre les rangs,lâorientation du terrain, le profil rĂ©glĂ© de chaque pied, le nombre de grappeslaissĂ©es en place, la nature des piquets, leur inclinaison, le reflet mĂ©tallique desfils tendus dans la lumiĂšre, les couleurs de lâautomne, la pruine bleutĂ©e desoxydes de cuivre, les traces du givre, tout cela est jardin, artifice et calcul. MĂ©-canique rĂ©pĂ©tĂ©e des formes et des Ă©nergies distribuĂ©es par lâhomme de lâart.Celui-ci â le vigneron, jardinier de la cadence â estime possible de porter le re-lief heureux des cĂŽteaux ensoleillĂ©s au mieux de ses capacitĂ©s, produire le plusgrand vin du monde. Il traque lâexcellence, vise lâapothĂ©ose, il rĂȘve.
Partout sur la planĂšte ce rĂȘve laisse des traces : chaque fois que le sol et leclimat le permettent un vigneron sâinstalle, bouscule le paysage baroque de lanature et, sans autre Ă©tat dâĂąme que celui du bien faire, il griffe, admirable-ment, la peau de la Terre.
La mĂ©tĂ©o, de son cĂŽtĂ©, sâoccupe Ă dĂ©jouer le savant organigramme im-posĂ© par les cultures. Incertaine, sans cesse en questionnement sur son pro-pre Ă©quilibre, elle travaille comme elle peut Ă combiner les Ă©nergiesdispersĂ©es sur la planĂšte. Puisant ici les kilojoules dâun volcan, les redistri-buant par le hasard des vents au-dessus des mers, des continents â ventsissus de ses propres mouvements â elle modifie la tempĂ©rature de lâeau, in-cite les courants marins Ă plonger ou Ă sâĂ©lever, dessine des reliefs lĂ oĂč onles attend le moins â au milieu du Pacifique, au creux des ocĂ©ans â, organisele jeu des cyclones et des anticyclones avec une marge impressionnante dâin-certitude, glisse quelques alizĂ©s pour calmer les inquiĂ©tudes â brosser rĂ©gu-liĂšrement les cĂŽtes de Mauritanie, assurer le surf, inviter le touriste⊠â,brusquement dĂ©rape et sâenflamme, brĂ»le un quart de lâAustralie, noie laLouisiane, acidifie lâEurope et fait fondre les pĂŽles [...]
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Jean-Luc Chapin.
LA MAĂTRESSE SERVANTE (2009)JĂ©rĂŽme et Jean Tharaud
Vous me demandez, Monsieur, de vous Ă©crire dans son dĂ©tail un petitdrame campagnard, dont je vous ai parlĂ© un jour que nous chassionsensemble, il y a quelques mois de cela. Cette morose histoire, dites-vous,pourrait offrir la matiĂšre dâun curieux roman rustique, si jâĂ©tais Ă mĂȘmede vous donner des renseignements plus prĂ©cis sur lâaventure elle-mĂȘmeet son peu sympathique hĂ©ros.
Je le fais volontiers ; mais dâabord je dois vous dire quâen vous racon-tant cette histoire, jâavais nĂ©gligĂ© dâajouter que le hĂ©ros câĂ©tait moi. Je nevous en veux point de lâavoir jugĂ© durement : vous avez Ă©tĂ© moins sĂ©vĂšreque je ne le suis moi-mĂȘme. Voici donc ma confession. Je voudrais quâellesoit sincĂšre, je crains quâelle ne vous paraisse fastidieuse. Ce qui vous adistrait un moment, sur une route, vous ennuiera peut-ĂȘtre Ă lire. LedĂ©cor, le regard, la voix ont naturellement pour effet de prĂȘter aux chosesune vie qui en double souvent lâintĂ©rĂȘt, et je pourrais vous faire maintsrĂ©cits que je ne saurais vous Ă©crire, ou que vous comprendriez mal loin denos bois et de nos Ă©tangs.
Jâai grandi en Limousin, comme un petit paysan ; jây ai vĂ©cu libre etsans contrainte jusquâĂ ma dixiĂšme annĂ©e, et mes plaisirs ont Ă©tĂ© ceux detous les gamins du village. [...]
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Philippe MĂ©tifet, Paysage charentais.
ROBERT ESNAULT-PELTERIE (2006)FĂ©lix TorrĂšs, Jacques Villain
Comme ils en ont pris lâhabitude depuis 1950, chaque annĂ©e des dizainesde scientifiques et dâingĂ©nieurs venus des Ătats-Unis, dâUnion soviĂ©tique, deFrance, dâAllemagne, de Grande-Bretagne et dâailleurs se retrouvent en aoĂ»t1958 Ă Amsterdam pour le IXe CongrĂšs International dâAstronautique, organisĂ©par la FĂ©dĂ©ration Internationale dâAstronautique. Cette annĂ©e, le congrĂšs revĂȘtune importance exceptionnelle. Onze mois plus tĂŽt, le 4 octobre 1957, le rĂȘveque tous entretiennent depuis lâorigine est devenu rĂ©alitĂ©. Ce jour-lĂ , Ă BaĂŻko-nour, dans une steppe perdue du Kazakhstan, lâhumanitĂ© via lâUnion soviĂ©tiquea franchi un nouveau pas dans son Ă©volution. Pour la premiĂšre fois, un objetfabriquĂ© par lâhomme, une sphĂšre de 83,6 kg et de 58 cm de diamĂštre dĂ©nom-mĂ©e Spoutnik a quittĂ© la Terre et fait une incursion dans lâEspace. La conquĂȘtedes Ă©toiles, lâun des rĂȘves millĂ©naires de lâhomme, est devenue possible.
Tous les dĂ©lĂ©guĂ©s en sont parfaitement conscients. Ce jour-lĂ , ils rendentun hommage particulier Ă lâun des pionniers qui ont frayĂ© la voie de lâEspace,Robert Esnault-Pelterie, nĂ© Ă Paris le 8 novembre 1881, mort Ă Nice le 6 dĂ©-cembre 1957, deux mois aprĂšs le lancement de Spoutnik. Les organisateurs ducongrĂšs distribuent Ă cette occasion aux participants la traduction en anglaisde la confĂ©rence quâil donna le 15 novembre 1912 Ă la SociĂ©tĂ© Française dePhysique Ă Paris sous le titre : « ConsidĂ©rations sur les rĂ©sultats dâun allĂ©gementindĂ©fini des moteurs », qui analysait la possibilitĂ© des voyages interplanĂ©taires,lâun des textes phares de lâexploration spatiale.
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Robert Esnault-Pelterie sur le REP I (archives MusĂ©e de lâAir et de lâEspace du Bourget).
GO NEW YORK (2015)Alexandre Vendé
Conçu pour rĂ©pondre Ă des besoins concrets et pratiques avant, pendantet aprĂšs le voyage, Go New York contient lâessentiel des informations Ă maĂź-triser pour rĂ©ussir son sĂ©jour Ă New York (transports,âbons plansâ, restaura-tion, musĂ©es, bonnes adresses, etc.), mais aussi des outils exclusifs comme unassistant de crĂ©ation de planning, un astucieux systĂšme de personnalisationdes cartes qui permet Ă lâutilisateur dâajouter ses propres points dâintĂ©rĂȘts, ouencore des espaces dĂ©diĂ©s Ă la prise de note (aide-mĂ©moire, retours dâexpĂ©-rience).
Go New York comporte en outre de nombreux tableaux de conversion etoutils destinés à faciliter la vie des voyageurs sur place (équivalence entre lessystÚmes métriques et anglo-saxon, calcul des taxes et des pourboires, guidede conversation, etc).
Largement illustrĂ©, ludique et pĂ©dagogique, multi-media, ce guide (associĂ©au blog dâAlexandre â bons-plans-voyage-new-york.com) comblera tous lesamoureux de New York.
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LES HORS LA LOI (2015)Fabio Viscogliosi
Co-Ă©dition Frac Aquitaine
La vie est une fĂȘte quotidienne. Chaque instant nâa rien Ă envier au prĂ©-cĂ©dent, et lâon devrait toujours se rĂ©jouir de lâordinaire â ordinaire qui estpeut-ĂȘtre lâexpĂ©rience la plus intense de ce que lâon nomme, avec un peudâemphase, le rĂ©el. Quoi de plus beau que ce presque rien, et donc ce tout,Ă portĂ©e de main ? Et quoi de plus merveilleux quâun jour de semaine ?
Ainsi, Ă la toute fin du mois dâaoĂ»t, un vendredi, jâĂ©tais chez moi, unetasse de thĂ© Ă la main ; je balançais dâun pied sur lâautre tandis que rĂ©sonnaitdans mon salon ce titre de Burt Bacharach, The Look of love, morceau quia le don de mettre mon cĆur en fĂȘte, quoi quâil advienne, agissant sur monorganisme comme une lampĂ©e de cognac ou un bon coup de pied auxfesses. Oui, ce vendredi dâaoĂ»t, je serais volontiers restĂ© lĂ , avec ce bon vieuxBurt Bacharach, pour lâĂ©ternitĂ© et rien dâautre.
Mais je nâavais guĂšre le temps, ce jour-lĂ , car je devais me rendre enBourgogne afin de participer Ă un petit festival qui, mâavait-on dit, se dĂ©-roule chaque annĂ©e dans les jardins du chĂąteau de Painblanc, au creux dela vallĂ©e de lâOuche. Il sâagissait tout simplement pour moi de lire en pu-blic quelques pages extraites de mon dernier livre. Cette performance âappelons-la ainsi, par commoditĂ© â ne devait pas excĂ©der une vingtainede minutes. Elle sâinscrivait dans un parcours oĂč les gens auraient le loisirde dĂ©ambuler en pleine nature et dâapprĂ©cier littĂ©rature, poĂ©sie, dansecontemporaine et installations sonores, le tout sous le patronage des Ă©liteslocales.
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Peter Fischli et David Weissz
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Araguas PhilippeArnaudet DidierArnaudin FĂ©lixAudinet EricAudrerie Dominique Auly TeddyBaillot dâEstivaux YvesBalavoine GilbertBalavoine NicoleBallarin JacquesBaptisteBardou PierreBarroche AdrienneBayle PriscillaBecker LineBedin MartineBĂ©guerie AlainBenitah MauriceBenoit, PierreBĂ©ra MathieuBerger VincentBĂ©riac Jean-PierreBernard KatyBernĂšs Jean-PierreBeschi AlainBeslile Fabre JacquesBidart PierreBlanckart OlivierBlasi AlainBlondel MarcBodin JeanBois-PrĂ©vost SergeBoisgontier Jacques Boisseau Jean-PierreBonin HubertBorderie RenaudBory Jean-FrançoisBoudou DominiqueBourdoiseau GeorgesBoutet Jean-YvesBoyer BrunoBrenot Philippe
Broustra JeanBrunet BernardBuchholtz JérémieCabanot JeanCallÚde Jean-PaulCamara SoryCaniaux DenisCasseville CarolineChapin Jean-LucCharoy PascalChaveau PierreChavot PierreChevet RobertCivilise Anne-MarieClarac PatriceClément GillesCocula Anne-MarieCohou ValérieComby Jean-MarcCostedoat DelphineCottin FrançoiseCoulon, ChristianCrespin MartineCroizier LaurentCron EricCrouau JacquesCuillier FrancisDaney CharlesDelagnes AnneDelanghe DamienDelorme FranckDesbiolles MarylineDesmesure FrédéricDeverre FrançoiseDevort MichelDubau MichelDubourdieu FranckDuché BernardDuplantier Jean-PierreDupuyoo LucDurand PhilippeDurantel Pascal
Espitalier NicolasEimer JeanEllenberger PaulEllenberger VictorEsponde JeanEstoile (de lâ) PierreFabre Jean-BernardFayolle-Lussac BrunoFeijoo KatiaFĂ©niĂ© BĂ©nĂ©dicteFĂ©niĂ© Jean-JacquesFernandez AlexandreFragonard Marie-MadeleineFranc ThibaultFernandez AlexandreFrishing (de) SachaGaborit MichelleGagnon BernardGaillard FrançoiseGaraudGarcia FrançoisGarde AnneGarets (des) EricGarrain FrançoisGauthier FrançoisGauthier-DubĂ©dat MarinaGire VincentGlotin PatrickGlykos AllainGoustine (de) LucGoze MauriceGravelier YvesGrĂ©goire (AbbĂ©)Guerroudj TewfikGuillebaud CatherineGuillot de Suduiraut BertrandGuinberteau JacquesHamon, Jean-FrançoisHartĂ© YvesHemery AxelHocquard EmmanuelHoffmann FrĂ©dĂ©ric
Inchauspé DominiqueInchauspé NicolasIssartier Jean-ChristopheIttel Jean-FrédéricJacques MichelJacquet ClaireJaubert JacquesJofoJoly EricJorda ClaudeKhiari FouadKlein StéphaneLabaume VincentLabesse PatrickLachaise BernardLaclavetine Jean-MarieLacouture JeanLageat YannickLahontaa ThierryLalanne BernardLalanne FrançoisLalanne-Trigeaud FrançoiseLallemand Frédéric LarrÚgue JosetteLatry GuyLavaud PatrickLavie JérÎmeLawton HenryLawton HuguesLaymond PhilippeLazard MadeleineLe Fur Jean-NoëlLe Querrec GuyLéal FredLegendre André et WilliamLegrand PatrickLenoir MichelLhérété Jean-FrançoisLoubÚre IsabelleMabru LothaireMacaire AlainMachobane James J.Magnin AndréMaire Richard
Manciet BernardMarabout VincentMargolis WilliamMarquette Jean-BernardMassenet MichelMaureille BrunoMauriac JeanMazzoleni FlorentMeyer Anne-MarieMeyer DelphineMĂ©ziat PhilippeMiailhe JeanMirĂČ JoĂ«lMocquay PatrickMofolo ThomasMonfĂ©rier JacquesMonnier PascalleMonteil CasimirMonthiers VincentMony OlivierMotsamaĂŻ EdouardMrĂ©jen ValĂ©rieMuller WelledaPalard JacquesPalaric LydiePaquet DominiquePasinetti Pier MariaPautrel MarcPavlovsky JacquesPĂ©cresse Jean-FrancisPĂ©tuaud LĂ©tang MichelPiette Jean-LucPireyre EmmanuellePlanes Jean-Marie, Plessis-Mornay (du)PortalisPourquiĂ© DidierPrat Marie-ClaireQuintane NathalieQuittĂ© Jean-MarcRagot GillesRagot Jean-ClaudeRauchbach ValĂ©rieReniĂ© Guy-Marie
Renouard YvesRicard AlainRicard BĂ©rĂ©niceRichard PhilippeRödel PatrickRousset PierreRoussot AlainRouyer Philippe Sagaert MartineSalem WalidSatrĂŒstegui (de) IñigoSorbĂ© DidierSoria OlivierSorr (de) AngeloSuau BernadetteSuau Jean-PierreSuire GuySurlĂšve-Bazeille Jean-EtienneTaillentou Jean-JacquesTaliano-des Garets FrançoiseTasma Anargyros SophieTastet Lawton (cabinet)Teitgen Pierre-HenriTers DidierTharaud JĂ©rĂŽme et JeanTobin JamesTorres FĂ©lixTouzot Jean Tucoo-Chala JeanValĂ©ry JulietteVeiga JĂ©susVendĂ© AlexandreVigneau MichelVignes EmileVilain PhilippeVillain JacquesVincent Jean-DidierViscogliosi FabioZeller Fred
LISTE DES AUTEURS
REMERCIEMENTS
Une fois de plus notre reconnaissance et nos remerciements vont Ă tous ceux qui, de prĂšs ou de loin, nous accompagnent. Ils savent tout ceque nous leur devons.
Les Ă©ditions confluences bĂ©nĂ©ficient dâun certain nombre de soutienspublics. Nous remercions particuliĂšrement :
- Le Centre National du Livre- La Direction RĂ©gionale des Affaires culturelles Aquitaine- Le Conseil RĂ©gional dâAquitaine- ECLA Aquitaine- Le Parc Naturel RĂ©gional des Landes de Gascogne- La Mairie de Bordeaux- Le Conseil GĂ©nĂ©ral des Landes- Le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Gironde- Le Conseil GĂ©nĂ©ral du Lot-et-Garonne- Le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Dordogne.
Notre reconnaissance va bien sûr à la confiance de nos actionnaires etassociés, aux amis qui, depuis le début, nous ont soutenus, aux entreprisesqui nous diffusent et accompagnent nos manifestations, à nos fournis-seurs, aux libraires, à ceux dont nous tairons les noms mais sans qui nousne serions plus là .
Merci Ă Thierry LahontĂ a qui fait lâimage de la collection TraversĂ©es, Ă tous ceux quâune mĂ©moire dĂ©faillante mâempĂȘche de nommer ici.
Je remercie tout particuliĂšrement Nicole du Boisberranger et Marie-Pierre Quintard.
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ExpĂ©dition pluvieuse au MasdâAgenais, Lot-et-Garonne, aveclâĂ©crivain et critique littĂ©raireJean-Marie Planes, Ă lâoccasiondâun projet dâouvrage sur la Crucifixion de Rembrandt, installĂ©e depuis 1804 dans la collĂ©giale Saint-Vincent.
QUI SOMMES-NOUS ?
SARL Ă©ditions confluences13 rue de la DeviseBP 2133036 Bordeaux cedexTĂ©l. : 05 56 81 05 54Fax : 05 56 81 05 68mail : [email protected] internet : www.editionsconfluences.com
Diffusion - Distribution (France, Belgique, Suisse, Canada) :Cap Diffusion13 rue du BreilCS 2633935063 Rennes cedexTĂ©l. service clients : 02 99 32 58 23 Fax : 02 99 32 58 18Mail : [email protected]
Représentante VRP Paris : Marjolaine Emery (Tél : 01 45 45 77 08, Fax : 01 45 45 94 13)
Directeur : Ăric Audinet
Relations diffuseur, libraires : Marie-Pierre Quintard
Les Ă©ditions confluences nâacceptent que les manuscrits sous forme papier.Les manuscrits ne sont pas retournĂ©s et restent disponibles 3 mois aux Ă©ditions.
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Enfin, bien sĂ»r, une maison dâĂ©dition nâest rien sans ses auteurs. Quâilssoient tous remerciĂ©s, ceux qui nous ont apportĂ© leur confiance et la joiede publier leurs travaux, les Ă©crivains, photographes, artistes, universi-taires, conservateurs, journalistes, critiques ainsi que les directeurs de col-lection.
Ăric Audinet, ce 25 novembre 2015
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