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8/18/2019 Traitement Des d Chets

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L’ELIMINATION DES DECHETS

Plan de la présentation

Cours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Aspect Réglementaire et institutionnel

Evolution de la gestion des déchets

Filières de traitement des déchets

Choix du site d’une déchar e

Aménagement et exploitation d’une décharge

Optimisation de l’élimination et valorisation des déchets

Traitement du lixiviat et biogaz

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Introduction

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Introduction


Un déchet peut être défini selon deux critères:

– économique: c ’est un objet ou une matière que son détenteur veut jeter car il n’a plus de valeur économique; mais cet objet peut présenter un intérêt

Le déchet

.

– juridique: c ’est un objet qui doit être géré dans l’intérêt de la protection de la santé publique et de l’environnement.

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Introduction


OrigineDéchets agricoles, urbains et industriels

NatureDéchets ménagers, inertes, banals, spéciaux et toxiques, ultimes

Le déchet

arac r s quesliquide ou solideComposition: minérale, organique, mixte

DevenirDéchets à réduire, à récupérer et valoriser, à traiter, à stocker

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Le déchet

Introduction


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Introduction


Limiter la production Trier et valoriser Traiter la fraction non valorisable

Le déchet

Limiter le transport Stocker en sécurité

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Aspect Réglementaire

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Charte communaleLois

Loi sur la gestion des déchets et leur élimination



Décrets approuvées Décret fixant les procédures administratives et les prescriptions techniques relatives aux décharges contrôlées

Décrets publiés Décret n° 2‐07‐253 du 14 rejeb 1429 (18 juillet 2008) portant classification des déchets et fixant la liste des déchets dangereux.

Décret relatif à la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques .

Projets de décrets Projet décret transport des déchets Projet de décret relatif au plan préfectoral ou provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés

Projet de décret sur l'incinération et la co incinération des déchets 9



La Charte communale n°78 ‐00 de 2002

Le CC décide de la création et de la gestion des SPC dans les domaines de la collecte, du transport, de la mise en décharge publique et du traitement des ordures ménagères et des déchets assimilés;

La loi n°28 ‐00 de 2006 :

, , , l'élimination, le traitement, la valorisation et, le cas échéant, le tri de ces déchets.

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La Charte communale n°78 ‐00 de 2002 :

La commune décide des modes de gestion des déchets;

Elle réglemente les différentes phases de la gestion et d’élimination des

déchets auxquelles le générateur doit s’y conformer

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‐ ° ‐


Établissement d’un plan communal définissant les opérations de gestion et d’élimination des déchets :

zones de collecte, transport, élimination et valorisation des DMA;

circuits, cadence et horaire de collecte; zones où le transport et la mise en décharge des déchets

incombent aux générateurs;

Le PC dure 5 ans et est approuvé par arrêté du gouverneur.

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La Charte communale n°78 ‐00 de 2002 et la loi n°28 ‐00 de 2006 (sur le plan financier et fiscal) :


La commune fixe les taux de la redevance de gestion des DMA.

La loi n°28 ‐00 de 2006 (sur le plan régional) :

La commune doit contrôler le dépôt des DIN, DUL, DAL, DIL et DMP non dangereux par leurs générateurs dans les installations d’élimination désignés par le plan directeur régional de gestion des déchets

Elle fixe les modalités de la collecte, des circuits, de la cadence et des horaires de collecte moyennant une redevance;

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La loi n°28 ‐00 de 2006 (sur le plan régional) :

La commune doit exiger, des générateurs des DIN, DUL, DAL, DIL et DMP non dangereux pour les assimiler aux DMA, un rapport d’analyse élaboré par un laboratoire agréé;

Les DAL et DIL non dangereux doivent être transportés et déposés dans

Les DMP non dangereux doivent etre triés au préalable et n’être pas contaminés par les DD.

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La loi n°28 ‐00 de 2006 :

La commune doit mettre en place les installations de tri, de traitement et d’élimination ou de valorisation des déchets dont les délais sont fixés par voie réglementaire.

(attribution partagée avec les exploitants des DC)

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3 classes de DC :

‐ Classe 1 : les décharges des DMA ;

‐ Classe 2 : les décharges des DIL, DMP non dangereux, des DAL, des DUL et DIN ;

‐ Classe 3 : les décharges des DD.

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° ‐ ‐


DECEMBRE 2009 FIXANT LES PROCEDURES ADMINISTRATIVES

ET LES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX DECHARGES CONTROLEES

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CONTEXTE


‐Texte élaboré conjointement par le département de l’environnement et le ministère de

l’intérieur;

‐ Publié récemment dans le bulletin officiel n° 5802 du 7 Janvier 2010;

‐ Texte pris en application de la loi n°28 ‐00 relative à la gestion des déchets et à leur

élimination notamment les articles 48, 49, 50 et 54;

‐ Texte s’appliquant à toutes les classes de DC à savoir les classes 1,2 et 3 visées à

l’article 48 de la loi n°28 ‐00 précitée.

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OBJET


Ce décret a pour objet de fixer :

• Les procédures administratives à accomplir par le pétitionnaire pour

l’implantation et l’exploitation de la DC;

• Les prescriptions techniques à respecter par l’exploitant pour la mise

en p ace

e a

concernant

e c o x

et

am nagement

u

s te;

• Les conditions d’exploitation relatives aux mesures de sécurité,

d’hygiène et de surveillance de la DC auxquelles l’exploitant est tenu de

s’y conformer.

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LE REGIME JURIDIQUE DES DECHARGES CONTROLEESRégime de l’autorisation

Il s’applique au pétitionnaire qui désire procéder à l’ouverture, au transfert et à lamodification des DC de Classe 2 et de Classe 3 ;

Dépôt de la demande d’autorisation accompagné d’un dossier.


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la déclaration doit comprendre :


1‐ Nom, domicile et adresse du déclarant ; 2‐ Plan 1/2000 précisant les limites maximales d’extension de la DC

(superficie de la DC et de la zone à exploiter et sa hauteur);3 ‐ Moyens techniques de réduction des risques (gaz de décharge, réseaux

de lixiviat et de ruissellement des eaux et système d’imperméabilisation); 4‐ Décision d’acceptabilité environnementale prévue par la loi n° 12‐03 ; 5‐ Durée d’exploitation de la DC et capacité de la DC à admettre les déchets ; 6 ‐ Lliste des équipements de la DC (conditions de sécurité);

‐ ec ,

qua ca on

e

m ss ons

u

personne

e a8‐ plan et échéancier des étapes d’exploitation de la DC;

9‐ Dispositions paysagères durant les phases de l’exploitation et du plan de réhabilitation du site en fin d’exploitation de la DC.Enfin, la déclaration doit respecter les prescriptions techniques prévues par le décret.

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LE REGIME JURIDIQUE DES DECHARGES CONTROLEESRégime de la déclaration


Après réception de la déclaration, le gouverneur ou le wali l’examine et

délivre récépissé au déclarant dans un délai de 2 mois à compter du dépôt dela déclaration;

Si le dossier est incomplet, le gouverneur notifie au déclarant dans le mêmedélai de le compléter rajout d’un mois); j );

Passé ce délai, le gouverneur ou le wali accepte ou rejette avec motif ladéclaration en le notifiant au déclarant et en informant les autoritésgouvernementales chargées de l’environnement et de l’intérieur.

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LE REGIME JURIDIQUE DES DECHARGES CONTROLEESRégime de l’autorisation


- Le dossier accompagnant la demande d’autorisation doit comprendreles mêmes pièces que celles exigées pour la déclaration plus une garantiefinancière pour couvrir les frais de réhabilitation de la DC;

- Le reste est sans changement comme la déclaration) en ce quil dél i d’ t d é d l’ t ité l l d ioncerne les délais d’examen et de réponse de l’autorité locale au dossier

déposé par le pétitionnaire

PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (1)I ‐ CHOIX ET AMENAGEMENT DU SITE


‐ Respect des critères suivants :

‐ Quantité des déchets pouvant être admis sur le site;‐ Origine et quantités des matériaux de couverture des déchets mis en décharge;‐ Exutoires pour éviter la contamination des eaux;‐ aptitude du site à l’implantation des systèmes de collecte et de drainage du

lixiviat et couverture des casiers saturés pour limiter les quantités du lixiviat;‐‐ Intégration de la DC dans le paysage avoisinant;‐ Respect des caractéristiques hydrogéologiques, hydrologiques et géologiques

favorables : barrière géologique de sécurité dont les caractéristiques sont définies par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et de l’AGCE;

‐ Permettre la circulation normale des véhicules.


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I ‐ CHOIX ET AMENAGEMENT DU SITE


Respect des critères dans le cas où une DC de classe 1 peut accueillir les déchets destinés à une DC de classe 2 :

‐ Prévoir des casiers séparés et spécifiques pour les déchets destinés à une DC de classe 2;

‐ Le volume de ces déchets ne doit pas dépasser le seuil à fixer par arrêté du ministre de l’intérieur .

‐ Meures de sécurité et d’hygiène‐ Dresser un panneau résistant à l’entrée de la DC indiquant d’une manière


I- CONDITIONS D’EXPLOITATION

v s e es ment ons su vantes :‐ « Entrée interdite » en langue arabe;‐ Le nom de la décharge;‐ Adresse et téléphone de l'exploitant ou de ses délégués;‐ Heures normales d’ouverture de la DC pour la réception de déchets; ‐ Téléphone du service en cas d’incident;‐ Création d’une station de nettoyage;‐ Accès interdit aux personnes non autorisées;‐‐‐ Equipement des entrées et sorties de portes à clef, pont ‐bascule, parking,

station de lavage et de nettoyage des pneus,(ne pas gener le voisinage par le bruit) ;

‐ Mesures de lutte contre la prolifération des rats, des insectes, des oiseaux et autres animaux domestiques;


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I ‐ CONDITIONS D’EXPLOITATION

Meures de surveillance et d’autocontrôle à réaliser par l’exploitant avant le début de l’exploitation de la DC

‐ Vérifier les types de déchets et leur admissibilité;

‐ Effectuer un relevé topographique du site et des analyses physico‐chimiques et bactériologiques des eaux souterraines et de surface;

‐ Communiquer

les

résultats

de

ces

analyses

au:

o Wali ou gouverneur : déchets de classe 1;o Directeur de l’Agence de bassin et à l’AGCE : déchets de classe 2 et 3.



-Meures de surveillance et d’autocontrôle à réaliser par l’exploitant avant le débutde l’exploitation de la DC

- Vérifier les types de déchets et leur admissibilité;- Effectuer un relevé topographique du site et des analyses physico-chimiques et

bactériologiques des eaux souterraines et de surface;

- Communiquer les r sultats de ces analyses au:

. Wali ou gouverneur : déchets de classe 1;

. Directeur de l’Agence de bassin et à l’AGCE : déchets de classe 2 et 3.


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Dispositions communes :


Il est exigé, en plus du récépissé de fermeture de la DC et la réalisation del’EP, le dépôt d’un dossier comprenant :

1- Nom, domicile et adresse du déclarant ;2- Plan 1/2000 précisant les limites maximales d’extension de la DC

(superficie de la DC et de la zone à exploiter et sa hauteur);3- Dates d’exécution des mesures du plan de réhabilitation du site;4- plan de suivi environnemental (qualité des eaux souterraines et

superficielles, qualité de l’air et du lixiviat);5- plan d’intervention d’urgence en cas d’incident.

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‐ Meures de surveillance et d’autocontrôle à réaliser par l’exploitant pendant la durée de l’exploitation de la DC

‐Effectuer

des

analyses

physico

‐chimiques

et

bactériologiques

de

la

qualité

des

eaux souterraines et de surface, la qualité de l’air dont les résultats devront être conservés pendant 3 ans ;

‐ Communiquer les résultats de ces analyses qui devront se faire une fois par an au:

. Wali ou gouverneur : déchets de classe 1;

. Directeur de l’Agence de bassin et à l’AGCE : déchets de classe 1, 2 et 3.

‐ Effectuer un relevé topographique du site, un auto ‐contrôle des systèmes de drainage et de collecte du gaz de la DC.

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‐ Meures de surveillance et d’autocontrôle à réaliser par l’exploitant pendant la durée de l’exploitation de la DC

‐ Établir un rapport d’activité annuel comportant le bilan des déchets mis en décharge, la capacité restante de la DC, les aménagements et travaux réalisés, les mesures de surveillance et d’autocontrôle réalisées au sein de la DC et le communiquer au :

. Wali ou gouverneur pour les DC de classe 1;

. AGCE pour les DC de classe 1, 2 et 3.

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CollecteCollecte

GénérationGénérationCollecte sélectiveCollecte sélective

informelle!informelle!

EvacuationEvacuation(Décharge)(Décharge)


CollecteCollecte



DéchargeDéchargeContrôléeContrôlée


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Evolution de

la

gestion

des

déchets

CollecteCollecte




Centre deCentre deTransfert /Transfert / TriTri


CollecteCollecte




Traitement /Traitement /valorisationvalorisation

Centre deCentre deTransfert /Transfert / TriTri


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é c h e t s


e l a g e s t i o n d e s d

E v o l u t i o n

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Composition des déchets ménagers


MSW Africa%

France%

Biodegradable 50-80 25-30

Plastics 10-20 10-15

Papers-cartboard

5-10 25-30

Glass 1-2 10-15

Metals 2-4 5-8

Fines 5-10 5-10

Others 0-5 5-8

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FILIERES DE TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES (DMA)

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Choix des filières : démarche

FILIERES DE TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS ET

ASSIMILES (DMA)


Analyse physico‐chimique du déchet

Evaluation quantitative

Analyse spatio‐temporelle

Liste des filières possibles

s e es res ec n quemen poss es

Etude de l ’impact environnemental

Etude technico‐économique

Choix des filières

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Impacts sur l’environnement



Chaque filière constitue, dans sa mise en œuvre, un risque potentiel de pollution.

Il faut évaluer ce risque.

Bilan impacts:

Polluants potentiels contenus dans le déchet: constitutifs,

Cibles de l ’impact : milieux physiques (eau, air, sols) milieux vivants

(végétaux, animaux, homme)

Outils quantitatifs: instrumentations analytiques, interprétation de

l ’information, comparaison des impacts44


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Filières de Valorisation et de recyclage


ASSIMILES (DMA)


Energie Combustion incinération des DMA Procédés mécaniques tri, broyage, déshydratation Procédés thermiques pyrolyse, gazéification, liquéfaction Procédés biologiques méthanisation, fermentation alcoolique

Matières premières

Organiques Plastiques, papier, compost , boues, fumier Minérales verre, métaux, machefer, cendres volantes

Filières d ’élimination : enfouissement (décharge)

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Opérations de Tri: A la source Déchetterie Centre de tri

Valorisation: Plastiques, papier/carton, verre, métaux, ... Compost Energie

Enfouissement

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t


ASSIMILES (DMA)


I d é e s u r

d e v i e d u d é c h

D u r é e

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t



I d é e s u r


D u r é e

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ASSIMILES (DMA)


I d é e s u r


D u r é e

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t



I d é e s u r


D u r é e

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ASSIMILES (DMA)


Opérations de Tri

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Opérations de Tri



Espace aménagé, clos et gardienné où tous les particuliers , artisans et

commerçants déposent leurs déchets dans des bennes

Lieu d'a ort volontaire de déchets dé à triés ar les articuliers, d'accueil et de

Déchetteries

récupération de matériaux

Déchets: encombrants des particuliers ‐déchets verts : tonde de gazon et coupe

d'arbre ‐DMS ‐papiers cartons ‐verres ‐ferrailles

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Déchetteries


Opérations de Tri


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Déchetteries


Opérations de Tri


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Déchetteries


Opérations de Tri


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Déchetteries


Opérations de Tri


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Centre de Tri


Opérations de Tri


Une surface de réception

Une chaîne de tri

Un système de conditionnement des déchets triés

Une aire de stockage

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Centre de TriOpérations de Tri



Tri automatique

• Densimétrique : tri aéro‐ballistique, tri par ventilation, table vibrante• Granulométrique : trommel, crible vibrant corps creux ou plats

• Magnétique ; overband , ferrailles

• Optique spectrom trique p astiques ou verres co or s

• Électrique (courant de Foucault) aluminium

Tri manuel par des opérateurs

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ASSIMILES (DMA)


C e n t r e d e

O p é r a t i o n s

r i d e T r i

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Centre de TriOpérations de Tri



Crible à tambour

Projection de Film

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ASSIMILES (DMA)


Recyclage ‐ Valorisation

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Dépendra de l’efficacité de l’opération de tri




Tri à la sourceDéchetterieCentre de tri

Enorme effort de communication

Expliquer les modalités du triMotiver l’utilité de tri Informer du devenir des matières triéesSensibiliser la population

Moyens

Communication de proximité: écoles, affiches, internet, spots radio et télé….

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ASSIMILES (DMA)



Filière Gisement

(tonnes/an)Quantités récupérées(tonnes/an)

Taux de récupération

Chiffres d’affaires(millions de Dh/an)

Papier /carton 353 250 61 969 17.5 32.74

Plastique 329 700 25 846 7.8 48.68

Métaux 117 750 141 661 120.3 83.75Verre 47 100 43 180 91.7 19.11

Autres 47 100 33 340 70.8 207.53

Total 894 900 305 996 34.2 391.81

Source ADS – EDIC (2004)63



Compostage

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Compostage


ASSIMILES (DMA)


Air

Eau

CO2

Humussol

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Compostage



Intérêts valoriser la matière organique

alléger les décharges coût faible (capital et exploitation) Pratiques

compos age en an a ns a r s par re ournemen , affinage et expérimentation agronomique tri des fractions inertes et toxiques

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Compostage


ASSIMILES (DMA)


Devenu un véritable procédé utilisé pour les résidus d’élevage, boues de vidange, DM brutes

Economique, production de compost et création d’emploi Ecolo i ue: retour du déchet dans le c cle nature

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Compostage



Etapes du compostage ou de la biométhanisation

CollecteTri BroyageFermentation avec aération et retournement ou

fermentation anaérobie suivie d’une stabilisation aérobie (biométhanisation)

AffinageStockagecommercialisation

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Technologie Basse Moyenne Haute

Rapidité du lent Rapide Très rapide

Processus de fabrication du compost Cours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

rocessusAération passive active active

Contrôle température

non oui oui

Couverture non parfois oui, tout autour

Contrôle d'odeur peu bien excellent

Qualité de produit suffisant bien bien

Période 5 à 7 mois 4 à 5 mois 2 à 4 mois

Coûts Bas moyen Haut

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Condition Acceptable Idéal

Les Conditions requises pour un bon compost Cours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Taille des particules Input 20‐100 mm

Contenu d’humidité 40‐65% 40‐60%

Contenu d'oxygène > 5% > 10%

Ratio C:N 20:1 to 40:1 25‐35:1

‐ ‐. ‐ . . ‐ .

Température dans le tas 45‐65°C 55‐60°C

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Optimisation des conditions de fabrication du compost Cours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Taille des particules à composter : par broyage

Teneur en humidité: en mélangeant les différentes matières organiques ayant des teneurs en humidité différentes ou en arrosant…

Contenu d'oxygène : par l'aération passive et/ou active

Ra ort C:N : en mélan eant avec du matériel or ani ue convenable

Température : par l'aération passive et/ou active (retournement, aération..)

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Com osta e lent

Compostage



Déchets Broyage

Fermentation lente (en tas : à l’extérieur)

Criblage

Affinage

Refus

Décharge

Four auxiliaire

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CompostFermentation rapide

(en cellule : enceinte spécialisée)

Compostage accéléré


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Broyage


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Fermentation aérobie


Fermentation en andains

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Retourneuse d’andains


Retournement d’andains

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Affinage


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NORMES DE QUALITE DU COMPOST FINAL DESTINE AU MARCHE OMS)


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La méthanisation anaérobie

Méthanisation


transformation de la matière organique en biogaz (principalement du méthane

et du gaz carbonique) par des bactéries qui fonctionnent en anaérobiose.

Comme toute réaction biologique, elle est réalisée en milieux aqueux et donc à partir de matière organique dissoute ou solide.

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Usine Valorga à Amiens


85000 tonnes /an

Volume digesteur : 3x2400 m3 et 1x3500m3

Déchets triés : 60% MS et 63% MSV

Temps de séjour : 18‐22 jours

Biogaz: 140‐160

Nm3 tonne

MS

entrant

Méthane : 220‐250 Nm3/tonne MSV entrant

Utilisation du biogaz: vapeur haute pression pour consommation industrielle

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Schéma du procédé


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Bilan matière


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Comparaison compost et digestion anaérobique

Caractéristique Procédé aérobie (compostage)

Procédé anaérobie

Energie Utilisateur d'énergie net Producteur d'énergie net

Produit final Compost, CO2, H2O boues, compost, CH4, CO2

Projet de MDP Non Oui

Réduction du volume Jusqu'à 50 % Jusqu'à 50 %

Temps d'exécution 60 à 120 jours 30 à 60 jours

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Expérience de Compostage des déchets ménagers au Maroc 1962‐1998


Durée de vie: quelques jours à 36 ans

Rabat: 1962

Marrakesch 1967 Tétouan 1971 Casablanca 1975 Meknes 1980 A adir 1996

Problèmes techniques, financiers et de gestion

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Impurtés dans le produit final

Impurtés : 20‐ 40 mm85



• Actuellement il n‘existe aucune station industrielle de compostage des déchets ménagers au Maroc.

• Grande réticence des décideurs envers le compostage

• Le compostage des déchets ménagers ne peut réussir qu‘avec des mesures‘

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Contraintes liées au développement de la filière compostage au Maroc

Échec des expériences : première cause de blocage

Difficultés de l’opération de tri

La non maîtrise de la qualité du produit fini

Déficit en formation et information du public sur le compost

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Incinération

Traitement basé sur la combustion avec excès d'air. Ce mode de traitement est

complémentaire à la prévention et au recyclage et représente une alternative à

l'enfouissement.

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Incinération Cours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Déchets Four

Récupération d’énergie

D pouss rage

Des gaz produits

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Mâchefers

(Cendres lourdes)

(25 à 30% du poids

des déchets incinérés)Décharge

Incinération

Circuit d’incinération


Décharges à déchets non dangereux

Le stockage et la préparation des déchets ‐ l'alimentation du four

La combustion

La récupération et la valorisation de la chaleur

Le traitement des fumée

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Conditions et contraintes

L’incinération est une option de traitement assez répandue dans les pays à économie avancée

Requiert des investissements initiaux assez lourds, des équipements spéciaux et une surveillance particulière (le contrôle des gaz et des cendres est bien réglementé)

Au Maroc, le faible pouvoir calorifique des déchets ménagers qui affleure environ les 1000 Kcal/kg ne permet pas une auto – combustion à cause de la teneur en eau élevée (60 à 75%) (dans les pays industrialisés, le pouvoir calorifique varie de 1500 à 2500 Kcal/kg)

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3MACHEFER: CET 2, CSDU, Valorisation REFIOM: CET 1 après inertage

FUMEES: atmosphère, ...

Bilan

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o n


I n c i n é r a t i

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49

Enfouissement des déchets en Décharge


Recherche du site


Réhabilitation/Fermeture d’une décharge

97

Méthode d’élimination des déchets basée sur l’enfouissement des déchets effectué d’une a on rationnelle a in d’éviter tout ris ue de nuisance



‐ Procédé de traitement des déchets autonome‐ Procédé simple ne nécessitant pas d’infrastructures importantes‐ Grande souplesse d’adaptation aux quantités à traiter‐ Coût faible

Avantages

‐ Possibilité de valorisation de terrain

Inconvénients‐ Choix d’un site convenable‐ Nécessité d’une exploitation rigoureuse‐ Solution temporaire liée à la capacité du site 98


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Démarche de présélection des sites :

Recherche du site

Enfouissement des déchets

en Décharge


Critères socio‐économiques; Critères hydrologiques et climatologiques; Critères d'utilisation des surfaces, y compris habitation et transport ; Critères géologiques et hydrogéologiques, en particulier la protection des eaux;

Critères de protection de la nature ;

Critères de pré‐sélection :

Questions pertinentes :

• Quelle est la nature des déchets à entreposer ?• Quelle est la qualité des déchets ?• Quelle est la superficie du site ?• Quelle sera la durée de vie du site ?•Quelle est la distance du site par rapport à l'agglomération ?... 99


Recherche du site


o ec e esdonnées

Définition des thèmespour l’exclusion des

sites inadéquats :Cartographie etcartes thématiques

Estimation de la superficiedu siterecherché

Détermination (présélection)

des surfaces libres

Enquêtes et visites des terrains

identifiés (carte des surfaces) d e r e c h e r c h e

u s i t e

Analyse multicritère des

surfaces potentielles

Classification des sites

Choix du site optimal

D é m a r c h

100


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en Décharge

Recherche du site


Etape 2 : Identification des surfaces libres ;

Etape 1 : Inventaire systématique du milieu et des activités associées ;

Etape 3 : Sélection de sites.

101

Etape Etape 11 : Inventaire systématique du milieu et des activités associées


Recherche du site


ZONE D’ÉTUDE

Milieu Physique

Milieu Humain Milieu Biologique

102


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en Décharge

Recherche du site


tape tape :: ent cat on es sur aces res

• Sous Etape 1 : Identification des éléments d’exclusion à forte contrainte (EEFC)

• Sous Etape 2 : Identification des éléments d’exclusion à l’échelle locale (EEEL)

• Sous Etape 3 : Validation de la surface libre cartographiée sur le terrain

103



Recherche du site


Eléments de

la

zone

d’étude

à forte

contrainte

ou

encore

des

critères

d’exclusion

absolue (fortement défavorables à l’implantation d’un site potentiel);

Sélection sur fonds topographiques portés de tous les éléments susceptibles d’être considérés comme éléments d’exclusion absolue

Sous Etape 1 : Identification des EEFC

104

Définition des périmètres de sécurité pour chacun des éléments d’exclusion retenus ;

Cartographie de l’ensemble de ces éléments via le logiciel ArcGis.


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en Décharge


Recherche du site


Principaux éléments d’exclusion à forte contrainte et leur périmètre de sécurité

Eléments d’exclusionPérimètre de sécurité

Classe Elément

Zones urbaines Tissu urbain actuel et en projet 1 Km

Princi ales formations a uifères - Aires des na es hréati ues

Sous Etape 1 : Identification des EEFC

105

Zones géologiquesdéfavorables

affleurantes - Aires des couches de recouvrement desformations aquifères

Zone de fracturation tectonique 100 à 60 m

Zones naturelles à protéger

Forêts 300 m

Mattoral du domaine forestier 300 m

SIBE et PN 1000 m

Zone culturelle/SiteHistorique

Site histo rique / Site arch éolo gique 50 0 m

Principaux éléments d’exclusion à échelle locale et leur périmètre de sécurité

Eléments d’exclusionPérimètre de sécurité

Classe Elément

Zones agricoles Zones agricoles irriguéesZone de mise en valeur agricole (Plan vert et autre) 300 m

Pointsde rélèvementsd’eauxsouterraines our

Sous Etape 2 : Identification des éléments d’EEELCours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Zones de captage d’eausouterraine et superficielle

l’AEP, appartenant à l’ONEP et autre producteur m

Prise d’eaux superficielles AEP / AEI (au fil de l’eau) PPI = 30m à 100 m / PPE = le reste du BV du coursd’eau

Prise d’eaux superficielles AEP / AEI (Sur canal) PPI = 30m à 100 m / PPR = 500 m le long du tronçon

du canal depuis la source d’alimentation à la prisePPE = le reste du BV barrage d’alimentation

Surface d’acheminement deseaux superficielles

Prise d’eaux superficielles AEP (au niveau desbarrages) / Retenue des barrages

Surface de la retenue du barrage ainsi que sonbassin versant amont

Cours d’eau pérennes et leurs principaux affluents500m (réseau hydrographique dense) / Replatcontournant les cours d’eau (réseau hydrographiquelâche)

106

Dayas 500 m

Zones sépulcrales ou autreslieux de culte

Cimetières, Marabouts, Koubbas 500 m

Infrastructures

Zone aéroportuaire 5 Km

Routes 300 m

Conduites d’eau potable 300 m

Lignes électriques 60 à 100 m

Centrale thermique 500 à 100 m

Voie ferrée 300 à 50m


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en Décharge


Recherche du site


la surface libre cartographiée à partir des fonds topographiques et l’ensemble des

informations recueillies de divers organismes privés et publics, est à valider et à mettre

à jours.

Sous Etape 3 : Validation de la surface libre cartographiée sur le terrain

107

⇒ Mise à jour du document cartographique


Recherche du site


Etape Etape 33 :: Sélection de sitesSélection de sites

• Sous Etape 1 : Présélection de sites

• Sous Etape 2 : Visite de sites présélectionnés

• Sous Eta e 3 : Sélection de sites favorables ar anal se multicritère

108


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Etape 3 : Sélection de sites


en Décharge

Recherche du site


Les critères évalués d’après la bibliographie portent essentiellement sur :

La topographie ; La population; L’hydrologie ; L’h dro éolo ie

Sous Etape 1 : Présélection de sites

109

Cartographie des sites présélectionnés dans la surface libre dégagée



Recherche du site


L’ensemble des sites présélectionnés doit faire l’objet d’une visite sur site.

Les principaux éléments constituant les fiches de terrain sont :

o La géologie ;o L’hydrologie ;

Sous Etape 2 : Visite de sites présélectionnés

110

o y rog o og e ;o L’habitat ;o L’occupation des sols ;o Les infrastructures de communication

⇒ Mise à jour du nombre des sites présélectionnés dans la surface libre dégagée


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en Décharge

Recherche du site


1. Définition des critères de choix des sites

2. Identification des classes pour chaque critère

3. Attribution d’une cotation pour chaque classe

Sous Etape 3 : Sélection de sites favorables par analyse multicritère

111

2 Critère favorable1 Critère moyennement favorable0 Critère défavorable

4. Notation et classement des sites présélectionnés (site avec la note la plus élevée = site le mieux classé)



Recherche du site



Critères de choix environnemental Critères de choix de proximité par rapport aux habitats et paysagers Critères de choix structurel


112

Critères de choix foncier


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en Décharge

Recherche du site



Critères de choix environnemental

Situation / rapport au BV :


113

Présence ou absence de bassin versant à l’amont du site. Ce qui permet en premier lieu d’avoir une idée sur l’inondabilité du site choisi et donc la gestion des eaux superficielles.

Trois classes peuvent être citées selon que le site de mise en décharge est situé en amont, au milieu ou en bas du bassin versant.



Recherche du site


La géologie de la zone en terme de :

L’épaisseur de terrain meuble permettant :

1. Définition des critères de choix des sites Critères de choix environnemental


114

Le recouvrement final sur casier : assurant ainsi une couverture semi perméable pour éviter l’infiltration; Les recouvrements intermédiaires sur les alvéoles afin de limiter les envols, odeurs et éviter les perturbations par les animaux.

L’existence de barrière passive (écran étanche) sous forme de couche d’’argiles, de marnes, de pélites …etc.


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1. Définition des critères de choix des sitesSous Etape 3 : Sélection de sites favorables par analyse multicritère


en Décharge

Recherche du site


Paramètre Classe 1 Classe 2 Classe 3Perméabilité (m/s) K < 10‐9 10‐9 < K < 10‐6 K > 10‐6

Classement Imperméable Semi ‐ perméable Perméable

La géologie de la zone Critères de choix environnemental

115

Exemples, ,

schistes argileuses, ardoises, etc

Grès, etc Alluvions, etc

AppréciationTerrain favorable à

une mise en décharge

Mise en décharge envisageable si le pouvoir épurateur

du sol est suffisant,

Risque de pollution des eaux

souterraines(mise en décharge

des déchets inertes)

Sous Eta e 3 : Sélection de sites avorables ar anal se multicritèreEtape 3 : Sélection de sites


Recherche du site


Critères de choix de proximité par rapport aux habitats et paysagers

Nombre d’habitats à l’intérieur du site ; Proximité aux habitations éparses et/ou agglomérations ; Nombre des habitats le long des voies d’accès ; Effets sur l’esthétique (discrétion du site et de son accès).


116

Critères de choix structurel

Distance au barycentre des centres les plus producteurs des déchets ; Superficie ; Topographie ; Exposition des habitats de proximité par rapport à la direction du vent Route d’accès .


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Sous Eta e 3 : Sélection de sites avorables ar anal se multicritèreEtape 3 : Sélection de sites


en Décharge

Recherche du site


Critères de choix foncier

Privé, guich, habous, etc

De référence des sites domaniaux et éviter au maximum toute


117

structure privée ;

Type de critèreNote / Classe

2 1 0

GéologiePrésence de barrière passive Présence Absence

Epaisseur (E) du terrain meuble (casier, couverture, etc.) E > 5 m 5 < E < 2m E ≤ 2 m

Hydrologie Situation du site dans le BV Amont Milieu Aval

Voisinage

Nombre (N) de maisons/famillessur le site (à reloger) N = 0 N < 5 N

≥ 5

Nombre (N) de maisons/famillesen bordure du site (nuisance) N = 0 N < 5 N

≥ 5


Nombre (N) de maisons/famillesen bordure du chemin d'accèsterminal

N = 0 N < 5 N ≥ 5

Impact visuel Faible Moyen Fort

Distance au barycentre (D) en km des centres les plusproducteurs de déchets D < 10 10 ≤ D < 20 ≥ 20

Superficie brute en Ha ≥ CSR < CSR

Topographie : Pente pente faible< 10% / 5 – 10%pente moyenne 10 75%

CSR : Capacité de Stockage Recherchée Cout d’aménagement Cout d’exploitation Cout du foncier


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1. Emplacement du site de stockage2. Nature des déchets enfouis3. Estimation de la capacité de stockage4. Etude géologique et hydrogéologique du site5. Aména ement du centre de stocka e6. Choix du mode de stockage7. Etanchéification de la couche de fond

120


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L’implantation d’un centre d’enfouissement repose sur trois grands principes :

Isolement de la zone d’exploitation ;

Un Contexte géologique et hydrogéologique compatible avec l’activité de stockage : stabilité des sols, imperméabilité du substratum;

Réalisation d’une barrière de sécurité active : consolidation de l’étanchéité par la mise en place d’une géomembrane artificielle et d’une collecte adaptée des lixiviatset du biogaz.

121

Principales règles d’exploitation :




L’exploitation se fait par casiers, subdivisions du stockage, hydrauliquement indépendants et séparés les uns des autres par des digues;

Surface d’un casier n’excède pas 5ha pour limiter leur exposition aux eaux de pluie et assurer une bonne stabilité de l’ouvrage;

Un seul casier, par catégorie de déchets, doit être exploité à la fois et son

Les déchets sont disposés par couches successives et compactés régulièrement, de manière à parfaire la stabilité du massif;

Des contrôles à l’entrée du site doivent être prévus et la traçabilité des entrées enregistrées.

122


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en Décharge



Des fossés périphériques drainent les eaux pluviales extérieures au site et les empêchent d'entrer sur l'emprise de l'installation;

Les lixiviats, récupérés par le dispositif de drainage en fond de casier, sont dirigés vers des installations de traitement;

Le biogaz est récupéré par un réseau de drainage puis dirigé, via des puits de captage, vers des installations de valorisation énergétique ou de destruction par combustion.

123




Des contrôles de la qualité des effluents , tant liquides qu'atmosphériques, sont effectuées pour vérifier le bon respect des normes de rejet;

Des analyses sur

les

eaux

souterraines

sont

régulièrement

réalisées,

afin

de

s'assurer que le stockage n'entraîne pas d’impacts sur le milieu naturel;

Une couverture définitive est mise en place progressivement sur l'ensemble des casiers terminés pour notamment maîtriser les infiltrations d'eau dans les déchets;

En fin d'exploitation , le site doit être intégré dans l’environnement ;

Les effluents et les éventuelles nuisances continueront d'être traités et surveillés durant une période d’au moins 30 ans.

124


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en Décharge



Six barrières de protection: passive et active

barrière 1 : géologie du site

barrière 2 : étanchéification du fond de la décharge

barrière 3 : draina e du lixiviat et du bio az

barrière 4 : contrôle des déchets enfouis

barrière 5 : couverture de la décharge

barrière 6 : surveillance et contrôle du site

125

CASIER ETANCHE




Barrière 2 : étanchéification du fond de la déchargeBarrière 3: drainage du lixiviat et du biogaz

DECHETS COMPACTES

COUCHE DRAINANTE

GEOTEXTILEGEOMEMBRANE

126


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CASIER ETANCHE‐barrière 4 : couverture des déchets


en Décharge



COUCHE VEGETALECOUCHE DRAINANTE

GEOMEMBRANEGEOTEXTILE

DECHETS COMPACTES

COUCHE DRAINANTE

GEOTEXTILEDEOMEMBRANE

127

Déchets

Géotextile

Chambre deraccordement

Digue de casier

Geomembranebentonitique


Substratum

Collecteur

Drain

Déchets compactés

Drain PEHDØ 200GéomembranePEHD20/10e

Ballast 20/40

Lixiviats

Géotextileanticontaminant

Couche drainante 0,25

Géomembrane bentonitique

Substratumen place

1,00 m

Remblai de protection de lagéomembrane 0,5 m

3,00 m 128


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en Décharge



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PROBLEMES RENCONTRES

Drainage, récupération et traitement des lixiviatsDrainage, récupération, élimination et/ou valorisation du biogazRisques géotechniques (éboulement, rupture de digues ..)Risques d ’explosion, d ’incendiesInté ration a sa ère du siteDevenir à long terme de la pollution enfouie et Pollution des sols

Conséquence: comment faire un audit? Exiger une assurance qualité?

130


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en Décharge

Cahier des charges


Le Cahier des charges d’exploitation doit traiter des obligations de résultat (R) et demoyens (M) pour :

L’implantation du site (M)L’équipement du fond des casiers (M +R) ?La gestion des lixiviats (R+M)La gestion du biogaz (R+M)

+ Le nivellement des déchets (R+M)La couverture des déchets par des terres et/ou des déchets inertes (R+M)Le suivi environnemental (M+diffusion large de l’information)Le suivi d’exploitation (M+ diffusion restreinte de l’information)La réhabilitation une fois les dimensions projetées atteintes (R+M)La poste gestion (R+M)

131

ETANCHÉITÉ MINÉRALECours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

Fraises de sol

Machine décapeuse sur chenilles

132

ou eaux p e s e mou on


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ETANCHÉITÉ MINÉRALE – COMPACTAGE À L‘AIDE DE ROULEAUXCOMPRESSEURS


Rouleau à cylindre lisse

133

Rouleau à pieds de mouton

ETANCHÉITÉ MINÉRALE – HOMOGÉNÉISATION À L‘AIDE D‘UNEFRAISE DE SOL


Fraise de sol

134


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POSAGE D‘UNE GÉOMEMBRANE - DÉCHARGE HEUCHELHEIM-KLINGEN, ALLEMAGNE

Traverse

135

Fossé d‘ancrageÉtanchéité minérale

Géomembrane

POSAGE D‘UNE GÉOMEMBRANECours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

136

Posage d‘une géomembrane dans un talus très escarpé


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SOUDURE D‘UNE GÉOMEMBRANE - DÉCHARGE AMLEMBERG, ALLEMAGNE


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POSAGE D‘UNE GÉOMEMBRANECours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

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70

DRAINAGE DES LIXIVIATS


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Les bassins

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Les lagunes

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Réhabilitation de la décharge

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en Décharge

Traitement du lixiviat


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en Décharge Traitement du lixiviat


Le lixiviat ne peut être rejeté dans le milieu naturel qu’après traitement et sousréserve que sa composition respecte les valeurs réglementaires de rejets.

Le confinement des déchets et des lixiviats formés est assuré par l’étanchéité du sitegrâce aux barrières de sécurité dites passive et active :

Barrière de sécurité passive: destinée à garantir l’étanchéité des casiers en cas

de défaillance de la barrière de sécurité active sous laquelle elle se trouve.Barrière de sécurité active , constituée d’une géomembrane, ou tout dispositif

équivalent et d’une couche de drainage, assure l’étanchéité du casier et sonindépendance hydraulique; elle permet d’éviter la sollicitation de la barrière desécurité passive.

145




Il existe plusieurs procédés de traitement des lixiviat:

les traitements biologiques qui permettent la réduction de:

la fraction

biodégradable

de

la

pollution

carbonée,l’ammoniaque par nitrification et

une fraction des métaux par absorption sur la biomasse.

les traitements physico‐chimiques, complément indispensable aux traitements biologiques :

En éliminant la pollution carbonée résiduelle non biodégradableEn piégeant les métaux et En retenant les sels dissous.

Les procédés de concentration : évaporation, évaporation forcée (en utilisant le biogaz)…

146


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en Décharge Traitement du lixiviat


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Le biogaz


Que se passe ‐t‐il à l’intérieur?

Les bactéries consomment la partie dégradable de la matière organique pour se reproduire et libérer du biogaz.

Trois types de bactérie impliquée dans le processus de digestion anaérobique:

Protéine, Gras, Cellulose ‐> Fermentation ‐> H2, Acides Organiques, Alcools , CO2

Acides Organiques, Alcools ‐> Acetogenesis ‐> Acides Gras Volatils (AGV), H2

AGV, H2 ‐> Méthanogenesis ‐> CH4, CO2 (Biogaz)

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en Décharge Le biogaz


Composition moyenne u iogaz:

Méthane: 55 %Gaz carbonique: 45 %Eléments traces: Sulfures, BTX, COV,…

Sa production dépend de nombreux facteurs:

Teneur en MOHumiditéVolume de déchetspHType de gestion:

149


Le biogaz


La majeure partie du biogaz est produite pendant les dix premières années . Toutefois, la production peut s’étendre sur plusieurs décennies.

On estime généralement la production de biogaz de 120 à 150 m3 par tonne de déchets ménagers ; elle peut varier de 100 à 400 m3;

la production maximale se fait dans les casiers humides contenant des déchets fermentescible s bien broyés et compactés.

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La maîtrise des flux de biogaz passe par la mise en place d’un réseau decollecte et des installations de combustion avec ou non récupération del’énergie.

La collecte et le transport du biogaz sont effectués par des conduits.

Une extraction active du biogaz avec un ventilateur ou un compresseur estsouvent mise en place.

Les puits de captage sont montés au fur et à mesure de l'élévation duniveau des déchets.

Le maillage en réseau permet de récupérer un maximum de biogaz.

151


Le biogaz

Tête de puits


Massif de déchets

Massif drainant (R =0,5m)

Drain PEHD Ø 130Couverture finale (ép. 1,5m)

Rayon de captage = 30m

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Le traitement du biogaz par combustion est fait par l’intermédiaire d’une torchèredont il existe actuellement deux types :

la torchère à combustion externe où la flamme dépasse le fût et danslaquelle le gaz est incinéré à une température de 800 à 850° C ;

la torchère à combustion interne où la flamme se situe dans un fût de 6 à 8

mètres de haut et dans laquelle le gaz est incinéré à environ 1000° C.

Dans le deuxième cas, le temps de rétention du gaz est supérieur à 0,3 secondes, cequi permet une destruction complète des hydrocarbures halogénés.

153


Le biogaz


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Gaz à effet de serre :Le méthane est 21 X plus nocif que le CO2

Eléments traces toxiques et cancérigènes :Benzène, toluène, xylènes,…

auva ses o eurs

Risques d’incendie et d’explosion

155

Facteurs ‐clefs de réussite ?


Le biogaz


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Facteurs ‐clefs de réussite ?




Localisation du site et existence d’un exutoire pour l’énergie produite

Réseau de dégazage performant

Bonne estimation du gisementde biogaz disponible

Réalisation d’une étude technico ‐économi ue réalable

Rédaction d’un cahier des charges précis

Choix du partenaire industriel

Maintenance des équipements

157




Eliminer les nuisances de la décharge

Maitrise des envols et des odeursIsolement hydraulique et physique de la zone de confinement des déchetsCollecte et traitement des lixiviatsCollecte et Traitement du biogaz…..

Insertion paysagère du site

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Méthode à suivre:


en Décharge Réhabilitation de la décharge


Caractériser le potentiel polluant de la déchargeCaractériser la vulnérabilité du site de la déchargeDéfinir, à l’aide de ces deux critères, le niveau de nocivité

Réhabiliter une décharge peu nocive :

Réaliser un stock de terres de couverture

Nettoyer les abordsRecouvrir les déchets de 50 cm de terresisoler le site

Réhabilitation de décharges nocives : au cas par cas

159



Mise en œuvre de digues périphériques de confortement

Reprofilage et stabilisation du site

Mise en œuvre d’un réseau de collecte des lixiviats

Mise en œuvre d’un réseau de collecte des eaux de ruissellement

’

Mise en œuvre d’un réseau de captage et de traitement du biogaz


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Les travaux de réhabilitation d’une décharge viseront à :

réduire, voire annuler les

Mise en sécurité et remodelage du siteCours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

différents impacts du site sur son environnement,

Mettre fin au risque incendie,

Réduire les entrées d’eaux dans le massif de déchetspour limiter la production de jus

favoriser la réinsertion paysagère

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Un reprofilage de qualité conditionne la bonne réussitedu projet. Le modelé final doit se rapprocherdes formes et pentes du paysage visible alentour.


Les eaux en provenance du bassin versant

Les gros encombrants et pneumatiques ayantdévalé le front, les dépôts de petites tailles surle site et à ses abords seront rassemblés et misen oeuvre avec les remblais du remodelage.

amont seront

détournées de sorte qu’elles netransitent plus sur le massif de déchets.

163


La clôture ceinturant le site et

Une couche de propreté constituée de gravatset de terres souillées de déchets sera disposéeen partie supérieure du massif reprofilé.

rappelant son ancien usagesera démantelée. Des fosséset enrochements serontimplantés pour empêcher lesaccès et le stationnement àproximité.

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Pose des terres puis ensemencementCours Dr. Hicham Kasmi (FS ‐ UAE ‐ 2011)

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Pose des terres puis ensemencement

Une épaisseur d’un mètre de terre constitue un standard à respecter.


La végétalisation d’une décharge est indispensable après pose des terres:

Elle favorise la tenue des terrains,

limite le ruissellement ,

Facilite l’évapotranspiration et réduit la pénétration des eaux dans lemassif de déchets.

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A défaut de pouvoir orienter la pente de la plateforme vers le fossé amont, le détournement du ruissellement se fera en terrassant une cunette en crête de front.

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Une épaisseur d’un mètre de terre constitue unstandard à respecter.


Un piquetage préalable permet de’ d l’é i d t d’assurer de l’épaisseur des terres de

couverture. Mettre en place 1 10 mgarantit en général une épaisseurde 1 m après tassement par lespremières pluies.

Les points singuliers tels les piedsde front seront particulièrementsurveillés.

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Une épaisseur d’un mètre de terre constitue unstandard à respecter.


Si dii on en disposeles terres de bonnequalité serontplacées en couchesupérieure noncompactées.

L’ensemencement sefera de préférenceà la lance hydrauliquequi homogénéise lemélange.

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La conservation de la mémoire de l’existence de l’ancienne décharge estindispensable pour éviter à terme un usage du sol non compatible avec sonpassé. Toute restriction telle que l’interdiction de construction et d’affouillement


doit être consignée dans les documents d’urbanisme adaptés.

Une ancienne décharge n’est pas apte à soutenir un bâti.

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Réalisation d’un réseau de collecte des eaux pluviales


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Réalisation d’un réseau de captage du biogaz

Mise en place d’une torchère

Capacité : 500-1000 m3/hPlage de fonct° : 25 à 50 % de CH 4T° de combust° : > 900°C

Fonction : aspiration et

traitement du biogaz


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08/12/2011

Décharge d’Oulja en cours de fermeture