G U I D E S E C R E T - fnac-static.com · 2021. 5. 3. · ::::: drames::::: et mystÈres de...

G U I D E S E C R E TDU

BERRY

PAR DANIEL BERNARD

PREMIÈRE ÉDITION

R E N N E SÉDITIONS OUEST-FRANCE

RUE DU BREIL, 13

2 0 1 9

GSecretDuBerry_001A144.indd 3 23/04/2019 15:35

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ESPACESSACRÉS

C H A P I T R E P R E M I E R

PRÉSENCES DE SAINT MARTIN – FONDATION DES ÉGLISES

ROMANES – LA TENTATION DU CHRIST À PLAIMPIED –

LES FRESQUES DE VIC – DES ABBAYES CISTERCIENNES – DESTIN

DE L’ABBAYE DE FONTGOMBAULT – DÉOLS : UN SITE CLUNISIEN –

LE TRÉSOR DE DENISE DE DÉOLS – L’ARBRE DE JESSÉ À

ISSOUDUN : UN TRÉSOR UNIQUE – UNE GIRAFE DANS UNE ÉGLISE

ISSOLDUNOISE – LA CATHÉDRALE DE BOURGES : UN JOYAU DE

L’ART GOTHIQUE – VITRAUX DE LA CATHÉDRALE – LE MIRACLE DE

LA MULE À BOURGES – DESTINS D’UN COUVENT CASTELROUSSIN –

VESTIGES INSOLITES DANS LES ÉGLISES – PARCOURS DANS

QUELQUES CIMETIÈRES…


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•Méry-ès-Bois•Châteauroux• La Châtre• Issoudun•Le Châtelet•Reuilly•Saint-Outrille• Santranges• Cuffy•La Motte-Feuilly•Douadic•Lignières

• Sainte-Gemme• Fontgombaud•Bourges•Déols•Plaimpied• Levroux• Argy•Gargilesse-Dampierre•Nohant-Vic•Noirlac• Meillant•Mehun-sur-Yèvre•Herry

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G U I D E S E C R E T D U B E R R Y

Associant les forces célestes et terrestres,les espaces vénérés des païens ont été christianisés. Les grottes, les sources ou les mégalithes auxquels

s’attachent des rites particuliers deviennent souvent des sanctuaires.

Ainsi pour dé-truire les survi-vances du paga-nisme, on assiste à un transfert de la

vénération des divinités celtiques vers les saints chrétiens et une multitude de chapelles ou d’oratoires rustiques s’élèvent sur les anciens sites de dévotion.

Des récits légendaires évoquent des traces matérielles rappelant le passage d’un saintsur ces lieux. Vers Sainte-Gemme, les pas de saint Martin se sont imprimés à jamais sur le mégalithe sur lequel il prêchait.

En imposant ses marques dans le paysage, la religion chrétienne récupère les anciens cultes et l’espace qui y est consacré en gravant des signes cruciformes dans les pierres. Par exemple à La Châtre-Langlin, sur la face antérieure du menhir des Randes, appelé de la croix des Randes, est gravée une petite croix en creux. En dressant des croix près des carrefours, ces espaces jadis fréquentés par le diable et les sorciers, l’Église sacralise ces lieux où le passant ne manquait pas de se signer en les traversant.

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ers ude iques

évotion. des traces d’un saintme, les pas à jamais sur

Chapiteau du clocher de l’abbaye Notre-Dame de Déols.


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E S P A C E S S A C R É S

Partout dans l’espace rural, l’Église impose ses marques. Comme le reste de l’Occident, le Berry se couvre « d’un blanc manteau » d’églises, de chapelles rustiques et d’abbayes qui maillent le territoire de Fontgombault à Bourges ou de Déols à Plaimpied.

Dans ces sanctuaires devenus espaces sacrés, se déroulent des pratiques rituelles. L’objet de culte acquiert des vertus surnaturelles : pour se prémunir, on embrasse la statue du saint guérisseur, parfois on le frappe avec des bâtons comme à La Châtre pour qu’il transmette ses pouvoirs par l’intermédiaire d’un support matériel.

Après le passage de la nécropole antique au cimetière médiéval, l’enclos entourant l’église paroissiale devient aussi un territoire sacré. Aujourd’hui, quel que soit le lieu d’implantation des sépultures, ce caractère perdure par l’installation de représentations religieuses comme les stèles ou les calvaires. Espace de recueillement, beaucoup de cimetières deviennent des lieux patri-moniaux. Là se répondent le minéral et le végétal, comme dans le cimetière des Capucins à Bourges.

Calvaire de Pellevoisin.


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Mystères et féerie autour du château du Bouchet

Sur une des rares éminences rocheuses du pays,s’élève le château du Bouchet, le géant de la Brenne,

construit entre la fi n du XIIe siècleet la seconde moitié du XVIIe siècle.

Des fouilles archéologiques avaient montré que le site de la forteresse était occupé avant le XIIe siècle. L’édifi ce dominant la Brenne occupe une position défensive. Du haut de la ter-rasse, un magnifi que point de vue permet de découvrir l’étang de la Mer-Rouge et les environs. Victor-Eugène Ardouin-Dumazet qui le visite en 1900 écrit dans ses Voyages en France que

« le paysage découvert du sommet de la colline est un des plus

amples et des plus majes-tueux de France »…

D’après la légende, la Mer-Rouge, l’un des plus vastes étangs brennous fut ainsi baptisé par un ancien

seigneur du Bouchet en souvenir de son sé-

jour en Terre sainte lors de croisades.Guillaume Sénebaud est le premier seigneur connu

du Bouchet à la fi n du XIIe siècle.

La marquisede Montespan.


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Au XIVe, la propriété passe à la famille de Naillac, puis aux Rochechouart de Mortemart. Fille de Gabriel de Mortemart et maîtresse de Louis XIV, la marquise de Montespan en fut pro-priétaire. En 1808, la famille Hérault de La Véronne l’achète et ses descen-dants le posséderont jusqu’à la fi n du XXe siècle.Dans la tradition orale, les châteaux et forteresses sont l’œuvre des fées, un pouvoir qu’elles partagent avec le diable ou Gargantua… Le château du Bouchet n’échappe pas à la règle. Le seigneur des lieux avait oublié de s’adresser à une fée constructrice. En guise de représailles, elle jeta un sort au moment où les autres fées

devaient commencer la construction.Si le château n’était pas terminé avant le chant du coq, il ne le se-rait jamais… Aussi les petites fées s’activent pendant la nuit et trans-portent les pierres dans leur tablier de toile d’araignée. Ces derniers per-daient tout pouvoir au chant du roi des basses-cours. Le soleil ne tarda pas à se lever et le chantier était presque terminé. Mais le coq chanta et le tablier de la fée qui apportait la dernière pierre se déchira. La pierre tomba et elle manque toujours aux murs du château. Elle se trouve en-core à environ un kilomètre et demi de la forteresse : les gens du pays l’ap-pellent la pierre à la fade ou à la fée…

Le Bouchet, « géant de la Brenne ».


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DRAMESET MYSTÈRES

DE L’HISTOIREC H A P I T R E Q U A T R E

LA TOUR BLANCHE ET LES TROIS ROIS À ISSOUDUN – JEAN DE BERRY

ET JACQUES CŒUR À BOURGES – CÉSAR BORGIA ET CHARLOTTE

D’ALBRET – LES STUARTS EN HAUT-BERRY – LE DIABLE BOITEUX

DE VALENÇAY À VIENNE – LES PRINCES D’ESPAGNE ET LA VÉNUS

DE MILO – BALZAC, ISSOUDUN ET LA RABOUILLEUSE – SI

LES MARIONNETTES DE NOHANT SE RÉVEILLAIENT… – UNE BÊTE

ENRAGÉE DANS L’ARGENTONNAIS – ARSÈNE LUPIN À REUILLY –

L’OGRESSE DE VILLEDIEU – FERDINAND BRUNOT ET LES VOIX

DU BOCAGE – DE CHÂTEAUROUX À LONDRES : LE PREMIER

MESSAGE RADIO


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•Azay-le-Ferron•Mosnay• Reuilly• Villedieu•Châteauroux•Saint-Chartier•La Châtre• Vatan• Tendu•La Champenoise

• Issoudun• Déols•Ménétréols-sous-Vatan•Bourges•Mehun-sur-Yèvre• La Motte-Feuilly• La Verrerie•Châtillon-sur-Indre•Aubigny-sur-Nère•Valençay•Nohant-Vic

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Talleyrand à Valençay

Maire de Valençay de 1826 à 1831, conseiller général de l’Indre de 1829 à 1836, Talleyrand fait construire dans la bourgade une maison de Charité pour instruire les enfants pauvres et soigner les infi rmes et les malades. De 1886 à 2013, elle devient l’école Notre-Dame. À proximité, une chapelle est édifi ée à partir de 1818. Le corps de Talleyrand y est déposé quelques mois après sa disparition. Détruite le 16 août 1944 par les Allemands, elle est reconstruite en 1957-1958. À Valençay, le prince fait exploiter une fi lature renommée et permet la restauration de l’église, faisant édifi er un clocher inspiré de celui de l’église de Vevey, en Suisse, où il fi t un séjour en 1825. Dans le pays valencéen, Talleyrand a laissé une empreinte durable que le tourisme local ne manque pas d’exploiter.

Filature de Valençay.


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D R A M E S E T M Y S T È R E S D E L ’ H I S T O I R E

Les princes d’Espagneet la Vénus de Milo

La demeure de Talleyrand a accueilli des hôtes célèbres et parfois inattendus...

Chambre à coucher du roi d’Espagne à Valençay.


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L’ogresse de VilledieuDans la presse locale du 24 avril 1907,

on apprend la mort suspecte d’un garçonnet de 9 ansà Chambon, un petit village près de Villedieu…

En 1907, le journalier Sylvain Bavouzet emploie Jeanne Glaize pour s’occuper de ses trois enfants et de sa maison. Le 16 avril, en reve-nant de l’école, le petit Auguste se plaint d’un mal de tête insupportable.

Jeanne le met au lit. Au petit ma-tin, l’enfant meurt… Le docteur Papazoglou de Villedieu constate le décès, mais remarque un sillon sus-pect au niveau du cou de l’enfant.Le 22 avril, la fi lle aînée de Bavouzet se rend à la gendarmerie de Villedieu, coupures de journaux en main. Selon elle, Jeanne Glaize a étouff é son petit frère et n’est autre que l’ogresse de la

Goutte d’or, la sinistre Jeanne Weber. On exhume le corps de l’enfant, les médecins pratiquant l’autopsie concluent qu’il a subi des violences.Le lendemain, Jeanne est arrêtée. Elle souhaite être défendue par l’avocat Henri Robert qui l’avait innocentée lors d’un premier procès. En eff et, pour avoir tué ses trois nièces et son fi ls, elle avait déjà été traduite en justice en janvier 1906.

La une du Petit Journal

du 12 mai 1907.


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D R A M E S E T M Y S T È R E S D E L ’ H I S T O I R E

Selon le rapport du médecin légiste Th oinot, les enfants sont tous décé-dés de mort naturelle… On libère Jeanne Weber…Lors de l’aff aire de Chambon, son avocat demande une nouvelle autop-sie. Le 21 juillet, elle sera pratiquée dans le cimetière de Villedieu par des médecins experts dont Th oinot… Reprenant Le Petit Parisien, le Journal du département de l’Indre

publie le compte rendu macabre de cette autopsie. Les médecins pari-siens concluent à une mort par fi èvre typhoïde ambulatoire. S’ensuivent des aff rontements entre les méde-cins parisiens et ceux de la région qui viennent d’être contredits.Le 30 décembre, le parquet de Châteauroux reçoit le rapport des médecins experts concluant à une

mort naturelle. Jeanne Weber n’est donc pas jugée coupable et sera re-mise en liberté le 6 janvier 1908. Elle quitte le Berry le jour même…

La fi n d’une meurtrière8 mai 1908… Commercy dans la Meuse… Prise en fl agrant délit, une femme vient d’étrangler un enfant de 7 ans... Il s’agit de Jeanne Weber. Arrêtée, jugée irresponsable de ses actes, elle est internée dans un asile d’aliénés. Elle meurt le 5 juillet 1918 des suites d’un accès de folie. L’ogresse de Villedieu était bien une criminelle…

Caricature du professeur Th oinot.


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TA B L E D E S M AT I È R E S

INTRODUCTION ! PAGE 4

CHAPITRE PREMIER

ESPACES SACRÉSPAGE 8

Présences de saint Martin ! PAGE 12Fondation des églises romanes ! PAGE 14

La Tentation du Christ à Plaimpied ! PAGE 16Les fresques de Vic ! PAGE 18

Des abbayes cisterciennes ! PAGE 20Destin de l’abbaye de Fontgombault ! PAGE 22

Déols : un site clunisien ! PAGE 24Le trésor de Denise de Déols ! PAGE 26

L’arbre de Jessé à Issoudun : un trésor unique ! PAGE 28Une girafe dans une église issoldunoise ! PAGE 30

La cathédrale de Bourges : un joyau de l’art gothique ! PAGE 32Vitraux de la cathédrale ! PAGE 34

Le miracle de la mule à Bourges ! PAGE 36Destins d’un couvent castelroussin ! PAGE 38Vestiges insolites dans les églises ! PAGE 40

Parcours dans quelques cimetières… ! PAGE 42

CHAPITRE DEUX

VESTIGES PAÏENS ET LIEUX INSOLITESPAGE 44

La querelle des centres de la France ! PAGE 48Fades, fées, martes et demoiselles ! PAGE 50

Dolmens, pierres et mégalithes ! PAGE 52Au pays de pyramides… ! PAGE 54

Granges pyramidales et granges à porteau ! PAGE 56Loges de vigne et culs de loups ! PAGE 58

Arbres emblématiques et remarquables ! PAGE 60Sur les traces de César ! PAGE 62

L’homme sauvage de Levroux ! PAGE 64Dagobert et la Brenne ! PAGE 66


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Mystères et féerie autour du château du Bouchet ! PAGE 68L’herbe des croisades à Saint-Amand-Montrond ! PAGE 70

La tour de Vèvre ! PAGE 72En Argentonnais… La Venise du Berry et le Petit Nice ! PAGE 74

Sur les traces des Anglais… ! PAGE 76Bourges, capitale du Berry, capitale de la France ! PAGE 78

Châteauroux : ville impériale ! PAGE 80Un espace légendaire : la mare au Diable ! PAGE 82

CHAPITRE TROIS

MIRACLES ET SAINTS QUI GUÉRISSENTPAGE 84

Sainte Solange, patronne du Berry ! PAGE 88Vaudouan et ses miracles ! PAGE 90

Saint Ludre et saint Silvain ! PAGE 92Fontaines guérisseuses ! PAGE 94

Pèlerinages et saints guérisseurs du bétail ! PAGE 96Pellevoisin et ses apparitions ! PAGE 98

Des saints phalliques ! PAGE 100Vierges champêtres en Berry ! PAGE 102

Lieux de culte marial ! PAGE 104Le Précieux Sang à Neuvy-Saint-Sépulchre ! PAGE 106

CHAPITRE QUATRE

DRAMES ET MYSTÈRES DE L’HISTOIREPAGE 108

La tour Blanche et les trois rois à Issoudun ! PAGE 112Jean de Berry et Jacques Cœur à Bourges ! PAGE 114

César Borgia et Charlotte d’Albret ! PAGE 116Les Stuarts en Haut-Berry ! PAGE 118

Le diable boiteux de Valençay à Vienne ! PAGE 120Les princes d’Espagne et la Vénus de Milo ! PAGE 123

Balzac, Issoudun et La Rabouilleuse ! PAGE 126Si les marionnettes de Nohant se réveillaient… ! PAGE 128

Une bête enragée dans l’Argentonnais ! PAGE 130Arsène Lupin à Reuilly ! PAGE 132L’ogresse de Villedieu ! PAGE 134

Ferdinand Brunot et les voix du bocage ! PAGE 136De Châteauroux à Londres : le premier message radio ! PAGE 138

T A B L E D E S M A T I È R E S


Éditeur : Hervé ChiraultCoordination éditoriale : Isabelle RousseauConception graphique : Laurence Morvan,

studio graphique des Editions Ouest-FranceMise en pages : Virginie Letourneur

Photogravure : graph&ti, Cesson-Sévigné (35)Impression : Pollina à Luçon (85)

© 2019, ÉDITIONS OUEST-FRANCE, EDILARGE S. A., RENNES

ISBN 978-2-7373-8104-1N° D’ÉDITEUR : 10199.01.1,5.05.19

DÉPÔT LÉGAL : MAI 2019IMPRIMÉ EN FRANCE

WWW.EDITIONSOUESTFRANCE.FR

CRÉDITS ICONOGRAPHIQUES

Les images de cet ouvrage sont issues de collections particulières, à l’exception de :© Brunodumaine : p. 17 / © Bibliothèque municipale de Dijon : p. 21 (bas) / © Th e British Library : p. 27 (bas) / © ManiacParisien : p. 28 / © Mossot : p. 34 / BnF : p. 53 (haut), 61, 82, 111, 125 / © Eunostos : p. 54 / © photos Daniel Bernard : p. 57, 58, 59, 73, 131 / © collection Daniel Bernard : p. 130 / © Geoff roy Guégan : p. 65 (haut) / © Musée de la Vie Romantique : p. 83 / © Jean Bodin : p. 124 (bas) / © Croquant : p. 139.

REMERCIEMENTS

L’auteur tient à remercier l’illustrateur Jean Bodin, Gérard Coulon, Jean-Christophe Duveau, Yannic Lextériaque et Christophe Samain qui lui ont bien volontiers ouvert leur documentation.


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