L'apprentissage
-
Upload
patrice-cossard -
Category
Education
-
view
776 -
download
1
description
Transcript of L'apprentissage
L’apprentissage
Savoir jongler
Evaluation diagnostique
Evaluation sommative
Evaluation pronostique
Evaluation formative
Evaluation réflexive
L’objectif
Les moyens….. ……Comment apprendre ?
• Seul, en groupe • À l’aide de pair, de modèle• Différentes balles• Internet
Evaluation formative
http://didier.arlabosse.free.fr/balles/index.html
Comment quelqu’un s’y prend pour apprendre ?
I) Introduction / définitionsII) Les différentes manières d’apprendreIII) L’apprentissage moteurIV) Les étapes de l’apprentissageV) Les conditions favorisant les apprentissages
I) Introduction / définitions
8
Environnement ACTIVITE
PUBLICEDUCATEUR
ApprentissageDidactique
Communication
AutonomieÉtapes de progression
Singularité de l’apprenant
Action pédagogique
Sève (1998)« Acquisition d’une conduite du fait de
la pratique et de la répétition »
Fleischman (1964) « L’apprentissage est le processus
neurologique interne supposé intervenir à chaque fois que se
manifeste dans les performances un changement qui n’est dû ni à la
croissance ni à la fatigue »
Petit Robert« Acquérir un ensemble de connaissance par un travail intellectuel ou par l’expérience »
Reuchlin (1977)« il y a apprentissage lorsqu’un
organisme placé plusieurs fois dans la même situation, modifie sa conduite
de façon systématique et relativement durable »
4 définitions
II) Les différentes manières d’apprendre
• Les courants pédagogiques• Les démarches pédagogiques• Les méthodes pédagogiques• Les types de savoirs
On est passé d’une hypothèse où
À une hypothèse où
La vérité n’est sûrement pas dans l’uneou l’autre, mais bien dans la prise en
compte de l’une et l’autre
L’individu est passif dans son apprentissage
Il est conditionné
l’individu est actif dans son apprentissage
Il est autonome
L’évolution des concepts, en résumé …
utilisation des profs, des autres apprenants, des fiches techniques,
d’internet…)
Il existe plusieurs « manières d’apprendre »
différentes stratégies pour apprendre dans…
de manière globale ou segmenté, pauses…
l’aménagement de l’environnement
les manières d’utiliser les ressources
disponibles
l’organisation technique pour
atteindre l’objectif
S’isoler / se regrouper
Variétés des situations d’apprentissage
L’apprentissage n’est pas linéaire
Phase de stagnation
Phase de régression
Phases de restructuration gestuelles parfois nécessaires pour franchir un stade supérieur dans la performance
Phases de maturation et de stabilisation d’un apprentissage. Ce sont des paliers d’apprentissage
Perf.
TempsSchéma 1: Évolution des
performances en fonction du temps
Remarques :
2. l’éducateur a un rôle important dans la planification des apprentissages
3. Des phénomènes périphériques peuvent générer ces phases de stagnation ou de régression : la fatigue physiologique ou psychologique, une baisse de motivation
1. On observe fréquemment des phénomènes de démotivation lors des phases de régression ou de stagnation
Amélioration de la stabilité, de l’adaptabilité et de la fluidité du geste, augmentation de la vitesse d’exécution, modification des modes de contrôle du geste (visuel proprioceptif), centration de l’attention sur les aspects stratégiques
Phase de progression
III ) L’apprentissage moteur
Avant:L ’intérêt était porté sur ce qui était observable: la performance.
STIMULUS-----------REPONSEEtude de la partie visible: l ’organisation gestuelle extérieure
Maintenant:On se préoccupe des mécanismes responsables de son efficacité.
STIMULUS--------MECANISMES ---------REPONSELe geste est l ’aboutissement de toute une suite d ’opérations mentales qui
vont déterminer son exécution.
L ’éducateur qui se contente d ’agir sur les composantes motrices aura peu de résultats.
Il faut solliciter les processus mentaux: l ’aspect cognitif.
Les actions non intentionnelles Ce sont les réflexes. Ils sont innés – non volontairesréponse quasi immédiate
En même temps, un message est envoyé au cerveau pour un traitement conscient de l’information
Son organisation :
III – 1) Les différentes actions motrices
Les actions réflexes conditionnées L’origine de l’action est un réflexe - s’installent après une éducation - ne sont pas stables
Son déclenchement : prise en compte d’une information signifiante qui va générer une action sans qu’il y ait d’effort dans la recherche de cette information
Les actions intentionnelles Elles sont volontaires – acquises - réponse est plus ou moins longue
Un traitement de l’information va se faire au niveau du cerveau :
Les actions automatisées Même principe qu’une action intentionnelle avec une réponse rapide
III-2 ) Le traitement de l’information
• Traiter de l ’information c ’est lever des incertitudes sur l ’environnement,
c ’est interpréter le réel et l ’action.
• Le TI correspond aux mécanismes qui permettent de décider ce qu ’il faut
faire en réponse aux informations environnementales.
• C ’est l ’évaluation de l ’information qui aboutit à la prise de décision qui
définira l ’action à venir.
PERCEPTION
DECISION
EXECUTION
SONT LES DIFFERENTES
ETAPES DU TI
Perception:
• C ’est l ’étape de l ’identification des stimuli.
• C’est une étape essentiellement sensorielle qui analyse l ’information issue de l ’environnement.
• Ces informations proviennent de différentes sources comme:
– la vision, l ’audition, le toucher (extérocepteurs)
– mouvement du corps: orientation dans l ’espace, position articulaire… (propriocepteurs)
Décision:
• Cette étape commence lorsque l’identification des stimuli a été effectuée.
• C ’est l ’étape de la sélection de la réponse.
• Cette étape a pour fonction de décider quel mouvement il faudra faire pour
répondre de manière adaptée au problème posé par l ’environnement.
• C ’est la sélection du comportement le plus adapté et le plus efficace.
Problème: peu de temps pour décider.
Exécution:
• Cette étape débute dès réception de la décision du comportement à effectuer.
• C ’est le stade de la programmation de la réponse.
• Les opérations de programmation de la réponse ont pour objet l ’organisation
du système moteur pour le mouvement désiré.
• Cette étape prépare l ’action.
• Elle consiste à choisir:
– un programme moteur (c ’est à dire une série d ’invariants: qui va définir les
muscles et dans quel ordre ils seront mobilisés)
– les paramètres d ’exécution du mouvement (amplitude, vitesse, force..)
La notion du contrôle du mouvement (feed-back):
• Espace sensoriel (intrinsèque):
Il y a des ré-afférences qui permettent de surveiller le déroulement du mouvement en cours: équilibre, schéma corporel...
• Effet du mouvement sur la situation:
Normalement la nouvelle situation correspond aux effets voulus:
– connaissance de l ’exécution (mouvement réalisé)
– connaissance sur le résultat (efficacité/ atteinte du but)
ENTREES
PERCEPTION
DECISION
EXECUTION
SORTIES
Effets sur la situation
Informationssensorielles
III – 3) Les systèmes de mémoire
• Le concept de mémoire est défini en
général comme le stockage des résultats
des différentes opérations de TI.
• Trois systèmes de mémoire différents sont
impliqués dans la réalisation d ’un acte
moteur:
– la mémoire sensorielle immédiate (MSI)
– la mémoire à court terme (MCT)
– la mémoire à long terme (MLT)
La mémoire sensorielle immédiate (MSI):
• Véritable aspirateur qui stocke sans distinction toutes les informations
issues de l ’environnement collectées par les organes perceptifs.
• C ’est l ’aspect le plus périphérique ou sensoriel de la mémoire.
• La MSI a une très grande capacité pour traiter simultanément ces
informations.
• Mais sa durée de stockage est très courte : environ 1/4 secondes.
• Ce système conserve une trace des informations pendant un temps
très court pour être remplacées par le prochain segment
d ’informations sensorielles.
• Le contenu de cette mémoire échappe en majorité au contrôle
conscient de l ’individu.
La mémoire à court terme (MCT):
• Les informations du stockage sensoriel ne peuvent pas toutes
atteindre la conscience.
• Un mécanisme d’attention sélective sélectionne quelques
informations sensorielles de la MSI pour un traitement plus poussé
(perception) en MCT.
• C ’est un système à capacité extrêmement limitée:
– elle ne peut gérer de manière simultanée qu’entre 5 et 9 éléments
d ’information
– et pour un temps relativement court (30 secondes maximum).
• La MCT est une sorte d ’espace de travail, qui va assurer le traitement
des informations sélectionnées.
La mémoire à long terme (MLT):
• La MLT ne contient que des informations bien apprises qui ont été
accumulées tout au long de la vie.
• La MLT n ’a pas de limitation de capacité ni de durée.
• L ’information est stockée en MLT par un traitement contrôlé en MCT
(par répétition) de sorte que le stockage en MLT demande un effort.
• Dire que quelque chose a été apprise signifie que cette information a
été transférée de MCT à la MLT.
MEMOIRESENSORIELLEIMMEDIATE
MEMOIREA
COURTTERME
MEMOIREA
LONGTERME
Entrées kinesthésiques ou environnementales
Par l ’attention sélective
Par la répétition
Par les opérations de recouvrement
SORTIEMOTRICE
III – 4) Les programmes moteurs
Le programme moteur ( PM) est un ensemble de commandes motrices pré-structurées qui définit le mouvement et détermine sa forme.
• Le PM détermine les muscles à contracter, ainsi que l ’ordre et la durée de leurs contractions.
• Un PM est spécifique à un mouvement donné.
• L ’apprentissage conduit à la construction de nouveaux programmes moteurs, plus stables et plus précis.
Comment fonctionne un programme moteur?
• Un mouvement n ’est jamais identique.
• Chaque variation dans le mouvement nécessiterait donc un PM spécifique.
• Dès lors deux problèmes apparaissent:
– le stockage,
– la nouveauté.
• Notre organisme dispose donc dans sa MLT des programmes moteurs
généralisés (PMG) produisant un PM adapté pour chaque action
(réalisation).
• Le PMG est l ’organisation commune à tout acte moteur présentant
une ressemblance globale.
• Le PMG retient les traits généraux du geste.
Exemple: tel muscle est sollicité pour tel mouvement.
• Cet ajustement se fait par la spécification des paramètres moteurs.
Exemple: amplitude, vitesse, force…
MCT
MLT
PERCEPTION
1
SORTIEMOTRICE
6
Par répétitions
7PMG
4
PMG
DECISION 3 Choix du mouvement à réaliser
PM
EXECUTION
5
2
Infos retenuesEntrées
MSI
IV ) Les étapes de l’apprentissage
• IV.1. L’étape cognitive• IV.2. L’étape motrice• IV.3. L’étape autonome
IV.4. Comment cela s’est-il traduit dans l’apprentissage du jonglage et peut-on repérer ces différentes étapes dans l’entraînement de la semaine ?
IV.1. L’étape cognitive
Relativement courte mais fonction de la complexité de la tâche à résoudre
Les pratiquants cherchent principalement à se construire une idée du but à atteindre
Ils identifient les actions à produire pour réaliser la tâche
L’activité cognitive est importante car les pratiquants traitent les informations relatives aux exigences de la situation.
Ils élaborent un premier plan d’action.
La durée
Commentaire
IV.2. L’étape motrice (1)Ce que fait le pratiquant
Il se centre sur la réalisation des mouvements
Il essaie de stabiliser la réponse motrice qu’il a construite pour la transformer en un programme moteur efficace se déroulant sans intervention des processus conscients
Il ne se centre plus seulement sur les résultats de son action mais aussi sur les actions proprement dites afin d’intérioriser, de paramétrer les
propriétés de l’habileté, du mouvement à produire.
Il essai d’obtenir une certaine régularité dans ses productions motrices
Le geste se diversifie : Les athlètes prennent en compte de nouveaux indices
dont l’identification est plus fine
IV.2. L’étape motrice (2)Ce que l’on peut observer
le pratiquant perfectionne son geste
La demande attentionnelle diminue : les sportifs réfléchissent de moins en moins pour reproduire le mouvement
le mouvement n’est plus segmenté, il devient global
Le coût énergétique du geste diminue : les contractions musculaires inutiles sont supprimées et seules les articulations
nécessaires sont sollicitées
Le geste se stabilise : capacité à reproduire le mouvement
Accroissement de l’adaptabilité des athlètes
IV.3. L’étape autonome
Une automaticité accrue des mouvements
La capacité du pratiquant à réaliser la tâche dans des conditions variées
La tâche à réaliser a un faible coût attentionnel
l’attention du pratiquant est libéréeOn observe
Le geste est au service de ce que cherche à faire le pratiquant
• Comment lancer les balles ?• Laquelle faut-il lancer en premier ?
Qu’ont fait les personnes qui ont appris à jongler au tout début de leur apprentissage ?
IV.4.1. Étape cognitive
les buts en général poursuivit par les pratiquants• comprendre la technique qui permet de jongler à trois balles,• savoir comment faire pour jongler
Les questions auxquelles vous avez certainement cherché à répondre
Les actions engagées• recherche d’une démonstration,• construction avec le prof• demande d’explications au prof• recherche sur internet
IV.4. Comment cela s’est-il traduit dans l’apprentissage du jonglage et peut-on repérer ces différentes étapes dans l’entraînement de la semaine ?
Jongler à deux balles, trois balles, assis, contre un mur, en faisant des pauses…
IV.4.2. Étape motrice
IV.4.3. Étape autonomeL’étape autonome n’a pas été atteinte
Expérimentation en solo
Les pratiquants se sont exercés
les profs ne sont plus utiles (sauf pour remobiliser, corriger, redéfinir les objectifs, donner des retours aux personnes sur leur performance)
Fabrication / utilisation d’exercices
40
L’ACTIONL’ATTENTION
L’EVALUATIONLA
CONNAISSANCEDE SOI
IV ) Les conditions favorisant l’apprentissage