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LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS MAI/JUIN 2012 - FR. 6.– n °21 Concours Des jouets qui kart… onnent à gagner au travail Bébé, sujet tabou! beauté Préparer sa peau au soleil banc d’essai éducation Les sacs à dos porte-bébés Les secrets des Français SPÉCIAL «APPRENDRE À PARLER» bébé Signez avant de parler apprentissage Du babille au babillage diction Je zozotte, tu zézaies langue étrangère Le chinois pris d’assaut

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Le magazine suisse des jeunes parents

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LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS

MAI/JUIN 2012 - FR. 6.–

n °21

ConcoursDes

jouets qui

kart… onnent

à gagner

au travail Bébé, sujet tabou!

beautéPréparer sa peau au soleil

banc d’essai

éducation

Les sacs à dos porte-bébés

Les secretsdes Français

SPÉCIAL «APPRENDRE À PARLER»bébéSignez avant de parler apprentissageDu babille au babillagedictionJe zozotte, tu zézaieslangue étrangèreLe chinois pris d’assaut

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Pho

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news

12-13 MAI

La fête de la danse, dans 26 villes de Suisse Une occasion unique pour danser ensemble dans les théâtres, les centres culturels ou même les espaces publics. Plus de 550 cours organisés et l’occasion de voir la danse se décliner à tous les rythmes grâce à de très nombreux spectacles... Pourvu que ça swingue!

Programme détaillé sur www.fetedeladanse.ch

16 JUIN

Hérisson sous gazon Un chouette festival créé par deux professionnelles de la petite enfance: des ateliers de bricolage ou scientifiques, Gaëtan, Sonia Grimm et Brice Kapel en concert, des pièces de théâtre, des maquillages, des poneys. Une journée extraordinaire à Charrat, en Valais, pour recueillir des fonds pour l’association les Pinceaux Magiques, en faveur des enfants hospitalisés.

http://herisson-sous-gazon.ch

AGENDA

Printemps

en fête!

DU 30 AVRIL AU 6 MAI

Festival international du conte à Fribourg

Pour sa cinquième édition, le festival s’empare de l’espace public

et s’offre les services d’un crieur public déclamant sur toutes les places de la ville les pamphletsde ses clients! Côté contes, les

matins sont réservés aux plus jeunes auditeurs avec une offre très riche.

L’endroit idéal pour partager les joies de la parole vivante avec

ses enfants.

Programme sur www.iletait.ch

12-13 MAI

La fête de la natureL’excellent magazine suisse La Salamandre organise pour la deuxième fois une fête pour partir à la découverte de la nature qui nous entoure. Plus de 200 balades proposées dans toute la Suisse romande.

Programme détaillé sur www.fetedelanature.ch

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tos:

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places to go

Un espace destiné aux familles peut prendre les formes les plus diverses. Du lieu de rencontre au centre d’at-traction en passant par la boutique design. Voilà plutôt...

Texte: Iphigénie Margaux

Ces lieux qui font la différence

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Mise en chambreClarens (VD). On croit entrer dans une chambre à coucher lorsqu’on fait ses premiers pas dans cette boutique. Un lit, un pouf et un tapis rigolo, une déco très fournie et des habits sur des cintres. Particularité? Tout est à vendre, la déco et les habits! Mais le plus particulier est concentré dans la cabine d’essayage. Une prison directement parachutée d’un château de conte de fées, dingue! Le mot d’ordre du propriétaire est: «Quand j’étais petit, je serai grand!» Une phrase biscornue pour traduire le désir de détourner le design des grands pour l’adapter à un univers d’enfants, pour montrer que ce qui est enfantin n’est pas nécessairement rose ou bleu avec des nounours et des lapinous. Entre des meubles au design pur et des accessoires colorés, une mode enfantine aux couleurs chaudes teintée d’humour. La chambre allumée, rue du Lac 118 à Clarens, Tél. 021 964 70 60, www.lachambreallumee.ch

Petite maison dans la villeGenève. Au cœur de Plainpalais, une petite maison a survécu aux pelles mécaniques. Au rez-de-chaussée, un restaurant avec sa terrasse au charme désuet tenu par Pro Ju-ventute. Un vrai petit havre de tranquillité où il fait bon venir en famille: menu à 8 fr. pour les enfants, places de parking pour les poussettes à l’entrée, coin jeu pour occuper les jeunes hôtes pendant que leurs parents dégustent leur café en toute tranquillité. Un dimanche sur deux, un brunch avec une conteuse est organisé. Et pour suivre sa philosophie, l’association propose des emplois de réinsertion sociale, offre en permanence une aide à la parentalité et loue les locaux pour des anniversaires ou des fêtes familiales.

Un R de famille, rue Goetz-Monin 10 à Genève, Tél. 022 328 22 23, lu-ven 8 h - 18 h, jeudi jusqu’à 20 h, brunch les 1er et 3e dimanches du mois, www.proju.ch

Parc d’attractionOrbe (VD). Un centre d’attraction intérieur pour permettre aux enfants de se défouler physiquement à l’aide de châteaux gonflables, toboggans, trampolines, petites voitures électrique, piscines à boules... De quoi leur faire perdre la tête. Pour les parents, une cafétéria est aménagée, histoire de passer un bon moment entre amis pendant que les petits s’amusent dans un monde à leur échelle. Un coin est réservé aux moins de 2 ans, à proximité d’une zone canapés. Le grand plus, entrée gratuite pour les adultes. Urba Kids, Les Taborneires à Orbe, Tél. 024 441 31 33, www.urba-kids.ch

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Contes et légendes aident à l’acquisition du langage. Regula Schmidlin, professeur de linguistique, décrypte pour nous les mécanismes de la parole, entre récits, humour et mensonges.

Texte: Catherine Arber - Illustration: Gaël Pache

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«Les histoires permettentaux enfants de s’envoler»

aman de deux enfants de 4 et 6 ans et professeur associée de linguistique allemande

à l’Université de Fribourg, Regula Schmidlin allie allègrement la théo-rie et la pratique. Elle nous explique l’importance des livres d’histoires pour le développement des enfants. Avec, en filigrane, la complicité qui unit les différentes générations du-rant ces échanges littéraires.

BABYMAG.CH: Pourquoi lit-on des histoires aux enfants?

REGULA SCHMIDLIN: Les histoires profitent aux enfants dans trois do-maines. Sur le plan du contenu, elles trans-mettent des valeurs culturelles et sociales. D’autre part, elles leur apprennent à recon-

naître ce qui mérite d’être raconté et comment un récit se construit. Cela peut être tout à fait conventionnel dans un premier temps. Il y a une si-tuation de départ: un personnage est confronté à un problème spécifique; suivent des tentatives pour résoudre le problème et, à la fin, le personnage trouve une issue au problème. Enfin, les récits permettent aux enfants d’élargir leur vocabulaire et de se fa-miliariser avec un registre de langue écrit et littéraire, surtout lorsqu’il s’agit d’histoires lues. On a constaté que les enfants à qui on raconte ré-gulièrement des histoires apprennent plus facilement à écrire et, plus tard, à rédiger des textes.

M

Est-ce bénéfique uniquement pour le langage?Non. Les histoires permettent aux enfants de s’envoler de la situation présente pour se transporter par la pensée dans un lieu très éloigné dans le temps et dans l’espace. On parle en psychologie linguistique de «changement de perspective», lequel joue un grand rôle dans le développe-ment social. Cela inclut le fait de se mettre dans la situation d’une autre personne, voire de s’identifier aux personnages d’une histoire, de com-prendre les motifs de leurs actions ou leurs réactions émotionnelles, ainsi que de distinguer les bonnes et les mauvaises intentions.

Y a-t-il des âges plus propices pour certaines histoires? Cela dépend des enfants. Lorsqu’on feuillette un livre d’images avec un enfant, il s’agit déjà d’une initiation au déroulement narratif: les objets et les actions représentés dans les livres pour les tout-petits sont commentés et éventuellement expliqués par les parents, même si c’est souvent sur le mode d’un jeu de questions-réponses. L’adulte pose des questions en rap-port avec les images, l’enfant donne des réponses courtes et l’adulte le fé-

licite. De nombreux enfants aiment aussi, dès l’âge de 3 ou 4 ans, que leurs parents inventent des histoires à suivre dont ils peuvent commenter ou orienter la trame. C’est à partir du jardin d’enfants qu’ils commencent souvent à apprécier qu’on leur lise des histoires. Les indications d’âge figurant sur les livres pour enfants et adolescents donnent des points de repère.

Pourquoi les enfants inventent-ils des histoires? Les histoires prennent souvent la forme de jeux de rôles que l’enfant pratique seul ou avec des camarades. Ce type de jeu commence générale-ment à partir de 3 ans. Les enfants interprètent ainsi leurs propres expé-riences ainsi que des récits entendus ou entièrement imaginaires.

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«On a constaté que les enfants à qui on raconte

régulièrement des histoires apprennent

plus facilement à écrire et, plus tard, à rédiger

des textes.»

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dossier

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IsaiaT-shirt, 5 fr. 90, H&MJaquette, 25 fr., Mimi’s VintagePantalon, 39 fr. 95, ZaraChaussures, 99 fr. 80, AeschbachFoulard, 5 fr. 90, MilouChapeau, 9 fr. 90, H&M

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fashionZoeEnsemble Vintage, 48 fr,. Mimi’s VintageBabies, 59 fr. 80, AeschbachFoulard, 9 fr., FizzenValise, 17 fr., Fizzen

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Bon à savoir

Demandez conseil à un pédiatre ou à un logopédiste si…

De 0 à 6 mois• Votre bébé ne réagit pas aux

bruits ou ne cherche pas, avec son regard, à entrer en contact.

A 2 ans• Son vocabulaire ne comprend

que quelques mots difficilement compréhensibles.

• Il n’associe pas encore deux mots pour constituer de petites phrases.

A 3 ans• Son langage reste difficilement

compréhensible (gare à la «lolette» qui empêche la prononciation de certains sons comme le «l»!).

• Il emploie peu de verbes et aucun article, adjectif ou préposition.

• Il n’emploie pas le pluriel et ne construit pas de phrases.

A 4 ans• Votre enfant a du mal à commencer ses phrases ou répète syllabes ou mots.• Ses phrases sont courtes et mal construites.• On ne le comprend pas toujours.• Il a du mal à raconter des

évènements simples et récents.

A 6 ans• S’il persiste des erreurs dans la production des mots et dans la construction des phrases.

Quel que soit son âge, faites attention si l’évolution du langage de votre enfant s’arrête brutalement ou s’il régresse au lieu de progresser.

uand il a commencé l’école, Julien, 4 ans, «santait des sansons» et «zouait à des zeux». Pour sa maîtresse, pas d’inquiétude à avoir: un enfant qui prononce mal certains sons jusqu’en première enfantine (4-5 ans), cela n’a rien d’étonnant. Seulement, le jour où il a dû, au début de la deuxième enfantine, commencer à repérer des mots sur une fiche, sa mère s’est ques-tionnée: «Julien devait pointer tous les mots qui commençaient par le son "s". Il m’a montré la souris et le chat. Un "sat" pour lui. Je me suis dit qu’il allait avoir des soucis à la lecture…»

Rendez-vous est pris chez la lo-gopédiste, qui confirme: ce problème de prononciation est assez classique. Le «ch» et le «j» comptent parmi les derniers phonèmes à acquérir. De-puis le début de son traitement, il y a quelques semaines, Julien, 5 ans et demi, a déjà commencé à se cor-riger. «La logopédiste lui a expliqué pourquoi il faisait ces sons, raconte sa mère. Elle lui a montré que sa lan-gue était mal placée. Qu’au lieu de la laisser dépasser entre les dents, il devait l’emprisonner dans la petite maison, ses dents en fait.» Julien a reçu un petit cahier avec des dessins où l’on peut voir une langue bien à

«J’étais dyslexique»En première primaire, Nathalie peine à lire, à trouver quelles lettres forment tel son. En deuxième primaire, même topo. «La maîtresse disait qu’elle allait sans doute "décrocher", que ce n’était pas inquiétant. Qu’il fallait essayer peut-être une autre méthode de lecture.» C’est ce que tente Léa, la mère de Nathalie, en ressortant son vieux livre d’école. En vain. «Je me souviens que j’avais du mal à lire et écrire, raconte Nathalie, 13 ans aujourd’hui, en section prégymnasiale. En revanche, j’arrivais à reproduire des phrases entières à l’envers! C’était marrant.» Perplexe, sa mère consulte une logopédiste pour un bilan. Grand bien lui en a pris: en deux ans, la fillette avait soigné ses troubles de lecture. «Disons que je n’aime toujours pas lire mais quand il le faut, je lis des livres entiers!»

Témoignage

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12-36 mois

l’abri. Pour faire le son «j», il apprend à faire vibrer «un petit moteur», au contraire du son «ch» qui se siffle entre les dents. Et pour muscler sa langue, Julien s’exerce à toucher le bout de son nez.

Soigner par le jeuBref, Julien s’amuse bien. Car quel que soit le type de prise en charge offert par la logopédie, le jeu reste le moyen central de parvenir à un résultat. «Tout passe par là», ré-sume Chantal Bonvin, logopédiste

en milieu scolaire dans le canton de Vaud. Certains enfants progressent très vite car ils sont prêts à le faire. Avec d’autres, au contraire, cela peut prendre du temps. Pour le langage oral comme pour l’apprentissage de la lecture, il faut trouver le chemin qui aidera le mieux l’enfant. Les enfants apprennent en utilisant des stratégies auditives, mais également des gestes ou des images.»

On aura lu entre les lignes: la généralisation est un mot banni du vocabulaire de ces thérapeutes du langage. Logopédiste indépendante à La Sarraz, dans la campagne vau-doise, Christiane Roulet n’y coupe pas. «Il n’y a pas de systématique car un enfant et son histoire sont uniques, à chaque fois.» Dans son cabinet co-loré de cubes et de jeux, Christiane Roulet suit de petits enfants, «dès 3 ans environ. Quand ils sont plus jeunes et consultent pour des pro-blèmes de surdité ou de division palatine, par exemple, les prises en charge s’effectuent généralement en milieu hospitalier dès la naissance.» Certains enfants viennent sur le conseil de leur pédiatre. En effet, les suivis réguliers – contrôles à 1 an, puis 2 ans, etc. – ont permis d’intensifier le travail avec les logopédistes.

Si d’autres problèmes d’élocution peuvent

attendre une certaine maturité de l’enfant, mieux vaut consulter

au plus tôt pour le bégaiement.

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Bluffée par l’attitude agréable des enfants français, une Américaine sort une «bible» du savoir-faire de l’Hexagone en matière d’éducation. Ses concitoyens la fustigent ou la vénèrent et la presse européenne s’amuse du débat. Quand le bon sens et les bons réflexes sont réunis dans un ouvrage déculpabilisant.

Texte: Iphigénie Margaux

ne famille française est as-sise dans un restaurant, les petits enfants restent tran-

quillement assis et mangent leur sau-té de bœuf et légumes sans sourcilier. A côté d’eux, Pamela Druckerman a demandé au serveur une assiette de frites sans garniture pour sa fille et passé tout son repas à stopper les gestes malheureux de sa progéniture pour minimiser l’effet tsunami. Le contraste entre les deux tables l’éba-hit. La journaliste et maman améri-caine, résidente de Paris, se met alors à observer plus attentivement les pa-rents français. Au parc, ils restent sur leur banc et ne suivent pas, comme elle, leurs enfants dans chacun de leur gestes, ils emmènent avec eux un jouet et non la moitié de leur mai-son et, lorsqu’ils désirent quitter les lieux, ils appellent simplement leurs enfants, sans donner l’impression aux autres usagers qu’ils sont une équipe de football américain à eux tout seuls.

Un brin jalouse de ces parents à l’allure si décontractée, cette mère américaine s’est promis d’enquêter pour percer le secret de l’art de la pa-rentalité à la française. Comme elle venait de publier un livre intitulé Lust in translation, dans lequel elle étudiait la pratique de l’infidélité de Tokyo au Tennessee, ce nouveau sujet tombait à pic: en quoi l’éducation made in France est-elle si supérieure à celle des pays anglo-saxons?

Les principes de basePour Pamela Druckerman, l’édu-cation à la française repose sur trois piliers:

1. Le respect mutuel. Enfants et adultes se saluent au début et à la fin d’une rencontre. Lorsque des invités quittent le logis, il est at-tendu des enfants d’interrompre leurs jeux pour venir dire au revoir. L’enfant est considéré comme un P

hoto

: D

R36 mois et plus

U

L’éducation

madein France

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Pamela Druckerman.

La maman française n’organise pas

des «playdates» pour ses enfants, mais

des «cafés» pour discuter avec ses amies mamans.

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trend

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Des chambres comme terrains d’expérimentation. Mère et filles s’y donnent à cœur joie, mélangeant allègrement meubles de famille, jouets du bout du monde et dessins maison. Pêchez des idées!

Texte: Isabelle Mercier – Photos: Catherine Gailloud

Métissagees gens du quartier recon-naissent la maman à ses barrettes à grosses fleurs,

enchevêtrées dans sa chevelure bouclée. Dans l’univers de Carmen, la joie de vivre se traduit par des cou-leurs vives, un brin d’extravagance, un grand soin apporté aux détails et une bonne maîtrise de son environ-nement. Lorsque l’envie lui prend de changer la décoration de la chambre d’une de ses filles, les propositions de celle-ci sont les bienvenues et Car-men les intègre à sa conception.

Tout d’abord, pour maîtriser un peu l’environnement, Carmen a converti un petit bureau de l’appar-tement en salle de jeux. Légo, jeu de la marchande ou autres objets en-combrants n’ont donc pas leur place

L

dans les chambres à coucher. Celles-ci abritent bien leur lot de doudous et de jouets, mais en moindre quantité.

Mélange des genresPour la décoration dans cette maison, quelques principes: «D’abord, il faut que les chambres ressemblent aux filles. Mais elles doivent également les ouvrir sur le monde grâce à un métissage. Par exemple, Nina Lou est très claire de peau, alors je trouve

important qu’elle soit confrontée à des personnes qui ne lui ressemblent pas. Du coup, je lui ai dégotté un portrait d’une Africaine.»

Lorsque cette maman vante le métissage, elle va jusqu’au bout de son concept. Tableau africain, ar-moire vaudoise héritée de la famille et kimono de soie, revenu dans les va-lises d’un voyage au Japon, font bon ménage. Sans mentionner le tapis d’orient surmonté d’une lampe aux

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beauté

«Let the sunshine, Let the sunshine in…», oui mais pas trop! Pour ne pas souffrir du soleil, il est important de préparer sa peau bien à l’avance. Pour un hâle doré en toute sécurité.

Texte: Caroline Minder - Illustrations: Veronica Dall’Antonia

A nousdeux,

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e dernier moment est ar-rivé pour préparer sa peau à recevoir les rayons du soleil

estival. «La beauté vient de l’inté-rieur», nous dit-on, cela est vrai éga-lement en matière de bronzage. Un épiderme bien nourri réagira mieux aux agressions du soleil et son bron-zage sera plus rapide et plus durable. Avec l’aide de bons filtres solaires, s’entend!

Cocktail antioxydantPréparer sa peau au soleil commence par l’alimentation: certains aliments favorisent le hâle de la peau et d’autres permettent de conserver le bronzage. Cachée tout l’hiver sous nos vêtements, soudainement, notre peau est exposée au soleil. Pour l’aider à se défendre, adoptez le cocktail de vitamines C et E, antioxydantes. La vitamine C se cache au détour de tous nos aliments préférés: agrumes, kiwi, poivron, mangue, persil… Quant à la vitamine E, puisez-la dans les amandes, noisettes, graines de tour-nesol, graines de lin, avocat ou encore dans l’huile de germe de blé.

Un teint de carottePrivilégiez également les aliments riches en caroténoïdes. Comme leur nom l’indique, ce sont des pigments qui confèrent aux fruits et aux lé-gumes leur couleur rouge, orange

L

ou jaune (à noter que si ces légumes ne sont pas rouges ou jaunes, c’est que l’expression de leurs pigments est cachée par la chlorophylle). La famille des caroténoïdes comprend plusieurs éléments photoprotecteurs, notamment: le bêta-carotène (carotte, courge, patate douce), le lycopène (to-mate) et la lutéine dans les légumes à feuilles vert foncé (chou vert frisé, épinards)...

A vos centrifugeuses, faites une cure de jus de carotte quelques semaines avant vos vacances! Eh oui, le bon vieux jus de carotte de nos grand-mères n’est pas une légende…

Des oméga 3Très populaires depuis une dizaine d’années, ces acides gras entrent dans la composition des membranes des cellules, y compris des cellules cuta-nées, et les fortifient. Pour maximiser l’absorption d’oméga 3, il convient de manger du poisson et de remplacer les matières grasses par un mélange d’huile de colza et d’olive. Et d’ajouter aux salades quelques graines de lin.

HydratationNaturellement, hydrater la peau de l’intérieur est la condition sine qua non d’un bon bronzage. Ayez toujours une bouteille d’eau à disposition, pour vous, et vos enfants.

Les compléments alimentairesIndispensables, les compléments alimentaires? La réponse des profes-sionnels de la nutrition est toujours la même: «Pour aider la peau à se pré-parer au soleil, une alimentation riche en antioxydants naturels apporte les mêmes bénéfices.» Il n’empêche que pour les mamans un peu stressées, certaines formules, à base de sélé-nium et de vitamines A, C et E, per-mettent d’assurer un bon cocktail de vitamines sans trop s’arracher les che-veux au moment de l’élaboration des repas. Il faut choisir de préférence des compléments alimentaires riches en antioxydants, bien nourrissant pour la peau. Attention, une cure de gélules doit être entamée au minimum 3 à 4 semaines avant le départ sous les sunlights.

soleil!