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Denis MonfleurSculpture granit et basalte30 septembre 2015 > 24 janvier 2016

Dossier De presse

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Une exposition partagée d'une scène à l'autre...

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Denis Monfleur s’attaque aux pierres les plus dures : le granit et le basalte. Il fait naître des figures énigmatiques, massives

et pourtant si fragiles d’humanité. Avec des pièces de quelques kilos à six tonnes, L’arc et l’Espace des Arts présentent une

sélection de ses œuvres dont plusieurs sculptures monumentales en extérieur.

L’art de Monfleur, guidé par l’altérité, se soustrait de la pesanteur, donne de la légèreté à la lourdeur, de la vie à l’inanimé

dans un mouvement d’une puissante sensibilité. Les blocs de pierre sont tailladés, striés, teintés, poncés pour devenir des

figures humaines érigées à la face du monde. Denis Monfleur est aujourd’hui reconnu comme l’un des précurseurs en France

du retour à la taille directe sur la pierre dure. Plusieurs de ses sculptures monumentales ont été réalisées sur commande

publique et son œuvre est aujourd’hui présente à Vancouver, Punta del Este, Naples, Tokyo, New York, Berlin...

Une expérience forte de sensations à vivre pendant quatre mois à L’arc et à l’Espace des Arts.

Denis MonfleurSculpture granit et basalte30 septembre 2015 > 24 janvier 2016

espace des Arts, scène nationale Chalon-sur-saône

du 30 septembre 2015 au 23 janvier 2016

VERNISSAGE le mercredi 30 septembre à 18h30

ENTRÉE LIBREdu lundi au vendredide 9h à 12h et de 14h à 19h

VISITES COMMENTÉESpar Florence Le Maux, médiatrice arts plastiques (gratuit sur réservation)les vendredis 6 et 27 novembre à 18h30, le dimanche 13 décembre à 15h30

RÉSERVATIONS03 85 42 52 125 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 6002271102 Chalon-sur-Saône cedexespace-des-arts.com

L’arc - scène nationaleLe Creusot

du 1er octobre 2015 au 24 janvier 2016

VERNISSAGE le jeudi 1er octobre à 18h30

ENTRÉE LIBREdu mardi au vendredi de 13h30 à 19h,

le samedi de 14h30 à 18h, les dimanches 18 octobre, 8 novembre, 20 décembre, 24 janvier de 16h à 18h

VISITES COMMENTÉESpar Florence Le Maux, médiatrice arts plastiques

(3 ans / gratuit - 12 ans)les dimanches 18 octobre, 8 novembre,

20 décembre, 24 janvier à 15h

RÉSERVATIONS03 85 55 13 11

esplanade François Mitterrand – BP 572201 Le Creusot cedex

larcscenenationale.fr

Extraits de L’œuvre granit (édition La Table ronde, octobre 2010)

La sculpture qui fait face - extraits

Dans le territoire complexe, morcelé, audacieux de la sculpture contemporaine, Denis Monfleur invente des émotions que l'on croyait éteintes ouperdues, il y parvient par des voies et des moyens délaissés qu'il est presque seul à connaître. Avec lui toute une trame de références et dejustifications logiques que l'on pensait nécessaires et dépendantes les unes des autres disparaît comme par enchantement au profit de présencesqui surgissent comme des figures que l'on n'attendait pas. Des revenants, presque des intrus, qui, avant tout discours, invitent à sortir des cheminsbalisés, à reprendre un long dialogue interrompu, pour voyager au-dehors, dans le monde supposé connu et qui l'est si peu.

Malgré l’expérience d’autres matériaux comme le bois, l’acier, le marbre, le grès ou plus récemment le basalte et une longue pratique auprès dessculpteurs Subirà-Puig, Dietrich Mohr, Marcel Van Thienen, le granit donne le sentiment d’avoir choisi Monfleur, de l’avoir élu.

La pierre dure, en vertu de raisons qui touchent sans doute à la personnalité profonde de l’artsite, s’est imposée à lui depuis une douzaine d’annéespour une confrontation qui est devenue un besoin, un appel impérieux, presque une ivresse qu’il lui faut contrôler par la prudence.

(...) Il revêt sa tenue de sculpteur à la manière d’un sportif ou d’un acteur qui entre dans son rôle, il montre dans le bruit et la poussière de la scie legeste de la taille directe, l’espèce de ralenti chorégraphique qui préside au contact avec la pierre. Il a trouvé son identité dans cette dramaturgie précisedont il doit maîtriser et accepter les risques, il vit avec les marques qui ont ébranlé ses os et façonné ses muscles mais pour rappeler que ces conditionsspéciales sont au service d’une seule et même volonté.

Le granit, par sa constitution de quartz, de feldspaths, de mica, donne à la technique éprouvée de la taille directe son expression maximale. Chaqueimpact réveille le sens de la taille dont il faut savoir prendre le risque. L’artiste, pour n’avoir pas été formé de façon scolaire, pour n’avoir écouté queson daïmon intérieur qui lui fit modeler une tête de calcaire dès l’âge de treize ans, reste aujourd’hui tributaire d’une indépendance d’espritfondamentale ; elle le rend disponible pour un type de sculpture qui en a rebuté plus d’un et qui a bien failli le décourager lui-même quand il s’y estessayé une première fois en 1988. Son aventure ne dépend que d’expériences vérifiées et d’obstacles surmontés avec une ténacité à la mesure d’unevitalité d’exception.

Son avenir est une voie qu’il a ouverte seul. Les expositions de ces dernières années, les commandes publiques et privées sont les preuves d’unereconnaissance qui doit beaucoup à l’engagement de personnalités convaincues.

Monfleur fait partie de ces artistes qui donnent le sentiment d’avoir été formés exclusivement par leur passion et dont l’intelligence du savoir-faireproduit l’audace de l’imaginaire et la pensée.

En Dordogne, dans sa famille, Monfleur, né à Périgueux en 1962, a vécu la magie de l’art pariétal, celui de Lascaux, il a conservé un sens profond dulien avec la nature que ce soit dans un édifice roman de Catalogne, à Rome, à Chaource, dans une abbaye comme dans un fjord de Suède.

Denis Monfleur a appris à aimer la sculpture jusque dans ses faiblesses. Il la porte en lui pour qu’elle s’impose dans le monde actuel. Il a le sensde l’œuvre qui forme et qui vivifie. Rien n’est avec lui stérile ou écrasant.

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Denis Monfleur Sculptures granit et basalte

L’œuvre de Denis Monfleur, vue par Éric Darragon

Depuis 2009, quand l’artiste a ressenti le besoin d’une dimension plus monumentale avec des blocsd’environ trois mètres de hauteur et de plus de cinq tonnes qu’il taille en carrière, près de Dol-de-Bretagne, à Lanhélin, sans maquette ni dessin préalable, avec un nouvel outillage mécanique, sesconditions de travail ont été sensiblement modifiées. Il a eu le sentiment d’atteindre à de nouvellespossibilités.

Peut-être faudrait-il dire avant cela à quel point ces sculptures restent étrangères à toute idéed’illustration conceptuelle, à quel point elles nous dépouillent de cette relation et refusent toute lecturedéfinie par rapport au contexte que chacun est à même de connaître. L’exercice d’une expérienceindéfinie en est bien l’unique ressource de vérité. On reste étonné qu’un motif aussi ancien puisseproduire une impression aussi neuve au point de déjouer toute tentative de comparaison. Le granit par savariété de teinte et de grain contribue à cette altérité qui permet, dans la permanence du motif, unegrande variété expressive.

On a pu dire de Denis Monfleur qu’il était le Robinson Crusoë de l’art contemporain. Son art, il estvrai, participe d’une invention première. Il s’est mis délibérément à part de la mode pour mieuxretrouver le foyer perdu d’une sauvagerie civilisée. Il habite peut-être une île de Pâques quand il rêve

d’un eden pour son art mais quand il le réalise il est le compagnon de Dodeigne, de Brancusi, de Lüpertz, de Marino Marini, de Kirkeby et de biend’autres. On pourrait dire aussi qu’il fait partie des compagnons d’Ulysse ou encore de ces Argonautes dont la figure a traversé le dernier sièclejusqu’à nous.

Par-delà le clavier des formes dont il prend le risque en virtuose averti, Monfleur sait découvrir le hors champ du quotidien et du commun. Il en magnifie la dignité, l’espièglerie, la grâce.


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Extraits de La voie Monfleur (catalogue Galerie Guigon Paris, 2008)

L’artiste n’obéit pas en esclave aux caprices de la pierre, il ne se cache pas derrière son métier qui est extrême, il fait, seul à seul avec le bloc, unesculpture telle qu’il la veut avec des entailles graphiques, des mouvements et des plans lumineux qui captent la couleur et l’espace, des reliefs, deslignes, des arêtes qui suggèrent ou définissent la forme. La taille directe qui s’oppose au modelage par ajouts successifs selon une tradition anciennequi n’a cessé d’être actualisée en raison même des mutations de la sculpture au 20e siècle, est une technique mais avant tout une forme de conceptionmentale que l’artiste découvre et approfondit dans l’exécution même de son travail et constamment.Fait remarquable de sa biographie, l’artiste est dénué de tout esprit scolaire ; il s’est formé à la dure, par l’exemple – José Subirà-Puig, Dietrich Mohr,Marcel Van Thienen – et reste à l’affût d’expériences et de connaissances qu’il va chercher dans une histoire qui n’est pas pour lui un jeu réglé d’avance

mais toujours, chaque fois, toute la sculpture dans son rythme et sa respiration. Le passévivant qui lui est nécessaire.Mais ce qui retient l’attention avant tout devant cette sculpture est de l’ordre dumouvement et de l’équilibre. Le défi de la matérialité renforce le sens profond de laforme classique. Certaines pièces font penser à cet égard aux traductions picturalessaisissantes d’un Degas ou d’un Cézanne dans leur temps comme elles font penser à desAntiques ou des marbres grecs foudroyés par l’esprit du granit.De lourdes pièces bougent et réagissent à la présence comme si elles vous écoutaient.Elles ne triomphent par de leur masse par une vague rhétorique, elles la déclarent parl’énergie de l’équilibre. On ne les regarde pas gentiment comme un mobile de Calder,on surveille ça du coin de l’œil comme si la bête pouvait charger. On découvre presquepar intrusion le corps de la sculpture dans toutes ses dimensions. Une sorte de facecachée de la sculpture.De façon significative les titres des œuvres, des plus massives aux plus légères,bousculent toute la hiérarchie entre l’Olympe et le trottoir. On dirait parfois qu’ilsadoptent la pierre dans la famille des vivants pour imposer une turbulence entre lagouaille du tutoiement et l’invocation des dieux, l’altérité et la fraternité, l’élévation et lequotidien, le rituel et le banal, Chaissac là-haut et Phidias ici-bas.


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Denis Monfleur est un sculpteur français né le 14 décembre 1962 à Périgueux.Il a été l’assistant du sculpteur catalan José Subirà-Puig, du sculpteurallemand Dietrich Mohr et du sculpteur français Marcel Van Thienen.Professionnel depuis la fin des années 70, il est l’un des principauxprécurseurs en France du retour à la taille directe sur pierre dure etultra dure, du granit à la diorite en passant par le basalte et l’orguebasaltique. Son œuvre, où les lisses de la figure le guident vers unealtérité omniprésente, est aujourd’hui reconnue. Chacune de sesexpositions, tant en France qu’à l’étranger, est l’occasiond’installations contemporaines où la sculpture garde tous ses droits.Chacun des lieux qu’il investit porte une singularité forte. Son œuvrequi va de la miniature à la monumentale est aujourd’hui présentedans de nombreuses villes du monde (Vancouver, Punta del Este,Naples, Tokyo, New York, Berlin, Londres, Madrid, Santo Tirso,Thessalonique…).

Depuis 2011, Denis Monfleur est défendu par la Galerie Claude Bernardà Paris. Il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois (94) et en Dordogne.


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Denis Monfleur

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2015 // Individus, Galerie Claude Bernard, Paris (Catalogue) ART PARISGalerie Claude Bernard, Grand Palais, Paris

2014 //Réalisation d’une sculpture monumentale en Uruguay (Atlante del Cero) et exposition à Cerro Timbó de trente œuvres réalisées sur place (livre)

2013 // Denis Monfleur, Galerie Claude Bernard, Paris (Catalogue) Monfleur Monumentales, L’Art dans les Jardins, Metz (Catalogue)Conception d’un jardin par Capsel Paysages autour des sculptures de Denis MonfleurExposition Jardins Jardins, Tuileries, Paris

2012 // Denis Monfleur, Musée de la Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuse(Édition d’un livre aux Éditions de la Table Ronde)

2011 // Ronan Barrot / Denis Monfleur, Galerie Claude Bernard, Paris (Catalogue)

2010 // L’Œuvre Granit, La Ferme Ornée, Propriété Caillebotte, Yerres Parution d’un livre aux Éditions de la Table Ronde ART PARIS, Galerie Nathalie Gaillard, Grand Palais, Paris

2009 // Abbaye de la Madeleine, Châteaudun (Catalogue) ART PARIS, Galerie Nathalie Gaillard, Grand Palais, Paris Têtes Vérités, Galerie Nathalie Gaillard, Paris (Catalogue)

2008 // La cour des têtes, Château de Carrouges, Carrouges (Catalogue) Le chant du granit, Galerie Guigon, Paris (Catalogue)

2006 // Angels 2006, Palais Bénédictine, Fécamp (Catalogue) Une rencontre granitique, Jardin du siège des éditions Gallimard, Paris Sur l’Herbe, Jardin du siège de la société AXA, Paris One man show, Start, Galerie Nathalie Gaillard, Strasbourg

2005 // Pour la peau des hommes, Galerie Guigon, Paris (Catalogue) Espace Saint-Louis, Bar-le-Duc (Catalogue) Creator Vesuvio, Erculano, Italie (Catalogue)

2004 // Sur ce, Galerie Suzanne Tarasiève, Barbizon (Catalogue)Invité d’honneur de L’UAP, Théâtre Le Rive Gauche, St-Étienne-du-RouvrayFondation Aragon - Triolet, Saint-Arnoult-en-Yvelines (Catalogue)Des corps, décors, Opéra de Massy, Massy-Palaiseau

2003 // Paysages humains, Galerie Le Troisième Œil, Bordeaux (Catalogue)

2002 // ART PARIS, Galerie Guigon, Paris Je tu il, elle nous vous, ils, elles, Galerie Guigon, Paris (Catalogue) Des gens, Galerie Suzanne Tarasiève, Barbizon (Catalogue)

2000 // Corps et âmes, Galerie Guigon, Paris

1999 // Les Premiers Adamites, Galerie Les Singuliers, Paris Galerie Art Mah, GenèveCongrès International de Psychiatrie, Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris

1998 // MAC 2000, ParisMaison du Citoyen, Fontenay-sous-BoisLa Boucherie et le Massacre, avec le peintre Fabian Cerredo, Espace Paul Ricard et Galerie Les Singuliers, Paris

1997 // Traces et Perspectives, Symposium de Sculpture Contemporaine, ThessaloniqueCloître de la Collégiale, Saint-ÉmilionEspace Culturel Jacques Prévert, Savigny-le-Temple

1996 // Congrès International de Médecine, Espace de la Tête d’Or, Lyon Galerie Renaud Richebourg, Paris L’Art dans les chapelles, Morbihan

1995 // Galerie Patrick Gaultier, Quimper MAC 2000, Paris

1994 // Galerie Pierre Michel D, Paris Hôtel Prince de Galles, Paris Cloître des Billettes, Paris Centre Culturel, Villeparisis

1993 // Mac 2000, Grand Palais, Paris

1990 // Espace 89, Saint-Ouen

1987 // Centre Culturel, Maison pour Tous « Gérard Philippe », Fontenay-sous-Bois

1986 // Triangle Harmonique, Pantin


Biographie détaillée

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PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES

2015 // BRAFA, Galerie Claude Bernard, Tour & Taxis, Bruxelles

2014 // BRAFA, Galerie Claude Bernard, Tour & Taxis, BruxellesART PARIS, Galerie Claude Bernard, Grand Palais, ParisAccrochage des artistes de la galerie, Galerie Claude Bernard, Paris

2013 // Accrochage des artistes de la galerie, Galerie Claude Bernard, ParisART PARIS, Galerie Claude Bernard, Grand Palais, ParisBRAFA, Galerie Claude Bernard, Tour & Taxis, Bruxelles

2012 // ART PARIS, Galerie Claude Bernard, Grand Palais, ParisAccrochage des artistes de la galerie, Galerie Claude Bernard, Paris

2011 // Accrochage des artistes de la galerie, Galerie Claude Bernard, Paris

2010 // Vladimir Vélickovic, MontélimarART PARIS, Galerie Nathalie Gaillard, Grand Palais, ParisAccrochage des artistes de la galerie, Galerie Claude Bernard, Paris

2009 // Triennale de Sculpture, Poznan, Pologne (Catalogue) Sculptures, Delaury et Aboulker, Paris (Catalogue) 2e biennale de sculpture contemporaine, Yerres (Catalogue)

2008 // Il Gialo di Napoli, Castel dell’Ovo, Naples (Catalogue) Le visage qui s’efface, de Giacometti à Baselitz, Hôtel des Arts, Toulon (Catalogue)

2007 // Visages-Portraits, Galerie Uni-ver, Paris 1e Biennale de sculpture contemporaine, Yerres (Catalogue)Parcours sculpture, Salon du collectionneur, Grand Palais, Paris

2006 // Un très long week end, Galerie Nathalie Gaillard, Paris

2005 // ART BRUXELLES, Galerie Nathalie Gaillard, Bruxelles Les Géants du Nideck, OberhaslachLes Sculptures sont dans le jardin, Galerie Nathalie Gaillard, Paris

2004 // Accrochage, Galerie Guigon, Paris Espace Bingen, Paris

2003 // ART PARIS, Galerie Suzanne Tarasiève, Carrousel du Louvre, Paris7 lieux 7 matières, Vitrolles, Bouches-du-Rhône L’art emmêlé, Hôtel de Ville de Paris et Ambassade d’Australie, Paris Corps à corps, Galerie Anne-Marie Marquette, Le Troisième Œil, Bordeaux Attention Jeunes, Fête de l’Humanité, parc départemental, La CourneuveCorps à corps, Maison du Citoyen, Fontenay-sous-Bois

2002 // Biennale de sculpture contemporaine, Poznan, Pologne Salon d’Angers, Angers Accrochage, Galerie Guigon, ParisCOFFIM, 9ème prix d’Art Contemporain de la Fondation, Paris Œuvres sur papier, Galerie Guigon, Paris Corps à corps, Galerie Anne-Marie Marquette, Le Troisième Œil, ParisAccrochage, Galerie Guigon, Paris Exposition internationale de sculptures contemporaines, Cerisy-la-Forêt

2001 // ART PARIS, Galerie Suzanne Tarasiève, Carrousel du Louvre, Paris Accrochage, Galerie Guigon, Paris Le bois dans la sculpture contemporaine, Espace Belleville, Paris 6e Biennale Européenne de sculptures de Paris, Jardin des Plantes, Paris

2000 // Jardins des délices, Orangerie du Sénat, Paris ART PARIS, galerie Fadi Mogabgab, Carrousel du Louvre, Paris ART PARIS, galerie Les Singuliers, Carrousel du Louvre, Paris L’Automne des Transis, Bar-le-Duc

1999 // LINEART, Foire d’Art Contemporain, Gand, Belgique Accrochage 2, Galerie Guigon, ParisGalerie Les Singuliers, Paris Coup de Cœur d’Olivier Billiard, Galerie Véronique Smagghe, Paris

1998 // Biennale de sculptures contemporaines, Gonnesse

1997 // Itinéraires, Levallois PerretSalon d’Octobre, Brive

1996 // Salon des Artistes, Jardin des Tuileries, Paris Triennale d’Art Contemporain et de littérature de la Communauté Européenne etde la Francophonie, Savigny le Temple Salon d’Octobre, Brive

1995 // Espace Culturel Paul Ricard, Île de Bandol, Bouches-du-Rhône Chapelle de la Sorbonne, Paris

1994 // Salon de Courbevoie, Courbevoie Festival d’Art Actuel, Château de Sassy, EcouchéCloître des Billettes, ParisGrands et Jeunes d’Aujourd’hui, Espace Eiffel-Branly, Paris

1993 // Grands et Jeunes d’Aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1992 // Les 20 ans d’arts plastiques de Belleville, Maison pour Tous les Hautsde Belleville, Paris Grands et Jeunes d’Aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1991 // L’art et l’ivresse, Galerie France, Bordeaux2e Rencontres Internationales de Sculptures Contemporaines, Les Andelys Foire d’Art contemporain, VersaillesGrands et Jeunes d’Aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1990 // Itinéraires, Levallois-PerretComparaison, Grand Palais, ParisGrands et Jeunes d’Aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1989 // Dialogue, Fontenay-sous-Bois SALON D’ART, Château de Saint-Ouen, Saint-Ouen

1988 // CRDP du Val-de-Marne, Le Perreux

A participé a de nombreux salons parisiens : Salon de Mai, Grands et Jeunesd’Aujourd’hui, Comparaison, Biennale d'Issy-les-Moulineaux...


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ACHATS PUBLICS ET COMMANDES

L’Implorant, Fonds Départemental d’Art contemporain de l'Orne Ange Blanc et Le Roi, Fonds Municipal d’Art contemporain d’Yerres Réalisation d’une sculpture pour les Brigades Internationales d’Espagne en collaboration avec Oscar Niemeyer et Jean Michel Daquin, Musée de la Résistance, Champigny-sur-Marne Place de la Liberté - Hommage aux déportés juifs à Thessalonique, Musée d’Art Moderne de Thessalonique Fonds Municipal d’Art Contemporain de Villeparisis L’Observatoire, Commande d’une sculpture monumentale, groupe scolaire Jean Zay, Fontenay-sous-Bois Le Torse noir, commande d’une œuvre pour Etterbeck (Belgique) à l’occasion du 20e anniversaire du jumelage des Villes de Fontenay-sous-Bois et d’Etterbeck Chambre de commerce et d’industrie versaillaise La Colonne ailée, Sculpture monumentale, groupe scolaire Jean Zay, Fontenay-sous-Bois La Grande Prière, Musée d’Art Contemporain de Saint-Ouen L’esclave ou le 20 décembre 1848, pour le centre d’Art Aimé Césaire, Ville de la VerrièreCollection Jean-Claude Volot, Abbaye Auberive

COLLECTIONS PRIVÉES

Collection T. AHRENBERG, Vevey, Suisse / Siège Sociale de la SELA NantesCollection particulière : Suisse, Pays Bas, Belgique, France, Argentine, Colombie, Royaume-Uni, Colombie britannique, Québec, États-Unis, Allemagne, Uruguay

PRIX ET DISTINCTIONS

2003 // 1er Prix de sculpture Pierre Cardin, Académie des Beaux-arts, Institut de France, Paris

2000 // 1er Prix de sculpture contemporaine de la ville de BarbizonSélectionné pour représenter Paris au Symposium International de Sculpture Contemporaine de Thessalonique (Capitale Culturelle Européenne 1997), Grèce

1996 // 1er Prix Sculpture de la Triennale Internationale d'Art Contemporain et de Littérature des Pays de la Communauté Européenne et de la francophonie

1995 // Sélectionné pour le Prix Fénéon, Chapelle de la Sorbonne, Paris

1994 // 1er Prix Xe Salon International d'Art Contemporain de VilleparisisSélectionné pour le Prix Antoine Pevsner, Centre Georges Pompidou, Paris Sélectionné pour le Prix Louis Weiler, Institut de France, Paris 1er Prix de l'Association pour le Commerce et l'Industrie Versaillaise

1989 // 1er Prix du XXVe Salon d'Art Contemporain de Saint-Ouen

Les œuvres de Denis Monfleur ont fait l'objet d'un commentaire de la part de :

Christophe AVERTY, Philippe BOUCHET, Aude BREDY, Luc BUONDO, Irene CATACH, Barbara CASSIN, Olivier CENA, Françoise COFFRAND, Philippe DAGEN, Emmanuel DAYDE, Eric DARRAGON, Vincent DELAURY Annick FAUROT, Marie FRANCOIS, Lysiane GANOUSSE, Dominique GODFREY, Yzhtak GOLBERG , Sue YoungHAN, Lydia HARAMBOURG, Caroline HATTIGER, Nicole LAMOTHE, Brigitte LEAL, Jean-Michel MASQUÉ, Lilian MAURIN, Françoise MONNIN, Irène MOSSAIDOU,Patrick Gilles PERSIN, Vassiliki PETRIDOU, Frédéric PEZARD, Luis PORQUET, Michel PRIGENT, Catherine RICHARD, Paul-Louis RINUY, Jean-Noel SCHIFANO, Gérard SEBILLE, Jean-Marie TORQUE, Bernard VASSEUR, Paul WEYLAND, Gérard XURIGUERA

PARIS PREMIÈRE février 97 " Rive Droite, Rive Gauche " Thierry ARDISSON, Journaliste Nicolas HELIAS FR3 NORMANDIE 19h 20h Octobre 2006 FR3 ÎLE DE FRANCE RÉGION CENTRE 19h 20h Été 2009 Journaliste Brigitte RIVOIRE FR3 ÎLE DE FRANCE 25 novembre 2010

VIDÉOGRAPHIE 2005 // DVD Pour la peau des hommes réalisé par Charles JOUSSELIN. Musique originale Silvain KASSAP, production OONOPS 2003 // DVD, Diptyque sur Denis MONFLEUR, réalisé par Charles JOUSSELIN. Musique originale Silvain KASSAP, production OONOPS


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revue de presse

« Pourtant, si l’œuvre de Monfleur s’inscrit bien dans les courants du maniérisme et de l’informel, cultivés jadis par Dubuffet, Fautrier ou Giacometti, leur enjeu est d’ordre plastique et moral. La puissance et la massivité des formes, le traitement riche et rugueux des surfaces induisent à la fois un fort sentiment de plasticité et unetension tragique palpable. Cette éloquence des figures est balancée par divers stratagèmes combinant une stricte frontalité des variations, une dialectique élaborée entrela pierre et le métal, le modelé et le lisse, le mouvement et l’immobilité, l’intégralité et la fragmentation de la forme, qui se concluent par un dosage savant entre figuration et abstraction. » Brigitte Léal

« (...) les têtes hiératiques qui sont au cœur de sa production plastique, même dégrossies, aux traces gravées, sacrifiées ou bariolées de couleur noire, conservent toutela force enfermée dans un bloc de granit. Monumentales et archaïques, fétiches ou totems, elles surplombent sinon écrasent le spectateur. Un terme résume parfaite-ment le sentiment de dépassement éprouvé face à ces idoles, dont on ne connaîtra jamais la religion : le sublime. » Ithzak Goldebrg

« Les formes allusives s’imposent moins par leur similitude que par leur pouvoir évocateur, par l’immédiateté d’une densité charnelle à laquelle de prêtent les faillessensibles, les coups saillants décochés par le ciseau dans la matière rebelle qui éclate en facettes avant d’être soumise pour donner vie à une apparence humaine. L’énergie d’une humanité ancestrale est mise à jour. » Lydia Harambourg

« Les traits humains (...) sont parfois réduits à presque rien, parfois même absents. Il ne reste qu’une forme élémentaire, striée de longues lignes profondes et obliques –des faces abstraites si l’on peut dire. » Philippe Dagen

« Amoureux du granit pour sa dureté, du marbre pour l’irrégularité de ses textures, il aime se mesurer à la résistance de ces espèces minérales qu’une soudaine ouverture ou une blessure secrète vient transfigurer, dans une suite d’échanges charnels sertis par la masse (...) il ponctue les volumes d’incisons, d’éraflures ou de brèvesencoches, agrémentées de trouées, qui sous-tendent sa volonté de tirer la matière de son magma, en modifiant son épiderme de l’extérieur à l’intérieur et vice et versa. »Gérard Xuriguera

« Monfleur sait se situer, il sait qu’il taille le granit. Le granit, le prolétaire du marbre, la pierre profane des trottoirs, des cimetières, des limites, la pierre des rochers etdes faces nord, la pierre du fond des âges, véritable persona non grata des temps d’académie, est devenu une condition première pour obtenir ce que veut obtenir lesculpteur : quelque chose d’intelligible, pas quelque chose d’intelligent. On pourrait presque dire que la taille directe de la pierre dure permet de surmonter l’erreur fatale de l’intelligence qui pense habiter l’art pour en disposer. » Éric Darragon

« Quelles que soient leurs dimensions propres, ces sculptures imposent à l’espace qui les entoure leur évidence formelle, leur densité, leur plénitude, tout ce qu’enfin jenommerais leur « stature ». Dans leur sereine verticalité se lit une réinvention de la statuaire au sens exact et premier du mot, de cet art de créer des signes qui se dres-sent, se tiennent debout – stare – face au monde à l’entour. » Paul-Louis Rinuy

« Une humanité de granit se dressait devant moi, m’encerclait, scintillait, s’assombrissait, menaçait, séduisait, têtes sillonnées de passion, seins burinés, bras coupés,bras ouverts (...). Denis Monfleur est un amoureux de l’humanité. Il veut donner, dans sa matière la plus dure qui soit, éternité. Il chasse la mort. C’est la mort qu’il tuequand il nous sculpte. Mille éclats, des veines coulent dans le granit. » Jean-Noël Schifano

« Un corps en suspens, s’abandonnant, cou offert, solvetur in somno, épars dans le sommeil, comme dans un rêve. Il a des jambes, à hauteur, distinctes et fendues delumière, les bras pendants, presque pas de mains comme si la matérialisation était inachevée, et pourtant rien ne manie, il est complet. C’est de la pierre (...) sculptéeen taille directe par une série d’actes irrémédiables sans repentir possible (...). Il est en trois morceaux, chaque bras est mortaisé et goupillé. Un câble diaphane (...) le retient au nombril, mémoire du geste solitaire de trouer qui a décidé du centre de gravité, en basculement arrière compte tenu des quatre-vingt kilos que pèsent lesbras relâchés. Du plus pesant, le plus léger. Du plus rectiligne, le plus souple. Du plus sévère, du plus massif, le plus tendre, le plus délié. » Barbara Cassin

« ... voilà, la sculpture c’est cela, à la fois la brutalité et le raffinement, la densité et la légèreté, la violence et la grâce, la liberté surtout. Car ces humains de pierresont, comme toutes les œuvres d’art, libres. Nul ne les dominera jamais, nul ne les possèdera jamais. » Olivier Céna


> Télérama | olivier Céna

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revue de presse


> La Gazette Drouot | L.H.

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DENIS MONFLEURIndividus

Le sculpteur Denis Monfleur a travaillé à un ensemble narratif qui l’enracine dans la tradition de la sculpture depuis les tailleurs de pierre descathédrales jusqu’à Dalou — pour la dimension sociale (nouvelle chez lui) — et Rodin. L’exigence qu’impose le geste de la taille directe estmaintenue à son plus haut niveau pour réaliser ce qui tient de la mise en scène d’un chantier à l’échelle réduite. De l’individu au groupe et à la foule, le sculpteur s’attache aux attitudes, au rôle joué par chacun, affairé à construire... Quel monde ? L’effet de surprise tient à plusieurs facteurs. Lecontraste bicolore entre le gris cendre de la lave Mont-Dore pour les Individus et la couleur orange pour les matériaux qu’ils transportent : poutres,barres, parpaings s’accordent au récit mystérieux. Que font-ils, qui sont-ils, où vont-ils ? Cette foultitude d’anonymes, active, prise dans unechorégraphie dont on mesure rapidement la maîtrise, s’effectue selon les lois d’une peinture classique. On pourrait tirer une ligne entre chaquepersonnage, on révelerait les distances égales pour un nombre d’or qui dispense équilibre et mesure, dans cette agitation oppressante. Ces figuresdéterminées et hasardeuses, face à l’éphémère et au transitoire, sont immobilisées dans une action qui freine leur élan. Chaque acteur a son identité.Un se détourne, un autre lève le bras, soupèse un bloc, amorce un mouvement ; mais dans quel but ? Plus loin, ils sont deux à soulever une poutrelle,déplacer une échelle. L’attente, la réflexion, le songe habitent ces figures dégrossies par un geste puissant et assuré pour une découpe en facettesinscrivant dans l’espace une silhouette aussi réelle que stylisée. Un enchaînement d’actions suspendues d’une réalité stupéfiante qui décline unegamme infinie d’expressions, de mouvements. Ils sont 130 constructeurs et bâtisseurs. Pour quelle tour de Babel ?

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Denis Monfleur, une exposition partagée d'une scène à l'autre...

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Une exposition partagée d'une scène à l'autre Denis …...o nd Une exposition partagée d'une...

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