Notes du mont Royal

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l COMEDIES

TERENCETRADUITES EN FRANÇOIS

:1 s . Avec des Remarques, ava V, Pu MADAME wifi;

A LYON,Chez HOR A CE M 0 LIN a vîs-Lyis

le grand College , a: en ruë neuveà l’Imagc Saint Ignace.

’ M. DC. xcv. .to AVEC PERMISSIIOANe

«l’îlîerir lllllllllltllllllllll il Il Il à

jlilll Il li... . sil

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r’.FUBer

TERENTII,H E AU) T o N1

TIMORWENOS.

UHEAUTON»TIMORUMENOS.

D E. -

TERENCE

4

- TITULÙS , feu moues LlA.

4cm mon MEGALENSIBVS,il. connue L55NTPEL O,L.VA-LERIO Pizcco ÆDILIBVSéraflais. est? [Munisfranc) monos’nczr ruè-CVS’CLdî’DIIc GRÆCA EST’Mg’NAN’Dav. 461:1 "nana113113 1hukmvs.-Dèmnan u B vs , DEXTRIS. 401,1 2114M

TERTIO. Il. stpnonzo. u.iverrzo c953. F. 1’ T

. -r N. J . . z

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MLE TITRE;CETTE une»: FUT, JOUESPENDANT LA PESTE DE’CY-sans, SOUS-LES EDILESACU-I

aunas L. communs un.TULUS, ET L. v’aunrus FLAC-Cus, un LA TROUPE D’AM-nrvrus Tonne. rLAccusannuler-u DE CLAUDIUS

" FIT LA MUSIQUE, ELLE ESTPRISE DU onc DE MENAN-un. ELLE sur tour: un.MIEREMENT AVEC magnu-TES INEGÆLLES; EN SUITE.AVEC LES DEUX murasDROITES: ET ELLE LE FUT pouxLA TROISIÈME tors sous LECONSULAT DE urus SEM.PRONIUS , BIT DE mucus

.JUYENTIU&I ’

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f 4213.160ij DRAMATISrPROLOGîJS. -c a a a M ES Jeux . pour 6136;»th a A»;

n mi ’hih.

C L I TIF Il O ,1dahfims,flùu Chrmü.M E Nil) E M05 ,ftntx, pour Clinù.

. CI. IN I A , «aldins, filial blinderai.80 S TR A TA, mur chromât.41mn P HILA, fla chauma ÙSOflIMJ;

amict Clinit hl 1 C C H l S 5 "maria: 4min Cliiipbonü. "

NV TVR I x dauphin. L - . l iP H R ra I A .4)"an 1 Buchidk.:8 Il! V s , Smala Clitiphmù.11R O M Os, suint! Clinica -

Sana cit in page Subnxbam. l

63

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7

rzxsozvszazs DE LACHÆCE.

l. E PR O L0 G U E.C H R E M E s , [me de Clitîphon 8: d’hui-

. bila.CLIPI’ 1P H ON , fils de Chrcmes.M EN E D E ME que de Clinia..CLINIA,filsdeMencdeme. .8.05 T R AT A , flemme de Chaumes.ANT IPHI L A , fille de Chtcmesôt Je?

Soflrata , Maifirçflë de Clinîa. ll g B A C C H I S, Courtifanc, Maiflrcffe de Cl!-

- tîyhon. J .I. A .N OU RRIC E d’Antîphile.P H RY G l A , Servante Je Bacchis,s Y R U S , Valet de ClitiphomD R O MON ,Valctdc Clinia.

La Sam c du: un fait Hameau ’Il (minus. W ’

*&&*f*û&*tt*æfi&*&*t*rt******,

PRoLoousE wifi: gaffai» mima j urfplms [mi ."a" dm"? . 1041km du; and": g

.14 "W : 4:17:44 qui uni olo-

quar, . j .W???" 0mn mon» 00mm».5. falsifia" nanan: Hautçuvtimmmm s 4 v

Duplex glu a: orguùmtofaëhfi fmpliti.

Nwarn’ Je affadi ., 0 qu afin. un ,116

faipfcritç r v . ’Il mais sauf: . ai ponça magma»Exiflimahm [tin imprûm , id flan)».

Io Nm , envi ab nm lm par"; 11’4thfond: dal».

0mm»: volait cf: m , un balaya» .-

Vbflmm fulitiumfuit . m nanan dalla:Soi hic sa» un"; puni: à fac-14min] ,

Quantum il]: tout? cogita" commode ,

:5 9154i même» bu: [nipfit , en»; au».

tu! film.Nm 11ml un": bruinant mlwoli a

PROLOGUE

ausseiæsæaææâ

,LEl.PROLOGUE

Pin qu’aucun de vous ne trouve étrangeque nome Poète ait donné à un Vieillard

un rôle qu’on ne donne d’ordinairerqu’aux

jeunes gens, je vais , avant toutes chofes,vous éclaircir ce point , 8c enfuite je vous di-ray ce qui mlamene devant vous. le dois au-jourd’huy reptefenter l’Heauton-timorume-nos , qui e11 une Piece tirée toute entiere d’u-ne feule Comedie Grquue , avec cette diffa-Ience , que le fujet cit double , quoiqu’il nefait que (impie dans l’original. Vous l’avezprefentement , Meilleurs, qu’elle cil cette Co-medie a 84 vous comprenez qu’elle peut palle:pour nouvelle. le vous dirois maintenant quien cit l’Auteur, S: le nom du Poëte qui l’a ’faite en Grec , fi je fichois perfuadé qu’il n’y

a prefque perfoune parmi vous à qui ces deuxchoies ne (oient également connuës. le vaisdonc vous expliquer peurquoy nolh’e Poèteenvoye icy un homme de mon âge a c’eft, Mer-

fleurs , pour deffcudrc (acaule, 8c non pas’ pour vous faire le Pro!oguc de (a Piece 3 il a

voulu que vous [oyez les luges . 8c que jefois l’Avocat -, mais ce: Avocat n’aura qu’au-

tant d’cloquence que lu en aura pu donne:celuy qui afait le Plai oyat que je vais recl-ter devant vous. Premiercment pour ce quicit des bruits que quelques envieux ont feulez,

Tous Il. B

w, .n- .4..-» 7a." 4-5."! .,t

, 7 "’1° P R 0 L O G T) S.mon: contaminafle Gram , dumfiuit.ramas Latium :Ifalïum hic. cf: id min ne.

il" -’ .

Naine je id pigera. à demie fafiumm unehmm.

go Hfibfl bonamm amplifia ,: qui exemplelib!

h Liard idfanie quai illi faunin: ,, punit,Tarn quod rmalwalus mais HEM 4min: ,

lapent: ad pallium 1mm je applimflè mafi-un»,

Arnicûm ingmio frontin , baud naturalise ;

a; Arbitrium voflmm, coffra exiflimarioraidit. guamf’bflm. me: vos urate: m,

la , .Nt plus iniqhûm poflit que»: aqkûm nm.

tic. Afait: qui fifi: , dam creftmrlicopiamanmm qui ficflandifariunt rapina,

3o si»: mais .- ne il]: pro fig diffama cal-(fia,

me: , Igui imper feritfiwo turrnm’ in via,

Dueflè papulum un infanofewiat I

D: illius. [amuïs plut-a dia: . cumdsàic

Alias un»: , uififinem maladiâi: fait, i

35 Aile-[h 171w miam : datepoteflatem afin; ’

à saurin» que tu lieu: perfikntium : .

a...» .-.-.-,..

., ’h a- ha..-

’P’R’OLOGUE. jrrque nome Poëte a confondu 8c mêlé plufieurs"pictes Grecques pour en faire peu de Latines ;e’elt de quoy il-ne pretend pas fe deflendres’ 1!dit au contraire qu’il ne s’en repent point, 8e41 efpcre qu’il le fera encore à l’avenir. Il a

our luy l’exemple de beaucoup de gens fort. abiles , à: il pretend avoir droit de faire ceque tant -de,perfonnes de merise ont fait avant:luy avec beaucoup de l’accès. En feeohd lieu,Meilleurs , unvieux Poète envieux luy repro-che qu’il s’en: mis tout d’un coup à faire desComedies , s’appuyant plûtofl: fur l’efprit de

fies amis , que fur (on heureux naturel. C’eltà vous à examiner cettetacCufationfil veut biens’en rapporter à voila: jugement, 8C fans 2p;,pel 5 la feule priere que j’ay à. vous faire pourluy , c’en que vous n’ayez pas plus de pente àécouter les contes des méchans,qu’à vous reni-

»dre aux (entiinens des gensde bien a (oyez ju-fles , 8c par vos applaudilfernens donnez ducourage à ceux qui travaillent à vous donnerdes Pieces nouvelles S: fans defauts. * Je dis 1: "mefans defauts , afin quece méchantAuteur ni 1., R,-Nous fit voir l’autre jour une Piece de fa a- ""1,"çon , dont toute [albeauté coniiltoit en un Ef-clave qui couroit de toute fa force , 8c devantqui l peuple s’enfuyoit 3 ne prenne pas celapour uy. .Pourquoy Tcrence s’amuferoit-il àparler pour un fou? Si ce vieux rêveur ne metfin à. (es impertinences , nous vous entretien-

drons plus au long de toutes les fortifes,quandnous vous donnerons d’autres Pieces. licou-tez-nous avec un elprit defintercflë , 8c don-.nez-moy la liberté de jouer devant vous, fairecite: interrompu , cette Piece qui cil d’un ca-rcans tranquille 8c repofé a afin que je ne

B îj

Il P-ROLOG’US;Ne [imper [nous mm»: , intrus fanez,Un panifia: , [jaspinons mon» impuni»; s,Avants [me , afflua ayndifim mihi

4o clama" flamme, un» [Allan musqua.q un mufa , infini banc jufiam il: , minium

induit: .v! aliqucpars labari: minuatur mihi. IN07. un»; nous: qui [tribuns , nil partant

un -:Laboriqfafi que a]! , mi me turritur :si levis a]! , 9d chum max daftnurgngem.

i In bac cf! puna Mario. exprrimini;In unilingue putain iriserait"); quid poflir

MIMI].. si numquam avcrepnrinm flattai uni me; ,, Et mm (Je quaflum inanimum induxi miniu-

imam.se Quai» maxime l’ami" voflris rammadi: ,

Excmplum [tamise in me , ut adolcfimmli’ Voir": plus" finiront , potins quamjibi.

PROLOGUË. ’ 1;fois pas toujours obligé de jouer aux dépensde mon poulmon , 8c avec bien de la peine ,des Pieees ou l’on voir un Efclave éfaufilé à

force d’avoir couru s un Vieillard en colure,un .Parafite gourmand , un impudent Syco-pliante,& un avare Marchand d’Eiclaves. Pourl’amour de moy , 8: en faveur de mon âge,ayez la complaifance de fouffrir que je Com-mence à n’eltre plus fi chargé s car ceux quifont aujourd’huy des Corne ies , n’ont aucunégard à ma vieillefle 3 s’il y en a une extrême-

ment penible , on vient à me; , 8c celles qui(ont faciles à joliet , on ne manque jamais deles. porter à une autre troupe. Le flile de CettePied: cil pur a voye7 donc ce que je puis dansl’un. si dans l’autre de ces deux caraéleres. Sije n’ay jamais confulté l’av’ariCe pour fixer un

prix à mon art , 8c fi j’ay toujours pris pour leplus grand gain que je pulTe faire , l’honneurde fervir à vos divertiflemens , faites en mOyun exemple qui donne aux jeunes cens une en-vie de travailler à vous plaire plutolt que defuivre leurs plaifirs.

’PÜBLLL

’rEliEblTIEH E A U T..O N4

TI.M0’RUM.ENOS..

sertis PRIMUS;S C E N A la

CHREMES. MENETE.M’v-S;

.CHREMES.’.

h 01mm ba inter ne: niqua:notifia 44010an a]! ,

t Inde du quad ’ogrum in. praxis--m0 hic mer-cant: es ,.

’ . Nu ni fer: [une amplis" quid.-

quamfuit a v .T40"?! en! ruinas". me , mi viciai"; ,î 91994 ego in propinquo par: amitin’a para 3

nm a tu se "du?" maniant , 0’ famfligrim,âuodmilai vidure [rater un!!!» (un

HHEAUToN.TIMIORÜMENOS

D E

TERENCE.ACTE PREMIER;

SCENŒ. I.GH’REM’E’S’». MENEDEMLEÏ

CHREMES.f. ’3’” on qu’il n’y ait que tres-peu de: t

f yttmps que nous nous connoif-,5 ’ fions , 8: que ce ne fait que de-’ và r- - 5puis que vous’ avez acheté une.

M ’j imifon prés de la mienne ( car?c’efl prefque toute la»- liaifon qui en entrenous 3*) nemmoins’, ou voûte vertu ,’ou levoifinag’e , qui , [clou moy , tient levpremiepvrang après l’amitié ,1 m’oblige à prendre-la lia

berre’ de vous dire en ami, qu’il me fembleque vous vivez d’une maniere qui nec-amine

B un

se nemronfmonunruos.Fourni? puisqu,» m le adbortomr tu. INom , pro deüm mais: hoininûm fie»: Lquid

vis tif» 2

se 91”54, quais a annorfrxoguom nom a: ..du: plu: en, ut toniioio»; qui»: in hi: "81.0.

niions

Meliorem , moque protii majoris nom babas :Sema: complu": à produis quafi nomofiu .

1m nm 4mm: illuvium ofiieîa frangera.r5 Nunquam un; mono ogrodior , negro: tu»:

enfler:Domina rwortor , qui» u in fonio couffi-

terbien , au: mm , au: aliquid faro deni-

que ï ’ bNathan) "mini: rampa: , nique tu "mm.En mon pourprai (fil! ,farir ontofu’o .-

20 A: mon me , quantum hie opon’sfint , mon? Im. V

and in opcrofaciundo open oonfmis tu , lSijhmas in illis arrondis , plus agas.

monnayeurs;Chrome, remuons): si ra me o]! otii :555 ,415m4 in sans , «au: , nihil que ad n mo-

n»: 2

CHRBMES-I. y Homofum : kami nihil à nu .159"um

n. * .Val me mon": bot. ml partouzai par; :une»... a]! æ (go vos faim : ne» 3 ut bien:

nm.mz-ngfl- A--

....v..e -H- a ,

L’HEAUTONnTIMORUMÏENOS; siint Brun homme dervoflre âge 8c de volire

ien. Car au nom des Dieux ,Iqu’avez-vouscontre vousomefme a que cherchez-vous ë au-tant que je le puis connoillre , vous avez foi-xante-ans , ou davantage 5 dans tout ce païs iln’y aperfonne ni ait une meilleure Terre ,ni de plus grandl revenu; vous avez plufieursEfclaves 5 cependant vous faites avec autantd’application tout çe,qu’ils devroient faire ,que fi vous n’en aviez point. Q1elque matinque je forte de chez moy , ou quelque tardÏe je me retire , je vous trouve toujours bé.-c ancon labourant , ou portant quelque far-deau a enfin vous ne vous donnezaucun reliache , &vous n’avez nul égard à vous-mefme..le [niaient que ce n’eft peint pour- mitre l’ai-

fir vous en niez aiufi. Vous me direzpeut-eüre,je ne fuis pas content du travail

- u’efiont mes Efclaves.Si vous employiez à les’ airetravailler tout le temps que vous mettezà travailler vous-mefmes , vous avanceriezbeaucoup davantage,

7 ” MENEDEME.Engil’pollible , Chremes , que vous ayez fi

peu d’alfaires chez vous ,qu’il vous relie dut’temps pour vous mêler de celles des autres, 8cde ce qui ne vous regarde en aucune façon a.

C H R E M E S.le fuis homme ,8: en cette qualité je croy

titre obligé de m’interefl’er à tout ce qui arri-

ve à mon prochain :prenez-ce que je vous dis,ou pour des avis que je vous donne , ou pourdes infiruâions que je vous demande s afin quefi ce que vous faites cil bien-fait , je le l’ailecomme vous a 8e s’il cil mal, que je vous endétourne.

l

v 3- :1 1.» ,...-.. se: -- mage";

1:." a." 5 .

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f.a.&”*

est HEA’UTON-TIMORUMENOSg

neuronaux.Mihifio a]? ufu: : tibi tu opus. eflfaè’io,ful

* u.-w CHREMEaAn quoiquam efi afin homini ,-«fe in nuoit: ri

M É N E D E M ’U Simihi

caneurnn I30 si quid labris cf! , nouer», fini iflad glu-4*mali cfl y

and?) , quid de uranium momifiaI

MEN’E DEM’US.’hluyhôi.»

G H’R E M E 5L, No ’fitfflmfi mais; ijihuo , quidquid cf! Je?

me a: [dam nN: rotin»: ne ont" , onde, inquam , mihi,-1Au: roaj’olando, au: (onjilio’, au: n jasmin

. M E Ni D E M ’U S.35’ San lm (vis r v

CHREMrs lhac saufaequidtm , qui! dian’ sibil-

. MENEDEMvsBitume l ’ K

cHnEMnsM ifioi raflros interna tommePope)» , au (abord,

ALE N KD E M0843.minime.-

E’HËAU’I’ON-ÜMORUMENÔS. 1’; .

M E N E D E M E.Je trouveàpropos de faire ce ne je fais y-

pour. vous , faites comme il vous p aira,C H R E MsE S.

lamais perfomie a-t-il trouvé à Propos de-

fe tourmenter? . l amV MEN EDEME.-Guy ,-.moy-, .C H R E M E S. tSi vous aviez quelque grand me: de défiai-&-

5.r , je ne dirois rien s mais que vous cit-il aunvé a 1e vous prie , qu’avez-vous donc com--

mis de fi terrible que vous vous traitiez (incruellement?

M E N E DE M E.-Âhî l , «aCHREMES .Ne pleurez pas , dltes-moy , je vous prie ,v

occlue vous avez , ne me le cachez point , necraignez rien , fiez-vous à moy , vous dis-jetjavous foulageray , ou’en vous confolant , ou.en vous aidant de mes confeils 8c de mon bien,

s’il cit malfaire. sM E N E D E M F...

Le voulez-vous (avoir?

, C H R E M E 5..Guy , feulementrpour la raifon que je viens:

de vous dire.- vM ENEDEs-MlîvVous le l’aurez. w «

, C H R E M E S.- Mais cependant quittez ce râteau , ne vous;

higuez-pas. . - e’ M E N E D E M F...le ne le quitterayïgoinç.

a

Je" axe:-

e gfiæfi

se HEAUTON-TIMORUMENOS. I

CHREMEæ Iqua») nm Aigu 2

MENE-DEMVSA.si»; mg , maman umpu: , m quad daim

1 * mihi r -s" ** .Labarir.

’ C H R E M E S:poulina,» , incluant.

M E N -E D E M V S.o a]; , mm aquurIÀfads.C H R E M E S. ’

4o Plus .. 10mg d’un ha: quafiz!MENEDEMVæ’

fit mnitum efi miam.»

. c H R É M E S.Nana laquera.

MENEDEMULFilium urticant adoltfienmlum

Bah". ab , 1m]! dixi [Mme me 1 in» Will,Chrrme: .

Nu»: 1;.me , mais , immun) cf, IC H R E M .15 S.

quid in; iflhuz?MENEDEMULJ

au.if! à Corinthe hit 41mn» un! paupermlds

a; Efmfilinm fille aman raz-pi: perdit: .trope in"; argua mon lmbmr. bu clam me

mon,vbi rem nfiivi , tupi mm humanitzr, -Nt?" Il! Lgflztum animai» dm") adolejîren-

Sali s1753070 , 2M vî à via pzrwlgam puma»).se agriffât «:14me :th Hibim bu didot

"Il: . ’

t’HEÀUTO’N-TIMORUMENOS. n

CH R E M E S.’ Que voulez-vous faire?

i M E N E D E M E., Laillez-rnoy , que je ne me donne pas un(cul moment de repos. . v

, C H R E M E S.’* le ne le fouffriray pas , vous dis -je. * Il la]

MENEDEME. effet»Ali , ce que vous faites en: injulle. mefme

j CHREMES. tempsle.Quoy , un râteau fi pelant 1 râteau.M E N E D E M E.

Aprés ce que j’ay fait , j’en devrois avoir

un bien plus pelant encore.C H R E M Î. S. »

Parlez. maintenant. aM E N E D En M E.l’ay un fils unique fort jeune. Ah , que dis-

je , j’ay un fils 1 je l’avais , Chremcs , car je

ne fay li je l’ay encore. ’C H R E M E S.

Comment cela?M E N E D E M E.

Je vais vous le dire. Il y a icy une certainevieille femme (de Corinthe , qui n’a Point debien; mon fils devint éperduëment amoureuxde fa fille , de forte que fans que jlen full-crien, il vivoit déja avec elle comme fi elle eufl:eflé la femme. Si-roü que je l’eus appris , jeme mis inhumainement à le traiter , non pascomme je devois traiter un efyrit. maladc,maisavec toute la dureté 8c toute la rigueur queles pues exercent dans ces occalions. Tous lesjours je luy faifois des reproches : Quoy , luytillois-je , croyez-vous Pouvoir continuer ce

l

:24 ŒAUTON-TÏMORUMENOS.Liane jperarfonre , me vi’vo par" , ’

Amical» ut mon: pope 44m in uxori: lo-

t0 f lEn»: il tridi: ,0 me ignomt, Clinia;Ego se meum a]: dm’ tmmfper moto ,

«.5; Dam, quadra dignum :flfucm :fedfi id me

fait: , 4Ego , quartons in refitfaure dignigm , immu-

ro. 1 .Nulla alan ex refiifihucfit, nifi ex nimio m’a.

Ego (filme 4mn non amori opemm dirham,5rd in Afiam abiilhmi proprerpauperiem , at-

que ibj ’:60 Sima! rem Ü gloria»: "mi: belli repperi.PoflremJ , miro ru radin: adolefimtulu;

, 54!” "dom... égayait" audimdo "piffas a]! :

En": me para-ait (9» papiemia jPl’i’bftirt, Û provider: . que» fiipfum fi-

t. .in. Afin») 4d regem militnrum obit, Chro-

.me. vC H R E M E S.relui: on"!

M E N Ê D E M V S.clam me puffin: , matafs:

1re: aèefl. »c Ha au E s. ,«Amie occufandi : etji illud innpmm ta-"Il"

Animi efl padontisfignum) à un infirmai.

MENEDEMVS.0H compati ex ii: , quieifuue ttmftiiîDaim)?» rrvortor morfila, moutammofan

go 7’00"64" , arque interro prit agrilmünc..«ddfido amurant finiefmog demains»; :

g..--

ÎL’HEAUTON-TIMORUMENOS. a;honteux commerce tant que je feray en vie,&«ivre avec cette ereature,comme fi vous entiezmariez 2 Volis vous trompez fort , fi vous lecroyez, Clinia, se vous ne me connoill’ez gue-,re4 le vous recarderay comme mon fils pen-.dant que vousÎerez ce que vous devez. 5 mais(i vous ne le faites pas , je feray ce que je.dois t tout ce libertinage ne vient que d’oifi-flué a à vollre âge je ne fougeois pas à fairel’amour aime voyant pauvre , j’allay porter lesarmes eniAfie , 8c là par mon courage j’acquisde la gloire 5c du bien. Enfin cela vint à ce].point , que ce pauvre garçon, à force d’enten-dre toûjours’ la mefme choie , 8e de fe voirtraiter durement , n’eut plus laforce de refif.ter -, il crut que mon âge, 8c l’amitié que j’a-

.vois pour luy ., me faifoient voir plus clairque luy-mefme en ce qui le concernoit 5 ah..Chremes , il s’en alla en Afro fervir le Roy de

ferle. » .C H R E M E 3..Luxe me .ditesavous la?

M E N E D E M E.Il partit fans m’en rien dire 3 il .y a déja trois

mois qu’il cil abfent.LC H R E M F. ’S.

Vous avez tous deux tort. Ce qu’il afaitneanmoins part d’un bon naturel , 8c d’un

cœur bien fait. j. M E N E D E M E.Lorfquc ceux à qui il avoit fait confidence

de (on delTein , m’eurcnt appris qu’il elloir lparti, je m’en revint chez moy accablé detriflelle , l’efprir prefque troublé , 6c ne (nad’un! à quoy me refondre dans l’excez de mon

Chagrin. le prens un fiege , mes valets accou-

«1.; fis; -. M’a vÙ-auflm t?

, v

.14. HEAUTDN-TlMOURONES.[Vidéo alios feflihare, [alios flairera,Cæmm appuya"; profi qtifque [:11qurambour , quo illam urbi finirent naïf!-

rmm. p p ,7; vhi vida bac :51: pi cogitaro, Hem m maiSalin: filiciti fait: coup: , ut" me mm ex-

plant: a. - ,Amilla un me wfliam 3 [amphis doraiTamos ego fallu fatiam 3 fui 4gnamm kni-

mm , » * . ..æem palmer un" bis datait , au: «in»: nm.plias ,

80 æod un un: mugi: ad hac agenda lionne

. e , pEgo fait bine: ijeu’ mifimm injujlin’a mu. V

M410 quidem me dighum quem: depanm ,si idfuiam .- nom ufque dans ille tamtam il-

lam caler. lImpem , rami: purin ab mon injurias.35 Imams ufque illi de me [applicium dl-

ibo ,

j - Laboroquuanns, partent, illifervimr.â » IMfuio prorfu: nihil relinquo in adibu: ,

Net vos , me orpiment". : magma.maillas , [mon , wifi vos , qui open tafia

to90 Facinndgfatil: villa»: exerceront [nom ,

0mm: produxi a; vendidi , infiripfi illicoÆdis mercedc , quafi talma: ad quindzrimCoè’gi. 43mm hune mutants [am a hic me

axerai).

Durwi tutti-fit” me mina: injurie .

9; Chant, mu lgnan four: , du»: fait mi-

s A cr : V tNu mihifu a]: alla me volapük bicfrui ,

4 rent,

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. a frelit, les uns me deshabilleiit . les autres lehâtent de mettre le couvert , 8c d’appreltcr lelouper: enfin chacun fait de fou mieux pouradoucir mes inquietudes. Quand je vis toutcet empreflkment,-je me mis dioriger en moy-mefme, quoy pour moy tout feul tant de gensferont embardiez 2 tant de gens ferOnt em-prellez à me fervir 3 j’aurayttant d’Efelaves qui.ne feront occupées qu’à faire des étofes pour,

mes habits 2 je feray tout (cul tant de dépen-fe a et mon fils unique qui devroit avoir par:à tout cela autant 8e incline plus que un, ,eliant d’un âge à faire plus de dépenfe , ce filsunique , dis-je , mes durerez l’ont chaflé 1 ah,fi je continuois Cette maniere de vivre , il il”a point de malheur li grand dont je ne mçtrouvaffe digne : 5’: ne le ferai la: wifi, 8c toutle temps qu’il fera dans la rnifere ou il ell,ban..ni de [a patrie par mes injullices, je me "si.teray d’une manicre qui lenveizgera 5 je tu.vaillcray continuellement , j’épargnerayt, j’a-milieu): , je n’auray que luy en vu’e’. (kg,refolution fut bien-roll fuivie de l’effet , je delaiflày rien dans la mailon, ni meublesmiéto-fes ; je vendis tout , servantes , Valets, en.,cepré ceux qui en travaillant à la Campagne.pouvoient gagner. leur vie. Je mis auflt en mê-me temps ma marlou enventc, 8: j’aylrmnallé :àPen Présquinzetalentsj? j’ay acheté cetteTerre où je travaille depuis le’ma’tm jufqucs

au loir. le me fuis imaginé , Chremes , quel’injure que j’ay faire a mon fils fera mongrande , li je me rend-s malheureur anal bienque la); 38e j’ay trouve qu’il n’eItoit pas juge

que je goûtalle 1cv aucun plaIlîrÎ, que lori?que celuy qui (initie partager-avec moy, tu;

Tome Il. ’ C

5.6 IÏEAUTQN-TIMURUMENOSÇ.l Nifi ubiille [me faim: mon mousquets;

reps. t AC H R E M E S.’.Jugenio se eflc in libem leni pute , Ô!111m obfequmnm ,fi qui: me: au: mon

de ,me D484thrum nique ne illum [en nom-

’ me. i i ’Net te ille. hoenubifir , i634)» 11m vivifier.Tu mm ,nunquam oflendijli , quanti fende-

res.Net tibi t’lleefl’etederemfur que» cf! agrainant

- tri. ’ jguodf efletfeflum , lue moquant unifient

li i. ’ ’ .urncnrmvspiles-ru efl ,fateor :peeutum à me minimum-

! .j? C H R E M E s.flatulente ne porto relie [pub : et ilion; "ibissilicium efmurm (Je bi: confie populi").-

IMENED’EMV-Shminon: iuDii faim. A ’

en R E M 2l s. .I j . ’ fadent a nunc . fi 10mn

du»; e11... pDionyjie hie fierai , bodie and mefls’ 11010. .

’ MVEINE’DBMJ’SP

ne Nonpofum. V * zI e cri-REMIS... .I air , Nm r 4;:an «adm-

. Iliquamulum I p 4°5H pima. idem ab mafeeere te [ne mon fié;

MUS. Lu EN’E peurs...un agonit , qui illmo ad laiera» m3115,

l a . -

ONé’l’IMORÏJMENÔSË» a?

deretour heureufement. »-ÇHmtmrx

le fuis perfuade’ que vous ellesun bon pète;& qu’il auroit eue un fort bon filsfivous aviezin le prendre ï mais vous ne’ vous cannell-fiez pas bien l’un l’autre , se» quand cela eltainfi , ce n’en-pas vivre. Vous ne lui aviez jarmais fait connoîltre» combien vous ’l’aimiez ,

8e il n’a ofe vous faire les eonfidenCes que les;enfans doivent faire à leurs pues. Si vous l’aevie: fait l’un et l’autre ,roiit ce defordte ne:

feroit pas arrivé. A *

MENEDEMEGel: cit vrai- , je l’avoüe , j’ai granitera

GHREMEsMais , Mencdeme , j’efpere qu’à un"!!!

tout ira bien, 8C je m’afliire qu’au fienta.-jour vous l’aurez ici en bonne fauté. ï

in MÉNEDEMEPollen: les Dieux que cela fait 1

C H R E M E-S. r rIls le feront 5 mais prel’entement vous l’a-3

me: qu’on celebre ici la Pelle de Bacchus, je-voudrois, bien que vous vin-fiiez. louper chez.

myfivous le nuez. aM N E D E M E;tenue puis; v

. C H R E M E S.musquoy? enfin , ménager-vous un puy.

jevous prie; je luis [eut que voûte fils lehaire , tout ablent qu’il cil.

MENEDEMEK, Anidifias juil: que l’aymtâbligé dm

Il:

2.8 HIEAUTON-TIMORUMENOS.Nana un ipjum fvgm

C H R E M E S.fiait): cf! [minuit a

a! E N E D E M V S.

:830. ,C H R E MIE S.buvais.

Il E N B D E M V S.Ont.

a: ’ I ... ACTÜS PRIMUS.SCEN. A n. rcHnthÏs, 1

Ana)": 0mm?! wifi,Mfimquc m0 du: : [cd , au dici rampas :fl,mon": cyme: nu hune mâtin»; Hamid»:4d muant ut 12min. ibo , m’fumfi demi efl.

A Nt! opus fait gamin" : jamdudum demi, , tafia qui nia cf: niant : agame! tonuiM

’ r un".1h du biné: 3mn, fui quid crapulera»: forer y.

En; à un attifant gratina a bu: minfliro.

fifi!

r

L’HEÂUTON-TIMORUMENOS. a,

une vie filaboricufe, je fuye moy-mefmc Le

travail. W i i .v C H»R E M E S.ER-ce-là voûte refolution 3

ME-NEDEME...

Oüi. iC H R E M E S.Adieu donc. e

M’E N E D E M E.Adieu. A x ’l I

ACTE PREMIER.SCÈNE Il...

CHREMES...I. m’a thé des larmes , 8c if me fait pitié;Mais le jour eflidéja bien avancé , il faut

Pile faine avenitnoflre voifin l’hania de venirDupe: avec 116115 , je vais voir s’il n’y feroit

Point allé. Il n’a pas en befoin d’avettifl’cut,on vient de me dire qu’il y cit. déja, c’en moy-mcfme qui fais attendre les autres , jc’m’cnvais donc. Mais d’qù vient ne l’qn ouvretao-(h: porte à qui eft-ce qui on a je m’en:un: me menu ici dans ce coin..

au HEÀUTONïmo’RUMJ-moï-

....--

Aï- GT Utsa P11 I M U. 3..

81C E N’A. II-I.-

’CLHWPHOrCHREMfial

V C’L 1 1-"sz H à.-

Ibil adhglnfl, quodw;e4»e, Clinin’lvæudd

-. quaqunm «in» raflai" ; .Et illam fimulmm nhntin-ribihic afflua"):Linda , fin. 41mn): folitiwdmem iflsmfajm, «

qui n t tRami»: minas.-CHREMraî 4

quina» loquitur filins 3 I

C L’ I T I P H Ou

pan: adojt. nfiait"): tablai. 414460. Put" , appeau»: d’unir. - I

tcaxnmsnvfiait! idefi’?’ -

. C LI T1 P( bunc’Mmdamum noflhrrufian» vicinnm P"

CHEF M ES;

i , wok;CLITIPHOuMcfilium fris Je) -C H”R E M E S.

nudi’vi cf: in Afin.-

c-’L1’TiIPHO. "dtu»: a a àM4; fi?Ï"") P h

î(

EHIEAUTON-TIMORUMENOS’.’ 32x

Aï CT E ’P’îR EM- I. a R..

,. S’ C E N E III;c LITIP»H0’N.1CHREMES;»

c LLT. 1-1, H on,

TU. n’a as-encorc fujer de craindre, ilsïne tar en: pas, Cliniæ, 8c je fuis furÎ

qu’ellelvicndra aujourd’hui avec le Valet quetu lui as envoyés enfin , défais-toy de ce dia--grin mal fondé qui te tourmente.

r C H R E M E &-Avcczqui parle mon fils 2-- I

CLvITIP H ON.Voila 1mn 9ere comme je]: (calmirai; 5’4

jouis lui parler. Mon peut, vous venez bienàlpropos. l j A lCH R E M La.

défi-6c ne fait 3

Q CqLITlPHON;Connoillîzz-vous un certain Menctieme nô» -

tu voifin. jA G H R DM E S. rOüi.

c L I T’Lp H du:Savez-vous qu’il a un fils en e

i C H R EiM’E S;Oüi, fil. oui dire qu’ilef’c en Afie. - l i

CL41.TI.PH.0:N.. ,gluten: plus) mon Père , ileŒghÇz-wç»

5:. 1-1leUTON:mwzïkUImzNosa

C H R E M E S.I quid ai: æ NCLITtpHp.

’ » advsnîennm , i navi-. egrldientem l, abduxx’jlliu

M tœnam : par» milâi magna! un: eninde arque à puerait;

a o Stmpcrfin’r familiarimsr

C H R E M E S.h *’ volupranm magnum

pumas, j e -" fi au»: milan Menedem’um invitnmm , tu ne.

biftum hm: me: mW"! a’01 hum: laritinm ne: opinanti prima: abim-

rem demi y ’ -figez niant mais Ieinpm ejf.

ClLlITIPHO..Camfaxis :v mm opus efl

tu",C Il R E M ’ E S.

glapropnr æ

C I: I T I P H 0.,-quittent-m immun) :jf m’a»;

quid f: fait". mode venir , ’1 g Timzt Mania .- patri: 5mm. a anima": main

fi aga utfit [144. IEn» wifi" "par. prapm un la; tuba auque d’un: avenir. ’

.C H R E M E. S.

l

L 5 fait».C L. l T I P H O’-

Nuntfir’vàlum 4d un; in urbain wifi! , 0’ 0go

infini): ami 51mn; .

l cHREMEaand une: g * . CHRE...

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 3 3

C H R E M E S.Que dites-vous la z ’

. CLITIIKPHON.Tout à l’heure comme il arrivoitije l’ai prisau fortir du vailfeau , a: je l’ai amenél’ouper

chez nous, car des nollre enfance nous avonsme fort bons amis. ,V C H R E M E S.Vous m’apprenez-là une nouvelle qui me

fait un fort grand plaifir a que je voudroisbien que Menedeme vint atlëgmenter la bonnecompagnie , afin que je En c le premier à luidonner-cette joye dans ma maifon , a: lorsqu’il s’y attend le moins. Mais il elt encore

temps. t 4C L I T I P H 0 N.N’en faites rien , s’il vous plaît, mon pere ,

il ne le faut pas. . q.C H R E M’ E S. jPourquoy cela à p

Ci L I T I P H 0 N.Parce qu’il eft encore incertain de ce qu’il

doit faire -,il ne vient que d’arriver s tout luifait peur ; il craint la colere de (on pere,& ilne fait pas bien comme il en dans l’efprit de (aMailtrefle’, il en: éperduëment amoureux ,c’elt pour elle qu’en: arrivé tout le defordre,&qu’il s’en émit allé.

C H R E M E S. vle le (ai. c L x T I p H o N:I a envoyé un petit Laquais chez elle, rai

.epvoyé Syrus avec lui.p CHREMÈ&

Et bien , que dit-i124

Tom Ilï D,

x

1

a

,4. HEAUTON-TIMORUMENOS.l ’ C L l T l P H O.V quid illufc miferum que

c HL R E M E S.mifzrum lquem minu’ "de" eji a

au]! reliqui efl qui» halant, que guiderais

homme duunmr bon», .Enirinflnmam implanter). mica: , gnan: ,a Goglu")! , divitiao’ s I

Argue hg: perinde fun: . tu filins mima: , qui

en poflidng a .Qui mi fait, si bon» S illi , qui mm urina "il: ,

male. NC L I T I P H O.intaille [aux fait imperium: fempn .- à au»:

. nibilmagi:[anar , que»! ne quid in illum inuit plusfdtie. fait par",i C H R E M E S.1,5. 111m" ( fui "prima"; me .- mm , in me!»

cf: hum, illi efl utile. j

-C L I T l P H O N.finit! "a: arum y

C H R E M E S. - nq dimpt. un" un, manfnm r

tanna apurait. Irouai: aliquante iniquiar mu . par" du: la. ’ ,

bidinem : 7 ’

..

patenmr : nm quemferm . fiparcmem ne» . il.

faire: film» t . A hHum-tine un: equom ex illim mon, a» ’ [un. ex 1min: vive"? 6’ . Isa V ’ l

3°, 950d 511m» infimùlat 114mm, id m e11,

parentium Mimi; I . awiufmdi [uniforme , peule qui (fi huma n-

Icralvilit. - - i

Al

":1

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 3C L I T I P H O N.

Ce qu’il dit? il dit qu’il cil malheureux.

,, e C H Br E M E S.’ Mal-heureux a lui 2 qui trouvera-th qui

le fait moins 3 qui l’empefche d’avoir tout ce

que les hommes appellent des biens. Il re-trouve [on ere 8c l’on pais en bon état , il ades amis , e la naiflance, des pareils , des ri-chellès -, il e11 vrai que toutes ces chofcs [ontcomme eft l’efprit de ceux: qui les poilaient 5elles (ont de grands biens pour ceux qui lavents’en (cuir , a: de grands maux pour ceux quin’en font pas l’ufa qu’ils en devroient faire.

C L I l P H 0 N.Mais , mon pere , ce bon-homme a roûjomme faucheux 5 8c prefentemenr dans la colereou il ell contrefon fils , je crains bien qu’il nele mal-traite plus qu’il ne le devroit.

’ ’ . C H R E M E S.Qui lui 2 6m. Mais il ne faut pas que j’en

Aile trop s car il en bon pour ce pauvre perede tenir ce jeune garçon en crainte a

v C L I T I P H 0 N.’ : m’en-ce que vous dites tout bas , mon

îperïee 4l ’ C H R E M E S.il ’ le vais vous le dire. Quelque fâcheux queÊQÉûsMenedeine , (on fils ne devoit pourtant ja-

- amais s’en aller. Il le trouvoit peut-efire unand! m’oins équitable qu’il ne l’ auroit fouhaité.

’ it le foulirir , car s’il ne foulire (on pere,’ ulïrira-r-il donc? lequel à vôtre avis cil

file p us julte , qu’un ere vive à la. fantaifie de’ fils ,. ou qu’un fi svive à la fantaifie de fou

- père î Et pour ce’qui cil de la dureté dont ill’accufe 5 il n’y arien de minis), les ri-

ll

m4..

----b-.w.uùu.-.....a- m.

à” e gala. A...

a? un. à à. a

.ssn q...

-’Jr-»-...-.»àh s.

min-je»: -

Le" fi36 EAUTON-TIMORUMENOS.

Samari tu!» nqhmr , miam cuba convive-

i 7’". ’fait»: exigwfilmmm 9 0 «fun: , rumen ,

au virluum murin. ’Venu» ubi mimas fine! fa cupiditan devin.A xi: mule. I

3 g Neuf: efficluiphl. comfiliu coufiqui coufimi-i tu. En

’ Scirum efl, pariai!!!» la: aliisfacere, ribi quadex ufufier.

CL ITIAPHO.tu credo..ÇHREME&

. l ego ibo bine intro , u: vida," ’

nabis quidcæmfier. I171,14: impur cf! dinflidefis in que laine du:

longius.

ACTUS PRIM US.’SCIE-NA in.

AC L I T I P H O.

. 74m.iniqui».funt , par": , in 0mm Mich-

funm , judiur , tu Ân gui que»; ejfe renfort un: jam à punis illico

l. . ncfci fine: , Î TA 8 q1 qulle illprum Migrer nm,» cfli,qua:fntUo- I

- lefcemia. 1Ex [un libidine matèrent!" , (un: que 41,110»que olim fait.

i

l

l

l

lil

L’l-ŒAUTON-TIMORUMENOS. ,7sueurs des peres font prefque toutes de lamefme forte, je parle des pures qui (ont unpeu raifonnables ç ils ne veulent pas que l’on[oit toujours dans les vilains lieu.x,ils ne trou-vent" pas bon qu’on aille louvent au Cabaret,ils donnent peu d’ar ent,& tout cela. n’en: que

onr rendre les e ns plus vertueux. Maisors qu’une fois de mauvaifcs inclinations (e

(ont emparées. de l’efprit des jeunes gens , ilfaut neceflairement que routes leurs alitions fe

-fentent de cette corruption. Mon fils , c’efl:une belle maxime ,qn’ilfanr faire (on profit

. du mal d’autrui. ’ ,KCLITIPHON.

(le le croy. x lC H R E M E S. »levais entrer pour voir ce que nous au-

tous à louper , longez à ne vous pas éloignerà l’heure qu’il dl. . i

ACTE PREMIER.SCÈNE 1v.CLITIPHON.

Uc les peres font injulles’ à. l’égard de

Qtous les enfans 1 de croire que nous de-wons être des barbons.en venant au mondes;ne oint fentir toutes les-pallions de la jeu-nelie. Ils veulent nous regler par les inclina-tions qu’ils ont aujourd’hui , 8c non pas parcelles qu’ils avoient autrefois. Ha , li jamaisj’ai un fils , en vcrité je ferai 111;) pere bien:

. in),

"13’ am- mm, V-

38 HEAUTON-TIMORUMENOS.’5. W172i fi tanguer» filins crie , neillefueili me

mener par"; vNM! Ù togMfiergdi , a ignofeendi Mime

pestai lotus .- . rl NM ut meus,quimihi pralin»: effenditfuam-

feutemicyn. lFerix’ l u mihi ail ululait plus panda , [me que

"une: fuirions l ’Nunauit . Perielum ex uliisfuito , tibi quoi

ex ufu fie: e10. Aflurus lue ille hludfcit, que": mihi une

funin nemrfabulam. ’ . .Mg? aux: me min. difiaflimuiant ,Dn mi.

hi,erque . Afumihi.Gui. quid "fiord"!!! , "il bain rauque me

quifquam e]! miferioi.- Nana Clinie hie, erfi i: quarte [urus une»)

[vagit , lemme):H4 et benne pudiu dation; , ignare») uni:

meretrieie.I s. Mm a]! pmm,procax,mugnyîca,fiimprucyb ,

mbili: 5 xTum quad une; , Refie e]! z Nibil min) efle

mihi,-elligio efl dite".En ego mali ne» [vident influai: "que «in!»

dumfu’t puer.

si???

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. ’3’,

commode : car il pourra me faire confidencede routes l’es folies , je ferai toujours prefl: à leslui pardonner ;je ne ferai pas comme le mienqui veut m’apprendre fa belle morale en meparlant toujours des autres. ’l’enrage , quandaprès avoir un peu plus ben "que de raifon , ilcommenceà me chanter les beaux faits. Pre-ienrement il vient de me dire , mon fils , dei!une belle maxime de faire son profit du mald’autrui :pelic u’il efi fin, l ma-fby il ne faitpas combien je uis [ourdi (es contes. Main-tenant je fuis bien plus touché de ces deuxmors de ma Mairrefle; devinez-m0] a; a: Partez-moy , aulquels je ne iai que répondre. Perfon-ne n’elt plus malheureux que moy ! car pourClinia , quby qu’il ait allez d’affaires chez lui.au moins a-t-il une Maît’reflie bien élevée , 8c

r qui nm point faire a toutes les manieres desCourtifanes 3 au lieu que la mienne cit unegrolle Dame , elle cil hardie, magnifique. dé.penfiere,enfiuune erfonne du grand air. Lorsqu’elle me deman e de l’argent , je ne fais quemarmoter entre les dents , car je n’ai garde delui dire que je n’ai pas le (ou. Il n’ a paslong-temps que je me fuis mis cette pine aupie , 8c mon perc n’en fait rien encore.

«me

mD iiij

4o HEAUTON-TIMORUMENOS.

saisissaiessieressasseraient-ACTUS SECUNDUS.’

"SCENA 1.

cz1814.;cttr1ruo-CLINIA.

I "lib!- [ennuie m de 1mm mon eflenr , in»;

« dudum, [du , - j"wifis": :fed versoir, ne mutin me djinn hie

enrrupu fi;Coutume»: mulre epiuioue:,que mihi miam»

"rangeant a.maffia» l’ail: ne: , muter , eu jus fub impen’o

fifi, mu!» ;a". "Mil par" pretium je»: lulu.

C L 1T I P H O N;v Clinil.

C L I N 1 A;bai mirera mih’i à

C L I T I P H O N.Mur» une: , ne vident fane bien n à par»uliquis txifni 2

C L I N I Â. .1’45"" s fid nefcio quid profeâo mihi anima”

Pnfagit mali.

CLITIPHON. t.vaîn’ Un!" priur d’judiun.quamfm,qmdnveri fin p

L’HEAU’I’ON-TIMORUMENOS. a

*sseeraeseeeerACTE SECOND.

sCENE 1.4’chNrA.CL1riPH0N;

CLiNi-m.I je devois avoir de bonnes nouVelles de in:.Maillrell’e , je fuis furqu’il y a déja du

temps qu’ils feroient ici. Mais je crains qu’enmon abfence elle ne le fait gâtée -, mille clic-fes concourent à me tourmenter a: à me don-ner ce foupçon; l’OCCafionllellieu,l’âge,la me-

rc u’elle a, qui n’aime ne ’ar eut.

q d ËHOËLI T IClinia.

CLrNrm(En je fuis malheureux l

. C’LI TIPHION.- Veux-tu donc prendre garde que par lia-zard performe ne te voye en fartant de chez:

son pere. IC I. I N I A.l’y prends garde. Mais enveriré j’ai un cer-

tain préfenriment de je ne lai quel mal--heur.

C L 1T I P H O N’.1 lu eras.tu roûjours des choies, avant qued’en émir la verité 2

4.x HEAUTON-TIMOKUMENOS».’ p tu .N 1 4..

Si nihil mali (flet; jam hie radeleur.

C L 1 T I P H O.jumuderunt.

C L I VN I J.. quanda ijlbue (ritI f

, x c L I T Ï P H O. ’A to. Nm cogita: hinclunpllt Je ; à nofii mon;

a mulietum :” ’""Dum moliuamrJum tomans", and: ejl,

l CflL I N I A.»a. Clùiphe,.WV

Timeo . . .. . . -C. L l T Ï P H O.Ç "afin .- urum promena»

en»; Sjro. un): adfum iibi. I

’ACTUS SECUNDUS.

I scena- inurines... DROMO. centurie.

ce z N un

stups’ Ain” tu?

c D R .O’M o.fie-e13;

S ï R V 3c,«leur», intueïîiunu

fermons cairns", iElefimt reliât.

L’HEAUIGN-TIMORUMENOSL «aC L I- N I’ A.

S’il ne m’était arrivé quelque malheur,il p

a long-temps qu’ils feroient ici.C L 1T l Pli-l 0 N.

Ils y feront dans un moment?

V . C I. I N I .A.(11ans! arrivera donc ce moment IC LI T I P H 0 N. "

Tu ne pcnfes pas qu’il y a un eu loin d’ici&d’ailleurs ne connois tu pas les cmmes,pen-dant qu’ellesfe co’e’lïént 8c qu’elles s’ajulleng.

un an le pallie.

C I. I N I A.Ah , Clitiphon l’apprehende.

C L I T l P H 0 N.Preux courage , voici’Dromo avec Syrus.

ACTEA SECOND.’SC E’NE Il.

SYRUS.DROMON.CLXTIPHON.

C I. l N I Il.’ svnus

d Edis-tuvrai.D R O M 0.

Cela elt comme je te le dis.

ASYRUàMais pendant que nous nous amufons à cann-

fex , nous les avonselaiflées derriere.

i

.44 HEAUTON-TIMORUM’ENOS.’

C- L 1’ T I P H 0-.k v midi" tibi de]! ,.uudiu’

Clinia! l ’C L I N I A. .Ego en" audio au»; demain: , àvidenfi-vuà

leu , (litiphn. - ’D R O M O.

minime mieux: : udeoimpe’diufum .- milli-

mm gregem5.Dwumfetum. i v . ’

c L I N I Il.petii mais illi [une instille:c LlTÊ-PH’Ov

v naufrages ?. S T R V 9’;En ennuis reliéius parfum quid un.» l.C L I NI A.hei mihi ,1 .

S T R V S.Mm , vapeur; et nefpemfiie, 0 mm notu-

flfllt main.Patin» à nabi: [lutte eji , du du!» tu, Drame,

illir obviam. . 4frayera , quid flan y V’ c L 1 N 1 A.’k au mifera ruilai ,j queute lefin desidi .’

C L 1 T 1 P H a.ne, agit! iflhue fquq. res tu Midas! aure»: 3

. c. L I NI Aragua: quidfiet a

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 4s

C L I T I P H O N. iTu vas avoir tout à l’heure taMaitrelÎe ici,

entends-tu Clinia?C L I N I A. .

Oüi, j’entens enfin , je voy &hje commenceà rel’pirer. ’

D R O M O N.le ne m’étonne pas qu’elles [oient demeu-

rées derriere, elles (ont fi embarallëes ; el-les menent avec elles une troupe de 3er-

vantes. -CL I N. I A. .le fuis perdu l d’où luy viennent ces Ser-vantes!

CLITIPHON.Me ledemandes-tu! x .

S Y R U S. -Nous ne devions pas les quitter ainfi a elles

portent tant de bar es! ’

- C L Il N I A.Ah , mon Dieu aS Y R U S.

Tant de bijoux , tant d’habits l il commen-ce àfe faire tard, a: elles ne (avent pas le che-min.Nous avons fait une fertile aDromon ,retourne fur tes pas,va,au devant d’elles,hâtc-

toy smarche donc. *C L I N I A; IQm je fuis malheureux l quelles eiperances

.n’ai-je point perdues 1 ’

C I. I T I P H O N.Qu’a-tu? (11.1.8flrceqlll te chagrine» dans

encore? «CLINJAPeux-tu me faire cette demande! n’en-

à

:4»: HEAUTON-TIMORUMENOS.Vidm’ tu MHUM , aurum, enflai: a quum ego

un» une cueillie!» .Hic reliqui. inde efl’e wifi: î

C L 1 T l P .H O.Wh, mon: denier» intel-

legp. qS Ï R Ï) S. IDii boni , quid turbe ejl l des mofla ’vix eu-

K fient, fric.gaie! semaient lquid chilien: muid feue erit

enfin mi faim 2 -il; Sari vida. eues , que: 11012617».

’ C L I N 1 A. - ,p ô Iupirer, ufiinum efifide: PDu": ego papier se man: punie avec denim: .

tu interne luilexupluufli’ le, AntipJeilu, Û me in hie

defiruijh’ malin

Trop!" quum in rama infumiufum, a mepuni mimes obfequens; v

Cuites nunc putiet me, à nife"! , quibemnmon: «urubu: mihi . s

no aluni efruflm .- neque panifie eum rauquai;me [me expellere.

and nunc fuie»; rumen: tu)» garum exilai

efli Pvtfiit, Mini. j;New a]! mifvior me.

STRVS.bit [saphir «urbi: me: videlieer.

-atgc biefumue locuti. Cliuiu, aliter un".Mm?" s tuque cf! , «un;

Nm Ù vite efl «la» , diminua te erguv’ idem "fuit , v ’ c

L’l-ŒAUTON-TMORUMENOS. 47tends-tu pas qu’elle mene des Servantes .qu’elle fait rter des bijoux , des habits , elle

ue j’ay lail ée avec une feule petite Servante;3mi- crois-tu qu’elle ait eu tout cela?h c L 1 T 1 p H o N.

Ha l je t’entends enfin.S Y VR U S.’

Bons Dieux, quelle troupe l je fuis leur quenome maifon aura peine à les loger. Qu’ellesvont mangenqu’elles vont boire ! cit-il riende plus malheureux que va l’eflzre noflre bon-homme 1 Mais je voy des gens que je (culmi-

tois fort de trouver. ’’C L I N I A.

. 0h , Jupiter , où cit la bonne foy !pendantque j’ay la faiblefl’e de quitter ma patrie pourl’amour de vous , 8c d’el’cre errant comme un

fugitif, vous vous enrichifl’e; , Antiphile . a:vous m’abandonnez dans ces malheurs, vousqui cites caufe que je fuis blâmé de tout lemonde , 8c que je n’ay-pas obeï à mon’pete

comme je le devois :prefentement je meursde honte a: de dépit , qu’il m’ait averti tantde fois inutilement , luy qui ne cefloit de mechanter toujours les manieres de faire tiercescreatures , 8c qu’il n’ait jamais pû m’arracherd’auprés d’elles. le m’avife à l’heure qu’il cit

de luy obeïx a a: lors qu’il m’en auroit (u quel-que gré , je neJ’ay pas voulu faire , performen’efl plus malheureux que moy.

S Y R U S. VVoilà un homme qui dt a patemmenttrompé par ce que nous venons dire Dro-mon 8c moy. Monficur , nus croyez que vo-tre Maiftrefl’e cit toute autre qu’elle n’elt : car

86 fa manier: de vivre elt toûjours la mefmcn t

48 HEAUTON-TIMORUMENOS. ’a; Quantum ex ipfa n conjurant» «plus.

C L I N I ’ A. 74auizi-in’obfctro y mm mihi nunc nihil un!»

omnium :11,and malin: , aux"; me ko; falfo fufpüfi-

rur. j,A d’srnvaHo; primat»; ut ne qûifl 12:4qu ignare: t anus,64544 efl dia» ’mam si , Muchas , mm

fait. " Vgo En ahi: mon"?! : lm ipfnin hmm dansDam narra: .forte unifiai.

C L 1 T 1 Il! O. 1904mm: affaitera r

51 R V s.manu 1204,7qu mp3 , primant mmm.

Clitipho .-330 1]!qu maki»,

’CLITJPHQfrayera.

srnvmiam prima» amhium ,7H un": midis m . 0mm pulsa: fin: .-Anus quad"); profit. hac ubi 4mm: oflinm ,continua biclé reniait intn : ego amfequor :Anus forilm: 0124i: pefl’ulum ,34 Imam redit.

Hic fait: [mais , au: nufquam alibi , Cli-

nia , Iau .jludio du») [un n abjure exag-Ïlf :

4o Vbi de imprwifiv a]! inmwium mwlim’.Nîmes tu dedit tu»; exîflumtmdi (d’un: ,â’m’dim «du canfuatudimm a

)

a [on

-4.--

K

L’HEAUTON-TIMORUMENOS; 4’.8c fon cœur n’eft point changé , au moins au.tant que nousnav-ons pû en juger par ce que;

nous-avons vu. - lC L I N I A.Et n’avez-vous vû? d -le me ’e’te ies

car deqroutes les choies (li: monde); illn’y et; aBoint que je fouhaitc avec tant d’ardeur. , que-de voir que je la foupçonne injultcment.’

Y: R U S.Premierement, afin que vous foyez intimât;

de tout , la Vieille qui pafÎoit pour la mercid’AntÎPhilcv, ne l’cil’oit pas; 86 elle cil mortes,

j’ay oiii celaparfhazard eu chemin comme elle:le contoità une autre. Î

C L l T 1 P H O N-Eh qui efi: cetteautre?

S,Y. R U S.Donnez-vous patience , Monfieur , que j’ai-r

oheve avant toutes choies ce que j’ay com--mencé , aprés cela je vous le diray.

C L 1 T I P H O N ..Dépefehe.,

S Y R U S;D’abord , lorique nousfommes arrivez 3*

fâmaifon,Dromona heurté à la porte suriecertaine vieille femme dt Venue, qui n’a pas.en plûtofl ouvert J qu’elle.ell: rentrée sjc lîay

füvie s en inefme temps elle ariermé la. pot--te au verrou , &efi retournée à. (on travail.C’cfl en cette ocEafion ,Aoujaimais; Moulieurtque vous pouvez connoifire la vie que voftreMaiftreflë a menée en voûte aHence : quand]on fiirptend une femme , a: qu’ont arrive au-prés d’elle à. l’heure qu’elle, s’y’ amenda le.

moins , on doit clin-e perfuade’ que l’état oùona

la trouve .eflune fuite de ies occupations cadi--

Dm l 1.. ’ ’

59 . HEAUTON-TIMORUM’ENOS.’ Ïa": , cujufqm ingcnim» utfir , (adam mai . -

son». k 1 t* Maman talant fludiofi ipfam ofmdimus ,4; WÜÙHÏMY m d’un: wjh lingam ,

Ejm mais, au c , opinnr que en: mon".2:!" tu»: omoum,’im au au omnium:-

’ a

J 31’14th noflëexpoliwai mulizbri :-fi v. curium "Il" , mua: , cireur» reput

7 je Rejcflm mghggntenpax 2,

C1» I N141;Spa-mi ,alvficro, A

Hum in Initial» frùfim cmjiricr. ’

sinus.î ’ d’un:. .È . summum :.pmnumnmillulal . lm: attacha: au) pmisobfin ,.

ï Nazisme ,immunda finnois. 4l C L 1T 1’? H 0. fi bu fun! ,cliiu’a ,n Vera, in ut credo , qui: n cf! fortunatior p

Sein tu 100:3,qu dicitfird hmm. à far-

diilam ï - «1143m"; bu quelque figura» 0j! dominant em-extruuxùm ,

, ses,» ajut: un) neglegumur intriguai-:4Nm difiiplim a]! eifdcm ,.rhüainrin

v (aiguilla: primantmd domina: qui lfiflfllf

vin». iC L I N I A?«?ergc,.obfim u , a amen: fiilfdm gag

Il." ’Stylos: faire. guidait ,in menottai"! Ë

LŒÀU’I’ONÂTIMORÏJMÉNÜSL fr?

naires , 8c ce [ont ces occupations ordinairesqui marquent parfaitement les inclinations

es gens. En arrivant nous l’avons trouvéequi travailloit en Tapifi’crie avec grande appli-cation : elle citoit vétuë fort fimplement en.habit de dejiil, fans doute à caul’e de læVieillequi citoit morte. Elle effoit (ans aucun orne.ment , comme font celles qui ne s’habillentque pour elles. Elle n’avoir rien de tout cedont les femmes fe fervent pour relever leurbeauté , fes cheveu; ell’oient épars , mal tan-ïz, flotans neglrgemrnent autour de fa telle.

I aCL I N I K. .l’este prie, mon cher Syrus , ne me

pas dans unefaufl’e joye. rs Y R U s. p rLa. Vieille luy’filoit des laines a de plus Il y

avoit là une petite Servante fou mal vêtue. ,Rut ne figée, fort mal propre , qui travaillons

au melêier avec Antiphile. ’ iC L l T I P H O N.

Si cela cit "au , comme je le-croy’, Clinia ,.qui cit plus heureux que toy’. prends.t»u-.gar-

e à cette Servante qu’il dit. qui eftort h malZvêtue, fifille? c’eft une grande marque que.h Maiflreflè vit fans reproche , quand on vorrles confidens fi ncgligez : car c’ell une reglegenerale , on fait des prefensvaux Savantes:

uand on veut eflrebien receu des Maiflzref-

s. VCL i N 1’ A. .Continue , jette prie , Syrus, 8L prens bien

gag-sic à ne te pas faire fefte auprés de-moyv(nier,()41’avteelle dit quand tu m’as-noma-

m ê.1 n

sa HEAUTON-TIMORUMENOS.S Ï R ’U S.’

115i dicimu: rodiifli t: ,1 à ragera un’Venin: a , mutin idem defim’;

c; continuo, à. [mimis opph; a: tatar» fibi .,.

tu tt Iniltfiim defidcrio idfieri me;

(à L 1 N 1 4..

pre-gandin ,ita me ’dii. une»: ,14!in fin: m-

fèio ,1 t r ’urinai.

C L I T 1’ P H" O.a! ego nil :flë falun» , Clinim «

43:41:»: ’UÏdfliM.’ 517e ,,dic que i111 cfi. 41-»

nm.s T R V 8;.

7o Adducimm site»: Buchidcm.

C L I T l P H O.’20»,an Bacchidtmj.’

E50 gfiilefië ,.quo illnm situais 2.-

S- r R V 8..un un»; ego and ne: fil” .

l

Nm;C I; PITRE-H 0..

AlpatrmuS T R V 8:.

du»: ipfum. p

C L I T I- P un.à. brunirai: impudente»: caldarium l:

S- I R "Il, S.hem»

124,110» fi: fine- pariade faine: mgnumùummoralu’lc; ,

.cL 141-1130..au and: , in mu vin tu tibi [calmir grafig-ramifiai»: ;.

3

L’HEAUTHON-TIMORUMENOS. n

* S Y R U S. . .Lorfquc nous luy avons dit que vous ellier ’de retour , 8c que vous la priez de vous. ve-nir voire, elle aquitté’d’abord (on ouvrage ,8c dans le moment fou vifage a efizé.tout cou-vert de larmes.,.de maniere qu’il citoit fortairé de connoifire que c’efloit de l’impatience.-qu’elle avoit de vous voir. ’v

C L I N I A. ,En verité j’ay tantde joye , que je ne farou je fuis aprés toutes les frayeurs que j’ayeues.

[CL I’T IF H 0 N.Mais pour moy je (avois bien que tu n’avais.

rien à craindre. Oça , Syrus , dy-moynà. mon;tout qui cit cette autre dont tu: as parlé-

’ .8. Y R U. S. ’Nous avons amené voûte Bacchis..

CL.lT-I:PH0N.0h,, comment? vous avez amené Bacchis?:Et cli-moy , pendard , où la menes-tu P.-

St Y R. U: S.Oùjelavmene? cheznous apparemment;

CLIT IPHO’NL(mon , à mon pere?

, S Y. R. U Sa.A luy-mefme. . , .C L I T I P H 0 N..Oh ,,l’horrible impudence l

Si Y R U 5..Savez-vous bien , Monfieur , qu’On ne fait?

point fans peril des riflions extraordinaires! sa

memorables. .. CLI.TIPH0N..

Prends garde à ce que tu fais ,eoquin , tu-vcuxæcquerir de la gloire aux de ensile mon».

. 11j,

wa- -vavv--7-»..-rv ’1’ --.«

t t,4 HEAUTON-TIMORUMENOS.

’ 7; 012i fi paululum mode quid tafugcrit , agape.riait».

Qu’il illofitcia: 2:

i 5T. R V S.Menin).

c L I T I P H Ocquid , Enim En

S T ReV S. 7 -- "fi [131M ditam. .

se L I N I A.’ k»

. C L 1* T 1 p H 0..91:10..

S r R V s.in: ros a]! Inc un quafi mm".

C L I T I l’ H o.7"" smala"), Ambage: mihî

’. Nanar; wifi!!- . t ..C L I N I A.

rmredis r. a. v s. p . ’

Enimero miter: raquai, multimodu inju-rira ,

to clitipho, a: . neqm fini fait estC L I N7 I d.-

Mdiendum henry :fl g.-

.rm. *l s T R V 3b . . laV1: une": vis parin’ : «à: Maud du)!!! ,.

li :2 *. 71mm cfleinpœiunda pm’dum ne» «ligand v

[halte flapis ,Si quidam 1.4]?!ng efl, 116": te id and. un

pore)! contingcra. ’A»: hmm un: [m [mima ..Mtjlla un

fin

si". «mais hic (nitratât: : 5&5.

L’EAUTHON-TIMORUMENOS. serepos , pour peu que tu aves mal pris tes me-.[ures , me voila perdu. Que pretens-tu faire

enfin? .SYRUS.

Mais. . ". CLITIPHON.’Quoy mis? ’’-»svnus

.Si vousme vouliez laifl’et parler , je vous le;irons.

, C L I N I A.Lame-le parler.

a C ,L I T I P H ON.Et bien parle.

j S Y’ R U S.Cette affaire cit prefentement comme 5....

C L I T I P H O N.hmm diable de galimatias me commence-toile

k CLINIASyms ,Clitiphon a raifon , taille tous ces;détours ,V a: viens au fait.

s l S Y R U S.En vetité je ne puis plus me contenir, vouscites injufle en toutes manieres , Monfieur,.8cl’on. ne peutplus vous foufrir.

. C L l N I A. l vMon Dieu , Clitiphon , tay-toy , iLle faimte.

S Y’R U s. -Vous voulez titre amoureur, vous. voulez;poil’eder voûteMaiftrefl’e , vous voulez qu’on.

trouve dequoy luy donner ,z& vous voulez necnourir aucun rifque , vous n’eflcs (pas for ,v

urtant c’eft ne relire pas que e vouloir..ïmpollihle zou il faut prendre le bien avec:

nase

1: HE-A"UTON:TIMORUMENOS;A hi; amitrendafum. i’

a1 Karman duarum conditionna au»: :4:er

malis, vide. a * .Etfi oanfliumj; quad api . "mon Je Giu-

tumfcia .- p tNm tua apud parrain arnica mamfine matutu fi, copia (fi .-

I’um , illi argentan; , quad pallioitu’ a, radent

baciaveniam via; , . l vQuoi! ut agitera-m, arando farda: in» purs:

peddidera; ruilai,gafluid aliudtibi’rLis’a

C LITI’P H171.Liquide)» mafia. .

S Ï Ri V Ë» V ’figuidom experiundofiîm .

Âge age , coda ij’ihuo tua»; con-filiam , quid!

id efl î - IS I R V’ S;-

, aÆmulabimu: ,mon; amicamn ,hufu: off:C L 11T- l: P HIC;palan :udo, quad hitfaoin fila?!

ml caquoque hujur dinar , fi hac and du.-.

cari cf! paru»: ë .s- 1? a. V3.2 h - ’[ma adtuam murant abdumun. « a4,

c L1 r 1 P. H o. ’quidto îë’

S r R V’S.. I h langui» off; Clitipba.

25 1’151]! mon"): , quambnmid fada)»,- untuf,» 011..

les.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. ’ 17les ,c-ha es , Ou rennncer à tout : voyez lequel

ïde ces a eux partis vous aimez le! mieux. le. fuis pourtant perfuade que j’ay bien pris me,

mefures , a: qu’iln’y a nubperil : car parlàvous pourra. avoir voûte Mailirefle chez vô-tre pere avec vousrfans aucune peut: de pluspar ce moyen je trouve l’argent que vous lu,avez promis, a: pour lequel vous m’avez rom-pu la tefle fi (cuvent, que j’en citois déja pret-quc fourd. Œe vous faut-il davantage 3

U ’CLITIPHON.Pourvû que cela fait aïoli.

S Y R U S.Ah , [oumd , faites-en l’experience,vous le

damez.C L l T I P H O N.

Oça , dy-moy les mefures que tu as prifes.Qrdt-ce que c’eft P

S Y R U S.Nous avons feint que voltre Maifirefl’c et!

celle de Monfieur.

I. CLITIPHON.Port bien.Mais je telprie deme dire ce qu’ilfera’nde la Iienne 2 paflera-t-elle encore pop:dire à luy comme li une feule ne luy fanoit

tpased’e’ja allez. de tort dans le monde 2

t ’ S Y R U S.pull: ne buffara nullement pour offre à tu] 3 aucontraire ou la meuera à voûte merc. I

CLITIPHON. klA ma mere 1 8c faire quOy aS Y R U S.

Il feroit loua , Moufieur , de vous conterpourquoy je le rfiais sil vous doit que j’aymes tarifons. » «

Toma l I. F

l

p q 8 HEAUTON-TIMORUMENOS.

C L l T 1 P H O.l. L fabula:Nihil futi’firmi :0th ,. qumbrcm mipm

buna mibi exporta: momon. ,

S T R V S.Mano,habeo ahuri . fi iflbuo matai: , quad

umbo confinamini Ç

simpuid’ 47’. . VC L I T I P H O.bujufmodi ,obfuro , aliquid "pari. l

S 1’ R V S. .

le mini: :Ibo obviant biundium a: rwertantur daman.

C, L l T I P .H 0.A hem ,

aco aigu la?!” rs S 1’ R ’U S. z

admptum tibi fanfan aman»momon ,

lb un»; arum-vis otiofo ut dormit";

C L l T il P H O.mini aga nunc a

C L I N 1 A. V fmon quad boniC L l T I P H O. *A S)", diomodp

ratura. t "- S Ï R ’0 S. ’ ..aga modo , bodie fera a; mquicquauvolas I

C L I N I A.L Daturmodo :flum dans lin: : un "oliban

’ le, mon: pouffa; pofibao, on maquai» , n’h’

i ’ .

L’HEAU’ION-TIMORUMENOS. 2;,

C I. I T .1 P H 0 N.Ce [ont là des contes 3 8C dans tout ce que

tu me dis , je ne voy rien qui doive me taf.

furet. fiS Y R U S.Attendez a j’ay un autre expedient , où

vous ferez obligez d’avouer l’un 8c l’un;qu’il n’y a nul peril.

Ç L I T I P H O N.Ah , je te prie, trouves-en quelqu’un com-

me cela. V zS Y R U S.Cela cit Fait a j’iray au devant d’elles, a: je

leur diray qu’elles n’ont qu’à s’en retourner.-

- v C L I T I P H O N.un E ne dis-ru?

Q y S Y R U S.Ne vous mettez pas en peine, ie vous elle-ray tout fujetidc crainte ,de forte qu; vousdormirez tranquillement de vos deux yeux. * n 3’!»

’CLIT Il’HON. V173"!, Que dois-je faire prefentement? . "NI-me

- C L I N 1 A. , mm.le fuis d’avis que tu profites. .

C L I T I P H O N.Tu as raifort. Syms , Syms , te dlS-jt,hoh

Syrus. i aI S Y R U S.Allez, allez,aujoutd’huy met’mevous Vous

en repentirez, mais il fera trop tard, 8c vous

- «le voudrez en vain. -. C L 1 N I A!. i Je fuis d’afisfih-je,que tu profites du bienqui fc ptefente ; car tu ne fais pas li jamais ,

* ça retrouveras une Pareille «6410;. H

Il

’ . 7mm: harde iflbuc aft, Sjre. Spa. inqmm,

,WÎ(a - HEAUTON-TIMORUMENOS.

. C L 1 T 1.? H O.fyngnguam.

S T R Il S.[1033130110 , Mme» iflhu: aga.

C L 1 T I P H 0.hem hem, 5]". l

S T R V 8.Conduit. fluât! ’vis 2.

C L I T I P H O. vl mû , redi.

S Ï R Il S.adfum , dit quid e]! f

far» hac quoi": negabi: n’hi plan".

c L 1 r 1 p H o. .

’ . une , S)" ,no Et m2, émut»: mon"), et fuma»: par-

mina tibi , eTu ta index , ne quid ucufundu: fi: , "nucal

SÏRVAS.

lidiculum e]! . n ’iflhu: me admette" , CIM-

pbo : r -gravi iflhic miner. me: ru agatur , que») "a.H16 fi quid nabisfone alcali aunent ,

1 r; Bibi "un: puma «verbe , huit homini f0".ben.

âuïgpm lm n; wigwam mglaflù q!- 1m î.

94 511m mon . et film tfle adfimulu.

L’HE’AUTONleMORUMENOS. a:

C LI T I P H 0 N.Syms , hola , arrelle , te dis-je

»- p S Y R U S.Ctiez , criez,je ne laill’eray pas d’aller mon

chemin. - ’ *C L I T I P H 0 N.Tu as raifon en verité , Syms , 8c j’aytort;

kola, Syms , encore une fois , aneth: a le teprie.

S Y R U S.gMon homme l’a en chaude 5 que voulez-

vous a IC I. I T I P H O N.Revien , revien.

q S Y R U S.Et bien me voila , que me voulez.vous!

j’auray beau faire , vous direz enCore que cela

ne vous plaifi pas. VA C L I T I P H O N.

Bien loin de cela , mon cher Syrus , je meremets entre tes mains , je t’abandonne mon

’ amour ,mon honneur a: mon repos , je t’enfais le mainte, prens garde feulement de n’es

lire point blâmé. " ’S Y R U S.

Voila un plaifant avis à me donner, commefi j’avois moins d’interellà cela que vous-mê-

me ; fipar malheur cette affaire n’allait pasrcüflir , vous en feriez-quitte pour. quelquesreprimandes que vous auriez à eŒuyer 3 maisl’homme qui vous parle n’en feroit pas quitteà li bon marché , c’efl pourquoy vous pouvezin et fi je ne Iigera’y rien. Mais obtenez deC inia qu’il aile femblant que Bacehis en la

Maillrelle. e lL; « r in

a HEAUTÔN-TIMORUMENOSÇ’

’ ’ C L I N l A. .

v [filmePallium»: me eflc in tu») jam n: "du; la.

sur» , .n fit mafia.

C L 1 T I P H O.purin un» te , Clinia,

c L I N I A1 sa 7mm illu m quid tituber.

S T R V I S.fardeau Off probe.

C L I T I P H O.A: hot 4min" , qui tamfun’le panarisridiculise: 511i ,quofaln que: 13mm" à

s r a li sJe un)": ud un en»? , quad renon omnium

0

Immune quantum: nife" ofmdi ibi mi-

litent x nla; Eiu’ rufian» cramer». Ha 4m "55454: m’-

vum , ACupidum utîlliu: minium Juapiu inondent,Ethnique un fiat upud n [on qumgruij’g-

mm.VSed heu: tu , vidcjîs mquid impuni"); in: ,A Panna Mvifii ad hl: 7:: qui» fit pnfpimx:

150 Ego n un": moi . que". (a? [dans impon’

tu: ;.Jwverfu urbi , confit! envies: tu: ,Gamin" , [tractus . tuf: , rifla , 4511i»: ,

Ier. 11’113 o.Hüùlms

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. (j

C L, I N I A. I0h , cela s’entend , je le feray , 8: la chofeet! prefentement en telétat , qu’il cil abfolu-.ment neceflâire que je le faire.

C L l T 11’ H D N.le te fuis bien obli cf, mon cher Clinia.

CL NIAMais l’afïaire en qu’elle ne bronche pas. -

S Y R U S.Ho , elle cl! parfaitement bien infltuite.

C I. l. T I P H O N.Mais je fuis bien furpris que tu ayes pli les

perluader fi facilement , car quelles gensncrebute-t-ellepas tous les jours a v

- S Y R U S. ’le fuis arrivé chez elle .jul’tement dans lemoment favorable , 8c dans toutes les affairesc’ell ce qu’il y a de plus important z car j’y ay

trouve un Capitaine qui luy demandoit cer-taine petite faveur s elle menoit cet hommeavec beaucoup d’adrefie , trouvant toûjoursdes retextes pourie refiifer , afin de l’enfla-mer avantage par ce refus, 8C de vous en fai-re en mefme temps unfacrifice qui vous Full:agreable. Mais à propos , Monfieur , prenezbien garde à ne rien faire imprudemment 3vous connoifïez voûte pere , vous [avez com»me il voit clairet: ces luttes de chofcs.O’rleibilque je cannois la peine que vous avez à

. vous contenir. Vos mots à double entente ,l’aËilite’ de voûte cou , qui fait aller volh’c

te c comme une giroiiete , voûte maniere deroulier , rire , cracher. Trêve a. tout Ce mî-nege-là , je vous pria. I

C L I T P H O N.Tu me donneras des louanges.

P iiij

(4’ HEAUTON-TIMORUMENOS.

. s r a V s.videfit.

C L-I T’I P H ou.mame: mimât".

S T R V S.Su! que»; du fun: confiture mulâtre: l

C L l T I P H O. i13; Vbifumuur ratines?

S Ï R V 8- ejam nunc la: ne» efl mu.

C L I T I 7’ H o.Sein , qui pampa; a: nunc inscrive. u

s r a V s. a .nihilo mugi.

C L I T l P H onSial.

, r s r R V s., aurifia"), inquam.

c L 1 r 1 p H o. ’

quafo panifier. .s r R V s.mon.

c L 1 r 1 p H o. .Sultan filature. ’

S T R V S.du: , fifupis.

c L 1 r 1 P H o. lrauquai

Iflbicî

S. Y R V S.mandât.

C L Ï T I P H O.ôfilimn hominem! .

S Ï R V S.’ "embatu.

L’EHAUI’ON-TIMORUMZNOS. (yS Y R U S.

Prenez-y bien garde. .

, C L1 T I P H O N.Tu m’admireras.

S Y R U S.Nais nos femmes nous ont fuivis de bien

tes. ’P C L I T 1 P H ON.Où font-elles 2 pourquoy me retiens-tu 2

S Y R U S.Dés ce moment elle n’efi plus à vous.

V C L 1T I P H O N.Ou , chez mon pere , s’entend 5 Mais en

atten ant. . .

i . a S Y R U S.En attendant , point de nouvelles.C L l T I P H 0 N.

Petmets-le moy.s Y R in s, -

Je ne le fouEriray pas , vous dis-je.C I. I’ T 1 P H 0 N.

Eh , je t’en prie , un moment.S Y R U S.

le vous le defFends.C L I T I P H 0 N.

Au moins que je la faluë.

A S Y R U S.si vous elles la e , allez-vous-eq.

C L T 1 P H 0 N.le m’en vais. Et celuy-cy?

i S Y R U S.Il demeurera. .C LI T I P H O N.Ah , qu’il en: heureux l

»S Y R U S.Allez feulement , marchez.

se HEAUTON-TWORUMENŒ.

ACTUSÂ SECUNDUS.sa EN’A 111.

mécrus. ANIIPHILAs c1. 1 N 1 d. - ’

srzws cr. z Tl un.B A C C H I S.

Depol , Imiphilu mm , lande u , 0’ fir-

, summum jaune, -Id tumfludm’jfi , ijh’ forma mon: a: confini-lar forent : ’ ’

inhumaine, in nu dii amant , mirer , ufil): quij’que gavait,

Kummihi ,quul: ingenium bulmor,fuit in-î 11Mo omis tu.

5 Et mm egomn mon matu»; in anima tain,»mon; tunfideto ,

Aùaqus mflrarum omnium , valgus que Æfifi figngant à .

En w afin ifliufmadi , 0 vos unitifs , 5.4103mirabile efl.

Nam whig «"11...pr .- nos, quibuftuœn: a]! , "on fin m.

guippeformu impulfi naflra nos mais": ea-lum .-

10 H4: ubi imminutu :fl, illificum azimute; alfatanefllflf.

Nifi fi nagea...» a]? interne uliqzid , 114’014’Ul’vlmm,

70H: tu»; une finie! ubi amerri lyre du»tu" a]! vira, r

L’HEAU’I’ON-TIMORUMENOS. "a

-A CTE SECOND.SC E N E in.

encor-us. munira. CLINIA.sur]... CLITBPHON.

suceursNverité, ma ehere Antiphile , je vous

trouve bhn-heureufefi: vousmeritez tou-te forte de louanges, d’avoir pris. foin que vos.

’hn’œurs répondi-flent à voûte beauté, je ne fuis

pas furpr’fe que tout le monde vous defire,ear* je puis jugerde voûte vertu par la. converfa-lion que je viens d’avoir avec vous:& lorfque-je confiderela manier: de vivre de toutes cel-les qui comme mais ne veulent pas recevoirtout le monde ,3: ni ne le donnent qu’à un.feul ; je trouve qu’i ne faut pas s’étonner que.

l vous ayez les inclinations bonnettes ,8: quenous ne les ayons pas. Il vous cit avantageux

- ïd’eflre ainfi a mais nous ne’le fautions , Car les

gens avec qui nous avons à vivre ne nous lepermettent as. Comme il; ne nous aiment.-que poum - e beauté , fi-tol’t que cette beau-té change , ils changent aulfi , 8e portent ail-leurs leurs inclinations ; de forte que fi nousn’avons cité un peu prévoyantes , nous nous.trouvons abandonnées de tout’le monde z 8epour vous , lors qu’une fois vous avez refolude palier toute volts: vie avec. un (cul homo

(B HIE AUTON-TIMORUMENOS. ICuju: mot mon»): op confimilis coffrât» , lof

[a ad vos aPPÜL’Mt’Ë

Ho; beneficio unique ab utrifquc ne" devin-ciminj ,

1; V1 nunquum ullu umori wflro incidmpofli;

calamites. lA N Tl P H I L A.

Nefcio and: .- me quidam [couper [do faciflà

[adula , l vV: ex illiu: commodo mon: comparurent tong

modum. )an

C L I N I A.q, ’ ah !

Erg-o, mon Antiphilu , tu nuncfolu "Junonme in patrie": fait.

Num , dam ab: n ubfum , omnu mihi lobonsfuën . que: papi , leur: ,

ao Truerqùam mi canada»: quod ont.S’Y R V S. c

V 5min.C L 1 T I P H O.

V Sjn, üxfiofen.Homo», m1 mifirmn , nm liure mu mode

in genium frai ë

S ï R V S.lm, a: pain)». mur» wifi cf: babine»; , dia

en...» dans dahir.

B Il C C H I S.Quifnum hic mufle». a]! , qui inmitur vos o

I , A N T l P H I L A.ah ,rninenn, objecta.

B A C C H I S.Jumbo, quid râlai off? i

A N T 1 P H 1 L il.difpcrii.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 6’dont l’humeur vous convient, vous avez leplaifir de voir qu’on s’attache abfolumentàvous , 8e vous elles. liez également par cechoix que vous avez fait l’un de l’autre s deforte qu’il cil impollible que voûte amour fi-

nill’ejamais. . . rA N T I P H l L E.

le ne fay pas ce que font les antres s maisje (av bien que pour moy j’ay toûjours eltéappliquée araire mon unique plaifir de celuy

de Clinia. - . ’ ’ a

CLI,NIA.* *IllitAh , ma cheik Antiphile , vous elles aufli Mafia»:la feule caufe démon-retour scar depuis que quintoje vous ay quittée , toutes les fatigues que j’ay hmm.eues. n’ont cité rien au prix du chagrin de ne d; , en.

vous pas vair. ’ ne l’a

S Y R U 5.» pas m-J’en fuis perfuade’. un qui.C L I T I P H O N.

Syms , je ne puis me retenir. Malheureuxque je fuis liant-il qu’il ne me fait pas per-mis de me fat sfaire ë

S Y R U S.0h,vous n’eltes pas au bout,8c de l’humeur

que je connois voûte pere, il vous en ferabien avaler d’autres. r

’B A C C H 1.5.eQui cit ce jeune homme qui nous regarde?

A N T l P H l L E.Ah 3 foutenez-moy , je vous prie.

B A C C H 1. S.Qu’avez-vous P ’ . j . .

ANTIPHILE. ”le n’en puis plus.

7° ŒAUTON-TIMORUMENOS. ’

r B 1C C H I 5.. a pari: wifi" s 904 fiupe: à

’ 3.5 jutiphila r ’. 4.x r I P H 1 L E.vident Clifiîam’, a» un; a

lAcCHl&’ quem vide: z

c L 1 N1 A.fait» , anime mi.

-.;1 NT IPH-ILalo.g mi apeure Clinia , faim.

C L I N I A.in valu r -

r A N Tl 7’ H l L Â.Salon» unifie gouale.

C L I N I A.. . mon: n,drosophile . maxumc anime. amputa» me!

. s r R v s.tu "un: un; vos jamdudum «poële: flux.

a

ûfiæi

rüTl

I

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 7la A c, c F) i s.

D’où vous vient- cette défaillance 3

eANTlP H l LE."-Elt-ce Clinia que je m’y? ’

. , B A ’c d a 1 sut v0 ez-vous î - .

Q y ’ C I. I N I A.Bon jour , ma chere Antlphllz.’

A N l P H l L E.Bonjour , mon cher Clinia,que j’avois d’im-

patiencede vous voir lC L I N1 A.

Comment vous portez vous 2

ANTI’PHILE. ,.(île j’ay de joye de vous trouver en bonne

faut a ’C L IN l A. .lift-ce hien vous que je tiens , monAuti-phile , que j’ny dentée avec tant de paillon 3

S Y R U S.Entrez au logis , car il y a déja long-temps

que vous faites attendre nollre bon homme.

73. HEAUTON-TÏMORUMENOS.

nunatewtuütwruwwxewnkuwk

ACTUS TERTIUS.SÇENA 1.

CHREMES. MENEDEM’US.

.CHREME&» I Vaifcit hac i427). afin palan: affin»;

Vitim’ primant nome ut [tint fil" filin»

Radiiflë, ’ufi adolcfunmn hac nulle intello.

go 2 " *Varan», mm vident» mifir’um hum Mm extru-

ciArier V5 Eju’ abitu , adam Mm infieratum gardian,

Cam illi nihil parmi ex inditiv fin?Haudfatmm : 7mm, quad puma, adjnmbofi.

mm. ’lm» a: filin»; Mm 4min au)"; tauds"

fuo . Villa inférai" , O finit"): :flc in negatiir.

l0 No: quoque [nm zfl que»: fmibns 05j?-- qui.

M2115b314vg dflfl ego primo ingcnio 1379350 ad nife-

muACTE

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 7,

æææææææægæææææëææeæëææëææë

ACTE TROISIÈME.S C E N E I.

CHREMES.- MENEDEME.

c H R E M E s.Il commence déja à faîtciour; pourquoy nevais-1e donc pas tout à l’heure heurter à la

. yortc de nôtre voifin , afin (le lui aypregdre lepremier que l’on fils cit de reçounqmquu’onme dife que ce ieune garçon ne veut pas qu’ille Cache. Mais voyant la douleur que ce pau-vre pets a. de llabfencc de [on fils qu’il aime fitendrement pourrois-je lui cachet un bon-hmqu’il attend fi peu alu: tout puis que celane peut faire aucun tort à ce jeune garçon Envcrité je ne fautois mlcn empcfchcr38c je fer-vitai ce bon-homme en tout ce qu’ilmc feraoffible s 8: comme mon fils à le lien fonton unis , qu’ils vivent dans une parfaite ami-

tié, 8: nlont rien (le caché l’un polir l’autre, il

en jufle que nous autres vieillards nous vi-vions de mefmc enfcmble , 8c que nous nousrendions tous les bons cilices que nous pou:-tous.

M E N E D E 1M E.. Ou je fuis né plus que tous les autres hom-ms Pour la peine 6c pour les ennuis , ou ce

Tome 1 l. G

,4 «mAU’rON-TIMORUMENOS; lNana [un , au: illudfaljum e]! , quad 110133

i ’ audio. *pipi ,6 dime adimerè agriditudinem homini-

us A ’ i. v Nana mihi quidam quotidie dugeftit mugi:, Dcflio animale s a quanti dizain:Je]! , mugis tapie rama , (9 magis defidero.

a H" R E M E S. vScd ipfitm gnian: fora: vida : Nm, alloqmwMeildmn , 1741m: Minium apporta tibi.capa mxume Iefim’ participer» «Pis. v

M K N E D E M Vs.1.0.. Nunquidnam de gnan me audifli fibre-

me à ’C H Rl E M ES.7016!, Algue vizir. -

M E N E D E M U 9.7v ubimmi a]! . quef0-2I C ’H R E M E S.

apud me domi..

MENE’DEMVS-Jim: gnan" P. .1

V C H R E M È S;ne .

MIENEDE M73..-Ivem’n .

.c H R E M E 5ci "un,H E N E D B M V S-

CliniaMm: 11min

C H R E M E 8.,dix]... 7

MENEDEM’US.. ladjinn and: ,, du: au que ,.

me!

MrL’HEAUTON-TIMORUMENGS; 7;

qu’on dit-d’ordinaire cil faux , que le rangs.emporte nos chagrins , en: chaque jour je [casau mente: ceux que j’ai de l’abfencc de monfils; 8c plus il y a de temps qu’il mîa quiné ,.

plus je defirc avec impatience de le revoit , 8:,plus j’ay de regretfide l’avoir Penh).

CHRŒMES.Mais le voila lui-mer me qui fort, je vais lui

parler. Bonjour , Menedemc; je vous 3p orate une nouvelle que vous ferez bien-ails: defarcit,

M E N E D E M E. ’Avez-vous appris quelque chofcdc mon fis,

Chtemes 2 vr C H R E M E. St.Il le Porte fort bien.

M E N E D E M 15..Eh , ou cil-il , je vous Prie?

C H R E M E 5’.Chez moy.

M E N E D E M E.Mon fils-3

C H R E M E S;Oüi. ’ V

M E N E D E M E.1-1 cit venu a

C H R E M E S..Il cil venu.

M E N. E D E M E. VMon cher Cliniaefl: venu 2’

C H R E M E S;Cela cfltomme je vous le dis.. M E N E D E M E.Allons , que je le voyc,je vagi 3:1: et

, 1], ’ v

gnard!

75 HEAUTON-TIMORUMENOS.C H R il M E S.

Non ont: a [En fendiiflè «in»: 4 Ù nant:V Cmfpeüumfngim ab piaulant. "un bu n’-

. in" u i , ’Ne tu durin’e astiqua illa «in»: Mefit.M E N E D E M V 3.

NM tu ci dixijli . u: gym: rG H R B M E S.

, I un.Il E N E D E M V 9.. que»; ab nm , chum?-

C R E Mfihs. . .au G mm I ut in 16 I3 Nt ID

in"; mimis?! q. 5 .30 "0110150 111’420 l]: anima nflmdnis.

MEN: ornois..-go Nt». payât»; : fais in» , fuis pater damn-

ur. -C H R E ’M E S.ah ,

751mm»: in immun pampa . Mondain , n-un)": ,

du! largiun nimbe , au: purfimnlala candcmfiaudcm a: bac n arque ex 51155»-

tilts.Prima» olimpotiu: commenrefiliumau»; peut": Mmulicrculnm , quina!»-

Io

Tan ne: comma , silique orant groin. om-

ma , q v" Pruarmifli bide. a tuât ingratii’:Puffin: tæpit viflum vulgo quartaNM; un»: fine magne innrtrimmto ne» po-

u . ,

u J- -,«

L’HEAUTON TIMORUMENOS. l 77C H R EYM E S.

Il ne veut pas que vous fariniez encore qu’ilcf: de retour s il vous fait à caufe de la fautequ’il afaire -, 8: il craint que la dureté quevgus aviez pour lui ne loir encore augmen-t c.

M E N E D E M E.lift-ce que vous ne lui avez pas dit dans quels

fentimeus je fuis prefentement.)C H R E M Il S.

Non. ’M E N E D E ’Mi E,Et pourquoy non ’,Chremes ë

C H R E M E S.Parce que vous prenez-là un mauvais parti

8c pour vous 8c pour lui,de lui faire connaîtreque vous elles fi doux , 8c que vous ne pouvez

refiùer clavant: e I jM- N E D E M E.

le ne puis faire autrement 2 j’ay eu allez deri eut ’uf u’ici.

gu I q C HR E M E S.Ah lMCIledeme , vous outrez tour,& vous

palliez d’une extremiré à l’autre , vous elles

ou trop liberal , ou trop ménager. Quelquexchemin que vous preniez de ces deux-làfloustomberez dans le melme precipice. Autrefoisquand l’amour de voûte fils ne faifoit quecommencer , au lieu de fouflrir qu’il allâtchez une femmcqui en ce temps-là le con-tentoit de eu, a: qui avoit de l’obligation desmoindresc ofes qu’on faifoit pour elle,vousle chafl’aftes de voûte meulon. Cette erearurecontrainte par laneceflite’,reccur en fuite mal-

é. elle tous ceux qui la. vouloient aller voir.refermoient qu’il ne peut avoir ce commer-

G iij

v

72 HEAUTON-TIMORUMENOS.Haberi , guidois dan cupis un: , a: ruffian.

4.0. 92mm en mon infime?!» palan adpemiciem’

[in 5 rPointu») jam (mailla: fatum 41:14:4in plus de-

cm .0mm": 42:12: , arque sur); , [atropos fi fier.Suflërn d’un!" oringuant ajurfumpm: gym:

7- Nodm tu poflir.nm E N E D E M V S.»

. afin: a hum 1C H R E M î S.

fifi? ,10ng ë4;. Smfi : mm ri une!» canonnerait: ajax comi-

ribus - .Dedi quad fi item!» mihifir darde ,. adam

fin. w ’.NM» , ut clin aminci"! , pitifl’mdo mode mi.

In s »finît! mini abfumjir lfit ,4 Ho: ,. du"): , afic-mm ,

Pour , off [on ,m’iud [mixa ,fider , vide"se. 7(9Îtvt delà» omnia ,0mmfiriu ,4 7-

0mm: hzbui foliaire? , angon hot 141.6 mon.glui?! refmurum unfor,.quem aflidue exode»: 3’-

? se me dii amalmm,ut mon»: miferimm (fla

Monedemo , formmrum. V ’

MENEDEM’US-

furia: quad lulu: :’

n. 514mo! ,. confronta: , rada! miteront») cf! par)mimi-1111m made balzan» metum..

C H R E M E 8..fi connu: a]! "’65 r

Sic fluors illud permagni même arbitmrV: mfn’onmn [min u idjibi dmf

L’EHAUTON-TIMORUMENOS. 7’ce fans faire une dépent’e prodinieufe, vous,voila prellïà tout donner. Car afin que vousfachiez commejclvle a maintenant tout ce qu’ilfaut pour bien ruiner les gens 5 elle ment avecelle plus de dix filles couvertes d’or 8c d’ar--gent. Quand (on Amant feroit un Sarrape, ilne pourroit fournir à ces dépenfes , à plus for.se raifon n’y pourrez-vous’refifier. i *

M E N E D E M E.Efl-ellevchez vous? I

’ C’ H R E M -E S.Si elle y cil 2 belle demande l je l’hy Bien:

fenti qu’elle y cit, je luy ay donné un loupéa: à route fa troupe , a: fi j’en devois donner-un autre , je ferois’i’uiné 5 car fans parler des

outres choies , en goûtant feulement le vinavec la naine dédaicr-neufe , quelle quantité nem’en a-t-elle pas gaté,en me difanr,celui- ci cilun péu rude , bon pere,voyez, je vous prie , fi.vous n’en auriez pas de plus doux. l’ay per-cé tous mes tonneaux. Tous mes gens fuflimfoient à peine à là fervir.’ Et ce n’ait là qu’u-

ne nuit. Que penfez-vous donc devenir, vousqui ferez mangé tous les jours de cette manie-re? quand j’ay vît cela , je vous jurelque vous;m’avez fait pitié.

M E N E D E M E..(fifi! faire tout ce qu’il lui plaira,qu’il dé-

penl’e, qu’il eonfume , qu’il perde , j’ay mon.

de tout fouffrir ,. pour-vu que je l’aye avec:moy.

- C H k E M E 3;Si vous voulez en ufer ainfi il me femlilei

au moins, qu’il en; fort important qu’il eroye.que vous lui donnez de quoy faire toute cotreépenfe fans le (avoir... -

* sa HEAUITON-TIMORUMENOS.

MENE DEMVS.’Quidfuiam2

CHquzaguidois potin qui» quad co-

gita: : *g (o Pa ulium quemvi: ut de: .falli afin»Techm’: parfervalum. ufifubfinfi il (phoque,11h: ibi nm, et]! inter]! que chamailla: ’81m: , au» i110 01j!» coufndurmt : confirùwConfilia adolefimns .- à. filai perde"

t5 Talant» [me psâafatim z]! , quant i110 m’- v

un». »Non mm: panai; agimr ,fid illud, que! modemirant) pariait: id dama: adolafiemulo.N401 fi [and un"): animum i: inhumait ,Priu: prodimrum te mm «in»; . û prias,

70 Petuniam aman . qui» du n 4min»: fi.hum 5 [pué ,

Quanmmfemflram ad mqllitîam patefuni: :lei un»: pana m nonfi: fun): vitae.Nain derniers: 0mm: fuma: litanie.æodzunque imiden’t in maman , 110M me.

que id7; Putabir , pnwumm un "au": fit quodpa-

îtf.

m4, nm parirç à ipf’gm, mm puni: Mi.Dan demgayi: p ibi: ad illad illico ,à!!!) maxume aplani le]? value fendit Æitunml fi ab: le a]: illito minabitur;

MENEDBMYJS.8° Varier; «au» , Man in mi m up , Æ»-

n. " -MENE-u k

v r

L’HEAUTON.TIM0RUMEN95. 8xMENEDEME

me dois-je faire 2 x vC H R, E M E S.

Tout ce que vous voudrez , Plûtoflt que, ceque vous avez refolu flaires donner par quel-qu’autre quel qu’il fait à lamez-vous tromper

par un Valet. Vous n’atteindra pas long-temps , je me fuis défia apperceu qu’ils y tra-vaillent , 8c qu’ils machinent quelque chofeentrlcux. Noflre Syrus 6R toûjours en chu-dictant avec voftrc Valet. Les jeunes Maî-tres font aulli des confercnccs enfemblc s ilvous feroit plus avantageux de, perdre * cinq * un "acens écus de cette manicre , que trois ’ls pima; [en t.les de l’autre. Ce n’ell pas à l’argent qu’ll’kun;

faut Prendre garde, mais à le donner à ce jeune mm.homme avec le moins de paril que nous pour-rons 3 car fi une fois il tonnoit voflre faible,8c que lùtolt que de loufFrir qu’il sïen aille,vous e es en eflat de bazarder voflre repos 8:voûte bien z 0h quelle porte ne lui ouvrez-vous 1pas à la débauche 1 il arrivera de la quela vie vous fera à charge s-car la licencepcrdtous les hommes. il voudra tout ce qujllliviendra dans l’clprit,fans jamais examiner fi cequ’il demandera fera juil: ou non. Vous riepourrez voir perir voûte bien , 8: le voir Petitlui-mcfme , vous lui [ciblerez de 1’ gent,aufli- roll il aura recours au moyen qu”iîlcroira.infaillible pour le faire valoir auprès de vous,il vous menacera fur l’heure de vous quitus.

ME’NEDEME.

’-Il me femblc que ce que vous dites en

vray. ,Toma Il. H

h. HEAUTON-TIMORUMENOS.

i C H R E M E S.Sommer); hurle en hac nom oculi: non wifimais ,

’ Dur» id «plus, tibi qui filimn rcfiimenm , -

’ au E N a D E M V s.. Cul. dextram ; par" n on idem ut fuis:

chum. ACH R E M E S.Puma [un 4

M E N E D E M 7) S.jun’ quid nuncfaccre n

vola a. c H R a M B s. ’

a; Du. -M E N E D E M 71-8.l quodfmfijli illo: me incipmfal-ne ,

Id a; maturenrfimn .- rupin illi du"fluor! volt : tapie ipfum jam vidcre.

. ’ C H R E M E S.v il opmlm labo,

Spa: cf! prebendcndu: , arque adhartandu:mihi. i ’ ’

A me mfiio qui: exit. and: bine demain.,0 Ne nos inter nos unguéal?» in)".

fait"): hoc mgm’ Imhi obfln : Sima. on

Crifo ,I l ’Vitini nojfri hic ambigunt dcfinibu: :Me népers arbitra"; , iba, tu diront , m fixe-

nm , , ,1Operm dammn me . bodic nm paf: hi: dis-

n. . ,P7 Cantinuo bis adam.MENEPEM’US- . fi

m un a. Dii w mm -du» , a f fi , .

ÜHEAUTON-UMORUMEN’OS. 8,

. C H R E M E S. .En vetité je n’ay pas fermé l’œil de toute la

nui; , pour chercherJes moyens de vous ren-dre voûte fils.

M E N E D E M E. .Donnez-moy voûte main : je vous prie,mon

cher Chremes,de continuer comme vous ave; ’

commencé. hC H R È M E S.C’cfl mon delfein.

M E N E D E M E.Savez-vous coque je voudrois que vous

filiez a

C H R E E S. î ,Dites-le moy.

M E N E D E M E."Puisque vous avez apperceu u’ils trament

quelque fourberie , au nom de leu qu’ils lehâtent , je fielire extremément de lui donnertout ce qu’il veut ;je veux Voir mon fils.

C H R E M E S.V l’en aurai foin s illme faut prendre Syrie:

a: l’exhorterà le faire 5 mais uelqu’un for; dechez moy. Allezsvous-en, alin qu’ils ne s’ap.perçoivent pas que nous loyons de concert ;j’ay une petite affaire , Simus 8: Criton , deuxde nos voifins font en dilferend fur les limi- ’ses de leurs terres , ils m’ont "pris pour arbi-tre , je m’en vais les trouver , 8c leur dire que

i je ne puis terminer cette affaire aujourd’hui .comme je leur avois promis , je feray ici dans

un moment. - -M E N E D E M E.le vous en prie. Grands Dieux l fauvil

que’rous les hommes fuient faits de manie-t: qu’ils voyeur beaucoup plus clair dans les

I H ij

HMUTON-TIMORUMENOS; je jmur comparera»: :fl’s buninumnatnmm om- j

"tu," s ’ -filions a: malin: vidant à dijudimuun» [un 1 an (fifi! , quia, in." Infini, leur

gaudie , 4’ 51mm: pupcditi nimio , au: a ritudine?m Hi; mibi nunc quanta plus [il i! , au»; ego-

me: mini!c H a a M a s.

Difi’olvi me . oriofm optant a: but-6.13570".

ACTUS TERTIUS.SCENAŒL i

SÏRVS. CHREMES.

a S T .R V S. IH. c illn tireunmrfa, invcnimdum efl tu.

me»

. 4,90m", , intendenda infinam www: j

C H R E M E S.

Nu»; mefefdlit , bnfu id fine"? videlien

l E]! Clinia me [arum mrdiufeuluat j.5 [dans buis nojlro radin: cf! pro-vinent.

8 T R V s.gui: bic laquât!" 2 1m: , numnam la; u-

dn’t z

C H R E M E S.S)".

L’HEAUTON-TIMORUMBNOS. 8g. ail-aires des autres que dans les leurs 5 cela neviendroit-il point de ce que dans nos propresaffaires la trop rancie joye,ou le trop de cha-grin , ne nous aillent pas le jugement libre!vo ez comme ce Chrernes cil beaucoup plushabile en ce qui me cancane , que je ne le

fuis moy-mefmc. . ’v C H R E M E S.1’37 dé age ma parole, afin d’avoir le temps

de rendre ervicc à ce pauvre homme. »

ACTE TROISIÈME.i SCEN E II.Squs CHREMES

Squs’Ours tant que tu voudras de collé 8c d’au-

Crre ,fiÆa’ntçil toujours trouver de l’ar-gent,& tendre quelque piege au bon-hom-

me. aC H R E M E S.Me fuis-je trompé,quandj’ay dit qu’ils m:-

, chinoient quelque chofe 2 fans doute que leValet de Clinia cil un peu pelant , voila pour-quoy l’on a donné cette commiflion au’nofire.

, svnus nQü parle ici ? je ùis perdu! n’a-t-il pointoiii ce que j’ay dit P

C H R E M E S. ’

Syrus. 5Hiü

:88 jHEAUTONi-TXMORUMENOS’;

v 87 R V S. ’v hem.«» ’ C L l T I P H ,0.

finit tu idjlic a 4 j .’ ’ 8 T R V S.-ïr "fic; quidam tu demi!" ,,

Chenu,Tan mon, ahi kir: toutim flétrir.

" ’ C H R E M E Senihil nitrait.

S ï R V S. *r NîîfltarM-r k wifis il?" e]! , quad fieffé!»

3.9 oignit; lingam. . .. l v-: ’vCHREMEh”"V

. fla r .S Il R V S. -taulier c]! corniaud! ,,

t

lé .lutta , in: murix.

C H R l E M E 8..fine il"); wifis a]! "Bibi.

,j;, grays w ’wB 3m40» bortlefmna lutaient. .

C H-R E Mi S.v fic [MIL

SÏRVS. ’les non ne olim . fui mi nunc . Il!" h" ’

. Minimeque mirer ,Clinia wifi 44"” ia 5 Sed baba plus)" 4mm» www". mlf’mme

nuque tritium , j -7500114"! hune: 1301H»: g a: quafi à; ne» divi-

rm j15:4an , pantins r0 u i: à» id.Sauf Œtfafium , lit dîné. g p - i

. -. 7...-"- ,.’.s a

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 87’

’ S Y R U S. .Ha , Monfieur. . i

f C H R E M E S.ne ais-tu ic 2

Q S’Y R U S. ’Pas grand’çhofe. Mais en verité jevausadmire d’efire levé de li bon matin , vousbûtes fiant hier au fait.

v C H R E M E S.Eh pas trop.

S Y R U S.Pas trop , dîtes-vous 2 Ma foy , Monficur,

vous avez comme dit le Proverbe la acineux:

de l’Aigle. .’ C H R E M E S.Doucement , doucement.

S Y Il U 8.Cette femme cil de bon commerce selle en

agrcable , cette bonne piece.’ C H R’E M E S.

Oui vraiment; je l’ai trouvé ainfi.

S Y R U S.Et en verité elle elt fort belle.

C H R’E M E S.Eh , allez.

S Y R U S. , , .-Elle ne l’efl pas comme les femmes de voûtetemps , mais pour ce temps-ci , elle en: forebelle , 8: je ne m’étonne pas fi Clinia l’aimeavec tant de pallion , mais il: a un certain pereavide de bien,un miferable que l’avarice a ren-du fec comme une alumete. Ce voifin quenous avons ,le connoiflez-vous 2 ce vieux vi-lain , comme s’il n’avoir pas l’es coflres pleins»

d’argent , avoit fouffert. que la milite clamait.l’on fils de chez lui. Saviez-vous ce que je vous.

dis-là a. , H. in),

t8 HEAUTON-TIMORUMENOS. IC H R E M E S.

quid ego mfciam.Hmîmm piflrlno diluant 3

S Ï R V S.pma

canzuzaiflbuntfirvolumDia! 530142:11:51 ..

S T R V S. 5]" , tibi timui malt.

C H R E M E S.v in. papi: q? idfizri;

S Ï R V S.qmdfnmit !

CHREME& l« - rag»: t- Jlîquid "pet-in: , fuguer fallait: ,

vade afin adolefinrti Maïa quad dam :Arque- hum: dificihm invita»: [muant fi-

un,

SIRVS.2.; caninz C H R E M E S.Mafia» 455110 cfnnlmu,

51”. lS r R V S.

- 250.15415,laudaxquiherocfalluntr’

C H R E M E S.in lm,3g. un luta. .

I 1’41! V S."543:3.

- L’HEAUTON-TIMORUMENOS. t,C H R E M E S.

Comment 2 fi je le favois 2 un homme qu’ondevroit envoyer au moulin.

v . S Y R U S.Qü , Mopfieur ë

- ’ C H R E M E S.le veux parler du for Valet de ce jeune

homme. . . -S Y R U S.’l’ay eu grand peut Pour toy , mon pauvre

37m.C H R E M E S.

D’avoir fouffert que (on Manteau: citécomme de s’en aller.

S Y R U S.Qu’auroit-il pû faire a

C H R E M E S.Me le demandes-tu a. il devoir trouver quel-e cxpedienr 5 inventer quelque rufelpou:

au venir de l’argent à [on Maiûre qui l’au-roit donné à [a Maillrelle 5 en faifanr cela , ilauroit fait le bien de ce fâcheux vieillard mal-

e lu .gr Y S Y R US.Vous vous nez.à"? a a M a 3..

Encore une fois, Syrus, voila ce qu’il devoit

faire. .S Y Il U S.Ho, ho, je vous prie, lofiezavous les Valet:

qui trompent leurs Maillres 3 ’C H R E M E iS.

C’efl (clou, il y a des occafions oùj’amuou-

v: qu’ils les tromçent.

’ S Y R U S.l’or: bien , «rayaient ,

Asa fimsv-pw-

A....-. ---uL-.. A

,0 HEAUTON-TIMORUMENOS;

caazuzai 1’45?!” fui?magma,» f4: il maniât»! agritudinm

e . v ’fun hui: mnfifln maint: peut: demi.

S T R V S.3o 7mm enfuie i114: dime, ufiio;

thi mibi gulden; Mû: minium ,11» bien

pas".C H R E M E Se

t! mm; quid carpeau , S," î en, du» bine

dune ».Abat, un» lainera bains fitmptu: mm que»:Nm" adfcmm aliquamfnbriumfingit r

S Ï R V S.

I i C H R E MF S. .3; A: u adjura" opens: wiafmmdi .C-Fîljk.’

S Ï R V S.

cquidemfàcilefaurrpaffim , fi Mer:Basin: , que page idfieri film: , «Un. ,

C H R E M E s,nm Houle menu.

S 2’ R V S.

mm 4l matiri "leur.

lcxazmzatu ergo. ’ v

8 T R V s. .l urbain», faire dam miam lu: me.

- manu. . . r

e v.... .

---:-

I’I-IEAUTON-T’IMORUMENOS., ,2

C H R E M E S.Car Couvent ces fortes de tromperies fout

celle: de tus-grands dia tins. Par. exemple,fans aller plus loin ," ce fi s unique , dont nous.parlons , feroit demeure chez fou pere , fi fouvalet avoit en de l’efprit. . I

t S Y R U S.le ne fay s’il raille , ou s’il parle ferieufe-ment; mais au moins ce qu’il dit me donnecourage , a: augmente l’envie que j’avais déja.

de le tromper.C H R E M E S.

Et pretentement , Syrus , qu’attend donc ce;henefl ? que l’on Maxime fait encore obligé des’en aller , onr n’avoir pas dequoy fournir à».la dépenfe e cette femme 3 Bit-ce qu’il nedrell’cra pas quelque baterie contre ce bonhomme a

S Y R U S.C’eft un lourdeur.

C H R E M E S.Mais toy , tu devrois luy aider , pour l’ a

mon: de ce pauvre garçon.

s Y R u s. ,En veritéic le ferois tas-volontiers, fi vousme l’ordonniez , car en ces fortes d’affaires je

fuis affinement Maiflre palle. * ’i C H R E M E 5; "

le t’en eùime davantage.

svnus-Le marnage n’eft pas mon vice.C H R li M E S.

Oça , fay donc.

. S Y R U S.uMais vous , Monfieur; louveriez-vous au.-

mpins de ce que vous me dites ,. fi 23! hantât;

n

,1. HEAUTON-TIMORUMENOS.40 Si quid bains fimilofom cliquerait: mentir,

Vtfimt hument , nous Infini» filins.

C H R E M E S.

N’en afin unifiai ,. [11m.

starsfiera [me]: ego quiqui :

Ncque en mon dito , que quidam illumfœ-

faim : 18d .fiquhi . nequid... qufi: du: tu: vide: :4; Et un ego u , fi infus muid: , mollît: g

051m: .me." pafl’m.

CHREMZS.la Îflbu, tu": tofus munir ,

Vinicôimus quid opus fit. mm iflhuc sa.

SrRV&branque,» «mais; wigwam Imam auditif

[qui ,Nu, mm maleflum endormi mi inpuuius q

go Lime. finiront» à nabi: agrainai flan: a

me.

. ----r-m....p-y-.à «- -

i L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 9;comme cela peut arriver humainement, votrefilsiun jour alloit avoir quelque petite affairede cette nature. ’ -

C H R E M E S.

Ho , j’efpere que cela n’arrivera pas.

i szUgle l’dpcre aulli en verité , a: ce que j; vous

en dis , ce ’n’efl: pas que j’aye aPPetçu quo),

que ce (oit en luy. Mais fi cela arrivoit , aumoins n’allez pas vous.... vous voyez l’ai c

u’il a. Et par ma foy , Monfieur , fi l’occa.9mn s’en pthcntoit. jamais , j’ay aequo), vous

regaler comme il laure Ibananes

Quand cela fera, nous avifercns à ce quenous aurons à faire s à prcfent longe à ce queje t’ay dit.

a S Y R U S. pDe ma vie je n’ay oiii mon Maiftre fi bien

parler æ il me donne pleine liberté de mal fai-re , St je voy bien que je puis le tromper im- -punément. «En (on de chez nous!

une

... am- in un;

,4 mauranrmonwmos.’

ACTUS TERTIUS.lSCENA 111.

canaques. CLITIPHO. mon.

CHREMES.V14 ifibur , quel?" qui MM; me: cfl, clic

tipboî itwefim’ -

Opûfntf vC L I T I P H 0.quid egofen’ 2

C H R E M E S.oidin’ ego n mode manu») in fi.

mon hui;Maratrùi infime ?

S ï R V S.5&4 cf! res .porii.

ç L r T 1 p H o.me»: 3

.C H R E M E S.kif" oculi: .- ne rugit.

Paris du indigne injuriant illi , qui mm ab-fh’ncn: manu»: :

î Nm; 511124: quidam ÉNJHHINÜÆ t]! , hominemad te iranienne recépera ,

.4:ch qui amine») fnbzzitare. en] [un in vifne qum immadtfiu:

1143]!" ’S 1” R V S.

F6510» cfi.

L’HEAUTON-TIMORÙMENOS. ,5

ACTE TROISIÈME.S C E N E III.

cumulaseurxmmvïsvnus-CHREMEs

(Tell-ce donc , ’e vous prie , 8c uellesmanieres , Clitiphon 2 cit-ce ainii qu’il

en faut nier 3C L I T I P H C) N,

n’a Pefait?

Q y C H R’ E M E S.Ne vous ay-je pas vû porter la main au feîn

de cette Courtifane?S Y R U S.

p .Voila nos affaires faites , tout rit perdu.

CLITIPHON.Q1imoy2

CHREMES.Ne le niez fpas , je l’ay vû de mes propres.yeux. Vous aires une injure à cesjeuue hom-me a de ne pouvoir retenir vos maan 5 St c’en:aflurément la un affront pour luy. (boy , tc-cevoir un ami chez vous , a: vouloir toucher.à fa Maiflrefl’e 1 hier au Toit. encore àfouyêrs

de quelle immodellie ruiles-vous l

SYRUsC613 cil: vray.

in .

,5 HEAUTÔNJIIMORUMENOS.

’CHREMrs’que»: moleflu: la! aquilin»,

tu»): dii amant , rimai quidfmumm iniqueeflèt. moi ego

Amntium animois : grevât» adwtunt, quene» tarifias.

C L I T I P H O.le At mihifidu apud hune efl, nihil unifiât:

fuiront» , par".

C H R E M E S.1»: fie. et une ennuie: ab on sont»; aliquan-

nfiân cliqua.Libido maltaftrt .- eaferm prohibe me pn-

funin.Ego de me tanisaient». un» a]! mon»;

bodie , r ’ .Ajout! que: cxprmen. main nua 06501" aclitipbo , «deum.

I; Apud olim prohibe: dizain: : d’un! olim»ipfimfifii mais: ,

Ne ineptes , ne pronrvu: videur. Quintilien;

fanera andin. ’ kgui nofimm a]! insurger: . arranger , "queubinmquo opus fi: , ebfequi.

” I S T R "U S;Qgü IflhÎt narrer P

c L l T I P H i O.peut

S Ï R V S.Clitipho , les: ego purifia Iibi p

avouai u frugi à tompcnmi: fanât" afi-au»).

crirzrnohr tu: ,un Saler. I ACHREMES.

Jà

L’HEAUTON-TIMORUMÈNOS; ,7

C H yl E M E S.De quelle importunité î que je meure tout

prefentementli celavn’alla fi loin , que je fiai--guis qu’il n’en arrivait du dchIdre. le con-nois l’efprir des Amans : ils prennent en mati.vaiie part des choies à quoy les autres. ne fou-geroient pas feulemen .. -

C L l T I P H 0 N.Mais , mon pere , mon ami cit fort alluré

que je ne feray rien qui le fâche.C H R E M E S.

le le veux ; cependant vous devriez vouséloigner un peut , le n’efire pas toujours furleurs talons. Les Amans ont mille choies à (ecommuniquer, qu’ils n’oferoient dire devantvous , un tiers cit toûjours incommode. le ju-ge des autres par moy-mefnae a voy -vous,Clitiphon , il n’y aaucun de mes am SÀflÏije voululfe découvrir tous mes feerets : la ’-gnité de l’un me retient ,. la honte m’e ê-che de les dire à l’autre , de peur de pa a:pour for ou pour éfronté.- Croyez qu’il en en:de mefme de ce jeune homme sc’elt à nous deconnoillre le temps 8e le lieu ou nous devonsavoir de la complaifance pour nos amis. ; .

, S Y R: U Si * * d a:Entendez-vous ce u’ilditvz et» lmCLIT PHON. acini-]e fuis mon! phon.S Y R U S.

Bit-ce là ce que je vous avois tant recom-mande’ 2 Vous vous elles comporté en homme

prudents: d’une fort rande fa elfe.

C L I T P H 0 .TIÎ-toi, fi tu veux. q ,

Toma l 1. l ’ l

9.8. ÆÀUTONi-TIMORUMENOB.’

S r ü l7 S--wà’rfane. . A

C H R. E M E S.v Sjle , putiet me;

S 1? R V S."ado .- nuque in! injuria"

" mon mihi moleflum 4;.

C L l. T I P H 0... pagaïes r a o s. . uboni: venin) dico ,4qu nidation;

« C L L T I P H O.Nmnnmdam adula: 2

C H R E M E Su» r eho gonfla . un» amdundi ixia cf! 2’-

x’sers. uI: dans» «fi Haie- priu: fi indicwir,.quann ego.

i argan»): afflua. Lürèmgvin’m homnifiülto mihi aufcultnnf;

C H R E M. E 5..guidfou’am 2

5- T R 7) 9.

I v il»: hunea; du" bine aliqup. ’j .CLLÎTI’PHOaquo ego bine sont» P:

SI T R V s: tquo eïquo liber de 511i: 10mm :-.AH bomba hmm.

l C L I T. I P H 0’.acidulerai» tiqua il8 ï’R’ Vhs. l

. ’ ’ 1M I. ne ut hmm-fiëfmùfbmilf fumai» r

.... -....-t ..... j.

E’EHKUTONLTIMORUMENDS; ,9

S Y R U S.Voila comme-il faut faire.

C H R E M E S.Syms ,venveriré j’ay honte pour luy; .

S Y R U S.le le croyr, M’onfièur’, et ce n’ellpas fans:

fujet, cela me fâche bien moy , qui ne fuis pas

[on pore. ’ gC L I T l P HO N.Tu continuës 2.-

S Y R U S.Oüy ma foy , je dis mon fentimenr..

CILITIPHO"N.Ell-ce que je n’oferois approcher d’eux 3

C H R E M E S. "Ho , ’ho ,’ ne l’auriez-vous en approcher-

fans faire des fotifes 3l S-Y» R U 5.. bas.

Naître affaire en: flamblée 5 il va le décou-vrir avant que j’aye tiré nome» argent. Mon?lieur , voulez-vous fuivre l’avis d’un for 3

C H R E M E s. .Eh bien , quel cit cet avis à

S Y R U S.Ordonnez-luy de s’en aller quelque parc.

CL I T’ I 1’ H ON.Où ellçce que j’iray?

j s Y R U s.Où î. outil vous plaira. Cedez-leur la place»allez vous-en’ un peu vous promener,

CLVlTlPI-IOïNh ..Me promener 2 où 2’ ,

4 S-Y R U S.Voyez, t comme s’il manquoit icy de’ r0»

Jamie. Allez deçà , delà’, ou valus vendiez...

s 1j "

me; HEAUTON-TIMORUMENOS.

C H R E M E S. "En liait : mufle.

C E I T I P H O.D55 t: gradin»! , Spa , qui un kilt vandas.

S 1’ R V S.-

. a: tu pal :555’Pnflbu cunprimito «pas manas.

.7-ACTUS TERITIUS.

S C E N A 1V.SÏRVS. CHREMES.

STRVS. Enfan’ un? quid illum pure nudisfaaa-

"un , chum: , Nifi mm , quantum Diidant 03:3 15H , ferons,

affilas , mon: g. ’

C H R E M E S;Ego ifllnu carabe.

S Ï R 1) S.uranium", hm , bis filai affins

vanda: efl...C H R E M E 8.,

En.S. T R P 8.

fifipia: .- nmmibi in: niant Ininf-gau clampent. -

L’HEAUTON-ZTIMORUMBNOS. m

C H R E M E S."Il dit fort bien; j’en fuis (ravis.

C L I T I P H O N.03e le diable t’cmPonç , syms , de mc

’ochaflèt d’icy. IS Y R U S.

Maig vous une autre fois fougez à retenir

vos malus. nACTE TROISIÈME.

SCEDJEIV.svnu& cunamnx

svkuaN bonne fa, , Monficur , qu*cn peuh:-vous 2 que croyez-vousqu’il deviendra , fi

vous ne le gardez de prés autant que vousnuez, fi vous ne le chafiicz. fi vous ne

’aveniflèz à

C H R E M E. S.l’y prendray garde.

’ S, Y R U S.Voycz-vous , Monficur , dent Prefcntemcm-

que vous d’un l’obfiervcr...

C H R E M E. S.Cela [a fera.

SYRU& Si vous cites (age : car de jour en jout’il faitnains de cas de mes confins. x T

U

am HEAUTON-TIMORÙMENŒ.

C .H R ’E M E 5..,1 guai! tu è «quid de fila ,un dudum tu!!!»

agi , cgtfli , Syra?nepnfii quadplatcat, au nondum niai»!

s r a V 8-. ’de fluais»

DM: y-fl’, inverti quandam nupcn

c a R E M E s,frugi esv:.udo’ , 111135

id 211? »S T R I’ S.

1312m. un») , a: alitai": alfa mu». . ..

C H R E M E S. quidam», S)" 3»

s r. a V S. -Pejïumu hm: a]! martrrix.

C H k E M E 5..in: vidnur.

S- T R V 5..

. in» ,1; faim,taf!" Milhaud"! inuptetfacinm. Fait quina.au"; (ormthil.

Hic : hui: dinthmarum agoni lut mil]: le.leur maman.

C H R E M E S.nid tu") P

a s r R V s. ,au mon" :jf. reliquitfiliam M1014;unmlm 5

En ratifia hui: anal-071i cfi pro i110 41mm.C H R E M È Sa.

* intelligv,S T R V S.En: [ès-nm hm: adduxvt, bagua a]? au»; de

une"; mon. .

L’HEAUTON-TIMÇRUMENOS. . 203;

C H R E M E S.Mais toy, que dis;tu de l’affaire dont je Far

ramon: parlé 2 y as-tu travaillé , mon oeuvreSyrus a as-çu imaginé quelque choie qui re-glaife Pou n’as-tu encore rien l’air?

S Y R U S.Vous voulez parler de nome tromgerîe 2.-

ft , jlen ay trouvé une.. v. , -C H R E M E S;

Tu eslun Brave garçon;dy-moy ce que c’elt.

S Y R U S.le le veux. Mais comme une thaïe fait (Ou.-

venir dlunc autre. ; ,. .- ’ C H R il M E S.

olim-chômas 2. S YR U S.

Cette Bacchîs cil-une fine mouche 1’

C H R E vM E S."Cela me profil.

8 Y’R U S. KOh, vraiment fi vous.favie1. noyez ce qu.”-

elle machine. Il y avoit autrefoxs icy une cet-raine vieille femme de Corinthe, àqui elle.dit qulellcavoit prellé trente piûoles.

C H R E M E 5*.

Eh bien 2- VS Y R U S:Cette vieille femme cit motte ,8: elle 3x

Taille une jeune fille qui luy CR demeuréeen

a e ut (on au eut. vggPO CÈREMESL ,l’entendsu

S YRUS.Elle l’a amenée icy avec elle , 8c c’en celle.-

qui en prcfentemcnt dans l’apartcment devôw

ce. femme.

ne, HEAUTON-TXMORUMENOS;

C H R’ E M E Se

a nid mm!- î a S Ï R V S. l

(15mm ont . fibi mi id mon: du: 36.la»; Élu "mon .

n]! damant mille mmmâm. pofu’t.

C H R E M E S.a pofn’t quidlm! ’ v

s ra V s. k .hui.niobium ide]! 3

ll CHRÉMES.». gaffa putavi. quid mon tu;

glu: E3 T R V S.

nous 2 ad Menedmutm 550 Mica»: hm if:«par» à Un!» ,

Dinm , 0 mollem- : fi rediront ,.-mognuamg: in en lunum. ’

c a R a M Es.

:o Eva. vS r a V S.quid in"

C H R E MVE»S.pro Moncdemo nunc, libi ego "fion-

. deo,Non en»; quid aie 2 ’

J S T8 3’ Su»opium loque".c 111.1: E M E s. -

atqui mm a]! opta.8 r R V S...

Nm opus If»; ,l CHREMES.

l’EHAUTON-TIMORUMEN OS. 169C H R, E M E S.

Qr’y a-t-il encore 2

v S Y R U S. iElle le Clinia de luy donner ce: argent gde elle ’t qu’elle ne l’aura as ylûtofi touché

qu’elle luy-donnera cette 11e pour morille.ment de la fourme nuais e’elt qu’elleluy de-domnnde adroitement ces trente gueules en [un

n. "vanneuraElle les demànde mûrement:

S Y R U S.Ho tels s’en va fans dire. v

1 CHREMEnle croyois bien que cela aboutiroit là. Eh

Heu , fur cela que veuxsru faire a ’ t-» SYRUS. ,Moy 2 j’iray prouver Menedemeq, je diray r

que cette fille en: de Carie , 8e qu’elle y a citéenlevée 5 qu’elle en riche a: de bonne maifon aà que s’il la raclure I il fera là. un tics-grand

polit. l -C H R E M E 8.Tu te trompes. IS Y R U S. *Comment cela!

C H R E M E S.le vais re réyondrc pour Menedeme : le ne

veux pas l’acheter moy , (gras-tu à dire? -

- S. - tv Ah, répondez-nous plus favorablement, s’ilvous ylailt , Monfieur.

C H R E M E S. sMais il n’elt pas befoin de tout cela.

S Y R Ü 3. ’Il n’en cit as beloin l

Tom I. S

ne MAUTON-TIMORUMENOS.GHaeuea’

mahonia 11m).

S T R Il S.qui ifihuo a mirer.

C H R È M E Se

i n . ilmftier.une mm à qui q! quod la»; à nobi: garum:uoproorofom 5’

ACTUS-TERTIU&. SC-ENA’V.’

.sosrRATA canonne mura.snnreâ

SOSTRATA.

Nlfim mima: fana: , hic profiêio ofl dans.lm . que": ego fuflioor ,

I: , quina» expofita efl gnard.

* CHREME&h quid volt fifi , Spa, bunom 3 r L, S 0 3 TR A TA;

œidlfi! au vidai" pI. NVTRIX . ’dixi oquidrm’, ahi oflandijii . illico ,

En» efle. i4 S O S T R A T A .la: utfim” tontem’latfi modo fit , mu

ont": v2 kV N V T R I X ;fuis. ’

Î

1:-

-q-.

Mà---.- - .-

IIHEAUTON-TIMORUMENOS. 107

- qunemraNon , redis-je.. . l 8 Y R U S.Comment? je m’en étonne.

C H R E M E S.Tu le (auras tout à lîhcure. Attends,attends,

d’où vient qu’on fait me: bruit à monforte!

ACTE TROISIÈME.sec fine-v.” n

SOSIRATA; comme LA munition.

u f se R U s.»

s o s T R Il T A.

SI je ne metrompe , c’elt ’afl’urément là [a

bague que je fouyçonne , c’en celle-qua.voit ma fille quand elle fur expofée. i

’ C H R E M E S.Syrus, que lignifieice difcours a

S 0, S T R A T A. fiQfen dis-tu, Nourrice 3 crois-tuque ce

fait elle! . , -L A Norman: ce.En verité , Madame , vous nome l’avez Pat

91men montrée que je l’ay reconnue.q s 0 s T. n A T A.

Mois au. moins l’as-tu bien eonfiderée’?

LAANOURRICE. ilmaternelle. ï - .3’ ’ K ij

Je: ŒAUTON-TIMORUMENOS.

’sosra4rA. .,5 du un in» inm : "qui .3114 je»; lm-

rit , mihi muni» : l * *si; e30 vira»; imine muflier. A

S T’R V S.

L n «au : vidons quid coolie. ..Nofoio quid triflis dl. un mon: efl. mu

«il fifi i - 1» I C H R E M E S.I V quid flet P

je; il. houle magna in!» touant angon Divpas dixm’t. L v . .

’ S O S TE A T Il. ’timon; mi m’y, l I

i C H R E M E ’5.d’un , une uxor.

S 0 S TR A T A.l v n ipfum que".

c, H ’ R a M a s. l. I I loquer: qui, volée,8 O S T R A T A. ’

to Primaire la» on, ne quid and" ou d’un-

fimr odiflum "tu"! ’ -Imaufa.

cnxeues. vis fifi vieillira: , a]; inndibilo e13 ,

indou t iGode. .7 , AS Î R Il S.

flfa’aquid portai par!" bu 9mm). ’ ’

S 0 8 TR A T A. .au 4;. guidon .e- mon

ramone dione ,Si [Milnfnnrm , mimai:

tmmroflmmommmos. :09S O S T R AIT A. ’

Và prefentemenr au logis , 8e viens me direfi cette fille en déja hors du bain s cependantj’attendray icy mon mary. a r ’ r

C fr V lit Yak 0&5. d’e vous ’e le eman e,v z ce u’. -le veut s je n23! de quoy alcali: trié s ceune pas fans fujet , j’apprehende ce que cepeut une. v

. C H R E M E S.j Ce que ce peut efire 2 ma foy elle va faire

de grands efforts pour me dire de glanderio-ales.

.5 O S T R A T A.Hz , mon-mary.

C H R E M E S.Ha, , ma femme. - v, s o s T R A T A. r aC’efi vous-inefme que je cherchois.

C H k E M Il S.Dites-moy ce que vous me voulez.

sosrRA’rA.Premierement , je vous prie , n’allez pas

vous imaginer que j’aye tien fait contre unordres.A ’ CH ’R’E M E 8;.

Voulez-vous que je croye ce quevous (li-ses ,tout incroyable qu’il cit? je le croy. ’

1 S Y R1 U- S.Cette manicle de fe julüfier me un par

(filmât. . iS O ’S T R A T A.Vous (cuveriez-vous qu’ily a quelqueseno

nées que j’eltois grolle , 8: que vous me ditesfortement que fi j’accouchois d’une fille, vau;nevouliez pas qu’elle fait élevéÈ? if

l.

no ŒAUTON-TIMORUMENOS.»* c. a a 1-: M E s. l

A ’ e fric quid ferai: ina; Sufluiifii.jic oflfnflm E4 e

- S 1’ R V S.domina... ergo harusdàmno ouata: efl.’

- . SOSPRATA. . i v, minima : fui en: bieCoriorbiu en»: baudimputa: si dedi

lupanmùm. ’ ,(c H n E M z s. . .6.. îupim , tonton: que in mm u-

fiitiam L .S O S’TR 41.24.,’Terii , quid enfui a: t A.

j C H R E M’ E 8ma: "gite: î

S O S T R A TA. lfilmerai ,mi chromo s

Milo: fiat. ’ i . .c H R 1! un se . I

l il www ’g0 , ctfi tu nage: fieri) [me1° Ttinjêimnm arqua imprudente») du": u-

f"’" amour : . r.. To: filouta in 9:. .flmfisl "5,11"?qu"au"; ’ "un", .

1’"? filma mini volume: garnement opus

- tout , V v.. NDZfimulnu morion; 11055: , nipfofpcjn ou.

l un, l xV A: id omim : mifnicm, . . ,5 "w

. Il": :fing. L k r . lil 51mm 6m: mucor a pronom»; cf! lqmd

. f .. r l .Nom)» dnui illi profil! 4:5: refilig. cfl plant]?

’ ; fim” V ’ p:7414". quflwfima" . and mi vain:

l

. Mx; N..

I’HEAUTON1TlMORUMENOS. . l I lÇ H R E M E S.

Je voy ce que vous avez fait s vous l’aveiélevée , n’eût-il pas vtay P v -

* S Y R U S. A -si cela en , Madame , c’efl à dire que voila’augmentation de dommage pour nolise Mai

ne. . . ac S O S LT R A T A!Point du tout. Il y avoit lev une vieille

femme de Corinthe , fort bourrelle femme aje la luy donnay à expofer, .

i C H R E M E S.Oh , Jupiter chut-on ente. fi mal avilie!,. S’OSTRATA.le luis perduë :qu’ay-je fait?

C H R E pM E StMe le dem dez-vous?

, O S T R Â T A.Mon lcher Chremes , fi j’ay mal fait, c’elt

(ans le lavoir. ’V ,C H R E M E S.

En vairé quand’vous ne le diriez pas , jefuis erfuadé que c’ell fans le lavoir 8c fans y Ipeu et, que vous dites 8C que vous faites tou-tes chofes. Dans cette feule oecafion , com-bien de fauteslde jugement l Preirüerement ,fi vous vouliez exccutet mes ordres , il filoitluy citer la vie fans balancer ’5 8c ne pas faire vfaufilant-de luy’donner la mort, en la [aillanten effet en état de vivre. Cependant je pallefur cela a la compaflion , la tendrelle de mue,je le veux. .LMais voyez que vous aveu citéd’unogrande prevoyance 1 quel citoit voûtedeflein! faites-y reflexi0n; je vous en prie.Vous avez endettement abandbnné’vôtre fil-le à cette Vieille ,’ afin qu’il ne tinü pas à

’ K liij

l

la. HBAUTONZTIMORUMENOS;I i Credo id rognajli , œidvüfoti: a]! , du») «à.

un: modo. j ’ ’and tu») 1115;!ng , qui tuque in: , orque.i barnum . "que aquom foin»: , j -

au : Melun . peut: . profit , objit.niljvidcnt , wifiquad lulu: î . V

sonnante .Mi Chante , pontai ,fateor : 113mo! : un»:

hoc n, obfun, i . * ’ L -gynerium a]! qui!!!" un grenier ,igmf.

rami" , . - rV: mtefiuititie in jufiitia m’afir eliquidpu-

tournureScilieu oquidomifihue fafium iridium we- -

mm , Sofimm , ’ I ,3; and: dm: u mfaeilim malte sfid ifihuo

. quidquid a]! , lme»; nerpruns]? mugîtg impure.

» 508111411. , . g’ flfluitl ce unifia on»

fuma! ’amis info .1 ou»: oxponondapda illi , de a,»

moulura .’ L ’i -Daube 5 6’ un dico ut mû mon paella le.

pour" 5Si monnrur , ne «par: punis mît de nofirio:

bonis. ’ fp C H R E M E 8.

je un; "au omfwojli to, «que ilions

80 8T8 4 Tl.li bit cf moulut.

IŒAUTON-TIMQRUMENOS. ri;vous qu’elle ne le proi’tituall ,ou qu’elle ne

fifi: venduë publiquement a 8: voicy fansdoute quelle citoit voûte peule: , de quelqœmanière que ce fait , difiez-vous ,’pounû.qu’elle vive , cela me Fume. Que eut-on faireavec des dreatures qui ne tonnai en: ni ce quiellfljufte , ni ce qui en: bourrelle , ni ce qui en.rai onnable? que les chofes bien: bien ou;mal, utiles ou nuifibles, elles ne voyeurfienque ce qui" leur plailL a ’ ’

S 0 S T R A T A»I’ay tort , je l’avoue , mon cher Citer-es ,,

je me rends; mais je vous prie que commevous cites lus â é que moy , vous fuyez anili-d’autant p us i nagent s 8c que voûte bonté

veule mon imptu euse. ’C H’R E M E St

lib bien voila en fait , je l’heure , ilfaut bien en paller air-là striais , Soltrata , matrop grande facilit vous erd.’ ony qu’il endoit, ites-moy par quel e raifonvous fillescette faute.

S 0 S T R A T A.Comme les femmes font fores a: ridicule-

meut fuperltitîeufes, lorfque je la donnay pourdite expofée , je tiray de mon doigt une ba-il: que je mis entre les mains de cette bonne

mme , a: je luy dis qu’elle la donnait à cetenfant quand elle l’expoferoit , afin que fi ellemuroit , elle ne full pas au moins entier:-rnent privée de fa part de aoûte bien.

C H R E M E 5;C’elt fort bien fait , par ce moyen vous l’a-

m confetvée , a: vous’vous elles fatisfaite.

h *S O S T R A T A.La voila. cette bague. a

tu PEAQTON -TÎMOKUMENOS.

cnnzutafait bah: r . 11- &OSIKATA.. qui: 345*055! ficumadduxik Micha- "

mimi). . .- 7 .4 S T R V 8.hum.

C H R? E M E 5.,93ml sa un": .7 ’

" LSOSTRATJ. .u barnum dam 5:,fcwdndùm M5539.

. ledit. -- v .-Mmu’m ne» domi- pn’mum. a: 2 payant";

afpexi , illico - . enguwi:dn ami:

, czzxsaæzs U .V quid untfiafpiun , au: 13mm:45 Da 3115.: - ’

. SOS’TRA-TA. . Vmfiio ,mifi a: ipfia gnan: , and: [un

hlôuçrit, - - rSipon’: a]! rapariri;. .

r srxvs: l ,imcrii plut-fini vida», guanwolr.

Ed!" zfl ,.im a ., - *- C H K E M E S. jvi’vimc i111! , mi tu dedans ?

.9 O:STR 4T4.maffia.

ezngA4sgmü’rlnminiulimficig’é a; J

A..-..-.-A...-.---

LlEHAUTON-TIMORUMENOS; ç n g

C H RE M E S. lDloùl’avez-vous euë P »

S O S T R A T. A.uCette jeune fille que Bacchiswa’amenéeavec

c e... . j’l S’Y’lR’US. ’l l

Oh? " ’v C H’R E M E 5;.Qpe dît-elle?

.. SOvSTx RATA.M’à fiée de la luy garder pendant qu’elle:

fixoit ans le bain. Dl’abord.je ne l’ay pas re-nde’e 5 mais clés que j’ay en jette les yen:Eus , wifi-roll: je l’ay reconnuë , le je fais.

accouruë mus chercher. *C H R E M E S.

m Bien "que croyez-vous de cette fille Enqp’en hua-Vous décoüven: a

v s o s T a A T A.Rien autre chofe smala nous, gouvernas;

informer d’elle d’où elle. a- en; cette bague ,, ’

afin de voir linons gouttions retrouver. nolhe

fille. e ’ V » l- -1, 11111113.. J *Mes allaites vont même voyemilln fois pl

fafifarence à cela que je ne voudrois; c’elt làL no e fille , licou: ce qu’elleviem de dire en:

uay.C H R E M E S.

Celle à qui:vous l’aviez donnée vie-elle en-

core a ’ l - l ,a’ S 0 S. TlR A T A.lene fay. ’ ’ I

v C H R E M E S.Après avoir emgoné cette enfant , que vous.

lit-elle qu’elle en avoir. fait à

.

tu HEAUTON -TIMORUMENOS.s o s In ,4 TA. ’

’ in! ,- quad "puma.

C H R I M E S. A- Km mutinés rada quodfi: , a: quant". .

« S OS TR 4-134. L I15551:0".S T R ’0. S.

je [p13 «fi. minais ni i114 [al-va «fi ,0 ego puiâ.

01-11: 2 M a 3., ,L - . Soflma ,sagum me in!» lape.» V

e s o s- r R A T A, lMn: putafim mm) ! film tintaiD

No un: anima in 3]" M0 , wok)» in to!

lande , Olympe 3 l 4l" l c H R. E M B S. ".80» En! hominien cfifqe in m midi r

mfiür. y lEn: in un)!" o]! mi, a: enfin» filin;

dînait ninas. .

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. tuS 0 S Tek A T A.

Ce que je luy avois ordonné.c H R E M E s. , ,

Dites-moy le nom deÎceçte femme , afinqu’on la cherche. ’

I S 0 S T R A T A.,I’hiltexé.

’ u S Y R U S. n .C’eü elle-mellite 5 c’eû un grand huard fi

cette fille n’en retronvëe , si je ne fuis per-

du. i en p; j .C H R E M E S,Softratn,fuivez-m au. lo la. e

S 0» S To1? A TglA.Comme les chofes ont reüflîkcontre mon et.

permce 1 que j’ay apprehendé que vous ne fuf-lîcz encore aulli au: que. vous reniez quandvous defendites d’élever éeçte entent!

C H R E M E S.Les hommes ne [ont pas toûjours «qu’ils

vaudroient , à moins que lents affaires ne lepermettent. Prefentexnene les miennes fonttournées de façon que je voudrois bien avoirune fille 5 ce n’eltoi: pas de melba: antre»

,fois. » -

. au HgApIONJmonUMmos.

*i****t**fifififiVQ************fincTÙsqpnkrva

’SCENA k1.

ISÏRVS.îfifallitmc anima , hui MM à me

durit infortunium :(tabard: in lingam oppido nm mu cagna-

tur copie .- .Nifi aliquid vida , m cf: miam in»: pasrajcifm [aux : j

N501 guidjptrem de agave, au: fifi: po u-

lem mefallen, A.ç Nibil a]; : grimpbq , [a un: un 1mn "a!

défraiera. "cruciar, boum tanna» ruilai muni; Mm fu-bjmèfutibut. *

gym a"; 2 au: quid ampliatif?" 3 mi.de inMgro indou!» e]! ruilai.

. Nil mm difiicilc «11,416.» qunrundo inwfiigni

j filiez, -guru! .fi hot fit mon intipim E Nilail 0j). sifigITmrundem egeru, . - l

un Jill: opinez. au» polgflJmupmm’e. age ba-

ba» optumam, 7 .affrraham. bard: , opinur , au? me il": 511Mfugitivmpfgmm 35h51).

"Ce-a . t

[1-3 EAUTONeTIMORUMENOS. r 1’

ACTEÏQ-UATRIE’ME:

" SCÈNE LsYaUs(

Utanr que je le puis comprendre 5 nom-eAde’faite n’en pas loin , car je voy mestroupes fort preflées , 8c il n’y a point de (alu:pour moy , fi je ne trouve quelque expedientpouri’empeieher que le bon homme ne l’arche311e Bacchis cit la Maiflreflede (on fils : car

’el’ erer de pouvoir luy efcroque: cet ar ent, .ou e penfer à lny tendre quelqu’autre piege,ce feroit une folie. Ce fera un allez grandexplore , fi je puis me tirer d’icy vie 8: ba-gues fauves. Pefle l j’en-rage , qu’un fi bonmorceau me foi: éehapéà l’heure que je m’y

attendois le moins. Que -feray-je e ou quepuis-je inienter a il me faut recommencer furnouveaux fiais. Avec tout cela , il n’y.a riende fi difficile qu’en cherchant on ne pailletrouver. Si je m’y prenois de cette maniereznon , cela ne vaut rien. Et de celle-cy? je n’a-vancerois pas davantage. Maisvoila pourtantle moyen. Cela ne (e peut 5 au contraire , fortbien a cour e , j’ay un expedient merveil-leux ,* je pei-Ëe ma foy qu’à la finie ratraperay

ce: argent qui a (i bien pris la fuite. x

ne MAUTON-TIMORUMENOS.

ACTUS (Luna T unse E NA Il.

crzxæa sauvasx CLINLÆ

Nm. mibi rupojtlm porc]! in» intervenir:

r mm , , « * . .gin mihi agrirudimm djinn tannin: lui-

ria aberra 911. .Dada puni ml MF in», tu frugalior [m

gang volt; " e * l- 3 Ex R V 5-Nii me ftfdlit : caprin e]! , gamma"; and,”

hutins varôa.g 11mn «’55 «flamme me Migifl’e leur. -

’ I crruraL ’Iolnîëyn,Win’obfien.

s 1R VS.’ iC guidni , qui ufqm un) d’un.

Un? V.c I. JAN 4.,Cari que commode quidnam mari]; a ’

5 ’ * Iravsnulli.’ l

. c L 1 N I A. .Argue, in me Dû "peut, a: 9:0 me un tu«me tufs

ACTE

fl-. -s..---t-u.

mmmuunwnmmmmmNoé m:

nous QUATRIÈMESCÈNE in i

:çnrniaesrausictrNrm°

Eformais il ne fautoit mimiver aucun:malheur qui punie me donner de l’in-

quietude, ilay un veto grand fujet de joye..A ploient je me livre a mon pere , 6c je Rut.eût: encore meilleur menager qulil ne volte

’ S Y K U S; IJe ne me fuis point trompé; cette fille en:euconnuë , autant que je le puis comprendre ,,parce qui! dit. Monfieur; je fuis’ravi gables;choies aillent comme’vous le fouhaitiez.

’ C L I N..-I A.Ho , mon cher Syrus ;.dis-moy je te prie,

bis-ru que . .2

S Y K U S. ,Pour uoy ne le l’aurais-je pas ,.puifque j’ai;

e86 j en: atout? ï .l . C I... I N 1 A;

a ., Â .æ’tw lamaislvfr arrive? un pareil Bonheur

î Cime ce fait 2 " .9 Y R U 3..Non affurémenr. ’ -

C L I N I A:i En «me je n’en a! pas un demie-pont

nain

tu HEAUTON-TIMQRUMENOS. ’La!" ,- quem mm: . quina; egafm cf]: honore

parvis une.I saurs. V a . -go la crado :fed nunc , Clinia , age , du te mêlai

viciflimè ’ ’ i ,Nom amia’ 110qu ré: afi- vidmda . in la» a: j

allumai , " jNquiddumiu nuncfimx. j

. a . jc. L 111g: 1 A. ’ jô THPÏIFÏ.’ w ’ j

S tu r 5..l a . fuient.CLINIÆ.’ lJntîpbilo mon and": mihi

s r R V s.’ ficcimmu’nnrlaqmrn:

IGLLNIÆæidfm’m, gym mi and» :fer in;

’ isrnys.fin son» «un; i

. pLiNIA"3; Dm»: un»: adeptifiàmus. s

j l 3 T R V S. s rfmflm opium , opiner ,Ne [MAIN ’. .»- . 1 iV ’ .. .. l " lInflammatio; î t4 .S Ï R I? 3; j jaria»; hmm» un. -

G. L I N l 4o la; 7.. , ’«Iflb

-u-ç.

l

L’HEAUTON-TIÈORUMENOS. n;moy-mefme, que j’en ay pour cllc,,car: il n’y- a

point de forrune qu*elle ne mente.S Y R U 5.

J’en fuis perfuade’. Mais à prefenr , Mon-ieur , il faut à voûte tour que vous vous don-niez à me , car. il efl’jufle de penfer à mettre

l aufli les ires de voûte ami en fureté , a: defaire en forte que prefenrement’fon pere ne fa-cho rituel: faMaiftrelÎe.

v C L l N l Aï.Oh , .lupirec-L

’ l S Y R U S.Oh , finifl’ez donc ces rranfporta. a

v C L IN l A. ’I’épouferay ma cher-e Antiphile E ’

«S: Y R U 5;M’interrompréz-vous toujours à

C. L l N I A..QIe veux-tu que je faille, monpauvrevSy-

A rus 3 je. fuis tranfporté de joye , aye la campplaifancc de me fouiïrir.

,w svauaIl faut bien que je Paye malgré mes dents-

"CLILNlA’. 1Nous allonsmener. une vitraulfi douce quecelle des Dieux 1: N’i a S Y R U S. I

cièy nue jeC perds mapeine- eLlNlAa.ça parle, j’écoute-

èvkus . N. Mais dans. un moment; vous décanterez

flua. -. ’C L1 N l A.

l’écouteray. nla l); -

A. , ,LùA-e

4--.---&-mz r-ÆJQÜ’".’Ë .127 Trfîf- 7 i i

;,l un ŒAUTON-TIMORUMENOS.’

, l s r a v s. v’ . . vidcndum a]! , manant,Miel gangue en, Clinia ,. un in tatou: collo-

’ 5m! à ’ rNamfi un à nabis Ibis ,, Ù Baccbidcm bien

relinquir.Solex refciflu illico cflc mima [une CIM-

plnnir : - ’ .3°. Si abduxlris. «labium kilo» ,8: «leur ad-

hu; efl, I AC L .1 N 1 J. .A: mina Œbn-nibil a]? mais , sires, mais me,

priis nivorfum : i 1 g i- Nana que au appellnbo peut»: a tenu gain! di-

nan, e .serajl quidni î

’ C L I N I 4- Igril lima a qui»; saufs»; «firent P

Isrnvnx . fi quid r nolo mention a

que: ,17: a u: fifi mon , mutin. j

C L I N "l AI.quid ni: a

S 13 1’ 5..

" tu)-a; 1114m4: on»: ,49! velte uxorm, ne (fr

Clifiphminn a ’nous») arque infini un) oppido impro

fait; facile»: siIl! s [lifting , jam me lm enlu- qun. "un,"

a u rl 8mm 1101M» I:

k

, ACLINiIAZa je

w-dm .-

rmao’rdnwrmonunmos. m

évaus lle vous dis qu’il faut longer à: mettre lbs ai;

flirts de voûte ami en fureté, car fi vous vous;en allez prefentemenr de chez nous , a; que.vous y lainiez Bacc’his,. nonce bombonne-verra tout zani-roll que doit la Mainrell’e deClitiphon; au lieu ne li. VOUS-l’emmâïczrcng»

ra oui: ce me e la toûjours a .. l

lame P I N I A. Pr mais, Syrusr, cela en: entiercment contraires

à mon mariage 5 car de quel front pourrai-je».Euler à mon pet: à comprends-tua que je r:

. . V l . ÀlS ï! A S ï R U S-Pou mon? ’ *

que, C I. I N I En. .Que la! diray-je, 8: que! ponette une.

ver. E. - .j S Y R U S.Au courraire, je neveux pas que vous mem-tiez , dires-luy la choie comme elle e11.

. CL I N I A.Que dis-tu là à» *sauvale vous dis que je veuxque vous luy diriez

que vous cites amoureux d’Antiphile. ,nque’vous (onhairiez de l’époufersôc queBaoeliis du

la Mailireflë de Clitiphon. ’ ’i ’ C L l N I A; 1

ce que tu me demandes-là, ellitres-ju’lfe sates-facile. C’eft à dire que tu. veux que je:prie mon pere de n’en tien dire à vofire ilion:-

ne ŒAŒON-TIMORUMENOS.S r a VS.

in» , a: "m’ai; nm une: "dîna amen.

C .L I N I Avr ’ 1mn,

Suin’ [dans sa à [abritas r tu quidam 511m»

plana perdis; ’in Nm qui illa poterie api» nua , dia mihi r .

SI’RVS. j .Hui: quidam nnfilg’a [aimant da: bic anam-

gnifin afin , pI j qui vin tamtam: lama à pmfimm hmm

"ou alliait , V . r7ms dénuda a: a: and»: fallu» ,. an, unurmfincx

Fallu malin ,2]: Ulm amies»! gamina: tra-du mais».

*.cz rua A «-55.: A: cnimfpam 51H30: paflmrfilm aurifierai»

l armant; m’ai: :. . ,Nom du»: atrium bau? Imam a]: and» . un,

tommiflltfillam. . ,.ru farujl’a,quid.mefiat, l’ami amendant illi

enfiella. r ’ x aS Ï R V S;

infini, miam ,1»; une": caafir tulle id alf-

mulariar! ’ " Vm: a]; dies, in» ageratum arifia. par 2 m’-hil nauplius;

I criNi4.4o- Tanmm [in haha: a quid tu») ,.quafi, fi hacpar" "friand! ë

’ srhxrsns glu? .1; "du ad allas, qui du", .Quidfi mecalomnia: a. . c Le I M 1 à.

. la"; quid un».n .

- 3;

’44-’--. A

L’IŒAUTON-TIMORUMENUS. un&Ykpa

- Nullemenr , je veux au contraire qu’il luirconte la choie comme elle en d’un boutai:L’autre. *

C L I N l K.Oh , es-tu enton bon fuis î’tu le perds"

Car dy-moy , jete prie, commentppurraat-ilif: tirer de la en A "

S Y- R; U SiVoilà où je triomphe, voila où ne fautois;

airez me loîier de rrouver’ien may des fineffes,i ont tant de force 8e de pouvoir ,.qu’en dj-A

glut- la verité je tromperay nos deux- vieil-lards , de telle forte que-fors que le voftre diraiau mitre que Bacchis en la Maiftrefl’e de. (on:filstilnle’n croira rien ourtann.

’ ’ C LI I A.Encore une fois tu m’ofljes toute efperanoe.

de me marier, car pendant que Chremes croi-raque j’aimeray Bacchis , rlïne rationnera;jamais la fille..Mais peut-cita que tune t’em-7barrafl’es pas fort de ce ne je deviendray ,,pour-virement tires Clitip on dînrrigues.

S Y R U se sComment , diantre 1 croyez-voue donc que:je veüille que cela dure un fiecle 2 un jour me:fakir , jufquîà ce. que j’aye tiré l’argent enfila

nous faut.. Bon a, pas un quart dÎheure de:

131113.. e a aC I. I N I A’.. Tecontenteras-tu de cela aurais quoy je te: ,prie; fi l’on pere s’apperçoit de tout ces; a:

.i j..xuus ..Ah, mais file Ciel tomboit jar-câlinement;

, r - C L l N l A.. huainsfoateecjueje vaisfaire. v

j a aI a! PEAUTON-TIMOKUMBNOSc

a S r Ri V S.v manoir a quafi au» ce para.

flufiatua, "la» murin tampon ut tu «du; ..rcmf6aiu:

palu». K ’v C L I N I A; .J’agap,mduamr 85:46;,V 8 T R V S.

j flagrant. ipfa axitfiru-Il

acarus VQUARTUS.

scnfia unatoca: s. surira; surs;

D Rouet anars page .

m B A CC H I 5..S Ati"pal prames me eri panifia hmm...»

mm :. .mania minas que: m’hi bafouâmes: efi.

quad i: un: mi 5 l »lampait, [qu abfim»: me , utmfimfhbi Jim tamia! .2 l

s la", mm «maman dixna,.0’mnfiitüfl’0’5:

mm a: uney; Rlnnaariar’wî Clitiph’a au»; in fia [04’53”

mana; V V, Dulpiam . «un variant g Sym wifi. "4*panas "nhfo. 5

l c La I N I A?A Sati’jïin punirait au.

.- seaux

.’-.r..’

l

INAUTON-TIMORUMENOS. la.”S Y R U 5. I

Vouscraiguez :comme s’il menoit. as enVoûte pouvoir de vous débarafi’er quan vous’le voudgez. Vous n’avez qu’à dire la chofe

comme elle cit. r I,c -L 1N 1 a.Voila qui en fait , que l’on amen: donc

Bacchis. l l’ S Y R U S.fort bien; la voila qui’fort.

ACTE TROIS’VI ÈME.)

S C E Ne E N’AI.

BACCHIS. CLI’NIA. SYRUS2

DROMOhN. annexa.B A C C Hi S. i

N ’bonne foy Syms ma fait venir icv fortimpertinemment,avec lesrhelles promefl’es

qu’il m’a faites de me donner trente moles.Mais s’il me trompe cette fais, il vien ra fou.vent en vain me prier de venir ,tou fi je luypromets , 8C que je prenne jour , je manque-Iray au rendez-vous. Clitiphon à qui il aura aï.duré que je dois l’aller trouver, fera chagrin;s’en Lundi? à lux ,le frottera, a: je feray van;géo [on impu ence.

C L l N l A.Elle te fait là d’aile: bonnes promenas.-

Tome Il. . M

. x

"o BEAUTON-TIMORUMENOS. V

* S T R V 5.. agui tu [nm [uni "dis t" mm, nifi avec.

l B A c c H 1 s. I llamina: : pal aga iflouammrvebnau» nazis , audiflin’ . mode 51h homo qui»

. villa» damonflu’vit"le Charim’ î ’

’P H R r G I A.

audivi. ’ ,« B A c c H 1 sa ’yproximlm cf; huit

fluidifié dans»: 2

. P H R T G 1 A.maniai.

B 1 C C H I S.Canicule perturnâapud mm mile: Dianjfia

agnat.

s r R V s.æidimepmv B A C C H I S.du me bit "pila a]; invin-

um , «que nfl’cnmri : ,, Varan; aligna puâqmrba me bi: Maud) agi.’ aventurant.

SIRV&Tarif beuh. 34mm, panama : au minis

iflham , qufo fx; filât mandat.

B A C c H 1 S.

obi. .8 1" R V S. .. gupparum r15

film”: l * ’

LlHEAUTON-TIMORUMENOS. i3! *, S Y R U S.Mais croyez-vous qu’elle nille P elle le fe-

E3132 foy comme elle le dit , â je n’y Pana;

a; C. kg l B A C C H l S.Ils dorment , je les éveilleray aEuremeng,Ma chere Phrygia, asvtu guis garde à la maxfon e(le Carinus , que ce: homme nous a muoit

montrée? IP H R Y G I A.

Oüi. .. *& B A C C H l dC’e celle ai en: la lus to e eeelle.

du collé (holà P P , qP H R Y ’G I A.

le m’en fouviens. - 5B A C C H I S.

Va tout d’une courfe-æ il y a chez ce Carinus

un Capitaine qui y celebre la Fefie de Bacs,

chus. , -’S Y R U S.Q1: veut-elle faire a

’ B A C C H I S.Dy-luy que je fuis îcy malgré moy:, arque

l’on me garde veuë à mais queue quelquemaniere que ce fait 1,. je leur joüerayun toutde ma façon , a: que jllray lewttouver.

S Y R U S. l e ,le fuis perdu ! Bacchié , arrcftez , arrefièz ,où renvoyez-vous 2j: vous Prie de luy ditequ’elle demeure. l ’ Ï

B A C C H I S.Non , marche.

S Y R U S. lL Mais je vous dis que voûte argent en;put.

E

i3). HEAUTON-TIMORUMËNOS.B A G C H 1 S.I n gamma".* ’Srnr& -minium Mitan .» ,

B A AC C H I 8..a: 1063;, in"); 3go inflo î

5 Ï R Il 8.. A I la» fait, fade: y

3-10-0815. 1

au!!! l.s rare»-tranfmndum mon :5173 d

V Mmdcmm ,0 tu gonflane tudmmda e11.

B Z cc a; s. ,que": nm ugi’, fait" f

S r R V 5.ego "stemm cula,

944d filai de»).

B 4 C C H I S. .digramme 1mm , que,» in-lulu;

l ’ me a]! "me.3 Il c C H I S. ’

en miam" un»: hi: m mihi a)! 2

S T R P S.minime : "mm "’65 hello.

3 A c c H 1 s. ’

tw- .- . - S Ï R 7 S.I - . figure [un hm in"...

æu-s

l

1

tmurou-rmonnumos. a;B A C C .H I. S. ’ .

le moy jete dis que je demeure donc.

v svuua IOn vous le donnera tout à l’heure

BAccHLacomme il vous plaira a cil-ce que je vont

grolle 21 q’ S Y R U 5.4Mais l’avez-vous ce qu’il faut que vous (il;fiez , s’il. vous plain?

’ B A C C H- ! 8..Quo , t

I. 7 svnua ’Il faut que vous palliez chez Menedèmtr’avec toutvofire train.-

FACCHI&Que faisëtu4làe,,fcclerat a

fiI-SYRU& A.- qu moy, je fais de largeur pour vous don--ner. A

j B. A C C FILS;Trouves-tu que je fois une femme qu’au

doive jolie: 2.

SYRU& Lce queeje vous dis-là n’efi pas raillerie.

B Av C C H l S.Bit-ce que j’aleà quelque obole à démenez:

aveetoy Es . ’S Y R U 3., Point’du tout, mais je veux vous rendre-or

qui vous appàrtient. IB’ A. C C H Il s.

Soit , allons chez Mencdemc.

SYRUS.Suivczrmox p3: ici. H014, momon;

N-

tu BEAUTONmMomeos; l"’ ’DROMO.

’ * - qui: nu m1: a3rxr& .v Sires.naoua .’ I quid a]! m rsrnyat mailla: 0mm: mahdi: tmnfduu lune Il vos

trope". ’ ’e B A c C H 1 S.I fait!» 05 un?

S Ï R v S.A tu que"; : cf914»: , (tuf.au» hm Minima".

smashs funnum filai [max un? beauf au";

tamtam. Ia; N4 au. haudfcit , bu palan [ami ,mmtmsi damai typon". l

l 1)! nefsi: id qudftl’: , 13mm . fi [49:13.

D R o M o.Man; Jim.

ACTUS QUART Us.l scefiAIm

Cannuzs.srRrLCHREME&

raz; Dii and": , a: nuneMmdmi vô-

W’Ïm’ W a 35mm (le-vent]: ad sans» mali t

"hmm"! miment dm un» illafamilia :.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. a!’ D R 0 M 0 N.

qu me demande aS Y R U S.

C’elt Syms.

j D R O M O N..Qu’y mon! . -S Y R U S.Menez bien vite toutes les Efelaves (le Bue-

chis chez vous.D R O M O N.

Pourquoy cela?r S Y R U S.

Ne t’en informe pas -, qu’elles emportent de

chez nous tout ce qu’elles y ont apporté.Q13nd nome bon-homme les verra fortin , il

, fe croira délivré d’une grande dépenfe. Ma. 50

il ne fait pas combien il payera cher ce peutsin. Au moins , Dromon , (i tu es [age ,

ignore tout coque tu fais.D R 0 M ON.

Tu diras que je n’ay point de langue.

ACTE QUATRIÈME.’ s c E N E 1 v.

1c ananas. fsvnus.C H R E M E S.

EN verité le yauvre Mcnedeme me fait ni.tié, je le lains , que ce: on? (oit allé

fondre chez uy. Nourrir cette emme avectout: (a bande! je (av bien qu’il ne faner.

’ iiij

:35. ŒAUTON-TIMORUMENoss. A’Erfifczo ,. hofu [cliqua dies Mnfimin .-

5 [sa magna defidniafuit si filma, ,7mm *, ab: vidai»? un": fifi fùmtmidàmi:æoæidiam: fieri , nlejieri minium ;Optabi: rurfiom m plus: abfi films.8,71m opium . «mm. ’ "

s Ï: V’s...

«je buns adorin’ (a

C H R E M, E S. ’

, i ’ S)".S ï R, 1) S.

I q ’ hmne gain! cf! ! te mîhi ipfum in: 4144m»,

quidam de"; fi I VC R- E M’E Su

’ "bien giflejnm-mfiio quid un» fana-

’ s me v. s. .De i110 , quoddudum efafium mahdi;

V c H a E M E s. .Bouss’fids 3, ’

i 9’ T’R V S;

6mn harde.

CHREMB&v non pagine) pali

Q1155: fifi nym- demulcunn..uuds hac, à).

n:2;; cminm habitai bliquide pro ifla 71,101):-

au.S Ï R V S.

A: fifi-in: ,’ que») fait: in minus» onzain,

A CHREMES. r- »; ’ Val: 2 gloria: maffia ex [mamie l,

* s 1’- R V s. IUn» lamie (MIMIUUHM dirai; I

"1A

.014;

l,

«M1,,M . V

Amvv 4:7... -..... ’N-e-rfi ... à.fi...,fl..

Élie

I’EHAUTON-TIMORUMENŒ, 137tevra de rien ces premiers jours , (au: il avoit.d’envie de revoir fou fils; mais lors qu’il ver»

u que tous les jours de la.vie il faudra faire la:me me dépende , a: que cela n’aura point de.-fin, il [cabanera encore que l’on fils.s’cn- aille.Mais voila Syms forci propos

S Y R U 3..l Q1: ne vais-je l’aborder à: ,

I vC H R E. M E 8..8,rus.. ,Hé S Y R U132

! ’y a-t-il ail au on -tem ne ’e;fouhaitoiilde vous tironien. g B: q. J

AC H- R’ E M E 5..Tu me parchemin: déja conduit: «la;

quoy avec nolhevieillard. i-8 Y R U 8;,

Voulez-vous le: de ce que nous tillions.mutoit? ho , au i-toû dit , aullî-toll fait..

CH R E M E S.En bonne foy ak ’S ï R U 8..

Qüx en "me;C H R E M’ E- 9.

le ne finnois m’empefchet de t’emEraflèr y,- I

approche , Sypus ,.je te feray all’urément du:bien pour cette aéhon , 8c de tout mon (sur.

I -S Y R. U 5..Mais li vous fâviez,Mbnlicul;, quej’aiginé un joly tout;

C H R’ E-.M E S.Mais n’eû»ce point une vanité que tu te

donne mali proposYd’IÎvîârsbxen rencontre?

3* . .Non par ma foy, ce que je vous dis ellvrayç-àu En de lalcttte..

T- - u w.«-;.-w-e-.-r.«

nt HEAUTON-TIMORUMENOS.z c H B E M si s.dia-quid cf! î

S T Il. V S.DE Clitiphoni: elfe 6min»: banc Bltthldflfio

sa Menedzmo dixit Clinia, à en gratinSauna adam]: , ne il tu petfnm’fiam ,7.

I C H R B M E S.Probe.’ S T R VS.

lit links.c H R; .M E ç. I

7"me , "lameS .ï a V S.

i in» fi [55m.Mpur’aufrubn quodfupmfifnlluie.Sofa ipfi Jim me»: vidiflcfilim : i

a; Sibi conpluinm ajusfornum 4301111405 if.

punis t iHou tu)": mon»);C H R E M E S.

modem que invente cf:

srnrs

l

un: :Il quidam faiblit pofii. i

C H R È M E S.

qua»! ab nm iflhuc, En!»Nm profil»: nihil humage.

s Ï R V 8.1. hui , tarda: a;

CHREME&hmm.

S r R V S.a argentin» dabimr :551 "pli",

sa. Anna» "que 0.13m qui .. . mu: in à

-4.’

AH)--

l’HEAUTON-TIMORUMENOS. la!

. canrura’ Dy-moy ce que c’en. v v

. »lsrnusClinia a dit à (on pete que Baeehis eft laMaillrelïe de voftre fils , qu’il l": emmenéeavec la, afin que vous ne: vous en appas-4K:-

fiu point. -’,CHREME&,Fort-bien. ’ ’

S Y R U S. ’Dites-vous vray . le trouvez-vous bien a

.gCHREMEsDune peut pas mieux , te dis-je.

S Y R U 3..0h fi vous l’aviez. Mais écoutez , je vous:

Prie la faire. Clinia doit dire à [on perte qu’ilà vû voûte fille , 8c qu’il la trouve bien faire s; ,qu’il voudroit bien qu’on la luy donnât enmariage.

C H R E M E S.lit-ce celle qui vient d’ellre trouvée;

S Y R U ,3. . ’Elle-mel’rne. Il priera Menedeme de vous

bdemander.C H R E M S.

fi Pourquoy cela i car enfin je n’y comprendsen.

srkus .Oiais , Monfieur ,, vous elles aujourd’huy;Men pelant.

r C H R E M E S.Cela peut eflre.

S Y R U S.

’ Son pere luy donnera de l’argent pour neme: , afin qu’il. .. . vous comprenez bien.

i L me murormmommmou.cHneMen

I quillerez.

w I srxvæHWW .caninesau ego lui-Mende , me défierai";

S Y R V8.)me: f au»); 06. rem il

cangues.gym 05’ femme rages»? immine

S r R V 3..

L

It’lubehr N6» ego in peppermint infini îlien: illi a: dam-5,

f7. Venin; mfignùleres;

cHREMEfimm nua efi [muletier ’ne ne W": tuméfiera , ne me comme"ligua”, un. Mime: ne». film , sa et" deflïong

4104m]: tS T R V 51’.

r Enrichi». . .C H R E M E 8..

minime.-

Steve- fifre paierez fieri :r’ Et ergo [in , quia dulunnu retirage" juflmu,,

Ego mati. ’C H ’R’E M ÉSI.

andin.

S T R V S.u («arum equidem iflhue , Charon"40 Æqyn’ Émigpefiîeio. ,

rmwroxs-rmonümmos.PC H RE M ’15 s.

Afin qu’il achete les bijou: a: les habits.’ S Y -R U .8.

Cela inerme . . . 7C H R E M E S.Mais pour mqu je ne hiy donne ni ne la]

promets mafille. .r8 Y RU S.

Non 2 pourqnoy cela 2 a’ C H R E M E S. A

Pourquoy cela P peux-tu me le demander?je donnerois ma fille à un homme . ..

.S Y R U .S.. ,Comme il vous plaira. le ne dirois pas que

vous la la; domalliez tout de bon , je vouloisfeulement que vous figiez fem’blanç p I

C H R E M E S.1e [ne fay "oint faire l’emblaur. Vois-tu,

démêle tes laites comme il te plaira, pour-vu que je n’y fois point mêlé. Mo , que je

tomette ma fille à un homme à qui je ne laveux "pas donner t

S Y R U S.Je le croyois: ,

C H R E M E S.Tu te trompois. V

S Y R U S.Il me femble que cela le pouvoit, 8: je n’ay

donné là-dedans que arec que vous m’aviezramoit recommandé fort cette affaire.

C H R E M E S.le le croy. ’i l l

S Y R U S.Au relie , Monfieur , je fais tout pour le

mieux.

w, l-IEAUTON7TIMORUMENOS.

’ H R E-M E S. A

«qui eue-noueur»; ..7010 redan apurer» rufian , recrut» du de.

sanveEn: : guarana eliud.fid illud quad site”Zizi de argenta, quid il!» (du Betehidi,Il nunc reddmdum lfi illi. nequefiilieer. .

4g En au»: confugier, flet-1mn! au»! mûri

dans"; e11? ’ - hNm» je]; : mon i114 oppipuran filin»Men» me invite parait y 11mm illud, Cim-

me , Rbien: , fus fermenter», fepe fuma cf! 4M-

h’n’e. ’ A ’A caxeursHandifinium. A

S T R 71 S. iin» eliîsfi lices , tibi non liter.

go 01mm in [un se 0 hue [une malpl-Ml".

’ C H R E M E S.

Qui» 40mn in; deum defenm.

S Ï R 7’ 5.

v imofiliump ’05! Po’îflo l

e C H R E M X S-ambre»! 4S Ï R 1) S. .- " quia «in in au» [affine a!

renflera marie. ’ . ’I

r.

L’HEAU’I’ON-TIMORUMENOS. r43

C H R E M E S.Oh, je l’ouhaite fort encore que tu acheves;

mais il faut trouver quelqu’autre moyen.S Y R U S.

Soit a cherchons-en un autre. Mais ont ce:argent que je vous ay dit que voûte le doità acchis , il faut prefentement le luy rendre;8c pour ire la pas payer , je croy que vous n’e-ûes pas homme à dire comme la plufpart desgens 5 ïay-je affaire de cela 3 cil-ce èmoyqu’elle a nné cet argent 2 cil-ce pour moyqu’il a elle donné 2 cette vieille femme pou-voit-elledonner ma fille en g e fans mon

’ contentementêcar ce que l’on 1: d’ordinaire

cil tres-vericable s le droit I pris à la rigueur,cil prefque toujours une ramie chicane.

c a n a E s.le n’a arde. i A7 g s Y a U s.Cela pourroit eflre permis àd’autres , mais

à vous , Monficur , cela ne vous feroit jamaispardonné s tout le monde fait que vous ellesfort riche , &que vouVavez de tres-beau bientres-legitimement acquis.

C H R E M E S. qle te dis que je veux tout à l’heure le luy

porter. p . ,5 Y R U S.Point du tout , s’il vous plaill , envoyez-le

plùtofl: par voûte fils. l ., C H R E M E S.

Pourquoy cela 2S Y R U S.

p Parce que l’on afait croire à Menedeme quesur luy qui cit amoureux deBacchis.

fait iHE’AUTON-TIM’ORUMENOS.I ec H .R a M E 5.

. quid mm r

srxvs. qui» videbirur314:5! verifimile il w]? , rem hie illi Mir:55 Erfimul confieinmfaeilim’egv, quad vola.

lpfe mien cf! .- ahi , efiir argenture.

CHREMES. iefière.

auras QUARTUS.scats-A v.

.cLITIPHO.STR7&CL I T I P H O.

Ni vibrer! mmfiuili: ne, qui» difiieilerjierfluent invi:mfaciar. ave! me bu durable-

latin,figera ne» laberiofa , 13 lorgnon"; «ledit: ’

Net quidquam mais mm: menu , quorumdenim

.5 .Mifer aligne amender bine , ne «radium alBeeehidem.

V! ne quidam Mme: Dit , De; , 4mm :fl.

5]" , ’ . -Cm ijlhee invente . tunique inapte. perdninr.Huiuj’medi’mi fer [imper comminifeere,

w me excnnufim.

p k s r R V s.* i: bine que digne: e: !

ÏÏHEAUTON-TÎMORUMENOSe 1.4.5,.c H RfF. M 1-: 5.,

’u’eflêcc ne cela ait?

Q q S Y R U 3.- . vC’eli que. cela paroilha plus raifonnablelors qu’on verra qu’il luy donnera luy-même,

6c par ce moyen je feray avec plus de facilitéce queje veux. Ha, voila jullcmcnt Clitiphonr.allez , 8c apportez cet argent.

C H R E .M 12.5..levais l’apporter.. ’

AïC T E QU’A T’R I’E.’ MER;

’ son NE v;.CIEI’r’IP’HÔN’.’ sueurs.

CI. r’r. in H on...

Il; n’y a point de choie li ailée qui mule--.vicnne diŒcile loriqu’on. la fait rircgret le:

amarre-court. Par exemple , cette promenade:e je viens ade faire1 quoy qu’elle ne fait pas ;

En: penible, m’a mis dans un fort grand.abatement , 8e à l’heure qu’ilvcftje ne craintsrien tant que d’eltre encore envoyé quelque:part , a: qu’on nem’e efchede voir Bac--obis. que les Dieux 8e. es .Deefles te punir?-l’ent ., .Syrus , pour ta belle invention , 8e pour .-eon: maudit confeil a ruine manque jamais.de me jolis. de restants-là pour me faire:

enrager. -S Y R U S...Vous cuirez-wons ou vous meritezd’alletza

To103. 1.15. Ni

uz- -- :v-

ne , HEAUTONÆIMORUMÉNOS;

se gym [une me me perfidie pritfl’vita; r;

ce; I T 1 p H 0..* Pellan bnelôfeâm: in meriru’. s

8 1’ R V S.

’ i "mon que modeNe. me iflbue ex te pria: audit]: gulden ,Qui-Il ageratum bien: , quad Verrine: je».

c L 1 T I P H O.flair! igimr- diton eilri en)? abiijli , exilai

1; Muni 044mm ,un ne» licitant mon»

’ 1:5". - l. S Ï R V 8. .fait: un fer» iqu-sfidfiin’ ulu’ une: [ne

Iibi à j .urbi: rC L 1 1’ 1’ P H a...

mil au.S T R V 8.

s ne».c LI T le P H 06 ’

«bingos

autrichiensu CLITIPH’O.

rem. -S T R V S.in» mima es. jam argentures. tu” un

lofent .and li e: pellieinu.

c L 1 T1 r H .0;gerris. lande ë

S I878. qa .hgpetng;

L’HfiAUTON-TIMORUMENOS. hgvous qu1 mnavez peule perdre carierement Pai-

vos imprudences. I r C LI T L P H O N. .le voudrois l’avoir fait, par ma foy, tu le»

maires bien. * .’ S Y ’R U S.le le merire? 8: comment 2 en verîté je fuis

savi de vous avoir entendu panier ainfi avantque de vous avoir mis entre les mains maganeque j’allais vous donner.

C L I T I P H 0 N.Quo veux-tu mm que jeu: aife ? tu t’en

es allé ,.tu m’as amené ma Maiftreffe , 8d! nem’a Pas cité permis d’en approcher. ï

SYRfl&Je ne fuis plus en colere. Maïs (avez-vous -

où en: pl’efentement voûte Bacchis 2 .C LI T 1 P 1-1 0 N. v

Cheznous, .SYRUS.

Non. ,C L I T I. P H 0 N.

Où donc a v. S Y K U 8:.Chez Clinia. ’C L I T I P H O N.

le fuis mon IsvnunPrenez courage , vous luy porterez toutà

l’heure L’argent que vous luy avez promis.

C LIT 1P H 0 N.Tu. te meures; d’où L’auraætu ë

S Y K U S. ’De vont: Peu.

Niîo

-r vvm.-v fi

us HËAUTON-TIM0RUMENos..

on 1T1»? H o.Ï2.9 L015: fartnfle me.

’ S T R V S:ipfa troquât".

C L,l T I P H O.N4 :30 fournira: homofitm. 4mm a. gym

S» T RnV S."

’ Sil peur tgrcdimr. on]: quidqqum admiratif à

’ ula Âmfi; id fiat. obficundata in (on.

âguimpçubit ,fpcin; [vaquer P0140414:

ACTU.SOQU.ARTUSÏS on N A. v1:

en: ruasse CLIZIPHO. Imam.

cannas.5 Clà’ipbb une efl- a:

; S Y R V S.. nm me , impu.C L’ I T ’l P IPO.

«tu!» bit lib).

C H R Ë M E Sa. ’mg? ni (flet,.dixtihltù?-

S T R VS.dixi plarngutmül

C H R E M E’*’S..

cg; bu trauma , fit tafia. .

ŒAUT-ON-TIMORUMENOSÏ- "a?

T I CLËTIPHONLuns r-e rc. I’ Plan ’8’ Y R U S."

La chofe va vous faire YOiî’fi je dis vray.

CLI.IT.I P H ON:En vairé je fuis bien-heureux 1 je..:’aime:

déjoue monrcœur , mon pauvre Syrus.S Yo R U S.’

Mais voilà voftre pere qui fort. Prenez Bien. ’garde de ne paroifire rpas furpris 3 fuivez Enpropos ce que je diray-, aires ceequîl vous on-donnera , &parlez fort peu.

ACTE QyATKPEME;’ P SxCEINEV VL.GHREMES; CUTIPHON. smcuss.

GHREMLaÏCI] eft.Clitîphon?l

S’ Y K U S: ben.Dites , Me voicy.

l CLI’T I’P H 0*Nf.Me voicy, mon pere.

m KG: R E laas-eu 1: o i s’a ît 32k’ sîëuâle 1’ en dit la us andéW î: a 5.?halez est argent , ce reportez. .

’ En];

.. -.- . r-x:v’:trrxs&*-:m* un

ne HEAUTON-TIMORUMENOS.

S T R V S.i , quidjhu, lapis .1:

P 944i» wifis!

’ C L 1 1’ I P H O» ,

[quem [au me aria: :ç Tu hic nos y dm» azimut ,1 interna oppm’ôm.

Nm: nibil Il! 5115: quad maremur 4iutius.

C H R E M E S. ’

mine: guider» nm du"): un: a me fin; ,’

u p ’ flux, pro filimlnfi: a]: mon juta dam.t Harpe arnammti: enfuyant!" du".

w Porro [ne talma lui: flippant 41116..gaga») main injujh au pre-rufian! moribus 3:Mihi nunc, reliais "Bus, invuiiundu: eflAliquis , labo" immun me oui du» (une.

.ACTUS QUARTUS.3’ CÏEJN A VIL

MENEDEMVS. I è Hà E ME s.

MENnnzuvsa!" omnium une mformnniflimumFaâum pas" MI: 4mm mm n indigo,

Vitra- * a -C H R B M ES.WU’IBI’ C

L’HEAUTON-TIMO’RUMENOS. t sa

SYRUS.. «Allez , pourquoy donc vous tenez-vode ale üupide 2 voulez-vous le prendre Z

C LI T I P H O N.Ha , donnez. . I

S Y R U S.Suivez-m7 viilze a 8c vous , Monfieur, ar-

rentiez-nous îey un moment , car nous ne fe-’ gos n’entre: 8c font? t1 nous niavons rien à

ire ui nous arre e us Ion -te s.» q CHREPMES.g Il?

Voila dëja trente pittoles que mandille a de. ’moy, je compte que je les donne pour f a nour-riture,il en faudra trente autrespour. les habits,8c aptes cela ilfaudra encore mille écus pour la.dorer. Que la ooûtume autorife d’injuftices ! il.

faut pretentement queje quitte routes mes af-faires pour trouver uelqu’un à qui donner;le bien que fa! un avec beaucoup de pei«

ne. . 4ACTE QUA T KIE’MÈ.

s C E NE v1.1.

MENEDEME. CHREMESË.MENEDEME

On fils, ipxefent in ie V(cygne vousrentrez dans mitre evorr , je me trouve:

le plus heureux de tous les hommes.CHRnMEç

Qu’il [e trompe L

i. on». EAUTON-IIMORUMENOS;

i MENEDEMV&n-ipfùmiâmnbam , clin»): ,

sans , .quod in n a]! ,filium ,0 me , 0164..

mêlions. iI" cyanunay; C440 , quid 115: fait": r .* MEHNED EM’US.

invenifli hodiefiliam..

G H ’ R B M E S. g- ibid ’rçm 24 J

.31 E4 NIE DiEIM VS...hlm uxmmfilzi dnri 1101! Clinia. .

C 11R E M E 8..flafla; guid hvmini: u 2." -

- Mennnzuflgi quid 2CH. R.E M.EÏ S.

* un)»: câlina: 01’"

fait" au quidjit 1mm dafnlluia ,W u mie du narguant!» ufmemr i .’

M 311W EÏDw 8’ H V3;

. p . -onmnuns. . :tu. En m mm: 43mn ipfd. " -. . ,Maunpnuun »xfia

quid barra: , chrome ï ’z *une , buquidm.qgu agacin» fifi, chipie"? À .

ni: cf!" ,3 A r . i4min. in niant: i h ’vG HiR FM ES;

El tu nadir l iM.E.NrEVD-E.M.VS;4 imils.

in:l1’,

I ’ chczvous,crctt1a Mailhrefle de Clitiphon, lu 8c-

. oeil-ce pas? manu

’ UEHAUTON-TIMORUMENOS. 153

.MENED.EME.,Ha , Clientes , defl; Vvous-mefrne que je *

cherchois s fauvez mon fils 8c moy Je toute ,mafamillelvous le pouvez. ,

l C H R E M E S. gEt je vous prie , que’faut-il faire!M E N E D E M E.

Vous avez aujourd’huy retrouvé une fille.

, C H R E M E S.’ iEt bien 3 l ’ ’v MENEDEME.’ [wClinia voudroit que vous la luy domanial.

î . CHREMEs ,Mon Dieu , que! homme elles-vous: ,’ -M’ENEeDEME.’ ’

, Pou un e , ’ ’w K1yCJ,l-IREMES. Ip-Avez-vous déja oublié ce que nous avons die

enfemble de latror’Operie qu’on vous dort farfi

te afin d’avoirde l ar eut? 4 .ME N D E M E. »

l’entends. .A ’C H Il E M E S.

’ C’efl; àquoy l’on travaille à l’heure qu’il en.

MLNEDEME.Que me dites-vous là . chromes!

. C H R E M E S.* *a Mais bienplus , cetteBacchis que vous avez 70705

MENFEDEME.

l h . . yF5 ’ Ils le difcnt. ’*’; 4

QHmEMEsEt vous le croyez a

v M EN E D E M E.le ctoy tout. l a ’Tome n1 . ’ g

t 54. HEAUTON-TIMORUMENOS.

.. cangues I ,- z: illum si": qui]: mon»), ut tu») ùfibno ’doris , h ’ J ’ 3

Du qui un"): , ne baffe»: , "que clin , au.opus fun: , comparu. ’

. IVMENEDBMV&I y Id a]? prnfiâ’o :id 5min aidait".

. C H R E M E S.l frima:, fDmmtm.

’MENEDEMVS. .4h , fiuflraigitwgwifà: fun: mifer.

flat-dois amen in» male, quant hum amit-

un. ’ " ,’ and une munition: ab: u niionfum . Chu-

me . . . iI Ne [min m’afmfijfe ,atque egrëferat yC H R E M E 8’.

go Es"! nimiumilli , Mandrins, lndulgu.

mENEDEMfe’ n12 ,rampa»; a]! : parfin n lm mibi perfmum ,

chum. l il. CHREME&Die renomme , giflé à de naquît.

I»*M2NnozuveDam. quid deindez z.V cnxnuræ ’I me faflurum (fic amuît ,comme): plana: pofimno «in» ,fi me!!! ..Defionfam nuque en; dime "

’EnzbtuvsgInn. iflbm: velum.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. enC H R E M E S.

- Et ils vous difent que vofirefils veut le nmtien ; afin que brique je luy auray accordé mefille, vous luy donniez Ydequoy acheter desbijoux , des habits , a: tout Ce qu’il faut.

v v M E N E D E M E.Voilai’aŒaire affinement s a: cet argent te»30men à (a Mxillrefl’e. ’e ’ 5

C H R E M E S.Sans doute 5 quoy donc î

M 1-: N E D E M E. lAh, je me fuis réjoui fans fujet , que je

ïuis malheureux l avec tout cela il n’y a rienque je n’aime mieux foulïrir qucde le perdre.Œelle réponfe luy diray-je que vous m’avezfaire , de peut qu’il ne s’aperçoive que je con- -amis fa rufe , a: qu’il n’en ait du chagrin 2 i

j C H R E M E S.Qu’il n’en ait du chagrin l en verité , Mei

medeme , vous elles tro indu! eut.M E N E ’ E à? E.

’Lailfez-moy faire , la pierre-en de jettêe tje vous priefeulemcut de m’aider toûjourecomme vous m’avez promis.

A A C H R E M ES.Dites que vous m’eftes venu trouver , que

vous m’avez propol’é (on mariaîe.

* M E N E D E M - .ue dira -je encore!

Q yC H R E M E S.QIe je fuis pre-[t à faire tout ce que voue

vaudrez s que le gendre me plant s enfin vouspouvez enc°re luy dire, fi vous voulez , que.

a Je luy ay accordé ma fille....M E N E D E M E.

Ha , voila ce que je voulois.il

tu HEAUTON-TIMORUMENOS.. C H lt E M E S.

3,13m «un n a: pfut . 0 tu id, and m.

pas, ,974mm «Mime ut des.

M E N E D E M V S.rupin.

C H R E M E S.ne ’zu propediem,

V! film rem vida; , iflim obja’maben.501i . hac ut utfum ,rauiim, 0 paulutimda-

55: . ’ ’Si a ies.H au e Neveuus.

fadem-C H R E M E 5.

i ahi in!" : vide quid paflulu.30 Ego domina , fi quid me vous.

M E N E D E M V S.- - - [immola ; À

NI")! rcfiiennmfariam, quidquid egero.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS; r57’ C H R E M E S.

Afin u’il ait plùtolt occafion de vous de-mander e l’argent , et que vouspuifliez aullîplûtofi lu donner ce que. vous avez tant d’en-gvie de pet re

M E N E D E M B.C’en ce que je fouhaite.

’ C H R E M E S.En vetité , durait dont je v0 que vont les

ehofes , je fuis fut que vous en erez bien-roll:fou Maispuifque cela eft ainfi , li vous elfesfige , vouS’donnerez avec prccaution , 8c peuà peu.

M E N E D E M E.le le feray.

C H R E M F. S.Allez vous en , 8e voyez ce qu’il vous de-

mandera; Je feray au logis , fi vous avez be;

foin de moy. jM l5 N E D E M E. x ele vous en prie 3 car je ne veux rien faire

fans vous le communiquer?

ne muionmokumnos.’îffifivîi’èûèè’èâèâ ’

eereteeeseeeesacres QUINrus.

SCBNA I.l

HENEDEMVS. canulantMENËDEMVS. j

ce me mais»: afflua": , aequo imputâme-

h t un) elfe idfiîo: ’5:4 hit adjura" meus , à monitor , 0 pn-

’ monjlrelor Charmes. ’ ’H6: millipuflas. inmquidw’: hm me.

souvenu , .me [une du» in (Pulsa!!! , tauds: . flippé

afin: . plumôefis :g In illurn nilpouft s escarpera: ajusflulu’mlmn .

nichon ’6-11-11 E M E S; ’

05e , jam lcfinedm . un: , panicule ob-

tundn’e , vne»; 3m humainement ni r au. me neiugmio indiens , ’

il: nil "du indigo? , nifi idem diffama

e]? amies. ., d s’unir» quid 511i: panoufle "in: si":

MENBDHM’US.

(le autonomies: ,, chum . «fait:i

v

L’HEAUTON-TIMORŒÆENOS; m

essesssËsssss

A en: CINQUIÈME.1 SCÈNE 11.,

MENEDEME. curseurs..VMENEDEME.» 5

onde , ni le plus clairvoyant. Mais q:eau donneur de eonfeîls que j’ay la , La]: eu-

core moins que moy. l’avoue que toutes lesepithetes que l’on donne d’ordinaire aux fors, .

j me conviennent , je fuis une grolle huche ,unepgroll’e pierre, un afne ballé , une mairede plomb : mais pour luv, à foril’e elt au delà

fus de toutescesexprellions, . r

E f y fort bien que je ne (dis pas le plus (indu in

e C. H R E" M E 5-. rHo , enfin , ma femme , ce;sz de rompre mcette aux Dieux àforce de le rendre racesde ce que vous avez retrouvé voûte fi le ,. àmoins que vous ne jugiez d’eux par vous-mê--me , 8e que vous ne croyiez qu’ils ne pull.-feut rien entendre li on ne leur dit cent fois.Mais cependant d’où viens que mon fils de. Vmeure fi long-temps avec*Syrus 3- i

. M E N E D F. M E.Qui dîtes-vous qui demeurflong-temps,

Chances ’ ’ . -

* . 0 un

Ann-a

l au final».-

I «a mAUTON-TmanMENOs.’

"CHREMÆS5m , Maritime, adorais: .

Die mihi , Clinia. que taxi , mmtiajh’n a

’Msnsnrurm, ’ amuît

.CHREMES..au?! ait? . « ’ - Va .MENEDEMU& ,gamine Mao «api: , que]; q’uicupîm

alephs. . » ’ ’x I- qua a M es.M z N E D ’E M r S.

, ’ijuid rififi z

C H R E. M E 3., e’ [n’ai ont?" in menton) 31h? ’

j éolüdîtarer. .WENeneuwa

’ in)":C H R E M E 8. l l

fichu: quoqgu bminumjugitfnlmM E N E D E M il S. -

135mm quad fe’ajfimulm hmm , id 4.2i; r

C H R E M E S.id;

Il E N E DE M VS.idem iflhuc m1715

amphi» menteur.

CvHRE MES.

mineur! 5M B N E D E M V 9..m ” un i’nafl’h Il!"

DItlnGflÏ, par g ’P

’ --4...A--;’--"-.....-..

.qâ- --.---..

.g 4L4»;

« A f4:r.A-.y-.v,.-.r.-..--.Awwk, w

v vl)

L’ÆAŒONTMORIMENOS. Mi’ CHREME&f Ha 3 Menedeme l vous voilà? be bleu , dî-

’;es-moy , je vous prie; avez-vous dit incline- fils te ’quc-je vous avois dit .1

M E N E D E M E. uGuy , d’un bout à l’autre.

w CHRBMEs.QIe dit-il a 1’’ H MENEDEME.

4 Il a Paru d’abord’ avoir prelque autant Jejoye. que slil fouhaîtoit veritablcmcnt de. (c

marner. 2 , .- C H R E M E s.Ha ) , ha.M» E N E D E M E.De quoy riez-ions a

4 CHREME& Ales fubtilitez de Syms" me viennent 8ans ’I

Ù rcfptit. ’, M E N E D E M E.Guy! . 2.CfiknmzaIldrefl’e les gens à merveille , il n’y apag-

r jufËL’à leur vifagc à qui il’ne faire prendre tel-

le rme u’illu bible 11de:qM Eylgl E DVEPCM E. L

Vous’dires cela , fans doute , parce que monils afor: bien contrefait l’homme joyeux.

. Ç H K E M E 5.C’en: ce]: mefme. - -

M E N E. D E M E.La mcfme char: m’cfl: venue dans l’cfprit.

C H R E M E S.Le vieux routier l

M ’ N E D E M E,Plus vous le commutiez, Plus vous luy-don-

une: 5c nom.

a. mmronflmonwmos,

. OH R 1M E s.am’ tu!

M E N E D B M 03.gui» tu enfanta.

C HR E M E S.

h ç - mon ,- vins Martin tarpan;auïpydîdnis. un; u i deçâanfm "multi

, tu, Z o -continuo infini]: varia :565 Dunant»; [cili-

, ut , ’ 4 .L l ’:OSPonfz vajhmfiùmmqu mina n’a; on,. larguant»: ut dam. ’

’ML-ENEDEM’USË

1 r Nm. l - t e "-l, annzuzmguid ., Non ? » I7.11.131): ars.un , sagum.

C H R E M E S."il" "1583""?

N E N E D E M US.il prurit: , chum î

mugi: tout» m’àn 535471.»: iodât mafia.

un: uptù. , .’ C H R E M E 8. . ’Min 34W. 91515,12: me un i: païen

guidqum i LAMEN! 1,425178.

’ mmc H R Z M» E s.gaminant

tHEAU’roNÆIMORUMENos. se,

C H R. E M E 8-. vDites-vous’vray ? h

v M E N E’D E MOça, écoutez. ’

C H R E M E S,

, Arreffez; avant toutes choles, que je (une,îcv’ous prie , ce que vous avez perdu z car jene.doute pas que fi-toft que vous avez eu du:à. voûte fils que je luy accorde ma fille, lDromon ne vous ait lâché quelque mot , qulili-faut des habits, (les bijoux*& des Efclaves pourl’Accordéos afin que fut «la vous «humiliez:

de l’argent. ’ .M E N E D E M E. .

Point du tout. , .4.- C H RE M E S. jComment 2 Point du tout. n -L M E N E D E M E-Non ,, vous dis-je.

C H R E M E S;Nîvolhe fils P

M E D E N E M E".Pasle moindre mot , Chremes a la feule

obole qu’il m’a demandé avec plus d’empref- kÎcmcnt que jamais , c’eû- que (on mariage sa»

thcve aujourd’huy. .. r: H R E M E s; t"Vous me dites là des choies qui me fut-’-

ptennent l’eh que fait nonne Syms e-ne dit-ile

sien non plus F -M E N E D E En

CHRCEMES.rompues-.111 . vRiene

Ver

x64 HEAUTON zTIMORUMENOS.M E N E Dl E M V S. -

mfu’o oqutdcm : (cd a mirer, qui dis

Mm pla’ncfcias . a .a; Sel un»; in; ganga: spa: un» min fait

fiilum , . kV: m pmlulum quidam [ululait 1min») a]:

ban: Cliniz. s. C H R E M E S.aux]! ais 2* fsa 15 N E D E M r s.- .

mina in": afinhn’, "queampleajuri : id nil pute.

V C H R E M E S.giflai a]! quad amplm: fimulnur r5M E N E D E M V S,

. Tala.C H R E M E 35

’ ’ A quid eff æ

MENEDr’uVs.’

mali min:Ifl mW ultimi: conclave in alita: gaudes»

. VONT :

go. En"; inm [aux lehgmflimtis fluai,

a . -U C H R E M E 9.thdmoflquam hot a]! fiant»!

M B N 5 D E M V S.fifiwmfaâumfiu am: Ûitipbo.

v C H R E M E S.Salas:

M B N E D E M Il S. ,filin sc H R a M a sa

’ un».

à

l

Hl

lI

UHEAUTON-TIMOR’UMENOS.’ le;

MENEDEMEle ne l’ai en verité. Mais je vous admire

vous qui lavez fi bien les affaires des autres.Voûte Syrus a li bien dreflë voûte fils , qu’ilne paroit en aucune mauiere que Bacchis [oitla Maillrefle de Clinia. ,

C H R E M E S.Q1: dires-vous ë .

M E N E D E M E.le ne parle peint des baifer-s ni des embraf-

fades , je conte cela pour rien.

j CHnemesne eut-on faire de lus , je vous rie,euk

fanât emblant? P PM E N E D E M E.

C H R E M E 5..u’eflza ce que c’en: 2 ’

Q M E N E D E M E.Ecoutez feulement. Sur le .derriere de ma

wallon j’ay un certain cabinet éloigné des 3p-

pattemens , on la fait meubler.

CHREMESe

Ah!

En bien , aptes cela aM EN E D E M E.

Apres cela Clitiphon y cit entré.

C H R E M E S.

Tout feule *M E N E D E M E.Tout feul.

C H R E M E S.J’ay grand peut. p ’

a; ’HE-AUION-ïmowmzços. .’

M E N E1) B M V S.

- . Enduit mfm ’a]! illico. fi , C H R, E M E s.

Soin.24 E’NE D E M05.

’ fols. C H R E M E S.

plrii.M E N E D E M ,7 3..

446i alain: intro, dpmæn ofliun.C H R E M E S.

Inn!’dinifi lucfim’ «film»! e 7

M E N E D E M VS.9191M? unà aucun: final.

CHREME& .,5 . Filü a]? Mica Banbis, mandant, octidi. .

. M E N E D E M V S.flamant! . . . C H R E M E S.

dans liman via: mi eflfnmîlia.

Menanauùa *fluide iflhuc "’an quad opium min i114 la:

fi":C H R E M E s. à

1m quantum. . M I N E D l M VS.- , fi dan.C H R E M E S.

au labium id "bi 0j! 2 * ,- æmqummmimo mm mai a]: , un: (m5

paru, R40. 93612 vidummiumpfiugr [mm pau e NÊDÊM’VS.

la, hl, b4,

L’HÈAUTON-TIMORUMENOS. a"’ M F. N E D- E M E. I

Bacchis l’a fuivi dans le moment.v C H R E M E S.

. T cure feule?l M E N E D E M E.

Toute feule.C H R E M E S.

le fuis mon:’ M E N E D E M E.

lls n’y ont Pas plûtofl: efté qua ils ont fermé

la porte.cHnEMEa

Ha 2 Et Clinia voyoit tout ce beau mépa- cge 3

M E N E D E M E.Pourquoy non? il le voyoit avec moy.

C H R E M E S.Ah , Mcnedeme jBaechîs cit la Maîftrcfl’e

de mon. fils! je fuis mort 2 ’»Ë MENEDEME

ou: u cela? wq oÏC H R E M ’E s.A peine ay-je du bien Pour ’dîx jours.

4 M E N E D E M E.me 2 vous avez Peur, parce qu’il (en (on

amy. . e aC H R E M E S.Non , mais parce qu’il [en fon amie.

M E N E D E M E.Ho , c’eû à (avoir fi cela où.

C H R E M E S.En doutez-Nous? y a»t-i1 un homme af-

fez patient pour fouffrir qu’on s’enferme ainfi

avec [a Maiflreffç? - 7M-ENE;DEME.U .

Ha, ha, ha, pourqu non 2 fait afin qu’on

0

pas HEAUTON-TIMORUMENOS.. widniî que varbafazium. danmr mihi, æ

C H R E M E S.marida: E marin mhipunc egofumnfio.

. fige! ru daim, ubipqfl’emperfinuflen, . ONt «je»: lapin qu vidi l au. mifero nib?!

s4. A: milludhauqiinultum,’fi vivofermt t

Nm 1.5",! . v î - a vM E N E D B MW S.

mon tu n (Mike; mon u refiiëi: P

Nm tibi ego exemplifuùfum t . C H R E M E s. I, pu bandit,Mendemmnfum qui m0.

MENEDEMVSHune ifllxmc laçai g

Nonne idflagîtîum e[l, a 415i: confiiiurp la",go. Forisfapm,tibi mm pofl’c u auxiliariat

I ïcxfizuzsmidfadam 2 .

Il E N E D E M V 3.

» id, quad me flafla nicha: parfin) ene n patron; Je funin: :fiu ; ut "du: .Tibi traîne omnium!» u par: , à pafm: ,N: 11mm ahan: quant copia»; , a; u (filtra,

CHREMzaf

n. Inn du: fait" "miro parmi: gamin» ,94"" [m M flagÎIian ad immun radin:

» mua:m’en

l’HEAUTQN-TIMORUMENOS. [6’m’en donne plus facilement à garder; l .

’ C H R E M E S.Vous vous moquez t Que je fuis enscolere’

contre moy-mefm l Combien ont-ils fait dechofes qui devoient me faire tout foupçon-ne: , fi Je ulavois pas elle cruche. Que n’ay-jcpas vû à que je fuis malheureux :tMais (1 Jeus, ils ne le porteront Pas bien loin,cat tout à.l’heure . . J ’

v M E N E D E M E.Ne voulez vous Pas vous modem 2 n’a!»

rez:vous aucun égard à vous- me! me ë ne vousfuisje pas un allez bel exemple a

C H R E M E S.Menedeme , je fuis tranfporté de colere. .-

M E N E D E M E.h Un homme commevous doit-il Parler Je la;forte? n’efls ce pas une honte que vous don-niez confeil aux autres ,que vous (oyez fi la.ge pour les Étrangers , 8c que cette fageflb ne

- vous foie d’aucun fecours poürvous’mefme æ

C HR E M E S.e . Je faire?

Q1 PluslVlIîNEDEMIL.Ce que vous me dlliez teintoit que j’avais!

torr de n’avoir pas fairsagiflëz de manierc qu’il

fente rameurs que vous elles (un pore , qulilîofe vous faire confidence (le-cous les le crets,3c.sÏadreflÏe à-vœs pour vous demanà’er toutes;les ehofes dom il abefoin, afin (lu-.ll ne cher-che pas d’autre (cœurs , a qu’il ne vous. «luire

jamais. . -C H R E M E S. .Qu’il s’en aille en quelquevlieu du mondesque ce foi: , 91mm» que de reduire icy fon 2e»

l’un: Il. P

x

ne RE AUTON-TÏM’OR UMENOS.Namft au pergofuppcdiun [umpcibm .menaient , mthi au"; «un ad "Il": m n,-

dit,

MENED-EMVS.tu: incommoda. tibivin bu n «prix , wifi M-

m: ?to, Difliâlam oflmdn’u (0": ,Aù’vigmfiu mon

20;). a! 54.51154:qu vcHaEMuæ

ab nafés ,vquum daim» :2

uznzpnursa: 11:50..au; 1,045un vola ,,ut il!» nuâumfin: m’fi:

’ quid «Il .. ,antinoüs. .’ l VC H’R E M F8.l in» à gaur 0 afin» placenta.

lusnznuuvæv aux? 303i: dieu» u simili filiez;

G 9.25m! abiimijli î-

C H! R E M E Sidans a?

HERTZ-D E 11113..

4 in Jim., Caunuts Ah" :1

unnnnzuvschum,a; fidutqarqfi et! aux nillunnmI m

E’HEÂ-UTUN-TIMÔRUMENOS. mce à l’aumône par fies àe’bauches 5 car , Mme-

4eme , fi je continué à fournir à [es Aïenîes,je n’ay aEurémene qu’à me prcparer pren-

dre les mefmes rancart! que vous aviez tan-rson.

M E N E D E M E. ,.Combien cette affaire va-r-clle vous donner

Je chagrin fi vous n’y prenez ëarde nous"vous ferez tenir à quatre, vous ne aiflërez pas:de par :lonner après cela , 8c voûte fils ne vous:ou ampoxnr de ré.

C R E M E S.A]: î vous ne [avez pas encore quelle cit ma:

douleur! -M E N E D E M E. IFaites , contentez-vous dans? Mais que me;

. néponde’p-vous fur le mariage f(iule je vous pro-Ipofe de voftre fille avec mon 1s! à moins que:vous n’ayez; quelqu’un parti qui vous plaife;

«humas-- .C H R E M E S.Nullcment m1: Gendre ac l’alliance , tous

me plauf. ’ v v- I» ME N E D E M E. -ïdle de: diray-je à mon fils que vous voué

lez. me! Poney» a vous ne diteslr-ienv *. C H R E M E S..

Quelle du: îr

, M E N E D E M 15..OüyL.

C Hi R E M E 8..

M E N E D; E M ’E.Chremes , ne craignez point de dire «que

vous voulezrlonner, pour peu:qu’iL page: .fait gas hantent: musons- P fl

in a: ’

37,, HEAUTON-TIMORUMENOS.C H R4. E M E S.

Duo aluna pro n nojhn ego «I: durwifaris?sa in diffa opu’ :11, fi 1m via faipum «je , o

un: , (9’ film)" , ’ ’marna mania 6mn dm’ 45.11]: ’illi.

MENEDEMVSL, gym un) agi: 2 vG H R E M E S.

Il mimi ufinudm a aulx»; lm rogîtm fi-mut,

flgmvbmn idfacùm.M E N E D B M 7 8.

qui» ego 1mn , gamina! il

fada. unit. ’. c H a z M E s.2go»! ? au 5mm mimamfiui me hutin,

lafwvin ’Diflluitfltunùm : maganai, que [a «un»,mfciat.

M E N l D E M vitmil agi: f .

C H R E M’ E 8..V m’m ,fim nu in En n gl-

u" mibi marna.

. M B N 8 D E M V S.«Un! Vis î l.- c H a p M a su

m.Il E N E D 8 M 7) 5.. -

fin. ,

r- ’ . c tu: E M E s.. u w,nuxmp quinqua

L’HEAUTÔN-TIMORUMENOS. i7;C H R E M E S.

Je trouve que pour le bien que ïay , je faisairez de.luy émaner mille écus: vMais pourmon repos a: pour me conferve: ce bien , 8c

t par le falut de Mon fils , il faut , je vans Prie:que vous difiez que je donne tout à ma fille.

M E N E D E M E.(ballez-vous faire ë e ’

C H R E M E s. -Faites (amblant d’en au: étonné , a: Je»mandez-luy à luy mefmc d’oùvient que j’en:

nie ainfi. hM E N E D E M E. ’Et en Bonne foy , fanny raifon Je Iuy de-

mander , car je ne voy Pas pourquo’.

CHREMES,Pourquo î fauve: cet cf rit entier:-

ment noyé aamPËîùxe a dans lanébauchc ,je le reduiray en tel ém,qu’11 ne fauta de queE

calté fic tourner. *M E N E D E M E.

Q1: faites-vous PCHREMEa

[aillez , («En qu’en cette occafion je tu:fatisfafl’c; Laiflcz-moy faire.

M E. ’N E D E M E.* Le vonIczwous aînfi !«

’ C H R E M E 3.

MENEeDE’ME..Soit.

C H R E M E S.A ptefent vous.n’avcz qu’à dire à voûte

qu’il f: prePaxeà faire aller fa femme chez.P ü

W4 PEAUTON-TIMŒUMENOS.Se. bic hua: bien: a]! quemdifli: confia»

hmm, I. 3M 8,11m, » ,z u E NE n E u r s.quid un. èC H R4 E Il E S.-

e - que? fi vivant!» marna;un» Ma. l

[du dtpexnmm, dam üWWimritftm-Il, . W :z

gui fifi un purifiante a dhamma un: ,.5mm» ( in un D55 amont )j audcmffuubær

vida; muliml.film in wcfm’r. ------

. , Jgarus? qUxNTUsgï

SCENA Il;C151 T1 P H O.- MENEDIMVSa

G HR-E M ES» SYR VS.»CL’I’TIHP. a o.

--- Tanorudlïm,-qudfi’ ,.miam! ,41: pater

un in brrw’jfsrio mon) dg pu fleurit "Ilmampaln’: r e ’

moins") olifan’nu; a quid ego tanmnfuhdc:

admifi miqu VYglgafntinm.

M E N E D E M VS;[entôlai (Je WMaflfa.

ha

L’HEAU’I’ON-TIMORUMENOS; :71:

rif. Pour le mien , je le cuiteray comme ilîEn: , en Paroles pourtant , comme il cliquait:qu’on tram: des enfin: de condition. Mais:

32m5... .l RÉ! E N E D E M 15..ne u nez-vous .11

Q y .c H R E M E 5..Ce que je luy Eau? Si je’v-is , je l’àjult’erzf

ibien , je l’étrillerai de manîete , qu’il ne fera:

jOur de fa vie qu’il nefe [devienne de m0 ..Un pendaxdquicroit que je dois luy fenil: e: vjoliet a je veux mourir, il nîînoitofé traiter.une femme veuve il indignement qu’il un;Initié. ç

’V ACTE CINQUIÈME;

8C EN E7 1L.enl’rIPHON. MENEDIEME.’

CHREME&.SYRU&CLITLPHONh

ESt-îl donc vray-, M’enedeme , qu’en filpem

temps mon peut ait enflamment de-gouxllé tous les fentimens de [suante à momcgatdî qu’ay-je donc fait a quel crime surje-comma. à: tousles jeunes gens ne font-ils En;

de mefme a; - I *lMENEDEMELle fàyv âge vous devriez ell’re plus touché?

guano! cette dureté figaro: «me c’elt à;

476 j HEAUTON-TIMORUMENOS. lg. Cm fit. velum ego baud mima gré puiarflv. qui , puffin,

Nu miam upio , nffi qui! :iüi in» a Mit .

m vola. j’ c l I T I P H OuHic pima» qui fichu ?

F azxznzuva- «un.

czvxzueal quid un indu , Clitipho .3

1445491541230 bien fui,u’bi proficxigù finl-

mu tu115i n «Mi anima cf: omifi,0fuviain pu.

festin ’le. Que afin): , pâma bien, W0 infule" in

lengirudium se ,. (l’api "rimant, in nique gens. nuque in bar"Je: perde".

w , mi demi: primo , :655 un liait par n

mitai du: , oAbii atpraximo: Mi qui-en»: 5 ci: commifi ,Û "Midi.

15 m flultùia [imper en? pnjîdium , cuti:

j Ph": a1S . Vifim , mjlim: , gamin "au": "up". .

C L I T I P H 0l.hu’ mihi!

C H R E M E S.catins ofi,qmm n ipfo [magie in: fifille"

babilan. »

. srxvaD’ÊÉ’Ïitfiekflm gamma noria: média--

fuma.W33

FHEAUTON-TIMORUMENOS. :771vous quÎon l’a fait , cependant je vous affuredPue je ne la reflens pas moins que vous , je neay pourquoy , 8c je ne connois point d’autre

raifon du déplaifir que j’en ay , que l’amitié ’

ne la ur vous. - ,q ’ypo C LITIPHON.Vous difiez que mon pare citoit icy.

M E N E D E M 4E.

le voila. vC H RïE M E S.Pourquoy vous plaigneî-vous de moy, Cli-

vtiphon? dans tout ce que j’ay fait’jc n’ay en

en viie°que voûte bien , 8c que de pourvoir àvos déreglemens. Lors que j’ay reconnue quevous clhez negligcnt , que les plaints prefenstenoient dans voûte efprit lapremiere lace ,8(un vous ne faifiez nulle reflcxion ut l’a-venir , j’ay cherché les moyens de vous em-pefcher de tomber dans l’indigence , 8c de dif-fiper mon bien. Voyant que vous ’ne me per-mettiez pas vous-mefme de vous faire monheritier , comme cela le devoit’naturellemenej’ay eurecours à vos lus proches , je leur aytout donné , ce fera cirez eux que vous erron-verez une refource contre voûte mauvaifeconduire. Vous ferez toûjours nourry , logé,à: vêtu.

c L 1 T 1 P H o N.mie je fuis malheureux!

C H R E M E S.Cela cit bien mieux ainfi que de donner tout

d Bacchis , 8c ce feroit luy donner tout que devous faire mon hunier. ’

l S Y R U S.Me voila perdu! miferable quels delordrcî ’

ay-je fairicy fans enfer l

Tome I I. Y? Q v

178 HEAUTON-TXMORUMENOS.C L I T I P H .0.

rami expia. VV C H R E M E S.prias. gadin, tiffe: , quid pt ruinera.

l(fiai [rinJidiÆliubit vira , mm a hoc miter.

S .ne. une , lite: ne a

j C H R E M E S.loque".S Ï R V S.

a: "un yd C H R E M E S.

v laquera.V S r R V S. vque ijia a]! puniras,fleuve "mania efi, qui [ttm’vi ego, id i bey?

huit? AC H R E M E S.

V , A7 , flint,N: n admifu : mm ltCufM, 8]", u : me tuarum tibi ,

Nique plument paraît.S r a V S.

quid agis !C H R E M» E S: .

p nil factum.Nu tibi, ne; huit : nu m: cf! aquumflmrdfh

tin. mihi

ACTUS QUINTUS.SCENA Il].

ISTRVS CL-ITIPHO-a; A81)? 1M]! Pragîfi 15:21:»,

LEE’HAUTON-TIMORUMENOS. r7,C I. 1 T I P H 0 N .

le voudrois titre mort lC H R E M E S.

- Apprenez auparavant ce ne c’en que devivre , quand vous le l’aurez , 1 lavis vous dé-plaît , vous defirerez de mourir.

S Y R U S.Monfieur., me feroit-il permis de vous ding

and CHREMES.Parle. p .S Y R U S.Mais en toute [cureté a a

C H R E M E S.Parle.

S Y R U S. r rŒelle injuflzice ell- ce-là , 8c quelle folie devouloir qulil porte la peine de ce que j’ay fait a

CHREMEs .C’efl une affaire conclue. Ne te viens pointmêler en tout eec ;perfonne ne t’accufe , setu n’as que faire e chercher ny autel, ny in:terceflimr pour toy. S Y R U S.

Que faites-vous?C H R E M E S.

le ne fuisen colere, ny contre roy , ny con-irre luysde voûte colle , vous ne devez pasnon lus dire fâçhez contre-moy de ce que

j’ay ait. *

. y txACTE CINQUIEME,i S C E NE 111..SYRUS. CLlTlPHON.

svnus .pL s’en cit allé. Ah: le voudrois bien la!

- avoirdemandé... ,- aux

**" :24&1)..- V.

.180 ŒAUTON-TIMORUMENOS.C L l T 1 71:1 O.

I s neS r Ra; s. j,

and: mihi 12mm» :i.

bien: ’à 1M un abalimwit imitatif: ad fanny:intellego.

C L I T 1.? H 0.Adenn’ m» radin? , ut pcriaulum «in» fume

mihifit 5]" aS T R V s;

Mode une: «nom, [pas a]; , , , A

C L I T 1 B H O.1 qui. aS T R V S. t .l nos efim’tum fait.

a t. prix P H 0.f. Irridb: in 1min , neqm me quidguam tanfiIia

adjuvat!S T R V S.

1m00 Mi nuncfum , à afin: daim» il tgi ,dam loquirur pater .-

Et , guamm’n ego innlligerspoflum . . .-

C L 1 T I P H O.quid 2

s r R v s. .mm ahurit longiut.

C L [Tl P HO.mini id ergo)

4 Sr a V S.fic a]! , ne» aflehorum tu u-

bitror l .C L I T I P H O.guidiflhur, S)" ,3

une fait»: a a ’.

L’EHÀUTON-TIMORUMENOS. tifE C L I T I P H O N.s r no , S rus 2q y y s Y R u s. vOù il veut prefenrement quej’aille chercher

à manger , puis qunil nous a chaflez. Car pourvous , je comprends que .vous en trouverezchez voûte fœur. .

C LIT I P H 0 N.Faut-il que je fois reduir à cette extremîré,

que je me ’voye en danger de n’avoir pas du

pain? S Y R U S.Pourvû que nous puiflîons vivre , il nous"Re encore une belle efprrance. . . 4

C L I T I P H 0 N.uclle 2

Q S Y R U S.que nous aurons toujours bon appetîr,’

C L I T l P H 0 N.Tu railles dans une affaire de cette imper.

tance , 8; tu ne m’aiçlcs d’aucun confeil!

S Y R ’ U S.Vous vous trompez,ie ne fouge à autre chou

le qu’à vous tirer de peine , a: pendant tout letemps que voûte pere a parlé , je unay en queceladans I’efprir. Mais autant que je le puiscomprendre... C L ITIP PION. r

no î -Q y S Y R U’ S.Les chofes’n’iront pas bien loin.

C L I T I P H O N.Comment donc 2

- , S Y R U S.Cela efl: comme je vous le dis , (fifi que jeexarque vous n’eûes pas leur fils.

C L I T I P H O N.Commenucla? es-ru en ton feus 2

tu;

k7 à h HERUTON-TIMORUMENOS..

n ’ s r a V s. v- a a dimm, quad mi in muénm. tu diimîf: .

[la Dam mis faiin folu:,dum nulle plia 44:84.

(I0 r’ æ. p;opior e11", n indulgeàm, un Mm;

mon filin , .Poflquam a]! inventa mm, inventa e]! mafia

que n cxpellmm. vC la l T 1 P H 0.:E]! verifimilc.

a S T R V S; la» tu oh pauma» hoc a]:k 5111m imam fait! 3

C L I Tl P H O.Nm arbitrât.

s r, R V s. , vun»: aliud fluât: Main: on»

nu Hi:1h puma adjutrices-r, auxilio in [mm inje-

na s"dolent-refus id nô»

C L I T I P H O.

’ mm»). quid ergo minzfuianq,

8]"? nS. T R V 3..

«Sufiitîtmem que" ex illi: ijihnm: à mu profit

- palan). I .si mm q! Ivana», ad mifiricordiam umbos Ml-duu: (170,516

geai: cuira fis., c L l T1 p H o.

"à: fait: ; flet-ln! .

L’HEAUTONJIMORUMENOS. h in;

S Y R U S. V i ,le vais vous dire ce qui m’eftvenu dans l’ef-

prit , vous en jugerez. Pendant u’ilst n’oncen que vous , que vous faillez fendeurs plai-

e firs , qu’ils n’avaient performe qui leur tou-chât de plus prés , ils ,avoxent de l’indulgence

Y pour vous , ils vouspdonnoient de l’argent;pr’efentement qu’ils ont retrouvé leur fille , ils

ont d’abord trouvé un pretexte pour vomichafl’er. ’ ’

C I. I T I P H O N..Cela elf vray-femblable. le

S Y R U S.Elles-vous allez bon pour croire que ce fait

pour cette petite pecadille?C L I T I P H O N.

Tu as raifon. ’S Y R U S. lConfiderez encore une autre chofe. Quand

les enfans ontfaie quelque (attife , les meresne manquent jamais de parler pour eux ,ellesprennent toûjours leur parti contre les perce.Icy , nous ne voyons pas que cela le fafI’e.

C L I T I P H O N. .Cela dl vray , que dois-je.faire à prefenr ,

Syms a a3j Y R U S., Demandez-leur à.eux-rnefmes l’éclairciŒeo

ment de ce (oupço’n. Dites-leur franchementvoûte penfée. si ce que nous croyons n’efkpas , vous les attendrez tous deux ,8: ils vouspardonneront fur l’heure , se s’il en vray quevous ne foyezpas leur fils , vousfaurez à. qui

vous elles. . ’l C L I T I P H O N.Le confeil en bon s je le fuivray;

Qiiij;f

I 34 HEAUTON-TIMORUMENOSe .

5 T R V S.« fin "il: hoc mihi in

an,Mumm Granit .- manoque Adoleficnsflaam mi-nima in f pt fins: en), .

j mon faillons panic panna in legs: confiât:

fun. rFlint baud flic Mi 10mm» dam: , a: Spa nilgratis. ’

52ml bacante»)? [aux exit foras. egofugio.adhuc quad fiflumzfl.

Mir" non jujfifle illico»): artipi.Ad menaie-miam bina page»). en» ’ ’ l

ZSIlPIbfl’dNflm mihi para 11.405 maffia. fidci pilai!

du. ’ ’ l

s

SCENA. 1V;’SOSTRATA, CHREMES.

s o s ne 4’14.PRochÏamifi en": tu bomo,41:’gnid’gn4ro em-

, fait: mali : ibien Mlle mirer , qui mm inspira» quidam.

pontait au- Venin in mentent, mi ’vir.

C H R E M E 3;oh , pargin’ malin cf" ullmm

’ ego

Stem targum 4:01:45, qui» tu in u mihi adver-fitrixfucrù, Soflmm z a:

ACTUS QUINTUUSK

l

L’HEAUTON-TIMORUMENOS.- taf »S Y R U S.

Cela m’en venu dans l’efprit bien à propos,car moins ce jeune homme aura d’ei’perance ,plus il aura de facilité à faire fa paix à [onavantage avec fou pere. Maintenant je nefay pas s’il ne faudra point qu’il le marie,j’ap-prehende qu’il ne m’en veuille pas grand bien.Que cela me fait-il , dans le fonds à mais voicinome bon-homme, je m’enfu . Vû les cho-fes qui le font pafl’ées, jefuis ort furpris qu’iln’ait pas commandé qu’on: m’enlevaft furl’heure. le vais chez Menedcme , c’eft. luyque j’ay choifi’pour mon intercefl’eur , carzooi qu’ait dit naître vieux Mailtre, je ne me

e pas trop à lui.

ACTE CINQUIÈME.il SCÈNE tv»

SOSTRATA. CH-REMES.

S OS TR AT A.Nverité, mon mari, li vous n’y prenez .garde, vous ferez caufe qu’il arrivera quel-

que malheur à nome fils n, 8e je fuis. fotAt l’ur-ptife u’une chofe fi déraifonnable au pu musvenir ans l’efprit.

C HR E M È S.p lOh, continuerez-vousd’eftre femme ? ay-je-jamais voulu rien faire que vous n’ayez eûé

’ toujours. contraireàmes deflcius P 8c (i je vousdemandois en quoy j’ay tort ,on par quelle.-

l 8 6 HEAUTON-TIMORUMENOS.Si rognera jam,quifi a]! quad paumant: «un;

01mm idfiuiom , nefiiar. ipo que r: "une mm oonfidcnm "fi." , fiat.

M 2 ’ »SOS TR A T l.

ego mfdo ?’

C’HREMES;

1m fais potin: , 419m mais": min: ad infla-

gmm «de»: orario. 4

S O S T R A T A.chimique: es, qui me sa: n de n lama fallu-

les01-1 a a M a s.

Non foflulo. jam loque", nihilo mima ego En

fartant Mme": l* 5 O S T R A T1.

to. Patin a ’C H R E M E S-

mrum. ,SOS TR A T 4..

non vida , 304mm» ’

mu ex a ra excites e ,,Subdimm [z fufpiwur. ’

c H R E M E S.- . [ubütum ! ain’ tu P

S O S TR A TA.nm fie cri: ,

Mivir. vC H R E M E S.confire".

3-018 TR A Tl".. . en ,obfooro aleph»:Ulmùisfiu,

l’HEAUTON-TIMORUMENOS. 187raifon j’en ufe de la forte , vous ne pourriezle dire. Pourquoy donc , fotte’que vous elles ,vous oppofez-vous prefentement avec tand’opiniaeteté à ce que je veus ;’ I

S O S T R A T A.lent pourrois. le dire .3 »

c H R E M E s. ple me trompe vous le pourriez , j’aime bien

mieux le croire que de recommencer à: devous entendre rebattre cent fois la mefme-eho-le.

I S 0 s T R A T A.Oh! vous elles injufte de demander que je

me taife dans une chofie de cette importai-

ce.C H R’ E M E S. ’le ne le demande pas, parlez 5 je n’en feray

pourtant pas moins.5.0 S T R A..T A.

Vous n’en ferez pas moins!

C H R E M E S.Non.

8 O S T R A T" A. « .Vous ne voyez pas les dangereufes fuites

que cela peut caufer; * Clitiphon croira qu il* "me;n’en pas noflre fils. lu 7(3-

C H il E M .E S. monQl’il n’efi pas naître fils! Cela cit-il poflî- qua.

bic ? ” lS 0 S T R A T A:Oüi affinement , mon mari , cela (en,

A C H R E M E .5.s En. bien, dires«1uy qu’il a talion.

e S O S T R A T A. l ..Ob , ’e vous rie , ve7.-vous par et ata-fi? que Jnos engeinispgdllent une station (idé-

4

:88 HEAUTON-TIMORUMENOS."I Egon’ enfin" mon»: nm ejfe film» , qui fit

mua.C H R E M E S.

5344M r manoir ne non , mon 11:15: , convîntesa]: illum miam 2

S O S T R A T A.1; guodfilio efl insinue

C H R ’E M E S. tmon , fini, quai rang? endop-

dum [in , ’ Aand a]! coufimîlis marioit: ,Facile ton-vina a: to "aux": e un: mi [brûlis

efl probe: lNom illi nihil vitii o]! reliât"): , qui» à [ifidem :565: ’ ’

Il»; prenne tain» , au]; tu ,rmlla "leur fi-’ "Il".

Io Su! ipfi gredin". que»: [nous (immun.113’ch , confias. *

ACTUS vQUlNTU’S.

S C E NA V.CLITIPHO. SOSÏ’RATA. c HR E M z S.

L c L 1 Tl P H o.[moquerie ullum fait rompue, murer, urany-

wluptui riln i ’ .Purin: ,diâm filins nous au miaulez: , ob-

feero ,. jm ut maronnai: , sans rompit un: le Mi-.- [enfin mais ’

.J-a- ---*’

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. r 89A tenable lje dirois à mon fils qu’il n’en pas à.

moy 2 à mon propre fils a

CHREMEs .Qtoy ïcrai nez-vous de ne pouvoir quandi vous voudrez aire voir qu’il en à vpus!

S O S T R A T A.Bit-ce parce que ma fille cit retrouvée que

vous me dites cela 2C H R E M E 5’.

Non , il y a une raifon bien plus convain-cantes c’elt qu’il a toutes vos manieres 5 ilvous reflemblc parfairement,vous n’aurez nul-le peine à faire voir qu’il cit à vous 5 il n’apas le moindre defaut que vous n’ayez toutcomme luy. D’ailleurs il n’ a que vous aumonde qui puiflie’s avoir] un 1s comme celuy-là. Mais le voila qui fort. Qu’il’a l’air grave!à le voir on connoifi ce qu’il efi.

FACTE c INQU IE’ME.

S C E N E V.CLITIPHON. SQSTRÀTA. CHREMES.

C L I T l. P H 0 N.

SI jamais vous avez en quelque joye &quel-* que plailir de m’entendre peller voûtefils , se de me donner vous-me me ce nom àje vous prie , mamere , de vous en fouve’nirsa: d’avorr pitié d’un mifcrable. Ce que jefou-

1 90 H’EAUTON-TIMORUMENOS;ændpao , à «lolo , parentes mon; in (on.

I "tarifiiez m5195.S O S T R A TA.

5. Obfeero , mi gnan, ne iflhue in animum in:dura: "mm ,

minium en: te;C L 1 T 1 P H O.[nm 2 A

S O S.T R A T A;mifemm me , bottine quofifli , obfuro!

, [en mihi , atqnhuie fisfuperfles ,’ m ex me ,arquent bar noms a: e

Et.mvepaflhue , fi me amas , ungumiflhue2:1"me ex te andin».

C ’H R E M E s. l» a a:

rififi m’ "mail, me: torve in te ego 53h:’femiam, I ’ -

C L I T I P H O,le mon?

CHREMES.fi [du m’a , ego diane z gem fine".

frou: ,helluo. V6mn ,damnafur. and: s O mon,» te; Je

andin. - II S O S TR A TA.Nonfum in: lue 41’543 parvint.

C H R E M E S.ne» , fi ex tapirojis mec -

Nuit: . l’âme , a: ont»! Minomom «Il à?!

: jazz: ,ea un]?! mugi:un" , clitipho , flegme mi: un 3’»me

fieri.

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 19!haire , c”eft que vous me falliez connoiflareceux de qui je tiens le jour. U

S O S T R A T A.Ah ! mon fils , je vous prie , ne vous mettez

pas dans la mite que vous (oyez à d’autres qu’à

nous. tC LI T I P H O N.Cela cit allurément.

S O S T R A T A.Q1e je fuis malheureufe: avez-vous pû me

faire cette demande l? ainli primiez-vous fur-vivreà voltre porc que voila 8c à moy , commevous elles fils de l’un 8c de l’autre : donnez-vnus bien garde deformais que j’entende jamais .cela de voltre bouche, fi vous m’aimez.

C H R E M E S.Et moy je v6us dis , donnez-vous bien gar-

de que je m’ erçoive jamais que vous ayezces lnefmcs iuzlinations , fi vous me craignez.

Quelles inclinations 2 ’CL! T I P H O N.

le vais. vous les dire , puifque vous le vou- ’lez lavoir a les inclinations d’un coquin , d’unfaineant , d’un fourbe , d’un débauché , d’un

prodigue Croyez-moy Je ne doutez pas quevous ne (oyez nome fils. v

S 0, S T R A T A.Ce, ne (ont pourtant pas là les paroles d’un

pere. ’ *.C H-R E M E 5.,Non , Clitiphon , quand vous feriez forci

de ma telle, comme on dit que Minerve en:[ortie de celle de lupitcr , je ne foufïrirois paspour cela que vous me deshonoraflicz pas vosinfâmes débauches. V

p

191. HEAUTON-TIMORUMENOS.l s o s ra A T A.

I; Dî iflhae...

’«C’HREMEÎ. gne de Dans .- e o m7 otero me?"

rami. g d a ’ Aânerie id ,quod bah: normes :quodabrfi,

non quart": , puni.filao modo obfequare, à [mon quad tabor:

1013719979.

Non mihi perfolleeio: ndduem on" onde; 2

punie: lDiacre bac profane embrun turfs .- Un n ilnullo modo

ne ramendait.’ C L I T I P H O.’

dure , qum ego mon; rom: déplie»

miloi l V ., alfa»; palet l neque quad primipium inci-piom ad [abondera , nefiio.

ACTÜS qüïNTUS.SCENA v1. ’

MENEDEMVJ. CHREMESt. CLlTlPHO.S O S T R A T A.

MENEDEM.VS.E NimcroCbnmes nimi’ graviter embu ado-

lefunmlnm, rNiquue inhumanè,exle ergo , a: poum ron-’ tiliem. optique,

I 1113: vida.

g SOSTRATA.

ü-

L’I-ŒAUTON-TIMORUMENOS. inS 0 S T R A T A.

Q1: les Dieux fallcnt....

l C H R E M E S. .l i iencfay’ point ce qu’ils feront , les Dieut, 4 lmais pour m0y je feray tout ce qui me fera

t poflible pour l’empefelier.Vous cherchez ce’ que vous avez,un pere a: une mere;& vous ne

cherchez pas ce qui vous manque , le moyende plaire voûte pere,& de conferver par vô-tre bonne conduite , ce qu’il a amaflë par [on

y travail. Ne rougillez-vous pas d’avoir eu l” -l Iolence de me tromper , 8c d’amener devant

mes yeux 8c dans ma malien une.... j’ay hontede dire un vilain mot en prefence de voûtemere a a: vous n’en avez en aucune de faire

une a&ion-infame. v VC LI T I P H O N. ’

Ah ,que je me déplais à moy-mefme , quej’ayde confulion ! je ne fa’y par ou commen-ce: pour rapparier.

O

ACTE CINQUIÈME.

SCÈNE vr.A

SOSTRATA.MENEDEME..

V

a": tN verité C hremes traite ce jeune garçonE avec trop de rigueur 8s d’inhumanire. Jefors aulfi tout expiés pour faire la paix.le les

10] fortà propos. ,* Tome Il. k

MENrDrME. CHREMES. curial-Ion.

v---«.v--.r--..

5 N: facim.

tu ÆAUTON-TIMORUMENOE.

C H R E M E S.d’un , Juzmdem , au mm nmfli fada:

filiam .0 quad dotis dixi , finaux 2 ’S O. S T R A T A.

mi «air , n obfetrœ

C E I T I P H 0..par" , obfwo ut mî-ignofmg.

M E N E D E M Y) s.) da 11min» , chum: r

Sial a 1mm. -- C H R E M B 9.cgou’ mu. bon». a: du». Buchidi daim

[dans a;

Non fadant. - AM E N l D E M’ V a

a ne; au» finengus.

c. L 1 r 1 r a o.[i m: vimmvis que».

I (fig.p S O’S TR’AT 12.

age , Cbnmc: mi.M ENGJD 3:54 VS,

aga info , a: jam obfima Il;- Chromos.

C H R E M E S.il iflhun-vidu nm harem: taperai»:

lm penaude" ;

NMENEDBMVS;m fiai: , un "Juan. . nCH"R8MES.. . a les; bn’deosziau , fi «i: il:

muid ego Ivan aquomnnfeo.. f - .CL 117-1110.. ..

11:5, mais fammnmpmzw

[TEKUTON-TIMORUMENOS. 19 î.C H R E M E S,

Ha , Menedcme,d’où vient que vous ne fai-tes pas aller ma fille chez vous 3 8c que n’arrêrtons-nous donc ce que i’ay dit pour fafiot.

S O S T’R’ A T A.

Mon mari ,, je Vous conjure de. ne le la:

faite. . .C L I’ T I P- H 0 N.Icvous prie, mon pere , de me perm.

net. .M E N E D E M E.Pardonnez-luy ,-Chrcmes , lamez-vous ne-

clair à fcs prietes.

C H R E M Æ 8.. eMoy , que le fachant, le voyant , je donne

mon bien à Bacchis P je n’en feray rien. «M’ E N E D E M E.

Mais nous ne le fouftirons pas.C L I T I P H O N.

Mon pere . fi4vous voulez que je vive , gaï-

Jonnez-moy. c ’S 0 5- T R Â- T ’ÆFaites-le , mon cher Chremes.

.MEN EDFME.Allons nevousobflînez 1ms fi’fdrt..

C H R h M E 5.Enfin vous le Voulez-,5 je voy bien qu’il ne:

’ me fera-pas permis d’achever. ce 331e J’avais,

commencé ,, MENÈDEMKE.Vousfaires une chofedigne de vous.

c C H R E M F. S.k le fexay , à condition qu’il feu milicemouvera a to os.

au": C.yI..1PTîPH.O N.Mon yen: , je fcxay tout ce qu’il velusphià,

n ,, commandez. n. x),

m, HEAUTON-TIMORUMENOS.

CHINE M E S.murent ut flatta.

C L I Tl 1P HO.par"...

C H R E M E S.m’ht’l audio.

M E N E D E M V s.

" si me mipio.’ tatin.

CHREMEa’nil «in» audio 6,13m.

CIITIPHO;perii 1

SOSTR 4T1.» .au dubitm,, flitiphp æ

C H R E M E S.En «hmm 50:41: ?

MExNfianMVS.fait: mis.

S O S TR A T94.bu mima 521551841, and.

fan: .a; Dumquc ignora : «bi cognais ,fncilip..

C L1 T 1 P H O.c farina , "unS O- S TE A T A

1mm mina: pal au dal» il)»; lapidantqua») w facile une: ,

filin")? huma; "fin.n c L 1 T1 P H O.’ raffina: 5114m virginal , .

Enfin» . .0443 m a alam- wifi 1- au» p];[un , peut,

L’HEÀUTON-TIMORUMENOS. 1 :7

CH R E M E S.Je veux que vous vous mariiez.

l CLIT Il’HON.Mon Pare..«. l

CH R E M E S.le n’écoute rien. -

M E N E D E M E.le me charge de cela , ruoy , il le fera. A

-l, CHREME&letx’entends Point encore qu’il me frouiez

te nm.C L I T I PH O N.

e le fuis mon!S 0 S T R A T A.

lit-ce que vous balancez , Cliti phon 2C H R E M E S.

Sans tant barguigner , qu’aime-vil mieux?

M E N E D E M E.Il. fera tout ce que vous voudrez.

s o s T R A fr A.Cela vous paroifl rude d’abord , arce que

vous ne (avez ce que c’eû 3 mais -tofl quevous le fautez , vous n’y aurei aucune peine.

C L I T l P H O N.Je vous obeïray , mon pere.

S O S T R A T A. lMon fils , en verîré je et donnerar une jolie

fille que tu aimeras ; clelt la fille de nous:

voifinPhanocrates. ’v CLIËIPHOIN.

l u ,certerou e nia es vu: de la«3:5: ceux des chgrs , le filé: plein Je

’ ronfleurs ,lc nez chcrxoquet? je nele plusgnon yen.

A B fil-.---r hem-1.5 1’"

"ut HEA’UTON-TIMORUMENOS.C H R E M E S.

Eh , ne dag": a]! urubu animent EH a]: a.

s o s m AI A. jalun» Mo. .. c L l T 1 p a o.

to. Quid iflbut æ quandoqnidem huma ,,r agame: laina propmodun

qui» vola. .1s o S T R de T 4..au»: lande! n . gnan. l

C l. I T I P H O.’ Archmidi: fait»).

S O S T R A T A.

Payant. j I ï ’C L I T I P H 05Atu!" , hot rmner:fihr,,

c H R E M E 5.. ’

J quid Îc L 1 r I r H o. -Sjro igufitu volt,

au me :Mfafiât. oC H R E M E S.

fiat. Vos 1141m ,0 fluidifia.

Q8361!

L’HEAUTON-TIMORUMENOS. 199’ * C H R E M E S.

Voyez un peu qu’il cil delicat en beauté!au--loir-on crû qu’il eufl eu l’efprit tourné de ce

collé là? kS 0’ S T R" A T A.

I: t’en-donneray une autre.

C L l T I P H O N;Ho bien, Puifqu’il faire que je me marie»

j’ay trouvé moy-mame à peu prés celle que je j;

Veux. wS O S T R A T A.A purent , mon fils , je fuis fort contente

de :07. » .c î. r r I p H o N.C’efl la fille d’Archonides. .

. s o s T R A T A.Elle-cit fort à mon gré.

en: Huron.Mon pere , il ne telle plus qu’une chofe.

ÎC-H R E M E S. lu *?v

Q0, CI. 1T IPHON;Que vous pardonniez à Syrus tout ce qu’il

a fait pour l’amour de moy.

,CHREMEa .Voila qui cit conclu. Adieu, MelIieurs , ban.

tendes

fiiæ

gRÉMARQUES

. s U R1; KEHEAUTON

TlMÔRUME’N’QS.

arnaquas l

a. - eæuæææeæëy Ëeuemææææ

REMARQfiESf SUR.LE’TITRE.

- Llcfut innée la premier: fait me: Ici-flan:E mygale: , à. enfuit: d’un le: flan: droite; 1iQuand elle fut jouée avec les flures droites .11e fur pour quelque audion tortqferîeufc , onpur quelque occafion de deuil.

Sous le Confida: de Semproniur Garrigue, (side M. Ïu’vcntim ] C’eftoit l’an de Rome 5 90.

cent foiranre - ans avant la naill’ance de Nofire-Seigneur.

REMARQUES]fur le Prologue». .

un râle] Il pareil! par ce pilage , que. à de oit toujours de jeunes gens à qui on don-,I noir les Prologues.

.3. 7e mais vous édairâr u orin! . à! tu fuiteje vous dira] u qui m’aura»: devant vous. 1:4Nirvana dép». hindi and «nui , cloqua. On

i 13m2 Il. S

(20: mofla Pain in dormi à un Vieillard

me. REMARQUES.aecufe icy T crence de ne tenir pas fa parole;car ilnc rend as d’abord raifon de» ce qu’il a

choifi un Vieifiard. Cette accufation cit inju-fle , c’eft la premiere choie qu’il fait g il com-mence au dixie’me Vers 3 ce qu’il dit auyara-vaut n’en que pour faire connoiüœ’ la Pieceg

dont il ne dit que deux mors,&ic’eft une Pa- .

renthefe, ’ 2 ac. Avec eem difenrire , que le fait! e]! du.

ble,quqy qu’il ne foie qgefimple dam l’origine .1

Duplex que ex argumentofiveh ejl limplxei.CcPafi’age a exercé inutilement tous ceux quiont travaillé furkTerence 5 jufques là que iuleScaliger a cru que ce Poëte a pelloit cette ce-medie doable [Parce qu’elle ut jouée à deuxfois , les deux Premiers Aétes furent joüez’ lefait , 8c les (11015 autres le lendemain matin 38C qu’ainfi c’efioit comme deux Pieces au lieu.d’une. Mais cette explzeation cit infourena-bic en toutes manieres.Tereuce veut dire quen’ayant: pris de Mennndrc qu’un fujet fimple,

un Viellarcl , un jeune homme amoureux ,une Maifirefle , 8re. il en a fait un (ujet dou-ble rem y mettant deux Vieiilards, deux jeu-nes hommes amoureux, deux Maiflrefl’csnsc c.C cit pourquoyil ajoute *, novam eJe oflendi ;au: peut page; pour noubelle. C ’eft la verirableexplication; ainfi il n’efi pas neceflaire de Acorriger fimplex que ex argumemafitfin efl du.pliai. Car fi Terence’avoit pris codonblc fu-.je: de Menandre , fa Piece n’aurait eu que ce":qu’on voyoit dans çelle du Poëte Greens: par -confequent il n’aurait pù ajouter , 3011mtfiajhndi’, car iln’y auroit en rien de nou-

Ycaü. . v ’n. Hampe: pour wmfairele [relogea de

x.

a .

Y

l

Û

t

R la un R qu E ’s. ac;fi Pica. ] Il y a dans le texte, à non par pourafin le Prologue. Les Latins ap’pclloient Prole-’

guru celuy qui recitoit le Prologue , commecela a déja me remarqué. a ’

r 13. Mai: en Arma: n’aura qu’auront d’élu:

gueula] C’ef’t une plaifanterie pour dite que”Tcrence cil l’Auteur de ce qu’il va reciter,’8cpour difpofer en mefme temps les fpeé’tateurs’à écouter avec plus d’attention.

Prem’cremlnr pour ce quia]? de: bruira] Nant’

quad rumbm’dijlulerum mulwvlÏ.Ccttc parti-cule Nam n’a aucun rapport’aVec ce qui prece-jsicles Anciens s’en fanoient (cuvent au com-mencement du direcurs , à! limitation des iGrecs. Rumen: dtflirre en: une façon de par-ler fort élagante, Lucilius à, dinde mefme :

Guudes mm de me iflu fan: firmMibu: di 41

en. ’ . l ’Il! I: rami-quandvufiis «un? ce: bruits [à de”0m]. Et Varron dausIfes livres de la vie du’Peuple Romain , Rumaresfamum défirent li- ialn’e , nef ne empans. Qu’il: fuflerie courir ce:bruit: la nous à qu’il: mu: déchirent. ’

glue noflr’g poëteu confondu à mêlé plnfieurs

Bine: caqua pour enfui" peu de Lutin". ] Ilnd encore icv au reproche qu’on luy avoit

fait avant qu’il donnait l’Andrien’ne. On peut. voir les Remarques fur le feiziémé’Vers du j- Prologue de cette Piece , Cmrumindri non de.unfabulu: Terence ne vouloit: pas que l’es

l .xennemis puffenr croire t’en dormant foul.il: 11’41"00 timorumenos , qu

.- gn Gruuineegrum Comœdium ,une Pieee m-’

aà appelle ne une- i

flandrin d’une feule Plut Greque , il avoit i’profité de leurs leçons , 85 qu’il avoit blâ-i

me la premiere conduite. Il leur dedare,.s ij

«m4. REMARQU E’ÏSque que s’il ne l’a pas fait dans cette Pieoe , iln’y renonce pas pourtant . 8c qu’il lofera en-

core. *-1.0. il a pour la] l’exemple de boum) degens fort habiles.) Haine bonnum’exomtlum.Il parle de Nævius , de Plante , 8c d’Eumus. v

a 3. gniafs]! mis tous d’un coup à fane desCommun] Reports ad fendisse. hune]: afflictif-je "infusent. Mot à mot , qu’il s’efl appliqué toutd’un eoup à l’étude de la mufique. Car les An-

ciens appendent Mufique ce que nous appel-lons les belles Lames. AriŒophane en plus d’unendroit a appelle Mufiquc l’art de faire desPie-ccs deTheatre.

. 1.4 S’uppujnne plissa]! furl’efprit de [se nmis.]

De ’Lazlius 8: de Scipion. On peut voiries Re.marques (ur le Prologue de Adelphcs.

au. En par vos upplnudsfl’emms donnez ducourge. 1 me; organdi «pilon. Fuites "afin0e. Virgile a en en vuë ce me: de TerenCe ,quand il a écrit enfument orna" même».

2.9 9113i travaillent à vous donner des riensnouvelles. ] 9415 vous donnent le pluifir de mirdes putes nouvelles. Nommer» quiflnfiundi fa.d’un copim.Dans cette façon de parler , liu-tandi navarin» , ce Gerondiffpeâqndi cit pourle verbal âtfiatiowifio. comme s’il difoit,quimobisfaeiunt tapin» UlfiMl! maman. Ou bien ,il faut fous-entendre l’Accufatiffiveauulum.

l 30 le disfuns dcfaues , afin que ce mirbaneAuteur , 0e. ] Il faire que ce panage [oit difli.elle les: ou l’a fort mal expliqué. Ces .mots, ’

en du profe diflum alpine: , Afin que le and.chum Auteur , 6?. dépendent de 19! ne «sidis,à [une défauts.Apr6s que Terence a input vos

’pppluudijemen: donnez. limonage me mon qui

REMARQUES; p 10’;"maillent à vous donner des pieu! nanan" ,il a peut que l’on ne croyc que fou ennemiLufcius ne foi: compris dans le nombre de ceuxpour qui il demande des applqudiflëmens; cequi en: fort éloigné devfa penfée : c’el’t pour-

quoy:il ajoute , Off?» minis , à. fans defuun,afin qu’on ne puifie pas s’y méprendre , a: que

ce Lul’cius ne eroye pas que Terence parlepour luy : car les Pieces que ce Lufcius faifoit’,efloient pleines de defauts. cucu par cette rai4fou que j’ay ajouté cette reprife , je dis [unedefuuu , pour le faire mieux entendre. p

34:11,?" mon la beauté conjijloir m unifia." ’me qui couroit. ] Il falo’it que cetteAPîe’ce fulË

fort méchante , puifque c’efloit là l’on plus bel

endroit. Il faut bien remarquer que Ter’ence’ne c0ndamne pas ceux qui mettent dans leursPieces des Efclaves qui courent de toute leurforce , ô: qui tout écarrv’er le peuple pour leur:faire place. Cela cit louvent necfi’airc: , on en:voit’un’ exemple dans la quatrième Scènedlrtroifiéme Afle de l’Amphitrion chlautc ,. où;Mercure dit en courant ,.

Candie: arque abfeêdin armer, dévidâ-

, eeds’n.- . i iIl blâme feulement deux’quî (ont de cela’le ca-

pital de leurs Pieces’y comme ce Lufcins s caralors il n’y a rien de plus vicieux: Le but’ dela Comedie cit de peindre les mœurs s a: l’ons’éloigne de de Bue lai-quand on s’amufe à faire

comimin Valet acini tout le peuple-fait place.Pourqu Tomes s’amuferoee» il à parler pour

unfou 9’- ] cur infqnafervim! C’en le verità-’

ble feus de ce Pafl’ e, que Douar a Port malÎexpliqué; Il veut-Îâire , Terence n’a garde ,

Meilleurs ,-.de comprendre ce Lufeius parmi

’ S iij,

:06 REMARQUES.’-ceux pour qui il demande voûte. favur sur(nitre qu’il en en: indigne par les Picccs qu’ilfait,pourç1uoy nome Poète voudroit-il fervirUn fou, un un. axé gaur Tenmiu: infatua format?Cela cil fans dilliculté.

3 6. Cm: pica qui a]! d’un and?!" tranquil-le ÜIIPNÉ. J Tout cela cit dit en un morfila-Irariamagcre, que l’on n’a point du tout entcnc

du. Pour bicILexpliquer ce paflhgc , il (au:prendre la choie dés (a foutu. Les Grecs di-yifoient les Vers des Chœurs de leurs Piccesde Thearrc en Versfiatarm, u’ils appelloicn:fiçlpapïAn, parce que le C 1mn les Chair--toi: fans bonger d’une Place , 8c en Vers m0-Mrw: , qu’ils appcîloicnt "pâmait «in. P31" CC

que le Chœur les chantoit en danfant 8c enchangeant de lieu. Les Scholiaftcs d’Efchy le8:. dlAriflophane ont parfaitement éclairci cepoint. De là les Lapins fa fontayifcz de divi-ÏÎCI , non (pas une petite partie de leurs Pieœs

mais leurs Picccscntiercs , en Picus qu’ils-àppclloicnt flamme: , quand le fuie: trilloit,tranquille 8; repercé 38C en d’autres qu’ils ap-

[elloœnt mrtorinx , quand 1c fuie: citoit fortVif , à: qu’il demandoit beaucoup de mouve-ment. Cure Comedic cit du premier ordre,l’on a, voir pas beaucoup d’aviation 5 c’en:un Pu: qui s’aflligc d’avoir obligé (on fils à.

k quitta. On a cru que Termce appel- ’ 143i: icy fiamriam , non as toute la Piecc ,,-. mais un des rôles , en pus-entendant phlo-

".67". Mais quoy que je (ache que les Ancienson: aufli nommé les Aâcurs Stuarsa:,ou Mo- .-tortfo: . (don les mouvçmens qu’ils. le dqn-"(mutin me vfmnblo que cela nç fait. rien icy ,.0.1.1. Tamia: palefrin: Piccccmicrc : 6.3! 33-. v

g.

REMARQUES. un’ mateurvcommenc expliquera-t-On lc-VVcrs 4p. 8m lavis a 1; , ad au,» max defçrmr gage").

llfaudroit faire, une trop grandeviolencc à a:texte pour l’expliquer de quelqu’un des autre! .Aâeursede la maline troupe.

45.1.: [file de un. Puce cf! par. ] Ce n’eûpas (ans raifonque Terençe loüc le fille de cer-ce l’iece , il n’y a rien au monde de plus pur ,ni de mieux écrit a oc grand Poète voyantqu’elle citoit dénuée d’aâion , .s’eft efforcé de

reparu: cela parla viv ciré 8: par la pureté dufiile , se c’elt à quoy i a parfaitement bien

reüfli. .. ’ v .47. Dam l’un à dans l’une de ce: du»cancana] C’eft à dire , lorfque je jolie desPieces patarin: , tranquille: , a: brique je jaüedes Pieces mania: , pleines de mouvement. v

fifi 1mm aux igame: gens. 1 Par ces jeunesgens , il entend les Aéreurs , ou pcm-eûre’nef me les jeunes Poëzes a car Terencc n’avait"

flots que trente 8c un au. l. F

REMARQUESSur la premiere Sec-ne du premier1

A6te. ’ l ’l4. Emmaüs on coffre mura] Tamen me:

«aima tua , 02.11 appelle vertu, la vie;auflerc 8c peniblc qu’il menoit , car c’en: par

15 qu’il juge de luy. I ’ ’1’. gui , film me; , tient le premier mugi

que: l’amitié. ] and ego in propinqua’ panemuids pute. le n’ày vît performe qui ait bian

r 8- hi),

-« nm); 3M mye...»

mnw 2--l:

. -......--4..«

Ml A...

:03 R Il M A! QUESL.expliqué ce panage. Anima n’efl pas ange;nitifi, c’er un datif. T erence dit que le voi-finage; vient incontinent aprésgl’àmitiéyqu’ili

tient le facond rang, Et le bon Chremestfuiven cela le (arriment d’Hefiode ,qui fait ces:trois degrez ,-ami , wifi» , parant , 8c qui dit :.-

Tl; plaint. in: «il?! à 377500.17

I y. -Tu pauma mon?» 3’94! 0:31! 473e!»

une: : - -En ,8 1°) ,9 Âgïp’ Ïyxelgut ÔAXO flegme»

c 1’47»; gêna: au" , faim? 5 mon nJppclle à ta au; un mi , ù MI: je» "Mimi-sur. Mut andin] tmwêjînqui-dnmwptés dela] . un s’il t’arrive quelque mahonn- affin ;m «nife: viennent a» themifc peut» t’aider ,9-

n: par" valent pralin hafnium» Il!" ha-bits. On voit de mefme dans. le cinquiéme ghi-vredefinibm-lun. a mol. deCic’eron , le voi-.finage mis aupremier rang aptes l’amitié: f cr-

pi; munfons cognatimibusprimumxuatfiiui-«ratières. ridule unicitii: , p5]! vitiflutiblanum.Wh". Il met les patentées-8: les alliances.avant l’amitié , St le voifinage , parce qu’il re-garde cela.felon l’ordre naturel.

r g. au je m 1mn mm bêchant, ou labiu-um ,01: portant quelqu Mini: fardeau. J Ce»Vers cil plus important qu’on ne peule pourl’intelli ente juil: de la conduite de cette Pie-ce z car il s’agit de l’avoir en quel état cit Me-

nedeme quand Chremcs luy parle ,, s’il tra-vaille dans fan champ , ou s’il en (on: char éde (es outils. Il y a eu fur cela une grdifpute entre. deux Savans d’un fort grand me-

.rite. Si Mcnedeme travailloit encore quand.Changes lercnmntre ,1 Terence auroit filiale.

xnnanozs’; se)Mgrandesfautes contre la conduire mm.ne a car comme la Sage ne change poinr.Meaacclame feroit toujours: ’pre’fent- ,-’qu’eü-ce.

donc quil’empel’cheroitde.voirstdeftre vû z-Terenccnïavoit-gardc’de faire une fi lourdefaute s’il a foin de marquer nanifeulement l’é-tat où’elt’ M’enedemey mais encore l’heure

qu’il eltquand fa Piecc commence , a; il le.manque par cesdeux mots, au: aüquidfern ,.qui: douoient toute la quefltione Mènedeme’ayant travaillé tout le jour , et. ne voyant;plus ,prendxfes outils fur. l’es épaules, 8c. s’en:

va eàeLIuy , Chremes le tmuvc en’eetétatprés de (aimaifon , ou en: la Scene.. Ainfi la.Pieee commencemanifeflement à l’entrée de.

huait, Ionique Meuedeme quitte [on mur

vain. Ia. y; 7:17:53 hmm rot en un: qualité. Im-mvfiom .humiiuihtl à indium»: par». On»Joies’ëtonnerrque’ce Vers airelle (i mal env

.eemlu aptes ce que Cicemmen. adiedaus lagigue: tinettes Ofl-î’cer, (pipeur luyfervirî

Commentaire : caron voit manifeftemencau Lifting Terence appelle icy humain tous;s maux , tous les acuidens faishcux’qui ar-

rivent ou quipewtent: arriversaur hommes ,.ou ut l’a force dela’dcitinée’, oupar les .efletsa’

si: ..Ma.Tradu&iontlefait allez enten-

ea .1-5- P’mz n furie mr’di: ou paumier dans

que je «ou: doum , ou pour du infirmaient que j:vouxdtmmdt. ] Onne (aunoit voir deux E1113

beaux Vers que ceux-cil. lVal me mon": bu , tu! paumai plus r ’une,» a]! en!» ut faim». me]! y n tu!»

terrant. L . t ,

.-- v r A

(-.Myar- y A

:5

2.. .- 4.--»a-u- 1:. u.-

ne REMARQUES.» mEgo a; fait"): répond à pcnomnti ,1 n tu imi-un"! , répond à montreoperconmrt cil propreement s’informer dur s’iulkruire , demanderles raiforts-d’une c ofc , s.’ en inflruire à fond ,a: c’en: un mot empnmté ides Mathias-qui

fondent les guets. - 4 » a V "30.» S’il vous «flair arrivé quelque grandijet

de dé]. Mfir , je ne déni: rien. ] L’on n’a point:du tout bien entendu ce Vers,fi.qta’dlabom «fi,une»), SI vous avieîqnlqu pandfuiu leditpluzfirM ure: a: lesautres l’ont’avoiié franchement. M.. Guyet a eu recours à l’on. expedientordinaire , il dit que ce Vers cit indigne deTerenee , 8c qu’il faut le retranchenll cit cet-ùtain qu’il el’t "es-difficile , 8c j’ay site forelong-temps fans le comprendre ; je ne fay-rnêdme li après les grands hommes qui ont defefcpere’ d’en trouver le feus , je puis me flatter del’avoir bien entendu. , on en jugera. Après-que Menedeme à répondu à chromes qu’iltrouve à pro os de le tourmenter , Chrêmeslepouvant win11 la. saule d’un-goule fi eau-traordinairc 8c fi bizarre , luyr dit ,fiquid la-lavis cf! , mllm , il faut fousœntendre n da-mna s [a vous aviez, quelque grandfnjlt dechagrin gainant obligea]! à finira «que ou;faire: , je tu dirais tien ,0 je ne tâcherois pasdevons en détourner. En effet il ne pouvoit yavoir qu’un fies-grand déplai tr ,- ou plûtoft’

une efpece de defefpoir , qui pull obliger Me-nedeme à faire ce qu’il faifoit 3 8c il n’y avoit: .

que cela aufii qui pull porter Chremes à cellasde le palier ,« 8c de vouloit: l’empefcher deehafl’er ou de tromper les ennuis parla peinea: parle travail. le mouve là une bienféance

dont je fuis. charmée, , I ’

I.RENIER QUES; z"4A ’ 3 a. geline: ce unau, ne «vomfarigneî lump

Le (cul mot, ne [460m , a trompé des gens;tres-favans , qui ont cru que Menedeme tradvailloit dans fou champ , 8c que Chremes luydiroit, ne tabard, ne travaillez. plu. Mais ce feusne peut jamais s’ajufier avec la fuite. Mencndeme citoit forti de l’on champ , a (e retiroitchez luy til portoit (on râteau fur [on épaule,a: Chreme’s le prie de quitter ce râteau peu»dan: qu’il luyÏera le rccit de les malheurs.Ne[rabota yen; dite je)! ,ne vous fatiguez par , nevous tourmentez pas . comme Monfieur l’Abbéd’Aubi nac l’a fort bien fait voire

ce. [à par mon courage j agui: de la gloire(9’11); bien. ] Ily a. dans le texte, je trouva]de le gloire à luéien..Les Latins fe (ont l’er-vis de leur verbe repcrira trouver , pour dire«gravir , gagner , remporter , comme les Grecs.ont employé leur tigréjziyÆindare dans l’Ode

. un. des Ifih..419»! :1! 19,1? iEt’v’gt.

En "nervé logicien de: and)": , dire ,, ila empatté la «alliaire. .

77. Quo] une de par [nant embaraflaz’pour me] [and 2 ]. To: me» [blini filiciri [uneun aîl’ay lit comme mon pere ,folieitifint.-

Cela cit neceflaire. l .78. Pour»; un: d’Efildwx qui ne [gram «en. -pis qu’à faire les enfer pour me habit: E ] A»-cilla me me oefimt.C’efl la le feus de ce palle-gc.il parle des El claves que l’on avoit chez forpour filer,pour’coudre,& pour faire des. etofes..

89. Ninuubler, ni étof’es ] Il.y a m ’Ulfl ,ni habit. Mais j’ay mis menues au lieu de vafc;car tout cil: compris dans le m0: de j meuble: ,.&mjlimu (ont proprement des pleces, de»

-....--

tf5. RENIER QUE 5l ,lfol-e. dont ils fc» (avoient pour côuvrîr 16lits- , pour faire des tapis; (Tell. ce que Virgi-le appelle wflu.» ’ I

se Excepd me: qui en travaillent à la andfagne , pouvaient. aisément gagner leur vie. J;flip open "flint fatiundofircile damnant:-un: fumer 11- n’efi pasKueoeflair-e de (a routamente: pour corrige: ce Vas qui efi admira-blc.- Terencea dit exercera manu. , exercer f4on, pour gagncrfa en": ,» Comme Xenophon a:dit, huma: raflai": , travailla" [emmura

pour. gagner fa. vin. I91.. le mie tuffi- mb unifia en fiente. ]. Inf-eripfi filin ales. Il en: queflion’de (avou- s’il’v

faut lire ,: ikfiripfi illito du manda Ou bien)infiri’fi illico de: manade») qunfi mima! nôquindm’m. I’àime mieux le dernier ,-car il-me’

noir plus élegan: de dire fimplementmfiriegr: «les , quevinfôlibtn «in menait; Plante à:

dit de mefmel lAide: me!" Æafn infdibir liiergè; IIls. mettoient comme nous des écriteaulrmm’d

[on à 04min, "Mafia à laüer , des pendulerde: lande. Ceux quiche crû ne Meacdco’me m’avoir fait que loüer fa mai on , n’y ontpas pris gandç d’aller. prés, la fomme feule"qu’il en retirc,marque allez que fa maifon Futvenduë.- Il faut fe-fouvenîr qu’il parle de lamalfon qu’il havoit.- à Athenes car la Sccne’de aux champs-s On sïyeû tmmpércommenous) le verrons dansla fuite;

1 1r au: [14mg que l’on «labre laféjh dtBettina.- ] Les .A’xheniens- celebroient pluofleurs fates de Bacchus , mais il y en avoirdeux principales , rune que l’on celebroit atr-Rnntemgslrae hutte qgc l’on. adoucis-eu

REMARQUES; ,11;lutomne. Moufleur l’Abbé d’Aubignac ne.eherchézvec foin toutes ces sans ,3: aprèsen avoir ciré un grand nombre , il a pris mal-heurenfcment le méchant parti a car il a crûâne la fait, dont parle iey Terence , cil la fe-

e du Printemps que l’on appellent ombelle-ril , 8e où il faitaulii tomber la fefle appelléepjtboigie. parce u’on perçoit alors les ton»neaux, ce qu’il - onde fur le se. Vers de laScène du troifiéme Aâe.

flatterai amaril dolic, me: [in-as.17419016 un: me: sont"; j’ay ouvert route:me! math", Mais ce :raifonncment en: bienfaible , comme fi dans toutes les autres reliesde l’année on ne pouvoit pas percer des tou-neaux , 8: comme fi ce n’ef’coit pas l’ordinaire

dans les grandes relies d’on percer Beaucouppour choifir le meilleur vin. D’ailleurs onvoit bien que ce sur point i5? une chofe decoûtume , &qne Chremes ne e fait ne par-ce qu’il y cil forcé par l’importunité e Bac.chis qui n’en trouvoit jamais d’afiez bon , a:qu’il ne le du mefme à Menedeme , que pourlny faire voir la furieufe dépcnfç à quoy 11 va’

dire expofé. Cette faute eft plus importantequ’il ne paraît , car elle en entraîne d’autres,

8: elle en: caufc que M. d’Aubignac a-fort malplacé la Scene de cette piece. le fuis fâchéed’eflre obligée de faire cette remarque , 8: derelever la tante d’un homme qui a fait unOuvrnoe auffi utile que fa pratique du Thea-tre , ou il paraît tant de belle erudixion , 8ctout de jugement. La fel’te dont il s’agit et! lafane qu’on celebroit en Automne , se qu’onappelle-bit Dianyfin in agrix. le: Dimflùqms dudu»: . 8c la. Scene n’efl pas dans Athcnes,’

au. REMA’RQUES;. comme l’a crû M. d’Aubignac , elle Hi tians

un petit hameau où Menedeme 8C Chremcsavoient chacun une maifon. Cela paroir partoute la faire, a: d’ailleurs Menedeme n’a-fi!pas déja dit qu’il avoit vendu la maifon qu’ilavoit à la ville. La feule difliculte’ quirelte,«e’ell: de l’avoir pourquoy Chremes dit bien].

fie b2: fum. On maha- icj. C’elt parce que.cette (elle durant plufieurs jours , on ne la[celebroit pas en mefme temps dans tous lesbourgs 8c dans tous les hameaux de l’Atriqueouin celebroit aujourd’huy dans un lieu a:demain dans l’autre afin qu’on pût allèmbler

(es voifins,& que la compagnie fûr plus nom-*branle.

v .’ * 1’REMARQUE s-.Sur la rroifiéme Scene du premier

’ Arête. -l L I ennoyé un fait maquis chafiite ] Il y a

dans leÎLatin : Il a ennoyée» petit Laqun: àla ville , Nu»: ramdam du»: in urhm mifit.’ce qui Marque bien certainement que la Sce-nc efi à la campagne , li elle cftoit à Arhenes’Terencoparleroit ridiculement. M. Menace"dans la difputeiqu’il a eiie fur cette Corne c’avec M. l’AbbÉ d’Aubig-nac , s’efioit fervi de

ce paillage pour prouver que la Scene cit (à lacampagne. Mais M. d’Aubignac traite cela degto er , 8c il ditwqu’il n’y a point de Valet àl’arls,.ny de garçon .debounque , qui ne (lift:tous les jours que [on Maiftre cil à la ville ,qu Il n’cfl P45 encore revenu de la ville , (au;

i

REMARQUES. nequ’on paille inferer de là , que l’on dit cela à

la campagne a 8c là-dellus il fait des railleriesqui ne fout pas trop jultes. Mais en verite’ ,peut-on penfer qu’on paille regler lalan nede Scipion 84 (le Lœlius fur l’ufage des Va ers.8c des garçons de Boutique de Paris E Je n’en-.Henry point dans l’examen de cette façon de

arler Françorfe , il me fuffit d’allurer que figlïrence avoit voulu dire dans Rome à Leulins , qu’il avoit envoyé un Laquais à Scipion,il n’aurait jamais dit , [amant ad Scipion"): in;arum nnfi , a: Monfieùr d’Aubignac a beaudire qu’il n’y apas une Comedie dans Pleure ,8c dans Terence , ou l’on ne trouve des exem-.ples de cette expreflion prife dans (on feus, il.ne perfuadcra que ceux quine les ont pasluës a pour m0y je n’en a)! jamais vû un feul,&j’ofe dire qu’il eft impoflible d’en trou-i

ver. . .a I . 11:]! un] que toutes ce: thaler font com.me efl l’api: de aux, J Argue bec pariadefaut. Cette façon de parler en remarquable ,arque eft une reprife que les Grecs appellent

brasillons. * t .2.3. Mut mon pan. ] Imo in: fuit -finex.Clitiphon répond à ce que [ou pere a dit auI7. Vers mifirum 291mm minus endure duanthume: a la; ? qui trouvera. r. on qui Iefoitmoins! cet imo cit ici une particule adverfati-ve pour qui».

gr. Î: parle du [langui [ont un pou wifi»).-nobles] Paulo qui cf! tolerabili: , [canari cn-bru valant. Ce ehan ement de nombre on:bien remarquable , s’i y a un [me un peut ni-fonnàbli, il: m veulent par , il met l’un au fin-gulier, 8c l’autre aupluriel , a: c’el’t parce que

au REMARQUES.le premier nombre marque la qualité de chaquespore en partièulier , 8: tous enfemble font unpluriel r, on n’avoir pas bien expliqué cechangement. Iulesv Scaliger à fort bicente-marqué dans le .8. livre-de la Poétique ,que lefentimentde Chremes cit tiré de la plus finemorale, les peresquin’ont pas dépouillé tou-te forte d’humanité , (coffrent quelque petiteshofeâleurs enfans, 8L ne les pouillent quedes excès A; ile permettent qu’ils s’oublient

quelquefois, mais non pas toujours. ’a 3. Songez. o ne vous par éloigner à l’heure

qu’il .efl’ Ta, tu rompu: cfl dis: , videfi: m que

laine abus langian. Comment Chremes peut-Iil dire cela à (on fils , puis qu’à lafin de la’Scene prececlente il a dit , agames convive: on."r, t’en: mov-mefme qui fais attendre lesconviez 2 Il Terrible donc qu’il ne devoit paslamer aller Clitiphon , mais le mener avecâluy , puis qu’on n’attendait que luy pour le

mettre arable. Cette objeâionne peut-direfaire que ceux qui ne lavent pas que dansÎune occa ton comme celle-c7 , on avoit biendes chef es à faire avant uedc le mettre à ta-ble. Car il falloit que e repas fût precedéd’un Sacrifice ,d’aillentsces bonnes eus cm.ployoient un me: longtemps àcli courir a-vant quede mangercun onnne comme Chre-mes n’avoir garde de vouloir gêner l’on fils enl’all’ujettiflant à le trouver» à toutes ces cerc-

monies , 8c à écouter tous leurs difcours.

REMAR-

il

REMARQUES.. 2’17

R E MA- R QU ESur Ta quatriéme Sème (lu-premier

Afin.3; ET?» paintfintir toute: in puffin: dé [à jêm-F

a mm, ]1 Naquc immun Adfint: fla! mais:yarfut-adolcfœntia ,ïmoz-à-mot , Qu’eflrtpoint participanrdc tu chef" aufqucllu la ieurmafia mu: parle; Qqand’tcs Anciens difoiengau Plurielu: chef". filins ru, mm"; un")! ,ils parloient. toûjours ée l’amour. Le merafin: on fort beau , les Grecs employoientlmm’nyfluüç dans le mefme (ms. .

4 à)" la inclination: qu’a: ont cajou"! bar]Ex fnwlibidim..übidoIcflrquclqgefbis Bris. en»

hmm: parn- t .acini! [www par fiircmfiimœ de tout".j’ufoliu. é- ): fimjut’qoun [ne]! à la la] par. ’finaux] C’cft ’lc feus de Ce Vers

Nana 0* iguaftindi dahir"?patati: 1mn. ’gage l’on n’avoir pas bien expliqué." I

x 3. Q5007 qu’il: ai: aæzvd’njjàironheUu)’. j.

2th u quoquc fatum ner jùrngit. Cène en»galion eft’rcmarquablc. Sang": figpific icy:avoir des affaires, cflrc en peine, aro)v:rta’ygo--75714. - (fait pourquoy Philoxenc: «Pliage Sa."g" 570,132.

x 6 égarai «Un»: dmunule’ de Page»: , hmm(li: quc’mnrmfler mm les deum] C’efl le (En.a: eeVers. Un quad ailé»), rçæo efl’. (mana:«une t’avoir que réandx-e , 6c qu’on I ne van?

Ion! Hg. T

a:..;. :..

me REMARQUES.lori: dire , ny oüi , ny non, ou répondoit "5:,

qui ne lignifie rien.

7è.

REMARQUESSur la premiere Scene de l’ACte

I o deuxie’me..

I 3-; Ille rhofi: emmurent à me tourmentera]a M au minium exanguntJl faut bien Tedonner garde de lire txaugmnt. Les Anciens.on l dît mange 8c mangea , comme 45mn 8c157mm, «alla, 8c excella), flrida,flrideo,ferv0,fammfulga, fulgea , zeugma, congrue,

4. Llacmfian , I’e lieu , fin; âge, la mm’qu’dls

4.] Clinia raflemble icy les quatre choies quigriment luy donner du foupçon , ratafia» , la

ailh’efle eftoit feule,& n’avoir performe qui

veillât à fa conduite; Le lieu; elle citoit dans.une ville pleine de jeunes gens fort déban-chez. Son, âge , elle (alloit fort jeune , 8L pareoufequenteyeu. experimentéc ,, 8L facile àucmperLa me" &c. elle avoit une merc ava-le 8: corrompuë , qui auroit vendu, cent foisfar fille. ’

j 9. Quand arrivera dont a moment 2A] 2mm.de iflu: «112.11 faut corriger amande ijtuc jam:nir 3V 11. Pendant qu’elles s’ajufimtô’ qu’elles fa.

uèfimt un qui f: pajfe. J 51101115 cil ic pourune" ,. il explique parfaitement les oins seles peines que bien des femmes le donnentrPour leurs ajuflemens 3 8:. le temps girellespingloxençlàeflàxer ceqni leur, lied hmm.

5*"!

Il

.- REMINËQUEÏSÂ’ ’11,

REMARQUESSur la deuxièmelScene du, recoud:

Asile.» ’Li ’ E dis-m 71mn] Syrus répond aînfiÎài

1 Dromon, en s’éronnant fans doute de.ce que ce Valet luy contoit,de tout ccquetfnniMenthe avoit fouffert dans (on voyage.

2.. Pendant qu: nous nous amufomà cafeta]Interea du»: flamants adirant. Cette maniereide parler en allez remarquable , raderejërm.

enfer. Les Latins ont lventé’cela des (3ms ,ni ont dit fiés-ri! 8l." me" Avants. l’indare à

3k , 44:63» régul: ,ïdire des menfonges.u. N’attends-tu pas qu’elle mon des-fifi.

vantai] Toutes ces femmes ne pacifioient-spas encore , puis que Dromon ne vient que"d’aller auxdevant d’elles. Il fembledoncqn’il

faudroit lire audin’ tu antillais. N 2mm. tupas a qu’tl: vinoient de dire; mais cet amantjaloux parle comme s’il les voyoit déja.» 0mbien oidm’ cil ici comme nous difonsflnmùo’.tapa: qu’il: dijèm ,. (au.

l z. Ah , j’entends enfin. J11 entend’enfin le:-fùjet quîilad’avoir peut &d’eftre jaloux..

2. r. Et lors qu’il m’en aurois [u quelque gr! ,.,

je ne l’a; pas voulufzirn] Tum mm grimantmihi 2]]": parait. notai. L’on a toûioursmal uneduit ce paillage, car on ancra que grain» figni-ifioit ici 45914616 ,. rien n’eft moms4viay;.Graham, ç’efi; dire. dm’t 9p, a dahl’obllgg

si»? i Il Il)

ne: , fendre des dzfiojpour dire; Hermann?»

au REMARQUES.h 36. C’efl en une «tafia» on jumela, Menafæur. J Hic feiri oportui: , au: maqu alibi..

v L’on. ne peut rien voirde plus beau que cesil: Vers -, c’eft une regle generale pour trou-ver les caraâeres,8c cîelt.aufli ce qui m’a obli»géa’ mettre cela en general dans ma Tradu-

ion , quoy que Syrus en faire l’applicationv àAntipbile feulement. I’ay trouvé que cela.

citoit mieux ainfi. en naître Langue.j a. La vieille lujfiloitdes laine: ] Munie». .

C’elt.proprcment la tram , ce qui palle avecla navette entre les fils qui font attachez au.métier, 8051801!» de fulmxa , [abruti , [uba-nmen. Je croy-qu’il n’ aperfonne qui ne»loir touché de la naïvet au: naturel du ta--«

bleau que Terence fait V61.. gym-elle du à»)! tu m’a: mm! 2 11

Syrus veut faire voir d choies à Clinia , lapremiere qu’Antiphile a mûjours mené la.inerme vie pendant ion abfence,& la let-onde"qu’elle l’aime toûjoms. Çes deux chofes (ont:

comprifes dans le 2.4.. v0.1.2 Nmm 0 vitae]! «dam. anima trust.

il"; de fait.Il a fatisfaità la premiere dans tout ce-qu’il...vient de. dite , 8e il va prefentement s’aquiter:de l’autre.

Elle a l’abord quiné fan ouvrage. ] Midi»Idmdeferi: r, pour traduire mon àmot il au»rois fallu dire -, elfe a d’abord quiné le métier ;

p cal. «la n’ait pasiicysl’ouvrage , mais le nié-x

gamina: lequel on le fait. ’Comme Virgile 3L

djtficinztele adieu, a: Ovide iLieianrôariea lamie? liât nid,-

C’efltce que Caton appelle] juguler» "un.- la!" Tee ne nife» , gym-parisien»; feules

a

4-... A

R EM’AR’QU’E S. une me". 18171412 modo.,.mrum Clitiplion der.

voit dire naturellement mm . spa-die made.4 Mais il .ell fi troublé qu’il commence d’abord.

. par rappelle! Sytus , 8c après cela il dit à Cli-7 nia,:umem, tu as-railon. Ce defordre marque;

fort bien la palfiou , mais dans la Traduâiomcela n’aurait point en de grace.. ,. tintai» s’entend ,1) le feu). ] Selma-fa.-

fileur» me «je. Cette façon de parler eli re--marquable , Lucrece s’en efltlervi dansrlejuh

,livre.,

Selma: (Je globofà Lumen un» [jumartconfient...

« 11.3. Et dans t s le": (faire: e’e’fi ce qu’ilye

ont: plia importent. and "NM! omnium ejËfprima. Il annelait e mm (l’Heliode;.

un); ’ inti arien âpm. .au. Elle menois. si: homme avec beaucoup-

Indre-fil. J Hue une nefhbnvirum. Car c’elb:la une rand: tigelle de faire à un» amant un;facrifice de (on rival, de maniere que ce rival:n’en l’oie que plus amoureux, voila arum-pour-quoy Syms viande dire in Clitipli’on qui).:1101: arrivé chez Bacchis dans le moment fawvorable , ois ’elle f0 coi: à lu plaireten;lny fatigant à: rival..ngl A y

Vas mm à. double mame. ] Iwnfn ver-il. . C’en: ce que Plante appelle werhmpeyplu

"me" ’Neque alitez» turban ferlerperplexabilepQu’elle ne de]? pain: de monèdeuble "une...

:31. L’agilité de enfin eau, On] Everfiu un»dm. C’ell’proprementun cou mobile, finis-hle . qui tourne facilement , comme s’il mon:dflnonté s c’elt polaque; Lucie; alert- bien.

111°

:32 REMARQUES.dinde la mefme maniere Tpüng" hangar."in", V» une rompue

iREMARQUÈSSur la Sccne quatrième du feconâ ’

A6161. , ’1:6. E ne flip" a que frime la autres. ] Nef-Ë

de silex. Le caraétere d’Antiphile cit ad-mirable. Il n’y a tien de contraint dans la ver-tu , elle ne le mêle point de ce Pile font les au-tres,ainli la peut. des acci ns’ âcheux qui ar-ravent à toutes-ces: creat es , n’a rien contri--bue à. luy faire prendre’l parti qu’elles: pris.-

3.0. 81m: , ee ne puis en . funin] Tous ceux’qui ont travaillé fur Terence ont elle trompez

’ en ce: endroit , car ils ont fait dire cecy parClinia , fous pretexœ que vus a.dit à Cliti-phon à la fin de la Scene precedeute , emballe,allez. mus-en Mais ils devoient bien lentirque Clitiphon étoit trop amoureux pour obeïr:li facilement , .844 pour sien aller li volontiers,il demeure caché en quelque coin du Theatrepourvoir , 8K pour entendre la Bacchis , 8c de:là il dit à Syrus , je ne par? plus me menin Ce--lofait un jeu de Theatre fort agreable,& peint:admirablement le caraâerc de ClitlphomCCt-ste remarque cit de mon pere , à je ne doute.-pas que ceux qui aiment ,Terence neluy en la-

client bon gréa .4 a 1-. Il vous en feue bien avaler d’une: 1’Pin "un. de": dahir. Il ne faut rien changerme pallage. . Durardabir ,pn leus-entend» [Ph

REMARQUES.’ au;glu , 8L de" plages ell; dit comme 110256114: ,.dure «minera, dans Virgile , Ovide 8e Lucre-ce.

14.-. D’où vient cette défaillance? ] widflu.pas a On avoit mal expliqué ce: endroit,flupe.«

,n , lignifie iciramber en ferblefle , a; non pas;s’aime: ner.

àVREMAKQ’UES.

Sur la premiere Scene du troifie’me;

au ill m.ILieorznmeneèkdli à faire am] Bienfait .

hoc in»; Dan cette façon de parler leurle fapporte àeælum , qui ell leus-entendu, car:on dit cela.en regardant le Ciel.P.laute dans le,

. Curculio. I. tu.NM» hoc. quidam edepol haudamulto paf! [me

lueebit. IOn ne peut pas clouter que cette Comedie.n’ait elle jouée à» deux repriles -, les deux:premiers Mies fureur jouez le loir aptes le:

-coucher du Soleil , 8c les troisautres le marimà la pointe du jour. L’intervalle qui lepare le.fècondôc le troiliéme Acte, ell rem 11 par lelouper ui le fait chez Chremes ans unenuit de. ébauche.- La Pelle que l’on celebroitalors donnoit à Menandre la liberté de pana».ger ainfi la piete,& Tarente n’el’toir pas 0mn.se de rien c ange: à cette conduite,parcelqueecomme les Comedics étoient aulli jouées chez.kskomains dans les feltesfolemnelles , ces.

’ l.

m. REMARQUE:Belles pouvoient donner lieu à Terence de l

a Cuivre le mefme partage. Engraphius qui afaitdes Commentaires ur cette piece, acrû lque’cela elloit fans exemple. Mais il s’elitrompe. Tay fait voir qu’Ariltophane avoitfait la incline chofe , 8c que les deux premiers-Aé’tes du Plutus furent jouées le foi: , de que 7 l

trois autres le lendemain matin , &eque. " ll’intervalle du lecond au troiliéme Aâe elt.rem li par levoyage que Plutus faitau Tem-ples ’Efculape, ou il palle la nuit. Si-l’onîlavoit bien precifement à uclle heure s’ou-vre le Theatre dans Arifiop, ane , on trouve.roitfans doute que la li erré u’il a. priât. ne.laya pas fait palier la glu , s douze heu-Ï Ë ares qui doivent limiter allioit Theattalè. iloff au moins certain q, Tfirence ne lapoint ici, 8e qu’ilell a uregulierî en gelaqu’en tout le relia. Lejl’hçar’rev s’ouvre après w I

C

1

huit heures du foin, hideux-premiers me: si lne durent tout au plus qufleux heures , on ’ ilfDupe , 8c je» veux. que cet intervalle duo îte lix ou fepe- heures. Le troifie’me. Afie. Ï’ îcommencera: la petite pointe du jours , -ccrm- ime Terence am foin de» lemarquer , en laie îfantdite àAChremes , Mufti: hot je!) , il icomme: dép àfeire jour. Ainli les trois Aâes’ Î

qui implantoient durer plus de trois heures, li- *pillent-avant les fept heures du matin.Mais ce ’qui merite d’élite bien Premarquéicyfi’elt que

certroiliéme intervalle entre dans l’aâion,’ etdevient une partiedu fuie: aulli bien quer dans .Ariltophnne. C’ell: dans ce: intervalle que(fluentes s’apperçoit des libertez queClitic .ghanprcnd ave’c Bacchis , 8c c’elt ccqui dona

ne-

REMARQUE S. aune lieu à tout le jcn de Thcatre du troifiémehâle. Si les Critiques avoient bien yris garde .àcela» ils n’auraient jamais écrit , 1241!: 0’hum à inmis Comæaia cf). Cm6 Canada": (fimuid; ,17] a du temps perdu. On ne fautoit l’ai-

; reproche à Tercncc , pnifque ce qu’ils.. appe * t vuide 8c temps iperdu , vaflum Ùg hmm , a une liaifon necellaire avec le fujer,8t qu’il en el’c mefme le fondement. Si Terencei avoir arragéfill’iecc de maniera cène ce: in-

- ’fcryal. n’cufl: Point fait partie de on (nier,, cela arroi; elle ridicules: infuportable. Si l’on[fanoit aujourd’huy i lier le commencement

d’un: Piece de Mali a: demain la fin , ilin"? a perfqçnne (un n le moquafl: de çe pana-

v En: , mais iTerence enandre ellment troplabiles pour prendre ces libertez , ils con-

udlll’gient ne? bien 1’ t du Theatrc.0n trou-weroiraujoa rcl’hay de ccafions où l’on pour,

ïroir faire glu grue qu’ils ont fait , &où.en ecefliré de le faire ace feroit ne me

gais pbur gela il faut e l’attire-ile 86 du juge-

enr. . e ta. Et, paniqua] n’cflr a: le premier à la] ap.

rendre. ] Primum à me t frit". Mon par: li-. oit, Prim0.?’fin m frit», ’ mme dans la feconde

une à; l’Aâe à.

V! hm: leur;

nvu

opinanti prima li ahi-

i: né plus que tous la: am":t ego profflo ingmio egrtgia Il

nife . enedeine fort de la maifon des lapinte du jour Pour retourner à (on travail.Car il a déiadir qu’il ne veut le donner aucuninelâche. Cela cit fort bien conduit.

H. en afin que w»: fichiez com du aa

. a...

4

q

3.36 il! E M .AA.R QU È S. -’ maintenant. ] NM» ut tu [du quant en "un:infliuâa. Chremes prendBacchis pour la Mai,tulle du fils de .Menedeme , i5: c’ef’c celle defongfils. Ce jeu de Theatrc cf: admirable.

1 a6. Chargéu d’hubirs 0 de bijoux. ] 0’101.

Je: «Jaffa 4:un mon. Ces Servantes permien;.des habits 8c des bijoux pour;leur Maigèllè.I’ay, expliqué cette coutume dans les .Éemar:.ques fur la l’econde Comedie. Car Terencc n’apas voulu dire queLces Servantesaoicnt elles- ’I i.mefmes des habits d’or 86 d’argent , cela fc- atoit ridicule .5 mais enrayas langé He s’y

tromper. - . .’ ’æmdfin Amant [wifi un Sarrapqî andau que Menandte s’cfio ’fêrvi dukpq Î ’55-

"up: , parce qu’il citoit; tempsdes R025 de.I’erî’e a car c’elt un m Perfan quiÏf fie

Gouverneur de Province Maiæxclefl: l" 5 Il:méchante raifon. Dan a (monde C6 maie,qui clic aulli tirée de andre , il efllparléde *Pyrrhus a il faut donc ire àuffi qdî: Pyrrhuscfioit du temps des R0 de Perla. .11 y avoitlong-temps que Dari ’Codomanuù , le den-nier des Rois de Perle oit morgzquand Me-.nandre vint au moud , car ce rand Poëteyi-Voir du remys de 12ml ée adelphe.

48. En goûtant le m . J Ëfixflëndd. 1:7!!qu

en: un mot imitatif,qui e l e le bruit quldnfait des lévres quand on ;re e le vin qu’a

a pris dans la bouche pour y. idu Grec pytizo , qui vient de ptuofiant, cracher.

49. Colley-:7 cfi un pan dur. ] Afpnum , p4.- Iin, hon]! ,aliud 1mm: loden Cc font les pro.1ms ,rermes, diminuât (me. Caton , dans

1.00m; leneficri. x

.v-.,..j-H.-. . -

I’EMA’R QUES. 12.7’ to. fa] partiteur me: tonneaux. ] Le Latin I

filât fa] ouvert tous me: tonneaux à tours: me:cruches , nirvi Mania dolic , 0mm: firiM..Maisicela n’elt pas à nos-maniera. Tay percé tous

ms tonneaux dit tout. tribun , c’cl’tvôcer laà,poix avec laquelle on bouchoit. .

38 9. Allez-mura» , afin qu’ils ne flipperai-7mn pas que nbmfojom de amura] Conrad: bine

il 1mm ., 0:. Chremçs trouve un pretexce[43,plaufible 82: neceflbire pour obliger Menedeme

i à. rentrer chez luy,n& à ne pas aller à (on tra-. Ivail comme il l’avoir-refolu.J .9 8. Il: ’Uûjflit badigeon plastics? dans leraf.I, . filin: de; Mm: que dans le: hlm. ] Alterna ut

meliur vidant à dt” dirent qui» fun. Mene-deme ne dit eecy q pourparler de luy mel-

y une , car quoy que ce "foit vray aulli par ra-, port à Chromes , c à ne Te trouve vray à ce:» ’* égard , que parce (giflai une verité enc-

r ï, , raie que l’on peut c I oifire fans rien avoirl d’un [Cl , ou d’un te ’ Menedeme ne connoif-.

A v-V wI-..r-

4

foi: pas Clucmes . ’ :dans tout ce que nousv, .avons viril n’y a rioit. qui ait pû le lui faire" Ïconnoilfie, il ne pouvoit donc pas l’avoir ici

Zen vile , 8c-cornme j’i dit , il ne parle que dei -mefm’el.. autrem, t Terence auront fait1- fautcfiÏÏydurroit excufer.

m.4

I

Vil

.-. mon-

W. «gym-oh... r

il; REMARQUES.” ,

REM ’A R (LU E s

Aüe.

Je. La! vieillefli de l’aiglc.] C’cû à dizeunevieillelfe’verte a: vigoureufeï comme

celle de l’Ai le qui ne meurt jamais de vieil-lelTe , 8e qui ur la lin de (a vie ne peut le con-ferve: qu’en beuvant roûjours. ’

13. Elle ne l’rflpu comme la: femme: il 125- i

banc. le fuis perfuade’e e le feus que j’ay’fuivi dans ma Traduéti en: le veritable.C’ell une flaterie de S rus qui le conformeici aux Amanielres des vieillirais , qui trouventtofijours ce qu’ils ont vû dans leurs jeunes ans,

’ 8: plus beau, 3c meilleur que ce qu’ils v0yent.

On peut pourtant donner un autre feus à cepafiage, 8c dire , Elle n’ejl par fi belle qu’elle

ne temps. ] [la mm au alizaÊjM mi "une , fine

filait il!!! quelques année: 31mm en unité (il: .’

un

.v tu: la faconde Scene du troiliémef .

A

l

lll.aï

ü

p ififm belle pour l’âge qu’elle a. Mais cela ne ..lpine plain pas. ,i

14.. Et je ne m’étonne pif z Clinia. ] Il par.

le ainfi. pour confirmer reines dans lacroyance où il efloit , que B is,,elloir lgamelle de Clinia ,’ a: c’elloit celle de (on

v s. , .’ 38. Le mmfng: n’efl par mon vice. J Nm efimmtiri miam. Il veut dire qu’il ne ment point,

: cuand il dit qu’il et! Maillrepallë , 8c qu’il ne

4 "me de rien qu’il ne paille faire.

.5

i

l

l

REMARIQUBS. a;

REMARQUES4 filin". la rroifie’me Scene du rroifiéme

Aéle.

3. A ’ OiIa rio: affins fait". ] syms appre-. liende que ce que vient de faire Cliti-

* phon , n’ait fait découvrir à fan pere que Bac-chis en la Mailtrelle , 6c non pas celle ne Cli-ma.

2.6. Comme s’il manquoit le] de promenades.)

Il dit cela, paroeque la Scene cit aux champs.

’REM.’ARQUE’S

fur la quatriéitie Scene du troiliéme

* .Aâe. iIl. Qui elle (Il? qu’elle avec? profil trente

pifioles. ] il» a dans le Latin mille

il: fols de nollre monnoye , comme le denier(drummer. La dragme Attique valoit environ

Romain ; de forte que mille drachmes fontprés de cent-écus.

r4. E: au; celle ejl prefineemm dansreportage»: de enfin femme. maque et nuncne une)» tühm. Antiphile «avoit cible re-connue pour la fille de Chrunes,c’elbpourquoi

i Terme: n’a arde de la mettre avec les au-tres, 8c de la ire trouver auNFelli’n , on in?avoit que des Courtifanes qui plurent paroi):

Il;

1

:30 REMARQUES;tre. Il la me: dans .l’aparternent de la femmede Chremes , afin qu’on n’eût tien à luy repro-b

cher , 3E qu’elle fût hors de tout (canon.16. Et elle un qu’elle n’aula par plûmfl touche"

ee’: argent , qu’elle la] donnera cette fille pournantiflëmmtds la fimme. ] Illam illi hmm pojlhmm»: mille nummum pefrit. Ce paillage m’atoûjours paru fies-difficile, sa je n’ay maisefté contente de ce que l’on a dit pour’l’expl’

quer. l’efpere que ma Traduction le fetafez bien entendre. le mets un poinr J -.

tamtam, cf . ,1:un... l c0»7’01! dallera»). mille nummum pofcir.

Il Barehi: dit à Clinia qu’e e la] dru-alu fines -fille aprér qu’elle» aura roueë té: an. .- n

en pour poflea., Ces-.49: les. r 7: w. 4.-; hPif?" , c’elt l’explicationqueâ .ù I r; .n la. Ïdemande de Bacchis a elle t lern’ ’. a. Un. il,de les demanderàemprunter’ ,ï 8c, :v a a... )lt’

donner cette fille pour-[gages z r ’ muselaverité,c’ell qu’elle-les luièemandr ; dom.Ce qui a embarrallë tous ceux qu. vouluexpliquer cet endroit , "gel: qu’ils-l . - .ru quemille nummum el’toit une fornmc f "allèren-

te de mille drachmrum g in. o le fontNrrom ez , drachme a: numme x i ’ l la mefmme c. ofe , car nomme ne lignin e pieu ,en Latin ce mot va à toutes.fôr:;s de mon-naye. La drachme des Grecs ., comme je viensde le dite , eft laimefme choienque le denarineme)" des Romains , qui citoit une piece d’ar- qgent , argenteur emmenas.

al. A]: , répondez-noue plus favorablements’il vous plat]! ,Jmnfieur. ] opina loque". Sy-rus fâché de ce que ce bon-homme trouve que-

imm

RÉMÂRQUES. ou(En expedient n’en pas bon, luy dit : Alu,-Monfieur , répondez-nous de meilleures chu-rles , ne nous découragez pas tout d’un coups.D’autres l’ont expliqué de eettemanicre, opta-ren lequm’s , vous dite: ce que vous fiuhaieeî.vous luy faites répondre ce que vous voudriez;

. qu’il répondit 5 mais ce ne peut titredàwle’ens.o

mais il n’ejl par ballai» de tout cela. ] Ahgui "in. ejl opus.» Chremes. n’explique pas! (Il

436an ,-& ceux qui ont travaillé fur Termeo Ç«nele (o pas mis en peine’de la deviner.

à Mais je que la «un, il voit que Bacchis.demande mille drachmes , trente pilloles 3 8e

gages -Antiphile ,lÏ: qu’ellaoffre de’ . tïec’efl: un marché e (auroit rien per-’Î d , 8c queBacchis ne aufdi’tÎ le tromper, uis

.îlu’il cit déja nanti de’éfêïtçifille qui elle en

a femme , je crofloneâ’ue la penfée cit dedonner luy-mcfmezceltte; jomme,& de retenir

amplifia. . aa. x. D’où un»: qu’ËnJIzi: un: de bruit à nô.

à en porte r ] au)! a]! gland rom à azobirgraoiternepuenne’fove: à Pavois oublié d’avertirpque’

les portes de la ruë ’toient faites de maniere’ -. I’qu’elles s’ouvroient toujours en dehors , 6c

ne ceux’ qui vouloient forrir de la maifon’foient du bruit à la porte, pour avertir ceux.

qui étoient dans la ruë de s’éloigner , afin dedélire pas heurtez par les bartans de la portes.

tv”

m aw in;

. cité forcée de traduire ainfi pourplaîrc

f a

’Quia’ mm illi: agas. L’on n’avoir alfurément

135- , REMARQUES.

R E M A a (LU E sfur la. cinquiéme: Scene du Homme

. Aâe.

a 3.ETm pas luy tannerie mm en perdu, enbluffant en efet en état devinrefigg’a’.

’ ien

entendre ce Vers , , ï. î’ N0» fimulan marrera urbi: ,re ipfiafiwm WÏ- .

n dan.simula" mon»); valoir, faire [enrôlant par fi: lparoles de la] donner filon . cela marque l’aie, ànon de Sollraca, itiÜ ayant pas la cruauté detuer ell’e-mefme on enfant , l’a donnéà ex.

le! a car ce n’en pt rèment que faire lem»lant par les paroles e luy donner la mon.

Re ipfajpezn que; dan , tu] la (fiât en efe! l’effic-eanee de la m’a, C’eft à. dire , luy lamer lesmoyens de conferver [me , en ne fallut nerexpofer, car la plulpart de ces enfans expo ehétoient fauvez par quelque huard , comma.on en a mille exemples.

:9. Q3: peut-enflai" avec de: encontre: 2’ ]

A

rien compris à ce pallage. (un; illir n’en. pas.rcx avec ces Marchands d’Efèlaves , avec ces.

femmes qui profiituent les autres, il veut dire .Emplement , mais que peuvent faire les mais» lJquellesfprecautîons peuvent-ils prendre (Islande

s ont es femmes fi fortes du.«il au radin bonté tartufe. Il. ’ y a au:

.«u---. A

REMARQUES. a»,vofirc ppm , mais ici juflice lignifie baugé ,co , e nous avons déjà. vû , injujtm Pour du-ret: , rigueutf.

39. ’ Afin quel-fi elle muroit ,. elle ufufl pasau moins traînement privé: de [a par: de mafiabien. ]si monterai ne :xpm punis cm! de no-1h55 6m53. Les Anciens auroient cru avoir faitun fort grand peché ,. fi leurs enfans eüoienrmorts fans avoir eu. la peut qu’ils devoient!avoir de leurs biens 3 c’en pourquoy quand lesfemmes , toûjouts tmp luperüitieufes , domnoient un enfant à expofer , elles luy mer.-tdient (lamies langes ou ailleurs, quel ne bi-jou , croyant que cela tiendroit lieu. de egitio

e,& mettoit leur eonfcience à couvent. Voi-genauoy confine la (a finition dont Parle

citrate: , de elle mouve Eien à propos ce: ex.pedienr. , pour ne pas donner lieu à (on maryde croire qu’elle n’avait donné cette bague,qu’afin de pouvoir un jouereconnoiltte (a fil;le , fi elle citoit famée.v 40. C’ofifim bienfait "on a normaux 1’ -me. empan? ,0 vous vous cfiex fatisfiliu.)yin "a: .- tonfmvafii a arqua rhum. Ce Pafl’a.

calepins difficile (pion n’a crû , ChremesÈ à [a femme qu’en donnant cette b2 ne, elv, a fait deux chutes au lieu. d’une r cl e a mis,a confeience à cou-vert, &elle a fauve fa fille,

cal: on auroit durement laiil’é mourir cettefille ,8: perfbnne n’aurait multi s’en char et,fi elle n’avait eu. cette bague, qui avoit ai:efpereràceux qui l’avaient troùvée,,qu’elle

.urroit dire un jour teconnuë 8c rachetéeon cher par (a pneus. Confwnfli a donc

ici deux feus, confirvnjli n, me: me: a)?" n».-[enlie , 1mn qui: ejtufatisfnin , en hivernales

in REMKRQUES. I.mouvemens de volh’e fuperllirion a a: enfer:mufti 5114m , vau; rivez. ronfcrm’e’. en luy dort-rnanr’ une bague qui a fait venir l’envie à-ccux

i l’ont trouvée, de l’élever,d’ans l’elperance.

a: tirer un jour une grolle rançon;4.1.. au priée de la la] garder pendant qu’ellr’

[croit tu»; le bain. ] En [avalant du»; itfcz’wm-ædu») mibi dedir. Antiphile cil: la leule’qui leme: au bain après le fellin,& Tcrence: a mena:-Fé cela lagement pourla dillingucr de touteses autres. Comme elle avoit palle la nuit dans

llappnrtemenr dola: femme-de Chrcmcsqppiaæremmcnr elle n’y avoir Pas-fait li grand chc-*rc , 8c n’avoir Ras me il long-temps à table ,.-ainli n’ayant fait aucun excès , elle Pouvoi:bien fe baigner quelque-remys après le fourneauoutre que depuis le louper julqu’à l’heurequ’il en , il s’ell Palle’ allez de temps 130m fai--

re qu’Anriphile’Puille le baigner , peut-ellrc’

mefmc qu’elle a dormi, car on ne voir pas-bien ce quîelle api: faire dePuîs le louper juil,qu’à l’heure u’elle le baigne». Ce bain d’An--

riphile cil" plnrolt pour-la proyre’ré 8c pour la.-p’olirelle , ue pour la lamé , car il faut le fousVenir qu’el e cil venue d’Arhcncs chez Chre-mes à-pié , 8c illyv a allez loin , comme?Tcrence a eu- foin de nous en avertir , en Pairflanc dire yarCliriphon Aél’c 2.. Scene 1. hcogita: hm: languie eflc. Tu ne penfepa: qu’il];empan loin d’iciî Et fans doute Antiphile a

r mieux aimé dil’ferer [on bain , afin de n’avoir ires cela qu’à. le coucher,& de mieux dormir. -

I n’y avoir peine (l’heure prelcrire pour le bain.ehacun le prenoit à l’heure u’il vouloit,avanl:ou après le repas; car il ne faut pas s’imaginerque-ce fût la coûtumc dans ces fortes de filles,x

-ML - ..-« -K .

.4”

R E’ M A’ R” QU E SI. un:(le louper a: de le baigner enluite pour entrerdans le San&uairc. M. (l’Aubignac qui l’a crû,a me trompé par ce pali-age du 59.1iv.dc Tite-AEïve,Se&ion ne. Daim) du tænatum,dcinde pu.-rë lump», in Samarium dcduflumm. Et que Ierdixième jaser, après qu’il auroit fozrpe’ , 0 qu’il’

[démit enfuira purifié dans le bain , elle le me-nuait 44m le 827167:43:30. Mais M. d’Aubignac’

devoit Prendre garde que dans ce paillage deTite-Live il s’agit-d’un jeune homme qui dorrïoille initié aux Bacchanales. C’clt icivtoure:vautre chofe , 8: les Bacchanales ,dont parle:Tite-Live , n’ont tien de commun avec-cettefaite de Bacchus que Chremes celebre chezluy;- Une autre laure. que M..d’Aubignac a!faire , c’èfl qu’il a cru qu’Antiphile ne le bai- ’

gnc que dans le temps u quattie’me Aâe. Il.n’avoir point du tout connu la difpofition decette Comedie , il cit li peu vray qu’Antiphile:ne le baigne qu’au quatrième Acte , que Sol»-trata envoye la Nourrice avant la fin du troi-fieme , pour lavoir li elle n’ell’ pas déja fortie:

Albi mais jam hlm ,atquc , alu-fi jam-Inuit, «

mihi nantit. .Va pnfennmem au logis ,0 vient merdinfi un;fille tfl défia hm du bain. ,

46. Me: afiirn un" 0141.] Syrus avoit’milan de Parlen’ainli , car il v0yoir bien qu’w

Antiphilc ellant reconnue pour la fille de-Chremes , Clinia ne manqueroit Pas de la «le--mander en maria e , 5: que par ce moyenChremes découvriroit que Bacchis elloit la;Maillrellc de fan fils. .

5;. Les homme: ne petlmntprs roûiom: zflra.a. qu’il: vendroient]. Non lm: hominem-qu

I

:36 7REMA RVQUES.fripe in m par]; m nm finit. Chremes dit ce-la pour excufer la Jurete’ u’il avoit eu d’or-

donner que l’on tuait milan: dont la femnieaccoucheroit , li c’eltoiç une fille. Ses affairesne luy permettoient pas alors d’élever des fil-les,qui (un: d’ordinaire à. charge à une maillon.

àREMARQUES-

Iur la premiere Scene du. quatriémc

Arête!r. A1714»: que il le puis comprendia.] Ni]? hme anima: fallit. Syrus fort de la mai--

fou, Où il a cntcudu’tout ce qu’Auriplnleadit à Charles pour luy donner l’éclaireme-ment (le’ce qu’il vouloir. lavoit a c’eft pouz-

quoy il voit la ruine Fort proche. Cela fait. voir que ceux qui n’ont pas feulement fait icy

une nouvelle Sccnc, n’ont pas bien connu leTheatre , puil’que ce doit cllte le commenccv

A meut du quatriémc Mier I3, a [en un ayez grand’explu’t P0147100] , fi

Je puis me tirer d’à] me (flingue: [mon]Triomphe , fi lin! me [une refila abfedan. Cemot de Syrus peut avoir donné lieu à ce beaumot qu’Horace fait dire des Romains par Auvnibal ,dans 1’0ch W. du tv. Livre :

e v o..- quosopimm-Full": 0.414s": efl triumpbm.

Ï: pmfi m fia] qu’i la fin je retapera] litargan qui a fi bien pris la! fuite. ] Rumba»:harda, opiner . tu! me idem illudfvgêzivumaflscutum. Il parle de «étagent comme-d’un

A..-A-- ...

REMARQUES. 137.El’clave fugitif s mais cette alluliou citoit in-comparablement plus agrcable dans le Grec ,car Menmdre avoit alimentent écrit haub-ë «lé-urina 91,6cm Le mot ,Cbrjfo: , qui li-gni c or. en: aulli le nom d’un Elclave , com-me cn Latin, chryfisg Chrjfalur, chryfalis. Onpeut voir mes Remarques fur l’Ode Liv. d’A- ’

nacreon.

REAMkA n QUE sfur la feeonde Scene du quatrième

Ath.3. POurquoj on le [curois-i: pas , puifquo au;

ofbc’ puffin à tout y J guidai , qui tafiasune solfiai»: r Ce que Syrus dit iCy , qu’il acfle’ profane à rouf, fait voir allez clairementqu’il citoit entré dans la mail’on avec Chremes

à Solhara, 8: que par coule uent le troiliémeAâe a fini là, le Theatre emeurant vuide.La feule difficulté que l’on puill’e soppoferâ

cela , c’eft ce que Syrus vient de dire au qua-trième Vers:

thil me fêfells’: , coprin a]! quantum audiohuila verbe.

Io m me [un point trompe’. mufillc efi mon-m’ë 9 autant que je puis comprendre paru qu’ildit. Car s diraæt-on , puifque Syrus ne fait quela fille cil reconnue , que parce qu’il entenddire àClinia; c’en une marque qu’il n’a pas

elle relent à la reconnoillanee. Mais il n’en:pas ifiicile de répondre à cette objeâion. Syème entre avec Chremcs 8c Solhata , il entend

:138 . ’R E M -A’R»QU1’Ei-S.

ce qu’Antiphile leur dit , a: vo au: que cela "-n’alloit que trop bien pour luy , 11ne’l’e donne

pas la patience de voir la fin , il fort pour pen-(fet à (on malheur , 8: pour tâcher d’y trouver

L. quelque rcmcde. .2.2.. Car de que! front fournil-je par!" àmon pan] Nom quo or; appelle!» peut!» a Il

k weut dire qu’en menant Bacchis chez la! , iln’ofera parler à [on pere pour luy propo et dedemander la fille de Chremes. «Ceux ui ont.erû que Clinia demande de quel front i pout-..ra parler au pcre d’Antiphile , pour luy de.mander cette fille en mariage , le (ont forttrompez , comme la fuite le fait allez con-p i:uoillrc.

,AREMARQUESfur la troiliéme Scene du quatrième

Aétc’.

. -,. AS-m prix garde à la wifi»: de Carimu 2 ]Ce pallage leul prouveroit fuflilamment

que la felle de Bacchus , dont il cil parlé danstette Piece ,’ cit Dion’yfiain api: , celle quel’on celebroit aux champs 3 8: par confequent:la feene n’cll pas à Athenes , mais à la campa-

no.g ac. Ëfi-u que fa] [à quelqu: chofe à démêleravec ID] a SY. Pointdu tout , mais pour avoir cequi vous appartient. ] Étienne "tu": hie n:mihi (Il? SY. Minime, "un tibireddo. Ce par.fige citoit l’ansdoute difficile , puifqu’on s’y

:elt trompé. Syrus ayant propolé à Bacchis -

’R’E’M ’A’R QUE S. 2.39«d’aller chez Menedeme, elle luy répond , que«veux-tu ne j’aille faire là E cil-ce que j’y ayquelque arole à démêler avec toy 2 cil-ce ontl’amour de toy que j’y dois aller a Non , dit lealet , mais pour l’amour de vous-mame.

REMARQU’Esau la quatrième Scene du quatriéme

Aire.

a. H E qu’y avr-il y ab . Mouflon , il] a long-tem: qu: je [emboirois de 1mm trouver. J

:11 m’a paru qu’on a fort mal dillribué icy les

.perfonnages 4; car on a lû a

’ --- Sir. hlm l(Cu. gade ejE 2 Sz. to mihi ipfum jamduluu, cxoptabam dzri

:81. Hé 1 CHR. Qu’y-ami! 3 SY. Ah, Mon-jiour , il] a long-temps que fie fiuhaitois devon:trouvez. ’C’cü afl’urément Syrus ui doit dire

:toul: Cela , ce qu’ym-t-il œil froid ans la bou- Iache de Chremes, sa il me iemble que-c’ellznncæholc quel’on doit fentir.

.17. alainn’efi-n point une vanité que tu tudonnes a ] Voir l gloria" «unifie ne fememia.On s’elt trompé à ce pallage sgloriare momifieet [011571134 , ne lignifie pas , tu n glorifies . tufais l; «Juin Je ce que tu M reüfli s car li celafluât a Syrus ne pourroit pas répondre commeil.faut , varan; dico , i: dis la verni: mais il li-gnifie, tu r: 111mm fanfan»: d’avoir mon.tu dix «la par vanité. C’en: la forcedu mot glo- i

"-0.5, qu’on a voulu changer enhariolari , para-4

14D R E M A R Q U E S.ce que l’on ne l’a lus entendu. .

4.6- Cuite fifille femme pouvoit-elle "leur:mafiIIa en gage ï] Il nie de. la vieille fémmeàquî Sorti-ara avoit onné la fille à expofer. lCette fille citant née libre ,’ ne cuvoit direni venduëni engagée fans le con entement dl

etc. r -æ 4.8. L: droit prix à le vigueur, a]! "or-fu-ment une grand: chicana] tu: [14mm Il):funin» cf! unifia. Ceux maxime en fi (un: 3«que je ne fais Pas difficulté de dire (gril elÏimpoflible m homme fait homme e bien,s’il ne relâcclii: jamais de cette rigueur du droit,a s’il n’explique fouirent contre luy la 107 qui.fera Pour luy. Matéria fignifie Propremoqtchicane , que les Intilconfultes appellent fou-gent calqmniam , calomnia Menandne avoie

in;-.- à 35’": au"; râpe:

Alan Cumul"; Quint-q. Tfila] qui regarda à la le] de ne, Pré: , a]! unSJNPhflN , un tbitmmrfitfe’.

REMARQUESfur la fixîc’me Scène du quatriéme

Aéte. ’lu. m 14 minant "tarife [ininflùu]

au!» malts iniufla a: pro-vu fin»:morfil". Pay vû des éditions où il y a ,

fluant fait. jaffa injuflt a pr fiant m-

- Il 3.: -ce qui ne fait Point de fens raifonnable , mais,

R B M maque-s; ml il fert à me faire. œnjeéifurer que Terence

avoir écrit ,’

un»; malta infant; a: page , jaspa fiantmenin: 1

Mot à mât , Combiendc chef-n injufi’es a "un.

wsijësdnrimmm jaffes pull taciturne ! le fuischarmée de ces fentimenr , 8c encore Plusd’el’application que ce bon-homme en fait : carchétivement il n’y a rien qui paille paroiflrePlus ridicule , que de voir. qu’enrdionnamt fafille à un homme , il faille encore luy donner .(on bien. Et une marque bien certaine que ce 0n’en que la coûru me qui autorife une façon defaire li mal enrenduë , c’elt’que les premiers

hommes enufoient autrement ,.omlonnoit del’argent , ou l’on faifoit d’autres prefens au:geres quand on vouloit. avoir leurs filles.

F- vR E M A R QU E Sfur la feptie’me Seene du quatriéme

e.Io. V! me dim-mm-Iâ ,« 05mm: rami!

un»: ,. chum: 3 Heinfius 8l quel esautres ont lû ces deux Verse comme ils c(En:imprimez. dans cette édition , où c’efl: Mena.

deme fcul ui parle s 8c ainfr il auroit fauttraduire , A ,qm me diteavonplù-,.Chrcmn1.M contraire, «tu "un" qui» efl chez moy,

- du]! la Maifireflr de Clin’pbon , il; le fifi»: tous.Mais je trouve plus de fel à dilfinguerainfi

Je; Perfonnages. :.

1:07»! Il: v I

, .

une EMAKQ’UE’S.’E N E D E M V S.---- giflai narra: , Chremc.C H R E M E S.

[me En quidam quand N efl, Cliliphmi: ejl;4min P.

’ W E N E D E M V S.

1M sium. wEt e’elt ce que j’ay fuivi dans ma Traduction: Vmais je ne m’el’tois pas apperçuë que dans le-

texte que j’ay». donné aux lmprimeurs,on avoitfuivi en cet endroit l’édition de Heinfius , se,cela cit caufe de la difierence qui en: entre ma:antiaérien, a: le Latin qui en: à. collé.

RM

’REM’A niqueras.

fur. la premiere. Scene du cinquie’me:

Acte. ’1. Ai: ce beau ümn’eur de kanji": que j’y r

1 .Ià. ] Sed hic adjurer meus . Ü monitor ’d- prammftrator Chanter. Ces trois mots , ad.juter , monitor , 8c prcmonflmmr, (ont des morsede Theatre , &fignifient tous celuyv qui rc--drellè les Aâeurs , qui fe’ tient derrieté la ra-pilîctie , pour leur fille: les endroits où la me- Amoire leur manque..Mais comme knoflte Un»

ue-n’a pas des mots qui puiflèrzt exprimer ce--. a,.j’ay traduitfimplement 8c naturellement. .cela ne peut pas avoir la mefme race en Fran-çois n’en Latin , car la beaute de ce parage tconfi e particulierement dans la figure.

46. N: «voulez-mur par vous modem 2 n’ai-næ-tgm am «ardé 7014::me 2.] Man:

.v

R E’M’AÎRh QU El s5 22;;-Ie eahibu g mm u rafliez: P Une des grandesbeautez de cette Scenc Conlillc en ce que Me-nedeme dit à Chremes les mefmcs choies queGhremes luy a dites au commencement de la.P-iece.

74s LaifleQJoufi’rez qu’en une aeezfim jemefarirfafle ,lmfl’ez-mo] faire, ] Mitre , inha: n genre mihi morem. MEN. Sima. Iran: ou ï(En, (tu. MEN.fit!t Dans ce vers on a malplacé le perfonnage de Menedeme ; au lieu de’jmo , il faut lite pas , a: l’ajouter à ce que ditChremes , mine :fine in [me "genre mthi ma.rem :fine. MEN. [une «un 2:ch il en: ridicule:que Menedeme luy dife v, [i910 , je 110m laifl’e ,ravant que de luy avoir demandé, le uvultz-vbm’

ainfiê-lmne’vk a. v

a E Mi A" R que s:au la. fetondè Scenedu cinquième-g

Ath.-

1; ESt. il duhcvray, Menedeme, qua-mon tu";Itanetande’m quafa, Menedeme. Çhremesë

ne fait ne d’achever de arler aMeuedeme

Cl P eMenedeme ne vient que de le quitter , 8c dans»le moment on voit Clitiphonde’ja tout imitait Ide ce que (en pere avoit refolu de faire à l’on:d-el’avamtagea Il femble donc que Termce a:manqué icy de conduite , car ce qui le pafiè’entre la fin de la Scene ptecedente, 8a le com--mencement de celle-cy, fuliitoit pour remplir ’l’intervalle d’un Aüe. Mais il n’en: pas difli- .

"en: dendefl-endse Terme: Bode leliul’tifiet.Kir 1j, I

-.-.-A-...-:.y v a

J44 REMARQUES..Ùlenedeme quitte Chremcsspour aller parler i lClitiphon , il ne fait qu’entrer un moment ’

. dans la maifonzillluy dit en deux mots de quoyil S’agillbit , 8: il rellbrt en mefme temps avec .luy s ce endant Chremes attend tu: le Thea- itre l’ et du compliment que Menedemevafaire de fa part à Clitiphon. Ainfi leTheatrene demeure pas vuide , 8c l’action me nulle-ment interrompuë, puifque les fpcé’tateurs at-

tendent aufli que Menedeme fait de retour.Le lieu de la Scene , qui citoit devant les mai-fons de Chremes 8c de Menedeme, donnoitlieu àpMenandre 8c à Terence de faire cetteliaifon de feenes , où, il n’y a rien que de fort:ordinaire a: de fort naturel.

REMARQUESj fut lartroifieme Scene du cinquième-

Acte.

r, . ’E ne ’e en ne 11011413.! «par leur r jCanîefll mir: le arbitroit La mafia:

. Syrus efl’ merveilleufe ,il ne cherche qu’à fiai-7le la paixde Clitiphon ,. 8c qu’à fléchir a: at-ttendrir ("on pere. lî’n’y avoit rien de plus proa-pre âcedefl’ein, que d’e faire enfotte que Cli-

. riphon feignil’t de croire qu’il n’èfloit pas fils.

- de Chremeszemaicoutre qu’il (a une grande. difference entre les choies que ’on fait tout de., bon , a: celles dont on ne ait que femblants. .Syrus connoifloit trop fou homme pour luy

faire cette confidence, il le trompe tout Ie-làregnier. Cela cit-merveillcufementbien con-

ure. I

REMARQUESV :4;4 e r 12.0. Car moins u inane homme mon d’efpc-une: , plus il au" de facilin’ à fainfil paixà fan avantage; ] Namqm adolefcem au»:minime in [p4 fit»: cri: , 0:. Il veut direque ce jeune homme craignant munie bon den’eflre pas fils de Chemin, fera les choies.beaucoup plus naturellement, se Parler; d’unemaniera plus touchante que s’il alloit averti:En: ce nïell’ là qu’un jeu pour tâcher. d’attenv

in fou Ben.

REMARQUESfur la quatrième Scene du chlquÏéme:

e.u. CLin’ph’on croira qu’il :3511)»: nofliofilxrlî

Il y a dans le texte ,.Cli:iphon [nummu-l 516’303]! p»: noflrcfili. Subdimmfifùfiâimmr.

Mais, comme mon en: l’a remarqué,c’cl’c une

faute tres-eoufidexa 12,8: que Terence nagent.avoir fait: r car il’eû manilleur pour la con-duite 8c Pour l’œconomie de les Pieces 5, 86c’elt amculicremcnt- ce que les Anciens ontvan St admiré en luy. Il n’y a qu’un momentque Syrus a. donné à Clitiphon ce [bupçon ,,gu’il n’ell pas fils de mucines depuis que ce.jeune homme l’à quitté , il n’à pas cule temps-

v dialleurouve: [à mare , 8c de luy-communi-que: ce foupçon ,. pour luy en demande: lié»claircifl’ément -, car à mefure qu’il (à retire,one

voit paroiflre Chrcmes 8c Soflrataqui coati»l nuent la difpute ululils avoientïeuë enfemble à.

la. malien. Cet mâtoit gît. fort Exit-quant ,,8C

W

ne" KEMA RQUËS.quoquu’il n’y ait qu’une lettre à changer, on

ne laifl’erapas de pouvoir ju et parslà avec(fluent exactitude & avec quel c application ilaut lire les ouvrages des Anciens. Il cil cet--

tain que Terence avoit écrit [ufpmtur , 8c nonpas fafpiumr .1 cefufiicemr change la-Ehofcentierement , ce-n’efl plus qu’une conjeâure, iau lieu que c’elloit auparavantune affirmation.Sbfirata apprehende que le; rigueurs’qucChre-mes a pour Clitiphon, ne luy tallent foupçona’ne: enfin qu’il nm pas leur fils a 8c cette-a r

’prehenfion eft fun:- natutelle à une mere , urftout dans ce temps-là ou l’on trouvoit tous les Ijours des enfans expofez. Mais fans aller chez-vcher des preuves plus loin , ce qui fuit dans cetmef me Vers , confirme cntlerement cette cox-rtétion I: car Sofltata dit Cfrtefit cri: , mi 1m;cela [au afjme’mm’ , mon mm]. si elle avoitdé: [ufpimrur , elle auroit cominué par le pre--(en: , fictif 5 86 puifqu’ellc a mis icy le futur;(fait une marque (ure quelle n’a parlé que-

» par conjecture.16. fifi-ca [une que ma fille z’fi’retlrauive’cr

2, r ,- ,, " - - -que vous me d. e: ce a . ] 91:04]!!!» a]! mon:tu 2 Ce paflaoe m’aparu diliicile’ , je ne fuis:pas captent (Ê ce .qu’on a dit pour l’expli--qua. le croy’que Sollrata veut dire cène Chu--mes pretend qu’il luy fera nife de aire voirque Clitiph’onell (on fils , puifquc’ l’a fille eflzï

retrouvée ,.pnrce que le frere reflemble à la.flint. La fuite fait voirque cela cit fondé fut»

U cette. refièmblance : car Chtemes luy répond, -mn . mais. de]? [une qu’il un: reflewbie.. Eneffet, la premierei marque n’efloîr pas fort feuwte , Antiphile avoit cité expofée , on ne ve-nd? que de la remotiver , par confequcm: «on:.’ h-

KËMYARQIUESE Murpouvoit toujours douter que ce full: la traita--

le fille de Solltata; 86 ainfi cette raifon , queClitiphon rcflëmbloit à Antiphile , au lieu:d’efirc un préjuËé favorable pour luy , en des -

venoit un ttes efavantageux pour ellera r. ’il a l’airgmvc .’ à le ’wir on ramai]! ’

a qu’il ] gym fweru: ! nm , mm vida: , .caftan On a aufii mal expliqué ce Vers que:s’il euft me fort difficile. Terence imite icyiun Vers de Plante , Cafina Aéie 3, Sceue 2..

Sud «au» intédn , a: que": affina; wifi"): ,.

frugi tarifas. v i ’iCar triflù dans ce Vers de Plante,efl:la mefme:obole quefwmu dans celuy de Tercnce. MmJe voila qui’fon , à voir fan air gave , on le:prendroit pour un hannejle bammc. Cam videurrenflas nm in cf]: , 71:th au». cffifwcrum.G’elt ce que les Grecs diroient; ù xçfpaîvluiq»

9455M 514 l ’R EM A R-QUiiE su

fin la cinquie’meScene du cinquième:

I Afin -I:.CE ncfim’ P0101571: [m làrlerpairoln d’un:pare. ] Non finir in»; hac paremi: dicta.

On avoit fait (lire celarà Clitiph’ou. raya--mis lerperfonnage de Sofirata , car c’en: ellesqui doit dite, ce ne [am parrain: pas, 05,.Ces paroles (ont ridicules 8c fades dans la bou- ildie de Clitiphon. .

Nm , Cliuphm , quand nous "fifi". fini-1,,au "Il: , page ou que Mifltr’UCJflfiytifdg.

t4! REMARQUES;"lied: 7npiter. Nanfi ex upinjis me: "au: ,in»; ut Ain»: Minnvam exlïom. Voici-un (fileplus relevé que le flile ordinaire de la Come-die semaiscelaivient de la pallion , qui en é-chauffant l’efprir , luy fait trouver des ex-preflions 8c des ’penfc’es plus nobles que celles.

ue l’on a d’ordinaire quand on cil: de fan, roid 5 8c c’cll pourquoy Horace dit dans l’Art .

Poëtiquc :. v ’[ramdam nm à 11mm Camedimollr’:Irnnfqm chum: cumin delitigat on.

16 Candi: du» pourtant quelquefivi: la voix ,.Û Chroma en cola: parle d’une manier: m-paillée.

1;. Q4: Il: Dieux fnflenr..] Dîi- 511mm,Soltrate ,. comme une femme fort tel: Vieille,a toûjours recours auxDieux. lcy elle enliai-t: qu’ils changent en bien tout le defordre qui.e11 entre le pere 8: leifils , Dxi iiju in mameune»: s mais Chremcs ne luy donne pas le

temps d’achever; . -je ulfi)’ point ce qu’ils "ont , Io: Diana]chcio Dm. On avoir cxp [que ce paillage d’u-ne maniere qui faifoit grand tort à Terence sacar on avoit cru qu’il aifoit dire à Gluten-les,je»: me [7mm point de: Dieux. Lambin , dansla belle Lettre u’il écrivit à Charles I X.accrue Terence ’impieté nuais il s’en: forttrompé , 8L atrompé tous ceux qui l’ont fui-vi. Quandamcfme Termine auroit elle impie,il n’auroit eu garde de mettre un mot fi odieuxJans une l’iecc que les Magifttats failloientjoliet. Dm nefiio ne lignifie as aulfije ne mefoui: fait)! des Dieux , mais lPeulement ,i je au.jà] par ce que le: Dieux feront 5 8c en voicy uneexemple bien (maman; la Scene 4. de FA-

- site a...

fit.REMARQUES. a4,l &e a. (le-cette mefme Piece:Autiphile répond, i à ce quc’Bacchis luy tilloit des autres femmes: , î l. k N421; alla , me guidon [imper fanfan]. . I. ’

i futile I li l z): a: illius commodo mm empennera un»

madrure. . iDans cet endroit nefa’o alias ne lignifie la: je g’ tu mfimei: pas des autre: , Antiplule e trop ’i modelle pour parler ainfi smais il lignifie , je ’ r

nefs] par ce quefom lacune: . 06.f4] baste de dire un vilain nm «pralina

de vofire mm. ] Paris: liure lm pralina a)"-la»; taupe. Les Grecs a: les Romains avoientun fi grand refpeél: pour leurs femmes , quepour rien du monde ils n’auraient voulu direen leur refente un mot deslionnefte 31a reli-gion 8c apolitique les obligeoient égalementà cettebienféance.

Renan QUE sSur la fixiéme Scene du cinquiéme

l A6tCQ .V i g 5. E n’entend: point "leur: qu’il au Promo";

rien ] On ne [auroit douter que ce nefait le veritable (en: de ces mots , nibil audio(tian; ipfum,il faut fous-entendre alibi pollicm’

I On l’avoit mal expliqué.Sam un: barguigner , qu’aime-t. il mieux! j

[montrant volt: C’ell à dite , il n’a qu’à voix

ce qu’il aime mieux , ou le marier , ou que jedonne tout à fa Cœur.

Le wifage plût: de rufian. spam on]

Tous: u. . Y

9.50 REMAR uns. lSparfumes ne lignifiez pas une bouche ’fiiiduëjufqu’aux oreilles . comme qbeaucôup de gensl’ontcrû 5 mais un vifage marqueté, pleinde ronfleurs, comme les Anciens l’ont fortbien expliqué. i ’ ’ I ’

19. âu’ll :11 dificile 6’ dalla! en banni l]

ligamekgam l comme Terence a dit ailleurs.par». elegamfnrmnmm [pailleter. 1.1.00]! la filiale nef!" wifi» chlnoniduJ

Arçbonidir filin». ] Mon pere a remarquéi u’il faut dire Arihans’tli bufusfiliizm , comme3ans les bons manul’crits 5 "bain: , c’en adirenome voifin , car c’efl ainli ne parloient lesAnciens. Arrhonidi pour (in aillait, coma];L’inhilli pour 421,511", Parfi pour Perlfir.

1

(, u-

et.

m Ï Pour. in

*,ADEËPHLËX"-- .VL

’ADELPHESDE

.TERENCE

rirùtus,reuninASCALrA.ACTA L’avis FVNEBRIBVS. 1;.ÆMlLll ranz a, F4310 MA-xzuo, p; calamar ne AFRICA-250164131 nanan. page: L.frayoirskilrnèfinà’srïi’xrs;MINVTIVS inoirzùvsÏMo-vos FECIT rancarts crav-DI!-*****,g*rin us s4 tarin 15,2:00:11 a GRÆCJ «aux». . c. AN!c031. c.193M-:CORNELIO

TEE,I .cr’r’rr PIÈCE sur JOUERPOURÎ mais "aux FUNEBRES-

"manzanillas mucus.’nn,rz,SOUS .Lrs EDlLE,S conneau? 3*

I MM!Q FABIUS maximas , ET PaCORNEL’IUS lAFlUCANUS ,I»

un Humour; ne L. Annnus on ramure , et DEMIN’UTIUSÎPROÎIMÜS. une;

Gus arrangeur onciau-DIUS FIT LA MU.sIQUE.*0N*VgczLA roua AVEC LES rturrs’” b-

i. A rauquesTYRIENES. un: EST muscDU.;G.R5Ç.;12J.E. maximum.E L L n r UT armatures, pour.LAPREMIERE FOIS sous LECONSULAT DE L. ANlClUS,ET DE M.C0RNELIUS.

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promènerai ” ’"’ il. w a I; a râlzl’lv .rmrtadopaim ÆfihiËf-l

D’UN ’S’nw’ Il!!! 70W, et" v r 1h idihi’ÔfChipliong.’ A K 9P. j.8181: En)? s’,,ulrlcfrm filât: berna .4

,adoprioririwmnis, w r r 7- v -. v’ C TES 11’ .O.frpnr.ÆfifiÎtIÏ, l,

90.8111 x A; mater Paulina. 1 ’ l’PAMFH-jLîAl, filùSoflr’ J ,lnrrlitrÆjl.:âFÎ’Ï’Ë-ï , min ;..zzi:12.1î

’(Nülflemlt 74:3. in: iIn: 610,501: ,i’priipiriquùsifërngbilcjk. .I6515 À ,finimÂSoflnnr’ ’- L" ’" i ’

S’ANNI 041.4Mo ’ i Il ;-t -’ f l ’.DROMOPfirwr Alfrig’qisà [a v A, - la. ilS Île]. S thyms, Æftluni? e ï v ,l.i’.ir.’..s,.,.z..l Il.

u I’BÉRSOiNÆiM’UIT’ÆL’ ï’

., HjÀ1HUV Un 1.umlaut). f q .-. q- ilIAÂM’ENO,[rr’wu-.y l

sans»? aman-z.

"t, y1 A... ’ l L

PERSONNAGES a: LA "ces.L E P R 0 I. O G U E.

. M I C .1 0 N , pere adoptifd’Efghiùui.D EM’E N, frette de Micion, &"pere de Cie-

fiphon 8c d’El’chiuus. «E S C HI NU S , fils de Demea ,18: adopté

at Micion.’c T es r P a o N , frere d’Efehinus.s O S T R A T A , mere de Pamphila.PAMP HILA,fille deSolltata , &Maîu-

treille d’Efchinus.-’ CANTHARAv, Nourrice de l’amphila.

H E G l O N , patent de Pamphila. ’

G E T A , Valet de’ S A N N I O N ,’ Marchand d’Efclaveæ

D Il 0M O N , me: (le Micion.S Y R U S , Valetd’Efchinus.

t.IPERSONN-A au; Amine.

Uneîoiieufe d’inflrumeus , dont thliphon

. i

en amoureux. .P A1 MEN ON,Valet.

Laiterie eftà Achats.

Y

.4.

v l

l.

âèaaaaaææaeta- grarrrrrrrearërRoLoeusua

. oflqum Païufenfiç fiyipgyjm [Mm A . il»,

Ah fibfirwn’ . du uînrfan-u,’lope" in pejnnm parmi; , and"! mari f5 *"

"un ç . .Mciodcfi ipfc en] : vos "fris fait", p1. Badine en vizir dwifac’lum opinant.

malpothriofmnm Diphili Corpœdio dl :

En» Commorimu: Plants m fabulant.In Grficïndoltfizm a]; , qui lutinai eripir

Alumina , in primé fabula. mm Planta.

10mm .. !10.821qu inngrumuum hic lulu» fafirfiü’

Il! Adrlpho: : verlan» de rumba CXPMIIIM a?

salir. .5 «lm nos alliai funin: novai», pemafiin ,jFurtkmlfùflurh walkman: en lump p . .R’Pr’hmfilm p qui patarins negzgehm en,

H. Nougat! ijti M: mimi; , bomimi na-

tion adjurer: , cflîdur’que mû fenêtra ,

and illi Mlldîfi’um velum»: titi]!!!-mnr .

un lande» bi: MI maxima» , un: me;plus: ,

N

.Vfi- :- v--

wif

aneuæuæeæë

LE4,1’Rono’GUEfÏ

I N Ollre Poëte s’ellaut aperçu que les enlie-misbbfervent les ouvrages pour les critiv

. quer, a: qu’ils tâchent de décrier la Piece quenous allôns jouer devant vous , s’ell crû obli.

V zfe’ , MGÏfieurs de vous rendre icy compte de

a conduitg: v us jugerez fi ce qu’on luy re-roche cil dign de loüange , ou de blâme.Di hilus a fa une Comedie ni a pour ti-

tre , La, Man nunfimlls. P autelêatta-ak 61?. 7duite en Latin , 8: uy a lamé lemefme nom. ce, s]-Dans cellede Diplulus ,in a un jeune hom- "Wh.me qui des le commencement de la Piece,en- "4;"-flac une filleàeunMarchand d’EfclavestPlaute m La.a lçiil’é cegeiidtoit là tout entier famille mettre emmy.en oeuvre, 8L men-m l’a traduit mot à mot,& mm".l’a mis dans la C die des Adelphes,qui cilune licite toute n uvelle ne nous allôs repre-

’e1..Voy,ui,je vous prie,li c’ell un vol ou li ceen; pas plutôt un triage honnête qu’il a fait

Idq’rrneridrvoit dôt Plante avoit negligé de le fer-vir,&- one,nollre Po’e’te a voulu profiteLPour

ce que tillent ces envieux,que des premiers dela Re ublique luy aident àfaire fcs Pieces , 8ctravaillent tous les jours avec luy , bien loind’en cure ofi’enfe’ , comme ils fe l’imaginent

il trouve qu’on ne luy lamoit donner une plus.grande loiiange,puifque c’en une marque qu’il:

a; P a o L o a v s.Qui pubis unignjir, à populaplærent c,

3°. Quorum open in belle . aria , in negatla ,Sue quifqm temporeufir’ a]? finefirprrbit.Drhinc ne expeflm’: argument"; fabule :Sens: qui prir’ni ocraient, bi parian; apeura! 5In agenda; parlera (flatulent. nm: 341003714-

muas Ï, I v ’ ’ ’ a3;.Vcflra 7°»;th firibmdum Mgrs: ininf-

triant.

...--.-’ ,

i

(r

l,

EEPROLOGUE. If,l triionneur de plaire à des perfonnes vous.7 plaifent àvous , Meilleurs , 8L à tout le,pcu,.

’l

pie Romain , a: ui en paix, en nette , 8c en ’I toutes fortes d.’ aires , ont ren na la chu- jA Nique en-general , 8c à chacun. en particulier î ’j des fervices confiderablcs , fans en ellre pour

cela plus fiers , niplus orgueilpleuthuqrefigl n’attendez as que je dife icy le fujet de cette

Piece a lesâux-Vieillaeds qui paroiftront lespremiers fur la faire , Vous enteront connoî-ne une partie , la: vous. apprendrez. Je reliedans la (nille. Faiteses’ilvous punit. MeŒeq’rsque la difpofitiori que nome oëce peut aveu:à faire des. medies ,foit-aug mais: lor-

x riflée mon ’hu’ panda falot attentionrez à celle-c1.’ que vousdo

J

T E R Ï.A D Bi. 1., lfin . , p ,. É , a lACTUS PmRfÎMUS. j

iiscc Ain i ’i” 3141610.

a a I. Toux... un redû? ba; iivlïc E tu.ancfibim, .

t maquefir’vzlwumlquifqnmflui ’ I* - morfilai nient.

- . l Pr club-ac nidifiant: 45mîdmï’ ’ i i j:

diriJBLllh’ A l

du! ubi fi que: , menines finiu’ a]! ,5. au in le leur dia? ,19 que in anima! "gi-

m.’ la!» , un» il]. , que perme: propitii. j

fixer , g «je: , sur le amurait»! ,Au: me aman ,au: pour" , m anima elfe:

qui .

’ADELPHES

TnnENcn’î

ACTEÏPREMIER.s Ç je N a I.

M I C I 0. N.r v Torax...lîfchinus n’ell pas revenu

l’ . cette nuit du lieu où il loupa hier,,’ ; ni aucun des Valets qui allerent

"1”: au devant de luy. Envetité rien" a .. n’en: plus vray que ce qu’on dit

d’ordinaire , fi vous elles abfent , 8c fi vousvous atteliez trop long-temps quelque part ,il vaut mieux qu’il vous arrive ce que voûtefemme en colere dit de vous , que ce que en-leur des patens qui vous aiment avec ten tef-fe. si vous tardez trop à revenir , mon: fem-me s’imagine que vous faites l’amour, ou quevous elles quelque part àboire a: a vous diver-

un A D E I. P H l.Et ribl lieue elfe pli , eumfibifii "14k.me» Ego, quia mu rzdlùfilins , qua cogito!

æibuîrmne folieim nous 1 ne ou: ille une,

m , .la! ufpim eeoidm’rr , du: perfigeritAliquid, qui), qumquurmu hominem infini:

mur» infliruere ., ut. .Junon, quodjit’çurius, qua»: ipj’e efl filai a

15. 41.41.4651 mon; par." gonfl,fifi.e;frafn

. . Lucien); » , » p j’ DWmili pallia a). jai’m’ mon!» Mlefecua

tin ’ *’Ego [un demeurent vitae» urburum «que

oeiurn, 5 * « pSummfiom: à, quad fortuuurum 5in Pile

toutV’xorem nuirièuiiirïhîabuiîllieonteu , lm om-

, afllflt f a .7 u . .up bridge" via"; , fi ’ par parte ça) duroister

86-65901. axoient duxit z au! iifilii .Duo. ioule ego hune majorer» adoptavimrbi .-Eduxi à pantela , [minci , 4018111. m mur:

t In en me obleflo .- film id ejleorum nul".7.15. Ille ut item contra me bubon: , fac" fidu-

Io : g’ Do , protamine , non ruez]: bubon ornait pPro meo jure urger: : poflremo , ulii donat-

lum ,l fifre: quefaeium quefm odolefrentio,Il»! (le me «le: , oonfuefecifiliunii f . y

3A0 Nm qui Meuliri unifullere infuem foirera.

4 au: . . . V ., limitoit . hmm mgi: nudités? toreros.Pudore , à liberulitaro libcrorReliure , faim efi’o credo , quant votre.)

-A-

--.

Ibw ,WMf.

mes ADELPHIES. 156"vtir, 8c que vous vous donnez du bon tempspendant qu’elle n’a que de la peine.Mais moy,fur ce que mon fils n’efl pas encore revenu ,quelles penfées n’ay-ie point 2- 8c de quellesinquietudes ne fuis-je point agité? je crainstoujours qui! nlait eu froid, qu’il ne fait tom-bé en quelque lieu , ou qu’il ne le fait rom-pu quelque bras ou ;quelque jambe Ah: en:-Il pollible qufun homme ait la folie deplacer idans (on cœur , ou de prendre chez foy quel-qu’un qui luy .foir plus cher que” luy-même!Cc garçon qui me donne aujourd’huy tant dechagrin , n’eft pas mon fils , il cl! à mon frac;a: ce frere des (on enfance atoûjours cite d’u-ne humeur entierement oppofe’e à la mienne.Toute ma vie i’ay vécu à la Ville d’une manie-re douce 8: tranquille s 8e j’ay pris le pareillesgens du monde,qui aiment le repos 8c qui fontconfite: le bonheur à ne fe point marier,je n’aijamais eu de femme. Luy aucontraire a wü-jours vécu à lac,ampagne,épargnant 8c travail-lant inceflàmmentdl s’eü marié,& il a eu deux lenfans : j’ai adopté l’aifné,que j’ay élevé des fa

plus tendre jumelle: je l’a regardé a: aimécomme mon propre fils , il ait feul toute majoye , rien ne m’efi cher comme luy,& je faistout ce que je puis lpour l’obliger à me rendrela pareille. Je luy orme dequoy le divertir,je palle fui: mille choies, 8c je ne croy pasqu’il fait neceflaire de me (cuir de toute monautorité: - enfin je Puy accoutumé à me faireconfidence de toutes ces petites choies que lajeunefle infpîre , arque les enfans ont grand.foin de cacher à leurs peres. le fuis Perfuadé«11111 cit beaucoup mieux de retenir les enfin;par l’honneur je par la pudeur , que par la

m.fl-:-x

un. K DEL’PHL, Haquri muent): ne» conveniùnl, 1;:qu

am. . .fait ad mufle?! daims: , guidagù , Mia]: ;car perdis 5401:]?th nabi: à un me: a

rieur peut 2 sur tu hi: 725m fimptum juge;

ri: 2 JVefiiw nimium indulgr: ; trivium impur: a.e Ninium 1)]? a]! duras , par" annonça: , à

banian w4o. Et mat longe pneu guident fatmîa,

glui imperium "de: gracia: a]: au: finali-

. lita. 4 - e7! guelfe , que)» filial, quadnmîniriudjn-gin".

M.’4fit pff ratio , à]; minium indura mon»,

Malt) m4814: qui fuum affilant-filât :

4;. Dam id 1525110» iri nadir ,rutiflacr muet.-

* Sifiæru fin clam , rurflm ad 1’03ch n-

dir. 5 aQu’un imefizio adjungas , ille a: mima fait:

5min par refentpufw; abfenfqm idem crin

Hop purin»; e]! prix: confufitenfiliumse. Sun [220m reflcfarm, quem aligne matu,

Ha"; pater a; Bambin: iman!) [me qui naquit *

r 1mm" mfrin imper": MarinI Sadcflm bit ipfuà , de que «d’un a Ù rem ü

. ’ 0 l lméfiât? au]! Infini 031:0 , credo jam, aduler.-urgeât).

’ *- I crainte

l .l

z.

a

cela de mcfme l’entimenr, cette éducation luy

déplailt; Il vient: louvent chez nous crier a:me dire ,Aquc voulez-vous dolic faire? pour:no nous perdez-.vous-noflre filsàpourquoyourliez-vous qu’il-ait, des Mailireflès,& qu’il

aille au Cabaret? pourquoy luy donne; vousde l’argent pour cela î vous l’habillei tropproprement , 8e vous elles trop facile Et luy,il efi trop dur , il palle les bornes de la julticea: de l’équité, 8c il le trom e exu:e’mement,de

iras sortent tram-1crainte ; mon fiere 8e moy nepfommes pastfqrü

croire u’une autorité étab ie par la rince ,’ efl’. x

plus f0 ide 8e plus durable , que celle qui al-pour fondement l’amitié: Au moins je le croy

Î ainfi , c’elt-là mon fentiment,& voici comme

i- je raifonne: Celuy qui en contraint de faireion devoir par la peut qu’il a du chartiment,

Il z prend gardeà luy pendant qu’il apprehended’eflre découveres mais qu’on ln cite cettecrainte, d’abord il retourne à v ne naturef;Au lieu que celuy que vous gagnez par v6,-tredouceur a: par vos bien-faits, ’s’aquitetoû;ours de (on devoir fans aucune contrainote , 8e cherche à vous donner des marques des[on afiëâion. Prefent 8c abfent il fera toûjours.

’ le mefme. C’efi la le devoir d’un pere d’ac-

coûtumer les enfans à Paire le- bien par leurpropre mouvement : plûtoü que parce-s m0»

x

tifs de crainte 3 a: c’ell en cela qu’un pcre cit: vfort differenn d’un Mailire Tous. ceux qui nefaveur pas en ufer ainfi, doivent avouer qu’ils.ne lampas propres à el’ever des enfans. Mais,n’efl-ce pas là nofire homme? c’elt luy afin-rément. Il me parant truie, je ne fay d’e’quo’y,

le m’imagine qu’il va me quercler felon fa.

bonne courtine. .

Mus 1

ne, o sont? HI:

ACTU S "RKIM’ÜSu

I SCENAIL ’a Micro, 13.81424;

au c170»

- ÆUflfilN dumin.,..Dcmu ,,

r Gamin. l .D» E M I, A;---- Ebm,nppartflnc:nipfm4 x

l gamin. . p’ . I M l Or.agui 1’"qu u P L ND. E M E A; ll t yogas me , phanère 1212511..

. ",51" . asilhqna’p’cnfiir egojim 2 l ç , (

, M l c 1 O. .l . dixirf Mafia e.-nsidfim e»

DE M’E 44..quid un ferait Famine.

amputât5.. fliquer» : me amuît queuquamzzne’ucn

l le amputa:11mm]; album, murailla , qumnbufw.

au: ,0M". mode qæddtfignni: a; 4

..M:I C zouguidant.’Q«

l

l A Les ÆDEEFHŒ&. w:

l .-x un PRÉ MIELQLSCEIÂE.HT.

MECIOM.DEMÉLNMICLON;

H , mon fret: , je fuis-avide volumin-

Aici en bouchure. , iil DEMEmn Ha,je vousjtrouvc fort à prhposs c’efl vous-.-

fmefifkme queje cherche. v ’. MAI C I O Nil(bavez-vous à ellre triller.

j D E M E 1)..Ce nej’à à efire trille ë veuvons et:l faire situe deymande nous chepîtqui cit Efcliiçt

nus 2 .1 *’ MPCIoMim.Ne l’aygje pas bien dit. et hauts. m’a-bill.

faim: v .DE M.E.A;.

ce qu’il a fait? un garçon qui n’ihonterle -

rien , qui ne craint performe , 8c qui croitles Loi! ne font pas faites pour luy. le ne;veuxpasparler de tout ce i qu’ilva fait a,»

, van: ce jour s quelle actionne vient-il passim’ commettre!-

M. l C Il OrN..

Œelle. a&ion donc li. terrible 2

. * nm,

nWM

ll

un p1aanPHLDEME.L

[au efngir, arquait des mais .’ Juana: .- ipfum imam tuque 0mm

milieu; . Iambitionnant ail mantra : oripuit malin.»

nm a. ,au!» maint , clamant 0mm; indignzfl’u.’

m .Bâton :111. En cdmniemi qui: 1::th .. Mi-

v rio , 1 U»I nixe": in m efi omni populo daigne:si renformira» ami; han If! , mnfrznèm vip.

de; p . t1;; au litre open"), nui eflë-partum ne fibrille» wNullum bujmfimilc fatigua r [incriminas

Micio . l jDitoætibi dito ,’m 111m» corrnmfifinirt,

e M I C l .0.lamina impaire "lignant 95ng afin--

fliui ,. g Ïand ,mfi 1qu ipfifàtirmihil "filin PMn’n

- lnzmrmgo maudit! Îflhut 2’ iM1c1a*- jqui» tu, Dm" , ha me»

1

le julien;Nue-.oflfiagipium, milii credo-,fidolcfunrum

[unscampi nuque pour: ; "M111, "quefàmlafin": ,lncfi’mqungo , acquerra, fldà.’

l p me:Nonfi-vit :gtfilffdttfl 1m", tu une tibii.de lundi dans, quad rumfidfliinopim,

minima il! , tramp tf5! and: infime,

l

l

I .

Les ADE LPÎ-I’ES; a,- D E M E A- ’ »-

Il a enfoncé une porte, il cit entré par forcedans une maifon , il a donné mille coups auMaiflre aria-tous l’es Domefitiques , il les:lame prefque morts fur la place , il a enlevénnefemme qu’il aimoit, tout le monde crie; Ïque dei! l’action la plus indigne qu’on aitjamais faire 5 ah, Micion ,, en venant ici com-bien ay-je trouvé de gens qui me l’ont dit 1’Lepeuple ne parle d’autre choie. Enfinks’iiluyÜ ’exemple,,n’a-t-il as fonfrere,nelewôit:il grappa liqué à les afFaires , le tenirlzi.

’ l campagne , op ner& vivre avec fra i-? On du a jamais rien vûfaire de em-

f lable. Æandfije dis cela contre Efchinus , je, pretends le dire con: e vous , Micion 3 c’efE

vousqui fou muqu’i lie débaucher ’

I ri M- I I 0 N. v .j Î ne (rom Un e fiinjnfte qu’un honn-me (pli n’aàullc -xperience du monde . il si-

i magine tqûiovrs qu’il n’y a rien de bien-fait; ice u’il’i’airhry-mefme.

993 q D E M E A.Qu’en-ce ne cela veut dire!

ï un q M I C 1 o N.

F: , « tC en que vous prenez cela de traversa,Demea , croyez-mov, ce n’efl pas un fi grandaime à un jeune-i homme d”avoar des Mai;ilrelfes , ny d’aller au Cabaret 5- ce n’en cit. 4,pas un , vous dis-je , ny. d’enfoncer une por-te. Si nous n’en avons pas fait autant ,l vous8e moy , c’eût que nome peu de bien ne

. nousI’a pas permis; 8e aujourd’hu vous vouslez-vous faire un grand merite ’une chofeque vous n’avez faire que malgré vous. Cela.en. injufle s car li nous avinnszeui. que]! h

11j,

.,- -.-. t-c....,-.-’--- -

-H.v.--....-c...-«.--...t ..- -.-..a.e - ès

.A

370 ÆD’ELPHI.rueront": , a in mais; imam, r «je: honni.Sima: moufla" . dm pet leur»: lice: , jun»: qui» ,; 05 te àxpaâuum-eyç’iflu fi.-

u: ,4, iin. Jimim-nænpvfifmm une».

l lDf E M B 4.Irak-Jupiter, tu me homo indigo afin niant.

lecfiflqgitium fan" bd: adule]? "du; â’

l u z c I p.4 . . ïw 3e ’-napalm, ne me m4545. daim-n fg»-

PUIS ’

numfih’um,dcdifliiabpâipiummibii. l

gy. [s meus :13. furia; :fi pineau: , me»... .1 V .Milu’ peut» , age au; mampprum 122-.-

Yl").affour- a plut P’ dot urgente-2 Ide nm. .

du»: 2 dabînn in: urgeant!» , niai cri: au

matin») :I i . ’ ”flanchait , foruflhxclùduwfour;

447i En: sfiegit 2’nfiirmmur , difcidlt- .reflux: ë’nfartielur. r]! , Diis gratin ,

8: candi bac ,0 dhamma 0»th finiWmmt-difinœ,ua cadoqumoèr-arüg.

un ; ’ .bfkluffiin havi nm peuanaficnddm. . p

-n , -..- -... - -fi F- "7’

EES an’E’EP’H’E’S.’ tu

nous-aurions fait comme les autres , a: fi vous;alliez un homme raifonnable ,. vous [cuti-ri»riez que cc fils qui elle chez vous , Bidon:vous dites tant de merveilles , f6 divertit auditpendantque l" e enfilent le luy permeth.plûtoft que de ’obliger d’attendre qu’il vous

ait enfinfair porter à voûte dernier gille ,.pprés i avoir long-temps fouhaité ce moment.Alors tous ces laifirs. feront pour.lu beau-coup plus hors e faifonz, a: il ne lai era pas.

dei re. .r v D E M E A"..Oh ,JupitMas me feriez devenir fou l[ne pas uneriiqe à unjeunehomme de:

aire toutes ces choies"

vM I’ I. ON.)-

Ah 2 écoutez a; nïœ rompez.pas. damant:- «.ge la teûe; vous. ’avez donné voûte fils à;

I adopiet , il efiidon à moy;s’il fait quelque:foyère, «fait fur mon compte, c’elt moy qui en. ’

porteray la plus grande partie. Il fait de la;dépenfe, il va au Cabaret , ilfe parfume, c’eûtde mon bien.ll a des Maifirelles,je-.luy donne-nrai-dé l’argenependant que je. le pourrai, 8c:

lors que je ne le pourrai plus , peut-efirequ’elles louchaflieront. Il a briférune pot-vte, on la fera refaire; il adéchire’ des habits ,.on les racommodera. Nous avons,gtaces auxDieux , de quoy fournir. à cette dépcnfc , a:jufqu 1C1 tout cela ne m a pas chagrine. En» ’fin .3 ou celleztoutes ces plaintes , ou. pre-nons tel arbitre que vous voudrez , a: je vous.(craypvoirquevous prenez. tout à fait mal (et:

trahira. -...-- q:-

.7; v ADELPHIA’

i DEMEA., .liei’mibi. r v

4.5. Pater (Je défia a: i115: , qui «me [sium ,,

M I C I O.Nature tu illi pour a: , confilii: ego ,

. D E M E A.Turf "que quinquas à .M l C I o. . I 5X .

I 4 ah , fipng’i: en; Î q

. D a a! E a; l l)Sinaï»: agir a . .. , »’ M I C Il

«dia»: 2- . -D ’E M A.

avec]! alibi.

M l C. I . ’ .àmibi en" dl: mrm ,

Derme , "5°. curant" qui» taupin i parian) tu aine

mm. « î ’Ego in»: chaman, une» urubu "tu" , page.

. media». I311’411" un»; a]! , qua» Mina.

D E M Bab , Mina.M 1- C 1- 05.

N155 fic vidant.D E M E J;

qui] iflbnouikifiîfih’u

DEplan,

0. - -au ego min deuil!» «ï

ïESADELPHEs-u;D E M E A.

Mon Dieu , app enez à eût: pere , de ceuxqui le [ont veritab ement. t

- M l C I O N.Vous elles (on perce par la naillànce. Mais

moy je le fuis par l’éducation 8c par les con-,feils que je luy donne.

D E M E A.Vous , des confeils 2 vous lu, en donnez de

bons vrayment 1 iM I C I O N.

m us continuez,je m’en vais.

D E M E A. iUtace ainli que vous en ufez?

dire la mefme cho a

* D M E, A. ’C’elt qu’il me tiÊht fort au cœur.

MÎCKON.

M C l O N.Pautfildonc aï vous entendre toujours

.0

Et à moy auflii me tient fort au cant;Mais enfin , mon rere , jervous prie que nouspartagions vous ’86 moy l’éducation de nosenlans , a Àez foin de l’un. j’auray foin de l’au-

tre. Car ’e vouloir les conduire tous deux,c’en à peu prés me redemander celuy que vouem’avez donné.

D E M E. A.

Ah,Mieion! -M I C I O N.(Tell-là. mon fentiment.

D E M E A. ,Eh bien, vous le voulez donc ainfi , qu’illépenl’e , qu’il perde tout . qu’il. perme , cela

Tome I I. A a

AIDEVLPHI.171:7.)me , perdu pana: , nihil ad un mî-

716:. . ’1m fi aunâtes un. poflbfli . .

Ç u 1 c 1 o..

v 1 rurfum,Dëma.

Infant D E M E A.

"merdinr «on! g mkali î

Ægn q! am": nnfumffi obflo... hem, de ’-no.

1mm» 1m au»: , un : Ù 0]! Diis potin ,9444m hlm: vola , a 1]!qu ipfcfcmin

se, Poflm’u: ... Mia in i un: grains d’un.

(

u..- .41-’ J?ACTUS kaIMU’s,SCENÀCIÎI. ’

Miel-o à Be nihil, rugi" «muid bufnm , in dits?

v une» . ’ -Nomibil moufla hac film miln’ : fit! Malt.

n , * AM cpopùi , illi palu; , un; in: cf! hm gCm plan , Amrfir fcdulo,0 dmrm.

g. rama; Immune a; faimravmm. fi kg. la»: .

4 .A du: mm 04’th [un du: incarnât ,J

Av

minoennes. x7;le me regarde yoint. Si j’en «dis jamais un(col mot . . .

A» MI C I O N.Vous mettez-vous encore en caleter

D E M E A.En doutez-vous a Quoy c’en vous re-

demander celuy ne je vous ay donné? Ce-la mleft fort f en lble g je ne fuis pas un Erran-

er ; cependant fi je m’y oypofe plus,quc je...-Ëla’ e veux plus parler. Vous voulez

j mêle que de la conduire d’unl, je le feray, ’e rends fiances aux Dieux

d ce qq’il eft com e je le emande, Voûtechêne heure ce que . . .

j e plus fort contre

AÇTlÊ QREMIER;

les elfe a m.-M1l’C I ON.

k îE qul il vient de dire n’cft pas vray en tout

Cil en ell pourtant quelque chofe , 8c celame cha tine en quelque façon 5 mais je n’a,pas vou u lny en faire ncn connoiftre , carc’en: un’bomme bafli de maniere , que fi je

veux l’appaifer , jlfaut que je luy refifie detout: ma fonte , a; que je crie plus bau: que -luy ; encore a-e-il bien de la peine à le rete-nir ; mais fi I’aidois à le mettre en eolcre , 8cfi je réel: i5 tant-[oit Peu , il y aurait cg

A4 ij

I

I forum «Il.

.4,7; A D E IÎP H I.hafnium profit?!) tu»: illo. «Il Æfehîmu

Nannullamin han: nabi; fait injuriant.un» hie nonamawt maretrium,eut mi "on

delà .Io. 41mm Poflremo nef" ( and. jam un.miam

nicha: ) dixit un. axeront dan".I 5;":me in» defer’viflc adalefiemiamGardeur». au un»; de imago : m’fi , quid-

quid efl ,Voir; fiir’c, arque hominem un!) «-

vn

LES ADELPHES. :77vetité dequoy nous faire devenir fous l’un ’85

l’autre. Il dt pourtant certain equ’Efchinn:me fait une efpece d’injnte en’ cette occalion;quel-s attachemens n’a.t-il oint eus 1cv à à

uelle femme 11’ -il point ait des refens?nfinil yaquel es jours qu’il me j qu’il

le vouloir marier , je crus d’abord qu’il com-mençoit à (e biler de muasses emmures, 8:j’cfperois que tout le grand feu de (a jumelleelloit palle 5 j’eftois ravi ,8: voici encore unemu i le équipée. Maisje veux l’avoir ce que6": famille: à la place chercher mon hom-

IIC. ç

A: iij

l

un ’ A a m tu.:eææeeeææeeæeæëeeeæeæeeeëë

ACTUSSECUNDUS’ SCUENA 1.-

«Annie. msicmnvs.i T-IJICINJ.

5 A N N J O»Bfuro, populam ,fmemifm . argue

mm "sinua? ’filmai" inopi. t

Æ 3 C H 1 N V S.m’ofc un»: jam illico bi!

I 1. «un!»

I and "fifilles? nihil pniclî (Il : filmait")! ,du"; ego micro , bic te

Tango, t ï n-’ 5 A N N I o. . jego iflam fuit? mutât".

Æ S C H I N V S. lç. gringue»: e]! falajhu , ne» "mm. bali:’ magnum l’imam Il! wapiti". a 4 a

s il N N I O. cJill, Æfibinc, ne «11471:1»an a dira: un.mm "qui": , »

Ego léqofum,

ESCH’INVS-fin.

LES ADELPHB& n,en» entretenueentretenaient

ÀCTE SECOND.

SCÈNE. I.ÆANNION.EsèHlNÙ1

LA ÎOUEUSE D’INTRUMENS.

SANNION.L’aide, mes Ciœyens , feœurez vous

(Api: un miferable qu’on outrage mjulte-ment , dallant; main forteà un mal-heureux

.1 mn’a nu ; . , * tq allçêl’Cl-IINUS..àlujîllupt’ixlcanicule.

Prefenrenïent tiens-:07 la fans crainte sque regardes-tu! tu n’as rien à apprehender,pendant que je feray icy il ne te touchera pas:fur ma Parole.

* S A N N I O N; » . -Moy æ mal ré tout le monde je vais la . .S C H I N U S.

t glaçure méchant qu’il foie ,51 y [langeraP110 faquins: il ne s’expofera pas davantage .

à efi’ge battu. ’ va S A N N I 0 N. ’ L

Écoutez , je vous une , afin que vous n’enpretenrliez caufe d’ignorance , je fuis Mal;chaud d’Efclaves , au moins.

E S C H I N U S.

le lel’ay. A a u

nue a ADELFHI, S4NNIQ ,- ’ ’ a: in , tu «En»: fuît

fia guîfq’uam nomma. i

in qui topoficrim purpura": haut injuria:mihi

rufian cflc Juin; nonfaciemnmdc 501:,th. mcum jm perfeguar :

1°.quul tu îlflbù [olives ungunmguod n nib;

l "un fourbu1700i ego enfin bac: Nollcm faufila» : Babi-j un jmjumndum , et]? n

bdignnm iniuria Inc sindignic en!» cyme!. fin: acceptas mode.

[Æ S C H I N 7) S.AH [in firman , "fait: layai.

S A N N I 0.mon": hoc bibi! [665A.ȮSCKIN9&

X. un" "un: jam.S A N N l O-a: min un linon.

Æ S C H l N V S.litchi"!!! , Forum ,

1 g. Nlmïunr üiifli ibhu,hic propter hum: :jfiflo

hein. fit 1Mo. .CM): nunc in» auto: à moi: oculi: poquai»

deimwe u un: , I INe mon fit,fi innozrim, quia pugnus «poigne

in main haut. r is A N N I O. r ..(filme polo ergo ipfum lxpniri.

Æscnlnva Ihmfnw , mim malte-un.

l

v’w’

. n.--.4 ’.- u- --A....*enn 444-4

i;

urineront; inSANNION° tEt homme deparole , a?il*en- fut jamais, Nevous imaginez as que je prenne pour argent Icomptant, quan après que vous maure: mal-traité, vous viendrez vous circuler, 8eme direquevous en elles fâché 5 je ne m’en fonde.ray non plus que de rien ,foycz-en bien un-r6. le vous pourfuivtay en lufiice , 8c vousne reparcrez point par des paroles une injureque vous m’aurez faire effectivement. le con-trois toutes vosldéfaites s je fuis très marrique cela (oit arrivé , je fuis prell à jurer que

« vous ne meritiez pas ce mauvais traitement.Cependant j’aurai] elfe traitedela manier: du

Ponde la plus in igue; .E S C H l N U S.Parmenon , cours devant 8c ouvre la porte.

S A N N I O N4Tout cela en inutile , je ne le fouffriray

P .ESCHINUSuilaflloEntre prel’entemént.

S A N N I O N.Mais je ne le fouffriray pas , vous dis-je.

E S C H I N U S.Approche un peu de ce collé-là,Parmenon,

j je vois bien que» tu t’es trop éloigné de ce co-

l quîn,mets-toy prés (le luy; bon , te voila bien’P-refentemenr prends garde de ne pas détourane: trayeur de dellus les miens, afin que tufois thûjours prell à. luy enfoncer les mâchon-res au premier (fine que je te fetay.

S N N l O N.le voudrois bien le voir , vraymenn

E s c H I N u s. vHola , Parmenon , prends garde..1’ar.

«Îçi

ne. - amarrent. ,s aux to.I Ofuiu. indignant; v. .ÆSCHINV&

gaminoit . nifi Ga’Vlt.

S A N N l O.lui mifm wifi.

Æ S C H .1 N U S. l ’

a0. Non immun; , 1117m» in 9m po- atin: puma tutu :

tu»: in. .s A N N, 1 o. ; .quid ho: (".4 P vamp

a; , Æfihim . bic tu joufflu a â. dÆscnrîe-us.- A 4Si poflidmmdrnarm effet m nui: omnibus l

SANNLmaidai rififi ni matu»: a]! ? « . X

Æ S Ç H I N V93.

. 31554. .5 Â N N I O;quid: mflin’ qui fin; a r

Æ S C H l N V S. - r

- mon il!". s .4 N N 1 o. ’111115.. un quiqui *r ESCHINV’S. a” .. fi utigifià, ferre: iaîflll- .1

mon. j , o Ik 5 A N N 1 O. ’ "a5. 935 filai mais): tint mon baba" ,pu que

ego 07:"!th M?

Refrain -

.--. .

LES ’ADEI. PRÉS. - et;mon» donner» mafia: romps un faufiler à Sa»-pion fan: rio» dira , 0 Efchinucminuë. un:cette fille ,Faquin. ’ -

j ’ S A N N I 0 N; lOh , quelle indi ité !

I E 5 H l N U S.Il redoublera , fi tu’ eontinuës.

S A N N l 0 N.Que je fuis mal-heureule

E SÇHIN U S àParmmon.loue t’avais pas fait ligne de le imaginai:

il vaut mieux pecher de ce cofiÊ-là. N’a-t’en

prdentement avec ton ronfler , Sannion.’. S A N N I O N. ’

Qu’en-ce donc que cela,Efchinus,eflesnvousBey le Roy a

E S C H I N U S.Si je reliois, tu ferois traité felon tés me-

. S A N N I 0 N.Qu’avez-vous à démefler avec me; ë

E S C 1-1 I N U S. -Rien autour.

S A N N I O NtComment à me çonnoifTez-vous 3

H ESCIlINUS..Jen’ay nulle envie de te connoilhe.

.- S A N N I O N.Api; quelque choie du voûte a.E S C H l N U S.

si cel elloit , tu n’en ferois pas quitte à 8

bon mar é. VS A N N I 0 N.

Pourquoy vous cil-il plus permis de m’en-lever-mon Efclave qui me coute mon bon ar-gent z répondez.

Ï rites.

"--m-r» «- sa,

a. AanPHL ÆSCHlN.VS.

un n de: unifia]: tri: mlin’ hi; tu.

vicium : . Nain fi maltflw pergic «je Jar» in!" 45:43

pitre arque ibi I " lVfgue ad une»: opaline toril.

sANNImloris liber à

ÆŒGHINV& fi: vit.

s A N N I O.o banian»; impumm 1 kiwi»: libitum»

du»: 44mm e112 omnibm a

ÆsçHINvægo. si fifi; 14m dabuzhsmz à: , IMMÆMÏ fi

via "un: jam. ’ ’SANNIŒ ntzar «Mach-am; [nm "un; , on tu in me!

Æ S C H I N V "Ë.initie if): , atquê ad "mardi,

SANNIQgym nm 2 que "deum? ’I ÆSCHINV&5’ V in)»: me 11E : dime quel al

a minet à

.- 8 A N N I a.enfla . tquî mode aliquïd.

Æscnlemqui: ,. lem influa tu mml: loqué.

vpfln’

Les ADELPHES. sa;E S C H I’N U S.

Il te fera plus avantageux de ne faire pointun: de vacarme devant cette maifon car fi tucontinues à me chagriner, je vais tout à l’heu-Irc ee fait: emporter au logis , où je te feraydonner mille coups dmefirivxexes.

S A N N l O N. rDes coups d’eflzrivieres. à un homme libre 2

E 5 C H LNÀ U S.Cela fera comme ie te le ’dis.

S A N N I O N.0h le méchant homme ! Fit-ce donc la ce

qu’on dit , qu’icy les loix [ont faites pour tout

le monde? K -F. s c H I N U s.Oça, fi tu as afiëz fait l’enragé,écoute â tu

Veux prefcntement. ’S A N N I 0 N.

lift-ce donc moy qui ay faitl’enragé 1 n’eftce pas pluton: vous qui l’avez fait à mes dé-

IPCBS 2 . I’1’. S C HI N U S.

l, Ne parle plus de tout cela , 8c viens au fait.s A N N 1 O N.

A quel fait êI E s c HI N U s.

Yeux-tu donc me laine: yarler pour tes af-faires?

. S A N N I O N.le ne demande pas mieux , pourvû que ce

que vous direz fait juflze. vE S C H I .N U S.

0h , vraiment nous y voicy , un faquin deMarchand d’Efclavcs ne veutlyas, que je difctien qui ne (oit jufle 1

TT-

au ADELPHIJa! A N N l o. 4Lmo]um,fa;m, pensum commuai: ado-

lcfrcmium, ’,5 Pujuna , peflù Maman fifi à me (un. efi

on. injuria. 7 VÆ I3 C H 1 N V 8.Nm beuh olim hoc "flat.

s A N N 1 o. ’ z 7flint» enfin "à, a"! "fil",

Æfthim. A *Æ S C H 1 N V S.

Mini: «nigaud tu i114»; "pipi, que m "’65

varia: mais :Argenti "un": dabimr.

S A N N l O.quid,fi ego film nota mule".

ces: me! ,Æ S C H l N V 8Hminime.

S a! N N I O.«que id Inn-ai. ,7

Æ S C H l N 7 S.page: ’01»de conf",

40 m4 lib". a]! : nm ego in"; libenli afinenfin mu

’Nnme Ml: un"): vois , "gemma auipcn , a»

tufmmdiuri mm. o .Dtlüenboc ,dum ego, "du, hm.

.. --a--..4-4«-*

mas anzgpuns. 2.87’

v , r S A N N I O N:j 1e l’avouë , je fuis Marchand dlEfclaves ,13

.mine commune des jeunes gens , myxine , lune pelle Publique a avec tout cela je ne vous

ay fait aucun tort. .» E S C H l N U S.

Il ne te manqueroit que cela.S A N N 1 0 N.

Revenons , je vous Prie, à ce que vous aviezcommencé. a

. E S C H I N U S.4 Tu as acheté cette fille * foixante pifloles, * vingt

ce qui PuilÏe te none: malheur! On te rendra mûm-

tonargent. ,S A N N l 0 N.

a me à a: fi je ne veux Pas lavenare , moy,m’y contraindrez-vous a l

E S C H l N U. S.- Ho , point du tout.l’ S A N N l O N.

C’en unau: ce ne "a rehendoîsflp5 s c qu Nô s.le foûtiens mefme qu’elle ne peut dire val»

duë , car elle dt libre , 8c je la [chiens telle.Tu n’as donc qu’avoir li tu veux de l’argent,

I ou fi tu aimes mieux fouge: à deEendre tacauteÆenfes-y pendant que je ’vais là-dedans.

z

si?!

[au r au a r. un.

. , aACT’US ’SECUNDUS,

sCBNA n;’.SÂNNIO.

” Plu fuprmn 7443anMinime 1"?"an infimn Mafia»: ex iu-

jura.Dame me lripuit ,wrluuvit .- me invita 06-

duxi; menin : * " .Hemini mifero plus quirzgmm calepin: infu-

l gît mihi. .05 matefaim lm: amidon aman-paf!qufifi nadiar. .

5 Varan) mim ,quando bau profiterait, fiat :j 13mm pullula,

Agcjgm cupia , mada fi argentan: "il" ,fadego ha bariolor. .

v 1.15 me dixero date ami , refit: finie: illico,l’indidifi me , d: argentajbmnium z Ain-3""

, redi. ’Il (ploque pofl’umfern , fi mode "Magnum

qua»; injuriant :13. I1°.VlVllm cogita id, quad n: tji, quanti mmgaffant ouepm’s ,*

Âccipienda à. Nœud. mimis chiffren-tian; «fi. . A

Stdmmo dahir : flafla agame: "un": bu"tian: pala;

ACTE

urane-Luna; zig,ACTEWSE’COZN’D,

SCEN’E inSANNIOM’

a (Miami Jupiter! je ne m’étonne plus u’il

J y ait des ens que les injul’tices fa en:devenir fousll m’a fait fortir par’forae dema maifon , il m’a barn , il m’a donné plusde cinq cens coups de poing dans les mâ-choires a il a emmené mon Efclave mal rémoy; a: pour tous ces outrages , il à»mande que je luy donne cette fille pour cequ’elle m’a coûté. En verité je luy ay trop d’o-

bli arion pour luy rien refufcr 3 ila raifon ,&ivnedemarrde que ce nui cit jufle. A labonne-heure , je veux bien le fatilsfaire,pour-vû qu’il me rende mon argent 5 mais je me re-paisaicy de fumée , fi toit que je luy auray ditque je veux bien luy donner cette Efclave’pour ce qu’elle me confie , d’abord il prendrades témoins comme je la. luy ay venduë,&

. pour ce qui cl! de l’argent , bagatelles , il nes’en parlera plus son vous payera tantoft 5 re-venez demain. Encore prendroit-on patiencepoutvû qu’à la fin on full payé , quoy que ce

(oit la une fort grande injulhcc. Mais voicyune chofe qui cit tres-verirable, c’ell que lors»qu’une fois on a- commeneé à faire le mofler

ne je fais ,ou doit n: refoudre à mur fourmedes jeunes gens fans rien dire. Perfimne neme payera , je compte icy fans mon-holte.

Tome Il.

un, ADELP-H î.

ACTUSISECUÏNDUS..psc E N A HI.STRUS.SÀNNIO.

IsrkvnTata , qui»: mmùmjam 5min.

Cupide «ripiez jamfexo : arque miam2m: dico: fatum Je nanan. Quint iflbuc ,

Serais , e]! , qud n audioCm» [un mfiio quid unmufc l

S A N N l O.mangea»: vidi biguine

maturation»: comparateur , quant lu: W0

finir ne: fait. .pige "palude . Elle noiraude afin aube

140110.

- S ï l 7 3.17:40:01.

’ S A N N 1 O.quid une,» r

S r a VS.nylofccuti moulu ztfllmw

p .SANNImnui pontil enlias ? qui badin ufgiu «profil!

srara ’un .fiù 1:55de a

A "il.

-fl.-,

. .v--- .v

traintrains. en’ACTE’ÎSECOND.1

sema m. ’situes. saumon.

influer.le à E];

Miel-ms a je vais moy mefme tout 3’275,l’heure le trouver ,8: 1e fera fi bien ’il

recevra cet argent avec bien dey la joyeîuà tirs.qu’il dira u’on en a fort bien ufé avec luy. ’tQfefi- ce Roue queeecy, Sannion , de qu’en-tensojedite de je ne la, quel combat entremon Maifire a: to a

S A N I 0 N., wle n’ay de ma vie vû un combat plus iné-gal,nous nous famines lall’ez tous Jeux à n’en

pouvoirplus , luy de me batte , sur», d’e-[tte baal.

S .Y R U S.p C’eft ta faute. .

SYRUS.*

S A N N l. O N. jn’aurais-i û faire a

Q FgX R U S.. Il faloit avoir de la complaifance pour unjeune homme.

s A N. N l 0 N.Que pouvois-je mieux faire que de la] ten-

dre la joue tant qu’il luy a plu! T

s YRUS; . I.Oça,fais-tu bien ce au: j’ay à te direzB b l)

x.- nur a

æ 1 a me hv--&.Ç-*I

A... fit--c...ea-.m...-u-.- a mat; Œtgr:

un. horreur;funin» in loco regagne . maman inter.l du": e]! Mm». * ’

S a! N N 1 O.

hui , p’. srxrs «Lmp5. mon demain" renfile: pu-

- du») , f . .ne MIN adolcftmti «je: migreras, 50min», homofiultifime , ’

Ne me tibi ifihucfœmram .’

8 4- N N’ l 0. l ’ Iego [poupette ne» me.

8 T R V 8’- ’flanquai» Tmfnits ,.4bi ,mfri: inefcora In-

mines ,,Snlnie. « vS A N N’ I O» .

Credo i filme menus]? .- «leur» ego :114on

.adu affama ni , i k. min , quidguid puffin , molle» Jufem ph.

n tillai» pâmant. . . .S T R f7 8. ’

1’. 4;: ,nwi "jam-Minium. qmfi quidam!", tibifim vigimi Mina , l

Dm huit obfiqmm : puma «un u oient:profitifii cjpmmt.

S INN 10V.i hernie8 Y RI? S.

Cobaye bine, qu il!!!» tubera mucha .- me.I mm rondeau»; z buffle ,

Mm: :165 perde: :e talai filin: fpm "divis ,.manu» au «si. il -

o

.3’1.

j

LES abattants. est;C’eft louvent un grand gain que dcfavoit mé-prifer le gain àprdpos. »- i ’ i ’

S A N N l O N.Ho , ho t

’ S Y R .U S.As-tu en peut, impertinent que tu es , que

fi tu tulles relâché un en de tes droits , 8::que tuicufi’es fait plaifir a ce jeune homme,ce-la ne t’eufl pas cité rendu au double?

S A N N l O N. I. le n’achete pas l’efperance à deniers comp-

tans. z ri S Y R U S. ,Tu ne feras jamais rien 5 va , tu ne fais-pasenjoler les gens , Sarmion. ’

s AN N ION. 3le crOy qu’il feroit mieux d’en nier comme

tu dis , mais je n’y ay jamais entendu tant defi’neffe , ne je n’aye toujours mieux aiméel’cre pay2fut le champ 8: perdre , que d’at-tendre 8: gagner beaucoup.

S Y R U S.Va , va Sannion , je cannois ta generofitê; * vingt

comme fi* foixante piltoles t’efioient quelque mines.choie pour obliger mon Maiflre D’ailleurson dit que tu es fur le pointde partir pour

Cypre. .S A N N’ I 0 N.

Oh! 4S Y R. U S.Il: que tu as acheté icy bien des choies pour

j porter a. e tu as loüé un Vaifl’eau : cela tetient l’efprit en fufpens , je le voy bien , maisà ton retour , s’il plaifi: aux Dieux, nous terminerons cette affaire.

Bb iijja

,8 A NÎN I a.Nafqudmfiiprdem pâti barbifie filin" au

mepmm.S Tl! 3’ ’

’ . . and :no m ni [napalm bondai.

’i’y’fielm: .’ illudîn’d: .

tu in ipfi Amicale opprefli! l ente miam[empluma , a in: bim- alia , que porta C)-

pralin.. Ni à ad menant)» peut]! , Man mu-

mm (Il. . . I INuntfi lm amine , Albi filin: radian, damn 1m,

a. 5 Nibil cf! , refrixerit n: Nue: daman omit 2Cm panier! uôi en: a a! fit finira perde" ,au»: un 5:: "une manne un; dia , ou!

un» pafiqui. IS T R V S.

. jaune mammijli id quedad n redirent»

plus j I ’S A N I O. . ’Bue-i»: i110 dîna eji æ butine imiperc Æf-pchina»)? .’

go par optpnfionq» m bau: mi 01’11"40]!qu I

en: v 3..Malin? 1mm» bubalnflidd fifiti: plan ,

ter.Pnfius , que»: venin: in puma»: , Bannis .

8011:]?an [aigu puna imbu. film

..... »-.-...-.---.-----*...-.--.. -..

4*

.- ...-,.-P.......à.- A

LES ADERPHE S. a);V S A N N l O N.Moy 2 je ne bouge d’icy. Me voila perdu t

c’ell fur cette» efperance qu’ils ont trame cette

Friponnerie. .S Y R U S.

Il a peut , je luy ajr mis la puce âl’oreille;

les A N N l 0 N.Oh, les méchantes gens L voyez commeil

s’en: bien fervi de l’oeCafion 1 Il ell: vray , j’ay

acheté plulieurs Femmes , a: beaucoupd’au-tees chofes pour net en Cypre , fi je man-que la Foire , je eray une mes-grande perte;&zfi je laine iey cette dette , quand je ferayrevenu , le temps ferapafle, il n’y aura plusde remede , la chofe fera vieille. Quoy ,vous vous avifez prefentement de venir , medira-t-on a pourquoyavez-vous fouffert qu’on.vousdeult fi longtemps a ou alliez-vous? Deforte que tout bien comtp’téfil m’elt lus avan-

tageux de perdre cette mine que demeu-rericy davantage pour me faire payer , ouque d’attendre mefme à peurfuivre ce paye-r

j ment quand je feray de retour.S Y R U S.

. As-tu enfin fupputé le gain qui te reviendrade toutes tes marchandifes î

j s A N N 1 o N.Bit-ce la une aéüon digne d’Efchinus ? un

homme comme luy devroit-il entreprendrede m’enlever ainfr par force cette fille a

S Y R U S. ’Levoilà bien ébranlé. ’e n’ay qu’une choie

ire dire , voy fi elle te plait Mon pauvreSaumon , plutoft que d’aire dans l’incertitu-de fi tu retireras ton argent , ou li tu per-dras tout , contente-wy de la mine, il

v

a 96 A D E L P H I.Mina: dm)» tûrradet alicunde.

S IN N l O.bd mibi ,

g. miam du film mm: ramifia dubium mifar.Pudn nihil .- organes dm": labefetit mihi.Banni tolaphi: tuber tfi Mu"); rapin.,Etiam infuper dcfmdet? nufquam du.

. S IT R V S.a: tuber.

Nunguid vis , qui» album)! 4 - .

S A N N I 0. . l . in» lamie hoc qnfo, Spa», .40 pfut ha: fun’ flafla , prix: par» hm fa

k un,Melun mqihi raids! ,fialttm quanti "un (Il:

S)!" , » (. scia te mm ufummnhac amititia mu : *Maman!» me dite: e52, Û garum.

S T R V S. h[HuileFaim» [cd Ctejiphantm vida. [aux :1)

44.. D: amita ’ . ,s A N N 1 0. ’ quid quad te on 2’ ’ i

S Ï R V 5., panifier mur.

assas: Ü 1

A

LES ADELPHES. 2.51tirera trente pîüoles de quelque endroit.

S A N N Il O N. eAh , malheureux que je fuis 1 quo), , me

Voila en dan et de perdre mef me le principal!n’a-t-il point de honte 2 il m’a collé les dents,il m’a fan: de grolles boires à la telle à force de

coups , 8c fur tout cela il veut encore avoitmon bien. le ne vais nulle part.

e s Y R. U s. .Comme il te glaira. N’as-tu rien davantage

N - nI amedrre 2 Iemenvaus.S A N N l O N.

Eh , mon pauvre Syrus , de quelque ma-niere que la chofc fc foi: pliée , flûtoit qued’avoir un procez , je te prie qu” me rendeau moins ce que jlay débourcé pour cette Ef-clave. le fay bien que jufcju’icy tu n’as yoineau de preuves de mon amltié s mais à l’avenirtu avoüeras affinement que je n oublie pas lesf a vices qulon me rend , se que je ne manquems de reconnoifi’ance.

. ’ s Y R U Y s,T’y travailleray tout de bon. Mais je v0,

A N 10 N.Et bien ; feras tu ce que je te demande;

I Y R(Ctefiplfon , il eft fort à? d’avoir fa Maîtreife.

S

S U S.x Attends kyëun moment.

m3mm I ce

pep.

"lignait-ç e .1...-

ne ADEïPHLA

AC’TUS ISECUNDUS.

s c E N A j 1v.

crnszrao.sra7&CTESIPHO.

B; giclois bouzine, un» efi opta . hmfirium

A auipen gaula: :Vamp» "Jim-van id demain java, fi , que»

garum eflfaun , i: bene faut.o frater . fiant , qui]! ego "un; la huilent!

fui: cette [de , -.Nnnqunm in magnifie quidquæm Jim» ,"l id «lima qui» [tapent me : , j

g laque un»: banc nm me babenpnter une:

pruipuam arbitrer , l17 arum homini mmini en? pinterai»: animanazi" principe»).

e - j. S T R Vs.0 Cxfijho. t ’C T E S I P H O.

. ô 5]", Æfihinmmbiôcflü ’flyne

s r R V S.clin; , n tarpan demi.

e artiste-P1410.hm.

srnrg9513:]! I

’k

- -A-.. - .....Nfl.l

men-«r W

V-

ms ADELPHES. u,

ACTE SECOND.pSC.ENE 1v. i

CTEHFHON.SYRU&z’ï;CTESIP’l-lON.

. a- VIDE quelque part que vienne" un bienfaitdans une occafionprefihute , cela fait toû-

jours plaifir ymais en verité le plaifir effilon-ble lors qu’on le reçoit de ceux de qui ou de-

», voit l’attetzlre raifonnablement-0h, mon fre-re , mon c erfrere l de quelle maniere puis-jeme prendre à vous loiicr 2 je fay ures-bien que

) tout ce ne je pourrois dire de vous, feroittoûjours on au Fous de ce que vous meri.

j’- tezat je fuis perfii dé que le feu! avantage queà j’ay fur tous les tres hommes, c’en "avoir

un ftere comme ous qui poileriez au lushaut degré tout les qualitez. elfentielles a mg-honnefte homme.

4 fi S Y R U S.Ha,Monfieur. l"w CïTlîSIPHON.

Ha , Syms , où cit mon Eure?

I. S Y R U S.. 4 . .Le voua qui vous attend au logis.

CTESIPHONgI

syauaAh!

i (2:7 a-t-ilg9 c il

.300 ADELIPHI;i c T a s 1 p H o. I .guidfit rillim open: , à)" , nunc vivo.-

5 I R V S. - ’feflioum un: L

C T E S I P H D.amuît: fifi qui poflpumrit cf: pu me nm-

mode,le Mal:di&a,famam , mît»; 4mm"), 6’ par

urumin-fe-nunfluh’r. . f. f aNihil par: fupra. [cd graduant fwmpuin

S t ü V S. Imure ,màne , ipfilïqïit fenil.

--.A C T U S SEC qNDvUS.’sc 1-: Nm in, ,5

immun-as. s A N o; dingua.. A s r R , V ï? l

, . Cq Æ se H,l JAS.” pUfli i110 efifiurücgus? I.

s A N N 1 t tmm’ que") inuâfïn-inyifieflërt 2’

«au: :

N il min.

q

Æ S C H I N V S. b’ohm , opportune," ipfnm quai"; quid

fit , Crefifho ê i ibrun a]! mais m . mina «un rrifiitienmm. »

C T’E S I P H O N.Ce qu’ily a , mon cher Syrus! c’en: par [on

moyen que je vis prcfentement. i, S Y R U S.. U C’ell un galand , en verité!

"à i C T E S I P H O N.» Il n’aeompté pour rien tous les interdisquand i utile quefiion de me fervir , il slefl:e é aux emportemens de mon pere, il a

fins furluy tout ce u’où dira de cette a&ion1 les fuites fâcheufes e mon amour , mon cri-

me :ï;nfin on ne peut rien voir; au monde desynereux. Mais qu’eft-ce 3 on fait du

nie à la porte.

L i LES amatîmes. au

w v ç s Y’R U s. *. . Demeure; , sur luy qui fort.

I Il R

I ..’, . j

. -. fil 5C NE.V.«ï 150,4, 2’05. simien CTESlPHON.

«v A. [Y RUS.1 à": "l .. y . E. CH INUS.X. à; l V1.

l .Uefl: ce”c uin?ÂJHOquNlON.x J g Me erche-t-ilaapporte-t-il quelque Clio-ge? le fuis mon 2 je ne vojv rien.

ES C Il I N U S. .Ha , je vous trouve icybienàpropos , jevous cherchois. Qui dites-vous , mon frere atout cil en [cureté , celiez doned’eflre trille. -

l

4 CC in

a; RDELPH1161’331: 110.,

Ego illam «me mine , qui refmmm birbes»guide»: . ô mi Æfchim l v

g O m3 germant ! ah mm" un)» in a: a [and

dan emplira , tNe il afinmmfi makis, que»: que 1:46am- peut": , fait" cxijfumu. "x

a xÆ s C H I N V s. 5.un , inepte, quafi nunc norimm m: bug un,

j [ufipho l i iSa! hot mihi doler , au parafera [a]; à 1t- l

m in mm 10mm , .hilare, a: ,ji 0mm: capron: , vibil tibi fait à

ont mxiliamr. -.

. . , o

a

CTES ÏPHO.Q’ o.ro "ichor. . e ’lÆSCHI vs. .. .v.

ah3flultitia eflifl nuonpudordni» 4*

ab pawolam "Rem plus ê parfin ! turf: au. Un; gage tu

iflhu pubien)". .æ S c a z NET 9. Ê Ë

quid ait tandem nabis Saiàpia? (.5 t

S rR V 5., ’ iin» mitât efl.

Æ 8 C H I N v 3o i ’Ego ad forum 560 , ut hum: zbfolvflm. tu in»

tu si ilion), Ctefiplw.

SjYO,λflfi.

Petcwï.

LES ADELPI S. 303C T E S I P H 0 N,

le celle ile relire aulli , puifque j’ay un fre-re comme vous. Oh , mon cher Efchmus , oh,mon frere 1’ Mais je n’aie vous loücr davanta-

ge en vollre prefence , de peut que vous necroyiez que mes louanges ne viennent plûtofi:alun elprit fiateur quecl’un efprit reconnoif-

tant. vIf’ E S C H I. N U S.. Allez , badin , comme fi nous ne nous con-

faoiflions que d’aujourdlhuy. Ce qui me fâche,c’equulil ne slen efl: prefque rien fallu quenous payons fu voûte paillon trop tarifie queles choies ne l’aient allées de maniere que

.fquandntout le monde auroit fauhaité de vous. ’lqvir ,5 on ne l’aurait pû pourtant.

il i «CTESIPHON.

r

a a r ’Ah gela s’appe e latrie, a; non pas honte.Q1031. filions-fi p (le ehofe avoir peule quit-

v teflon païs l cel ell: hanteur , ée je prie lesl Dieuxüempefc r un tel malheur.

lE S I P H O N.T3351: torr. ’l

. .15! c H IN a s. .Erbien, S us , que dit donc enfin 531-.1311.. ” *

S Y R U S. -[1* i rien de plus doux prefentement.E S C H l N U S.

de mien vais à la place pour le payer; pourvous moufter: , entrez a: allez voir vofire

Maifircfle. a iS A N N l O Na rSyruS , palle-le , je t’en prie.

C c iiij

fifi a-r

3.4 a a a r. P H 1.’s r R V s.

«dm; mamans hic propane in. ijrum.

s A N N I a. Ine un; quidam.a; agami: «in: me «infus lait.

surs. X

7

raideur , in n’en. a3 A N N I O» g.

Il: armure redise. V ,se T R V S. et 5” mm "au , un mode 3 QI

rab». * ï du3 A N N 1 0- . afi if. ’ I 1’ c T E s p H a. Ç . a

Bunker", S)". i ’ ’d ,. à.ISIR en, je j.il!!!)guiigfiê "v. . v

ers s 1 -Ho.u 5.1.djinn, la; g , bomi-ùprflum

505,105]:in i) -t -, ilJ - ampvirmnh abfilvimc n g Î i il .ratuxfin, I , ,f’nth A lgiflai ad peut») lm permit): , aquq’gq

tumpnperucpuierim. .3 a i.V s r a V s. - ’

ne Non in :V in» anima u. tu tu»; il!» n 5mn:051256315101)» , I .

alitai!!!" Mac fluai nabi: , Ù poitrin-î’r’n V

-. 77...,mg- ne. W145 -m.’4’

z

. . p

v4 x; ..-.a. A

a»... 7-1 A, v .F’fl «navaja-7:. --

1s.

LES A.DELPHES. 30gSYRUS.

. Allons , Monfieutl , defpelchons , car San-mon eft fort prellë de partir pour Cypre.

Ë A N N l O N.Pas fi..pre é je n’ay .rien à faire ”atten-

drayfant qulon’voudra. , J.5 Y R U s.Ne crains poux: , il te rendra ton argent.

. . ’ s A N N 1 o N.à lais. sa moins qu’il me le rende tout.

. . v vI . a,4. a SYRUS.a A. Il te. le cendra tout , tay-tay feulement , a:2 ËoflSfil’.

u». ’QSANNIO N. .i Allons. 5’

a CLITŒPHON.Halle ,hola , Syrus.SYRUS.

sa il; bien , qu’y a-t-il 2

t C. I. l T I P H 0 N. ’C le sans prie au nom de Dieu de dépêcher aulus ire Ï payer ce coquin , de peut que s’il

e m fi en re à faire l’enrage , cela ne vienneaàx’oreilles de mon pet: , ce qui me perdroit

pour jamais. lv a S Y R U S.N’a prenhendez rien , cela nlarrivera pas a

cepc t entrez au logis, 8c allez un peu en:(retenir cette belle fille.Sur tout faites mettrele couvert , 8c ayez foin que tout (oit pralins

306 * aunent.Ego in», rranfafia ré gommer» me donna»

mm apfonio. ’c r a s z r’ a a".

tu quaflz :quanlo [me bene facteflù , hilare»:hum [amarina .dim.

-«

LES ADELPHES. 507fi-toll que cette affaite fera terminée, je m’enreviendray bien ville avec tout ce qu’il fautpour faire bonne chere.

CTESIPHON: zV le t’en prie, Syrus; puifque tout nous ail bien rfeülli , il faut que nous pallions toute Icettejaurnée dans la joye 8c dans le plaint.

:eeææeeeseaae

ACTUS TERTIUS.. SCENASIÎ’A. l

somma-ra.Bfim , mu tu marri; , quid ou»: fin!

O . c ANTHAK’A. iquidfiet , rag»: 3 , ’11250441901 [jam and: dolons , me tu , un ’

cipicmt primait"?! : - ’am "au rime: Hun]; magnum dfmri: ,3

rauquant twcpaperuir. .s a s z R a! Le. )Mifium me, rumina» bob» , [enfumas z i

au; un»; hic m Mm; à: .g. Nu gamin! obflmicm minora , muai cr

«je: Æfibinum. ..

c .A N r a a a A. ’ .Mi: quidcp jam hic duit. Mm IflfiQIMfi

unmpq’ateminit dîna . i Iagrafera)" mulot.

. .S 0 S T R A T A. i. fol»: mon» triforium» efi neu-

lnuu. v Q

LES ADELPHES. 30,tiririrtkë’k’ètitir.**it*

Nil"? ***t’k*****ACTE TROISIÈME.

S C E N E I.SO’STRATA. ’CANTHARA.

SOST RAT’A.

(I A chere Nourrice , je te prie , qu’arri-

I1 vola-t-ilde ce n91? I Ic A N T H A R A.iCe qu’il en arrivera? I’üfpcte en verité que

..tout ira bien. Mais les douleurs ne font enco-j te que commentas: vous apprehendez com-î me fi vous ne vous eûicz’jamais trouvée à au-

ç, cun accouchement , 8: ue vous n’eufiiez ja-imais accouché vous-me me.

” S O S T A T A. ,Malheureufe que i fuis l je n’ay performe,à nous ne femmes que nous deux , Gcta même ’

n’eft pas lcy , 8: je ria)! quique ce fait poura envoyer uerir la Sage-femme , ni pour faire

avertir E chinus.’

à C A N T H A R A.ePourEfchinus , il fera affurément bien-toit

icy 55a]: il ne [aille jamais palle: un feul jourfans vous venir voir.

S 0 S T R A T A.Il en ma feule confalation dans tous me:

chagrins.

5m AD’ELPHI.*CJtNT341RA.

Et n mm malin: fini haudpotuit, quhmfatgun» efi , ber» :

061mm glanda vitium , que! ad film uni,un potiflimum ,

Io. Talent , ta]: goum , mli anima , un»: lamnmfamilia.

S O S T R A .T Â.la: pal a]! , Il! dia: , film: nabi: ..,dca.:.1ufa

ut fiat. ’ *a-AC-TUS TERTIUS.l

5:;ng Il, ï lGETA.SosrlcëTA.’CANTHJlR4.

ÔETÆ

A w: illud gjf, «140,1. ,fiomne: oubliai m:-

filja un n: , -411140km"; mata [53:01 quannt,wxilii ni-

’ hl! sfiërmf. fi IQuoi mlbique , baugé: ,filique herib’ afin). ,1

. mifinmihi! a: To: m repave firmmwllam ’, and: amergil tu» pardi.

s. Vu .. fgejh: , injufiiria , folitudo, infqmia.Hamme factum ! â fichu 1 5 gaurs funi-

Iaga 1 â hominem impium 2 t.,SOSTRAT4

Me "5412.er 1 quidam z]! , quodfic vida"main?! à gravitante»: au")! 3 a

* nous le confiner.

LESADELPHES. 3HC A N T H A R A.

En vairé puifquc ce: accident devoit arri-ver àvoflre fille , ellerne Pouvoitpas tomberen meilleures mains. Efchinus cl! un yeunehomme Il bien fait . fi noble , fi genereux ,&d’unetàmille fi riche 841i conliderable.

’ S O S T R A T A . "Cela efi ires-ma): , 8c je prie les Dieux de

ACTE TROISIÈME.t s C E4 N g gin;

.l o ,’GETA. s o s T a ne A’; ÎcAN-rHARA.

à G E T A. V* C’Efwçefèntemcnt ne, nous femmes dans. un état , que uan mute la cette s’afl’em-blutait pour c0 ulteraz pour chercher du

v ,remedeflau malheur qui nous dl arrivé , à ma eMailtreffe , Ma fille ,8c à moy , tout cela ne

i nous feroit à’aucpxïfecourssque je fuis mihra-Ï ble î mille maux [ont venus nous aflieger toutl d’un’ mais , fans qu’il nous telle un feu!

moyen dl les éviter. La violence , la pauvreté,llinjultice , Pabandonncmenr , l’infamieJ fl-i’lgomme que le fiecle [oit fiÎCOIÏOmPu : Ahffêleras: ah les maudites gens l able per-

e . . . .S 0 S T R A T A.

Malheureufe que je fuis! qu’y a-t-il? d’où

vient que Geta en: fi troublé 2 86 pourquoyvent-il avec tan: de halte a

513. A,D E P L H I ..G. E T A°

’âuamoqgc finie: , fugua inhumain, W

V un» maman -chnfl’ir, maque reflexit,mque quad punas i -fiable: pope ,

to. Gui wfinindignepet vint witium duale:rat.

S O 3 R A T A.mm intelltgo.

c Suis , que loqumur,CANTHARA. eprofita , obfura . au: "hmm.

Sojlnm. rG E Ï 24.. l" ’

x

ln

Me mifirum , 1:5: [am compo: Mimtha qui" linamdia.

Nihil a]! , quad mlim, qum totmfamllim ,hui mihi obvint» ,

,7: in»: banc in en: summum ont"! : a".egrintdo huefi un»: .-

l ç . Sam mihi id babamj’upplicii , du»! 5110! ul-

: n’fur mçdo.8005 anima! Prima») «cinglant» ipfi,qui il-

Iud produxitfulm z. Tram un») 51mm maman, , vub,quibus

[attrapa]: modus l Ql ultima» media»; nripcnm, tapin pima»l j in "mm (laurent;I " V! lfltbfll dmygrxu 105m .-

40. Adolejtmriipfi veule: uipmqæofi lut 214-,"l’item dam» :

E-

cetem une," , «aux, "poum tundnmén .

s d Pnllermrem. . w P pl ce a]; l h ramifia en": ra enI 06m, ’ P G E T A!

à- - "M,-

W-

LES ADELP’HES. si;G E ,T A.

mû n’a pû dire retenu , ny par la foy qu’ilPuy a donnée , ny par les fermcns u’il a faits,ny par la compaflion, nypour voir ur (on ter- ’me cette pauvre malheureul’e qu’il a rieslin-noree î

S 0 S T R k T A.â le n’entends pas allez clairement ce qui!r.

C A N T H A R A.le vous prie ,v approchons-nous plus prés

de luy. -.î G E T A. )j Ah , que je fuis malheureux! je ne (auroisme poll’eder, tant je fuis tranfporté de eolerc!Ma plus grande palfion feroit de rencontrerprefentement fur mon chemin tous ceux decette maifon , pour décharger fur eux routetu colere , pendant qu’elle ell: encore recen-e. Il n’y arien que je ne voululÎe fouffrir ,

pourvû qu’il me fût permis de me van etcomme je voudrois. Premierement j’arrac e-rois le cœur au vieillard qui a donné le jour àce monftre; a; pour le Scelerar de Syrus qui l’a.

. pongé à faire cette perfidie. Ah de quelle ma-n te le mettrois-je en pieces , je le prendrois-d bord parfile milieu du corps, je battrois

. de [a telle les pavez, afin que route fa cervellefût répanduë dans la ruë. l’arracherois lesyeux à Efchinus , aprés quoy- je le paumerois.dans quelque precipice. Pour les autres,je lesjetterois par terre , je les pourfuivlrois , je les.traînerois, je les allbmmerois, je les foulerai;aux pieds. Mais pourquoy tarder davanta àaller faire par: de cette méchante nouvc c à;ma Manuelle?

rom 1 1. D à

lm» ,

æifquü n. fine me. j

S 0. s T R A T A.ego fin» safimn.

G E T A.u!» u ejl a n ipfilm qun’m

a; Te carpeau officia opportune u obtulijti mi ob-

vier», x aHan. Il . As o s 1’11 TA. j5054 cfl? quid "quine 2

- v a a 1- A.hgîmibi.

s o s T R 4’ r A.quidftjlimu ,màGem)

Anima»: ruipc.

G E T A.punie”

s 0. s T R A T .4.quid ijlbuc Pnrfm figea]? P

G E T A.

g 3.Sosrn 4,11.; . ..obfura n , pralin.G E T. la

.308 TR’ATÆ. Hquid jam ,Gcta à

G B 1” A.kiæJ’Ïbi’M.

80 8 T R 4- T A.qui! up in;

LE S A D E L Ps o s T unRappellons-le Gera.

I a G E T A. -Hé, qui que vous [oyez , ne m’arreûez

point. .S 0 S T R A T A.C’efl Sahara.

H E S. 3:5T A.

G E T A. VOù eft elle 2 C’elr vous-me f me que je cher:-chois, a: que je fouhaitois tant de, rencontreren veriaé je ne pouvois ans trouver pluspropos.

,’ S 0 S T .R T A.l 0417 a-r-il? pourquoy s-tu li troublé?

n G E T a

Ah , monçDieu!

. s o s T R T A. HPourquoy es-ru li fore hors (l’haleine? mon»

pauvre Sera? reprends tes efpriu.

l E T A.Nous femmes enrieaement. ,u s o s "ç R A T Av-Ihbicn , entieremenr quoy 3

’ .G E T ’A.à Ëntieremenr perdus, c’en cf! fait.

’ a 5 0 S T R A T A.ï Dy-moy , je te prie , ce qu’il y a.

l 1’ G E T A.

l

i

l

l

liroient ment . . .ko sosrn A 1- A.

Eh bien , Geta. , prcl’enremcnt z

G E T A.Efchinus . . .1

S 0 S T R A T A,Qu’a fait Efchinusî .

. D à la;

316 A D E L P H l.

.- G E TA. ,ulicnu’ efi ab 110137an04;

S O SIR A TA.km ,,

rani que"? ,GETA.A, amure (incipit alita].s o s ne): r4.

au muffin mibi g

G. E T A3° matu il occulte f . à leur»): 5’pr triplât

l faire»),s o sv R A T A. .Saisi lm rem; z , n

K e.âerm

x

imam kif» oculi: (germevidé , l’infinie;

î

sosznnrd. ’.. .’ si).Mo mfinm.’ qui? 21:44: jumeau: minn-da: !"mjlrumne Ëfihinum , a

Najlrm une»: «miam quo raflât-[pu op

I que camoufla "un: ’ lglui-[imbu intuba: [a unnm magnum 0 à

une»: du»: , i e vsi. miinfifligrunio pofiuirum [mimi duel?»

puni: ,.ma l i il:- affleurant» ,14! litent hlm "kitæalmi"

13:: ’ ’ lG, E T 41..

En Juneau: mine, a: patins, quad ad huneW api: ,4 par». [raffina

LESAiDELPî-IES. 3:7jGETA. -Ne le foucic plus denous.

S 0» S T R A T A.Ah, je luis morte la: comment cela?

G E T A. ,Depuis peu il cit devenu amurent d’une

autre. I Ig SOSTRATLquel malhair efl: le mien:

I

Eu .QE.A. ïEt il ne s’en cache p :il l’a luy-mefmeenlevée en p1 in joua urnMarchand effile-Ja-

, vas. i ’ï, lsos’rnçrrlu. Celaefi-il ben vray 3 ,

, G E T . (Tre’s-vray, jel’ay vû goy-melon de ces.

deum yeui; . T , K vn. sosrnnrmMalheureufeique je fui’à! que croire relier»

terrien: , a: à qui le fier E qqoy naître E chinus.naître unique refous-ce ,noflzre vie a: noflregonfolation, fur qui nous fondions routes nos;ré rances,qui citoit tout nome bicha: mûre.- 4

pu ,p ni juron qu’il ne pour-toit jamais.vivrùun eu jour’fans ma fille , qurdifoit que-firole qu’elle [croit accouchée, il porteroitl’enfanedaris le giron de l’on pere , 8: qu’il le:(apureroit. en faire d’agréer..- l’on mariage.

I

I G E T A.Ma MailtrelTe ne vous amufez pas à pleurerrongez plûrofl: à ce que nous devons faire dans.cette rencontre. Soufirirons-nous ce: diront,

v ’ D d iij

l

ne A D r L i: a r.Patrimonial, un Minima cary", a.

CANTHA R41.au , ou mi homo , funaire: a.

A! bot profmmlum ribi infirma cf: vide-

, tur i ’ qa a r Je. l- mihi quidtmnogz plant.40. primo» , in!!!» olim à nazie (Je. (a;

ipfa indien). i 3.Nom: fi hoc pour» oforimuojllo inflige 551?,

[Il flic ; » -’» Tuafma , à gnou un; si» «labium junior,

tu») , l munît ’ . çfloconnent» am t ulium ,, mon utile hune illi

461L ifigaro?!" , guet,» pas nain a] on».

S O 8 T R A T A.ab ,minimo gomina l

A". Non fadai.. vG” E T 11’.

quid agio a

s or s r a A T J. p fprofomm. ’G E T A. ’

banals mon sybm ,vida quem rem que. - ’’ S O S T R A T A.

Pojm’fcs boom» fui: efl oflo, guano in in,que mon fluo (Il.

Prima»: t’admire off: tu»: training" fo-urnils ri de: crut ,

fait? .- "a mâtina M napalm au» peut.bos "liguer; a]! a

LES ADELPHES. gr,on nous découvrirons-nous à quelqu’un?

C A N T H A R A.0h l mon pauvre garçon . es.tu en ton bon

feus 2 à quoy penfes-tuëefl-ee que tu voudroisque nous allallions publier une chofe commemeubla! s

on T A. .le n’en fuis pas trop d’avis a car premierement rien f,n’eft plus vray qu’ll ne le foucieplus de nous , la choie parle d’elle-mefme ,.-lino s publions ce qu’il trop: a fait , il ne man.quera pas de le nier, j’en is fur, 8c c’elt com-mettre voûte reputation 8c l’honneur a: lerepos de voûte fille. De plus , quand mefmeil courberoit d’accord de tQut , puis qu’il aime

ailleurs , ce feroit fort mal fait de luy donnervofire fille a c’efl pourquOy , de quelque ma-nier: que la chofe tourne’, il faut garder letc-

cret., 2 ’S O S T R A T A.Ah , point du tout , je n’en feray rien.

N642- T A. ’QIe pretendez-vous donc faire 2

S O S T R A T A.le veux le dire.

X - c E T A.i ma bonne Maîflrclle , fougez-y plus:

d’une fois l ,S 0 S T R A ’T Al

L’aEaîre ne peut eûtedans un état plus f5:

dieux que celuy’où elle cit. Premierementmafillc n’a point de bien , 8: elle a perdu lafeule choie qui pouvoit luy tenir lieu e tous.les biens du monde a elle ne peut plus ellremariée comme fille. S’il nie ce qu’iLa fait ,lj’ay-une refourre , l’anneau que ma fille a de

3re AIDE L PHI.si infant iôit,nflis mon: cfl cumulus uprix;*umifërut.

,0, poflmno , quarrât ego confiiu mi [am , à in.6811M!» banc pneu! (Je , ne:

Prm’um , tuque rem ullum immofi in. au:’ moindignom , exileriez:

ont)!rroidi bio "corda , ut malin: die .

a fiSOSflRATAï tTv quantum profil?) phi ,3-

.lquo Hogiui un" a bujus in»; omrumt un aldine, 0’ ’ ’

Nm: i: noflro Simîlofuitfummus , en»; Q-

luinuxume.» . .

.12

. GÉTÆgy. Nm [mole filin: un)!» refpioit nos

5051411.. ” .papou rumen. Cam ban g.Cuire, obflolrioom arœflo,ugrum opus [mais in

mon! nobirfilt. i i a ix

1ACTUS Tommy.sc’ENA 1U.

DBMBA- SÏRVSeDEMEJ»

D rfperii; Crcfiphomm Midi-rai filinsUni dfuijo in Marion: mon Æfihino..

lu!

LES ADELPHE S.’ 31,;luy fera un bon témoin. Enfin , puifque je

n’ay rien à me reprocher Je que nous ne nousfouines. attiré ce mal-heur , ny par avarice,ny par aucun autre motif indigne d’elle oude moy , je veux voir ce qui en arrivera, jeveux le pourfuivre. v

G E T A5 ,Ah, qu’allezvvous faire a je vous enpriechangez de (ennuient.

Il S O S T R A T A.Geta , va leplusvifle que tu pourras chez -

Plagiat) , le parent du? fille , 8c luy contebien toute l’aEaire , ca il citoit amy intime,dynamo pauvre Simulus, 8C il a toûjours eu

l , . Id ’af-Feétion pour’ us?

* a :r A.i Ma foy , il n’y aque luy qui nous eonfidcv:

ce. f ’sbs RATLHalte-rby s 8c toy, a chere Canghara,eours

chez la Sage femme; afin qu’elle neinous fat.le pas attendre qppud nous en aurons be:

hu ’ .

acreoltruorsrr’ME;

. *.I.p.. .HsCENE nLDEMEAÏSIYRUS.

l

W. 35" ilE fuis perdu 2 j’ay oiii dire que mon filsCtefiphon efloit avec Ëfchinus à l’enlevcg

3’97" Il! E e

au. n A D I LI? fils ï c?’ 14 mîfiro rafla: miloi mali,fi illum profil,

glui ulicui ni «Il , «in» oum ad "puisionsabdomen.

g. 96” ego illum quorum a credo ubduâum in ga-mon!»

filiquo , porfuufit illeimpuru: , finfiio.’Sodmum in 51mm and» , bimfoibo je»: orbi

fier.Argue mon]: bio de grogciflhj! z fi me [Infi-

ru . ’ .tu»: murin" , maqua)» Jim moufta;Io. Non oflmdam t’aime mollo. ----.

- . .’morose TERTIUS;

SCENA N 1.Sïnvs. unirez;

s r raïs. . ’une": nm i dofeni, 3’

09h40 pas bien: . marnant:

"dine. -. J fNi! quidquam midi luira.

D E a! E J. - ” -v pro figuier

[lombric flukitiun E .S Ï R V S.

101151384115: filin»: .-

1.- "3.5:; 5:23.54! parfiliunr, gy: g".

. 7 D E M a A.www; «

un

"ne me manque plus que de voir celuy qui

LES ADELPHES. ’y’agvment de cette fille. Miferable que je fuis à il

s’ocupe à quelque chofe de bon,fe lamer aul-lî entraifnerà la débauche. Où le cherche.ray-ie! aflurément (on fret: l’aura mené avecluy ans quelque vilain lieu. Ce perdu l’auraenfin entrainé malgré luy, j’en fuis feut.Maisvoila Syrus, je vais tout à l’heure l’avoir où il

peut efire. Cependant ce Maraud cit de la ban-de , s’ils’apper oit que je le cherche , le . ,dard ne me le ira jamais , le ne feray ire:- ,

islam: de rien. 7

--- ùACTE’TROISIE’ME.

SCÈNE 1V.’srnus. DEMEA,

sAYRUS.Ou: avons tantofl; conté à nome bon;homme toute Parfaire d’un bout à l’au-

tre, 8c de quelle maniere elle s’en paflëe s jeu’ay de ma vie rien vû de plus gay.

DEMEA.0h; Jupiter! voyez l’extravagance du pet-Î

Tonnage 2S Y R U S.

Il a loüé l’on fils , a: il m’a remercié de 1411

[Voir donné ce confeil. ’D E M E A.

l’ont: et

g E: ij

514 I A D E L P H l.S Ï R V 5.

argenmm adnumorovit illico zDali: parera in fumptum dimidium mi-

- "l .’11 Æflnbutum [au e]! oxfennntiu’.

D E M E A.hem

Hui: mande: , fi quid "au omnium 11:15:.

’ S T R V S.10.1!!!» , Dom", baud affamons tu; guidage;

sur I j- D E M E J.955d opalin î vojlrom naquoo mimi finir

Rational». s »Sïxvfl.. a]! borde inepte , ne litai»

lolo , arquaAlliant» Fifre: toreros purge , promo .-Congrum ifium maximum in aquafinitolu-

de" -g ç. Tantlfper ubi ego "olim , oxofobimr;Erin: nolo.

D E M E A. -- .1bectimflagiriu l

S Ï R V S.mihi quidzm non plate: .-

Il zlomo fait: Sulfatmmuhu, Stcpbonio,ne memento" pulm.

D Ë M E A.p dii æojlrum fidem l

ramon (ludion: idfibi lulu: , un lundi fun::0134 , fi perdidorit guarani l 1M mifiro mi.

l aridera qui!" jam Jim filant, mon bine monPrafugiet cliqua militarisera 4

un7’. ’.

’v-J -* v7-

r À-..’ th...-

LES ADELPHES. ne.S Y R U S.Sur l’heure mefmc il nous a com té cet ar- *

fiât, a: nous a de plus donné une illole a: fini.le pour nous rejoiiîr. Elle aillé gin-roll un."

employée, ’rna foy , a: fort à mon gré. i ’

. r D E M E A.Ho vrayment,fi l’on veut que quelque cho-ie fait bien fait , on n’a qu’à en donner le foin

à ce: homme-homme la.l S Y R U S.

* Ha , Monfieur , je ne vous avois pas ripper,çu. Que fait on!

D E M E A.Ce que l’on fait? le ne puis aflèz admirer

ventre manicre de vivre. ’I SYRU& 4A n’en point mentir , elle eft fort im et ’-

nenre ,8: fort extraordinaire. Drain , vè-de moy tous ces poillbns , mais pour ce grosicy , [aille-le un peu dégorger dans l’eau,quand je feray de retour on l’apprefiera a jeunveux’pae qulon y touche plûrolt.

D -E M E A.Peut- on Conflit ces déreglemens?

S Y R U S.le ne les approuve pas non plus , a: je crie

fonvenr coutre. Hola, Stepbamon, aye foin ide faire bien delafler ces poiflbns.

, D a M E A. v LGrands Dieux l preng-il donc à tâche deperdre ce fils 2 ou cro r - il qu’il recevra de

rancies loiian es quand il l’aura perdu?glue je fuis ma eureux l il me femble que jevois déja le jour que ce arçon fera contraintpar la pauvreté de slcn aller quelque part à laguerre.

me a;

ne ’ AanPHnS Ï» R V sa

A l ,6 Dmu .Iflhue a]! [open , au» podium me: made 0’vider: ,fid «in: in; ,guzfutunfum , I

z s . Prafiiun. . "pnunmfait . ifibu jumper." vos [film] op Q

8 ï R V S.tu»: iman.

D B M E A.A du ,mdamiefl habitant: 3

’ 8 Il! V S. crado, a: a]Dmmtfa.

D E Il 3 laa burinefiui. pS r a V S. ,r in)" [mitaunis; Ûfuiliti: pneu .’

D 8 M E A.erflÏS me quidam ,rude: , flingue.

n ser&i - minium in!" vos , Dumas (A:3mm», quia de: Helen: ,1 duo lm ) pomi-

mium interefl; ,Tu , quanta: guarana , nibil nififipimda et;Ilhfamnium , finira: «me lituus tu mmForum la: z

D E Il E A.fluent» 511m a tu: un fur mi: nm»

. 11.611:17"" "Willy"! . qui» 31h vidima Wh

v m p , .

LES anar. par s. 3.1iSYRUS.Ho , Monfieur c’en: làee qui s’appelle dire l

fige , de ne voir pas feulement ce qu’on a de-vant les yeux , mais de prévoir encore de loince qui doit arriver.

D E M E A.Eh bien , cette loüeufe d’infirumem en

prefcnremenr à vous? pS Y R U S.

La voila là-dcdans.D E M E A.

Ho , ho , elt-ce qu’il veut l’avoir chez lup!

S Y R U S.le le croy , tant il cil fou.

. D E M E A.Cela fe peur-il ?S Y R U S.

c’en une, forte bonté de pere,& une facili-

té pernicieufe. ,D E M E A.En venté j’ay bien du chagrin a: bien de la

honte de laconduite de mon fiel-e.S Y R U S.

Monfieur , il y a une grande cimeterre: (levous à luy a ce n’en pas parce être musellesprefenr que je le dis nous , epuis la tellejufqu’anx pieds vous n’eûes que (agars: , 8;luy, tictaque miferc 8: ne pauvreté.Ce feroit:vous , vraiment , qui billeriez. faire ces équi- gpées à voüre fils. I

D E M E A. .Moy , luy’lailîer faire a 8c je n’aurais pas.

(lécouvert tous les delTeins fix mois tout en:tiers avant qu’il cuit olé entreprendre la main:-site choie a,

Be Hi;

q

311 ADELPHI... .8 T R 7 59,5 vigilamiam mm tu Infini une: a

DEMEA.Moab . in ou»: 3j).

S Ï R V S.ut quina: 13mm volt cf: , in e11. r

r D E M E A.agit! sur»? widijlin’ badin

S Ï R V S.a hmm» filin»)!

( 451.ng hum na ) jam dudumaliguilnaîque arbitrer.. D E M E A.Sm’ fait 565 me

-- S T R V S.a]: , quemcgomet produx i.

D E M E A.optflmtfi.

40 Muni , ne hmm bic.

l " S Y R V S. .arqua immun démolit)».

’ D E M E A.«mu mm» 2 ’

si I s r R V S.. dama iurgio fatum tapai finir;Dt Munie ifibac.

D E M E J.ain’ veto?

8 1’ R V SI Iqui), nil ruinât:Nfimaür nummbam fou: argentan. ing

1210m"

fi: fil!

24:». "tv-’-

LES’ADELPHES. 3,,i S Y R U S. -A qui le dites-vous nil-ce que je ne con-

nais pas vos foins 8: voûte prévoyance à

D E M E A.Pourvû qu’il foie toujours comme il en pre-

tentement , je n’auray pas fujet de m’en plain-dre.

S Y R U S.Ma foy , Monfieur, les enfans font ce qu’on

Veut qu’ils (oient. iD E M E A.

Mais à propos l’as-tu vû aujourd’huy?

S Y UQlfi a mûre fils P En. le vais le cbafler bienville. haut. Il y a long temps qu’il en à voûtemaifon de campagne à faire quelque choie.

Dr E M E A- .Es-tu bien fur qu’il y el’t a

S Y R U S.Si j’en fuis fur? j’ay cité avec luy jufqu’à

moitié chemin.D E M E A.

Cela va le mieux du monde , je craignoisqu’il ne fuit retenuicy. i

S Y R U S.Et il citoit mcl’me fort en colere.

D E M E A.Comment donc a

. . S Y R U S. KIl venoit de quereller [on freteâ la place ,fur le fujet de cette Chanteufe.

DE M E A. ’Dis-ru vray aV S Y R U S.

Allez , il ne luy a rien celé. Mon hommer cit. arrivé tout d’un coup comme on comptoit

. A D I. L P H I."mais improoijb: cœpit timon , Æfihina, .4;, Huaimflaginufimrc tu la: u odmitmc

indignaxamn "fin: i sD E M E J.

obJurmgfludia.

s r a v s. «a kun aux: argentan pondis, [cd on»! tu.

D z M a A.

841m: fin [paranfifiuâlis majorant Infini,

5 ï R V S.

Inti! io a u a A. l8]", prmpmum plana: ifimm "Il. l

s :r in r s. 1se. D0053 Mai: , and: défient. l

D E M E Il.

r fitfcdula:Nil pramm’m : ennfinfuù : du:quInfiitçrc. rauquant in [immun . in 1:5"

Omnium.3kbtl, au," :3 un: fatum "rempliai jiu-

xo: faire.r ’ S Ï R 7 S.

rafle fine. ’D E M ’E Â. r lbufugito. i3 Ï R Il S. - i À i

LES ADELPHES. sa!I’ en: , il a commencé à crier : Bit-il donc

’po ble , Efchinus que vous Pallier. des cho-es li indignes de nome maifon î

D E M E A.Oh i je pleure de joye,

S Y R U S.Ce n’en pas feulement cet argent que vous

perdez , au voûte repos , c’eft voûte repu.ration.

D E M E A.(ne les Dieux le confervent a j’el’pere qu’il

reflembleraà les ayeux.

- S Y R U S.fiQui en doute ëD E M E A.

ASyrus , il en: tout plein de ces beaux precep- ,ses que tu luy as vùdonner à fon- frere.

S Y R U S.. Bon. comment pourroit-il eflre autrement?

n’a-t il pas toujours eu chez luy de qui ap-prendre:

i D E M E A.le fais affinement tout ce que je uîs pour

le rendre honneûe homme; je ne uy la 17e Irien palier -, je l’accoûtume à la vertu 3 en un.mot je l’exhorte à conlidcrer la vie de chacun,à s’y’regarder comme dans un miroir , 8c à.prendre de li des exemples pour la conduite.Faites ceeyz, luy dis-je . . .

S Y R U S.Fort bien en verite’. ’

j D E M E A.Evitei cela -

S Y R U S.Parfaitement. I

1

x

m nolttpni.’D r u a A.

me laudi :13. .s r R V 5.

iflhu m efl.

l D E M E A.’ lm oitiodatar.

’ srava -r’heimatlos. v’ ’23 E M E A.

terreautent...S T R V S-am hzrc’epotjam sjl.

Nana mihi aafèaltandi. Pifèç: ex jènuntiaNaflaxfam: hi mihi ne toriumpamar eau-i

n’a efl.

Namidnabis tamflagin’mn a] quant i114, xDemi 9 V A

(o Nonfaun volais , que made dixit : à qui ’

. au,Confins: ad tandem iflhmu pacifie pedum.HufaUum ajl , bu adaflum , lm lamai» tfi

para»; : ’ (si;111m! "a: .imumfic memento. Stdalo ’Mona), que poflam pro inufapicmia. p

t5: Pofirmu , tanguant in finalisa» in P013113Jaflime jable , à mon» quidfaâo afu’fit.

mon bu eflc. mm qufaamus, famio.

I

Varan: , quidfauas au: homo a]! , ira mon» lgaras.

Nanqm’d 145:?

D l M E A.manu»; volais mcliorm tari.

8 Ï R V S.7o. In m: laine obis)

A,,.

- -d-

LES ADELPHNES. sa;D E M E A;

Une telle choie cit louable.S Y R U S.

Voila le poinâ.

L) E M E A.Cette autre el’t blâmée de tout le monde.

S Y R U S.Cela cil: parfaitement bien pris.

v D EsM E A.En fuite je.... ,. u. S Y R .U S.Ha pour l’heure , Monfieur , je n’ay pas le

tem s de vous entendre , j’ay le lus beauoi on du monde , il faut que je ange à ne

le laifl’er pas gafier , car c’eü une aufii grande

honte pourçnous de taire une faute commecelle-là. , que pour vous autres de ne pas faire

, tout ce que vous venez de dire a 8c tantque jele puis, je donne ces mefmes leçons à mescamarades. Cela en tro fale’ , cela eft brûlé,cela n’a pas allez tr pi); voila qui en bien ,cela , fouvcnez-vouïe le faire de mefme uneam; fois’. le leur do ne tous les meilleursavis que je puis felon ma petite ca acité a: lepeu de goufl: que j’a «Enfin, Mon eut, je lesexhorte àfl mirer ans leur vaillclle Commedans un miroir , 8c je les avertis de ce qu’ils ’

doivent faire. le vois fort bien que tout ceque nou’s faifons cil ridiculegniais quel moyen!il faut fetvir les gens à leur me e. Ne mevoulez-vous plus rien 2 -j D a M E A.

Que vous devenir], plus f age.S Y R US.

Pour vous , fans doute que vous vous en al-lez aux champs tout de ce pas a .

’34 A D E l. P H I.Dcunm"flip

S T R V S., Mm quitta hie agar ,vbi , fi quid bau purifia: , un» champart!

ID E M E J.Ego ipara bine aine , gueula il , gamète!»

hm: «imam ,Ru: alviit , illam tu" au,» , ills ad au atti-

mt. -æandoiumlt frater , de iflbuipfe vide-7".

7 j. sa! qui: iIIic cliquent vidupmalî effile hieHegic

Tribalir nojler 2 fifatir un» , boni: inji,tu!) ,

Homo amica’ nabis jam inde à pue", D5110»;

N; illia 3m; jam magna nabi: citai»):’Pnniria efi , intriqua homo vînt": infinie.

Io and ciwnuh’ quid affin"! ex boefir publia.’ gaminait", «bi ni m huila generis rali-

garasReflan and» . qui) , in": nia»; au»: ladin,GWar’homintm bis , a: falun» , 6’ tm-

laqaar. ï

m

-»u

l

a

l

l

LES. ADRLPHES.’ ’9’D E M E A.

Tous droit.S Y R U, S.

4 Car que feriez-vous dans un lieu olim-fi1. vous donnez de bons avis , performe ne les

écoute?

D E M E A.le m’en vais affinement , puil’que celuy pour

qui j’eftois venu s’en cil retourné. le n’ay foin

que de celuy-là, il n’y aque luy qui me tou-che ,puifque mon frere e veut ainfi 5 qu’ilme de l’autre comme il l’entendra. Mais qui.cl! cet homme que je vois lai-bas 2 lift-celaHe ionde noflre Tribu? fi’j’ay de bons yeux

luy afiirrément. Ah c’en: un de mes meil-leursamissdepuisl’enfance s grands Dieux,quelle difette nous avons prcfentement detels citoyens ! c’en un homme de la vieilleroche s performe ne tairoit dire qu’il ait ja-mais fait la moindre choie qui air pü fcandali-fer le public. Que fa), de joye quand je voy

u’ilrefle encore de es bonnes ens du fiecle4°: l ah in Y a enecËie du plaiiigr à vivre s jevais l’attendre Pour 1c (amer, et pour m’enrre-

tenir avec luy. ’ ,

R ,1rififi-ë

335 ADELPHI.

ACTUS TERVTIU S.ï s C E N A v.

.HrGIo. au. venu. MMPHILA,

, a a a 1 o.« Rob Dii immonde: . fadant indignai:’ Gara,

and narra: t AG E T A.

fic eflrfaflam.

H E G I O.ex illan’ familia

Tarn illibcralefacinm (Je man l6 Æfehinti7’01 baud paumam gibus dedifl’i.

D E Mj E A.(* vidame!

s De Pfalrria bu Mimi: Mini mm: dole! IAlirno ; par" i: nihili pendit , bai mibi l

. Ùtinfim bic pupe grief" alirabi , argus audi-nr bu.

H E G 1-0.x Ni fait»: qu i110: haquet» a]! , haudfi; au.

firent.G E T A.

In tafia mais , Engin nabi: [in a]! ,-10. nfilam l’aimait: : tu es paumas , tu ph

nm :11h tih’ marier): in: commmdavitfmsx.

si defcri: tu , primai.ACTE

LES ADELPHES. 3,,

XACT E. TROISIÈME.

SCE NE. V.HEGION. cran. 13men. PAMPHILA. i

RÉGION.

GRands Dieux! voila une a&ionbienîn-digne , Getarque me dis-tu!

G E T A.Celreft comme je vous le dis , Monfieut.

H E G l O N.- Q1: dans une famille comme celle-là on aitfait une choie (i honteufeloh , Efchinus,ms n’avez pas appris cela de voflie peton

D E M E A. ’Il a fans doute oiii parler de cette Chan-

teufe, de cela le fâche quoy qu’il ne nousfait rien , 8L ce brave pere n’en cit point son.ché 1 ha , mon Dieu , je voudrois bien qu’ilfun en quelque lieu prés d’icy , 8c qu’il enten-

dit ce qu’on y dit. -H HG I O N.

S’ils ne font leur devoir en cette affaire,il: ne s’en trouveront pas bien alimentent. j

G E T. A. j.. vMonfieur z nous n’avons d’ei’perance qu’en

vous , vous cites nollre feul appuy , mitre dé-fenfeur , nome pere -, le pauvre défunt nousrecommanda à vous en mourant a fî’vous nousabandonnez , nous femmes perdus.

Tous 1 1, I

a

72E”

’îî si,

au I ADEPLHLH E G l ,0.

sans dixmïs .-» Nufuîaar, aequo au fuir piquai: arbitrer.

’ 7) E M E A.Jdibo.firl-um msieu»; platinai»

ufiW- .j HEGIO. vab , te quadra)» ipjam : f ah» . Drain

me id autan) î

i H l! G I o.majorfilius» tuas Æfihiu: , -ne)» fratri adoptandam drdifli. neqm boni, K

quu [réeralùfanfias oflîcium suivi :12.

J. onunm’fiaid adira: a.

H E G I O. -infirma mitan; nous Simalum , Italiego liguaient a.

I guidai a nzunmj.H E G I 0..

filiam ajax virginal!Vitiavii. V

hem 1,

’ H n G I 0..me , natrium dudifli, Dune...

94ml q! graoïfiimum.

D E M E A; pau quid ejl "in! tarifiai:- ï

. H a G 1 o.,tmnpluu a Mm lm quidanfcmadum. 41.51

quenotte c1! g q

.-.’

-fi-....

a

-,- --.-- m

v-----».;*»..-«

LES ADE LPHja s, æ,H E G I 0’ N-A , ne me parle pas de cela , je ne le feraf

pas , a: je ne l’aurore. le faire en ennl’cience.

. * D E M E A.le vais l’aborder. le donne le bon jour à.

Hegion. l i »H E G I O N.- * IC’eft vous-mettae que je cherchoissbon jour

r Demi-a. .D E M E A.(ne dites-vous donc a

H E G. I O N.Voflre fils aifné , voûte Eichinus,que vous

avez donné à ado ter à voltre frere, a fait unea&ion qui n’efl m d’un honnefte homme , nid’un homme de condition. .

I n la M s A.Qu’a-t-il fait P

H E G I O N.Connoifibz vous Simulus , (mûre ami, .

efioit de noltre âge aD E M E A.

H E G I O N.Efchiuns a deshonoré fa fille.

D E M’E A.

- Oh bons Dieux !. , .AH E c 1 0 N.

Attendez , vous n’avez pas encore entenduce qu’il y a de plus horrible. ’

D E M E A. .lift-ce qu”il y a quelque chol’e de plus borna r.hie que ce que vous me dltCS 2

H E G I 0 N.Oiiy aflurément,car quelque méchanœm

fait cette action, entai l’appui; une!Il

Oiiy d’a.

,40 . A D E I, P H I.Parfuafit un, mm , «d’un» , adulzficmü .-

35 summum a]! . «bi fiitfiâum , si "un",virginis.

remit in?" ultra , 155mm»: Ipuy", obfwng,ride»; du: , funin: [a Hum Alumina» do-

mm.19mm, op mohatra a]? indium off. 01353

0x nCompnflu gM’UMIfaÜÆ efl. mm]? hi; à";

mu: c :3°! [ne 5mm au) nabi: pfalm’nm ,fi dû: pleur,

parmi: , juin»; vivat . film defm’t.

D E M E A.71.9th in ifllnc dici: a

H E G l 0.’ muer virgînî:

In media cf! i’fa «dry , n; ipfi. ; bi, a".

Puma , ut captas c]! [amurant , mu malin,3; qu in": , «lit in»: , [du ont", FM-

» liantSujhmu , hum abdtm , 11131:5 .- au." un

GETA.1m turc): aman fifi in fiât"): a]! ,

Dcmu. rofimrinyhan mgabit , «un: ipfnm ah;D E M E A.

2min .- un , quid qui. unau: quid bai: n.fluaient ,

4o scia.P A M P H I L Â.

unifia» me , difcmr 44mm.3.50. Mu Je: qua ,foma m .0613";

LES AD’ELPfl-IES. 34:en que! ue maniere , la nuit , l’amour , le vin,la jeunel e Pour portéà-cela , il n’ a rien lad’extraordinaire [mais des qulil (e ut ayperçude fa faute , il alla de luy-meftne trouver lamere de cette fille , fleurant, fuppliant , con-jurant , promettant , jurant qu’il l’éyouferoinOn luy a pardonné , on n’a rien dit , on surfiéà luy. La fille fe trouve grolle , elle eftplans le neuvième mois , a cet honnefie hom-me cit allé acheter une Chanteufe , pour vivreavec elle , 8L il abandonne celle-cy.

D E M E A.En elles-vous bien fur.

H E G l O N.La mere 8c la fille (ont à voûte porte , a:

la choie arle me: d’elle-même. De plus voilaiSera qui n’en: ni un faincanr , ni un fripon .comme l’ordinaire des Valets 5 il nourrit ces

auvres femmes de fou travail , a: il dt fenile foûtien de toute cette famille, emmenez-le,

faites-le lier , a: tirez de luy la vcrité.

G E T A,Ouy afl’urémene, Monfieur,faites-moy fouf-

frir toutes fortes de tourmens,ii ce qu’on vientde vous dire n’en veritable, Efehinus luy-me.me n’en difconviendra pas n faites-le venir enma Prefence.

D E M E A. fl’a anâ’honre . à je ne , ni ue

faire ,Y que luy répondre. à, qP A M P H l L A.

Ah , malheureufe que je fuis l je nien puis-lus. Junon , hume , fecourez-moy , ayez gin

rie de me, , jevous. en prie.il: f il;

:. ra; .j

au apura-r.H E G 1 0.

, [un 1Humus» in. , enfin parmi: au

r G E T Je l*rem , ligie.

H . Z G 1 O.

’ . [un rmafia» un: voflram implant , Dmand H»: jus rugit , il «Johann impuni.

45. zinzin"; utfinm , Dm quafo, ne wifistu:

si» aliter anima: tu)!" a]! , ego , Dame,31mm ’vi dcfindam un: «au 511m mon:

mm.cognas: mibî au t un) à [mais populiSunna «Mi : un) [mp0 mimi; 0 demi

go. Faim: -; pawpmaum unàpvtulhmu gra- ’

1,0"). .gaps-opter, un», fait»); , «parier, duit

x q" ,Animamnlinqum 9mm gym 311m fifi:mm :

Quai mihi "pondes .1

D l! M E J. .fuma roumain: , Han.H E G I .0.

8:4. Dm" , [ne infini" M mima «si.tu. ’

"- au," vorfnillim: agiti: , que»: eflis m4-

. mon" ,72mm: , dite;,fmunni , 305511! ,Tan: muai»: va: du anima aquanofcen020m: .. five: wifi: pnhibnri pour.

A D a M a 4.. ,31413044!!! . au fiai mon (Il «muids

M’-

rtts ADELPHES. ,4,H E G I 0 N.

Ho 3 je te. prie , cit-ce qu’elle accouche è

G E T A.riflent: .H E G l O N.

Ha , Demea cette pauvre creatute implorerefentement voûte bonne ny ; accordez-luy

se bonne grau ce que les loix vous forcerontv enfin de luyeaccorder. Au nom des D1eux,fai-

tes devons intime ce que doivent faire desgens dlhonnenr comme vous. Mais fi vousdies "en d’autres fentimens , je vous avertisque j’entreyrendray hautement la défence decette pauvre malheutenfe , 8L ne je vengera,l’affront qulon voudra faire à memorre demon ami. C’elloit mon parent , nous avonstoujours eflé élevez enfemble , nous ne nousfourmes jamais .tteZ, ni en paix, ni en guer.1e ; nous avons caïeu enfernble une rand:pauvreté 5 c’en: onrqnoy je ne neg igerayrien, j’agiray , je etay, je renteray toutes for-tes de voyes. 5, enfin j’abandonneray plûtoft la

vie que leurs interdis. Que me répondez-

vous a -D E M E A.Tout ce que je puis faire , Hegion, c’eût

d’aller trouver mon frere. a

H E G I 0 N.An tette , Demea , fouvene7.-vous que plus

vous cites riches , pniflhns , heureux, 8c debonne naiflance , plus vous cites obligez à;eüre jufies 8c raifonnables,fi vous voulez [Jai-

fer pour gens de bien. lD E M E A.Allez l on fera tout ce qu’on duit.

Ony , Mo

x

--:.-z :52;:Rv

A A D E r. p H r.3" H a a 1 o. l(ohm: n faire. 6m , du: me mm ad sa:

nana. n ’ ..-ACTUS TERTIUS.

SCENAIÏVI.

Bikini.On me indicmn ba fiant : miam [raft

mû ’thunâum. "un: nimie un: litanieTnftm made: in aligner! magnum multifil-lbo. "qui"!!! fiant» , ut in «un in: 9’00-

mm.

g 4ACTUS TERTIUS.’ SCENA vu.

H E G 1 0.Banc anima fiefs, soprani , à Man que»

pour , »En: renfilera. ego Mitipmm, fi apadfnmm cf,Convenim , («que , m m :41; 5p mande

mime.Si efl ut fafiurmflfiüum fier fatum,

g ne»: : [in aliter de hac n ejmfennntil cf,Repeindre! mi , ut l quid «au, qumprimum

fulm-

’ micron,

Ni-..-

LESADELPHEs- u;’ H E G l 0 N. v

Cela en .di ne de vous. Geta,mene-mo’

à ta Maiftre e. U l ’

ACTE TROISIÈME.son NIE v1.

DEMI-1A...Il l’avais bien dit , qu’il arriveroit quelque

I thaïe de femblable. 8c plait à Dieu quenous en fumons nitres pour cela ç mais cettelicence efirenée a catira allixrément à quelqueehol’e de limette. le m’en vais chercher monfrere pour luy dire tout ce. que j’ay fur lecœur.

A ,----.ACTE TROISIÈME;

sanE. vu,fleuron

î

E vous affligez int , Sofirata , a: con-folez autant qu’il vous fera pollible cette

grue fille. le m’en vais voir fi je trouvera]icion à la Place , 8c je luy conteray comme .

toute la choie s’elt oaffc’e z s’il veut faire [on

devoir, qu’il le faire , à [abonne heure , [monQu’il me le dlfe , afin que je yoyc’ le yard (me,

1 ay à prendre. ’une I I. G g

m, nouent.jeeeseeæeeeeeeeeeeeeeeæisiiiiACTUS QuARTUs

. ,sçnNA "I.

vérBSleHone.l 1n° purent bine abiifle rus 3

j S T R V S.I jam dada»).

C TE S I PH O.’ injurier.S Ï R V S.

. quiVilla») efi , mon: murmurante open": alsguid

flan credo. . 1 -C T E S I P H O.mime» guider» ,

94ml sur» filme ejn’ fiat , in: fr idefivtr’garit

1121i»: , ,tu "idem bu perpetuo 2 [0&0 parfit: "que:[ragera

l S T R V S.5.1I6fidt , à ifihoc , (i quid paris efl . "me.

C T E S I P H O.in : Mm bien: diane .

LMeIeh n’imi: perpmmm , est Rififi!!!" in lui-

- ’ "a dague .-

on

Les ADELPHES. ,4,

æçsneeeeëïeeë

ACTE QUATRIE’MJîr’

CTnslPI-ION. svnus.vîCTESlPI-ION.

Isltu que mon pere s’en et! allé à la sans

pagne 2S Y R US.

Il y a déja long-temps.

C T E S l P H O N.,Dy-lc no, , je t’en prie.

S Y R U S.le vous dis qu’à l’heure-que je parle il cit

. arrivé , 8c je fuis Perfuadé qu’il travaille déja

de toute fa forte. -C T E S I P H O N.

Pluft à Dieu 18: qu’il [c fatiguait fi fort gpourvu neanmoins que cela ne prejudicialtnain: à fa fauté , que de trois jaurs il ne Pull:quitter le lit.

S Y R U S. » ’le le voudrois , 8c quelque choie de mieux l

s’il citoit poflible. ’l C T E S I P H O N.Ouy , car je fouhaite enrémement de paf-

Cer tout ce jour dans le Plaifir , comme fax

- G ..1)

Air» -àj-

--.-.x.a.-

"8.4 .1...!:.:w

et A D E I. P H I.’Etillud mentale elfe naja me: male cadi,

tuf quia prope efl.Quedfi objet [engins ,Poires Mx opprefiflee Mie du»; loue revorti

. polie: iteru m, v tle Nm: , ahi me illie non videbit, jam loue na

. . une: , farfeio .- rgagnoit me . ubi femme e quem ego hardie me

m midi die. ,mûrirent) a

t j S T R V S.uibilrle in meurent î ’ .

crrszpelmafi. flanquer» quidqudm, A

,sxRVa ’’ tum’neqtein.

Cliem , miens . luffa: , riemo efi volais F

AcrsstpHo. VI - fient . quid je env srayagifle open ut du» Zfit. ’ L . q q

" crzsrruoeque mon darefie V3 mon puff-fini,

srnds ’l potefi.crasrrnon1 g. Interdire : fidfi bieperneüe . coule quid di-

une ,8!" fS T R V S.

Wh . que»: volley: nier): man Amide operm .

me: afin dere’ i e Amin motiofu: et : ego filins fanfan: fait"

au»,Cran fer-vie mon»): , une Placide!» mon

a open) raide. »

.4»

LES ADBLPHES. uncommencé 5 a: ce qui me fait plus haïr cettemeulon de campagne, c’en qu’elle en trop présd’iqj : car fi elle efioit plus f éloignée, la nuitl’y urprendroit avant qu’il pull ente revenu.Prel’entement qu’il ne m’y aura pas trouvé , je.

fuis fur qu’il reviendra icy au plus ville; à;comme je ne l’a point vû de tout le jour 2 ilme demandera ou j’ay cité a que luy diray-je!

pi SYRUsNe vous vient-il rien dans l’el’ rît a

V CÏT ESIPHODÎ.

Ricn’duJOut. -Î . S Y R U S.Tant pis , vous elles un pauvre hommerMaisef’t.ce que ’vons n’avez icy ni client , ne

ahi,nihofte? ’ ”CT ESIPHON. . .(Nous y en avons allez , que cela fart-1l i

l s Y R U s.’ . 11 faut m’y au; que vous avez en; obligé

d’en fervir quelqu’un hi quelque affaire.

. .C’I’lîSÏfPl-IOIN.fo , fans l’avoir ait? ce a ne c Peut.

Q1 y S-Y R U S.Cela l’opeut fort bien.

CTESIPHOIfil. n LBon pendant le jour; mais fi je palle rCy la

nuit, quelle excufe luy donneray-je , monpauvre Syms a j

S Y R U S.Ha que je voudrois bien que Ce la cofi- 1

turne d’aller devant les luges la nuit ! maisfayez en repos, je le fay prendre parfaite-ment , 8c lors qu’il efl le plus en colere , jele rends aufli doux qu’un agneau.

x G g 11j.

me AvDEL’PHI.T33 que mode?

r ’ S r R V S.tenderier te "de: hiverner , furia te, and

illum , deum :A IO’YÏNIM’J’ narro-

C T E 9 I P H O.mon!

S r R V S.en; homini illieo [munie radient.

œuf puera, gaudie hem ribi que»).

C T E s I P H 0.quidnem efl i v

S T R 7 5.. lupuriufobulu.

C r E S 1 P H o:Peleredefl!

S 1’ R V S.

’Pfi’fi a lC T E S I P H O. ’5]" , quid agirmu t- re 3 Y R Il S.

fuge mado 1mm: ego roide».

le? a s 1 p H o.Sîquid rogebir ,mefqmlm tu me; audifiin”!

F . s r a V s.[une in defimu a

098361.

L E s ABRI-PH I s. estC T E S I P H 0 N.

. Et comment fais-tu?v -SYRU&HW

Il écoute volontierslors qu’on: vous hile a

devant luy je vous fais un Dieu, je conte vosgrandes qualitez. .. Je. à”,

C; E S l P H .0 N.Mes au es nalitez ê A ’ ”

g SqY R U S.Ouy , vos grandes qualitez. On voit d’a-

bord mon homme pleure: de joxe c mine unInfante H0 , hoij’en voie, d’un autre , prenez

garde. à vous. ’ l -’ v ’ V«vouesrPHoN.

ï Qu’y a-t-ili ’

. g.svnusQund on parle du Loup , 9133m voit la

queue. v jC T E S I P H O N.Mon pete vient! "i V V lsvnus.’:

-. luy-menue. I « A. C T E S I P H ON.l Syms , qu’allons-nous faire i

v S Y R U S.Fuyez-vous en feulement au logis. a: jeverra,

l

C T E S I P H O N:S’il te parle de moy , y que tu ne m’as un

nulle part , entends-tu ? I .A S Y R U 8.Y a-t il moyen que vous vous mitiez!

63m

3st

CAC-"rus QUARTUS.7,’ "sCEN’n un;

azurez: Gris-141’110. surs.

jnhueæ Ï .NV Æ ego homofuminfrliu! primât frome-

il) ELFE-I.

uufquum momie sentine; . -fraiera un»; , hue ilium que" ,3) villa

mrmurium l " t "Vidi: ù filium urge: fruiterie,Ifixlm,fi:io.,fl . ,C T E Sil P H 0..

18]”. h ” j j ’S Vs.» i divinguidais? ’ ’5’

C T E 81 P H Oh.mm’querit? j je

SYRVS. w 1.14’Utfll’n. -

C T E S l P H O. ’ L

perii. .s r n V 5. ’-qui» tu anima boue a).

D E M E A. .St 11”54 b" a neluminfelieieuiis 1, neqrmfim

hume",- . nx N’fi’" "’40 huit Je, meut» roi,firundia

"Venir. ’Mmsfmtio mule nojlru : primai: rrfeifievomie :

4 l

vu.magnanimes. 5,,

ACTE QUATRIÈME.us c a Ne .1 I.

menu. (truster-ion. siums. ’

. il. nia-ME A.E N véiité je ne bien malheureux 2- Pre- .

mierement je ne trouve point mon fiat ,8K Potir’comlele de chagrin , comme. je le

. ’ cherchois , j’ay trouvé un Ouvrier qui reve-. noir de ma maman de campagne , se qui m’a.

ditque mon fils n’y cil pas. le nel’ay-ce que je

dois faire. ”’ C T E S 1-? H O N.81m5. a

". 8 Y R U S.Que’voulez-vous a v

CTrE S IPH O N;Me cherche.t-il ë

’ s Y R U 8;.Guy." ’ .

. C T E S l P H O N.le fuis perdu ! j

S Y R U S., Non Dieu, ne vous allumez point..

D E M E A.me! malheur cil le’mien a je ne [aurois le

comprendre , je vois feulement que je ne fuisné que pour eftre malheureux stout ce qu’ily a de mal, e’efi moy qui le feus toujours: lespremier , c’en me)" qui le fay- toujours le pre-

"4 Æ D E Ï. P H Ï; ,?rimmpam obnumio. cg" plus , fi quiifin

s r a V S. r4 .4 [Un la"; atrium: naja-frire ; a [du 1.430

muid. 71’ PME 4’" ;:Io Nul: "in : fifomfum reliait , vip. I

cr 2 s, 1 r H o.

. tOlgfun , vide au in: hm parfit; ftjmm.

8 7 s. ., «un: me: lau «un ’

* c T n s 1 p- H- o.10an www. :30 minu- un.

minons tibi s .Nm un funin cellamaliqumnm au. une

du"; , id tutiflimum afi.

S r R 7 s.4;: , un» aga bau: mél.

p E M E l. fui «tu»: finluatum Spa

S 1’ R V S. vNon kamichi: guident dans» quifqumJïfio

fit, 1»qu iStintqmdml vola, que: m5195 fin: laminai qubu 0j! mijcria î n

D E M E A.

A il1H: puni: l quid min çuilà: . bau vif lhm , tflfrnn Mi, a.

.-7 -.- - -..--.v m...4..

LES KDEEI’HES. 31’nier, c’cll moy qui en porte la nouvelleaux autres s 8e je fuis le (en! quiet: ay du

eha ’ . .3m] S Y R U S. VCet homme me fait rire , il dit qu’il en: le

Page: quifaic tout , 8: il en le (cul qui neau men.

D E M E A.le reviens f91:el’entcrnent par voir fi Pu

thazard filon rere ne feroit Point revenu.c ’r ,5 s 1’? H o N.

Syrus , prends bien garde , je te prie , qlfilne [e jette tout d’un coup dans cettelmaifon.

8 Y R U S.Vous tairez-vous , vous dis-je i il)! punk

(luy garde. kC T E S l P H 0 N.le ne fautois me fier aujourd’huy à mutes

tees belles promeflës , 8e je vais tout à l’heurem’enfermer avec elle. dans quelque petit coin,c’efl le Plus fur. ’

S Y R U S.Faîtes ; je l’empefcheray pourtant bien

d’entrer. .D E M E A.Mais voile ce feelerae de Syrtn.

S Y R U S.Par ma foy ,6 les chofes vont toüjours de

mefme, il nly a pas moyeu que qui que ce’ loir puiEe durer dans cette malfon: je veux

(avoir combien j’ay de Maximes; quelle mirera»eflace donc que cecy?

D E M E A.u’a-t-ilà crier? que veut-il dire? Que

dis-tu , l’honnefle homme,qnlefl:-ce que c’elh

mon frere cit-il chez luy!

"t . ADELPHL8 T R V a. 4

mid,mnlum , En»: mir, ruilai "dans!quidernperii. e

D E M E A.pédalaient

S T R V S.m’insîcnfipbo mepugnis "djinn: à

pfllltriam 10.1) tu mua: ..z fi brasaben! . laid nous: p l

l

srnruhem , and: un dtfcidit 115mm:

D E M E A.mamelue»! ’

S T R V S-ou impulfm hue cm5»: en? air.

D E ME A.m tu un» m hm: mob

mm; nicha a -fieu»: 110mm po]! ami! infuim g

Nilppcnit. un; palu]: embarda homme»)

"un 0 .animât) "roda puma» humiliant: in milan

geflavî mais! 4D E M E Al. ’a 5. Lande , Cufipho , purifias, abi , vit-nm (a

judieo.

s r R V s. .Landau a ne in: antiacide tofu?" afi [32mmanta.

v

LES ADELPHES. auS Y R U S. I -Que diable me voulez-vous chanter avec

volhe honnelte homme? je n’cnpuis plus.

I D E M E A.n’asctu?

’ Q S Y R U S. °Ce que j’ay 2 Ctefiphonrnous aroüez decoups , cette Chanteul’e 8c moy. I

v DE M E A.Que me dis-tu là 2s Y a U s.

Tenezfi voyez comme il m’a fendulalé;

ne.D E M E A.

Pourquoi cela aI s Y R U s.

Il dix que c’elt par mû: confeil qu’on aacheté cette creature.

D E..M E A.Ne m’as-tu pas dielrantolthu’il s’en citoit

retourné à-la campagne , a que tu avois citéavec luy julqu’à moitié chemin 2

S Y R U S.Cela elÏ vray aulfi 5 mais il cit revenu fur

p (es pas tout furieux , 8: il ne nous a pas épar-gnez. N’a-coll point de honte de battre un

omme de mon âge , moy qui le portois dansmes bras il ’ a que trois jours a il n’eüoiepas plus gril! que cela.

-’ D E M E A.0 Ctefiphon, que je te luy bon gré (le

cette amen! tu tiens de ton pare ava , tu" asdéja toute la fagell’c dlun homme fait.

S Y R U S. zVous le lofiez? ar ma foy , s’il en: luge ,

à l’ennui: il reticn a fcs mains.

9-53

imiter.

A D E I. P H l.D E M E A.

srxra .P" 1mm , qui mifivrem mulimm a- fermium,

Qui "feria un nubien), aucuba; ’ pu:firman

D E M E 41.Non panait milita idem quoiqu finfit, a!

e]: hui: ni une.go. Sed q? nefnnr hum ê

8 Ï R V S.non «fi.-

D E M E A.ahi mm quem?! agita.

S T R V S.sa?» ubifit , W140) lundi: manqumlmnflrük l

D E M E A.hem , quid ai: r?

S T R V S.in: ’

D E M E A.minimum titi guider» je»; ambra»).

s 1 R V S- e-st nanan mfcio Afilins beminis , [cd bemnwi ubifit.

D E.M E A.- l dinrgo lama., s r R v s. iNojlin’ patina»: apud magnum hm: devr-

film?DEMEA

quidui murin)!S T R V S.

35.?!4n’ÎM in: «a. pima furfum, au ce

www, ’

A. -.-M

LES ADELPHES. 3;,D E M E A. ,Il afait l’aâiond’un homme ’de cœur"

S Y R U S.Ho tout âfaitlil abattu une mifemble fem-

me &un malheureux valet qui n’a olé le re- Vvaucher 5 la b.alleIçIÆtion!

DE M 8A. .Il ne pouvoit pas mieux faire; il croit com-v me moy que tu es l’autheu: de cette belle

équipée. Mais mon frere cit-il au logis :

5 Y R U S.Non il n’y cil pas.

. . D E ME A.le longeoùjc dois Taller chercher.

.. sugk us. . -Je fay bien où il cit, mais d’aujourd’th Vje ne vous l’enfei nera’y.

De E M E A.He , qu’elt-ce que tu (lis E

I svkusle dis ce que je dis:

D E M E A.le vais te calfat la tefle tout à l’heure.

” .5 Y R U S. ’, M ais je ne luy as le nom de l’homme chezÎ qui il en: , jefar ulement le lieu. I

’ I. D E M E A.Hé biçn 04e moy donc , le lieu.

r S Y R U S.Savezvvous ce Portique qui cit prés de laBouchciic , en delcendant 2

i D E M E A.Ouy.SYRUSJ a *Ilfaiime: tout droit par’cette Place en montant, ligne ,4:

I a: lexique vous y ferez , vous trouverez * au 77W"-

ce A -D li I. l’ H li. .Clive: 4:»an vorjii: :jl , bu pacifies" pe-

u. .fiE]! 4d han: maman flattai»: ibiangiporg 1

tu») propret :ft.

j . D E M E a. .930M»): i "x IsrR sa. illtc.,ubi in» cèpn’fim’ "taf

pas efl. j . i jDEMEAt.and. i j ° i is ï n v S. L , .,.,. , hapngin.

e D E M E ut: iIl quidam 03mm»; I.) :flpenium. .

s r’R v S.

mm»: hernie. un]; , .4o. Cmfm’ hominem-m eflee mugi» dans"

ruvfufri mû I; . v.sans hac multi profil" flint? min" 0j! me: -tu», l

Saï Cruiniluiar litât du? a

non54.* Pet . [r .41 l ’- s ;j 511173. x ahi j. nabi Il! immigrât; h.a 44 flamant La? ne. pima. afin! bien f

0mm: , i1:0 Il dans»; : prix: qui» 1d ’fiùïm m-W" i and ipfum bien»:

4’ il! Piflrilhl. Û nadvmfum tflfnbria : 553ejl.L

D a au r .4. Fand ibifuil 2cette

n» g

Xe Fort bien.

’cbe in rhums court,&qu

c (àmnâvou; l’au

de augette.

LrsADELpHrs 3hcette’main ra une petite defcenteqettez vous-y »Après quoy il y a une petite Chapellel 8: toutauptés une petite ruelle.

4

.D MER.En quel cnëiôît . IS R U S.

Dans ce: endroit où il y a un grand figuierfanage. Entendez-vous?

, D E M E A.

’ S Y R U S.Continuez voûte cinin arlîr.i r i ’D allia siMais on ne [auroit palier par cette petite

ruelle" , c’el; un fin de lacs). A V: . ’ i p

- i delieëvray g par ixia Goy; 0h ,..quelle im-perfinence le gay, animal que je fuis? je me

ou? donner unefl pas fi em-

bat Z. a ficus la maifon de CratinusÀ:cerf m’æe’ .’ 1 a tant de bien)!

-:.» aDEMfiLUnmïu a? un

- palliée , tournez à u»

eruë,& (rand vous etc:au Templede marie. panai droit avant quede venir à la porte de la ville. T ont auprès del’Abrcuvoir il y a un Boulangzr , a: vis à visede ce Boulan et vous verrez une Boutique «la:Menuifiet ,. cit là qu’il cit. "

fa D E M E A..Ni ît-il 3:

Qîyome H. Eh k s

-tto pois; Retournez à ce guigne dont je’vou ay parié , m’en vais

ne. A2 D E l. P H l.s r aw V s. pnattiodnfilc iligni: mais: farinade: de:dit.

D E M E A.flipomi: vos! [mu [43e fr? a!) ad mm.

forgerai e81’878.

d’un, ego n axera!» houât , lit digum enfili-

flmum.Æfibinus cdiofc «flirt ’. fiandium «vampi-

mr àl sa. Clofipho ont»: à; anion e]! tous. ego æ "me

profpitiam mitai .. a pNom jam odibo 5 nique En!!!" qrrîzgque’ ,1 quoi.

quidam trié balliffynum , i . g vmm jet quipo: jubilions 0433m»; Tous

’ profil f in». - . Î

kk a liACTIFS QUAmju .’ s "ENAIIIjsD i

VMICIO..HEGI.OË)u: x c 1 . ï a

en in bac n nibil reprrio , que»; 06: nm lou-drr tutoyer: , ursin.

Mm ofieinmfuio ,, quad pieutant à nousorin»; a]! ,,oorri .

Rififi in i110 me erulidifli «je bambin»; un"

En mon]! in. Pour" à -

-- *4-c--

, c

LES ADELP’HES. 363:. ’ S Y ’R U 8;.

Il fait faire des lits de tabl’e,avec les picz de,

chelne vert pour man et au Soleil. "I D E B A.

Pour vous faite-boire agreablement , vous.autresse’eft Fort bien fait en vcrité. Mais.pourquoy ne l’y aller pas trouver?

S Y R U’ 3’. Il . i

Vous ne l’auriez mieux faire. l’exereetayiaujourd’huy tes jambes comme il faut , vieuxradoteur. Mais Efchinus cit bien hai’fl’abled’aire fi long-temps arevenit , cependant ledîné fc fatmas Cteliphon de (on côté ne pen-fe qu’a on amour. Pour moy , je l’aurai fortbien mettreordreà mes affaires, car tout pre-fençeincnt’je vais me garnir de ce qu’il y aura

de plus beau" 8c de merll r, 8; en vuidant peu;igcu les. Ipôtsje païeraïdoucemcnt la jour-

3C. .l

C’lïvE QUA

l .1;;-.0? C E N

narreront AHEG’ION.

I il ICION.

Eu 1 E’MB.

i! A

p On,Hegion, je ne vois rien là qui-meri-N te les loüanges que vous me donnez; jelus ce e je dois ,. je repare-le mal que noria.avons ait. Mais. peut-cure que vous aven.«a que nanisa: ces gens qui s’imaginenttoujours qu’on leur fait me]; nand on leur

. ’3-

sa . A’DELPHI.Sibifieri mimine: , «lm , figura fun: îpfi,

expoflulam ,- . .g. Et ultra oeuf": , id quia non a]! à moflera".agi’gutiu a»

T. 33610Ah, , immine ,.nunqrum u aliter ,1!un mina

minium induxi mini. ISedan]?! , in mû mon» Il mitan virginie

us- , midi j .Argue ifiuudom. que ruilai dixri,run dieu:WIÏHÏ :, .

Sujpieionem hune proptrrfrurm du: cigüe timam pfaltriom.. . i

. M r c 1 a, 9 T v -to.- Si in agrion: renfirg,au.r,fiiqupux.qi fuie.

amict. I à, rH E G. l A ÏEn): fiais z Ï; i , î Ë. pNom a illa minium 17m; rellwabjs fignolai

1071,31; miferîlr ’ i - lTabefcit 5 (à? fifi pfuerirfrîirümfidfi aï ..

Jem pardi, I ,. 130mo: urubu qÀAMÏhÏ dirai. .. t

LM’CIg ,-fi.me ’ÉÏ’

H B G 0v. 2l . Frangins .0mm grabat rufian mima" nmgi’fne:

mfa’o quo mon . ’* 1fififl’idofi :o ad camouflant mie unifiant

. mugis : nPn’fit’ffm imputation fa [imper "dans 4’

alvin...minium» n ipfiim. tu on ip i mon .111?

fifi...h

LES ADELFl-lli S. 5G;-demancle raifon du tort qu’ils ont Fait au: au-tres , 8c qui [ont les premiers à le plaindre r.parce que je n’en nife pas ainfisvous me remer-

en. . .H E G I O N.Ha point du tout, je ne vous ay jamais en".

autre que vous n’eftes. Mais je vous rie devenir avec moy chez la. mere de cette Ell’efiede luy dire ce que vous m’avez dit , que lefoupçon qu’on a contre Efchiuus cit mal (on:de’ , 8c qu’ila enlevé cette joiieufed’inlirurmeus pour l’on fait l L

p M I C ’I O N.si vous jugez que cela fait necell’aite , al-

us. ,, il Is H a c 1’0 N.Vguëx e.fait’es plaifir; car vous-remettrez:

Pcf’ritjdgleette pauvre fille, ne la douleur sele agriimnt mile dans un tat pitoyable, 8c.vo s aurez la fatisfaé’tion de vous titre acquité’

de lite devoir. Sir pourtant cela vous faimfait de la.peinc 3’ rirois ulluydire ce quevau venezde m’apprendre ’ ;.9 a" «M r. c 1,0 N.

insiiëëqnt , j’iray Lucy-incline-

a: j tige 1:0 N.le v sien-feray bien obligé; car les pet-

fonfl lafortune n’eft pas trop favora-ble, tout]; de fay commenrpius (cupçonneu-les, que le’s autres,& prennenttout en mauvai-fe par: : croyant toujours qu’on les,méprifepour leur pauvreté. C’en: pouquoy je penfeque le metlleur moyen de l’appaifer 3 en;

’aller vous mcfme juliilîet Efchinus..

fila iij

au A D E Il? H l.M I C32 O.

Il "de a (leur): dia-i: r

v H E G I O,. jaque" me ergo bac on.M 1C I O;

. mais.lie-Tus gourresSCEN IbiV.ÆscH riois.

D yj’rraeiar mm , amaridrirnpiqwifo "115mibi «au; . ’ h . ..

Tmtm,ut aequo qui de me fadai» , mil"!quid agar» , nrtmfiu a ’ i

’ mentira matu dabiliafinu :» mini» timon jà:

flaquait : Peau: v -Confiflerpnilril fiiiqirirquam potajl. (duquo’modofz. ’ . I

hm: ex lm tarira rigidifiai g rama nander

dodo au imam. » qNegro: u immerito Sojirbta mon mûri meamijfa banc pâlir-i403 .-

Jmu indien"): s’offrait miÈi.

’ Nain a: bina fine sa ad obflclritm nife’ sur , ubieamwidi, illico . l n y

Amar , "gin , Tampbila and agar , jam par

tu: allier e ’ «a,tout obflarrirrm "rafla! , illa animai , Ah,obi , jam Æfchine ,

samarium dediflioerba, far adira: nia mgflaflmra afifidu.

ma».

6

LES pADELPî-IES. sa!1 M I C I O N. *C’eli bien dit , 8c rien n’ell plus vray.

H E G I O N.Suivez-moy doue par icy.

M I C .1 0 N,le le veux.

ACTE QUATRIÈME;’SCE NE 1V.’"ESCHINUS.

E fuis au defefpoir l faut-il qu’un li grandiJmalÏhcur me foi: arrivé tout d’un coupifans.

qjic je (ache, ni ce que je dois faire, ni ce quej puis devenir ? La crainte 8; le delcl’poir:à’accablent le corpsôt l’ef’ptit,je fuis incapa-

’ e de prendre a e refolutiomah commentme tirer-d’unembaras (uhorrible ? Soupçonnéde la plus noire de tourcæles trahifons,& avecquelque el’pece de juliicc? Solirata croit quec’en: pour moy que j’ay acheté cette joüeul’e

d’initrumèns. La vieille fervante me l’a faitcom rendre, car tariroit comme on l’avait en-voy chercher la Sa e-femme,je l’ay rencôtréepar ha7.ard,je me fuis a proche d’elle,8r je luiay demandé des nouvel es de l’ampli-Ha, fi elle»efloit déja en travail , 8c li c’eftoit pour cela

duelle alloit faire venir la. Sage-femme , elles’en mile à crier , Allez , allez EfChinus , il ya allez long-temps que vous vous moquezde nous,8c que vous nous amuf’ez par vos hel-lcs prunelles. Ho , luy ay-je dit ,qu’ell: ceci,

368» A D E L P H I.Hem , quid iflhur , obfecro , inquart! , off-zoo»

lm,baboa4 illam que plant.Sanji illico il fila: 1.14.?Îlnfl’ .- fol me npmfli ta-

mm ,No quid de fruit: profil: illi diurne ,ufia.

Je: palan). INana quidfaciam? dicamnefratrü if: barre a.

quoi minime a]! optai ’ r nI te. quuamefl’erri.aga,miuo, fieri pari: a]! , mi.

tu qua exeat, ’ ’vrai» id mm mi andain :.- m mourra»:

varifimiiia. llgonm rapai .- ipfa agame: foirai argentan:p ad me une. op dormant.

En alto inca talpafamrficri ,mrme liane

rem patri ,44: a: .Erargcfla . indicafle ? mouflon!" tondan-

rem 40mm jne. (Inflation; ejl ufque’adbut,uunoporro.Æfihiaj

au , exprrgificn. 3Nana hot primant cfl . Millas Mo, tu purgm’rme , «adam adfiwr.

Pm’i , bornfcofemptr , olifant pulsar: bof»-

v ocripio nifin p V i iBambous; Æflbiam egofum reprit: alignai)-

aliutum ofiium. r .mon aejbiqair. canardant hac. ----

aussi ,

N’.’LES AD E LP H ES.’ ;69

,je vous prie? elle a continué , allez vous pro::rnener, allez.,,prene-z celle dont vous clics litcharmé. Tout aufli-tolt j’aycounu leur peu-féeQ, maisje meîfuis retenu ;«& je n’a] rienvoulu dire à cette canicule , de peut qu’elle lne fallait divulguer. Que dois-je donc faire ’

,prel’entcmentèDiray-je que cette Chanteufe cil:pour mon frere.? C’eltla choie du monde qui

demande le plus de feeret.Mais je palle fut cet-te conlidcration. jeveux qu’il fait polliblc que

.quand je leur aurai dit elle ne’falle aucun éclat.le crains qu’elles ne croyent pas mefme la cho-

«fe comme elle el’t,tant les apparences’font con-

tre moy ! C’efl: moy-mefme qui ai enlevé cet-tefille , c’elt moi-mefme qui ay donné l’ar-gent , c’cli chez moi qu’elle a cité menée. l’a-

voüe que ce malheur m’eli bien arrivé par ma:faute,de. quelque maniere que la choie Te full:p ëe , ne devrois-jepas la declarer à mon pe-1: ?lc l’aurois fleéhi , 8c j’aurois obtenu de1 la permillion d’épaule: Pamphile , mais jeb1 luis endormi jufqu’à prelknt s Eveillons-nous donc enfin à cette heure 3 le meilleurparti queijc puilTe prendre , e’elt d’aller de cepas chez elles me juliifier; je vaisdonc heur-ter à leur porte. le luis perdu”. je Tous unfriflbu :me courir par tout le corps des queje commence à heurtet.l-lola,hhola, quelqu’un-c’efl: Efchinus. Mais je ne fui qui Tom): m’en.

wais me retirer ici. i i

Tome I I. l i

ne ADELPHLAc’rus .QUÀAKTUS.

S C E NA V.M 1010..ÆSCH1NVS.

MzczaTa mi dixi , Sofia" , v

un" : ego Æfihiamnl mu-miam,

a: . que mode afidhufinr , la",l Scdqui: affin": hon pulmvit î

.. Æ S C H I N V S;pater harde z]! , perii.

M 1 c 1 o. xÆfibifit.

. Æ s c H 1 N V3. )æid hui: hi; ncgon’ cf! p

M 1 c 1 o. vnm: ha: pcpklijli fan: :

tu".g. Car hum aliquantifikr mm Inde? melba (fi ,-flmdoquidun hoc maquant mtbi ipfe volai:

"de". ’ IN51 mihinfpmdu 2Æ S C H I N V S.

un» quid"): iflns andfaim.

M I C I O.(tu a un» mireur quid bi: mgmî (au ri.

5’ ’A ttrahi! affila m ((1.*- a

An

(rempareras. ne

ACTE QUATRIÈME,ses NE n.

MICION. ESCHINUS.MICION.

(tracs, faîtes, comme je viens de vous di-re , pour me je vais trouver Efchinus,

«afin qu’ilfache e quelle maniere cette alfat-ÆC fait pallëe. Mais qui cit-ce qui heurte a

E S C H 1 N U S.Ho , ho , voila mon pere , je fuis au. defef- ,

irack: l

M I C I O N.4 .Efchinus.

fiF. S C H I N U S. .- ucllesa bites un! avoirlàdedans!Q M IPCCÈ I O N.Avez-vous heurté à cette porto? il ne réa- .

:Pond Point s fourqtmy ne me donnerois-je4ms le plaifir e le joüer mpeuèje ne (au.rois mieux faire , pour le punir de ce qu’il n’ajamais voulu me confier ce fecrec. Vous ne[me répondez pas 2

z E S C H X NÏU S.’ Moy 3 je u’ay Pas heurté , que je Tache.

. M I C I O N.1e le croys je m’étoqnois bien aufli quevous enfliez affaire dans cette mnifon,& je nepouvois comprendre ce que ce pouvoit ente.11 rougi: , au bon figue.-

Iiij

à

N.uH

.4..-4---- Ë

e-q.-..e.e . tu

J e

’.,7,, ADELP-HL-Æ s c H IN V s. V

. dit [Mu , panr ,m.»Tibi mm quid ifihic efl ni a

M I C I O.nihil mihi quidam v

Anita: quidam me, àfm abduxir modeHue admmumjibi.

Æ S C H l N V S.quid 3

M 1 C 1 O.ego dictant :îbi.

aubin»: hicvquedam mutines paupmulgopina tu: mm nef: te, û «rupin

15. thu cuir» dia hm contraignant.

Æ 5 C H I N 75-qui mm poflM!

M I C l 0.Vigo efi-mm mura. jÆ s on 1 N V s. . ’». page;

M I C I 0- ,, hl; virgo 065 a]? P4"; :- Hic mm: amîçusilli gaur: tfl Proxmm 5

Huit legauogum "alun hum.Æ S C H l N V S.

A perm

M I C I O. .. quid quÆSCHINVS.Nt! flafla . page.

M 1 C I O.. à 110M: , rufian» aveint :

Nm 6461m Mimi.

LES ÂDELP HES.î 373E S C H I N U S.

Mais vous , mon pere , dites-m0] , s’il vousplaifl quelle affaire vous y avez!

M I C i O N.le n’y en ay nulle pour moy , en verité

c’efi un de mes amis 3m m’a pris tentoit à laplace , a: quim’a prié je venir icy pour quelpque choie qui le te arde.

:1 Sr H I N U S., El: 11e c o e 2 C

que M l C I 0 N.7e vais vous la dire. Dans cette maifon de-

meurent certaines femmes qui n’ont pas de, bien, que vous ne connoifl’ez pas apparem-ment , j’enfuis mefmc fut , car il niy a paslong-temps quelles (ont vannés dans ce quar-net.

E S-CHINQU S.Eh bien , mon pere 5 aptés cela è

M I C I O N.liy aune jeune fille avec (a mete.

E S C H I N U StContinuez , je vous prie. 5* M l C I 0 N.Cette fille n’a plus fou pere. L’ami dont je

viens de vous parler efl fou plus rochet?»sent 5- les loi: 1’0in eut de l’épou et.

E S C I» N U 5v.Io fuis mort L *

M I C" I O Nvu’eltrce ne c’cfl!

Q Es C H l N U S.Rien , rien du tout , continuez , s’i! vous

plaifi. Mi C I O N.Il cit venu Pour remmener, outil demeureà Mira.

îi itj

en vs-fiwr-Jp-ni

a" A!) n L? ne.han , virgiliens au, 1551W

Il I C I O-St’t :13. .j æscnrurflJimmuqu nèfle" -

MJCIQ.. i , ne.y E. S C H I N V S.

* «in» ml; Ç.flair! être? quid du»: 1*

MICIa ."il i114: confer I M533æ

au in. .Comment; me!" o]! t 0170 a: die vin.chtio empanna nanar» moqua cm nomi-

mn ,a 5. Prima agi fait", mm 69mm hui: M.

Æ S C H I N 1) 5.Un , nonne’hac jufia râlai videumrpqfiu a

i M I C Ï OcNm.

Æ S C H I N V S.abjura , Non l on un»; bina

diluer , pour a. H M 1 c 1 o.

gandin mm abdiqua! î i

ÆscaïstI I fafium à 1106i: durit" ,Immofimordiurqua , "que nier» , t c]! , p4-

nr , isa. viandant mgi: «peut , inlibcmh’nr.

M 1 C l O.fiait 05 nm t

L

--.. .4...-

..e,e- .. H

LES A-DELPHE S. ne]. E ,75 C H l N U S. lOhLQuoy pour emmener cette fille a

’ M I C l O ’N.

Oui. .E S C HI N- U S.Comment , je vous prie , jufquÎàMilet?

’ ou. M I C 10 N.tu.

escHINusle n’en nuis plus 1. Et ces femmes , que cli-lent-elles?

M l C I 0 N.Que Penl’ez-vous qu’elles difent ï elles ne

difent rien. La mer: slelt avifée feulementde dise que [a fille avoit un enfant de je ne(ai quel autre’ homme qu’elle ne nommepoint , que ce: homme l’a aimée le premierfic vqu’ainli (a fille ne utelheàceparent.

E S H I N U S.Ho , ho l elt-ee que cela. ne vous garoit pas

full: enfin à

M I C l 0 N.

Non; q ,. ’ ESCHINusu Comment; je vous prie , mnèEche quecet homme l’emmenera , mon Perce

M]; C I O NePourquoy ne l’emmetoipilpasî n

E S C H I N U S.l Vous avez fait la ehofe du monde la Plus du.te, la plus cruelle,& (î je l’ofe dire plusclairement , la plus indigne d’un hommed’honneur comme vous.

. M I C l O N..Pourquoy cela:li iiij;

men-fl-œ-v un. -. et- -&.&Mæ

371 A D E I. P H Y.Æ S C H I N V S.

rosa: me a quid illi and?»

("dixit i - tPorc mimi mifen, 14j illi confiteor? pria: ,( Qui infelix ,ihzudjtibjtm ilion; mifero nanti

une: , I;Cam hune phi vidcbîr pnfim prafmtjwi.

I" a31.. Ahduci ab uulis? farina: indignant ; p4.

ter l j »M I C Ï O. .915m ration: ifihucir qui: dcfpondit 2 qui: di-

dn P sCui’,.quando nupfir 2- ne?" lai: abus quia

a]! PCur duxit uliznum 2

Æ S C H I N 11:5.un fadera opmuit

Dumi’vîrgimm Mm grande»); du»: taponna-

bine4o. "En: 11min! «pommier» P bu: ,.mipunr,.

Te diun aquomfuir , (7 iddzfènden.

M I C I O.Ridicule ,-udwrf 14mn: illum tuufum dinrèm ,.Cui muera"; udwmu: 28:4 quid , Æfchi-A

Il! (Nojlru? :1" quid nabi: au»: illi: i 461mm:quid efl I

45,. aux)! lutrumus à eÆ s C H l N V S4,

pour , obfisrg? uufmlM.M 1 c 1 o. I

Æfcbmmudivimais ,

Etfc’w: Mm un; tu .- quo mugi; r qu; cg? ,

tu" fun! mihi. .

IESIÂDELPHES. 317E S C H I N U 8.

louvez-vous me faire cette d’amande? Enquel chat enfin peulez-vous que fera ce pau-vre Somme qui a velu: jufqu’à prefentvaveeelle, 8c qui fans douteen cit encore palfionné.ment amoureux a que deviendra ce malheu-reux qaandil fe verra enlever cette fille à les.yeux P C’en: allurément là une aéfion tics-im-

digne , mon pere. IM I C I’ 0 N.Pal-quelle raifnn? (El lui a promis cette

fille ê Qui la lui a d’année ’ Comment s’elt

fait ce mariage? Quand’slelt-il fait? qui sienen mêlé? Pourquoy va r-il épauler une fille.qui doit eftre à;un autre a

i E S C H I N U S.Elloit- il jultc qu’une fille de (on âge de-meurât en attendant u’uu parent de je-luy ou vint la demanger’en’mariage 3 V i 3,.mon pere , ce que la initier: veulent-que vous.reprefentafliez , a: ce que vous deviez faire:

valoir. . -M I C I 0 N; i(tu: vous elles plailânt l. aurois-je cité par-ler contre un homme qui m’avoit mené làpour foûtenir les intergllsê Mais , Pif-chinas ,que tout cela. nous importe-vil à qu’avons-nous à voir dans tout ce qui les regarde 2 al-lons nous en. ny a-r-il! pourquoy pleurez-vous?

k E S C H I N U S.Mon pere , je vous prie d’efcouter.

M l C l O N.Mon fils , j’ay tout entendu, &je fay tout,

car je vous aime tendrement, a je m’interdit;en tant ce que vous faites.mach 2.. -

ne noueur.ÆSCHIN’US.

ne «au,» me plumeraient amas , lum pives,

k mi par", » Qr: me bec une". udmifije in un id alibi«alimenter dole; , v

il: me tuipudet.

M I C Ï 0.credo barde mm ingmiun’

’ nuai tuumse. fibule z [ce muer ne indiligens mimine»

I tu,ln quïdvitate tandem te arbitra" «ai-un .5"que". viziufii, quem 1e jus umfuemt un-

gere.je»: id peut"; primât» mtgnunmagmlm y

fit hammam rumen :ne": ulii [epejrem bon-i,m pafiquam avenir,

en!) , *gy. Numquid eireumfpexti .7 au: mmquid (unprofiexei fifi ,.

gagent, quujïeret? fi te ipfum mibi pulsaisune,

au refixflirem P hue dam 4146514: , moufleubique" deum.

Tradidifli a ",0 5111m miferumpr nous»,quad quidem in "fuit.

agi-d 2V enfile: , dermieaei Le: tibi confia.-n: du: Z

ce. Erjim tu open au"; in cubieulum iri deda-flum domum î

Nalim mirant»: 1mm se [mordent «de»mode.

laminâmes et , dans nuera» hm.

LIES- ADELP’HES. 379E S C H I N U S.

Monpere , pailliez-vous m’aimer toujours.arme trouver toujours digue de vollre ten-«belle. , comme il cit vra que j’ay une tres-fenfible douleur d’avoir Lit cette faute , deque je fuis confus de paroiflre devant vous.

M I C I O N. »le n’en doute pas , car je cannois voûte bons

naturel z Mais-je crains que vous’ ne lovez unpeu trop ncgligeur. . En quelle ville enfincroyez-vous dire? vous avez d’eshonore unefille ,dont les loi: ne vous permettoient pas.d’aqprocher. Voila-déja une grande faute, jedis ort grande; cependant pardonnable , carc’ell: un malheur qui efl arrivé à. d’autres , se

mcfme à de fort bonnettes genseMais, je vousprie , aprés la choie faite, avez-vous pris quel-"-ques precautions 2 avez-vous. prevu ne quipouvoir arriver 2- avez-vous fongé aux me mede faire reiillir- l’affaire e0mme vous le fou ai--tiez a 8c li vous aviez honte de vous ouvriràmoy , ne deviez-vampas, au moins,me le fai-re favoir par d’autres a pendant que vous elles.dans ces irrefolutions, neuf mais le font paf-sfis s vous vous elles trahi vous-mefme , vous.avez trahi cette pauvre malheureufe 8c vôtrepropre fils,au moins il n’a pas tenu à vous quevous ne l’avez fait. Que penliez vous doue?croyez-vous que pendant que vous dormiriez. Iles Dieux prendroient foin de vos affaires ,.qu’ils les feroient reüffir felon vos defirs ç 8:que fans que vous vous donnafliez la moindrepeine,on vous meueroit cette fille chez vous àEn verité, je ferois bien fâché que dansles au-tres choies qui vous regardent , vous fumez.aulfi eu foigneux. Mais ne vous atilîgczpass, -tous ’épouicrez.

au) .nostunÆ S C H I N 7) s.-Iuem l

M l C I 0. Ibarn anima e: . inquarts;Æ* S C H I N V S.

- par,giflera , "un: [redis tu nunc me ï ’

M 1 C 1 0..egatuquumebnm r .

A S C Hv l N ’U 5.4

A p o m1250:,un Mm suifera [au (Je enrhumerontvireur mugis. . ’

q l Mx] C I O.4M dam»: ,4: Dm: compteurs , ne axeras. mugis: : de)

Æ S C H I N U seand î jumne uxonm?

, M I C I- 0;.-in».

Æ S C H I N’V S.jpm 2

M I C I G.jam quantum parmi.-

ÆIS C H I N V S.

v pima , pour ..0ms eden’nt ,Am’. mugi: te que"; mon: un!

un meus.M I C I 0:.

gym ï: que»: illm a

Æ S C H I N V Su

qua. VM I c I O.ferbenigne.

Æ S C H- I N VS.quid).- ille ubi (fiwlqîus a:

. ut

Les uoEtœHEs n:. la s C H I N U S.

Ah! al M l C l O N. sNe vous affligez pas , vous dis-je.

E S C H I N U S.aMon pore , ne vous moquez-vous 3

M 1 C 1 0 N.Moy me moquer 1 8: pourquoy 2

E S C H l N U S; àle ne luy , li ce n’en: que plus je defire cela

avec pallion . plus il me femble que j’ay fujetde craindre.

. r MICIONaMlez-vous-en au lo is ., 8c priez les Dieuxafin ne vous puilfiez aire venir voûte fem-me ez vous. Allez.

’ESCHiNus ,no à 7e l’e’ curera Atout à l’heure!

Q y j il 1 C Il) N.Tout à. l’heure, .

’ E S C H l N U S.Dés à prefent a

. M I C I O N.Dés à prefeut , le plûtoft qu’il le pourra.

E S C H I N U S.Mon pere , que tous les Dieux me baillent,

fi je ne vous aime plus que mes yeux.M l C l O N.

no lus u’elle? ’ ,

Q Y? EqSCHlNUS.Tout autant.

M l C l O N.C’en: beaucoup.

E S C H l N U S.Mais qu’en devenu cet homme de Milet!

33h. A D E la? H BM 1 C r O.

Abri: , periie , navet» d’audit, [il a" ajut

Æ S C H l N Il S.qui . par" :

7o Tu [option Dm comprenoire: ne»: tibi cos une

en, .me oirmeliormulro e: quem ego film . ehmomentum mais

M I C I O.Ego eo in" me , que ’fime , panure", ne

tu ,11! dixi, fi apis.r Æ S’C H I N V3. *

flair! hoc negoti? hoc ejl peut": up, au: becefljilium 1 e? .

si fraternise 911,13: effet , qui mugi’ mon»;

l genre! 37; Hic nm amanites 2 biniou noogejlnuhu i»

film efi Humflaque 4d" magnum mi injtrit [un commodi-

teee "in": .,Ne forte imprimons furie»; , quai nolis. n’-

mens-enfla.Sel «Il; in infra, ne mon nui: 433de gr!

’ meejim-e

aussi

LES ADELPIHES. 385a - M l C l O N.

l Il s’en en allé , il s’efi embarqué , il a fait

naufrage. Mais pourquoy tardez-vous!E S C Il l N U S.

Mais vous amen perc , allez Plûtoü vous-mel’me prier les Dieux , car je fuis fur quecomme vous efies beaueou meilleur que moyil: vous exauceront aufli p us facilement.

M I C I O N.le vais entrer pour donner ordre qu’on Pre- .I

gare tout ce qu’il faut s vous , fi vous cites (a-ge , faites ce que je vous dis.

E S C H IN U S.Quelles manieres charmantes font-cela!

diroit-on qu’il cit mon perc , 8C que je fuisfou fils! slil effane mon frerc ou mon ami ,pourroit-i1 entrer dans toutes mes pallionsavec plus de bonté a: de complaifance! nedois-je pas l’aimer 9 ne dois-je pas avoir pourluy toute la tendrelïe a: toutl’emËreflèmentimaginable 2113, je puis dire au i que parcette complaifance il me jette dans unfoincontinuel de ne rien faire par mégarde qui luy a

uiflëdéplaire: car pour le faireexprés , jeiuis fur que cela ne mlarrîvera de ma vie.Mais pourquo n’entrer pas tout prefememeneafin que je ne sois pas eau-le moy-mefme quemon mariage foi: differég

i

bêlâæts

au ADELPHL

ACTUS QUARTus.SCENAVL

DEM’EA.

vEfefiu: fun; ambulando , m , Sjre , a mm

Wonfiratizzz magma perdu filait". tpempwvi ufiguc 0mm oppidum, ad portai»

ad [man , , ’au: non a naquefnbrita :4114 en", neguefm-

mm homo

1’. Vidiffe aida: quifqudm. Nana un demi

Certain 01g; du: efi’ refluaient "divin.

ACTUS QUARTUS.SCENA.V1L

M1010. DEMEÀ.

M1010.Défini; dira»; "114m (fiai: nabi: morfla,

DEMEA.Mineur» imam, u iamdudum quai, Mitio,

’ , A C T E

in

t’y

«â-

. perdre , pendu

1

LES Amateurs; m-

ACTE CINQUIÈME.5C E N E VI’." i

orner.E me fuis lafié à: nlcn pouvoir plus? forcede marcher. (fixe le grand lupiter te purifie

d e Syrus», avec ta belle ma-niere d’enfeigner le chemin :J’ay couru toutela Ville s j’ay- me à la Porte , à l’Abreuvoinoùn’aygje point cité î &pnr tout Là je n’ay trou-

7-6 ni boutique de Menuifier ,ni performe quieufl: vû mon Frere. Mais prel’eneement j’ay re-1’qu d’attendre chez luy de pied ferme jufqulà:ce qu’iLvicnne.

fi

AC T E QUIA T R IpE’M-Ei

s- C E N a firme 1K

MIC ION. ni Mus.Miel 0 v

E Men-vais chez elles pou lèur dire quel ..Ide mitre cofié iLn’y, aurapointrlereearde- l

ment. ,’ . D E M E À:iMais-le voila. Il y a longtemps que jevous

fierait . a u La: . à, ’.Tom: 1.1.4 KitX5

r

att ADELPIHI’.M t C I o.

gnian; aD E M E A.

un. ’ in]: «inhumâtBoni filma wlefifîîugis.

M g C I O."(Ü tintin.

13 E M E A.mon.

.c MF ..î q w W le 1 0.de»). l

P E M E A.a!» ,A infus qui vidien.

au 1 C 1 0,3fiât

,. n B W115 A.. 0.14141" ,tu Je prame. mcfonmùwl’en du: "nm. i». miam. cfl dm,

3’ I c 15 0».

fric;D B M- E As.

95515: ,, 0 perm P: iguilni "du æ:

DE ME Ai .

a diemibi ..9(1)»:le à m infini: î:M. I C l O.

non-malin; guillaugD. I. M î Je ’

to, Pur une: cf.

lESiADEEÆvHI-IS. 53v:M 1 C I O N;

u’ a-t-ile ’ « nQy DEM’-EA..l’ay aimas-apprendre, d’autres defordres ile

le brave garçon ,. mais desdefôrdres époumo-tables.

MOIC1.0N. -V o»4 Voila-t-ilpas:: .

D E M E .Al.Nouveaux , horribles ,. abominables E:

’ Ml G l O. N.Ah elefl airez;

D KM E Aï ,-Ho vous ne [avez pas quel homme défi;

K I M 1 c 1- o N.Je le fay fer: biem,

DE M E A.Pauvre homme que vous cites , vous voues

imaginez que c’en; de cette Chanteufe que je:veux parler :. ilrabiexrautreehofe, 8c ce quefa, à vous-dire en aneth-ne capital ,85. contre-une fille qui eftcieoyenne.

M l C Il 0 Nui .

, D E M’ E A.. .Ho, ho: vomie fâvez, 8:, vous le foufi’renæ

MJ-CIONæ ""l*Pourquoy nom? sD E M E A.

Je le (à);

lit-ce clone que vous ne criez point? efEÎ- ce: eque vousnîeftes-pas horsde mussa; .3

M l c 1. ouNon. j’aimerois mieux à la varice...

’ .. DÀE,.M"E.Ao-jr. w.El g a un enfant. ’ K h. in

924*44! - A.&::-.4 " -..*

a»?

Aè-su,

au m Amant-m ,iMi I C I Dr

.. Dii bene venant, . fDEMBLY ,

virga nibil baht».

M I C I O. .flûtai. lD E M E Il.dimmdajndamnjl? ’

M l C I O.l Filiale. -

. . DE MIE 4’.Q1451 numfntunvmgü a

u a . . M l C I O.id nain: quad n: ipfafcn :.un»; bue transferemr pizza... ’ . ’ i

DE! M’ E dl.

: . - 1 ôîufiur-lpv Ifihom’ul 1’580 apurer 1’ r

.mLazm . .- v - s qui fscimnemphus rD’EMEÆ s il 1;..æidf’eein-afiuaüipj’a duit: dalle ,, y

Simuler: nm efl bombais. I . t «.I 12131013 or.-r- - v injàm wigwam" p

Dtfi’mli un roupofim «fi; fiant mon: :. .Mfi aux») 0mm»), bu mais [sans hmm».

DE M E 4.,’ ï. «forum, .

lerubifafium, Initie r -.W110 1.0..

- I ne» , [igniteur .Infime": me, «un un que. que "mefi"!

resanrrpnrs. g,M I C l O N;

Les Dieux le benill’enu.

D E M E A..La fille n’a rien. . .

M .1 G I O N... On me 13a dit; . v

D E M E An -Et il faudra quiillîépoufe fans dot

v MICIQN(bi en doute ?D E M E A...

thue faut-il donc faire païennement FM I C I O N.

Ce que la choie demande z il faut faire ve-nir cette fille dans nbfitemtîfom .

D E M E A.. - x0h Jupiter! cit-te là ce. qu’il faut faire a:

M In-C- l .0 N.ue carrois-je faire de us)

. i Q B B E M E 8&1.Ce que vous pourriez a Sir lachofe ne-

vous touche pas effectivement , au moins feætoit-il du devoir dîunhomme d’enfant quel»que femblanr. 7 -- i î

MICLONv.;Mais j’ay-déjaldoune’ ma parole,la choie enri-

concluë , l’on prepare les uoces,ie leur ayollé-tout fuie: de crainte , &- voila caquiefi. bien:flûtoit du devoir d’un homme.

D E M E 5...v t Mais enfin efiesevons fort d’amande cette

avanture? v ’ , vl V MICIION; "gr-Ï:Nons’fi je pouvois la changeras mais coma

I me je ne 11e. puis , jela [apportezpaticmmcnh

mm1fiigmm rab." .’ 1*

l.

gr

3,0 i A D E I; P Hi 1’.[tu vin: en hominum .. qua]; mm linier n];

fui: : ’ a35511:4. quad mfiÎvumt opus a]! par: , unredit . r

’v 111144, quad euidit féru ,54 une me corriges,

a D E M l la aCarreau Un»): tu un virgini mine

3;. Pro pfdtrù : priera; que, quantum puff.Æiguoebjieimdwufl sfi’uon pruiv ,. granit;

M Ï Cl I a;

Nage: effarait: fibu- fm 11min vendue,

. ph! M B dumil-igimrfiuie: e-

, Mi 1 C I a. . ,demi "in.

Avenue *pro" divûmfidm ,.

fleuri», à me!» fenilm- unm’n du» s.

M I C 1.0.. namarrera": i » i- D B M E A; ’[enfument-[n ’

I"MICIO.x -. ’ quidam Miner. .i t D E M E A.Da me Dîimm,,ut au ego tannin)!

un»;hàwmmànuhhupùwaumæ

fllCla. .Cm un? - "q". vD-EME’A: .0 ne. upmndmlw diktat

LES ÂDELPHES. e93Voyez-vous , dans la vie il faut tenir la mêmeconduite que dans le jeu de du. s s’il ar-rive ne vous n’ameniez pas le point qu’il:vous I au: ,e’eltà vous à corriger par voûteradrellè «luy qucle huard vous a: envoyé.

D E M E A.rl’habille homme a au par cette belle

adrell’e que l’on a jette dans l’eau les (bizarre:-’Iloles qu’on a données pour cette Chanteu-

k. ilfaur le défaire auplutofi de cette areauturc à quelque prix que ce foi: 5 fi on ne lapeut vendre ,Àil En: la donner;

M l" C I 0’ N. »le ne veunn’i la donner g ni la vendra! I

D li M E A.(m’en ferew.vous donc a

M l C L 0. N;Elle fera chez moy.

. D B M a A;Grands Dieur! une Courtifanne aucune:

Emme dans une mefine mailbm

i M I: C 1 O N. IQii en empefehe ?

" D E M B N.Br vous croye z! du»: en voûte houleuse?

’ M 1 C 1’ 0. N..Out] en verite’ je le croy..

D E M B A..QueIie meure , à- voir la. folie dont vous

cites, fi je ne peule que vous la voulez garede: pour. avoir toujours avec qui chamen

M. l C 1’ 0. N..Pourquoy non 2*

D E M E A;tria nouvelle mariée apprendra auflif ces;

hiles chaulons à

à» ADELPî-Il.î M I C I 0.-’ [MinaI a E M a A. ,Il! l’aura: nflim duè’iamfilnhù..

M I C l O.. probe.

D E M E A.probe;

M5 I C l O.a 36.15! m nobifaum un; , fi apusfit.

4 , D E M E A,V- j .hn’mihi I.Non tain: pullula

s24 l C I a.in» mm 0mm: , Devin ,

1’qu iflhmc irac’ùndiam. . a," in l mi

de"! , . -Hilnrum u Iubenumfa: a and in baladin.Ego [vos ranimaient ,pafl but "du.

4 D- E .7" E A; . .&fupinr a:4p.Hnnxim 125mm Mufti»: mon: z banc dam-

tram! sun" dm «un»: rima pfahn’a efi ;-.Dom» [mame]?! :.qdolcfum Ivan. "dans:5mn: labium; Ipfa fi tapin: SalutSumatra podiums pas]! banc filâtüùm -

lus ADELPHES- m... .,-Mll C. 1 O N.’ Sans doute. .

, v D ’E M E A. l ,’ Vans danfcrez’ avec. elles , 8c ce (et: volsl

qui mencrcz le branle. . , va ’ lM I C I O N.

Fort bien. l À . * .D E M ï A. ’l’or: bien P I w

M I C I 0 N. ,l Ouy , 8: s’il-le fane , vous ferez la En,

ne. l l’ ,’13 E M a A, f * ’lHa , mm: Dieu a Huez-Vous point de

boute a. l -M x c 1,0 N.Oh enfin , mon fierez , défaites-vous de cet-

te humeur bilicufe , 86’ (oyez gaiôc contentcomme vous devez,pendant’ les noces de voûteLfils a je m’en vais les trouver , aptes que, je

tenons lC)’. lD E M E A. . ,Grands Dieux , quelle vie 1 quelles mœurs:quelle extravagance l une femme fans bien,une Chanteufe chez hymne maxiton ab dépen-fëc 8c de bruit , un jeune homme Perdu de lu-xe , un vieillard qui même 1 En vengé quandla, Due ne. Salas le mettroit en telle de fait":CCttc famille , elle ne pourroit filmait en 1c.

nirâ bout, z ’ a!

Tom Il. ML!

À, Il!) a uney r fi--.V .4.9205?- amans.

"SCE.N.Â,Vlll.51 KV s. en a le; À.

ml.3 r 3th 5-:

"flippât, syrifce ; a duan mellite! , *4 hautin: mugueadmiæiflfefii tuant.

AH ,fed pofiqum intutfima omnium MIMI° " " fit" ,www. [ou libitum tfl.

’ l D a u a A.l , ’ ’ illudfl; (vide

flagemplum Jifeipll’na.

g srRVs.- la" «un bi; de]!» sans uojhr. aux! a quid m a: wifis!

l. v v- D. E. M4 5141,.à

. o ’ à ,fulw!"y. ’Ï’erhvs. .’0’» ,"jlm m par!» fumiez hie Mimi"

D au a A. ’MW fimmnflir,

S Ï R V S.

l dix quidam qu , Dam ,Il flammfwflabilifl’u.

l3

LESIIÂlthmHES. 5)”.

ac TE: QUAI RI E’M E.

SÇENAAVHLun: si D75 M E A.

s’Y’ R Ù. si i

, flânai, Émonllèlier petit 57m5 r,» tu t’es

. allez bien unité , 8c tu ne empannai a;-4qujté de ton devoir s va, tu es un braveglr.(au l inanimée m’eftre bien repû de tout ce

qu’il y avoit de [bon au logis , j’ay trouvé àærogçêvdcvenirmepmmenujqr . V. .. w...

»iii*PiWŒæûïtiaVoyez; inouïs ’ tic-.346 beaux modcle parAl’eçlucation des muffins" , x A,

»-I SY-Rusfl) ., La:Ah "noie encor’einôfl’rc bon homme. Ehbien . Monixjeur , (pali: on: dpù un: que.

vous elles trille 2 r vDE M24». . à iHa , l’aidera. l

S Y,R U 8.,Ho . ho , Voûte fageîïe vient-elle de): non;

chanter les bellesvmaximçs 2., a »D E M E A.

Situeltoisàmo l . . k .. - 1 » ’4sinue * ÂVous feriez bien :iche,& ce feroit le [11onde mettre vos affixes en boni Îaî. u l

. ao...

3,6 l AUELPHI.o , . .... D É r. n. .

1 j r . v - r .. , «emplummnibusï’ R[O] Cumul: ut du.

S Ï R1) U. .. , lqumabnm 3 quizlftei a

p E au e A. i’ v ’ - ’ . "sa: a

In ipfie ""54 , dtque in peut": mame, Hæodvix fidatumlfatimflg patafiis ,fielet: z

gaulé." 1mn gifla. n ,. ’ 5 Ï R il ,5. ’f - [une nourri: bu: gin-rem.

ACTUS QUARTUS." i SCENAliIX.

innioMo. seuils, azura.ïbRbMO.

H En, Spa, rager ri Crèfipbv m "dm.

S Y R V S.

ce - i ’vante.au! üefiphommhienagimn 1

63. se R vs;’ l :7117)".

LES AflElLPEiI-ïs. ’3’?

D E 1M E la; .le ferois affinement que tu [cuirois elle-

xexnplc à tous les autres.S Y R U S.

l Poufîuoy sels? gay-g: (Î: !

-Cc que tu as fait? dans le fort d’un debr-dre horrible , au moment que vous venczdecommettre un crime épouvantable , a: dontvous ne (avez Pas encore bien les fuites , vousvous efies tous .mis à yvrogner , comme li,vous aviez fait: là-meilleure affaire du monde.

v v jV W » SYRUS.Par mafoy je ioüdeôis bien n’eRre paule-

nuicy. I "x, A L il -V «à e

A tu" È qui? 131 a; Mil-E;

îîsfîçÏEÇNl E ; 1.x: .égalisais v R U s. D E. M 2’ A

æ a .nnnoM-oN;f* iOlaÎSyrus , CtefiPhon te prie de au?

fin s film-SiD E M E A.

Qu’efbce que celuy-là dit de Ccefiyhoü-

S Y R U S.

Va-t-en.

Rien. A n .* I. l xi;

b

t

x

1-.-

u lev-v... wev. .4.»

égfiÎ r .3 2413112111 Il 1151:.

.iÇ D M Ed.’ r; y y v; cho,urmtfix.muni» Mir v n -’i I ’ S 18713.; n J: n

.1 «J 1,0"!!!”:«Pæîw 24- r

A. 3 p1 à [au hic nominal?

n ’ 1’; 754:" Â le.I]! du" quidamgmfimfiq pendus, a J

3mwm, ,znJ vanneA," jam-fallu), I , . -- ’ I guildegigggpqqüzau .. 4;, .1: JDEMEL. ’

. Y ï 1’ j MIÜÜMA

., . .8 I r ’ 04.1’3’,f-’Z If:’JNoli,lînquàyb. I a k, s ’ ’ . a

azure I’He... L "Mg-mm»du :15ij que; ("55,714") dif enculait)

..1ï:.:lia;,.,;s M V5.6 l- A aÆdapolncmfuerm mijauyegmodùm ,l’album: Ctejîpboni, qui gainant qui»:

in. N!!! . 477: hqfilj’amt tantôt. fumai» A!!!

. g" ("no A411’110 4684m; figmmflmfifm hot 111.115.»

fit.fm9 y Vh, ;.7 «Li’l’lw’wi’nîr’

I w l i ÂW1 rb

gA 1 in )

LES ADELPHES. 3,,tu g g a yBail-BIKE Aï * à i.

"le: Ho Un, pendardz, cil-te que Ctefiphon 6l!liai-gifleuse ’. a I Ï’ 413 v ’r S Y RU S."

Non , Monfieuç. V ,je a. Ï 1110.3)! E A; .-

Pourquoy le nomme-:41 donc?

1 svnus vCe nlefl: pas de voûte fils qu’il parle , c’eûd’un amenda le mefmemom , c’equ’uu meà

chant Petit Parafite a entendez-vous!DEMEL’

le le fanny tout à l’heure.

2* . S Y R U S.Que voulez-vous faire"? où allez-vous? ’-

’ D E M E A.taille-maya. , .7.,ÂIvSYRUS

’ Neutre: pas ,î vous dis-je; .

.v DEMEA,I sVeut-Eu cher tes mains, ,, maraud! je m’en

vais ce calier la telle. V

. SYnus[Le voile entré 5 je jurerois bien ne cetompaguon de débauche ne. (et; lpasl l R æ.greable haute cette bonne compagnie, a furtout à CtCfiyhon :. mais Amoy refentemem:que dois-je faire? fi a tu: ye au: que toutcecy le calmega,de m’en aller en quelque coin.cuver le vin au: je viensde boire [c’en file imeilleur Paru.

Lim

a?, .

?-,..â-ins&.z

3.4.4». 4

400 ADELPHÎ.», ’

«bananeraies. êûk’lrîit’k-ivirivfi’kttû’

VACT U s- QUINTUS.Ïs C a N A 1. 4

auzczo’.

P drptnànoti: [am , au dixî , sojlrau *VH1"? :1145me à me pendit une gravit»

fore: p, - I *D 8 M E A; ’ ” .Hei mibi , 1,1454me 2 quid age»: 241ml

dune»! ï au: quater? l ’0 miam , à une, i maria Nepmû:

, 4M 1, c 1 o-. l .v ’hcm fifi .5. Macs: emmy» rem z il mon dama: :. [6513";Perdu Jim z fureurnndum 91?, ’

DEMBA.

a r (mm nid?Communs: conuptcla n adné»: MI: in».

MICIO.Tandem "prime imundiam , "que ad u

"à; ’

Il

ADELPKHÊS. Ac:jeeeeeeæeæseæe

*ëëeeeeæeeeeeebien iciINQUVIE M E.

SCÈNE I.Ml-CJONJDEMEA.

MICIQN.E nome collé , Saline: , :012: en pull,

- comme je viens de vous le dire , le ma-riage fe féra quand vous voudrez. Mais quifait tant de bruit à nonne porte 2 8c qui eft-cequi un de chez nous a

. D E M E A.Ha quepfcray-je 2 que deviendray-ie î som-

ment me prendra-jeu crier î quelles plaintes.feray-je î oh Ciel 1 ah Terre 1 oh Mers dugrand Neptune !’ iA M I C l O N.Voila noflre homme , il a découvert toutle myfiere , clelt fans doute ce quille faitcrier fi haut. C’cü Celamefme , il nous en vadonner tout du long. N’importe ilfaut aller

au devant. .D E M E A. .,Ho le voicy ,1 le commun corrupteur de nos

enfans. iM I C 1 O N.Enfin retenez un peu vollre colere , ô: re-

venez à voua , ’

en Je. à 114*131! fit; "ini .. ne n 9.. ’ ’ A a V "’"IUD1M34g i,j

1’" 4-? ,;:"-. .!.ce*vwww-"11?? mit" MFWêifqvwfie etse. Rem ipfiam paumas. dzêta"; boum" u,J ’x’f’ùfl "Y v1 l ’x iî’j 521i

’ i Éx-uïde’o a]? Mimi (a? tu tarira me)?!" .

New ego sur»; refluai" .

. v . «MI-cm. .w I fwumtfllnmmbé"En *M”z- :4;

au "un: and n peut. 2 sur "tipi; meut» t* en Minîfiitlfh i3. Mini»? gram qui minus

x y. on? .idm in: qûamiefleæqupü menin a!

. n:-y-- .’ il ’Ï gueula ego Immune me . ne un: mai,

, . ou 1 c 1 o; I U .Nm me!» flic-ù; amendas mon embua:

"boctpüdlmefl! l j *emmi. Je uniront!» innrfimnia.

D z M e A;rac-m , W’erùmffibu 7mn vraie «fi. .

M 1 ’C. 1 a l ’ x v V

se, Aufrulnpauci: , wifi moleflmnefl g venu;Princlpio , .fi’id te and" , fini-un:ggrùfnriam a guzfiv’ , fnm..hae tu!!!» tagi-

ÎCJ 2

Tu i110: du olim pro n rotative: me ,r and ffli! peuh: me bon: lmûobusffll,

as.- a: une-nm mural mdidijlifciüm

, ’ u s- 3A6 a L 3h35. ne;

un A.Elle en. toute retenuë je fuis revenu à:’moy fie lame 45s toutes es injures; exami-nons un Peu la chçfe de’fens mais. Inne- fem-

. tu; sans enîaxigvconvenus, (-5; 6è]; gaminfief " verméevous[quesviousgneevbus ine-

’ mm. péînt’du tout de man "fits LR’gu’e’ je ne

me mêlerois lias non plus du vdflxeî. Répona

V Le v - c - a A . )du. 1- I vv «M 1 c 1 ovN. ACela-en: vray 5 fenvtombe dsàceotdv.

D E M E A . sPourquny donc nidufé’huîefl-il chez vousà faire la débauche ë pourqupy le recevez-vau:dans voûte nuiront pourquby’luy avez-veus.acheté une Maiflrefl’e 3 Pourquoy les chôfes nefont-elles pas égiles-eùtre vous 8c moy à puifvqucaje-te me meflc as d’îfchinus, ne vousmitez «pas de Crefiph m L ’

M1 CION.Æl Mia ce que vous dites men infime .’ en ve-Été nqn. Vous l’avez ect ancien pqvcfrbe La

.tv; qu’en": and; coud 65m3 [tint wigwam.

v g ’D Eus-A. v«Qm: «le dt bien die! vous vous Mie! bien

tardde tenir ce Ian a e. ù v. raflé "au. .Oça , mon frete , écoutez, , s’il vous plain,«que Fay- à’vous dîne. Premièrement, fi ladépenfeque font nos. enfans vous chagrine ,fouvenez vous , je vànë prie ;-qu’aunef91svous les éleviez tous-deux Mon vos peursmoyens , 6c que vous ne douiez pas que vô-tn binette leur dufl; futfilestcft alors vousme regardiez comme au homme 151x devon:

4" - ADEL-FHL: :tDualiflfm , candir» diamantine"; antiganga mm

l’pËmfirw , qui: ’, par" ,Àfn aùgyêaplàfi. l

s ’lllh: rèlikççàngotïnhm; qbtëçélü Ws Meïhâçlî’ peut [1),ch fumer: , yang-Full.

go; Défi fu’mma, m1151 (demie; ;. and un; que].

A r .’ ;,;.. g H .À; 1 d14,1: tu" par) gît; omninfi hg; «vous . -la 3min» un usina , Bangs, Et mihi . ù zibi . à. Mi; dmfcris. "fief-

(in). ’ - , 0 Jy: . fîpE E 4er” .-

.e .; .3: ,vMg,» un; 1sangria;adiante typa-up. r;

. M z c-Iô." l. a.A . . , :r l v ’ - "Wh ya. stio ; iflbuc in»: , malta in 19min: , Dû.

un», I’ ’ A.. v . Ï 1 - :1 l x"signa. 1315m , a: .quihé’; mfeüçmfidh

W un. A! l f s r, , x J. ï; ” l]:Due. qui Mg)» 144mm, [un ut fifi: à.un, ’ «

Ho: un: impurxofncmàqic , illi nous lice: s’va 7’404- difimilù ,unfiwfqmw a; Ali

«in ,4o. 9444 «a eflcjp au”; (vida,- M confidnmfm

"u «:Ôlfin v, 3: ;.-,.uW mima. Vida [que v. infligera, in[un . . v . A - . .par"; . in" fa mm. [Un a]; libre»;

lapaimm ,4"un ammum: qu’un i110: m

Na du; vu n . l . . .lehm van-min: Imam . and; "fin: u-

.I ,lw )i,.v . l 31s s; .

i

à

*:

E» È?"

LES’"A’DELPHES. - 4o”de mariera Faites [donc encore voûte com.Pre fur celai; confervez , saquerez , égargnez’,travaillai leur lailler le plus de bien. u’ilvous fera pofliblc sayez cette gloire vous culmais laillez-lesioüîr "de mon bien , puifquec’en: une choie qui leur vient contre vollrtief.perance 5 voûte fonds ne diminuera ladins; a;tout ce qui vous viendrade mon collé , pre-nez-le our un gain tout clair ,’ 8c pour unebonne (Ennune ui vous arrive. Si vous vousmettez bien ce a dans l’efprit, mon frcre,vousnous épargnerez beaucoup d’inquierudes, àvous , à moy , &à nos enfans.

DEME’A’. I’Mon Dieu ,ch lame là le bien , 8K le ne me

Plains que des mauvaifes habitudes qu’ils pren-

nent. , . vM I C I 0 N.Arrellez , je vous entends , c’efl là que j’en

voulois venir. Voyez-vous, dans l’homme ily a plufieurs marques par lefquelles il efl: fa-cile de counoillre de deux perfomressqui fe-ront une. menue chofe , celuy équipa peut labiller faire fans aucun danger , 8c celuy à quiou ne le peut pas: non que la chofe foi: dif-férente en elle-mel’me, mais c’efi que ceuxqui

la font [ont fort dilïerens. le voy dans nosV deux enfans des choies qui me pcrûmdeut

qu’ils feront comme nous les pouvons (ou.hairer. le leur voy du bon feus , de l’intelli;gence , «le la pudeur quand il faut , a: ils s’ai-mepttous deux.Tout cela fait allez voir qu’ilsfont de bon naturel , 8c qu’ils ont lîefpti: bien

fait; vous les reduirez quand vous voudrez.fans aucune peine : mais vous me direz Peut-

40.5s. . ici-11L? i i45-, (mugîmes Mule, a," vinifiez, A"Ail [brunit alià u’hîéja’pîmmîjn’hiu ;l q V q

salure u’mtmhae qui?» uqfirrfin’eéî’u’g bomi- ,

nib?!) .1 i. a.dttçntiamfumlq: Id retireront: , que».

-,.*,ft.: . , rgradinesfaccws au".,..,. 1 ,1 DKEAuEÀ; 7:3Î. .: 7l "4 « n V 1- "antiallemands L

70’30"41tu-a’qlcndslrpsiqms,Micib, i ’

nous fifi: animùsmqumfiwvorm,.- A . A .1. u

M 1 c 1-0. .l. V w ’. . ; ..-t.4u.Nonfin, mimjmifibu de n hélio

Œxlnge fromage

une un: A. .j. ’i

I ’ - â [pâlira Eh , tmflsfirhTacimdum-eflltmrm «au tu: mm filin" i

w.dnmpiimaltgru;- Ç A’- v: M’ICI’OK’ Q"l’archivage «lifta:

Haditmvda bilnumufece. i

D E M E A., a. ifinm gratuit»!Un) filin menin bine omnium; l ’

, M 1 c 1 ’o.- l -: l N ’ ’ pflngflü ,- r leprorfns par) ilh’ alligaisfilinmls

madofatiu a: ilhmifirvms A ’

sur

7L E S .2! DaEiILP li! E S. 491dire que vous craignez qu’ils ne l’aient unpeu negligens pour: leurs qflhites , ô noflrecher Demea , l’âge nous rend plus (ages entaures lesvaurrcs choies , le leulde’faur que laviëi’llelle apporte aux hommes, c’ell qu’elle

fait que toastant que nous (animes , nous a-voustélus d’attachement au bien qu’il ne l’au-

droita ’Ne craignez rien! ne lesrçndraque trop (oigneux; L . v q qD E. m1.; A.

celaX cil fort Bîën’, faburvü’que toutes ces

belles tairons ,k oc ces. d’un; tranquille quiprendront en bonne Part , u’aillentipas le gî-

ter entieremenr. . » n WM I C î O N. q

Ne vous inquiet", poins Lcela n’arriverapas. Delormais ne’fongez plus au palle a don-nez-vous à un)! youraujourd’huy,& fayard:

belle humeur. a. qD, r M El A;

le vois bien qu’il faut queJe le faîte , letempsle veut ainfiïMais deinnm dés la petitepointe du jaunie m’en retournerai aux champs

avec mon fils. .M1 ego l, g

Dés minuit fi vous voulnslôyez leiilemcntde bonne humeur aujourd’huy.

* D E M E A.l’y entraînerai nuait eqtie chanteufe.

M I C 1 O N.Vous ne (auriez mieux faîteaux par là vous

ï attacherez abfolument vente fils. Songezeulelment à la bien confervet.

1

«sa a 9713:1; un i5 i’

’ nanan’ - , aga ijih’ur élidera , arques

ce). Illifaziillnplena , fumi , azpallinis .Caqxenuo fan, Û molmda .- par" bu .

’ mais": ipfo ,fiuinm .usflipulam colligea"Tom acadien «un» "que 4mm , allai)!

«Il» :fl. , , . , f

A Mimo- . -.i ’ ’ * r * plural.-Nuit; milii vider: fripai. tique equidem fie

lima v - iTumetiamfi nalit , page: mm, fila un): m-’M. ’ ’ .

DEMEA’- Défile: afonma’m: , qui i115 mimofiet.

Egofcmio. V ’M 1C I.- 0,.. . 47;, fiergifnn

in e M E A.’ jam Mina.

M I C I o;[on Entre 2.19 ahi ni e]! , si ni 17103:];ch

me: ding). L . .

est;z

in...

s

LES A D E I. P’lH E. se se?). . D. E..M. E. .- .,l’y donneray bon ordre; j’aurai foin de la-

ment: à lavBoulang’erie , afinlq’u’en comme’pain elle fait toujours enfumée p, a: pleine decendre &defarine. Cr; meulera pas encore latout , car en plein midi je l’envôiray couper-du chaume 5 de forte que je la rendrai aullii

’brûlée a: auflî noire qu’un charbon.

si "MicrONg gCela me plailt me c’ell prefentement quiritevous trouve railon’naBle." Mais quandî’vousvl’aurez rendu li jolie ,V jleuis d’avis que vous.tohtraignîez’; voftre fils. d’en dire amourequ

4 DEMEAM HVous raillez encore? vous elles bien-heure

tenir d’eau de cette humeur a mais pour"moy je refréné . . ,. .

H’"i-MICION. h, Ali l continuerez-vous’toûjoursaî I

Il’» MrCIOijNon ,v voilaqui cil: fait. i

" i i i D E’M E A.Entrez donc au logis , a: puis que ce. jour

clïdeliiné’à la joye ,V ne longeons qu’à nous.

alluma. , a a). i, la. unirï’

..- a

L r u.d’un! Il. "Mue

me s z "sur 123’331! x

. v! . a; in». 5TA vos .L’QËÏ’N”5.°Ï5’N’Ëifil’lz l

" i ....ÎÈPÆLI’4; ,14.-anuam inguifq mbcnrfubduda mie.Pour: «(in)» un. , a v r

gnan res î, et»; ,’ «fg: Tfmpgrlàliagil’ opine;

v mon"; c, j.’l 415113744 51’19an tpfirirlxcîdàrl’

lupus,* Et. qu tibi pfltwisæn’ypa, in experiundo tu:

, repadiu;-”" q il . 4 q’ , and mi emmi; a e. flans; 0’ par»; de:3: ïg’mm,qunm vixûfqâ’udflcf i 1’

fibre jam dzwfiflqviqulràfiu qiü’m’obrem?

"iPfi’fllPE’Ë: ., vInuit." m7111 403 fimifhfljuf’, buque de.-

mcmiaii’ ’ ’ I l ’ fGuru»: a je; e ” trucidai:- aci-

111944165” "au. Mr, . . rfilm flic four» fipifqr agis in râpais mon

ou): ÎIo. filmmrlpluidurwlli Idem 05,570.34" à)»;

nib»: a t85H v5.42 : fümqgnjrir ,nmm. benedi-nnumut. if p- r - r

QI fille «refis, flou), criflir, pan»: , puma

aa

1mm: Hum; .,M une» , qui!» 555 mifiriem viril mon:

m.

H. l.-’.’ I;

w

il a ses. l. 5.5i. la â se- .. .. .u;.I’Jll h

. .AC T si e I N Q0115.” un

ne"). , j Ïnu ab ËzmïEÎrA;-L( l «2..» «Ac-".1

lflflfllt. - - .p. s- :ç’. LNÔÀX’ J mugirois: un. bien regl’é a; Juppuœ’

tout eequi regarde. la. condme de (alvine.que les (alliaires , Page, llexperience ,.ne luyavent encore. appris uclque uchofe denim»veau, 8e ne la, avent ait connoiltreqfil ne

. [nioit rien de «qu’il-croyoit [manieur larcinde maniere que dans la pratiqueon le voitme.» obligé de rejeecerle parti qu’onaqavgkregardé d’abord comme le [pas avant unmon ce que j’éprouve enjeu ’hu , cari unpoint ne ma courre au prefque e, je te.nonce a le vie dure a: peuible que j’ai -jufques ici. Et cela" pourquoy i parce que

,l’eupericnqetm’ai fait-voir *, qu’ilen’y a rien" ü»

E avan ageux aux hommes que d’avoirdç la:e limicole dola doucha. Il ne faut-quanous voir mon frete a: moy , pas; con-vaincu de cette verité. Il a pal é toute la viedans l’oifiveté 8e dans la bonne cherc; mû-jours doux, cornpla:faue,-:ugcho nant jamais’erfonne, carell’aut tout le mon e i ilavécu

ut lui,il a dépenfe pour luy s chacun en ditu bien , chacun l’aime. liemoy bon campa.

gnard , rude , trifie , épargnant , rebatbarif,me , j: me fuis marié a quelle tuileau!

’ En v

le) nm»: jaunirai in quzmmlo summum"

en? ,’ allant. ilîe du: fin) mon, prurit: faillit? fi

31.0.11le , au au: ,-oprant. une: mm un. .

I 114:1: du": , au: baigna ficm’qundofiu

39:11: 91604qu affilait chauvi Ômcguiapcodi- i

4.. amateur.Ali. en»; a) "ont: , un: [and flafla. ne Il

qumPiurimum i. «bien: mon» t . .Nana un!» mm b0:fru&i»pro lehm ab ü: 4

commode. .un: ami , me fumure.- üli mais: conf.lia amuïe ,’ - . l "

31km diligent e and Mm» [tout umbo.- egodefmu’ film. A - ’ ’ ’ i V

lem «pedum frimer. .la m mu bien adams magma , 111’ch

J , Un z Z v .r .Mie fismpm miomrum ne: rapiofln’c .1 ’ fuit!" gandinA ; la ’1 f: vj’use; jam experimpr perm "mu, «que! I

aco-Mm ’ ’ e ’ i

,PWMMI.

a imfiuü. .i . .. .. .sur: musqua obftquçndçhmpcflnicnt .r 07m.: ,’-’ du; ’) . .min a in! mu minime rfirl-,.»Qùi [un un

maniant. " I , ;

LES ADÇLPHES» si;m’ell: venu des milans , autres foins ; en tra-vaillantà leur amaller le plus de bien qu’il: .m1; me oflible, j’ay ufe’ ma. jeunell’cêtmlai

vie. Pre ornement, que;i jfay-un .pied dans lafolle , toute la recompenfe que je reçois demon travail , au labaine de ce]: pour qui 1e-me fuis factifie’. Et luy ,tl’ans nulle peine , il:jouit de tous. les planure qu’on peu: trouverà e’ltre pere. ils me fuyent , ils luy font con-fidence de tous leurs Item: , ’15 le cherifl’ent ,.

ils (ont toujours chez luy a 8L on me laifl’efçul; Ils. louhaiient- qu’il vive long-te s î8c kils attendent ma mort avec impatience Eg-un m0: après querj’ay’ hien;pnis de la’peine à.

les élever ,,illes a. rendu ficus à peu de frais atoute la peine cl! pour moy , 8c tourie pl’aifirpour lui.0 ennoyons apôtre tour la nous.ne fautions pas aulli dite des chofes o I ’ au-«5,8: faire le liberab, puis vquîil me perfecu-tefi fortN le.î veux. une aime i8: e’llime des.miens aufli bien ” ne luy. Si cela le eut fai-re àforee de pre eus sado complai once ,. je.fuis fur. qu’il n’aura pasâle demis, - Le bien:mutinera a sa: m’imrsmç à in (mais. une

lieux. . ’ A ,. .

k, v: l2 r

Naval ri; i3

Mm sa);

4...; p vibrerons.rv .

acres. QUINTUS’.in :Ïs’xCJEÆ r au. i

ses; 14,1 ;’ ’ v pemmilvogm” , in. me tu;

Î in 2. pas

na

lb -’hgïriir . j Amourir ";I:.I.r.sy’l,y:.3.j La; x .’ ïfillmzîc "1 5’ A n (A!) F” «A un un); I * :1.lill)’ l’ip’llîvbrhîvh)lg.:l’lf . 2l. 1- 1 i dl

«La in r à "ohm. a]! par "wwwM» minaudier, î: 1167 I ï:154fegammm; gonflai, wifis?dlwrtbr -, «’1.r.- w . .l:- W bau iàJibë’rdlcm pnbn’kq 6 :551

tuba: lmefmlm. ’1’ i IS Ï R 1’ 5- x

arum baba.D Baril-31.

le . a: "grafigne,H4: 11mm rjl . Ü ipfi r0 experte" [n35

l LES àDxE-L-I’m ES. a.

.4912 1 93951 m1 rama.SIC; EfN’v-fi .1 li

5.x 1? 11.s- .D.ë.M As»

à.Y«.R;.M

7012., Monfiçur, vomi: fics; vostswipric a?ni: eus” a: éloi net: ” ’

Quimppîgeflq? ôiofheïcher SyÎrus ,Bon.jour mucha-onàèommêqùgçqlçs chofçs l-

. r s raps: ’ vTortbîcn. 4’ ï n Û

A D E! Elhi à". . Bon,nous gomïncnçohs’ le mieux d’un monde, viaoîkïdéia «rois mon quç j’ay dis 9911:5; mm

naturel. O noflrgthe r ,, "a fan-H»)? èqrinmnt1;an [à ’chqm ! ’* ’11 me" supin: ue’tuuésfmï.

brève garçongez que tu fc s 3&6 obtient; jefallût; que je ferai renvide trouva: 1:50:43-flbfis «fête faîteklû bren. -’ Z 3* * Æ w

. s aux U s. ’ Ü,le vôiïs’fùkîfor: 081i 85qufiëur.’ "

*L : î?! ...)DÎnEu 3.- w.Mais , Syrus , fait qu’il n’ à tien Il? x[dûs

gray, a: tu en vchas Ifs. ’e en au punie:

[R .2. A L. (1.lt a:«u)w.»1i.e..m lnhàfiîkfln au mi il

.Sl

. 5,-

«ï-*-Jk

«(42,8... A

4x w; nvznpàn’

A c «T2 us). &an T US.’ v v vr 1. v. ’) ,&GENwww

parmanupætïr4.

’ irien ha": biffin èvhifigùmfifizox Psi.sium il .. l.) 1 W: ’ »-

n. grafigna l :tilpïDeplfipàfilyujq.D KM b4. » . ’ -

Oh , qui mura: l ’ (’1’G 2’ T a;

Ï .1" œuf . Y.21” 1 1. ù: a M w ,, y.”fb!» A .1 I 4.x5’?””".”!”m’,fiëü’iumî * . A A: Pralii :fle "fiait: à?» mû a Ig. MW ù mihi g]! piaftc’iofawx. flattant; fil-

li: ,’ . I » .A Qui daminhs (un (Il ,5 mi auIl: ;--, A- .. v.W "7?” du,» tél» Æ- euii fififwm’Œ-c -. -

Euh"): bene quim. Imcd’itquefl: uflàbtlu ,,

intptutdtt. J, à 5 . - ... .-,. .GETAL»hanta n , mm Inc 1491!.

mu.DE M E A.

le. Parmi»: [106m primais!» fuio.mnn..

nm

f7

tasADanHEs 4"ACTE CINQUIÈME.

S C E N E V.GETA.ÆEMEAI

GETAAdame, je m’enîzîs les trouver , afinqu’au [flûtoit Ils fanent: Porter la nou-

velle mariée chez eux 3 mais voici Duriez:

Bon jour Monfieur. 3 ’A D E M E A-Comment t’appellesLtu l

k I G E T A.Î; m’appelle Geta.

- D I5 M Il A.Sera , aujourd’hui î fougé en moy-mef-me fie tu es un guçonaïîui vaut beaucoup gcar on moy , un valeç dt airez éptouvé’quand n voit qu’il. rend les interdis de fonMaukre avec autan: ’affcéflon ne je vois que:(tu fais mon pauvre Gpta s 3113": pour cettebonne qualité, fi l’occâfion s’en prcfente,ie fc- * 6m.

my ravi de te faireplaifin; * I’ayIdcflèin d’ê-

tre fiable, 8c cela ne me réal u pas mal.

G li T A.Vous eflos trop bon , Moment, d’avoir ces

fentimens-là pont moy.

V D E M E A.Ïc commence par les petites gens , 8c 1:14:du: de les gagne: peu. à peu.

TomIIH ’ Nil

4:! AD-ELPHL

ACTUs QUINTpsQ

SCENA V.Escuszs. 10254211., stars.

V IGETAEscàçmws.

06min»: au quidam du»: nimi’fiûlfla: tm-

II.’ s.5min: 54mn. in lppprando cmfum: div),

D E M E A.fieu gifla , Æfthùu ?

ESCflINq& 4la); , [Marmara lait ergs!’ ,

DpfizL j11m: harde mm 0 anima , à! "tu" "in.

1-. 9115 u plus au": «un; bofu, [cd un mm do-

mum v -immun "agis 1 f;Æ S C H l N V S;

- tupi: : 119mm mihi. [au mo-n efl.

. Tchina ,0 hymnes"): qui turent.D E M E d.

p (ho,’PÎÙ’ tu huit [mi enflamme!

Æ 3 C H I N V s.

r quid 3

’S

LESMADELPHES. 4.x”

7-ACTE CINQUIÈME.

SCENE væscHINus’ÏnnmeA. avec;

I ce TA.E s c 1-1-1 N u s.

EN verité ils me font mourir , en voulantfaire mes noces avec trop de ceremonics

sa de forma-litez , ils employant tout le jouren’prepatatifs !

D E M E A.Hé bien , Efchinus , que fait-on 9

E S C H l N U S.Ha 1 vous citiez-là , mon pere a

X D E M E A.Oüi afiurément , je fuis voûte pete autantpar la tendtefle queîpar la nature , car je vousaime plus que mes yeux .Mais d’où vient quevous ne faites pas aller voûte femme chez

E S C H I N U S.Te le voudrois bien -, mais la joücufo de

flues: ceux qui doivent chante: lïhymenéqnous font attendre.

D. E M E A.

. Vous P

I , Écoutez . voulez-vous croire ce bon

me? .ES C HI N US.me , mon perce

Eaü

-5.

4- .1.

q-«.. .- finir-Je ap- a

«.-

g». à l m. ...-

4:0- .ADELPHI.D E M E Â. À

. mima [au fate.* . Hymne»! ,Jurba: . lampait: , tibiaux 510. Atqn havai» hmo mamie") juin dimi

gamma»: pouf! si)»: transfcr , unamfiu du-

mu", : k I aTramduuü "1mm à familiam amena siau.

Æ 8 C H l N V 3v plant ,

Pater lepidaflim:

D B M E A.auge, jam lapida: me".

trahi du fieu: perme : turban: daman»x s. Addum ,fnmmm mimine: : malta : quid

kà men 2Ego lapidas incognita») , jube num’ je»:

Dinumemilli Badylo vigimi minas.Sjr: , (rafla: in ., tuffier: 3

S Ï R V S.guidage à

Dt M E A.dime :

n , i114: ,nbi . Ü rumina.

G E T A!v dû filai , Devin ,ne. Benefaxint un» n bidet: mafia familio

arum a: 4mm facilita une. eD E M E A.

dignu Minou

Tu quid ai: ë .t

LES Avenues. 3;:DEMEA.

Envoyez - moy promener ces chanteurs .d’hymenée , ces loüeufes de flirtes , ces flam-

beaux se toute cette foule de gens glaires aba-tte au plus vît: ce méchant mur qui cil dansle jardin 3 qu’on porte par là la nouvelle ma-riée , que les deux maliens n’en foienrpplusqu’une , 8c que la mere 8c tous les domefizi-ques patient aufli chez nous. a

E S C H l N U S. -L’on ne (auroit donner un meilleur Ieon-’

l’ail , mon pere , en vérité vous elles un houx-I

me charmant.D E M F. A. bar.

Couraoe,on dit déia que je fuis charmantJamalien e men frereVa dire percée , toute la ’foule le errera là dedans, cela fera fur les cof-fres 8: bien d’autues chofes; que m’importe àje fuis un homme charmant a l’on m’ade’l’o-

bligation. * Mais à propos, Efchinusfaites en * hm,forte que cet homme tout confu d’or faire unprefent de foixantc pifloles à ces bons gar-çons. Syrus , cit-ce que tu ne vas pas faire

ce que j’ay dit 2 .- S- Y R U S.n E M à A. .

Abattre ce murrEt roy 5 Geta,- cours les fai-te venir par la.

. wa donc ?

G E T A.Que les Dieu; vous comblent de biens ,.

Monfieur , puis que vous nous rendez de fibons offices? I

D E M E A.Vous le meritezbien. Que dites-vous demi!

expedient ,mon fils i1:1. n Hi

- in tr me si:

vvfiæi

«pH-N i

mwlh -- EËZEÏ u;

in A D E l P H l.Æ S C H I N V S. xfic opiner.

D E M E A. .mm nain? off,au»: ilion purpura un»: lui bue par

mat» lÆgroram.

Æ s c H 1 N V s.uihil min: midi», malin: ,. m5

par".

. D E M E A.as. Sitfilto, fui «mm , Micjo canâturfom.

--.AC’TUS QUINTUS.

SCEVNA vr. l ’un: o. DE Mu. ascalin se

l M1610 lun frater] ahi efl a jubn lm , Dames a

I D E M E A.Ego 11:70 jubco, Ü hac ra, a" "n”ib’ufirmament»): and") fuma ne: hm" filmi-

linm sColm , adjuvat: , adjugera.

ESCHINpLI in quafo . W"-

M I .f. and Ali!" mafia, c 1 a

LES ADELPHES. 41.;E S C H l N U S.

le le trouve fort bon.D E M E A,

Cela en: beaucon mieux, que de porter parla me une pauvre «une malade 8c nouvelle-

ment acœuchée. .* E S C H I N U S.. En «me , mon pere ,il ne fe peut riende

mieux imaginé. ’D E M E A.C’en: ainli que j’ay aceoûtumé de fairesMais

voila Micion qui (on. ’z

ACTE CINQUIÈME.SCENE V1.

M 1910N. DEMEA. 15014115103.

TMICION.’Efi. mon fret: qui l’a ordonné P se où eff-

Cce qu’il cit aira, mon faire , cit-il vrai ,l’avez-vous ordonné? 1

’ 4 D E M E A.Oüi affinement. Et en -cela,eomme en ton-à

tes les autres choies,je (cubaite pallione’mened’obliger ces perfonnes, de les fervîr , de nousles attacher,& de ne faire qu’une mefme main. eion de la nollre a: de la leur.

ES C HINU S.àMicion.Je vous en prie , mon pere.

M I C I 0 N,le ne m’y oppofe pas.

N n iiij

au ’ A on LP en;D a -M a A. ’in» houle in M65: leur ,’

Prima» ,9!!qu axai: zfl mur.

M I C I O;qui pollen il.

’D E M E A.[0650 mdtfla.

Miczmindium;

D E M 151.4. .mm: graniter.

. M J C 1 O.un.a E M. E» A;

4 par": jam dia bu piton-vmimzpon a

170.4148 un; nfpiriat , 9:45ng efl: fait

4M l C Ï Q.

par» hic nm Agi: a

D E M E A.A la..H1ntn.qnom t]! datera, Ù tu, open») "a!

[in , du".M I C I 0.Me durera autan a -

i D E M E A:a. ’ UM I ce I Oh

me!D E M E A.

intriquer».

M I C l 0Aimpair.

LESJADELPHES. in;D E M E A.

I Et bien plus, je vous dis que nous y femmesobligez. Premiercment c’eft la mere de lafemme de voûte fils.

MiCION. eEt bien après cela?

u E M E A.C’ellune brave femme, fort modeRe 8e foret

fage.

(hune M1 CION.

. D E M E A..Elle a. déjaquelques années.

M 1C 1 O N.le le (av.

D E M E L’a I àIl alon -tem s u’elle n’e us en e-

d’avoir des egnfansi,’ elle cil feule fille n’a pâ-

fonne qui aie foin d’elle. IM I C I O N. .

Qle veut-ilfaire 2. -oasienIl et! julle que vous l’époufiez. Et vouSaËf’

’ehmus, vous devez faire tout ce que vouspourrez pour l’obliger à le faire;

M’ I C I O N.Mo l” oufer’,dites-v 1

y é? D E M gag,Oüivous. .

M I C I O N..

Moy ! eD E M E A.Vous-menue , vous (lis-je. .

M 1 C, I 0 N.. JYens même!"

41.6 A D E L"? H t.D E M E A. .fi tufi: homo ,

Hicfm’at. »ÆSOHeràD pour».MIClŒ

guida tu un»: buis ,af-M , "faim a

D I M E A.. , mloil agi: ,Fini alimmnpmjf.

DM 1 c I 0*.filin,

ESCHINV&fine tu mon»: , d’un

M I C l 0.Infini: a "far. .

D E M E A.age ,44 11min» filin

31010. Lfit?" fait!!!" P

15. 1go mus marina un» imam quinto et»fixatif")!

Film ,0qu mm» clampin»: duum i id tuafin) «am: ruilai a

Æscnznraàru , pramifi aga i153;

M I c I o.pontifia mm z du n

tartit" ,puer.

. D E M Il.1;: , gaid,ji3uidumajm ont:

l.

l?

Il

- trement.

[ES ADELPHDES. 4.17D E M E A. IS Elchînus , fivous avez de l’efgrit , il le fe-

n. r lESCHINUS.Mon pere. ËI M I C I O N.(îloy donc , grand benefl , elÏ-ce que tu

pren s gardeà ce qu’ildit? .

A D E M E A.Vous ne gagnez rien r cela ne peut eût: au.

MICION..Vous extravaguez. .Es C Il l N U S.

Souffre: que j’obtienne cela de vous , mon lpue.

. M I C I ON.lis-tu fou a ôte-roy de là.

D E M E A.Allons, mon freregfaires ce Plaifir là à vôtre

ils.M I C l 0 N.

Elles-vous en voltre bon feus 3 moy nou-veau marié à foixanre 3c cinq àns 1 86 Époufer

une vieille décrcpire a me le conicilleriez-vous?

.ESCHINU&Faites-le, je vous prie, je leur 3, pro-

ms,M l C I 0 ’N.

Oüî î vous lourent-.1. promis 3 difpofez de

vous , mon Petit mi non.

e D M E A.Allons, faites ce qu’il vous demandeaqueferoit-ce donc s’il vous demandoit quelquechoie de Plus grande conicqucncc a

42.8 A D E L7? H l.- * J M» 1 Cl o.

guafi non hoc magnifiant

D E M a A.

Dzvm’uæ. .fi. Æ s c H 1 N v s.m gym-tre.

D E M E A.fait, promit".

M l C I O.non emmi: r

Æ S C H I N P s.Rift: cæcum.

. M I C I Ü.vis bat quidam :12,

D E -M E A. .age . polis" Mai,

M- I C 1 o. ’fifi hacprwom,impmm . abfurdum , «au

alignai» à un: me. »Vidcmr 5 fi vos mmopmijlhuic wifi: , fait,

Æ. S C H I N V 5;62nefui: .-

Maritouamo, rn z au a A. .

11mm quid a quid ego dînas 2’ En

tvnfit quad viaand un: quad nfla: æ [agio tas-mm" hi;

a]! proxumus,à 5.. Afinis rubis , pas," s hm: tu: aliquidfuaa

Mi d’0!!-

M 1 G 1.0. ræiifusra à

i LES A’DELP’Hx-zs. 4».

M Il C I O N.Comme slil y avoit rien de plus grande con-

n fequence que cela.D E M E A.

Accordez-luy cette grace.

s E S C H l N U S.Eh , mon cette , cellez d’avoir de la. repu-

gnance ànbus faire ce plaifir.D E M E A.

Depelchez , promettez-le nous.M 1 C I O N.

Ne me bifferas-ru point 2E S C H I N U S.

Non , que je n’aye obtenu cela de vous.

M l C l O N.En verité c’efl là une violence.

’ D E M E A.y, Allons , mon frete, obligez-nous jufques

au bout. -Il M I C I O N.l Œquue cela me paroiflëim ertinent,fot,a, ridicule , 8c entierement oçpo é à la vie que

j’q mûyours menée, fi vous le foühaitez avec

tan: d’ardeur, je le veux. -

E S C H l N U S.le vous fuis bien obligé, mon peresque j’ay

de ruilons de vous aimer 1

D E M E A. . .Mais quo’y? que diray-je encore? puîfqulofait tout ce que je veux s qu’y a t-il encore?Hegion ell leur Proche parent 8c nolhre allie ail en pauvre , nous devons luy faire quelquebien.

M I C l O N.Eh quel bien:

.x

.35 "ADSLPHL-. D E M 8 A.132m efl bicfub mût pallium , qui

lotîtes fors: : .finit 4mm: v, quifruamr.

M I C l O. ApulumidumniD E M E A. s -’ x fi multmficr .,’ fociundum efl .- pro par" hui; a]! , 6mm :11.

nofler ejl , "En daterPofimno, non mur» and vnbumfnio, qui

tu , Midi ,,0, 3m10 [ahaner dixsi dudum; Visita»; oom-

"une z omnium (fi ,modnimiùm ad nm infatua: "antifu-

mm, banc maculant nouba:æfugne: didot») cf! un" , à n ipfa fieri

oporm , Micio ,M l C Î O.

giflai iflbio î dabimr , quandoquidem hic mit,

Æ s c a on v sont par".

D 2 M E A.Nm: tu mibi germania a: porion eorpon à

mima, LM 1 C I 0.

gamin.D E M E J.

Suofibi gladio hune jugulo, ---.

m

4 -n sa; 4

o - ... M’a-là

a:

z

LESADELPHES’ auD E M E . A.

Vous avez icy prés dans le fauxbour unméchant petit coin de terre que vous a er-mez à je ne luy qui , donnez-luy-en la joüif-

lance. il ’M î CI 0 N.Un méchant petit. coin de terre 2

i ’ , lD E M E A.S’ileli grand ,ranr mieux, il ne faut pas

lainer de luy donner 3 il rieur lieu de pereàPamphila, il cil: honnefie homme,& nollre al-lié,on ne [auroit mieux faire. Enfin , mon.frere,ne croyiez 1ms que je veiiillc mlattri-huer le beau mot que vous avez canton: dit filargement , c’ell vous qui en elles l’auteur 3 ledefnur la plus ordinaire de "ou les hommes , staffcile-(ire trop au bu. ou bien quand ils’fimt vieux.Nous devonszrirer cette tache , rien n’eli plusvray que ce beau mot , nous devons en pro-fiter. .

’ . M I c 1 o N.Que faire? il n’ y apas moyen de s’en def-o

fendre , puifqu’il le veut.

l E S C H I N U S.’; .Mon cher’pere . . .

) D E . M E A.C’elt prefentemenr que nous femmes verira-.

, blemenr frerc’s par la traînante a: par les (enri-

mClIS.

A M I C I O N.’ l’en fuis ravi.

v D E M E A.1 Iode tuë de les propres armes.

n

ou ADELPHL-

IA;CTUS-.Q,UINTUS.

SC ENA VILsrRVs. DEMEA. M zozo.

Æsc H INVS.SYRVS.

h-. 446mm z]! , quod fifi, Donna.

0 D E M E .4. .Frugi homo et , ego me»: mon me; quid",

entama. s j’ Ïudioo Sjrumfim’ 431mm libertin.

141.010.fluodnom’obfaâhm! - -

D E M E A.. limita;sers: I 2’...a noflir Dm; odepol ouï

bonu’ fi: "* il. n i Q g.,ngo iflor’wbi: ufijmà puai: muni ambes fg-

"la ,1 V t :Douai ,mmui , bene prucfifemfitqug. fioœiî

"mon. v l. Z,. DEMEA. f fiRu apparu Ûqnidem par" 5 .opfinere par»;

Ï l . V . . . hSurnom du". , apparoir: de die-tæni-1mm 5 ,Acre

Wunç and). P

res une LP HES. 4,;

ACTE CINQUIÈME.s, C a N E vu.

SYRUS. DlîM,lîA..lll1lCIO-Nr

ESCHINUS.SJYRUS.

MOnfieur, jfay fait ce que vous m’aviez.commandé.

’ D E M E A.T es’un brave homme. Pour moy en verl-

ré je i5 d’avis , a: je trouve qu’il ellf juil:’clu’aujorn’l’huy on meeteSyrus en liberté..

a H ’ vdu M ne I o N.Luylcn liberté? a: pour quelle aérions-

-J- I..4D1-EMEA. ’A’ Pour?! .:ursÎ

D g,» il R U S.leofire cher Demea, ma foy vous elfes:

un boguhbmm A: vous l’avez bien aufli avecV ueHon’i EN say éleva vos deux enfans.

es le beè’uin de les-ay enfeignez ,-je leur aydonné dessoulons , des precepres , j’ay fait.tout du mieux qu’il m’a elle pollible.

, 211F. M En... On le’voit bien , tu leur as rendu inerme-Ïlaurres fer’vices 5 tu n’as jamais ferré la mule

r ce que tu as acheté Pour-cumul 1ms roù-jours for-t’ bien: fervis dans leurs amours; 86 unas eu. foin de leur tenir. roûjoursle fellin tout:

rom: I 1, - 0 o-

m, narroit-n.Non indignât homini: hufun: afin

S Ï R V 8..a lapida»; «par !

D l M E A.1° "firme bodin in pfdtrio manda hic ad-

- jam fait ,4 ahanoit 277046121 quo": si! : ahi motion:

"3,"! s:D0031!!! hic woltfian’

M I C I O.* llvin”!u.bocficri a

Æ s c n 1 N vos. jtapon.

M l G I O.. quidam "

Tu ois , 8;" ,oho and: hm: éd nu,libor afin

. sur R V 5..btnsfuis :, ’Omnibu’ gratin» lulu ,0 [influa filai pas

torm,Denu. r ’, 4D a M E A;

15.6.0440. ’6:30.

, S r a v s. . -credo minon lm parisien Mg!!-

dium ,1". .Înygim «réarmai muta» vida.filmant. e ’

D E M B le. j -.optuwn- , :Million»: quillon. s’ S T R V 5..0 quid". m’ai mo-bnjmfih’cr

- Htliozfimm.mddü bug

x3

---4--.

d-..

--..

a;

vé-

LEs korrnnrs flr’pari des» le matin ’ ce ne (ont pas lai. allure-men: les mitions d’un’lmmrne mediocre.

3 Y R U S.Ho le galant homme que vous elfes .’

. D E M E A.De plus , il a aujourd’huy aidé à faire lemarché de cette Chanteufe , e’efl luy qui a:

’ pris foin de tout , il off; jolie qu’on l’en re-compenfe , les autres en feront mieux leur de-voir , a: d’ailleurs je fuis .qu qu’lîfchinus leveut.

M I C I 0 N.-Bit-il vray , mon fils 2 le voulez-vous ë

E S C H I N U 3..l le le fduhaire fort,

M l C 1 O N. 4Puifque celaelt ainfi , hola ,. Syrus , apyre»

che ,. je re mets en liberté. -S Y R U S.

Vous avez bien de la bonté , Monfieur. Ie-vous remercie tous en! general , *& vous en:yuriculior , Monfieur.

D E M E A.I’ay bien de la joye de ce voir.libre..

.ES CH.I.NUS.Et moy anal. ’ »

sanæ Il’enfuis perfuadéÆlufi à Dieu que ma javafuit entiere , 8: que je ville l’hrygia ma pan--ne femme mife en liberté aufli bien que moya ,

’ D. E M E A-Ha, en vairé c’elt une fort brave femme..

S. Y R U S.ont elle ui a donné la premiere à rater-i

vampent. 5.. ’. u .’ 1’ ’ ,00 1))

.43; Loueur.D E M E A.

harde ’vero ferio ,

Si quidam prime dedi: , baud Min": qui»

mini quo?» fin. .

l MIGIO.zoolumnma. vDE ME A.

à son», pofinmo à me argentant, quanti

a]! ,fumito. l r -S Ï R VS.DER tibizvommlomnn [imper omnin apura

déferont ,

M 1 c I 0..Syn, proceflijlib dis palan,

D E a E A:’ flonflon: porro , Mioio ,

motumo ont»; finies, argua baie cliqua:pou unifia mon» . - v

Dahir, and: aman nous: tibi dm.M I c 1 0.

ifihoo militasÆ .s C Hi I N V S;

a 5:. mugi homo :11.

. s r I; V s..«flancherois Je melon

Æ se HI N VS.A «brama.

11.10 1 0.- . .paf! miam.

h h D1 B M. E; 45-mon

LES ADELnHrs üz’DEMEA.

Ho , en bonne foy ,,fi cela en , il’eli julie-de l’afl’ranchir.

s M I. C I O N.v Comment a l’ali’ranchir pour-cela? .

D E M E A.Oiii (ans doute , pour cela. Enfin fi vous

voulez je vous donneray ce qu’elle vau-t.

snkusQuelles Dieux accompliil’ent toujours tous

vos fouhaits, Monfienr. ’ ,M I C l O N.

Tu n’as pas mal fait ces affaires aujour-d’huy Syrus-

l ni E M E A.Cela eft v , mon frere, pourvû que vous

faillez voûte d voir , arque vous luy mettiez.un eu d’argent. entre les mains , afin qu’il lefafle valoir , 8c qu’il. air le moyen de vivre.s.il.

vous le rendra bien-roll.

. - M I C l O N.le ne luy donneray. pasunfeliu.’

E S C H. I N U S.Illeft honnelte homme , je vous enrépons.

S Y R U S.Sur ma parole , Monfieur 5 je vous le une:

dm)! , donnez feulement.E S C H 1 N U 5..

Allons ,.mon pue-f - M I C I O N.. .

J: , en et: ..7P y D E M E A.

Il le fera ,, ne murmurez pas en geints:

90m

43! l A’DELPH R.SYRVS.

I à vair optime. RÆ 5 c H IN VS-ê pas" mifefliw’finu l:

M1610.in]! ifllnlo 2* qu m un "peut: mon: nus-

rwi: mon ’guai ("labiums qu 1’]th filoit. 4l la».

pour i - »0514241.

diton: tibi. ,r: id oflsndcrm ,41qu n’ijtifocilem à fifi ’mm [amant ,

sa. Il n nfiori ex mucha, "gaula ex que.a lm» .

sui ne limande , indulgulo , a lugiendo-Mnio. - i .

mon; Ida ,fiolv un un «un mon «du in.wifis ofl , Æftbiiu ,

au] mon jupe injujh grorfus mon) tanninobliquer .-

Miflofim’o , efiudizo ,. cairnfiwite 111M en-bis labo:

3;. Sent , fi id 1101:5: potins, qu vos-propnr n’o-

V lefiemiam- .Minu”’videtis ,Amagîaignpenfi copiois gonfla j

l

.4!.L*.

un; pour» ,.au r:prebon4:n,0 corrigera me ,

n in loto 5 ’En: ou , guiidfuimluoüæt

a,

us ADELPHES. sa,SY R U S.

Ah, que vous avez debonré 1.

p E S C H I N U S- ,Ah , mon pere , vous eltes le plus galant

homme du monde. .M I C I 0 N. I

Q1’efl-ce donc que cecy, mon ftere,? a: qui:a pû fi prom tentent changer voûte humeur e-quelle proquon 2 quelle prodigalite fi fubite L

D E M E A-le vais vous le dire 5. c’el’t que j’ay voulu-

vous faire connoiltre que fi nos enfans vous:trouvent fi doutât li aimable , ce n’efi pasque vousviviez comme vous devriez vivre , vnique vous agilliez felon l’équité 8: le bonfeus gmais c’en: ne vous elles indulgent ,,que vous leur la rez tout , 8c que vous leur;

onnez tout ce qu’ils demandent. Prefenre-ment donc , Efchinus , fi ma maniere devie-vous cit odieufe,parce que je ne fuis pas d’hu» ’meut de vous accorder tout ce que vous vou-lez , juite ou injuûe 5 je ne me mofle plus devollre conduite sdépenfez, achetez,faites toutce qui vous viendra dans l’efprit, je ne vous en.parleray de ma vie : mais li au contraire vous.voulez que je vous reprenne dans les choies.dont vôtre âge a: la paillon avec laquelle vous.les defirez vous empefchenr de voir les coule-quenccs 8c les fuites,fi vous voulez que je vouscorrige,& que je n’a e pour vous qu’une com-Ïplatiànce de veritab e pere 5 me voicy , je fuis.prell: à. vous donner tous mes foins.

"a "A D ET. PH- L.»

ÆchINvL.ribi pua, permitlimm ;

11m fiis quidfnflo opus q! ,fed defianîquid

fic: i vD E M E A:

in,4o. Habm , fine»; in iflhacfuiar.

ÆSCHIN’U-S.. xiflhq: refit. flamine;

L . . immuns,

et

LESADELPHES. 44;EOS C Il I N U 5.

Nous nous mettons entre vôs mains , montu: , vous entes plusfage uc nous , 85 vousavez ,mieu; comment il aux f: conduire.

Mais que deviendra mon fiente ’

J ’DEMEA..Ql’il ait mette Chanteufc , &quc ce fait.

là ladctnierc de fcs folies. -.°7 ESCHINUS.

Cela en tres-raifonnàblc; Àdic’u , Mèflîcurq

baçtcz des maigs. l

lm": ’ Pr

REMARQUÆS

*.s U R",LES ADEËPHE’S;

È

l

ææææmæææë

.æææææwææææ

RamARQpEsv. s ’u KïLETHRE

. E: Adelplm. JC’ef’c un me: Grec qui 5..gnifie la: fracs. Doua: remarque qu’on

(écrivoit Adulpbn, 8c non pas 4110111125 .comme

les Latins difolent alu pour illi. Clnumm

yeux: clnumenai. »fait: peut! le: jeux fauche: de L. Æmiliu:"un. ] cm L. Æmilius Paulus qui fut 2P-rpellé Muddofiituz , parce qu’il avoit flint!Perles Royde Macedoinc. Il mourut PanicRome 59;. rem cinquante-huit ans avantlamaillanee de Nome.Sei en! ; a: il mourupfifaune, qu’il fallu: ve e [on bien pour Paye:

a dot de la femme. l *a Sou 193.5331" ambla: Mina, on p;camelins Afrùmæ. ] Ce titre cit corrompu,comme Scalîger &beaucoup d’auË? l’ont re-

marqué 3R3: ce n’efloit pas-les des quia.-. voient foin des Jeux funebres, mais les en-

fans cules pareils du mort. D’ailleurs il en:certain que P. Comelius Seipio Afncanus, fils .

’ de Paulus Æmilîus , ne futjamais Edlle,puif.ne la mefme année qulil demanda .PEdilÎté ,

’ fut fait Comtal «au l’âge. Agrclglçs Via»:

P l)

"a ,.REMAR UE5.dans le petit Traité qu’il a ait des Hommes[fluâtes : Cura Ædilitaltm patent Confit an-te en» a: ultrafaâus. Et cela n’arriva que douzeaxis après la mortdu pets , 8c la reprcl’entationde cette Piece , ce Scipion n’ayant alors quevingt fixais. Muret? corrigé ce titre fur un"31161611 manufcrit qu’il avoit vû à Venife. Afin

ludis fumbribm L. Æmilii Pauli , que: feu eà Patin: Maxima: , (9’ p. Comma: Afin»aux. El]: futkrepnfmrée aux la; famines del. Emilia: Paula: ’, qui furent fait: parTahiti: Maximus,0 Pub Comeliu: Stipio Afri-flmm. C’éfloit les deux enfans de l’aulus Æmi-

lins. Le premier fut appellé Q Fabius Maxi-mus , parce qu’il avoit cfte’ adopté par fabiusMaximus -, 8: l’autre P. Cornelius Scipio Afri-canus , arec qu’il avoit du adopté par. le filsde Scipion l’Al’ricain.

Au: le: flancs Tyrium. ] rébus soupir.T7: cfloit anpelle anciennement Sur par les

Phemciens. Les Carthaginois , qui efioient’ natroloniede ces peuPles , difoient Sur pouri Sûr. De Sur on a dit Sana. Serrant" cit donc, rjrùu de T’y, comme dans Virgile Somme-- demain afin. Qu’il damnfiar la pourpre de 17,3

Sarmnis Tibii: , c’elt à dire avec Infime: [gela35901:3. Mais voicy une exogamie difficulté.Ces liures Tyricnes avoient e (on aigu , c’é-tait celles qu’on employoit toujours dans lesacculions de joye nomment donna-il polli-

- t ble que les enfans de Paulus Æmilius ayentcmPloyé une Mufique anioüée à la reprefcnta-tien d’une Piecc qu’ils failoient joliet aux fu-nerailles de leur pare ? cela ne peut eflxe. Cc

w une n’en pas feulement cotrom u , ila citémaqué , comme il clitaifé de le aire voir. .11

V? Val vs

neveu

vrv

u.«nt’s;xtk6.fi

REMARQUES. 44,.faut lire . 4cm Hum-qu mus LrDus,Darwin ne 11’s SARRANIS. Elle fa:joüe’ejwn Infime: L’imam: , a en faire avec

les film: de Tyr. 4er le: flan: Ljdimnu’ , -c’en: à dire avec les deux fiuresdroites jquiavoient le (on grave , saque l’on emçloyoitpar confequent dans les occalions de deuil.Après la premiere reprefentation ou la jouaavec les liures gauches , parceque ce fnt (au;doute dans des occalkmsgnoins trilles que cel-lc-cy. Et afin que l’on ne m’accufe Pas de faire

cette correction fans quelque fondement,voi-Cy ce que Douar. en écu: dans la Prcface decette piece. Modulam si! amer» "la"; 4mm: ,id cf! Lydie ab ferions graviton»: . 0s. ftprumen mutatis par [renom madis- , and» mn-tavit , quadfignifiau tituba [une habens lithojean: perfini: liure: M. M. C. Elle fut iodlâtd’abord une la: finit: drain: , 3’613) dm Ly-dimrm , à rouf; de laya-viré du [naja 13mmj changea pourtant en filin le Mufique ,commcnous l’apprenti»: par le titre, en [un duquel:apré: le: Pnfinmgu , on voit a: trois luira: ,W. M. C. c’en: à dire , "Hum: mais «une.Ces trois lettres que Douar avoit vuës dans lestitres de (on temps , ne f ont pas dans celuy-cyce qui prouve encore que le titre niclt pas CV.

fier. ’

mevol

.. fi - I .iç-nv’

"A.

«tr.

Av :slî;

fifil-ne. REMARQUES

un M ARQUES.fur le Prologue.

7.. ’ Lena l’a traduite en Lui». 1 Comme.riante: . Mouron "faufile , cit l’expli.

nation du titre Grec syupuhuftmm. Varronfoutenoit dans un de les ouvrages , que cetreComedie des Mourans enfemble n’elioit pasdePlautcsmais il faut ou qu’il parlafl: de quel-qu’autre. Piece qui avoir le mefme titre, ou.

i que de (on rempslesfentimens ruilent parca-ëez fur ce (nier, que les uns la donnaient à.

laure , 8L les autres à Aquilius.9. and dés le ameutement le Il P59": ] 1’.

primafalula. Il faut remarquer cette façon deyarler , in primafabuta . dans le premiers Cc-mlliv , yeux: in [mm par" fabule . du»: le son.01224:1»ch de le (lamellée. Cela et); ordinaire.dans cette Langue.

. r3. Dm Plante mais infligé clef: foroit. ]Qui putain: mglrgmia a]! : æi 5’001! ajh’Imfle’par lemgli une de Pleure. Terence n’a.garde d’accufer icy Plante d’eltre negligent snegligtm: eli mis en bonne par: , comme dansle Prologue de l’Andrienne 38C il lignifie pro-prement quand on neglige quelque choie dans.on n’a pas befoin,

1;. Du premiers de le mubh’quc. ] Le jeu-ne Scipion, le jeune Lœlius,& Parius Publius ,non. feulementides premiers , mais des plus .bonneltcs gens de la RePubliqUC. Il en a cité *allez-Parlé dans la vie de Tueuse»

5* a lit-ï.- X-î 3’?

Lv’ffi-fi

---.,.....---.

REMRRQUÆ S. en18. Il trou»; qu’a» ne fleuroit lu donner unplus grands [mange , puifqus fixant marquequ’il a l’honneur de plein. ] Terence ne le dei:fend pas du reproche qu’on luy falloir que cesgrands hommes il? aidoient à, faire les Co-medies a ce reproc e luy falloit trop d’hon-

neur. . 4Pour moy je fuis perfuadée que la modefliede Tetence en cette oecafion 5 ne vient ni de(on honncltete’ , ni de l’envie qu’il lavoit de

faire plailir à les amis a: à les bienfaiteurs smais de la force de la verité. Il y a beaucoupd’apparence que des gens aulli polis que Sci-pion & Lœlius avoient beaucoup de part à cesPieces s car comment un Casthagiuois auroit-il pû en fi peu de temps attraper toutes lesbeautez 8c toutes les graces d’une Langue aulii.’difficile que la Langue Latine?

a0. En poix, en guerre , à en tome: [mud’affiner. In balla , in aria, in magma. ] Onveut que en paix . in m’a , regarde FuriusPu-blius , qui elloit grand Politique i- l" glu"! .in Mao. regarde Scipion qui efioit grand Ca-pitaine ; 8: enfin que du): toute: faire: d’afiài-ru, in mgotio , regarde Lœlius, qui citoit undes plusfages hommes de la Republlque , a:

du meilleur confeil. ’Et avons , Mejfuur: , à à tout le peuple]à mon ,- cela s’adrelle aux fpeâareurs a à tousceux qui citoient au Theatre t. (9’ à tout le peu-pl: , e’cll pour ceux quin’elioient pas Pleins»

.12 p iiij.

fi...qui REMARQUES

7

0.-- fiw 4. ,REMARQUE-S-Sur la premiere Sccne du premier

Aéle. ’

trion. ] Muret 8c beaucoup d’autres onttoûjours écrit le nom de ce Perfonnagc

parun t , mon , Mition ; 8c ils ont cru qu’ilmit ciré formé du mot Latin miti::,ùux,cf-

fait: : mais ils le (ont trompez , Terence au-toit fait une faute trop grolliere , li dans unePiece Greque ( car la Scene en: àAthCDcS ) ilavoit mis un nom tiré d’un mot Latin. Miciocit un nom purement Grec , MIKIDN r COm- .me on le voit dans Diodote , Plutarque , Lu-cien; 8c il vient de une" , peut; 8c de la on ’tiroit aufli des noms de femme,comme Mite».Plutarque dans le Traité de la vertu des fem-mes. Dans Ariftophane il ’y a une Min , lapremier: fyllabe longue , parce que c’el’t pou;

Mme. ïstorax a Efzhimu n’a]! par mame une 1min]Summum «en: à «me [ne M50 Æfi’hinmOn a fait à ce premier Vers une faute [res-con.fiderable un le traduilant , comme li c’eftoieune demande que Micion fifi à. Storax de cettemaniere , Slorax , Efcbimu efl-il revenu unenuit a Mais ce n’en: pas une interrogationMi.cion ferrant de fou logis à la pointe du jour , lappelle Storax,un des Valets qui citoient allezle loir chercher Elehinus 5 8c voyant qu’il ne 1répondoit point , il juge par la que performe l0’911 encore revenu, ni le Maillzre, ni les Vo-

REM-ARQUES; «à;let: sc’elt pourquoy il dit en luy-menue , ne»redût , ac. Efclwuu n’a]! pas remua, 6v. Cela ,dt important pour leTheatrc. Douar ne s’ycitoit pas trompé.-

a, gui climat au dru»: du luy. J. æi «il?verjuta dans. C’elt le propre terme , adver-fum in; Scies Valets qui alloient au devant deleurs Mailitcs ,.e[toient appellez Admrfizom,

13.9 De placer dans [on sœur,.ou de prendredans fi meifon.] Qympimne hominem in ami.un»; influera au: parera, Cette disjonctive,ou: marque suintement quepTerenee dit icydeux chofes; in MW?!) mflmure., lacer dans-Çon cœur 5 para", prendre dans a mailon g.c’elt un met de commerce , qui convient fort.bien à l’adoption.

17. D’une mien douce Û "enquille. ] Egoin»: aimanter»- une)» rubanant. Cette façonde parler me paroill: remarquable ,05!!! r1:-mm, une vie clamons: , pour ce que nous di-

jons une vie douce 8c tranquille. Pliante s’efliÇ fervi de incline du mot clament" dans le Sti-

chus Apr.Hadicm exonernmu: men: ,fmter? PA..tll-

, mon" vola. i i ’Déshngems-nou: aujourd’htt] le on; un , mon

fine! Pa. nomment , je un" prie, .18. Et fa] pris le parti des-gens du mande ,

quidam»: le "par , 0 qui font tonfifler la bon-heur à ne [a point marier. ,7: n’a] ramais tu defemme. ] Et nuodfartumtmn ijér purent ç mur."in nunquem ,hsbui. Ce paillage paroifl équi-voque dans le texte , maisfie ne laide pas d’eoÈre perfuadc’e qu’on s’ell: trompé quand on a

traduit, (à! enliez: qu’il: eflimm: que le mm».gafoi: un grand banban, je un» [un 5mn.

44s]: REMARQUES.l marié. C’en: alimentent tout-le contraire , car-! e’ell à n’el’tre point marié que les gens donc

arle Micion Jour comme: le louverait: bien&wil n’en pas diflicile de le faire voir. ’Micionfait icy le portrait d’une vie douce 8c tranquil-le , éloignée de toutes fortes d’affaires 8c dechagrins a il n”ell’don’c s pollible qu’il finif-

fe ce portrait par une c7 oie qui en tres-l’ou-vent contraire au bonheur de la vie : de plus ilfaut que l’oppofition loir pleine 8: enticre en-tre la vie douce que menoit Micion a & lavie dure 8c penible de Demea. Cette oppofi-tien n’y- fèra plus ,fi Micion a dans la vie unendroit par lequel on le punie juger malheu-reux. D’ailleurs le mat ijh montre allez que].citoit lofentiment de Micion 5 8c c’clb ce motque l’omn’a pas allez confideré , car il a un» .rapport manuelle avec urbanisa» une»; 5 rfic’elt a dire Ijli urinai , ces gens de ville, ce;

nsqui comme moy vivent à la ville. En ef-et iles gens du monde font moins rtez au

mariage que les gens qui vivent culs il:V campagne a 86 l’On doit mefmeavoüer que les.femmes (ont plus necefiàires à ces derniers.qu’aux autres, qui peuvent plus facilements’en palier, à caufe de la focieté qu’ils peut

veut avoir dans les villes. Tcrence nous anprend ailleurs ce qu’il penl’oit du mariage ,quand il faitdinc par Demea, Aile 5. Scene 4.5Dard nanan; . qua»; du pullman pâli! Te mefiais mie’, queue mifere n’y-1e pain: vuëlDonata cité de ce fentiment , mais ce qu’il ajoute ,.que Terence s’adrcfle là auvaomains , quinaturellement, n’efloicut pas trop porter aumaria e , cit infoutenable. Il n’en pas quel»tian s. Romains dans une Piece tune (in,

-- ---...-- . .

55-85"! 00:79.8 repensa

aufi..-

Cri

ilÙ

ni

in

EH

.- ara mgr;-

.mon: u- n v. a 1.:

REMARQUES; m:fie. Menandre peuhinil wifi; aux Romains.quand il écrivit , apnxêpur p’â’m 9mm»: 3’

34.46.64. En m quo] f; fuis trop hmrmx,jq n’y].puni: au la femml. E: ailleurs , 3m 79,472".-fiazt’hq à": [35m , Erin; tynpuicohàwàç in-

yéti... vipgyseluy qui veut ’uz’vrç kamala-fiai;

MW? murin les une: , a! ne [c mm!) in.mis. Douar devoit (a romani: que les Athcv vnions n’efioient pas. plus pour le mariage neles Romains. Cela fuflit pour faire voir fi 14..Guyet a efté bien fondé de vouloir mitiger:a quad infortunarum 1’in panant.

48. Prtfent ou aldin: il fini toûjours la mêvun. ] Trefem ou abfmt. Cc n’en: pas pour par-tcr d’unvchangcmem de lieu : Car on cil pas"tout le inerme, les lieux ne changent pas.les inclinations ,. mais c’cf’: pour dire , dans!»

vous comme hm de «afin pnfma ,00.

REMARQUES.. Sur la. faconde» Scenc du pnemièr

Aéte.

a; J J: vous’trouvefirt à propos. ] Dés le:premier mot que prononce Dcmca , il:

fait fend: (a groflîcrcté 8c (on incivilité 5 caril CR plus prompt à quereller (on fier: , qu’à;luy rendre (on falun.

ofiz. vous mafflu cette damnait , vous thaï,’ qui a]! Efrhinus à Rogm ,, «bi nabi; Æfrbinmfier ë On s’eft trompé a ce Pafl’agc , car on a

en": que Demea «Mon: 0121. «pas me faire cn-u limande à au] 1m a] wifi): campa Efibc’mat-

t

y san.î.: 393213 ’fifr’ n-- 22h-. A i

.456 REMARQUES.vbi cleû à dire and que»; fourchez, qui ; 8:au uneforr bonne raifon , quo] vous nid,6!»me Efthimu ,- à! vous me demandez. u

I in: far à afin wifi: z Les anciens le. [envoient ’p de ce! adverbesnde lieu-pour marquer les perd

fondes , comme u and; pain" ,, pour à quem.la; à qui ou damnait ; and; [ne [1412:0th efi ipour m qua salami» hua nmfiuli: , pour inbanc Mettant , 8c mille autres exemples; p

x r . Il a donné mille soap: a» .2141]!ch adul-Mvit. Qpand ce mot doit lignifier donner descoups ,vaflbmmee , battre, meurtrir , il fautwûjoursv écrire mulet": ,, 85 non pas malien;j.’ en ay fait une remarque aillerms. ll Eau: bienremarquericy que Demea ne dit pas icy 1mnun» , mais devinant y il fupprime la profel-fion de l’homme , parce qaîcile auroit dimi-nué le crime d’Efchinus.- f I

Il "trimé uncfcmnu qu’il film. ] Eripcitmalien»: au»; and». Voilà. ce: incidencque Terencea pris de la Comcdic de Diphielus nomme il lie die luy-ruche dans le di-xiéme Versk du Prologue.-

19. le enroua rimdc fiinfuflc (pintion-mt qui 53’» Hamme impaire tunique») quini-

. gnan: injufliur. Imprime-i . ou»: lignifie icyproprement un homme ans expenence , a:

y. quine connoifl; point du tout le monde.31. oh rupim] Douar remarque icy que

cette exclamation , oh tapit" 2 cit de la Tra-gedie , 8c non pas de la Comedie s c’en: pour-quoy Tcrence ne la fait jamais faire qu’on nevoye en mime temps que ceux qui la fontont l’efprir agité de quelque paillon violente ,comme icyoDemea qui ajoùre , vous me fau-dwmir fou. »

«R’E’MARQUÆS. 45757, C’ejt "ID-y qui m panent)!» plus 3mm

faire. J Ego i111 maximum pour»: finir". llIin’en pas le darxfdu pronom r11: , c’clldladvcr-

be un pour turc , ibi. » ’39. 974mm! le penny J 111,5 csmmodum.

Afconius a: Taubmam selloient trompez àlccmot , qu’ils expliquoient , quaudiu 111mm ,

un: qu’il me plan-a. I v r40. peut-cf!" que fer Malflrlflz: le chafii-

rmt Partage excludczurfonu. ] ’Voicy un autre(cris qu’on peut donner à, cepafiagc: peut :1erque 7e l’mverra] promener; a j’avoue que j’a7crû long-temps que c’elloir le bon , mais en»fin je trouve que l’explication que j’arfuivie

loft beaucoup plus du caractere de Micion, 3 acl’on doit prendre garde à la tendrellc de ce[uniment , il nedir pas abfolumenr , [es Mai.tuffier le chaflermt ., excludethr fordismais peut.afin que [a .Waitrefle: le rirafl’arant. Il aimetanrec fils ,8: il en a li bonne opinion , ’ilcroirqu’il peut le faire aimer fans rien on»vner. Il y a ans ce mot , Peubeflrc , une gra-;e .mervcxlleufe , Douar l’avoir bien vuë , vol.cy fa remarque , Et mire ferrailla dicit ut pourMitigeur Û and"): Mnlefimlem pofli me»)gratis 41mm ab arnica , un mina 45mm: Il

litent , excluduur foras, l46. De aux qui le fiantyeütnblemmtj Qui’vtflftium.0n a eu raifon de corriger qui quimouflant . comme s’il luy difoir , Vous n’e-fles pere qne par aaoption , a: moy je le fuispar la narine nous evezldonc a prendre demny à relire , car il Viy a bien de l; diHerenceentre les fentimens que ces deux états dei.

vent lanll’cr. r ’5 7. [un fait": un Étang"; Aligner mm

fifi,’ Ï

x

433 "R E MAIL QI] E S.juin. J Il ne veut pas dire , 1tfuk pour!!!" [afera. de peur de déplaire à Micion , qui:adopté (on fils s mais il dit , je ne flue par unétang" , comme s’il diroit. mm ne 1101414

par que in»; mél: de [a conduite, cependant j:ne [344,15 un étranger.

ÇREMiARQUESSur; la rroifiéme Scene dlljlpremiet

Aûe. ’ 1a. E qu’il vient de dire n’efl plu-rare] en un

Cil en a]; pourtant, 0c. ] Net nibil 11qucumin bu fiant. .Donar explique autrement cePain-13e , mais fi la remarque cil de luy , allu-trémenr il s’efr trompé. Au telle Terme: faitparler ainli Micion , pour fatisfaire les Spec-tateurs , qui enflent trouvé mauvais qu’il cul!relit deschofes qui pouvoient faire un fies-mé-chant eEer dans l’efprit des jeunes gens, s’iln’eult ajouté ce correctif.

Et calame chagrine en quelqu figura] Non m’-Jril mufle badina mihile caraâere de Micionen fort bien ménagé; Terence fait ,voir qu’ilen chagrin de ce que Demea luy a dits a: pourIatisl’airc les Ipeâateurs,comme je viens de di-me , 8c parce que s’il citoit infenfible à tout ceque fait Efchiuus ,ce ne feroit plus une indul-gence , mais un abandon entier. Dans cettegrande rumination il ne laine pas de confer-ver tous les fentimens d’un vetitable pere , a:cela en fort bienconduit. - r

u. Qu’il vouloir je marier. JEfchinus luy

"R E M A R Q0 15,5, r45,avoit bien dit qu’il vouloir fe marier , mais (ilm’avoir ofeJuy dire avec qui; ainii Micion,fans leIavoir , explique une partie dufujct decette PlCcc. « g v I

u. Q: le fin de la jeuneffeefloit paffe’. JMicion attribue roue-au feu de la jeunelle , 8:rien à Efcbinus 5 il ne (e peur rien de riflentIuivi que ce caraâere. i

pi REMARQUE-s]’ Sur la premiere Scene de l’Aéle

deuxième.

a. E fui: Mmhanld’Efilavu au moins. ] Illuy declare cela,parce que les Marchands

À’Efclaves citoient fort privilegiez à Arhenes,à caufc du grand iofit que la Republique enriroit 5 a: il cl’toit elïendu de les maltraiter ,

ifurpeine d’exheredatiou : c’eft urquoy dansLucien un jeune homme qui e plaint d’eltreJesberiré à tort par (on par: , dit t 1l: replu;Coca); 369w, , ï 5-: il un Marchand fifille-un: qui faplatgne que je 1’ 61! maltraité 2 ,

2.3. Comment .2 me canula;wa vous a aux?! anofiin’ qui fim?] Douar a air une remarquefur ce Vers a qui gmetite d’eflre expliquée zpropricfic olim duit qui nibil quidquam daim. vnom me mit a ne» quad ignomin- feun quadinjure tu» amurer. 50min pinte in, propre-ment, tu fifi u que "’de fardinaire un hlm»me qui ne doit ria» ,rMe commit-il 3 Co n’a]!par qu’ilj’oir inconnu à alu] à qui il parle , maisfifi qu’as biffin on n’a point d’un»: un";

n

46e REMARQUESJla]. (C’efi à dire que ces termes , uofli me!mfli qui [lm-2 [ont tirez des coutumes 8c desformalirez du Barreau; pour dire ’u’ou nedevoit rien à quelqu’un , on luy di oit , meunanime vous? car il n’y a rien qu’un crean-cierconnoifle ’fi-bren que fondebrreur 5 8: ce

ne répond Efchmus , qu’il n’a nulle enviev e le connoillre . cil prchue la mefme choie

ue s’il diroit , je n’a; nulle envie de te rienîcmandcrAinfi toute la’plaifauterie de ce paf-fage confine dans l’équivoque des termes ,mais cette équivoque ne lubfille plus dans laarraduélion , quoy qu’elle fait à la lettre.

2.5. D: ne faire parut t’y tant de vacarme.(lapidifia. proprement un bruit de gens quaparlent tous en mefrne temps , c’elt pour cm.Jaguar».

au , «intimerai! in manqueroit plus queu-.la. ] Nam barde m4754; "flat. On avoir tra-duit ce Vers , 911." à tout ce quanti; avois àactuaire y mais ce n’en point du tout le feus ,8c l’on s’efloir fort éloigné de la peufée d’Ef-

ehinus, comme on le peut voir par ma (rapduâion. 1d barde rafla: , lignifie en Latin , il

i ne manque flasque «la. On en trouve des’ exemples dans Ciceron.

4o. Erje Iafimtims telle. ] 117 a dans leLatin,0 je meula-main fur elle, parfuma.air publiqummr fit nient. Nam 4go libaah’illam adfero enfla manu. Ce [ont des termesde droit ,aflfcrmtaliqmm manu,porter la mainfur quelqu’un pour le mettre en liberté , pourfoûrenir u’ilelr libre: tarifa libnali , Pouxune caufe e liberté , pour foûreuir [a libertédevant les luges.

armons

in

l1

Saï

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î’a 5* E’ H".

ÈRE

(x

REMARQUES. 4.5;

ne Man QUE à”l Sur la troifiéme Sceu’c du recoud

Aâe. I3, E je ne [in] qui unifia! entre- vue: Maître

0’ tu]. ] Cam haro rufcie quid contereafli. ALabeauré de ce paillage comme dans’le choixdu mot coacerrajïe, qui en un terme qui merl’égalité entre Efchinup 8c le Marchand d’Ef-

claves a 8c c’efl: ce qui fonde laréponl’c que ce

Marchand fait àpSyrus. , i4. Ïe n’a; dama vie en? un combat, plagiai-

gal.] Nnnquam midi iniquim dhamma com-parant». Ce umpararam’ en: un mot emprun-té des combats de Gladiateurs , dont on choi-filfoit les plus égaux pour les faire combattre

enfemble. . i *a r. Il ejl un] Jay acheté piaffeurs effluve: ,Qbearmmp d’une: ehofe: pour paner à Gym]!impie maliens complu": ,19 irembinc alia qua’porto Cyprien). M. Guyer ne veut pas que ceMarchand cuir acheté des femmes a Atheneo’

urles porreràICypre a il veut au contra-irequ’il les cuit achetéesà Cypre pour les porterà Athenes z 8: fur cela il change a; corromptle texte comme il luy plain. Mais il (levoit (silouvant, que les Marchands couroient toute la.Grece , 8c y achetoient des femmes ut lesxaller vendre à une Foire celebre qui e tenoit:à Cypre s 8: que le profit que les Grecs , pal-eiculierement les Arheniens , riroient de cçcommerce , citoit sanie de tous. les privileges

Tome I 1,

4:2. REMARQUES,qnlils avoient donnez aux Marchands d’El’èla-

vcs.- 1.8. dam mfin frappai! le gain qui tu revien-draduaum tu manhandiju 2 J in"): manu.1411i il quad ad te nditurum pattu a On a fortmal compris le feus de ce panage , en l’expli-nant comme fi Syms parloit encore de cetteil: que l’on Maiflre avoit enlevée. Ce n’ait

point cela , ce Valet veut détourner le dif-cours ,8: parler diantre chnie , afin que celafait fini : il demande donc au Marchand s’il abien Magné le gain «lamina Voyage y 86 6611

en ncs- . lur-

REMARQUES’Sur la cinquième Sccne du feconi

..

1,. ïambe-fila 1 Mm gamin Le ca.l môme du Marchand d’Efclavcs cit

tics-bien fuivi? il compte poux: rien les coupsa: les injures, pourvû qu’on luy donne fon-agent. Il dit ces mon, in: cherchufig p enueiÏaillant de joye; 8c lors qu’il voit qu’onn’apporœ rien , il en: tout confiera:

,11. Avoir pavai quinoa fait fait. ] Pou a.purin. Donat nons avertit que Menandre avoit.fait que ce jeune homme avoit voulu fe me:de dcfefpoir :2mais comme cela eftoit trop en-

’ uc,Terence l’a’corrigé ancraifon 36: ce»

ait voir de ucllc manier: ce Poète trahi.bit les Riens es Grecs..A x4. Allan, Majeur-,de’gédzm .. a

1

--.--Lun-.--.A-A

REMARQUES. 4K;min» cf! fin pnyéde partir pour cypre. JSyrus dit cela pour épouvanter le Marchand ,.qui a rehende d’abord qu’Efcbinus-ne,veiiil-le pro ter dela neceIiirepoù il le voit de par-tir , 8c qu’il ne luy’donne point d’argent z.c’efàëpourquoy il.répomi qu’il n’eft pas.ii

c .Px r7. la «leur pria , au un» de Dieu ,. du vousaffin J’Crefiphon citoit rentré , mais laqu’il a que leMarchand ne faire du bruit , lefait fouir pour prier (ou frere, de Payer prom-

ptement ce: homme. r18. Da peur que s’ilfi me! encore à fait!mugi. J. NI fi.mgir imitant: fier. Irritun’CC dit proprement des chiens ,eomrne Douar.l’a fort bien remarqué- Lucrlius , imamun»

2.1.. le m’auruvimdrui bien vietnam- tout aqu’il fiant. ] Ego jam rrunfuflu r: convortunme domum au»; obfom’o. Douar fait ici] cette ju-

dicieuiciumarque. Copvaflon magmfice di-814m. Vlrbum e11 mina mugni nylinrnu a ag-miui: ingtnti; , num-rmnurefe dititurqumupompu pruadit , a Impala" propria convu-tit cxncirum. Commercuji dit magnifiqu-mmt. Cru fifi un me: de grand attirail à. du.(and: f «in , 0’ il [a dit propane»: 4:.er quimienmbr comma m triomphe , à de: Gnurauxqui "muant Ieururme’e. Mais aoûte Languen’a poinr de terme propre qui paille exprimer

cela, ’Il faut que nous puflinm "un ce!" purifia]:Hilunm buna fumant: Jim. On: ,eutv remar-quer icij’umm prendre , pour nnjumm m...

matu r . Chili

au REMARQUES.

REMARQUESSur la pnemiere Scene du troifie’me

Me,E qu’il un arrive" ganga" en Wite’ que

Chut in l’ion] Ou a mal difiribnré les pas(cubages en «tendroit , car voici comme ils.-font en. tous les Terences.

C 4M: æidfinrnguëimôle clapot d’un. s os. mode dolons, mu tu,

neipiunt prxmulum-c IN. 7m nunrtimor , à";

Il el’c certain que c’en: la Nourrice qui parle’

toujours , comme je l’ay mis dans mauTrarlu-t &ion, leprefte fait’un fens ridicule. Douar

l’auroir bien fenti. Soûrata dit’à (a Nourrice

me)! tu nutrix, 8: la Nourrice lui répond avecla mefme tendreflh pua tu. Celame paroir in-«mettable.

v.-REMARQUES"

’Sur la cieuxiémeSceue du. tsoifiémc

» Aéte. ’

3;. L n71 ricin que: je tu voulufli-faufiir.]ISatic mibi id bubon» fupplicii, Jan il!»

défia mû. Iafqu’ici- on.a.expl-iqué ce paf-

Je cette maniera. je lu timdnu afinimpuni: gourou gu’mmftmitdc m 1159:

-mh..

REMARQUES. 45;ger’ Jeux , (9:. En verité’ ce feroit là: une-chol’e bien -furprenante que’Syrus crût ces.gens-là allez punis, s’il avoit arraché le cœura: l’un, 8: ecraié la. refile à, l’autre. le m’é-

tonne que l’on n’ait (cuti que cela fait un tres’mauvais feus. (pCe pail’age elt plus difficilequ’on n’a crûv. Sam haheremid [upplrcii , lia.guifie icfoufi’nroic tel fupplite que l’on voudroit,

M. Guyet trouveà propos de retrancher ce.Vers.

16. du vieillard qui u donné le jauni cemuffin] C’en: Demea’; car quoy qu’il full:(res-éloigné d’approuver ce que faifoit (on.fils, Gcta en; fi tranfporté de colere qu’il trou.-ve que ce bon homme en donnant le jour à Ef-chinus,afait un allez grand mal pour maire:qu’on luy oit: la vie- i .

19. Afin que tome [a cervelle fufl répandu;r [A rua. 1- V: ranima diffusa: «dans.w ,Tev

rence avoit écrit all’eurémenr digitaux, com--me mon perc l’a corrigé ,: car orme peut pas.direillum inondera»: a: interfiiiam , mais utMaman») , autrement ce feroit un iolecifme-111w» Mpcrem u: figement ,. afin que lestemps fe repoudenr. u

u. le le: rmverfnoie , in Il: poufferait. ];»-Tous ces termes l’ont pris de la guerre.

a1. ’ Hi qui qui vous [oyez , ne m’urnflcÇpæan] Hem , quifqnir a: , (lm me. cette pépon-fe de Geta en: fondée fur ce qu’enGrece lepeuple prenoit plaifir à. arreller les Efclavesadans les rués a: à les amufer. afin qu’ils-fuirentbattus quand’ils feroientde retour cher leurs

Malfircs. i .a3. élu! croira pnfirmmt a à à qui [àfifi! 1 au]! ("du jam fait: cul "du î au

041 a).

4661 REMAZRQUÊSFmine C’eft pour les choies. 4 qui [a fier!C’en: pour les perfonnes ,.car la bonne foy neVient que de ces deux choies, ou de la qualitédes perfonncs qui promettent , oncle lanaturedes cholesqu’ils promettent.

3g. Il paneroit l’enfant dans le gin»; de [au[un] In fui gamin pofirurum putrumjiubutpana. C’eftoit lacoütume des Grecs , les en-fans nouveaux. nez eRoient mis par les percsdans le giron des grands peres. Il y en a uneretire bien remarquable dans le 9-..livre deIliade Vers 451;. où Bhœnix dit quei’on’ peut"

fit pluiieurs imprecations contre lui, 8c u’ilinvoqua les Furies , pour les conjurer de aireen forte que jamais aucun enfant né delui nefût mis. fur fes genoux, c’eft adire , qu’il.n’eût jamais d’enfians. Et quoy que cette coû-

turue ne fût pas à Rome , Terence n’avoirïrde env traduifant une Comedie Grecque,

rien changera un panage qui marquoir une"coümme. Ce leur des. choies quïiliaut ton»

jours conferver. n36. Et qa.ll le ranimeroit enfuite d’agréerfin mariage. j [tu ’obficvaturum, Ce mot iraa un ufage bien remarquable , car il ne lignifiepas toupurs, ainfi comme on le croit, maisapn’r, en faire, paflhac , il vient du Grec site.

s7. De noflrt pauvre Simulm.] Donat aux»tort de croire que Simulus citoit un nom La.tin derive’ de Simon. Simulus cit purement;Grec ftpùfi cepevhàg. Ce marie me dans.

,.; -..

R F. 21’ A?

115.thqu r s.f m.

"REMARQUES.i Sur la. quatriéme Scenedu feconcli J

E ne puis (Un, admirerl’vojlre manie" de tri-l, me. ] Vaflram risque» mirari finie trafiquent.Ratio li nifie en cet endroitmaniere , proeede’ ,.comme ans la lIl. Scene du V. me;

l Euler» illam "riment auriquam obtinen,.Donat s’y cil trompé, s’il. en: vra que la Re--marque qu’on trouve fur ce pa age foi: de:un, ce ne j’ay peinai croire? ’

Pre» -il dmeàeâcbe de perdre te filn] Siperüdnir guarani. Il av fallu traduire ce fil: pourconferver la beauté de ce panage ,.qtji c’onlille-en ce ne Demea ne dit point , æand il au.ne puât: Efihinue , ou mon fils , ou [2m fil: 5 mais;Gnaeum feulement «fils. Et c’elt- ce que Do-nateabien vit , car il dit , Magna afiflu . nm-dixie Æfehiaum, à mire,non mai: cuite: ana-

film. .32.. C’efl la." qui J’appelle eflre me , leurravir pu [internent ce qu’on a devant leslyeux. lMime efl fapere ne» quad une pelai mode vide-re. l’ai misa qu’onadevemln jeux, au lieu.de ce qu’on redevant les pieds. Cela revient à;la mei’ me choie. Donat dit que Terence a imi-té icisle mot qu’une lervante dit defon Mai»ire . qui en regardant dans les Allres pour y.-lire l’avenir tomba dansnn puits a and aneefait: ejl, ne» videnCœli [amarrer plages. Il.levait par ce qui dl à [a pied: ,ail and! min

4;! REMARQUES.a qui [e pafl’e dans la rafle étenduë du Ciel;

3 8. l’a] bien du chagrin 0’ bien de la honte. J

barris-me quidempudee pigeeque. Tuile" fa: ditdes choies bouteilles , pigne des Chofes nuili-

bles. ien, A 3’] regnder comme du»: un miroit]Comme on le fer: dumiroir pour corriger lesdefauts que la nature ou l’habitude peuventavoir donnez , 8c pour prendre un meilleurair a: des manieres plus convenables a ainlienregardant la vie de chacun en particulier ,.qnpeut changer ce qu’on a de vicieux , 8c choifitdes exemples pour la conduitede la vie. Card’ailleurs la vie des autres ne nous reprelentepas la noltre comme un miroir reprei’ente le

inerme objet. -6 5. Pane: ceci ,e’vieez cela ,une tel-le ehofe 211.

bâilla] me faire, hoefugieo , [on lundi off,love virio diseur. Ce caraérere de Demea en: fortnaturel 8c fort bien fuivi. Un homme commeluy ne peut pas. inltruire [on fils en Philofoo

. phe,qui rend raifort des choies 8c qui dit pour;quoy elles (ont bonnes ou mauvaifes s Il nepeut se ne doit l’inltruire que comme unlim-le Bourgeois infiruit [on fils , en luy di-anr , faire: ceci ,. au": cela, une telle ebofe e]!

louable 5 cette autre e]! blâmée de tout le monde.Pour bien connoiürc la beauté de ce pallage ,enn’a qu’à le comparer avec ce qu’I-Iorace dit

de (on pete dans la 4. Sat. du livre r. Ce peutendonnant à (on. fils les mefmes leçons queDemea donne ici au lien , ajoute À

- -- Sapiene 1mm quidqu petite:sit malins, muflier millet eibi, rai furie ejl, fiTraditions alan auriquie marna ferrure ,Ieuamque

’Dum cuflodis. 286:, vitamfammue nazi in:

."U fifi": "

R île? a n. EiŒ- fiai-Ï

E: e14-

vs rcc- W’TE’Ù. n’a a?

- REMARQUES. ï 4e;Le: Ëilafizphe: n diront pourquoy une ehoj’e efi

bonne ou mauvaife. C’efl afleL pour un km"...comme un] de garder le: eoûturm: qui, viennentde ne: premiers par: , Û pendant que tu a: be.faire de gouverneur, deeonferverfaqraueune radchue ma ta "parution.- Sur cela Donat afort bien remarqué "in; philofopbie’e [ce ei’ui.

liter mon: mon cairn dixit , hoc bonum . [cd ,hoc laudi cit, me ,hoc malum , fui ,Vvitio da-tur.’Ergo ut idiotes U eemieus mon utfapiem a.

preeeptvr. ,7ce. ne ,pourl’beuee, Monfieur , i: n’a] par

le lampa] Non berele m’um e]! , Cette réponde

de Syrus cit fondée fur ce que le vieillardvient de dire porro aùeem , qui font deux ter-mes qui menaçoient d’un long difëours.

7 3; Sclm ma petite rapacité a le peu de gare]!que l’a]. J Le Latin dit feulement. pro menfipiemia ,’ mais pourfaire fentir la grace de cepaillage ila falu uaduire [don me petite capa-eizp’ü’ le peu degoufl que fa], car Syms fait ici;

une équivoque fur le mot de fapieneia ,-cn leprenant au i pour un terme de cuiline , 8: c’cltce que Donat à blé l’enti,car il dit ânonnajable-aria dixit, quia condimenta»: gaffa ac fa.’para tempermt coqui. Il dit fapientia en [e nu.quant, pane que les Cuifinierr afl’aifonmm lesrfouffes par le goufl à par la faveur. s -

se. Il n’y a que luy qui me tombe] Ille ete adeime. Cette parole auroit paru dure l

pour unpere quine doit iamais oublier (onfils , c’en; pourquoy il aioûre, puis que moufle-re le veut ainfi. que...» ira vole frater.

a ç. ne non" tribu. ] Les Atheniens citoient. divifez en douze Tribus, peut-cure à limitas,

tion des fuifs.

Tune Ilg l. ri

«a REMARQUES.

.R.E MARQUESSur la quatriéme Scene dit troifie’me

v ** t Anita. *17j - Tic ufmoï; le faire m tonfiima]

fi Nequ" me fait pi? paf: arbitrer. je mepli: 0 f1faire dans le: maximes data picté. ilparle elzpieté , parce que Cet: luy a duvous cfics nolkrcperc , ca: picté en Latin dtdes pesas au; cnfans », aufli bien que des en-fans aux pues. Hcgion tepond parfaitementàla bonne opinion que Demea a témoignéavoir de luy à la fin de la precedente Spenc.

w. S’il pipi]! aux Dieux ] si Dû: plant.i On fa feuloit .de ces termes s’il phi]! au:Dieux , quand on vouloit aggraver une aâion8: la rendre phis oâieufe.

53. Tout te que je puis faire , Hegian , de)!fait" trouver nimfrcn. ] On a ajoûte’ un Versin: pafl’age.

. Franc)» "minium Hegio,Il quad mihi de hm: r: datait conflua"; , il

- [tatar , ’ -Hegim, j’irai "(un)" "mafflu, Ù icfii’urai Il* ànfiil quiz! me donneraflqr mu afaire. Mais ,comme Muret bien bien remarqué , cicft unVers qu’on à pris dela 4. Stenc du 2.. A61:duPhormion; &que l’on atranfporté ici fortmal à topos. Micion citoit le maifitc abfo-la d’E chinus , ainfi toute: que Demea pou-voit faire 3 c’efi de donner [on avis , .78: dereprcfcmer à Micion ce qui luy panifioit ju-(le 8c saifonnablc. V

21:!2..

A

4-.» un. En vï

un. a, e. .

vêle

REM An QUES. ne,’18. Plus mon: du: jaffe 3 Qu’au; vos failli-

r»; agitik. Il faut fous-entendte vira": oud’un»: agerefuillimc , (d’un facilement , pour«dire ente à [on aife , ne manqucrkdc rien. Et"les Latins ont emprunté cette façon de parlerdes Grecs appelloien: leurs Dieux jaïn(314; fltüfi vimu.

58 . Plut vous afin obligez à eflrè jaffe: à rai.Jannablu ] Tan; maxime ’00: quo afiipo agaminofme. En» nafccntlcfl une manier: de par--le: Grecque, 2mm; miras, cfircl juflc’, eftrctaifonnablc , avoit les femimms d’un homme.

adroit. . ’ ’ l

R E M A R qui E s’Sur la cinquîc’me Sccne.’ du trôîfic’me.

» Aâfe. . , l *EP4173033 bien du. ] Il y a dans le Latin un:

l me indium: hacfium , 8c furcelaDonat re-marque fort Manque cette compofition indi-lun: pour ne» dire»! cit dure , mais qu’elle e Il:bonne pour un homme en colere ; En effetjeene croy pas qu’on ait vü ailleurs imita" pourtu» dime : M. ’Guyet vouloit corrigcrpnm ma’imiuan comme fi imiumfcfioit plus fuppor-table 8: plus ordinaire qufiuditentt, 8: s’il n’é-

toit pas mille fois plus dur. Ce que Demeaoen; ici qu’il avoit bien ai: , du la fin de la’z..Sccne du AI. A&e V01!" bon fils-fendra à and:

in: 1mm u aux" I l"t ° . x tu îj.

m- REMARQUE-É. ç

alu; MA RQ’UESSur la première Scene du quarriéme

i i Aéle.si. mulon pub du lady mm mi: la

aiguë, j Lupus in fabulfi. Servius aex lique’ ce, proverbe tu: ce Vers Ide la 9.E oguc de Virgile

. ’wx quoque Wœrim pÏmfùgt’t ipfa : Lupi marin): videra priera.

le: phjfiu’am, dit-il ,njîurmt que aux que leloup mit le premier perdent tout d’un au, laarole. (Sade là efi venu ce proverbe , Lupus in

fdmlt . 46m on [a [m tu"; le: fait. que ce! u]du) on parle arrivera»: :fire 4mm!» , é- quepar [afin-(lente il nous elle la libern’ de parler,

- Pline Confirme cela dans lechapirre 1.2.. du li-ne 8. 110::qu bomim’ l , quem "in": cornu"-plantyrpdinnre and "gram. Mais-n’en déplaireà Pline 8: aux Phyficiens , je penfe qu’on peurdouter de la verité de leur obfervation , a: jefuis perfuadée que le rovcrbe en: venu descontes du loup que les emmes des champs fai-foienr à leurs enfans ç car comme il arrivoitCouvent qu’en parlant du loup elles. le voyoient *tout d’un coup , la peur leur faifoit perdrela panole on changer de difcours. C’en pour-quoy l’on adir lupus in fabula , pour faireentendre que celuy dont on parle furvienr ,quoy que l’on continué à parler -, 8c que l’on

parle incline avec lui. Ce guep’rercnce . dit

ïëw’? fih:îri a; a ure; a

I pliciré, a: Donat a

131mm Un. mla": in fabula ,Plaute le i: lupus in ferma". duale Stich 1V. 1. I5:4 «un»: au lupin» in mon?

pnfen: i .Efinim: 41:1? s p VFabula , &fcrmo [ont deux fynonyrnes qui li»

gnifient difioun. - vpR EiM A RpQ-U E sv

Sur la deuxiéme Scene du quatrie’me

" ’ i Aéte. ’3. C’Efl me] qui m par" le goupille nexu-

un. ]’Primu: porrn obnuntia. Chaumo-n , clt proprement ’ annoncer ,.nne mauvaifènouvelle , il cit toujours pris en mauvaifepart. Cela elt remarquable. . *

ac. V0741 comme Il m’afmdu la la)". j videa: difcidiz 141mm. Il prend la lévre,& en le laprellànr entre les doigts, il y fair paroillrc uneente.

x 4o. Le gras animal que je flip, j: murm-pm. ] (Enfin’ hominem me (me a nævi. Enavoüanr fi ingenuëment fa faute, ils’attired’autant mien; la confiance de ce vieillard parla bonne opinion u’il lui donne de fa lim-

Ïorr bien remarqué , com;d’un a]! mima dcpnlunfum mandaient m Adtfindorç’, [cd fatal ne opinion»: fimplxcitatisl

ugurmt. i. l t44.. 11m: auprès dapl’abrçu’voir. ] :Varrm

nous apprend qu’auprés des portes des villesil .7 avoit toûjuurs de grands refendes d’eauozl

, R: iij

47g REMARQUES,l’on abreuvoit les chevaux , 8c où en tempe

e caque les ennemis tâchoient de mettre au:

portes. ’» A - v l . .’45. Du lit; pour man,» ou. Soleil. ] Le-

dada: in Solo! c’en pour hâbla: Saline: , car-dans le beau temps ils loupoient à l’air. b

4’. Le dimf je gâte. ] J’randium cormmpî-

un] Les Grecs 53: les Romains ne fanoientordinairement qu’un tepas.quieltoit le fou-pcr , mais ici ce dîner en: pour de jeunes gens.débauchez ui n’obfervent aucune te le, c’cltpourquoy’ dans la dernier: Scene e cetteComedie Demea reproche à gyrin qu’il avoitfoinde leur tenir le fellin prelt de! le marin ,.apparue de du tomai vium.

sa. la paginai doucement une journée. 1Hum: produrnm dia». Pour rendre ce paillage-motà me: , ilfalloit traduire, j’aimerai unejournée scat produczr: cit un terme de, fune-tailles , 8c produocre dico: 1 efiœ que Virgile adit oondcu [0123. ,

«REMARQUESwSuri la rtoifie’me Scene du quatrième

’ A6142.

’05 t’imagith toûîoun qu’on lmfait un 1

Ce paflingelell: allie-1.2 difficile , 8: je croy«qu’on l’a mal expliqué. l O- -

n ----- qui un parant.55H injuriant , «lm , [i guano film IN;

oxpoflulmr , L -Ç: ultro Muffin-q.

dcfguerre on prenoit de l’eau pour éteindre K

Ê-vfl

se

A"! le" n’v î)

En.

REMARQUES; 47;envoîcy, la confinaient : guipures" fifi jun’injurions , fi aliqui expoflulunr une injurionsguamipfi ultra fezere , 0 ultra muflerie. guis’imu bien: "un": qu’on " leur fait tort , fi onleur truande raifort du torr qu’il: ont fuir eux-mefme: , ’éflqui s’en plaignent lape-meurs. Ainfi

l il n’ell pas neccflaire de lire expofiules. xCroyant radiner: qu’on les méprife’ pour leur

pauvreté. ] Properfuum imploration j’efemperendurer ululer. Il y a deux choies remarqua-Bles dansce Vers : impotmtiu pour puupmmle ne fçay li l’on en trouveroit ailleurs desexemples. En le mot de ululer profil”, pourcelui , qui citoit un terme fort en ufage dutemps de Scipion 8c de Lœlius , pour dire mé-prifer tromper. Ceux qui ne l’avaient pas cn-tendu avbienr mis en lîmplace negligi. Voie,les deux Vers de Men se ,1 que Terence a

traduits; -* ’ne); îliennes sa»... à ariens in mésuser.

Kari rentres être: 1:11deth imMcha’yd.Le pauvre off timide m- toute: ohofe: ,0- jl agi:toujours que nulle monde le me’prife.

n.

REMARQUESSur la cinquiétne Scene du quarrie’ing

9. ILrougir, e’efl En» figue. ]Il y a dans le* Latin ,erubm’t [d’un ra: efl. Et fur celaDonat remarque qu’in a dans cette expref-fion une grande rendrelTe : car Micion ne die.pas , «mini: Jaloux dl , il urougi , ne? pas

Rr iiij

r,R E M A R U E ’

mais mais [d’un m pomme s’il àfait , il ’u ;rougr’,rour mon bief: ejl feutré. Enquoy’ il fait voir qu’Efchinus luy rient lieu detout ,* 3c qu’il n’a rien de fi cher que luy.Maiscela n’auroir pû ellre loufiat en naître Lau-fue a c’efi: pourquoy j’ay eflé obligée de .dirc

p a chofe plus fimplemenr , 8c comme nous ladirions eu-pareille rencontre. 4

193 Rien rien du tout , continuez ] Nibil ,"fie; page Ce relie cil la incline choie que"Mil , ou dil’oir nife (rand on ne lavoit quedire, comme je l’ayîc’ja remarqué a on s’y

cil trompé. a ’ isa; Qui lujuprorreb «enfiler Quille la]:

Jaune? lament s’efi fuir ce mariage 2 ]’ll ditcela lparce qu’il n’y avoit point eu de paroledonnée , que c’el’toir un rapt , qu’il n’y avoie

eu aucune ccremonie , 8c que le pcre n’y avoirpoint eflé’appellé, &c.Et Micion raflembleen peu de mots toutes les nullirez de ce pre-tendu mariage; Dans le 37. Vers , au lieu defui me fie , qui ne fait aucun feus raifonu able,Je ctoy qu’ilfaut lire qui quand” "Pli! a cequi marque les ceremonics qui devoient eût:ohlcrve’cs. L à i "

50. and: jetai»: que vous nefoyez, un peu, «rap negligen’r. ] Sed ’vereorne induise»: nimber»

1501.11 ne le gronde pas d’avoir fait cette ac-tion, mais il le gronde de n’avoir" pas lu pren.drc les mufures qu’il falloit pour la faire tour-net àbien , la: pour s’épargner les chagrinsqu’elle luy a caufez. Ou ne [auroit rien voir

. c plus rendre que tous ces reproches , il n’ya pas un l’en! mot qui ne merite d’eftre bienœnlidcré 5 a: l’on ne perdra pas [on tempsde lire les Remarques de Donat [tu cette Sec.

AX

1- y. w... 77

’ . ’REMARQUES. 4e,ne , elles font tres-judicreufes,a 8: marquent a

un efprit bien fait; r r .65. Mgr me moquer le vous 2 eh purgeai] ? JEgo se ê quumobrem 2 Ces deux pronoms de.faire , no] ,1Ious ,qlont admirables pour. mar-quer la tendrelle que ce pere a pour (on fils. ’Mais on demandera pourquoy Micion dit à[on fils , avec tant de confiance , Mo; me mg.que de vous 2 eh parque] 3 puifqu’il s’en: dé-

p: moqué de luy en luy faifanr le conte. de cetanime qui devoir épauler la Maiflreflc. Voi-

cy une reponfe de Donat , qui me paroill unermaxime (ure dans la Morale. Il dit qu’on peut ’joliet les erfonnes que l’on dm: ’ en leurdonnant c faunes craintes,quaud on peut dansle moment dilliper ces craintes par des joyesiohdes 8c veritables smais que c’clt l’aâiond’un ennemi , de jette: les gens dans de fauf-fes ioyes qui ne peuvent dire fuivies que defujers de rrillelle a: de douleur.

69. Il s’en efl allé ,rl s’ejl embarqué , il ufui:

nuufruge. ] Alain , perm , nover» ufnndit. Pourne pas dire cruemenr, 1’47 menti , e’efi mercure,

il finit ce conte comme les Nourricesfniflèutv ceux qu’elles tout à leurs enfans quand elles

les voyeur trop épouvantez: car elles leur di-ASent alors que le Loup s’en cit allé , que lesChiens l’ont man é , &c.

7o. AlleLplûeo mu5-mefmeprier le: Dieux)ru parie): Un; cambrenre.C’efl: une choie des-agrcable qu’un fils loiie fou pere en la prcfen-le; c’ell pourquoy il cf: bon de remarquericyavec quelle delicatefle Terence fait qu’El’chi-

nusloüe Micion; c’en: la Religion qui luyfournit cette louange , 8c ce sur n’en s’ex-cufaur de prier les Dieux luy-melme , qu’il.

47; RE’Msz’tQUÆsmouve une oecafidn naturelle de donner endeux mots à [en pere la plus grande loüange

lfil potinoit th donner. vC’elt. ainfi» quegansVirgile Ene’e dit à Anchife z

rag-nuer ,. cape [un "and patriofque Pa-nous l

Vous , mon par: ,pmuz. la: thafe: finie; ,. à le,Dieux Pannes. Il veut putter loupera , maisil veut que (on par: porte les Dieux. Tercncea peut-clin en en vue; en cet endroit ce quedit Hcfiode , que c’efl. aux jeunes gaur à agu’ ,.

aux hommes en âge parfait à donnerldcs con-(fils , ôç aux vieillards à prier les Dieux.

En. iî’n y puna à pour, légal; y.-po’rrm» 1 * :

sa. Par une complaiflmu il nu in" du:un fiin.eontinml..]. Mqaicadn ":4;ng m7,;émiait [un commoditatc curant. Terencc a grand:foin de marquer les bons effets que la com-planfnnce des parcs peut proèdre. Cela n’em.pefche pas que cette comçlaxfance ne fait fou-

4 Vent trcs-danceteul’equand elle. efl aveugle.Mais quand clÎe auroit œûjours allé bonne ac

’ utile dans ces temps où les tcncbres de l’cr- yleur couvroient prchue toute la. terre , elle:fêtoit tresv mamelle au)ouzd’huy..

R .E M A R Q0 E SSur: la [ixième Scenc duquàttie’me

. Afl’e;0.. 1! l’ennui" chez la] de piedfemn.]. DDmûk atrium obfidm obfidm ne

-J-I

RŒMAR QUE s; 47,v igame pas icy allicger , comme Donat l’a crfz *

Tereuce auroit dit 40mn»; , ac non Pas demi-obfidm en pour www fader: , le tenir quel-quepart de pied ferme ,, opiniâtrement.

.5 à V a[REMARQUESmSur la fePtiémeÀScene du quarrie’mœ

V ’ ôte.

4:. N miry d’un: au": ] En: d’un» Cerçe-parricule un, voit] , fer: ,roûjburs à;

marquer quelque accident fâcheux 8c non ar-

tendu. . le *I 8. Et poila a qui cf! bien flûta]! du demi»;d’un homme. ] [in mugis fun: hominix. Micion:ne pouvoir pas mieux reçondre à ce que De-mes. luy avoir dit , qu’il cltoir’du devoir d’un

homme de témoigner eût: en colete z car unhomme doit plûtofl: entrer dans les foiblefl’es.des autres hommes , y compatir , leur doum:-ious les foulagemens donrxil en capable , 8; fe-fouveuir roû)ours de ces mots de l’Heauronrî--morumeups : Homo film, bruni nil"! à me:Climat» pute. 1 *

2.x. VoyL-wm , dans la vie iifàm tenir la:mlfme conduit: que dans la jeu du 04, J Il»«Jim cf! hominum , qunfi mm lad»: "fait. Me-naudre pouvoit avoir pris cette magime dans

’ Pluton , quidir dans le dixième livre de la Re:Publique:TJ’ paumas, 4&2 rà 7:70:13; . àgang ï]; anima 16:01 ce; 1àrm1rouâra rîtlux ù «En: emmura , 5m; 57570? îpd 8071:gala Qu’ll faut Prendrecoufeil des aecideus»

47C REMARQUE 5..mcfmes , 8c comme dans le Jeu de Dez , re-gler nos affaires fur ce que le huard nqus acnvoye , en aqus fervant de toutes les lamie-reslde noltre milan , 8c comme il nous fem-blera mieux cftre. Ces maximes de Morale"marrent fore bien dans la Comedie , quin’ell qu’un tableau de la vie humaine.

34. Et refera vous qu: memrfl le branle. Iau une: en: refit)» duâansfnlzabix.Mot à me:nous danfiraz. au milieu d’elle: En muant la n7-de. Il l’au: donc exyliquer ce que c’en quemener la corde , Rtfivmdwm. Cette exprel’ofion tuerie naturellement à croire que dans cesrempli (rand beaucoup de perfonnes dan.forent en emble , elles prenoient un cordonqu’elles tenoient , 8c qu’on difoir de celle qui

ciroit au boues: qui marchoit la premiere,qu’elle menoit le cordon , "11m d’une. Mai:cela ne me profil point du tout milembla-blegcar à quoy lion ce cordon a ne pouvoit-onfais le tenir par les mains 2 le fuis perfuadéequ’on n’employoit aucun cordon à ces danch8c que les mains ont donné ce nom àcette lon-gue faire de gens qui danfoient enfemble enc tenant comme liées Par les mains : car les

mains ainfi lices enfemble , tout comme uneefpece de cordon , 8c voicy une autorité qui

’me paroitlincontcltablc Tite-Live en décri.vaut la. marche de vingt-(cpt jeunes filles quialloient en proceflion au T’en)? le de Iunon,endardant, dit dans le uni. livre, chapitre 57.Inflro pompa confiitit , Û par manusufl: dm-n virginlexfmum ou?! pulfu pedum modulante:inujjmmr. En cet endroit , par manu: "Il:

’ne fignifie pas. en [a manant un cordon auxun»: , mais , nef: fugua: un cardon de [un

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" Frîîîïfi’ïrfl Rite

Î:- XÎÏC- L.

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REMARQUES. 4.7,ml»: , c’ell idire en le prenant pour danl’ertoutes enfemble. C’elt ce qu’l-lorace a dit lim-

.P[cmcnt , darebmtbia , dans l’Odc Il I. du Li-vre 1 1.:Cc cordon de mains; entrelalTe’cs’ elloir

appelle nodu: , nœud sc’ell pourquoy H01ne: a 1: des Graces, ’

’Segnefquc nodum [d’une Gratia

La: Grau: qui ne rompent jamais leur nœud,au à dire qui ne le quittent jamais , &r qui[e tiennent toujours par la main. Mais voicyencart: une autre autorité plus forte que lapremierc. Lucrece en parlant de la danTe desPrellcres de Cybcle , appelle chaîne ce que Te-rence appelle "flint , cardan. Voicy le paflageentier que je rapporte , parce ’ u’il a belorn

xd’efizre corrigé 8c cxpli ué , car il me femblequ’il a toujours elle ma entendu. I

«Hic "man manu: ( Curmu immine GraiiQuo: margeront Phrygie: ) inmjè font a.

"un. r vLudum Je numerumquc exultant [engin

lui. .le fay que [admit lignifie , danfmr ; maisj’avoue que je ne fay point ce que peut ligni-fier lutant «une: ; a: au ce. qu’on devoitexpliquer. Il me femble qu’il n’y n pas rand’

chofe à changer pour trouver le veritabfe (en:au lieu de fait: il ne faut que lire-fun connuen un ancien génitif pour tanna , 8c f1"!"un": c’en a dire (clou qu’ils fi: rrouvenr’liez

enfemble , chacun en fou rang Là cette n-aupedag»): armez. ( que le: Grecs appellent la: Cu-rsus de phrygie) infra: enfimlilg comme il: [atrouvent en fermant liez. par les mains. a fau-tent en cadence , ravi: de voir le, rang qui and;du leur: "plume Pour moy je trouve qu’il

43° R FM A R QUÈS.lieroit ridicule de s’imaginer que ces gens ar-me: danfalfent cnlemble en le tenant 1101.5.5une corde.

REMARQUES- Sur la huiriéme Scene du quatriéme

-A6te. * -’ N avoit fait de cette Scene la premiere

du cin nième Aâe 3 mais cela en: ridicu-Jle; puifque pemea en fur le Theatre saillire-ment cette Sccne 6c la fumante [ont du qua-

triéme me. . .ç. La beau modale pour l’ablation de: unfan: 2 ] Exemplumdifiiplina !Car Demea re-garde Sytus comme le Gouverneur se le Maî-tre du I fils qu’il avoit donné à adopter àfou

âcre. ’7. Ho , hmwjln Sugefl? vinifia nous chum

tufs: maximas ] Pay ainfi traduit ce pallage toh: , in» masturba fuudi: tu: fapientia Enprenant Supîrmîa’au vocatif, il appelle Demea

- a Sagefiè , comme il luy adit au commence-’ ment , In quantus quant»; a , nihil ru]; [unpâturins. vous depuis la rafle iufquer aux piedsvous n’efh: rian’quefitgeflz. 9e Vers en: fortbeau . M. Guyet le condamne pourranu

A

ne rein-H A A A nasonna.-.

REMARQUES. 4s:

m: .e ’,, V -R E M A R (LU E s” Sur la neuviéme Scene duiquatrîëme

S ’L i Aâvco -à ’E jurerois que): compagnon de débaucha,

ou, J Ædrpol comifliuorzm baud [une com.madumïoute la race de ce paflage ne peutjamais paroifltc ans latraduâion.Cowiflu-or len proprement un homme qui après avoir dé- l’ja bu , va en marque faire encore la débauchechez quelqu’un , ou il arrive tout d’un coup

v en faifant beaucoup de bruit. C’efl pourquoycela convient tres-bicn’ à Demea qui entre .chez Micion où l’on cit en débauche , où l’on i

ne l’attend point , 8c où il va faire un vacarme ’horrible. Ces fortes d’ironies font un tres-

zzv bon effet fur le "l’heure, 8c divertillent extréâ

mentent les fpeétatcurs. ’

’1

ZhÎÏK

’ Ë V5?

Il?

ç; REMARQUES,Sur la premiere Scene du cinquième

L Aâe. j ail!

a. H que femyvic? que deviendrnj jeeü’rJDemea fort de chez Micion , où il a

trouvé Creiiphon arable avec Efchinus , 86 oùil a appris la vcrité de tout ce qui s’eltoit paf-fe’ a c’clt pourquoy il fort dans une colerc fu-Œieufe. Mais il faut bien remarquer icy l’a-

! c s . v

48:. REMARQUES.cheire de Terence ,’qui fait monter la cale-pre qu’à Demea des defordrcs de l’on filsCteliphou , autant au ’deiï’us de celle qu’ilavoit des débauches d’Efchinus , que la ren-drelle qu’il a pour celuy - là , elt au del-fus (le-celle qu’il a pour celuy-Ïcy. Quandil a (û les-débauches d’Efchinus , il en acité trille , «aga: in: quid lrijlxsjrem? Maisfur le moindre foupçon qu’on luy veut donnerque Cteliphon citoit avec Efchinus à l’en-levement de la. Chanteufe ’,’ il dit , Difperii ,

tu ego [une mfœlzx. 15.1103 perdu , il fautavec?" qu: fuir bien mulheureux .’ Et icyvoyant la verité de ce qu’on luy avoit dit , 8:qu’il n’avoir pas crû , il rentre dans une fureurqu’il ne peut exprimer : c’eft pourquoy ilVcommence par cette interjection , Hà mihi ,ab ,lquid factum 2 ferajsje 2 and il ame queftion d’lifchinus , ila’fu ce qu’ilde-

voit faire, il a querellé , il a on é , il acrié , il a acculé Micion. Et qua il s’agir deCtefiphon , il ne trouve rien qui puiflè expri-mer fa douleur , tout ce qu’il afait luy paroit]:trop foible , 8c il accule les Cieux, la Terre8: la Mer, c’eflî à dire tous les Elemens , 8cles Dieui mefmes. Cette conduite en merveil-lcufe , a; ce (ont la de ces coups de Maillresqu’on ne fautoit le lafler d’admirer.

I7, 4b , ce que vous dite: n’efi put iufle , enmais; nom] Non aquugn luis mon. Ce feeond

’ "on fait voir que Micion ne fait où il en cit;il le prononce en rêvant 8c en cherchant quel-que cxcul’e à 86 comme il ne trouve rien quiluy plaife , il a recours â un proverbe qui de

plus contre luy que pour luy. ’ pa). Vous vous mnfm bien tard de tenir a

I lugez.

en u une-s nasse.

me»

REMARQUES. et;langage [ Nuru: demum ijlha "tu mutin e11.Il luy reproche avec talion qu’il n’a pas mû-

’ jours elle de ce fentimcnt , puifqu’il [upavoit dit le matin que c’elloit luy redemandezEfehinus , quefide vouloir en prendre quelque

fom. . . - i.....Nm ambes curare propemvdumRepafureillum cjl que»: dedijli, k3;. Van-mu; . mouflera , dans l’homme il

j a plufiturs marques. .] Malte in immine,Derme , fipu infunr ,05. Le pauvre rMicionne fait pas trop bien comment le tirer d’af- lfaire s car il s’elt engagé là à excufet des cho-fes qu’il n’ell: pas trop ailé d’ex’cufcr ç il en

fort comme il peut :c’efli pourquoy il arle- avec allez d’Obfcurité a: d’embaras 5 au! 1 ne

cherche-t-il pas tant à convaincre 8c a perfua-der Demea , qu’à l’étourdir par un alimatias’

oùil arome quelque efpece de rai on. Il luyveut aire entendre qu’il n’a l’enfer: les de-bauches de les deux enfans , que parce qu’il a.connu que cela ne pouvoit pas les gâter ,, sequ’on leur feroit toujours changer de vinquand ou voudroit. s

r

REMARQUES-Sur1afcconde Scene du cinquième

Aâc.

3, Anaïs parfin»: Î. fi bien reglê à fupputé’

tout ce qui regarde la conduire de fil luit. ]Nunquum in. quifquam En: fibrine?» ration: iad ulymfuit. C’en une figure empruntée des

pas 1 » S i

« hlzsær

4-84. REMARQUES.livres de compte , car fubdumc rationna» a? Iproprement marquer au bas d’un compte àcombien monte toute la femme. Demea dit ;donc que performe n’a iamisli bien reglé les«comptes pour ce qui regarde [a vie , qu’avecle temps il ne trouve bien des chofes à y chan-

er , 8c qulil ne fe voye obli é de prendregammes indures. C’ell un fort cl endroit.

10. Ne abaqusnfjlimnu parfume J Nulli [4.dçrc 0:.Cette façon de parler elle remarqua-rble , Inde" a: alitai , bleuît lc-mfzge à quol-qu’un . pour , luy dire des chofes li dures a: fic mutes , qu’elle l’obligent àfaire des gri-maces pour témmgncrou (a furprifc ou (onrefleurimenr. Sain: Augullzin avoir ce palace 4en vuë nant! il a dit dans le remier Livre ela Cieégc Dieu , en parlant ceux qui crai-

nenr d’avertir leur Prochain de leurs Pechcz.Vol sur» laborirpiget , ml o: arum cernant;-mur rajeunie". Soi: que mm; fuyions le "mail,on que nous apprehendirm: de les oflêaucr.

15, girelle: mifins! J un; 565 mifnùmvidi ! mot à me: , quelle mi en n’a! - je pointm3: 1 Les Latins (filoient 1nde" , voir , pourpari , Couffin- à l’imitation des Grecs , qui ar-voient pris cela des Orientaux, comme je l’ay-remarqué fur l’Epigramme 2.8. de Callimaquepag. 2.2.7.

l

REMARQUES: 483.-

u En A R Quais: ’

Surla troiliénie Sceue du cinquiéme

, Aûe. l2.. O Nofin cher Syru:.]Toutes les douceurst que ditrDemea En): ridiculcsBc imper-

tinentes , a: Tereucc l’a fait ainfi pour fairevoit qu’on ne reulli: jamais lors- qu’on forcefou natureL

REM Au que sSur la cinquième Scene dudn’quiéiml

Aéte.

p, Nvlytbmj promener ces chanteurs d’hy-mmée , tu iaüenfis de flua , ces film

beaux , à! tout: un: foule: ] puff» [me fait:bymmnm , turbins , [empalas , ribicinex. TOutcela accompagnoit la nouvelle mariée dans la:maifon de (on mari. Lucien a Parle de tout cetattirail, 8c je croy qu’il a pris cc pallnge deMeuandrc , quand il (lit ,19 émanât: x3 5p-Coq a; bituma: 539."; un; ,0 [et jaüeufes dlflua: , Infini. de gaz: ,. le: charmai: d’hymti

née. Vr 7. M45: à prépa. Efèhinusfuite: en [me queut homme tout confit d’0 dorme à tu bons gar-fom, du. [ fiche mm: jam liniment illi Baby-lwigimi 015065.02 panage-nome farcit pt

’ 1];

z

486 R I M A R U E l S.corrompu , 8c la conjeâture e Donat en: Fortvray-femblable. Il croit que Deméa appelleMicion , Babylo le Babylone» , pour max-que: les richefles 8c fa prodigalité en le moc-îlzuant de lui, car Babylone efioit en ce temps

ville capitale de Perle ’, 8c tout ce qu’il y a-voit de rand 8: de magnifique on l’appelloitBabylomen a: Perfan , Horace fait,» cadi puerapponta. Babylo eltdouc iùy pour le Roy deBabylone , comme on a dit Macula pour A-lexandre. Laidifliculté n’en donc pas fur cemot, elle cit fur 5115 , car un ne voit pas bien àqui il veut que Micion donne ce: argent. Ce-lui qui avoit traduit cette piece avant moy ,avoit bien vû que Muret s’ell trompé , quandil a crû que illi citoit a Sanniou,& que Sanuiona efié payé. le croy qu’il faut lire illi: , c’efl à

- (lire à Symslôc à en» ,-Demea leur 3,46) té-moigné tant de bonne yolonré, qu’il fiât beau-coup d’aggarence qu’il therche ici à leur faireVoir les e gardes promefl’es qu’il leur a "faitesdans-les (un: Scenes procedenres -, c’elt pour-quOy il du: âEfchinus de porter Micion à fai-te cette petite liberalité. Ce bon homme veutque tout le onde foie content , pourvu qu’il.ne lui en coûte rien. l

o

R E M A R QÜ E S»sa la fixiéme Scene du .cinquiéme

- l Afro. -.14 Ain: a pleifirà voflzefilx. j m miniumfilin ,CCttc façon deparlct en reman-

A 1X

n u n’ai"

REMARQUES. 4:7qnable , la" 119mm , pour faire mi plaifiifairo

une grau.10. obligez, mon influe: ou ont] "Âge pro.lin. Méfie. Donat s’ell trom é à l’explicationde cet adverbe prolixe , ’ (1P nifie d’un bout

- àl’autre, 8c comme j’ai tra nie, info": auhm.

a. 1.. si vous lofoubu’toz. avec on»: d’ardeur,

je Io «Jeux, ] si vos tutoya" ifiuo voloit fier. Ilparoill ridicule que Tetcnee fane confentiraihfi Micion à le marier à foixante a: cinq ans,8c l’on ne peut pas dire que eela ne foit aumoins fort outré. Mais ce Poëte a voulu fairemir par la le defaut de ces boutez fores 8: ex-eelfives , elles portent toûjours ceux qui lesont à faire des .fottifes dont il faut qu’ils lerepentent neceflairement.

infini, mouflon , au noyez. pas que je troiiollom’amjbuor Io bout un: que vous m’avez mn-nflîditfifzgemmt. ] Pofllremo’ me mon» Ulm»worbumfaoio , 0o. On a donné à ce païage unautre feus que celui que j’ay fuivi dans maTraduôtion , car on a crû que Demea diroit tEnfin je ne veux par qu’on puzfli m appliquer lemot’quo 1mm dijieLoantojl. To m vous pu: quoo mot par]: m convenir. Mais ce feus-là. cit de-unit par la faire.

ë- AR E M A R qu E sSur la feptiême Scene du cinquiëme

Aéte.

4.Lri "11’60"10 pour que"! daim? Car(clé lafoutmule des dtanchill’emens,.il

si si;

w

au au M au que s.falloit marquer les tairons pour lefquelres onmettoit un Efclave enliberré.

c. Tu n’a: jmoisfene’ la mule. ] Obfonncumfide,azheter fideiemem. C’eft une contre-vçrité. On s’elt trompé empaillage, en fepa-

cant mon file du verbe abfmare , & en le joi-

gnan: avec laraire, *Do leur tenir toûjomlefcjlin pro]! de: le, ma-tin] Apperere le dieeonviIvium .- De du ;e’eltà dire des le matin , avant midi..

V0: conchia film; teuf» lute de die fui-tu- a v

Vous faire: de: fcjlin: magnifiques en plein jour.Ce qui clloit , comme j’ay défia dit , une veri-

I table débauche, Demeadit cela parce qu’il lesavoit trouvez à table le matin , a: Syms mel-mea dit dans la a. Scene de l’Aâe 4.. Em-ily»: eàrrmpitur , le dîner]? galle.

Il . Les une; en feront mieux leur devoir.Alii motions mon! , C’en: une; maxime de Ca-ton, qui dans le chapitre des devoirsd’un Fer.nier dit , Pu bœeficin gracia»: refera! ,nu: ahi:reflefoun Mut. Il fane qu’il recompenfe [etwater-s quand il: ont bienfait, afin que cela donnemie aux une: de bien foire-

au. gaula profufion,.quelle prodigalité fifre.Un à Quoi! protubiwn que iflbe: [alaire (rugi.tu? Cc panage-cri pris d’une Comcdie de. Cœ-cilius,

c6,254011pralinait"); , que wilaya: que N Ml:largimo o

Mais dans l’un il. y a prolubium , qui lignifiecuprite, fmtfiific , 8c dans l’autre proluwm ,qui lignifie pnfufion. le croy pourtant que;Terence avoit mis proluviurn,je trouve ce feus-làmeilleur, 8: c’elt celui que j’ai] fuivi dans

Il

O

’ N E M A P: QUESa 4-89;ma- Traduétion. Il me femble mefine ne j’ai».obl’ervé que prohibition le dit plus or inaire-ment des. femmes- Accius’ dans lîAndromeo

de. w iMuliobre lagmi!!!» , prolubiumpreafio. ql’ofiyit d’unefimm , la fontaifie ,l’oeeejion. 8c:

dans Laberius-,.prolubium mamie-i3,Quelle prodigalité fifiobite a. a» que fio-

Üim off lngitu.] mugiras 8c lnrgirio font deux.termes dilÎerens. Lergirio mat ne l’àéfion de.celui ui donne , 6c tergite; dengue l’inclina--«ion, le penchant qui porte à. donner.

3 a. Prefmnmeu dm,E chima fi me manie--vu de oie votre ojl odieufe. imine adeofiob en»;ne» vobù vira me» invifa efl , Æftbine, VoilaDemea qui revient à (on cara&ere,& Terence.a fort bien conduit cela , pour faire. voir que.s’il s’elloit lîforti radouci "contre (on natu»tel, il’ne l’avait fait que pour faire eonnoilire.

» pilon frere ue la complaifance aveugle qu’il.avoi-t pour es enfans , citoit la feule caufe del’amour qu’ils avoient pour lui , &qu’il n’en:

pas difficile d’en elîre aimé,quand on veut s’é-

loigner en leur faveur des regles de la mora-vle 8c de la veritable honnclleté. Les caraâeres.oppofez de ces deux freres , 8c les inconve-niens qui en arrivent , montrent parfaitement

H aux peres le’milieu qu’ils doivent tenir pourl’education de leurs enfans , entre la trop»grande feverité de l’un , 8c la trop grande-

ouceur deel’autre. C’ell le parti que prend; ’

enfin Demea,en prenant chez lui cette chan-teufe dont (en fils citoit amoureux.Cette com-

laifance que nous trouverions aujourd’hui-tt criminelle , n’avoir rien de condamnable-

chei. lesRomajns,qui n’étaient pasaflèzéclais

I ."a R E; M A R Q U E S.lez pour en connoillre le défaut.

4o. cola efi en: raifônneble] [flou "Je. l’aifaivi ceux qui font dire cela par Efchinus.Donat n’ell pour tanepas de cet avis , car il lefait dire à Micion,& il l’explique d’une manie-

re fortin enieufe.ll l’uppofe queMicion volantla facili qu’a Demea à permettre que ion filsCteliphon garde cette c auteure du il)»: re-on en le moquant de Micion a comme s’il di-foit , voila mon homme qui vient de me re-procher que j’ai en trop de complailance pources jeunes gens , que je n’ai pas vécu commeun bourrelle homme , & que je n’ay pas fuiviles reglesdubon feus 8c de l’équité , qui faitici le. Cenleur, a; qui dit à les enfans qu’iln’a pour eux qu’une complailance de venta-blé pere , cependant il [cafre une Mailitcllleà fou fils dans la mailÏom p »

Cela cit bien fin.Dans ce fens-li il faudroittraduire , cela un pas mol , oignent Et ce p

ni outroit ren te ce l’entim’ent plus vray-cm lable , c’ell qu’apparemment Micion de-

voit efire en colere de ce qu’Elchinus ditâDemea, tibi paurpermittimm.Nous nous mer-tous entravas mains,nous nous abandonnonsàvous, &c. En du: cela devoit l’oiïcncct.

fr . wFin infernal volume.

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