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FRANÇAIS / NEDERLANDS / LE FESTIVAL / HET FESTIVAL / TRENTIÈME ÉDITION / DERTIGSTE EDITIE / ÉTÉ / ZOMER / 2016 op .3 PROGRAMME DU / PROGRAMMA VAN / PROCHAIN VOLGENDE CONCERT / CONCERT / 20.07 Ophélie Gaillard / violoncelle / cello Johann Sebastian Bach (1685-1750) Suite n°1 en sol majeur, BWV 1007 / Suite nr.1 in G-groot, BWV 1007 Prelude Allemande Courante Sarabande Menuet I & II Gigue Suite n°3 en do majeur, BWV 1009 / Suite nr.3 in C-groot, BWV 1009 Prelude Allemande Courante Sarabande Bourée I & II Gigue Nadja Lesaulnier / clavecin / klavecimbel Johann Sebastian Bach (1685-1750) Sinfonia, Prélude, Toccata… MER / WOE / CONSERVATOIRE / CONSERVATORIUM / 22.07

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FRANÇAIS / NEDERLANDS /

LE FESTIVAL / HET FESTIVAL /

TRENTIÈME ÉDITION / DERTIGSTE EDITIE /

ÉTÉ / ZOMER /

2016op.3

PROGRAMME DU / PROGRAMMA VAN /

PROCHAIN VOLGENDECONCERT / CONCERT /

20.07Ophélie Gaillard / violoncelle / cello Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Suite n°1 en sol majeur, BWV 1007 / Suite nr.1 in G-groot, BWV 1007PreludeAllemandeCouranteSarabandeMenuet I & IIGigue

Suite n°3 en do majeur, BWV 1009 / Suite nr.3 in C-groot, BWV 1009PreludeAllemandeCouranteSarabandeBourée I & IIGigue

Nadja Lesaulnier / clavecin / klavecimbel Johann Sebastian Bach (1685-1750)Sinfonia, Prélude, Toccata…

MER / WOE /CONSERVATOIRE / CONSERVATORIUM /

22.07

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COMMENTAIRE / COMMENTAAR /

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C’est entre 1717 et 1723, lorsque, fixé à la cour de Coethen, il n’avait à écrire ni musique d’orgue ni musique d’église, que J.S. Bach concentra son énergie créatrice sur la musique de chambre, orchestrale et instrumentale. La composition de suites pour violoncelle de Bach marque aussi une étape importante dans la lutte entre les instruments de la fa-mille des violes d’une part, d’origine aristocratique et aux courbes arrondies, aux cordes sur-tendues et au son un peu aigre, et celle des violons d’autre part, d’origine populaire, à la morphologie moins délicate, mais qui finit par triompher en raison d’un son plus chaud et plus ample. En composant pour le violoncelle des pages de la plus haute inspiration, Bach démontrait les capacités expres-sives et la noblesse de l’instrument et contribuait ainsi à lui rendre justice. On pense généralement qu’elles ont été composées pour Christian Ferdinand Abel, excellent instrumentiste de la cour de Coethen, qui y pratiquait la basse de viole et le violoncelle. Bach lui-même n’était pas violoncelliste, mais possédait cependant à l’évidence une parfaite connaissance des instruments à cordes.

Longtemps réservées à l’élite des instrumentistes concernés, ces suites n’ont été publiées qu’en 1825, à Vienne. La plupart des musiciens du XIXe siècle les considéraient avant tout comme des études techniques, géniales certes, - tant sur le plan de la compo-sition que par l’admirable connaissance des possibilités instrumen-tales dont Bach faisait preuve, - mais injouables en concert parce que trop austères, trop difficiles, pas assez plaisantes.

Au début du siècle dernier, c’est Pablo Casals qui, les mettant ré-gulièrement à ses programmes de concert, leur donna enfin une juste place dans le répertoire somme toute limité du violoncelle seul. Jusqu’à un âge très avancé, Casals commençait chacune de ses journées en jouant pour lui-même une de ces suites, la première le lundi, la deuxième le mardi et ainsi de suite jusqu’au dimanche où, ayant épuisé la série des six, il rejouait l’une d’entre elles au hasard de son inspiration. Cette excellente gymnastique technique lui permettait, tout en fréquentant un sommet de l’his-toire de la musique, de maintenir la souplesse de son jeu et la vi-vacité de son esprit. Depuis lors, tous les violoncellistes de renom les ont abondamment pratiquées, tant ceux de l’école baroque que ceux qui consacrent leur activité à un répertoire plus large.

L’unité de l’ensemble est saisissante, même si chaque suite est écrite dans une tonalité différente, et perceptible surtout dans les quatre premières suites. Dans chacune d’elles, en effet, le prélude est suivi des quatre danses-types de la suite baroque : allemande - courante - sarabande - gigue. Le principe de symétrie s’étend même au choix des danses additionnelles insérées entre la sa-rabande et la gigue, et que les allemands appellent des « galante-ries »: double menuet dans les suites 1 et 2, double bourrée dans les suites 3 et 4, et double gavotte dans les suites 5 et 6.

Claude Jottrand

Tussen 1717 en 1723 werkt J.S. Bach aan het hof van An-halt-Köthen. Hij hoeft daar geen orgel- of kerkmuziek te schrijven en dus kan hij zijn creatieve energie toespitsen op kamer-, orkest- en instrumentale muziek.

Bovendien zorgden Bachs cellosuites onbedoeld voor een keer-punt in de ‘strijd’ tussen de instrumentenfamilies van enerzijds de viola, die een aristocratische achtergrond en een ronde vorm heeft en waarvan de bijzonder stak gespannen snaren een schril geluid voortbrengen, en anderzijds de viool, die van volkse oorsprong is en een minder fraaie vorm heeft maar die dankzij haar warmere en vollere klank uiteindelijk de bovenhand kreeg. In zijn buitengewoon geïnspireerde composities voor cello bewees Bach de expressivi-teit en voortreffelijkheid van het instrument en hielp hij het aan een welverdiende erkenning. De meeste musicologen nemen aan dat de suites gecomponeerd zijn voor Christian Ferdinand Abel, een uitmuntende instrumentalist die aan het hof van Anhalt-Köthen de viola da gamba en de cello bespeelde. Bach zelf was geen cellist, maar zijn kennis van strijkinstrumenten was overduidelijk bijzonder grondig.

Die suites waren lange tijd alleen binnen de elitaire kring van de betrokken musici bekend en werden pas in 1825 in Wenen uit-gegeven. De meeste 19de-eeuwse cellisten benaderden ze als technische etudes. Ze golden weliswaar als geniaal – zowel com-positorisch als vanwege de verbijsterende kennis van de mogelijk-heden van het instrument die Bach erin tentoonspreidde –, maar evenzeer werden ze omwille van hun soberheid, moeilijkheids-graad en gebrek aan bekoorlijkheid ongeschikt bevonden voor het concertpodium.

Aan het begin van de vorige eeuw bezorgde Pablo Casals de suites uiteindelijk hun rechtmatige plaats in het – al bij al beperkte – re-pertoire voor solocello door ze regelmatig tijdens zijn concerten te vertolken. Tot op hoge leeftijd ving Casals elke dag aan met het spelen van een van de suites, puur voor zichzelf: op maandag de eerste, op dinsdag de tweede en zo voort. Op zondag speelde hij er een van de zes opnieuw, afhankelijk van de inspiratie van het moment. Dankzij die dagelijkse praktijk ontwikkelde hij een intie-me relatie met een van de hoogtepunten uit de muziekgeschie-denis en onderhield hij tegelijk de soepelheid van zijn spel en de scherpte van zijn geest. Naar zijn voorbeeld hebben alle gerenom-meerde cellisten, zowel die van de barokschool als die met een breder repertoire, de suites uitvoerig vertolkt.

Wat opvalt is de eenheid van het geheel, zelfs al heeft elke suite haar eigen toonaard. Die eenheid is vooral hoorbaar in de eerste vier suites. De prelude wordt daarin telkens gevolgd door de vier type-dansen van de baroksuite: allemande - courante - sarabande – gigue. Bach voerde zijn aandacht voor symmetrie zelfs door in de keuze van de aanvullende dansen (in Duitsland ‘galanterieën’ genoemd) die tussen de sarabande en de gigue werden ingelast: een dubbel menuet in de suites 1 en 2, een dubbele bourrée in de nummers 3 en 4, en een dubbele gavotte in 5 en 6.

Claude JottrandVertaling: Maxime Schouppe

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BIOGRAPHIE / BIOGRAFIE /

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Ophélie Gaillard«Si le dessin est d’une précision calligraphique, le geste souple, direct, emporte l’auditeur dans des mouvements qui ont la fluidité d’un torrent de montagne » pouvait-on lire dans l’édito du magazine Diapason de juin 2011.

Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique. Élue Révélation soliste instrumental aux Victoires de la Musique Classique en 2003, elle se produit depuis lors en récital dans les salles les plus prestigieuses. Enfant du baroque, Ophélie Gaillard se spécialise très tôt dans la pratique du violoncelle ancien et classique, partage la scène avec Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm et Amarillis avant de fonder en 2005 Pulcinella, un collectif de virtuoses tous passionnés par l’interprétation sur instruments historiques. Ses enregistrements consacrés à Vivaldi et Boccherini, JS Bach (airs de cantates avec violoncelle piccolo) et CPE Bach (concertos, sinfonia et sonate) re-çoivent les plus hautes distinctions discographiques. Lauréate du concours Bach de Leipzig en 1998, elle grave en 2000 pour Ambroisie une intégrale des Suites de Bach ovationnée par la presse, et réitère l’exercice avec brio en 2011 pour Aparté (Diapa-son d’or, sélection de Strad Magazine). Parallèlement, elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et enregistre notamment l’intégrale des suites de Britten, et Oraison de Pierre Bartholomée. Loin de délaisser la musique romantique, Ophélie Gaillard enre-gistre avec succès les intégrales de Schumann, Fauré, puis Chopin et Brahms. Elle joue en soliste avec les orchestres de Cannes-Provence-Alpes Côte d’Azur, de la Radio Polonaise sous la direction de Gabriel Chmura, de Picardie sous la direction de Edmon Colomer, l’European Camerata, Franz Liszt de Budapest, le New Japan Philarmonic sous la baguette de Werner Andreas Alpert, le Bangkok Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Moscou, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de la Radio Roumaine. Un large public plébiscite son album Dreams réalisé à Londres dans les mythiques studios d’Abbey Road avec le Royal Philharmonic Orchestra. Pédagogue recherchée, elle donne des master classes en Asie, en Amérique latine et centrale, et est invitée à Munich en 2010 à faire partie du jury du concours de l’ARD. Elle est nommée professeur à la Haute École de Musique de Genève en 2014.L’on peut l’entendre régulièrement sur les ondes de France Mu-sique, Culture, Inter, Radio Classique, Espace 2, la BBC, Radio 3, et la voir sur France 2, Mezzo ou Arte. Ophélie Gaillard joue un violoncelle de Francesco Goffriller 1737 gé-néreusement prêté par le CIC, et un violoncelle piccolo anonyme flamand.

Ophélie Gaillard‘De tekening is van een kalligrafische nauwkeurigheid; het soe-pele, directe gebaar neemt de luisteraar mee in bewegingen die vloeien als een bergbeek’, zo stond in juni 2011 te lezen in het hoofdartikel van Diapason.

Een onverzadigbare nieuwsgierigheid, de bereidheid om risico’s te nemen, een mateloze belangstelling voor het hele concertan-te cellorepertoire, vrij van grenzen of hokjesgeest, dat zijn enkele van de kenmerken die deze briljante Frans-Zwitserse vertolkster al vroeg laat zien.Bij de Victoires de la Musique Classique 2003 wordt ze uitverkoren tot ‘Révélation soliste instrumental’ en sindsdien geeft ze recitals op de meest prestigieuze podia. Als kind van de barok specialiseert Ophélie Gaillard zich heel vroeg in het bespelen van de oude en klassiek cello en staat ze met Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm en Amarillis op de planken. In 2005 richt ze Pulcinella op, een collectief van virtuozen die allen begeesterd zijn door de muziekpraktijk op oude instrumenten. Ze maakt opnames van Vivaldi en Boccherini, J.S. Bach (cantate-aria’s met piccolo cello) en C.P.E. Bach (concerti, sinfonie en sonate), die stuk voor stuk de hoogste onderscheidingen van de platenwereld in de wacht slepen. In 1998 is ze laureate van het Bach-concours van Leipzig en in 2000 neemt ze voor het label Ambroisie de volledige Cellosuites van Bach op, die door de pers worden bejubeld. In 2011 doet ze dat op briljante wijze nog een keer over voor het label Aparté (Dia-pason d’or, uitverkoren in Strad Magazine).Daarnaast heeft ze ook het voorrecht de werken van hedendaagse componisten te mogen vertolken. Zo neemt ze alle suites van Brit-ten op, en Oraison van Pierre Bartholomée.Ophélie Gaillard keert de romantische muziek geenszins de rug toe, zoals blijkt uit haar succesvolle opnames van het volledige cellowerk van Schumann, Fauré, Chopin en Brahms. Ze speelt als soliste met de orkesten van Cannes-Provence-Alpes Côte d’Azur, van de Poolse Radio (dir. Gabriel Chmura), van Picar-dië (dir. Edmon Colomer), met de European Camerata, het Franz Liszt Orkest in Budapest, het New Japan Philarmonic (dir. Werner Andreas Alpert), het Bangkok Symphony Orchestra, het Kameror-kest van Moskou, het Kamerorkest van Toulouse en het Orkest van de Roemeense Radio. Haar album Dreams, opgenomen met het Royal Philharmonic Or-chestra in de mythische Abbey Raod Studio’s te Londen, wordt door een breed publiek omarmd. Ophélie Gaillard is ook een veel gevraagde pedagoge. Zo geeft ze masterclasses in Azië en in Centraal- en Latijns-Amerika. In 2010 wordt ze aangezocht om in München in de jury van het ARD-con-cours te zetelen. In 2014 wordt ze benoemd tot docent aan de Haute École de Musique de Genève.Ze is regelmatig te horen op de radiostations France Musique, France Culture, France Inter, Radio Classique, Espace 2 en BBC Radio 3. Op tv is ze te zien op France 2, Mezzo of Arte.Ophélie Gaillard bespeelt een cello van Francesco Goffriller uit 1737 (in bruikleen gegeven door de Franse bank CIC) en een ano-nieme Vlaamse piccolo cello.

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˜ Menu 16/17˜

FRIDAYS AT LUNCH TIME (12:30)-

GREAT CONCERTS & GOURMET SANDWICHES-

SAVE THE DATE : FIRST SERVICE ON SEPTEMBER 30EDDING QUARTET

RCF, la musique separtage au quotidien !

Musiques au pluriel

C’est classique mais c’est nouveau

Paroles de musiciens

Trois émissions de Dominique Lawalrée sur RCF 107.6 FM ou www.rcf.be

BoulangerieRestaurant

Petit-déjeunerBrunchLunch

Pâtisserie

LE PAIN QUOTIDIENRue des Sablons 11 - 1000 Bruxelles

T. 02 513 51 54 [email protected] 7/7: semaine 7h à 19h - weekend 8h à 19h

www.lepainquotidien.be

Opus 3 remercie tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de cette 30e édition des Midis-Minimes / Opus 3 dankt van harte allen die hebben bijgedragen tot de realisatie van de 30ste uitgave van de Midis-Minimes; le / het Koninklijk Conservatorium Brussel, la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction générale de la Culture, Service de la Musique, le Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, Finance et Budget / de Minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, Financiën en Begroting, la / de Commission communautaire française, la Ville de Bruxelles / de Stad Brussel, La Loterie Nationale / de Nationale Loterij, Le Pain Quotidien, Sablon, Les Petits Oignons, La Boîte à Musique, Bozar Music, Flagey, RTBF-Musiq’3, RTBF-La Première, FM Brussel, RCF, Origin / Opus 3 :Président / Voorzitter Claude Jottrand - Administrateurs / Beheerders Martine D-Mergeay, Patricia Bogerd, Aude Stoclet, Geert Robberechts, Quentin Bogaerts - Directeur artistique / Artistiek directeur Bernard Mouton (Arts/Scène Production asbl) - Presse et communication / Pers en communicatie Be Culture - Traductions / Vertalingen Maxime Schouppe, Emilie Syssau, Koen Van Caekenberghe - Accueil / Onthaal Alice Buis, Joachim Caffonnette, Garance Dehon, Yasmina Dombret, Sofia Fernandez, Soraya Majdoubi, Naomi Mvuezolo L. D. S., Lucie Provost - Tourneuse de pages / Blaadjesdraaier Anna Cheveleva, Loreline De Cat - Conception graphique / Grafisch concept Michaël Baltus - Réalisation graphique / Grafisch ontwerp Ab initio.