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ReadersStuff Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 5 – Edition 4 -2006 GRATUIT Ma premiere Ma premiere culture hydro culture hydro Made in Holland Made in Holland Soma Soma Mélange terreau Mélange terreau et coco et coco Blue Hash Le système Le système immunitaire des immunitaire des plantes plantes Culture en extérieur- Culture en extérieur- floraison en intérieur floraison en intérieur La Strawberry Haze La Strawberry Haze

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Readers Stuff

Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 5 – Edition 4 -2006

GRATUIT

Ma premiereMa premiereculture hydroculture hydro

Made in HollandMade in Holland SomaSoma

Mélange terreauMélange terreauet cocoet coco Blue Hash

Le systèmeLe système immunitaire desimmunitaire des

plantesplantes

Culture en extérieur-Culture en extérieur- floraison en intérieurfloraison en intérieur

La Strawberry HazeLa Strawberry Haze

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Fut un temps, il n’y a pas si longtemps où on y croyait. 0n croyait que la France, bien connue en Europe pour camper sur des positions rétrogrades en matière de cannabis, lâcherait un peu de lest.L’éclaircie fut de courte durée, le temps pour Nicole Maestracci, alors responsable à partir de 1999 de la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) de publier un livret « Savoir plus Risquer moins » qui débutait par une évidence : « un monde sans drogues, ça n’existe pas.Au grand dam des alcooliers — la France est couverte de vignobles, et nombre de députés doivent leurs places de député aux vignerons — on intègre dans le champ de la toxicomanie, l’alcool, une drogue bien connue pour ses ravages d’un point de vue sanitaire et social, et dans l’élan, on y ajoute le tabac dont la particularité est d’être la drogue la plus mortelle.

L’objectif n’était pas comme ont voulu nous le faire croire certains lobbies, de dédouaner le cannabis, une drogue que tous les rapports officiels, dans tous les pays du monde, considèrent comme une des plus facile à gérer. Non ! Il s’agissait seulement pour la France de se mettre en conformité avec la plupart de ses voisins européens, communiquer et se battre contre l’abus plutôt que concentrer sa politique sur la chasse à l’usager. On y croyait d’autant plus que c’était dans l’air du temps, que les médias ne manquaient jamais de poser aux candidats à la présidentielle de 2002 la question qui tue : « Etes-vous pour ou contre la dépénalisation du cannabis ? ». À l’exception des candidats de la Ligue communiste révolutionnaire et des Verts, ils étaient contre bien évidemment.

Et puis la droite est arrivée. Ce ne sont plus des profs qui siègent à l’Assemblée nationale, une profession de gauche, mais des médecins, une profession de droite.

Sans rien demander à personne, quelques sénateurs décident de faire un état des lieux, convoquent plein d’associations familiales, des flics, des scientifiques et s’offrent en prime un voyage à Saint-Martin.Leur rapport remis en juin 2003 annonce la couleur dès le titre : « Drogue, l’autre cancer ». L’objectif de ce rapport est de descendre le travail de la Mildt accusant au passage la gauche de laxisme et de présenter le cannabis sous un jour très défavorable en l’affublant de tous les maux de la terre.

C’est de ce rapport que s’est inspirée la MILDT pour dépenser quelques millions d’euros dans une campagne de prévention où étaient, certes, pointés des inconvénients liés à l’usage du cannabis, mais d’une manière caricaturale. En témoignent les nombreux coups de fil reçus par « Drogues Alcool Tabac Info Services » (ça s’appelle comme ça !) de parents persuadés que leur fils fumeur de « tarpés » allait sombrer dans la schizophrénie.

A l’exception du CIRC qui a parodié la brochure : « Cannabis ce qu’il faut savoir - Le cannabis est une réalité » en « Cannabis ce qu’on ne vous dit pas – Le cannabis c’est trop mortel », personne n’a réagi à cette campagne diffusée tant à la radio que sur la télé, une campagne qui a fait ricaner les ados et flipper leurs parents.

Nous voilà en quelques années revenus trente ans en arrière. Il y a trente ans, justement, les usagers déjà fatigués d’être stigmatisés se rebellaient et lançaient, par l’intermédiaire de Libé, « l’Appel du 18 joint ».

Trente ans plus tard, alors que le sort du cannabis et de ses consommateurs dépend des gouvernements et que la seule politique envisagée par le gouvernement actuel est celle de la « tolérance zéro », le CIRC lance un nouvel « Appel » et propose une pétition à signer dont la première et dernière phrase sont extraites de l’Appel originel publié par Libération. Comme en 1976, le CIRC a demandé à des personnalités politiques et

associatives, mais aussi à des artistes et à des intellectuels de le soutenir… Pour signer la pétition, l’imprimer et la diffuser, pour s’informer sur les « festivités » qui se préparent, je vous invite à vous rendre sur le www.18joint.org

C’est le moment où jamais de sortir en nombre de la clandestinité, de faire le triste bilan de trente ans de prohibition (entre 1993, année où nous relancions « l’Appel du 18 joint » et 2005, 1 292 565 personnes ont été interpellées). C’est le moment où jamais de nous opposer au tout sécuritaire sous prétexte que le cannabis pose un problème de santé publique, le moment d’interpeller les politiques sur les mesures pragmatiques qu’ils comptent prendre pour en finir avec la prohibition, un échec que nul n’osera contester.

Rendez-vous pour les uns sur les pelouses de La-Villette, et pour les autres, là où ils sont afin que les cannabistrots soient un jour une réalité.

J.P. Galland, CIRC

A cette époque d’incertitudes et d’hostilités, la Peacemaker est là pour calmer les choses. Partagez la Peacemaker avec vos amis et ennemis et unissez-vous. Même si les personnes qui ont eu la chance de goûter cette marijuana sont rares, il est de notoriété publique que sa puissance est inouïe. Une fois que vous aurez goûté la Peacemaker, vous en voudrez à votre disposition tout le temps, partout.

Gagnate de 3 cannabis cups!

Type: Super Skunk brésilienne et White Widow d’Inde du SudFloraison indoor: 56 - 70 jours. Récolte Indoor: jusqu’à 450 grammes par m2. Période de floraison Outdoor: Mai/juin à Octobre. Buzz: réputée pour sa puissance Goût/odeur: fruité.

Breeder d’origine: De Sjamaan SeedsPhoto de Bertrand & Magali, France

Page 3 Girl

Soft Secrets 3

SommairePage 3 Girl 3Cher Soft Secrets 5Produits 12Cultivateurs du monde 15Ma premiere culture 17Lowry 18Coffeeshop tour 19Weckels indoor 22Grow avec Jorge Cervantes 26Weckels outdoor 29Guide des variétés I 32Le système immunitaire 33Green House Report 35La Grapefruit, partie 2 36Made in Holland 39Poster 42Guide des variétés II 43Comic Gaudin 45Colofon/index annonce 46

Trente plus tard… et toujours en petard

Editorial

La Peacemaker

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Sylvie

Belles têtes! Elles sont denses et aérées (qu’on appelle aussi ‘fluffy’ en anglais) et ont la bonne couleur. Beaucoup de lumières et des lampes au bon endroit garantissent des têtes comme celles-ci… Bien joué Sylvie!

Cher Soft SecretsC’est avec plaisir que je vous fais parvenir un cliché de ma magnifique plantation de Sensi Skunk ainsi que de ma chérieHouda

La plante sur la droite est prête à être coupée, la plante sur la gauche par contre est loin d’être prêtre. As-tu travaillé avec des clones différents? Visiblement, ces deux-ci n’ont pas la même plante mère, correct?

Soft Secrets 5Le courrier du lecteur

Cher Soft SecretsSoft Secrets France, PoBox 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas * E-mail [email protected]

Attention Cultivateurs Clandestins! Ca vous dit un paquet GRATUIT de High Quality Seeds? Alors envoyez-nousune photo de votre jardin sur laquelle apparaît clairement un exemplaire de SSFR et vous le recevrez. Si dans votre jardin apparaît aussi une fille ou une femme aux seins nus, vous recevrez alors un paquet de Black Label en exclusivité, la marque des champions! Ecrivez-nous à Soft Secrets, PO Box 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas, ou par e-mail à [email protected]

PS: Tous vos courriers seront traités avec la plus grande discrétion. Nous ne publions pas les photos hors sujet et nous n’aimons les plantes au stade végétatif. C’est des grosses têtes bien grasses qu’on veut voir!

Anonymousreader

Cacher ta beuh dans des pots de verre, c’est ok si l’herbe est bien sèche pour qu’il n’y ait pas de condensation. Ce pot de verre doit être garder dans un endroit sombre parce la lumière détruit le THC des têtes sèches. Ranger les têtes séchées dans des boites de conserve est une autre option, ces boites peuvent être rangées n’importe où. Les boite de conserve doivent être aéerées de temps à autre mais avec les pots de verre, ce n’est pas nécessaire.

Salut à toute l’équipe de Soft Secrets et à mes collègues lecteurs! Voici un pied de Sensi Star sur lequel j’ai fait mes premières armes... Une bonne récolte malgré une invasion de moucherons! Départ/préfloraison sous HPI 400 puis 7 semaine sous HPS 400. Bonne culture a tous.Herbivore en France

Les têtes ont été assez bien cruées. Tu peux maintenant pendre la plante en entier la tête en bas dans une pièce sombre et bien ventilée pour le séchage ou couper toutes les petites têtes. Dans ce dernier cas, l’herbe sèchera de manière plus unforme.

Cher Soft Secrets, Je vous envoi des photos de la femme de ma vie et de ma toute premièrerécolte sous 250w. Merci à vous d’être là, et longue vie a votre journal...Corentin (du 78)

On aime ta femme que tes plantes, pas très impressionnantes. Elles ont encore du chemin à faire. De nombreuses variétés de marijuana ne montre leur véritable gloire qu’à la fin de la période de floraison.

2 Skunk 11 47 jours de floraison sous 400 watts entre les doudous de ma chérie long weed a Soft Secrets! Jean, France

Cette plante souffre clairement de toutes sortes de déficiences. Si ce n’était pas le cas, la demoiselle fleurirait beaucoup plus longtemps. Comment on voit ça? Aux nombreux poils blancs sur les têtes. La prochaine fois utilise un sol de base et ajoute un extra de chaux toi-même. Tu verras que ta récolte en sera nettement améliorée! Ta femme est pas mal ceci dit, elle à l’air en très bonne santé!

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6 Soft Secrets

Salut à toute l’équipe de Soft, Voici mon premier jardin d’intérieur. Il y avait 4 Super Thai x Skunk et 3 Citral qui venaient de boutures j’ai pu récolter 130g. Pour ma deuxième session qui est presque terminée j’y ai mis des White Rhino Jock Horror et AK48 en plus. Je sais que mes variétés n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques et mon local n’est pas terminé il a été construit avec un faible budget. Lors de ma 2eme session j’ai rencontré des problèmes d’humidité (de 30%!) et à partir de ma 5eme semaine quand j’arrosais doucement l’eau finissait entièrement dans les sous pots! Jaunissement des feuilles (fin de flo, surfertilisation, sécheresse, carences?) Depuis trois semaines je lutte contre une invasion d’araignées rouges! Que pensait vous de la culture dans un grenier? Je vais faire partir Papaya Aurora indica et Blue Mystic. Je vous souhaite beaucoup de courage et longue vie à Soft Secrets!Merci d’avoir mis à disposition un site pour les Français qui ont du mal à se procurer votre mag!Bruno, France 87

Bruno, on adore ta femme mais ton espace de culture n’est pas très pro. Il semblerait que tes lampes soient pendues trop haut et que la chaleur pose également un problème. As-tu utilisé un ventilateur puissant? Les tiges de tes plantes sont trop fines, on dirait des plants de haricot plutôt que de cannabis!

Olà confrères!Ci-joint les photos de mes chéries (Ice & Nirvana Spéciale). Celles-ci ont grandi en HPS Agro 600W et nourries avec les produits de la marque BioBizz qui à mon avis vont très bien. J’en suis à ma deuxième récolte et grâce à vos précieux conseils et ceux de quelques proches je pense être sur la bonne voie. Malheureusement je ne contrôle pas encore le CO_ dans la pièce ce qui à mon avis appauvri la quantité et malheureusement la qualité aussi je pense.Paulo, Craponne

Belles têtes mais on y voit clairement des marques de brûlures… Verifie toujours la distance entre la tête la plus haute et les lampes! Et ça, c’est toi ou ta femme topless derrière la plante? On envoie des Black Label ou juste des High Quality Seeds? ;-)

Salut à toute l’équipe, Merci pour vos articles très instructifs...Voici mes bijoux, Purple et Ultra Skunk 6 semaines de flo. Ma 1ere expérienceBiobizz 400w HPS. En fin de croissance elles étaient déjà très belles et très robustes.François, Viriat

A en juger par les têtes, ces plantes fleurissent depuis 5 à 6 semaines… Les variétés à floraison longue comme la Haze nécessite dix semaines, voire plus, tu savais ça?

Petite plantation de White Widow Loopsy & Léa

Cette photo à l’air très hazy. Ca peut être ta caméra ou alors l’humidité de ton local de culture. Fais attention car une humidité élevée attire la moisissure et les parasites. L’humidité élevée convient quand les ladies sont en croissance mais devient indésirable quand elles fleurissent.

Salut les amis,Comme promis voici les photos de nos petites White Widows, en terre et goutte à goutte, à quelques jours de la récolte. Z’avez vu la belle plante?! On adore votre journal, continuez de nous étonner et nous apprendre tant de nouvelles choses!Tonton & Nenew

Superbes plantes – et fille! On voit quelques feuilles jaunes mais rien de dramatique. Bien joué!

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Soft Secrets 7

Cher Soft Secrets,Nous lisons votre journal a passage en Hollande, bon concept, on adore le ramener pour le faire lire a nos amis, nous vous souhaitons une bonne continuation et longue vie a votre journal !Mr et Mme X, France

Oohlala… Qu’est-ce qu’on aimerait se retrouver enfermer dans la pièce de séchage avec ta femme, peu importe les plantes …

Désolé je n’ai pas de femme à vous montrer et ma seule plante est pas grande, j’ai eu que des emm*** pour ma première récolte mais j’ai beaucoup appris grâce à vos articles (surtout ceux “pour les nuls”) et je promets de chérir vos semences comme il faut longue vie aux plantes vertes!Mr. X, Montrouge

Mr. X, tu as séparé ta demoiselle de ses feuilles principales beaucoup trop tôt! Maintenant, elle ne peut plus prendre assez d’énergie pour produire de belles grosses têtes car les feuilles avec lesquelles elle fait ça ont été amputées par toi! Ne fais plus ça, tu peux seulement enlever les feuilles principales quelques JOURS avant de couper la fille.

H., Langrune sur Mer

Ces plantes nous font penser à la Bubblegum. Cette variété ne fait pas beaucoup de branches et reste compacte. Ces têtes florales par contre sont couvertes de THC et elle a un goût très sucré – comme du vrai chewing gum!

Bonjour à toute l’équipe,J’ai découvert votre magazine récemment et j’ai été tout de suite été enchanté par le concept. Moi et ma copine nous habitons un appartement à Rennes et nous cultivons depuis déjà quelques temps. Je vous envoie une photo de ma chambre de culture à ces débuts 5 néons de 1m50 (warm white), je suis passé depuis au sodium et une photo de ma dernière récolte exhibée par ma charmante compagne, Northern Light, Orange Bud, Super Skunk et HawaII X Skunk. Je vous souhaite une bonne continuation, et vous dis à très bientôtPierre, Rennes

On sait que les gens veulent rester anonymes mais ce que tu as fait au visage de ta femme n’est rien d’autre que de la mutilation!

Florian

Beau gallons… Le mauve sur certaines de tes plantes est dû à l’air froid. As-tu cultivé ces bébés sur un balcon ou quelques chose?

Amelie, France

Utilsez des sacs plastiques scéllés pour conserver des têtes sèches mais pas des Tupperware comme ceux-là…

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Mme. R.

La prochaine fois, cure tes têtes plus soigneusement.

Francois, Nice

Qui est le chirurgien esthétique de ta femme? Il fume de la beuh aussi? ;-)

Soft Secrets 9

Salut Soft Secrets,Voilà 1 pied de Hempstar et un de Strawberry Cough entre les seins d’une copine. Les plantes ont 100 jours sous 250w HPS avec un SCROG de 60 jours. La demoiselle à 24 ans et est super open.Longue vie à Soft Secrets!Samuel

Pas terrible comme récolte mais les têtes sont OK. Ces plantes ont clairement été surfertilisées et il en résulte des têtes empoisonnées et une maigre récolte. Mais malgré tout le stress, les têtes ont finalement l’air OK.

Jah

A en juger par la couleur vert foncé de cette plante, il s’agit d’une variété afghane. Celles-ci sont des plantes idéales pour le hasch car même les feuilles principales sont couvertes de THC. Si tu as lu les SSFR précédent, tu sais comment faire ;-)

Salut Soft Secrets,Voilà 1 pied de Hempstar et un de Strawberry Cough entre les seins d’une copine. Les plantes ont 100 jours sous 250w HPS avec un SCROG de 60 jours. La demoiselle à 24 ans et est super open. Longue vie à Soft Secrets!Samuel

Pas terrible comme récolte mais les têtes sont OK. Ces plantes ont clairement été surfertilisées et il en résulte des têtes empoisonnées et une maigre récolte. Mais malgré tout le stress, les têtes ont finalement l’air OK.

Nathan

Beau jardin guérilla!

Merci pour la photo acceptée de la PP avec le rhum charrette! Ci-joint des petites photos de Mazar, et Power Plant! Merci pour votre journal!Mush

Fabuleuses têtes, Mush ! Les compliments de l’équipe de SSFR!

Voici quelque photos de ma dernière culture, Blue Mystic, White Skunk, Master Kush et Double Gum. Votre magazine est vraiment extra. Merci pour la bonne parole que vous faites circuler j’essaye de contribuer comme vous à la libération de cette si magnifique plante. Continué encore longtemps et bonne fume à tous.Mr cocoy du médoc

Ah, quelle magnifique sorte de white! Les variétés white sont très populaires en Europe ces jours-ci, elles gagnent toutes les cannabis cup!

Bonjour,D’abord un grand merci a Soft Secrets enfin un journal sur la culture! Et en Français! Je vous joins quelques photos de ma dernière récolte: Wonder Diesel, G-Bolt et Bogbubble. Longue vie a SSFR !Alex

Pas mal mais rien de spectaculaire. Ne récolte pas cette plante trop tôt car les pointes mortes des feuilles ne sont pas encore visibles. Les tétons de ta femme par contre le sont!

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10 Soft Secrets

Bonjour cher Soft Secrets, Quel bonheur de pouvoir enfin cultiver avec de vrais conseils! Continuez ainsi! Ci-joint mon placard d’1 m_ sous 400 HPS (SON-T), 3 Euforia et 2 Orange Bud de chez Dutch Passion. (Les Euforia sont sortis, les Orange sont dans le placard). Continuez, je continuerais à vous faire connaître!Mr X, La Rochelle

Ces têtes sont aussi belles et grosses que possible à ce stade. Bien joué, tout à l’air excellent jusqu’ici…

Denis, Pons

Ici aussi on voit une plante surfertilisée. La prochaine fois utilise un mesureur de CE et de pH! Ces outils sont un must pour tout cultivateur sérieux.

Sebastien

Très beau local de culture. Dans un espace relativement petit, quelques bonnes plantes peuvent pousser.

Bonjour à toute l’équipeVoici des photos de ma récolte sèche de Super Haze et d’une variété suisse inconnue. Hélas les buds sont grainées mais l’herbe est bonne. Ayant assez peu d’expérience je crois que je devrais plutôt m’orienter sur une indica et je crois que la Sensi Star me plairait bien. Peut être pourriez vous m’aider... Bravo pour votre travail et vos articles bien utiles!Atchoum

Sensi Star ne fait pas partie de notre collection mon pote.

Bonjour,Je vous envoie des photos d’un pied de Northern Light poussé dans un petit placard girondin.Ludovic

On a l’impression de sonner comme une gratte dans un disque mais tu as supprimé les grandes feuilles de ta plante beaucoup trop tôt. Cette plante aurait aisément pu fleurir une semaine de plus. En Hollande, on dit parfois ceci: Tu t’es toi-même tiré dans le pied!

Bonjour,Je vous fais parvenir des photos de ma première plante. C’est bio, c’est de la White Russian F1. Je pense que ce choix était une erreur car c’est

vraiment très fort, trop fort !!! J’ai fait les photos le jour de la récolte qui me semble un peu précoce mais bon! Elle a 56 jours, d’après Serious Seeds elle se récolte entre 56 et 63 jrs. Donc Couic! Il devait y avoir un jour c’était celui-là … Depuis 2 semaines que je la fume le matin je suis bien, j’ai plus mal nulle part. Depuis 30 ans que je fume, c’est vraiment un plus. Il doit exister des herbes moins fortes qui ont les mêmes vertus? Merci pour votre journal que je trouve sur le net, pour vos conseils et votre humour. Ma copine (qui d’ailleurs ne fume pas) et moi sommes toujours impatients de trouver un nouveau numéro de votre journal, et encore merci pour les fous rires et à ceux qui jouent le jeux.Serge, Paris

C’est quoi cette femme talibane dans ta culture?

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Leo de 06Une variété afghane avec quelquesdéficiences. Supprime toujours les extrémités mortes des feuilles, elles attirent la pourriture!

Voici 2 plants de ‘H’ & ‘Zamal’. 1 HPS 400w, résultat 150 grammes sur les 2 plants. A+

Soft Secrets 11

Skunk #1Yannick

Salut rédaction de Soft Secrets, je vous envoie 2 photos de mes 3 pieds de Northern Light qui débutent leur floraison en charmante compagnie orné de mon livre de chevet, je veux bien sur parler de cet ouvrage magnifique intitulé SOFT SECRETS. Je n’ai malheureusement pas eu de résultat avec vos graines de Hollands Hope pourtant réputées coriaces, car elles sont toutes mortes juste après la germination, si vous avez une petite idée sur la cause de cette tragédie, merci de me le faire savoir car je n’en comprend toujours pas la cause a ce jour... Merci d’exister et je vous en prie, CONTINUEZ!Vincent

Faire germer des graines n’est pas aisé... Dans ton cas, on ne peut pas vraiment dire ce qui a mal tourné. La Hollands Hope est en fait une variété outdoor mais certains cultivateurs la font indoor avec beaucoup de succès. Tu as une femme superbe, on comprend pourquoi ta photo est un peu tremblante…!

Bonjour à toute l’équipe de Soft Secrets France, et encore bravo pour votre magazine! Grâce aux bons conseils prodigués tout au long de la rubrique “la culture pour les nuls”, j’arrive finalement dans la dernière semaine de floraison sans trop de casse pour ma toute première culture, réalisée sous néons (120W au total) à partir de graines de variété inconnue. J’attends avec impatience de pouvoir démarrer une nouvelle culture à partir de graines de qualité, se qui sera pour moi l’occasion d’investir dans une lampe digne de ce nom.Manu – France

Superbe plante, tu as bien lu notre rubrique ‘la culture pour les nuls’, félicitations!

Marie Jo

Très belles plantes extérieures, prêtes à couper. L’autre a une sérieuse déficience, à en juger par les tons brun foncé des feuilles…

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12 Soft Secrets

Flash produits

Cultiver 100% bio avec BIOCANNABIOCANNA est la seule marque à offrir des produits certifiés tant pour la croissance que pour la floraison. Lorsqu’ils ont commencé en 2003, BIOCANNA était la première ligne certifiée pour la culture bio de cannabis. A ce jour, BIOCANNA est toujours le seul produit qui rend possible de cultivez entièrement bio du cannabis de la croissance à la floraison. Le cannabis produit biologiquement convient mieux au style de vie de nombreux consommateurs. Par exemple, pour cultiver du cannabis médicinal, BIOCANNA donne les meilleurs résultats car son utilisation garantit un produit final plus sain. Canna vient de sortir deux nouvelles formules, le BioBOOST et le BioRHIZOTONIC.

Le BioBOOST est un additif qui augmente la récolte des cultures bio. Il crée les bonnes conditions pour une fructification saine des plantes. Le BioBOOST est un engrais à base d’extrait de plantes naturellement fermenté dont les caractéristiques sont de stimuler les fleurs et d’améliorer le goût. Jusqu’à aujourd’hui, ce produit n’existait que sous une forme très concentrée. A la demande de nombreux usagers enthousiastes et après des recherches élaborées, la formule a été adaptée. Le BioBOOST possède les mêmes propriétés actives mais maintenant sous une nouvelle formule qui colle mieux aux souhaits de nombreux cultivateurs. Le BioBOOST augmente le métabolisme de la plante en fleur et contient une combinaison très efficace d’acides aminés, de vitamines et d’enzymes. Les ingrédients bioactifs renforcent le métabolisme de la plante juste au moment où elle en a besoin – quand elle fleurit. Les

plantes produisent ainsi plus de sucres de fruit et de tissu, ce qui faut-il le dire, améliore le goût et les effets qualitatifs du produit final. Cette formule unique convient aussi bien pour la culture indoor qu’outdoor.

Le Bio RHIZOTONIC est un stimulateur des racines 100% naturel et bio (OMRI). Le Bio RHIZOTONIC contient plusieurs vitamines, y compris de la vitamine B1 et B2. Celles-ci encouragent le développement des racines (capillaires) et renforcent la résistance de la plante. Des racines puissantes garantissent une absorption des engrais plus importante et une croissance plus rapide de la plante. Le Bio RHIZOTONIC a un effet vitalisant visible sur la plante. L’application de Bio RHIZOTONIC permet à la plante d’étendre rapidement ses racines plus profondément. C’est pour cette raison que ce produit est entre autre la substance idéale pour des plantes stressées telles que les clones de cannabis durant leur transplantation. Parallèlement, le Bio RHIZOTONIC revigore et renforce les plantes qui sont en mauvaise santé et de piteuse apparence.

Info: www.biocanna.com

Q Big: cultiver en plusieurs couches sans soucis Le Spectrum Reflex se fait remarquer partout où il passe depuis quelques temps avec son système de lampes basé sur un tube fluorescent Philips qui est couramment utilisé dans l’industrie

horticole. Plus de grammes avec moins de watts est le meilleur des résumé pour décrire ce tube sophistiqué. Avec une culture à couches multiples où différents étages superposés servent à différents niveaux de croissance, on peut obtenir des résultats encore meilleurs: avec deux étages, plus de 700 grammes par mètre carré. Avec des résultats tels que ceux-là, l’investissement élevé rentabilise rapidement le système. La culture en couches multiples est très souvent utilisée par les horticulteurs professionnels car cela donne une récolte maximale sur un espace limité. Sous la forme d’un splendide Q Bic (prononcé cubique), ce système à étage est facile à monter soi-même chez soi (ou dans une entrepôt). Si vous avez l’espace et que vous ne craignez pas les hauteurs, vous pouvez même y rajouter deux couches. Il n’y a que le ciel qui peut arrêter le Q Big!

Info: Spectrum Reflex // Tél: +31 (0) 512 530586 // Fax: +31 (0) 512 523787www.spectrumreflex.nl // [email protected]

Système de goutte-à-goutte Minital - Multital

• Facile à brancher!• Vous déterminez vous-même la quantité d’eau!• Facile à utiliser et bon pour les plantes!

Le système Mini- et Multital a de nombreuses qualités uniques. Les fonctions d’un goutte-à-goutte ordinaire sont séparées et étendues. Il est conçu avec les meilleurs matériaux et son efficacité sur les plantes et le cultivateur est

inégalable. Le système est composé de plusieurs parties qui s’assemblent selon les désirs de chacun pour devenir une solution faite sur mesure.

tuyau en thylène droitLes tuyaux flexibles en thylène se range sur un rouleau dont ils gardent la forme courbée, ce qui ne les rend pas toujours faciles à utiliser. Les clients n’en sont pas très contents. Pour les rendre heureux, Hy-Supply

peut les aider: des morceaux de tuyaux droits en thylène de deux mètres de long avec un diamètre de 16.20 et 25 mm!

Des gants sortis d’un flacon de spray? Le Hy-Supply ‘Hand Protector’ (protecteur de mains) crée des gants invisibles qu’on peut à peine sentir. Pulvérisez directement vos mains avec le flacon, frottez-les et… c’est prêt! A l’origine, ce produit a été conçu pour protéger les mains de la peinture, la rouille, le plâtre, la colle et le mastic. Mais le Hand Protector peut faire beaucoup plus! Grâce à sa composition unique, ce produit protège également contre les taches

et les odeurs pendant le curage des têtes. Le Hand Protector ne contient ni huile ni silicone, a une odeur fraîche et est économique. (Et pour les amoureux: il rend les mains douces et souples, et est agréable au toucher.)

Pit Pot, un autre ‘truc-top’de Hy-Supply Hy-Supply peut vous donner cinq bonnes raisons pour adopter ses nouveaux blocks pour clone Pit Pot.

1. Des racines plus grosses et plus fortes grâce au bon équilibre entre l’air et l’eau et donc, une croissance plus rapide en conséquence.2. Pas de manque d’oxygène grâce à sa structure fine (pas de morceaux durs).3. Le sur-arrosage est impossible. Les blocs n’absorberont simplement que l’eau dont ils ont besoin. Le produit ne sera ni trop sec ni trop mouillé.4. Environ 50% d’espace de moins est nécessaire que pour d’autres types de culture. Peu à pas de production de déchets (plateaux, pots, filets, etc).5. Le Pit Pot se décompose organiquement. Les restes peuvent être réutilisés. Globalement, le Pit Pot est un système unique pour tous les cultivateurs malins!

Plus d’Informations: Hy-SupplyTél. +31 (0) 481 452290 // Fax +31 (0) 481-452910

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Soft Secrets 13

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de manière entièrement automatique, est rapide et simple. Selon les réglages, les ventilateurs connectés sont réglés pour que l’air entre et sorte en gardant une température constante du local. Grâce à ce procédé, tous les éléments du climat peuvent être sous contrôle permanent. La vitesse du moteur est programmable. Le SPC est livré avec un senseur calorifique de deux mètres de long et est simple à connecter et à utiliser. Ce contrôleur peut également être livré complètement démonté. Cet appareil est garanti IP54, ce qui signifie qu’il résiste à l’humidité. Le SPC est disponible en versions de 7, 14, et 28 ampères. En résumé, pour un contrôle précis du climat, n’allez plus voir plus loin que ce pratique Contrôleur SPC.

Alarme SMS pour une sécuritéaccrue L’Alarme SMS vous donne la possibilité de sécuriser vos objets rapidement et simplement. Cet appareil au système Plug and Play est très

facile à programmer. Vous pouvez la commander à distance, mais l’alarme peut bien entendu également être allumée et éteinte manuellement. Le plus important avec cette alarme, c’est qu’il n’y a pas de coût supplémentaire comme par exemple pour un local d’urgence. Le rapport d’alarme est directement envoyé au numéro de téléphone programmé. Jusqu’à quatre numéros de téléphone peuvent être programmés pour être contactés dans le cas du déclenchement d’une alarme. L’Alarme SMS est livrée avec un détecteur de mouvement, un contact magnétique et un adaptateur. En outre, il y a également un support et une batterie 9 volt qui maintient le système opérationnel si l’électricité est coupée pour une raison ou l’autre. Il enverra donc toujours une alarme sur votre téléphone portable. Il y a deux douilles pour fixer les senseurs. Ces douilles peuvent avoir un usage multiple car elles sont divisées. On peut fixer un cadenas à la troisième douille. Cette Alarme SMS est munie d’un émetteur unique via lequel une alarme sirène/flash lumineux peut être envoyée. La connexion électrique est de 9 – 32 volt DC, l’énergie utilisée (mA) est de 60 mA. Cet appareil peut être facilement caché: ces dimensions sont de 130 x 110 x 61 (Lxlxd en millimètres!). L’Alarme SMS peut supporter des températures allant de –20 à +70°C.

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exclusive de box pour clones. Grâce à l’énorme espace dont dispose cette société, on peut les acheter en vrac et c’est pour cela que GrowlifeA2 peut garantir le stock de box pour clones le moins cher de tous les Pays-Bas. La série de box pour clones de GrowlifeA2 est en carton plat avec l’intérieur en plastique afin de maintenir la base de la boite à clones au sec. Ces box peuvent être livrés partout aux Pays-Bas.

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Nouveauet digne de confiance:suite à de nombreusesdemandesdepuisjanvier de cette année, BioBizzAll-Mix est maintenantégalementdisponibleen sac de 20 litres. Qui a-t-il de si pratique au sac de 20 litres d’All

Mix? Surtout en ville, les clients ont souvent tendance à rendre visite à leur local de culture par les transports en commun ou en vélo. Le sac de 20 litres est un peu plus facile à transporter en bus ou en tram. L’All Mix est alors aussi moins cher à envoyer aux clients qui achètent sur le net, comme élément d’un kit de départ ou comme produit individuel. Pourquoi donc se compliquer les choses quand elles peuvent être simples ? Utilisez un sac de 20 litres directement pour un pot de 20 litres ou utilisez-le dans un bac de culture pour quatre plantes en l’étalant. A part le format, l’All Mix est exactement le même que les autres mélanges de terre de BioBizz, le premier et le seul mélange industriel certifié bio. Globalement, assez d’arguments pour se mettre tout de suite au travail avec les sacs de BioBizz All-Mix plus pratiques, un produit réputé dans un nouvel habit futé.

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14 Soft Secrets

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ventilation tout en protégeant tout l’équipement contre l’humidité, la chaleur et les coups. Le CTY Set remplit tous les critères de sécurité et de qualité nécessaires à ce type de lampe. L’ampoule Megalight donne une performance idéale pour la croissance et la floraison avec de meilleurs résultats que les Grolux.

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Soft Secrets 15

Chaque année, Foppe, le cultivateur de la province de Frise, réussit à transformer son jardin en un véritable paradis. Il le remplit de magnifiques et peu communes variétés de cannabis indigènes et étrangères. Il plante de tout : des petits clones fleuris, jusqu’aux larges et costaudes femelles aussi grandes que des tours. Arriver à ce résultat nécessite une bonne dose de dur labeur et de sueur, mais la main verte de Foppe est là chaque fois que nécessaire pour assurer au final le succès tout en fleurs de cette entreprise. Soft Secrets l’a rencontré pour voir comment il gérait tout ça.

“J’ai commencé à recolter mes premiers succès en 1995, après qu’un de mes potes ait débuté la culture du hasch dans le petit jardin de la maison de ses parents. J’ai tout de suite été impressionné par l’apparence de ces plants d’herbe de trois mètres de haut. Un an plus tard, j’ai commencé à cultiver moi-même. Je me suis emparé de quelques graines de hasch provenant de la mangeoire de mon perroquet et je les ai plantées dans un

petit pot que j’ai mis devant une fenêtre qui donnait plein sud, un endroit chaud et ensoleillé. Pendant cette première année, j’ai pris toutes les plus mauvaises décisions qu’un cultivateur peut prendre et pourtant, je suis quand même arrivé à ce que quelques plants fleurissent. Mais la récolte était malade, en retard et infecté d’insectes. Le résultat final, qui est arrivé en octobre, était plutôt désastreux. Après cette débâcle, j’ai commencé à travailler plus sérieusement pour cultiver le cannabis comme il le fallait, toujours avec des graines cependant, que j’avais récupérées dans mes bourgeons. Un an après, j’ai commencé à utiliser des clones et des graines de bonne qualité produites par des sociétés agréées.”

Les variétés favorites

“ J’ai déjà cultivé 35 variétés différentes de cannabis et j’ai aussi opéré quelques fertilisations croisées entre des plants issus de graines et des clones. J’ai réalisé l’opération en pulvérisant du pollen mâle des plants nés des graines sur les fleurs des clones. Ma favorite toutes catégories est la Amstel Gold (Passion 1) Pheno que j’ai acquise en 2001. Il y a d’autres variétés auxquelles j’attache beaucoup d’importance comme celle issue d’un croisement germanique entre l’Early Durban et une femelle White Widow, comme aussi l’Alpine Rocket issue d’une graine que j’ai eu par hasard en faisant un échange de graines avec un sympathique cultivateur suisse. Toutes ces variétés me font planer en me donnant du punch et c’est ce que j’aime.

Pendant la saison de culture extérieure de 2003, j’ai planté de la Swiss Miss, de la Black Domina, de la Shiva Shanti 1, de la Jackfizz (issue d’un croisement entre la Citral et la Jack Herer), de l’Alpine Rocket et un certain nombre de mes propres croisements, et, comme chaque année, j’essaye d’amener tous ces plants à maturité pour qu’il me donne des gros bourgeons bien gras, de première qualité et remplis à craquer de résine. Vers le début du mois de février, j’ai commencé à faire germer les graines entre des couches de mouchoirs en papier humides. Après cela, j’ai planté les germes dans des petits pots, avec du terreau ordinaire. La chambre de culture tenait dans un petit placard, avec deux ampoules de 18 watts à l’intérieur qui assuraient des heures de luminosité suffisante pour une croissance normale. Je travaille aussi avec une minuterie pour contrôler le cycle de luminosité. Travailler sur la régularité, c’est tout bénéfice – les plantes adorent ça ! Les longues et fines ampoules fluorescentes sont très faibles comparées aux systèmes avec des lampes

sodium haute pression, mais elles sont tout à fait suffisantes pour un petit cultivateur domestique. Une de leurs qualités est qu’elles produisent peu de chaleur, ce qui s’en ressent sur la facture d’électricité ! Les graines que j’ai fait germées proviennent de chouettes cultivateurs que j’ai rencontrés par internet, sur un des nombreux forums consacrés au cannabis. J’ai eu les clones de Black Domina via un producteur de clones et les graines de Swiss Miss ont été achetées dans un magasin du coin. Pour donner une bonne croissance aux plants, il est important d’utiliser de la terre riche en nutriments et qui a un bon drainage, de manière à ce que le sol ne reste pas humide et soit bien aérée pour que les racines se développent rapidement. Il est vital également de donner à boire régulièrement et d’utiliser des pots aussi grands que possible. J’utilise pour ma part des pots de 50 à 110 litres. Je n’achète pas les mélanges de terre tout faits, je préfère faire ma petite mixture moi-même. Elle consiste en du compost de bonne qualité et/ou 50% de coco, 30% de Perlite, 15% de compost maison et 5% de terre préparée. Pendant que je prépare la base du sol, j’ajoute aussi de la chaux Maerl, pour stabiliser le pH, et une préparation à base d’os pour enrichir le tout en phosphore. Une fois que tout ça est bien mélangé, j’asperge le mix avec de l’eau et je laisse mûrir de deux à quatre semaines dans des sacs en plastique. Avant d’utiliser le mélange de terre, je le remue encore une bonne fois. A ce propos, quand j’en ai sous la main, j’utilise de l’eau de pluie pour étancher la soif de mes plants. Néanmoins, je préfère un ciel bien sec

pendant la saison d’extérieur. Une fois par semaine, je veille à donner aux plants des nutriments additionnels en utilisant de l’engrais liquide, comme le “Biobizz groei” pour la période de croissance. Comme je l’ai déjà dit, j’utilise des pots de 50 à 110 litres, mais cultiver en pleine terre pose moins de tracas, principalement parce que cela prend beaucoup moins de temps pour arroser. Les plants se développent plus sainement, ils sont plus puissants et ont plus de rendement. Avec quelques plants dévastateurs dans mon jardin, à l’extérieur, placés dans des grands pots, il m’est déjà arrivé, par un été particulièrement chaud, de devoir donner 100 litres d’eau par jour à chaque plant. Pendant la floraison, je nourris les plants avec un liquide nutritif bio, comme le “bio-bloei” de chez Biobizz que je donne plus ou moins deux fois par semaine, selon le climat. La plupart des variétés commencent à fleurir vers début août ou une ou deux semaines plus tard. Les floraisons précoces, comme celles de la Amstel Gold / Purple / Durban Poison / Hollands Hope se terminent vers la fin septembre. La majorité des variétés indoors, comme la Shiva / Citral / White Widow / Skunk terminent leur floraison autour du milieu ou de la fin d’octobre, quand la probabilité d’avoir du mauvais temps humide augmente et que donc, on a plus de chance aussi d’obtenir une plus petite récolte, d’avoir des moisissures et des parasites. Dans les dernières semaines de floraison, qui sont souvent critiques, je place les plus belles femelles sous une protection, pour les protéger durant cette période vitale. Je fais ça seulement si la météo a prévu de la pluie ou si un nuage à l’aspect particulièrement menaçant montre le bout de son nez. La prévention, ça marche !”

Les problèmes du paradis

“Le printemps et l’été en Frise sont très favorables pour le développement des plants, mais parfois il faut gérer des tempêtes de grêle ou des pluies torrentielles avec des vents violents. L’été dernier, il a fait très chaud et très sec et ça cause aussi parfois des problèmes. Là où je vis, j’ai eu un gros souci avec une infection due à un champignon, le Botrytis, qui apparaît lorsque l’air est particulièrement chargé d’humidité – comme ça été le cas dans la deuxième moitié de septembre et les premières semaines d’octobre. Les périodes où se combinent la brume, la pluie, le vent et des températures douces sont un désastre, surtout pour les plus gros bourgeons parce qu’ils absorbent l’humidité de l’air et s’en débarrassent beaucoup plus lentement que les petits bourgeons. J’ai remarqué que ça peut être intéressant de traiter ses plants pour qu’ils produisent un tas de très petits bourgeons, plutôt que des plus gros en moins grand nombre. Pendant ces périodes dangereuses, je vérifie l’état des bourgeons chaque jour en inspectant soigneusement les feuilles et en tenant à l’oeil les bourgeons qui se décolorent, signe de moisissures. Si je détecte des bourgeons infectés, je les enlève de suite.

Foppe, le cultivateur hollandaisLes plaisirs d’extérieur en Frise Par Bart B.

Cultivateurs du monde

Il y a d’autres variétés auxquelles j’attache beaucoup d’importance comme celle issue d’un

croisement germanique entre l’Early Durban et une femelle White Widow, comme aussi l’Alpine Rocket

que j’ai eue par hasard en faisant un échange de graines avec un sympathique cultivateur suisse.

Une Alpine Rocket. Magnifique!

En commençant tôt dans la saison, les plants peuvent atteindre des dimensions énormes.

Quelques clones de Swiss Miss peuvent fournir une bonne petite réserve de matos.

Cette Durban poison a bien vécu et ça se voit.

Un beau bourgeon d’Alpine Rocket.

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J’ai connu quelques problèmes pendant la croissance de la Jackfizz que j’avais débutée dans des pots assez petits. J’ai dû la transplanter d’un pot de 50 litres à un pot de 200 litres, parce que le pot de 110 litres était trop petit. Mais ce n’était pas encore le plus gros souci. A la moitié de la floraison, j’ai décidé de planter la Jackfizz dans le jardin, pour lui permettre de profiter du plein soleil. Mais je n’avais pas assez porté attention à la météo qui prévoyait des vents violents à la fin de l’après-midi. Quand je suis revenu, il était déjà trop tard : la Jackfizz s’était cassée en deux. Et pourtant, j’avais utilisé plusieurs tiges de bambou comme tuteurs, mais ils ont été brisés par le vent. J’ai essayé de sauver le plant, mais il n’a pas pu être réparé, alors il ne me restait plus qu’à sauver le peu de la récolte que je pouvais encore récupérer après la catastrophe. Les vagues de chaleur de cet été là ont aussi asséché complètement les plants mâles que j’avais cultivés en vue de croisement. Mon frère n’arrivait pas à bien donner à boire aux plants après toute une journée de soleil qui tape et des rafales de vent : la partie supérieure du sol était dure et sèche, l’eau ne pouvait pas pénétrer et coulait de suite en dehors du pot sans que le plant ait eu assez de temps pour s’en nourrir. J’ai dû lui dire de donner à boire plus lentement. Mais les plants n’avaient pas eu assez d’eau et les dommages étaient irréparables. Alors, pensez à entretenir votre sol et donnez de l’eau le matin, pour que le plant en ait assez pour la journée.”

La taille à la chaîne

“Quand, après plusieurs mois, le moment de la récolte arrive enfin, je suis souvent occupé un mois entier à extraire ce que je peux des plants. Je passe chaque jour de deux à quatre heures à la taille. Après un certain temps passé à la taille, j’ai l’impression que je pourrais tailler le reste des bourgeons sans même devoir regarder ce que je fais, car j’en ai déjà enlevé des centaines et la forme est toujours plus ou moins la même. Je commence habituellement par enlever toutes les grandes feuilles et ensuite, j’utilise mes ciseaux contre les petites feuilles. Les bourgeons sont enlevés en dernier et je les laisse sécher quatre à six bonnes semaines avant de couper les minuscules feuilles qui entourent le bourgeon. Je les détache de leur branche à ce moment seulement. Je dépose ensuite les bourgeons dans un placard, dans l’obscurité, sur du papier journal et je les

inspecte tous les jours. Car même après la récolte, il peut encore y avoir des soucis et les bourgeons durement gagnés peuvent toujours être perdus au dernier moment. Les plants offrent une grande diversité : depuis le petit clone de Black Domina qui donne dix petits grammes (je l’ai fait fleurir trop tôt) jusqu’à la récolte d’automne dans laquelle une Jackfizz, après une pleine saison dans un pot de 110 litres, a donné 400 grammes par plant. La plupart des plants donnent entre 75 et 300 grammes d’excellent potentiel. De la douce ganja cultivée en extérieur : c’est de la fumette de classe ! La plus grosse récolte que j’ai eue tournait autour des 700, 800 grammes, et elle aurait pu être plus grosse encore si quelques bourgeons n’avaient pas été volés. C’était ma première et ma plus grosse récolte d’un plant cultivé à l’extérieur. Il a atteint les quatre mètres. C’était en 1996, quand le climat a été extraordinaire, avec énormément de soleil jusqu’à la récolte. 2002 a aussi été une très bonne année,

peut-être la meilleure depuis mes débuts. Ensuite, j’ai cultivé deux plants de Durban Poison que j’avais achetés en clones. Dans des pots de 50 à 65 litres, ils ont donné ensemble plus de 700 grammes. La même année, deux clones d’Amstel Gold m’ont donné un petit 600 grammes. Le goût et le planant étaient excellents et je n’ai eu que des bons commentaires de mes potes. Pour terminer, j’aimerais vous dire que, si vous le pouvez, cultiver vous-mêmes, pour vous assurer d’avoir toujours votre réserve de matos ! Tout le monde peut cultiver cette plante. Achetez ou télécharger un bon guide pour vous lancer dans la culture et allez-y, avec des clones ou des graines. Si vous avez le temps, faites-le… Et salut à tous du pays de Foppe.”

16 Soft Secrets

Pour donner une bonne croissance aux

plants, il est important d’utiliser de la terre

riche en nutriments et qui a un bon drainage,

de manière à ce que le sol ne reste pas

humide et soit bien aérée pour que les

racines se développent rapidement.

Ce plant de quatre mètres de haut (en pleine terre) a donné une récolte extraordinaire en 1996.

La technologie de laine de roche en fibres croisées de chez Atami

Les carrés de laine de roche sont disponibles partout, pour quiconque en a besoin et dans plusieurs dimensions. Ils sont pratiques pour faire prendre vos racines clonées ou vos graines germées. Grâce à l’aération du milieu procuré par la laine de roche, les graines germent très rapidement et, en quelques jours, vous les verrez surgir. Je prèfère ce moyen aux autres méthodes de germination parce que les graines restent belles et moites, sans jamais être trop humides. Des graines trop humides retardent la germination et la croissance des racines car celles-

ci, entourées d’eau, ne chercheront pas à grandir pour en capter ailleurs. De plus, trente petits carrés de laine de roche prennent moins de place que trente pots de terre pour la germination des graines (sans compter que beaucoup d’entre elles ne sortiront jamais). Les graines qui poussent dans la laine de roche peuvent être

plantées proprement dans votre terre ou dans votre set en hydro. Et bien sûr, les cultivateurs qui utilisent des carrés de laine de roche peuvent se mettre au travail immédiatement. Atami semble avoir réussi à améliorer et à optimiser la laine de roche traditionnelle. Avec l’utilisation de la technologie des fibres croisées, les fibres de la laine de roche s’orientent dans toutes les directions, ce qui permet aux racines de se développer plus facilement et plus rapidement. Les fibres de la laine de roche, dans les carrés ou les packs, sont disposées verticalement et horizontalement, ce qui permet ainsi à la plante de trouver son chemin plus naturellement lorsqu’elle pousse et fleurit. Ces nouveaux carrés de laine de roche contiennent également plus d’air et, comme chaque cultivateur le sait, de l’air en suffisance est le gage d’une croissance plus rapide et plus importante des racines. C’est donc un moyen optimal pour que les graines et les clones développent leurs racines encore plus vite. Grâce à cette croissance plus puissante, vous aurez des plantes plus fortes et en fin de compte, plus productives. Si l’on en croit Atami, cette technologie de fibres croisées pourrait bien annoncer une révolution sur le continent de la laine de roche.

Disponible dans toutes les bonnes boutiques de culture.Info: Atami, Pays-Bas, Tel (+31) (0) 73-5223256, Fax: (+31) (0) 73-5213259 [email protected], www.atami.com

Une Jackfizz à la fin du mois d’août. Dans quelques temps, elle travaillera d’arrache-pied à produire des petits poils blancs qui donneront sûrement beaucoup de bourgeons.

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Soft Secrets 17

Pour cette cession j’ai utilisé le matériel suivant:• Superficie = 1 m2 sur 1m80 de haut• Système « fait maison », avec pots Mapito 12litres, pompe 1000 l./h et arrosage par capillaires percés.• 1 sacs de billes d’argile de 50 kg • 1 lampes de culture 400 W avec réflecteur martelé classique• Un réservoir de 38 litres pour préparer la solution nutritive • 2 aérateurs pour rafraîchir et renouveler l’air (225m3/h en extraction et 165m3/h en intraction)• 1 brumisateur pour l’hygrométrie• 1 ventilateur de table pour brasser l’air et fortifier les plantes• 1 thermomètre/hygromètre minima & maxima • 1 testeur de pH (pour mesurer l’acidité de la solution nutritive) • 1 testeur d’ EC (pour mesurer la concentration de la solution nutritive) • Plusieurs programmateurs • Système d’évacuation utilisé : Tube Gardena (ø15mm) fixé aux trous d’évacuation des pots Mapito, pour guider l’eau au dessus du bac...• Fertilisants : Dutch Formula (Grow - Bloom - Micro) et Biobizz (Topmax)• Additifs : gamme Advanced Natural Power : Root stimulator - Enzymes+ - Final solution - Growth/Bloom Excelerator• pH moins liquide

EC et pH de base de l’eau, à la sortie du robinet : 0.45 et 7.5Les EC donnés sont ceux affichés par le testeur, donc incluant l’EC de base de l’eau.

Je fais partir 12 boutures femelles, des Ak47 et des White Widow, 2 boutures par pot, et 6 pots au total, donc 12 plantes.

Les deux variétés sont des phénotypes à forte tendance Indica et ont sensiblement le même stretch et le même temps de floraison, de plus, elles tolèrent les mêmes doses d’engrais, il m’est donc possible de mélanger ces deux variétés dans une même culture.

- Je déconseille, lorsque l’on ne possède qu’une seule lampe, de mettre des variétés aux stretchs très différents, sinon certaines finissent par être beaucoup plus éloignées de la lampe que d’autres et seront en difficultés pour capter les lumens nécessaires à leur bon développement.

- Pour le système utilisé, les billes d’argiles permettent une aération des racines et l’écoulement permet le mélange de la solution, il n’est pas nécessaire de s’équiper d’un bulleur.

- J’utilise du filet horticole afin de bien répartir et écarter les branches pour que tous les apex profitent de la lumière et afin de limiter les espaces inoccupés.- je renouvelle les 3/4 de la solution nutritive chaque semaine.- Si l’EC monte, je rajoute de l’eau (au

pH ajusté) et cela signifie qu’il y a une trop forte concentration d’engrais dans la solution, et que les plantes assimile plus d’eau que de nutriments.- Si l’EC baisse, je rajoute de tous les engrais, proportionnellement. L’idéal est donc d’avoir des EC et pH stables.

A chaque changement de solution nutritive, je mets : - du Root Stimulator pendant les 4 premières semaines de culture uniquement- des enzymes 1ml/l (sauf lors de l’utilisation de H2O2) durant toute la culture- 1 à 2 fois par culture, je met 1ml/l de H2O2 (Oxyboost) afin d’assainir le système.- du pH moins tout au long de la culture

La température moyenne durant la culture est de : jour 24°C, nuit 19°C,L’hygrométrie moyenne durant la culture est de : jour : 40%, nuit 65%.

Utilisation des engrais conformément au programme fourni par le fabricant, il comporte 3 phases : - 1.la croissance, - 2.la 1ère période de floraison (le stretch),- 3.la floraison.

Début de la culture :

PHOTOPÉRIODE : CROISSANCE 18/6 (durée : 2 semaines)

Application de la 1ère phase du programme d’engraissage Dutch FormulaSemaine 1 : pH : 5.7 - EC 1.1Les boutures sont restées 15 jours dans une serre à boutures, dans de la LDR sous Greenbox néon 110W en 18h de jour et 6h.Elles resteront 15 jours en croissance, sous un éclairage de 18h de jour et 6h de noir.Je n’avais pas de MH pour cette culture.

Semaine 2 :

pH : 5.7 - EC 1.3Les racines ont commencés à se développer dans les billes d’argiles, c’est parti !

Les plants mesurent maintenant environ 20 cm, Il est temps de passer en éclairage 12/12 afin de provoquer la floraison, il y a d’abord une période durant laquelle la plante va se développer rapidement vers la source lumineuse, période appelée stretch.

Puis, après 10 à 20 jours, la floraison débutera.

PHOTOPÉRIODE : FLORAISON 12/12 (durée : 8/9 semaines)

Passage à la 2ème phase du programme d’engraissage Dutch Formula

Semaine 1, stretch : pH : 5.7 - EC 1.6

- Pinçage entre le pouce et l’index des tiges les plus en hautes afin de favoriser le développement de celles plus basses.

- Taille des branches les plus basses qui ne produiront que trop peu de fleurs, ce qui permet aussi une meilleure circulation de l’air.

- Palissage, c’est-à-dire courber les branches, cela permet au sommet de pousser de manière plus épaisse et aux branches les plus basses d’être davantage exposé à la lumière et ainsi de pousser plus rapidement.

Jour 15, les plants mesurent maintenant environ 20 cm

Semaine 2, stretch : pH : 5.7 - EC 1.7Afin d’obtenir une canopée homogène, je recommence le pinçage car il devient inopérant après 5 à 6 jours.

Taille des plantes : 35 à 38 cmFin de la période de stretch, les plantes mesurent maintenant 35 à 38 cm. (Elles ont donc doublé de taille en 2 semaines !)

Un problème fongique est apparut, dû à un brassage insuffisant de l’air.Traitement avec un fongicide à base de souffre, on peut aussi utiliser un fongicide à base de Thirame (mais difficile à trouver en France).

Semaine 3, floraison :Passage à la 3ème et dernière phase du programme d’engraissage :

pH : 5.7 - EC : 1.8Utilisation de H2o2 afin de nettoyer le système et assainir les racines,Ajout de Topmax (1 ml/l)J’enlève certaines des plus grandes feuilles le long de la tige. Cela permet à la lumière d’atteindre les têtes les plus basses et elles se développeront d’autant mieux.Il ne faut surtout pas couper trop de feuilles, elles en ont grandement besoin

pour se développer.Le traitement à base de souffre a été plutôt efficace, les tâches disparaissent petit à petit.

Semaine 4, floraison : pH : 5.8 - EC : 1.9Ajout de Topmax (1ml/l)Tout se passe bien, les fleurs sont maintenant bien visibles, nombreuses et odorantes.

Semaine 5, floraison :pH : 5.8 - EC : 2

Ajout de Topmax (1.5ml/l)Une légère augmentation (26°C) de température ces derniers jours, due à la météo, j’augmente donc le temps de fonctionnement de l’aération.Les têtes se développent rapidement, ces deux génétiques ont des temps de floraison assez courts.

Semaine 6, floraison :pH : 5.8 - EC : 2.1

Ajout de 2 ml/l. de TopmaxLes têtes commencent à gonfler, les pistils apparaissent en nombre, au jour le jourL’odeur se fait de plus en plus forte notamment lors des différentes manipulations.Je pense lancer le rinçage au 55ème jour et les laisser 10/15 jours dans le noir.C’est une technique qui a pour but de favoriser le développement de trichomes

Semaine 7, floraison : pH : 5.8 - EC : 2.2

Ajout de 2 ml/l. de Topmax Je constate les stigmates du pinçage sur les troncs, cela semble avoir bien fonctionné, j’ai une canopée homogène, par contre je n’ai pas assez taillé, il y a

MA PREMIÈRE CULTURE HYDRO Par Tithiouse

Grow your own

Une première expérience, en terre, m’a permis de récolter 80 grammes avec 5 plantes.Je passe maintenant à la culture hydroponique, le but étant de doubler la récolte, au minimum!Le défi pour un bon cultivateur est de faire une culture à 1gr de récolte sèche et manucuré pour 1 watt utilisé. Donc ici, il serait idéal de faire 400gr.

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18 Soft Secrets

Avec le reste des feuilles sur lesquelles il y avait des trichomes et avec un Ice-o-Lator, j’ai fait

9 grammes de ice, un délice !Cette culture n’est donc pas une grosse réussite, mais elle reste correcte.Le palissage et le pinçage ont montré ici une efficacité certaine, la canopée était vraiment homogène.

Afind’augmenterle rendement de la prochainesession, je m’équiperaisd’un Adjust-A-Wing et de mylar pour recouvrir les murs.

Je suis très satisfait par ces deux variétés ainsi que les engrais Dutch Formula.

Bonne culture à tous!

trop de têtes et certaines fleurissent peu car elles ne sont pas assez exposées à la lumière.

Semaine 8 et 9, Rinçage :pH : 5.8 - EC : 0.6

Ajout de 1 ml/l. de Final Solution,Jour 56, c’est parti pour le rinçage, et je les laisse dans le noir complet une

dizaine de jours, je réduis la fréquence d’arrosage de la pompe afin que les plantes puisent au maximum dans leurs réserves.

Semaine10, Récolte :Et voilà, la culture se termine, Après séchage et manucure, j’ai finalement récolté environ 270gr. lors de cette session.

Livres

‘Sous le volcan’ est le trip alcoolique ultime. Depuis qu’il fut écrit, il est passé du roman culte au grand classique et est toujours perçu en 2006 comme une étape important de la littérature mondiale. Lowry buvait et écrivait comme personne d’autre. C’est lui qui un jour a dit: “Il n’y a pas une seule goutte que je n’aie réussi à faire chanter, pas une gorgée qui ne se soit transformée en or pur.”

Des bars louches des docks et des bordels de troisième classe

Un peu d’histoire. Lowry est né en Angleterre descendant d’une famille aisée de propriétaires de bateaux qui s’est développée dans les années 1920. Ses frères ont pris soin des affaires de la famille et on s’attendait à ce que Malcolm suive la tradition, mais le destin en a voulu autrement. Marginal, ses intérêts se sont portés vers des facettes plus créatives. Le jazz, qui commençait alors à toucher un public plus large, fut la première manière pour lui de s’exprimer. Il a joué du banjo dans un obscur orchestre jazz. Comme il n’y avait pas grand chose à faire avec cet esprit indépendant, son père lui a donné l’opportunité de faire un voyage autour du monde sur l’un de ses bateaux. C’est ainsi que la jeune graine de la fascination de Malcolm fut semée en mer. Malcolm était perçu par l’équipage du bateau comme ‘le fils du patron’ et grâce à ça, le voyage s’est transformé en peine de prison en mer. Il avait à peine 20 ans quand le journal de son voyage est devenu son premier roman: ‘Ultramarine’. C’est le récit d’un marginal, d’un acadmécien à la recherche de sa voie dans le monde dans les bars louches des docks, des bordels de

troisième classe et surtout, dans la boisson. On dirait que les méthylènes sont les seuls alcools qu’il n’ait pas consommé. Dans les situtations extrêmes, il a même réussi à tuer une bouteille d’après-rasage.

Mexique

`Ultramarine’ ne fut pas un succès retentissant mais dans les cercles littéraires de cette époque, il a acquis une certaine reconnaissance avec du potentiel. La saveur de Lowry est la source d’un déclin éventuel de sa famille qui lui a pourtant permis de réellement développer ses passions jumelles pour l’écriture et la boisson. De préférence aussi loin que possible d’Angleterre, loin de ses racines abrutissantes. C’est comme ça qu’il a atterri au Mexique, à Quauhnahuac, une ville nichée entre deux puissants volcans: le Popocatepetl et le Ixtaccihuatl. Pour les Mexicains, Lowry était l’homme qui ne faisait rien d’autre que le tour quotidien des bars les plus obscures de la ville. Cette habitude qu’il partage avec de nombreux Mexicains locaux. Même s’ils y étaient habitués, il leurs arrivaient de sombrer sous l’influence de la soif intarissable de cet étrange gentleman anglais.

Les limites de l’intoxication

Mais il ne s’agit qu’une d’une face de sa vie. Ce qui restait caché c’était cette intarissable besoin d’écrire. Il voulait créer quelque chose de nouveau, une œuvre libérée des cadres stricts de la littérature ordinaire. Lowry pensait à une trilogie du nom de ‘In Ballast to the White Sea’ (Faire son lest sur la mer blanche). Les sujets: pas de chez soi, s’enfuir par la mer et les frontières de l’intoxication. Presque tous les jours se passaient sous l’influence de la tequila, du whisky et du mescal (le mescal est une boisson bon marché au Mexique mais la mescaline est aussi décrite comme du mescal), et il travaillait avec précision sur ses histoires. Jamais content, tout le temps en train de polir et de travailler sur le contenu et la forme. La première version de ce qui deviendra plus tard ‘Sous le volcan’ a été

écrite entre des périodes de visions délirantes (parfois provoquées par de la mescaline) et des réclusions ascétiques. Il s’agit de l’histoire de l’effet de l’alcool sur l’esprit créatif dans un monde avec Hitler à l’horizon qui glisse vers le chaos et les incertitudes.

Les démons de la réalité

Le personnage principal de ‘Sous le volcan’ est Geoffrey Firmin, un ancien consul en lutte avec les perceptions profondes de son intoxication, qui fuyait les démons de la réalité en observant tout au travers du filtre de l’alcool. Avec une urgence intense, Lowry savait comment convoyer les perceptions infernales et lucides de son alter ego. Il décrit le Mexique comme un paradis en enfer. ‘Sous le volcan’ est la description des derniers jours de la vie du consul. Il y a un cirque en ville, le jour des morts est célébré par une procession de squelettes en chocolat. Tout en sachant que c’est inutile, son ex-femme Yvonne et son frère Hugh, un journaliste qui a gardé un point de vue cynique sur les choses suite à ses expériences pendant la guerre civile d’Espagne, tentent tout de même de faire revenir le consul à la réalité. Mais Firmin en a vu trop et il a ses propres plans. Suivi d’un chien errant, il passe les derniers jours de sa vie dans un état intérieur magnifique d’abandon alcoolique… Le consul laisse tout derrière lui, Yvonne, Hugh et la ville. Il perd son argent dans la grande roue, les pièces mélangées à la boue, symboliquement. De manière touchante, il indique l’argent aux enfants des rues qui mendient auprès de lui une fois de plus. Pour le lecteur, c’est un mystère; pour le consul, un cauchemar familier.

Un crayon lame de rasoir

Avec un crayon lame de rasoir et une capacité d’empathie terriblement précise, Lowry imite une réflexion sur lui-même et sur le monde chaotique juste avant la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. ‘Sous le volcan’ peut être lu de différentes manières. Comme une image cinématographique d’un jour en particulier au Mexique durant lequel Lowry décrit comment la pauvreté s’échappe de la réalité ou comment vivre à l’extrême peut mener à un dénouement quasi apocalyptique. Lowry éclaire avec divers points de vue l’essence de la dépendance, une tentative délirante d’échapper aux limites de la réalité. Mais pour Lowry, l’alcool ne représente pas une constriction de la conscience mais plutôt une ouverture des portes vers une perception

plus vaste. Le mescal est la clé vers ce qu’il appelle “Le paradis infernal”. Toute personne qui s’y trouve sait qu’il n’y a pas de retour possible. En outre, ce livre peut être lu comme une biographie. Le consul qui n’est même plus en état de mettre ses chaussettes, c’est le Lowry que ses proches connaissaient. Désespérément corrompu, pas seulement dans son habillement mais également dans sa maison et son jardin. Malgré les maladies croissantes dues à son alcoolisme, Lowry continue à chercher la forme parfaite pour en décrire les effets. Le mescal était son carburant dans la vie et dans son travail. Etrange que chaque phrase soit noyée dans le mescal mais parfaitement formulée. Quand il daigne finalement envoyer sa première version de ‘Sous le volcan’ à un éditeur, un incendie éclate dans sa maison dans laquelle le manuscrit et la matière pour ‘in Ballast’ partit en fumée. Lowry a peut être réussi à le ré-écrire et il est finalement sorti en librairie. Mais la promotion de ce livre a fait un énorme flop: Lowry n’a pas réussi à rester sobre pour rencontrer un seul des journalistes. ‘Sous le volcan’ a tout doucement acquis le statut qu’il méritait: la description exacte du chemin destructeur de la dépendance.

‘Rien qu’un alcoolique

Charles Bukowski, alcoolique expert également, a un jour appelé Lowry un ‘rien qu’un alcoolique’ parce que Lowry est mort dans son propre vomi. Le consul est arrivé à sa fin d’une manière plus spectaculaire. Après sa visite à El Farolito, la cantina la plus obscure de Mexico, il fut abattu par un rebelle mexicain occupé à partager les pièces de monnaie qu’il tenait dans un mouchoir ensanglanté d’un indien mourrant. Le consul essayait de convaincre ses attaquants qu’il ne faisait qu’attendre sa maison qui, depuis que la terre tourne, ne devrait pas tarder à arriver. Firmin n’a pas été compris. Et Firmin ne comprenait pas le monde. La terre a continué de tourner mais pas pour le consul. Lowry a écrit le passage le plus impressionnant à la fin de son livre: ‘un pandémonium de millions de chars au travers des flammes de dix millions de corps en feu, tombant, dans une forêt, tombant – Quelqu’un jeta un chien mort derrière lui dans le ravin.’ Cette phrase encapsule de paillettes l’unique talent de Lowry. Cet ivrogne minable a littéralement tiré l’âme hors de la bouteille et en fait un document intemporel. Il ne s’agissait pas d’une ode à l’alcool. Mais d’un monument de l’imagination…

Malcolm Lowry Par Feije Wieringa

Le chemin destructeur de la dépendance C’est honteux de voir le nombre d’auteurs qui sont présents dans nos mémoires pour un seul livre. L’histoire va longtemps se souvenir d’Aldous Huxley, auteur du Meilleur des Mondes. Les 20 autres livres qu’il a écrit ne sont en général lus que par des fêlés de Huxley, des fans du psychédélisme et par des historiens. Malcolm Lowry fait partie de ce type d’écrivain. Il a écrit de nombreux livres mais on se rappelle de lui uniquement pour ‘Sous le volcan’.

Pas le temps pour s’arrêter et penser

Le seul espoir est le prochain verre.Si t’as envie, tu vas faire un tour.

Pas le temps pour s’arrêter et penser.Le seul espoir est le prochain verre.

Tremblement inutile sur le bord,Plus mauvaises qu’inutiles toutes ses

palabres.Le seul espoir est le prochain verre.

Si t’as envie, tu vas faire un tour.

Malcolm Lowry (de Selected Poems)

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Soft Secrets 19Sur la route avec SSFR

En fait, un tour à vélo qui part du premier coffee shop d’Amsterdam peut démarrer de n’importe où dans la ville. Les raisons en sont que lorsque la culture de la marijuana qui a émergé à la mi 60’s, surfant sur les vague de mouvement alternatif Provo, elle est partie dans tous les sens. Les amoureux de l’or vert ont été fournis par une large série de vendeurs dispersés dans toute la ville. La plupart de ses vendeurs avaient apporté eux-mêmes cette marijuana aux Pays-Bas de pays tels que le Maroc, le Liban, le Népal et l’Afghanistan. Les contrôles concernant cette drogue n’étaient alors pas aussi importants que maintenant. Et autour de ce monde fumant de la culture, il y avait évidemment la culture hippie (qui n’a en fait jamais vraiment disparu).

Le Melkweg

Pour cette raison, nous allons commencer notre tour de pédales sur un vélo Gazelle hollandais traditionnel au départ de ce lieu hippie, l’un de ceux qui est toujours resté une icône de la vie culturelle d’Amsterdam, De Melkweg, ou Voie Lactée. Le 17 juillet 1970, un projet estival a été lancé, appelé simplement ‘Melkweg’, dans une ancienne laiterie située au numéro 234a de la Lijnbaansgracht. Il s’agissait alors d’un salon de thé, d’un café-restaurant et dans une pièce plus grande, il y avait de la musique, des films et d’autres présentations artistiques. Ce projet fut un succès et a donc encore eut lieu l’année suivante en 1971. En 1972, le projet est devenu permanent et c’est ainsi qu’a commencé la véritable histoire de la Voie Lactée. L’augmentation d’un tourisme jeune émergent a joué un rôle important dans ce succès. A cette époque, Amsterdam était le centre du monde pour de nombreuses personnes et le Melkweg est rapidement devenu l’un des endroits les plus sacrés de la ville ainsi qu’une grande attraction pour les touristes. Dans le salon de thé mentionné plus haut, on pouvait acheter de l’herbe et du hasch. En fait, on pourrait dire qu’il s’agit du premier coffee shop d’Amsterdam même si alors cela ne s’appelait pas un coffee shop. Ce terme est apparu quelques années plus tard, quand les lieux plus commerciaux sont apparus sur ce marché très lucratif.

Partout ailleurs aux Pays-Bas, ce genre de salon de thé naissait dans tous les centres de jeunes. Des noms légendaires sont apparus tels que Kashba, Fantasioet Paradiso, également à Amsterdam et Doornroosje à Nijmegen.

Le Mellow Yellow

Le premier coffee shop indépendant à Amsterdam était le Mellow Yellow à Amstel 53, fondé en 1972, et cela prend un quart d’heure de pédalage depuis le Melkweg (près de la Leidseplein). Nous arrivons à la section de la rivière Amstel connue localement sous le nom de Weesperzijde. Il n’y a actuellement plus grand chose à voir de ce majestueux immeuble historique au bord de l’Amstel. L’endroit ressemble plus à une maison hantée comme celle illustrée dans les livres pour enfants. Les habitants, s’il y en a, gardent les rideaux tirés. Le jardin en façade est envahi de plantes qui dirait-on servent régulièrement à faire des boutures.

Quoiqu’il en soit, le pionnier Werner Bruining s’est installé avec quelques amis dans cette boulangerie squattée pour procurer à ses clients des plantes prêtes à être repiquées, qui parfois lui étaient fournies par l’infâme trafiquant Klaas Bruinsma dont le quartier général se trouvait à un pâté de maison de là.

Le Mellow Yellow, appelé ainsi d’après la chanson contestataire de Donovan au sujet de la fumette (et la montée qu’elle produit) de peau de banane, a

eu tellement de succès que Bruining a restreint ses heures d’ouverture à quelques événements car autrement, la longue file d’amstellodamois affamés de beuh n’aurait plus pu être contrôlée. Bruining était trop malin pour la police. L’immeuble comportait des portes secrètes et une cuisine secrète où une cachette avait été aménagée.

Ceux d’entre vous qui connaissent bien la scène des coffee shops d’Amsterdam vont peut être penser qu’un coffee shop qui porte le même nom, Mellow Yellow, à Vijzelgracht 33, près de la jonction avec Prinsengracht, est le premier coffee shop d’Amsterdam. Mais ce n’est simplement pas vrai. Nous devons maintenant retourner un peu vers le centre de la ville pour démêler cette petite confusion. Le Mellow Yellow sur la Vijzelgracht, une baraque peinte en jaune et noir jusqu’à récemment, fut établi au milieu des années 1980 par un entrepreneur qui a amené un certain honneur posthume au véritable premier coffee shop d’Amesterdam en 1978. Pionnier Bruining a en fait crée sa propre affaire en 1978 quand il en a eu totalement marre des descentes de flics et de la compétition harassante des autres coffee shops (car plus commerciaux).

Comme il fait un bon usage du célèbre nom du passé, le nouveau Mellow Yellow de la Vijzelgracht ne désemplit pas. Même si cette affaire a entre-temps changé de mains. Mais de là à en parler comme un endroit légendaire? Ce serait aller un peu

loin. Le Mellow Yellow est tout au plus un bon shop pour les gens de ce quartier d’Amsterdam qui peuvent y faire un saut pour un bon gramme de pollen. Et bien entendu, il y a un tas de touristes qui visitent le lieu tous les jours, passant par-là en croyant erronément visiter le premier coffee shop de tous les temps. Laissons-les là dans leur désillusion (intoxiquée) car on peut voir dans les yeux des vendeurs sympas qu’il s’agit là de ce qu’ils pensent vraiment en ce moment.

Quoiqu’il en soit, ce shop au nom inhabituel reçoit de temps à autre la visite d’un invité mystérieux. Le pionnier Werner Bruining en personne du MellowYellow coffee shop passe régulièrement, accro comme il est d’une table de mini-foot dans le fond du shop, ou du moins, c’est ce qu’on raconte. Mais peut-être que ce trip au nouveau Mellow Yellow est aussi pour lui une affaire de sentiment.

Le Rusland

Le rallie à vélo de Soft Secrets se poursuit inexorablement. Et malgré les oscillations instables des roues qui résultent de toutes les sucreries fumables déjà consommées par les organisateurs et les participants, la direction du voyage a toujours un sens!

Le prochain coffee shop de tour historique déjanté et magique est le Rusland, dans une petite rue proche du Red Light District d’Amsterdam du même nom.

Pour revenir sur le sujet du ‘tout premier’ business, on peut affirmer sans crainte que le Rusland aussi peut réclamer le titre de premier coffee shop

d’Amsterdam. Car même s’il a ouvert deux ans après le Mellow Yellow (en 1974), il s’agit de celui qui est établi depuis le plus longtemps parmi les coffee shops de la capitale hollandaise. Ce n’est pas pour rien que cet établissement est répertorié dans la Charte d’Amsterdam de la Ligue des Détaillants de Cannabis (Syndicat des vendeurs de cannabis) avec le numéro de membre 001, affiché sur son logo que l’on peut voir collé à l’intérieur sur l’une des fenêtres. Ce coffee shop a été fondé par un certain Maarten qui était un client régulier et bien connu du vieux Mellow Yellow sur Amstel. Le monde de la beuh n’était pas très grand à l’époque.

Envahissons un moment la Russie était le slogan avec lequel Maarten a attiré ses premiers clients. La Guerre Froide battait encore son plein. Les noms des hasch et des herbes qu’il vendait sonnaient comme un appel nostalgique: Thaï sticks, Durban Poison, Acapulco Gold, Oaxaca, Hawaii, Nepal, Menali, Afghan, Moroccan, Red et Yellow Lebanon.

Alors, ça fait quoi aujourd’hui de travailler dans le plus vieux coffee shop? Nous avons posé la question à l’équipe qui n’était probablement pas née quand le Rusland a ouvert ses portes. Mais le barman et la barlady n’ont pas eu grand chose à dire sur le sujet (à moins qu’ils n’étaient trop stoned?). Oui, les tuyauteries ont parfois des fuites, parce que le bâtiment est vieux. Et il arrive parfois qu’un client entre en disant qu’il a acheté de la dope ici il y a 20 ans. Ah oui, et il y a le gars qui a crée le truc du nom de Maarten, ajoute la serveuse. Elle a dit avoir lu ça quelque part. Après s’être un peu gratté le front, elle a réalisé avoir lu ça sur une plaque à l’entrée du magasin. A-ha…

Le Siberië

Certains touristes réussissent à se frayer un chemin jusqu’à un coffee shop au nom similaire, le Siberië au numéro 11 de la Brouwersgracht, dix minutes de slalom agité pour traverser le centre ville. Mais le Siberië date de 1981 et n’est donc pas exactement le premier des coffe shop d’Amsterdam contrairement à ce que certains guides

Hop sur le vélo et en route pour…

La tournée des coffee shops d’Amsterdam

Le ‘truquage’ du Mellow Yellow sur la Vijzelgracht: pas le premier du tout

L’immeuble qui un jour abritait le seul et unique Mellow Yellow dans les années 1970

Un autre café légendaire: le Rusland

En fait, le tout premier coffee shop, cher lecteur,

ne se trouve pas du tout à Amsterdam mais à Utrecht.

Il y a de nombreuses incertitudes et de débats concernant lequel est le premier coffee shop des Pays-Bas. Soft Secrets FR va mettre un peu de lumière sur cette page colorée de l’histoire de son pays d’origine grâce à une balade en bicyclette autour d’Amsterdam. Alors hop, enfourchez vos vélos et suivez-nous!

De Martijn Haas

Le Mellow Yellow comportait des portes secrètes et une cuisine secrète où une cachette avait été aménagée.

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20 Soft Secrets

ringards voudraient faire croire. Mais il faut ajouter que la licence de ce magasin se situe parmi les pionniers de la marijuana. Mais pour être honnête, il y en a beaucoup plus.

Le Bulldog

Du Siberië, nous pédalons sur nos vélos et croisons la route affairée autour du rond point central de la gare centrale, le Damrak. Dès que nous avons passé la Warmoestraat, le célèbre coffee shop The Bulldog n’est plus qu’à un jet de pierre sur le Oudezijds Voorburgwal, au numéro 90. Là, à côté de la date de création – 1975 – on peut lire en lettres grasses sur la façade du shop que nous allons pénétrer dans Le Premier et le meilleur coffee shop d’Amsterdam.Yeah yeah. Tout fumeur local ayant un peu d’expérience pourra voir en un clin d’œil d’après l’autocollant de la Bond van Cannabis Detaillisten qui comporte le numéro d’enregistrement 002 que cette déclaration est fausse. En disant cela, nous ne voulons surtout pas rabaisser le fondateur du Bulldog, d’aucune façon. Parce qu’après tout, Mr Bulldog Henk de Vries lui-même rappelle souvent que: son business qui a ouvert ses portes en 1975 n’est peut-être pas le premier du genre mais c’est certainement le premier coffee shop dont le public n’était pas exclusivement des hippies ni des connaisseurs cornucopiens. Le Bulldog était pour les gens normaux.

Bien entendu, Henk et son Bulldog ont joué un rôle de pionnier. C’est pour cela que nous voyons ce pur exemple du bluff amstellodamois de nos propres yeux. Mais ici aussi, nous voyons de nombreux joyeux touristes derrière les fenêtres, contents dans leur illusion d’être dans le premier coffee shop d’Amsterdam. Comment oserions-nous perturber cette idylle si tranquille?

Et c’est ainsi que nous arrivons à la fin de cette magnifique excursion le long des canaux pittoresques d’Amsterdam. Finalement, chaque coin sombre de cette histoire floue a été illuminé et ne provoquera plus de débats d’opinion virulents autour de la table de mini-foot ou au-dessus d’une pipe à eau.

Au nom de Soft Secrets, nous voudrions terminer avec la conclusion suivante: dans le cœur de tout amoureux de marijuana, il y aura toujours de la place pour tous les hommes et les femmes qui, il y a 30 ans, ont ouvert la route à la vente de hasch et d’herbe aux Pays-Bas.

A la fin de notre voyage, nous avons revendu nos vélos à la manière hollandaise traditionnelle – à un passant. Avec cet argent, nous avons ramené un stock de matière fumable à la maison. Le Bulldog coffee shop sur le Leidseplein

Le logo officiel des coffee shops

Le tout premier:Sarasani, UtrechtEn fait, le tout premier coffee shop, cher lecteur, ne se trouve pas du tout à Amsterdam mais à Utrecht. Là, dans une cave de la Oude Gracht 327, dans un chantier de constructions navales, le bon vivant Holly Hasenbos a installé en 1968 le premier café-concert où l’on pouvait vendre et consommer de la marijuana. Le Sarasani tient son nom d’un cirque d’Allemagne de l’Est qui montait toujours ses tentes là où le shop a ouvert.

Hasenbos, qui mourut en 1984, faisait partie des grands champions de la légalisation des drogues douces et bien entendu, il a été régulièrement forcé de passer quelques jours dans les tôles locales. Il arrivait même parfois aux clients d’être traînés hors du café par des les petits bonhommes bleus jusqu’au flic shop le plus proche. En outre, Hasenbos sortait régulièrement les meubles du café pour faire de la place aux reptiles qu’il possédait au début. Une fois, il a même eu des bébés crocodiles pour protéger le stock de hasch qui était caché dans leur terrarium.

Les bonnes consciences d’Utrecht ont eu un tas de problèmes avec le Sarasani,d’après ce qu’on peut lire dans les vieux journaux. En particulier le Maire d’Utrecht, Vonhoff, qui décrit les trafiquants de hasch comme les pires criminels qui existent.

Depuis 1984, cet établissement est passé aux mains de Ton Hol et de Fanny Venier. Les visiteurs y trouveront encore l’atmosphère authentique de cette sorte de cave psychédélique. Même si le client fidèle n’est plus dans l’ambiance exotique des reptiles qui se tenaient à l’entrée.

Si vous voulez vraiment en rouler un dans le premier coffee shop de tous les temps, alors allez à Utrecht et passez au Sarasani sur la Oude Gracht 327, dans le cœur de la ville.

On peut affirmer sans crainte que le Rusland aussi peut réclamer le titre de premier coffee

shop d’Amsterdam

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équipée. L’avantage de ce compartiment de culture est qu’il est vraiment bon marché, car on a réduit certains équipements. Il ne vous échappera pas que ce compartiment de culture assez rudimentaire a aussi ses inconvénients. Par exemple, qui arrosera les plantes si le cultivateur veut partir en week-end ? Il y a une solution à ce problème : les plantes doivent être cultivées dans un mélange de terre qui contient du coco, auquel on a ajouté un peu de perlite. De cette façon, on crée des mélanges différents qui

maintiennent l’humidité plus longtemps, grâce à quoi les plantes pourront tenir un jour sans être arrosées (surtout si on leur donne un supplément d’eau un jour avant). S’il vous fallait vous absenter toute une semaine, il faudra alors trouver une autre solution.

Le système de racines

Pour en revenir aux différents substrats, on cultive la plante dans quatre pots de fleurs (chacun ayant une capacité de 11 litres). On en remplit deux d’un mélange de terre qui a été pré fertilisé (mélange moyen), les deux autres pots sont remplis d’un mélange de coco, qui consiste en granulés de coco, en fibre de coco et en copeaux de coco. Pour rendre ce substrat plus attirant pour les plantes, on peut encore enrichir cette mixture avec des excréments de vers (10% du total, dans ce cas précis 1,1 litre), et des fertilisants organiques (5% du total, soit ici 0,6 litre).Le mélange de coco a une structure qui peut varier, on a donc créé ici une terre idéale. Les plus gros morceaux de coco font que le mélange est bien aéré et le reste (et remplit en fait la fonction de la

Commençons sans plus tarder et examinons le premier compartiment de culture. Ce compartiment de culture est équipé d’un extracteur d’air de 600 mètres cubes de quatre lampes de 400 watts (donc de 1600 watts au total), et de quelques autres éléments comme un mesureur de l’humidité de l’air et d’un thermomètre. Un autre élément manque encore dans ce compartiment de culture, c’est un système d’irrigation professionnel. Il s’agit là d’un choix, et il n’y a donc rien d’autre à faire que

d’arroser les plantes à la main, avec un arrosoir. Il ne faut jamais remplir cet arrosoir d’eau froide, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les plantes. Il faut s’assurer que l’eau qui coule du robinet soit à bonne température. Les plantes de marijuana nécessitent une eau qui soit à une température de 21, c’est donc avec de l’eau à cette température qu’il faut remplir l’arrosoir. Il vaut donc mieux remplir l’arrosoir d’eau courante, puis en prendre la température et rajouter de l’eau froide ou de l’eau chaude pour atteindre la température idéale de 21°.

Il ne faut pas ajouter d’éléments nutritifs liquides ni quoi que ce soit à l’eau, puisque la terre dans laquelle nous allons cultiver a déjà été enrichie de fertilisants et de tous les minéraux nécessaires. Nous y reviendrons quand nous étudierons de plus près la composition des substrats.

Les mélanges

Contrairement aux autres compartiments de culture (nous en parlerons dans le prochain article), celle-ci est moins professionnelle et plus sommairement

Dans les prochains articles, je vais décrire des expériences que je mène avec des compartiments de culture que j’ai fabriqués. Entre autres thèmes, j’aborderai le type de matériel qui donne de bons résultats et le meilleur environnement que les cultivateurs peuvent créer. On parlera aussi des meilleures variétés de marijuana qui peuvent être utilisées, chacune avec leurs caractéristiques, leurs avantages et inconvénients.

Dans chaque article, on ne parlera que d’une installation à la fois, ce qui vous permettra d’avoir une vision claire. Etes-vous intéressés par les différences qui peuvent exister entre les compartiments de culture ? Votre curiosité sera satisfaite dans le prochain article !

1ère partie : mélange terreau et coco Compartiment de culture exclusif !

Par Weckels

22 Soft Secrets weckels

world of

wonders

Le monde des

merveilles de

Weckels

En intérieur

On voit ici le compartiment de culture sommairement équipée. Deux plantes sont en train de pousser sur un substrat constitué d’un mélange de terre et de fertilisants, et deux autres poussent sur un mélange varié de coco et de fertilisants.

On ne remplit jamais l’arrosoir directement avec de l’eau froide, car cela pourrait avoir des

conséquences désastreuses pour les plantes.

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Soft Secrets 23

perlite), grâce à quoi il y aura plus que suffisamment d’oxygène qui parviendra aux racines. L’oxygène a un effet très bénéfique que le développement (rapide) d’un système de racines fort et en bonne santé. De même, la vitesse à laquelle ce système de racines va se développer est considérablement accélérée par un environnement bien aéré, les plantes vont donc pousser plus vite.

Les gros morceaux de coco permettent aussi un bon drainage de l’eau, particulièrement si on s’assure d’en placer dans la couche inférieure du pot de fleurs (les gros morceaux de coco remplissent en fait le rôle des hydro granulés). Les particules de coco plus fines (comme les fibres et les granulés) au contraire, agissent comme une sorte d’éponge et conservent donc l’eau plus longtemps, ce qui permet aux plantes d’avoir toujours suffisamment d’eau (si on mouille le coco régulièrement, soit une fois tous les deux jours).

Les boutons de neige

Comme je l’ai souligné précédemment, on cultive les plantes dans deux substrats complètement différents. Nous l’avons délibérément choisi pour l’expérience, pour pouvoir observer de près les différences qui se produiront dans le processus de croissance et de floraison. Pour que l’expérience se déroule le mieux possible, on a bien sûr choisi des clones provenant de la même mère. Si on ne procède pas ainsi, il y aura toujours des différences (chaque plante mère produit évidemment des descendants aux caractériellement spécifique, pour ce qui concerne l’épaisseur de la couverture de feuilles, la couleur, le système de branches…). J’ai pour ma part choisi la K2, une très belle variété qui produit des boutons d’une blancheur de neige, qui ont déjà ravi plus d’un cultivateur ! les consommateurs ont aussi une haute opinion de son goût. Les têtes se couvrent littéralement de cristaux, et de plus, l’odeur et le goût sont tout simplement extraordinaires ! L’effet qu’ils produisent est aussi tout à fait remarquable.

Les feuilles

Un inconvénient est que cette variété produit énormément de feuilles, un phénomène qui amène souvent les cultivateurs à se demander si c’est tout ce qu’elle va produire… Ne va-t-on ne récolter que des feuilles, ou est-ce que des têtes de fleurs vont finir par apparaître ? La K2 produit parfois tellement de feuilles que la production de fleurs en est handicapée (les boutons re !suivent trop peu de lumière à travers cette « forêt verte » de feuilles), il faut donc leur donner un coup de main. Il faut enlever régulièrement les feuilles qui peuvent cacher les boutons. J’enlève d’abord les feuilles qui se développent peu ou qui sont mal formées. On peut aussi enlever les feuilles qui reçoivent peu ou pas du tout de lumière, puisqu’elles gâchent de l’espace et de l’énergie. Il ne faut jamais laisser les feuilles qu’on a enlevées sur le sol de l’espace de culture car elles peuvent devenir une source de vermine et être infestées par la moisissure ou d’autres maladies. Il vaut mieux mettre ces plus grandes feuilles dans le compost, car la plante engrange beaucoup d’éléments nutritifs dans ses belles feuilles. Quand les feuilles ont été bien mélangées à votre compost ; elles vont vite se décomposer. Quand elles se sont décomposées, on obtient un substrat très fertile qu’on peut utiliser comme base de nouvelles aventures dans notre compartiment de culture.

La récolte de la K2

Malgré sa production excessive de feuilles, la K2 n’est pas une variété qui permet de grosses récoltes, en comparaison avec des variétés vraiment commerciales. C’est un point que les cultivateurs qui misent tout sur la récolte doivent prendre en compte. Mais pour les cultivateurs qui se préoccupent avant tout de la qualité de ce qui va pouvoir être fumé, je recommande chaudement la K2. Les avantages que j’ai déjà mentionnés, comme un goût et une odeur extraordinaires, et l’effet particulier qui en résulte, compensent la relative petitesse de la récolte.

Dans le prochain article, nous parlerons d’un autre compartiment de culture. Elle sera équipée plus professionnellement et aura nettement plus d’espace.

Les feuilles qu’on enlève ne doivent jamais

être abandonnés dans l’espace de culture.

On voit ici une rangée de petites plantes. Il n’y a pas de système d’irrigation dans ce type d’armoire, il faut donc les arroser à la main.

On peut clairement noter les différences entre les substrats. Les plantes ont été cultivées dans des pots d’un volume de 11 litres.

Nous avons opté pour la variété K2. Cette belle plante donnera des boutons d’un blanc de neige, qui ont déjà arraché des larmes de joie à plus d’un cultivateur !

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26 Soft Secrets Cannabiculti

ver avec

Jorge Cervantes

Identification:La pourriture grise (aussi appelée rouille) est le mycète le plus courant à attaquer les plantes d’intérieur et s’épanouit sous des climats tempérés humides, courant dans de trop nombreux locaux de culture. Le Botrytis est étroitement lié aux climats humides (plus de 50 pour cent). Il commence à l’intérieur de la tête où il est difficile à voir au début – de couleur blanc-gris à bleu-vert – et ressemble à des poils dans les environnements humides. Quand la maladie progresse, le feuillage devient un peu gluant. Les symptômes peuvent également apparaîtrent sous forme de tâches foncées et brunâtres sur les têtes dans un environnement moins humide. Sec au toucher, les zones affectées par le Botrytis s’effritent quand on les frotte. La pourriture grise attaque de nombreuses autres cultures et les spores aéroportés sont quasi présents partout. La plupart des attaques ont lieu sur les grosses têtes denses mais il s’attaque également aux tiges, aux feuilles, aux graines et provoque un rétrécissement et la décomposition des têtes stockées. Il se transmet également via les graines.

Symptômes:Surveillez les feuilles isolées sur les têtes qui dessèchent mystérieusement. Cela pourra être un signe indiquant une attaque de Botrytis à l’intérieur de la tête. Une observation constante, particulièrement pendant les deux dernières semaines avant la récolte, est nécessaire pour garder cette maladie hors du jardin. Les têtes en fleur sont rapidement réduites en boue dans des conditions froides et humides ou en poudre infumable dans une pièce sèche et chaude. Le Botrytis peut détruire une récolte entière en 7 à 10 jours s’il n’est pas repéré. Les symptômes des

tiges – du Botrytis qui commence sur les tiges et pas sur les têtes – sont plus rares à l’intérieur. D’abord, ce sont les tiges qui jaunissent et des ulcères qui apparaissent. Ce qui est au-dessus des ulcères fanent et les tiges peuvent se briser. Transportée par l’air, par des mains contaminées et des outils, la pourriture grise se répand très rapidement à l’intérieur et peut infecter un local entier en moins d’une semaine si les conditions sont adéquates.

Contrôle:On peut réduire l’impact d’une attaque de Botrytis en réduisant l’humidité de l’air (50 pour cent ou moins), en augmentant la circulation de l’air et la ventilation. Ne cultivez pas de variétés qui produisent des têtes lourdes et denses car elles fournissent l’endroit parfait pour l’épanouissement de ce champignon. Les climats frais (sous les 21 degrés C.) et humides (au-dessus des 50 pour cent) sont parfaits pour la propagation de la pourriture grise. Supprimez les tiges, les feuilles mortes et les pétioles pour éviter une contamination au Botrytis qui s’ancre souvent sur les feuilles mortes. Augmentez la ventilation et maintenez l’humidité en dessous de 60 pour cent, et gardez le local de culture propre! Utilisez un substrat frais et stérile pour chaque culture.

Culture et physique: Dès que des symptômes de Botrytisapparaissent, utilisez des outils stérilisés à l’alcool pour couper les têtes infectées par le Botrytis à au moins un centimètre et demi de la zone infectée. Certains cultivateurs amputent la plante à 4-5 cm en dessous pour être sûrs de le supprimer. Ne laissez pas la tête ou tout autre en toucher d’autres pour ne contaminer d’autres têtes ou feuilles. Sortez-les du jardin et détruisez-les. Lavez-vous les mains et les outils après cette opération. Augmentez la température jusqu’à 26 degrés C. et réduisez l’humidité en dessous de 50 pour cent. Un excès d’azote et de phosphore rend le feuillage plus tendre et le Botrytis peut alors s’y installer. Assurez-vous que le pH est aux environs de 6 pour faciliter l’absorption de calcium. Une intensité lumineuse faible entraîne également une croissance plus faible et encourage les attaques de pourriture grise. Evitez d’avoir trop de plantes serrées et gardez une luminosité intense; le Botrytis nécessite des UV pour compléter son cycle de vie; sans UV il ne peut pas vivre. Certaines variétés sont rarement victimes de la pourriture grise. De nombreux croisements sont plus résistants à la pourriture grise que des Indicas pures. Récoltez quand les glandes de résine sont toujours translucides. Quand les glandes deviennent ambrées, la menace de la pourriture grise s’accroît substantiellement.

Biologie:Pulvérisez les plantes avec du Gliocladium roseum et du Trichoderma.Empêchez l’atténuation avec une application au sol de Gliocladium et de Trichoderma. Hemp Diseases and Pestsconseille de faire des essais avec des levures telles que Pichia guilliermondiiet Candida oleophila ou la bactérie Pseudomonas syringae.

La pourriture grise (Botrytis), ou la pourriture des têtes

Le Botrytis sur cette plante a progressé de la tête vers la tige.

Cette tête est couverte de Botrytis. Elle a été enlevée du jardin et détruite.

L’évaporation de soufre dans un local de culture ou dans une serre stoppe la contamination des plantes.

Le Botrytis, également connu comme pourriture des têtes attaque aussi bien les têtes que les tiges des plantes.

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Biologie:Appliquez des granulés Polygangron® (Pythium oligandrum) dans le sol avec les graines. Bak Pak®, Intercept® sont appliqués dans la terre et Deny® ou Dagger® – formes de la bactérie Burkholderia cepacia – se mettent sur les graines. Epic®, Kodiac®, Quantum 4000®, Rhizo-Plus®, System 3® et Seranade® suppriment également certains des dommages causés par la fonte des semis. Chemie: Saupoudrez les graines avec du Captan®. Evitez le fongicide benomyl car il tue les organismes bénéfiques.

Le mildiou duveteux

Identification:Parfois appelé faux mildiou, le mildiou duveteux affectent les plantes végétatives et en fleur. Le feuillage jeune et succulent est l’endroit de départ favori. Le mildiou poudreux se développe à des températures sous 25 degrés C.

Il apparaît sous forme de points jaunes-blancs sur le dessus des feuilles. Un mycélium grisâtre fraye sur la face antérieure de la feuille, à l’opposé des tâches blanches. Le mildiou duveteux peut se répandre très rapidement et provoquer une perte de vigueur et un ralentissement de la croissance; les feuilles jaunissent, meurent et tombent. Cette maladie se trouve dans le système de la plante et croît à l’extérieur. Elle est souvent fatale et peut détruire toute une culture. Evitez l’expansion de cette maladie en ne mettant pas trop de plantes. Maintenez la température au-dessus de 26 degrés et l’humidité sous les 50 pour cent.

Contrôle:Propreté! Utilisez un médium de culture stérile. Supprimez et détruisez les plantes affectées et pas juste le feuillage.

Biologie:Appliquez Serenade®. La bouillie bordelaise peut également être efficace.

Le mildiou poudreux

Identification:Les premières indications d’une infection sont des petites taches sur le dessus des feuilles. A ce stade, la maladie est à l’intérieur de la plante depuis une semaine ou plus. Les

Identification:Cette espèce de champignon appelée Pythium se trouve souvent dans la terre et les substrats de culture. Il empêche les graines qui viennent de germer d’émerger, attaque les jeunes pousses en provoquant un pourrissement au niveau du sol, fait jaunir le feuillage et pourrir les plantes plus vieilles à la ligne du sol et s’attaque occasionnellement aux boutures en train de prendre racine. Il est la conséquence de différentes espèces de champignons comme le Pythium, le Botrytis et le Fusarium. Dès qu’elle apparaît, la fonte des semis est fatale. Au début de la fonte des semis, la tige s’amincit au niveau du sol, faiblit, puis devient sombre et finalement, la circulation des fluides est coupée, ce qui tue les jeunes pousses.

Contrôle:La fonte des semis est la cause de la combinaison des éléments suivants:

1) Le champignon est déjà présent dans un substrat non stérile2) L’arrosage excessif et le maintien d’un sol spongieux3) Une humidité excessive.

Cette maladie peut être évitée par le contrôle de l’humidité du sol. L’arrosage excessif est la cause principale de la fonte des semis et la clé de la prévention. Un minutieux examen quotidien du sol assure un apport optimal d’humidité aux jeunes pousses. Lancez les graines et les boutures dans des cubes drainants, stériles, de laine de roche, Oasis TM ou Jiffy TM qu’il est difficile de sur-arroser. Ne placez pas de tente humide au-dessus des jeunes pousses – une tente peut produire trop d’humidité et la fonte des semis. Les boutures sont moins sensibles à la fonte des semis et adorent l’humidité qui encourage leurs racines. Maintenez la température de germination entre 21 et 29 degrés C. La fonte des semis est inhibée par la lumière intense; cultivez les jeunes pousses sous des HID plutôt que sous des ampoules fluorescentes. Gardez la fertilisation au minimum pendant les premières semaines de croissance. Faites germer les graines dans du papier frais et propre et installez les graines dans le sol quand elles ont germé. Ne plantez pas les graines trop profond, couvrez d’une couche de terre de la taille des graines. Utilisez un médium frais et stérile et nettoyez les pots pour supprimer les champignons.

taches progressent pour devenir une couche poudreuse gris-blanc qui s’étale sur les pousses, les feuilles et les tiges. Le mildiou poudreux n’est pas toujours limité à la surface supérieure du feuillage. Il ralentit la croissance, fais jaunir les feuilles et les plantes meurent quand la maladie progresse. Occasionnellement fatale en intérieur, cette maladie est à son apogée quand les racines sèches et que le feuillage pourri. Les plantes sont infectées depuis des semaines avant de montrer les premiers symptômes.

Contrôle:Propreté! Evitez cette maladie en évitant des locaux de culture frais, humides où les températures et l’humidité fluctuent. Une faible luminosité et de l’air éventé encourage cette maladie. Augmentez la circulation de l’air et la ventilation et assurez-vous d’une luminosité intense. Placez les containers assez loin les uns des autres pour que l’air circule entre les plantes. Laissez le feuillage sécher avant d’éteindre les lumières. Supprimez et détruisez les feuilles infectées à plus de 50 pour cent. Evitez les excès d’azote. Les sprays au cuivre et au sulfure de chaux sont de bons prophylactiques.

Contrôle biologique: Appliquez Serenade® (Bacillus subtilis)ou pulvérisez avec un mélange saturé de bicarbonate de soude et d’eau.

Sprays:La bouillie bordelaise permet de garder cette moisissure sous contrôle. Un mélange de bicarbonate de soude pulvérisé sur les feuilles laisse une poudre blanche quand il sèche; le bicarbonate de soude modifie le pH de la surface de la feuille à 7 et le mildiou poudreux ne peut plus se développer.

Sprays:La bouillie bordelaise maîtrise le Botrytis quand il est pris assez tôt aussi longtemps qu’il est sur le feuillage. Les pulvérisations préventives sont conseillées dans les zones à haut risque mais la pulvérisation des têtes proche de la récolte sont à éviter. Les graines sont protégées par le Botrytis avec un couvrant Captan. Demandez à votre pépinière locale de vous recommander un produit.La fonte des semis

Soft Secrets 27

Ceci est un extrait de Marijuana Horticulture:

the Indoor/Outdoor Medical Grower’s Bible

de Jorge Cervantes, 512 pages 1120 illustrations

et photos couleur, ISBN1-878823-23-X. Ce livre

est disponible en anglais et dès l’automne 2006,

en espagnol, allemand et italien. Pour plus d’info:

www.marijuanagrowing.com.

La fonte des semis a attaqué cette tige au niveau du sol et entraîne le pourrissement du morceau enterré de cette tige.

Un petit point blanc et le commencement du pourrissement à la ligne du sol sont les premiers signes visuels de la fonte des semis.

Le manque d’oxygène dû à un arrosage excessif gêne le développement des racines le long de la tige ce qui encourage le développement de la fonte des semis.

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Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami

Soft Secrets 29Le monde des

merveilles de

Weckels

Outdoor

La préparation et le transport

Dans l’article précédent, nous avons vu comment les plantes avaient commencé à se développer en buissons très compacts. Par l’apport que nous avions donné aux plantes grâce à un sol très fertilise qui avait permis aux plantes de faire leur (pré) croissance dans un endroit bien ensoleillé, nos buissons ont atteint une forme et une taille idéales. Les feuilles se sont également bien développées. Chaque feuille compte au moins cinq doigts, et les buissons ont un tronc solide et des branches latérales bien développées. Tous ces éléments feront que les plantes ne nous décevront pas une fois qu’elles seront placées à l’intérieur sous une lumière artificielle. Bien au contraire, si elles jouissent d’un environnement intérieur idéal, on peut être assuré d’obtenir des résultats optimaux et/ou de récolter des têtes de fleurs magnifiques qui présenteront une couche épaisse de Crystal.

Avant d’en arriver à ce stade, il faut néanmoins préparer tout le processus du déménagement des plantes à l’intérieur. Dans cet article, je vais tenter d’expliquer quels sont les points auxquels il faut porter le plus d’attention, et ce qu’il faut et ne faut pas faire.

Bien, sûr, en tant que cultivateurs, on peut aussi décider de ne laisser aux plantes que deux mois de pré croissance à l’extérieur, et de les laisser poursuivre leur pleine croissance à l’intérieur. Si ces deux mois sont très ensoleillés, après cette période, les plantes deviendront aussi grandes que leurs prédécesseurs, qui auront eu un mois de plus pour grandir, si ce premier mois n’a pas bénéficié d’un temps particulièrement beau. Pour diminuer les risques que comportent les conditions climatiques extérieures, je fais généralement les graines germer à partir du début d’avril. Si le climat n’est pas favorable (beaucoup de pluie et de nuages), les plantes seront suffisamment développées à la fin juillet pour être amenées à l’intérieur. Si le climat est bon (beaucoup de soleil et une température moyenne entre 22 et 27°C), les plantes peuvent même être prêtes à être déménagées à la fin juin. Gardez à l’esprit que si les plantes en sont pas prêtes à être déménagées à l’intérieur en août, on ne pourra les garder que sous un cycle de lumière de 12 heures. Les hormones de floraison des plantes seront encore à leur pleine puissance au début d’août, et ce ne sera pas bon du tout pour les plantes d’interrompre ce processus en les soumettant à un cycle de lumière de 18 heures. Les plantes seront exposées à un stress inutile, ce qui pourra affecter la future récolte. De plus, les plantes dépenseront une masse d’anergie énorme pour surmonter ce stress.

Avant de pouvoir amener les plantes à l’intérieur, il est très important de préparer un certain nombre de choses avant le déménagement. Puisque les plantes que nous avons laissé faire leur pré croissance à l’extérieur vont fleurir à l’intérieur, il est évident qu’on va voir qu’elle sont déménagées à l’intérieur. Certains cultivateurs ont fait grandir leurs plantes près de l’endroit où elles vont être rentrées. Pour le cultivateur qui n’a pas prévu d’aménager un espace de culture proche, il n’y a pas d’autres possibilité que de transporter les plantes dans l’espace de culture qui a été aménagé à l’intérieur. Vu que les plantes ont à ce moment atteint une taille considérable, il n’est pas possible de les transporter dans une voiture ordinaire. On pourrait essayer en couchant les plantes sur le côté, mais cette méthode est très inconfortable pour les plantes. De plus, le mouvement de la voiture avec ses va et vient, peut endommager les plantes et/ou laisser une odeur persistante d’herbe à l’intérieur de la voiture. Ce n’est pas vraiment recommandé, et vous augmentez le risque d’être démasqué. Il faut aussi se rappeler qu’on a parfois tendance à devenir imprudent, qu’on peut s’habituer à l’odeur de cannabis et ne plus la remarquer au fil du temps, alors que d’autres qui y sont moins habitués la sentiront très fort. Assurez-vous donc que pendant toute la durée du transport, les fenêtres ou les portes de votre voiture ou du véhicule de location sont ouvertes le moins possible (et de préférence pas du tout).En bref, soyez prévoyants, faites de plein d’essence pour ne pas avoir à vous arrêter à une station d’essence, etc.

L’inconvénient du transport des plantes en voiture est qu’il est quasi impossible que vous puissiez transporter toutes les plantes en un trajet. De plus, un gros paquet enveloppé dans du plastique noir au fond de votre voiture risqué d’attirer l’attention et la suspicion. Les passants ou les autres conducteurs, curieux comme ils sont, feront tout ce qu’ils pourront pour découvrir ce que contiennent ces sacs. Et les regards curieux sont la pire des choses pour un cultivateur de marijuana.

La méthode la plus adéquate est donc le transport dans une grande camionnette, puisqu’il sera alors possible de transporter toutes les plantes en une fois (du moins si nous n’en avons pas trop). De plus, les plantes seront placées dans un espace séparé, dans le compartiment de transport, ce qui évitera que l’odeur de marijuana ne se répande dans toute la camionnette. La camionnette présente aussi le grand avantage que les plantes seront debout pendant le transport, et au moment de louer la camionnette, on prévoira aussi l’espace nécessaire selon la taille des plantes. Si elles ont debout, les plantes seront dans leur position naturelle, ce qui réduira considérablement le risqué de les abîmer. Enfin, le transport de

Culture en extérieur- floraison en intérieur (3è partie)

Quelques jours avant de transporter les plantes dans leur espace de croissance intérieur, il faut absolument les traiter quelques jours de suite avec un pesticide organique. De cette façon, on préviendra une invasion de vermine.

On voit ici de belles plantes mères bien développées l’une à côté de l’autre. Le dernier jour, on ne leur donne pas d’eau, ce qui les rendra un peu plus faciles à déplacer.

Toutes les pousses avec des boutons ont atteint plus ou moins la même taille. Elles vont bien se développer.

On voit ici les plantes du haut. On voit clairement qu’elles se sont bien développées. Elles sont devenues des buissons compacts.

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30 Soft Secrets

marchandises (dans ce cas-ci, les plantes) dans une camionnette n’est absolument pas suspect, et personne ne risqué d’y regarder de trop près. Évidemment, il reste important de garder une certaine discrétion pendant le travail, par exemple d’éviter de transporter des plantes enveloppées au milieu de la nuit. Il est préférable de le faire en plein jour, pendant les heures habituelles de travail.

En ce qui concerne ce qu’il faut préparer avant de louer la camionnette (il est mieux de pouvoir en emprunter une, c’est moins cher, mais peu d’entre nous ont la chance de pouvoir le faire), il est important que le compartiment de transport soit le plus grand possible. De cette façon, on sera sûr de pouvoir transporter toutes les plantes dans la camionnette en une fois (si on n’e possède pas trop). Si on cherche une camionnette qui ait cette capacité, on tombera sans doute sur l’extended sprinter. C’est la plus grande camionnette qu’on peut conduire avec un permis traditionnel. Ce type de véhicule est très courant et c’est celui qui est le plus demandé dans les compagnies de location de véhicules. Il y a souvent une liste d’attente pour pouvoir en louer, il est donc sage de réserver à l’avance. Souvenez-vous aussi qu’on demande habituellement une forte caution lors de la location, ainsi qu’une pièce d’identité. Là aussi, préparez tout à l’avance. Et pour les jeunes conducteurs, la plupart des compagnies de location demandent qu’on ait son permis depuis au moins deux ans. Si vous n’entrez pas dans ces critères, arrangez-vous pour que quelqu’un d’autre conduise à votre place –un copain, un grand frère, etc.

Asperger d’un anti vermine organique

Une semaine avant de les envelopper pour les transporter, il faut asperger les plantes de marijuana avec un pesticide organique. Cela permet d’améliorer les conditions de vie des plantes, au cas où elles accueilleraient des insectes indésirables et/ou des larves qui pourraient se développer dans votre espace de culture intérieur, grâce à la lumière artificielle et à la chaleur qui seraient des conditions idéales pour leur propre développement !Pour éviter une invasion massive d’insectes et/ou d’autres nuisibles, il est très important d’enlever tous les insectes et larves de nos plantes avant de les transporter. Même si les plantes ont l’air très propres et

sans trace de vermine quand elles sont à l’extérieur, il vaut mieux les traiter par précaution. Certaines choses ne peuvent être vues à l’œil nu, comme les petits oeufs ou les larves qui sont caches sur les plantes. Les cultivateurs en intérieur savent qu’en quelques jours, une plante qui a l’air saine peut se transformer n une chose pathétique couverte de vermine. Cela ne coûte rien de bien asperger les plantes quand elles sont toujours à l’extérieur, et cela vous permettra d’éviter bien des ennuis et des efforts par la suite.

Il faut éviter le plus possible de respirer les pesticides –même les pesticides organiques. Il faut donc asperger à l’extérieur uniquement, où le risqué d’inhalation est moindre. J’utilise habituellement le pesticide organique Spruzit. Il me donne de très bons résultats, et les jardiniers professionnels l’utilisent aussi à ce que je sais. En fait, c’est une sorte de produit miracle contre tout ce qui attaque ou abîme les plantes. Il agit vite et est efficace contre les insectes qui sucent et qui mordent, comme les aphides, les mouches blanches, les chenilles, les araignées et les pucerons. On le trouve en bouteilles de gouttes concentrées ou sous forme diluée. Il est habituellement présenté en bouteilles. J’utilise le plus souvent les bouteilles de concentré avec doseur. Un millilitre (20 gouttes) est suffisant pour un litre d’eau.

Pour asperger les plantes, j’utilise un spray à plantes tout à fait normal, avec un récipient d’un litre d’eau, dans lequel j’ajoute 20 gouttes de Spruzit. Respectez bien les doses prescrites, une dose trop concentrée risquerait d’abîmer vos plantes. Je vous conseille aussi d’asperger vos plantes pendant quelques jours légèrement, puis une bonne fois toutes d’un coup avec une grande quantité de spray. Leur donner trop de spray n’a pas de sens puisque ce qui va se passer c’est que l’excédent de spray va simplement s’écouler. Avant de commencer à les asperger, secouez bien le récipient où vous aurez mélangé l’eau avec les gouttes de Spruzit. Il faut qu’elles soient bien mélangées avant de les répandre sur les plantes. Quand l’eau et le Spruzit sont bien mélanges, vous pouvez commencer à asperger. Il est très important de bien s’assurer que le mélange organique recouvre complètement chaque recoin des plantes.

Un erreur que beaucoup de cultivateurs commettent est de n’asperger que le dessus des feuilles. Les insectes survivront à cette attaque en se cachant sur la face interne des feuilles. Les insectes cachent souvent leurs oeufs sur la face interne des feuilles pour les protéger de la pluie et du soleil. Il fut donc prendre cela en compte et être sûr que bien asperger également le dessous des feuilles. Il faut aussi bien asperger les branches latérales et le tronc, pour éviter qu’aucun insecte et aucune larve qui se trouveraient sur nos plantes n‘en réchappe. Les plantes vont absorber le Spruzit par leurs feuilles, ce qui les rendra non comestibles pour les insectes et les larves. Pour permettre aux plantes d’absorber la substance par leurs feuilles et d’éviter qu’elles ne brûlent par la même occasion (à cause du soleil), il faut asperger seulement quand il ne pleut pas (sinon, tout sera lavé de suite), et le soir. C’est le meilleur moment pour le

On prend les plantes une par une. On ouvre d’abord un grand sac noir et on y pose le pot de fleurs. Ensuite, on tire précautionneusement un autre sac noir pardessus la plante et on le tire vers le bas autour d’elle.

Voilà à quoi la plante ressemble quand elle a été bien emballée. Cela coûte quelques efforts, mais la plante est bien sécurisée.

Au fur et à mesure que le soir tombe, le nombre de plantes enveloppées augmente.

Quand les plantes sont enveloppées, on peut les hisser dans le compartiment de transport de la camionnette. On place alors la plante dans un récipient en ciment. Puis, on place des briques dans le récipient en ciment autour du pot de fleurs, ce qui permet de maintenir l’équilibre.

Toutes les plantes sont placées dans les récipients en ciment, et les briques ont été disposées. Les plantes ne peuvent plus bouger et peuvent donc être transportées en toute sécurité.

Sur cette photo, on voit clairement comment on maintient les plantes ensemble grâce à des cordes. Les récipients de ciment ont aussi été bien fixes. Dans la boîte en carton, il y a les nutriments liquides qui seront mélangés à de l’eau à l’arrivée, et donnés aux plantes.

L’ elongated sprinter (camionnette) a la hauteur adéquate. Les camionnettes plus basses sont parfois trop petites pour transporter des grandes plantes de façon sécurisée.

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Avant de mettre les plantes dans leurs récipient de ciment (une plante par récipient), on les enveloppe dans leurs sacs de plastique noirs. Je suis sûr qu’aucun cultivateur ne souhaiterait arriver dans son espace de culture intérieur et avoir à y transporter des plantes de marijuana non couvertes. Comme il va falloir transporter et placer une plante à la fois, et vu la taille des plantes, il faudra les envelopper séparément. Prenez votre temps : vous précipiter ne fera que vous causer des problèmes, comme des branches cassées par exemple.

Il y a plusieurs manières d’envelopper les plantes. J’attache généralement les branches qui débordent avec de la corde au tronc pour ne pas que ça bouge trop. ’essentiel est de rendre la plante la plus compacte possible avant de l’entourer du sac de plastique.\Une fois que les branches latérales sont bien liées, dépliez d’abord le sac noir et introduisez-y le pot. Puis, on prend un deuxième sac noir, et on l’enfile sur la plante de bas en haut. Quand ce second sac recouvre bien la plante, on prend le sac du bas (en dessous du pot) et on le tire avec précaution par-dessus la plante.

Quand les extrémités des deux sacs se rencontrent, on les attache l’un à l’autre avec du collant solide la plante est alors bien enveloppée. Il est préférable d’envelopper les plantes près de la camionnette, pour ne pas avoir à les transporter trop loin. Quand elles sont près de la camionnette, il suffit de les hisser dans le compartiment de transport. Ce n’est qu’à ce moment qu’on procède au placement dans les récipients de ciment et qu’on pose les briques, comme je l’ai expliqué plus haut.

Quand les plantes sont toutes enveloppées, qu’on les a placées dans la camionnette et que les pots sont bien arrimés dans leurs récipients de ciment avec des pierres ou des briques, on rapproche les récipients de ciment les uns des autres (dans chaque récipient un pot, et dans chaque pot une plante de marijuana). Maintenant, il s’agit juste de bien attacher les récipients avec de la corde pour qu’ils ne glissent pas les uns sur les autres pendant le voyage. C’est très important, sinon, il y a des grands risques qu’il ne reste pas grand-chose des plantes quand vous arriverez, si les buissons s’entrechoquent.

Dans le compartiment de transport, il y a souvent des points spéciaux pour attacher les marchandises, où on peut fixer les cordes solidement. Assurez-vous que les cordes sont bien placées autour des sacs noirs, pour que les plantes ne glissent pas les unes sur les autres. Utilisez une corde épaisse qui ne déchirera pas les sacs pendant le voyage. Tout est enfin prêt et le transport peut commencer !

Quand le voyage est terminé et que les plantes sont arrivées saines et sauves à destination, il faut leur donner une bonne dose d’eau, pour qu’elles se rafraîchissent après tout ce qu’elles ont vécu.

Dans le prochain article, nous parlerons des plantes de White Shark, qui sont maintenant bien installées dans leur espace intérieur.

Soft Secrets 31

faire, car les plantes n’ont à ce moment pas à affronter le vent (le soir, le vent est retombé), ce qui leur permettra d’absorber plus facilement le liquide par leurs feuilles. De plus, les risques d’être brûlés par les rayons du soleil sont nuls une fois le soir tombé. Ce n’est pas le cas pendant la journée, et l’eau peut alors faire l’effet d’une loupe. Les gouttes vont réfléchir les rayons du soleil qui laisseront des taches de brûlé sur les feuilles –la dernière chose que souhaitent les cultivateurs. De plus, pour aider à combattre ou à prévenir les invasions d’insectes, le Spruzit a aussi le grand avantage de dissimuler l’odeur de marijuana, car cette substance a une odeur d’anis assez forte. En bref, l’odeur du Spruzit couvrira celle de la marijuana, avantage qui sera le bienvenu pendant le transport (l’odeur va persister pendant un ou deux jours).

Envelopper les plantes

Après avoir traité les plantes plusieurs soirs avec le Spruzit, il y a de fortes chances que nous les ayons débarrassées de la vermine (en tout cas Presque entièrement).Si on imagine que vous avez réussi à trouver une camionnette et tout préparé dans l’espace de culture intérieur et tout arrange pour l’arrivée des plantes d’extérieur (les lampes sont accrochées à la bonne hauteur, il y a assez d’espace, et ainsi de suite), il est temps de préparer l’enveloppement des plantes. Comme il est assez difficile de trouver des boîtes en carton assez grandes pour contenir les plantes, la meilleure solution est de les envelopper simplement dans des grands sacs en plastique. Il s’agit évidemment d’empêcher les observateurs éventuels de deviner ce qui se trouve dans ces sacs, il faut donc se munir de grands sacs noirs. Les sacs-poubelles ne sont généralement pas assez grands. Il vaut donc mieux chercher de plus grands sacs, qu’on trouve dans les grands magasins de jardinage. Grâce à leurs grandes dimensions, ils conviennent parfaitement à cet usage.

Pour être sûr que les plantes auront de la lumière le plus longtemps possible, et pour leur causer le moins de stress possible, il faut les envelopper quand le soir commence à tomber. Dans l’ensemble, ce n’est pas un problème et il est plus important de s’assurer qu’elles seront le moins abîmées possible, faites-le donc précautionneusement et non rapidement ! Pour réduire les risques de dommages, il ne faut pas arroser les plantes le dernier jour. Les branches et les poussent en souffriront un peu, parce que la plante n’aura pas pu prendre de l’eau, et grâce à cela elles plieront et casseront moins facilement. Les branches cases se produisent quand les plantes ont reçu de l’eau récemment. Comme le courant de sève (les veines qui se trouvent dans le tronc et les branches latérales) contient beaucoup plus d’eau, quand les branches sont soumises à une pression, comme le vent ou un transport muscle, les risques qu’elles s’abîment ou se plient sont beaucoup plus grands. La plupart des branches cassent ou se plient pendant les orages, quand il a beaucoup plus. Cela rend les plantes plus vulnérables. En bref, si nous ne donnons pas d’eau aux plantes Durant le dernier jour, les risques qu’elles soient abîmées pendant le transport sont réduits.

Un autre aspect positif du fait de ne pas les arroser est que le cultivateurs réduisent les risques de se faire une hernie, car les pots contenant de la terre sèche sont plus légers que ceux dont la terre est mouillée. Cette technique permet aux plantes d’aspirer puis d’éliminer par transpiration les restes d’humidité qui se trouvent dans le fond du pot, ce qui réduira également le poids du pot. Un système de racines bien développé peut retenir une énorme quantité d’eau, ce qui fait qu’une plante en pot bien arrosée peut peser le double du poids d’une plante qui n’a pas reçu d’eau le dernier jour.

Rendre le pot plus léger peut aussi avoir un inconvénient, qui est que les plantes tomberont plus facilement et risquent ainsi d’être endommagées. Pour réduire au plus ce risque pendant le transport, on peut placer tous les (relativement) petits pots dans un grand récipient en ciment et entourer le pot de briques. De cette façon, on est sûr qu’il n’y aura pas de mouvement entre l’extérieur du pot et l’intérieur du récipient de ciment. Grâce au poids des briques, les pots seront bien fixes et ne risquent pas de se balader dans tous les sens et de se renverser. Le récipient de ciment rempli de pierres permet aux plantes de conserver leur équilibre (il agit un peu comme le gouvernail d’un bateau). Mais avant de fixer la plante dans le récipient de ciment, il faut avoir place ce récipient dans la camionnette. On place donc le pot avec la plante dans la camionnette, on les dispose dans le récipient en ciment, et puis seulement on place les briques autour du pot dans le récipient de ciment. Si on ne procède pas dans cet ordre, les pots seront trop lourds à soulever à cause du poids des briques.

L’ordre dans lequel on procède est très important. Quand on arrive à destination, la première chose à faire est d’enlever les briques des récipients de ciment, pour n‘avoir plu que le pot avec la plante à transporter. Cette méthode fonctionne très bien. Je n’ai jamais perdu une plante en les transportant dans ces conditions.

On dirait que seules quelques petites branches ont été perdues pendant tout le processus du transport. Leurs feuilles jaunes sont clairement visibles. Il faut les enlever aussi vite que possible pour éviter les risques de moisissure ou de vermine.

les plantes sont si grandes qu’on a l’impression qu’il va être difficile d’accrocher les lampes à la bonne hauteur au-dessus d’elles.

Quand le voyage est terminé, on donne aux plantes une bonne dose d’eau (mélangée avec des éléments nutritifs liquides). Elles l’ont bien mérité !

Quand les White Shark ont reçu l’eau dont elles avaient besoin, elles récupéreront rapidement. Ce nouvel environnement leur convient parfaitement.

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32 Soft Secrets

Guide des variétés

La Spice est Nice. Avec un paquet de 5 graines, 3 femelles et 2 mâles se sont développés. Chaque femelle était différente mais en bonne santé. Chaque culture de vigueur moyenne en mode veg, beaucoup plus rapide en floraison. En tant qu’hybride, il y a de nombreuses variétés dans la plante et la structure florale, exhibant les deux fins d’Hawaiian indica et un spectre sativa. L’une des femelles a été mise en graines (la plus grande), les autres sont restées en fleur. Une des plantes a été pincée pour produire une plante de type LST avec 8 grandes branches portant des têtes tout le long. Les plantes sans graine sont devenues des types moyens d’indica en 5 jours. La plante à graines

plus grande a pris plus longtemps, environ 77 jours. L’effet est un mélange entre le corporelle et le mental. La progéniture de la plante à graines (croisée avec une Skunk) a gardé les qualités classiques. La récolte a été moyenne. Les fleurs ont pris 7-10 jours pour sécher et se sont améliorées au curage. La Spice a depuis lors encore été cultivée.

Une bouture de Yumbolt m’a été offerte par un ami (merci). Ayant déjà fumé ses têtes, il fut sensé d’en cultiver un clone. Le clone avait

déjà de bonnes racines et quelques branches. Il a pris racine dans un cube de laine de roche. Le cube/clone a rapidement été mis dans un bac en

plastique de terre Atama kilo-mix (pour faire du bio) et placée en veg pendant environ une semaine. Ensuite, il a été mis en floraison avec trois autres plantes – méthode Sea Of Green, toutes à des stades différents.

Après une semaine en floraison, il a été nourrit avec un peu d’Iguana Juice tous les quelques arrosages. La Yumbolt a dépassé les deux autres plantes (une a dû être enlevée) après 2-3 semaines de floraison. Les feuilles sont devenues plus grandes et plus larges mais globalement, la plante est restée petite et recroquevillée. Les fleurs étaient comme des têtes compactes de sativa mais la tête du sommet de la plante ressemblait à une indica. Une forte odeur de ‘mort’ a commencé durant la 4ème semaine quand les têtes se sont remplies de résine. Cette odeur de viande/veg pourri a empli la pièce en 30 min avant l’allumage des lampes et duré jusqu’à 30 min après leur extinction. (Seuls des gros joints ont pu cacher cette odeur!)

Arrivé à la 4-5ème semaine, on n’a plus ajouté d’Iguana Juice, seulement

de l’eau froide pure (environ _ par jour). Le clone n’a poussé que de 40-50 cm. La tige principale était mince mais les branches latérales étaient toutes bonnes. Les feuilles en très bonne santé, vert foncé, pointées vers le haut avec le dessous gris. Il fut difficile d’enlever les feuilles pendant les dernières semaines car la plante était petite. Pendant les 7-10 derniers jours, la plante n’a plus rien reçu d’autre que de la lumière.

Les têtes ont changé pour devenir de longues petites têtes (comme des épis de maïs/blé) et avaient une couleur gris métallisé. Les poils du bas étaient morts. Les poils du haut étaient toujours blancs et frais. En 70 jours, la plante était coupée mais aurait pu rester plus longtemps. L’odeur est arrivée quand les fleurs ont été coupées (une heure après l’allumage des lampes). C’est étrange. Les grandes feuilles ont été coupées, les têtes pendues par les pieds dans une armoire ouverte pendant 10 jours pour le séchage. La récolte fut petite, environ 14g. La Yumbolt a un goût de sapin. L’effet est revigorant, pas raplatissant, mais assez fort. Bonne à fumer avec des amis en été.

La YumboltSagarmatha SeedsDe Mr. Muddle/ Photo de Bertrand & Magali

La graine d’Armageddon47 a été achetée directement chez HGF. Le paquet a été semé rapidement pour

faire quelques mères. Les clones ont été pris puis sexués (cela a pris plusieurs semaines). Une fois sexués,

une autre plante a pris racine d’un mère test aléatoire. Ce clone fut planté dans de la laine de roche et placé dans de la terre Atami Kilo-mix. Le clone test a ensuite été cloné à nouveau et les deux plantes placées en veg.

Le clone du clone a pris racine et placé dans de la fibre de coco B’cuzz et mis directement dans le local de floraison. Ce clone a été nourri avec un composant simple (le taux d’engrais a été augmenté tous les quelques jours). Il a d’abord grandi lentement. Quand les têtes ont commencé à se former à la 3-4ème semaine, les feuilles plus vieilles ont jauni, on lui a vite apporté de l’aide en ajoutant de l’azote. Durant ce temps, le clone en terre devenait plus grand et était prêt à entrer dans le local de floraison.

Au 50ème jour, le clone en coco fut récolté. Il a donné une seule tête très petite. Les branches étaient serrées ensemble avec peu d’odeur et de nombreux poils blancs toujours visibles. Le clone en terre s’est

étiré plus en floraison pour former 8 branches, chacune avec une fleur oblongue au sommet. La structure de la plante aurait été plus grande et plus touffue si le premier clone avait été enlevé. Les têtes de la seconde plante étaient très délicates avec des feuilles en épis épaisses et une belle couche de résine. Globalement, les deux plantes avaient une odeur skunky douce et fraîche, pas écœurante du tout.

Au 60ème jour, le clone en terre fut récolté. Quand les têtes ont séché, elles avaient un goût de haschich indien et furent partagées avec des amis. L’effet de l’Armageddon47 est rapide et dure longtemps, c’est parfois réellement ‘la magie d’une taffe’. Les joints sont bons à fumer. Il est apparu que certaines mères ont produit plus que d’autres, mais le clone test en terre goûtait beaucoup plus le haschich indien que les autres cultivés plus tard en coc/hydro. Les clones placés en SCROG ont donné une récolte moyenne par plante beaucoup plus importante.

L’Armageddon 47 Homegrown Fantaseeds De Mr. Muddle

Environnement: 1,200 wattsMéthode: graine à standardMédium: Biobizz all-mixNutriments: série BiobizzTemps de croissance: 21 joursTemps de floraison: 65-77 joursStructure de la plante: variée Indica/Sativa Structure de la tête: variée Indica/SativaOdeur: fruit-épiceEffet: onde forte relaxante Récolte: 30-50g par plant

La SpiceMr Nice Seeds

Environnement: 400 watts hpsMéthode: clone en SOGMédium: laine de roche dans de la terre Atami Kilo-mixNutriments: Dr Hornby

Iguana Juice bloomTemps de croissance: 7 jours (approx.)Temps de floraison: 70 joursStructure de la plante: courte et recroquevillée Structure de la tête: épis de maïs/blé Odeur: viande/veg morte pourrieEffet: très plaisantRécolte: 14g

Environnement: 400 watts hpsMéthode: SOG clonesMédium: B’cuzz fibre de coco et terre AtamiNutriments: House & Garden Aarde composant simple Temps de croissance: 7 – 21 jours Temps de floraison: 50-60 joursStructure de la plante: touffue/petiteStructure des têtes: fleurs en épisOdeur: hasch douxEffet: rapidement stoneRécolte: 14g

De Mr Haze

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Soft Secrets 33

Le monde des plantes et des humains est un lieu d’attaque et de défense, particulièrement au niveau microbien où des petits organismes essayent d’utiliser des organismes plus grands comme hôtes et nourriture.

Quand il est attaqué par des éléments pathogènes, le corps humain se défend de deux manières. La première réaction commence dès que le corps perçoit une menace telle qu’une blessure par laquelle des pathogènes peuvent entrer dans le corps. C’est ce qu’on appelle la réaction du système immunitaire inné.

Après cette réaction du système immunitaire inné, généralement en essayant d’empêcher les pathogènes d’entrer dans le flux sanguin pour se répandre à travers le corps, un “système immunitaire adaptatif” plus complexe prend le relais. Le système immunitaire adaptatif fait plus que seulement isoler les éléments pathogènes – il provoque une réaction coordonnée du corps entier qui implique les anti-corps et d’autres tactiques.

Les plantes ont également un système immunitaire qui réagit aux pathogènes nocif et aux insectes prédateurs. La plante réagit entre autres aux différentes espèces de maladies cryptogamiques. Les plantes de marijuana sont sensibles à plus de 100 espèces de champignons, y compris le redouté botrytis cinerea, également connu sous le nom de pourriture grise qui peut détruire les têtes matures d’un local entier en 72 heures ou moins. Les clones et les jeunes pousses de marijuana sont particulièrement vulnérables au pythium qui attaque les graines avant la germination, les pousses naissantes, les pousses installées et les clones.

Le mildiou poudreux est une autre espèce de champignon qui s’attaque au cannabis en produisant une substance poudreuse blanche qui étouffe les feuilles de la plante tout en suçant les nutriments hors des feuilles. Les plantes de marijuana peuvent aussi être attaquées par des virus et des bactéries nocives.

Quand une plante de marijuana est attaquée par un champignon, un virus ou des bactéries, le système immunitaire s’enclenche. La garde avant du système est une “sentinelle” qui sent les organismes envahisseurs à l’intérieur et à l’extérieur de la plante. Un récepteur située sur la membrane cellulaire peut détecter les “jambes” utilisées par les bactéries pathogènes pour bouger. A l’intérieur des cellules, quand les pathogènes ont été détectés, les réactions chimiques transportent des signaux qui alertent la cellule du danger. La cellule produit alors une série de réactions dont certaines signalent aux autres cellules que la plante subit une attaque. D’autres réactions, comme la sécrétion de substance qui altère le pH ou la production de protoxyde d’azote et de protéines cherchent à détruire le pathogène mais peuvent aussi détruire la cellule elle-même; les scientifiques appellent cela “une mort cellulaire programmée”.

Le système immunitaire de la plante la protège contre des envahisseurs pathogènes qui colonisent la surface de la tige et des feuilles et combat également les insectes parasites. C’est un système hautement évolué mais tout dépend de son habilité à reconnaître de nouvelles formes que certaines sentinelles immunitaires végétales sont incapables de détecter.

Si un pathogène réussit à coloniser l’intérieur ou l’extérieur d’une plante sans être détecté par les sentinelles de la plante, il est fort probable que l’envahisseur réussira à vaincre la plante et éventuellement à la détruire.

L’utilisation de poisons chimiques, la mono-culture, le sea of green et d’autres techniques agricoles provoqueent une évolution et une diffusion rapide de pathogènes et d’insectes et représentent le défi majeur des cultivateurs de cannabis. Le même principe est à l’œuvre dans le cas de la grippe aviaire qui est apparue parce que des fermiers industriels thaïlandais mettent des centaines de milliers de poulets sur le même petit terrain où le virus a pu sauté d’une volaille à l’autre tout en mutant pour devenir résistant aux antibiotiques lors de ce transfert. Si ces élevages industriels de viande et de volaille n’existaient pas, les problèmes telles que la grippe aviaire et la maladie de la vache de la vache folle ne pourraient pas se développer et se répandre comme c’est le cas actuellement.

Le système immunitaire des plantes fonctionne avec d’autres systèmes de la plante pour résister aux menaces extérieures telles que les microbes, les insectes, la sécheresse, la chaleur et les toxines environnementales. Comme pour les humains, une plante en bonne santé qui ne subit aucun stress négatif dans son environnement sera en général capable de se lancer dans un combat acharné contre un microbe solitaire. Cependant, les plantes de marijuana qui sont cultivées dans des conditions moins bonnes auront un système immunitaire et une vigueur générale affaiblis ce qui permet aux attaques pathogènes de gagner.

Les conditions qui affaiblissent les capacités d’une plante à se defendre elle-même sont les températures et les taux d’humidité inappropriés, une nutrition inférieure, une lumière inadéquate, des cycles de lumière incorrectes, le manque de soin, une zone de racines inactives, l’air et l’eau pollués, une surpopulation de plantes ainsi que d’autres facteurs. Plus ces facteurs sont présents, plus la plante sera stressée et donc moins capable de se battre contre les maladies et les insectes.

Quand une plante est attaquée, elle utilise des énergies et des ressources précieuses pour défier l’envahisseur. La mort programmée de cellules ainsi que d’autres réactions immunitaires peuvent temporairement forcer la plante à dévier son énergie vers d’autres choses que la croissance, la maturation, la floraison et la production de résine. Cette diversion peut provoquer un ralentissement de la croissance, retarder la maturation, réduire la récolte et donner une marijuana moins puissante.

Une croissance lente et une maturation tardive sont souvent les signes qu’une plante est attaquée par des maladies et peuvent être des signaux utiles pour la détection de maladies surtout dans les cas où des évidences visibles comme la moisissure ou le mildiou sont toujours absents.

Si vous êtes un cultivateur de marijuana consciencieux, professionnel et appliqué, vous aurez conçu votre jardin afin de minimiser les risques d’infections pathogènes. Ceci comprend un nettoyage complet de l’espace de culture avant l’installation des éléments stérilisés. Cela comprend également

l’utilisation d’une filtration extrême qui supprimera tous les pathogènes de l’air et de l’eau. Cela comprend l’utilisation d’un équipement stérilisé tel que le substrat pour les racines, les tuyaux d’irrigations et d’autres éléments.

Malgré ces précautions, et surtout dans des situations telles que la culture outdoor où le contrôle total de l’environnement est impossible, certains cultivateurs intelligents ont commencé à utiliser une formule qui agit comme une sorte de vaccin sur les plantes.

Quand un vaccin est administré à un humain, il contient une minuscule dose du pathogène qui stimule le système immunitaire à préparer une réaction immunitaire de préemption. Ceci donne un avantage au corps lorsqu’il est attaqué massivement par ce même pathogène.

Quand un vaccin est administré à une plante, il ne contient pas une minuscule dose de champignon mais il contient un composant qui stimule le système immunitaire de la plante. Quand les systèmes immunitaires des plantes sont stimulés de cette manière subtile et préventive, il peut réagir plus rapidement pour créer des réponses internes ou externes afin d’éloigner les pathogènes et les parasites.

Effectivement, certains vétérans de la marijuana pensent que “stresser” une plante provoque une réaction du système immunitaire qui produit plus de résine car on croit souvent que la résine est produite comme répulsif contre les insectes. Dans les années 1960 et 1970, par exemple, des cultivateurs latino-américains de variétés classiques telles que la Colombian Gold et la Panama Red plantaient de petits clous dans les tiges de leurs plantes, pendaient des pierres à leurs branches, les sous-arrosaient, ou les secouaient violemment dans l’espoir de créer une réaction au stress qui leurs ferait produire une résine plus puissante.

Les sociétés de produits horticoles pour la marijuana essayent de proposer des versions modifiées, supposées moins toxiques, de pesticides et fongicides contenant des produits naturels plutôt que chimiques pour lutter contre les maladies et les insectes. Les effets de certains de ces produits quand ils sont utilisés pendant la floraison sont incertains et l’efficacité de tels produits est douteux.

A la recherche d’une alternative aux sprays chimiques et aux brûleurs de souffre pour lutter contre les maladies, les scientifiques de la société canadienne Advanced Nutrients ont découvert comment vacciner les plantes. Leur objectif était de créer une “résistance systémique induite” aux maladies, parasites et autres menaces. Le produit qu’ils ont créé, appelé Jus de Scorpion, utilise plusieurs composants clés pour stimuler une réaction immunitaire préventive dans la marijuana.

Pendant la phase de confection du Scorpion Juice, ces scientifiques ont remarqué des similitudes entre les réactions des plantes aux attaques et les réactions des humains. Quand un humain est envahi par des virus, des bactéries nocives ou d’autres maladies, le corps réagit par de la fièvre, des gonflements, des rougeurs, des inflammations, etc. Quand des microbes ou des insectes attaquent une plante, celle-ci réagit en utilisant les mêmes méthodes comme des lésions sur les feuilles, la perte de feuilles ou encore une création de signaux chimiques cellulaires qui met toute la plante en alerte contre les envahisseurs.

Pendant leurs recherches, les scientifiques ont trouvé le rôle vital que joue une sorte d’aspirine qui apparaît naturellement dans la fonction du système immunitaire de la plante. L’aspirine de pharmacie est en fait une substance chimique analogue de cette aspirine naturelle. Cet analogue chimique fut créé par Bayer en 1859, sur base d’un matériau naturel trouvé dans l’écorce de saule et d’autres plantes, connu sous le nom d’”acide salicylique”. Les aspirines Bayer, c’est de l’acide acétylsalicylique.

L’acide salicylique se trouve dans de nombreuses plantes et arbres et on pense qu’il s’agit de la première défense contre les maladies et d’autres envahisseurs. Les plantes libèrent une grande quantité d’acide salicylique quand elles sont attaquées par des pathogènes; cela correspond à la production de protéines chez d’autres plantes qui s’active également pour la survie de la plante.

Des études montrent que des plantes traitées avec de l’acide salicylique deviennent extraordinairement résistantes au mildiou poudreux, qui est l’une des maladies les plus persistantes à affecter la marijuana.

Une étude réalisée à l’université Cornell a trouvé une protéine et un gène pair (acide salicylique-protéine obligatoire 2-SABP2 – et son gène) qui facilite la communication interne de la plante qui est considérée comme responsable de l’augmentation des réponses immunitaires de la plante. Les chercheurs de Cornell disent qu’en utilisant des renforçateurs du système immunitaire plutôt que des pesticides, herbicides et autres mesures protectrices est une méthode plus sûre pour aider une culture à ce battre contre les menaces.

Dans des études sur le virus de la mosaïque du tabac, qui est connu pour ces attaques de nombreuses variétés de plantes y compris du cannabis, des chercheurs ont trouvé que la SABP2 déclenche la libération d’acide salicylique ce qui provoque la création d’une “réaction résistante hypersensible” comprenant la mort programmée de cellules sur le site de l’attaque. Ces cellules se sacrifient elles-mêmes pour la survie globale de la plante. La mort cellulaire isole l’organisme attaquant pour l’empêcher de se répandre sur toute la plante.

Utiliser des formules naturelles sur des racines et des feuilles pour créer une résistance systémique induite est un art délicat. C’est la même chose que d’inoculer des vaccins sur des humains pour lutter contre une maladie. Certains humains vont développer des symptômes de la maladie après leur vaccination. Leur corps étant incapable de gérer la petite quantité de pathogènes qui a été introduite par le vaccin.

De même, certains cultivateurs qui utilisent des produits comme le Scorpion Juice doivent surveiller de près leurs plantes pour s’assurer d’une bonne stimulation du système immunitaire. Trop de stimulation peut ralentir la croissance et dévier l’énergie de la production florale. La bonne quantité de stimulation combinée à un apport nutritionnel de silice, de vitamines et d’enzymes renforce le système immunitaire des plantes de marijuana ce qui leur donne plus de chance de survivre à des attaques pathogènes et augmente la vigueur du métabolisme et en conséquence, donne une plus grosse récolte plus puissante.

Pour plus d’info visitez www.an-europe.com

Background

Le système immunitaire des plantesDe Steve Davis

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L’engrais liquide pour cette Sativa ne devrait pas excéder une CE de 1.8 et le pH doit être maintenu à un niveau de 5-6-6.2 et réduit à 6.0-6.2 pendant les 2-3 dernières semaines de floraison. Cela maximisera l’absorption de potassium et rendra la fumée plus sucrée et plus douce. Il est également très important pour le goût de rincer les engrais durant les 10 derniers jours de la floraison, quand seule de l’eau claire devrait être utilisée pour l’arrosage afin d’améliorer le goût du produit final.

Arjan a créé cette plante pour offrir à tous les amoureux de Sativa la chance de cultiver une culture de Sativas assez rapidement et avec un goût vraiment nouveau. Après les retours reçus des V.I.S. en Hollande, il est maintenant temps que les cultivateurs espagnols essayent cette grande championne. Les graines sont disponibles en paquets de 10 et 5, garanties 100% féminisées et sans hermaphrodite! Consultez www.greenhouseseeds.nl pour connaître la liste officielle des vendeurs officiels de produits de la Green House Seed Company dans votre région.

Soft Secrets 35Le rapport de Greenhouse

Après la High Times Cannabis Cup de 2005, nombreux étaient ceux qui se demandaient quelle serait le goût de la Sativa de l’année à venir. De nombreux V.I.S (Very Important Smokers – Fumeurs Très Importants) invités à participer à la première édition du célèbre Green House Smoking Panel en juin 2005 ont clairement exprimé leur préférence: les Sativas sucrées avec un arrière-goût fruité et des effets clairs. Assez surprenant, tous les participants au Green House Smoking Panel ont voté pour la même gagnante: la Strawberry Haze d’Arjan. La vidéo de cet incroyable événement se trouve dans les bonus du DVD n°3 du nouveau “King of Cannabis”.

L’Arjan’s Strawberry Haze est une Sativa unique, à l’odeur particulièrement douce et avec une saveur qui fait réellement penser à celle des fraises et des fruits d’été. La montée est très claire, très

élevante, avec un effet mental très puissant suivi d’une période de rire: une vraie “énergie positive” qui vous laisse un goût sucré et fruité dans la bouche. L’arrière-goût fait penser aux goûts plus complexe des Sativas, comme les autres membres de la famille des Haze d’Arjan. C’est le genre d’herbe qui complète les moments sociaux et qui fait flotter tout le monde dans une humeur joyeuse contagieuse.

Cette plante n’est pas très facile à cultiver mais elle ne requiert pas non plus plus d’attention que les Sativas courantes et la durée de floraison se situe dans la rangée des 12 semaines. La rentabilité de la Strawberry Haze est un peu limitée à cause de la forme allongée des têtes Sativas et des longs entrenœuds, mais la grande qualité de cette variété garantit des prix élevés sur le marché et des cultivateurs hautement satisfaits. Le taux de THC est très élevé (environ 20%)

et les CBD et CBN sont très bas, ce qui donne à son effet un côté plus cérébral.

A la Green House Seed Company, nous aimons poursuivre les expériences avec nos variétés: nous avons testé la Strawberry Haze en terre et en système hydro. Les résultats ont été très bons dans les deux cas. Mais la vraie question c’est: est-ce que nos résultats indoor pourront rivaliser avec les arbres outdoor des cultivateurs espagnols qui seront en compétition avec nous? La saison outdoor est sur le point de commencer en Espagne et après avoir vu les têtes incroyables qui ont été présentées à la Champions Cup de Madrid en décembre dernier, nous sommes impatients de voir leurs résultats avec cette nouvelle variété incroyable.

L’Arjan’s Strawberry Haze a des feuilles longues non-recouvrantes, typiques d’une vraie Sativa, ainsi que de longs entrenœuds qui donnent à la plante un air étiré (elle ne peut pas devenir très grande si elle n’est pas taillée ou rabattue). La plante développe de longues branches qui ont tendance à étirer le profil de la plante pour rejoindre la lumière et créent ainsi une plante en forme de sapin.

La Strawberry Haze La “Sweet Sativa” experience de 2006

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36 Soft Secrets

Les tests de Bart B

La graine de Grapefruit est en fleur depuis quelques semaines et de jolis poils blancs se développent sur les branches de chaque plante. Ca a commencé: la formation des têtes est en plein mouvement. Comparées aux clones, les plantes issues de graines prennent un peu plus de temps pour démarrer, probablement à cause l’accélération de leur mise en floraison. Après tout, un clone est déjà âgé de quelques semaines alors que cette plante vient juste de naître de la graine. En donnant plus de temps de croissance à la jeune pousse (permettant à la plante de vieillir un peu plus), le processus de floraison se développerait un peu plus vite. En compensation, dès que la plante commencera à fleurir, elle fera comme le train, rattrapant le temps perdu.

Sativa

La plante de Grapefruit a eu une semaine et demi de croissance et montre des signes raisonnablement clairs de son phénotype. La Grapefruit est une Sativa: environ 70 pour cent de la plante montrent du Sativa tandis que 15 pour cent penchent plutôt vers l’Indica, et les 15 pour cent restant sont un peu entre les deux. Mais ceci

peut varier d’un cultivateur à l’autre. Il est tout à fait possible d’avoir une fois plus d’influence Indica et une autre fois, plus d’influence Sativa. Tout dépend de l’uniformité de la variété. Plus la variété est stable, plus les plantes issues de graine seront similaires. Les Grapefruits qui contiennent plus d’Indica étaient considérablement plus rapides dans le développement de fleurs que les Sativas, et elles sont restées un peu plus petites. Celles-ci auraient sans doute dû être mises en floraison une semaine plus tôt.

Les plantes développent raisonnablement vite une belle couche blanche sur les feuilles et leur odeur est formidable. Dans tous les cas, il semblerait que toutes les graines femelles ont effectivement produit des plantes femelles. Le résultat est fantastique, sachant qu’avec les espèces utilisées précédemment, de nombreuses fleurs mâles surgissaient entre les têtes des plantes. Je reconnais avoir trouvé sur environ 10 pour cent de mes plantes une seule fleur femelle qui s’est développée pendant la pré-croissance. Il suffit des les enlever et la fleur mâle ne repousse pas. Il semble qu’il y a plus de risque de trouver ces étranges fleurs mâles ici et là quand on leur donne une courte période croissance. Les tests ont montré qu’en donnant plus de temps de croissance, on peut éliminer ce problème.

Sensible au stress

Les graines femelles sont généralement sensibles aux facteurs de stress. Mais apparemment cette variété-ci les supporte assez bien. Je le sais car j’ai dû partir pendant quelques jours en leurs donnant suffisamment d’eau d’arrosage pour qu’elles tiennent durant cette période. Elles sont donc restées quelques jours dans un bac et quand je suis rentré, je les ai retrouvées remplies d’un peu trop d’engrais ce qui n’est bon pour aucune plante. Rétrospectivement, je n’aurais dû leur donner qu’une eau ordinaire sans engrais mais je n’y ai pas pensé à ce moment-là. Quand je suis rentré, les plantes souffraient visiblement d’une sur-fertilisation. Mais ce n’était pas trop sérieux; il m’a suffit de les rincer pour supprimer l’excès de nutriments et les plantes sont revenues directement à une croissance normale. Quelques plantes ont montré des symptômes de brûlures. En d’autres termes, elles se sont montrées résistantes au stress ce qui peut être un désavantage autant qu’un avantage. Ce fut un bon test pour les graines femelles qui n’ont pas tourné hermaphrodites (portant

les deux sexes) pour moi. Quelques semaines plus tard, les plantes n’étaient plus couvertes que de poils blancs, plus aucune fleur mâle en vue. Fantastique!

Des sortes différentes

Dans le grow shop Alien à Ijzendijke, vous pouvez voir des graines femelles pousser en vrai dans leur showroom. En plus d’offrir à leurs clients un guide de culture, ils essayent de montrer les résultats qu’on peut obtenir avec les produits qu’ils ont en stock. Au total, leur petit jardin contient quatre variétés différentes de graines femelles: une Female Seeds Easy Bud, une Grapefruit, une White Widow et une Cinnemon. C’est super de pouvoir voir les différentes qualités de chaque plante et les clients peuvent aussi observer eux-mêmes les différents modèles de croissance et de floraison de chacune des variétés. Parce que chaque variété à sa propre croissance et floraison avec des différences et des similitudes entre elles.

Plus de puissance à la croissance Les graines ont immédiatement été plantées dans leur médium qui est composé de terre – B’Cuzz soil pour être précis. Après environ cinq jours,

les germes ont montré leur tête. C’est la Easy Bud qui était la plus facile à repérer, une indica avec des tiges très courtes et grosses, plutôt touffue, qui montrait donc des caractéristiques typiquement indicas. La White Widow était déjà un peu plus grande mais avec moins de feuilles ce qui signifie aussi que les têtes inférieures allaient avoir plus de lumière. Ca peut donner des idées quand on travaille avec une Easy Bud, si vous pensez que c’est nécessaire de supprimer quelques feuilles superflues.

Ensuite, il y a les Sativas qui ont clairement plus de puissance en elles à la croissance. C’est la raison pour laquelle j’ai pincé la Grapefruit et elle continue à devenir une plante éminente. Si vous

n’avez pas suffisamment de place dans votre local de culture, il vaut mieux faire ainsi car la Grapefruit peut devenir vraiment très grande. Cette plante produit en fait une délicieuse odeur de pamplemousse. Si vous aimez le sucrer et le fruité, ce bébé est une gagnante.Il est également important de savoir que certaines variétés fonctionnent mieux dans certains systèmes que d’autres. Le choix entre des plantes Sativas ou Indicas dépend donc du système que vous allez utiliser ou du nombre de plantes que vous comptez cultiver. Chaque type a ses propres caractéristiques.

Dans tous les cas, les plantes ont été mises sous un régime 12/12 dès qu’elles

La Grapefruit de Female Seeds Partie II Par Bart B.

Les plantes développent raisonnablement vite une belle couche blanche sur les feuilles et leur odeur

est formidable.

Dans cet article au sujet de la graine femelle, vous pourrez profiter des premières impressions et expériences que j’ai vécues avec des graines femelles de la variété Grapefruit. Le cauchemar du mâle macho se serait-il finalement réalisé ou pouvons-nous dormir tranquille en rêvant d’une charmante récolte – femelle?

Jeune fleur.

Gros plan d’une Grapefruit.

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Soft Secrets 37

devenir monotones, n’est-ce pas? Qu’il s’agisse d’une femelle ou de graines normales, cela fait peu de différence. Une plante issue d’une graine est toujours unique. Pensez à ceci: avec une culture outdoor, vous êtes restreint par le nombre de plantes que vous pourrez mettre dans votre local et si vous aimez vraiment une variété, il vaut vraiment la peine de planter de temps à autre une graine femelle plutôt que de toujours planter les mêmes vieux

clones (et de devoir alors toujours fumer le même truc). Avec des graines normales, vous devez rapidement faire pousser quatre plantes juste pour être sûr d’avoir au moins une plante femelle dans votre jardin.

Dans le prochain numéro, je vous donnerai le résultat final de cette culture expérimentale de Grapefruit. Je ferai alors probablement un bon water hasch.

les choses ont l’air prometteur. Les différences dans la formation des têtes sont clairement visibles entre les Grapefruits Indicas et les Sativas. La Sativa commence avec une structure des têtes plus aérée qui après une courte période commence à fleurir les unes dans les autres pour former une tête en couronne. L’Indica forme directement une tête lourde. Dans tous les cas, il est génial de pouvoir observer une graine qui travaille ainsi car les clones peuvent

ont germé; elles n’ont pas eu de phase de croissance. Souvenez-vous que toutes les plantes se sont avérées être des pures femelles et n’ont montré aucune pré-fleur masculine. Mais pour être certain, il vaut toujours mieux vérifier par soi-même.

Unique

Les plantes ont encore quelques semaines de floraison devant elles et

Une Grapefruit pincée. White Widow. Easy Bud. Cinnemon.

L’année prochaine, comme c’est la tradition, nous organiserons une fois encore deux festivals du chanvre Highlife. La bourse Highlife espagnole, la célèbre Feria Highlife aura à nouveau lieu à Barcelone. Ce qui s’y passera exactement, vous pourrez le lire dans notre prochaine édition. Mais pour le moment, nous sommes heureux de vous annoncer les infos brutes, à savoir quand elle aura lieu. La Feria Highlife de Barcelone se tiendra les 19, 20 et 21 janvier 2007.

Un mois plus tard, ce sera le moment de faire une grosse

fiesta au palais des congrès RAI à Amsterdam, car nous organisons les 23, 24 et 25 février 2007, la dixième édition annuelle du festival du chanvre Highlife dans la capitale mondiale de l’herbe. Bien entendu, nous allons mettre le paquet pour fêter dignement ce jubilée; avec vous, lecteurs fidèles, nous espérons en faire un spectacle très spécial. Surveillez cet espace dans les prochaines éditions pour plus d’infos. Dans tous les cas, vous pouvez être certains qu’il y aura des performances en live avec un certain nombre de groupes connus. Nous négocions déjà plusieurs spectacles et nous vous promettons que ça va être mémorable. On vous tient au courant. Mais vous pouvez aussi aller voir sur www.highlife.nl pour connaître les dernières nouvelles.

LLes Infoses Infos pour les festivals du chanvrepour les festivals du chanvre Highlife 2007 viennent de sortirHighlife 2007 viennent de sortir

La Feria Highlife BarceloneLa Feria Highlife Barcelone19, 20 et 21 janvier 200719, 20 et 21 janvier 2007

La Bourse Highlife AmsterdamLa Bourse Highlife Amsterdam23, 24 et 25 février 200723, 24 et 25 février 2007

Highlife Foire23,24&25février’07Amsterdam RAI

anniversaire highlife.nl e

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CATALOGUE GRATUITRemplissez le talon ci-dessous et renvoyez-le à :High Quality Seeds, BP 362, 5460 AJ Veghel, Hollande

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Soft Secrets 39Made in Holland

Soma : “Je ne suis pas un cultivateur professionnel parce que mon objectif est seulement de pouvoir me soigner avec les caractéristiques médicinales des plantes. Avec une recette américaine et les prescriptions de deux médecins hollandais. En 1984, j’ai attrapé un cancer de la langue. A l’époque, je fumais déjà de l’herbe, sans savoir que dans mon cas, cela agissait comme un médicament. Plus tard, en lisant et en parlant avec des médecins, je suis arrivé à la conclusion que cela pouvait être un bon remède pour attaquer la tumeur et combattre la douleur. Je fume depuis le moment où je m’éveille jusqu’au moment où je vais au lit. Un docteur me prescrit 10 grammes de cannabis par jour, soit 300 grammes par mois, ce qui s’élève au final à plus de 3,5 kilos par an ! Alors, pour mon portefeuille, ça tombe sous le sens d’essayer de produire moi-même mon propre remède de manière à ne pas avoir à débourser de 6€ à 12€ pour un gramme dans un coffee shop. Ma femme, qui a aussi eu un cancer il y a 16 ans de cela, utilise également du cannabis sous prescription.

Quand je cultive, j’expérimente seulement les types de plants qui ont le meilleur effet médicinal sur moi. C’est la chose la plus importante pour moi : non pas le meilleur goût ou le plus bel aspect, mais seulement trouver le cannabis qui possède le meilleur effet thérapeutique, médicinal sur l’être humain.

Après des années d’expérimentations, je n’ai pas encore trouvé la plante idéale, mais je m’en rapproche de plus en plus. Par exemple, je recherche toujours les meilleures souches de culture. Il y a tellement de variétés de cannabis, c’est incroyable. Plus je deviens vieux et que je travaille avec cette plante, plus je suis stupéfait du nombre immense de variétés

qui peuvent exister à l’intérieur d’une seule famille, d’un lignage, d’un sexe. Il doit y avoir au moins 2000 variétés différentes, chacune étant légèrement différente de l’autre. Et je ne parle pas seulement de la différence entre les lignées de Sativa, d’Indica et de Ruderalis, mais aussi de la diversité des climats sur les différents continents qui ont permis à la plante de muter et de donner tant de variétés différentes aujourd’hui. Et n’oublions pas que ce sont les humains qui les ont cultivées depuis des milliers d’années et qui les ont sélectionnées en vertu de caractéristiques spécifiques.

Planer… très haut

J’ai commencé à cultiver mes premiers plants par hasard. Au printemps 1971, je vivais en appartement dans le Vermont et je fumais énormément. Je jetais habituellement les graines par la fenêtre, sans du tout y faire attention. Un jour, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu un couple de nouvelles plantes dans mon jardin. Elles mesuraient bien deux mètres de haut, elles arrivaient presque au bord de l’appui de fenêtre ! Je les ai déterrées et les ai replantées chez un ami qui vivait dans la montagne. Nous avons planté d’autres graines là-bas, entre autres de l’herbe colombienne. Nous pensions que tout allait être facile, avec un peu d’attention, mais il s’est avéré que nous n’avions planté que des variétés équatoriales. Des variétés qui ne poussent que dans les climats très chauds où il y a très peu de différence d’ensoleillement entre l’été et l’automne : en d’autres mots, ces variétés avaient besoin de beaucoup de temps pour fleurir et mûrir. Dans le Vermont, évidemment, c’était difficile d’avoir les mêmes conditions ! En octobre, il avait déjà commencé à geler alors que nos plants avaient à peine

commencé à développer leurs bourgeons. Avant qu’on ait même pu profiter de ce qu’on avait planté, les gardes forestiers ont trouvé nos plants et les ont emportés. Notre première récolte ! Mais depuis ce moment-là, je conserve toutes les graines.

En 1972, j’ai eu pour la première fois en main des sticks Thaï. L’herbe était trois fois plus chère que ce que j’achetais habituellement, mais sa pureté était telle qu’elle m’a mené vers de nouveaux sommets psychédéliques. Je planais tellement longtemps que c’est vite devenu mon herbe favorite. A cette époque, la qualité était toujours excellente. La guerre du Vietnam battait son plein et l’herbe était relativement bon marché avec un excellent rapport qualité-prix. Je gardais toutes les graines que je trouvais, même celles du Laos et du Cambodge. En 1974, je suis entré en possession de deux magnifiques graines que des amis avaient fait sortir en contrebande d’Afghanistan. J’ai planté ces graines plus tard.

Mère afghane et père asiatique

Entre-temps, j’avais déménagé vers un climat plus chaud : le nord de la Floride. Même s’il y a un hiver là-bas, c’est un état qui offre une saison de culture bien plus chaude et bien plus longue. C’est là que j’ai commencé à planter les variétés afghanes et asiatiques. Les plants d’Afghanistan atteignaient seulement 80cm de haut. Les engrais n’avaient aucune influence, ni le temps que je les laissais pousser. Ils restaient petits, faisaient leurs fleurs et voilà ! Mais quelle beauté des cristaux et quelle fantastique odeur de skunk. Par contre, les variétés du Sud-Est de l’Asie que j’ai plantées se sont arrêtées de grandir après avoir atteint les cinq mètres. C’était les plus gros plants que j’ai jamais cultivés, presque des arbres

avec un tronc comme le poignet. Ces plants asiatiques ont développé quelques fleurs mâles qui ont fertilisé les pures femelles afghanes. J’ai fini avec des grosses graines d’une mère afghane et d’un père du sud-est asiatique. Les plants du Laos, du Cambodge et de Thaïlande ont une inclination réelle vers les deux genres, mâle et femelle – plus que les autres variétés, en tout cas.

Les plants donnés par ces graines ont atteint les trois mètres et leur période de floraison était un petit peu plus courte, grâce à l’influence de la mère afghane. Les feuilles étant plus grandes que celles du père asiatique, elles captaient mieux le soleil disponible sous le climat de Floride. De cette souche, on a fait quelques plantes-mères, que j’ai clonées. J’ai cultivé cette herbe afghane-asiatique pendant des années. Je regrette de ne plus avoir aujourd’hui dans mes plants les mêmes qualités génétiques d’alors. C’était les plants les plus puissants et les plus sensationnels que j’ai jamais eus. Le goût était celui de ses origines : un pur nectar ! C’était aussi une herbe médicinale que j’essaye encore aujourd’hui de retrouver. En mettant de l’ordre dans toutes les caractéristiques génétiques que j’ai dans mes stocks, j’espère pouvoir en extraire les meilleures et les introduire dans la plante idéale que j’essaye d’obtenir aujourd’hui. La plante originale, à cause de sa longue période de floraison, ne peut en effet pas atteindre cette qualité dans une chambre de culture.

La génétique

Vers la fin des années 80, j’ai commencé à m’intéresser aux lampes. Avant cela, j’avais seulement tripatouillé avec des lampes fluorescentes, rien de sérieux. Mais maintenant, je pouvais aussi organiser des espaces de culture à l’intérieur. J’ai commencé en m’instruisant le plus possible sur la génétique du plant de cannabis. Je travaillais encore avec des graines d’extérieur, donc le passage était plutôt délicat. J’avais tellement de gènes d’Indica du sud-est asiatique et de Sativa mexicaine dans mes souches, qu’il m’a fallu plusieurs récoltes avant de pouvoir sélectionner une nouvelle variété. Les périodes de floraison étaient trop longues et les plants trop gros. En 1988, j’ai commencé à réaliser que si je commençais à cultiver en indoor, il me fallait des récoltes plus rapides.

Donc, je continuais à chercher les gènes qui pouvaient accélérer le processus de maturation des plants en indoor. J’avais sauvé les graines de tous les plants de qualité dont je disposais. Qu’ils proviennent d’Afghanistan ou qu’ils descendent de la Haze ou de la Northern Lights, j’ai tout sauvé. A un moment, j’avais deux pièces remplies d’herbes différentes, avec entre 10 et 15 caractéristiques différentes que je pouvais comparer sur base de conditions de culture identiques. Laquelle poussait plus vite, laquelle plus lentement, laquelle avait un meilleur rendement, laquelle avait un meilleur goût, laquelle était de plus bel aspect et produisait les meilleurs graines et laquelle présentait la meilleure résistance aux infections et aux insectes. Je les ai sélectionnées hors d’une série de récoltes, entre autres en croisant des frères et des sœurs plusieurs fois.

Soma et sa bataille contre le cancer Quatrième partie

Soma, le pionnier

A chaque numéro de cette série consacrée aux cultivateurs bios, nous donnons la vedette à un cultivateur néérlandais. Aujourd’hui, nous parlons avec Soma, un des premiers pionniers de la culture de l’herbe. Cet Américain qui vit aux Pays-Bas a eu un cancer il y a plusieurs années et depuis lors, il est à la recherche d’une marijuana “médicale”. L’objectif principal dutravail de Soma est d’essayer de rassembler les caractéristiques idéales de l’herbe dans une seule et nouvelle variété. Jusqu’ici, ses recherches ont été fructueuses, à en juger par la taille impressionnante de la vitrine où trônent les prix qu’il a remportés ! Par Smiley Grass

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40 Soft Secrets

Un des nouveaux types que j’ai créé de cette manière, je l’ai appelé la Big Skunk Korean (Note : on peut seulement parler d’une nouvelle variété après avoir fait plus de 20 croisements entre fratries. Pour donner un exemple, la King Edward, qui est une variété de pommes de terre, ne peut être appelée telle que lorsque il n’y a plus aucune des caractéristiques disons, de la Maris Piper par exemple, dans la nouvelle patate – SG). La Big Skunk Korean était un mélange de Big Bud, de Skunk#1 et d’une variété d’herbe coréenne. C’était vraiment une plante très raffinée, exquise, une de celles qui avait le meilleur goût et qui vous faisait planer très haut. Et en plus, elle avait un excellent rendement. Il n’y avait que des plants femelles, qui donnaient quelques graines à cause de la présence de quelques petites fleurs mâles. En d’autres termes, elle était légèrement hermaphrodite (= ayant les deux sexes – SG).

Jack Herer

Dans l’intervalle, j’ai rencontré Jack Herer en 1990. Pendant la semaine où j’ai traîné avec lui, je me suis non seulement arrangé pour lui emprunter des tonnes de livres, mais en plus j’ai tendu l’oreille à tout ce qu’il disait et il parlait toute la journée d’herbe ! J’ai essayé de devenir une vraie éponge à ses côtés, d’absorber le plus possible de son savoir. J’ai reçu quelques graines de lui que j’ai immédiatement plantées, à côté de mes nouvelles plantations de Superskunk originale, de la Big Skunk Korean que j’avais développée moi-même et d’une variété afghane-hawaïenne. Comme d’habitude, mes plants femelles coréens ont développé quelques fleurs mâles. J’avais un ventilateur dans la pièce qui dispersa la petite quantité de pollen vers les femelles et grâce à cela, chaque plant fut fertilisé par le pollen coréen. Donc, chaque plant me donna de nouvelles graines que j’ai replantées. En triant la progéniture, j’ai développé alors huit nouvelles variétés ; des Soma Skunk différentes qui n’avaient pas besoin de mâle pour produire des graines. Ces plants auto-fertilisants rendaient mieux que la plupart des hermaphrodites. Le plant ne s’est néanmoins pas couvert de graines, c’était un peu plus subtil. Après que les femelles aient éclos plus ou moins complètement, quelques fleurs mâles sont apparues qui ont donné des graines par la suite. De ces graines naissait à chaque fois un plant femelle : malgré tous mes essais, je ne pouvais pas obtenir un mâle pur. J’ai juste pu obtenir des hermaphrodites authentiques quand je mettais les plants dans de mauvaise conditions, sous stress (grâce à des lampes clignotantes et en leur donnant pas assez d’eau).

Tous ceux qui ont planté mes graines ont obtenu des plants femelles. Que ce soit en indoor, sous lampe, ou à l’extérieur. En Suisse, en Pologne, aux Etats-unis et aux Pays-Bas, n’importe où, il y avait une totale uniformité des plants. La plupart des cultivateurs n’aiment pas travailler avec des hermaphrodites, moi si – j’aime beaucoup ça. J’aime le goût, le résultat, tout ce qui vient de ces plants est fantastique. De telles lignées de graines peuvent avoir beaucoup de valeur car vous savez avec certitude que si vous les plantez, vous n’allez pas vous retrouver avec une moitié de plants mâles inutiles. Ils seront tous femelles,

desquels vous tirerez quelques graines sans avoir à vous embarrasser de les cultiver en présence de mâles.

White Widow

J’ai été un des premiers cultivateurs à travailler avec les variétés de White Widow, même si je n’ai pas dans les faits travaillé au développement de la plante. A l’époque, cette plante n’était pas pleinement achevé. A un moment donné, j’ai dû avoir plus ou moins 30 variétés différentes de White Widow. C’était assez confus au début. Tout le monde l’appelait “White Widow”, mais personne ne savait vraiment ce que c’était. En me mettant sur l’affaire, j’ai sélectionné quatre variétés différentes hors des 30 “originales”. Mais ce n’est pas vraiment ma skunk favorite pour la culture. Il faut attendre au moins 10 semaines pour une récolte qui n’est pas énorme, même si elle produit une bonne quantité de cristaux. Sur un espace identique, je préfère élever la Soma Skunk en huit ou neuf semaines. Elle a meilleur goût et le rendement est plus élevé.

Il faut un certain nombre de récoltes pour faire une bonne sélection, pour découvrir le résultat des propriétés caractéristiques de chaque plant. J’ai appris comme cela que la “Somango” avait des tas de caractéristiques de la Super Skunk, mais qu’elle a aussi été influencée par des croisements avec la White Widow auto-fertilisante. C’est grâce à ça que

je suis arrivé à la “RockBudd”. C’est comme si les gènes de la White Widow avaient donné quelque chose en plus aux propriétés que j’avais déjà isolées dans ce plant. C’est à mon avis une des raisons pour lesquelles ce plant produit des bourgeons compacts et serrés, sans trop de petites branches et surtout, qu’il est recouvert de cristaux.

Les Soma Skunks

Mes graines sont devenues de plus en plus parfaites. Je les sélectionne plus sévèrement et je conserve de moins en moins de variétés. Si, par exemple, j’ai les bonnes caractéristiques des variétés de Haze dans un de mes plants, je ne perds pas mon temps avec d’autres types qui ressemblent à la Haze. Parce que j’ai déjà les bonnes caractéristiques, celles que je recherche, dans mon stock. Tout à fait comme pour mes propres plants de hash, la White Widow et la variété tibétaine.

La Soma Skunk Sativa, par exemple, possède des gènes de la Super Skunk, de la Big Skunk Korean (BSK) et de la Haze. C’est une herbe très active, très planante. La “Kilimanjaro” a aussi quelques gènes de la BSK, de la Product 19 (qui fut un temps très populaire) et de ma Sativa. La “Somango” a de la BSK, de la Super Skunk et un peu de Jack Herer en elle. Celle que j’ai appelé “Somanna” a seulement de la Super Skunk et de la Jack Herer dans son sang, là où la “Lavender” possède, en plus des caractéristiques de ces deux là, certaines propriétés de la BSK et de mes variétés afghanes-hawaïennes. Enfin, mon hash #13, que j’appelle “HashHeavens”, est le fruit très pur d’un croisement entre une plante du Liban et une autre d’Afghanistan, auxquelles j’ai ensuite ajouté un croisement avec la Haze. Ce plant a montré une de ces bonnes propriétés médicales dans le cas d’un de mes amis qui est paraplégique. En fumant cette herbe, les spasmes incontrôlables de ses pieds se sont apaisés. C’est pour cet ami que j’ai aussi donné tant de temps et d’efforts à développer les caractéristiques médicinales de l’herbe.

Avec ces plantes-mères, j’ai développé la plupart des variétés que j’utilise aujourd’hui. Mes skunks sont fantastiques ; la White Willow, nommée comme cela pour ma fille, la White Light, la Free Tibet, la Afghani Delight, la Somawi et la Kahuna sont des herbes incroyables, sans parler de la Buddha’s Sister (qui a remporté deux fois le deuxième prix) et la Reclyning Buddha (une troisième place au podium). Mais ce sont mes Hazes qui

sont vraiment les meilleures, connues aujourd’hui à travers le monde : la Hash Heaven, bien sûr, la Haze Heaven, la New York City Diesel (respectivement premier, deuxième et troisième prix) et il y a enfin ma championne toutes catégories, la Amnezia Haze qui a gagné trois fois le premier prix.

Du compost hollandais

Comme compost, j’utilise maintenant la Canna Terra Organic, dans lequel il y a un peu de coco et pas de Perlite. J’ajoute souvent un peu de Perlite moi-même. En Hollande, j’utilise toujours les sols préparés et prêts à l’emploi qui ont été spécialement développés pour cultiver le chanvre à l’intérieur. Il n’y a pas de base plus adéquate ailleurs dans le monde. Et pourtant, je les ai toutes essayées, dont le AllMix, le LightMix et le Batmix. Je réutilise certaines de mes terres et je ne place de la nouvelle terre que pour les jeunes plants. Une fois qu’ils ont fleuri, je les replante dans un mélange de terre fraîche et de terre de seconde main, en ajoutant un peu de coco et de Perlite. J’ajoute ce dernier ingrédient parce que l’air est très important pour les plants, surtout pour les racines.

Comme engrais, j’utilise toujours du guano, soit séché (auquel récemment j’ai ajouté quelques oligo-éléments car sans cela, à cause de la présence massive de phosphore, je risquais des déficiences), soit sous forme liquide. J’ai aussi utilisé le Organic Iguana Juice de chez Advanced Nutrients, avec des résultats fantastiques. Je donne le guano et l’eau petit à petit. Dans les deux dernières semaines, je ne donne plus du tout de nutriments, parce que je n’ai pas spécialement envie de goûter la merde de mouette ! Je laisse les pots s’assécher presque complètement avant de remettre de l’eau, de manière à obtenir un système radiculaire optimal. Dans la dernière semaine, je ne donne plus d’eau du tout.

Je garde toujours un oeil attentif sur le pH. L’eau du robinet atteint parfois un pH de 8,3. C’est pourquoi, avant de la donner à n’importe quel plant, je la fais d’abord redescendre à un pH de 7,0 en la faisant couler dans la baignoire et en y ajoutant quelques gouttes d’acide phosphorique. Avec un pH neutre, les feuilles sont plus vertes. Pour combattre les insectes, j’utilise seulement le Preventief, une préparation d’enzymes à base d’acide lactique. C’est la seule substance qui ne tue pas mes petites coccinelles, mais qui attaque par contre les autres bestioles.”

Ces plants immenses semblent pouvoir pousser jusqu’au ciel, c’est pourquoi ils sont appelés Hash Heaven

Il n’y a rien de mieux que de fumer son propre matos.

Une truc de Soma : après 10 jours de floraison, pincez doucement la tige principale juste sous le bourgeon principal qui se développe et avec vos doigts, roulez la tige jusqu’à ce qu’elle soit courbée à 90°. C’est une bonne façon d’obtenir de (3 à 5) gros bourgeons. Ce plant est un Buddha’s Sister.

Soma vérifie la floraison de sa plantation de Disesel Sister, une nouvelle variété qu’il vient juste de développer.

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42 Soft Secrets

Photo: DJS & Nas

SENSI STAR

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Soft Secrets 43Guide des variétés

On nous a gentiment offert deux graines dans un sac de ‘Stonehedge’ il y a quelques temps pendant qu’on se relaxait dans le coffeshop Grey Area à Amsterdam (qui a dit que ces gens n’étaient pas cool)! Dès que nous sommes rentrés à la maison, les graines

ont été semées pour essai. Les deux plantes étaient semblables en apparence durant le cycle végétatif sous une unité recyclée de 250w. Cette unité recyclée est écologique et non polarisée, ce qui est important quand on teste une variété (car ce sont les plantes qui font tout le

travail, pas les ampoules) et a une face en verre. Le médium fut du All-Mix avec quelques engrais Bloom à la mi-chemin. Une plante était un peu plus courte que l’autre mais toutes deux avaient une couleur kaki olive avec des feuilles fines en forme de lance qui se courbaient aux extrémités. Ces plantes n’étaient pas des skunks standard – mais un mélange unique de Sativa.

La plus grande des deux plantes s’est avérée être un mâle quand le cycle des lampes est passé à 12/12. Comme des cons, on n’a pas gardé/utilisé ce mâle – comme l’autre, c’était une plante très exotique (on apprend de ses erreurs!) La plante femelle a été étêtée au moment où elle a montré son sexe (le conseil d’un breeder). Cela a encouragé le jaillissement de nouvelles pousses pendant les premières semaines (plus: la plante serait sinon devenue trop grande pour la ‘cabine-test’). Cette méthode a donné deux grandes branches de 50cm chacune avec de belles longues fleurs sur le sommet.

Les têtes plus basses sont restées assez petites mais ont grandi en montant sur la branche. Le cycle de lumière fut réduit à 9 heures par jour pendant le stade final du cycle de floraison et nous avons ajoutez plus de ventilation (c’est standard dans une ‘cab-test’).

La plante a pris entre 70 et 80 jours pour arriver à maturation dans cet environnement limité. Les fleurs étaient plus légères que le feuillage – couvert d’une odeur de haschich épicé. Le curage a pris 2min. Une fois sèches et curées, les deux fleurs principales ressemblaient plus aux têtes qu’on voit à Dam (ouais ok, leurs têtes sont plus grasses avec une plus grosse couche de résine). L’odeur et la montée furent appréciés de la même façon. Une montée exotique de résine épicée suivie d’un effet puissant (et durable) cérébral. On est toujours pas retourné pour trouver un sachet de Stonehedge, ce qui est stupide parce que c’est la meilleure plante sativa qu’on n’ait jamais testés.

Ceci fut notre première culture indoor sérieuse. Nos graines de K2 furent directement achetées au breeder. Nous voulions quelque chose de court et compacte – adapté à notre cabine de culture. Cinq graines sur dix ont été

semées sur du tissu humide. Seules deux pousses ont survécu car le tissu a séché. Les pousses survivantes ont été plantées dans des petits pots rouges avec du John Innes #3, #4, ou #5 (je ne me rappelle plus duquel) mélangé 50/50 avec de la

perlite. Nous n’avions alors pas trouvé de fertilisant adapté et nous lui avons donné de l’engrais pour bonsaï pour commencer. Sinon, elles ont eu de l’eau du robinet. Après quelques semaines, nous avons remarqué que les racines poussaient hors des pots rouges et nous les avons rempotées dans des pots plus grands.

La cabine comportait un ventilateur programmé fixé dans le fond et un ventilateur oscillant en face. C’était l’été et nous voulions que cela reste frais. Nous avons utilisé des Sun Lighter 125. A 30 jours en 12/12, changé manuellement, des poils blancs ont rempli les trous. A ce stade, nous n’avions pas de minuterie. Les têtes se sont rapidement installées puis ont ralenti pendant une semaine et quelques jusqu’à la semaine 6, où elles ont redémarré, pointé vers le haut et mûri.

Nous avons pincé une plante très tôt (par inexpérience) pour tester la tête centrale. Ce fut un sacrilège! Avec l’autre plante, nous avons attendu. Toutes deux ont continué à mûrir devenant plus dures et s’emballant. La

tête centrale restante ressemblait à un K2 – une rangée escarpée couverte de cristaux blancs. Nous avons passé des heures à regarder ces plantes sous leur ciel de sodium. Ces deux petites plantes ont semé les germes de la culture indoor en nous. Nous étions admiratifs. Nous avons finalement eu le courage de récolter après environ 63 jours.

La structure de la plante était comme une lance avec des têtes de 5-6 cm dans tous les trous et une grosse tête au sommet. Il n’y avait rien sous la taille d’un pouce et pas de déchet de curage (seules quelques grandes feuilles). La couleur est restée jusqu’à la fin d’un beau vert clair. La structure des têtes était dense et vert foncé avec des poils épais oranges et rouges. Elle sentait skunky quand on l’a coupée. A cause de la densité de la tête centrale, il a fallu 14 jours pour le séchage. La fumée est expansive avec un goût crémeux. Pas aussi skunk et âcre que l’odeur. Le buzz fut lourd et rapide. La récolte était bonne. Nous avons été très heureux des qualités de cette variété.

La K2 - Homegrown Fantaseeds

La Blueberries nous a été donnée par Soft Secrets. x3 graines ont produit x3 plantes en bonne santé. Les germes ont pris racine dans du Jiffy7 et ont

été transplantés dans des petits pots de Canna coco. Ils ont été nourris avec du Dr Hornby Iguana Juice ‘Grow’ de Advanced Nutrients. Quand les racines

ont été visibles, ils ont été empotés dans des pots de 15 litres du même médium. Toutes les x3 plantes ont été super pincées au 5ème nœuds en enlevant quelques extrémités (pour les cloner) et en repliant la tige principale. L’ Iguana Juice ‘Grow’ a été remplacé par le ‘Bloom’ quand les plantes ont été placées en floraison après 28 jours de croissance.

Les plantes sont restées en bonne santé pendant la floraison et ont grimpé jusqu’à atteindre plus d’un mètre de haut. Les plantes étaient grandes et les influences sativas très visibles surtout à côté des plantes skunk. L’une des 3 Blueberries a fait des calices entièrement mauves du départ à la floraison. Cette plante est restée mauve jusqu’à la récolte. Les deux autres plantes avaient des tons bleus/gris avec des parties bizarrement mauves ci et là. Les feuilles étaient grandes, longues et larges avec des extrémités aiguisées. Toues les fleurs étaient couvertes d’une

couche de résine qui s’est répandue sur les feuilles plus petites quand la plante a terminé. A 40 jours, de l’engrais Top Max fut ajouté, suivi d’un rinçage 7 jours avant la récolte.

Au moment de la récolte, les fleurs étaient longues et compactes sur les plantes bleues/gris, comme des carottes grises après le curage. Leur fumée était fruitée. La ‘phéno purple’ n’avait pas une structure aussi serrée mais quand même très dense. Les têtes étaient également un peu plus petites. L’odeur/goût de la ‘plante purple’ avait des relents musqués-sucrés, comme du chutney ou de la confiture. La récolte était supérieure à la moyenne avec 50g plus par plante. Après 6 mois de cure, les calices colorés ont gardé les tons gris/bleu/mauve. A fumer, les Blueberries varient d’une fleur à l’autre – parfois c’est fruité, parfois musqué, parfois les deux. L’effet et les vibrations sont planants.

La Blueberries - Black Label

La Stonehedge - Sagarmatha Seeds

De Mr. Topsy Turvy/ Photo de DJS & Nas

Environnement: 600 wattsMéthode: Super croppedMédium: Canna CocoNutrients: Iguana Juice et Top MaxTemps de croissance: 28 jours Temps de floraison: 65-70 joursStructure de la plante: grande et compacteStructure des têtes: longues fleursOdeur: fruits musqués Effet: stoney Récolte: 50g + par plant

Environnement: 250 watts Méthode: écimée en ‘eco-test-cab’Médium: Bio-Biz All-MixNutriments: Bio-Biz BloomTemps de croissance: 21 joursTemps de floraison: 70-80 joursStructure de la plante: x2 branches Structure des têtes: fleurs kakis allongéesOdeur: épices orientalesEffet: fort et cérébralRécolte: 10g

De Mr. Silly

De Mr. Muddle et Mr. Rush/Photo de DJS & Nas

Environment: Sun Lighter 125Méthode: Graine à standardMédium: Compost John Innes et perlite Nutriments: Engrais pour Bonsaï et eau du robinetTemps de croissance: 40 jours Temps de floraison: 55-63 joursStructure de la plante: en forme de lanceStructure des têtes: sommets

montagneux solidesOdeur: skunk âcreEffet: buzz lourdRécolte: 12-14g par plant

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Soft Secrets 45

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– avec une offre de cinq pour le prix de quatre – et à leur étalage, une sélection essentielle de renforçateurs de sexe, d’énergisants, d’ecstasy et de substances psychédéliques à base d’herbes

Ne ratez pas leur charmante collection de bijoux en argent faits main et ne manquez surtout pas la dernière collection des toutes nouvelles pipes, bongs et autres accessoires pour fumer. En extra, il y a deux terminaux internet mis à disposition des clients.

En outre, si vous étiez atteint par une fringale après tout ce shopping, il vous suffira de passer au numéro 74 où une filiale du Tatanka portant le juste nom de Munchies, vous servira des sandwich frais, des pâtisseries et plein d’autres choses succulents.

Tout en étant un smart shop accueillant et accessible, le Tatanka est aussi présent dans l’univers digital comme un web shop digne de confiance. Parfait pour une expérience d’internet shopping discrète et fiable où que vous soyez dans le monde.

Le Tatanka offre également de nombreuses possibilités en tant que distributeur en gros mondial: tous les énergisants courants, les magic

Depuis plusieurs années maintenant, la présence du Smartshop Tatanka dénote dans la vie nocturne agitée de la Leidseplein à Amsterdam. Situé parmi d’innombrables restaurants et cafés, juste à côté du parc Vondel, en été, le Tatanka est logiquement devenu le dernier point d’attraction pour de nombreux visiteurs qui aiment passer quelques heures à sentir de bonnes vibes relaxantes dans ce célèbre espace vert.

L’intérieur du Tatanka est certainement l’un des espaces smart les plus charmants de la ville - laissez-vous simplement enchanter par les peintures murales hallucinogènes! Heureusement, la série de produits vendus est également psychédélique, à tel point qu’il serait malsain de quitter les lieux les mains vides.

Sur le chemin vers la lumière – les peintures incroyables du mur du fond – il y a de forte chance pour que vous soyez distraits par les grandes vitrines remplies de sucreries variées et d’autres tentations. Le Tatanka a toujours exploré les frontières dans le domaine actuel des smarts et a réussi à fournir une variété bien plus vaste qu’une simple sélection de petits tubes remplis de capsules. Bien sûr, il y aussi (sept variétés différentes) des champignons frais

mushrooms et le E d’herbes sont disponibles par commande dans des quantité en gros à des prix compétitifs.

L’atout unique du Tatanka est le Macabooster, un produit basé sur un secret ancien des Indiens des Andes qui utilisent le tubercule du maca depuis des siècles comme source d’énergie, comme tonifiant général ainsi que pour stimuler l’énergie érotique.

Voici donc ce que vous avez: trois routes différentes pour voyager dans le monde coloré du Tatanka. Que l’aventure commence!

46 Soft Secrets

Bio Bizz 0031-50-5414650 47

Bio Tops 0034-972-556869 8

Cañamon de Maruja 0034-943-579038 30

Dutch Passion

Amsterdam 0031-20-6251100 8

Dutch Passion

Maastricht 0031-43-3215848 8

Extra 0031-13-5435958 34

Focus 34

Focus 44

GPN Trading 0031-24-3735889 44

Groene Hemel de 0031-114-362051 44

Growside 0031-43-3627990 11

High Quality Seeds 0031-73-5479916 38

Highlife Festival du

Chanvre, Barcelona 0034-93-8616280 2

Highlife Foire

Amsterdam 0031-73-5498112 24-25

Jorge Cervantes 0033-1-43732434 21

Kulu Trading 0031-35-6932266 34

Locomotief 0031-115-610083 34

Locomotief 0031-115-610083 41

Manali 0041-21-6245404 44

Natural Grow 0033-5-59421490 44

Nirvana 0031-20-3640233 48

Online Electrical

Wholesale the 0044-1274-865985 44

Paradise Seeds 0031-20-6795422 41

Pi Technics 41

Plagron 0031-495-631559 28

Sensi Seeds 0031-10-4763044 4

Serious Seeds 28

TGC Trading 8

Top de 0031-114-371191 34

Vision 0031-43-3212669 22

www.procare.nl 41

Index annonceNom Tél. Page

ColofonSoft Secrets Français est une édition de Discover Publisher BVBoîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-BasTél: 0031- (0)73-549.81.12Fax: 0031- (0)73-547.97.32E-mail: [email protected]

Directeur de la publication: Boy Ramsahai

Rédaction en chef: Cliff Cremer

Ont collaboré a ce numéro: Jorge Cervantes, Steve Davis, Weckels, Bart B., Smiley Grass, Jim Stewart, Martijn Haas, Christian Gaudin, Tithiouse.

Mise en page - graphisme:R&B Communicatie,Schijndel, Pays-Bas

Couverture:Blue Hash © Dinafem (Espagne)

Adresse rédaction: Soft Secrets France PoBox 17250, 1001 JG Amsterdam (Pays Bas) E-mail: [email protected]

Préface de l’editeurLa politique des Pays-Bas concernant le cannabis est très libérale. L’usage du cannabis n’est pas sanctionné par la loi des drogues hollandaise. Beaucoup de communes permettent des coffeeshops où le hash et l’herbe sont vendus. Avec la tolérance des coffeeshops le gouvernement a réussi une séparation des marchés de drogues. Un million de fumeurs visitent les shops ou bien ils ont une petite plantation pour l’ usage personnel. Le consommateur n’est pas à traité comme criminel. Certains politiciens et représentants du gouvernement sont des grands défenseurs de la légalisation du cannabis. D’abord il faut avoir une logue période de normalisation. L’éditeur de Soft Secrets Français se fixe le but d’informer les gens pour contribuer d’une manière positive à la normalisation du cannabis. Dans son journal, il offre de l’ espace à toutes opinions aussi bien les pros que les contras. Cela ne veut pas dire que l’ éditeur est d’ accord avec le contenu de tous les reportages ou annonces. L’ éditeur se désolidarise explicitement des déclarations ou des images qui éveillent l’ impression que de la publicité est faite pour l’ usage ou la production de cannabis.La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’ usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’ autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’ exemple et d’ illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’ auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’ article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.L’ editeur ne peut pas être rendu responsable pour le contenu et/ou les buts des annonces. La rédaction ne prend aucune responsabilité pour des envois spontanés.

Commerce en tout genre

Prochaine édition SSFR 5-06:

13 octobre 2006

TatankaKorte Leidsedwarsstraat 151 Amsterdam.Tél: +31 (0) 20 421 2139www.tatanka.nl

Grossiste:www.tatankawholesale.com

Le Tatanka, Amsterdam

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