Griffonnier028 11janvier2006

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Publié par les Communications Étudiantes Universitaires de Chicoutimi 2$ de rabais Sur une tour à 7 verres de dégustation Valide tous les jours jusquau 31 mai 2006 No 28 •Mercredi le 11 janvier 2006 • 16 pages • 3000 copies • gratuit Spécial élection: page 8 et 9 Spécial élection: page 8 et 9 E n v i r o n n e m e n t É d u c a t i o n S a n t é S o u v e r a i n t é S c a n d a l e d e s c o m m a n d i t e s Bonne année 2006! Bonne année 2006!

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No 2 8 •Mercredi le 11 janvier 2006 • 16 pages • 3000 copies • gratui t

Spécial élection: page 8 et 9Spécial élection: page 8 et 9

EnvironnementÉduca tion

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Bonneannée2006!

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La Semaine des sciences humainesUn groupe de professeurs du Module des sciences humaines, avec l'appui de toutes les associations étudiantes modulaires, par l'intermédiaire deleur président, ainsi que l'Association des étudiants de la maîtrise en Études et interventions régionales, vous invite à participer du 30 janvier au 3février 2006 à la «Semaine des sciences humaines». Au programme: conférences et séances d'affiches présentant les travaux et les rechercheseffectués par les étudiants en Sciences humaines.

Vie étudiante

La «Semaine des sciences humaines» apour objectif de démontrer l'importancedes sciences humaines dans lacompréhension de la société moderne etd'exprimer le dynamisme de ses disciplinesau sein de notre institution (géographie etaménagement, histoire, science politique demême que sociologie et anthropologie). Desconférences, présentées par des professeursde renom, auront lieu tout au long de lasemaine et la passerelle du 2e étage sera lelieu d'une exposition d'affiches présentantnotamment les travaux de recherche réaliséspar les étudiants du Module des scienceshumaines et des programmes de cycles

supérieurs offerts au Département dessciences humaines.

Le Programme de la «Semaine des scienceshumaines» est établi comme suit:

Ouverture et lancement

L'ouverture et le lancement de la «Semainedes sciences humaines» aura lieu le lundi 30janvier 2006 à 11h00, au Salon AndréDesgagné (H1-1110), situé au pavillon deshumanités.

Conférences

Différentes conférences auront lieu durantla «Semaine des sciences humaines». Cesconférences auront lieu au local P0-5000 duPavillon principal de l'Université duQuébec à Chicoutimi.

Chantale Maillé, politologue et sociologue,

Université Concordia - Appropriation etémergence du sujet «femme musulmane»dans la question des tribunaux religieux auCanada - Lundi 30 janvier 2006, à 12 h 30.

Jean-Jacques Simard, sociologue, Uni-versité Laval - L'aller-retour entre lapratique et la recherche: trajet d'unsociologue québécois parmi lesAutochtones du Nord - Mardi 31 janvier2006, à 12 h 30.

Gérard Bouchard, historien, UQAC - Laculture québécoise est-elle en crise? -Mercredi 1er février 2006, à 19 h 30.

Pierre Fillion, géographe et urbaniste,Université de Waterloo - L'urbanisme et lesvilles moyennes: dispersion et revitalisation- Jeudi 2 février 2006, à 12 h 30.

Bernard Arcand, anthropologue, Uni-versité Laval - L'anthropologie mène à tout

à condition de ne pas en sortir - Vendredi 3février 2006, à 12 h 30.

Exposition

Une exposition aura lieu au niveau de lapasserelle, située au deuxième étage entre lepavillon principal ainsi que le pavillon deshumanités. Elle aura pour titre «La rechercheétudiante et les programmes d'études enSciences humaines». Elle aura lieu du lundi30 janvier au vendredi 3 février 2006. Uneanimation sera effectuée par les étudiants etétudiantes, tous les jours de 11 h 30 à 14 h 30.

Il est possible d'obtenir des informationssupplémentaires au sujet de la «Semaine dessciences humaines» en s'adressant audirecteur du Module des sciences humaines,Monsieur Martin Simard, par téléphone au(418) 545-5011, poste 5679, ou par courriel àl'adresse suivante:

[email protected].

en encouragent leur favori ou eninsultant la tête de turc de service.Le moins que l'on puisse dire,c'est qu'il y a de l'ambiance à laJCW.

La Jonquière ChampionshipWrestling (JCW) offre des

spectacles de qualité qui nous ontagréablement surpris. Nouspouvons même affirmer êtredevenus des adeptes de ce type dedivertissement live. Pour aussipeu qu'un maigre quatre dollars,vous aurez la chance de voir unspectacle de haut niveau. Il est

possible d'assister aux galas de laJonquière Championship Wrest-ling les samedis à 19h00 en serendant au 2166, rue Saint-Hubert, à Jonquière. Pour plusd'informations, vous pouvez vousrendre sur le site Internet de laJCW au www.jcwlutte.ca.

Jonquière Championship WrestlingFédération de lutte JCW

En tant que grands amateurs de lutte professionnelle, c'est avec peu de réticences que nous sommes allés encourager l'unique fédération de luttedu Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Jonquière Championship Wrestling (JCW).

Un atémi envoie Paul Goliathau plancher. Tous les samedis soir,des lutteurs et lutteuses s'af-frontent au sein d'une arène pour

le plaisir de la foule. Jeunes etmoins jeunes sont réunis pouraduler ces athlètes qui risquentleur santé, semaine après semaine,

pour le divertissement denombreux amateurs delutte.

Il ne s'agit pas d'une luttede fantaisie qu'il est

possible de pratiquer dans sa cour,mais d'une lutte professionnelleoù les acrobaties s'avèrentimpressionnantes et pour les-quelles les pugilistes sontentraînés. Cœurs sensibles s'abs-

tenir, il est possible d'entendreles chutes brutales au sol,d'entendre les coups dechaises et de voir les corps malen point des combattants lorsde l'exécution de leurperformance.

Les lutteurs et lutteuses de laJCW, tout comme ceux etcelles des fédérations de luttetélévisée, interagissent entreeux (notamment par le biaisde l'art de scène et du jeud'acteur) et ont des storylines(des histoires qui expliquentles altercations entre les diverspugilistes).

Toutefois, un fait demeureimportant: la foule contribueégalement à la dynamique duspectacle en interagissant in-directement avec les lutteurs, soit

Un combat lors d’une de ces soirées.

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 11 janvier 2006 • 3

L'abondance des touristes en plein air

Des traces de leur passageLe plein air se démocratise, même les familles en profitent. Mais, à présent, que se passe-t-il lorsqu'un parc provincial est parcouru par des milliersde touristes à chaque année? Sans le savoir, c'est souvent les amants de la nature qui laissent des traces. Peut-être pas des «traces de break», mais belet bien des traces de leur passage… Est-ce qu'il a une solution face à ce problème?

Connaissez-vous l'éthique enplein air? Les principes «SansTrace» (ou Leave No Trace)constituent un mouvement toutnouvellement entré au Québec.Ces principes, faciles à mettre enpratique, permettent à chacun dedevenir acteur. Chacun devient lemaître, chacun détermine com-ment il peut éviter de laisser lesmarques de son passage. Enfindes actions réalisables! Enfin desréponses réfléchies par soi-mêmequi tiendront compte de ladestination et du nombre departicipants.

Les sept principes sont de 1)planifier et organiser, 2) voyager etcamper sur des surfaces durables,c'est-à-dire rester sur les sentiers et

camper sur le sable, le solrocheux ou une plate-forme, 3) gérer ses déchets,y compris les excréments etles poubelles, 4) minimiserl'impact des feux, 5)respecter les habitudes

naturelles des animaux, 6) laissersur place ce que l'on trouve, commeles panaches, les artefacts, les fusils,les champignons, etc., et 7)respecter la venue des prochainsvisiteurs. Ces principes ne sontpas des règles ultimes: ilsapportent simplement de bonnesdiscussions afin de trouver lesmeilleures solutions qui cor-respondent aux différentes ex-périences vécues en plein air.C'est important, puisque chaquesortie en plein air évoque uneanalyse différente. Réfléchir surces détails, c'est une bonneoccasion pour bien planifier, pourne rien oublier et pour assurerune sortie ni vue, ni connue.

Les sept principes «Sans Trace»ont été présentés par lesétudiant(e)s en plein air et

tourisme d'aventure, dans le cadred'un kiosque tenu à l'UQAC,L'abondance des touristes en pleinair: une trace de break! Le but de cekiosque était de faire la promotiondu mouvement «Sans Trace» et dedémontrer que faire de petitesactions en faveur de l'envi-ronnement étaient à la portée detous et toutes. Mais à quoi sertd'être écocitoyen en plein air, si auretour en ville, c'est tout lecontraire? La consommationimpose l'exploitation de res-sources et marque l'envi-ronnement. Le mouvement «SansTrace» a pour objectif de se limiterau plein air, ce qui est déjà ungrand défi! Chacun fait sa part,dans son contexte.

Plusieurs organismes et ressourcesau Québec et au Saguenay sont làpour aider à devenir con-sommacteur en milieu urbain. Àl'UQAC, il existe une chaired'études en écoconseil, où ungroupe d'étudiants au certificattravaille fort pour suggérer dessolutions de rechange et pour agir

Galerie d’art

Notre Œuvre de l'AutreDepuis quelques années, la galerie d'art l'Oeuvre de l'Autre de l'UQAC connaît une constante croissance de sa fréquentation. En ce début de l'année2006, le Griffonnier a pensé qu'il serait important de dresser le portrait de cette galerie se trouvant au cœur des projets artistiques universitaireset, du même coup, au cœur du processus artistique régional

L'Oeuvre de l'Autre a vu le jour enseptembre 1987. «Avant cette date, lagalerie s'appelait Cul-de-sac et exposaitdans un couloir», dit en souriant NathalieVilleneuve qui, sous la direction deMichaël La Chance, est en charge del'aspect technique de la galerie. Entrouvant son premier local, la galerie atrouvé son nom définitif. «Les professeursexposaient alors des œuvres de leurcollection personnelle», explique MmeVilleneuve. «Ils exposaient donc l'œuvrede l'autre.»

En 1999, la galerie prenait place dans seslocaux actuels, soient ceux du Pavillon desarts. Ce déménagement a marqué un pasimportant dans l'évolution de la galeriepuisqu'elle se rapprochait des étudiants,ces artistes de demain. «Nous sommesmaintenant un véritable laboratoire»,explique Mme Villeneuve. «Nous croyonsque notre proximité permet un meilleur

échange, un micro milieu inspirant qui, aubout du compte, influence le milieuartistique à plus grande échelle.»

Au cours des dernières années, plusieursexpositions importantes ont eu lieu àl'Oeuvre de l'Autre. Soulignons, entreautres, les expositions de Jana Sterback,Evergon en septembre 2003 et, plus

récemment, celle de Carol Dallaire. Deuxfois par année, on demande à un artisteprofessionnel de faire une exposition

(accompagnée de conférences), ce quientre dans la mission pédagogique de lagalerie. Il faut ajouter à ce calendrier desévénements récurrents, comme le festivaldu Coq à l'Art, les expositions collectivesfaites par les étudiants, ainsi qu'uneexposition d'un étudiant sélectionné. «Leprocessus de sélection pour les étudiantsest le même que pour tous les autres

artistes dans lesautres galeries»,reprend Mme Ville-neuve. «Il faut quel'étudiant monte undossier de présen-tation, le soumette àun comité, afin qu’ilsoit évalué. Lagalerie représentesouvent le premiercontact des étu-diants avec le mondede l'art.» Les évé-nements retenus parle comité sont deplusieurs types : es-sais théâtraux, per-formances musica-

les, cinématographiques, work in progress;l’Oeuvre de l'Autre est un lieu où tout estpossible, et ce «tout possible» représente

dans les décisions de l'université.Intéressant d'avoir des ressources,encore faut-il savoir les utiliser!D'ailleurs, depuis le début del'année scolaire, il y a un beau grosconteneur à déchets que l'UQACn'a pas hésité à remplir, àplusieurs reprises, de meubles etde matériaux réutilisables. N'est-ce pas, là, un défi pédagogiqued'écogestion que l'UQAC pourraitproposer aux étudiants en Éco-Conseil ou même au comitéenvironnement?

Un sondage a été mené auprès dela population étudiante de l'UQACet celui-ci révèle que plusieurspersonnes seraient prêtes, pour

créer des projets environ-nementaux, à ajouter jusqu'à deuxdollars à leurs frais scolaires! Est-celà une suite logique des choses? Lesdécisions sont maintenant entreles mains des étudiants.

Pour en savoir plus :

Sans Trace,www.aventure-ecotourisme.qc.ca/Répertoire des associationsd'éducation relative à l'envi-ronnement au Québec,www.aqpere.orgEncyclopédie de l 'écologie(dictionnaire des gestesquotidiens),www.planetecologie.org

quelque 12 événements par année.

Nouveauté depuis l'année dernière: lagalerie gère les œuvres de la collectionpermanente de l'UQAC. «Cette collectionest constituée d'œuvres d'étudiants du bacet de la maîtrise», résume Mme Villeneuve.«Les directeurs des départements et lesprofesseurs peuvent demander à louer cesœuvres pendant un certain temps. Lacollection est récente, mais elle est un outilde promotion sans précédent pour ledépartement des arts de l'université. Si, pourcette année-ci, un étudiant veut soumettrel'une de ses œuvres pour la collectionpermanente, il a encore jusqu'au 16 janvier.»

L'année 2006 s'avère intéressante. En plusdes événements annuels, soulignonsl'exposition de Scott S.Yoell du 11 janvier au1er février.

Chaque fois qu'un étudiant s'inscrit àl'UQAC, il verse 50 sous à la galerie.«L'Oeuvre de l'Autre appartient à tous lesétudiants», souligne en terminant NathalieVilleneuve. L'invitation nous est donc lancéede franchir le couloir qui sépare le bâtimentprincipal du Pavillon des arts et à voir lesœuvres de ces autres qui, somme toute, nousressemblent.

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Agentes de développement:Stéphanie Boivin

Rédacteur en chef: Christian Bélanger

Montage: Julie Sheinck

Conception des En-têtes: Yan Giasson

Conception de la une: Julie Sheinck

Publicité: Christian BélangerStéphanie Boivin

Correction: Christian BélangerStéphanie BoivinJonathan Dionne

Mireille Gagnon-LanglaisJulie Sheinck

Ariane Gagnon-SimardGuillaume Leblanc

Photographie: Christian BélangerJulie Sheinck

Collaborateurs: Christian BélangerDavid Brassard

Simon BolducGervais Bouchard

Philippe CôtéAriane Gagnon-Simard

David GaudreaultRéjean Godin

Samuel LemieuxSébastien Savard

Julie SheinckChristophe Turcotte

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

.Les propos contenus dans chaque article

n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-Bibliothèque Nationale du CanadaBibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est publié par lesCommunications Étudiantes Universitaires de

Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:Mercredi le 8 février 2006

Tombée des textes:Mercredi le 1er février, 17h

Tombée publicitaire:Mercredi le 1er février, 17h

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555, boulevard de l’Université

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25

Téléphone: (418) 545-5011 poste 2011

Télécopieur: (418) 545-5336

Courriel: [email protected]

Quand parle la démocratie!Le vote du 23 janvier

J'avoue que j'aurais tout aussi bien pu vous faire un copier/coller de mon éditorial du 28 septembre dernier quiportait sur l'importance du vote aux élections municipales. Je n'aurais eu qu'a changer le mot «municipale» par«fédérale» et à tronquer le nom des candidats et le titre de la fonction auxquels ces derniers aspirent! Car au casoù personne ne s'en soit aperçue, entre deux morceaux de dindes et la grosse bière chaude tablette de MononqueFred, nous aurons des élections fédérales lundi le 23 janvier prochain!

Lors de cette élection fédérale, il serapossible de voir plusieurs formations politiquesse confronter afin de se mériter votre confianceet, par le fait même, votre vote. Les principalesformations politiques, soit le Bloc québécois, leNouveau parti démocratique, le Particonservateur du Canada, le Parti libéral duCanada ainsi que le Parti vert du Canada, seconfrontent depuis les débuts de cettecampagne électorale. À quel candidat oucandidate ou à quelle personne représentant unparti politique devrions-nous faire confiancepour participer à la gestion de sommesavoisinants les «plusieurs dizaines de milliards»de dollars?

En effet, peu importe le candidat ou lacandidate à qui la population fera confiance,cette personne aura un rôle à assumer peuimporte qu'elle soit au «pouvoir» ou dans«l'opposition»… Je vous mentionne cela parceque, contrairement à certaines personnes du

milieu journalistique régional, je crois quel'opposition a un rôle à jouer tout aussiimportant que celui du parti qui occupe le«pouvoir» (ne serait-ce déjà que d'exécuter lasurveillance de la bonne tenue dugouvernement).

En tant qu'étudiant ou étudiante et en tant quemembre du personnel de l'UQAC, nousdevrions tous nous sentir interpellés par laquestion des transferts fédéraux dans ledomaine de l'éducation et par l'implantationéventuelles de chaires de recherches. Nousdevrions tous nous sentir interpellés par l'intérêtaccordé par les partis politiques à l'éducationsupérieure, aux questions environnementales,au transport en commun, au développementrégional, bref nous devrions tous nous sentirinterpellés par une panoplie de questions, sanscompter celles de l'intégrité de nos dirigeants.

Le défi que nous avons en tant que membred'une communauté, soit celle de notreville/village d'appartenance ou de lacommunauté universitaire, c'est celui de prendrele temps de bien s'informer afin d'exercer unchoix des plus judicieux lorsque viendra letemps de faire sa croix derrière l'isoloir. À ceteffet, Le Griffonnier tient à apporter sacontribution au déroulement de l'exercice

démocratique en vous faisant part de laposition des cinq principaux partis politiquesprésents dans la région en lien avec le domainede l'éducation.

Pour la compléter, je vous invite fortement àvisiter les sites Internet de chacun des partispolitiques, à vous procurer les numéros detéléphones des locaux électoraux de chacun descandidats et candidates et à y appeler pourposer les questions qui vous semblentpertinentes afin de vous aider à faire un choixéclairé. Même, je vous invite à accosterdirectement les candidats et candidates qui fontcampagne: l'avantage de cette façon de faire estque vous aurez les réponses directement de lafuture personne à élire ou non (selon ce qu'ellevous dira!).

Imaginez un seul instant que l'ensemble desmembres de la communauté universitaireaillent voter le 23 janvier prochain lors de lajournée du vote: quel politicien ou quellepoliticienne pourra se permettre d'ignorer lavoix de milliers de personnes qui, nonseulement sont concernés par des intérêtscommuns, mais qui peuvent faire pencher lerésultat d'une élection vers une victoire ou unedéfaite? Aucun politicien ne pourra sepermettre de l'ignorer!

La CEUC recherche aussi des bénévoles pour lesactivités de la radio et du Journal Le Griffonnier!

Bienvenue à tous!

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UITGRATUIT

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 11 janvier 2006 •5

La théorie artificielle

Par la barbe de St-NicQuelle idée avons-nous, vivants, de s'auto-flageller ainsi au nom de notre pensée? Quel prix allons-nous payerpour nos découvertes et notre lâcheté? Sombrons-nous inexorablement vers la spirale sans fin? Voici donc engrande primeur le secret de la vie.

La théorie de l'équilibres'applique à différents niveaux devie qui ne sont pas accessibles àtous les vivants et qui ne sont pasdésirés par tout le monde. Ledéséquilibre existant chez cer-taines personnes entre leurindividualité et leur collectivitéest source d'égoïste et de misère.Nous sommes dans un monde deliberté et les gens peuvent faire cequ'ils veulent. Toutefois, n'ou-bliez pas que «la liberté des unscommencent là où celle desautres se termine».

La société

La société n'est pas un système

fixe, mais bien en mouvement.Les lois, les règles, les fonc-tionnements des diverses sociétésont été créés par des humainscomme vous. Sans cesse enmouvement, la société varie au fildu temps selon les courants depensée dominants. Ceux-cinaissent en vous et se propagent àtravers d'autres. C'est cette«énergie» qui fait vivre nossociétés et varie d'un peuple àl'autre.

Opinion personnelle

Je hais les extrémiste-croyantsqui, au nom de leur foi, serenferment dans un niveau depensée. Anarchiste, chrétien,

anti-mondialiste, capitaliste, vospensées et vos idées vous fontvivre et vous donne la motivationd'être. Vous existez donc parvotre pensée, et ce n'est pas moiqui l'ai dit le premier. Maisprenez garde à la dérive et àl'extrême.

Contrôle

Avons-nous le contrôle sur nospensées? Je ne crois pas, mais surnos actions, certainement. L'in-termède entre les deux? Votremorale. Et c'est là que tout sejoue. C'est face à ce libre arbitreque l'éducation prend tout sonsens. Ce que vous avez apprisdans la spirale de la vie vous

permet d'agir en bien et/ou enmal. Lorsque nous en prenonsconscience, nous atteignons unautre niveau de conscience.

Certains se demanderont doncquelle voie suivre. Le libre arbitrevous permet de choisir celle quivous plaît. Regardez en vous, voussavez qui vous êtes et ce que vouspouvez faire. Vous savez la voiequi vous est tracée. Mais vous

avez le choix. Et ce choix ne peutêtre pris que par vous, personned'autre. Alors arrêtez de blâmerles autres et agissez en conformitéavec votre être. Arrêtez donc devous trahir!

N'oubliez pas que «le mal netriomphe que par l'inaction desgens de bien.» L'an six de l'ère dela conscience est maintenant enbranle. Quel avenir voyez-vous?

La réalité de l'examen du SEL-BAfin de rétablir un certain équilibre avec l'image offerte par les différents médiasquébécois au sujet de la compétence des futurs enseignants à bien écrire, il est des plusimportants de clarifier les détails entourant l'examen d'évaluation des compétences enfrançais, plus connu sous l'acronyme de SEL-B.

Le SEL-B (service d'évaluationlinguistique de la TÉLUQ) est unexamen qui sert à vérifier, dans unpremier temps, la connaissance ducode linguistique et, dans undeuxième temps, la compétence àcomposer un texte sous pression.Aucun outil d'aide (dictionnaire,grammaire, bescherelle, etc) n'estpermis lors de la passation de cetexamen. L'examen comprend 100questions à propos du codelinguistique et une composition de300 mots, le tout devant être exécutéà l'intérieur d'un délai de deuxheures. Pour réussir cet examen, lefutur enseignant doit obtenir unenote supérieure à 70% en ce quiconcerne la maîtrise du codelinguistique, 75% pour la maîtrised'une composition de texte et unemoyenne de 75% des deux élémentsprécédemment nommés.

Selon une donnée nous provenantdu Centre de la communicationorale et écrite de l'UQAC, un peumoins de 80% des étudiants enenseignement n'ont pas réussi cetexamen lors du premier essai, pourl'année scolaire 2004-2005. Une foisle premier essai effectué et manqué,deux options s'offraient auxétudiants ayant échoué cet examen:la première option était de suivre un

ou deux cours de français(dépendamment de lapartie échouée et de réussirce ou ces cours avec unenote égale ou supérieure àB+, ce qui donnaient

automatiquement une réussite auSEL-B). Cependant, la note obtenueà ce ou ces cours n'était pascumulative dans la moyenne. Laseconde option en était une plusonéreuse, soit de se déplacer àMontréal afin de passer l'examen, lenombre de fois nécessaire, afin de leréussir.

À partir de l'année scolaire 2006-2007, une seule règle de conduites'appliquera pour l'ensemble desétudiants en enseignement desuniversités québécoises: une pre-mière chance sera offerte à l'examen,des cours de rattrapage hors-programme seront offerts, sans lapossibilité d'avoir une équivalencede passation avec la note égale ousupérieure à B+ et tous les étudiantsdevront se soumettre à l'examen,qui n'aura lieu qu'une fois partrimestre, afin de le réussir selon lamoyenne exigée. Le délai afin deréussir cet examen est de deux ans,puisque pour être inscrit au stage detroisième année, la réussite du SEL-B est une exigence.

Il est à noter que les coûts de lapremière passation sont assuméspar le module auquel l'étudiant serapporte. L'ensemble des tentativessubséquentes sont défrayées di-rectement par les étudiants, au coûtde 60.00$ chacune, en plus des coûts

reliés aux cours de français hors-programme. En supposant qu'unétudiant ne réussisse pas le SEL-Bavant l'inscription au stage detroisième année, il se voit exclut duprogramme en enseignementjusqu'à ce qu'il ait réussi l'examen.Cet examen doit être réussi enparallèle à sa formation uni-versitaire, qui comporte quinzecrédits par session, en plus desstages.

Lorsque différentes tribunestélévisuelles du midi ont repris lesoi-disant scandale du SEL-B,l'emphase n'a été mise que sur letaux d'échec et sur la «pathétique»compétence des étudiants à bienécrire en français. Ce type detribunes télévisuelles ont eu lieu lorsde la principale journée de grève ducorps enseignant, qui revendiquaitpour de meilleures conditions detravail, en décembre dernier.

En terminant…

La passation du SEL-B est unexcellent moyen de parfaire lescompétences à écrire des étudiantsen enseignement. La mesureproposant la passation du SEL-B,une fois par trimestre, a pour butde former des spécialistes de lalangue française et non pas desspécialistes de la passation de cetexamen. Cette mesure s'inscrit dansun réel souci de rendre les étudiantsplus compétents avec la languefrançaise ainsi que d'en faire despersonnes auxquels les élèvespourront se fier.

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iPub li- repo rt ag e: événement Éco- Conseil

Or, si l'être humain est lasource du problème, il faitégalement partie de la solution.Chacun de nous a le pouvoir departiciper à un développementplus durable de notre société. Depetits gestes posés chaque jourpeuvent initier un changementcollectif.

Il est facile d'améliorer notreenvironnement. Comment? Enréduisant notre empreinte éco-logique par la transformation denos habitudes de vie et deconsommation. Cette démarcheimplique la remise en question denos besoins réels et accessoires etd'accepter d'entamer une évo-lution continue.

«La réduction de notre empreinteécologique » est le thème de notrecampagne de sensibilisation2005-2006. Plusieurs activités ontdéjà été réalisées, dont unesemaine d'information sur lamesure de l'empreinte écologiqueet un Marché d'échange de Noël.Cette dernière activité a permisd'ajouter une dimension socialeet éthique à la notion d'empreinteécologique, dans une perspectivede développement durable.

Pour donner suite à la cam-pagne, une semaine d'activitésaura lieu du 16 au 19 janvier. Aumenu: un colloque, des kios-ques, une soirée de projectionscinématographiques et plusieurssurprises.

Pour toute information sur lesactivités de la campagne et pour ensavoir plus sur l'empreinteécologique, consultez notre site:http://sunensa.uqac.ca/empreinte.

Voici maintenant un aperçu del'information et des conseils quiseront présentés aux kiosques du16 et 17 janvier. Vous verrez, il y aplusieurs façons faciles de réduirela taille de son empreinte.

L'eau

Une ressource que nous avonslongtemps cru illimitée et dontnous découvrons aujourd'hui leslimites. Répartition inégale dansle monde, pollution, com-mercialisation, les enjeux reliés àl'eau sont nombreux etcomplexes.

Vous pouvez protéger etéconomiser cette ressource envous débarrassant correctementdes déchets polluants et endiminuant votre consommation.Utilisez des économiseurs d'eau,

La présence de l'être humain sur la planète a provoqué des transformationsdramatiques de l'environnement. Que ce soit par les changements climatiques,l'intensification de la désertification, la destruction des écosystèmes ou la disparitiondes espèces, l'impact du développement humain se fait sentir partout sur la planète.

Trop petite la planète?

lavez votre voiture avec un sceauplutôt qu'un boyau. Pensez aussià fermer le robinet quand vousvous brossez les dents!

L'alimentation

Un besoin essentiel dont lasatisfaction pose problème auxquatre coins de la planète. Lecontenu de votre assiette peutprovoquer la dégradation desconditions sociales et environ-nementales à l'autre bout dumonde.

Vous pouvez adopter le principede l'alimentation par les 3NJ.Achetez NU (le moins emballépossible), NATUREL (produit defaçon biologique), NON-LOIN(produit dans votre région pourlimiter le transport), et JUSTE(produit dans des conditionsdécentes).

L'habitation

Votre maison est un des endroitsoù vous avez le plus d'impact survotre empreinte écologique.Choisissez des matériaux éco-logiques pour vos rénovations,diminuez votre consommationde produits chimiques enfaisant vos propres produitsnettoyants. Optez pour desmeubles équitables et des biensdurables.

L'énergie

La demande croissante enénergie est associée au dévelop-pement de nos sociétés. Le choixd'énergies adéquates est aussiune mesure de développementdurable. L'efficacité énergétiqueet l'économie d'énergie sonttoutefois les mesures les plusdurables.

Participez à l'effort collectif enbaissant le chauffage dequelques degrés l'hiver, enévitant de faire fonctionnerinutilement des appareils élec-triques et en achetant desappareils plus efficaces.

Les transports

La pollution liée au transportroutier des personnes et desmarchandises est importante etil est facile de diminuer sonempreinte écologique dans cedomaine. Optez pour lestransports alternatifs: l'autobus,le vélo ou la marche. Vous avezbesoin d'une voiture? Optezpour le covoiturage, la voiturepartagée ou la location.

Les déchets

La gestion des déchets est uneproblématique importante auQuébec. Nous en produisons deplus en plus, et beaucoup trop. Lasolution?

Appliquez le principe des 3RV.RÉDUISEZ vos déchets à lasource en diminuant votre con-sommation, en achetant desarticles durables et des produitsen vrac. RÉEMPLOYEZ endonnant ou en prêtant vos biens,et en achetant des articles usagés.RECYCLEZ toutes les matièresqui peuvent avoir une nouvellevie. Finalement, VALORISEZ vosmatières biodégradables enfaisant du compost.

L'analyse de cycle de vie

Les biens de consommations sontproduits à partir de matériauxextraits de la nature ettransformés avec une certainequantité d'énergie. Les biens sonttransportés et vendus, puis utiliséset finalement, mis au rebut.Chacune de ces étapes a desimpacts sur l'environnement.L'analyse de tous ces impacts, dutombeau au berceau, est appeléel'analyse du cycle de vie d'unproduit.

Faites vos choix de consommationen pensant à l'ensemble du cyclede vie. Cette réflexion est porteused'une plus grande consciencesociale et environnementale.

La responsabilitécitoyenne

Du simple fait de ramasser sesdéchets en quittant une salle decours jusqu'à l'implicationsociale, la santé d'une com-munauté passe par le travail dechaque individu.

Ne regardez pas passer le train.Le monde change de plus enplus vite. Restez informé,acceptez de changer voshabitudes puisque c'est à cetteétape qu'en est rendue l'hu-manité. Faites-le pour la santédes communautés actuelles, etla survie des générationsfutures.

Nous espérons que vous allezparticiper en grand nombre ànos activités. Nous vous invitonsà vous informer et à vousimpliquer dans l'amélioration dela performance écologique devotre université, de votre ville etde votre région.

Or, l'utilisation des combustibles fossiles influence la structure deséconomies, la nature des technologies, l'équilibre géopolitique et laqualité de vie de l'être humain. Les divers acteurs de la société prennentdavantage conscience des enjeux sociaux, économiques, éthiques etenvironnementaux liés à la gestion et à la consommation d'énergie.

L'évidence grandissante du réchauffement planétaire, auquelcontribuent nos émissions de gaz à effet de serre, est une source demotivation supplémentaire pour réduire notre dépendance au pétrole.

Face à ces enjeux émerge une volonté politique et sociale de répondreaux besoins de tous les humains sans compromettre ceux desgénérations futures. La création des bons outils, la prise de décisionsjudicieuses et un concensus général peuvent engendrer de nombreusesréussites sur le plan local, national et international afin de relever ce défi.

Le colloque du 19 janvier propose un questionnement sur le rôle quepeuvent jouer les citoyens, les groupes sociaux, les entreprises, lesscientifiques et les décideurs politiques dans l'adaptation énergétiqueselon une optique de développement durable. Vous trouverez toutel'information sur cette activité au http://sunensa.uqac.ca/colloque/

L'adaptationénergétique

D'ici 2030, on prévoit qu'il faudra utiliser 40 à 50% deplus d'énergie qu'aujourd'hui pour satisfaire les besoinsde huit milliards d'humains. La demande énergétique necesse de croître pendant que les réserves de combustiblesfossiles s'amenuisent.

Nos premiers efforts cette année ont été de créer et renforcer desliens avec d'autres acteurs mobilisés par la réduction de notreempreinte écologique. Quelques-unes de nos activités sont réalisées enparallèle avec les efforts des étudiants en Éco-Conseil.

Vous voulez du concret? Des tasses réutilisables sont maintenantdisponibles à la cantine du MAGE-UQAC pour la modique somme de2,25$. Le Comité Environnemental a participé financièrement au projeten plus d'aider à accélérer l'arrivée des tasses. Le Comité fait aussi lapromotion du recyclage et du compostage à l'université. Nous travaillonsprésentement pour avoir du papier recyclé à l'UQAC. Aussi, une tournéedes classes aura lieu en début de session afin de sensibiliser les étudiantsaux conséquences de certains choix quotidiens. Des solutions derechange seront suggérées afin de réduire notre empreinte écologique.

Si vous désirez nous rejoindre, l'adresse courriel du Comité est lasuivante : [email protected]. Nos réunions ont lieu chaque jeudi à midi,au local H0-1190. Soyez les bienvenus.

Le Comité Environnemental espère laisser sa trace dansl'université cette année. Sa mission est de travailler àréduire l'empreinte écologique de la communauté et depromouvoir la conscience environnementale à l'UQAC.

Suivez nos traces

Nous apprenons à intégrer le bien-être de l'environnement, de lasociété et de l'économie dans les processus de décision, dans uneperspective d'équité. Pour ce faire, la Chaire en Éco-Conseil joue unrôle de guide pour les éco-conseillers, rassemble les bonnes pratiquessur le terrain et participe à l'effort de recherche au moyen d'expériencesdans la région (Acfas Zéro déchet et carboneutre, politique dedéveloppement durable chez Corneau Cantin). Pour plus d'in-formation sur la formation en éco-conseil et sur les activités de la Chaire,consulter le site Internet : http://dsf.uqac.ca/eco-conseil/.

Les étudiants inscrits au DESS en Éco-Conseil à l'UQAC sontimpliqués dans pratiquement toutes les initiatives présentéesdans ce dossier. Cette formation nous apprends à implanteret faciliter les projets de développement durable dans lesentreprises, les groupes et les institutions, dont la nôtre.

L'Éco-Conseil à l'UQAC

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 11 janvier 2006 •7

Le Tour des Amériques vert demain

Après la longue traversée du Canada et les 3 000 km de la côte ouest américaine, nous voici enfin dans un troisième pays. L'entrée au Mexiquereprésente un seuil psychologique important pour le Tour. Nous quittons le confort de la langue anglaise pour l'espagnol et nous découvrons unautre tissu social.

Christian Blanchard/Marie Collin/Pierre Beauregard

L'approche du Mexique futexcitante et même si la langueofficielle demeurait l'anglais,nous voyions des signes évidentsde la présence hispanophonedepuis le sud de l'Oregon. Il nefaut pas oublier que la Californiefut mexicaine jusqu'au milieu du19ième siècle et d'ailleurs, lamajorité des villes californiennesportent des noms hispaniques:Los Angeles, San Diego, SanFrancisco...

Du rêve et de l'espoir

Dans ce contexte, nous avonsréalisé qu'un nombre importantd'hispanophones vivent auxÉtats-Unis sous le seuil de lapauvreté. Lors de notre séjour àSan Diego, nous avons donnétrois diapo-conférences dans uneécole ou la majorité des jeunesvivaient cette dure réalité. “Poureux, chaque photo représentequelque chose de nouveaupuisque la plupart n'ont mêmejamais été à la plage, pourtant àquelques dizaines de kilomètresd'ici seulement”, nous confiaitMary-Jo, la directrice de l'écoleJefferson. Nous leur avons biensûr parlé d'environnement, maisnous avons surtout profité de cemoment privilégié pour lesencourager à travailler pour

réaliser leurs rêves. En fait, nousnous transformons constammenten marchands de rêve auprès dechaque groupe ou de chaqueindividu que nous rencontrons.

À cause de la langue et duchangement de réalité, noussommes en période de transition.Nous observons autour de nous,afin d'adapter notre discours aux

gens et aux réalités d'ici. Maisquoi qu'il en soit, les termesrepenser, réduire, réutiliser etrecycler ont leur place partout.

Les réalités logistiques

À partir d'ici, plusieurs aspectstechniques doivent être révisés. Le

plus important est l'eau deconsommation. L'accès à l'eauest relativement facile, mais nousdevons constamment traiterl'eau que nous buvons. Bien quenous puissions acheter près dequatre litres d'eau en bouteillepour à peine un peu plus d'undollar cinquante, sur du longterme, nous préférons la traiternous-mêmes. Ce choix nous

complique largementl'existence mais nousavons la conscienced'être fidèle le pluspossible aux prin-cipes dont nousfaisons la promotion,dans ce cas-ci la«réduction» de laconsommation deplastique. L'héber-gement, lui, est de-venu beaucoup plusabordable. Noustrouvons facilementdes chambres pourune dizaine de dol-

lars. L'eau est généralementtiède, mais on a habituellementaccès à une prise où nouspouvons brancher l'ordinateurportable que nous avons reçu enbourse de l'organisme dePortland, FreeGeek, dont nousavons parlé dans un articleprécédent.

Le Tour des Amériques vertdemain en est maintenant renduà l'étape psychologique du 25%de réalisation. Après 7 mois, 11000 km (sur 45 000 prévus), 21conférences officielles (sur lacentaine prévue), de nombreusesrencontres, plusieurs articles dejournaux, de revues spécialisées etd'entrevues radiophoniques,nous sentons que nous sommesbien en selle pour le reste dupériple et confiants de mener àterme tous nos objectifs. Unetournée médiatique réalisée auQuébec par Pierre Beauregard et

Dans la foulée de la démarche altermondialistedu Forum social mondial tenu à Porto Alegre, auBrésil, une vingtaine de citoyen(ne)s de la régions'activent déjà depuis quelques mois à mettre surpied un comité d'organisation pour la tenue d'unForum social régional (FSR02) en 2006 auSaguenay-Lac-Saint-Jean. Composé de gens deplusieurs milieux, étudiant, populaire, com-munautaire, intellectuel et autres, ce comitéd'organisation proposera un rendez-vous auxcitoyens avec diverses activités ralliant les enjeux etles communautés de la région et les invitera à sejoindre à la démarche du FSR02. Ce forum s'inscritdans un processus continu de réseautage favorisantle développement social de la région.

Stéphanie Fortin et Josie-Ann Bonneau, porte-parole du comité initiateur du FSR02, expliquent:«D'une simple idée ayant germé dans la tête deplusieurs personnes de la région, nous en sommesmaintenant à préparer la tenue d'un événement.Un événement qui, nous l'espérons, changera une

fois pour toutes le grondement fataliste qui écrasenotre région à coup de mises à pied, de fermeturesd'usines, d'exode des jeunes et de cynisme politiqueen énergie constructrice et structurante, fertile enprojets citoyens, en belles idées et en prise en chargedu développement par et pour les régionaux, jeuneset moins jeunes. Le fait de mettre en chantier deslieux de discussion ouverts, intergénérationnels etaccessibles prouvera hors de tout doute qued'autres options sont possibles et que nouspouvons les développer ensemble.» Plusieurspersonnalités de la region et organismes supportentdéjà le travail du FSR02, dont les professeurs del'UQAC Alejandro Rada et Jules Dufour, le militantÉric Dubois, ainsi que le Regroupement actionjeunesse.

Le comité initiateur lance l'invitation aux personnesinteressées par la démarche du Forum social régionalà entrer en contact avec lui par courriel à l'adressesuivante: [email protected]; ou sur le siteinternet: www.forumsocial02.org

notre partenaire «Comunimage»d'Alma, juste avant la période desfêtes, nous a permis detransmettre de nos nouvelles auQuébec via deux entrevuesradiophoniques en direct et troisentrevues à divers journaux. Uneprochaine étape importante serala venue de Pierre pour la sectionSud-Américaine du Tour. La dateprévue pour ce jour est la mi-juin, dans cinq mois. Dans notreprochain article, nous vousferons part de nos découvertes etde nos actions en territoirelatino-américain.

Création du comité d'organisation duForum social régional

au Saguenay-Lac-Saint-Jean

2006, de Porto Alegre à la Boréalie:

L'aventure latino-américaine commence

Marie Collin et Christian Blanchard.

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Comprendre un parti

gouvernemental

Souveraineté:gestion sans

intrusion

Préoccupationface à

l'éducation

Depuis bon nombre d'années, le Particonservateur est dans l'opposition. Ce partipolitique est dirigé par M. Stephen Harper etson homme de confiance dans la cir-conscription Chicoutimi-Le Fjord est AlcideBoudreault.

Le candidat du Bloc québécois dansChicoutimi-Le Fjord, Robert Bouchard, estimeque seule la souveraineté permettra au Québecd'avoir ses propres programmes en matièred'éducation, sans que le gouvernement fédéralne se serve de son surplus actuel pours'introduire constamment dans ce domainehors de sa juridiction.

Avant de comprendre les politiques d'un partigouvernemental, il est bon de connaîtrecertaines informations cruciales. Le Partilibéral est représenté par M. Paul Martin et lecandidat de la circonscription Chicoutimi-LeFjord est André Harvey.

«Les surplus d'Ottawa ne vont pas totalement auxprovinces parce que le fédéral les utilise pour pénétrerdans le champ de compétences des provinces au lieu deleur laisser gérer l'argent. Cela ne respecte pas laConstitution canadienne et montre que cegouvernement n'est pas responsable», dénonce M.Bouchard. Le meilleur exemple de cette intrusion est lamise en place des Bourses du millénaire en 1998, qui ontété imposées par le gouvernement fédéral en mettant lecouteau sous la gorge du gouvernement provincial, selonle candidat.

Concrètement, le Bloc québécois réclame des fédérauxqu'ils haussent graduellement les transferts pour lefinancement de l'éducation post-secondaire jusqu'à 4,7milliards. Depuis l'année 1994-1995, les transferts auxprovinces dédiés à l'éducation et aux programmessociaux sont passés de 10,6 milliards $ à 8,4 milliards $pour 2005-2006. «Les chiffres montrent que les Libérauxconsacraient 7,8% de leur budget à ce domaine il y a dixans, alors que maintenant, ils sont rendus à 4,2%. C'estévident que l'éducation n'est pas dans leur priorité»,explique-t-il.

Bourses

Autre point important pour le parti, les bourses auxétudiants sont présentement imposables à partir de 3 000$.«On ne veut pas qu'il y ait un plafond d'imposition dans lesbourses afin que les étudiants ne soient pas pénalisés»,déclare le député chicoutimien. Il mentionne égalementque le Québec a fait comme choix de société d'avoir lesfrais de scolarité les plus bas au Canada, ce qui ledésavantage sur la question des crédits d'impôts. Les autresprovinces, ayant des frais de scolarité plus élevés, reçoiventplus d'argent sous forme de déductions de la part dugouvernement.

«Il y a 35 ans, la part du fédéral consacrée à l'éducationcorrespondait à 50%; elle est maintenant descendue à 18%.Le Bloc québécois reconnaît que l'éducation permet à unesociété de se développer, mais avec le déséquilibre fiscalactuel, Québec n'est pas en mesure d'aider ce domainecomme il se devrait. La souveraineté pourra tout arranger»,conclut Robert Bouchard.

Autres candidats du Bloc québécois:Comté Jonquière-Alma: Sébastien GagnonComté Roberval-Lac-Saint-Jean: Michel Gauthier

Pour plus d'information sur le Bloc québécois, visitez lewww.blocquebecois.org/fr/

S p e c i a l e l e c t i o n

L'ancien gouvernement fédéral offrait une aide de 9milliards de dollars, par année, répartie entre le transfertcanadien en matière de programmes sociaux (TCPS) pour3,8 milliards de dollars et les dépenses directes et fiscalesd'environ 5 milliards de dollars. Il faut également serappeler qu'ils ont offert les bourses du millénaire, qui ontpour but de favoriser l'accès aux études.

L'argent est important, mais il est intéressant de réaliser degrands projets. C'est pourquoi le gouvernement libéral, encollaboration avec le gouvernement provincial etl'Université du Québec à Chicoutimi(UQAC) ont mis surpied des unités d'études, comme le CNRC et le CURAL.Ces dernières ont permis aux étudiants d'accéder auxétudes supérieures plus facilement. De plus, elles ontparticipé à la bonification de la Vallée de l'aluminium.L'équipe de M. Harvey a aussi souligné que songouvernement a investi afin que Chicoutimi obtienne lepavillon de médecine, en collaboration avec la faculté deSherbrooke. Ils croient qu'en formant les étudiants enrégion, il y aura plus de chance pour qu'ils y restent.Finalement, ils considèrent que l'UQAC est un élémentessentiel à la région.

Le passé, on ne peut rien y changer, mais l'avenir est entrenos mains. De la même manière, les libéraux affirmentque l'ancien ministre des Finances, Ralph Goodale, aannoncé des fonds additionnels si leur parti est porté aupouvoir. En effet, ce dernier propose 4,1 milliards dedollars sur cinq ans. Concrètement parlant, il serapossible d’avoir 550 millions de dollars de disponiblespour accorder des subventions à 55 000 étudiantsprovenant de familles à faible revenu, 2,19 milliards dedollars pour la création d'un programme pour lesétudiants de cycles supérieurs sous forme de subventions,prêts et gestion de dette. Il y aura aussi 150 millions dedollars permettant d'inciter la population à étudier àl'extérieur en plus de motiver les étrangers à venir étudierau Canada et 210 millions de dollars pour les étudesuniversitaires de 2e et 3e cycle. En dernier lieu, M. PaulMartin s'est engagé à prévoir un supplément de 500millions de dollars pour l'accès aux études supérieurespour les Autochtones.

Selon le Parti libéral et l'équipe de M. Harvey «tous lesétudiants québécois ont leur place non pas pour être auservice mais plutôt comme peuple fondateur du Canada. »

Autres candidats du Parti libéral :Comté Jonquière-Alma : Gilles SavardComté Roberval-Lac-Saint-Jean : Luc Chiasson

Pour plus d'information sur le Parti libéral, visitez lewww.liberal.ca

Le Parti conservateur n'a pas été au pouvoir depuisquelques mandats. Ce parti veut améliorer le programmelibéral actuel pour permettre une meilleure éducation. Eneffet, l'éducation est au centre de ses préoccupations. M.Boudreault a affirmé que le but des conservateurs était quechaque étudiant du niveau post-secondaire puisse sortirdes études avec le moins de dettes possible pour luipermettre de se lancer dans la vie plus facilement.

Durant le débat des chefs, M. Harper a dit vouloir aider lesétudiants. C'est pourquoi ils sont prêts à participer à desfonds d'investissement, «fonds à risques», qui permettrontaux étudiants diplômés de pouvoir développer leurs idées,voire même démarrer leur entreprise. Comme a dit M.Boudreault : «Pour avoir des idées qui bâtissent, il faut que çabouge.» Les conservateurs sont conscients que la région estriche en savoir et en idées, mais manque souvent d'argent.Cet argent doit provenir du fédéral!

En ce qui concerne l'Université du Québec àChicoutimi(UQAC), tous deux (MM. Harper etBoudreault) pensent qu'elle est le premier moteuréconomique de la région et que pour en améliorer lasituation, un gouvernement conservateur améliorera lasynergie entre les faits et les gestes. Par la suite, un telgouvernement développerait plus de «chaires», ce quireprésente un investissement régional important.

Le Parti conservateur de M. Harper propose une approcheoffrant une aide pour les outils et les livres aux étudiants et àleurs familles. Comme le coût des manuels augmente sanscesse et qu'il atteint un sommet à 1 200$ par année, ungouvernement conservateur donnera un crédit d'impôt de500$ pour l'achat de manuels applicable à la déclarationd'impôts des étudiants ou de leur parents. Un gouvernementconservateur n'aura aucune gêne à s'asseoir avec les provincespour augmenter le seuil du revenu familial pour l'admissibilitéaux prêts étudiants. Finalement, ils promettent une exemptiond'impôts sur la première tranche de 10 000$ de boursesd'études. Les conservateurs se sont engagés à aider les futursemployés devant acheter des outils pour avoir un emploi. Eneffet, ils leur promettent une déduction complète des coûts desoutils jusqu'à concurrence de 500$.

Selon le Parti conservateur et l'équipe de M. Boudreault , «lecourage et la détermination sont les clefs de l'étudiant quipermet à son tour l'avancement du peuple. Soyez-en fiers!»

Autres candidats du Parti conservateur :Comté Jonquière-Alma : Jean-Pierre BlackburnComté Roberval-Lac-Saint-Jean : Ghislain Lavoie

Pour plus d'information sur le Parti conservateur, visitezle www.conservateur.ca/

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 11 janvier 2006 •9

Miser sur l'UQAC Oui nous pouvons

Parti politique plus méconnu sur la scène fédérale, le Parti vert du Canada arécolté 4,3% des votes lors de l’élections fédérale de 2004. Présentant descandidats au sein des comtés électoraux de la région,ce parti possède une plate-forme électorale contenant différents engagements en matière d'éducation.

Avançant que les préoccupations étudiantes ont été entendues par les Canadiens enmatière d'éducation, le Parti vert du Canada critique les stratégies mises en place parOttawa, les jugeant compliquées. Reconnaissant le gel des frais de scolarité comme étantun préalable à leur réduction, il considère qu'un système de financement des études doitêtre offert en fonction des besoins et de l'endettement des étudiants. Voulant agir surdifférents éléments touchant l'éducation, ce parti la considère comme étant essentiellepour cultiver la créativité et assurer l'égalité et ne la considère pas en tant qu'unedépense, mais plutôt comme un investissement.

Si l'on en croit la plate-forme électorale du Parti vert du Canada, advenant l’élection dedéputés ou députées de ce parti politique durant cette élection fédérale, ces derniersauront pour position que le gouvernement fédéral agisse de la façon suivante dans ledomaine de l'éducation: 1)En collaborant avec les provinces et les établissementsd'enseignement supérieur pour réduire les frais de scolarité au niveau postsecondaire;2)En favorisant la participation aux programmes d'enseignement coopératif et auxstages; 3)En encourageant la formation pratique dans le système d'enseignementpostsecondaire; 4)En harmonisant les programmes gouvernementaux, comme laFondation canadienne des bourses d'études du millénaire, afin d'offrir un seulprogramme de subventions en fonction des besoins, ce qui permettra de réduire lesdettes des étudiants; 5) En accroissant les investissements en enseignementpostsecondaire et en veillant à ce que le financement public joue un rôle importantsurle plan de la recherche et du développement.

Candidats du Parti vert du Canada:Comté Chicoutimi-LeFjord: M. Jean-Martin GauthierComté Jonquière-Alma: M. Sylvain Dompierre Comté Roberval-Lac-Saint-Jean: M. Sébastien GirardPour plus d'information sur le Parti vert du Canada, visitez le : www.partivert.ca

Pour le candidat du Nouveau parti démocratique(NPD) dans le comtéChicoutimi-Le Fjord, Éric Dubois, l'avenir repose sur le développementde l'économie du savoir et le gouvernement fédéral aura un grand rôle ày jouer.

«Le système d'éducation doit être gratuit et accessible. Le gouvernement fédéral estimportant pour le financement et la recherche. À l'UQAC, le Centre des technologies del'aluminium(CTA) est un exemple d'investissement dans le savoir», déclare le candidat.

Il mentionne que l'UQAC est un pôle d'attraction pour les chercheurs et les chercheuses.«Avec des domaines de recherche à exploiter comme le bleuet, les arbres de la nordicité etles maladies génétiques, le Saguenay-Lac-Saint-Jean doit continuer sur sa lancée etdévelopper ses créneaux propres, comme l'environnement nordique et la génomique»,explique Éric Dubois. Pour cela, il affirme qu'il faut tout faire pour attirer l'argent et lescerveaux dans la région.

Possible collaboration

«Je pense qu'il est possible d'avoir une collaboration entre le [gouvernement] fédéral etprovincial sans que certaines provinces ne soient pénalisées. Pour améliorer le systèmed'éducation, il faut qu'Ottawa donne de l'argent aux provinces, ce qui permettra d'avoirun programme de prêts et bourses accessible», ajoute M. Dubois.

Selon lui, le financement doit être ajusté à toutes les provinces pour s'assurer quel'étudiant, peu importe où il se trouve au Canada, ait accès à une bonne éducation. «Lefédéral doit laisser agir les provinces dans leur champ de compétence. Il ne doit pas y avoirde centralisation mais bien une collaboration. Notre réalité c'est le Canada et nous devonsfaire avec.»

Autres candidats du NPD :Comté Jonquière-Alma : Martin BertrandComté Roberval-Lac-Saint-Jean : François PrivéPour plus d’information sur le Nouveau parti démocratique, visitez le: www.npd.ca

LES ATELIERS ETSTAGES DE LA VIE

ETUDIANTEHIVER 2006

PERIODED'INSCRIPTION

Du lundi 9 janvier au vendredi20 janvier inclusivement.

De 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à17 h au local P1-1030.

Tél. : 545-5011, poste 5617 pourinformation seulement.

Il faut s'inscrire sur place.

Début des ateliers :semaine du 23 janvier 2006.

Pour information:Esther Laprise,

responsable de la Vie étudiante

UNE MULTITUDED'ATELIERS OFFERTS.

VENEZ VOUS INFORMER !

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Opéra Folk

Un éternel hiverPas de fin heureuse, ici, nous ne sommes pas dans un conte de fées. Les spectateurs sont plongés dans la réalité crue, la détresse, les espoirs déchuset les rêves impossibles d'un jeune couple que l'on peut rencontrer un peu partout : une jeune fille amoureuse d'un homme qui a mal. Touchant,l'opéra folk Un éternel hiver, dont les paroles, la musique et la mise en scène sont de Linda Lemay, se déroule quelque part au Québec, dans un petitvillage quelconque. «Une tragique histoire d'amour et de haine où la culpabilité joue le premier rôle». Rarement un spectacle musical aura pu tirerautant de larmes à son auditoire.

L'histoire tourne autour d'un jeune couple, formé de Jeff et Manon(les excellents Yvan Pednault et Fabiola Toupin). Malgré la violence deson homme, Manon l'aime par-dessus tout et est prête à tout luipardonner. Ils attendent leur premier enfant, sous les regardsangoissés de leur entourage. Micheline (Manon Brunet), la mère deManon et l'agent Messier (Daniel Jean), qui n'a jamais caché son

amour pour elle, tentent par tous les moyens de laprotéger et de la séparer de son Jeff, un petit voyouqui ne sait plus contenir sa violence. Nathalie (LindaLemay), sa mère surprotectrice, acceptedifficilement de devenir grand-mère à 41 ans.

Jeff souffre, «il a grandi en courbant le dos, commeun arbre qui a mal à ses racines». Jusque-là, il avaitréussi, grâce à Manon, à contenir sa violence. Mais illa sent s'éloigner. À l'aube de la paternité, il a peur.Iltraîne derrière lui les souffrances de son enfance et ila de plus en plus de mal à se contenir. L'histoiretourne mal pour Jeff, entraînant ainsi sa belleManon.

Micheline, qui assiste impuissante aux malheurs desa fille, voit son vœu exaucé lorsque Jeff est pris par

la police suite à un cambriolage. Envoyé en prison, illaisse le champ libre à l'agent Messier, qui a toujoursaimé Manon. Nathalie tente de comprendrecomment la situation a pu lui échapper, commentson fils a pu en arriver là.

Au moment de sortir de prison, Jeff espère pouvoirse faire pardonner de Manon alors que celle-ciespère le revoir. Mais Micheline guette… et renvoiele jeune homme dans son tourbillon de malheurs,qui cette fois-ci le frappera de plein fouet.

Derrière cette histoire d'une tristesse infinie,d'amour inconditionnel entre un délinquant et unejeune fille, d'une mère pour son fils et d'une mèrepour sa fille, on voit apparaître la sociétéd'aujourd'hui. Sous les projecteurs, les souffrances etsecrets enfouis explosent et mettent à nu le mal devivre.

Mais tous les cris de détresse non entendusressurgissent dans la chanson finale interprétée parYvan Pednault en fin de spectacle. Prise deconscience à travers les larmes, Un éternel hiver, ouune éternelle souffrance, est «une histoire où la vie etla mort se côtoient de trop près».

Le drame musical, qui a connu un franc succès enEurope, était très attendu du public québécois.Présenté le 15 décembre dernier à l'AuditoriumDufour, la troupe terminait sa tournée québécoise àBaie-Comeau le 18 décembre. Pour ceux quin'auront pas vu la pièce, votre dernière chance résideà l'étranger : ils retourneront en France pour unequinzaine de représentations supplémentaires, dontl'Olympia de Paris en mai 2006. Vous pourrez aussivous procurer l'album devant sortir en débutd'année. Vous pourrez alors apprécier les voix desinterprètes et comédiens Yvan Pedneault, FabiolaToupin, Daniel Jean (tous trois en préparation d'unalbum solo), de Manon Brunet (qui a déjà troisalbums à son actif - Queen Size, Manon Brunet, NoëlBleu) et de Linda Lemay…

OPEN PROVINCIALD'IMPROVISATION

L'Organisation Provinciale d'Improvisation et d'Animation (OPIA) tiendra pour une septièmeannée consécutive sa compétition d'improvisation l'Odyssée du LIS 2006. Cet événement rassemblera cetteannée des équipes en provenance des régions de Saguenay, Québec, Montréal, Bas Saint-Laurent, Abitibi etd'Estrie. En grande première, nous recevons cette année, les comédiens professionnels de la troupe Aline etCie, de Niort en France.

Le public est invité à assister en grand nombre à l'Odyssée du LIS 2005. Les matchs d'improvisationformule LNI seront disputés à la Marina du Vieux-port de Chicoutimi les 3 - 4 et 5 février prochain. Cesépreuves de grand intérêt mettront à profit les talents de nos jeunes adultes et feront apprécier toute cettebelle relève de notre culture québécoise.

L'Odyssée du LIS 2006, open provincial d'improvisation, est une présentation des bières Belle-Gueule, del'Hôtel Chicoutimi et de la Marina du Vieux-port de Chicoutimi. L'implication de nos partenaires estessentielle à la réussite de ces épreuves d'envergure. Le tarif pour l'admission a été fixé à 5,00$ par personne.

Venez encourager les équipes du Québec à la conquête du championnat de l'Odyssée !

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i • Mercredi le 11 janvier 2006 •11

La note SOL s'est éclipsée de la gammeIl est normal de se sentir dépassé lorsque nous avons l'impression de traiter d'un sujet dont la grandeur et l'importance nous dépassent… C'est lesentiment que j'ai en tentant de vous parler d'un comédien récemment décédé, Marc Favreau, que certaines personnes associeront plus aisémentau clochard Sol.

Décès de Marc Favreau

soutien à la Coalition Eau Secours,regroupement qui œuvre auniveau d'une gestion responsablede l'eau.

Sol : la note d'une critiquediscordante

J'ai parlé de Marc Favreau dansmon entourage, auprès de gens dedifférentes générations et il est clairque pour l'ensemble des per-sonnes, le personnage de Sol amarqué plusieurs générations denotre société. Le personnage declochard prenant place sur unescène, dans un studio ou dansd'autres contextes, ne possédantque son verbe et sa réflexion naïvepour faire face à une sociétérelativement dysfonctionnelle,aura marqué notre imaginairecollectif.

Quiconque aura pris le temps devoir Sol en spectacle ou d'enécouter les émissions à la télévision(merci à ARTV qui a rediffusé Sol

et Gobelet!) prendra conscience dela folie créatrice et des motsd'esprit de l'artiste, qui conféraientau message livré un caractère qui,tout en étant très humoristique,avait la force de faire tombercertains interdits que plusieursn'osaient traiter.

L'héritage qui doit perdurer

Si «estradinaire» soit-il, l'héri-tageque Marc Favreau nous laisse parle biais des nombreux écrits et decertains albums (pour les chan-ceux qui les possédent), il estimportant de se questionner sur saper-pétuation… Du côté humour,il semble être devenu plus facile defaire rire les gens avec desmonologues qui tombent en basde la ceinture que de tenter defaire appel à leur intelligence. Jesais, je suis méchant envers noshumoristes québécois, cepen-dantj'avoue avoir bien de la misère àvoir qui, parmi eux, pourrareprendre le flambeau d'un

humour qui, tout en étantdivertissant, constituera unevéritable critique sociale de nosnombreux petits travers…

Il nous reste à espérer qu'unepersonne réussisse à s'insérer ausein de la gamme et à devenircette nouvelle note discordante.

Tout simplement merci

Ayant connu Sol « sur le tard », jen'aurais sans doute pas su quoi luidire si j'avais eu la chance de lerencontrer… Sans doute, celaaurait été aussi simple qu'un«merci!». Quoiqu'il en soit, je suisconvaincu que son œuvre nerestera pas sans servir, quelqu'un àquelque part finira bien par s'eninspirer… Car le message livré parl'humour de Marc Favreau estappelé à se faire entendre encore etencore par les générations à venir:tant que notre société continuera àagir en «imbécile», le message deSol restera actuel.

Né en 1929, Marc Favreau destinait tout d'abord sa carrière à laconstruction de décors de scène. Heureusement pour nous, elle abifurqué quelque peu… Il amorça sa carrière de comédien au TNM, en1954, et c'est à la même époque qu'il obtint des rôles à la télévision deRadio-Canada. Après un passage en Europe, Marc Favreau revint auQuébec et c'est dans le cadre de l'émission La Boîte à Surprise que lepublic fit connaissance avec le personnage du clochard. Sol… Jusqu'en1972, ce personnage de clochard philosophe fit le plaisir de nombreuxtéléspectateurs.

Par la suite, le personnage fut incarné sur différentes scènes, autant auniveau du Québec, du Canada que de l'Europe. Il y a de cela quelquesannées, l'importance du travail de Marc Favreau fut reconnue par lesdifférents paliers de gouvernements, puisqu'il reçut en 1995 lanomination de Chevalier de l'Ordre national du Québec et, en 2003, celled'Officier de l'Ordre du Canada. Personne engagée socialement, MarcFavreau l'était encore jusqu'à tout récemment puisqu'il apportait son

3ième disque de Polémil Bazar

Avale ta montreAprès Chair de lune (2000) et Chants de mine(2003), les membres de Polémil Bazar nousreviennent avec un troisième album, Avale tamontre, pour le plus grand plaisir de nos oreilleset de notre âme.

En 2005, Polémil Bazar lançait leur troisièmealbum; intitulé Avale ta montre, il contient des textesd'une profondeur marquée et méritant d'êtreécoutés avec attention, sans oublier la musique,travaillée et envoûtante.

Les membres de Polémil Bazar se sont rencontrés il ya plusieurs années au carré d’Youville, dans le Vieux-Québec. Depuis, ce groupe québécois roule sa bossedans le monde artistique. Avale ta montre est unalbum qui consacre Polémil Bazar parmi les plusgrands artistes de musique engagée. Parlant depolitique (La chanson du vaurien; Les chiffres vontparler), de société (Culturé, bien élevé) ou de vivresimplement (Gaétan; On efface tout; Moded'emploi), Polémil Bazar critique la société et parlebeaucoup d'espoir et de courage face aux difficultésqu'entraîne la vie.

Hugo Fleury, chanteur et leader du groupe, prend àcœur les messages de ses chansons. Face au mépris età la suffisance de nombreuses personnes, Hugo et sesmusiciens espèrent les conscientiser par leurmusique et leurs paroles. D'ailleurs, le titre de leurdernier album, Avale ta montre, lance un messageaux gens stressés et conditionnés par le temps.Prendre le temps de vivre et de respirer aide

beaucoup à se sentir mieux, à vivre sainement et àêtre moins sous pression.

Pour ceux et celles qui aiment la musique de«forain», vous allez sans aucun doute apprécier cellede Polémil Bazar. Toutefois, ce troisième albumatteint une maturité musicale qui plaira à tous ceuxet celles qui ont une oreille musicale et quiapprécient la bonne musique engagée. Polémil Bazarentreprend en février une tournée musicale à traversle Québec. Pour en savoir plus, consultez le site webwww.polemilbazar.com.

La gang de Polémil Bazar.www.polemilbazar.com

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Nom de code: Karkwa !La relève musicale au Québec est en plein essor. Même si elle est encore peu connue du grand public, la formation Karkwa y contribue grandement.Cette formation québécoise a vu le jour en 1998 et a fait ses classes lors du concours Cégep en spectacle.

En 1999, Karkwa représente le Québec lors d'une tournée en France.Les membres du groupe se séparent temporairement afin de toucher àdifférents projets (Kalembourg, Redcore, Ludger et Mort de rire). En2001, Karkwa se mérite une place en grande finale de la 7e édition desFrancouvertes. En 2003, après une tournée de deux ans à peaufiner et àforger leur son, le groupe lance son premier album, Le pensionnat desétablis, qui gagne le respect de la critique. On sent toutefois que Karkwacherche un son.

Quand on cherche, on finit toujours par trouver. C'est en novembre2005, que Karkwa lance son deuxième album. Avec Les Tremblementss'immobilisent, Karkwa met carte sur table; un rock planant, maîtriséavec justesse, audace et aplomb. L'album ne se livre pas facilement, c'estaprès deux ou trois écoutes que l'on peut saisir l'âme de l'album. Ledeuxième album de Karkwa a aussi une touche régionale, car unhomme de La Baie, Pierre Girard, qui a entre autres travaillé sur DehorsNovembre des Colocs, et Papillon de Mara Tremblay, est coréalisateursur Les Tremblements s'immobilisent.

Âgé de quelque mois à peine, le dernier bébé de la formation possèdedéjà une vieille âme. Avec ce dernier opus, Karkwa nous transporte dansune musique aux délires lucides et aux voix audacieusement domptées.Parfois planant, parfois lourd sans tomber dans l'agressant, Karkwa faitpreuve d'influence créative. Sur la plage #5, Vertige, on y reconnaît desinfluences de Tom York pour les voix et les guitares. Sur la plage #6, Pili-Pili, un groove country nous anime. Tandis que sur Les Vapeurs, on sentl'influence de Radiohead et de Cold Play. Beaucoup d'influences,beaucoup de sons, mais une seule et unique source, celle de faire unrock-alternatif qui se démarque par sa solidité, sa franchise et sonaudace. Véritablement, un album à découvrir en 2006.

Deux questions d'entrevues posées aux membres deKarkwa

Avec l'émergence des groupes rock-alternatif anglophones Montréalais(Tthe Stills, Arcade Fire ect.), est-ce que Karkwa a tenté de toucher àl'anglo?

(François) «Non, Louis-Jean écrit en français et Julien Sagot écrit aussien français. Dans la vie de tous les jours on s'exprime en français. On

En terminant

La chanson Le Coup d'État sera le premier clip extrait del’album Les Tremblements s'immobilisent.

La formation Karkwa sera en tournée au printemps, depassage le 5 mai au Café-Théatre Côté-Cour à Jonquière.Pour plus d'informations, consultez leur site Internet auwww.karkwa.com.

aspire à la Francophonie…».

(Louis-Jean) «Quand tu vas m'entendrechanter en anglais avec mon p'tit accent deSept-îles, tu vas comprendre. À date, on se faitdire qu'on a un français international, donc çanous encourage à nous exporter. C'est sûr quele fait que Brigitte Fontaine chante sur notrenouvel album, ça va peut-être nous aider àcourtiser le public Français. Il y a aussi unprojet de tournées en France au mois d'août».

Certains artistes sont de plus en plus engagésdans leurs textes, vous considérez-vous engagé?

(Louis-Jean) «On est des personnes engagéespersonnellement, d'engagements sociaux …politique? Ben je n'ai pas ma carte du PQ. Jelis, je m'instruis, je m'informe. On est moinsengagé concrètement dans notre dernieralbum, mais il y a un engagement social dansles métaphores, dans les concepts de chansonset les textes. On est plus engagépoétiquement!».

(François) «C'est pas un impératif. Per-sonnellement, je n'aime pas trop ça me fairedicter «ça c'est blanc et ça c'est noir». Jepréfère que ça soit une proposition».

(Louis-Jean) «Disons qu'on a pas étudié enScience politique, on a pas le bagage de LocoLocass. Je ne veux pas être engagé à tout prix.Oui, j'ai des convictions, oui je veux êtreengagé personnellement, mais dans le band,on fait de l'art».

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À surveiller auCiné-Club de Chicoutimi

Tous les lundisDeux représentations: 17h et 19h30

16 janvier: Oliver TwistUn film de Roman Polanski. L'histoire émouvante, au 19e siècle, d'unjeune orphelin élevé dans un orphelinat à la discipline rigoureuse.

23 janvier: De battre mon coeur s’est arrêtéDrame de Jacques Audiard. Une rencontre fortuite pousse Tom à croire qu'ilpourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir.Sans cesserses activités véreuses dans l’immobilier, il tente de préparer une audition.

30 janvier: Joyeux NoëlFilm belge, roumain, français, allemand, britannique. 2004. Dramehistorique de Christian Carion. Lorsque la guerre surgit au creux de l'été1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes...

6 février: La vérité nueLanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis, mais une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite.Bien que blanchit tous les deux, leur réputation est ternie et cet événementmarque la fin de leur collaboration. Quinze ans plus tard, une journalisteprometteuse, Karen O'Connor, remet cette affaire sur le devant de la scène.

L’album de Karkwa, Les tremblements s’immobilisent,sur lesquels on retrouve les chansons telles que La

fuite, M’empêcher de sortir, La marche, L’épaulefroide, Vertige, Pli-Pli, Le coup d’état, Les vapeurs,

Red light, Vrai, Les froids fonds et Alaska

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

i • Mercredi le 11 janvier 2006 •13

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Saint-Laurent (Québec) H4M 2V9,

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Histoire à suivre

m'intrigue. Il y a des soirs où l'on veutsavoir, il y a des soirs où l'on désireperdre ses illusions. Je ralentis le pas. Jesuis de plus en plus près de quelque chosede grave, je le sens. Je suis là maintenant,derrière-là, derrière… Je lève la tête.

Au milieu de la ruelle, à gauche, dans cequi semble au trou le plus noir du trou leplus noir, des mouvements obscurscomme des têtes affolées dans une poche.L'odeur du vieux loup est si forte qu'on al'impression qu'elle réchauffe l'espace.J'hésite à pénétrer plus avant, maiscomme un phare que l'on aperçoitseulement quand nous ne le cherchonsplus, un regard triste tel un angeamoureux surgit de l'obscurité,m'implore de le sauver. À peine ai-je letemps de comprendre que me voiciattaqué par la vieille bête qui tient l'angesous son joug, c'est le loup bleu.

J'essaie de me défendre et de lutter pourdes yeux que je connais sans connaître,mais je sais le combat perdu d'avance. Levieux a enfoncé ses crocs et griffes dansma chair, il me secoue comme uneguenille, mais ma présence permet audoux chaton de fuir. Je m'évade à montour aussitôt que je peux, à moitié mortdéjà, quelle vie! Je traîne mon corps horsde la ruelle et trouve un endroit

Un deux de trois serait mieux à quatre!Mais cette histoire scientifiquement instable par son homogénéité nous ramène à moi. Plus j'avance, moi, Bop, petit monsieur aux oreilles triangulaires, moins jesaisis la mission qui m'incombe. Tout ceci, je veux dire mon passé et le chemin tortueux qui m'a conduit à cette ruelle, tout ceci me conduit-il quelque part ou nesuis-je que le triste jouet d'un Dieu enfant gâté?

tranquille près d'un carrefour, entre uneclôture et un banc de neige. Je saigne, jesouffre, j'ai froid et je sens que les chosessont plus graves que je ne crois. Je songe àma vie passée en sommeillant, je me disque tout ça est inutile.

Un instant plus tard, un cauchemar meréveille, c'est une grosse pierre pointuequi me travaille par derrière. Je fais degrands efforts pour ouvrir les yeux,regarder, comprendre. C'est le loup bleuqui me fait tout ce qu'il n'a pas eu letemps de faire au chaton. Je hurle de

Depuis un bon moment déjà, je mepose des questions. Mes pattes tachetéesfrétillent sur le sol froid, cherchent desespaces nus de neige, et le vent violentpique mes yeux. Cette forte odeur deFrancfort qui m'a attiré ici, mon nez lecherche en vain maintenant. Il me sembleque je deviens fou. Cette odeur, commecette aventure, comme cette vie, l'ai-jerêvé? Je sais plus. Je me sens amer et tristecomme une poubelle pleine; je continued'avancer tout de même, ne sachant quefaire de mieux que d'avancer.

Au cul des maisons chaudes, c'estl'obscurité, la puanteur et des bruits quilèvent le coeur. Mon ventre crie aussi: j'aifaim, j'ai froid et j'ai envie de laisser mamarque fumante sur la glace comme unpoing levé à la face du monde. Tout ce quivient du corps pue, même les mots. Jediscerne une odeur jaune, là-bas,derrière-là, derrière… C'est l'odeur duvieux loup que je crains, que j'ai toujourspris soin d'éviter jusqu'à maintenant.Cette fois, par contre, je suis l'odeur, elle

douleur pour qu'on m'aide moi aussi,mais je me fatigue vite et le vieux metencore plus de rage dans sa besogne. Laneige tombe, les passants passent; jepense aux yeux de chaton. Je m'évanouisquatre, cinq, six fois… le rythme cesse.Une odeur horrible et chaude envahitmes viscères au moment où je perdsconscience une dernière fois. Je me dis:C'est une fin bien triste pour un petitmonsieur comme moi. Puis je meurs,étouffé dans mon sang.

À suivre

Un silence qui vaut milles motsAu Québec, l'affaire Nathalie Simard a été un événement marquant de 2005. En lisant le livre faisant suite à cette affaire, Briser le silence de MichelVastel, on ne peut que saluer le courage dont a fait preuve Nathalie Simard dans toute sa démarche comme dans sa carrière. Toutefois, si cettevictoire est exceptionnelle et reconnue comme telle grâce, entre autres, à ce livre, il n'en demeure pas moins qu'elle aurait encore gagné en puissancesi elle n'avait pas été écrite par un journaliste dont la réputation, à la lumière de notre lecture, nous semble surfaite.

Il n'est pas question ici de remettre encause la valeur du message de Briser lesilence, au contraire, tout le mondes'entend sur sa nécessité. Vivre l'enferqu'a été la vie de Nathalie Simard estquelque chose qu'on ne souhaite àpersonne. Pourtant, même si ce livre veutfaire toute la lumière sur cette histoire,on a l'impression tout au long de notrelecture que tout n'est pas dit, qu'il restedes zones d'ombre à cette histoiredramatique. Cette impression n'est pasdue au fait qu'on nous épargne desdétails; certains détails manquent, c'estvrai, mais nous comprenons l'essentiel etc'est suffisant.

On ne peut également reprocher lemanque d'originalité de la structure durécit. L'histoire de Nathalie nous estdécrite de manière chronologique, de sa

naissance à aujourd'hui, de la prise encharge de cette enfant par «DieuCloutier» à la récente libération del'enfant. On ne peut reprocher l'aspectcaricatural des personnages qui ne sontpas du bon bord. «L'imprésario» sacre à

chaque fois qu'il apparaît, comme le frèred'ailleurs; l'accointance est difficile à nepas faire. On ne peut également reprocherle ton copain du journaliste quicommente ce qui se passe, suggère notrelecture, prend parti.

En fait, de manière générale, on ne peutrien dire contre ce livre. J'ai tentél'expérience autour de moi et même despersonnes qui ne l'ont pas lu ne voulaientpas entendre mes réflexions: la moindrecritique fait de nous des gens qui auraientl'air d'appuyer la pédophilie. C'est sansdoute pour cette raison que personne n'avéritablement critiquée et ne critiquerajamais ce livre. Il n'en demeure pas moinsque je crois qu'il aurait eu plus d'impacts'il avait été fait moins rapidement, etqu'au lieu d'adopter le raccourci ducommentaire à tout bout de champ,l'auteur avait préféré un ton plus objectif;

l'objectivité étant une base à tout travailjournalistique sérieux.

Cela dit, je pense que le point de vue del'objectivité, c'est-à-dire le point de vued'un Œil tout-puissant qui s'en tient àrelater les faits, est de moins en moinspossible quand on parle de victimes. Onpréfère toujours adopter le point de vuede la victime, celui des sentiments, de lasubjectivité, peut-être par peur de sequestionner so-mêmei, peut-être parpeur de commencer à trouver devéritables solutions à un problème quin'est pas qu'un problème bourreau /victime, mais un problème social oùtrop souvent l'un s'inscrit dans sonrapport à l'autre dans un paradigme delutte des forces, d'exploitation, d'abusde pouvoir. Si le point de vue de lasubjectivité est le plus facile, la facilitén'est sans doute pas le début d'unesolution durable dans une société où lesvaleurs financières priment sur toutesles autres valeurs. Si le point de vuejournalistique devient un point de vuepersonnel, il vaut, à ce titre, tous lesautres points de vue et amoindrit du

même coup la valeur de la vérité qu'il essaie dedépeindre.

Cote griffon : 2 sur 5

Cercle de la plumeSaguenay-Lac-Saint-Jean

Rendez-vous littéraires

Carte de membre: 30$ Étudiant: 20$Ino:Noël Tremblay 698-6092 et Mélanie Martin 545-7336

Au 200 rue de l’hôtelde ville, Chicoutimi

13 février20 mars

À surveiller:8 mai

Soirée poésie

au Café Cambio405 rue Racine Est

Chicoutimi

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le griffonnier • journal étudiant de l’université du québec à chicoutim

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d’entreprises auprès des étudiants de l’Université du Québec àChicoutimi.

Descript ion des prix

1er prix 2 500 $2e prix 1 500 $

Date limite17 mars 2006 à 16h

Concours Création et démarrage d’entreprises

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« Fiscalité des PME »M. Martin Simard, CA, M. fisc., Pl. fin., Mallette

Vendredi, le 27 janvier 2006Local, P1-4250, Pavillon principal, UQAC

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« Comment bien vendre et satisfaire le client »M. Yves Lachance, professeur, UQAC

Jeudi, le 2 février 2006Hôtel Le Comte à Baie-Comeau

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« La gestion des conflits »M. Pierre Deschênes, professeur, UQAC

Vendredi, le 3 février 2006Auberge La Maison Otis à Baie-St-Paul

Coût : 30 $

55e Mi di- Con férence

54e Mid i-C onférenc e« Le marketing d’une équipe sportive :

Les Saguenéens de Chicoutimi »M. Pierre Cardinal, vice-président marketing,

Les Saguenéens de Chicoutimi

Mercredi, le 18 janvier 2006, à 11 h 45Local H1-1050, Pavillon des humanités, UQAC

Entrée libre

« Acquisition d’une technologie »Mme Nancy Doucet, directrice générale,

Kisis Technologies

Mercredi, le 15 février 2006, à 11 h 45Local H1-1050, Pavillon des humanités, UQAC

Entrée librePour des renseignements supplémentaires, communiquez

avec France Tremblay au 545-5011, poste 4654.