Notes du mont Royal

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.L’ANDÎRIENNEr;

j’ÂVCOMEDIfi*

WA CIT-E1?i EMÊŒNMÊŒÆEŒŒMÊŒŒMMMŒÜ.S SG’ENEçPREMIERE- i

s I mon, ses Il; r nage-enrhumai».:41VS’IM0N; ’

I Î Mportcz tout cela deus-la maifonfllhb.9801i: :Unmt .3 ’ . A

l S O SI E. - .V w v le fçais tout ce que vous voûtail (Loft d’a voir foin de tout. Il n’eû pas uêceflaircv l

De me recommander .’. .

ï SEMDN.. ’i . -Non , c’en une autre affixe.

i - S 0 S I E.Dites-niai dans en quoi mon airelle 8: mon foin. , ,

517M O N. y Qje n’ai. de ton adrclfc aucunement bcfoin. I ù

1X

t 9

fa L’ANDRIENNE,Il fifi: , pour fervir utilement ton Maître ,.De» ces deux qualitez qu’avec toi j’ai vû naître.»

me 1a fidelité , le feercn

’ S 0 S I Ë.Je n’attensr. . .

I S I M O N ’,4 t’ai toujours connufa e dans tous les terne.Irt’aehetaî , son: , en ’âgHe lus rendre ,1: j’eus de roi des foins qu’on ne çauroir comprendrlj,relevai ta jeunefi’e . de tu Connus en moi ’

Combien la fervirude étoit douce ur toi.Tu rlattiras d’abord route ma con ne: , -»le tu m’en témoigna: un: de reconnoifl’anee g,(Enfin je t’affrandhie , de? ar ra liberté.Patrompeni’ai ton zele 8: ta delité.

. S O S I E. ’ *D’un,fi rare bienfait mon cœur n’a 9a [e raire.

S I M 0 N.je le ferois encore fi j’avois à le faire.

’ I S 0 Si I E2Je me tiens fort heureux , fi j’ai faitŒdque choie qui fait au gré de vos fouhaîts. .Mais pourquoi,s’il vous plair,rappelier cette bibi!!!"Croyez-vous que jamais j’en perde la’mérnoire àCe récit d’un bienfait que j’ai tant publié ,

Semble me reprocher que je l’a e oublié.»Pourquoi un: de détours M’a: bnnez-moifi j’ofe. . ..

A: S I M 0 N.je commencerai donc ; se la premiere choie -Dont je veux que par moi tu fois d’abord infiruir r

, C’en ue le bruit ni court ici,n’efl: qu’un faux bruit.- vCes n es , Ce fatum, véritables chiment.Don: les préparatifs ne [ont qu’imaginaires.

- , s o s 1 E. agourquoidonce Exeufeama guriofité; ’

. C 0M E D 1E. v nS I M O N. ’Suis-moi , tu perceras dans cette obfcurité. ’

Quand je t’aurai fait voir mon déficin . ma conduite;En quoi tu me feras utile dans la fuite ,D’un firatagême adroit tu connoîtras le fruit;Tu connaîtras mon fils .’ (es mœurs ; a: ce qui fait

Te va donner du fait entiere monomane. *Mais .furtout ne erd pas la moindre eirconfiance!Mon fils donc,.qu1 pour lors avoit près devvingt anse.Plus libre commençoit a voiries jeunes gens.le palle fou enfance.ou peut-être x . ,Par tefpcâ d’un peut . 8c la crainte d’un maître 5

. L’on n’a pti difeerner [es inclinations.

. S 0 S l E.leur bien dit.s I M 0 N. .

Je bannir tontes préventions.Ce temsoil (es pareils ont. pour l’Acadcmie ,Pour la gnan. . le jeu . les Bals, la Comcdie, .

g De ces emprelfemens qu’on ne peut exprimer ,Ne fit rien voir en lui que l’on du: ré rimer.Il! prenoit ces plaifirs avec poids et maire.Je m’en’applaudifl’ois... -

’ v v S 0 S I E.Non a tort, je vous jure;

ce proverbe , Monfieur , fera de tous les teins.- Il r ne Da tu o r. Il, influait les petits a; la

grands.

. S I M O N.De la forte il [rafloit cet âge difficile ,Ne préfcrant jamais l’agr able a l’utile.A fervir (es amis . il s’olïro’it de grand cœur;

Pourvû qu’il crût pouvoir le faire avec bourrelai.Il avoit à’leut plaire une douce habitude :Aufiî de fes’defits il: faifoieut leur étude.

îu pL’iANDnIENerji.j’Aînii donc fans’envie , il attiroit si lui

la jeuncfle fenfc’e 6c fi rare aujourd’hui.

I S O S l En -ÊOn appelle Cela’m’archer avec (nigelle.

A fou âge (gavoit que la vérité bielle .Et que la complail’ance attire des amis ,

.- C’eft .’ d’un excellent Fer: être le digne fils.

S 1M 0 N. - -Environ vers ce tems , une femme AndrlennËVint prendre une malien allez près de la mienne 3sans Parens , fans amis , peu riche aïe? ainfi - aQuelle partit d’Andros , pour s’établir ici-Elle étoit encore jeune .*&-pall’ablcmcnt belle. , si

.sosrn - . - I’L’Andtienue commence à me mettre en cervelle.

. ’ S I M O N. , ..Vivant pOur lors fans bien. a; fans ambition . ’Coudre &’filer falloit (on occupation ;

* Le travail de les mains, de (onfil , a. fa une . . ’A fes-befoins pr’e’fl’ansvne fuffifoit qu’a peiner

rOn publioit par tout (a vextu,ia pudeur; , .Tout ce qu’on m’en d’une perçoit jufqu’âl! celui v

n: je cherchois dèja comment je pourrois fairePour foulage: fous mains l’excès defa ruilent 8Mais fitôt qu’à les. yeux brillerent les Amans ,Elle ne garda plus tant’de-me’nagemens.Comme l’elprit toujours enfienri de la peine, .Se porte du travailod le plaifir le. merle ,

" Elle donna chez’ellc àljoücr [mit a; jour, A’ Parmi ces jeunes gens qui lui faifoient la cour ,

Ceux qui pour la férvir montroient le plus de zele nObligerent mon fils à l’aller voir chez elle.

Sitôt que je feus , en moi-même je dis : lPour le coup , ç’en ef’t fait , on le tient , il en PI".’attendois le mat’n leu V l lJ l rs a et: au panage n (lui

l r C O ME D l E. 1’ 4041i tour à tout rodoient dans tout ce voiturage; . -J’en appellois quelqu’un , jelui dirois : Mon fils r ’jNomme-moi tous l’es gens qui (ont avec Crhyfis.Chryfis cit proprement le nom de l’Héroïne, i

v ’ S 0 S I E. - .Ah l Je n’entens que trop. Je fais plus . jc devine.

S I M.O N.Je ne me fouviens plus moi-même où j’en étois.

’ , S 0’ S l EnVous appelliez. . . . "-

l S I M O N-.- 1’ fuis. Je priois . promettoit,Phedre , me diroit l’un , Nicerate , Clinie; . ’Ces jeunes gens tous trois l’aimoient plusque leur vie

r ’Et Pampbile 2 Pamphile aflis près d’un grand feu ,Par complaifance attend qu’on ait fini e jeu,

g; Je m’en réjoiiiilois. Les jours fuivans, fans celle; .

Je revenois vers eux , a; leur faifois lat elle, Ij Pour [cavoit comme en tout mon fils (Ë couduifoifiij Je n’euilc ofe peuler le bien qu’on m’en difoit.

, Plufieurs fois éprouvé de la même maniere ,Je crus pouvoir en lui prendre affurance entiere z

i Car celui qui s’expofe, 8c qui revient vainqueur ,a; Gagne la confiance , a: s’attire le cœur:

D’ailleurs", detous côtez , je dis le plus farouche ;« N’ofoit , fans le louer , même en ouvrir la bouche.. D’une commune voix "entendois mes amis ,

Qui me félicitoient d avoir un fi bon fils.03e te dirai-je enfin 3 Chrémes rempli de aelc; -Mc’vicnt offrir fa fille 8c foin bien ancelle ,Pour époufer mon fils , au moins ’, cela s’entend.

J’approuve , je promets . 8: ce jour-ci [e prend.s o s 1 E. 4 .

VA leur bonheur commun quel obfiacle s’opïfe l

un. L’ÂNDRÏENNE;

I S I M O N. VPatience. Un moment t’inilruira de la choie.Lori ucChtémes.&m.oi nous mettions tout d’accord,De C yfis tout d’un coup nous apprenons la mon;

t ’ s o SI a. IOù qu’elle ioit,Monfienr,pourDieu qu’elle s’y tienne jJe n’ai jamais rien craint tant que cette Andrienne.

S I M O N. . AMon fils qui la plaignoit dans Ion malheureux ferraNe l’abandonnoit pas, même depuis fa mon ,Et tout fe diipofoit pour la eèremonieDe ces trilles devoirs qu’on rend après la vie..Plus attentif alors je l’examinois mieux.

’ J’appcrçus qu’il tomboit des larmes de fes yeux,

Je trouvois cela bon , a; dirois en mon ante :’11 pleure, se ne cannoit u’a peine cette femme!s’ill’aimoit :qu’eût-il’ ait en un areil malheur æ

Et fi je mdurois moi . que feroit a douleur aJe prenoistout cela pour la marque infaillibleDe la bonté d’un cœur délicat a: fenfiblç :

. Mais pour trancher enfin d’inutiles difcours ,On emporte le corps , il .y vole , j’y cours ,Je me mets dans la foule ; a: le tout pour lui plaire;Je ne foupçonnois rien encor dans «malfaire. . f

i . S 0 S l E. 1 . 1,Ooprment rogne dites-vous 2 s . .- - . S I M O-N. , , .4 AttenSJ’tule fçauras.

Nousvallons,nous’inivonsmous marchons pas à pas.Pluiieurs femmes pleuroientamsis fur-tout unctblontle

Me parut . . . l l, s o s r E. . .Belle PHem 2 .I *’ V S I M 0 N.

. l La plus’belle dumonds,

z æ

b

Bilé

C 0 M E D I En 1"Maisdont la modem: égaloit la beauté i e .Et tant de grace jointea’ tant d’honnêteté , A v LIta’mettoient au dellus de tout ’ce qu’on admire:

-i Poulie par un motif que j’aurois peine à dire ,.Soit qu’elle m’eût touché par [on affiié’cion ,

i Ou qu’elle eût furmon cœur fait quelqueimpreifion ç,Je.voulus la’connoître, et dans l’inflant j’appelle

Doucement le Valet qui marchoit après elle z(m’en: cit cette beauté , monami , que tu luis ,Lui’dis-je -;:ll me répond : e’efi la fœur de Chryfis’r.

L’efprit frape, furpris , se le cœur en allarmes :Ha , ha . dis- je -, voici la fouree de ces larmes ’5- "

’ Voila donc le fujet deïfa compailion-l.

S O S 1 E. .Jecrains que tout ceci n’amenerien de bong-SI M 0 N.

On arrive au tombeau. Lai , felon la coutume,Le cor V fur le hucher le brûle , (e confirme. ;Cette (sur de Chryfis , dans ces trilles monteur ,,Faifant retentirl’air de les gémiflemens , , ”Se jettant (ne ce corps , que la arme dévore , IPour la dernierefois,’ veut l’embrailer encore:Pamphile , pénétré des plus fenfibles coups t lS’avance ,çpre’fl-e , accourt , [e fait jour parmi nous;

Et de fer feux Cachez découvrant le myilereLa retire du feu , pleure , fe defef ere.Ma cher: Glicerie , hélas l dit-i ., hélas l ’Mo’ttrons en (ambigu: moins.. Elle tombe en fer bras.Leurs yeux re. rencontrant, nous firent trop entend leQu’ils s’aimaient des longtems - de l’amour le plus

S 93 I L [tendresQge me dites-vous-là a ’ .Je retourne au logis ,

Dansslefonds de mon cœur peilani Contre mon me... aB il,

l6 L’ANDR.YENNE,.Et n’ofant pourtant point iui’montrer ma colereCaril n’eût pas man ne de me dire: Mon Pere .(Luc! mal ai-je donc dit? Quel crime ai-je commis!J’ai donné dormants-à la leur de Chryfis ;Dans la flâme elle tombe , a: ma main l’en retire.Tu vois bien qu’a cela je n’aimais rien a dire.

f S O VS I E.r C’en [çavoir à propos dompter là pafion. t- Le ucreller après une telle aâion , 4’Apr un mauvais coup que pourroit-il attendre t

SI l M 0- N. i rChrèmes ne voulant plus de mon fils pour [on gentilésVient dès le lendemain pour me le déclarer ,A joutant qu’on n’eût pû jamais fe figurer

Que mon fils,fans égards,fans refpeâ pour fou Pore."Vécût comme il failbit avec cette Etrangere.Moi de nier le fait , lui de le foûtenir; - v - .Je m’emporte a mais lui ne cherchant n’a finir ,J’eus beau lui rappeller fa promelÎe 86 mienne.

. Il me rend. ma parole ,38: retire la tienne. l Y

I S O S I E.A Pamphile sulfitât vous fîtes la leçon 3

» . S I M O N;La reprimande encor n’était pas de faifon.’ - O S I E. - « .

Comment t l’ ’ i S l M 0 N. t. Il m’auroitdit , comme je m’imagine:Mon Pere.en attendant-le choix qu’on me deitine,Etponr lequel enfin je vois tous difpofer ,Pr t à fubrr le joug que l’on va ’m’impofer

r Dans le relie d’un tems qui ne durera guere . »Q1?! me fait libre au moins de vivre à ma martien:

’ S OS I E. -lieu donc aurez-vous de le réprimander t

A

il

a-r..-..4--;.

t lï a COMÉDIE.. :71 - S I M-IO N; . ’ r ’, ’ lac-refus ou l’aveu me fera décider.

,1 S’il recule ou s’oppofe à ce feint mariage”,

Tu m’entendras pour lors prendre un autre langage. AD’un ridicule amour par lui-même éclairci ,Je lui montrerai bien fi l’on doit vivre ainli.Mais fume, A l’égard de ccz’irraraut de Dave,

Qul depuis i trop longtems 8c me jou’e’ se braire .3.t Et qui pour me tromper fait agir cent relions , v.

j Il en pour mon fils d’inutiles efforts.’A me flamber aufli le traître veut l’inflruire;

5: Et-fonge a le fervir beaucoup moinsqu’à me nuire;- ’

x 30515». Eh’ pourquoi donc cela 9, -

- S I M O N; , Il r , vp uor tune e ais as!M": C’ei’t un [cèlent qui ne 98E faire un paçs . o.M415 balte. Si j’apprens qu’en cette conjoncture ’

. Le fourbe contre moi prenne quelque mer u re ,. a”* Tl! verras . . - souhaitons feulement que mon fils-. 301! à mes volontez aveuglement fournie n

Qu’il ne me te e plus qu’à renouerl’afiaire à

. Pour adoucir C renies je [gais ce qu’il faut faire:Ce que je veux de toi , c’eil de perfuadcr . ’ a

J Q1! l’hymen de mon fils-ne fe peut retardai ID’appu-yer ce menionge , 8c jurer fur [a têt.-

in (hic ce jour-ci , ce jour en marqué pour, la fête; .4 D’intimider ceDave sucette oscafion.

C’eft tout ce que je veux de ton affection.

’ SOSIE lVous pouvez maintenanr’dormir ennafi’ûrmcœz .

’ S il M1014.

.n,u

Va», rentre.

’ liij

a: d L’VANQRIENNE,’ j

. armaisœzvrxzzsstatsCENErLË’.SIMON,feul.

Un de foins fans aucune efpetanee!’Après bien des tourmens , pefier , gronder , Crier!Pampbile ne voudra jamais fe maIlCrr .Dave m’a trop inflruit ,8: malgré [a contrainteLe trouble de les yeux m’a découvert fa crainte , ,Lorfque je témoignai. Mais voici le matant,

. lnnneunuueunuua’ SCÈNE III»’

SIMO’N, DAVEL- D A V E qui ne voir pain; Simon.N appelle cela le prendre comme il faut l . jTrèsecertain qu’à (on fils on refufe une fille l

Avec beaucoup de bien arde bonne famille ,Le bon homme’falt voir un modelle maintien,Sans en dire un feïrl mot , fans enf témoigner rien.

S I M 0 N à part.Il Parka a Maraut . donne-toi patience. ’Tu n’en feras pas mieux ; ainE que je le peule.

D A V E [ont appertwoir Simon.âvois bien ce que c’en. Le bon vieillard a cru

ne fous l’ei’poir flatteur dolce: hymen rompu ,

. 1 COMÉDIE. e - 1’:Et nous ayans leurez de cette faufie’ioye;Nous pafierions 51e; jours filez d’or a: de [aïe 2 .8ans trouble.fan’s chagrin lorfqu’il viendroit tout ne: -Le Contrat à la main nous faifirau calez.La Pcûe, qu’il en fçai: ! .

r SIMON.. I Ah , le maudit efclave l:. » D A V E. .Je ne le voyois pas", c’efl mon vieux Maître,

r 57 S I M 0 N.- » - . Due 2 -V il » D A V E. ,ui m’a c e P î.Q PP ’ S I M 0 N.A « C’efi moi-’

D A V E.r 0g , c’en moi t

SIMON. .. À Me voleté .v A e D AV E. ’Où donc? ’

S I M O N.-, Ah, le Bourcau. I .

-D A V E. ’ IJe ne fiais . . :

m emmysont kVs I M O N.

Le Pendant! M , U

BAYE 1Ouf ! Pardonnez de guet-.1

e S I -M O N. -1° Ümfc . voleur 5 mais tette en cette place.

Je ne vois .

u L’ANDRlENNbE’,l ’DAVE. A

flous: n’avez qu’à Parler. ’

l SIMON.Hem!DAV E. .

(aloi?SIMO,N.

DAVE.Plüt-il g

, Monfiéux 2S I M O N. . VCe qu’on dit de mon file, lui fait bien de l’honnenzl

D A V E. . A - lS I M O N.

Ce qulotî dit E qune certaine hmm’Allume dans fan cœur une illicite dîme.

[tout le monde en murmure. I .

- D A V E. k

mie dit-on l

. v’ . Ha" vràyment l C’efi de quile monde fe me: fort en peine , que je ami z :

a: .SIMONnne. °s.cu! ”5L . DAVE. xMoi! . ’ . SIMON..3 4X1; I Toi, »

BAYERien.

SIMON.l l h Dansligrande ieuncfealame follmxfc aux feus , a; s’égaramfàns celle. . .

Bril’ens-lâ . n’allons point rappelle! le 931T é-Mais aujourdlhui qu’il en moins jeune a; plus fenfé,Due, il ifàubdlauucs mineurs, un autre train de (il

CI

COMÉDIE. A 2l:Je te commande donc, au plutôt je te prie ;lEt’fi ce n’en allez . ’c te conjure enfin

De remettre mon fi è clans un meilleur chemina,Tu rn’cntens 2 Hem a I *

paval’as trop. ’SIMONa ï

. a » Je f ais bien qu’à fort lgèOn n’aime pas , on craint , on uit le mariage. l ’

DAVE.Onlediet

D

5’SIMON. . 4a Et furtout , lorfqu’un jeuneimpruâenfl

S’abaldqnne aux confeils d’un mauvais confident ,.Il fe liure à: des maux qu’on ne fçauroit comprendra .

DAvn, .je commence , Monfieur; à ne plus entendra

S I M 0 N.Tu ne m’entens Plus! . v, *

D AV E.

Non. .S I M 0 N.[mens jufqula la Et;

D A V E. l-v je fuis Dan , Monfieur 8c ne fuis pas alevina.

y 8.1 M 0 N. . ITu veux que je fois claie , a Plus intelligible QD A V

Oüî , s’il vous plaît.

. S I M Q N» -a . v je vais y faire mon poflîbleqsi mon fils n’en ce fait foumis à la raifon ,Je te ferai demain mourir fouslc bâto ;fibreux , fi je l’oublie . ou fi je te fais grue, VQ1): fans mifefieonle on m’aflommca ta plus;

tî

,z- y L’ANDRIEN N a; aIl) bien! De ce difcours es-tu plus fatisfait à

D A V E. .Celuî.ci’ , pour-1c coup . me paroît clair saluer,» .ce difc’oursæi n’eft point de ces difcouts frivoles ;Il: renferme un grand feusen très- peu de paroles;

. . S l M Q N. . ;au ris, mais prend bien garde à certclalfarreïcr. .Tu ne te plaindras point qu’on ne [fait avens,

Adieu. e - -mnnnnmææms C E N E 1V:

DAVE fait;

V0113 l’entendezvde vos propres oreilles; pSus.DaYe,il n’eft pas tems de bayer aux Corneille!»Si l’efprit ne. nous fer: en cetteoccafion , .Pour mon maître , ou pourrmoi , je ne vois rien (10’

I bon. A iQIC faire 2l Le laitier damne peril extrême a.Il cil mort. Le fervir par quelque flratagême 2 i ASi le vieillard le [gain . . ]e mly perds L; 8: ma tu,Je ne vois que Bâtons prêts à tomber fur moi,p041and il fçaura. bons Dieux! Quelle trille journéd’Pamphile marié depuis plus d’une année ! il’enfant-ils qu’il prendra , Ce vieillard emporté ,Des contes faits en l’air pour une vérité aLui diront-ils qu’elle Cil: Citoyenne d’AtlieneS IEt de cent vifions, dont leurstêtcs font pleines ,Croîront-ils l’oudoimir , en lui frottant le dos 2Un max Marchand petit proche Pille d’AndWî k 4

. a

Il

l

I (CM ED-I E. : 1g; l’prês’fa mort , lamant cette petite fille . li il; pere’de Chry’fis qui la trouva gentille ,

La fit près de Chryfis avec foin elever lImagination: , qu’on ne fçauroit prouver !Ce Vieux Marchand mourant...Contes a dormir, fable

. Œi ne me paraît pas feulement vraifemblable lë Mais ponquoi m’arrêter à tous ces vains difcours?. l A des maux li pretfans , il faut un prompt (cœurs.

De ce vieillard fougueux pour calmer la furie , IQuoi z Ne pourrions- nous pas refondre GlicerieA venir à les pieds lui demander . . .Hélasl

Glicerie citvmalade , 86 je n’y fonge pas 5[il Et li mal , que je crains que la fin de (a vie.

Ne fait leldénouëment de cette Tragédie.Mais j’apperçois MiÇis.

mammaire ŒËŒÆWÆ

i ISCENE V.un DAVE,MISIS.i BAYE V a!

EH bien,ma chere enfant;Comment le pôrte-t- elle ! a- M I S l S.. - Un peu mieux maintenant.Mais hélas l On .ne peut faire aucun fonds fur-elle.

Ce vieillard irrité lui trouble la cervelle , IElle n’ignore pas qu’il peut en un moment. -Rompre un hymen formé fans [on confentement; .Malade comme’elle cil , languillante , abattue ,Bien plus que tout Ton mal cette crainte la tu’e’.

r

’24 L’ANDRIENNE,111c découvre tout ce qu’on veut lui cacher; aElle m’a fait fortir’pour te venir chercher.Tu lui feras plaîfir de la voir , de lui dire f. -*

D A V E.f]: ne puis maintenant ,- Mifis , je me retire.«De ma préfeme ailleurs on a trop de befoin.Dis-lui qu’à la fervir je donne tout mon foin;(ne de ce même pas je Cours toute la Ville ,Pour tâcher de trouver a: , prévenir Pamphile.

- .munmmnnmnnm’ s C E N E v1à

tM’I’ s I s [mm

i

f rŒel nouveau malheur faut-il nous préparer P.1 &De fou emprellementqne pourrois-je augurer? àDisolui que de." parjnours» tout: la Ville ,Pour triplan de trouver du prévenir Pamphile.Pour prévenir l’amphile .’ O Ciel l Ell-il bcfoînQue de le prévenir on prennent): de foin a

’Devroit-il être un jour, une heure , un moment me?

me, . v - . . r nsans venir l’aEûrer de (on amour extrême?(ac. laifl’e-t-ilpenfet eCÆel funefie embarras!Dreux.tout-puillansærands Dieux, ne l’abandonne:

pas. .

SCENE V11.

z . L ,ç Co M rot E.’ a;s mêëstnsuésrèmsu: aussi

,AS CIE NIE V’L ï-MlSIS,PAMPHILE.v l . M I S I S rentinu’e’.

Une Ciel! (gel objet [e préfente à ma vû’e’?.. Pamphile hors de lui l Que mon ame cil émue l ’

ne vois-je 211 lev: au Ciel a; les mains 8c les yeux.Notre malheur , helas 3 peut-il s’expliquer mieux a

LPAMPH’ILEi’ °D’unproeedé pareil un homme cit-il capable êEfl-ce-lâ comme en ufe un pere raifonnable è

, . M I s 1 seQ: veut dire ceci a 1e tremble.n r AM p 1-1 1 L E.

o

’ l i - v Ah! que! main ,Sort cruel , choifis-tu pour me percer le lcin a ,oïl - Quai 2 Sans me preffentir fur le choix d’une femme,

l Mon re croit livrer a; mon cœur 8c mou aine 2,4 l11v D’ab r41 n’a’-t-il pas du me le communiquer 2

’d . V M x sur.Œ’entens-jeî miel énigme il vient de m’expliquer:

z! ’ PAN-paru;i755, Chréme’sidonc à refem tient un autre langage,E I Lui qui me [Cfulëlt fa fille en maria e ,., Il prétend me la faire époufer aujour ’hui P

Oh , pour moi , je ne veux ni d’elle ni de lui.De mes voeux , de ma fil mon cœur n’eft plusle

maître : I *I: ferois à la fois ingrat, parjure , traître. a .Puis-je le concevoir? S’ilvn’efi aheun lecoursl! .

1 I .. lu-ït . t f I... V .

b

26 lL’AiNDRlENNE,Cevjonr’fatal fera le dernier de mes jours.De mon cœur embrazé le feu nepent s’éteindre-Helas l Des malheureux jeriuis le ,plusà plaindre.’ iNe pourrai- je éviter dans .mon.malheuteux fortUn hymen mille foishplus cruel que la mort?De combien detebuts m’ont-ilsrendu la proyee.jOn me vent aujourd’hui , demain lion mennvqu.a

A On me t’appelle encor. Que dois-je fourgonner-3 -Il n’en que trop me de le l’imaginer,Il n’a pû de (a fille autrement le défaire ;Il me la veutdonner, voilà tout le myüerec

M I S Î S.- Ce difcours, me fait . a: me perce le cœur;

P A M r H 1 L E;Ma’see qui met encor le comble à ma douleur,C’ell l’air inclilïerent 8c l’aborddemon Pere. 2

Croit- il qu’un mot (unit dans une telle aEaire tJe le rencontre ; à peine avoit-il pû me. voir t vPhiluinen cit à’vou: , m’a-t-il dit ç .8: ce Ioire . .j’ai crû qu’il me ailoit , ou. qu’à l’inüant je meure:

Va, l’amphile’, va-t-en rependre tout à l’heure.Aflommè de ce coup , j’ai paru comme un tu: ,Sans ofer devant lui proferer. un feultmot.si quelqu’un me demande, en une telle amAverti de tout point . ce qu’il eût fallu faire;leur («gals : mais je fgais que dans un’pareil’casj’eulle fait ce qu’il faut pour. ne l’épaule: pas.

Pour moi, je ne vois plus que parler . ni quevdire,.1 e fens de toutes parts mon cœur que l’on déchire.

I La pitié , le refpeetm’entraînmt tout à tour.Tantôt j’écoute un pere . a; tantôt mon amour.

4Ce pere me chéri-t . l’abDferai-je encore?Faut il abandonner laBeauté que j’adore 3Helas a Œe’flitcr, tous z De queleôte à! 1

5.

l Cela ne fera point-i

COIMEDlEh 27’L M I’S I’Sl kPa-t; t IIl elï’tetns de’eombattre , 8c ’non de s’étonner.

Il faut abfolumcnt qu’il parle à ma main-cire. »Tout le veut , Ion repos , (on honneur il: tendrelletTandis que ion efptit-ne fçait ou. s’incliner ,

’ Parlons , prenons , un mot peut le déterminer.

p P A M P H I LE. ’ a.Qu’entens-jç rectums! - ’

M’I S Ils. .Helas 2cm ellevmême;

.. BAM’P RiLEü(fig dit-elle P’Prens part il ma douleur Extrême;

Que fait elletRépons. ea . Mrs-13;"Me le’demandez-vous et

Du plus cruel denin elle relient les coups .Le bruit qui-(e ré and d’un fatal h menée ,7

- Malgré tous vos erment , malgré bidonnée, . 6Elle craint en un mot que ce funefle jour»

K: A fou fideleceeur n’arrache votre amour. p ;P, A; MPIHAI L Eh. .

Ciel il puis-je le perlier P miel fonpçon l’a frappée P’

Ah ,émalheureu: l C’ell: moi qui l’aurais donc trom-

e! * I - .Je ’abandonnerols , au mépris de ma foi, i’ Elle qui n’attend rien que-du Ciel et de moi-2

l’expofe’rois res mœ’urs , fa vertu non commune ,

Aux bizarres rigueurs d’une in junte fortune t-

’ M I SI 3’.-

. - - Elle ne doute pas tQue s’il dépend devons , Pamphile ; mais hem la

811m vous y contramt . . i II P A M 1’ HI L E1. » .

je ferois allez lâche

.Cil

X

in L’ANDRIEN’N-E,P°HF 10ml”c a P°"l’- brifér la chaîne qui m’attache! l

’ M [US I S. I 7 .* Elle merite bien que vous vous (canniez041e les mêmes fermens tous deux vous ont liez. ’

1) A M v H 1 t. E. t ,Si je m’en fouviendrai 1 Qui 2 moi PrTonte ma ne:Cc que me dit Chryfis parlant de Glicerie , .Occup: ineeilamment mon efprit a: mon couvi. L

’ Montante ; elle m’appelle ; 8c moi plein de-doulenf,j’avance 5 vous étiez dans la chambre prochaine;Et pour lors , d’une voix qui ne fortuit qu’à peine, .a Elle me dit , (,Milis , j’en yerfe encor des pleurs)as ’Elle eû.jeune, elle en: belle,elle ellfa e.& jemcuüv: Pour conferve: ("on bien quepeut-el e à cet âge!v La beauté pour les moeurs en: un trille avantage:v Je vous conjure donc par tannin que je tiens .t. Par la foi , par l’honneur ,par mes pleurs .913

les ficus ,a Par ce dernier moment qui va finir ma vie . qa De ne vous (épart; jamais de Glicerie.sa Pamphile, quand j’ai-cru trouver un frere en W")l L’aimahlc Glicerie y cru; voir un époux ; l’.’a: Et depuis tous les foins n’ont tendu qu’à voui Pl"a: Soyez donc (on tuteur , (on époux se fion perc-se Du peu de bien qu’ellea daignez prendre le foin:r Confervez-le , peut-être elle en aura beloin.Elle prit nos deux mains ,8: les mit dans la litant:a: Que dans cette union l’amour vous entretienne 5»

l n c’en tout - . . Elle-expira dans leméme moment-]e l’ai promis , Milis », je tiendrai mon ferment-]: ne trahirai point la foi la plus fincere .Je te le jure encor.

* I 8 l S.t i Pamp hile Je. l’efpere ;Mais ne montez-vous pas, pour calmer les ennuis Il

4

-

. l 4l

5

J

CIOËM’EDIEZ’A’ A

.- .- PAMPHILÈ., Ate ne paraîtrai point dans le troubleau je fuis;-Mais , ma chue Mifis , fajs’en forte de grace ,Qu’elle ne fçae-he rien de tout (c qui ce palle.

I S I S.J’y ferai nies efforts. v ’

. PAMPH 18E. . ,* . . Attèns,Milis. je crains.blennie ne puisla’ voir. .

i ’ M I S I S.

ï!

"M. ..

atlas l Œe je le plainw-

. Fin du premier 448:2 -

3o- L’A-.ND’u’IENNE, a ’

ACTEJL’SCÈNE PREMIÈRE;

’GARI’N,’BYRRHIE.

C A R I’N .’ Ïvje bien entendu t Me dis-tu, vrai , Bjjrr hie .1 1’Le croirai-je? Pamphile aujourdîhui le marie!

. B Y R R H TE. tCela n’en que trop vrai. -

i C A R IIN. I. .Mais de qui le (grisai: 2.-Dis-le moi donc.

’ B Y R R Il I E; ’De Dave a l’infiant je l’ai (55!

. . C A R I No ’Jar u’ici , quelque efpoir ,au milieu dama crainte ,Sou ageoit tous des maux dont mon aine elt atteinte,"Mais enfin interdit ,languiflant . abattu , lJe feus que je n’ai..plus ni force ni vertu.C’en cit fait . je fuccombeà ma douleur mortelle.Eh ! Puis-je vivre âpres cette affrenfe nouvelle?

B Y R RH I E ,Lorqu’On ne Peur ,Monfieur; fair; ce que l’on. vent.Il faudroit ellaycr à vouloir ce qu’on peut. ’

p c A a 1 N.’ me puis-je fouhaitet quand je perds Philumeae:

l i l .

Impxi arc];

a, ,COMED’IEQ » :31].I B Y R R H ’I E. v iEh! Ne feriez-vous pas , avec bien moins de peineg. l-

Un effort pour challer ce malheureux amour , . . -Que d’en parler fans celle 8c la nuit 8c le jour è

. Sans relâche , attentif au feu qui-vous dévore .2Par de pareils difcours vous l’irritez encore, .

Canth. *Helas 1 Clig’il t’en: aifé , dans un profond repos ,’ ..

De voulait apporter du. remedeà ’ÎncS maux- ’B Y.R R H I E.

Je vous dirai pourtant f. .. j ICARIN. j f, l Ah! Lame-moi. Byrrhtq, ,

Un feinhlable dikours me fatigucôt m’ennul’°’ ’

BYRRHIE .,Vous ferez lit-demis tout ce. qu’il vous plaira. ..

Pamphile de mon fort lui feul décidera;- ; . . ; ’Il faut toueemployer , avant que je pétille. "-Il le rendra peut-être à mes défirs propiçe- jJe vais lui découvrir l’excès de. mes muffins;-Et s’il n’efl pas touché des peines que je Tous ,Pafur quelque. tems au moins j’obtiendraiqu’ildiîë

en:Un hymen que je crains, 8c qui me defefpere’. -Pendant ce tems il peut-arriver , que (pair-on à

. B Y R R H I E. LIl ne peut défçrmais arriver rien de bon. » n h

- ..ÇARINv aJe vois Pamphile. 0 Ciel! Confeille-mofi .31!!th-L’aborderai-je , ounon 2- . w

B Y R R H I E, p yo Contentez votre enva

- Découvrez-laideur ou l’amour vous ’a mis.l’un-être craindra-p51 quelque chofedepia, .h a

I

’ remua uæüWu-Mv

in: ! Pourquoi dqn’c cela 1

3:"; L’AN mu E N NE ,A

s c E N E 11.; ucané: , BYRRHIE , murmura:

PAMPHILL-I! vois Carin , bon jour. ’

r C A R I N; ., Bon jour , mon cher Pamphîlc;

En vos feules boutez trouverai-je un’azîle? " rSerez-vous mon ami z La rigueur de mon (on:A misant: vos mains 8: ma vie a: m: mon.

P A M P H I L E.Hélas , moucher Can’u ! (Edefpoir et! le vôtre 2 î

je rac tris ricnpour moi , maigris-je: par)? autreMais e quoi’s’agit-îl! ’ .

. C A R I N. -Il s’agit de f avoir

si musions mafia: , comme on dit , ès cc (oit; .BAMPHIL’E. I .

On le dit; ’ rC A R I N.Permettez moucher , ne ’ vous die -

Un adieu qui fer: le dêtnier de magie. F * - .PAMPHILEv

u C A R I N.v A - Je demeure întcrdîh

sans; vous parler, 8c vous m’avez tour dit.Byrrhie infiruit-d’un mal que j’ai peine à vous taire;flous Peu; de mes malheur: détendue myûzrc. .

Ra

CÔMEDTE; ’ à)I . B Y R R H I E; I

Gîii da , je le ferai .. très-volontiers. I’ P A M P H I L E. -’ , l Hé bien! ’

B YAK R H I E; lNe vous àllatmez pas furtout , c’efl moins que. ries Monfieur cit amoureux , amoureux à la rager

. De celle qu’on vous va donner en mariage.e vPVA MJ? H I L E.

Il l’aime !«Mais , Catin , parlez-101 nettement. u,-Vous aime-pelle auflî a Pat quelqwengagement M vPourriezwous... dires-moi... Ce que je me propofe...

l ’ C A R I N4Nori , je vous avoüerois ingeuûment la choie:

l P A M P H I L E.

7 C [1R IN.y fuis (le vos amis , Pampbile ,jelc croî-àr cette-amitié donc entre nous établies t o

Rompez promietement cet hymen qu’on Public], 3., p AM9 Hum-.13-

]’.y.ferai mes efforts.

* ’Ahlplût au,Çiel, Ca rin,que pour vous a: pour m0114.

C A RI N. . lv Ou bien . fi votre cœur.Dans cet engagement trouve tant de douceur .. A ’f

. PLMPHILEKmufle douceur r1 V VC A R I N; -. Au moins , a: pour-derniepegl’acei

Difïerez d’un (cul jour le coup qui meemenlccrs ’LPour me donner le tems de délivrer vos yeuxD’un ami , d’un amant ’, d’un rival odieux.-

v. PAMPHILE. .Écoutez-moi. Catin. Dansvle fiecle à nousïommesiVous ne l’ignore: Ras .,pn-Ich°mxc de": hon-unes g.

l

34 L’ANDRIENN E";Œi’patez d’un bienfanlqu’ils’ n’ont jamais remit...

En arrachent le fruit neleut dl pas dû.le fuis , vous le (gavez , d’un autre caraâete:Ainfi l’ont vous parlu- fans feinte , fans mylterc . ,Cet hymen fi contraire à vos plus chers délits ,.Me caufc maintenant de mortels déghifus.

’,’ , C A Il IN. 1Helzs lVous me rendez la joye æ l’efperaneer

** P A M P H l L E. VVous pouvezmaintenant agiter) mâtina. v’Faites , pour l’époufet Jouer mille raiforts

Pour ne l’épaule: pin: , je finîmes emmi: t I. C A LI N4.

J’emploirai . . . E5 PA-MPHILE. rl v t Due vient. C’efienlu’ihque j’efperg.Son confeil nous fera fans daine nécefÏaire- -

C» A Il I N à Bjrvhir.’To1 qui cent fors par jour. me mets au dei-errait; I 714Retire-toi . va-t-en.

v ’ EX, R R H I E. .Monfieur. jufqn’âu menin.

ææægfiâfiælâælââæâæâ

3-» c E N 15’ 1.1.1.; "

PAN pre-1ms , CAR-mu, anus;D A vue [Jumennlîr muphtbu’ Cari..-

on Dieux 1 (Q: de plaifits: Eh», Meilleur: de çgrue ,

Je fuis un peu pçfl’é , permettez que je paire.annihile n’eltæil peint. gammas a Dans (on «lit:

a iC’OMVB-DÏ E. 35ile voudrois rétablit laipaix’st laciouceur.il: morbleu , rangez-vous? ou diantre feue-îlets!

C «A R l-N. , ’f-Il me paroit Content. .

P A"!!! P-HI l. E.Il ne Îçait pas peut-être

les troubles, lesdlagrins dont 1e me feus 1mm. ’ ’ ,.D AV E.

S’il el’t infiruitiles maux dont il cil menacé. . s

C A R I N à Pamphile.incantez ce tgu’il dit,

7 ’ « Dl V E. , t Il court toute la Ville ,Et de nous’reneontrer il n’efl pas bien facile;

l-De’ quel côté tourner 2’ i* r 4c A-RrNàpmpbiIe.

i I ’ Que ne lui parlons-nous?D AV E.

P AN PHI LE. s

Dan? l

x

de vais. .’--

Il * D KV E. ’ [vous e. Wi g Dame 3 A-hiMonIçuer’cit (lobsil! vous avili ,*’Cnrinv? Allegrelres , merveilles 3Emma-moi roussie!!! de toutes vos oreilles. .

P A M P H l L En.Dg" ,je fuis-perdu.

D’A un »De grace , écoutez-moi.

o tu M r H I L E.Je fuis mon. . . ’

a D A V E. ’Jefçais tous. -

* , c A M N. -Jen’ai recours

au."

29.-)! le *

se L’ÀNDRIENNE,DAVEV k

je fait fort bien infirme.viP A M P H I L E. .

Dave , l’on me marie.

c I D A V E-]: le fiais. 4rP A MPHI LE.-Dès ce fuir.

’D KV E.

a" Eh ,’rnerci de ma vie.Un moment de repos. le (gais vos embarras.Vous craignez dlépoufer ; Vous , de n’époufer ras?

. ’ ’ A C A R I N. sC’elt cela. ’ V ..

l - PA M P H l-L E.Tuîl’as dit; - » -

D A V E. I0h , celle: de vous plaîndr:julquesici tous deux vous n’avez rien à craindre. l

Hâte-toi , tire-moi de la crainte ou je fuis.

I h D AV E.8h ! je le fais 211m le plutôtque je puis .- lVous n’Êpouferez point, vous dis-je , Philumgwniât l’en a1, je vous jure , une preuve certaine. f

s P AM1 PH l L E. rD’où le (gais-tu , (li-moi. , - - fiD A V ï.

" Je le (gais , 8c fort bioV°"°,P°f° tantôt) par forme d’entretien ,M’a dit z Dave . je veux fans tarder davantageDe mon fils aujourd’hui faire’le mariage. ’Pallons. Vieillard jafant tient difcours luperflusDont rrès-hcureuiement je ne me ioniens Plus.

* même raflant, rempli d’une doulçmi moncue ’

Je

, C0 M E D l E. -je cours pour vous porter’tette trille nouvelle.Je vais cirait à la Place . ou ne vous voyant point, ’Je me’trouve pour lors affligé-de tout point.le gagne la hauteur ,i 8c là ,, .tout’horrd’haleine,En cent lieux diliercns ou Mon «sur: romene .Elevé fur mes pieds , je m’apperçois « nubien .Œc je découvre tout , se ne difceme rien. ’Je defeens proprement , je rencontre Byrrhie.Avec empreiÏement-je le prie a: repric

, De me direen quel lieu mus êtes, Ce tzigane. Mie te arde . m’écoute .64 s’enfuit sulfitât.

.g Las . saigné , chagrin , je peule , je repenfc,.,;Mais pour ce mariage ou fait peu de dépenfe , pDis-je alors. Lin-de ’us , je pneus Quelque foupçon.Ce bon homme me vient querelletvfaus raifon.Il nous forge un hymen pour nous tromper, je gage.Ces doutes bien fondez s’appellent mon courage:

.v a. c-PIAMPHILE,En bien , après a . r

.D A V E. . 7Après, plus. aillanl , plus difpos.j’arrivei la’moifon de chrêmes auflitôt. l’je-confidere tout avec exa&itule. I ,

,: Un (cul valet , ànsfoin . 8c fans in uiétude . vRefpiroit à la porte un précieux loi r ,E1 malgré la: grand froid ronfloit avecplaifitil’en treflaillc. ’

. P A M PHI L EPourfui: i

D A V E.* Cette maifon’m’étonne;

D’où performe ne fort , où.-n’aborde performe ,

Où je ne vois amis , parentes , ni parme,Ni meubles fomptueux, ni riche vêtemenSaOù l’ou ne parle point de mutique , de danfe; . A

38 vL’AND’RTENNE;s PAMP’HIL-E..

AhDave l i I -* D A V E.Cet hymen a-t-il de l’apparence a

l P A M P H I L E. j -e ne ai ne en r. - . -J . à q P D A v a. l. Cm: me dites-vous la!C’eft très-certainement un Conte que cela.

je fais plus. A l’inllant j’entre dans la cuifine, àJe n’y vois qu’un poulet d’aflez’mamaifemine ,

Un (cul petit poilionqui dans l’eau barbouoit ,Un Cuilinier tranfi qui dans les mains fouffioit.

C.A RI N. f ’Dave tu me parois comme un Dieu tutelaire.Je retrouve en toi feu-l un Protecteur, un Pere.

’ . . J). A V E. AEh l vous n’en Ætes pas encore ou vous penf’ex.

C A R I N. l ’ çIl n’époufeta point Philumene. I

. l . D A Y E. vV p . Bit-ce allez tDites-moi s’ilfvous plaie,efl;-ce ainfi qu’on raifonne’!Parce n’il ne l’a oint,faut-il qu’on vous lardonnaiNe tar cz pas ’, al ez , employez vos amis ,Montrez-vous carellant , obligeant , a: roumis;

’ p Ç A R I N. . .-Va ’, je n’ouhvlirai rien. Il": ferois plus encore.

. Pour ponças: un jour la Beauté que j’adore.

H cornois.

p ni.S CE NE lfiV.pPAMPHILE,DAVE.Ï .’

PAMPHI:LE..’

Mais pourquoi donc mon pere à ce po’nt nous» Ijouer P

t A V E. . oIl fçait bien ce qu’il fait , vous l’allez avouer, .Si Chrémés rompt des nœuds formez par votre Pere’j

Votre pere ne peut que (e plaindre ou le taire.Il (eut bien qu’il. eût dû vous eneparler d’abord,

Il vous veut maintenant mettre dans votre tort.Si dans cette union feinte qu’il vous pr-opole ,:Vous ne lui par-cillez fournis en toute chofe ,[ils 1 pourlors vous verrez de terribles éclats.

,pAMpHILL1eme prépareaî tout.

I - D A V ElNe vous y, trompez pas.(Tell votre pere au moins,pen fez-y micuLPamphile;’Et dcilui renne: , c’en choie peu facile.Dans de nouveaux chagrins n’allez point vous’plon-au le moindre (ou çon qu’il pourroit le: forger, [ger,.Il vous feroit cira ethniquement Glicerie ,Et vans n’en entend riez parler de votre vie.

PAMPHJLEla daller! Julie sicle! *

r ’ D A V E. . vN’en doutez nullement.

f 1D i;

si;

4o. L’AN’DpRTENNlE, ’PËËPH’ILE» i ’

fant-ilfaire. e s! 4 ,.Q5 1 DAVE A ’n v ’ Dire tout maintenant , hmimine les conÎeils vous n’aurez nulle peine ,Et que vous êtes prêt d’époufer Philumeue.

« . PAMPHI’LE.’ ’

nave. IFlair-il? ’ ’ s «P A M P H l il. E. ’

je dirai a. au. *

s. BAYE" .PourquoinonïFA M P H I L E ’

W (hejevaisë...Non bave ,encore un coup ,’ ne m’en parle jamais.

e .D AV E.f . ’ ï

mon

Ctoyëz-moi’. i I - ’In P A M P H I L E; ’ ’

C’en efi trop , 8e ce difcours muait. 1

.h D A V E. ’ lMais que rifquerezvous a Écoutez-moi de grue; il

P AIM P H I 1, E. gDe me voir (eparer de l’objet de me; voeux.D’époufer Philumcne , et ’vivre malheureuse.

.j nave. tCela ne fera point . fois dit fans vous déplaire.levois plus clair que vous dans toute cette allaitesVous ne lia-tardez rien à vous humilier. -votre pete dira : Je veux ous marier .J’ai cho’li ce jour-Ciponr celebrerla fête.

Et vous lui répondrez . en intimant la têtes. .- imon pcre j je ferai tout ce qu’il vous plaira.Fin-vous- en me; , ce coup l’allomtnera ,

V. .;’ o CÛMEDYE.Ruée bon homme enfiu’ep intrigues fertiles ,collera de pourfuivrc un dellein inutile. tChrémés dans fou refus plus ferme que jamais fiVous va fetvir , Moulieur. 8c [clou vos lbuhaits. lAinfi vous panerez , au gré de votre envie ,Sans trouble , d’heureux jours auprès de Glicerie.Chrcmés de votre amour par mes foins informé ,Dans (on jolie refus [e verra confirma!Mais relioutenez-vous uele noeud de l’affaire.Eû de patoître en tout oumis à votre pere-Et ne vous allez point encore imaginer "w

’ Qu’il ne trouvera plus de fille a vous donner,Dans cette engagemem que vous faites paroîtresrIl vous la choilira vieilleiët laide peut-être,Plutôt que vous laitier dansle déreglement ,Où vous lui paroillcz vivre julqn’a préfetst.Mais livvous vous montrez (Soumis a [a puillance ,Le bon homme pour lors rempli de confiance .N ous laillicra’le teins de choilir , d’inventer .Œel remede’a nos marne nous devons apporter.

si

, PAMPHJLE. "ï’ Davea eroËs-tu cela a - v. , l -DA’V F. s. r5’- . i 51. je le crois æ sans cloutev RAMl’I-IILE. .

- Hclas l tu fçavo sec qu’un tel clin: coûte l

. v I i D A V E. IPar ma foi , vous rêvez. Llwi donc , y peul’czwoussp On le r’uocque de lui tant qu’on Veut , entre-nous.” Le voici. Bon , courage ,un peu d’efirmiterie.

Surtout ne-paroillcz point trille .1: vous prie.

41. L’A N’DRLENNE, ,

"39:15 N 19V.SI’MQN-al’A.’MPHILEV3DAVE,

’ i Il SIMON. ’

JE revienspour fçavoir quel confeil ils ont prix.D A V E à part. -

Cet homme croit trouver un rebelle en [on fils;I! médite à par: lui quelque trait d’éloquencc .Dont nous l’allons payer au: rement qu’il ne pehl-Allons , longs! à vous . 6e pondez-vous bien.

Ph M P H I L E. .)e ferai de mon mieux , mais ne me dl plus rien.

- , D in: E.Si vous lui répondez . ainfi que je l’cl’pere .1

Tous ce que vous voudrez ,j’obcïrai , mon Pers;Yous le verreZpConfus , fans pouvoir dire un mol

Ï Il fi cela n’cfltpas; prenez-moi pour un [ot-s r Mon.

A]; a les voici tous deux , a; je mis 1:5 furpœndxc.

. » . DAME. v a,Prenez garde , ilwnous voit N’importe, , Il faut l’at-

’ S l M-O N. V tendit»Pamphile 1»* » DIVA V E.

Tournez-vous a &pamillez farfelu.

4 CQMEDTEÇ: 4;

SClENKEœVT. *3.1 M o N ,1) A.M P er’tjE-;D AV 15,;

BYRRHIE.’.; -1

PhMPI-IILEb

A H! mon Pu: ! D A V E.’Fort bîcn k1

321M 0 N. l1’ - C’cflaujouræhui , mon fils,L l’hymen F: coudai , 8: quem»: f: dîfyofc.

- FPA’MI’HlLE." » ïMon Fer: , je fuisprêr àœmginerla chofc;

, - B YR Mi 1 a: 1149.";m’enœns-je? Que civil? ’ A - - » «- D’wvgz. . ,

b ’ Ildemcurc mienS Î M O N. ’ , . ’

Mon fils; de ceÀîfcours-jc fuis fort fatîsfaïtac n’attendois pas moins devotrcpbéïfrancc 7v.

- «L’effet- n’a nullenienùrbmyé mati eTpenhcc.

Ç ’D A V B.réunie-- w - ’ Ë . ’

.B Y tu H11 E 24m.Après le tout dz ces mauvais railleurs ,.

Mon 5mm: peut chercher une autre fcmmc ailleurs’.

. S 1 M O N. ’ [die a.Entrez. Chtémés dans Peu chez moi viendra f: le.»I1, ce. 2&9: pas à lui mon fit: , à vous nanan;

.«1 .;waangMNE; Je PAMPgJLm.BYRRHTÈ.

O ten;elô:h1œurs lquêees-vous devenus IN I

n-Ü’ÏSIMON. e411c: , rentre? vbus dis-je , a: ne referiez plus.

æââââââfirâfiââââââââ

SCIEN E VIL. * lEIMONgova

’ DAVIEÀpdrt.’

EX vais.

L me-fegzrdé, Il croit ,.je gagerois’ma «de,IQ: je tette en ce liempour quelque fourberie.

. S I »M 0 N-Sî de ce (cèlent. , par quelque heureux moyen -, ’le 139111013 . a , A quoi doncs’oecnpç Dave 2. .

ELWfi a e» * A A rien.SJMOM. .A rien B . . . » A.DAua A eA tien dt; tout . ou qu’à l’influx; je meuler à

-M0N .- » 1Tu me fembloîs penfilf . inquiet tout à l’hegre.

BAYE, ’ fiMoi 3 Non, . I ee . S l M OVN. , ’Tu marmotœîs gourma: je ne [gis qui; e

D A v E. ’Qui coçt’e ! Il ne fait plus ce, en] dit , En m fifi.

COMEDte. c. 4So 5’51 N;

Hem à

S I MOIN oRêves tu .5

DAVE... 4H;. , l . l » Tîèsvfouvenedans ha m’ese fais Châteaux en l’air , je bâtis dans les rurës -,

1E: rêver de la Forte , eft v0us le fçavez bien , ôRêver à Peu de choie ,’ a: pour mieux dite , à tien;

SLMON. e(baud îe te fais Phonueur de te parler , j’enrnge- 5Tufdevrois bien au moins me tourner le vifage.

- D A V E." eAh ! que vous voyez cIaïr E. c’en encore un défautDom je me déferai , Monfieur , tout in 9146:. o

S le M 0 N. L VCe (en for: bien: fait ; due Foîë en ta vie. . .

v ,,. DAvneVous voulez bien , Monfieur , qua: je, maternerait:

 5 I M .0 N- -De quoi? v I .D A V’E.

De vos avis donnez très à propos; o

. v S l M ON.jîy confens. I’ - Dl A V E.En e552: , aller tourner le du:Lorfque quelqu’un vous parle!

S I M O N.. I A quelle patience... 5

’ . D A V E.C’efl: choquer tonl- Mai: remet: bienfcance.

o

:4...

4; L’AsN D R l N" E ,.

SAmas-tu bientôt faît a Ï Il aD A V E. ,

V * Une telle leçon rMe fait ouvrir les yeux de la bonne façon.

. W. SIMON.’ .,0h l. tu mlaveuirzs quand ton oreille prête . . ; -

V D A V E. lJe mlen vais , je voisbîen que je vous romps la tête.

SIMON.l pIl: non , bourreau ; vitra-ça ,. je te veux parler.

D A V X ’

, . Bon LSIMON. AOui , je te veux parler , le veux-tu bien ou non e

- D A V E. rSÎleVCŒ (Il! , Mdnficur, . . . pS I M O N. I rAh , bon Dieu I quel martyre. JD A V En

Que vous enfilez encor quelque chofe’àçme dire , lJe me me gardé .

l erON., , Chien ! eD A V E;D’interrompre un infant . , .

S I M O N.I: ne le fais-tu pas ,bourreau , dans ce moment lr

’ D A V. E.

me tairai. .* S I M 0T N.Voyons q ’D A V E.

le nlonvre pas labouchea.

c 0:14.301 E. l a,WMON.Tant. mieux. . l

. ; D A V E. l , .Et me voila , Monfieur, comme une Touche.

Il S l M 0 N. Lp h Et moi , fi je t’entens je ne manquerai Pas»Du bâton que voici de ne aller les bras. ..

’Or fus . puis-je efperer qu’aujourd’hui fans con. .11:1th

La vérité pourra ,fans recevoird’atteînte ,Une fois feulement de ta bouche fouir a

.. fiDAVE’ .Chu voudroit devant vous s’expofer a mentir?

, S Il M O N.ÈCofite , il nleû pas bon de me faire la moque;

, z DAvnJe ne le [gais que trop. (un s’y frotte , s’y picque’.

S I M O N. .01x bien , cela conté comme tu me le dis ;.Cet hymen neifait-il nulle peine à mon fils EN’àà-tu point remarqué quelquetronble en (on arme;

.A Icaufe de l’amour-ouï! a pour cette femme 3

e DAVE ’lui ê Voilà , ma fol ,de’ plaifantes amours !Ce trouble fendent de trois ou quatre jours tPuis , ne fgavezwous- Pas (pa’lls font broüilez and

femble a kS 1* M O N.

D A Y È-]: vous l’ai dît.

.5 l M O NvNon , à ce qu’il me remblai,

’ D A V E;Dlrbien, tout va , vousoie-je . au gré de vos [cabaliez

Broüillez a

48 E’ÀND’RJENNE; V -Ils [ont broüîllez , à ne (et-aigle jamais.

» Vous voyez qu’à vous plaire ilfaîït tout fan poflîble.

De l’état de fonlcœur clefl la preuve fenfible. l

V-.I-inrv A: »Il efl vrai que j’ai lïen d’en être fort content :Mais il infepàm wifi: , embarallez , pourtant.

1. g ..Ï i D14 V15., Ma Foi ,j’e.ne puis plus le cacher davantage.l je crois que vous verriea’ au travers gl’un nuage.

3 ’ I ’ S I M O N. A

Il) bien? . ’ A AA D A VgE " :’ , Vous me l’avez un , ilel’t un MW

’S I’M O N. -Tu vois il - a V.D A V E. i - t ’

Pelle !]e voisque vous être; bien au:S.1-M-QN.

Di-moî donc et 4 v i . »À A .- D av E. . ,

I - gGe n’en riena,e’efi une,haga.te1k. :

«. [SI-MON. rMais une: a - , ; 7. ’.r " .DAVsE.’ v-5 (me fe forge une jeune cervelle.

-, I Minou... ,-Quai ê]: ne puis f du" "’ * ÜÏDA’ÏÏB” i ’

Il conçoit de l’ennui. : .tMaîs ne me broüillez’pas , s’il vqus plaît . avec lui.

e: S I M O N. ’ - -Il ne le (gaur: point.

. I v D A V E. ,. Il dit Tfou le mariedans. éclat ;xqu?on-l’expo(e.à a plaifamerie . .V.’ s

a ï- . » t i SJMON.

. «C-OïM-e-E Dt e; v v au,

p V "5 I:M’Ô.N- " -’ Il; IComment donc? me. i ’î in] VIE. ï

mai [dit-il I, perforant n’eit commisPour prier feulement nos pareras , nos amis; .’Pour un fils », pourfuit-ilv, rempli d’obéïllahçe 5 3

Epargne-t-on les foins autant. ne la dépeinte-t

i ’ S 1 M O " iMoi aD A V E.

p Vous. Il a monté dans (ou appartement.Il y croyoit trou ver un riche -emmeublement.Il n’a pas tort , au moins. Si j’olois ,. . 4

,S’pIMON. Je t’en pria

V e D A V E.je vous-aceuferois d’un peu de ladrerie.

A S. I M 0 N.Retire-toi , matant. .I D A V E à pan.

Il en tient. ( Ilfnn’.Silâlâëlâââlâfâlâlûlâgëlælâëlâls

l S C E N E VIH-s 1 M o N fuel.

SU: me foi ,je crois que ce coquin. fe macque encor de moi.Cc traître , ce pendard tpute heure m’occupe.thuoi a Serai-je donc incefliammentla dupe t,si j’allais. . . C’elt bien dit , que [ne 11 de rêver!Bonpou mauvais , n’im porte , il faut mut éprouver,

En du feeend Afin

p .3°. ".- L’AN DER 1 gNNe;

ACT- E in.SCEN E PREMIÈRE

S I M 0 N. un’ H ! je nié maintenant , felon toute apparence;D’un accès affûté concevoir l’efperancc.

S’ils m’ont voulu joliet dans cette affaire-ci , lJ’ai dequoi maintenant me mocquer d’eux m’ai.

S’ils (ont de bonne foi , comme 1e lefouhaite ,Dans deux heures , au plus , l’affaire fera faire.Hola , Solie , hola tu Bons Dieux ! que de plaifirsDe voir tout rem: au gré de fcs délits!

fiæ:&&:âïêæi:ëëûËfi

SCENEILSIMONV, SOSIE.

Q Ue vous plaît-il , Monfiellr a.S I M O N.

. . Ecoûte des Merveilles.Mais ce coquin’de Dam cit tout yeux, tout oreilles.-

1

Etc "à";

connotai. p 518’05 IF... . i i

La- deltas. n’ayez aucun foupçon.Il n’abandonne pas un’inlla’nt la malien.

Tout le fait , dirent-ils , au gré de leur envie g o ’Ils n’ont jamais été fi comme de leur vie.

- s I M 0 N. l I .I -Tel qui rit le matin, pleure à la fin du jour rEt le proverbe du: , que chacuna fort tout.

S O S l E.

Eh comment donc r lS l M O N. ’Je fuis au comble de la joye."S O S I E.

me! en enfin ce bien que le Ciel vous envoyezSI M 0 N. ’

Ce mariage feint ,â plailir inventé ,Ce conte g . .

Prtns garde.

S O S I Elit bien , ce conte a

S 1 M O N.

p Bit une vérin:v S O S l E; lD’un autre que de vous , j’aurais peinea’ le croire.

S I M O N.Je te vais en deux mots conter toutetl’hiiloire.

. Mon filsn’n’ayant promis ce que je demandoit ,Et même beaucoup plus que je n’en attendois ,M’a jette tout d’un coup dans quelque défiance.J’ai prié Dave alors avec beaucoup d’inflanceDe vouloir pleinement éclaircir mes foupçons 5Le traître m’en a dit de toutes les façons;Mia fait CCD! (incitions fur une bagatelle ;Et le chien m’a fi bien démonté la cervelle ,Q1; dans tous (et difcoursje n’ai rien vû , fine!

E i ja

s

u L’ANanlENNE’,Œil le mocquoitde moi. g, 4 , -. e’ v- ; sage-E.» s -

I, Toùtdebon 351Mo. N.æ

Tout de bonje chaire fur le champ cette maligne bête. .Tout émit queje fuis ,il me vient dans la têteDe voir. crèmes. je-fuis ce premier mouvementj’arrive a la maifon dans cet emprelTemenr.

a Les complimens rendus!) je lui fais des carelres ,’ Cent proteflations . mille 8c mille’promeEES e

j’ai tant priè , prellè . je m’y’Iuis fi bien pris ,Que fa fille aujourd’hui doit époufer mon fils.

S Q S I E.Ah l que me film-W" ?

I S l M O Nt i, ., C’efi la vérité pute.Tout m’a favoriiï: dans cette conjoncture ,« .Il: tu verras dans peu-Chtem’ês venir ici ,Pour conclure l’hjrnen. j;nfiemeut:,.le voici.

, .uuuuuuuuuuauuu[SCÈNE tu;

SllilONjSOSlE,CHREÂ1ES.

SlMON.îOn , je ne me fens pas O Ciel !]e te rensgrace.

Mon cher Chrém’cs , fouillez qu’encor je vous

embraile- ’Allons , n’aurons-nons pas e Safie faire,

i A

il

comparaîtra. 5,mammmm’æsammmmmmmm -

s ce I 17V-CHpREME’S. er on

CHREMÆË’S. i Ila

n

t I

- il Otre interét , le mien ,Me fbnt vous demander un moment d’entretien.

S I M O N.Chez moi nous ferons mieux.

C H R E M E’S.

et Il n’en pas nécefl’aire.Un mot ehbien- tôt dit , je ne tarderai gueres.

S I.M O N.Vous-n’auriez pas change de réfolutîon z

C H RE MLE’S.I Monfieur», fumoit: ceci j’ai fait réflexion: ’

Dcvos eiIrpreiTemens je n’ai pû me défendre ,.’ J’ai donné ma parole ;&- je viens. la reprendre.

Il. - A . .’SIMON.

il Pour la [scande Fois , Chrémés ,1 perliez-vous?

l,

. i CfH R E M E’S .. Pour la centième-fois. Car enfin , entre-nous ,

r A Votre fils plongé dans le "boulange,IroËs-jc ainfi donner ma fille en mariage?C’en ce macquer, touvfrauc.& vous n’vlfongez pas,De me poulier vous-même à faire un marinais pas iÇxoyez d’ailleurs , Simon , que cet elïort me; coûte...

S I M O N.Ah de grue l un moment. *

CHREME’S. ,I, «Parlez , je tous écoute.

E nj

æ me)" V

,4. L’ANDrR’TENNE,s 1 mon

chrêmes? par tous les Dieux fore-vous con ’urer .Par l’amitié qu’en nous mi ne peut altérer ,

(M des nos jeunes ans a commence de naître .Que l’âge se la talion Ont-formée &«vû croître .

Par cette fille unique en qui vous vous plaîlez .Par mon fils , du falut duquel vous dilpofez , ; ’

wD’accomplir cet hymen’fans tarder’davanra’ge.

C’efi de notre amitié le plus [rît témoignage.

j c H a E M 12’s.Mal, Simon! cachczemei tout: votre douleur. -

’ Ce difcours me faille a: me perce le cœur:i A vos moindres defirs je (ms prêtà me rendre.

Du moins , à votre tour daignez airai m’entendre.Voyons. Si cet hymen leur’efl avantageux ,l’y confcns , à l’inflant marions-les tous deux. vMais Quoi ?Si cet hymen que votre cœur fouhaite,Dans des gouffresde maux l’un 8e l’autre les: jette ,

Nous devons regarder la choie de plus près ,1h l prendre de tous deux les commusinterétsPensions donc , 1501!th bien a: de l’un 8e del’autre, .Qre Pamphile en mon fils , que ma fille cil la vôtre.

sr M o N. 4I: , je le Fais auflî , je ne regarde (jn’enx jleur bonheur cil très-Fût,leur malheur cil douteux;A conclure aujourd’hui,Chremés . tout nous convie.

’ (la R’ E M E’S. v

Comment? iV S I M O NIl ne voit plus. .

C H R E M E’s.

Pr qui donc!

S l M O N. ’Glicerie.CH R E M E’S.

renteras!

COVMEDIEL . 5;ShMON. . e -Ils [ont Mouillez ; mais Conte: lâædcæufiu

Si broüîllez , que jelproïs quÎil n’y longera Plus. v

H .CHRïEME’S.Fable! e ’ ”

. v S l M O N -.Rien n’efl,plus vrai ,Chrémês. je. vouslejllîefm

C H R E M E’SNe nous arrêtons point à cette couic-(lute.Simon , nous le fçavons , a; depuis plus d’un jour :»Lus "c032: D1355 MANTS vasmounum’r L’AMOQK;

S 1 M0 N.- e ,Chrémès , nÎattendons pas que ce: amour renaîffe .jEt profitons d’un tems qu’un bonydcftin nous lame.N’cxpoîons plus mon fils aux charmes féduâcurs ,A uxlarmes , aux trant’pons , à ces feintes douceurs,Dont (e (en avec finît une coquette habile -,Prévenons ce malheur en mariant Pamyhile.De Philumene alors mon filsvétant l’époux. ,,Preudraedes [animeras digues d’en: a; de vous.

a -’ » CHREMË’S; .Votre amour aveuglé vous flatte :8: Vous abart-Nous accordera-:41 nubien qu’il vous refufe INe nous amurons point-d’un ridiCule çfpoiw. I

S 1 M O N. o .Sans l’avoir épmuvé pouvez-vous le [gavoit P

. . C H R E M E’ StEn vérité , Simon . l’épreuve en dangereufe-

o 8 l M ON. AC’a , je le veux , prenons quela chofe eû douteurs;S’il arrivoit , (pourtant ce que de ne crains pas)

I . (hymne défordrc; Eh bien , fans faire (le-fracasNous les (épaterions. Regardez , je vous P116 zVoilà le plus grand mal. Mais s’îl change de vie; oConfidcrez les biens que vannons donuerez :D’abord . nom: unifiez. ,1 que vous Iconlcrvcrçzgk I

o D"

4.4: * vw’ A

35’ L’AN D R r E N N En,En feeonâlîeu , le fils que vous rendez au par sPour vous, un gendre acquis , se foigneux de vousA Philumene enfin un eycui vertueux. [plaire , e

C H R E M E’SOhbien fait , que 1th men les unifie tous deux.

S I M O N1 I Ah le’efi" avec raifon , Çhrémés , que jetvous aime,Je vous le dis fans fard , à l’égal de moi-même.

C H R E M E’S.Je vous fuis oblîgé Qui vous a donc amuïsme l’Audrienne enfin ne voit plus votre Fils a

s 1 M o N. [CroireVous me feriez rand tort , mon terrer chrêmes , de03e je voulufle Ici vous-forger une hiRoire. nG’cft Dg, c , à”qui mon fils ne cache lamais rien ,(hi me l’a du tantôt par forme d’entretien.C’en de lui que ye ("gais , comme. chofe certaine ,Le defir qu’a mon fils duépoufer Philummc:Je m’en vais l’arpeller. Cachez-vous dans ce coin;De tout ce qu’i dira vous ferez le témoin,

. C.HR E M E’S. Ile fais ce qu’il vous plaît. k

. s; 1 M 0 N;t - ’ Ah 11e voilà luiëmêmc.

fivwîflmv sæwwwvwvwvv’ S C E N E V.

s mou, CH-R KM E’S caché, DAVE.

D A V E; «I)Outquoî;n°us l-’1’-.Îm!2-vous dans cette Peine ex-

. I Item: P l11 f: fait dêiatard. C’en (et macquer auffi 1L’époufe ne vient pant . 8c devroit être ici.

Nous femmes de la voix dans une impatience. a!

.3;

«à

4

COMEDLLU n451.154 o N. .Va , Due . elle y, [En 151m6: que l’on ne peule.

’DzAY ’E. .

Elle n’y peut venir slice-rôti?

. S I MI) N. .3 le le qui, à -Et Pamphile? ,i D A v’E;(Il, l’attend plus ardemment que mais.s I M 0 N ronflant.

Hem , hem , hem. i e . 1D A V E. l i s’ Vous touffe! àSvIIM O N.

5 Ce n’en: rien.

D A V E.Je râpera--

Tous ces petits enfans dont vous fixez grand-percéAurons belota de vous , cela donne à rêver ; . AEt pour eux St pour nous il faut vous conferver.

ne matou s 3K 0. D A V. E-. Il court , il arrange , il ordonne;Et le donne , ma foi , plus de foin que performe.

. S I M0 N.Mais encor , que dit-il l A Ls . D A V E- VOh , vrayrment , ce qu”il dit à

je crois qu’à tout momens il va perdre l’elprit.

. S I M. 0 N.Eh comment donc cela ë

- D A V E. » .v 3qu ameîmyaticnfl;Ne fgautoit’fuppotte: une fi longue attente.

’58. .L’ANDRIENNE,’ 5 I M 0 N ronflant. man. ’

Hem.hem. l .BAYE.Mais cependant , ce rhume cil: chitine.

.8 l M O N. ’Un peu de mouvement que je me fuis donné...Lailfons. Il parle donc (bavent de Philumenc?

D A V E. .C’en Ion petit Bouchon , fa Princeife , (a Reine;

t s I M O N.Kiel: me fait plaifit, hBAVE-

. V Et le pauvre garçon .M déjà compofé pour en: unçlchahfou.

I S I M O N.e [e uc tu ris. c

I Pan q DLA V5.i Ilfaut bien que je rie;Je n’ai jamais été plus joyeux de un vlc- u

’ S l M O N. -nave , il faut maintenant t’avoüer mon (caret. lj’avais toujours de toi craint quelque MauvaistraltiEt;l,’an*.our de mon fils avec cette étrangersMe rendoit défiant , je ne puis plus le taire.

D A V E. lMoi , vous tromper a Bons Dieux lque me dites-vaut.là a

le ne luis 5 vraymenr. pas capable de cela.

I SIMONJe l’ai cru. Maintenant que ton zele m’impofc .,Se te vais découvrir ingénûmentlacllofet -

. DAva94101 dans t

- SIMQN. i.T a, le (gantas , sa: je me fie in!»

i lI

ll

, ’"fDnVEtl’aimerais mieux cent fois... . .i

S Il M O N! ’ ’- x ’ . . C’en airez , je te qui;L’hymen, en finition ne le devoit point faireU . ,

..’1 . ,. .J... l.lSIMONp’ i"’fW.

Pour vous tromper j’aii’fait tout ce invitera:

D A Y E.Que me dites-vous-là ë

i - ” S I M O N -me la choie en ainü,

, DAVE; *Non ne n’eulTe jamais deviné celui-ci l

Ah l que vous en fçavez l * ’C H R E M E’ S [nantira lieu a?! il lioit "th.

C’en tro long-rem s attendre .Et j’en [gais beaucoup plus qu’i n’en falloit entendre,Je vais chercher ma fille et l’amener chez vous.

VÏ S ÇlîbJEs V14’t .’ S,IM0N,D,AVE

- .. "sinon; .T U comprens bien t ,

, i ADAVEàput." ,.i Ah j Ciel! ou nous fourrerongdnqtts jIIUSIMON. V

I la: (au: te fatiguer d’inutilc redite g

èoMæDrEIÎÇ) a

Comment 2

. .. , , . ,Yo" VL’AN’DIRIENNE;Tu vois de tout mais la millage Je lainâtes

v ’ DLVE- e. I " fIl ne «nichant: rien, Monfieur , je compteras tout.

l fin WSIMONje te leî’ieuât- consentie l’un à l’autretbouŒu-

f v- "D Y’A’V E.Ne vous ou un Înt. . .

s g YOSI M O-N.." je veux . . .D A V E.

» S I M UN.Mais , du moins ,il faut bien que je te remercie;Ce mariageenfin-doat je me fçaisbgn gré, . ,c’en roi , Daim rififi roi ni me. 1’35 pifocutei I

4-.» p,DAVE "mBanc fuismott. . . . i. S I M O N.Plaie-ile p

les: bien ,1: mien: du monde.

, S I M O N. ,È: jcm’cnifouviendrair I p i i p i i jv, DA’VEàpm. - .V ’ (bigle Ciehe confondu .4

le vous en prie. .

» - S .1 Mo N. IQue murmuns-tuvlà-sout"basemreiflldcms tu . . 1DAVE.

Il m’a pris tout d’union? des éüloüiffemeng,

v * SIMONM p. Cela repliera. Déformêüfzi, en km , .. si l .(me "1°"i’fi1’ dans l’hymm fagemme (a comporte.

V i. . V i4 in iv. E. I.une; nous n’en aux: que duuçomcmemcm.

SIMON. l

il?»

---.,...q

COMÉDIE: l"; or. . .SIMION. *Dali! . nucal: que jamais tu le peux maintenant.

LZA adrlenne 8c l’amphi: étant broüillez enfemble rC en pour ce mariage un grand bien, ce me femble.

, . D A v a:R°P°[°Z’V°u5.fm m0i . puifqtfe je Vous le dis.

I S I M v IN’cR-ll pas à préfent 2 l s

D A V E. .’ Il en. dans le logis:s I M O N.

" je m’en vais le trouver , cette alîaire le touche.Il faut de tout ceci l’infiruire par ma bouche,

s c E N E, VVIIÇ.,.«

’ -DAYEfiM

Ù fuis-je louvais-je men; l quel deflin en la

mien: ’ f . A ’Je ne me connois plus , 8c je fuis moins que rieur.Ne pourrai- je obtenir . par grue finguliere ,Œon me jette dans l’eauia tête la premiere P

l’entreprendrois bien : mais malheureux en tous;J’y ferois mes efforts fans en venir à bout-

’ Clinique mauvais Démon ,. par quelque diablerieaMe retiendroit en l’air pour conferver ma vie.

ne deviendrai .e donc ?]e fuis bien avancé 2l’an tout perdu , brouillé , j’ai tout bouleverfé. VSans en tirer de fruit, j’ai trompé mon vieux maître;

Dans ces nôces enfin qui ne doivent point être .Milerable , rembarque et j’engagefon fils ,

ça

’6’: L’ÀNDRIENN E;Malgré tous fes confeils que je n’aïefoînt fuiviu uSi je puis revenir - du danger qui me prelle ,Je fais vœu déformais alla fainte Pareil: ,De chercher le repos 8c la tranquillitéAu fonds de la mendie a: de loifiveté.Pour lors ,je plierai (ans trouble , fans affaire gLa nuit a bien dormir, le jour à ne rien faire.Pinelie , rufe , fourbe , adrefle . aâivité zTant de foins , tant de pascque m’ont-ils rapporté!Si j’eufle demeuré dans une paix profonde ,Maintenant, nous ferions les plus heureux du monde.Ah lje le vois. Grands Dieux! c’en cit faim: je croîtQI’i

ffiælâlâllâælælââ’ælâââfiælljâlâæ

sic (EN E avr-.11.»-DAv.E,.,pAMpn1LE. Il j

me va voir ici pour la derniere’fois.

t; ËPIALMVPHfiILE.OsUttrouverai- jeldonc ce faderai: a, ce traître?

i ÏD A V E È part-

]: me meurs. - I - I’ a P A M P H l L E. .,I A mes yeux ofera-t-il paraître"? qDes rigueurs du deftin je n’ofc murmurer. -Des confeils d’un maraut que pouvois-je efpererzmais il partageravle tourment que jiendur-e.

"A. n. DAVEEpart.Si je puis échapper d’une. telle avantul’e ,

le n: dois déformais plus craindre pour mes jours.

V .j quem-Pains. ime dirai-je à mon Pere 2 Il n’efi plus de recours; -

x

ÜcoMroroW Vs;Moi qui lui paroiflbis rempli d’obéïffanée... .. 4

De changera les yeux aurai-je l’infolence? I(a: faire a je ne lçais. - l

ç - ’ÎD A V E. . . ,Nimoi , de par les Dieux î

Et cependant en vain j’v rêve de mon mieux.

" PAMPHLLE. VAh , c’eli vous 2 . . tD A V E.- Il me voit.

p p A M p H t L E.u en bien 2 ou me reduit ton confeil dételtable l ’

Dans quel abîme aEreux . . . a

li . D A v E.je vous en tirerai;P NM P HI L En

Il: mien retireras à sD A V E.’ a

, ’ ’ i ou bien j’y puisai VÈ , ’ PA M P H I L E. -Un!» comme tu lbs fait, double chien,toul à l’heure.

’ D A V E ’ r7 e Non, je m’y prendrai mieux Pamphile, que je meure,»

PAMPHILE. -Œçi donc ê Je me fierais encore à toi , Boureau ,A101, qui m’as tendu ce! horrible panneau tNe t’avais-je pas dit qu’il valoit mieux le taire!

D A V E. ’Oiîi , vous me l’aviez dit. ,P A M P H I L E. sQue te faut-il donc faire l

s D A V E.Me pendre. Mais avant cette execution , I f, Donner-moi quelque teins pour la réflexion; L

Fij

mime, mîferablç t l

z

a L’ANDRLENNrsg pIl ne faut qu’un moment pour nous tirer d’affaire.

Il i A M P H I L E.Non , je n’enrens plus rien qui ne me défefpere.Infâme . tu peux bien t’apprêter à mourir. ;Mais je veux y rêver pour te faire foulirir.

anosognoaësansooæsn

s * S ClE hJIE I)Ç’PAMPDHlL’E, sur, CARINf

caniN.’

Se-t-on le penfer 3 Ofcroit-onlecmireiPeut-on exeéuter une aâion fi noire i

’ P A M P H I L E." le fuis au defefpoir j Carin. Ce malheureux; -

En voulant nous fervir , nous a perdus tous Jeux. V , ’ QARIN.’

tu voulant nous fervir! le prétexte eR honnête.P A M P H I L E.

r

a

Comment .’ l I , ïC A R I N. 4 .A ces difcours croitœn que je miarrête: *

P A M P Hi L E. v(ne veut dire ceci e

C A R I N.i v Mon malheureux amour

1A fait un changement bien cruel en un jour.Vous abandonnez donc cette pauvre Andricnno ;Helas l je vous croyois l’aune comme la mienne.

. . PAMPlHI LE.. cela n’efl pour: ainâ , vousdis-je ; croyez-moi

x à,z

CÇME’DIE. 65Ï Ç A R I N. p ’

Le plaifirn’étoit pas airez grand , je le vol ,Si vous ne me flattiez d’une faire elperancc.

Epoufez Philuinene. 4 Ç" PA M P H 1 I. E. ’

Une vaine apparence ’-Vous abul’e , Carin. Vous ne comprenez pas

ne c’efi ce malheureux qui fait notre embarras.Il devient mon boureau. Mes interets , les’vôtres . . a

C A R I N. .lVous traite-t-il plus mal. que vous traitez- les’autres 1 ïP A M’I’ H I L E. ’

si vous me connoiflîez , ou l’amour quesje fens ’,

Je vous verrois bientôt changer de lentimens.

C A R I Ni. .Ah! je voisee que c’eli l Malgré l’ordre d’un pore,

Malgré tous les difcours 8c toute fa colere ,Il n’a pu vous contraindre enfin à l’époufer.

P A M P H l L E.Écoutez . ün’mOlUCnI Vous sa délabufer: h

On ne me forçoit point de prendre Philumene. 7

, (LA R l N. ’ .Et vous la prenez donc pour joüir de ma peinerE A M. PHI LB.

C A R I.N.-Mais enfin l’époufez-vous , ou nous

P A M P H l L, E.

Attendez.

. vousmefaites mourir. Ce méchant , ce friponM’a tant prié , prcllé d’aller dire à mon pere

n’en tout abfolumenr je vouloislui complaire:a 5Qt’il a fallu Ceder après un long débat. "

v C A R1 No. tggizvousl’a conicillé t ’

r r;

’K .L’aANDRj’F, NNE, P A M P H l L’E.Cc chien , ce feelerat.

’ CARINDue! »P A M P H I L E. ’

Dû: a tout fait,

’ C A R I N’ * Et pourquoi I

PAMPHILEv .( * le Yignore. .c AR 1 N. , » JDan , as-m fait cela a

- D AV E. Ijel’ai fait:ÇA RI N.

Ciel ! encore lIl: quoi i Le plusvmortel de tous (es ennemisPouvoitr il in’veutcr quelque chef: de pis î

: D A V Eje me fuis,abufé , Monficùr , î: vous l’avantAinfi de nos projets la fouîme (c jou’é.

Je ne fuis pourtant point tout à fait abattu.Laura-moi terpirer,

’ .P A M P- H I I. E. , Et bien que fans-tu æ Parle vît: , 11 aliteras. ’ . *

k JDAVE .- . Cc’quc i: me proporcPourroit dëj: donner un grandAbranfie à la chofe.

P A M P H Il. E.Enfin nous diras-tu à- . . *

* ’ D V «I ,, - e n’ai pas commencè-ll fan me pardonner d’abord tout le yaEé. ,

COMÉDIE. t W aÏ:C . A R I N. - ’

Soit. -11 A M P H I L E.Ah , fi je remets en fes mains ma fortune. z

je jetai marie quatre fois au lieu d’une.- D A V E.

Je le-tïens. Cjen efi fait nous feronstouuontetîs .flVous entendrez parler de moi dans peu de tcms.

P A M P H I L E.Quoi ENous ne fçaurons point 2 . .

" D A V E.I Allez , lainez-moi faire-ïJoyeux avoir moi [en] Honneur de cette aga-[eusi je ne réunis felon votre defir , I A ’Vous me pesterez après tout à tout: lama... -

’ P A M P-H I L E.Remus-nous dans l’état où nous étions.

D A V E. ’» ; ravagé?Allez , je vous répons d’en faire (131:th . -

Fin d» filai [17m Aile.

2! " -l.’ ANDR le me: .l

aæaaæaagæs manageons;moasææaæasæaæsVACTEIVJA

;SCE.N;EÎPREMIERE«M I S 1’ S.

Î H Ciel ! qui vît jamais un tel empreffimenrl’ ’Allez ,.foyez ici dans le même moment ,

Marchez [courez , volez , faites toute la ùille..Et ne revenez pas fans amener Pamphile,Cet omire- mc paraît très-facile à donner: r’ r

. Mais pour l’executer , de quel côté tourner PDave vient à propos ; ilnous dira. peut-êtreCc que dît , cè que fait, où le cache fou maître. . fââiæælæââælâiâââââlâlâââââ’ ,

.5 CENE Il. 1’ tu 54.45 , au». v 1:. , 141315.. ’ j ,Amplijle.yenr.il donc la mettre au dél’cfpoit .3

Peut-11k fans, mourir être tin jout’fans le voir a e

.I .- a DAY E, ’Mifis, maltage-niant, en un mot comme en mille,c,’en cit f1!!! panel: cou? il n’efi Plus de Pampille,

- M1 81 5..m’efigildone arrivé à l

z.I

f

Comme. , a,DjArV E. l Vj C’en un traître ,lnmîngrae; ,

Un importent , un fourbe, une lâche . un (cèlera,M I S I S. -

Abandonneroinil la pauvre Glicerie!

l D A V E.Il llabandonne.M l S. I S-

51! Ciel î

D A V. E. I’b l Cefoit on le matît.

. a M l S I S. . l811ml: en mourra. v lD A V E. .Moi j’en fui: prefqne mon-.-

M 1 s 15. .Mouche î y courent-il? A

VDAVE e Ia Il y coulent nestor. ’

M1518. 4 iDate . tu t’es trompé , cela n’en Pas croyable;

* BAYE jJe ne t’ai jamais dit n’en de plus véritable.

. M I S 1 S. ..-Et les Dieux permettront qu’une telle aérien 2 la

’ DA v E. e A , *Ce n’el’r pas de cela d’on: il efl queûione

I M I S, I S. V - vPour le punir-efi-il une allez rude Peine D ’ ."’ Un VIE. r Ï.

Non,- l " :lïî"’tî’l. t M’ISIS.Il aura le front d’êpouler’lth’tlnmenei . .

" - "BAYE. "Ï: " tuOüî- l ’ t ’ z v-

. . & o

I.

y

7d ’ .L’ANDRÏENN E;l f * iM I sa! S. a a.’as-tu ît enfin" uÎas-tu it là e us 2ou a 51mn.liai dit; j’ai fait . . . ,

MI S I S.Eh bien E

D A V E.. Cent dire-ours fayerfius,MISIs a x’

Et que té répond-il î - v -

; .DAVE ;-’ l Planté comme une idole .Il n’ofe proferer une feule parole.

M I 8 I S.-

Ilnete ale .’nt? . ’ .Il eh comme ln benêt;

Et m’entend , au: fouiller , dire c: qui me plaît: ’

’ l M I S I 3- ÀPas un mon - l. - ’ D A. V E. ’Pana mot. L »ursra- A. . lAllons: voir Glicerie.

D A V E. -Ma dicte enfant , Simon n’entend point raillerie.le n’en ai que trop fait 5 je viens Vous averti-r . . .Bon Dieu l fi de chez vouson me voyoit fortin . Ç

- M I S I 3. *Et tu me parles bien au milieu de la tuë a

’ D A V E.Je puis dire que c’elt une choie imprévfië;

BAYE;-. M I S I S.N: fécule doncpas , je reviens.

V Je fartent.

l

eoMÈpIrgÏ 7.:mmæmæŒËŒŒnŒ

’ s. C E N E 111.

CRILTON,DAVE.

CRITON.’ PErdrai-je au chercher bien tics pas 8c, du tout:

.1 DÔVEVoici quelque Étranger. l I CRjTON. l

0m . c’cft dans Cette ylaee:

" D A V E. qui donc en veut-il î

C R I T ON.Me ferez-vous la graee

De vouloir , s’il vous laît , m’enfeigner le logis

L De Glicerie , ou bien e la (aux de Chryfisa

. D A V F...Vous voilà maintenant, Monfieur , devant’fa porte;Pour Chryfis , vous [cavez - . -

n - carton e roui , je fga’wqu’elle et! motta

Yonszlæeonnoifliez donc; l I M Vil D A V E.

A - 4 - , --Sije la cannela-ois!J’étais [on ferviteur, Mouflon: , 6c l’honorois.

Comme elle méritoit. -- ’ -C R. I T O N.

Elle étoit Adrienne.D A V E.

le le (gais. * .

. . a .y: ç L’ANDRI ENNE;s, .2Q.,.,DCRITDN.1 v. ’ Et de plus ma confine germaine]

Eric viens tout exprès prendre polleflionDe ce qui m’appartient de fa,’fucceflîon :

’ Car )’a’l lieu il’elpe’rer que déja Glicerie, s 1Rendue heureuvfement au fein de fa patrie ,A recouvré (on bien 8e fes parens aulli.

- . A V E. ,Elle cil comme eue étoit en arrifiantic’i , r . g1 8ans parens, 8e fans bien . Monfieur, je vous le jute. a

’- .CRITONlji.Il: ! ue j’en fuis fâché l La pauvre créature!Si j’eufle f il Cela ,flloin de partir d’ And ros , »

[y ferois êmeuré chez moi bien en repos. ’A lToutle monde la Croît la’fœur de ma parente;Sous ce titre elle a pris a; le fonds a: la rente.Erran’ger moi . que j’aille intenter un Procès .je tien dois efperer qu’un malheureux rincés. 3’

V Glicerie cil: fort jeune, elle doit être belle : l lTous les amans iront folliciter pour elle ;Il: diront que je fuis un fourbe ’. un affronteur .Qii n’ayant aucun bien fient-u fuTPCt le leur.

l Quand toutes ces raillonsnek’feroxçntlpas valables; (. chmwn la, toujours aider les miferables æ

,4

y curTowE; bien, mon cher enfant [on magané Cam; J

I a I D A Vil-Z. " 4Monfieur Criton donc fait yun aulli galant hommc lNe; le trouveroit pas (l’IAtlienes inf’qu’à Rome. l

I l A C R I T O N. 7je vous fuis obligé de ces bons fentîmens.

.34V . :DAVECe neTont Point’icl de mauvais complimens.

CRITON.

. . , . .A. E.-oh, palmant Monficur . aux: fignoler: ,19ng ,

l» CpMEDJIidwat (73I QuITON. tl-" .’u: Vous m’avez bien inflruît ,v jurons en remercïfiiEt dans un autre efprit je vais voir Glicerie-

, D A V E-n; ,7 la voilà qui fort, la auvre femme. - f IC R 1 I O N.

- s C E N 157 1V.-CRITON ,,DAv1â, suceurs , M1515;

v , Efclaw.chlorura

O Ciel l je vois Criton!D A V E. ’ A

’ . » Elle tous ltend les bras.’ t C R I T O N. ia C’en vous . me clteie enfant à °

i [GLICERIEC’elt cette infbrtunée ,j

Aux rigueurs des denim toujours abandonnée.

C R I T O N. I l iAh tque le Ciel ici me conduit à propos ! ,

° Allons . ne tardons point , retournons voir Anches;Tous mes enfans font morts , je n’ai plus de famille.Venez . vous y ferez comme ma propre fille.(fiel pitoyable état ! Les yeux baignez de pleurs;Languillante , abattue. ’ .

’ GLICERIE’.A]: , Criton! je me meurs.

r

x

r . A.74 t-L’ANDQÎENNE;f C R 14T 0 N.,

Poumoi 10115 levez-vous 2’ G L l C ER I E.

. . Une importante aŒaireM oblige de fortir , je ne tarderai gutre. . I ’Cpncluilez-le, Arquillis , dans mon appartement.Rtpofez-vous , jet-misa vous-dans un ’mornent.

. ,CRITONV.(fiiurêdenin plus heureux vous guide . 8e vous con-

j un e , - l. p- Et qu’en tous vos delleins le Ciel vous favoril’e l j j

mammnm manteaul S(3EbJE.V- Ï

GLICERI E,.Mls,is,DAv1L’.1GLlCERIE’

Ave, tu voie l’étar ou Cbry fis me réduit.De ce beau mariage enfin voilà le finir,

Car il u’eft que trop vrait, Pamphlle m’abandonnc.

’l -wDAV«E. Ü

M

Je ne le comprens pas. .v A: - ., v -

’ G I. I C E1 l E.; w Et pour moi. je m’étonne,V6 le peu que je in! , que mes «bibles appasAyent pû le retenir fi longtems dans mes bras.Son amour futl’eifet d’unaveugle caprice s j ,A mon peu de mérite il a rendu juûice. ZSans parens . fans amis , (ans’tnaifiiance , fans bien ,’Je n’ai pas dû prétendre un cœur comme le lien.Palans l’éclat , fans bruit rompons ce mariage.

’ A «égards au moins ma rendrelle. l’en age , iEn tout roumife’aux loix guÎil voudra m impofer - i-

l r’r’

9p

COMEDUI’"E.* 7;. «a, D A v E. * a . vA ces virions-là faut-il vous amurer E l .Guida , dans un Roman ce difcours . avec gratte],I n gcn ieufement pou rroît trouver (a place zMais les contes en l’air ne font plus de faifm.Il faut parler , Madame, se fur un autre rouf,

M l S I S.’ Ne vous abufez’plus ," narrez la ces chimons , s v

le ferieulement paniez à vos affaires

i G L I’C E R l E:Je ne puis plus longtems fuppotter mon ennui.eLe Ciel me rend Criton , a; je pars avec lui.

a Il faut loin de ces lieux chercher une retraite r5L Et pleurer à bill: la faute que j’ai faire.

D A v E. t» .Prête à perdre l’épouia qu’on. veut. vous arracher ,. .Vous ne ferez pas un pas pour l’empêchera-

" M I S 1:53; r ’ ’Avant que de quitter ces objets de colere ,Il nous relie en ces lieux bien des choies à faire.

v I G L I C E R I E.Helas ! que puis-je encor-2 3 ,w ’. -DA.v.Ej.-;. a p. U

Vous taire. m’écouter.Recevoir mes confeils , ce les encourez. -

« l MI S’I S. ’ ’p. Effipdoyer hardiment se l’honnête a: l’utile ,i Afin de conferver votre honneur, se Pamphile. l

n ’ octet-:1113. .Helas ! après des foins inutilement pris ,.Je ne remporterai (pelions: 8e que mépris.

. M I S I S. ilSi rien ne l’éiiflit , fi tout nous defefperev, ’Nous ferons c nager-le pere , le beauptrc 2 i ’La bru , le gendre encores 8; fans autre faSPn  e ’ .

Û ’ a KG I z

. Mais écoutez- le,aù moins. Pour moi,je vousadmires

7L un NDRIENN c;Il faut les aller tous brûler dans leur maillon;Allez , de ce panet laill’ez-moi la conduiteSurgeons gnous vauger , nous partirons enfuite.

G L I C E R l E.De femblables difcours au mentent mes ennuis , ’Et ne conviennent point àl’ètat ou je fuis.

D A V E. .Mais , Madame, en un mot, que prérenelez-vom’

faire? GLICERIE. iFuir, pleurer , a: cacher ma honte 8e ma mirere-

DAVn lPrenez des fentimens plus juiles a: plus doux. JEh de grace . une fois , Madame , écoutez-notai.

M I S I S a Glicerie qui "un" le site.

AH’THPAb-ù t-e

GLICERIEi Eh quoi? Ne fgai-jepas tout ce qu’il me veut dire I

4

t. DAVE ,- iAh . juficCiel ! - ’Ï G L IC E R I E; j - lIl veut que je parle a Simon ,* t

Et que j’aille à les pieds lui demander . . . . .,’ D A V B.

. , , . I * ’ Eh , non.Il s’en faut bien garder. C’ell à Chrémc’s , Madamcp

(M: vous (levez ouvrir votre cœur avorte au]: j, o v NLeporter . l’excite: à la compaliiou , ’ z”De Pamphüe avec vousdéclarer’l’union’, v . 1 ’ l

Et lui dire fuiront. mais qu’il vousen farniente; j AŒé très-certainement vous êtes Cito enne. xConjurez-le.. prenez-le ,embtallez es genoux)Demandez-lui s’il veut vous ôter votre épeuré;

Du faim noeud qui vous joint faites-lui voir legage,Et de fréquents foupirs ornez votre-langage; ’si vous vous y prenez de la forte , (andain l

j .

I

ZVÇoMEÏnËJJ Vfi.Vous-luivfcrez tomber les armes de la maint-5’ - »’.. "

p Pour la troll-1éme fois ilirompra cette alïaife pi ’Etc fera prêt lui-même âvous fervir de pesé;

,. .G LICERIEL.Je veux bien me fouinettre encore à tes avis ,Da-ve , de point en point tu les verras fuivis.Mais fi le fort [e montreâ mes delirs contraire ,’,Dès demain je m’impofc ’un exil volontaire. ’

V D A Y E. ’" Allez tout ira b’en , cuide vous le promets ,i

Et mes prefltn,timens ne mc’trompe’nt jamais;Le foudre menaçant grondeIur notre tête:Mais le calme toujoursifuccede à la tempête. p VPour plus d’une raifon il oliban qu’en Ce lieu

" On ne nous trouve point- tous trois enfemblc. Adieu; .-

- essangeazsaoæoooooo

soulage mes douleurs, Ciel , je te le demande;

S C E NE ’V’I.

fiGLiCERm,MISi&,GLI.CE.RIE.

iiMlSli . .Retenez bien cela ,’tnnis que chrêmes l’entendre..., Allons-nwseenrcltez lui , poînt’del retardement;

. n GILîI’Ch’R’I E.

Ah l’du moins laine-moi refpirer un momentæ

MISIS:, ASongezà voust’rerd’un embarras Rmelle.

Il faut pour relpirer avoir du teins de relie:

GLIC’ERIEJ * tNe preux-tu point pitié del’état ou je fiais? v I

e . b. il],U

a.

il . i, 3«et " L’ANDRIENNE,Rififi ,croi moi , je fait bien plus que jene puis 7 4

La. ne nous’flcltons point: mais ditesomoi (le grace,-Qerons-nous tout le jour dans cette même place a

GLIGERIEJ(la , donne-moi la main , allons , Mifis. GrandsDieux !

Sur l’excès de mes maux daignez jetter- les yeux.Ah , Mill: 3 que je crains 3 On ouyre cette porte.

M 1 S l S.Nous craignez! ’

G L l C E R I E.Q5 Simon , ou ne rentre ou ne [cm

, M r s 1 s.Eh l lainons-le rentrer ou fouir; et panons.GL I C E R I E.

Ah , ma chue Ml

unauuuuuuuasuo.S CE N15 Il V11: .t

SIMON , cri-canin , MISISO,,SOSIE.

q A Llez , ne tardez pas .dépêcbez-vous , Sous,. l Amenez Philumene 18e chrêmes , je vous prie.

Dites.lui qu’on l’attend avec empreKementhfiefon.

G L 1 C E R I E. i IO Ciell que! coup de foudre; 8c ne! trille moment!Tous mes feus [ont troublez.& je (gus que mon aine...

D A V E filin; fait que afin. IAllons .- préparez-vous , voici Ch: me: , Madame

lis , un irritant .demeurons.

a. a

abaca:

.- C 0 Î Ï?» ’ . il: 79j

Œîæœææ wifi?8(3 E leî XÎIII- l

G’LICERIflE, MISES, c HR EME’S.

Mis1sCas bêfitez? Il fi’cfl pli,1s rem: Je reculer. 5 hLe fort cncfi fierté, Madame . il Faut parler.

Il vient. De votre cœur qu’il’voyelcs allarmCS.V Jeun-voix: à [es pieds , baignez-les de vas latmcs .

GLIC.ERIE- Perm cttéz-moî , Monficur . d’embtaiïcr vos genoux,

E: dç vous demander... . . - * 4 C H R E M E’S . ,’ Madame. . java-vous.

u. gVIoLICERInLaiKczvmoi . cet état convient à, ma difgtaCe.

r ( CHkEMEmVMadame , ("ci-vous , ou je quitte la places GL1cERIEn l

Il faut vousobèïx , pùîfque vous le voulez.

f 1C H R E M E’S.C3 , de quoi s’aginîle Je vous enteras , yarlcz.

-. . GLICERIE vPamphile guidoit être aujourd’hui Vous gendrç. .5;C H R E M E’S -.’

G’L I C E R l E.C’efl mon époux. v

C H R E M F3. V uf 93e venumutm’npxenârfl

)

«-

a.» .-.-L’ANDR’I ÈNNE,

GLICERIEM. montrant [au Contrat de mzéiage.»Tenez , liiez. , vàîh des gage; deü foi.De plus , j’en pour témoins les Dxeux , Mina 8c moi: 7VOUS , enqui je croîs voir. un promirent- ,un Pere ,Ne nfabandonuez pas à tout: mim’fexe. nEn m’ôzan: mon é aux, ’vous me donnez]: mon»Vous youvez d’un cul mot faire changer mon (on;C’en donc entre vos mains qui burd’hui je confie;Mon "pas , mon honneur , ma nunc , 8c mavvie. a;

CHREME& -Que veut dîne" ceci î je tremble , a: dans mon cœur:4 Un feue: mouvement me palle enfa finaux;

8015N ET .G L ICI-TE; a; CHREME’S, M 1 5.1 sa»;

3D sz’DAVE

H , Meffieurs les nigauts iech www un hmm. ’

me yvre; I . . -Pourquoi le harceler ê Cefilezldc le pourfuïvye.Pelle (oit des. benêts ! Ah , Mefdàmesv, c’efi vous kVous pourriez apporter du trouble parmi nous;Détalez promptement, .Vîic ,e qu’on le retire.

GLICERIEî,’ ’Mifis . entendez-vous ce qu’il cramai"?

M I S I S ÀDMM.Songes tu bien . pendm . . . e

D AV El;- I ’Ces gris [ont moulas, .

COMÉDIE-j I 8xRendezomoî ce Centrale g, a: qu’on n’en parle plusQ

. NMISIS. -’11 rêve , il extravague. ”

. D A V E. s p ’ ,u r Un pareil mariage ,Hi , vous le fçavez bien , un conte , un badinage. ’D’ailleurs , vous gagnerez dans un tel changement. * îVous enliez un époux Confervant un amant.PampKile vous verra (au: crainte , une myflere ,

Lorlquh. a. i l 4- "C BREME’Sàpefl.Je m’embarq noie dans une belle d’aire 1.

z

D AV E.Qu’entens-je æ -’

N i Ï .CHREME’S." ,’ Ah . jufieCiel. à quelhonîble maîheur l-

e D, AY En iJe ne me trompe poing. Eh quoi , voit vous . Mon- ’

e fieu: î

Mais. que faùeævou!’ une avec cette Andrïenne?Bon Dieu! ce l’écoûœevous donnez-vous la peine î

. G L I C. E R l’ E. .Quoînoi même, méchant. pour féduüe mon cœur...

r m D A V E. i ’ V .ne vient» e .conter î .- , . - . u «Q,- ’M 1 8-! s.’- A .Le Fourbe zl’impofleur:

. DAVE ,,, .Net-elle pas juré qu’elle étoit citoyenne?

’ ’ G L I C E R I E.Oüi je le fuis; .. .1 eD A V E à Chrcme’a.

Pour peu qu’elle vous entretienne.Elle vous en dira de toutes les Façons sMais vous prenez cela ponte-41mn; dechaufons,

et Ç ML’ANDRTËNNE,C H R E M ES.

Le commue voici . n’eâ pas une chimereze ’ A D A, V E.

Il en vrai, mais enfin ce nleü pas une effaire.En deux heures au plus on cane tout cela. ,

C H R. E M 12’sMais qu’en-je affaire moi, de ce: e.nbarras li P

D A 7V. E.Vous inugînez-vousqu’rîle leur citoyenne? - v

CHRhMt& .Qu’elle la fait ou non , ma file Philumeue A .N’en: point pour élus": Pamphilmk jem’en vals ...

V L.Mais vous n’y fougez pas! * *’ w

A C H R E M ES; ’, llnel’aura jamais»

, D A V E.

CH R E MiE’S.C’en ellnop.

D AV E. A Imanu]: vous nie . , .’ m - ’ CI-ÆR..,EM.F.’S1Retire -toi , redis-je ,48: fans communie

Œi vous voulez encor»? . . » ’

’ C H Il B M ES., Je veux ce qui meplaît.

D A V E-Maîs vous ne [gavez pas la choie comme elle cil.

C H RE M E’S.Ah lie n’en finis que trop,

- » D A V E.« Q3: je vos parÎe.

Ah . ’Moufieur l

w

00 mima? [Ï s;rc H R E M 13’s. , , ’

V c * - Arrête;Ou bïen de ce bâton je te carre la. tête; -’ D A v E.

Tuez moi.v c H R E M F5.

Ce manu: veut me pouffer à bout.D KV E.

Allez ou vous voudrez , je vous ruinai partout.

» ææææææàææmææ

s Cu NE èx.cric miam 151 s.

k

aussi; unEtousles malheureuir mon , le plus mifernble .N’a jamais éprouvé d’infortune (emblable.

QIOÏ , Mifis ? je me v’oîé pat dans un même jour ,

Trahîr , perfecutcr , infulter tourd-toua e ’Au milieu de mes manié j’ai’ïfouffert fans cola:

La traLifon du’fils 8c l’injure du pue; vj’ai demeuré muette’à Mmes me; douleurs :Un efçlave’à prefent me fait nife: des pleur;

fifi

34’ 1 turion-terme,-

angennes! nuageuseme-’ suc E-NE xu

GLICERIE,-Mtsrs,pAMpHxLE,4

I A V .E.P A M PH I L E.

’ H, fuyons. Puifque Dave a trompé mon attente, fAC’eit me feule retroutce, il fait: que je]: tente. i ’

f G L X C E R I E.uel art i.

Q" D A V E.’ Puifqu’envers nous le Ciel efiadouci ..

Retournons , a; voyons ce qui fe palle ici.RA M P HI L h à Glicerie.-

moi , c’en. vous î

. G L, I C Ek I IL,M 1 s1 si Dm».

Ah te vbüj’ , boureau ! je t’étràng’lerai , traître.

GLIÇERIEàPmpbiI’e.Lâche. ’

P A M P H I L E.(fix’injufiement vous foupçonnez mon coeur 2 s

- M I S I 5 à D018.Chiend

r D A V E;Moi , qui deviens votre liberatcur lG L I C ER I E àPamplu’le.

V3 . moulue. vP A M P H l L E.

ypongezevous , me chere Glicerie 1M1518 à Due.

.17 L’âne... à.

A mes yeux . ingrat , peux tu paraître î

l "l

ri

Aîflw

.Jeteveux... ,

II

(Outlînlllï’s’i :5,MISIShDaw; j.-

,À :- D A V E à Mifi: qui le veut’jetter fur lui;Arrêtez , Madame la furie. ,.

Nous n’avons pas le tcms de quereller en vain.Remettons , s’il Vous plaît, les procès êdemaiu.Pour vous fervir tous deux . j’ai fait une impofture,(.4 Pewphile )]’aidit que vous étiez un ingrat ,

un parjure : -(A Glicerie ) Devant chrêmes aufii je viens de Yin-I

fuiter , i Vla fourbe fans cela ne pouvoit fubfilier.M 1 S I S.

Maraut , tu nous as fait une frayeur mOrtelle.

D A-V il. sLa choie en a paru beaucoup plus naturelle.Chacun de vous a fait (on rôllc , mais fort bien!Et je crois que l’on doit être contentdu mien.Après bicndes travaux , (les foins , 8c de la eineJe crois que nous aurons le tems de prendre taleine!

. P A M P H I L E.AliIDalvc...o I

D A V E. i AI Les difcours ne font pas de raifort.Rentrons tous ,Vvous (gantez le relie à la maifon.

Fin du quatriz’me rifle.

leÆ.MM----mfl.m.m--M

.v......,

se .iL’Al-NDRIENNE,

.uouu.eunuuunennuugunnnnunuâ

AcreSCÈNE PREMIÈRE]SlMON,Cl-IREME’S.

crincrins.ON amitié , Simon , a: folide a: fincere ,

Ï En a fait beaucoup plus qu’il n’était micellaire.

Pour le.bien de ma fille enfin , graces aux Dieux ,Le huard allez-tôt m’a fait ouvrir les yeux.Ne’me parlez donc plus d’hymen de votre vie.

SI M 0 N. .Je ne cellerai point , chrêmes , je vous fupplieDe conclure au plutôt.; vous me l’avez promis.

’ canmnm "In vérité . Monfieur’, cela n”efl pas permis:A l’injulle defir , au foin qui VOUS polïede . ’

Aveu lement fournis il faudra que je cede?Sous es dehors trompeurs d’une vainc amitié aVous viendrez m’égorger fans é ards , fans pitié 2Allez , penfez-y mieux. L’amiti qui nous lie .

. De moi n’exige point une telle folie.S I M 0 N;

El: comment donc ?C H R E M E’S

I p Cela le peut-ildemandetïA vos emprefiemens obligé de céder ,

-....-. . -A. -...-.

pK.

C 0 M E Dl E. - 87Ïe prenois pour mon pendre , oh le beau mariage a n.Un homme que l’on gai: qu’un antrustions engage;le j’expolois ma fille [à toutes les dbuleurs ,Aux troubles, au divorce, à mille autres malheurs sEt voulant retirer votre fils de l’abîme , ’Ma fille en devenoit l’innocente viéiirne.A la choie , en un mot . je n’ai;point rêfiflé ,Tant que j’ai crû la voir par un certain côté.Je vous ai tout promis , quand elle étoit faifable.Mais enfin aujourd’hui qu’elle eft impraticable ,Ne perdez plus le tems en propos friper-fins ;C’efi trop . épargnez-vous la honte d’un refus.’

Cette femme , bien plus , cit , dit- on, citoyenne:S I M O N.

fifi-ce là . dites-moi , ce qui vous met en peine a9419i ëvous arrêtez-vous a de pareils difcours tDe ces fortes de gens voila tous les détours.

Elles ont.inventé cet-te fourbe , &Jsien d’autres , I, .Pour rumpre ablolument mes" delleiias 84: les vôtres.Si l’bilumene étoit liée avec mon fils ,

1.Toue ces contesen l’air feroient bientôt finis. ’C H R E M ES.

Il a, vous le (gavez ., épeure Glicerie-

’ S I M O N;Ah, nele croyez pas , Monfieur. je vous en prie.C H R E M E’S.

- j Mais j’ai vu le Contrat.S l M 0 N., Villon 1

C H41?» E M E’S.

je l’ai vû.

S I M O N.Cela ne le peut point , elles vous ont déçu. i

. C H R E M E’S., J’ai bien vu plus encor..Tautôt cette Audrienne;

H, ij

,88" xL’IKNDRIENNE;. A Dave fafitenoitqu’clle étoit citoyenne. .Ils lofent querellez . maisævrnymcnt , tout de bon.

r î S I M0 N.4 Charron. que tout cela . mon cher Chremés ,cban-

n l .au mais. z tournassassent:SCÏEBJB IL

SIMON, CÈREME’S, DAVE.

DA v E en...» Simon,ni Charnel ’

s Oyez tous en repos , allez , je vous Pardonne.C H R E M h’s.

Dave fort de chez elle.c s I M o N. -

. Ah bons Dieux lz C H R E M E’S. 1

- Je m’étonne . . .uD A v E. ’ w. *’ V

Et benilfez les Dieux , cet Étranger a: moi.

- s 1 M o N. tJe rie-puis vous cacher mon trouble 6c mon carrai: s’

’ D A V E. , ijamais homme ne vint plus à propos , je’meure,

s I M 0 N. "Qui vante-t-il fi fort! Sçaehons. le tout à l’heure:D A V E.

Entre leurs jours heureux qu’ils comptent celui ci.

’ . I S I M o M. a.je m’en vais lai parler.

D A V E.ont mon maître . c’cli lui.

C 0 M E D l E. , 89Il m’aura vû foi-tir. Dans quelle peine extrême . . ...

s 1M o N. j; w :ces vous a le beau garçon ! j »

D A V E. . gOiii , Monfieur , c’efi moi-mêmeVoîli Chtemés encore, à: je vous voiturins .Je me réjouis fort de vous trouver ici.- -Tout cil prêt lâdcdans. t- 4 S I M O N. ’ ’

t Tu t’en mets fort en peine lD A V E,

Dans tous les environs , Monfieur: , je me promette. tMais à la fin lafl’é d’allerôc de venir ,

j’attendais. . . . Entrez donc. Ne va t’on pas finit ë

s r M o N. a l ’Va va . nous finirons; Mais di-moi par avance .. .

’ I k D A V nEn «me , Monfieur , j’en meurs d’impatience.

i S l M O N. IRépond-moi fur le’champ , point de digrellion. VTu fors de celog’ist A quelle occafion! ’

’ D A V E. ’’ Moi? ., 78 l M O N.Toi t «D A V E.

Moi t - ,S I M 0 N..Toi , toi , toi. Voila bien dumyfiereld D A v E. ’

c n’ fais ne ’entrer. i

J y q ’ S l M O N. rj . Ce n’eil: pas lit l’aEaîvc.Le teins ne nous fait rien. ]e veut: fçavoir pourquoi,Tu vas dans ce logis. sans tarder diolc-moi.

En;

ai 901 , L’-AN-ÙRIENNE,’

a DAVL .Mnîs’moi-même’ , Monfieur , j’ai peine à le com-

- t , S IVMON. ’ [prendraÈhbien! au. i w i .e’ ’ DAVEi

.NNous étions las 6c fatiguez d’attendre.S 1M O N.

Ski? - .I D A V E.Votre Fils sa moi.

v i S [M ON. Il’amphileeü lia-dedans î

r D A V E. , iNous y femmes entrez tous deux en mêmeaems.

* s 1 M o N. ’ . -(lue me dit ce matant? Ah jufteCiel tje tremble.Ne minois-tu pas dit qu’ils étoient mal enfembie!

. D A V E.je vous le dis encore.

S I M 0 N.El pourquoidonc cela. a

C H R E M 15’ S.C’en pour la quereller , fans doute , qu’il y Va.

. . v D A V E.Vous ne [gavez pas tout : a: je vais vousnpprendrcUne choie qui doit fans doute vous fui-prendre.Il arrive À i’iiiflam je ne (gais quel vieillard)Dont le par: ,13 fierté , l’aâioxi, le ngardNous l’a fait croire à tous un hommed’im portance.Il a beaucoup d’clprir , n’a pas moins d’éioqucnce,

Et dans tous [es ditcouis brille la bonne foi.S I M O N.

Il me fera tourner la cervelle , je croi.Mais enfin , ce vieillard que tout le monde mimine,Que fait il?

’4’ ’ i i’

I h Je,

C O M E D Ï E. 9l’ .DAVE." rRien. Il dit ce que je vais vous dire»

SIMQN. I r, Bile-nous donc. . 1’ ’ 6’ I I D A V E. a”Monficur , il jurapar les Dieux...

S I M O N. aIl: biffe-le jure: 5 acheve. malheureux.D A V E.

Mais I a . LSI M 0 N.Si tu ne finis. .

l D A V E. v v4 Il dit que GlicerieDoit retrouver ici (es pareils , faraude ,

- Br qu’elle efi’ citoyenne enfin.

v . S I M O N.Ah , le fripon!

’ Hoia , Dromon à

V D A V E: VEh quoi æ ’ -

’ S I M O N.Dromon , Dromon , Dromon?D A V E.

S I M O N,Pas un mot. Dromop 2 Dromon a Ah traître!

-D A V ErEh de grace , Monficur. ’

, i S I M ON.je te ferai connoîrre . ..

Ecoûrez, ,-

Unne

a; f i. un: DIR’IIÉIÎIN i

qzœqœôœjmgmæœmœ

SCÈNE 111.SIM’UNÏ CHREME’SL, DAVE,

DROMON. -DRQMON.

QUe vous plaît-il , Monfieut.?

l S I M O N. ’ Enleve ce faquin.D R 0 M O N- A ’ -’

S I M 0 N.Ce malheureux , ce pendu: , ce coquin;

D A V E.

l Qui donc à

La raifon a e kS I M O N.

Je le veux , ont). le tout au plus vire.- D A V E; .

m’ai-je fait , slilvousrplaîr P ,

S l M 0 N. ’ ,’ Tu le fçauras enfuire,D AV E: r

Si je vous ai menti , qu’on métrangle.

S l M O N. e

l . Mana: ,je fuis fourd , tu fera feeoiié comme il faut.D A V E.

E: fi ce que j’ai dit fc trouve véritable? . . .81Mo N à Diana. «-

Garnie , a: ferre-moi bien cette engeance du diable 5

!

C Ô M E D LE. - 95Pieds 8: poings garance. k .- »

D A V E. "a n. .[Mon cher maître 1 liardera.

- S I M O N. » 1’va , va , je (apprendrai fi je le fuis ou mon."

Gel-"Mueesmenmeueeea me» .tftàv’îâreîfhâf: ne»

S’C E N E 1V.

s 1 MON , CHREM 35..S I M 0 N.

ET pour Monfieur mon fils ,rdans peu de rem:y’efperc - ’ A

je la: montrerai ce qu’on doit à (on pue,C H a E M E’S. e

Modem vos rranfporrs . un peu moins de couteux. a

n S I M O N. A - vEn ufe-r-on ainfi-r je m’en rapporte à vous,Pour fçavoir , pour lenrir mon afreufe difgrace ,’Hélas! il faudroit être un moment à maplace’. lT an: de peines , de foins , d’égards’8c d’amitié l

De mon fort malheureux n’avezwous point Pitié?Hola ,g’îlmphile , .5013 E Pamphile 1 kola , Patin

. i c 9Tanâ’èducarion lui devient inutile:

une

x

1,94 L’ANDRÎrENNE,

-ueueuueëueuuuu’l

. hm N E v. 4SINON , CHREME’S, PAF» 511.13.

P A M P H I L E.

Qiirquoi donc in: crier à qui m’appelle li f0": ?

me veut-oui Mon Pelez Ah , bons Dieux lje fuis mon. i ’

r S I M 0 N. i ’Il: bien , le Plus méchant . . .C H R E M FIS .

I Mou cher’simon . de grauN’emploË’ez point ici l’ïnjure a: la. menace.

. S ,1 M O N. .Eh quoi . me faudra-il dans’ees ouationsChercher, choifir des messer des exprcmons aEn zfl- il faire: forts A? Enfin . -ton Andrienne ,Qu’en dit-on à prélart P lift elle citoyenne

’ ’PvAMïPlHiILE. I

l .8 I M 0 "N. h l - 1. galle Ciel l quelle audace l On ledit lEh quoi æ Le malheureux aot il yetdu Pelprir îS’excufe-t-il enfin n? Voit-on fur (on vifigcD’un leger repentir le moindre témoignage PMalgré les loir: . les mœurs , contre ma volonté .Il aux: l’infolence a: la rémerîté ’D’éponfer avec honte une femme (mangue a il

r A M P a I L E. - iVQuc je fuis malheureux l

Je

ou le dit.

----.Ax

1..

ICOMEDIE. ,5;.SlMON, A Av- s Vous ne pouvez le taireçMais cit-e: d’aujourd’hui que vous le conciliez?Vous liâtes dès longrcms pluslque vous ne peu z.Dès-lors que votre cœur s’efl- plongé-dansr’îè vice ,(En n’a plus écouté qu’un aveugle caprice , s

Dès ce rxems , des ce teins, Pamphile nous deviezVous donner tous les noms qu’alors vous méritiez.Mais pourquoi vainement travailler ma vieillefie PPourquoi pour un ingrat me tourmenter fans celle 2Œf’il s’en aille , qu’il vive-avec elle , il le peut.Il au: abandonner un fils lorfqu’il le veur.

.i PAMPHILEMon Pere l ’S I M O N. .Votre Pere! Ah l ce Pere ,iI’ameile ,

Ce Pere déformais. vous devient inutile 1Vous vous êtes choifi vomanéme une maifon!Vous avez pris vous-même une femme A quoi bonProlerez-vous encor ce facré nom de Perc .Vous,qui n’avez plus d’yeux que pour eetreErrangereVous, qui prenez le foin , contre la bonne foi ,D’appofier un témoin pour agir contre moi 2.w! nous montre comment il la croit citoyenne

il) A M P H I L E. IMon Pere, un feu! moment que je vous entretienne.

, , SA I M 0 N.Eh que me dira-t-il î,

I CH R E M E’S.Ecoûrez . il faut voir.

q 6c a 4 S 1M O N.ne l’ o te! I

* J CHREME&jvionfieur , c’en le moindre devoii.’

’ lfi; L’ANDRIPNNE,.’ e S I M O N ..Page trompeurs difcours penÇe- t’il me furprendre?

w C H R EMÆ’S.Maàepom’ le condamner , au moins, fauteil l’entenæ

,Içhg SIMONEh bien foi!” , j’y comme , qu’il parle promptement.

P A M P H I L E- rI’avoüerai donc , mon Pere , a: fans déguifemenr ,Dûflai je être cent fois plus malheureux encore ,Qu’après vous, Glicerie eil tout coque j’adore;.Er fi le crime eû grand d’adorer les appas ,C’eli un crime qu’au moins je ne vous cache pas.Après cela parlez , je n’ai plus rien à diresOrdonnez , à vos loix je fuis prêt de foufcrire.Malgré des feux enfin des longrems allumez .

.Briiez les plus beaux nœuds que l’amour air formez.Je fuis prêt , s’il. le (au: , d’en épauler une autre.Je n’ai de volonté , mon Perce que la vôtre.

V Mais une graec encor que j’ofe demander ,Ne la refufçz pas idaignez me l’accorder.Pour détruire un foupçon que ce vieillard fait naître,Permettez qu’à vos yeux on le faire paraître.

S I M O N.Œ’ü par-oille à mes yeux a .

PAMPHILE.Mon Pere ,s’il vous plaît.

C H R E M E’S. ICe qu’il demande eft jufie ,- 6: pour [on interêt

Il doit. . . ’P A M P H I I. E .Accordez-moi cette derniere grace.

j erON.94151 vienne. « -

si q -v v - , SCÈNE w;

j .4. . ;w coutura j 91’

I se E v1. ,2SIMON, CHROEME’S-.m . A’SIMONL

I

E fais tout ce qu’il veut que je faire! .. Fourni qua je fois fût qu’une me trompe pas.

nef, cnunmrsL Monfieur , il faut furtout éviter les éclats tEt plus la faute cit grande .8: plus on doit (e aire.’Punir légerement , ç’elt allez pour un Pere.

°’ « mmumznmnmsfir xs c E N E VIL

I SlMON . CH REM ES , PAMPHILE;C R I" To N, V . -

V C R 1T ON.Liceric en un mot , ou plutôt l’équité 5

G m’oblige à loutenir la fimple venté.CHREMEs

l gerba. 1mn criton d’Andl’os?

- J C R 1T O N. 1Oui , c’enn C H Il E M E’S.

j meublât de vous voir!

[(1

à.

A.»

,s L’ANDRÎENNE,CRITON. w

Ah l ma joye cil extrême. .r

a . C H R E M E’ . tMais dans Arhenes . vous, que! huard vous conduit?

, ,curTONp - îPlus i Mr ,s’Monfieur , vous en ferez infiruit. IN’en-Ce pas là Simon , le Pere de Phamphile .3

C H R E M F5.C’eR lui-même. 4

S I M O N.Le bruit qu’on répand dans la ville ,

Partiroir il de vous nu ferÎez-vous l’auteur t ’

CRITON. A.Je ne fçais pas quel bruit il court ici, Monfieur. * j

V S I M O N. Imoi m’avez-vous pas dit que cette GlicerieIBcito’enne 2

C R I T O N.Oiii- J’en repais fur ma vie,

. S 1M O N.[trillez-vous exprès pour foutenir ceci? pC R l T O N. I xalarment donc P Et pour. qui me prenezvvous ici E

t 5 l M O N. l;Vous imaginez-vous que (ans bruit . fans murmure, lOn billera palier une telle impolhtre ë Il -Qu’il vous fera permis d’employer vos talent,A corrompre l’elprit . les mœurs des jeunes gens -.Sous le dateur efpoird une faune premelle 2 - l

i C R 15 T O N. - -Suite Ciel l cit-ce à moi que ce difcours s’adreil’e l’;

S 1 M 0 N. .7Et lvous figurez-vouquu’un maria e heureuxSoir le terme et le prix d’un amati; honteux t j

lu.-

C 0 Ni F. l D l Ë. ,9. ,PAMPHILEàpqn.Grands Dieux t cet Étranger aura-t’il le courage 3.. a.

av, C H R E MES à Simon. ’ i14" Vous changeriez bientôt de ton 8c de lan age, ’4 Si vous le connoiflîez. Il cfi homme de En.il Tout le monde le fçait- . , ’ .

’ S l M’O N.Et moi , je n’en croi rien

Qmi donc? impunément ofeàtvil dans Athenesj Rcriverltr nos ilelleiiis , à: rire de nos peines P3?” A de icmblables gens peut-on ajouter fait

- PAMlll-IILE épart.Ah E fi cet Étranger étoit proche de m ri .il J’aurais à lui donner un confeil admirable.

’ ’ SlMON àCriror).

-nfxw ’vP’-

Alfrenteur l

. CR I To N. IÈcoùtez .. . .C H R EM E’S. à Simon: I.

’. Êtes-vous «raifonnable P .(.4 Giron. )Ne vous attachez point à ce qu’il dit. .

. Criton. a 4 i nLa’colere l’aveugle , a: troublois raifon. p

- C R I’T O N-.zfi , È: moi , je lui dirai . s’il n’apprend à le taire ,

»Des-chofes fâre’ment qui ne lui plairont gueres.S’il a tant de chggrinspvqu’il accule le fort :-

1 ’Mais de s’en prendre armai , certes, il a grand torte.Je n’ai rien dit de fait! , c’efi ici la PatrieDe celle que l’on nomme aujourd’hui Glicerie ;

à E; je puis le prouver , 8c même en quarre’mots.

j r c H R EM au.aires le donc , Monfieur.o RI T o N. pAllez proche d’Androsgn

j; , ’ . I vil-Île

ï..-

.0

. i

J L’ÂNDRIENNE,Urviax Athenîen tourmenté par l’orage . ..

a C S l M 0 N. V -.Ce vieux Mhemen’ (ne doute fit mafia ’e !C’en le commencement d’un Ramuz . mûrons.

" u C R I T O N.le ne dirai plus mot.C H R E M F5

De grace , pourfuivcm.C R I T O N. .

(Je vieux Achenîen . a: cette jeune fille .Du Pere de Chryfis , de toute (a famille 7.,Regina: les remues qu’s a doit aux malheureux .L’Athenien mourût ,l’enfant refta chez aux.

C H R E M E’S. IDent Athenieule nom æ . . .

’ C R I T O N. -4 Ledom’ Ivenh-’ C HR E M ES. "

D ,Diem! uC R I T O N. eDE , c’eft (ou nous.

CHREMP& a- Que hi rame kikil CRITON. ,IBien plus , il fe (liroit , je crois , khamnnfiea.î C H Il E M E’S. - ’ ’

O Ciel l . !C R ÎT-OC N.ce que je dis , tout Andros le fçait bien.

. C H R E M E’S.vDe Cette fille enfin (e difoiz-il le Peu e

1.. CRXTON..Il dlfon que c’était la fille de (on Frac.

v C H R E M E’ s. .- 452:3 me fille, c’en elle, enfin donc la voilà.

t

en

i C 0 M E D! È. "la ..Ah Jupiter! L " ’ 4 V. 1 . .I l S I M 0 ,Comment 2 que me dires-youa là î

-* wPAMPHILE "fifi.. Eulcroîrai. je mes yeux. mon cœur , a: mon oreille!

; w SlMON. r"- iF Je ne [gais flic dors”. jene fçais fi je veille. . r lMais é’claircifiezmous , faires-nous coucevoiu .L .3

i . CHREMEK’.,: En un mitant, Monfitepr, vouslallez (ou: (gamin ra ’Phanie-v;; ’* ’ * d , i ’ . ,4 l.

,I stMomr u ACl . EhbknPhaMe! . w ..:;’ l cnxnuws e vl l V , il: bien , c’était mon Bercy.

Œi eherebdnt’undellinà fesrvœuie moins contraire,il b’embar na pour aller en Afie ou j’étais ,

Prie malle avec luit, ’comme ie’fouhaîrolsï,

Et depuis en voici la premiere nouvelle.Je n’ai plus entendu parler de lui. ni d’elle.

i P AM P H I. L. E. iJe ne’puis revenir de mon éternuement: I

il Les Dieux changeroient-ils mon. (on en unmomentr

-r7CHREME&I. .A ce .n’eû pas encor tout . il me telle un lempira; je

Le nom ne convieurpas. -. ,.i CRITIONE". i ’. l r y Attendez . . .

-.’P:AMPHILE.* Palîbul’ea- j;

l ferrera-lis plus lqngrems demeurer’aux abois ;.

l

Elle nfu dit ce nom plus de cent mille fois.

. C R I-T. 0 N5Jufiemcm,le-voi1À.. ,

a f 1: iijjll

m L’ANDRIENNE,4 l . erratum E’S. .1 * .I Mon cher Crîton ,-c’efi elle.

s 1 M ON. mSou voulez bien, Monfieur , que ricin du mêmezele;

HI: content, plus furprîs qu’on ne f aurois nfer.. aI c H R la M vs. ç le °

1110m , Crîeon . allons la voir a: l’embraEer.

- Monfienr ,l un long difwuzeme feroit "on atten-

dre. I i lle vous donne une Bru , vous me donnez un Gendre;

Il (afin. - -melænas ansneiænaæ

-s c EN avril.SlMON, PAMPHILE.

nil-9min. i IMOnI cher Pere l

SIMON.

à

Ah , inon Fiis , levez- vous. i.1! unifiez les Dieux qui, travaillent roux nous.

" P A M P H I L E. .unis Davene vient point A8 I M 0 N.

tuaient. .PAMPHILE, ’Emploi donc?

SI MON.Il cit liât»

Un importante affaite

J

1

i h Je vais à la mnîfon , mais calmez

l!

in.” . COMÉDIE. in;, ” ’PAMPHILE.; *’

mante:s 1140N,Ï égrenant".

’ momon: wwwPAMPHILEleARlN.

A ramendiez.On. Pere , j’y ferbie d’inutfles efforts. C .

’ Non, les Dieux roue-Pumas , dans leur 31017te fantôme .

V N’ont rien ne comparable [mon bonheur entée

me. . .” BARIN apure. ITout fuccederoit-il au gré de nos (dits?

FAMPHILE. * NA qui pourraîq’e donc annoncer me! Plaifirs a

» . c Il R .1 N.Maisditevmoi d’où par: une fi grande joyeî »

A i P A M P H I L E.Voici Dave à propos que le Ciel me renvoyerje fçais combien pour moi (on [close fou ardeurLui feront partager m’a joye’ a: mon bonheur.

’Dlœ

104 .LjAN un; E NnN E ,-aaaæseæsæaæèââneseænn l;

en"scENB)e*’,;l, il en I. Le C A R IN," Dell-val.

PAMPHIL E.

DAN. jer’alfrancliif. , i " i- 4 DAME" r. -’ U M’onfieixtflc vous rendëgrucep

PAMrHILE- ,i, *D’uninjulle deflin je brave lamenàce; . * il . A eIgnorer-tu le bie’nqui vient de m’arriver F ’ *

f ’ , D i i’. .Ignorez-voualgnial; que je vienlsui’leÎProuvcrg I ,

’xxr- i Bellm’m " " " .e e pistonner: que, ;. , .r hie "i -nlvn’ * w A L

i. . , . U Mouflon; ;.ç’eflll’c[dinaîmaLe mal forçait (l’aurai-4 ,, du bien ou fait myllere.

.PAMPHILLHv. ,AMa. cherc Glicerie: trouvé fesjPa’rensg

. PAYEË’ÏHi..CioOÆedites-vousâ i *’

PA MPHÎLE-IiJe fuis dans des’raviflemens .

.Son Pore cil mon ami. Chremê’s. ’

DATEE1131 poflible P

e C ARIN. (fible...ngrje vous marque aumoins combien je fuis fen-P A M P H I L En

Vous ne pouviez venir glus à pogo: , Monial;

’w

A43. -3? .. fi .i4

.....

lb-

,COMEDIE.» 105Partagez mes plaifirs , partagez mon bonheur.

r ’ c A a 1 N. s n Aje [gais tout. Maintenant . . . . .2 ”

,PA’MPHILE- - l”’ Soyez en omirent;

’ je ne vous donne point une vaine efpcrance. ’ l

» C A le l N.Helas l (intis pouviez . . . .l P A M P H I L E.

’ Tous les Dieux l’ont pour moi;

Allons chez Glicerie , a: nous verrons..- t à Dave;Pour toi ,’ A i.

Va-t-en dans le logis , se revien pour me direSi tout en prêt ,6: quand je pourrai l’y con duite.

æwnwmumæèn .SCÈNE. DERNIÈRE -» *

DÀVLi ’ v f-Our vous , Meilleurs , je croîs , seroit dît en;

ne nous , i VQu’à prefeut vous pouvez aller chacun chez vous.Ils auront lâ-elednus beaucoup plus d’une affaire ,Des Contrats à palle: , mille contes à faire ;315.11: l’ortiront pas , j’en réponds , de long-lem: 5Faites donc retentir vos applaudill’emens- r

UEIN.

fortran R’o R A? [O N. ,’Ai lû ar Ordre de Monicigneut le Chance-lier le Tamil" Franfois , IesPie’ees IderTb à-

in Île: i Sieuis de la Elfe , Hauteur!» ,iPrmjan ,Poiflon , Murmel: . (l’indien , de le Grange .Danton" . Bue» . Crebr’llan , (9 le Jeu de l’va.67e , toutes ces Pinces ont déja été reprefenteespa: imprimées avec. Privilege , 6e comme-elles(ont encore recherchées après les Éditions qu’on.en a faites , je ne doute point que la réimptemonn’en (oit utÎleae agréable au Public. Fait ùIPa-

ris ce n. Septembre nm, , ,Signé , agonira». LA Morn.

PEIVILEG H -D’U ROT.CUIS , PAR LA GRACE DE DIEU ROY

, de France 8: de Navarre. A nos armez 5e feauxConfeillers les Gars rouans nos Coursde Parle;ment, Maires des Requêtes ordinaires de notreHôtel , Grand-Confeil . Prevôtde Paris. , Baillifs ,Sénéchaux , leurs Lieutenans Civils , a: autres nos]utticiers qu’il appartiendra i, Salut. Notre bien.Amée la Veuve de P. I en ne R x nov , Libraire

- à Paris ,INous niant fait [reprefenteîr qu’étant. délit"

entrée en de grandes avances pour des Ouvragesconfiera-bics , qu’ellea donnez c, 8c qu’elle niésdite de donne: damai: fuite ; commeaufli defirant-réirnprizneriquelques Livres ,»dont les Privîlegesîfont. expirez ç mais craignant que d’autres ne flou-lluflent entreprendre d’imprimer oui-aire imprimentlefdits Ouvrages , attendu l’ellime de l’applnudiflie-tment qu’ils ont acquis dans le Public , pourroit fai-re craindre ladite contrefaçon , ce qui luilcaufeioitunlptéjudice confiderable : 8e comme elle ne les

leur faire réimprimer fans s’engager a’. de trèserands frais . elle Nous auroit très-humblement

- ait liipplier de vouloir bien , pour lienï dédomma--. ger ., lui accorder nos Lettres de continuation de

Privrlege r fur ceneceEaires : A us en u a E Houe

A à. .. .. m I w.5 ’

..1

-- r --23æef

la

Ian:’favorablementtttaiter ladite Ribou, 8c lui donanet moyeu de continu’ér à réimprime!) leiditsOuvra-

" ges . ci- enfuite expliquez , qui ne peuvenrêtre’quetrès-utiles- pour l’avancement des Sciences 8: desBelles-Lettres, Nous lui avons permis 84 permettons

A o . . X ’ tv É 1- epar ces Prefcntcs de rèlmPilmcî ou faire ,rermprz-. mari , les Ifojages de Tavernier , 5’091: la Rela-.

fion du Seuil , le Théâtre Fumoir , au Re-eu’e’il des meilleure; Pre’m de Théâtre (au Poëfies

des ancien: rimeurs , à nnrumment des Sieur: dela Fojfe ; Hurlant)» , Prairie.» . Foi-[an , Baurfuult ,

A Quinuult , de la. Grange; Danton" . Baron ér- de

r

Creèillon , avec le jeu de l’Hombrei,’augmente’ de

rififis»: nouvelles , en telle forme , marge , caraoâcre , conjointement A,’on’fipare’ment se autant rde fois que bon lui (embler-ai, 8e de les faire vert -dt: . 8e debiter par tout notre Royaume peu-dant le teins de douze années eaufetutwes , àcompter du jour dola datte defditest Pull-ures. Fai-’ions définies-à toutes fortes de perforines , de quel.que quklité 8e condition qu’elles foient , d’en in-troduire d’impreffion étrangere dans aucun lieu denôtre obéïflance, , comme aulli à tous Libraires,Imprimeurs . 8: autres , d’imprimer , faire impri-mer,vcndre .. faire vendre. debiterx, ni contrefairequdits Livres ci-delius fpécifiez, en tout tripartie,Dl d’en faire aucuns Extraits , fous quel prétexte que ’Ce fait , d’augmentation , correâionœhangement detitre ou autrement, Paris la Permiflion exprelÏe deladite Expofante, ou de ceux qui auront droit d’elle,à peine de confifcation des Exemplaires contre;faits”, de 6X mille livres d’amende contre cha-cun des contrevenans , dont un tiers à Nous ,’un tiers â’l’Hôrel-Dieu de Paris , l’autre tiers aladitc (Expofante . &lde tous dépens , domma-gCS a: interêts î A la charge que .ces ’Preieuresferont enregiürées tout au long fur le Regillre dela Communauté des Libraires se Jmprimeurs deParis Je ce dans trois mois dola-datte d’icelles ,que l’imprellion de ces Livres (tu. faire dans une .ne Royaume , 8e non ailleurs. tu beau papier a:

en beau cannera? conformeme’ni’anx Régle- Iment. de la Librairie; et quÎavnnt de les expo? ,le: en vente "les Manufcrits ou 1p: rimez qui ,auront fergi de copina l’lmpreflîon efditsùi- -vre’s feront remis dans lelmeme état ou les a’pproha- i

rions y auront été données , ésimains de notretrèsecher a: féal Chevalier , Chancelier de Fran-ce , le Sieur Dsguelleau : de qu’il en fera en?faire remis deux Exemplaires de chacun dansnom Bibliotheque oblique , un dans celle denotre Château du fouvre . à un dans celle-denotredit très -cher ce féal Chevalier Chancelierde France le Sieur DaguelÏeau. Le tout à peinede nullité des préfentes’; du contenu defquellesvous mandons 8C enjoignons de faire joiiir 1’15:-polante ou (es ayans ca-ufe . pleinement 8e psi-Ïfiblement . fans roumi: qu’il leur fait fait au-cun trouble ou empêchement. Voulons que lacapie defdites Prefentes«, qui fera imprimée aucommencement ou à la lin defdits-Livres . tout

i au long , (oit tenue pour diriment lignifiée , a:qu’aux copies collationnées par l’un de nos amez6c féaux Confeillers a: Secretaires du Roi , foifoie ajoutée comme l’original- Commandonsau premier notre Huillier ou sergent de. faire,pour l’execution d’icelles tous mêles requis le ne.allaites , fans demander autre permillion , a:nonobltant clameur de Haro , Chartre Norman-de , sa Lettre-35 ce contraires s Car (tel en notre ’

laifir. D o N N n’ à Paris le vingtiéme jour.de Sepgrembre , l’an de Grace mil fept cens vingt , 8cde notre Regne le lix. Par le Roi en (on Con-feil. Signé . FOUOJJET , une: Panpbe. wA Rtgfin’fur le Regrfin 4. de le Communal"des Libraires du Imprimeurs de Paris ,pegt en.

i p. 70;. "-fnrmîr’rient aux Règlement , à neumej muât. êtdu Confit? du 1;. Août 170;; J!- huis le 1.7. squashs "sa. l I -

s A Signé , DELAULNE . Syndic."1" Del’lmptimeri nM --.-.e à). bisasses t m’é vieiŒ

k4 I . I ’ A l l z’5’ . (Î - a si: là .1?) 7 a.

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