Paplar Artrock 2009 - Vendredi

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Art Rock Saint-Brieuc Vendredi 29 mai 009 Le magazine du festival

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Paplar Artrock 2009 - Vendredi

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Art Rock Saint-Brieuc

Vendredi 29 mai 009

Le magazine du festival

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CirKus sort son billetIl est 2h33. On arrive tout juste de

Stockholm… On est exténués. Des kilo-mètres et des heures de bouchons... Heureu-

sement, on a fait une petite halte au Mans pour manger. C’était cool.

En tout cas, on est content d’arriver ici, de reconnaî-tre certains endroits de Saint-Brieuc. La dernière fois qu’on est venu ici, on a mangé les meilleures saucis-ses de la planète. On avait joué le vendredi, et le sa-medi, il y avait un marché. Avec des saucisses et du cidre. On s’est saoulé au cidre… Nos envies ? Tout d’abord, un bon lit ! Ensuite, le pro-gramme de la journée, ce sera : dormir, manger, jouer !

Voir des gens, répéter. On a plein de détails à régler. Martina (Topley Bird) n’arrive que samedi. Il y a les trois jeunes japonaises du groupe Nisennenmondai, aussi. Elles viennent avec un de leurs potes un peu dingo. Le truc, c’est qu’ils arrivent, jouent, et repartent tout de suite. Il va falloir organiser ça par téléphone quand ils seront sur la route. Il y a aussi Malakai qui ar-rivera de Bristol… C’est un chaos organisé. Notre co-pain Fred,VJ Oof, va faire un ciné-mix. Il revient d’une tournée en Afrique, où il posait des écrans à l’arrache, au milieu de villes comme Dakar, par exemple. ça va être marrant… Bon, on vous laisse. On va se coucher. À toute à l’heure dans Saint-Brieuc.

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—The Wankin Noodles—Les Wankin Noodles ont la pression. Local de l’étape, le groupe briochin joue ce soir devant Mémé Juliette et Tata Jacqueline.

Vous sortez d’une résidence à l’Ubu de Rennes. Une étape importante dans votre jeune parcours ?Après cette résidence, notre objectif est maintenant de réussir nos concerts, notamment celui de ce soir. Ensuite on essaiera de décrocher un label et de s’entourer de gens compétents qui puissent continuer à nous porter.

Si vous deviez définir votre musique ?Rock And Roll ! Rock’n’roll garage, un peu pop… En bref du garage universel !

Comment s’est passé l’enregistrement du deuxième EP ?C’était phénoménal. Grâce à un ami, on a eu la chance d’enregistrer au Studio de la Seine à Paris ! On a eu ce studio pour 24 heures, c’est-à-dire qu’on avait une nuit

entière ! On a enregistré trois morceaux et on a dormi une heure chacun. Dans l’idée du live, de la précipitation, c’était super ! Il y aura sûrement un making-off. Mixé et masterisé très rapidement, en trois semaines on avait no-tre EP. D’ailleurs on va retourner en studio enregistrer un quatrième morceau. On voulait sortir un 4 titres, mais ce sera un 5 titres qui sortira en septembre. Il sera en télé-chargement gratuit sur le net.

Briochins d’origine, qu’est-ce que ça vous fait de jouer à Art Rock cette année ?ça nous fait une fierté de «ouf» ! Quand on a appris la nou-velle, on a juste dit : « C’est quand, c’est à quelle heure ? Et c’est où Saint-Brieuc ?». En bref, on est super fier !En concert au Forum de La Passerelle, à 17h.

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TÉLEX Le photographe Julien Tiné, bien connu de la scène briochine, mixera toutes les nuits au bar VIP pendant le festival. ///// Le catering a été déplacé, cette année, au sein de l’école de La Providence. Du coup, on ne fume plus, mais on joue au basket sur la cour de récré. ///// Hier soir, on a vu traîner Henri Jamet, manager de Stuck in the Sound et représentant de Cinq7, le label des Naïve New Beaters. ///// En plus de s’échanger de nombreux mails avec les NNBS sur Myspace, The Do-doz partage avec le groupe aux pulls de lumières le même producteur : Clive Martin. Cet Anglais a notamment tra-vaillé avec Queen, Stereophonics et les Négresses Vertes. ///// Les bouteilles, la nourriture et les chiens ne sont pas admis à l’intérieur. «L’année dernière, on a dû courser six chiens qui s’étaient introduits dans La Passerelle. C’était un peu galère...», raconte l’un des vigi-les qui en est déjà à son septième Art Rock. ///// Rubrique people : on a croi-sé Yelle à La Passerelle. Pour rappel, elle était l’invitée d’Art Rock 2008.

L’Inrockuptible Renaud Monfourny expose, à la Bibliothèque Municipale de Saint-Brieuc, une vingtaine de portraits de figures emblématiques de la scène musicale française. De Gainsbourg au French Cowboy en passant par Émilie Simon, sortent de son moyen format des photos souvent tendres, témoignant une sérénité et un profond respect pour les sujets. Noir et Blanc, lumières et décors naturels, on y est, dans le rock, dans le vrai. Une occasion de plus, s’il en était nécessaire, pour s’apercevoir du talent de Renaud Monfourny. Reste, hélas, que l’environnement proposé à cette exposition n’y est pas, avec ses structures tubulaires jaunes et ses spots agressifs, la Bibliothèque Municipale enlève un peu de charme à l’ouvrage. Un peu dommage, même si cela reste évidemment à voir. Il arrive d’apprécier un grand cru dans un verre de cantine.Exposition « Chantez-vous français ? ». Jusqu’au 6 juin.

Des visages, des figures. L’incontournable photographe des Inrockuptibles présente une exposition pendant le festival.

C’EsT boN, C’EsT boNThe Dodoz, sensation rock de la soirée d’hier, accumule les premiè-res parties prestigieuses. Ils ouvriront pour Oasis le 14 juin prochain au Théatre antique de Vienne, puis pour Franz Ferdinand le 21 juillet aux Arè-nes de Nîmes.

DECosTEr au pays DEs MErguEzLors de son concert à La Passerelle, Sammy Decoster a invité le public à la tournée barbecue qu’il effectuera début juin. Il s’agit de lui proposer des concerts hors des sentiers battus : « Votre balcon, votre terrasse, l’arrière de votre J5, vos cours de récrés… ». Plus d’infos sur : myspace.com/sammydecoster

Renaud Monfourny

aLLEz bIEN bIENTôTKonstantin Gropper, le leader de Get Well Soon a mis cinq années pour écrire l’album Rest your weary Head now, you will get well soon. En espé-rant que ce soir, Place Poulain-Cor-bion, il ne mettra pas cinq heures à accorder sa guitare…

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Il y a tout juste un an, les minots de The Popopopops se faisaient repérer par Jean-Louis Brossard, directeur des prestigieuses TransMusicales, lors d’un show au Jardin Moderne de Rennes. « Malgré  le maigre public,  on a  fait un bon concert cet après-midi-là, raconte Vincent, le plus volubile de la bande. Et Jean-Louis nous a dit qu’il nous programmerait soit pour la Tournée des Trans, soit à l’Ubu, soit dans le Hall 4. Finalement, on a eu les trois ! »Avec seulement une petite trentaine de concerts au comp-teur (dont un mémorable selon eux au Lycée agricole du Rheu !), The Popopopops se retrouvent donc propulsés sur

la Tournée des Trans et font ainsi leurs armes dans des salles comme le Chabada à Angers ou le Fuzz Yon à La Roche-sur-Yon. Début décembre, ils montent sur la grande scène du Hall 4, lors des Trans. Ce jour-là, deux des mem-bres du groupe se font porter pâle au lycée. « C’est dur de jongler avec nos horaires d’école. Parfois, ça nous arrive de rater une balance parce qu’on est en D.S. («devoir sur-veillé», pour ceux qui ont oublié...). » Aujourd’hui, Vincent, Victor, Léonard, Simon et Guillaume débarquent à Art Rock pour un concert qui s’annonce résolument rock. En concert au Forum de La Passerelle, à 0h30.

—The Popopopops—après un passage remarqué sur la scène des TransMusicales il y a six mois, les cousins rennais viennent traîner leurs slims et Converse en terre briochine. Les plus de dix-huit ans n’ont qu’à bien se tenir.

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« Moi,  j’aime  pas  l’habillage.  Dans  la  scène  électronique parfois,  il y a des habillages qui me paraissent inconsidé-rés.  Je préfère présenter des expositions qui  se  tiennent au Musée de Saint Brieuc avec cinq artistes internationaux qu’on a choisis pour faire des expositions de qualité qui ne soient pas des choses vues et revues. Je préfère que les gens captent le message artistique donné par les artistes plutôt qu’une débauche d’écrans partout.L’aspect ludique des œuvres présentées, c’est une volonté d’ouverture  au  public,  pour  que  ces  expos  soient  bien fréquentées.  L’année  dernière,  9 000  spectateurs  ont  vu l’exposition présentée pendant trois jours. Cette année, on devrait largement les dépasser.Les arts numériques, on n’est pas nombreux à les défen-

dre sérieusement en France. Là, c’est une programmation internationale ; je trouve que les cinq artistes qu’on a invités au Musée de Saint-Brieuc sont vraiment des gens qui par-ticipent à l’élan de ce courant artistique très particulier qui utilise souvent l’informatique, l’audiovisuel, etc… »

Comme la programmation d’Art Rock n’est pas radine en belles images, les créations des lauréats du concours d’art numérique pour les étudiants sont exposées à la Bibliothè-que de Saint-Brieuc.Et en super-méga bonus, Art Futura Show, une sélection des meilleures images de synthèse réalisées par les plus grands studios seront projetées au petit théâtre de La Pas-serelle jusqu’à dimanche.

Arts numériques

Des sons à traficoter, des plantes qui chantent quand on les caresse, des trucs fluos très beaux qui bougent en faisant de la musique... on peut jouer avec tout ça au pavillon des arts Numéri-ques du Musée de saint-brieuc. Jean-Michel boinet, directeur d’art rock, en donne une explica-tion un peu plus rationnelle.

« Des œuvres ludiques »

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#1. Muse is the sound #2. Mode manuel #3. Sammy #4.Scoubidou.

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Naïve New Beaters

« My dad is a movie director and I always wanted to be an actor. » Pour ceux que la langue de Shakespeare n’évoque que quelques vagues souvenirs lointains, cette phrase tirée de Wallace, premier album des Naïve New Beaters, signifie : «Mon père est réalisateur de films. Moi, j’ai toujours voulu être acteur.» David Boring, chanteur du combo aux « rythmes chaloupés », ne pouvait être plus explicite : le jeune homme à la perruque est en effet le fils de Philippe Clair, emblématique cinéaste des comédies franchouillardes des années 70-80. On lui doit notamment d’avoir fait débuter Les Charlots au cinéma dans La Grande Java. Il a également fait tourner le plus Français des Italiens, Aldo Maccione, dans La Grande Mafia et Plus beau que moi tu meurs, et réussi la prouesse de donner la réplique à Jerry Lewis dans Par où t’es rentré ? On t’a pas vu sortir. Le fiston a donc de qui tenir... Les Briochins ont pu s’en apercevoir hier soir, sur la scène de La Passerelle, où le trio parisien a distillé du bang bang à tout va lors de la première soirée du festival.

Par où t’es rentré ?On t’a pas vu sortir

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Rédacteurs en chef / Sylvain Chantal et Jerome Taudon – Invité / CirKus– Graphisme / Gregg Bréhin – Journalistes / Jean-Kevin Guezou, Melu Crozon, Thomas Doré – Photos / DoTheAndyGibbon, Youri Lenquette, Tomdo – Thanks / Jean-Michel, Solène et toute l’équipe d’Art Rock, Denis Legat – Imprimerie du Commerce, label imprim’vert – Mail / [email protected] –Partenaire éditorial des festivals, Paplar se déplace sur chaque événement pour réaliser en direct le journal de la manifestation. Durant Art Rock, les membres de CirKus se prêtent au jeu de la rédaction en chef du magazine.

Qui êtes-vous et d’où venez-vous ?On vient d’une petite ville dans les bois du Kentucky, près de Memphis. C’est là où on a commencé.

Quel genre de musique faites-vous ?On dit que c’est du « punk funk », mais ça change en permanence. On joue tout ce qu’on aime entendre.

Comment passe-t-on d’un petit bled du Kentucky aux scènes françaises ?On a joué en première partie des Wombats à Paris il y a un an. C’était cool. Ensuite on a débarqué ici...

Connaissiez-vous la France auparavant ?Non ! Il ne se passe rien dans notre village, on ne reçoit pas de nouvelles du reste du monde. C’était un vrai choc

quand on est arrivé à Londres ! On y a habité pendant six mois, tous dans une maison ! Quant aux Français, ce sont des perles ! Au départ, nos différences culturelles semblent être un mur épais alors que ce n’est finalement qu’une feuille de papier !

À vivre si près de Memphis, êtes-vous marqué par l’héritage d’artistes comme Elvis ?N’importe où dans le Sud, on le sent. Le Rock’n’Roll porte cette riche et lourde spiritualité. Particulièrement dans le « Bible Belt », région très religieuse. On a grandi avec. Nos parents vivaient dans une communauté hippie chrétienne où est né le très grand bassiste du groupe Daniel. On le surnomme « Titch » («petit» en argot londonien). C’est le « guide spirituel » de notre groupe !En concert au Forum de La Passerelle à 22h30.

Débarqués du Kentucky, les cinq Cage The Elephant reviennent en France ce soir. rencontre avec Matt, le chanteur de ce combo capable de faire oublier The stooges l’espace d’un instant.

Cage The Elephant

« Les Français sont des perles »

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