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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 N° 939 - 19 JUIN 2015 Les messages faisant référence aux territoires, aux terroirs et aux indications géographiques ne devraient plus être considérés comme «de la publicité ou de la propagande» avec le nouvel amendement Égrenage Tri de la vendange : les nouvelles machines Loi Evin L’amendement qui clarifie pages 10 - 11 Ecophyto 2 Un sondage est lancé Emploi Jeunes et saisonniers p. 8 En Médoc Vente directe de… lait p. 9 p. 15 p. 5

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 € N° 939 - 19 JUIN 2015

Les messages faisant référence aux territoires, aux terroirs et aux indications géographiques ne devraient plus être considérés comme «de la publicité ou de la propagande» avec le nouvel amendement

Égrenage

Tri de la vendange : les nouvelles machines

Loi EvinL’amendement qui clarifie

pages 10 - 11

Ecophyto 2Un sondageest lancé

EmploiJeunes et saisonniers

p. 8

En MédocVente directe de… lait

p. 9 p. 15

p. 5

02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Agenda

Optimiser la pulvérisation

> LE 26 JUIN2 heures 30 de balade pour découvrir une adapta-tion pleine de fantaisie de La Belle au Bois Dormant et la nature très particu-lière de deux espaces typiques de la réserve naturelle d’Hourtin : la lagune de Contaut et la forêt dunaire. Pour cette création en pleine nature d’Olivier Villanove accom-pagné de guides nature, des dormeurs insolites et royaux sont à l’honneur dans la réserve d’Hour-tin : Cistude d’Europe, Osmonde Royale et une princesse d’un célèbre conte de Perrault... Dans cette adaptation de La Belle au Bois Dormant, la princesse réveillée se fait la belle et le prince charmant n’a plus qu’à courir après elle ! Le public est entraîné dans un jeu de piste initiatique pour aider le prince à retrouver la princesse. C’est à 19 h 30, le 26 juin, à la lagune de Contaut et c’est gratuit.

05 56 82 71 79

> DU 26 AU 28 JUINLe Festival des Fifres de Garonne, qu’es aquò ? C’est une manifestation gratuite destinée à un large public, « point d’orgue » des activités menées à l’année par l’association des Sous-Fifres de Saint-Pierre. Un moment de rencontres, de découvertes, d’échanges et de convivialité proposé dans un cadre de verdure en bords de Garonne. Bal, concerts, pyrotechnie, bon vin, bons mets… C’est du 26 au 28 juin, à Saint-Pierre d’Aurillac. C’est gratuit, mais il est possible d’acheter un badge participatif.

www.sous-fifres.fr

> LE 16 JUILLETLa Maison des Vins de Cadillac propose régu-lièrement à ses visiteurs une nouvelle méthode, différente et originale, pour découvrir et appré-hender ses vins et sa belle région : le relax-tasting. Un atelier mêlant sophrologie et dégustation, animé par Jenny LLoret, vigneronne et sophrologue, qui met les sensations au cœur de la dégustation. Rendez-vous le mercredi 16 juillet, à 18 h 45 à la Maison des vins de Cadillac, prix : 27 euros/personne.

05 57 98 19 20

Sorties

Et aussi

Réduction d’intrants : journée Tech’vigneEuralis organise une journée technique le 24 juin, au Château Nardique La Gravière, à Saint-Genès de Monbard. Cette jour-née «Réduction d’intrants : quelles solutions pour demain ?» sera organisée autour de 7 ateliers thématiques. De 8 h 30 à 12 h 30, les ateliers seront composés par groupe de 25 personnes. Après le buffet de midi, les participants pourront rencontrer les différents partenaires et refaire un tour de la plateforme d’essais de désherbage.Renseignement et inscriptions au 05 57 55 32 69 «12 de cœur» : la collecte est ouverteLors de l’assemblée générale de la Fédération des grands vins, Marc Médeville est venu présenter l’opération caritative «12 de cœur». Lancée par l’association «12 de cœur» qui regroupe des producteurs et des négociants de vin de toutes les régions de France, dont la Gironde- cette opération a pour objectif de collecter des fonds pour les personnes les plus démunies. «Nous souhaitons nous réunir derrière les valeurs d’entraide, de partage et de solidarité» a expliqué Marc Médeville. Ainsi, entre juin et octobre, tous les producteurs qui le désirent feront un don équivalent au prix de vente de leurs douze meilleures bouteilles de vin via le site www.12decoeur.com. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin deux possibilités s’offrent à eux : accueillir le public le samedi 24 octobre, partout en France, et reverser 12 % du chiffre d’affaires des ventes de la journée ou bien encore être candidats à l’événement national organisé à Paris le samedi 24 octobre. S’ils sont retenus- la diversité des régions françaises sera respectée ils pourront offrir 12 bouteilles supplémentaires de leur meilleur vin vendues aux Parisiens.

Label porté par les Chambres d’agriculture au niveau natio-nal, Innov’action propose des journées portes ouvertes sur des exploitations, dédiées à l’innovation autour de la triple performance économique, sociale et environnementale, toutes filières confondues.

Au programme- Comment optimiser le réglage de son pulvérisateur pour limiter

la dérive ? De nombreuses solutions existent pour réduire la dérive de pulvérisation, chacune ayant ses avantages et ses contraintes de mise en œuvre. Buses à injection d’air, réduction de la ventilation, trai-tement mono-face, panneaux récupérateurs… autant de solutions disponibles. Alors comment faire le bon choix compte tenu de la taille de son exploitation, du coût de mise

PHYTO La Chambre d’agriculture de la Gironde, en collaboration avec l’IFV et le Vinopôle Bordeaux – Aquitaine, organise une demi-journée de démonstration sur la thématique du réglage des pulvérisateurs. Organisée dans le cadre de l’opération Innov’action, elle se tiendra à la Cave Coopérative de Rauzan, le mardi 7 juillet à 14 heures.

RENDEZ-VOUS GOURMANDSDimanche 28 juin, de 10 à 18 heures, Alain et Sylvie Darroman ouvre les portes du Château le Maine Périn à Langon. Puis, dimanche 12 juillet ce sera au tour de Dominique Pellet apicul-trice à Saint-Sève d’ouvrir son exploitation. Cette agri-cultrice fera découvrir son «Atelier du Miel» en passant par la présentation d’une ruche vivante et la démons-tration de l’extraction du miel. Un repas fermier sera proposé. Dimanche 5 juillet , La ferme Gauvry située à Rimons ouvre ses portes pour proposer un marché fermier. En plus des plats préparés par les produc-teurs, les visiteurs pour-ront participer à différents ateliers créatifs, se défouler sur de la country et admirer une exposition de vieilles voitures.

Les marchésSix nouvelles possibilités de découvrir le terroir lors des

Marchés des Producteurs de pays. Le 27 juin à Biganos, de 19 heures à minuit au Parc Lecoq, se déroulera un marché festif et musi-cal animé par le groupe «Mystère Daoud» et les «Néoguinguettes» . Puis, les producteurs seront à Cadillac, le 3 juillet, en bord de Garonne, pour passer un agréable moment en compa-gnie du groupe «No Smoking» . Pour la première fois, les producteurs donnent rendez-vous le vendredi 3 juillet sur la commune de Macau. Dimanche 5 juillet, ce sera la deuxième édition du Marché de producteurs d’Hourtin qui se déroulera de 19 heures à minuit, place de l’Église. Les producteurs seront à Lesparre-Médoc lundi 6 juil-let au pied de la Tour d’hon-neur pour un moment animé musicalement par les «Duo Pee Wee». Vendredi 10 juil-let, les producteurs seront à Saint-Macaire, place du Mercadiou.

ContactChambre d’agriculture de la Gironde, service promotion agritourisme, tél. 05 56 79 64 15, [email protected]

en œuvre ?- Limiter la dérive : quels inves-

tissements ?Avec la participation du Conseil Régional, le programme d’aides AREA-PCAE et la certification environnementale qui en découle seront présentées aux participants. L’occasion pour eux de poser toutes leurs questions. Pour ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent pas investir, d’autres solutions existent : les CUMA et les syndicats des Entrepreneurs des Territoires proposent leurs services traiter les vignes avec du matériel performant et

adapté.- Haies, filets ? comment faire ?Mettre en œuvre des mesures préventives, notamment à proxi-mité des zones sensibles, est désormais indispensable pour limiter la dérive : implantation d’écrans naturels comme les haies ou artificiels tels que les filets ou bâches.

17 fermes ouvertes en AquitaineJusqu’au 7 juillet, les fermes d’Aquitaine ouvrent leurs portes. L’objectif : permettre aux agriculteurs et à tous les professionnels du monde agri-cole de découvrir des innova-tions réalistes puisque déjà mises en œuvre dans des conditions réelles d’exploita-tion. L’innovation est essentielle pour permettre aux exploita-tions agricoles de répondre aux grands défis auxquels elles sont confrontées : le changement climatique, la préservation de l’environnement, la croissance de la demande alimentaire, mais aussi la concurrence sur les marchés européens et internationaux.

Pour plus d’informations : http://www.innovaction-agri-

culture.fr/aquitaine.html

> QUESTIONS À… Jérôme Volle, responsable de la commission Emploi à la FNSEA

«Il faut rendre les dispositifs beaucoup plus souples»

SIMPLIFICATION Jérôme Volle revient sur la nécessité de simplifier davantage les conditions de l’emploi en agriculture, secteur qui compte 1,2 million de salariés.AAVA : Quels sont actuellement les freins à l’emploi agricole ? Jérôme Volle : Alors que l’agriculture est aujourd’hui un secteur qui embauche et crée de l’emploi dans les terri-toires, en matière de compéti-tivité et de développement des exploitations agricoles, nous avons identifié deux types de freins. D’une part le coût du travail, beaucoup plus élevé que dans le reste de l’Europe, et d’autre part la rigidité du marché du travail français, de sa réglementation et de tout ce qui va avec : manque ou absence de souplesse des contrats de travail, notam-ment, puisque dans la majo-rité des cas, l’employeur est toujours fautif. Cependant, on ne remet absolument pas en cause le système de sécu-rité sociale ni l’existence d’un salaire minimum, le SMIC, qui est indispensable pour faire vivre les familles.

AAVA : Le Gouvernement semble vouloir avancer en ce sens, avez-vous constaté des progrès ? J. V. : On reconnait des avan-cées de la part des gouver-nements successifs, avec le TODE, la loi Fillon, et le CICE du gouvernement actuel. La problématique est prise en considération mais le diffé-rentiel est toujours là, il faut accentuer le coup de main aux entreprises si on veut vraiment leur redonner de la compétitivité. Cela peut être basique. Par exemple, le CICE est un crédit d’impôt que l’on n’obtient qu’après avoir tout payé, ce qui peut prendre jusqu’à 24 mois. Il serait plus facile qu’au moment où l’on règle les charges sociales, les salaires, la MSA gère tout et évite ainsi à l’entreprise de faire une avance de trésorerie. Ce serait plus simple en termes de papiers à remplir, et cela éviterait au gouvernement de

connaître en retard les besoins des employeurs. Récemment, il y a tout de même eu des avancées sur l’apprentissage, puisque nous aurons des déclarations à faire au lieu de demandes d’autorisation, mais avec 41 000 contrats sur les 1,2 million du secteur agricole, l’apprentissage n’est qu’un petit volet de l’emploi en agriculture. Il faudrait arriver à simplifier également dans les autres domaines.

AAVA : Vous étiez présent aux côtés de Xavier Beulin, président de la FNSEA, au rendez-vous du 4 juin avec Manuel Valls. Qu’avez-vous évoqué avec le Premier ministre ? J. V. : On a besoin de redéfinir un certain nombre de critères en matière de papiers, de déclarations, d’entrée et de sortie d’une entreprise pour les salariés… Il faut rendre les disposit i fs beaucoup plus souples, et éviter que

les employeurs préfèrent se tourner vers des prestataires de service au lieu de favori-ser l’emploi local. Il faut aussi mettre en place des mesures d’accompagnement spéci-fiques pour les très petites entreprises, nombreuses en agriculture, au-delà du coût du travail : l’Etat doit investir pour éviter les situations précaires. Il est également nécessaire de définir un schéma d’accom-pagnement financier pour les toutes petites entreprises, les entreprises qui embauchent pour la première fois, et de développer un accompagne-ment pour les groupements d’employeurs. Avec un maître mot, la simplification.

Nous aurions également souhaité davantage d’annonces concrètes, en particulier en ce qui concerne l’intersectoriel, pour la mutualisation d’em-ploi comme les commerciaux, les juristes, entre des entre-prises de secteurs différents. Nous espérons être entendus, d’autant plus que les TPE embauchent aujourd’hui dans le milieu agricole, un domaine qui a l’avantage de créer de l’emploi dans les territoires les plus reculés de France. Encourager le développement du secteur, c’est donc aussi éviter de vider les campagnes en poussant vers les villes les populations en quête d’emploi.

«Il faut aussi mettre en place des mesures d’accompagnement spécifiques pour les très petites entreprises, nombreuses en agriculture, au-delà du coût du travail : l’Etat doit investir pour éviter les situations précaires.»

C’est une première… Dimanche 14 juin, le Président de la République, François Hollande, qui a ouvert la 18ème édition de Vinexpo, au parc des expositions de Bordeaux. Pour les organisateurs du salon, «la participation exceptionnelle du Président de la République à la cérémonie d’ouverture de Vinexpo marque le soutien de l’État à la filière des vins et spiritueux, et la reconnaissance du rôle essentiel joué par le salon bordelais dans l’animation de ce secteur économique majeur.» L’occasion aussi de préciser la position du chef de l’Etat sur l’amendement de la Loi Evin (voir en page 6).

Zoom

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Panorama

Ils ont dit“Pour le vin nous parlons de découverte, de patri-

moine, de culture, d’histoire, de consommation responsable. Nous tenons ce discours tout le temps et nous avons tous le même message. > Bernard Farges, président du CIVB lors de la

conférence de presse tenue à Vinexpo le 16 juin pour la présentation de Bordeaux Fête le vin dans le monde

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Une logique urbaine et technocratiqueTERRITOIRE Malgré un a priori favorable de l’ensemble de la classe politique, la ruralité ne bénéficie pas de politiques adaptées pour permettre l’égal accès des populations rurales aux services publics et au public.Les politiques de droite ou de gauche n’ont jamais concré-tisé leur discours en faveur de la ruralité. Le groupe monde rural présidé par Daniel Prieur, par ailleurs secrétaire général adjoint de la FNSEA, en a en fait une nouvelle fois le constat lors du débat organisé, le 9 juin, à la FNSEA sur le thème «Quelles réponses des territoires ruraux face aux nouveaux défis de la ruralité».

Disparition des services publicsC’est notamment l’avis de Vanick Berbérian, maire de Gargilesse-Dampierre dans l’Indre et président de l’Asso-ciation des maires ruraux de France (AMRF). «On nous joue de la mandoline sur les territoires ruraux». Politiques comme socio-professionnels déplorent, en effet, qu’aucune politique ne soit parvenue à mettre un terme à la dispa-rition des services publics (santé, écoles, transports), à résoudre la fracture numérique et à redonner de l’attractivité économique aux zones rurales. «Les agriculteurs sont les plus concernés par le devenir du monde rural qui fait figure de parent pauvre», s’inquiète Henri Biès-Péré, représentant la

FNSEA au Groupe monde rural.Certes, les politiques en faveur de la ruralité en sont restés au stade du discours, mais les élus pointent aussi la respon-sabilité d’un certain nombre d’habitants, qui perçoivent les espaces ruraux comme des territoires figés, qu’il faut soustraire au développement économique.

NostalgieC’est l’avis de Vanick Berbérian : «Il y a un a priori positif (ndlr pour la ruralité). Mais il y a aussi de la nostalgie que nous traînons comme un boulet»,

a-t-il déclaré. Sentiment partagé par Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine. «Les gens sont nostalgiques d’un monde qu’ils n’ont pas connu et il y a une idéalisation bucolique qui pose problème», notam-ment chez les néoruraux qui ne considèrent pas les terri-toires ruraux comme des zones d’activité économique, déplore-t-elle. «Comment fait-on de la cohabitation avec des gens qui viennent de la ville et qui trouvent gênante la présence des vaches», ajoute-t-elle. «On met les territoires ruraux sous cloche», a déploré un participant

Les néoruraux ne considèrent pas les territoires ruraux comme des zones d’activité économique.

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Politique

a des réciprocités à inventer pour éviter la concentration urbaine», plaide Alain Calmette, député PS du Cantal.

DémographieLa nouvelle loi NOTRe sur l’organisation territoriale, en discussion au Parlement, permettra-t-elle de corriger le tir ? Non, répond sans ambigüité Vanick Berbérian : «la réforme territoriale est inspirée par une vision urbaine et technocra-tique». «Est-ce que c’est l’urbain qui va imaginer le bonheur des ruraux ?», redoute Rachel Paillard, maire de Bouzy dans la Marne et conseillère régio-nale de Champagne-Ardenne, à propos de cette loi. Alain Calmette, député PS du Cantal, se veut plus nuancé en souli-gnant que ce n’est pas l’organi-sation territoriale qui peut tout faire. «L’organisation actuelle n’a pas empêché le déclin des territoires. Les services publics en milieu rural ont suivi la pente de la démographie. L’impact de la réforme est important, mais pas obligatoire», observe-t-il. Tout en soulignant que le renforcement des intercommu-nalités dans la loi NOTRe est «la chance des communes», en matière de santé, d’éducation et de maintien des services publics à la campagne.

au débat, en multipliant les contraintes et les zonages qui brident l’activité économique en zone rurale. Pourtant tout le monde est bien d’accord qu’il faut éviter les concentrations urbaines «qui sont violentes et agressives». Les uns et les autres insistent sur des poli-tiques complémentaires, asso-ciant villes et campagnes et non pas pour des politiques de la ville d’une part et des politiques rurales d’autre part qui s’ignorent. «Nous devons jouer la complémentarité entre ville et campagne. On ne peut continuer à concentrer des populations en ville. Il y

Et aussi

Représentation des territoiresPas de quoi cependant lever les inquiétudes des ruraux. «Les décisions prises ne vont pas dans le sens du monde rural. Où va-t-on retrouver des élus ruraux pour porter la voix des ruraux ?», s’interroge Henri Biès-Péré. Quand on sait par exemple que le Cantal, département rural par excellence n’aura que quatre élus dans la grande région associant l’Auvergne et Rhône-Alpes. Même si Marc-Etienne Pinauldt, directeur du Commissariat général à l’égalité des territoires se veut rassurant en rappelant les dernières mesures annoncées par Manuel Valls en mars dernier : la disparition des zones blanches en matière de télé-phonie mobile, d’ici la fin 2016, la couverture de la totalité du territoire d’ici mi-2017, la création de 200 maisons de santé supplémentaires en plus des 1 000 déjà prévues et l’accéléra-tion de la mise en place des 1 000 maisons de service publics en 2016, au lieu de 2 017 initialement programmée. Au bout du compte, face aux difficultés à prendre en compte les attentes du monde rural, ne faudrait-il pas associer à la représentation démocratique «un scrutin complémentaire représentant les territoires ?», comme le propose Daniel Prieur, le président du Groupe monde rural, pour que les politiques publiques ne se concentrent pas uniquement sur la démographie.

À l’occasion de Vinexpo, la Chambre d’Agriculture et les Œnocentres ont procédé à l’élection du PAPE (Prix de l’Article de Presse Écrit sur la viticulture girondine). Le jury composé de 11 membres issus du secteur viti-vini-cole girondin a choisi de sacrer la journaliste et dégustatrice Barbara Schroeder (Vinum) pour son article «Un monde passionnant», paru en mars 2015 et valorisant les vignerons bordelais. Suzanne Mustacich a reçu le «Prix spécial du jury» pour un article paru dans The Wine Spectator et consacré à la culture de la vigne dans les zones de conflits au Moyen-Orient. Un trophée en cristal et une dotation de 200 bouteilles de Bordeaux ont été remis aux journalistes des mains de Bernard Artigue, président de la Chambre d’agriculture.

Le temps d’une image

Loi Evin : le gouvernement revoit la copieLÉGISLATION Les messages faisant référence aux territoires, aux terroirs et aux indications géographiques ne seront plus considérés comme «de la publicité ou de la propagande», indique l’amendement déposé par le gouvernement qui sera inséré dans la loi Macron.Le gouvernement a déposé un amendement relatif à la «clarifi-cation» de la loi Evin qui devrait être intégré à la loi Macron en cours d’adoption en deuxième lecture à l’Assemblée natio-nale. Le texte est à présent en seconde lecture au Sénat avant son adoption définitive par les députés en juillet.

ClarificationLe texte répond à l’engagement de François Hollande, dimanche dernier au salon Vinexpo de Bordeaux, de «préserver la loi Evin» tout en la «clarifiant». Il vise à protéger le contenu des publicités pour les boissons alcoolisées «disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine, ou protégée». Les messages pour ces produits ne seront pas considérés comme de la publicité ou de la propagande dès lors qu’ils sont relatifs «à une région de production, à une toponymie, à une référence ou à une indica-tion géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés». La loi exonè-rerait ainsi en particulier les communications en faveur de

l’œnotourisme. L’amendement n°1195 remplacera ainsi au sein de la loi Macron celui intro-duit par Gérard César sénateur-maire de Rauzan et qui avait été adopté par le Sénat en mai. Cet amendement bénéficiait du soutien du monde viticole. Le gouvernement ayant engagé sa responsabilité sur le projet de loi et à moins d’un très improbable vote de censure, c’est donc cette formulation qui devrait être retenue dans la loi. Le président de la République a émis le souhait, mardi 16 juin,

que la loi entre en vigueur avant le 14 juillet prochain.

ResponsabilitéInterrogé par Europe 1, le 17 juin, Gérard César s’est montré satisfait. «A priori, nous avons davantage de possibi-lités de faire de la communi-cation, et pas de la publicité, sur les régions viticoles, leurs paysages, l’art de vivre, la gastronomie.»De son côté, Joël Forgeau, président de l’association Vin & Société indiquait «cette

La loi exonèrerait en particulier les communications en faveur de l’œnotourisme.

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Politique

journalistes et les acteurs de l’œnotourisme concernés par les conditions d’application de la loi Évin. C’est un signal positif adressé à toutes les régions viticoles, véritables poumons économiques pour notre pays. Ce choix politique est un choix de raison et d’efficacité».Catherine Quéré, députée de la Charente-Maritime et prési-dente du Groupe d’études Viticulture soulignait «sans remettre en cause les exigences de santé publique, est-il besoin de rappeler le poids écono-mique et le levier de croissance que représente la viticulture pour notre pays… 500 000 emplois, 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 12 millions d’œnotouristes par an dont 40 % d’étrangers.»

situation devrait donner un cadre légal clair pour les

Et aussi

Ecophyto : appel pour «remettre du pragmatisme»Suite à la mise en consultation publique du plan ecophyto 2, le Conseil de l’agriculture française (FNSEA, JA, APCA, Coop de France) a lancé, le 10 juin, un appel à Manuel Valls pour «remettre du pragmatisme dans l’approche de la politique publique sur l’environnement». «Ce plan doit fixer des objec-tifs réalisables en fonction des alternatives disponibles dans les cinq prochaines années». Or, selon le CAF, la proposition actuelle va accélérer le retrait de molécules, laissant les cultures sans protection. «Notre appel n’est pas un refus dogmatique du progrès, bien au contraire. Nous disons oui à un nouveau plan ecophyto, mais dans le respect du savoir-faire des agriculteurs et des acteurs de la filière. Nous sommes engagés depuis longtemps et nous continuerons à l’être pour une agriculture plus respectueuse de la santé et de l’environnement.» Le CAF propose de développer la recherche et l’innovation opérationnelles pour identifier des solutions viables et innovantes.

UE : Accord sur un nouveau règlement «agriculture biologique»Réunis le 16 juin, les ministres de l’Agriculture des Vingt-huit sont parvenus, le 16 juin, à un accord sur un nouveau règle-ment «agriculture biologique». Ce compromis, trouvé deux ans après la première proposition de la Commission européenne vise à harmoniser les règles européennes de la production biologique ainsi que les contrôles. S’agissant des contrôles, il est précisé que la période entre deux contrôles chez les opéra-teurs ne devra pas excéder 30 mois et non plus trois ans. Ce qui n’empêche pas les pays de procéder à des contrôles plus fréquents, comme en France, où ils sont annuels. Sur l’autre sujet qui faisait encore débat, les résidus de pesticides, l’accord prévoit que les Etats membres qui ont des règles particulières interdisant aux produits contenant des substances non autori-sées au-delà d’un certain seuil d’être commercialisés en tant que produits biologiques peuvent continuer à appliquer ces règles jusqu’au 31 décembre 2020.

Les déclarations PAC sont un casse-tête pour les agriculteurs. Il y a quelques semaines (lire l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain du 22 mai en page 5), la FDSEA a invité les députés et sénateurs de la Gironde à constater par eux-mêmes la complexité de la situation et l’extrême difficulté à compléter certaines déclarations PAC, en pre-nant part à la saisie d’un dossier PAC. En assistant, ce 12 juin au matin à une télédéclaration PAC, la députée Sandrine Doucet, pourtant élue d’une circonscription urbaine a compris l’intérêt de se saisir du problème, car l’alimentation saine de tous les Français et l’équilibre des territoires dépendent du maintien d’une agriculture nombreuse et performante dans les campagnes.

Le temps d’une image

Grande région : le chantier avanceRÉGION Les Chambres départementales et régionales d’agriculture d’Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes se sont réunies le 3 juin à La Rochelle pour poursuivre le projet d’organisation des Chambres d’agriculture et préparer la création de la Chambre régionale au 1er janvier 2016. «Si le projet est complexe et les défis à relever nombreux, l’am-bition est claire, il s’agit d’orga-niser le réseau pour défendre, représenter et accompagner tous les agriculteurs, les actifs agricoles, les entreprises, les filières sur le territoire de la plus grande région agricole française.» Les présidents des Chambres d’agriculture d’Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes (ALPC), après une première réunion à Périgueux le 8 avril, se sont retrouvés, le 3 juin, à La Rochelle pour préparer la mise en place d’une Chambre régionale d’agriculture unique. Cette création est conduite par les 12 chambres départemen-tales. Elle résulte de l’applica-tion de la réforme territoriale. Il n’y aura plus qu’une Chambre régionale d’agriculture au 1er

janvier 2016 et ceci en appli-cation du code rural.

Un projet politiqueAprès une première phase de collecte et d’analyse de données sur les organisa-tions actuelles, l’objectif était d’engager dès maintenant les

chantiers les plus importants, les plus structurants pour l’en-semble des chambres et vitaux pour la future chambre régio-nale. En préalable à la création de la chambre régionale, les élus porteront un projet poli-tique qui s’appuiera sur les projets agricoles des chambres régionales actuelles et qui

seront remis en perspective à l’échelle de la nouvelle région. Ce projet politique traduira les grandes orientations et portera les ambitions de la profession pour l’agriculture, les filières et les actifs agricoles. Ce projet qui sera proposé à la session d’installation de la nouvelle Chambre rég ionale sera

La deuxième réunion d’organisation de la future grande Chambre régionale d’agriculture s’est tenue à La Rochelle, le 3 juin.

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Politique

soutenu notamment auprès du futur Conseil Régional.

Une organisation qui se met en placeLa chambre régionale devra fonctionner dès le 1er janvier 2016 tant sur le plan de l’or-ganisation professionnelle qu’administrative. Les prési-dents ont retenu la date du 29 octobre 2015 pour installer la nouvelle chambre et procéder à l’élection de son président et du bureau. A l’unanimité, les présidents ont décidé d’enga-ger les chantiers pour que les fonctions vitales de la Chambre régionale d’agriculture soient en place au 1er janvier 2016 avec le transfert des person-nels, une comptabilité unique, un système informatique et des outils et moyens de communi-cation opérationnels.Les présidents ont aussi décidé

que l’organisation profession-nelle et administrative de la nouvelle chambre sera conduite sous l’autorité de la nouvelle équipe d’élus et de direction. Cette organisation sera élabo-rée à partir des éléments produits par les chantiers qu’ils ont décidés d’engager dès aujourd’hui notamment sur les fonctions support (ressources humaines, système d’informa-tion, administration-finances), les actions de communication et certains dossiers nécessitant des prises de positions poli-tiques communes à l’échelle de la grande région comme sur l’installation.Les présidents se sont donné rendez-vous le 9 septembre pour formaliser le projet poli-tique agricole et préparer la session portant la création de la chambre régionale.La finalité est d’assurer la repré-sentation des agriculteurs de cette nouvelle grande région, avec l’ambition de répondre à la diversité des territoires et des marchés, grâce à l’opportunité nouvelle de travailler en plus grande cohérence, par exemple par bassin de production. «Cet établissement consulaire repré-sentera la première région agri-cole d’Europe et pourra donc peser de tout son poids pour représenter les intérêts de la profession agricole en région, sur le plan national, voire européen, et accompagner l’agriculture face aux enjeux économiques, sociaux et envi-ronnementaux en pleine évolu-tion» ont conclu les présidents.

«L’ambiance générale est celle d’une crise sans précédent», a commenté Florent Dornier, secrétaire général de Jeunes agriculteurs au matin du dernier jour de leur congrès annuel. «Les jeunes attendent des réponses, des actes, pas des discours» a-t-il poursuivi. Parmi les préoccupations fortes de JA figure bien sûr la crise au sein de la majorité des filières. Les résultats de la table-ronde bovine du 17 juin sont «un premier pas», souligne le président JA Thomas Diemer, mais «on attend que cela se concrétise sur nos fermes», «on restera mobilisés jusqu’à ce que les cours soient décents». L’environnement a également pris une place importante au sein des débats, JA ne voulant plus laisser aux autres la communication autour du métier, d’autant plus qu’entre l’examen de la loi biodiversité en cours et la nouvelle version du plan Ecophyto attendu pour juillet, l’actualité est riche.

Le temps d’une image

ŒNOLOGIE Préparation à la mise en bouteilles : la dernière ligne droite.

Une année de travai l au vignoble, une saison de vini-fication, un élevage approprié et voilà l’heure du conditionne-ment qui a sonné. Pour que le consommateur soit satisfait, il est primordial de bien préparer les vins à cette étape ultime.

Analyses microbiologiquesL’information intéressante est la présence ou l’absence dans le vin à conditionner de micro-organismes à éliminer. Des analyses par épifluores-cence sur des vins condition-nés destinés à l’exportation révèlent que 30 % des vins abritent des levures vivantes, en activité. Il y a un grand risque que les levures en question soient de l’espèce Brettanomyces bruxellensis, bien connue pour sa signature phénolée. Ces résultats sont inquiétants puisque des Brettanomyces bruxellensis vivantes ont été retrouvées récemment dans des bouteilles datant du début du XXème siècle. Autant dire que ces vins expor-tés contenant au moins une levure vivante présentent toutes les conditions pour exprimer rapidement le carac-tère phénolé.Or «rien ne ressemble plus à un vin réduit ou marqué par les Brettanomyces qu’un autre vin réduit ou marqué par les Brettanomyces, quelle que soit la distance qui sépare les vignobles ou le profil aroma-tique des cépages.» (Philippe Mathias, Clos de l’Anhel).Les résultats des analyses microbiologiques permettront de déduire la porosité sur laquelle le vin devra passer pour être nettoyé des microor-ganismes gênants pour sa vie en bouteille. En la comparant à la filtrabilité du vin, les étapes de sa préparation peuvent alors être déterminées pour que sa filtration ne soit pas un traumatisme.

Le collageLe collage a deux objectifs : l’amélioration organoleptique et la clarification du vin. Il aura un impact d’autant plus favorable que sa mise en œuvre aura été minutieuse.Chaque année les œnocentres procèdent à des essais . Ils permettent d’évaluer les performances de toutes les colles disponibles sur les vins du nouveau millésime à

conditionner. Puis ils sélec-tionnen les meilleures moda-lités. Elles seront appliquées en laboratoire à tous les vins dont ils assurent la préparation. Dégustées à l’aveugle et dans un ordre aléatoire, elles sont comparées au vin témoin. Une modalité de collage sera appli-quée si le résultat obtenu est au moins aussi bon que le vin non collé sur le plan organoleptique.Ces essais deviennent indis-pensables aux yeux des producteurs une fois qu’ils ont participé à ces dégustations. Elles leur montrent en effet les différences importantes entre les modalitésLe collage en grand volume peut alors avoir lieu.A l’issue du collage, le produc-teur procède à la levée de colle. Celle-ci doit être réalisée avec minutie et tact. Le vin conserve ainsi les avantages de sa clari-fication : une amélioration de sa filtrabilité et une élimination de la majeure partie de ses microorganismes.

Mesure de la filtrabilité du vin Le Coefficient de Filtration Lamothe Abiet (CFLA) est un paramètre qui permet de déterminer la capacité du vin à passer sur un média filtrant sans le colmater. Il nécessite un équipement de laboratoire particulier. Lors de son stage à l’œnocentre de Pauillac, Amélie

Dussurgey a mis en évidence que la turbidité ne reflète pas la filtrabilité d’un vin.Deux indices ont montré de bonnes performances dans ce domaine : le CFLA et le Vmax à deux membranes.Le CFLA indique la porosité la plus serrée à travers laquelle le vin peut passer sans colmatage.

Autres ajustementsAvant le tirage, d’autres para-mètres peuvent être contrôlés et ajustés. La teneur en CO2 est à adap-ter, en rouge comme en blanc et en rosé. La teneur en SO2, enfin, doit être ajustée en tenant compte des étapes qui séparent encore le vin de la bouteille.En conclusion, toutes les étapes qui précèdent peuvent ne pas être appliquées à tous les vins. L’essentiel est que la décision soit prise en connais-sance de cause, avec les résul-tats d’analyse et d’essais qui confortent le producteur dans ses choix. En revanche, un itinéraire tech-nique appliqué à l’aveuglette sans éléments scientifiques pour l’étayer peut conduire soit à un zèle de traitements sur un vin qui n’en a pas besoin, soit à une préparation laxiste qui décevra le client quand il ouvrira la bouteille.Dans un sens comme dans l’autre, les excès de zèle ou

Le conditionnement est une étape cruciale qui ne doit pas être un traumatisme. Grâce à une approche raisonnée et anticipée de leur mise en bou-teilles, ces vins conserveront toutes leurs qualités jusqu’à leur ouverture par un consommateur heureux de ses achats. Les étapes successives de leur préparation contribueront à préserver leur potentiel organoleptique et à harmoniser leur expression. A contrario, des traitements omis, bâclés ou inadaptés pourront avoir des conséquences négatives irréversibles. Ils priveront alors l’acquéreur d’une partie de son plaisir et le producteur de la valorisation complète de son travail.

Et aussi

Essai de gomme arabiqueLa gomme arabique présente le double avantage qu’elle peut stabiliser la matière colorante des vins rouges tout en contribuant à leur amélioration organoleptique.Les œnocentres réalisent chaque année, au même titre que pour les colles, une série d’essais mettant en œuvre la soixan-taine de gommes arabiques présentes sur le marché. Ils déter-minent ainsi lesquelles seront les plus intéressantes pour les futurs essais sur le millésime à embouteiller prochainement.Là encore, les essais réalisés conjointement à la mesure du CFLA sont dégustés dans un ordre aléatoire et à l’aveugle. Certains vins peuvent se marier avec de fortes doses de gomme alors que d’autres ne la supporteront pas.Attention, de par son effet colloïde protecteur, la gomme devient colmatante peu de temps après son ajout. Il est donc conseillé de ne l’ajouter que le jour de la mise. L’idéal serait de l’intégrer au niveau de la cloche de tirage à l’aide d’une pompe doseuse couplée à la pompe d’alimen-tation en vin. Malheureusement, peu de chaînes, fixes ou mobiles, en sont équipées. Avis aux prestataires.

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Technique

Le vin à la loupe

ContactChristophe Coupez, Chambre d’agriculture de la Gironde, directeur de l’œnocentres de Pauillac

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

de certitude ne serviront ni le vin, ni celui qui l’a fait, ni celui qui le boira.Quels que soient vos délais avant le conditionnement du

vin, il existe une procédure de préparation adaptée qui peut lui être appliquée. Ne rien faire et subir demeurent les pires solutions.

L’emploi des jeunes saisonniersSAISON Les travaux saisonniers peuvent être proposés à des jeunes scolaires ou étudiants durant les vacances mais ces emplois sont soumis à des règles particulières.La rédaction du contrat de travail s’impose pour un emploi à durée limitée pendant les vacances scolaires. La prépara-tion de ce contrat conduit l’em-ployeur à prendre en compte les règles suivantes. Une autorisa-tion parentale est requise pour l’emploi de jeunes de moins de 18 ans. Entre 14 et 16 ans, l’employeur doit, en outre, effectuer une déclaration à l’inspecteur du travail, section agricole de l’UT de la DIRECCTE. Cette décla-ration est faite avant la date d’embauche. Elle précise le nombre de jeunes concernés, leurs noms, prénoms et âges ainsi que la nature des travaux confiés et les lieux d’exécution. Ces jeunes sont autorisés à travailler pendant les vacances scolaires comptant au moins 7 jours. Ils ne doivent pas travail-ler plus de la moitié de leurs vacances.

Une autorisation parentale est requise pour l’emploi de jeunes de moins de 18 ans.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Technique

RémunérationLa rémunération des jeunes doit être au moins égale au SMIC minoré de 20 % pour les moins de 17 ans et de 10 % entre 17 et 18 ans. Ces déduc-tions ne sont toutefois pas applicables aux jeunes justifiant d’au moins 6 mois de pratique

professionnelle dans la branche d’activité ou en cas de salaire au rendement. La rémunération est majorée de l’indemnité de congés payés.

Durée de travailLa durée du travail des jeunes quant à elle dépend de leur âge.

Dans tous les cas, une pause de 30 minutes toutes les 4,5 heures de travail est obligatoire.Les durées de travail quoti-dienne et hebdomadaire maxi-males sont de 8 heures par jour et 35 heures par semaine pour les moins de 18 ans*, 7 heures par jour et 35 heures

par semaine pour les moins de 16 ans, 7 heures par jour et 32 heures par semaine pour les moins de 15 ans.Le repos quotidien est d’au moins 12 heures consécutives pour les moins de 18 ans et d’au moins 14 heures consé-cutives pour les autres.Le repos hebdomadaire est d’auu moins 2 jours consécu-tifs. Le travail le dimanche est interdit pour les moins de 16 ans. Le travail les jours fériés est interdit pour tous. En ce qui concerne le travail de nuit, il est interdit entre 22 heures à 6 heures pour les moins de 18 ans et entre 20 heures et 6 heures pour les autres.

Service employeurs, FDSEA de la Gironde,

tél. 05 56 00 73 67

* Des dérogations exceptionnelles peuvent être accordées par l’inspecteur du travail.

PORTRAIT L’Avenir Agricole et Viticole Aquitain continue ses rencontres avec des éleveurs de Gironde. Cap à Lamarque-en-Médoc, chez Alain Duvialard. «S’il manque du fourrage je ferai du regain et au pire j’irai faucher des roseaux. Cela vaut bien la luzerne…».

Prairies naturelles exclusivementJeudi 10 juin. Depuis plusieurs jours Alain Duvialard éleveur de vaches laitières à Lamarque en Médoc regarde avec une certaine appréhension le beau temps qui s’installe en Gironde. Si pour faire les foins, c’est pain béni, par contre, la séche-resse qui semble commencer à s’installer n’est pas de bonne augure pour son élevage. «S’il ne se met pas à pleuvoir je vais être obligé d’entamer mes stocks de fourrage». Il sait que pour boucler l’année, nourrir ses quarante mères et ses vingt cinq génisses il lui faut envi-ron 1 000 à 1 100 bottes de foin par an. Et le tout doit être bouclé en un mois à un mois et demi. La marge de manœuvre est faible. Il sait aussi que si la sécheresse persiste l’herbe va épier une seconde fois. Le foin sera alors moins appétent. Car ici, et Alain en est très fier, son exploitation est exclusi-vement conduite en prairies naturelles. «Sur les cinquante hectares de prairies à base de dactyle, fétuque et trèfle blanc mes laitières sont en pâture et le reste de leur alimenta-tion est assurée par le foin. Exclusivement».

Vente directeUn beau challenge pour cet éleveur. Un «plus» pour ses clients car Alain cultive avec un certain succès la vente du lait à la ferme. Plus de 20 000 litres par an - «j’espère arriver à 40 000 litres» - pour une production totale de 311 000 litres commercialisés à la coopérative Sodial. Dans ce Médoc où, généralement, ce sont les exploitations viti-coles qui pratiquent l’accueil à la propriété, Alain est l’un des rares éleveurs de la presqu’île qui tire son épingle du jeu avec la vente directe. Il faut dire qu’il a des atouts. Avec son sourire et ses yeux qui pétillent, sa bonne humeur et son sens de l’hu-mour, son esprit vif et malicieux

toujours prêt à démarrer au quart de tour, Daniel ne laisse pas indifférent. Avec lui les clients viennent chercher du lait. Mais pas seulement. Il engage facilement la conversa-tion, s’enrichit de l’expérience et du vécu des autres. Samedi prochain, des agriculteurs du Burkina Faso – amenés par une association locale- viennent à sa rencontre. Avec eux, il va échanger. D’éleveurs à éleveurs. Il revendique haut et fort sa passion pour l’élevage. «Je suis comme Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit».

Safran du MédocAprès un BEPA au lycée agricole de Blanquefort puis un bac pro en Charente maritime, c’est

Alain Duvialard revendique haut et fort sa passion pour l’élevage.

09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Technique

En Médoc, vente directe de… lait

donc tout naturellement qu’il devient éleveur. Comme sala-rié dans une exploitation de la périphérie bordelaise pendant une petite dizaine d’années puis sur l’exploitation familiale ensuite. Dans le même temps, quelques heures par jour, il était peseur pour le contrôle laitier de la Gironde. En 1980, avec les parents il quitte Listrac pour Lamarque où il s’installe à son tour en 2001. L’exploitation est

Et aussi

La filière caprine lance ses logos Viandes de France Quelques mois après la création d’une section caprins à l’inter-profession bétail et viande (Interbev), les professionnels du secteur annoncent, le 4 juin dans un communiqué, la création des signatures «viande de chevreau française» et «viande de chèvre française», pour des viandes et abats de caprins nés, élevés, abattus et transformés en France. Après la récente inté-gration d’Interbev, il s’agissait de l’une des premières actions qui aient été souhaitées unanimement par les professionnels. Des logos Viandes de France existent déjà dans les filières porcines, volaille, viande bovine, chevaline et ovine.

Nappes phréatiques : niveau normal selon le BRGM Selon le Bureau de recherches géologiques et minières, le niveau de la plupart des nappes d’eau (82 %) affichait «un normal à supérieur à la normale» au 1er juin 2015. La situation traduit, sur la plus grande partie du territoire une recharge hivernale «moyenne» sur la période de septembre 2015 à mai 2015. Néanmoins, quelques secteurs affichent une situation plus favorable (niveau supérieur à la normale). C’est le cas de la vallée du Rhône, du bassin Artois-Picardie, de la Vendée, de quelques nappes amont pyrénéennes et de l’Alsace. Quant à la pluviométrie du mois de mai, elle a été déficitaire de 30 % en moyenne sur l’ensemble de la France, le temps sec a dominé sur la majeure partie du pays, dans la continuité du mois d’avril. Le déficit a été supérieur à 50 % dans le Sud-Ouest et le Massif central. Du Languedoc à la Provence, il a dépassé 80 %. En revanche, les Pays de Loire, les Charentes, le sud des Vosges et le nord des Alpes ont connu une pluviométrie excédentaire. En Savoie et Haute-Savoie, l’excédent a atteint 50 %.

Au congrès de la Confédération VinIGP (la confédération des vins sous indication géographique protégée), qui s’est tenu à Nantes le 11 juin, la simplification de la politique européenne de qualité, qui n’est pas sans risque selon les professionnels, a fait l’objet d’un débat. En effet, la Commission envisage de fusionner quatre règlements communautaires spécifiques (produits agroalimentaires, vins, spiritueux, vins aromatisés). Or, les vignerons de vins IGP tiennent à une spécificité qui maintient à un niveau élevé l’exigence de garantie de pro-venance : le vin, mais aussi le raisin, doivent provenir du territoire IGP. Cette exigence de l’origine de la matière première n’est pas requise pour les produits agroalimentaires. «Ces différences tiennent compte d’une longue tradition et d’un savoir-faire qui ont façonné le secteur des vins à IG», a indiqué Christelle Jacquemot, directrice de VinIGP.

Le temps d’une image

à deux pas de l’estuaire. L’hiver, lorsque l’eau monte dangereu-sement, il faut mettre le foin à l’abri. Mais ce climat tempéré a aussi des avantages. Il lui a permis d’installer sur 600 mètres carrés une culture de safran à la marque déposée «Safran du Médoc». Une autre passion. Pour la récolte, il lui suffit d’un appel sur Facebook et les amis viennent prêter main forte. Une matinée de bonne humeur et de convivialité assurées.

DemainMais aujourd’hui, Alain sait qu’il va falloir envisager l’avenir sans doute autrement. L’aide précieuse apportée par sa mère pour la traite ne va pas durer éternellement. Et alors, il se pourrait très bien que l’élevage laitier soit un jour remplacé par des vaches allaitantes ou… par une culture de peupliers. Ou les deux à la fois. Il argu-mente, chiffres à l’appui. Mais là encore n’est-ce pas l’esprit facétieux d’Alain qui joue des tours ? Allez savoir...

G. Marcusse-Artigue

10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Dossier

Les principaux équipements étudiésEGRENAGE De nouveaux équipements au banc d’essai.

Bilan des résultats. MATÉRIEL Les 3 principaux équipements d’égrenage sont étudiés par Vinopôle. Description.En parallèle, de l’automatisa-

tion des équipements de tri de la vendange observée ces dernières années, de nouveaux équipements regroupant égre-nage (secouage, oscillation) et tri automatisé pour des vendanges récoltées manuellement, sont proposés depuis cinq ans et se développent dans plusieurs régions viticoles. Une étude est menée par le Vinopôle, à l’ini-tiative de l’IFV Pôle Bordeaux-Aquitaine en collaboration avec la Chambre d’agriculture de la Gironde. Ces travaux reçoivent le soutien financier du CIVB, de la Région Aquitaine et de France Agrimer.L’efficacité de l’égrenage et du tri, c’est-à-dire le pourcentage en poids de déchets éliminés et la qualité de cet égrenage (carac-térisation des déchets élimi-nés, respect de l’intégrité de la vendange) sont déterminés. Un certain nombre de points forts et points faibles sont repérés lors de ces essais, au niveau par exemple de la facilité de réglage, de démontage et de nettoyage.

Conditions réellesLes essais sont réalisés sur site en conditions réelles. Une parcelle homogène est choisie pour chaque essai, sur laquelle un suivi de maturité est réalisé ainsi qu’une évaluation du potentiel de la vendange à la récolte.Chaque équipement est étudié sur 3 bennes homogènes de vendange (répétition récolte un rang sur trois).Le réglage de l’équipement est réalisé par le constructeur. Les essais sont réalisés sur de la vendange récoltée manuellement.Les vendanges traitées sont

récoltées à maturité et leur état sanitaire est correct. Ceci place les équipements étudiés dans de bonnes conditions d’utilisation. Lors de ces essais, la quantité moyenne de vendange traitée par les égreneurs est de 3x1 tonne par modalité. Le débit moyen des chantiers de réception est de 5t/h (de 2 à 10 t/h). Le pourcentage de débris avant et après égrappage varie selon le mode de récolte. En récolte manuelle, ce pour-centage est de 7 % en moyenne avant égrappage. Dans le cadre des essais, ce dernier est en moyenne de 6 % de (4 à 9 %). En ce qui concerne le pourcentage de débris après égrenage, on estime qu’une vendange est propre ou bien égrappée et triée lorsque le pourcentage de déchets après éraflage et tri et avant encuvage est inférieur à 0.2 %.Dans le cadre de nos essais, ce pourcentage est de 0.3 % en moyenne ce qui est tout à fait satisfaisant.

Qualité satisfaisanteLes résultats montrent que la qualité d’égrenage et le compor-tement de ces nouveaux matériels sont satisfaisants et équivalents à ceux d’un égrappoir de chai bien réglé, si l’on se réfère notamment aux précédents résultats obtenus de 1996 à 2000 sur le comporte-ment des égrappoirs. L’efficacité moyenne de ces égre-neurs est de 93 %, de 84 à 97 %. Le pourcentage moyen de déchets dans la vendange après traite-ment est de 0, 3 %. Les pertes de vendange sont de 1, 2 % en moyenne (0, 2 à 4, 1 %) selon les conditions des essais, soit 2 à 40 kg de raisins pour une tonne de vendange.

Ces équipements respectent bien l’intégrité des baies et des rafles, l’intensité de dilacération des rafles est de 3 % en moyenne de 0, 8 à 5, 3 %, ce qui est très correct et pour information, sur les précédents essais comparatifs d’érafloirs, ce pourcentage était compris entre 1 à 5 %.Les rafles représentent la majorité des rejets de ces équipements (82 %). Les autres déchets sont constitués de portions de grappes (12 %), baies vertes (1, 5 %), débris divers (0, 3 %), feuilles (0, 1 %) et de pétioles (0, 1 %).

Des résultats prochesLes résultats de l’ensemble des essais réalisés sur ces trois équi-pements et notamment les essais comparatifs réalisés sur une même vendange montrent que la qualité d’égrenage de ces trois matériels est proche et qualitative.Dans les conditions de ces essais, un débit d’éraflage de 5 à 7 t/h est bien adapté aux modèles étudiés.

Projet d’investissementCes essais ont permis de mieux évaluer la qualité de l’égrenage et du tri de ces trois équipements, proposés aujourd’hui lors d’un projet d’investissement pour la réactualisation du poste de réception.Les données obtenues font ressor-tir un bon niveau de technicité de ces matériels et une qualité de travail satisfaisante plutôt homo-gène avec cependant quelques particularités. Pour ce type de matériels, il est important de rappeler que la qualité de l’égrenage et du tri est souvent plus fortement liée au cépage, à l’état de maturité de la vendange et aux réglages qu’à

Les trois principaux matériels, «Sélectiv’ProcessWinery» (Sté Pellenc), l’égreneur vibrant «le Cube» («Sté Socma») et le «Delta Oscillys» (Sté BücherVaslin), ont été étudiés depuis 2008, dans le cadre d’une étude initiée au sein du Vinopôle par l’IFV Pôle Bordeaux-Aquitaine en collabora-tion avec la Chambre d’agriculture de la Gironde.L’objectif de ces travaux est d’obte-nir des références récentes sur ces nouveaux équipements, en évaluant la qualité de travail de ces matériels en conditions réelles.

Sélectiv’ ProcessWineryCet équipement correspond à un système d’égrenage couplé à une table de tri à rouleaux. L’alimentation en vendange de la trémie peut être assurée directe-ment par une benne ou un conquêt de réception ou une bande trans-porteuse ou par des caisses à vendange.Le tapis à claire voie amène la vendange dans des égreneurs linéaires à haute fréquence. Les baies égrenées passent au travers du tapis à claire voie et tombent directement sur la table de tri à rouleaux. Les fractions de grappes non égrenées passent dans le ou les égreneurs. Les rafles et les baies tombent sur la table de tri à rouleaux. Les rouleaux pleins et crantés de la table de tri évacuent la vendange, réorientent les pétioles afin qu’ils ne tombent pas avec la vendange. Les rouleaux creux avec les picots laissent passer les baies et éliminent les rafles et pétioles. Les rafles sont éliminées grâce à une vis sans fin.Le comportement du «Sélectiv’ Process Winery» est assez proche de l’équipement précédent, en terme de qualité d’égrenage et de tri, avec une bonne élimination des débris divers et rafles. L’intégrité de la vendange est respectée (taux de jus faible et pourcentage de baies entières un peu plus important).L’intensité de dilacération des rafles est moyenne et les pertes de vendanges sont faibles.

Egreneur vibrant «le Cube»Cet équipement est proposé pour réaliser un égrappage en douceur de la vendange en décrochant les baies des rafles de la façon à respecter au mieux l’intégrité de la vendange.Il se compose de l’association d’un égrenage pendulaire associé à un

l’équipement lui-même.Il est important lors d’un inves-tissement de prendre en compte plusieurs éléments : le coût, le débit du chantier, la qualité du travail souhaitée, la facilité et la personnalisation du réglage mais aussi la qualité du SAV et

de l’appui technique.Le bilan des résultats des essais réalisés sur la même période, sur les équipements de tri méca-nique automatisé et tri optique, est en cours de réalisation et des diffusions sont prévues prochaine-ment sur le site Matévi.

Le Cube de la société Socma (Matévi F. Priou).

Delta Oscillys de Bucher Vaslin (Matévi F. Priou).

Tri de la vendange

FocusPARAMÈTRES CONTRÔLÉS> Les vendanges choisies pour les tests sont contrôlées à

divers stades du traitement.Des prélèvements d’échantillons de 10 kg de vendange sont réali-sés en cours de traitement avant et après l’égrenage.Les prélèvements ont lieu à chaque zone d’él imination

des déchets. Les échantillons sont ensuite égouttés et triés avec séparation des différents éléments indésirables : baies vertes ou altérées, rafles, pétioles, feuilles, bois et débris divers.

Qualité de l’égrenage et du tri - Bilan des résultats 2008-2012- valeurs médianes par paramètre évalué.IFV Pôle Bordeaux – Aquitaine/CA33.

Le temps d’un tableau

ContactM. Vergnes, IFV pôle Bordeaux-Aquitaine, E. Vinsonneau, F. Priou, A. Desenne, Chambre d’agriculture de la Gironde, [email protected], tél. 05 56 16 14 08

Egreneur «Cube»

Selectiv’ ProcessWinery

Delta Oscillys

Nombre d’observations 5 10 9

Débit t/h 6 5 5

Efficacité d’égrenage (%) 93 95 95

Débris après égrenage (%) 0.38 0.36 0.30

Totalité de déchets éliminés (%) 77 85 88

Pertes de vendange (%) 1.5 0.5 1.8

Baies entières après égrappage (%) 8.7 11.2 8.4

Taux de jus (%) 1.5 0.6 5.2

Intensité de dilacération(%) 4.1 3.1 2.1

système de tri Viniclean.Il est constitués de doigts d’égre-nage qui forment un couloir vertical dans lequel passent les grappes, entrainées par des disques munis de doigts souples. Par vibra-tion, les grains sont détachés et tombent avec les rafles sur une trémie vibrante à grille réglable. Les débris végétaux sont éliminés par la bande transporteuse du Viniclean. Les baies sont récupé-rées et dirigées vers le fauloir ou la pompe à vendange.En ce qui concerne l’égreneur «Cube», l’égrenage et le tri sont satisfaisants mais un pourcentage de portions de grappes un peu plus élevé est observé dans les condi-tions des essais. Le respect de l’in-tégrité de la vendange est correct dans ce cas. L’ intensité de dilacé-ration des rafles est moyenne et les pertes de vendanges, sont un peu plus importantes, mais restent raisonnables et acceptables.

Delta OscillysIl s’agit d’un égreneur à mouve-ment pendulaire dont l’éraflage est basé sur l’oscillation grande amplitude d’une ou deux cages dont l’objectif est de détacher les grains de raisin de la rafle par inertie. Ce système est proposé pour garantir l’égrenage efficace et qualitatif préservant l’intégrité des baies.Ce système d’éraflage fonctionne sans batteur, sans arbre d’égrap-page, ni cage tournante. Le mouve-ment pendulaire exercé sur la

(les) cage(s) permet de mettre les grappes en mouvement en partie amont et de donner une force graduée au fur et à mesure de leur progression dans la cage vers la partie avale. Les baies de raisin sont séparées de la rafle par inertie (principe permettant de donner au raisin une force supérieure à la force de liaison baie/pédicelle) et passent au travers des perfo-rations de la (les) cage(s). Baies et rafles sont ensuite collectées sur un trieur à rouleaux de façon à extraire l’ensemble des parties végétales issues de la récolte.Les réglages peuvent se faire en fonction du cépage par la vitesse d’oscillation ainsi que les diamètres de perforations de(s) lacage(s).Pour cet équipement, l’élimination des rafles et des débris divers est satisfaisante. Le respect de l’inté-grité de la vendange est correct (intensité de dilacération des rafles, baies entières après égrenage). Il est à noter cependant un taux de jus sensiblement plus élevé. Les pertes de vendanges, sont un peu plus importantes mais restent raisonnables et acceptables. Pour ce qui est du nettoyage de ces équipements, l’Oscillys Delta s’est avéré être facile à nettoyer.En terme de gamme de prix, selon les modèles, on se situe à un niveau d’investissement compris entre 50 000 à 100 000 euros, cependant des solutions de loca-tion existent également.

Ces éléments sont pesés et les critères suivants sont calculés :

% débris avant - % débris après• Efficacité % = ________________________________x 100 % débris avant

• Pertes de vendange = quantités de baies présentes dans les déchets

La brutalité exprime l’incidence de l’action mécanique de l’appareil sur l’intégrité de la vendange.

Cette dernière est calculée de la manière suivante :

Brutalité % = % de baies entières avant traitement - % de baies entières après traitement ) x 100

________________________________% de baies entières avant traitement

Elle peut être évaluée également par le taux de jus libéré lors du traitement de vendange par le pourcentage de baies entières restant dans la vendange après

traitement ainsi que par l’inten-sité de dilacération des rafles qui permet également d’évaluer l’action mécanique de l’appareil sur la vendange.

Sélectiv’ ProcessWinery, société Pellenc (Matévi F. Priou).

Les grands chantiers de la viticultureFILIÈRE Le lundi 8 juin, la Fédération des Grands Vins de Bordeaux a tenu son assemblée générale sous la présidence de Laurent Gapenne. L’occasion de revenir sur tous les dossiers abordés tout au long de l’année.Des autorisations de planta-tions, à la protection des AOC sur internet en passant par les conditions de production ou bien encore l’utilisation des produits phytosanitaires, le rapport d’activité de la Fédération des Grands vins présenté par son secrétaire général, Jean-Marie Gardes, a mis en évidence la complexité des sujets viticoles.

Climat d’autocensureAinsi, pour les plantations nouvelles, la viticulture attend maintenant les ultimes arbi-trages qui finaliseront le dispo-sitif national. Pour la Gironde, les ODG ont fait des propo-sitions de contingents pour 2016- 2017. Le total atteint 439 hectares soit 0,4 % du potentiel de production. Concernant Vin et Société, le secrétaire géné-ral a rappelé combien il était important de rester mobilisé afin d’obtenir une clarification de la loi Evin sur la publicité. «Nous devons sortir de ce climat d’autocensure. C’est notre priorité» a appuyé le président Gapenne avant de

remercier chaleureusement «les parlementaires qui se sont fortement impliqués» (ndlr : l’amendement devrait défini-tivement être adopté en juil-let). Concernant l’usage des produits phytosanitaires, Jean-Marie Gardes a rappelé la mise en place d’un nouveau plan de

sensibilisation «afin de trouver des solutions – mises en place de haies, communication des horaires de traitement…- en fonction des situations rencon-trées sur le terrain». L’assurance récolte – et la confirmation de la prise en charge des 65 % par l’Etat-, le

12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Économie

Vinexpo Bordeaux vient de fermer ses portes. 2 350 exposants issus de 42 pays ont participé à l’édition 2015. Le classement provisoire des visiteurs étrangers (36 % du visitorat total) voit la Chine renforcer sa première po-sition. Les Etats-Unis occupent la deuxième place avec une hausse de + 14,5 % du nombre d’acheteurs. Puis viennent les Espagnols (troisièmes) et Italiens (quatrièmes) suivis par les opérateurs anglais et allemands. Glo-balement la fréquentation du salon reste stable par rapport à 2013. Le nombre de visiteurs français enregistre une légère baisse, équilibrée par l’augmentation de + 2 % des participants internationaux.

Le temps d’une image

Multiple et complexeConcernant le matériel végétal, trois axes de travail ont été retenus. L’expérimentation de nouveaux cépages en AOC, la recherche de cépages résistants avec la volonté à terme d’obtenir des cépages résistants aux princi-pales maladies cryptogamiques issus de variétés girondines et enfin, la relance de l’identifi-cation de parcelles anciennes pour compléter le conservatoire de la Chambre d’agriculture et favoriser la sélection massale. Du pain sur la planche pour la viticulture girondine revendi-qué par le président Gapenne. «L’activité de la Fédération est multiple et complexe…». Lors des questions diverses, Patrick Vasseur, responsable du plan Ecophyto de la Chambre régionale d’agriculture d’Aqui-taine, est revenu sur la consul-tation publique qui vient d’être lancée par le ministère de l’agri-culture et sur l’importance de la viticulture à s’engager «une participation massive de notre part permettrait aux politiques de prendre conscience des enjeux extrêmement impor-tants de la protection phytosa-nitaire de nos cultures».

G. M.-A.

Au côté du Président Laurent Gapenne, Jean-Marie Garde, secrétaire général, Yann Le Goaster, Directeur et Alain Meyre, trésorier de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux

Cotation des vinsCourtiers de bordeaux / Semaine du 8 au 19 juin 2015

VINS ROUGES RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BORDEAUX 1100/1300 1100/1200BORDEAUX SUPÉRIEUR 1300/1500 1200/1300COTES 1200/1400 1200/1400MEDOC 2300/2500SAINT-EMILION 3400/3700SATELLITES ST EMILION 2500/2800 2300/2500GRAVES 1550/1700BX ROSÉ 850/1050

VINS BLANCS RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BORDEAUX 1000/1200 ENTRE DEUX MERS 1150/1250 GRAVES 1500/1700 GRAVES SUPERIEURES s/s cotation SAUTERNES 4200/5000 4000/5000

BERGERACOIS RÉCOLTE 2014 RÉCOLTE 2013BERGERAC ROUGE 1050/1100 BERGERAC SEC 900/1100 COTES DE BERGERAC 1050/1150 MONBAZILLAC 2850 / 3000

VCI – et la demande à l’INAO de généralisation du disposi-tif à toutes les AOC rouges- la restructuration du vignoble - et l’avenant au plan collectif demandé à FranceAgrimer pour porter l’engagement global à 4 700 hectares-, la gestion des effluents viticoles ainsi que l’élimination des sous produits de vinification, la protection des terroirs viticoles ou bien encore l’évolution du matériel végétal sont autant de sujets qui ont été abordés lors de ces travaux.

Les investissements étrangers dans le vignoble françaisFINANCE L’investissement des étrangers dans le vignoble français n’est plus porté par les Britanniques, comme c’était le cas jusqu’au milieu des années 2000, mais par les Chinois. Les Chinois achètent principalement dans le bordelais, pour l’instant surtout des domaines de bordeaux génériques.

Les Britanniques ne sont plus moteurs des investissements dans le vignoble français dans ce domaine depuis la crise financière de 2008 et la chute de la livre ces dernières années, facteurs amplifiés par la cherté de l’euro, ressort-il d’ une étude menée par du cabinet Vinéa Transaction, spécialisé dans les transactions de domaines viticoles. «Les Chinois consti-tuent le seul foyer de dyna-misme (des investissements étrangers)», a précisé Michel

contexte national social et fiscal instable», a cité Michel Veyrier. Les acheteurs étrangers détiennent que 2 % du vignoble français.

En attente Et demain ? L’étude évoque deux hypothèses.Les étrangers reviennent, si l’euro recouvre une parité attractive vis-à-vis des devises majeures, dollar, livre, franc suisse, si l’image de la France s’améliore (stabilité politique, fiscale et sociale) et si le marché du vin poursuit sa croissance à l’exportation : les économistes tablent sur une production mondiale insuffisante pour les dix années à venir.Les étrangers restent en attente du fait d’un manque de visi-bilité politique (montée des extrêmes, terrorisme), écono-mique (chômage, grèves) et fiscale (surfiscalisation du travail et du patrimoine, contraintes administratives excessives) en France. L’étude évoque aussi une inconnue, la Chine. «Dans moins de cinq ans la Chine sera le premier produc-teur et consommateur de vin au monde», souligne-t-elle,

montrant que l’intérêt de ce pays pour le vin ne fait que s’accroître.

Le retour d’investisseurs français«Le repli des étrangers - non Chinois- est cependant parfai-tement compensé par le retour d’investisseurs français» , note par ailleurs l’étude de Vinéa Transaction. À l’appui de cette thèse, le cabinet a invité Matthieu Ponson, 41 ans, direc-teur d’une société informatique, qui est en train d’investir dans le vignoble, auquel il s’inté-resse de plus en plus, et de délaisser peu à peu l’informa-tique, qu’il compte abandon-ner au terme d’une période de cinq ans. Matthieu Ponson a commencé par acquérir un domaine viticole à Pommard, près de Beaune, au cœur du vignoble bourguignon. Puis il a acheté un domaine dans le Mâconnais, près de Tournus. Il vient d’acquérir six hectares au pied du mont Ventoux. «Mon projet est basé sur des appellations bien assises. Je pense être représentatif des investisseurs français».

Veyrier, fondateur de Vinéa Transaction. Ils acquièrent des domaines essentiellement dans le Bordelais. Les ache-teurs chinois sont souvent des commerçants, qui possèdent des centaines de magasins, et qui complètent leur gamme en achetant des vignobles de Bordeaux, a-t-il expliqué. Les acquisitions chinoises portent surtout sur des vignobles d’appellations génériques, quoiqu’ils aient maintenant «tendance à monter en gamme ».

13 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Économie

Et aussi

Les détenteurs étrangers sont encore surtout Britanniques L’étude de Vinéa transaction renseigne sur les 30 nationali-tés d’origine des investisseurs : les détenteurs étrangers du vignoble français sont Britanniques à 22 %, Chinois à 21 %, Belges à 17 %, Suisses à 9 %, Allemands, Néerlandais et Américains à 6 %, 13 % pour le reste. Les acheteurs étrangers détiennent 2 % du vignoble français, a précisé Michel Veyrier. Les acquéreurs les plus anciens sont les Britanniques, qui ont une histoire commune avec l’Aquitaine. Ces différentes nationalités ont des préférences régionales. Ainsi, les Chinois concentrent leurs investissements à Bordeaux. Apparus il y a cinq ans, ils représentent désormais 68 % des investis-sements, suivis loin derrière par les Belges, à 21 %. Dans le Val de Loire, les Belges (27 %) et les Britanniques (20 %) assurent la moitié des transactions d’un marché régional «encore peu ouvert à l’investissement étranger». Le Sud-ouest (Bergerac, Cahors, Gaillac) est dominé par les Britanniques, qui à eux seuls couvrent 58 % des investissements étrangers. Quant au Languedoc-Roussillon, il est «cosmopolite», avec 20 nationalités présentes, Britanniques en tête (31 %). L’étude a été conduite sur 600 000 hectares (la viticulture française en compte 750 000), excluant les «vignobles atypiques» : la Champagne, l’Alsace, la Savoie, le Jura, la Corse, plus le cognac et l’armagnac, qui sont des alcools.

2 % du vignoble françaisLes investissements étrangers dans le vignoble français ont commencé à devenir significa-tifs dans les années 1990. Ils représentaient encore moins de 40 transactions entre 1991 et 1995. Puis ils ont dépassé les 60 transactions au cours de la tranche d’années 1996-2000. Ils ont franchi la barre des 100 transactions au cours de la tranche d’années 2001-2005, mais sont retombés à moins de 80 transactions pendant les années 2006-2010 du fait de la crise financière. L’arrivée des investisseurs chinois dans le Bordelais les a portés à 130 sur la période 2011-2015 (non achevée). En dehors des acquisitions par les Chinois, les investisseurs ont ralenti leurs implantations sur le vignoble français, «du fait de la crise, de l’euro fort ces dernières années, du “french bashing” (dénigrement de la France, notamment dans la presse anglo-saxonne), et du fait d’un

Ecophyto II : jusqu’au 29 juin pour s’exprimerENVIRONNEMENT Avec le plan Ecophyto II, le gouvernement entend réduire l’usage des produits phytosanitaires. La profession agricole y est prête, mais pas à n’importe quelles conditions.

Les professionnels doivent se mobiliser pour faire apporter les amende-ments indispensables afin de réduire le recours aux produits phytosani-taires sans mettre en péril les exploitations. Il s’agit d’alerter les pouvoirs publics sur les réalités du terrain : l’agriculteur travaille avec du «vivant» et doit chaque année s’adapter au contexte climatique.

Et aussi20 millions d’euros sur 5 ans pour lutter contre la pollution de l’air20 millions d’euros seront disponibles pendant 5 ans pour lutter contre la pollution de l’air. «Ils seront utilisables à partir de fin 2015», explique-t-on au ministère de l’Ecologie. Ce budget est destiné aux agriculteurs qui souhaitent investir dans la lutte contre les émissions de particules fines. Ainsi, l’achat de matériel de précision pourrait être subventionné. Le 2 juin, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a présenté les grandes lignes d’un plan d’action pour lutter contre la pollution atmosphérique. L’objectif est de «rendre les villes respirables d’ici 5 ans en réduisant de manière pérenne les niveaux de pollution». Le fonds de 5 millions d’euros mis en place par l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et le ministère de l’agriculture s’inscrit totalement dans ce plan qui a été présenté par la ministre en Conseil des ministres, le 2 juin.

Prix alimentaires : l’indice FAO à son plus bas niveau depuis septembre 2009L’indice FAO des prix des produits alimentaires de base a de nouveau reculé en mai, atteignant son plus bas niveau depuis septembre 2009, du fait d’une baisse sensible des cours des céréales liée à des perspectives de récoltes favorables pour cette année, a indiqué le 4 juin l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il a enregistré une chute de 20,7 % sur un an et de 1,4 % par rapport à avril (céréales - 3,8 %, produits laitiers - 2,9 %, viande - 1 %, sucre + 2 %, huile végé-tale + 2,6 %). Selon les dernières prévisions révisées, précise la FAO, la production mondiale de blé, céréales secondaires et riz devrait atteindre 2,524 milliards de tonnes en 2015, soit 1 % de moins que le niveau record de l’an dernier.

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Société

Le projet de plan Ecophyto II réaffirme l’objectif de réduc-tion de 50 % d’utilisation des

produits phytosanitaires en dix ans. Selon Patrick Vasseur, président de la FDSEA de la

Gironde et responsable du dossier Ecophyto à la Chambre régionale d’agriculture, c’est «un objectif trop ambitieux, au vu des solutions alterna-tives disponibles. Il est donc indispensable que chaque professionnel se mobilise pour répondre à la consultation publique prévue du 8 au 29 juin sur le site du Ministère de l’agri-culture, de l’agroalimentaire et de la Forêt www.agriculture.gouv.fr/Consultation-publique-Ecophyto-II.» L’objectif : faire apporter les amendements indispensables, pour réduire le recours aux produits phytosani-taires sans mettre en péril les exploitations. «Il s’agit d’alerter

les pouvoirs publics sur les réalités du terrain : l’agriculteur travaille avec du «vivant» et doit chaque année s’adapter au contexte climatique.» (voir aussi l’interview dans l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain du 5 juin).

Certiphyto, sujet d’inquiétude La durée de va l id i té du Certiphyto doit passer de 10 à 5 ans. Avec en plus une évalua-tion des connaissances obli-gatoire à la fin de la formation Certiphyto. On peut s’attendre à un essoufflement rapide des fonds de formation VIVEA et FAFSEA, sans compter les conséquences pour l’agricul-teur qui échouerait. Ecophyto II prévoit de multiplier par 10 le nombre d’agriculteurs accom-pagnés dans la transition vers l’agro-écologie à bas niveau d’intrants phytosanitaires «Malheureusement, le projet de plan ne détaille pas l’or-ganisation. Et aucun finance-ment spécifique pour le conseil de transition n’est prévu» souligne Patrick Vasseur. Avec Ecophyto II, devraient naître les Certificats d’Economie des

Produits Phytosanitaires (CEPP), inspirés des Certificats d’Econo-mie d’Energie. L’objectif : obliger les distributeurs à promouvoir des actions reconnues pour diminuer la consommation des pesticides. Cette action phare du gouvernement mériterait d’être présentée de manière plus explicite dans le projet de plan.

Budget et risquesCôté budget, Ecophyto II béné-ficie de 30 millions d’euros supplémentaires, grâce à l’élargissement de l’assiette de Redevance Pollution Diffuse. La gestion de cette nouvelle enveloppe est confiée aux Agences de l’Eau majoritai-rement par appel à projet. «La profession agricole entend être clairement impliquée» indique Patrik Vasseur. Le plan Ecophyto II prévoit d’étudier des mécanismes de couverture des risques pour les agriculteurs qui adoptent de nouvelles pratiques économes en produits phytosa-nitaires. C’est un point crucial du succès de ce plan, qui mérite une étude très attentive.

«Remplace-moi si tu peux»APPRENTISSAGE Service de remplacement France lance un «serious game» pour montrer aux agriculteurs comment préparer leur remplacement.Un «serious game», littéralement un «jeu sérieux», c’est l’outil choisi par Service de remplace-ment France (SR France) pour «permettre aux exploitants agri-coles d’apprendre, de manière ludique, à préparer leur rempla-cement et à devenir acteur du management de celui-ci.»

AnticiperDans une enquête menée par SR France entre 2009 et 2013, il apparaît qu’en cas d’absences, des agriculteurs ne se font pas remplacer. Parmi les raisons invoquées, la méfiance face au rempla-cement. D’autres, n’ayant pas l’habitude de travailler avec quelqu’un ou d’embaucher une personne extérieure, le trouvent trop difficile à mettre en œuvre. En effet, de nombreux agri-culteurs ne sont pas (ou peu) formés aux pratiques du mana-gement de salariés, ce qui peut les conduire à ne pas se faire remplacer ou à des remplace-ments qui se passent mal. De fa i t , les agr icul teurs

16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Société

n’anticipent pas assez, voire pas du tout, une possible absence dans leur gestion d’entreprise. Ce qui peut remettre en cause le fonctionnement économique, social et environnemental de l’exploitation.

Accompagner avec un outil innovant

Devant ce constat, SR France a décidé d’accompagner les agri-culteurs dans ces démarches.«Conscient qu’ils ne disposent pas de larges périodes pour se former, SR France s’est tourné vers un outil innovant dont la méthode lie le côté ludique d’un apprentissage par le jeu sans enlever une approche

sérieuse des thèmes à traiter : le serious game.»La finalité de «Remplace-moi si tu peux» est d’apprendre de manière à la fois pédagogique et ludique d’une part à anticiper le fait d’être remplacé, d’autre part d’organiser toutes les étapes de leur remplacement, pour sécuriser leur entreprise.

Le jeu est disponible en ligne : www.servicederemplacement.fr/remplace-moi-si-tu-peux. Pour «Remplace-moi si tu peux», Service de Remplacement France fait partie des 24 lauréats de l’appel à projet «Innovation en formation» lancé par Vivea.

3335 euros pour la Fondation Groupama pour la santé

Dimanche 7 juin, la Fédération départementale de Gironde de Groupama Centre-Atlantique, pour la 4ème année consécutive, a organisé les balades solidaires sur le thème «Ensemble pour vaincre les maladies rares».

Les balades ont eu lieu sur le site privilégié du Bassin d’Arcachon, aux Prés Salés de la Teste du Buch. Les marcheurs ont achevé la journée en partageant un pique-nique convivial.

En Gironde, 216 marcheurs ont participé à cette balade solidaire. 3 355 € ont été collectés sur le département. Dans un cadre idéal, sur les sentiers des Prés Salés, 2 parcours de 4,7 et de 11,2 km étaient proposés.

Les dons seront reversés intégralement à la Fondation Groupama pour la santé pour financer la thèse de Laetitia Dard, jeune chercheuse à l’Inserm de Bordeaux. Cette jeune femme effectue des travaux de recherche sur de nouvelles cibles thérapeutiques qui permettront de soigner les enfants atteints de cancer du tronc cérébral. Projet également soutenu par l’association «Eva pour la Vie».

Samedi 6 et dimanche 7 juin, sur les 10 départements que couvre Groupama Centre-Atlantique 2831 personnes ont participé aux balades solidaires, cela représente plus de 25 421 € de dons au profit de la Fondation Groupama pour la santé.

La Fédération Départementale de Groupama de Gironde et la Fondation Groupama pour la santé remercient l’ensemble des marcheurs et donateurs et vous donnent rendez-vous l’année prochaine.

Stéphane VEDRENNE, Président de l’associa-tion «Eva pour la Vie» et Christophe GROSSET, chercheur biologiste à l’INSERM de BORDEAUX.

Quelques minutes avant le départ des participants.

À quoi servent vos cotisations ?

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Social

EXPLOITANTS Vous êtes chef d’exploitation ou d’entreprise agricole et vous payez des cotisations et des contributions sociales. À quoi servent-elles ? En quelques mots, elles servent à financer en partie les presta-tions sociales que vous perce-vez. En contrepartie, la MSA vous verse des prestations légales. Elle vous attribue égale-ment des prestations d’action sanitaire et sociale (ASS), et finance des actions de préven-tion et d’éducation sanitaires.

Comment est financée votre protection sociale ?La Sécurité sociale vous protège face aux aléas et évolutions de la vie ayant un impact finan-cier important. Pour le milieu agricole, elle est assurée par la MSA, qui gère ainsi l’Amexa (santé), l’AVA (retraite), les PFA (famille), l’Atexa (accidents du travail et maladies profession-nelles), ainsi que des missions de recouvrement. Votre Sécurité sociale est financée par vos cotisations, ainsi que par les impôts et taxes payés par l’en-semble des Français, dans le cadre la solidarité nationale et interprofessionnelle. Son caractère obligatoire garantit cette solidarité.L’effort contributif des exploi-tants est équivalent à celui de l’ensemble des actifs en France. La solidarité nationale et interprofessionnelle permet de compenser un déséquilibre financier dû au vieillissement de la population agricole.

Comment sont utilisées vos cotisations ?Vos cotisations, ainsi que les financements issus de la solida-rité nationale et interprofession-nelle, permettent à la MSA de verser en France chaque année plus de 16 milliards d’euros de prestations sociales. En Gironde, la MSA a redistribué 744 millions d’euros de pres-tations (santé, famille, retraite, logement et Rsa). Pour 1 € de cotisations (hors CSG) elle a reversé 2.57 € de presta-tions. La MSA mène également des actions de prévention et d’éducation à la santé et à la sécurité au travail et agit par un ensemble d’actions et d’aides sociales. Enfin, vos cotisations servent aussi à financer votre retraite complémentaire et différents fonds nationaux*. Les cotisations et les contri-butions sociales payées par

Votre couverture santé à l’étranger> Pour un séjour temporaire en Europe, pensez à demander la carte européenne d’assurance maladie (CEAM).

Gratuite et valable deux ans, la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) facilite la prise en charge de vos soins médi-caux lors d’un séjour tempo-raire en Europe. Au moins trois semaines avant votre départ pensez à faire la demande de CEAM. Il s’agit d’une carte indivi-duelle, une demande doit donc être déposée pour chaque membre de la famille (y compris les enfants de moins de 16 ans).

À quoi sert-elle ?Elle permet à son détenteur d’attester de ses droits à l’as-surance maladie et de béné-ficier d’une prise en charge des soins médicaux prodi-gués. Cette prise en charge

des soins médicaux pendant votre séjour (vacances, week-end, stage, études, mission professionnelle...) peut varier selon le pays de séjour et le type de soins nécessaires.

Comment l’utilise-t-on ?En présentant la CEAM – ou le certificat provisoire de remplacement – au médecin, au pharmacien ou dans un hôpital public, les dépenses de santé sont prises en charge dans les mêmes conditions que pour les assurés du pays. Pour connaître les formali-tés en vigueur du pays dans lequel vous vous rendez : www.cleiss.fr.

Demande de CEAM en ligne : mode d’emploiDepuis la page d’accueil du site internet www.msa33.fr ce service est disponible dans votre espace privé MSA. Une fois identifié(e), cliquez sur le service : «Demande de carte européenne d’assurance maladie». Vous pouvez égale-ment faire cette demande auprès de votre MSA environ trois semaines avant votre déplacement. En cas d’ur-gence, votre MSA peut vous délivrer un certificat provisoire de remplacement d’une vali-dité de 3 mois.

En dehors de l’Europe, infor-mez-vous sur la prise en charge des soins médicaux dans le pays de destination.

les non-salariés agricoles financent 23 % des presta-tions sociales versées par la MSA. Les sommes restantes proviennent des transferts entre organismes de sécurité sociale et des contributions publiques (impôts et taxes), dans le cadre de la solidarité nationale et interprofession-nelle qui permet de compenser le déséquilibre financier du régime dû au vieillissement de la population agricole. Le total des charges du régime des exploitants agricoles s’élève à 19,3 milliards d’euros en 2013.

Ces prestations vous concernent-elles ?Dès maintenant, la MSA :• rembourse une partie de vos

soins médicaux,• vous fait profiter d’actions

de prévention et d’éducation à la santé et à la sécurité au travail,

• vous indemnise en cas d’arrêt de travail,

• vous aide à financer vos charges familiales et votre logement**,

• vous accompagne en cas de difficultés économiques et sociales (ex : en cas de crises agricoles),

• vous propose des services adaptés, via ses actions sani-taires et sociales.

Et demain, la MSA :• vous versera votre pension

de retraite,

• vous permettra de profiter de services pour seniors : services d’aide au maintien à domicile, établissements pour personnes âgées, ateliers de prévention…

Les aides de la MSALa MSA apporte également des aides dans le cadre de sa poli-tique d’ASS, en attribuant des prestations extra-légales (pour les familles, les enfants, les actifs en situation de fragilité, les retraités et les personnes handicapées), et en menant des actions d’accompagne-ment collectives (soutien aux aidants familiaux, appel à projets jeunes, accompagne-ment et prévention de la préca-rité des actifs agricoles…).

Les actions de la MSAEn matière de santé publique, la MSA finance et organise des actions de prévention et d’édu-cation sanitaires (examens de santé, vaccination contre la grippe, incitation au dépistage organisé des cancers du sein et colorectal, programme d’éduca-tion thérapeutique, ateliers du bien vieillir…), et à la sécurité au travail (sensibilisation aux risques professionnels, contrats de prévention…).

* Fonds National agricole de mutualisation Sanitaire et Environnementale (FNSE), Fonds National d’Aide au Logement (FNSA), Fonds National d’assurance Formation des Salariés des exploitations et Entreprises Agricoles (FNFSEA).

** en fonction de votre situation familiale et vos revenus.

18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Petites annonces

PPNU : une nouvelle

collecte en novembreENVIRONNEMENT La Chambre d’Agriculture de la Gironde, la société AVIDALOR et

l’ensemble des distributeurs du département organisent une collecte de Produits

Phytopharmaceutiques Non Utilisables (PPNU) les 5 et 6 novembre.

Réservée aux utilisateurs profes-

sionnels, actifs ou retraités

(exploitants agricoles, profes-

sionnels des espaces verts,

collectivités, entreprises…),

cette collecte constitue le

moyen le plus économique de

se défaire de ces produits consi-

dérés comme dangereux pour

la santé et l’environnement,x et

d’un montant de 15� (quelle que

soit la quantité apportée). A titre

de comparaison, faire appel

à une entreprise spécialisée

coûte environ 5 à 10 euros/

kg. Si un produit est refusé le

jour de la collecte, l’agriculteur

peut faire appel à une entre-

prise spécialisée dans l’élimi-

nation des déchets dangereux.

Toutes les coordonnées

s o n t d i s p o n i b l e s s u r

w w w. d e ch et s - g i ro n d e . f r

ou sur www.adivalor.fr.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Société

S’ABONNER POURQUOI ?

Tout simplement pour recevoir la bonne information au bon moment. Pour rester connecté avec ce qui se passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable outil de travail pratique et efficace. Avec détermination et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours, toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne marche de vos exploitations.S’abonner c’est recevoir régulièrement des informations techniques, sociales, juridiques et fiscales, des dossiers des reportages et des témoignages, les annonces Safer et nos petites annonces matériel, foncier…

UN AUTRE REGARD SUR L’ACTUALITÉ

De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore

Salaires au 4 avril 2014MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux sont parvenus à un accord.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Avril 2014 Technique

Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié viennent, sauf

clause contraire, en déduction des salaires.

1. NourritureLe prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur de deux heures

et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43 x 2,5 = 23,58 €

Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend la boisson.

Le repas de midi est évalué à une fois la valeur du salaire horaire

à la catégorie A, soit 9,43 .

Évaluation des fournitures en nature au 4 avril 2014

Rémunération minimaleApplicable dans toutes les communes de la Gironde à compter

du 4 avril 2014.

n Salaires horaires correspondant aux catégories professionnelles

Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire minimum de croissance : 9,53 €.

Catégories Salaires Catégories Salaires

D 9,81 €

ATTENTION !Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc tous les salaires et

prestations indexés sur celui-ci sont applicables au 01/01/2014.

De même les salaires non indexés sur le SMIC sont applicables

au 04/04/2014.

Plaidoyer pour la diversitéEUROPE Comment faire de la diversité des exploitations et de la production de l’Union un

atout pour l’économie, la création d’emplois et l’environnement ? Tel est le thème de la

réunion informelle des ministres de l’agriculture des Vingt-huit organisée du 4 au 6 mai à

Athènes par la présidence grecque du Conseil.Diversifié, le modèle agricole européen fournit à la fois «des produits compétitifs à large échelle et de nombreux produits de niche à haute valeur ajoutée», fait valoir la présidence grecque de l’UE dans un document de 6 pages destiné à alimenter un échange de vues entre les ministres de l’agriculture des Vingt-huit lors de leur réunion informelle du 4 au 6 mai à Athènes.Le thème de cette discussion «Faire de la diversité agricole européenne un atout»

06

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Mai 2014 Politique

le Comité des organisations professionnelles agricoles (Copa) et la Confédération générale des coopératives agri-coles (Cogeca) de l’UE détail-laient les priorités du secteur pour les années à venir, à desti-nation de la future assemblée issue du scrutin qui se tiendra du 22 au 25 mai. Celle-ci tien-dra sa session constitutive du

Vin à la loupeSO2 Les doses maximales autorisées de SO2 total dans les vins ont toujours tendance à

diminuer. Actuellement, la limite est de 150 mg/L dans les vins rouges. Ce produit, très

polyvalent avec ses actions principalement antiseptiques et antioxydantes, doit être utilisé

avec précaution pour que chaque apport soit efficace.La première chose à mettre en œuvre est de récolter un raisin le plus sain possible. En effet, la laccase présente dans les raisins pourris est une enzyme d’oxydation redoutable autant pour la couleur que pour les arômes. En présence de pour-riture, la dose de sulfitage sur vendange peut passer de 4 g/hL à plus de 8 g/hL. Un inertage bien conduit pendant toute la période de vinification puis lors de l’élevage permettra égale-ment de limiter les apports d’oxygène et donc les pertes en SO2.

07

Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 17 Octobre 2014 Technique

la plus naturelle : le vinaigre ou devenant totalement détruit sur le plan aromatique par les Brettanomyces. Se priver du SO2 est comme rester sur un fil au-dessus du vide, la moindre erreur se payera très cher. Tout doit être irréprochable pour y parvenir. Il existe aussi différents produits présentant des actions complémentaires au SO2 : Acide

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ABONNEMENT PAPIER + WEB

2 ANSChèque à l’ordre de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain.

Attention, nouvelles normes postales à respecter.Indiquez impérativement le numéro, le type et le nom de la voie de votre adresse postale.

La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens désignés ci-après qu’elle possède ou qu’elle envisage d’acquérir à

SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE

Publication effectuée en application des articles L 141-1, L 141-3 et R 142-3 du Code Rural

Les personnes intéressées devront manifester leurs candidatures par écrit AU PLUS TARD le 04 juillet 2015 au Bureau de la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, LES BUREAUX DU LAC, 16 avenue de Chavailles - CS 10235 - 33525 BRUGES Cédex, où tous compléments d’information peuvent être obtenus : Téléphone : 05 56 69 29 99, Télécopie : 05 56 39 59 84. Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.Vous pourrez retrouver toutes ces publications sur le site internet de la SAFER Aquitaine Atlantique : www.saferaa.fr

AVIS D’APPEL DE CANDIDATURES A LOCATION

La SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE se propose de louer les biens fonciers suivants :

IL 33 15 0002 01 Commune de CARS (33) - Surface sur la commune : 1 ha 00 a 00 ca«Galistrou»Les personnes intéressées devront déposer leur candidature par écrit au plus tard le 04 juillet 2015 à la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, 16 avenue de Chavailles 33525 BRUGES Cédex, où des compléments d’information peuvent être obtenus au 05 56 69 29 99 Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.

TAYAC «Bois de naud» «Bois de partage» «La clide» «Pinguet» «Pommier vert» : 1ha02a67caST PEY D’ARMENS «Labarthe» : 1ha40a73ca – 49a08ca – 4ha93a61caST DENIS DE PILE «Barail des vaches» «La Clie de sauvetre» «Les champs des cha-pelles» «Les chapelles» : 12ha78a41caST CIERS SUR GIRONDE «Les pasquiers nord» : 24a55ca et 34a45ca«Les pasquiers nord» «Les pasquiers sud» : 2ha24a35ca«Pagnolet ouest» : 98a 50caLA RIVIERE «Quyot» : 82a50caPUISSEGUIN «A gaitre» «Au pont de mali-ran» «Gasquerie» «Lafon» «Puyamat» «Ter-rasson» : 4ha30a43caPLASSAC «Bellevue sud» «Montuzet sud» : 17ha40a51caMONTAGNE «Bertin» : 1ha18a36 a«Champs de lerville» : 49a89ca«La croix de nau» «Le champ du ferrand» : 3ha12a41ca

LUSSAC «Giraudon» «La clotte» «Les cour-rees» «Sauzet est» : 9ha96a41ca«Pres du bois» : 4ha37a92caLUGON ET L’ILE DU CARNAY «Clarence» : 6ha70a 39ca et 14ha10a92 ca«Clarence» «La grande chapelle» «Le gar-noutey» : 18ha46a61ca«Le freyche» : 10ha37a68ca et 18ha46a55caLALANDE DE POMEROL «Champs de la-borde nord» : 1ha20a70ca«A la marechaude» : 1ha36a61ca«Le biscarlat» : 4ha77a65ca«Laborde» : 2ha78a05ca«Au parc des vaches» : 66a11ca et 94a60caGAJAC «Serres» : 12ha73a18caCERONS «Le juif» : 5a70caCARTELEGUE «Le terrier binaud» : 73a17ca«Le jard de peyre» «Le terrier binaud» : 68a48ca«Le jard de peyre» : 71a69ca et 35a42ca et 40a03ca

CAMPUGNAN «Hervais» : 22a90ca

CADILLAC EN FRONSADAIS «Grand cosse» «Le freyche est» : 25ha19a01ca«Grand cosse» «Greney est» «Le freyche est» : 5ha02a20ca«Grand cosse» «Grand palus» «La reuille» : 17ha77a36ca

LES ARTIGUES DE LUSSAC «Champ de gresard» : 35a42ca«Cap de merle» : 63a 98ca

SAINTE-RADEGONDE «La gomerie» «Le gravy» «Petit clou» : 5ha28a30ca

MONTAGOUDIN «Grabeau » : 4ha69a65ca

JAU-DIGNAC-ET-LOIRAC «Aux cailloux» «La pargaud» : 3ha74a75ca«Matte de bellevue est» «Matte de belle-vue ouest» «Matte de la brasserie» «Matte de mondesir» «Matte de richard» 73ha13a92ca

NERIGEAN «Carreyre est» : 6ha66a24ca

SAINT-SEURIN-DE-CADOURNE «Jardins du trale» : 22a95ca

MATÉRIELVend tête de récolte Grégoire année 2009. Très bon état. Montée sur 686, 990 € HT. Tél : 06.77.10.63.04

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64- AV épandeur engrais Amazone 900L, 2 disques, révisé, TBE, 800 € HT + vibro 3m Tél. 06 67 53 33 58

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24 – Tract. McCormick B 275. Bineuse 3 rgs autoguidée. Cultivateur Durou 14 dts. Planteuse Super Prefer, 4 rgs et 2 rgs. Tonne à eau, 600 l. Tél. 05.53.40.65.84.

24 - Matériel d’irrigation : enrouleur diam. 63, tuyaux alu de 70, couverture inté-grale polyéthylène diam. 50. Faucheuse JF 2000, 5 disques. Cse retraite. Tél. 06.80.00.59.33.

24 - Petit transbordeur, CU 3 t, trappe, échelle, béquille, essieu 10 t, frabrication professionnelle, éclairage, toujours à l’abri, 1 000 € TTC. Tél. 05.53.36.01.55. (1714)

24 – Gyrobroyeur Kuhn 3701, 4 toupies, T.B.E. 20 tuyaux, diam. 70 + arroseurs. 600 isolateurs porcelaine. Tombereau à vendange Lapeyronnie. Barriques bois. Ter-rain à bâtir, 4 823 m2 dont 1 600 avec CU. Tél. 05.53.57.64.90. H.R.

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de l’Avenir Aquitain

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19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Petites annonces

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VOS COORDONNÉES

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17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOTATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE

VOTRE PETITE ANNONCE

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Édité par la SARL SEDIGA17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Gérants :

Joël BONNEAU - Patrick VASSEURDirecteur de la publication :

Joël BONNEAUDirectrice déléguée Rédactrice en Chef

Geneviève MARCUSSE-ARTIGUESecrétariat de rédaction

Myriam ROBERTSecrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

Régie NationaleTOP AGRI - 75010 Paris

Composition :KA2 Communication - Bordeaux

Imprimerie :Pyrénées Presse Pau

6/8 rue Despourrins 64000 PAU CedexAbonnement annuel 49 € (22 numéros, bi-mensuel)

ISSN : 0300-2942Commission paritaire 0320 T 79610

Dépot légal à parution

Encartage SAFER à tous nos lecteurs.

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> MONTUSSAN - AGENT TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F - Ref : OVI4654-33

EARL/EURL - 50 hect - Recherche : Agent tractoriste en viticulture h/f Salaire proposé : Cat C de la convention collective agricole de la Gironde selon profil et expérience.Expérience souhaitée (savoir-faire) Formation agricole : IndifférentPour une exploitation viticole 50 hect, vous réaliserez l'ensemble des travaux viticoles et mécanisés tel que la taille et l'entretien du vignoble (en équipe) les travaux mécanisés (interligne, traite-ments, travaux du sol ...) et en chai. Vous agirez sous les directives quotidiennes de l'exploitant. Formation possible sur certaines compétences. Projet de faire évoluer ce poste en responsabilités et autonomie. Local pour repas du midi. Embauche immédiate. Conditions : CDI temps plein après pé-riode d'essai

> CISSAC MEDOC - AGENT TRACTO-RISTE EN VITICULTURE H/F - Ref : OVI4657-33

SA/SARL - 25 Hectares - Recherche : Agent tractoriste en viticulture h/f Salaire proposé : A débattre selon profils et compétencesExpérience souhaitée (savoir-faire) Formation agricole : IndifférentUne propriété viticole sur le secteur de Cissac-Médoc recherche son vigne-ron tractoriste polyvalent (H/F). Vous maîtrisez tous les travaux mécaniques (conduite tracteur, rognage, écimage, trai-tement...) et vous savez également tailler. A pourvoir à partir du 15/06/2015.Conditions : CDI temps plein

> MARGAUX - AGENT DE CHAI H/F - Ref : OVI4663-33

SCEA - Recherche : Agent de chai h/fSalaire proposé : A débattre selon selon profils et compétencesExpérience souhaitée (savoir-faire) Formation agricole : CAP Une Propriété grand cru classé sur

Margaux recherche son agent de chai (H/F). Vous participez à l'ensemble des travaux du chai : vinifications, élevage, assemblages, mise en bouteille. Vous devrez respecter et appliquer les règles d'hygiène et de sécurité qui vous seront confiées. Titulaire d'une formation type BEPA ou Bac Pro , vous justifiez impéra-tivement d'une expérience dans ce do-maine. Poste à pourvoir pour septembre 2015.Conditions : CDD temps plein 6 mois

> MOULIS EN MEDOC - AGENT DE CHAI H/F - Ref : OVI4667-33

SA/SARL - 17HA - Recherche : Agent de chai h/f Salaire proposé : CAT E de la Convention Collective agricole de la GirondeExpérience impérative (autonomie) Formation agricole : Indifférent Propriété viticole d'une vingtaine d’hec-tares sur Moulis en Médoc recherche son ouvrier de chai polyvalent (H/F). Vous maîtrisez tous les travaux quoti-diens de chai : vinification (écoulage, remontage, ouillage...) ainsi que la pré-paration à la vente (mise en bouteilles, préparation des commandes...). Vous travaillerez en autonomie sous la respon-sabilité du directeur technique. Vous êtes responsable, autonome et indépendant. Poste à pourvoir immédiatement Conditions : CDI temps plein

L’ADEFA Gironde Propose :

> FALEYRAS - AGENT DE CHAI - DVI11147-33

HOMME - 43 ans - Expérience : > 5 ans - Recherche emploi de : Agent de chai - Mobilité géographique : Arrond (50 kms) - Diplôme : BTSA Viticulture Œnologie - C.A.C.E.S. Catégorie 3

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> POMEROL - AGENT VITICOLE - DVI11161-33 FEMME - 25 ans - Expérience : Entre 1 et 5 ans - Recherche emploi de : Agent viticole - Mobilité géographique : Arrond (50 kms) – Diplôme : CAP

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Une bien belle journée à Monségur FÊTE Le 12 juin dernier, la journée de l’élevage et des produits du terroir a arrêté sa cara-vane à Monségur. Retour sur une journée et une nocturne dont on ne se lasse pas.

Plus de 200 élèves ont découvert l’élevage et l’agriculture girondine grâce à 5 ateliers différents

Et aussi

Une nouvelle signatureLe 10 juin dernier le nouveau stade de Bordeaux accueillait le lancement de la marque Enosens qui regroupe désormais les centres œnologiques de Cadillac, Coutras et Grézillac. Avec l’intention «d’unir les forces, pour offrir aux viticulteurs adhérents une gamme complète et compétitive de conseils et de services» ce regroupement veut respecter l’identité de chaque centre «très attaché à offrir un service de proximité et à un relationnel étroit avec les vignerons de leur territoire». Enosens regroupe aujourd’hui 35 collaborateurs : œnologues et techniciens et près de 1 400 producteurs, représentant près de 30 000 ha dans toutes les appellations du Bordelais et du Bergeracois : caves particulières, coopératives, négoces, courtiers… Il accompagne la création de nombreux vins de toutes couleurs et de tous styles.

La viande bovine recule en Europe, la viande blanche augmenteEn France et en Europe, le recul de la consommation de viandes rouges s’est fait au profit d’une augmentation de la consommation de viandes blanches depuis plusieurs années. Dans un rapport qu’elle vient de publier, FranceAgrimer note également, l’« impact de la crise économique sur la consom-mation de viandes et l’évolutions des comportements alimen-taires ». Malgré une certaine tendance à l’homogénéisation, il est à noter cependant que les « habitants des pays du Nord de l’Europe consomment plus de quantité de porc » et ceux du Sud plus de viande ovine et de volaille. La viande bovine est consommée principalement en France, en Scandinavie et dans les îles britanniques.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 19 Juin 2015 Société

Certains vont chercher le bonheur très loin… Et pour-tant, il suffit parfois de belles et bonnes volontés pour trouver un public ravi de sortir chez lui. Comme à Monségur le 12 juin.

Petits plats dans les grandsPour sa dix-huitième édition, la journée de l’élevage et des produits du terroir a encore une fois su trouver son public. Nombreux. Il faut dire que cette année encore, la Chambre d’agriculture de la Gironde, l’Association pour la promotion de l’élevage et des produits du terroir, et la mairie de Monségur avaient mis les petits plats dans les grands. Une soixantaine d’animaux, vaches, moutons, chevaux de trait, chèvres, lapins, 18 producteurs de Gironde, des animations en continu toute la soirée avec la toujours très spectaculaire et très suivie tonte de mouton, les démonstrations de chiens de berger et le groupe folklorique Lous dé Bazats. Une ambiance bucolique au charme sans cesse renouvelé. Christine et Nathalie toutes deux habitantes de Monségur ne s’y sont pas trompées. Pour cette soirée, elles sont venues en voisines et

fait un périple de… 400 mètres. Après s’être baladée autour des animaux, elles se sont dirigées avec enthousiasme et déter-mination vers les stands des producteurs. Au menu de leur repas champêtre pris sur la place des Tilleuls : des huîtres, du magret et des pommes de terre sarladaise, du fromage de chèvre et un dessert au miel. Sans oublier bien sur le vin de Bordeaux. «J’ai l’impression de voir revivre ma ville ce soir. Tout le monde est ensemble

avec plaisir et redécouvre son voisin» commente Christine. A leur côté, un jeune couple de passage dans la région vit comme une aubaine le hasard qui les a fait faire escale à Monségur. «Nous aimons cette ambiance. Les animaux, le repas collectif, les rencontres avec les producteurs, le partage de leur vécu… C’est ça l’agricul-ture que l’on apprécie».

Les «perles» des enfantsAvant ces agapes, depuis le

enfants font le bonheur des grands. Arthur du haut de ses huit ans, découvre les vaches de race Bordelaise «C’est à ça que ça ressemble une vache ?» et il insiste «Pourquoi les vaches ont des couleurs diffé-rentes et pourquoi on m’a dit qu’elles portaient des robes ?». Enthousiasme aussi de Marion après une dégustation de viande de bœuf. «En fait la viande ça a beaucoup de goût et c’est bon». Devant l’atelier ruche, les enfants sont subjugués. Dominique apicultrice à Saint-Sève explique le pollen, le miel, la cire, la gelée royale, le pain d’épice. L’histoire de la reine et des ouvrières intriguent. Devant ce ballet permanent Julia inter-roge «comment les abeilles savent qui c’est la reine ?». Dominique explique encore. Elle sait trouver les mots. Elle va faire des émules. L’après-midi tire à sa fin. Les enfants retournent dans les écoles. Ce soir, Monségur sera en fête. Grand bonheur tranquille.

Le 12 juin à la nocturne de l’élevage et des produits du terroir, plus de 750 repas ont été servis et plus d’un mil-lier de personnes ont été accueillies au cœur du marché de producteurs. De grandes tablées ont été dressées pour l’occasion. Les visiteurs ont pu déguster huîtres, escargots, canard, bœuf, fromages, glaces, desserts au miel, vins, et bière artisanale.

Le temps d’une image

matin, plus de 200 élèves ont découvert l’élevage et l’agri-culture girondine grâce à 5 ateliers différents concoctés à leur attention : bovins lait, bovins viande, ovins, mini-ferme et pôle forêt. Ils ont également tous pu déguster avec plaisir du lait et des viandes de bœuf, veau et agneau. Et bien évidem-ment, comme à chacune de ces éditions, les «perles» des