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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2015 : 100ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 21 janvier 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Paris - Le Collectif VAN expose : "Un monde englouti - Les Arméniens avant le génocide de 1915" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le dimanche 25 janvier 2015, le Collectif VAN mettra en scène de 9h à 18h au sein de l'ESG (Ecole Supérieure de Gestion) une exposition- photo sur le thème "Un monde englouti - Les Arméniens dans l’Empire ottoman (Turquie) avant le génocide de 1915", avec l’aimable autorisation de Vahé Tachjian [Directeur du site Houshamadyan] et le soutien de Frédéric Encel. Cette exposition se tiendra durant le colloque "Photographie et Crime de masse", organisé sous l'égide de Yahad In Unum par Frédéric Encel, professeur à l’ESG MS et le père Patrick Desbois ("La Shoah par balles"). Les photos - réunies dans un cadre universitaire par le Collectif VAN - montreront

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2015 : 100ème anniversaire du génocide arménien de 1915perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

100 ans de déni : ça suffit !-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 21 janvier 2015

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

Paris - Le Collectif VAN expose : "Un monde englouti - Les Arméniens avant le génocide de 1915"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le dimanche 25

janvier 2015, le Collectif VAN mettra en scène de 9h à 18h au sein de l'ESG (Ecole Supérieure de Gestion) une exposition-photo sur le thème "Un monde englouti - Les Arméniens dans l’Empire ottoman (Turquie) avant le génocide de 1915", avec l’aimable autorisation de Vahé Tachjian [Directeur du site Houshamadyan] et le soutien de Frédéric Encel. Cette exposition se tiendra durant le colloque "Photographie et Crime de masse", organisé sous l'égide de Yahad In Unum par Frédéric Encel, professeur à l’ESG MS et le père Patrick Desbois ("La Shoah par balles"). Les photos - réunies dans un cadre universitaire par le Collectif VAN - montreront essentiellement des groupes d'élèves et d'étudiants, témoins d'une présence arménienne massive - à jamais anéantie - dans la Turquie du début du XXe siècle. Bien que le colloque ne soit pas à proprement parler dédié au génocide arménien (les prochaines "Assises contre le négationnisme", exclusivement consacrées à ce sujet, se tiendront bientôt à l'Hôtel de Ville de Paris), cette exposition éphémère, organisée par le Collectif VAN, peut être

considérée comme le premier événement parisien pour le Centenaire du Génocide arménien.

En marge de cette exposition, le Collectif VAN, partenaire depuis 2011 des Assises contre le négationnisme, tiendra comme à l'accoutumée un stand d'information. Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, interviendra dans le panel de 11h30, sur le thème : "La photographie au service du négationnisme azéri en France".

Le colloque qui se tiendra dans le Grand Amphithéâtre du Campus Cluster sera l’occasion de rassembler des experts de divers horizons afin de débattre et d’enrichir un thème trop peu abordé : la place et l’importance de la photographie autour du crime de masse. Ce vaste sujet sera ainsi traité sous différents angles et dans différents domaines lors de quatre tables rondes qui se tiendront tout au long de la journée dans le Grand Amphithéâtre du Campus Cluster.

Outre Yahad In Unum, le Collectif VAN et le site Houshamadyan, de nombreux partenaires soutiennent ce colloque de l'ESG (voir logos sur l'affiche).

A noter : Attention, l'ESG a déménagé. Ses nouveaux locaux se situent au sein du Campus Cluster Paris Innovation, sur la dalle des Olympiades dans le 13e arrondissement de Paris.

ESG Dimanche 25 janvier 2015, de 9h00 à 18h00 Campus Cluster Paris Innovation – Grand Amphithéâtre 59 rue Nationale, 75013 Paris

ENTREE LIBRE

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Dimanche 25 janvier 2015 à partir de 9h00

Programme de la journée :

9h00 : ACCUEIL ET INTRODUCTION – Frédéric ENCEL et Patrick DESBOIS

10h00 : LA SCENOGRAPHIE DES BOURREAUX

- Dominique CHEVALLIER, S21 et les Khmers Rouges - Patrick DESBOIS, Les photos de propagande et la Shoah par balles - Marcello PEZZETTI, Connaître et étudier Auschwitz - Andrej UMENSKY, Shoah par balles : « Les photos souvenirs »

11h30 : CES PHOTOS QUI PROUVENT…

- Ofir LEVY, L’Album d’Auschwitz - Séta PAPAZIAN, Photos au service du négationnisme azéri en France - Mickaël PRAZAN, De Nankin aux Einsatzgruppen

14h00 : PHOTO, CINEMA, DESSIN : LE DEFI DE LA REPRESENTATION ET DU TEMOIGNAGE

- Stéphane BOU, Évolution de la représentation de la Shoah au cinéma - Valérie IGOUNET, Matériaux et stratagèmes négationnistes - JUL, Un dessinateur peut-il représenter l’horreur absolue ? - Patrick de SAINT-EXUPÉRY, Que fait un grand reporter arrivant en plein génocide ?

15h30 : LA PHOTO DANS LE TRAVAIL DE DEUIL

- Ethel BUISSON, Itinéraire de Paris à Auschwitz - Marcel KABANDA, Photo et absence de photo dans le génocide des tutsi - Rémi KORMAN, L’appropriation de l’image photo par les rescapés tutsi

17h00 : GRAND TEMOIN

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Lire aussi :

Les Arméniens dans l'Empire ottoman avant 1915 : Visitez le site Houshamadyan (Le livre des souvenirs) http://www.houshamadyan.org/en/home.html

TÉLÉCHARGER :  Affiche

http://www.collectifvan.org/pdf/01-55-59-16-01-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84920

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Génocide arménien : la Turquie impose le silence à l'Australie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Les documents obtenus, en vertu d'une demande d'accès à l'information, par le Comité National Arménien d'Australie (CNA Australie) confirment que la Turquie continue d’imposer le silence au gouvernement australien sur la question du génocide arménien. Dans une lettre adressée à Ahmet Davutoglu, alors ministre des Affaires étrangères de Turquie, Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères d'Australie, écrit:"Reconnaissant les intérêts importants en jeu pour les deux pays, je vous assure qu’il n’est pas question de changer la position de longue date sur cette question des gouvernements australiens successifs". » Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site arméno-américain Asbarez le 8 janvier 2015.

Licra : "Le Droit de Vivre" sur le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Antoine Spire, rédacteur en chef du Droit de Vivre, signe sous le titre "Un centenaire de combat" - la rubrique "Le Mot" annonçant le dossier du magazine de la LICRA consacré au centenaire du génocide des Arméniens. Il y affirme qu'"il nous revient de dire ce que fut ce drame, le premier des génocides du siècle, face auquel le négationnisme turc, mais pas seulement, n’a pas désarmé". De la page 18 à la page 31, treize articles se succèdent sur le thème du génocide arménien perpétré par l’État turc en 1915. Licra - Droit de Vivre, n° 653 / décembre 2014 / janvier 2015.

Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "A un moment où rien de ce qui met en cause le pacte républicain ne peut être toléré, lutter contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, est plus que jamais une priorité. La ministre de la Justice Christiane Taubira avait déjà dès juin 2012 édicté une circulaire de fermeté en la matière auprès des parquets. Le 12 janvier dernier, elle a réaffirmé et complété ses consignes avec une nouvelle circulaire. A l’occasion de sa venue ce jour à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Paris pour rencontrer les 167 référents anti-terrorisme des parquets, la garde des Sceaux a présenté des propositions concrètes en la matière lors de son intervention." Le Collectif VAN vous invite à lire le communiqué de presse de Christine Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, diffusé sur le site du ministère de la Justice le 16 janvier 2015.

Pinar Selek : ses mots résonnent et font écho à nos luttes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le 19 décembre 2014, Pinar Selek a été acquittée pour la 4ème fois. Mais le lundi suivant, le procureur a osé faire appel auprès de la Cour Suprême. Il faudra attendre entre 3 et 9 mois pour que la décision soit rendue. Nous sommes dans la 17ème année de procédure et la réponse de la Cour Suprême tombera, un jour prochain, décidée par des juges qui se seront réunis en huis clos, sans avocat-e-s ni personne pour observer." Le Collectif VAN vous invite à lire le communiqué de presse du Collectif de solidarité avec Pinar Selek, diffusé le 19 janvier 2015.

Collectif VAN : l'éphéméride du 21 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les

sources sont spécifiées sous chaque entrée). "21 janvier 1920 -- Empire ottoman : Marach (Cilicie sous mandat français) fut le premier théâtre de l’insurrection turque qui se déclencha le 21 janvier. La destruction de l’église latine arménienne de la Sainte Vierge dans laquelle s’étaient réfugiés 50 soldats arméniens et environ 2 000 chrétiens, fut une des scènes les plus horribles de ce siège que put observer le Père Materne Mure, supérieur de la paroisse des Pères franciscains de Terre Sainte à Marach. Les Turcs incendièrent cette église avec du pétrole. Les chrétiens, qui s’élancèrent hors de l’église, furent abattus à bout portant, tandis que ceux qui restèrent dans l’église périrent dans les flammes. Il n’y eut pratiquement aucun survivant."

Communiqué de M. Ahmet Davutoglu, Premier Ministre de la République de Turquie, pour la Commémoration de Hrant Dink Cela fait huit ans que nous a quitté Hrant Dink, qui a œuvré à éclairer par ses sentiments et ses opinions l’une des questions importantes que la République de Turquie a hérité de l’Empire Ottoman. Nous souhaitons patience à sa famille endeuillée et à tous ceux qui l’ont aimé.

Face à l’antisémitisme, le choix du départ des juifs pour Israël doit rester impersonnel Je n’ai pas aimé voir le premier ministre britannique, David Cameron, dérouler le tapis rouge aux entrepreneurs français. Je n’ai pas davantage aimé voir le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, appeler les juifs français à émigrer vers Israël.

70e anniversaire de la libération d'Auschwitz: la mémoire postmoderne de la Shoah Le 27 janvier marquera en Europe, aux Etats-Unis, en Israël et dans quelques autres pays du monde, le 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau, le plus grand complexe d'extermination jamais créé.

Le président turc de retour au conseil des ministres Le président turc Recep Tayyip Erdogan a présidé lundi son premier conseil des ministres, le même qu’il a dirigé pendant 11 ans quand il était Premier ministre. La Constitution turque accorde la possibilité au chef de l'Etat, dont les pouvoirs sont largement protocolaires, de diriger le conseil des ministres en lieu et place du Premier ministre, chef de l'exécutif mais l’opposition y voit une dérive autoritaire et islamiste.

Turquie: la justice épargne quatre ex-ministres Le Parlement turc a décidé aujourd'hui que quatre anciens ministres accusés de malversations dans une affaire de corruption ne seraient pas renvoyés devant la justice, une victoire pour le président Recep Tayyip Erdogan, indirectement visé il y a an par ce scandale alors qu'il était encore Premier ministre.

Gard : "La France doit reconnaître le génocide des harkis" Mathieu Arag est président de la coordination des harkis dans le Gard. Bien que satisfait de la loi des finances 2015 qui prévoit dix mesures en faveur des harkis, il souhaite poursuivre le combat.

S'habitue-t-on à vivre sous le terrorisme? C’est le contraire de la carte du Tendre. Et pourtant, elle est presque aussi présente en moi que l’est ma géographie amoureuse. Le monde de la carte du

tendre est imaginaire quand le monde de son contraire est bien réel, c’est celui de la haine et de la barbarie, du silence qui suit la déflagration, des cris et des pleurs, du sang, des clous et de la poudre, de l’affolement, puis de la prostration avant la colère...

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les leaders ont eu des échanges de vues concernant les deux Japonais enlevés par l'organisation terroriste EIIL/DAESH en Syrie".

Violences contre Charlie Hebdo: la mondialisation des imbéciles Ainsi donc, après avoir tué à Paris, d'autres fanatiques tuent et brûlent des Églises au Niger pour un dessin de pardon qui n'a rien d'une « provocation gratuite » et tout d'un acte de courage en réaction à ce massacre.

Fatih Akin : « La liberté d’expression est le plus beau cadeau » Le réalisateur allemand d’origine turque signe « The Cut », dont le point de départ est le génocide arménien perpétré en Turquie. Mercredi, il présentait son film aux cinémas César et Variétés.

Exposition sur la Shoah annulée: la Lettonie craint pour son image Riga a expliqué sa décision d'annuler une exposition sur l'Holocauste à Paris par le préjudice que cette manifestation "porterait à l'image de la Lettonie" pendant sa présidence de l'UE, a déclaré mardi Alexandre Dioukov, directeur du fonds "Mémoire historique" qui a organisé l'exposition.

Antisémitisme : l’heideggérisme après le naufrage Heidegger écrivait : Il faudrait se demander sur quoi est fondée la prédestination particulière de la communauté juive pour la criminalité planétaire. Tout est là : le complot mondial et même cosmique, le destin métaphysique, la désignation de la communauté criminelle dont il exigeait «l’extermination totale» neuf ans avant la conférence de Wannsee.

Nouvelle rafle dans l'affaire des écoutes d'Erdogan L'enquête ouverte après la mise sur écoute illégale du président Recep Tayyip Erdogan a abouti mardi à un nouveau coup de filet. Vingt-quatre personnes ont été arrêtées ce mardi 20 janvier en Turquie dans le cadre de l'enquête tentaculaire ouverte après la mise sur écoute illégale de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a en outre procédé à une nouvelle purge dans la hiérarchie de sa police.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu était à Londres. La politique autant que l’économie ont marqué la visite".

Didier Burkhalter réitère son refus d'un mémorial arménien à Genève Le ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter a confirmé et précisé mardi le refus de son département de voir un mémorial du génocide arménien être construit à Genève. A la suite d'une question d'une députée membre de la commission fédérale de politique extérieure, le conseiller fédéral Didier Burkhalter a précisé mardi la position du Département fédéral des affaires étrangères quant à la construction d'un mémorial du génocide arménien à Genève.

Baisse de taux en Turquie, le gouvernement en veut plus La banque centrale turque a abaissé son principal taux d'intérêt de 50 points de base mardi face au ralentissement de l'inflation et dans un contexte de pressions politiques croissantes à cinq mois des élections parlementaires de juin.

Dépêche de l'APA [ 19 Janvier 2015 18:23 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 19 janvier 2015. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « Une solution pacifique au problème du Haut-Karabakh doit être trouvée sur la base du respect de l'intégrité territoriale des frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan et le retrait des forces armées arméniennes de tous les territoires occupés ».

Génocide arménien: rencontre avec le cinéaste Fatih Akin Le film The Cut (La blessure), sorti en France le 14 janvier, marque un tournant. Il aura fallu un siècle pour que, la première fois au cinéma, un cinéaste d’origine turque – Fatih Akin est Allemand – aborde le thème du génocide arménien. Le résultat est bouleversant. En suivant l’errance d’un père à la recherche de ses filles qui lui ont été arrachées, Akin réussit à retracer avec une sensibilité propre non seulement le drame arménien de 1915 mais aussi, à travers des scènes comme l’expulsion des Turcs d’Alep, les longs trajets en train – qui renvoient à d’autres convois, plombés et fatals eux, une agonie dans un camp de réfugiés, l’arrivée en Amérique, terre de salut, rien moins que l’histoire tragique de tout un siècle de sang et de larmes.

TC Bruxelles - Le procès intenté par le CCOJB contre Laurent Louis fixé au 14 avril Le tribunal correctionnel de Bruxelles a fixé, mardi après-midi, le procès pour racisme contre l'ancien député Laurent Louis au 14 avril prochain. Il s'agit d'une action en citation directe devant un tribunal, introduite par le Comité de Coordination des Organisations juives de Belgique (CCOJB). Celui-ci reproche à Laurent Louis d'avoir tenu des propos négationnistes et antisémites sur son blog en juin 2014.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a participé au Sommet des Marchés de

l'Energie à Ankara".

INFO COLLECTIF VAN

Génocide arménien : la Turquie impose le silence à l'AustralieInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - " Les documents obtenus,

en vertu d'une demande d'accès à l'information, par le Comité National Arménien d'Australie (CNA Australie) confirment que la Turquie continue d’imposer le silence au gouvernement australien sur la question du génocide arménien." Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site arméno-américain Asbarez le 8 janvier 2015.

Asbarez

Jeudi 8 janvier 2015

La ministre des Affaires étrangères confirme la « règle du bâillon » de la Turquie sur l'Australie

Canberra - Les documents obtenus, en vertu d'une demande d'accès à l'information, par le Comité National Arménien d'Australie (CNA Australie) confirment que la Turquie continue d’imposer le silence au gouvernement australien sur la question du génocide arménien.

Dans une lettre adressée à Ahmet Davutoglu, alors ministre des Affaires étrangères de Turquie, Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères d'Australie, écrit:"Reconnaissant les intérêts importants en jeu pour les deux pays, je vous assure qu’il n’est pas question de changer la position de longue date sur cette question des gouvernements australiens successifs".

La lettre du ministre australien des Affaires étrangères souligne "la règle du bâillon" de la Turquie en qualifiant la position de l'Australie sur le génocide arménien par les mots: "Reconnaissant les intérêts importants en jeu pour les deux pays." Il a déjà été révélé que la Turquie est actuellement sur une campagne internationale visant à empêcher les grandes nations de parler franchement et honnêtement du génocide arménien.

Une grande partie des documents publiés par le département des Affaires étrangères a été expurgée entièrement, en invoquant le fait que la divulgation des documents pourrait causer des dommages aux «relations internationales du Common wealth ».

Le directeur exécutif du Comité National Arménien d'Australie (CNA Australie),Vatché Kahramanian, a fait des remarques suivantes: "Il est évident que l'Australie a succombé à des menaces constantes de la Turquie visant à interdire aux députés d'assister aux commémorations du centenaire à la Crique de l’ANZAC [Nota CVAN : Bataille de Gallipoli en 1915], et même de la fermer dans son intégralité jusqu'au Centenaire, si l'Australie reconnaissait les

événements de 1915 comme un génocide ".

«Il est ahurissant que le gouvernement australien ait à expurger un grand nombre de documents sur le génocide arménien, détenus par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce ».

Kahramanian a ajouté: «Il est clair que les responsables gouvernementaux australiens continuent de succomber aux menaces permanentes de la Turquie et par conséquent permettent à un gouvernement étranger de dicter la position de l'Australie sur cette question ».

« Pendant cette année du centenaire, où l'Australie commémorera les horreurs de la Première Guerre mondiale, elle devrait également avoir le courage moral de reconnaître sans équivoque le génocide arménien et de le condamner,et de rendre hommage aux milliers d'Australiens qui étaient à l'avant-garde pour fournir une aide internationale pendant et après le génocide arménien de 1915-1923 ».

©Traduction de l’anglais Collectif VAN – 8 janvier 2015 – www.collectifvan.org

Lire aussi :

Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84983

URL originale :

http://asbarez.com/130497/foreign-minister-confirms-turkey%E2%80%99s-gag-rule-on-australia/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84983

Lire le texte original dans la Rubrique en anglais

Licra : "Le Droit de Vivre" sur le génocide arménienInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Antoine Spire, rédacteur en chef du Droit de Vivre, signe sous le titre "Un centenaire de combat" - la rubrique "Le Mot" annonçant le dossier du magazine de la LICRA consacré au centenaire du génocide des Arméniens. Il y affirme qu'"il nous revient de dire ce que fut ce drame, le premier des génocides du siècle, face auquel le négationnisme turc, mais pas seulement, n’a pas désarmé". De la page 18 à la page 31, treize articles se succèdent sur le thème du génocide arménien perpétré par l’État turc en 1915. Licra - Droit de Vivre, n° 653 / décembre 2014 / janvier 2015.

n°653 | décembre 2014 / janvier 2015 | LE DROIT DE VIVRE | Licra

Le Mot

ANTOINE SPIRE | Rédacteur en chef

Le succès de notre université d’automne au Havre n’est pas seulement quantitatif. Incontestablement, la qualité des débats a emporté la conviction des militants présents. Notre président a su engager un dialogue avec les membres de BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) venant manifester en faveur du boycott d’Israël : ce dialogue a porté ses fruits puisque quelques-uns de nos adversaires, accueillis démocratiquement, nous ont confié avoir été impressionnés par nos arguments et notre sens de l’universalisme.

A l’heure où la tentation communautariste gagne nombre de consciences, nous avons voulu tordre le cou au palmarès des souffrances que certains, même parmi nos amis, veulent installer. Ce n’est pas facile, tant la réaction spontanée de tout un chacun est de se positionner dans le camp des victimes principales de l’histoire sanglante du XXe siècle.

Alors que sera commémoré, en 2015, le centenaire du génocide des Arméniens, il nous revient de dire ce que fut ce drame, le premier des génocides du siècle, face auquel le négationnisme turc, mais pas seulement, n’a pas désarmé. Tout autant que le meurtre réel de centaines de milliers de sujets vivants systématiquement exterminés, le génocide vise à détruire la chaîne symbolique qui constitue leur généalogie, en anéantissant toute possibilité de descendance. Le déni entretient la disparition de l’existence passée des victimes ; elles deviennent ainsi non seulement des morts, mais des êtres « n’ayant jamais existé ».

L’écriture est alors une tentative de réinscrire dans les textes ce que les auteurs du génocide se sont acharnés à occulter. D’où l’importance d’une historisation du propos qui démente, en pratique, le génocide, et rende un corps et une âme à ceux que les assassins voulaient effacer. La commémoration est donc à la fois fixation dans le temps et dans l’espace. Le déni des bourreaux avait rendu impossible le deuil et la transmission.

Les survivants s’étaient vus « comme expulsés du champ symbolique(1) », et donc « contraints de repasser par une mort reconnue(2) » pour pouvoir réintégrer l’univers de tous. Ainsi les Turcs ont-ils non seulement assassiné, en 1915, près de deux millions d’Arméniens, mais su organiser la dénégation de ce génocide au point que, cent ans plus tard, les séides d’Erdogan nient toujours, et continuent à faire pression sur les individus, sur les institutions et sur les Etats, pour empêcher cette reconnaissance.

Hélène Piralian avance l’idée que les morts sans tombe transmettraient une question, un vide de génération en génération, jusqu’à ce que quelqu’un, dans la chaîne généalogique, puisse exhumer le corps mort comme cadavre et l’enterrer symboliquement grâce à la reconnaissance publique de l’extermination. Aux yeux du monde entier cela ouvrirait aux Arméniens un espace de vie digne de ce nom en tant qu’héritiers des victimes.

Faut-il rappeler que, si la France a reconnu le génocide des Arméniens en janvier 2001, elle n’a toujours pas adopté de loi pénalisant la négation du génocide ? C’est ce combat que la Licra veut mener, avec d’autres, à l’occasion du centenaire du génocide arménien.

Visionner le dossier du magazine de la LICRA consacré au centenaire du génocide des Arméniens ICI

http://www.licra.org/sites/default/files/publication/DDV%20653.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85015

Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminationsInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite

à lire le communiqué de presse de Christine Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, diffusé sur le site du ministère de la Justice le 16 janvier 2015.

Ministère de la Justice

16 janvier 2015

Communiqué de presse de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice

Trois positions fortes de la garde des Sceaux

A un moment où rien de ce qui met en cause le pacte républicain ne peut être toléré, lutter contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, est plus que jamais une priorité.

La ministre de la Justice Christiane Taubira avait déjà dès juin 2012 édicté une circulaire de fermeté en la matière auprès des parquets. Le 12 janvier dernier, elle a réaffirmé et complété ses consignes avec une nouvelle circulaire. A l’occasion de sa venue ce jour à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Paris pour rencontrer les 167 référents anti-terrorisme des parquets, la garde des Sceaux a présenté des propositions concrètes en la matière lors de son intervention :

- Tout d’abord, généraliser dans le code pénal la circonstance aggravante de racisme : elle aurait en effet un sens évident pour certaines infractions comme les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, la séquestration, la traite des êtres humains, le bizutage, l’atteinte aux biens, le chantage notamment.

- Sortir les injures et diffamations du droit de la presse - loi 29 juillet 1881 - pour les introduire dans le code pénal lorsqu’elles sont aggravées par une

circonstance liée au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie. Ainsi, les infractions de ce type pourront être poursuivies selon la procédure de droit commun. La réponse pénale gagnera ainsi en efficacité.

- Confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite.

Lire aussi :

Taubira : Pourquoi Yahoo ne modère-t-il pas les posts racistes ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=79657

Samedi 30 novembre 2013 : faire barrage au racisme http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=76868

URL originale :

http://www.presse.justice.gouv.fr/archives-communiques-10095/archives-des-communiques-de-2015-12760/lutte-contre-le-racisme-lantisemitisme-et-les-discriminations-27799.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85032

Pinar Selek : ses mots résonnent et font écho à nos luttesInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite

à lire le communiqué de presse du Collectif de solidarité avec Pinar Selek, diffusé le 19 janvier 2015.

Le Collectif de solidarité avec Pinar Selek

19 janvier 2015

Communiqué de presse Le 19 décembre 2014, Pinar Selek a été acquittée pour la 4ème fois. Mais le lundi suivant, le procureur a osé faire appel auprès de la Cour Suprême. Il faudra attendre entre 3 et 9 mois pour que la décision soit rendue. Nous sommes dans la 17ème année de procédure et la réponse de la Cour Suprême tombera, un jour prochain, décidée par des juges qui se seront réunis en huis clos, sans avocat-e-s ni personne pour observer.

L’attente fait partie de la stratégie d’épuisement et nous allons devoir inventer de nouvelles formes d'action pour nos solidarités. Heureusement nos forces se régénèrent dans la rencontre des idées. Alors les mots de Pinar Selek qui résonnent en Turquie et font écho ici à nos luttes, nous donnent encore un peu

plus de souffle, le souffle d'une pensée pour la liberté et la justice pour toutes et tous.

Faisons vibrer ces mots jusqu’à ce qu’ils couvrent le bruit de la répression ! Répondons par la création, la diffusion et les rencontres. Nous avons beaucoup d’imagination… mettons la en pratique !

Solidarité avec Pinar Selek ! Pinar Selek n’est pas seule !!!

Le collectif de solidarité avec Pinar Selek

Lire aussi :

Dossier du Collectif VAN : Affaire Pinar Selek http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=69545

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84981

Collectif VAN : l'éphéméride du 21 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 21 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

21 janvier 1913 -- Empire ottoman : coup d'État des Jeunes-Turcs. Après les premières défaites devant les forces balkaniques et au moment où les Puissances envoient au gouvernement turc une note comminatoire lui enjoignant d'accepter la cession d'Andrinople, le Comité Union et Progrès reprend définitivement le pouvoir à la faveur d'un véritable coup d'Etat : Chevket devient grand vizir et Enver, Talaat et Djemal sont tout-puissants. Ils le seront bien davantage après l'assassinat de Chevket en juin, qui fournit le prétexte à une concentration totale des responsabilités de l'Etat entre leurs mains, désormais doublée d'une constante répression contre toutes les formes

d'opposition. Imprescriptible.fr: Le temps des illusions, Chapitre IV - Avec les Jeunes Turcs http://www.imprescriptible.fr/carzou/p2c4

21 janvier 1917 -- Empire ottoman : le premier Ministre, Saïd Halim, fut un pantin entre les mains du Comité central. En effet, les forces qui animaient le Comité Union et Progrès s'exprimaient au sein du Comité central où Talaat intervint comme modérateur. Le cercle du pouvoir se rétrécit en fait régulièrement de la fin de 1915 au début de 1917. Saïd Halim démissionna le 21 janvier 1917 et sa démission fut acceptée par le secrétaire du Comité Union et Progrès, Midhat Choukrou. Imprescriptible.fr: Le grand ordonnateur : Talaat Pacha http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre2

21 janvier 1917 -- En organisant l'extermination des Arméniens et la déportation des Grecs, les Jeunes-Turcs poursuivent un objectif supplémentaire: le départ des Européens établis dans l'Empire et notamment dans les provinces. En supprimant les populations chrétiennes, ils pensent, à juste titre, que les établissements scolaires et médicaux installés en Asie Mineure apparaîtront rapidement sans objet et que leurs initiateurs s'en retourneront dans leur pays — le cas de l'Anatolia College et de son hôpital est suffisamment éclairant à cet égard. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Documents consulaires américains sur la déportation des Arméniens de Samsoun durant la Première Guerre mondiale http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/samsoun

21 janvier 1919 -- La communauté juive de Bobrinets (Ukraine) subit un pogrome déclenché par des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura. 10 juifs sont massacrés, beaucoup plus sont blessés ou mutilés. Skynet: 21 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas. http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/21-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

21 janvier 1920 -- Empire ottoman : Marach (Cilicie sous mandat français) fut le premier théâtre de l’insurrection turque qui se déclencha le 21 janvier. Les notables [turcs] donnèrent le signal de l’émeute en tirant un coup de feu. Ne respectant pas les lieux de culte, les Turcs incendièrent les six églises arméniennes et les trois temples luthériens. La destruction de l’église latine arménienne de la Sainte Vierge dans laquelle s’étaient réfugiés 50 soldats arméniens et environ 2 000 chrétiens, fut une des scènes les plus horribles de ce siège que put observer le Père Materne Mure, supérieur de la paroisse des Pères franciscains de Terre Sainte à Marach. Les Turcs incendièrent cette église avec du pétrole. Les chrétiens, qui s’élancèrent hors de l’église, furent abattus à bout portant, tandis que ceux qui restèrent dans l’église périrent dans les flammes. Il n’y eut pratiquement aucun survivant [Nota CVAN : les troupes françaises se retirèrent laissant les populations sans défense. 18 000 Arméniens furent massacrés à Marache et 15 000 à Hadjin. Les survivants prirent le chemin de l’exil (« Arméniens au service de la France », brochure éditée par l’ANACRA)]. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a

21 janvier 1921 -- Le procès sur les massacres d'Erzeroum est examiné par un nouveau tribunal. Chronology of the Armenian Genocide – 1921 http://www.armenian-genocide.org/1921.html

21 janvier 1938 -- Le gouvernement roumain abolit les droits de la minorité juive. De nombreux juifs perdent la nationalité roumaine. Skynet: 21 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas. http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/21-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

21 janvier 1941 -- En Roumanie, la garde de fer se révolte contre Antonescu et l’armée. Dans la mêlée, la garde attaque les Juifs, en tuant 120, certains pendus sur des crochets à viande avec l’inscription « viande cachère » sur eux. Skynet: 21 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas. http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/21-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

21 janvier 1942 -- Les fascistes hongrois provoquent une émeute à Novi Sad (Yougolasvie). Elle sert de prétexter pendant trois jours contre la population juive de la ville. 1 400 juifs sont chassés de leur maison. Certains sont fusillés dans les rues, les autres conduits vers les rives du Danube. Là, hommes, femmes et enfants sont abattus devant les trous percés dans la glace du fleuve. Les juifs habitaient Novi Sad depuis le XVIe siècle. Skynet: 21 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas. http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/21-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

21 janvier 1943 -- Au cours de la nuit, l'asile psychiatrique juif Het Apeldoornse Bos, près d'Apeldoorn (Pays-Bas), est évacué par les SS. 869 malades mentaux, hommes, femmes et enfants, et 52 membres du personnel hospitalier sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. - Une nouvelle déportation frappe le ghetto de Grodek Jagiellonski (d'Ukraine). 1 000 juifs sont envoyés au camp d'extermination de Belzec. Skynet: 21 janvier, ce jour-là, n'oubliez pas. http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/12/21-janvier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

21 janvier 1999 -- Le premier ministre cambodgien Hun Sen autorise l'ONU à juger les Khmers rouges. Entre 1975 et 1979, le régime de Pol Pot avait mis en place une dictature d'une extrême violence chargée dans un cadre autarcique de créer une société socialiste sans classe et purgée de l'influence capitaliste et coloniale occidentale ainsi que de la religion. Cette dictature a fait périr 1,7 million de Cambodgiens (exécution, famine...) soit 21% de la population de l'époque. Wikipedia: 21 janvier http://fr.wikipedia.org/wiki/21_janvier

21 janvier 2007 -- Turquie : les intellectuels turcs s’expriment au sujet de l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink. Le dimanche 21 janvier, Ohran Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, est direct: «Nous sommes tous responsables, a-t-il déclaré, mais au premier chef ceux qui ont défendu l'article 301.» L'Express: Hrant Dink, L'Arménien que les Turcs pleurent http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/hrant-dink-l-armenien-que-les-turcs-pleurent_478679.html

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51205

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au

quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour

éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Génocide arménien: rencontre avec le cinéaste Fatih AkinL'Express-blog

le 20 janvier 2015 20H25 | par Jean-Michel Demetz

Le film The Cut (La blessure), sorti en France le 14 janvier, marque un tournant.

Il aura fallu un siècle pour que, la première fois au cinéma, un cinéaste d’origine turque – Fatih Akin est Allemand – aborde le thème du génocide arménien.

Le résultat est bouleversant.

En suivant l’errance d’un père à la recherche de ses filles qui lui ont été arrachées, Akin réussit à retracer avec une sensibilité propre non seulement le

drame arménien de 1915 mais aussi, à travers des scènes comme l’expulsion des Turcs d’Alep, les longs trajets en train – qui renvoient à d’autres convois, plombés et fatals eux, une agonie dans un camp de réfugiés, l’arrivée en Amérique, terre de salut, rien moins que l’histoire tragique de tout un siècle de sang et de larmes.

Les plateaux désertiques de l’Anatolie y sont filmés comme le lieu matriciel de tant de drames à venir.

« A l’origine, mes parents, des nationalistes turcs, étaient inquiets de mon projet, raconte-t-il. Ils se sont apaisés lorsque le Premier ministre Erdogan, l’an dernier, lors de l’anniversaire du début du génocide, a déclaré partager la souffrance des Arméniens. Mais mon père, de passage à Hambourg, s’est fait houspiller par des jeunes Turcs chauffés à blanc par une propagande radicale sans avoir vu le film , bien sûr »

De fait, le film n’a guère suscité de réactions en Turquie même – où il a été diffusé dans peu de salles. Certains éditorialistes ont toutefois attaqué le réalisateur, l’accusant – calomnies classiques – d’avoir été payé par l’étranger et d’ignorer la réalité historique. C’est ce dernier argument qui irrite le plus Fatih Akin. « J’ai lu tant et tant sur ces événements que je pourrais rédiger un doctorat » soupire-t-il.

Les détails comptent. Ce n’est pas l’armée ottomane qui apparaît à l’écran mais la gendarmerie. La scène des conversions forcées à l’Islam en échange de la vie sauve est destinée à montrer que ce génocide, au sens juridique du terme, était davantage motivé par la volonté de réduire la population arménienne à un statut de minorité sur leurs terres que par une ambition d’extermination physique systématique. Il s’agissait plus d’un gigantesque et criminel nettoyage ethnique, responsable de millions de morts, que d’une Shoah avant l’heure.

S’il a fait ce film, continue le cinéaste, c’est essentiellement pour inciter les jeunes Turcs à vouloir redécouvrir cette page de leur histoire, occultée dans leurs livres d’histoire et que la société redécouvre depuis une décennie à travers livres et débats.

Issu de l’immigration et né en Allemagne, Fatih Akin a longtemps considéré que, même s’il est un citoyen allemand, il ne pouvait être tenu responsable de l’Holocauste. « J’avais déjà un autre génocide pour nourrir ma culpabilité, résume-t-il. Mais j’avais tort. Je suis aussi responsable de ce génocide-là qui n’est pas une tragédie allemande mais universelle. »

« Au fond, conclut-il, ce film pourrait se résumer à un message: la tragédie, ce n’est pas l’Histoire. C’est l’Homme. »

http://blogs.lexpress.fr/circumnavigatio/2015/01/20/genocide-armenien-rencontre-avec-le-cineaste-fatih-akin/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85022

Fatih Akin : « La liberté d’expression est le plus beau cadeau »La Marseillaise

Écrit par vmeynier samedi 10 janvier 2015 10:00

Le réalisateur allemand d’origine turque signe « The Cut », dont le point de départ est le génocide arménien perpétré en Turquie. Mercredi, il présentait son film aux cinémas César et Variétés.

L’amour dans Head on, la mort transportant les différents personnages De l’autre côté et aujourd’hui le Diable, omniprésent, sous des traits humains. En livrant The Cut, le cinéaste allemand d’origine turque clôt donc sa trilogie avec un film fort, personnel, sans concession, dont le protagoniste principal est un jeune forgeron arménien (campé par le toujours impeccable Tahar Rahim) attaqué dans l’Anatolie de 1915 par l’armée turque et séparé de sa famille. Dans son long voyage pour retrouver ces deux filles étalé sur plus d’une décennie, Nazaret échappera à la mort mais y laissera sa voix, ne pouvant donc qu’assister et non plus crier devant les massacres et les actes malsains de ceux qu’il croisera sur sa route, au sein d’une société en pleine mutation.

Génocide arménien

« Depuis l’adolescence ce drame, que j’ai découvert par des lectures, me hante et me poursuit. J’avais déjà à l’époque l’idée d’en faire un film et de revenir sur ces événements survenus en 1915, lorsque durant la Grande guerre, l’armée turque s’est attaquée aux Arméniens. Un sujet qui était devenu tabou. Mon envie est donc de briser ce silence et ce mutisme pour en faire prendre connaissance le plus grand nombre, y compris dans le peuple turc, et d’ouvrir une réflexion, un espace consacré à la liberté d’expression. Elle est le plus beau cadeau que nous ait offert la démocratie. »

Charlie Hebdo/barbarie

« Je viens d’apprendre cette tragédie. L’impact est trop récent, trop fort pour que je puisse dire quelque chose de sage et de pertinent sur la question. Je suis atterré et je partage la peine des familles des victimes. Mais si la barbarie des hommes est toujours présente, je ne pense pas qu’elle soit pire que par le passé. L’holocauste, le génocide des Arméniens… Il n’y a pas d’évolution. La différence est qu’aujourd’hui l’information nous parvient instantanément. »

Mutisme

« Le personnage de Nazaret, qu’interprète Tahar Rahim, échappe à la mort mais devient muet. Une manière efficace "d’incarner" le mutisme vis-à-vis du drame et de cette violence souvent exercée sur les gens pour les faire taire. Je pense que tout désaccord ne peut être surmonté que par le dialogue et la communication. Il s’agit là d’une autre idée moteur de ce projet. D’une source de motivation même. »

Acte politique

« Je suis cinéaste, donc quand j’approche un projet, l’histoire est mon principal intérêt. The Cut raconte celle d’un père survivant à une tragédie humaine. Apprenant que ses deux filles sont encore vivantes, il entreprend une quête à travers le monde pour les retrouver. Au sein de cette narration, je prends soin de ne pas glisser de message. En effet, je considère que la politique est une thèse, qui peut être immédiatement contrée par une antithèse. Or mon envie première est donc m’adresser à tous les publics et que chacun puisse entendre cette histoire à sa manière. Cependant, il est certain, qu’une fois que le film est sorti, il entraîne des discussions, qui pour le coup ont une connotation politique. Elles donnent une autre dimension à l’oeuvre. »

Changement

« L’événement déclencheur a été l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink. C’était à Istanbul, en janvier 2007. Ce drame a sonné la fin du "pouvoir de l’intimidation" et a provoqué un véritable civisme : 100 000 personnes sont descendues dans la rue et ont clamé "nous sommes tous des Arméniens !". Quelque chose a alors changé dans l’esprit des Turcs et dans la possibilité de s’exprimer. Le livre d’Hasan Cemal, 1915, le génocide arménien, a suivi en 2012 et a été largement distribué dans les librairies. Il évoque directement la problématique, cite des textes de lois… Lui aussi a participé à cette évolution des mentalités. »

Censure

« Certes tout n’est pas parfait en Turquie. Il y a encore du déni, des violences, notamment verbales... Mais au moins, le gouvernement a choisi de laisser cette question là dans les mains du peuple. J’ai donc pu sortir The Cut en suivant un procédé classique. Et si le film est visible uniquement dans cinq salles, cette décision ne relève pas de pressions gouvernementales. Non, ce sont les distributeurs et les salles qui ont eux mêmes censuré. Ayant reçu des menaces de morts, des gardes du corps m’ont suivi. Mais ce n’était pas nécessaire : la Turquie était mûre pour recevoir ce film. »

Liberté artistique

« J’ai effectivement suspendu le tournage un jour car la lumière ne me convenait pas ! Cela a été possible car j’endosse le rôle de producteur et que mes collaborateurs m’ont laissé cette opportunité de faire le film comme je l’entendais, sans compromis. Filmer en pellicule, ce qui est de moins en moins fréquent, vient de mon désir que l’image et la texture de The Cut renvoie aux films classiques et à la manière dont j’ai appris et aimé le cinéma. »

Propos recueillis par Cédric Coppola

http://www.lamarseillaise.fr/culture/cinema/34805-fatih-akin-la-liberte-d-expression-est-le-plus-beau-cadeau

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85039

Didier Burkhalter réitère son refus d'un mémorial arménien à GenèveRTS

20.01.2015 21:17

Le ministre des Affaires étrangères Didier Burkhalter a confirmé et précisé mardi le refus de son département de voir un mémorial du génocide arménien être construit à Genève. A la suite d'une question d'une députée membre de la commission fédérale de politique extérieure, le conseiller fédéral Didier Burkhalter a précisé mardi la position du Département fédéral des affaires étrangères quant à la construction d'un mémorial du génocide arménien à Genève.

"Le Conseil d’Etat (genevois) attendait une détermination de notre part. Nous l'avons donnée, elle est claire: nous sommes opposés" à cette construction, a déclaré le ministre. "Il faut soigner l'impartialité de Genève"

"Nous sommes clairement d’avis qu'il faut soigner l'impartialité de la Genève internationale", a-t-il affirmé, ajoutant que "l'ONU n'a pas réglé la question" des événements de 1915. Didier Burkhalter a aussi justifié la lettre envoyée en décembre au canton de Genève qui lui recommandait de refuser l'autorisation de construire du mémorial.

"Nous n'avons rien à dire sur le droit de la construction à Genève, en revanche, nous avons à dire pour la politique étrangère", a-t-il lancé.

Cynthia Gani/gchi

Les étapes du projet en bref

- En 2008, l'idée d'un monument à la mémoire commune des Genevois et des Arméniens obtient le feu vert de la Ville de Genève. Un concours est organisé, malgré l'incompréhension de la Turquie.

- Le 8 novembre 2010, un jury et des représentants de la Ville désignent vainqueur à l'unanimité le projet de l'artiste Melik Ohanian, Les Réverbères de la Mémoire.

- Le 29 mars 2011, le projet est rendu public en présence du chanteur et ambassadeur de l'Arménie auprès de l'ONU Charles Aznavour.

- En octobre 2013, le projet initialement prévu Bastion Saint-Antoine, se voit affecter un nouvel emplacement - dans le parc de l'Ariana - pour "raison archéologique".

- Décembre 2014, un courrier du Département fédéral des affaires étrangères

enjoint le canton de genève de refuser l'autorisation de construire dans le parc de l'Ariana.

Lire aussi :

Genève : Pressions turques contre le mémorial du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84813

Nouvelle résistance au mémorial du génocide arménien à Genève http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=84211

URL originale :

http://www.rts.ch/info/regions/geneve/6473797-didier-burkhalter-reitere-son-refus-d-un-memorial-armenien-a-geneve.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85028

TURQUIE

Communiqué de M. Ahmet Davutoglu, Premier Ministre de la République de Turquie, pour la Commémoration de Hrant DinkMinistère des Affaires Étrangères de la République de Turquie

Communiqué de presse

19.01.2015

Cela fait huit ans que nous a quitté Hrant Dink, qui a œuvré à éclairer par ses sentiments et ses opinions l’une des questions importantes que la République de Turquie a hérité de l’Empire Ottoman. Nous souhaitons patience à sa famille endeuillée et à tous ceux qui l’ont aimé.

Hrant Dink était un éminent intellectuel d’Anatolie qui, sans faire de concession de ses origines arméniennes ni de son attachement à la Turquie, recherchait le moyen et la méthode pour que les Turcs et les Arméniens puissent construire leur futur commun. Nous souhaitons de nouvelles ouvertures dans les esprits et les cœurs à la lumière du flambeau porté sur la voie de l’amitié par Dink qui réunissait en lui l’amitié turco-arménienne et qui a mis son cœur et son intelligence au service des efforts visant à surmonter les souffrances profondes et à remémorer l’histoire commune.

Dans cet esprit, nous invitons tous ceux qui croient en l’amitié turco-arménienne à contribuer à un nouveau commencement et nous voulons nous adresser à tous les Arméniens:

Ayant auparavant déclaré que les déplacements forcés auxquels il a été recouru dans les conditions de guerre, y compris ceux en 1915, ont eu des conséquences inhumaines, la Turquie partage les douleurs des Arméniens et œuvre avec patience et détermination pour reconstruire une empathie entre les

deux peuples. Indiquant les moyens, dont principalement le dialogue, pouvant permettre de surmonter l’animosité qui a pris nos relations en otage, la déclaration du 23 avril 2014 est l’expression la plus concrète de cette volonté. L’abandon des tabous est nécessaire pour aller au-delà du grand traumatisme qui a figé le temps en 1915. La Turquie a, pour sa part, franchi cette étape en abandonnant les discours et les généralisations stéréotypés hérités du passé.

Il est possible pour deux peuples anciens de se comprendre et d’atteindre la maturité nécessaire pour se tourner ensemble vers le futur. Ce n’est qu’entre eux que les Turcs et les Arméniens qui partagent la même géographie et une longue histoire peuvent discuter de leurs différends et chercher des solutions pour les résoudre.

Il est crucial de développer l’esprit de confiance et de coopération mutuelle; de se redécouvrir à la lumière de notre histoire commune de 800 ans; d’avoir des relations humaines. Dans cette perspective, nous invitons nos amis arméniens à faire disparaitre les préjugés mutuels en visitant davantage la Turquie.

Par ailleurs, nous continuerons à protéger et à préserver avec une importance particulière l’héritage culturel arménien et les personnalités arméniennes qui ont fait des contributions précieuses à la culture ottomane/turque.

Notre désir de partager les douleurs, de panser les plaies et de pouvoir rétablir les amitiés est sincère.

Notre perspective est l’amitié et la paix.

http://www.mfa.gov.tr/communique-de-m_-ahmet-davutoglu_-premier-ministre-de-la-republique-de-turquie_-pour-la-commemoration-de-hrant-dink.fr.mfa

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85052

Nouvelle rafle dans l'affaire des écoutes d'ErdoganTribune de Genève

Turquie

L'enquête ouverte après la mise sur écoute illégale du président Recep Tayyip Erdogan a abouti mardi à un nouveau coup de filet.

Vingt-quatre personnes ont été arrêtées ce mardi 20 janvier en Turquie dans le cadre de l'enquête tentaculaire ouverte après la mise sur écoute illégale de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a en outre procédé à une nouvelle purge dans la hiérarchie de sa police.

Le coup de filet mené dans quatre villes, dont Ankara et Istanbul, vise cette fois des fonctionnaires de l'Autorité administrative de régulation des télécommunications (TIB), a rapporté l'agence de presse gouvernementale Anatolie.

Au total, 28 personnes sont visées par des mandats d'arrêt délivrés par la justice. Elles sont soupçonnées d'avoir enregistré illégalement les conversations téléphoniques d'hommes d'affaires, d'hommes politiques et de membres du gouvernement islamo-conservateur, dont le chef de l'Etat.

Selon Anatolie, Erdogan aurait ainsi été écouté 55 fois, son actuel Premier ministre Ahmet Davutoglu 26, le vice-Premier ministre en charge de l'Economie Ali Babacan 31 et le chef d'état-major des armées Necdet Özel 28.

Scandale de corruption

Ce coup de filet est le dernier d'une longue série d'interpellations menées depuis le mois de juillet. Des dizaines de personnes ont été placées en garde à vue.

Un premier procès s'est ouvert vendredi pour juger 13 suspects accusés d'avoir installé des micros dans les bureaux d'Erdogan, Premier ministre lors des faits. Ces arrestations sont liées au scandale de corruption qui a visé l'an dernier l'homme fort du pays, sa famille et des ministres, notamment sur la foi d'écoutes téléphoniques.

«Etat parallèle»

Recep Tayyip Erdogan accuse l'imam prédicateur Fethullah Gülen, qui vit aux États-Unis, d'avoir monté de toutes pièces ce scandale pour renverser son gouvernement.

Dénonçant un «Etat parallèle», il a riposté en multipliant les purges dans la police et la justice, où l'organisation de Fethullah Gülen comptait de nombreux soutiens.

Le Journal officiel publié mardi a annoncé le remplacement de 21 chefs régionaux de la police. La semaine dernière, le Haut-conseil des juges et procureurs (HSYK) avait publié un décret procédant à la mutation de près de 800 juges.

Mystérieux lanceur d'alerte

L'opération menée mardi par la police turque a été une nouvelle fois éventée par le mystérieux Fuat Avni sur son compte Twitter. Depuis des mois, ce lanceur d'alertes anonyme alimente les spéculations en Turquie. Certains assurent même qu'il s'agirait d'un membre haut placé du gouvernement.

Un tribunal d'Ankara a ordonné mardi le blocage de ce compte et un procureur ouvert une enquête pour identifier son titulaire, ont rapporté les médias turcs. (ats/Newsnet) (Créé: 20.01.2015, 18h23)

http://www.tdg.ch/monde/proche-orient/nouvelle-rafle-affaire-ecoutes-derdogan/story/17095848

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85024

Turquie: la justice épargne quatre ex-ministresPar LeFigaro.fr avec Reuters Mis à jour le 21/01/2015 à 08:05 Publié le 21/01/2015 à 08:02

Le Parlement turc a décidé aujoud'hui que quatre anciens ministres accusés de malversations dans une affaire de corruption ne seraient pas renvoyés devant la justice, une victoire pour le président Recep Tayyip Erdogan, indirectement visé il y a an par ce scandale alors qu'il était encore Premier ministre.

Ce résultat était attendu, le parti au pouvoir AKP disposant d'une solide majorité au Parlement et il referme un des derniers volets de ce dossier ouvert en 2013. Le vote montre toutefois qu'une quarantaine de députés de l'AKP, la formation politique du président Erdogan, se sont exprimés en faveur d'un renvoi des quatre ministres devant la justice, au risque de fragiliser l'unité du parti.

Fin 2013, des enquêtes pour corruption ont visé le premier cercle des collaborateurs d'Erdogan, alors Premier ministre. Pour ce dernier, ces enquêtes participaient d'un complot orchestré contre lui par une "structure parallèle" constituée de partisans de Gülen, nombreux dans la justice et la police.

L'enquête avait entraîné la démission de trois ministres et poussé Erdogan à procéder à une reprise en main de l'appareil d'Etat : des milliers de policiers et des centaines de juges et de procureurs ont été mutés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/21/97001-20150121FILWWW00060-turquie-la-justice-epargne-quatre-ex-ministres.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85046

Le président turc de retour au conseil des ministresRadio Vatican

19/01/2015 17:59

(RV) Le président turc Recep Tayyip Erdogan a présidé lundi son premier conseil des ministres, le même qu’il a dirigé pendant 11 ans quand il était Premier ministre. La Constitution turque accorde la possibilité au chef de l'Etat, dont les pouvoirs sont largement protocolaires, de diriger le conseil des ministres en lieu et place du Premier ministre, chef de l'exécutif mais l’opposition y voit une dérive autoritaire et islamiste.

Contraint de quitter la tête du gouvernement en vertu d'une règle de son Parti de la justice et du développement (AKP) qui lui aurait interdit de se représenter aux législatives de juin prochain, il a toujours affirmé qu'il ne serait pas une «

potiche » mais un « président qui transpire », et donc qu'il conserverait les rênes de la Turquie. Pour Sébastien de Courtois, journaliste spécialiste de la Turquie, il s’agit bien d’une nouvelle marque de sa volonté de garder la main sur le pays. Des propos recueillis par Antonino Galofaro.

http://fr.radiovaticana.va/news/2015/01/19/le_pr%C3%A9sident_turc_de_retour_au_conseil_des_ministres/1118988

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85047

Baisse de taux en Turquie, le gouvernement en veut plusLes Echos/Bourse

20/01/15 à 17:21 - Reuters

(Actualisé avec déclarations des ministres)

ISTANBUL, 20 janvier (Reuters) - La banque centrale turque a abaissé son principal taux d'intérêt de 50 points de base mardi face au ralentissement de l'inflation et dans un contexte de pressions politiques croissantes à cinq mois des élections parlementaires de juin.

Le geste a aussitôt été jugé insuffisant par plusieurs ministres, des propos qui ont fait tomber la livre turque à un plus bas de deux semaines sur le marché des changes.

La semaine dernière, le président Recep Tayyip Erdogan avait menacé de convoquer les responsables de la banque centrale s'ils restaient sourds aux appels répétés en faveur d'une baisse des taux pour relancer la croissance.

La Banque de Turquie a abaissé son taux des prises en pension à une semaine à 7,75% contre 8,25% auparavant. Elle a revanche laissé inchangé son taux au jour le jour à 11,25% et le taux au jour le jour pour ses principales banques correspondantes à 10,75%.

le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus, le ministre de l'Economie Nihat Zeybekci et le conseiller présidentiel Yigit Bulut ont tous trois jugé la mesure insuffisante et demandé à la banque centrale de réduire ses autres taux.

"Avec cette décision, il est devenu malheureusement plus difficile d'atteindre les objectifs de croissance, d'emploi et d'inflation", a regretté Numan Kurtulmus sur Twitter.

La livre s'était raffermie après l'annonce de la banque centrale, les traders estimant que l'institution avait résisté aux pressions en n'allant pas plus loin. Mais elle a ensuite chuté en réaction aux critiques des responsables politiques, reculant jusqu'à un plus bas depuis le 5 janvier de 2,35 pour un dollar.

"Il est difficile de dire que (la baisse de taux) est uniquement liée aux pressions

politiques car il y a eu un ralentissement inattendu de l'inflation en décembre", commente Gokce Celik, économiste chez Finansbank. "Mais les déclarations du gouvernement nuisent à la crédibilité de la banque centrale car même si la baisse de taux est motivée par des considérations économiques, ce n'est pas la perception qu'on en a de l'extérieur."

Avec une croissance économique plus vigoureuse, l'AKP, le parti au pouvoir, a de meilleures chances de remporter la majorité au Parlement lors des élections de juin, ce qui permettrait à Recep Tayyip Erdogan de renforcer son emprise en tant que chef d'Etat.

Sur 20 économistes interrogés par Reuters, 11 avaient dit s'attendre à une réduction du principal taux d'intérêt.

En décembre, le taux d'inflation a décéléré à 8,17% contre 9,15% en novembre, au-dessus de l'objectif de 5% de la banque centrale.

"Le fait que la banque centrale ait opté pour une baisse de taux, relativement agressive qui plus est, en dépit d'un taux d'inflation bien supérieur à son objectif en dit long sur la conduite de la politique monétaire en Turquie", juge Nicholas Spiro, chez Spiro Sovereign Strategy à Londres. "Une fois de plus, cela va soulever des questions sur l'indépendance de la banque centrale turque." (Ece Toksabay; Claude Chendjou et Véronique Tison pour le service français)

http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/baisse-de-taux-en-turquie-le-gouvernement-en-veut-plus-1025995.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85023

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision

& Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Erdogan critique l'UE pour ne pas avoir ouvert le chapitre sur l'énergie

Publié 20.01.2015 Mis à jour 20.01.2015

Le président de la République Recep Tayyip Erdogan a participé au Sommet des Marchés de l'Energie à Ankara.

Rappelant que la Turquie a réalisé d'importantes démarches dans le domaine de l'énergie ces dernières années, M. Erdogan a critiqué fermement l'Union européenne qui n'a pas ouvert le chapitre sur l'énergie.

"Le blocage du chapitre de l'énergie dans les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, est réellement significatif. Nous leur demandons ce qui nous manque, pas de réponse. Nous demandons où est-ce que nous nous sommes bloqués, ils ne répondent pas, ils ne peuvent pas répondre." a reproché le président Erdogan.

"L'acheminement de gaz naturel via la Turquie commencera dans très peu de temps avec le projet TANAP. Et eux, ils n'en seront que spectateurs, c'est ça la question." a souligné M. Erdogan, tout en précisant que l'Union européenne n'avait pas mis en oeuvre le projet Nabucco.

http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/01/20/erdogan-critique-lue-149122

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85026

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision

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TRT

Davutoğlu et Cameron attestent leur identité de vues

Publié 20.01.2015 Mis à jour 20.01.2015

Un accord de coopération a été signé entre les bourses d’Istanbul et Londres lors de cette visite.

Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu était à Londres. La politique autant que l’économie ont marqué la visite.

M. Davutoğlu a rencontré tout d’abord les représentants des compagnies internationales de la banque d’investissement Merrill Lynch.

Il a souligné les avantages du milieu d’investissement et des marchés financiers en Turquie, tout en faisant l'analyse des derniers développements sur les marchés globaux.

Un accord de coopération a été signé entre les bourses d’Istanbul et Londres lors de cette visite.

M. Davutoğlu qui a assisté à la cérémonie de signature de l’accord, a pris la parole au cours du Forum “Istanbul : centre régional, acteur global” organisé par la bourse d’Istanbul et l’Assemblée des Exportateurs de Turquie en coopération avec l’initiative du centre financier d’Istanbul.

“La Turquie est implantée dans une région très importante agitée par des

développements très sensibles. Dans ce milieu, nous poursuivons notre croissance continue grâce à notre gestion économique disciplinée. Premièrement, nous avons surmonté avec succès et très facilement l’élection de notre président par le peuple et le changement du chef du gouvernement” a-t-il dit.

M. Davutoğlu a soutenu que l’union de la force économique historique d’Istanbul avec la structure moderne de Londres allait contribuer au renforcement des économies européennes et mondiales.

Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu a rencontré son homologue britannique David Cameron à Londres.

Les relations enracinées entre les deux pays persisteront dans la lutte contre le terrorisme, a affirmé M. Davutoğlu lors de la partie de l’entretien ouverte à la presse.

M. Cameron a souligné qu’ils étaient du même bord que la Turquie dans bon nombre de questions globales à savoir en tête la crisse russo-ukrainienne.

Lors de l’entretien à huis clos, Davutoğlu et Cameron ont abordé l’escalade de l’islamophobie et de la xénophobie en Europe.

M. Davutoğlu invitera les établissements qui ont un volume de 7 trillions de dollars en Turquie pendant sa rencontre avec les représentants des fonds d’investissement Goldman Sachs.

Il profitera de cette visite pour discuter avec les représentants de la communauté turque à Londres.

http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/01/21/davuto%C4%9Flu-et-cameron-attestent-leur-identit%C3%A9-de-vues-149188

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85030

L'info vue par la TRT (3)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision

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TRT

Entretien téléphonique entre MM. Erdogan et Abe

Publié 21.01.2015 Mis à jour 21.01.2015

Les leaders ont eu des échanges de vues concernant les deux Japonais enlevés

par l'organisation terroriste EIIL/DAESH en Syrie

Le président de la République Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre Shinzo Abe ont réalisé un entretien téléphonique.

Les leaders ont eu des échanges de vues concernant les deux Japonais enlevés en Syrie.

Les relations bilatérales et les sujets internationaux ainsi que les deux Japonais kidnappés par l'organisation terroriste EIIL/DAESH ont été traités lors de l'entretien téléphonique.

Les deux leaders ont souligné qu'ils accordaient beaucoup d'importance au partage d'informations.

Le président Erdogan a fait savoir qu'en tant qu'ami du Japon, la Turquie était sensible au sujet et prête à partager toutes sortes d'informations.

La présidence tournante de la Turquie au G20 ainsi que la centrale nucléaire de Sinop ont également été abordées lors de l'entretien téléphonique.

http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/01/21/entretien-t%C3%A9l%C3%A9phonique-entre-mm-erdogan-et-abe-149318

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85041

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Dépêche de l'APA [ 19 Janvier 2015 18:23 ] - Agence de Presse d'AzerbaïdjanLe Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse

azérie) daté du 19 janvier 2015. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

MAE turc : Nous invitons les coprésidents à jouer un rôle plus actif dans la résolution du conflit du Haut-Karabakh

[ 19 Janvier 2015 18:23 ]

« Une solution pacifique au problème du Haut-Karabakh doit être trouvée sur la base du respect de l'intégrité territoriale des frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan et le retrait des forces armées arméniennes de tous les territoires occupés »

Bakou. Rufat Ahmadzadeh – APA. « Nous sommes avec l'Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh dans toutes les plates-formes » le Département de l'information du

Ministère des Affaires étrangères de la Turquie, membre du Groupe de Minsk de l'OSCE a déclaré en réponse à la demande de l'APA au sujet de l'escalade de la tension sur la ligne de front du Haut-Karabakh, de la rupture des négociations et de l'activité inefficace du Groupe de Minsk de l'OSCE.

« La non résolution du conflit ouvrira la voie à la reprise des hostilités, et des menaces graves pour la paix et la sécurité dans la région.

« Tant qu'il n'y a pas de résolution à ce conflit, il y aura une menace importante pour la reprise des hostilités qui affecteront la paix et la sécurité dans la région. Les récents incidents mortels qui ont eu lieu en Juillet et Août avec l'attentat contre un hélicoptère dans les territoires occupés, le 12 Novembre sont une démonstration claire de ce fait. Ces incidents, ainsi que les violations continues du cessez-le-feu, parfois mortelles nous montrent une fois de plus la volatilité de la situation. Afin d'éviter des affrontements similaires à l'avenir, une résolution pacifique et urgente au conflit du Haut-Karabakh doit être trouvée » dit le fonctionnaire du ministère turc des Affaires étrangères.

La Turquie, en tant que membre du Groupe de Minsk et un pays voisin dans la région, a soutenu activement le règlement pacifique de ce conflit par des négociations. Malheureusement, le Groupe de Minsk qui a travaillé pour apporter une solution pacifique à ce conflit depuis plus de 20 ans, n’a montré aucun résultat concret. Il est grand temps que le Groupe de Minsk devrait jouer un rôle plus actif à la résolution de ce conflit et nous encourageons les coprésidents d'intensifier encore leurs efforts à cette fin. Le processus de négociation au niveau présidentiel qui s’est accélérée l'an dernier, nous le saluons. Nous espérons que ce dialogue se poursuivra en 2015 et ainsi produira des résultats tangibles.

Une solution pacifique au problème du Haut-Karabakh doit être trouvée sur la base du respect de la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'inviolabilité des frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan et le retrait des forces armées arméniennes de tous les territoires occupés. Nous sommes avec l'Azerbaïdjan dans le contexte du Haut-Karabakh dans toutes les plates-formes. Ce conflit est parmi nos priorités de politique étrangère et sur l'ordre du jour des visites de plus haut niveau entre nos deux pays. A cet égard, le problème du Haut-Karabakh a également été abordé lors de la réunion du Conseil de coopération stratégique de haut niveau Turquie-Azerbaïdjan qui a eu lieu à Ankara le 15 janvier 2015 » a conclu le fonctionnaire.

http://fr.apa.az/xeber_mae_turc____nous_invitons_les_copr__sident_23461.html

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CHARLIE HEBDO

Violences contre Charlie Hebdo: la mondialisation des imbéciles

Le Huffington Post

Caroline Fourest

Essayiste, journaliste, éditorialiste, scénariste et réalisatrice engagée en faveur de l'égalité et de la laïcité et des droits de l'Homme

Publication: 19/01/2015 11h39 CET Mis à jour: 20/01/2015 21h07 CET

Ainsi donc, après avoir tué à Paris, d'autres fanatiques tuent et brûlent des Églises au Niger pour un dessin de pardon qui n'a rien d'une « provocation gratuite » et tout d'un acte de courage en réaction à ce massacre.

La mondialisation de la folie n'est pas nouvelle. Elle nous tend un piège bien connu. Blâmer des dessinateurs français d'avoir répondu pacifiquement à un crime quand il faut évidemment blâmer ceux capables de tuer pour un dessin... Qu'ils n'ont probablement pas vus.

Le droit au blasphème milite pour la laïcité. Or c'est justement ce manque de laïcité qui explique ces pogroms religieux pouvant s'enflammer au moindre prétexte comme au Niger. Le pape y a-t-il seulement pensé avant de comparer le fait de moquer la foi à une insulte justifiant de répondre par « un poing dans la gueule » ? Au Pakistan, c'est au nom de cette « philosophie » obscurantiste que des chrétiens sont mis en prison, comme Asia Bibi. Le seul fait d'énoncer sa foi est vécu comme une insulte à la religion des autres, majoritaires, et peut valoir d'être jugé pour « blasphème ». Charlie défend le droit au blasphème et donc Asia Bibi, contrairement au Pape dont la déclaration encourage les violents de façon irresponsable.

Mais les vrais responsables sont bien ceux qui commettent ces violences. Ces réactions sont restées pour l'heure ultra-minoritaires au sein de ceux que certains commentateurs appellent très rapidement LE monde musulman, alors qu'il est divers et a réagi à 99% plutôt pacifiquement. Quelques centaines de manifestants fanatisés au Niger, en Algérie, au Sénégal ou au Pakistan. C'est trop mais cent fois moins qu'à la fin des années 80 contre le livre de Salman Rushdie... Et bien moins qu'en 2006, lorsque la publication des dessins danois avait servi de prétexte pour brûler des ambassades et tuer plus de 150 personnes.

Le fait de tenir bon a un prix, mais ce prix a un sens. Combien de vies et de libertés perdrons-nous si nous cédions ? C'est la question qu'il faut se poser. Au lieu de renverser les procès en « irresponsabilité ».

Des terroristes mal intégrés ?

En parlant d'irresponsabilité, on reste sans voix devant les clichés déversés outre-Atlantique sur la France à l'occasion de ce drame.

Ne parlons pas de Fox news qui a confondu les zones d'urbanisation prioritaires avec des zones de non droit entièrement musulmanes rappelant Bagdad ou Kaboul, ni de carte de zones « no go zones » tracées en rouge, ni de son pseudo-expert qui aura eu au moins le mérite de nous faire rire dans un moment pareil.

Mais Fox news n'est pas la seule chaîne à faire des raccourcis terriblement indécents. Obama, qui n'a pas trouvé le temps de venir en France, a frôlé l'indécence en nous expliquant que le terrorisme est lié au manque d'intégration des musulmans... Si réussie aux Etats-Unis. Comme si aucun terroriste américain n'avait jamais existé. Peut-on se permettre de lui rappeler que la discrimination sociale explique rarement, et n'excuse jamais, le terrorisme ?

Était-ce vraiment parce qu'il était « mal intégré » que le milliardaire Oussama Ben Laden a commandité les attentats du 11-Septembre et souhaité ceux de Charlie Hebdo ? Parce qu'ils étaient mal intégrés que les islamistes algériens des GIA ont ensanglanté l'Algérie pendant toutes les années 90 ? Ou que des jihadistes irakiens et syriens ont créé l'État islamique ?

Comment peut-on dire dans la même phrase que les musulmans sont les premières victimes du terrorisme, ce qui est vrai, tout en expliquant le terrorisme par le manque d'intégration des musulmans ? C'est donc parce qu'ils ne sont pas assez intégrés dans les pays musulmans que les musulmans se tuent eux-mêmes ? Les musulmans seraient donc racistes envers les musulmans et ce racisme expliquerait la naissance de l'islam politique radical en Égypte et au Pakistan ?

Est-ce parce qu'ils sont nés en France que les frères Kouachi ont voulu faire le jihad contre les Américains après Abou Ghraib et une guerre américaine contre le terrorisme plus dévastatrice qu'efficace ? Est-ce vraiment à cause d'un dessin - que la presse américaine ne montre pour ne pas « offenser » - que la propagande jihadiste marche si bien ou à cause de ses images d'Abou Ghraib... Qu'il n'aurait pas fallu montrer pour ne pas « offenser » ?

La vérité, c'est que le terrorisme islamiste comme la guerre fournit un sens et de l'adrénaline à tous les frustrés qui rêvent de tirer à la kalachnikov et d'avoir des esclaves sexuelles. L'explication hormonale, patriarcale, est bien plus valable que l'explication sociale. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'une meilleure politique sociale n'est pas souhaitable pour faire baisser la tentation hormonale.

La réponse au terrorisme ne se trouve pas dans l'excuse mais bien dans le fait de tenir bon en matière d'idéal. Et c'est là où la censure de Charlie Hebdo par certains journaux américains et anglais est si grave.

Censure anglo-saxonne

On débat dans les rédactions, on soutient Charlie, mais les directions ont tranché... La plupart ont censuré la couverture de Charlie hebdo, comme ils avaient censuré les caricatures danoises en 2006, en expliquant qu'elles pouvaient être offensantes pour les musulmans.

Certains disent aujourd'hui pour des raisons de sécurité. C'est un progrès. Mais serions-nous en danger si tous les médias du monde avaient simplement montré ces dessins danois ou cette « une » au lieu d'en faire un tabou ? Au lieu de laisser croire qu'ils pouvaient justifier des réactions outrées ?

Ce refus d'informer révèle un fossé culturel gigantesque concernant la laïcité et la liberté d'expression.

L'Amérique a fondé sa démocratie sur la liberté de religion. Les sensibilités religieuses y sont plus sacrées que le devoir d'informer. Quant à l'Angleterre, elle n'est ni une république ni laïque, mais une monarchie parlementaire liée à une religion d'État. Cette religion privilégiée l'incite visiblement à manier avec précaution les sensibilités d'autres religions, minoritaires, au nom d'un interdit religieux qui n'existe même pas.

Le Coran n'interdit même pas la représentation de Mahomet. Il interdit l'idôlatrie. C'est-à-dire exactement ce que font les fanatiques en le révérant et en tuant en son nom pour empêcher qu'on désacralise son image... dans Charlie Hebdo.

Quand bien même le Coran interdirait de représenter Mahomet, cet interdit n'est évidemment pas valable pour les non musulmans et les démocraties laïques. Ou alors, il faut aller jusqu'au bout de la logique et interdire à tous, partout, toutes les représentations des prophètes de l'islam... Comme Jésus en fait partie, il faut interdire les Christs en croix dans les Église et les films sur Jésus dans les cinémas. Et puis pourquoi se limiter aux religions ? En toute logique, pour éviter d'offenser, il faut aussi interdire les films hollywoodiens qui froissent Kim Jong Un, le dictateur Nord-Coréen. Et plus globalement importer les lois des dictateurs et des fanatiques en démocratie. C'est-à-dire l'abattre.

L'Amérique a compris cet enjeu au moment des menaces pesant sur le film « The Interview ». Elle a tenu tête à la Corée du Nord. Elle perd le nord quand il s'agit de religion.

Ce ne serait pas si grave si ces critères anglo-saxons n'étaient pas devenus les nôtres malgré nous. Puisqu'ils régissent les nouveaux médias mondiaux que sont l'iPad d'Apple ou Facebook. Sur ces nouveaux médias mondiaux, le fait de moquer la religion ou de montrer des seins peut vous valoir d'être bloqué et censuré. Tandis que l'incitation à la haine, elle, ne fait que prospérer.

Dieudonné n'est pas Charlie

Pendant ce temps, au lieu de défendre la liberté d'expresison tout en combattant l'incitation à la haine, comme le fait Charlie, de grandes voix sèment la confusion. Comme Jon Stewart, le célèbre animateur humoriste du Daily Show, qui n'a rien trouvé de mieux que d'accuser les médias français d'« hypocrisie » et de prendre la défense de l'antisémite Dieudonné. Ce qui a régalé les sites d'extrême droite et/ou pro-islamistes français (et oui, les deux ne sont pas incompatibles, surtout chez les soutiens de Dieudonné).

Cette conception confuse de la liberté d'expression n'est pas seulement irresponsable et navrante. Elle sert les ennemis de la liberté.

Quand Dieudonné était un humoriste et se riait de toutes les religions, dont le judaïsme, personne ne songeait à le faire condamner à des amendes... Qu'ils ne règlent d'ailleurs pas. A l'époque, il était drôle et soutenu. Mais ce Dieudonné n'existe plus. Aujourd'hui, il est à la tête d'un parti politique, fondé avec un homme qui se définit comme « national socialiste », dont le fond de commerce est le racisme anti-Juifs. Il ne rit plus contre les religions. Il minimise voire nie la Shoah, se moque de la décapitation et s'identifie à l'assassin d'une policière

noire et des clients de l'Hyper Casher.

La différence entre Charlie Hebdo et Dieudonné, c'est que Charlie rit des terroristes tandis que Dieudonné rit avec les terroristes. C'est la différence entre l'humour et la haine, entre faire respirer la démocratie et vouloir la tuer.

Que des journalistes anglo-saxons, des internautes ou de jeunes enfants ne fassent pas cette distinction est inquiétant. Cette confusion est un poison mortel pour la démocratie. On ne pourra pas arrêter toutes les balles. Mais l'on doit chercher un antidote et s'éclaircir les idées au plus vite, avant de céder de nous-mêmes à ceux qui nous menacent, sans même qu'ils aient besoin de tirer.

Caroline Fourest est spécialiste de l'intégrisme musulmans et de l'extrême droite, ancienne journaliste à Charlie Hebdo, auteure d'une Hors-série de Charlie Hebdo sur le Blasphème.

http://www.huffingtonpost.fr/caroline-fourest/blaspheme-charlie-hebdo_b_6499374.html

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LIBERATION D’AUSCHWITZ

 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz: la mémoire postmoderne de la ShoahCRIF

Publié le 20 Janvier 2015

Par Michaël de Saint-Chéron, publié dans le Huffington Post le 19 janvier 2015

Le 27 janvier marquera en Europe, aux Etats-Unis, en Israël et dans quelques autres pays du monde, le 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau, le plus grand complexe d'extermination jamais créé.

Sur l'emplacement du camp d'extermination, en Pologne, aura lieu une très impressionnante manifestation avec de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernements... mais bien peu de survivants. Ni Simone Veil, ni Elie Wiesel n'y seront pour raison de santé. Imre Kertész, le prix Nobel de littérature hongrois, Israël Lau, ancien grand-Rabbin ashkénaze d'Israël, Izio Rosenman, psychanalyste, et d'autres encore bien sûr, restent des témoins directs de l'enfer d'Auschwitz, qui y seront peut-être, si leur santé leur permet. Mais cet anniversaire ne sera-t-il pas d'ores et déjà la dernière commémoration décennale qui comptera avec les survivants directs - sauf bien sûr d'heureuses exceptions ?

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Auschwitz

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Mais il restera une seconde mémoire -indirecte, celle-là-, celle des enfants dont les parents ne sont pas revenus, comme l'écrivain Marcel Cohen, par exemple, parmi beaucoup d'autres.

Depuis l'an 2000, nous sommes entrés dans ce que l'on pourrait nommer la mémoire post-moderne d'Auschwitz et des camps.

Pour en parler, à la veille de ce 70e anniversaire, je le ferai à travers deux livres tout juste parus : « Le Consul », de Salim Bachi (Gallimard) et Les Inoubliables de Jean-Parc Parisis (Flammarion).

Le héros de Salim Bachi est Aritides de Soussa Mendes (1885-1954), consul du Portugal en Belgique puis à Bordeaux à partir de septembre 1938, qui fit face, seul, à Salazar et aux nazis. Aristides, désobéit en connaissance de cause à la « maudite circulaire n°14 en date du 11 novembre 1939, émanation méphitique de Salazar, notre démon », comme le dit Aristides dans le roman. Entre mai et juin 1940, il délivra plus de 30 000 visas aux réfugiés fuyant les pays occupés par les hordes nazies, dont 10 000 à des Juifs. Il reçut fin juin l'injonction de stopper immédiatement son action. Mais le bien était accompli. « ce fut la plus grande action de sauvetage menée par une seule personne pendant l'Holocauste » écrivit Yehuda Bauer, spécialiste des réfugiés Juifs durant la guerre. Autant de vies arrachées aux trains de la mort et à Auschwitz, dont le 17 janvier marque le 70e anniversaire de la libération.

Il y a plusieurs mémoires d'Auschwitz et de l'Holocauste, celle des trente-cinq premières années jusqu'à l'orée des années 1980, puis il y a celle qui se forge et se fonde sur le mot hébreu Shoah, titre du film de Claude Lanzmann. Une troisième mémoire apparaît au début du XXIe siècle, que l'on pourrait qualifier de post-moderne, constitutive d'une ultime mémoire vive, le plus souvent juive, contiguë aux récits sortis de l'oubli d'auteurs disparus, alors qu'une génération d'auteurs qui n'ont pas connu l'horreur des camps, la refondent dans une approche postmoderne.

Ainsi Salim Bachi comme Jean-Marc Parisis dans Les Inoubliables, restituent une page de la mémoire de la Shoah. Bachi à travers la magnifique et héroïque figure d'Aristides de Soussa, Parisis à travers une fratrie de quatre frères et une sœur avec leur mère Esther Schenkel, déportée à Auschwitz au lendemain de l'exécution de leur père Nathan, par le convoi numéro 71 du 13 avril 1944.

Déportés et assassinés car ils n'ont pas eu la chance folle de croiser sur leur route de malheur un héros du nom de Soussa Mendes.

Voici donc la mémoire postmoderne de la Shoah, d'Auschwitz, de l'univers concentrationnaire nazi… Lire la suite.

M. de Saint-Cheron est philosophe des religions, dernière publication, Du juste au saint. Ricoeur, Levinas, Rosenzweig (DDB, 2013).

http://www.crif.org/fr/actualites/70e-anniversaire-de-la-lib%C3%A9ration-dauschwitz-la-m%C3%A9moire-postmoderne-de-la-shoah/53989

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85048

LETTONIE

Exposition sur la Shoah annulée: la Lettonie craint pour son image16:59 20/01/2015 MOSCOU, 20 janvier - RIA Novosti

Riga a expliqué sa décision d'annuler une exposition sur l'Holocauste à Paris par le préjudice que cette manifestation "porterait à l'image de la Lettonie" pendant sa présidence de l'UE, a déclaré mardi Alexandre Dioukov, directeur du fonds "Mémoire historique" qui a organisé l'exposition.

"Nous avons été désagréablement surpris par l'annulation de l'exposition sur proposition de la représentation permanente de la Lettonie auprès de l'UNESCO. Qui plus est, la mission lettone a fourni une explication bien étrange à cette décision. Selon elle, l'exposition porterait préjudice à l'image de la Lettonie pendant sa présidence de l'Union européenne", a indiqué M.Dioukov à RIA Novosti.

L'exposition intitulée "Enfance volée. Victimes de l'Holocauste vues par les enfants détenus dans le camp de concentration nazi de Salaspils" devrait s'ouvrir fin janvier au siège de l'UNESCO à Paris.

"Je ne comprends absolument pas comment un récit sur les crimes des nazis et de leurs complices peut nuire à l'image d'un Etat européen moderne. Sauf si la Lettonie s'attribue les crimes nazis. Cela paraît être le cas et c'est très triste", a ajouté M.Dioukov.

"Nous avons commencé l'organisation de cette exposition en 2014. L'UNESCO a donné son feu vert. Les représentations permanentes de la Russie et de la Biélorussie auprès de l'UNESCO ont appuyé la tenue de l'exposition. Elle faisait partie d'un projet international réalisé en coopération avec des historiens russes, biélorusses et lettons", a précisé le responsable.

Selon lui, les organisateurs de l'exposition voulaient démontrer que le peuple juif n'était pas le seul visé par les crimes nazis. "Initialement créé pour exterminer les Juifs, le camp de concentration de Salaspils est devenu un lieu de détention et d'extermination d'autres victimes du nazisme après la mort de ses détenus juifs. Il a notamment accueilli les victimes des opérations menées par les nazis à la frontière entre la Lettonie et la Biélorussie", a noté M.Dioukov.

Le camp de Salaspils (Kurtenhof) a fonctionné de 1941 à 1944 à une vingtaine de kilomètres de Riga. Ses premiers prisonniers étaient des Juifs d'Autriche, de Tchécoslovaquie et d'Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Soviétiques - femmes et enfants biélorusses et russes, Lettons et Lituaniens. Au total, près de 100.000 personnes sont passées par ce camp.

http://fr.ria.ru/world/20150120/203459310.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85038

TERRORISME

S'habitue-t-on à vivre sous le terrorisme?Slate

Ariane Bonzon

Monde 21.01.2015 - 7 h 37

mis à jour le 21.01.2015 à 9 h 16

Existerait-il une sorte de mini-kit de survie psychique et physique?

C’est le contraire de la carte du Tendre. Et pourtant, elle est presque aussi présente en moi que l’est ma géographie amoureuse. Le monde de la carte du tendre est imaginaire quand le monde de son contraire est bien réel, c’est celui de la haine et de la barbarie, du silence qui suit la déflagration, des cris et des pleurs, du sang, des clous et de la poudre, de l’affolement, puis de la prostration avant la colère...

Ebauchée –bien malgré moi– dans les années 80, «ma» «carte de l’horreur terroriste» s’est beaucoup étendue, noircie et diversifiée au fil de ces trois décennies vécues au Proche-Orient et en Afrique. Et avec les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 en France, son tracé me semble destiné à n’en jamais finir...

Tout commence en Erythrée

Ma carte macabre débute sur une route d’Erythrée en 1986 par l’explosion de la première voiture de notre convoi, celle précédant la nôtre; elle se poursuit un petit matin de 1991 devant l’amoncellement de corps d’hommes mutilés et tués à la machette dans le township d’Alexandra près de Johannesbourg; son tracé change de continent lors du carnage –29 fidèles musulmans priant au Tombeau du Patriarche à Hébron abattus à bout portant en 1994 et, huit mois plus tard, en octobre de la même année, avec ces religieux juifs ramassant dans des sacs plastique les bouts de chair éparpillés des 22 Israéliens tués dans l’explosion d’un bus de Tel Aviv; puis passe par ce qu’on a appelé le «11 septembre turc»: 58 morts lors de plusieurs attentats perpétrés à Istanbul en 2003 contre des synagogues, le consulat britannique et un immeuble de la banque HSBC.

Il y a, marquées d’un point rouge, les premières fois, sinistres, glauques, immondes: le premier copain survivant, Ergun Cagatay, d’un attentat commis par l’Asala à Orly en 1983; le premier copain assassiné, David Webster en Afrique du sud en 1989; et encore: la première voiture kamikaze, à Gaza en 1994, lorsqu’à quelques mètres de la silhouette carbonisée du kamikaze encore arc-bouté sur son volant, je me suis surprise à chuchoter toute seule à l’enfant que je portais dans mon ventre: «Ne t’inquiète pas, ce n’est pas ça la vie».

Voilà ensuite, ma première interview d'un groupuscule armé, cagoulé et apparemment déterminé, dans une grotte aux alentours de Bethléem; et aussi la première veille, le premier enterrement aux côtés d’amis dont l’enfant avait péri dans un attentat. Sans oublier dans les années 90, la première audience devant un Tribunal de sûreté militaire d’un procès pour «terrorisme», kurde d’extrême gauche, auquel j’ai assisté à Istanbul.

Sur cette carte de l’horreur terroriste, j’ai croisé ceux qui les inspiraient, certains de ceux qui auraient pu les commettre et d’autres qui étaient passés à l’acte au sein ou au nom de l’AWB, l’Inkhata, l’ANC, l’Azapo, l’OLP, le FPLP, le FDLP, le Hamas, le djihad islamique palestinien, le Hezbollah libanais, des adeptes de Meir Kahane, le DKHP-C, l’Asala, le PKK, le Hezbollah turc, etc… (bien sûr il y aurait des distinctions à faire, mais du point de vue des victimes, civiles, toutes ces organisations sont à mettre dans le même sac).

Une batterie de clignotants

Pourtant, ne s’habitue-t-on jamais?

D’abord ce n’est évidemment pas tout à fait la même chose de «vivre sous le terrorisme» dans son propre pays que d’y être «expatrié» en tant que journaliste. Dans le second cas, on peut toujours décider de partir. Un choix que ne possède pas la grande majorité des populations visées.

Pour autant, en ce qui me concerne, je ne me suis jamais «habituée». A la vue d’une caricature qui croquerait «pour rire» un attentat, je suis incapable d’esquisser autre chose qu’un triste rictus. Si on ne s’habitue jamais, peut-être développe-t-on alors une sorte de mini-kit de survie physique et psychique?

Et se construit-on par exemple, sans même s’en rendre compte, une «batterie de clignotants», de «petits trucs» qui diffèrent selon les pays, les circonstances, les lieux? En effet, l’oreille apprend vite à discerner l’attentat, lorsqu’à l’alarme d’une ambulance succède une sirène laquelle succède à une explosion. On sait qu’il ne faut pas se précipiter sur le lieu du crime sachant qu’après une première déflagration il y en a souvent une seconde, que certains types d’attentats surviennent «en chaîne». On préfère le vélo au bus et au métro, on évite tel ou tel lieu, etc.

Il y a aussi les processus d'«auto-défense» classiques: dire que les terroristes sont des «connards» fait du bien à ceux qui le disent, les traiter de fous, de dangereux permet de remettre un peu d’«ordre», de structurer ce chaos, de les différencier radicalement de nous.

La logique interne au terrorisme

Or le terrorisme n’est pas toujours aussi aveugle qu’on le croit, il est ignoble mais il a parfois –je dis bien parfois– une certaine logique. Ce n’est pas toujours su, mais la date de certains attentats, le lieu apparemment banal, la personne visée peuvent avoir été choisis pour des raisons très précises qui échappent au grand public mais pas à ceux qui mènent l’enquête, pas aux responsables de l’Etat qui n’en disent souvent mot –de crainte d’apparaitre donner crédit à ces terroristes.

Savoir ceci ne nous préserve ni ne nous protège. Mais comprendre que le terrorisme commis par des individus ou des groupes est aussi souvent (pas toujours) un acte de désespoir m’a aidé à mettre un peu de sens dans l’insensé, en tout cas pour les pays, Afrique du sud, Israël et Turquie dans lesquels j’ai vécu. Cette approche plus «rationnelle» permet de replacer nos destins individuels dans un conflit qui dépasse nos individualités. Et d’apprendre à devenir peut-être un peu plus fataliste. En gardant bien à l’esprit que comprendre n’est ni admettre ni prendre fait et cause, comprendre ne signifie pas tomber dans une sorte de «syndrome de Stockholm».

La pression exercée par le terrorisme a pu, dans le passé, contribuer à ouvrir des négociations. C’est terrible à écrire mais c’est vrai. C’est pourquoi il arrive qu’un journaliste (ou tout autre personne «au contact»: humanitaire, religieux...) soutenant une cause qu’il juge juste franchisse la ligne rouge qui le sépare d’une organisation terroriste.

Dans un magnifique roman, Mon traitre, le journaliste Sorj Chalandon questionne son propre cheminement aux côtés de l’Ira et de l'un des ses leaders les plus charismatiques, Denis Donaldson, dont il avait admiré l'engagement et le courage avant d'apprendre qu'il s'agissait d'une «taupe» infiltrée dans l'organisation.

Faut-il en conclure qu’il n’y a pas de flirt possible, quelle que soit la justesse de la cause, que là plus encore qu’ailleurs, les moyens font partie intégrante de la fin? Relire Camus, même si on est à dix mille années-lumière du terrorisme des Justes.

Le terrorisme est presque toujours le plus fort

Mais au final, ce petit kit de survie psychique et physique est dérisoire. Il ne pèse rien face à la logique implacable du terrorisme dont le premier résultat est de polariser, de radicaliser et de gangréner la société: on passe très vite du mépris à la haine vis-à-vis non seulement de ceux qui commettent ces crimes mais également de ceux qui s’en réclament puis très vite de ceux qui ne les condamnent pas assez clairement à notre goût.

Le second effet –collatéral– du terrorisme est moins connu. On a beau constituer une cible, représenter une victime potentielle, on peut développer une haine de… soi. «Je suis en train de devenir raciste» me disait à Paris une toute jeune fille il y a quelques jours, alors que l’origine de nombre de ses copains indique tout le contraire:

«Dans le métro je ne pouvais pas m’empêcher de dévisager tous les types qui avaient l’air arabe et pas nets.»

Oui le terrorisme peut vous conduire au dégoût de vous-mêmes: parce que vous voyez quelqu’un qui ne vous inspire pas confiance, vous changez de rame, de bus ou de trottoir, cela s’appelle le délit de faciès, et il vous fait honte d’y être tombé… Il faut avoir 20 ans pour posséder la franchise et la clairvoyance de le dire.

Ou bien vous vous retrouvez pris dans un étau, vous avez peur des autres, et les autres ont peur de vous, parce que vous êtes arabe, musulman, palestinien, kurde... et que dans le pays où vous êtes, les terroristes qui ont frappé avait le même nom, la même nationalité, la même religion que vous.

Répression

Etape suivante, c’est le contre-terrorisme, la répression contre une population ennemie, les législations d’exception et leur cortège de dérapages qui peuvent vous atteindre dans votre identité– pour autant que vous vous sentiez comptable des agissements de votre gouvernement, votre pays. Le terrorisme fait remonter les pires pulsions du côté de ses (potentielles) victimes aussi. «La vraie puissance destructrice du terrorisme est en chacun de nous» explique l’écrivain israélien David Grossman.

Même si à côtoyer cette horreur-là, je jouis plus intensément de la vie et j'ai vite appris à distinguer l’essentiel du secondaire. Il y a, spécifiques, une profondeur et un «appétit de vivre post-attentat».

En cela, la marche de près de 4 millions de Français dimanche 11 janvier était la bonne réponse. Ne nous faisons pas d’illusion: elle n’aura aucun effet sur les candidats terroristes. Au contraire, son ampleur devrait être une sorte de satisfecit pour ces derniers, ou plutôt pour leurs mentors. Mais elle aura au moins été signe de vie, de rire, de transgression et de solidarité… dont le souvenir et la chaleur nous seront plus qu’utiles dans les mois et années qui viennent.

Ariane Bonzon

http://www.slate.fr/story/97041/vivre-sous-le-terrorisme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85043

RACISME/ANTISEMITISME

TC Bruxelles - Le procès intenté par le CCOJB contre Laurent Louis fixé au 14 avrilRTL info

Agence Belga , publié le 20 janvier 2015 à 15h23

(Belga) Le tribunal correctionnel de Bruxelles a fixé, mardi après-midi, le procès pour racisme contre l'ancien député Laurent Louis au 14 avril prochain. Il s'agit d'une action en citation directe devant un tribunal, introduite par le Comité de

Coordination des Organisations juives de Belgique (CCOJB). Celui-ci reproche à Laurent Louis d'avoir tenu des propos négationnistes et antisémites sur son blog en juin 2014.

Le tribunal a fixé les échanges de conclusions entre les parties aux 17 février, 3 mars et 17 mars, et le début des plaidoiries au 14 avril. En juin dernier, le CCOJB avait cité directement Laurent Louis devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, donc sans dépôt de plainte préalable auprès du parquet, pour propos antisémites et négationnistes relayés sur son blog, le 9 juin. Laurent Louis, ancien député fédéral indépendant, y avait écrit: "Certes, Jean-Marie Le Pen a dit que les chambres à gaz n'étaient qu'un détail de l'Histoire de la Seconde Guerre mondiale et cela peut choquer mais en y réfléchissant un peu, est-ce si faux que cela? [...]". La LBCA (Ligue Belge Contre l'Antisémitisme) s'est également constituée partie civile avec le CCOJB, ainsi que le Centre interfédéral pour l'égalité des chances, le Centre d'Action Laïque et la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA), une association française. (Belga)

http://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/tc-bruxelles-le-proces-intente-par-le-ccojb-contre-laurent-louis-fixe-au-14-avril-693373.aspx

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85021

Antisémitisme : l’heideggérisme après le naufrageNouvel Obs

Publié le 17-01-2015 à 17h35

Pourquoi ses disciples cherchent-ils tant à dédouaner le Maître? Par François Rastier, directeur de recherche au CNRS.

Heidegger écrivait : Il faudrait se demander sur quoi est fondée la prédestination particulière de la communauté juive pour la criminalité planétaire [1].

Tout est là : le complot mondial et même cosmique, le destin métaphysique, la désignation de la communauté criminelle dont il exigeait «l’extermination totale» neuf ans avant la conférence de Wannsee. Dieudonné a été inculpé d’incitation à la haine raciale pour des propos plus mesurés; mais quiconque s’inquièterait de la publication de cette insanité heideggérienne se verrait accusé de vouloir censurer le grand Penseur.

Peter Trawny, éditeur des «Cahiers noirs», cite aujourd’hui cette phrase dans son livre «Heidegger et l’antisémitisme» (Seuil, 2014, p. 79), mais elle ne figure pas dans le tome mentionné, paru en 1998. Elle avait été expurgée, ce qui en dit long sur les manipulations éditoriales de cette «Œuvre complète». Trawny le précise en effet: Les éditeurs scientifiques et l’ayant droit du fonds ont alors décidé de ne pas

publier la phrase.

Or l’éditeur scientifique n’est autre que Trawny lui-même: il découvre aujourd’hui une phrase qu’il avait complaisamment omise voici quinze ans. Comme jadis Colomb l’Amérique, il aura été le dernier à «découvrir» aujourd’hui l’antisémitisme de Heidegger [2].

Depuis des décennies, les étudiants et disciples juifs de Heidegger sont instrumentés pour écarter tout soupçon d’antisémitisme; en premier lieu, Hannah Arendt, dont la figure participe de l’iconisation de Heidegger, au théâtre comme au cinéma [3]. Dans son ouvrage, dont il revendique la dimension apologétique, Peter Trawny exploite cette tactique: côté dames, comme Arendt ne suffit plus, il mobilise Blochmann et Kaléko; côté messieurs, Hermann Cohen, Theodor Herzl, Martin Buber, le rabbin Prinz, Freud et même Walther Rathenau.

En outre, il dissocie les Juifs de la «juiverie mondiale» et élève l’argument classique de l’exception au niveau d’un débat ontologique: Heidegger ne serait pas vraiment antisémite, car il exécrait les Juifs en général et non en particulier. Trawny concilie ainsi l’appel à l’extermination et ce qu’il appelle «l’entente cordiale avec des Juifs» (p. 132). Ainsi, «l’antisémitisme au plan de l’histoire de l’Être» ne viserait personne, puisqu’«il est très difficile d’imaginer que ce contre quoi il se dirige soit incarné dans des personnes déterminées» (p. 134) [4].

Heidegger et ses "penseurs juifs"

Cette lustration va-t-elle se poursuivre dans le colloque international organisé à la Bibliothèque nationale de France fin janvier 2015, avec pour invité vedette Peter Trawny lui-même? La présentation en ligne commence ainsi: Heidegger, tout au long de son chemin de pensée, aura été entouré de ‘‘penseurs juifs’’, élèves ou collègues, interprètes ou critiques, adversaires ou héritiers : Husserl, Arendt, Marcuse, Jonas, Cassirer, Derrida, Freud, Lukacs, Levinas, Strauss, Anders, Buber, Celan, Adorno, Benjamin, Rosenzweig...

Dans cette énumération voisinent les adversaires (comme Cassirer, Adorno, Anders) et les sectateurs (Arendt, Derrida); des gens qui ont eu des relations épisodiques (Marcuse, Strauss), voire nulles (Freud); des théoriciens marxistes ou marxisants (Lukacs, Marcuse, Adorno, Anders) et d’autres réputés de droite (comme Strauss).

Sur seize auteurs, seuls Rosenzweig, Buber et Levinas ont un rapport définissable avec le judaïsme. Les autres sont athées, ou chrétiens (comme Husserl). Rien ne permet de les étiqueter comme «penseurs juifs», sinon des origines familiales – dont on sait l’inanité dangereuse et qui ne disent rien des projets intellectuels ni des œuvres [5].

Sauf à estimer comme jadis Hitler que les Juifs sont une «race mentale», rien ne réunit ces auteurs, sinon le vœu d’une grande réconciliation, au-delà des positions politiques et des antagonismes, autour de la figure de Heidegger, qui devient de manière forcée le centre organisateur de la pensée «juive» contemporaine.

Depuis des décennies, depuis que l’Extermination des Juifs a semblé résumer commodément les crimes nazis, de nombreux essayistes ont rapproché Juifs et

Nazis. Sans même songer aux radicaux antisionistes qui assimilent étoile de David et croix gammée, certains, renouvelant le thème de l’élection, ont par exemple imaginé que «Mein Kampf» avait été inspiré par un rabbin [6].

Communautarisme candide

Dans le domaine philosophique, le rapprochement a été tenté de longue date. On comprend bien qu’un communautarisme candide puisse se flatter de voir le plus grand Philosophe avoir emprunté secrètement ses thèses au judaïsme, propos articulé en 1990 par Marlène Zarader dans «La dette impensée. Heidegger et l'héritage hébraïque». Ce que reprend aujourd’hui l’argumentaire du colloque de la BNF: En quoi et pourquoi le ’’judaïsme’’, demeure-t-il pour Heidegger de l’ordre d’une dette impensée?

Ce serait une fois de plus brouiller les frontières entre victimes et bourreaux que de peindre le penseur nazi sous la figure d’un fils prodigue qui doit beaucoup à ses pères juifs. Heidegger a certes recodé toutes sortes d’auteurs dans son idiome ontologisant pour parvenir à cent volumes grandiloquents et péremptoires, mais, mis à part les nazis ou leurs inspirateurs, il en use comme d’un matériau et non comme de sources même implicites.

Spectaculairement dépourvue d’éthique, son œuvre ne pourrait avoir contracté de dette à l’égard du judaïsme, religion de l’éthique qui commence par l’observance de la Loi. En viendrait-on à dégrader le judaïsme pour redorer Heidegger? Cette autodestruction du judaïsme répliquerait, au plan philosophique, l’autodestruction des Juifs que Heidegger a thématisée pour nier les crimes nazis.

L’ontologie communautariste, dont Heidegger reste un idéologue majeur, ne semble cependant pas sans danger, quand Di Cesare, autre invitée vedette de ce colloque international et vice-présidente de la Heidegger-Gesellschaft, rappelle posément: Le Juif assimilé est en fin de compte le plus dangereux, parce qu’il se mimétise et se rend invisible [7].

Après tout, l’étoile jaune évitait les dangers de cette dissimulation.

De Faurisson au "Dictionnaire Heidegger"

De longue date, certains leaders du courant heideggérien français se sont compromis avec le négationnisme: Robert Faurisson publia malicieusement dans les «Annales d’histoire révisionniste» les fraternelles lettres de soutien que lui avait adressées Jean Beaufret, (principal introducteur de Heidegger en France), et où il se félicitait d’être arrivé «aux mêmes conclusions» que lui.

Dans une apologie, son successeur François Fédier s’indigna: loin de «nier l'extermination» des juifs d’Europe, Beaufret se serait contenté de «mettre en doute l´existence des chambres à gaz» [8]. Cette étrange euphémisation s’étend aux traductions, et dans son édition des «Écrits politiques» de Heidegger, Fédier traduit par exemple: Il faut mener une lutte acharnée dans l'esprit du socialisme national, lutte qui ne doit pas être étouffée par des représentations humanitaires ou chrétiennes -

lesquelles atténuent son caractère absolu. [9]

Or le «socialisme national» n’est autre que le national-socialisme.

Publié en décembre 2013, le «Dictionnaire Heidegger», codirigé par Fédier, niait encore tout antisémitisme dans l’œuvre du Maître, et Fédier qualifia de «foutaises» les premiers commentaires de Trawny sur les «Cahiers noirs». Après l’année qui vient de s’écouler et que Nicolas Weill a décrite comme «l’année du naufrage», dénis et affirmations se concilient soudainement, et tous, de Trawny à Di Cesare et à Fédier se retrouvent à la même tribune. Le nazisme, une "philosophie"?

Une stratégie commune réunit en effet les apologistes :

(i) Réduire la question du nazisme à l’antisémitisme, présenté comme une sorte de patine d’époque; puis la question de l’antisémitisme à celle de «l’entente cordiale» de Heidegger avec les Juifs.

(ii) Mobiliser les « penseurs juifs » pour témoigner de leur fidélité à Heidegger, comme si l’on pouvait prendre des juifs morts et vivants en otage pour plébisciter un idéologue nazi: cela participe de la banalisation générale de l’antisémitisme.

(iii) Unifier la « droite » et la « gauche » heideggérienne pour prouver que Heidegger est le seul penseur qui permette de comprendre le monde moderne. Ce pourquoi Vattimo, après avoir salué naguère son «courage» d’avoir adhéré au parti nazi, publie un article intitulé «Heidegger, antisémite indispensable» (dans «l’Expresso» du 11 décembre 2014), négligeant cependant que l’antisémitisme insane de Heidegger s’étend à l’ensemble de la modernité, de «l’américanisme» (dont il prévoit la fin en l’an de grâce 2300), au bolchévisme, à la technique et à tout ce qu’il nomme la «Machenschaft», l’efficacité calculatrice des «faiseurs».

Ainsi, les apologistes contournent-ils la question centrale de l’introduction du nazisme dans la philosophie, alors même que le Maître écrit: Le national-socialisme est un principe barbare. C’est l’essentiel, et sa grandeur potentielle. Le danger n’est pas le national-socialisme lui-même – mais qu’il soit diminué par une prédication sur le vrai, le bon, le bien (…) [10]

Seule la philosophie (celle de Heidegger) permet de lui éviter ce dévoiement: Le national-socialisme ne peut jamais être le principe d’une philosophie, mais doit toujours être placé sous la philosophie en tant que principe. [11]

L’introduction du nazisme dans la philosophie se précise cependant: tout en affichant son judaïsme, Di Cesare affirme que le nazisme est bel et bien «une philosophie» [12] — en s’appuyant sur l’étude de Levinas, «Philosophie de l’hitlérisme»... Une discrète apologie promeut ainsi à la dignité académique une idéologie criminelle qui relève du droit pénal et non de la phisosophie, et elle l’élève même au rang d’une pensée «révolutionnaire» (sic).

Sans égard pour les connivences académiques, ni pour l’agenda caché de l’extrême-droite qui œuvre à une sainte alliance antimusulmane, les philosophes trouveront le courage de reconsidérer l’état de la question, de relire Heidegger,

de récuser son idéologie meurtrière et de reconstruire l’éthique [13].

François Rastier (*)

[1] Phrase caviardée dans l’édition originale («G.A.» [«Gesamte Ausgabe»], t. 98, p. 78). Cet auteur réputé difficile sait à l’occasion se trouver à la portée d’un skinhead ou d’un djihadiste ordinaire.

[2] Prévue par le Maître pour couronner son œuvre, la publication des «Cahiers noirs» clôt le débat faussé sur l’antisémitisme de ses écrits. Elle rend un hommage fort indirect à tous ceux qui, depuis un plus d’un demi-siècle, de Robert Minder à Jean-Pierre Faye, d’Adorno à Bourdieu, de Goldschmidt à Ott, de Fritsche à Givsan, de Farias à Quesada, d’Emmanuel Faye à Richard Wolin, de Kellerer à Pégny et Profeti ont non seulement vu clair mais ont contribué à établir un dossier scientifique devenu irréfutable.

[3] Il se plaignait d’ailleurs dans sa correspondance que ses cours soient infestés de Juifs ou demi-juifs (Halbjuden).

[4] Trawny minimise au passage le «Protocole des Sages de Sion», affirmant que ce n’est pas un faux, puisqu’il n’y a pas de texte original (p. 71): ce n’est qu’une «fiction», comme on pourrait le dire d’un roman.

[5] Dirait-on que Sarraute ou Gary sont des «écrivains juifs»? Offenbach ou Richard Strauss des «musiciens juifs»? Wagner serait-il donc un musicien «goy» ou «aryen»?

[6] Un rabbin «huileux», précise même George Steiner dans son étrange roman, «le Transport de A.H.» (Julliard-Albin Michel, 1981).

[7] Dans «Heidegger, das Sein, und die Juden», «Information Philosophie» (2/2014, p. 15). Apparemment soulagée, Di Cesare décrit Améry comme «le Juif allemand qui nie l’appartenance juive qu’il est obligé de reconnaître quand le nazisme décrète qu’il n’appartient pas aux non-Juifs, qu’il n’est pas un non-Juif.» («Utopia of Understanding: Between Babel and Auschwitz», p. 98). Dans son entretien à «l’Espresso», elle ajoute posément: «pour un intellectuel comme Jean Améry (lui-même survivant du Lager), Heidegger était un point de référence», alors même qu’Améry est un critique «féroce» (reconnaît Nancy) de Heidegger; voir notamment «Sie blieben in Deutschland - Martin Heidegger» (1968), in Jean Amery, «Werke», vol. 6, «Aufsätze zur Philosophie», pp. 297- 329.

[8] Emmanuel Faye, cité dans «le Monde» du 20 septembre 2006. Le texte de Fédier est repris sur des sites comme celui de Zagdanski, autre invité de marque.

[9] Heidegger, «Écrits politiques», Gallimard, 1994, p. 145.

[10] «G. A.», t. 94, p. 194.

[11] «G. A.», t. 94, p. 190.

[12] «Heidegger e gli ebrei», Turin, Bollati Boringhieri, 2014, p. 25.

[13] Aucun des auteurs du «Dictionnaire Heidegger» n’a jusqu’à présent signé la pétition, en ligne depuis dix ans, qui demande l’ouverture aux chercheurs des archives Heidegger.

(*) Linguiste, directeur de recherche (CNRS-INaLCO), François Rastier a notamment publié «Ulysse à Auschwitz — Primo Levi, le survivant» (Cerf, 2005, Prix de la fondation Auschwitz); «Apprendre pour transmettre — L’éducation contre l’idéologie managériale» (PUF, 2013); «Heidegger ou le Mouvement réaffirmé», dans «Heidegger, le sol, la communauté, la race», dirigé par Emmanuel Faye (Beauchesne, 2014, pp. 267-306).

http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20150116.OBS0125/antisemitisme-l-heideggerisme-apres-le-naufrage.html#_ftnref7

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85031

Face à l’antisémitisme, le choix du départ des juifs pour Israël doit rester impersonnelLE MONDE | 20.01.2015 à 16h05 • Mis à jour le 21.01.2015 à 11h44 | Par Maurice Lévy (Président du directoire du groupe Publicis)

Je n’ai pas aimé voir le premier ministre britannique, David Cameron, dérouler le tapis rouge aux entrepreneurs français. Je n’ai pas davantage aimé voir le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, appeler les juifs français à émigrer vers Israël.

Pourtant, je comprends les Juifs de France qui, subissant un antisémitisme de plus en plus violent, brutal et aveugle, s’interrogent, s’inquiètent et envisagent de partir.

Les tragédies des mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 janvier furent un électrochoc national qui nous a menés le long d’un arc-en-ciel d’émotions : la révolte, la rage, la compassion, la solidarité, et la fierté. Mais si ces deux événements sont l’effroyable expression d’un même islamisme radical, ils sont de nature différente.

Charlie est une exécution, celle d’un ennemi nommément ciblé, honni des fanatiques car jugé blasphématoire. A travers lui, c’est une liberté fondamentale de 1789 qu’on cherche à éliminer : celle de penser et dire ce que l’on veut dans les limites de la loi. C’est sans doute autant la barbarie de l’attentat que l’atteinte à nos libertés qui ont provoqué une telle émotion et cet élan de solidarité à travers le monde.

Dans l’attaque contre l’Hyper Cacher, vendredi, il n’y a pas d’ennemi mais un stéréotype, cristallisant des haines aussi absurdes que diverses et recuites, prétexte aux pires atrocités du XXe siècle : le Juif. On comprend alors que l’attentat, porte de Vincennes, à Paris, s’inscrit dans une sinistre et aveugle lignée.

Lire la suite sur le site du Monde

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/20/face-a-l-antisemitisme-le-choix-du-depart-des-juifs-pour-israel-doit-rester-un-personnel_4559869_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85050

GENOCIDE DES HARKIS

Gard : "La France doit reconnaître le génocide des harkis"Midi Libre

il y a 1 jour

Recueilli par LAURENT VERMOREL

Mathieu Arag est président de la coordination des harkis dans le Gard. Bien que satisfait de la loi des finances 2015 qui prévoit dix mesures en faveur des harkis, il souhaite poursuivre le combat.

La loi de finances 2015, entrée en vigueur le 1er janvier, prend en considération la situation des harkis dans sa mission “Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation”. Ce doit être une grande satisfaction pour vous, non ?

On se bat pour ça depuis des années et des années. Donc oui, on peut dire que c'est une belle victoire. Vous savez, pour recontextualiser tout ça, la deuxième génération de harkis, dont je fais partie, a souffert de l'injustice qu'ont connue nos parents. Ces derniers, illettrés, ont débarqué dans un pays qu'ils ne connaissaient pas et dans lequel ils n'ont pas été acceptés. On les a même enfermés dans des camps avec des barbelés. Mon père s'est retrouvé à Saint-Maurice-l'Ardoise et ma mère à Rivesaltes. Déracinés, abandonnés, exclus par les uns, considérés comme des traîtres par les autres, ils se sont refermés sur eux-mêmes dans un état de tristesse incommensurable.

"Les harkis sont assimilés très injustement à des traîtres"

C'est ce que vous avez vécu, vous, étant petit ?

Bien sûr, j'ai ressenti cette exclusion et je me bats pour que ma fille et les autres enfants harkis de la troisième génération ne connaissent pas ça et vivent librement sans être mis à la marge. À titre d'exemple, jamais de ma vie je n'ai été invité à un anniversaire organisé par mes copains. Parce qu'on ne voulait pas de l'arabe. Combien de fois aussi on m'a traité de "sale fils de harkis" ! J'ai

subi ce racisme au quotidien tout autant que la tristesse que mes parents avaient au plus profond d'eux et qu'ils m'ont d'ailleurs transmise. Ce que la communauté harkie a subi, je ne le souhaite à personne.

Revenons aux dix mesures de la loi de finances. Quelles sont celles qui sont, à vos yeux, les plus importantes ?

Dans l'ensemble, toutes les mesures sont bonnes même si, je vais y revenir, certaines doivent être aménagées voire modifiées. Pour autant, il y a une mesure qui m'a mis les larmes aux yeux. C'est quand le président de la République a donné son aval pour faire entrer le plan Harkis au sein de l'Éducation nationale. Aujourd'hui, nous sommes assimilés très injustement à des traîtres. C'est la bêtise humaine qui veut ça. Mais grâce au nouveau programme de l'Éducation nationale, les enfants vont pouvoir apprendre ce que sont véritablement les harkis. Pourquoi ils se sont engagés avec la France.

Ils vont découvrir les horreurs que le Front de libération nationale (FLN) a commises pour obtenir de la France l'indépendance de l'Algérie. Les harkis se sont soulevés contre ces exactions et cette barbarie. Et ils en ont payé le prix fort avec pas moins de 150 000 tués dans des conditions particulièrement cruelles après le 19 mars 1962 et l'abandon de l'Algérie par la France.

On sent dans votre voix que c'est une véritable souffrance pour vous ?

Comment voulez-vous que cela soit autrement. D'ailleurs, tant que l'État français ne reconnaîtra pas cet abandon, nous continuerons notre combat. La France doit reconnaître le génocide des harkis avec ces familles entières enterrées vivantes, coupées en morceaux, massacrées, brûlées vives... Et tout ça pourquoi ? Parce que la France a ordonné leur désarmement tout en interdisant leur rapatriement. Et si je peux vous parler aujourd'hui, c'est que des hommes, notamment des militaires, ont désobéi à ces ordres. Le paradoxe dans tout ça, malgré cette injustice, c'est que nos pères nous ont toujours demandé de respecter le drapeau français.

Vous parliez d'aménagements ou de modifications de certaines mesures de cette loi de finances. Quels sont-ils ?

L'aide au rachat de trimestres de cotisation retraite pour les enfants de harkis, par exemple. La loi prévoit que les enfants de harkis ayant eu entre 16 et 21 ans dans les camps français pourront racheter jusqu'à quatre trimestres de cotisation et bénéficieront alors d'une aide forfaitaire de 2 000 € par trimestre, plafonnée, donc, à 8 000 € par personne. Nous rejetons cette tranche d'âge et nous souhaitons que cette mesure soit applicable à tous les enfants de harkis ainsi qu'aux rapatriés de harkis qui sont passés dans ces camps.

"J'ai sollicité un entretien avec Manuel Valls"

D'autres mesures font débat ?

Oui, la promotion du dispositif des emplois réservés pour les enfants de harkis auprès des recruteurs des trois fonctions publiques. Les enfants de harkis ont, en effet, accès au dispositif des emplois réservés sur liste prioritaire pour un accès simplifié aux emplois de catégorie B et C de la fonction publique. Mais on

s'est rendu compte qu'il y avait un manque d'information des recruteurs, notamment pour les fonctions publiques territoriale et hospitalière. Donc, nous allons nous faire entendre pour que cette mesure soit applicable. Idem pour l'information sur le droit au logement applicable aux harkis. Je dois bientôt rencontrer Jean Denat, le président du Département. J'ai demandé un rendez-vous à Jean-Paul Fournier, pour l'instant sans réponse, et j'ai même sollicité un entretien avec Manuel Valls, le Premier ministre.

Comment avez-vous vécu les derniers attentats terroristes qui ont touché la France et causé la mort de dix-sept personnes ?

La communauté harkie condamne ces attentats. Nous avons toujours respecté la République française et la liberté d'expression. Tuer des gens parce qu'ils ont exprimé leur liberté d'expression, nous ne le tolérons pas. Aujourd'hui, je pense aux victimes et surtout à leurs proches. En ce qui me concerne, j'ai passé une semaine difficile car j'ai ressenti les mauvais regards, les messes basses et les suspicions à l'égard des musulmans.

J'ai acheté un Charlie Hebdo

Êtes-vous choqué par les caricatures de Mahomet ?

Non, il faut faire preuve de tolérance, Charlie Hebdo est un journal satirique, et ce n'est pas parce qu'il a publié la caricature du prophète qu'on doit s'en prendre physiquement aux journalistes de sa rédaction. J'ai d'ailleurs acheté un Charlie Hebdo et je suis fier d'avoir un exemplaire.

Sentez-vous des tensions à Nîmes ?

Oui, il y en a. Certains jeunes sont un peu paumés, désorientés, fragilisés par le chômage, le manque d'argent, l'exclusion et ils se font retourner par des mauvaises âmes. L'islam n'a jamais dit de tuer ni de faire du mal. Moi-même qui suis musulman et fier de l'être, aujourd'hui, je pratique ma religion chez moi parce que j'ai peur. Peur de ce qui se passe à la sortie des mosquées avec la constitution de petits clans radicaux. Il faut vite faire un travail avec tous les représentants des différentes communautés mais aussi avec Nicolas Cadène de l'Observatoire sur la laïcité pour trouver des solutions.

Né à Nîmes, Mathieu Arrag, âgé de 30 ans, pacsé et père d'une petite fille, est président de la coordination des harkis dans le Gard depuis maintenant cinq ans.

http://www.midilibre.fr/2015/01/19/bio-express,1112739.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85045

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Foreign Minister Confirms Turkey’s Gag Rule on AustraliaThursday, January 8th, 2015 | 

CANBERRA—Documents obtained under a Freedom of Information request by the Armenian National Committee of Australia (ANC Australia) confirm that the Australian government continues to be silenced by Turkey on the issue of the Armenian Genocide.

In a letter addressed to then-Foreign Minister of Turkey, Ahmet Davutoglu, Julie Bishop, Australia’s Foreign Minister, writes: “Recognising the important interests at stake for both countries, I assure you that there has been no decision to change the long-standing position of successive Australian Governments on this issue.”

The letter from the Australian Foreign Minister further emphasizes Turkey’s “gag rule” by qualifying Australia’s position on the Armenian Genocide with the words: “Recognising the important interests at stake for both countries.” It has already been revealed that Turkey is currently on an international campaign to gag leading nations from speaking truthfully and honestly on the Armenian Genocide.

A large part of the documents released by the Department of Foreign Affairs were redacted in full, citing disclosure of documents would cause damage to “the international relations of the Commonwealth.”

ANC Australia Executive Director, Vache Kahramanian, commented: “It is obvious that Australia has succumbed to Turkey’s ongoing threats to ban Members of Parliament from attending the centenary commemorations at ANZAC Cove, and even close ANZAC Cove in its entirety in the lead up to the Centenary, should Australia recognise the events of 1915 as genocide.”

“It is bewildering that the Australian government needs to redact a large number of documents held by the Department of Foreign Affairs and Trade on the Armenian Genocide.”

Kahramanian added: “It is clear that Australian government officials continue to succumb to ongoing threats by Turkey and as a result allow a foreign government to dictate Australia’s position on this issue.”

“In this centenary year, where Australia will commemorate the horrors of World War I, it should also have the moral courage to unequivocally recognise and condemn the Armenian Genocide and pay homage to the thousands of Australians who were at the forefront of providing international aid during and after the Armenian Genocide of 1915-1923.”

http://asbarez.com/130497/foreign-minister-confirms-turkey%E2%80%99s-gag-rule-on-australia/

The Gallipoli centenary is a shameful attempt to hide the Armenian Holocaust Monday 19 January 2015

As world leaders plan to commemorate the First World War battle for Gallipoli, another horrific anniversary risks being overlooked

When world leaders, including Prince Charles and the Australian and New Zealand prime ministers, gather at Gallipoli to commemorate the First World War battle at the invitation of the Turkish government in April, the ghosts of one and half million slaughtered Christian Armenians will march with them.

For in an unprecedented act of diplomatic folly, Turkey is planning to use the 100th anniversary of the Allied attempt to invade Turkey in 1915 to smother memory of its own mass killing of the Armenians of the Ottoman Empire, the 20th century’s first semi-industrial holocaust. The Turks have already sent invitations to 102 nations to attend the Gallipoli anniversary on 24th April — on the very day when Armenia always honours its own genocide victims at the hands of Ottoman Turkey.

In an initiative which he must have known would be rejected, Turkish President Recep Erdogan even invited the Armenian President, Serge Sarkissian, to attend the Gallipoli anniversary after himself receiving an earlier request from President Sarkissian to attend ceremonies marking the Armenian genocide on the same day.

This is not just diplomatic mischief. The Turks are well aware that the Allied landings at Gallipoli began on 25th April – the day after Armenians mark the start of their genocide, which was ordered by the Turkish government of the time – and that Australia and New Zealand mark Anzac Day on the 25th. Only two years ago, then-president Abdullah Gul of Turkey marked the 98th anniversary of the Great War battle on 18th March 2013 — the day on which the British naval bombardment of the Dardanelles Peninsular began on the instructions of British First Lord of the Admiralty Winston Churchill. At the time, no-one in Turkey suggested that Gallipoli – Canakkale in Turkish — should be remembered on 24th April.

The Turks, of course, are fearful that 1915 should be remembered as the anniversary of their country’s frightful crimes against humanity committed during the Armenian extermination, in which tens of thousands of men were executed with guns and knives, their womenfolk raped and then starved with their children on death marches into what was then Mesopotamia. The irony of history has now bequeathed these very same killing fields to the victorious forces of the ‘genocidal’ Islamist ISIS army, which has even destroyed the Armenian church commemorating the genocide in the Syrian city of Deir ez-Zour. Armenians chose 24th April to remember their genocide victims because this was the day on which Turkish police rounded up the first Armenian academics, lawyers, doctors, teachers and journalists in Constantinople.

Like Germany’s right wing and revisionist historians who deny the Jewish Holocaust, Turkey has always refused to accept the Ottoman Turkish Empire’s responsibility for the greatest crime against humanity of the 1914-18 war, a bloodletting which at the time upset even Turkey’s German allies. Armenia’s own 1915 Holocaust – which lasted into 1917 — has been acknowledged by hundreds of international scholars, including many Jewish and Israeli historians, and has since been recognized by many European states. Only Tony Blair’s government tried to diminish the suffering of the Armenians when it refused to

regard the outrages as an act of genocide and tried to exclude survivors from commemorating their dead during Holocaust ceremonies in London. Turkey’s claim – that the Armenians were unfortunate victims of the social upheavals of the war – has long been discredited.

Several brave Turkish scholars – denounced for their honesty by their fellow countrymen – have researched Ottoman documents and proved that instructions were sent out from Constantinople (now Istanbul) to regional officials to destroy their Armenian communities. Professor Ayhan Aktar of Istanbul Bilgi University, for example, has written extensively about the courage of Armenians who themselves fought in uniform for Turkey at Gallipoli, and has publicised the life of Captain Sarkis Torossian, an Armenian officer who was decorated by the Ottoman state for his bravery but whose parents and sister were done to death in the genocide. Professor Aktar was condemned by Turkish army officers and some academics who claimed that Armenians did not even fight on the Turkish side. Turkish generals officially denied – against every proof to the contrary, including Torossian’s photograph in Ottoman uniform — that the Armenian soldier existed.

But now Turkey has changed its story. Turkish foreign minister Mevlut Cavusoglu recently acknowledged that other ethnic groups – including many Arabs as well as Armenians – also fought at Gallipoli. “We [Turks and Armenians] fought together at Gallipoli,” he said. “That’s why we have extended the invitation to President Sarkissian as well.” The Armenian president’s reply to Erdogan’s invitation even mentioned Captain Torossian – although he sadly claimed that the soldier was also killed in the genocide when he in fact died in New York in 1954 after writing his memoirs – and reminded the Turkish president that “peace and friendship must first be hinged on the courage to confront one’s own past, historical justice and universal memory… Each of us has a duty to transmit the real story to future generations and prevent the repetition of crimes… and prepare the ground for rapprochement and future cooperation between peoples, especially neighbouring peoples.”

Armenians hold their commemorations on April 24th – when nothing happened at Gallipoli – because this was the day on which the Armenian intellectuals were rounded up and jailed in the basement of Constantinople’s police headquarters prior to their deportation and — in some cases — execution. These were the first ‘martyrs’ of the Armenian genocide. By another cruel twist of history, the place of their incarceration is now the Museum of Islamic Arts – a tourist location to which Prince Charles and other dignitaries will presumably not be taken on 24th April. These killings marked the start of the Armenian people’s persecution and exile to the four corners of the earth.

Professor Aktar’s contribution – along with that of historian Taner Akcam in the US — to the truth of Turkish-Armenian history is almost unique. They alone, through their academic research and under enormous political pressure to remain silent, forced thousands of Turks to debate the terrible events of 1915. Many Turks have since discovered Armenian grandmothers who were ‘Islamised’ or seized by Turkish militiamen or soldiers when they were young women. Aktar also points out that other Armenian soldiers – a First Lieutenant Surmenian, whose own memoirs were published in Beirut 13 years after Torossian’s death – fought in the Turkish army.

He has little time, however, for either the Turkish government or Armenian president Sarkissian. “If you want to honour the Armenian officers and soldiers who… died for the fatherland (Turkey) in 1915, then you should invite the Armenian patriarch of Istanbul,” Aktar told me. “Why do (they) invite President Sarkissian? His ancestors were probably fighting in the Russian Imperial Army in 1915. He is from Karabagh [Armenian-held territory that is part of Turkish Azerbaijan] as far as I know! This is a show of an ‘indecent proposal’ towards President Sarkissian… it is rather insulting!”

Many Armenians might share the same view. For several months, Sarkissian was prepared to sign a treaty with Turkey to open the Armenian-Turkish frontier in return for a mere formal investigation by scholars of the genocide. Then-US Secretary of State Hillary Clinton supported him, along with sundry politicians and some Western journalists based in Turkey. But the Armenian diaspora responded in fury, asking how Jews would feel if friendship with Germany was contingent upon an enquiry to discover if the Jewish Holocaust had ever occurred. In the First World War, American and European newspapers gave massive publicity to the savagery visited upon the Armenians, and the British Foreign Office published a ‘black book’ on the crimes against Armenians of the Turkish army. The very word ‘genocide’ was coined about the Armenian holocaust by Raphael Lemkin, an American lawyer of Polish-Jewish descent. Israelis use the word ‘Shoah’ – ‘Holocaust’ — when they refer to the suffering of the Armenians.

The Turkish hero of Gallipoli, of course, was Lieutenant Colonel Mustapha Kemal – later Ataturk, founder of the modern Turkish state – and his own 19th Division at Gallipoli was known as the ‘Aleppo Division’ because of the number of Arabs serving in it. Ataturk did not participate in the mass killings of Armenians in 1915, but some of his associates were implicated – which still casts a shadow over the history of the Turkish state. The bloody Allied defeat at Gallipoli was to cast a shadow over the rest of Winston Churchill’s career, a fact well known to the tens of thousands of Australians and New Zealanders who plan to come to the old battlefield this April. How much they will know about an even more horrific anniversary on April 24th is another matter.

http://www.independent.co.uk/voices/comment/the-gallipoli-centenary-is-a-shameful-attempt-to-hide-the-armenian-holocaust-9988227.html?origin=internalSearch

G-word not so easyGÜNAL KURŞ[email protected]

January 18, 2015, Sunday

Raphael Lemkin, a Polish Jewish lawyer, first pronounced the word “genocide” in his book "Axis Rule in Occupied Europe" in 1944.

He coined the term by combining “genos,” meaning “race, people” in Greek, and “caedere,” meaning “to kill” in Latin. According to Lemkin, the Armenian genocide was a school example of the crime. Today, most scholars on genocide and historians share this idea.

It is still a discussion between Turkey and Armenia, including diaspora Armenians. In recent years, we have started to see an emphasized commemoration of the Armenian genocide on April 24. Since 2010, I've been involved in the commemorations. Police protected me and the group of intellectuals with whom I organized the 2010 commemoration in Ankara from ultra-nationalist protesters. It was the first time in my life that had happened.

Assassinated Turkish-Armenian journalist Hrant Dink said in a 2006 documentary film titled "Screamers": “There are Turks who don't admit that their ancestors committed genocide. If you look at it though, they seem to be nice people. ... So why don't they admit it? Because they think genocide is a bad thing that they would never want to commit, and because they can't believe their ancestors would do such a thing either.”

It is really not an easy word to say for an ordinary Turkish citizen, after all the negative propaganda they receive at school. When we say "genocide" in Turkey, “Jewish genocide" or "Holocaust” is automatically understood, as the Armenian genocide is non-existent according to our official history education. Therefore, we can use the term “G-word” for it, as it will require some more time to let go of the policy of denial.

I have traveled to many countries in the world and wherever I go, I have faced this part of our history, for which I don't want to carry the burden. I have not done anything bad to anyone in my life and I have no relationship with the perpetrators of this crime.

Dink believed the term had a political meaning rather than a historical one, and he was strongly critical of the Armenian diaspora's strategy of pressuring Western governments into officially recognizing the label of genocide. He believed that the diaspora Armenians should be able to live free of the weight of historical memory. Indicating that a show of empathy would have nothing to do with accepting or refusing the genocide, Dink called for dialogue, saying, "Turkish-Armenian relations should be taken out of a 1915-meter-deep well.”

Besides this view, another culturocide, meaning “cultural genocide,” is going on. In Muş, an Armenian church in the Kale neighborhood that had been deemed public property since 1923 was sold to the Söylemez family in 1958. The Söylemez family kept the property until 2012. Since there was no community to care the building, its roof was demolished. Only four walls are standing now. In 2012, a Cabinet decision declared the Kale neighborhood as an area of urban transformation, and expropriated the parcel on which the church was located. The family applied to the court and decided to suspend full demolishment until the final decision.

In my opinion, Armenians have to stop talking about the issue. We -- Turks, Kurds and all Anatolians -- have to defend their rights. Whatever an Armenian talks about this issue, it is taken as a “victim defending their rights” and it has a

minimal effect. I believe it would have a greater effect if the other side were to defend their brothers' and sisters' rights.

On its eighth anniversary, I once again condemn the murder of Dink, and call on security forces to shed light on this assassination. We all know that it was not limited to a few 17-year-olds, especially after seeing a photograph of the assassin flaked by smiling Turkish police and a gendarmerie officer in front of the Turkish flag.

Charles Aznavour says in his brilliant song “Ils sont tombés” (They Fell), “In that summer of strife, of massacre and war, their only crime was life, their only guilt was fear."

http://www.todayszaman.com/columnist/gunal-kursun/g-word-not-so-easy_370188.html

Turkey calls for a 'new beginning' with ArmeniaTurkish Prime Minister Ahmet Davutoğlu has called on all Armenians to jointly seek ways to resolve their historical differences with Turkey, stressing that it is a must for Turks and Armenians to "engage in humane relations and to recognize each other in light of 800 years of common history."

“It’s possible for two ancient people to have the maturity to understand each other and to look to the future together. Turks and Armenians, sharing the same geography and long history, can only talk to each other about their problems and seek together ways to resolve them. It is a necessity for us to develop mutual trust and cooperation, to know each other again in light of our 800 years of common history, and to engage in a humane relationship,” Davutoğlu said in a written statement issued on Jan. 20, a day after the eighth anniversary of the assassination of Turkish-Armenian journalist Hrant Dink.

“With this understanding, we invite our Armenian friends to pay more visits to Turkey in order to remove mutual prejudices,” he added.

Davutoğlu’s call to Armenians comes on the centennial anniversary of the mass killings of Armenians at the hands of the Ottoman Empire during World War I, recognized as the Armenian genocide by a number of countries. Armenia is preparing to hold massive ceremonies to mark the 100th anniversary in Yerevan on April 24 and has invited Turkish President Recep Tayyip Erdoğan to the events. Ankara, on the other hand, is planning to mark the 100th anniversary of the Battle of Gallipoli and extended an invitation to Armenian President Serzh Sargsyan to attend the ceremony in western Turkey. Sargsyan immediately turned the invitation down.

In his Jan. 20 statement, Davutoğlu also vowed that Turkey will continue to value "prominent Armenian figures who have contributed to the preservation of Armenian cultural artifacts and Ottoman/Turkish culture."

“It’s our candid wish to re-establish friendships, heal wounds and share

sufferings. Our vision is of friendship and peace,” he stated.

Describing Dink as an “Anatolian intellectual”, who abandoned neither his Armenian roots nor his loyalty to Turkey and sought ways for both Turks and Armenians to build a common future, the prime minister said he was "committed to following the torch lit by Dink."

“We invite everyone believing in Turkish-Armenian friendship to contribute to a new beginning, and we want to call out to all Armenians: Having already stated that the policies of forced deportation implemented in war conditions, in 1915, created inhuman consequences, Turkey shares the suffering of Armenians. It makes efforts to once again establish sympathy between the two people with patience and commitment,” Davutoğlu said.

He also described the official message of condolence issued by Turkey on April 23, 2014 as a "clear and concrete expression of Turkey’s intention to overcome this problem."

“The way to leave the great tragedy that had frozen history in 1915 is to break taboos. Turkey, for its part, has moved beyond this point and left stereotypical rhetoric and generalizations in the past,” Davutoğlu stated.

January/20/2015

http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-calls-for-a-new-beginning-with-armenia.aspx?pageID=238&nID=77195&NewsCatID=510

Armenian Bar Association Launches Genocide Legal Journal23:47, January 14, 2015

On the occasion of the centennial of the Armenian Genocide, the Armenian Bar Association will publish a law journal encompassing a collection of manuscripts focusing on the range of potential legal responses to the events of 1915-1923, which resulted in genocide and dispossession. 

A call for papers is hereby initiated on the 100th day before the 100th year and is directed exclusively to students currently enrolled in any law school in the world.  The authors of the top three articles will be awarded monetary scholarships, with $3,000 for first place, $2,000 for second place, and $1,000 for third place.  The deadline to submit manuscripts is April 24, 2015.

Contributors are asked to concentrate their efforts on the following:  Research, analyze, and write on the viability of legal claims, under the laws of the United States and/or under international law, to reparations and restitution for damages and losses resulting from the Armenian Genocide.  Please discuss who (i.e., descendants of victims/survivors, the Republic of Armenia, Armenian Churches, etc.) has standing to sue, the applicable substantive law, the appropriate forum for the prosecution of claims, and any applicable judicial/tribunal precedent. 

Included in the discussion should be an analysis of the status of the Republic of Turkey as a successor state to the Ottoman Empire and the Republic of Turkey’s legal responsibility to pay damages and make reparations for events that occurred during the Ottoman Empire.  In addition, a critical study of the anticipated defenses (i.e., statutes of limitation) and a discussion of a claimant’s potential arguments against such defenses should be made.

The editorial board offers the following recommendations:  the articles to be printed will analyze the given issue and suggest a solution. Such analysis usually articulates some background information to inform the reader, before turning to an existing or novel argument. Along these lines, published articles regularly follow a traditional roadmap of introduction, background, analysis/argument, and conclusion, and provide a comprehensive treatment of a particular area of law. Articles tend to be formal in both the author’s tone and in the obligation to ground information and analysis in comprehensive substantive support via consistent citation.

We encourage contributors to submit their manuscripts electronically, preferably in Microsoft Word format, to [email protected].  Articles must be under 12,500 words in length—the equivalent of 25 law review pages—including text and footnotes.  Please use footnotes rather than endnotes.  Footnotes should conform to the 19th edition of The Bluebook.  Please also include a table of contents, a current CV, and a cover letter with the author’s name, address, telephone number, and email address.

http://hetq.am/eng/news/58116/armenian-bar-association-launches-genocide-legal-journal.html

Turkey aims to mend ties with ArmeniaAt the latest Eurasian Economic Union (EEU) summit held in Minsk, Armenia became a regular member of the organization, joining Russia, Kazakhstan and Belarus. Kyrgyzstan will officially join the EEU in May.

The Armenian diaspora, gearing up for a worldwide anti-Turkey campaign on April 24, for the 100th anniversary of the Armenian genocide, may actually be disappointed by Armenia’s signing up for the EEU.

There are rising expectations that Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu will revitalize the Armenia opening he had designed as foreign minister in 2009. Signs that the Justice and Development Party (AKP) government will open the Armenia border before the anniversary are gaining credence.

Armenia, after entrusting its national and military security to Moscow with the Collective Security Agreement it signed with Russia in 1992, by joining the EEU as of Jan. 1, is also entrusting its economic future to Russia.

With its endorsement of the EEU charter, Armenia has declared that it has distanced itself from the US-EU bloc that it was counting on to put pressure on Turkey and, in a way, closed the book on Europe.

When Davutoglu was foreign minister, as part of his Armenia opening policy he signed protocols with Armenian Foreign Minister Edward Nalbandian on Oct. 10, 2009, that called for opening their common border within two months. This process collapsed, however, when the Armenian parliament referred the protocols to Armenia's Constitutional Court and made demands for territorial concession and admission of genocide preconditions.

Armenia, which has the weakest economy in the South Caucasus, has problems with all its neighbors except Iran. Borders with Turkey and Azerbaijan are sealed. Although it is a member of the EEU, it has no common borders with the three current EEU members. It is very difficult for Armenia to develop its economic trade and improve the welfare of its people under these conditions.

For Armenia, the gateway to the outside world is Turkey. In 2013, Armenia, under Russian pressure, abandoned its idea of signing the Economic Cooperation and Partnership Agreement with the EU and chose to go with the EEU.

After Armenian President Serzh Sargsyan signed the accord with the EEU, Russian President Vladimir Putin noted that the agreement would provide positive inputs to Armenian’s economy within the first couple of years, its growth trend would improve, people’s real income would increase and employment would rise. Today, about 1 million Armenians are working in Russia as laborers.

Armenia, which had pinned its hopes on Western countries and the political-economic effectiveness of the Armenian diaspora, by signing the Minsk accord has declared that integration with the EU is on the back burner and Russia is in the forefront because of political and economic realities.

It is reasonable to expect that the good economic relations between Russia and Turkey will positively affect Armenia-Turkey relations. Although the 2009 Zurich protocols did not work out, Davutoglu is pursuing the Armenia opening with other moves. It appears that he has also persuaded President Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan’s unexpected reconciliation message before April 24, 2014, was one such move. Erdogan, who was then the prime minister, expressed condolences for the suffering of Armenians and for their losses. This was a preliminary step. It should not be a surprise if this year there is another message of apology, this time from Davutoglu.

There are other concrete signs of Turkey proceeding with its Armenia opening. Last year, Turkey allowed Armenians fleeing the civil war in Syria to pass through Turkey.

For the Armenians, the second sacred symbol after Mount Ararat is the city of Van, which is recognized as the former capital of Armenia. Restoration of the Akdamar Church in Van was realized with $1.5 million in donations by Armenians of two countries.

In April 2013, Van-Yerevan direct flights began. Although the flights ended after the bankruptcy of the Armenian Armavia airlines, these are surely signs that Davutoglu is committed to the Armenia opening.

Another important sign was in 2013 when Sargsyan was elected president. One of the first to congratulate him was Turkey’s President Abdullah Gul.

In 2013, Davutoglu said in a parliamentary speech, “Our country believes normalizing relations with Armenia will contribute to cooperation and stability in the southern Caucasus,” giving rise to more hopes for new steps.

Davutoglu, by introducing the concept of “just memory,” has indicated that the AKP government has the Armenia opening on its agenda.

Davutoglu described the just memory concept: “Just memory means not to treat history unilaterally. We must empathize to understand what the Armenians went through, what they felt. But they, too, have to respect our memory.” Davutoglu’s appointment of Etyen Mahcupyan, a Turkish citizen of Armenian descent, as a senior adviser was a distinct message. Moreover, Davutoglu’s recent declaration that Turkey will allow construction of a new church in Istanbul for the first time in the Republic era is also important for the process.

Armenia’s   EEU membership will help expedite and facilitate Davutoglu’s steps. It will not be easy for Turkey, which is experiencing serious economic and political problems with the EU, to reject an EEU that will be a union with 170 million in population and a $2.5 trillion economy. Armenia’s situation is not any different.

What is left is to persuade Azerbaijan. Russia’s clear decision to give political-military-economic support to Armenia with the EEU membership will certainly make Azerbaijan ponder hard. It may also expand Davutoglu’s room to maneuver.

Although there is a prevailing perception that the EEU is a project to resurrect the Soviet Union, Putin supported Kazakhstan President Nursultan Nazarbayev’s recommendation to make Turkey a member of the EEU.

Obviously, the pressures by the United States and Western countries on Turkey to recognize genocide and to open the Armenia border will intensify as April 24 nears.

In the United States, where 43 of the 50 states have recognized the Armenian genocide, a new resolution on genocide in Congress will force President Barack Obama to veto it because of the tense and troublesome Turkey-US relationship. Such a decision by the Congress could endow the Armenian diaspora with legal grounds that could lead to Turkey's facing hundreds of thousands of compensation claims.

Davutoglu, in full awareness of the economic-diplomatic-political implications, is getting ready to take the steps for an Armenian apology and opening the border before the June 7 general elections in Turkey.

2015 is increasingly appearing to be a year to open new pages in Armenia-Turkey relations.

Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/01/turkey-armenia-eeu-member-open-border.html#ixzz3PR6uiCfl

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDARASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Paris - Le Collectif VAN expose : "Un monde englouti - Les Arméniens avant le génocide de 1915"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le dimanche 25 janvier

2015, le Collectif VAN mettra en scène de 9h à 18h au sein de l'ESG (Ecole Supérieure de Gestion) une exposition-photo sur le thème "Un monde englouti - Les Arméniens dans l’Empire ottoman (Turquie) avant le génocide de 1915", avec l’aimable autorisation de Vahé Tachjian [Directeur du site Houshamadyan] et le soutien de Frédéric Encel. Cette exposition se tiendra durant le colloque "Photographie et Crime de masse", organisé sous l'égide de Yahad In Unum par Frédéric Encel, professeur à l’ESG MS et le père Patrick Desbois ("La Shoah par balles"). Les photos - réunies dans un cadre universitaire par le Collectif VAN - montreront essentiellement des groupes d'élèves et d'étudiants, témoins d'une présence arménienne massive - à jamais anéantie - dans la Turquie du début du XXe siècle. Bien que le colloque ne soit pas à proprement parler dédié au génocide arménien (les prochaines "Assises contre le négationnisme", exclusivement consacrées à ce sujet, se tiendront bientôt à l'Hôtel de Ville de Paris), cette exposition éphémère, organisée par le Collectif VAN, peut être considérée comme le premier événement parisien pour le Centenaire du Génocide arménien.

En marge de cette exposition, le Collectif VAN, partenaire depuis 2011 des Assises contre le négationnisme, tiendra comme à l'accoutumée un stand d'information. Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, interviendra dans le panel de 11h30, sur le thème : "La photographie au service du négationnisme azéri en France".

Le colloque qui se tiendra dans le Grand Amphithéâtre du Campus Cluster sera l’occasion de rassembler des experts de divers horizons afin de débattre et d’enrichir un thème trop peu abordé : la place et l’importance de la photographie autour du crime de masse. Ce vaste sujet sera ainsi traité sous différents angles et dans différents domaines lors de quatre tables rondes qui se tiendront tout au long de la journée dans le Grand Amphithéâtre du Campus Cluster.

Outre Yahad In Unum, le Collectif VAN et le site Houshamadyan, de nombreux partenaires soutiennent ce colloque de l'ESG (voir logos sur l'affiche).

A noter : Attention, l'ESG a déménagé. Ses nouveaux locaux se situent au sein du Campus Cluster Paris

Innovation, sur la dalle des Olympiades dans le 13e arrondissement de Paris.

ESG Dimanche 25 janvier 2015, de 9h00 à 18h00 Campus Cluster Paris Innovation – Grand Amphithéâtre 59 rue Nationale, 75013 Paris

ENTREE LIBRE

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Dimanche 25 janvier 2015 à partir de 9h00

Programme de la journée :

9h00 : ACCUEIL ET INTRODUCTION – Frédéric ENCEL et Patrick DESBOIS

10h00 : LA SCENOGRAPHIE DES BOURREAUX

- Dominique CHEVALLIER, S21 et les Khmers Rouges - Patrick DESBOIS, Les photos de propagande et la Shoah par balles - Marcello PEZZETTI, Connaître et étudier Auschwitz - Andrej UMENSKY, Shoah par balles : « Les photos souvenirs »

11h30 : CES PHOTOS QUI PROUVENT…

- Ofir LEVY, L’Album d’Auschwitz - Séta PAPAZIAN, Photos au service du négationnisme azéri en France - Mickaël PRAZAN, De Nankin aux Einsatzgruppen

14h00 : PHOTO, CINEMA, DESSIN : LE DEFI DE LA REPRESENTATION ET DU TEMOIGNAGE

- Stéphane BOU, Évolution de la représentation de la Shoah au cinéma - Valérie IGOUNET, Matériaux et stratagèmes négationnistes - JUL, Un dessinateur peut-il représenter l’horreur absolue ? - Patrick de SAINT-EXUPÉRY, Que fait un grand reporter arrivant en plein génocide ?

15h30 : LA PHOTO DANS LE TRAVAIL DE DEUIL

- Ethel BUISSON, Itinéraire de Paris à Auschwitz - Marcel KABANDA, Photo et absence de photo dans le génocide des tutsi - Rémi KORMAN, L’appropriation de l’image photo par les rescapés tutsi

17h00 : GRAND TEMOIN

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Lire aussi :

Les Arméniens dans l'Empire ottoman avant 1915 : Visitez le site Houshamadyan (Le livre des souvenirs)

TÉLÉCHARGER :  Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/01-55-59-16-01-15.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=84920

Agenda - Commémoration de l’assassinat de Hrant Dink au Parlement européenAgenda - Commémoration de l’assassinat de Hrant Dink au Parlement européen - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marquera le 10e anniversaire du début des négociations d’adhésion de la Turquie et le centenaire du début du génocide arménien. La commémoration le 21 Janvier sera l’occasion d’évoquer l’héritage intellectuel et politique de Hrant Dink, et de faire le point sur la situation du mouvement pour les droits civiques et la tolérance que son assassinat a aidé à démarrer.

La commémoration du 8e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink (journaliste et défenseur de libertés civiles ) au Parlement européen

Invitation

21 janvier 2015, 18h15-20h15

"Je suis comme un pigeon. ... Je regarde à gauche, à droite, devant moi et derrière moi , mais je sais que dans ce pays, les gens aiment les pigeons et on ne les tue pas ."

Hrant Dink Janvier 2007

Conférenciers

Rakel Dink - présidente de la Fondation Hrant Dink Paul Moraes - député européen, président de la commission des libertés civiles

Alexis Govciyan- président de l'Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) pour l'Europe

Un court métrage sur Hrant Dink sera montré lors de l'événement

********* Son assassinat a été l’aboutissement d’une campagne de dix années de harcèlement par les autorités du pays, par l’armée et par des groupes extrémistes. Mais il a déclenché une vague de solidarité sans précédent et

d’activisme pro-démocratie en Turquie, après plus que 100 000 personnes aient assisté à ses funérailles.

Aujourd’hui, Dink est devenu une icône du mouvement pour les libertés civiles en Turquie et en Europe. Sa mémoire est comme un phare pour les intellectuels, activistes et un public plus large pour combattre les préjugés et le nationalisme intolérant. Hrant Dink était un Arménien, dans un pays où les Arméniens ont longtemps vécu dans la peur. Il était un journaliste, dans un pays où, plus que jamais, les journalistes libres penseurs sont soumis à des pressions et des persécutions. Et en tant que défenseur de la paix, il a été vilipendé par les nationalistes.

Après sa mort, la famille et les amis de Dink ont établi une fondation qui a depuis poursuivi et élargi son travail en Turquie pour les libertés civiles, des droits des minorités et des relations pacifiques avec ses voisins, en particulier l’Arménie.

2015 marquera le 10e anniversaire du début des négociations d’adhésion de la Turquie et le centenaire du début du génocide arménien. La commémoration le 21 Janvier sera l’occasion d’évoquer l’héritage intellectuel et politique de Hrant Dink, et de faire le point sur la situation du mouvement pour les droits civiques et la tolérance que son assassinat a aidé à démarrer.

Le 19 janvier, jour anniversaire de l’assassinat du journaliste turco-arménien, le président Erdogan présidera pour la première fois un conseil des ministres depuis son accession au pouvoir.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84640

Agenda - Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'HolocausteAgenda - Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de

l'Holocauste - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp nazi de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau a été proclamé Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste par les Nations Unies en 2005. La Maison de l'UNESCO, organise un série d'évènements à cette occasion les 21, 26 et 27 janvier (projection, concert, table-ronde, expositions). (Maison de l'UNESCO 125, avenue de Suffren, Paris 7e.)

Radiofrance.fr

Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste

Evénement en partenariat

Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de

l'Holocauste Mercredi 21, lundi 26 et mardi 27 janvier 2015 Maison de l'UNESCO 125, avenue de Suffren, Paris 7e

Pour assister aux évènement : enregistrement en ligne

>> Mercredi 21 janvier 2015, 19 h 30, salle I Projection en avant-première de deux épisodes de la série événement de France 2

Jusqu’au dernier, la destruction des Juifs d’Europe de William Karel et Blanche Finger, 2014

Une série produite par Pawel Rozenberg, Céline Nusse, coproduite par Zadig Productions et Looks Film Commentaire dit par Olivier Breitman, textes lus par Yvan Attal, Lambert Wilson et Rut El Yuvi. « Jusqu'au dernier, la destruction des Juifs d'Europe » revient, soixante-dix ans après la libération du camp d’Auschwitz Birkenau par l'armée rouge, sur les étapes de la Shoah entre 1933 et 1945. Les réalisateurs William Karel et Blanche Finger, au cours des huit volets du film, s'interrogent sur comment l'anéantissement a-t-il pu être pensé, mis en place et exécuté, avec une seule volonté, celle de détruire systématiquement jusqu'aux cadavres, à la langue et à la mémoire des communautés juives en Allemagne, mais aussi dans tous les pays occupés par le Reich. Ce génocide fut l'œuvre d'une société moderne et industrielle, mobilisant tout l’appareil de l’État. William Karel et Blanche Finger donnent la parole aux historiens les plus éminents pour retracer la ségrégation progressive, l'exclusion territoriale, le meurtre de masse dans les fusillades sur le front de l'Est et les dans les camps de la mort. Ils évoquent également avec eux, ainsi qu’avec des écrivains tels Aaron Appelfeld ou Daniel Mendelsohn, la mémoire des survivants et les enjeux de la muséification de la shoah.

Projection de deux épisodes, 2 x 52’, version française.

>> Lundi 26 janvier 2015, 19 heures, salle I Concert de l’Orchestre symphonique de Jérusalem Sous la direction de Frédéric Chaslin

• Ode à la Paix, de Frédéric Chaslin • Symphonie no 13 en si bémol mineur (op. 113, Babi Yar), de Dmitri Chostakovitch, sur la base de poèmes de Evgueni Evtouchenko • Suite yiddish, de Norbert Glanzberg

>> Mardi 27 janvier 2015 - table ronde, 14 h 30 – cérémonie, 19 heures

Journée de commémoration « Vie, liberté et héritage des rescapés de la Shoah »

En partenariat avec le Mémorial de la Shoah

Table ronde « Culture, mémoire et transmission » 14 h 30, salle II

En présence de Raphaël Esrail, Président de l’Union des déportés d’Auschwitz et de Michael Newman, Directeur de l’Association des Réfugiés juifs (Royaume-Uni). Table ronde modérée par Sandrine Treiner, Directrice adjointe de France Culture, avec la participation de Jean-Claude Grumberg, Daniel Mendelsohn et Uri Orlev, écrivains et de Roman Polanski, réalisateur. La cérémonie officielle du 70e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau sera retransmise en direct depuis le Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau de 15 h 30 à 16 h 15 (interprétation simultanée assurée en anglais, français et hébreu).

8e cérémonie dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste 19 heures, salle I En présence de Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, et de Monsieur Eric de Rothschild, Président du Mémorial de la Shoah. Avec la participation d’Uri Orlev, écrivain, rescapé.

• Ouverture musicale interprétée par les solistes de la Maîtrise de Caen. • Réponse à Madame Simone Veil : message solennel des jeunes ambassadeurs des lieux de mémoire de la Shoah en France. • Projection du film Éclats de mémoire, de Alain Fleischer réalisé d'après les témoignages enregistrés par le Mémorial de la Shoah et MK2, 2014 – 15 minutes, version originale en français. • Lecture d’extraits d’un manuscrit de Zalmen Lewental, du Sonderkommando d’Auschwitz-Birkenau, par Ysé Tran, actrice, sur une proposition de Tania Mouraud, artiste.

Expositions

La Shoah par balles, 10 ans d’investigation de Yahad – In Unum Hall Ségur, du 26 janvier au 6 février 2015 Auschwitz-Birkenau 1940-1945, Camp de concentration et centre de mise à mort Salle des pas perdus, du 26 janvier au 6 février 2015 « La libération des camps nazis » Grilles de l’UNESCO, du 12 janvier au 6 février 2015 Visite libre, de 10 à 17 heures, jours ouvrables, sur présentation d’une pièce identité

Par la résolution 60/7 intitulée « Mémoire de l’Holocauste » qu’elle a adoptée le 1er novembre 2005, l’Assemblée générale a décidé que les Nations Unies proclameraient tous les ans le 27 janvier (date d'anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz) la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste. Dans cette même résolution, l’Assemblée a prié instamment les États Membres d’élaborer des programmes éducatifs qui graveront dans l’esprit des générations futures les enseignements de l’Holocauste afin d’aider à prévenir les actes de génocide. L’UNESCO s’y emploie depuis plusieurs années notamment à travers son initiative « La mémoire de l’Holocauste », dans le cadre de sa mission visant à construire la paix et promouvoir les droits de

l’Homme. La Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste 2015, placée sous le thème « Liberté, vie et héritage des rescapés de la Shoah », marquera le 70e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle sera donc tout autant un témoignage de notre respect envers celles et ceux qui ont survécu, qu’un hommage à la mémoire des disparus. Elle constituera aussi pour la communauté internationale une opportunité exceptionnelle d’affirmer son engagement contre l’antisémitisme et le racisme, et toute sa détermination à prévenir la résurgence d’événements similaires.

>>> Plus d'informations sur le site de l'UNESCO

Maison de l’Unesco 125, avenue de Suffren 75007 Paris M° Ségur-UNESCO, Cambronne ou École militaire Bus : 28, 87, 80, 82

http://www.franceculture.fr/evenement-journee-internationale-dediee-a-la-memoire-des-victimes-de-l-holocauste

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85049

Agenda - 23 janvier/Conférence: Répression des avocats lors du génocideAgenda - 23 janvier/Conférence: Répression des avocats lors du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org -www.collectifvan.org   - Le Collectif VAN annonce une conférence-débat organisée dans le cadre de la Journée de l’avocat menacé le vendredi 23 janvier 2015 dans la Salle Rabelais - Bd Sarrail - Montpellier. En 2015, les avocats soutenus sont les avocats philippins, l’un d’entre eux ayant encore été assassiné en août dernier. Le centenaire du génocide arménien et la place des avocats à cette période, ainsi qu’un regard sur les avocats soutenus les années précédentes seront abordés comme travail de fond. L’objet des rencontres qui vont s’organiser autour de la journée de l’avocat menacé du 23 janvier 2015 sera d’aborder, découvrir, révéler les mécanismes juridiques qui trouvent à s’appliquer à la répression y compris dans les mécanismes applicables en France et en Europe. Cette rencontre juridique sera complétée par des projets culturels. 

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2èmes Rencontres autour de la Journée de l’avocat menacé 

vendredi 23 janvier 2015 

9 H-12h30 / 14H-17H30 

Salle Rabelais- Bd Sarrail- Montpellier 

Les mécanismes juridiques de répression de la défense 

Conférence validée au titre de la formation continue des avocats. 

Entrée libre pour le public. 

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CONFERENCE 

9 heures : Ouverture des travaux 

Michèle TISSEYRE, ancien Bâtonnier de Montpellier, Présidente de l’Institut des Droits de l’Homme du Barreau de Montpellier, membre du Conseil National des Barreaux 

MATINEE 

LES AVOCATS MENACES : AUJOURD’HUI 

La Journée de l’avocat menacé 2015 : les avocats philippins Modération : Michèle TISSEYRE, Présidente de l’IDH, ancien bâtonnier de Montpellier Jean-Jacques GANDINI, avocat au Barreau de Montpellier, ancien Président du SAF, membre de l’IDH Le contexte de la création de la JOURNEE DE L’AVOCAT MENACE 

Sophie MAZAS, avocat au Barreau de Montpellier, membre de l’IDH, Présidente LDH Montpellier La situation des avocats philippins 

ECHANGES AVEC LA SALLE 

Les atteintes à la protection liée au statut professionnel de l’Avocat en France et en Europe Modération : André BRUNEL, Bâtonnier de l’Ordre des avocats de MONTPELLIER 

Jean-Michel CASANOVA, ancien Bâtonnier de Montpellier, ancien membre du Conseil National des Barreaux La tentation de la dérèglementation de la profession d’avocat 

Vincent NIORE, avocat au Barreau de Paris, membre du Conseil National des Barreaux, délégué du Bâtonnier de Paris à la contestation des perquisitions en cabinet Les perquisitions en cabinet d’avocat en France 

Ramazan DEMIR, avocat au Barreau d’Istanbul Les perquisitions du procès KCK2 

ECHANGES AVEC LA SALLE 

LA LIBERTE D’EXPRESSION ET LA LIBERTE D’INFORMATION ATTAQUEES 

Les journalistes en danger Modération : Michèle TISSEYRE, Présidente de l’IDH, ancien Bâtonnier de Montpellier 

Virginie DELABAN, journaliste, Vice-présidente du CLUB DE LA PRESSE LANGUEDOCROUSSILLON 

Emilien JUBINEAU, journaliste, représentant de REPORTERS SANS FRONTIERES 

12h 30 : PAUSE DEJEUNER - LIBRE 

APRES- MIDI 

LES AVOCATS MENACES : COMBAT UNIVERSEL 

14h 15 

La répression des avocats lors du génocide arménien Modération : Luc KIRKYACHARIAN, ancien bâtonnier 

Héléna DEMIRDJIAN, universitaire, écrivain Contexte du génocide arménien et impact sociétal 

Virginie DUSEN, avocat au Barreau de Paris et co-présidente de l’AFAJA L’avocat lors du génocide arménien 

ECHANGES AVEC LA SALLE 

15h 15 : PAUSE CAFE 

15h 30 Le soutien international des avocats : témoignages Modération : Sophie MAZAS, avocat au Barreau de Montpellier, présidente de la LDH Montpellier 

Jean-Jacques GANDINI, avocat au Barreau de Montpellier, ancien Président du SAF, membre de l’IDH Rétrospectives depuis la création de la journée internationale 

Ramazan DEMIR, avocat au Barreau d’Istanbul Evolutions du procès KCK2 et du procès CHD en Turquie 

Nathalie MULLER, avocat au Barreau des Hauts de Seine, membre d’ASF et de

DSF Exemples de soutien des avocats dans le monde par les réseaux d’avocats 

Michèle TISSEYRE, Présidente de l’Institut des Droits de l’Homme, ancien Bâtonnier de Montpellier, membre du Conseil National des Barreaux Le soutien des organisations nationales d’avocats françaises ECHANGES AVEC LA SALLE 

17h 30 : Clôture des travaux 

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Exposition et reportage 

23 janvier 2015, Espace Rabelais Exposition sur les avocats Philippins AED 

9-13 mars 2015, Espace Martin Luther King "1915 Le Golgotha des femmes" Héléna Demirdjian 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84908

Agenda - Amnésie Internationale : «Raviver la Mémoire» les 23 et 24 janvier 2015Agenda - Amnésie Internationale : «Raviver la Mémoire» les 23 et 24

janvier 2015 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Concert de soutien d’Amnésie Internationale, le rendez-vous biennal marseillais consacré à tous les génocides du 20ème siècle. Comme à chaque édition, Amnésie Internationale fait le choix de meilleurs artistes de la scène française actuelle. Stands, espace "Je suis Charlie" dédié à la liberté de la presse, présence de caricaturistes du Festival de la Caricature de l'Estaque, concerts...

Marseille

Le programme complet de la 7ème édition d’Amnésie Internationale

«Raviver la Mémoire» les 23 et 24 janvier 2015.

Elle s’étalera exceptionnellement sur 3 lieux : Le Camp des Milles – 23 janvier 14h-18h Le MuCEM – 24 janvier 14h-18h Le Dock des Suds – 24 janvier 19h-01h

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Conférences au Camp des Milles

Vendredi 23 janvier 2015, retrouvez au Camp des Milles un colloque sur la thématique « Guerres et génocides » qui réunira les intervenants suivants :

Colloques :

• 14h00-15h30 — Scolaires : Thème « Raviver la mémoire »

• 17h00- 19h00 — Tous publics : Thème « Guerres et génocides » Intervenants :Yves Ternon, Claire Mouradian, Gaïdz Minassian et Alain Chouraqui

Réservation conseillée : [email protected]

Amnésie Internationale, en partenariat avec le Camp des Milles, accueille trois membres du CSI, Conseil Scientifique International. Association loi 1901, ce conseil a pour vocation d’assurer durablement des recherches pluridisciplinaires sur le thème des génocides, ainsi que leur diffusion.

Temps fort de la journée, le débat réunit sur scène universitaires, avocats, historiens et témoins pour une discussion approfondie autour des génocides. En 2001, les intervenants sont revenus sur « le négationnisme et le travail de mémoire ». En 2004, c’est « la résistance face aux négationnisme» qui était au centre de la réflexion. En 2006, la question de la « responsabilité des États » a été abordée, avant celle de la mobilisation citoyenne, en 2008. En 2010, l’actualité imposait un retour sur la nécessité de « combattre les négationnismes ». En 2012, deux tables se sont succédées. La première abordée « les enjeux de la transmission » quand la seconde s’orientée sur « vérité et justice : à la recherche de l’humanité perdue ». Plusieurs espaces du Dock des Suds sont réservés à des expositions d’œuvres qui abordent la question des génocides. Le public a pu découvrir Exils, une série de portraits réalisés par le photographe Sebastião Salgado.

En 2004, la BD était à l’honneur avec des planches tirées du Décalogue (tome V, traitant du génocide arménien) et de Deogratias (ouvrage portant sur le génocide rwandais). En 2006, l’association Art et Urgence a présenté son exposition sur le génocide cambodgien, et le Mémorial de la Shoah exposait son travail sur le Rwanda. En 2008, retour sur la BD avec notamment des toiles de Séra, dessinateur cambodgien installé en France. En 2010, le photographe Marc Melki a présenté ses portraits de jeunes Turcs défilant pour dénoncer l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink. Dominique Mérigard présentait ses images d’un camp d’internement au Cambodge. En 2012, des bandes dessinées comme Maus, Rwanda 1994 ou le cahier à fleurs ont été étudiées afin de trouver le fil conducteur qui lierait ces différents livres aux génocides.

L’année dernière, Serge Klarsfeld, Robert Guédiguian, William Bourdon, Valérie Haas, Yves Ternon, Hélène Piralian, Alban Perrin, Thierry Cruvellier, Esther Mujawayo, Alain Gauthier étaient les principaux acteurs de ces débats autour de

La Transmission de la Mémoire.

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Conférences au MuCEM

Samedi 24 janvier au Mucem

• 14h30-16h00 Conférence-Débat sur « Guerres et Génocides »Introduction avec une intervention de Yves Ternon. Table ronde avec Claire Mouradian, Gaydz Minassian et Yves Ternon.

• 16h-16h30 pause

• 16h30-18h00Dialogue/Echange entre Taner Akçam et Guillaume Perrier sur la question arménienne en Turquie en 2015

• 18h00-18h30 signature dédicace livresLe MuCEM organisera avec sa librairie du musée, une cité du livre en marge des conférences.

Les conférences proposées préfigurent notamment le colloque qui se tiendra en mars 2015 à la Sorbonne, sous la présidence d’Yves Ternon : « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherches ».

Yves Ternon

Ancien chirurgien, Yves Ternon mène des recherches historiques depuis 1965 sur le génocide des arméniens et des juifs.

Docteur en histoire de l’université Paris IV Sorbonne, et habilité à diriger des recherches en histoire (Université Paul Valéry-Montpellier III), il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le nazisme, l’histoire du génocide des arméniens, et les génocides du XXème siècle.

Il est également un membre actif du Conseil scientifique du Mémorial de la Shoah.

Claire Mouradian

Historienne, spécialiste de l’Arménie, Claire Mouradian a soutenu une thèse de doctorat sur : l’Arménie Soviétique de la mort de Staline à 1982. Directrice de recherche au CNRS, Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen.

Gaïdz Minassian

Docteur en sciences politiques, Gaïdz Minassian est également enseignant à Sciences Po Paris en relations internationales. Politologue, spécialiste de l’Arménie, il est journaliste au Monde au service Débats. Il a notamment participé à plusieurs revues comme Politique étrangère de l’IFRI, Questions internationales de la Documentation française et l’Annuaire français des

relations internationales du Centre Thucydide de l’université de Paris II Assas.

Guillaume Perrier

Journaliste reporter, âgé de 38 ans, diplômé de sciences politiques et de l’école de journalisme de Lille, il a été ces dix dernières années le correspondant du Monde à Istanbul et un collaborateur régulier pour de nombreux autres médias français (Le Point, JDD, Europe1). Spécialiste de la Turquie, du Kurdistan et du Moyen-Orient, il est l’auteur, avec Laure Marchand, du livre La Turquie et le Fantôme arménien (Actes Sud 2013), récompensé par le Prix du Document l’Express 2013. Cet ouvrage a été traduit en turc et sera prochainement publié en anglais. Une adaptation en Bandes Dessinées (Futuropolis) est également programmée pour 2015.

Taner Akçam

Historien et sociologue, Taner Akçam dirige le département des Etudes du Génocide Arménien à l’Université Clark. Il est né à Ardahan, Turquie. Encore étudiant à Ankara, Akçam est emprisonné pour un discours politique. Plus tard, en 1976, il est reconnu par Amnesty International comme prisonnier de conscience. Après avoir reçu l’asile politique en Allemagne, Akçam obtient son doctorat à l’Université de Hanovre. Il est largement reconnu comme l’un des premiers intellectuels turcs qui a écrit sur le génocide des arméniens perpétué par la Turquie Ottomane en début du 20ème siècle.

Taner Akçam a publié plus d’une dizaine de livres sur le génocide arménien et le nationalisme turc, traduits en plusieurs langues. Les œuvres les plus reconnus sont :

Un acte honteux : le génocide arménien et la question de la responsabilité turque (Metropolitan books, 2006) Jugement à Istanbul : Les procès du Génocide des Arméniens (avec Vahakn Dadrian, Berghahn books, New-York 2011) « Les jeunes Turcs », le crime contre l’humanité : le génocide arménien et le nettoyage ethnique dans l’Empire Ottoman (Presse de l’Université de Princeton, 2012)

Son dernier ouvrage, L’Esprit des Lois, le pillage de la richesse pendant le Génocide Arménien, coécrit avec Ümit Kurt, va être publié en mai 2015.

Le livre, « Les jeunes Turcs », le crime contre l’humanité, a remporté le prix MESA Albert Hourani Book en 2013. Le journal Foreign Affairs a choisi ce même ouvrage comme l’un des meilleurs livres sur le Moyen Orient de l’année 2012.

Les concerts de soutien

Samedi 24 janvier au Dock des Suds

> 20h -21h Charles Pasi > 21h15-22h-30 Nevché & Friends > 23h00-00h30 Flavia Coelho

Renseignements : www.amnesieinternationale.com

http://www.marseille-tourisme.com/fr/actualites/detail/article/concert-de-soutien-damnesie-internationale/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85029

Agenda - 24 janvier: Conférence de Harut Sassounian à Issy-les-MoulineauxAgenda - 24 janvier: Conférence de Harut Sassounian à Issy-les-Moulineaux - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide arménien André Santini, ancien ministre, député des Hauts-de-Seine, maire d’Issy-les-Moulineaux, Arthur Khandjian, maire-adjoint délégué à la communauté arménienne ont le plaisir de vous convier à la conférence-débat « Les Arméniens demandent justice, pas seulement la reconnaissance du génocide » avec Harut Sassounian, écrivain, éditeur et rédacteur en chef au California Courrier, le samedi 24 janvier à 18h à l'hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux en Salle Multimédia, 62, rue du Général Leclerc.

Ville d'Issy-les-Moulineaux

Conférence avec Harut Sassounian

« Les Arméniens demandent justice, pas seulement la reconnaissance du génocide »

Le samedi 24 janvier à 18h

à l'hôtel de Ville d'Issy-les-Moulineaux Salle Multimédia. 62, rue du Général Leclerc

Conférence en entrée libre dans la limite des places disponibles, suivie d’un cocktail

Harut Sassounian, Co-Président du Comité ouest-américain du Centenaire du Génocide, écrivain, éditeur et rédacteur en chef au California Courrier, animera la conférence « Les arméniens demandent justice, pas seulement la reconnaissance du génocide », samedi 24 janvier à 18h.

Dans plus de 40 pays, de nombreuses manifestations commémoreront en 2015 ce triste événement. Issy-les-Moulineaux dédiera une partie de sa programmation culturelle de janvier à mai au centenaire du génocide arménien (expositions, cérémonies officielle, conférences). Cette première manifestation permettra d’accueillir Harut Sassounian, Président de l’United Armenian Fund et figure incontournable de la diaspora installée aux États-Unis. Il viendra nous

expliquer la démarche d’un peuple qui continue d’œuvrer pour la reconnaissance du premier génocide du 20ème siècle et nous présenter les enjeux géopolitiques de la place de l’Arménie aujourd’hui.

Harut Sassounian, est spécialiste de la diplomatie Moyen-Orientale et de la question du respect des Droits de l’Homme. Ses analyses politiques sont unanimement reconnues par de nombreux gouvernements et Présidents mais également par les organisations internationales telle que l’ONU. Militant de la cause arménienne et impliqué dans la lutte contre le négationnisme, il œuvre à la fois pour la reconnaissance du génocide mais également pour la restitution du patrimoine culturel et cultuel.

Comme vous l’expliquera Harut Sassounian, son combat pour la justice concerne également les expropriations et confiscations dont ce peuple a été victime. Il appelle également à la responsabilité des États quant à la pénalisation de la négation des génocides en général, et arménien en particulier, tout en défendant avec force le principe universel de la liberté d’expression.

http://www.issy.com/10522-le-genocide-armenien-pourquoi-sa-reconnaissance-ne-suffit-elle-pas

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84927

Agenda - Conférences du Salon : Rencontre avec Jacques KébadianAgenda - Conférences du Salon : Rencontre avec Jacques Kébadian -www.collectifvan.org  

LES CONFÉRENCES DU SALON 

La prochaine soirée des Conférences du Salon sera consacrée à Jacques Kébadian et deux de ses films, "Arménie 1900" et "Cinq Sœurs". 

Elle aura lieu le mercredi 28 janvier à la Maison des Etudiants Arméniens, à partir de 20.30. 

La soirée sera animée par Gérard Malkassian. 

Entrée libre. 

Maison des Etudiants Arméniens, 57 bd Jourdan, 75014 Paris (M° Portes d'Orléans, RER B Cité Universitaire) 

http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84954

Agenda - Le Mémorial de la Shoah 'Hors les murs' : "Les génocides du XXe siècle"Agenda - Le Mémorial de la Shoah 'Hors les murs' : "Les génocides du XXe siècle" - www.collectifvan.org- Expositions à Blagnac et à Marseille dans le cadre d'Amnésie internationale organisée par la Jeunesse Arménienne de France. 

Blagnac Du lundi 5 janvier 2015 au dimanche 18 janvier 2015 Exposition 

« Siècle des génocides », le XXe siècle reste marqué par la volonté des pouvoirs en place de procéder à une destruction physique, intentionnelle, systématique et planifiée d’un groupe ou d’une partie d’un groupe ethnique. De façon novatrice, l’exposition propose une étude comparée du génocide des Arméniens, des Juifs et des Tutsi. Elle met en lumière les caractéristiques communes mais aussi les spécificités qui caractérisent ces crimes. 

Visites sur réservation Tél. : 06 84 08 23 64 ou [email protected] 

Lycée Saint-Exupéry 1 place Alain Savary 31073 Blagnac 

*** 

A Marseille Du vendredi 23 janvier 2015 au samedi 24 janvier 2015 

Dans le cadre d'Amnésie internationale 

Renseignement : Jeunesse Arménienne de France www.amnesieinternationale.com Tél.: 04 91 80 28 20

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-des-evenements/hors-les-murs/event/271-les-genocides-du-xx-e-siecle

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84540

Agenda - 30 janvier : Présentation du livre "Mémorial du Génocide des Arméniens"Agenda - 30 janvier : Présentation du livre Mémorial du Génocide des

Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Présentation du livre "Mémorial du Génocide des Arméniens" de Raymond Kevorkian et d'Yves Ternon le vendredi 30 janvier 2015 À 20h30 au Centre Culturel Alex Manoogian, 118 rue de Courcelles, Paris 17e. Le Mémorial a pour ambition de refléter la totalité des connaissances actuelles sur le génocide des Arméniens. Accompagné de photos, de cartes et de tableaux, il rassemble des centaines de textes de l'époque, officiels ou privés, accompagnés de commentaires et analyses.

Présentation du livre

Mémorial du Génocide des Arméniens Raymond H.KEVORKIAN et Yves TERNON

Vendredi 30 Janvier 2015 À 20H30

Mémorial a pour ambition de refléter la totalité des connaissances actuelles sur le génocide des Arméniens. Accompagné de photos, de cartes et de tableaux, il rassemble des centaines de textes de l'époque, officiels ou privés, accompagnés de commentaires et analyses.

au Centre Culturel Alex Manoogian 118 rue de Courcelles, Paris 17e

Restauration légère au bar à partir de 19h Réservation obligatoire : [email protected]

Titre : Mémorial du génocide des Arméniens / auteur(s) : Raymond Haroutiun KEVORKIAN - Yves TERNON - Editeur : Le Seuil Année : 2014 Description : 20 x 26 cm, 496 pages, couverture illustrée Collection : H.C. ESSAIS Sujets : Génocide arménien Traduit par Héléna Dermidjian, Alexis Tautou

Un siècle après le génocide arménien qui a fait 1,5 million de morts, l'Etat turc pratique toujours le négationnisme. Le Mémorial, fruit des recherches de deux spécialistes de la question, rassemble en un projet ambitieux la totalité des connaissances actuelles sous forme d'illustrations, de tableaux démographiques, de fac-similés de textes législatifs originaux et de discours officiels traduits et accompagnés des commentaires et analyses des auteurs. Il s'organise chronologiquement : " La genèse du processus et le contexte de guerre (juillet 1914 - mars 1915) " expose les événements politiques et militaires de la période, les choix législatifs (projet de réforme des provinces) et économiques (campagnes de boycott des entreprises grecques et arméniennes) constituant le creuset qui amènera les premiers massacres puis les premières déportations. "

Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (avril 1915 - décembre 1916) " présente la carte générale des axes de déportation et celle des principaux sites d'extermination. Elles sont accompagnées de la description minutieuse, région par région, de la première phase du génocide puis d'un ensemble consacré aux camps de concentration et d'extermination : leur organisation (camps du chemin de fer de Bagdad, camp d'Alep, camp de l'Euphrate), les témoignages de survivants, les sauveteurs. " Après le génocide, éradication et conséquences (1971-1923) " décrit les ultimes massacres dans le Caucase et en Azerbaïdjan persan puis revient sur la fin de l'Empire Ottoman pour se terminer sur les débats, jugements et procès qui se déroulent du côté des bourreaux, la situation des rescapés, des orphelins et le sort des biens abandonnés du côté des victimes.

Raymond Kévorkian est historien. Il enseigne à l’Institut français de géopolitique (université Paris-VIII-Saint-Denis) et est l'actuel conservateur de la Bibliothèque Nubar à Paris

Il est également auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés à l'histoire moderne et contemporaine de l'Arménie et des Arméniens. Il est directeur-rédacteur en chef de la Revue Arménienne des questions contemporaines.

Yves Ternon, né en 1932 à Saint-Mandé, ancien interne des Hôpitaux de Paris, est chirurgien. Après plusieurs publications médicales, il s'est consacré à la recherche historique devenant un spécialiste internationalement reconnu en ce qui concerne la genèse des crimes contre l'humanité.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85034

Agenda - Le mois de janvier à la Péniche AnakoAgenda - Le mois de janvier à la Péniche Anako - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en janvier 2015 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine.

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Après-midi de lectures et de musique à l'occasion du 8e anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink.

le dimanche 18 janvier 2015 à 16 h 00

Commémoration

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Soirée William Saroyan: film "SaroyanLand" de Lusin Dink, avec Dickran Kouymjian

le samedi 31 janvier 2015 à 20 h 00

conférence-projection

libre participation

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La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

http://penicheanako.org/agenda/2015-01

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84746

Agenda - Hommage au groupe ManouchianAgenda - Hommage au groupe Manouchian - www.collectifvan.org- La Jeunesse Arménienne de France et l'Union Culturelle Française des Arméniens de France organisent des événements commémoratifs pour honorer la mémoire de Manouchian et de ses 21 compagnons, morts pour la France, exécutés par les nazis, le 21 février 1944 au Mont Valérien. 

Les 23 membres du Groupe Manouchian exécutés au Mont Valérien (ou par la suite) : 

1. Celestino Alfonso, Espagnol, 27 ans 2. Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (décapitée en Allemagne le 10 Mai 1944 ) 3. Joseph Boczov [József Boczor ; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans - 4. Georges Cloarec, Français, 20 ans 5. Rino Della Negra, Italien, 19 ans 6. Thomas Elek [Elek Tamás], Hongrois, 18 ans 7. Maurice Fingercwajg, Polonais, 19 ans 8. Spartaco Fontano, Italien, 22 ans 9. Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans 10. Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans 11. Léon Goldberg, Polonais, 19 ans 12. Szlama Grzywacz, Polonais, 34 ans 13. Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans 14. Césare Luccarini, Italien, 22 ans 15. Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans 16. Marcel Rayman, Polonais, 21 ans 17. Roger Rouxel, Français, 18 ans 18. Antoine Salvadori, Italien, 24 ans 19. Willy Schapiro, Polonais, 29 ans 20. Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans 

21. Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans 22. Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans 23. Missak Manouchian, Arménien, 37 ans 

71e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DU GROUPE MANOUCHIAN 

L’UCFAF et la JAF vous invitent : 

Vendredi 20 février 2015 - 20h Projection du film "Faire quelque chose" 

Documentaire de 1h20 Réalisateur Vincent Goubet Conseiller historique Yves Blondeau 

Ce film va à la rencontre des derniers résistants français de la Seconde Guerre mondiale, l’auteur recueille la parole de ces nonagénaires qui nous saisissent par leur vivacité d’esprit et la force intacte de leur espérance. Le film est le récit de leurs histoires et des valeurs qui les ont portés dans le combat contre le nazisme. 

Suivie d’un débat avec Yves BLONDEAU Docteur en histoire - Secrétaire Général de l’ADVR Association de Défense des Valeurs de la Résistance 

Yves BLONDEAU dédicacera son livre « Rester debout, la résistance vue par ses acteurs » Ed. Tirésias 

UCFAF 6, cité du Wauxhall 75010 PARIS - M° République 

ENTRÉE LIBRE 

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A MONTREUIL Samedi 21 février 2015 - 11 h précises Cérémonie esplanade Missak Manouchian 

A 15h salle PIC en mairie de Montreuil place Jean Jaurès vernissage de l’exposition « Ces étrangers et nos frères pourtant », suivi à 15h30 d’une évocation avec lecture d’extraits d’interviews de résistants et accompagnementmusical avec chants par La Compagnie de l’Arbre Sec. 

Métro Mairie de Montreuil 

ENTRÉE LIBRE 

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84972

Agenda - Pinar Selek à Paris : Parce qu’ils sont ArméniensAgenda - Pinar Selek à Paris : Parce qu’ils sont Arméniens - www.collectifvan.org   - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. Lecture et Rencontre Jeudi 26 février 2015 à 20h à la Maison des métallos à Paris. Lecture d’extraits par Marie-Christine Barrault. 

Parce qu’ils sont Arméniens 

Pinar Selek à la Maison des métallos Jeudi 26 février 2015 à 20h 

LECTURE ET RENCONTRE 

Lecture par Marie-Christine Barrault d’extraits de : Parce qu’ils sont Arméniens suivie d’une rencontre avec Pinar Selek et Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, animé par Isabelle Leclerc de la librairie L’Imagigraphe 

2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? 

Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. 

Sociologue, ses travaux portent sur les minorités opprimées par la République turque. En 1998, débute pour elle un invraisemblable cauchemar judiciaire. Elle est injustement accusée d’avoir participé à un soi-disant attentat terroriste kurde. Malgré quatre acquittements, le procès est toujours en cours. 

Réfugiée politique en France, Pinar Selek mène à l’ENS Lyon des recherches sur l’espace militant turc et les mouvements arméniens de la diaspora. 

Entrée libre, gratuite, Réservation conseillée 

En partenariat avec les Editions Liana Levi, nous proposons une lecture d’extraits par Marie-Christine Barrault suivie d’une rencontre avec Pinar Selek et Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, animée par Isabelle Leclerc de la librairie

L’Imagigraphe 

Maison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e Mº ligne 2 arrêt Couronnes Mº ligne 3 arrêt Parmentier Bus ligne 96 • arrêt Maison des métallos (direction Gare Montparnasse)  • arrêt Saint-Maur/Jean Aicard (direction Porte des Lilas) Station Vélib nº 11032 Parking 11 rue des Trois Bornes, ouvert jusqu'à 21h

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84953

Agenda - Génocide arménien : Soutenez l'Orchestre du CentenaireAgenda - Génocide arménien : Soutenez l'Orchestre du Centenaire - www.collectifvan.org - 2015 signera le Centenaire du génocide arménien perpétré sur ordre du gouvernement Jeune-Turc dans l'Empire ottoman. A cette occasion, une campagne « l’Orchestre du Centenaire » est lancée. 1250 € ont déjà été réunis grâce à 13 mécènes. Les sommes récoltées serviront aux frais de déplacement des musiciens bénévoles du monde entier qui vont se réunir au sein d'un Grand orchestre international éphémère : THE ARMENIAN WORLD ORCHESTRA, sous la direction d’Alain Altinoglu. Avec la collaboration de 7 grands solistes, de cinquante instrumentistes, le grand chef d'orchestre offrira le 21 avril 2015 au Théâtre du Châtelet à Paris, un concert unique au monde - avec la création d’une œuvre symphonique originale de Michel Petrossian - pour célébrer la mémoire et la vie.

Participez à la création d’un Grand orchestre international éphémère : THE ARMENIAN WORLD ORCHESTRA dirigé par Alain Altinoglu.

L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance, organisation à but non lucratif créée en 1906, souhaite inviter le plus grand nombre de personnes pour commémorer ensemble le centenaire du Génocide arménien et rendre hommage aux victimes en honorant leur mémoire par la musique: Cent ans de mémoire, un concert pour la vie...

En avril 2015, au cœur de Paris, au Théâtre du Châtelet, cinquante instrumentistes issus des plus grandes formations orchestrales internationales ont accepté de former bénévolement l’Armenian World Orchestra lors d’un concert exceptionnel, accompagnés par le Chœur de la Fondation Gulbenkian, dirigé par Alain Altinoglu et avec une création originale de Michel Petrossian. La musique, universelle et intemporelle, est capable de réunir des peuples par-delà les conflits qui les déchirent, de créer des liens entre des hommes que tout oppose.

Pour que la commémoration soit complète, il faut encore financer une partie des

frais de déplacement des cinquante instrumentistes renommés et bénévoles venus de nombreux pays du monde entier. Ces frais ont été calculés à 300 euros en moyenne par artiste.

En participant à ce projet vous devenez acteurs et actrices d’un concert unique portant un message de fraternité et d’espoir. Votre don est essentiel, il permet à chacun des cinquante instrumentistes bénévoles de venir à Paris pour faire partie de l’aventure. Tous les 300 euros, un nouvel instrumentiste composant l’orchestre vous sera dévoilé jusqu’à ce que l’ensemble de l’Armenian World Orchestra soit au complet.

Grâce à vos dons, la constitution de l’orchestre devient possible !

TOUT LE MONDE peut participer dès 10 € et jusque 1 000 € et plus. Vous pourrez même profiter de contreparties exclusives : photo dédicacée, invitation à la répétition générale, priorités de réservation pour le concert... Vous bénéficiez également d’une défiscalisation à hauteur de 66% de votre don !

Faites un don ICI : www.culture-time.com/lorchestre-du-centenaire

Voir aussi

Alain Altinoglu http://www.alainaltinoglu.com/Michel Petrossianhttp://www.michelpetrossian.com/https://www.culture-time.com/projet/lorchestre-du-centenaire/?tag=CTHLhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84148

Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménienAgenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org   - Blood For Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans le génocide des Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory vous encourage à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes de Suisse sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens et il a besoin d'une mobilisation générale afin d'arriver à ce million et demi de dons de sang. Le Collectif VAN relaye ici cette campagne. 

Communiqué de presse 

Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les

génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, nous vous invitons à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens. Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre ville. Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez, plus de dons vous pourrez faire. 

Le principe est simple : 

1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du sang 2. Donnez du sang 3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous verrez le compteur tourner avec votre dédicace. 

Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement d’équipes « satellites » partout dans le monde pour organiser des campagnes de dons du sang et la médiatisation du projet (médias, soutien de célébrités). N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous-mêmes contribuer à la réussite du projet. 

Website : http://www.bloodformemory.org Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory Email : [email protected] Twitter : @bloodformemory Instagram : #bloodformemory (photo des dons !) 

Nous espérons pouvoir compter sur vous, 

Mémorablement vôtre, L’équipe Blood For Memory

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608

Agenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et de sa souscriptionAgenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et de sa souscription - www.collectifvan.org - L'association "Notre Arménie" a pour but de participer activement au développement de l’Arménie et faire découvrir largement sa richesse et son héritage culturel. Relais en France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame d'Arménie, elle veut permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui d’être les bâtisseurs de demain. ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du projet le plus simple au plus ambitieux. Parmi les projets, l’urgence aujourd’hui se situe sur la construction d’une maison à Aragatz, petit village au pied de la montagne du même nom. L'association "Notre Arménie" a donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente. Découvrez ici la première Newsletter de l'Association dirigée par Lucile et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins,

ainsi que les projets de cette équipe de choc !

Chers amis de l'Arménie,

L'association "Notre Arménie" a pour but de participer activement au développement de l’Arménie et faire découvrir largement sa richesse et son héritage culturel. Relais en France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame d'Arménie, nous voulons permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui d’être les bâtisseurs de demain. ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du projet le plus simple au plus ambitieux !

L’Arménie a besoin de l’aide de chacun : Vous tous, amis de l'Arménie, vous pouvez y contribuer !

Nous vous tiendrons informés de l'ensemble de nos actions pour 2015. En attendant, vous pouvez découvrir nos projets en cours et en savoir plus sur notre association ici : www.notrearmenie.org

Merci pour eux,

Lucile et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins

Parmi nos projets, l’urgence aujourd’hui se situe sur la construction d’une maison à Aragatz, petit village au pied de la montagne du même nom. Comme en témoignent Lucile et Alexandre: « Ces gens vivent dans une maison sans porte ni fenêtre (il fait -30° ici en hiver) et dans une saleté absolue. Nous n’en croyons pas nos yeux. (…)»

Nous avons donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente pour permettre à cette famille de vivre à nouveau dans des conditions dignes.

Qui sommes-nous?

Notre Arménie, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre autour de Soeur Arousiag, la responsable du centre Notre Dame d'Arménie; celle de 5 hommes et femmes issus de la diaspora ou simplement tombés dans la potion arménienne par les hasards heureux de la vie. C’est d'une part l’histoire d’un couple, Lucile et Alexandre, qui choisissent de donner 1 an de leur vie aux Orphelins d’Arménie. Début 2014, ils rejoignent un orphelinat, le centre Notre Dame d’Arménie.

C’est ensuite la fusion avec l'Association pour les Orphelins d'Arménie, créée en 2013 par Mélanie et Armen pour apporter un soutien financier au centre Notre Dame d’Arménie. Enfin, c'est une histoire de famille pour Nathalie, insufflée depuis 2 générations. Après plusieurs visites au centre Notre Dame d'Arménie, elle rejoindra l'équipe début Septembre 2014.

Le Centre Educatif Notre Dame d'Arménie

Créé par la Sr Arousiag il y a 25 ans pour secourir les plus pauvres de son pays, Le Centre Educatif Notre Dame d’Arménie de Gyumri est une institution socio-éducative créée avec l’objectif d’assurer le développement global d’orphelins et

d’enfants nécessiteux.

Chaque année, le centre organise des camps d'été à Tzargatzor, où plus de 800 orphelins et enfants démunis d'Arménie et de Géorgie du Sud se retrouvent.

Pour nous contacter : [email protected]

www.notrearmenie.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83139

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences.

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Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

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Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.

http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir

Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.

Quelques coordonnées :

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected]

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de

gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected].

RMC www.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0