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Art Rock Saint-Brieuc Dimanche 23 Mai 010 Le magazine du festival

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Art Rock Saint-Brieuc

Dimanche 23 Mai 010

Le magazine du festival

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Yelle sort son billet

Hier, j’ai passé tellement de temps à voir des concerts que du coup je n’ai

rien à raconter. À 17 heures, j’ai cru que je ne pourrais pas rentrer au concert d’Elysian

Fields, car je suis arrivée en retard au Petit Théâtre. Je suis montée et me suis mise dans un petit coin tout noir, un balcon du théâtre. Et j’ai pleuré comme une madeleine figure-toi. J’ai trouvé Jennifer Charles ultra-charismatique, c’était super beau, tout simplement. Je connaissais un peu, mais je ne les avais jamais vus en concert. Après ça, j’ai foncé à Poulain Corbion voir Miss Platnum. Assez surprenant… J’en avais beaucoup entendu parler. Mais je ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Dubitative. J’ai apprécié certains moments. Ensuite, je suis allé dîner au Mezzo di Pasta. Le type m’a filé une dizaine

de cartes de réduction. Il doit savoir que dans la musique, c’est un peu difficile en ce moment. Après, j’ai vu Cœur de Pirate. Mignon et cool, ambiance très familiale à Poulain Corbion. J’ai terminé par Lilywood and the Prick. Vraiment bien. J’avais juste vu un clip, ça m’avait donné envie. Je connaissais leur bassiste, Pierre Guimard, avec qui j’avais fait une séance photo pour Elle… qui n’a jamais paru. Avec tous les gens que j’ai cité dans mes trois éditos depuis vendredi, j’ai gagné six mojitos et trois caipirinas au 1701, un disque d’Olivia Ruiz, trois kilos de pâtes au pesto chez Mezzo, quinze pour cent de réduction chez Le Disquaire et le droit de venir jouer à Art Rock l’année prochaine pour présenter mon deuxième album.Enfin, j’espère...

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Le duo français Lilly Wood & The Prick s’est fait connaître par la reprise du L.E.S. de Santigold. Ça tombe bien, le groupe adore les reprises. D’ailleurs quand il enregistre un album, « il fait des reprises de ses chansons ».

Lilly et son « petit con », Nili et Ben à la ville, se sont rencontrés à Paris en 2006 de la façon la plus banale du monde : dans un bar. Nili est à moitié israélienne et a grandi entre Londres et la Californie. Elle n’avait jamais touché à un instrument ou chanté avant de rencontrer The Prick. « Ben m’a déviergée musicalement. » Dès le premier soir, il a saoulée Lilly pour la ramener dans son appartement. Ils ont décidé de se revoir dès le lendemain. « Il n’y a pas eu de phase gênée et gênante. Quand je me suis retrouvée chez Ben, j’ai juste dit : Ah, c’est chez toi. Jouons maintenant. » Forcément, comme Nili était néophyte, c’est la sensibilité qui a primé chez Lilly Wood & The Prick. « On aime des choses tellement différentes que parfois on fait le grand écart dans une même chanson. On ne fait pas les choses de manière linéaire. Il n’y a aucune logique dans notre façon d’aborder la musique. On avance au feeling. » Leurs intuitions vont se concrétiser grâce à Pierre Guimard qui produit leur premier EP, Lilly Who and The What ? « Pierre ne devait produire qu’un titre mais il a été tellement efficace que l’on a fini par l’épouser. C’est lui qui a lancé, sur le ton de la blague : On écoute Santigold en boucle depuis des jours, pourquoi vous ne feriez pas une reprise ? » Et voilà la carrière de LW & TP officiellement lancée, l’EP se classe n°1 des ventes d’albums alternatifs sur iTunes. « Cette reprise nous a vraiment fait connaître alors que la compilation Folk & Proud nous avait plutôt «délancés». Santigold, comme on l’appelle maintenant qu’un vieux chanteur de country du fin fond du Texas a fait valoir le dépôt du nom Santogold, est vraiment proche de ce qu’on veut faire musicalement. Elle est inclassable. Les gens disent que c’est du hip hop mais elle veut faire du rock. Elle touche à tout. Comme nous. Et puis, force est de reconnaître que nous ne sommes pas de bons techniciens. Alors, on explore tous les genres et on en fait des choses simples, à la guitare sèche. Ce qui nous vaut notre étiquette « folk » alors que nous sommes plutôt des candidats sans étiquette. »

— Lilly Wood & The Prick —

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Peter Doherty

bouton callingPanique dans les loges de Poulain Corbion juste avant la montée de Mick Jones sur scène. Le guitariste a perdu un bouton de son impeccable costume marron. Il a fallu trouver en urgence du fil et une aiguille pour recoudre la veste de l’ancien Clash.

359°Le photographe Stéphane Mahé et ses collègues de 360 couvrent une nouvelle fois le festival Art Rock, mais accompagné cette fois du journaliste intérimaire Charles Mouloud, connu notamment pour ses méfaits sur le site de Rue89. Les quatre compères prennent leur pied, leur pied d’appareil-photo s’entend, et poursuivent les groupes pour des photos à 360°. Un résultat plus que surprenant à découvrir sur : www.panoramic-360.info

Moon WalKÇa fait plaisir de parler espagnol dans un festival. Hier soir, on a croisé Julio Lucio, l’instigateur du projet Sound Walk au Pavillon d’Art numérique du Musée de Saint-Brieuc. Comme on n’avait pas eu le temps d’aller voir son travail, le Castillan nous l’a montré sur son appareil photo. En quelques mots, les spectateurs sont invités à évoluer sur des formes géométriques lumineuses projetées au sol, devenant à la fois instrument et compositeur de la musique. « Pour ce projet, j’ai bossé avec Nika, une musicienne, et Sonom, un groupe de Barcelone qui fabrique ses propres instruments. Face à ce projet, les réactions sont diverses : les adultes prennent leur temps et tentent de comprendre le truc, alors que les gosses sont comme des fous et courent dans tous les sens ! »

Peter Doherty en avait certainement marre que ses acolytes de Babyshambles lui piquent sa dope dans les loges. Il se produit seul désormais. Enfin pas tout à fait… Depuis un an, deux danseuses originaires de Perpignan, Céline et Octavie, l’accompagnent sur scène. Elles ne boivent pas, ne fument pas. « Peter, que nous ne connaissions pas du tout, nous a contactées après avoir vu une vidéo de nous sur Youtube, nous ont-elles raconté hier soir à l’issue du show à Poulain Corbion. À l’époque, nous étions au Jeune Ballet Suisse de Genève. Lors d’un festival auquel il participait, il nous a reconnues dans l’espace pro. L’aventure a commencé à ce moment-là ». Les deux danseuses, qui prennent aujourd’hui des cours au Royal Albert Hall de Londres, suivent l’ancien chanteur des Libertines dans ses pérégrinations mondiales. « Il est très gentil avec nous. Nous ne connaissons pas le Peter qui fait la une des médias. Il est bien loin de tout ce que l’on dit sur lui ». Les seuls à qui cette aventure ne plait pas vraiment sont les parents des deux jeunes filles. « Quoi, vous allez travailler avec ce junkie !?!? »

—Dirty dancing—

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Mick Jones cumule les points retraite. À 55 ans, le guitariste des Clash enchaîne les tournées avec Gorillaz et Rachid Taha avec qui il jouait hier soir à Saint-Brieuc. Il s’en est grillé une petite, dans la Chapelle Lamennais, pour nous raconter tout ça...

Hier soir à Poulain Corbion, avec un bonheur évident, Mick Jones a joué la guest-star chez son nouveau pote Rachid Taha. Durant la seconde moitié du set, le guitariste des Clash a notamment repris Should I stay or should I go et Rock the Casbah. Rock the Casbah, le morceau par lequel tout a commencé entre les deux hommes. Composé en 1982, ce titre des Clash sorti sur l’album Combat rock a connu une deuxième jeunesse vingt ans plus tard avec la version en arabe de Rachid Taha, transformée en Rock el Casbah sur l’opus Tékitoi. L’histoire ne s’est pas arrêtée là, puisque Mick Jones, le guitariste du mythique groupe anglais, a rejoint un jour le chanteur franco-algérien sur scène pour interpréter ce morceau. «Mick adore ma version, raconte Rachid Taha. Il la préfère même à l’originale ! Il y a quelques années, j’étais invité par Patti Smith au Royal Albert Hall de Londres. Mick nous a rejoints sur ce morceau, puis finalement il est resté pour les autres ! Plus tard, on s’est dit : Pourquoi ne pas tourner ensemble ? » Tout en s’allumant une cigarette («Is it a smoking church ?»), Mick Jones explique qu’il avait déjà entendu parler de Rachid Taha avant cette première rencontre : «C’est Joe Strummer qui m’avait dit de m’intéresser à lui...» Vainqueur d’un Award pour le meilleur album de World Music, l’ancien chanteur de Carte de Séjour s’était vu en effet remettre son prix par Strummer himself. Pour son troisième passage à Art Rock (et quelques dates en France), Rachid Taha a donc invité celui qui fut également leader de l’immense Big Audio Dynamite à l’accompagner sur scène. Hier, les Briochins ont donc pu voir déambuler dans les rues cette légende du rock qu’est Mick Jones, une bouteille de bière ou un sac plastique «Agora» à la main. Le guitariste aux faux airs de Frédéric Mitterrand a même arpenté la ville avec la compagnie Willi Dorner et le spectacle Bodies in urban spaces. On dit merci à Rachid.

Mick Jones

L’huile à Rachid

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Qui n’a jamais rêvé, l’espace d’un instant, de devenir une bête de scène ? Avis aux groupies en mal d’idole, le « Air Rockeur » Ben Olson débarque à Saint-Brieuc pour les Championnats de France d’Air Guitar.

L’Air Guitar est un sport suintant le rock’n’roll. Oui, c’est un sport. Depuis 2004, il a sa fédé et le champion du monde actuel, Gunther Love, est français. La discipline consiste à mimer des accords comme un rockeur effréné. Parmi ces guitaristes de l’invisible : Rémi, alias Ben Olson, découvert au Printemps de Bourges. « Quand on est gamin on découvre le Rock’n’roll et alors on demande PAPAAAAA MAMAAAAN, j’veux une gratte ! Bien sûr, ils te répondent non, c’est trop cher ! Alors tu mimes et t’es vraiment à fond ! Franchement, qui n’a jamais fait semblant d’avoir une guitare électrique en sautant dans tous les sens ? » Les vingt prétendants au titre français, sélectionnés durant les étapes du championnat 2010, s’affronteront demain sur scène à coup de cabrioles, saltos, jean moulant ou bikini, sans oublier leur indispensable guitare fantôme. Pour Ben Olson, la discipline comporte plusieurs avantages. « Ce que j’aime dans l’Air Guitar, c’est que j’économise de la tune en cette période de crise comme j’ai pas de matos à acheter et surtout je peux jouer bourré sans faire de fausses notes. » Le petit plus du Air Guitar réside dans la grosse déconnade, nettement plus rock’n’roll que le karaoké et clairement second degré par rapport à la Nouvelle Star. Mais,

comme pour ces derniers, Ben révèle que, le choix du morceau est primordial : « Pour moi, un bon morceau de Air Guitar ça envoie grave, ça crache, ça grince, ça cogne… » Comme dans tout sport professionnel, il y a notation. Demain, les guitaristes de l’extrême seront notés par un jury d’experts selon les règles du patinage artistique, mais aussi à l’applaudimètre par le public. Peut-être verra-t-on des triples axels ? Yelle et Daphné Bürki feront parties de cet impartial jury. Confidence de Ben à ce sujet : « Pour les séduire, je me suis acheté un pantalon bleu flashy ultra-moulant. Le but étant de pas le craquer pendant mes solos de folie. Et surtout je serais vêtu de mon plus beau T-shirt de poil ! » L’heureux gagnant, et non air gagnant, aura la chance de défendre les couleurs de la France à la finale mondiale organisée en Finlande. Alors qui de Ben Olson, Enarox le Furieux ou Charly D sera notre digne air représentant ?Rendez-vous lundi à 14h, Esplanade de la plage des Rosaires,

à Plérin-sur-mer.

— Les instruments, c’est ringard —

Air Guitar

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Peter

Julio Lucio Miss Platnum

JULIEN FUR 2000

Rock’nTocque

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—Analpha bêtes de scène—Le rock n’est pas exploitable de manière journalistique ; tout son intérêt est au contraire de ne pouvoir qu’être fabulé. Comment voulez-vous transcrire les débauches, le vomi et les rails de coke sniffés sur des derrière botoxés de mannequins en manque d’amour paternel ? The Dirt, la biographie de Mötley Crüe, est un des seuls essais concluants. Car le groupe a accepté le jeu de l’honnêteté et nous montre le pathétisme de rock stars inadaptés à la vie quotidienne (quand tu passes deux ans avec un assistant pour te repasser tes chaussettes, essaie de retourner au supermarché pour acheter de la lessive). Comme le transcrivait hier la rencontre littéraire, le rock est un roman ici à Saint-Brieuc : « Les fictions posent les vraies questions, celles de la place des héros et des mythes, mais aussi des grandeurs et misères de l’industrie du disque et du spectacle». L’envers des pantalons en cuir, des groupies en furie et des voyages en jet personnel est rarement glorieux bien qu’envié, j’imagine, par les aspirants Skip The Use ou Lilly Wood and The Prick pour l’année à venir. Il est illogique d’essayer d’analyser la musique. On a tous nos chansons pour faire la vaisselle, d’autres pour l’aspirateur, d’autres

pour forniquer, d’autres en prévision de notre mariage à Las Vegas (personnellement c’est Gimme Moore de Britney Spears juste pour pouvoir dire au prêtre déguisé en Elvis : «It’s Britney bitch, I’m back»). Par ailleurs, ce que tout le monde oublie de traiter, c’est la période dite Indochine sur Wikipédia (succès, coupes de cheveux passant de la pôle position aux salons de coiffure à la ringardise, puis retour de grâce grâce à cette étrangeté qu’on appelle nostalgie). Metallica a eu le droit à son documentaire vidéo merveilleux, Some kind of monsters, autour de la psychanalyse et des cures de désintox, mais aucun livre valable n’est jamais sorti. Comme si écrire était bien plus ardu que filmer. Test pour vous sur Art Rock : comparez la qualité de Paplar aux reportages vidéos de ces voleurs de bières de Sourdoreille et vous comprendrez qui sont les véritables rock star. Bon, par contre, pour notre crédibilité, il ne faudrait pas qu’une équipe nous suive durant un festival : trop d’animaux maltraités, de chorégraphies honteuses,de discussions explosant les critères des convenances en société. Paplar, c’est un peu la version littéraire des Mötley : too fast for love les girls girls girls. JOCELYN BORDE

Rédacteurs en chef / Sylvain Chantal et Jerome Taudon – Invitée / Yelle – Graphisme / Gregg Bréhin – Journalistes / Marie Gallic, Émeline Guémené, Jocelyn Borde – Photos / DoTheAndyGibbon, Agathe Monnot, Sabrina Dunkan – Diffusion / Lucie Gautier – Assistante commerciale / Marion Bourgeon – Internet / Charles Loyer Thanks / Jean-Michel, Solene, François et toute l’équipe d’Art Rock. – Imprimerie Poisneuf.Mail / [email protected] – Saison 3 / n°92 – www.paplar.comLe magazine Paplar bénéficie du soutien du Conseil Régional des Pays-de-la-Loire et du Conseil Général de Loire-Atlantique.

Malgré la sympathie que je peux avoir pour le métier de journaliste, aucun quidam ne pourra jamais retranscrire les vies hors norme de Rachid Taha ou Mick Jones sur du papier.

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Il y a deux facettes dans le travail du Clown : « le bootleg, pour le côté pirate et le mash up, qui veut dire « purée » en anglais, pour le côté mélange ». Parce que Philippe est un clown sadique, il coupe films et musiques pour en assembler les morceaux à sa guise. « Je fais du collage, mais, pour bien coller les choses, tu es obligé d’y mettre ta sauce à toi. » Un peu à la manière du Grand Détournement de Mozinor, Le Clown fait dire ce qu’il veut aux classiques du cinéma. Il aurait pu être à Cannes, mais sa toute première projection a eu lieu hier soir à Art Rock. « C’est la première fois que je fais un montage destiné à être passé à des gens calés dans un fauteuil. L’an dernier, j’ai joué sur le yacht d’Arte à Cannes. C’est pas un lieu culinaire, je vous le dis. Toutes les nanas sont au régime. En plus, les gens se la jouent alors j’aime autant que cette première se fasse à Art Rock. » Ce soir, par contre, il faudra se lever de son fauteuil car si en live aussi, Le Clown passe ses films, il veut avant tout faire chauffer le dancefloor. « Mon show, il se regarde, mais on est surtout là pour danser et se marrer. Le seul truc qui fait chier, c’est qu’on ne peut pas fumer. Quand je passe les images de Gainsbourg la clope au bec, tout le monde sort pour s’en griller une. » D’ailleurs, Charlotte, elle n’exige pas des Royal menthol pour l’exploitation des images de son père ? « Je suis complètement illégal, c’est pour ça que je suis habillé en forçat sur scène. Et j’attaque direct le set par un texte interdisant le téléchargement. Alors s’ils veulent m’arrêter, ben, qu’ils viennent me chercher, je leur ai mâché le boulot ! Mais comme je ne remplis pas encore des salles de 4 000 personnes, j’ai la paix. Je m’inquièterai des droits d’auteurs le jour où je jouerai à L’Olympia, en espérant que, d’ici là, on nous aura pondu des lois un peu plus intelligentes sur la question. Tu te rends compte, aujourd’hui, les scientifiques en sont rendu à poser des brevets sur des gènes ! » Le problème se posera peut-être plus tôt puisque DJ Le Clown ne désespère pas de sortir son album l’an prochain. « Mais je ne suis plus à trois ou quatre années près... »

En concert ce soir à 0h40 au Forum de la Passerelle.

Philippe Maujard, alias DJ Le Clown, est un forçat du bootleg et de la scène. Après la projection d’hier, il montera ce soir sur la scène du Forum de La Passerelle.

DJ Le Clown

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