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magazine qui a pour sujet la danse. Ce premier numéro est sur la danse contemporaine

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édito

sommaireGuilherme Botelhométier chorégraphe

Laura TanerQuand les pas son comptés

Cours et stagesadresses

DossierL’histoire de la danse

Nouveautéles spéctacles

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S’aimer, se battre, se plaire et s’embrasser.

Nettoyer, se déshabiller, se cacher.

Rire, pleurer et sourire.

Se tirer les cheveux, se lécher, se soutenir.

Tordre sa cravate, jouer, se rencontrer.

Saisir le réel, l’attraper à pleines mains pour le

comprendre, le voir, se comprendre et se voir.

Ce désir d’être au plus près de la vérité des êre,

Guilherme Botelho le vit au travers de la danse:

A travers elle, je cherche à peler la réalité pour la

goûter sous ses différentes couches. Le chorégra-

phe fouille dans la mémoir du corps pour mieux

suprendre ce réel. Car le corps ici n’est pas seu-

lement matière, mais aussi un réceptacle, chargé

d’histoires et de sensations

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aLa Danse est une suite de mouve-

ments du corps exécutés en rythme,

selon une certaine ordonnance et

généralement accompagnés d’une

musique.

Les danses se fondent soit sur un en-

semble défini de mouvements dénués

de signification en eux-mêmes, comme

souvent dans le ballet ou les danses

folkloriques européennes, soit sur une

gestuelle symbolique, sorte de mime

ou de pantomime, comme dans la plu-

part des danses asiatiques.

Chaque peuple danse pour des motifs

distincts et de façon différentes, très

révélatrice de leur mode de vie.

La danse peut être un art, un rituel ou

un divertissement. Sa fonction diffère

totalement du rôle utilitaire qui est

celui des gestes exécutés dans le

cadre d’une activité professionnelle

ou sportive: elle exprime des idées et

des émotions ou raconte une histoire.

Le corps peut réaliser toutes sortes

d’actions comme tourner, se courber,

s’étirer, ou sauter. En les combinant

selon des dynamiques variées, on

peut inventer une infinité de mouve-

ments différents.

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nLa danse repose sur plusieurs éléments fondamentauxL’espace Le dessins tracés sur le sol par les déplacements du corps et dans l’espace par les mouvements des membres, formes du corps en mouvement. Le temps Le tempo les variations rythmiques, durées de la danse, façon d’occuper le temps, soit lente et continue, soit en alternant pau-ses et accélérations rapides.Le poids du corps Un jeux divers avec la gravité par des mouvements aériens et gracieux, des oppositions de force ou au contraire, en lui cédant dans des attitudes lourdes et alanguies.L’énergie Contenue, utilisée en de grands élans ou en un flux libre et continu selon les degrés de tension du corps.Les aspects psychiques Les effets de la danse dépassent le simple plaisir corporel. Elle permet de transmettre des idées, des émotions. Elle donne un sentiment d’unité à un groupe animé par les mêmes mouve-ments et un rythme commun. Dans certaines sociétés, elle aboutit sou-vent à un état de transe. Celle-ci ou d’autres formes d’altération de la conscience peu-vent être interprétées comme un sygne de possession par des esprits, ou constituer un moyen de décharge émotionnelle.La thérapie par la danses. C’est une techni-que moderne qui aide les patients dans leur

expression et leurs relations avec autrui.Les types de danses. Il existe deux grands types de danses, selon qu’elles sont ou non destinées à être représentées devant un public.Les première danses de participation. Elles comprennent celles qui accompa-gnent certains travaux ou cérémonies religieuses, ainsi que les divertisse-ments comme les danses folkloriques et les danses de société. Elles ont sou-vent une forme simple, aux pas répétitifs, faciles à apprendre, de sorte que tous les membres de la communauté puissent y prendre part.

Les danses destinées à être représentées devant un public sont exécutées dans le cadre de cours royales, de temples ou dans des lieux de spectacle.Les danseurs sont en général des profes-sionnels et leur discipline est considérée comme un art. Les mouvements présen-tent alors une certaine difficulté et néces-sitent un entraînement particulier.La danse et la société. Les effets physi-ques et psychiques de la danse lui ont fait attribuer des fonctions très diverses. Un culte ou de la magie, est un moyen d’ho-norer les ancêtres ou s’attirer la faveur des dieux.

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sarticle écrit par Sophie BerruéPhoto de Raphaël Meyssan

Le mouvement infini. Le mouvement a sa part d’invi-sible rendue tangible par ce qui évoque dans notre imaginaire. Car on n’imagine pas que le danseur cesse de danser une fois sorti de notre champ de vision. Avec la disparition du corps, le mouvement ne s’achève pas Il reste en suspend, il flotte encors quelque part sur scène ou dans notre imaginaire. Le mouvement du corps dans ce qu’il a de plus char-nel et par l’imaginaire qu’il déploie semble donc ne jamais finir. Inversement, on pourrait se demander où et quand il commence. Mais l’origine du mouvement est-elle seulement concevable? N’est il pas arbitrai-re de considérer le mouvement entre deux limites un début et une fin.

Dans une certaine mesure cette interrogation sur le fini ou l’infini du geste peut s’étendre au dela de l’univers de la danse. En effet si l’on reprend l’exemple du geste boire sa tasse de thé on peut se demander s’il commence lorsque je saisis ma tasse par son anse, ou bien dans le trajet que fait ma main posée sur mes genoux, jusqu’à la tasse

De même, mon mouvement s’arrete-t-il dès lors que j’ai reposé ma tasse sur la table ou alors lorsque je repose ma main sur mes genoux? s’il est difficile voire impossible de, définir un début et ne fin au mouvement c’est sans doute parce qu’il en appelle toujours un autre. Il n’y a pas pas de passage de relais entre deux mouvements il y a toujours continuité nous ne cessons jamais de nous nouvoir. Même l’im-mobilité est un geste, un geste très lent. La seule chose qui puisse arrêter le mouvemnt d’un corps serait la mort.

Mais revenons à l’univers de la danse, car c’est dans le corps du danseur que l’infini du mouvement est le mieux compris. En effet n’étant pas défini par un but extérieur, le mouvement es véritablement pris pour lui-même. Le danseur travaille avec son essence. L’infini. Le geste commence bien avant et fini bien après son instant visible. L’espace qu’il crée con-tient une part s’invisible toujours tangible l’instant visible nous suggère tout ce que nous ne voyons pas. Cette part d’invisible qui précède et succede le mouvement nous amène à sonder sa dimension infinie et plus encors l’espace infini qu’il habite. Le corps dansant, par la nature de son mouvement est donc pris entre deux infinis. On nous décris admi-rablement la condition de l’homme dans l’espace. L’homme est perdu dans un monde infinis ou tout est trop petit, où tout est trop grand. Pour Pascal, concevoir le monde sur le modèle de l’espace infini revient à placer l’homme face au vide d’un univers sans vie dans lequel aucun ordre ne permet plus de s’orienter, de se retrouver.

Mais le mouvement du danseur bien qu’infini ne sem-ble pas perdu. Il crée l’espace qu’il habite et lui don-ne sens. Par la danse, l’homme investit l’espace en lui conférent une signification humaine. Il se projette physiquement mais aussi par le sens. Le danseur évo-lue dans l’espace en donnant sens à cet espace sous ses pas. Il est à l’espace comme on dit que l’homme est au monde. Finalement peut-être que le sujet de la danse se ramène à une représentation de l’homme dans l’espace où se joue sa condition. La danse cette ivresse poétique du corps, si soigneusement contrôlée calibrée dont pourtant nous ne saisissons que si peu. Alors il faut accepter de s’abandonner saisir le regard choisir à l’instinct ce geste plutôt que cet autre, ce buste ployé en avant cette courbe audacieuse de la nuque, ces quelques pas furtifs et légers qui évoquent pour l’un un enfant qui s’amuse pour l’autre un animal fantastique, pour un autre en-cors des feuillages frissonnant dans la brise.

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Kiosque et librairie

Dictionnaire de la dansesous la direction de Philippe Le MoalLarousse, 170.–

La danse au XX siècleMarcelle Michel, Isabelle Ginot Larousse, 88.–

Histoire de la danse en OccidentDe la préhistoire à la fin de l’école classique.Paul BourcierSeuils, 17.–

La danse Du ballet de cours au ballet blan. Jean Pierre Pastori Découverte Gallimard, 25.–

La Danse en SuisseS. Bonvin, J Geisser Pro Helvetia, 24.–

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Cours et Stages

Maison des arts du Grütli/ étage n 2Général-Dufour 16/ 1204 Genèvereprise des cours dès le lundi 15 septembreinfo: 022 706 28 59

Noémi LapzesonNiveaux: intermédiaire, avancéinfo: 022 735 64 97

Laura TannerNiveaux: débutants et intermédiaires, régularité souhaitée.info: 022 320 93 90

Marie-Louise NespoloNiveaux: connaissances de base régularité demandées.info: 022 329 15 92

Elisabeth KleiberPerception et relation à soi dans le geste. Tous niveaux régularité souhaitée. info: 022 343 91 31

Marc Berthon, Elinor Radeff et Miriam RotherLes atelier régulier/ danse- habileOuverts à tousinfo: 022 733 38 08 www.danse-habile.ch

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Guilherme Botelho métier chorégrapheLa danse de Botelho relève le language corporel de tous les jours, le tend, l’étire afin d’exprimer, à l’état brut, c’est-à-dire vierge des couches de l’apparence, les émotions des hommes et des femmes. Qhand on cherche, et que l’on trouve un mouvement juste, il peut contenir une sorte d’évidence, dont je ne saurais expliquer la finesse, la nuance ou encore la force.La danse de Botelho est directe, claire et physique. Emotion charnelle, transe organique, tempête rythmique, pro-pulsions en rafales: le danseur, comme suspendu, se jette à corps perdu dans le mouvement pour capter l’émotion vraie. Les corps deviennent ce qu’ils font.

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Guilherme Botelho métier chorégraphe

Au téléphone, il donne l’impression qu’on le dérenge fortement. Comme si on le sortait de son monde un peu violemment. Pourtant, oui, il est volontiers d’accord de faire l’effort, de répondre, de se recon-necter sur l’extérieur. Il a un air hirsute alors même que ses cheveux sont coupé à ras. Malgré un corps digne d’un athlète, il garde un aspecte brouillon, charmant. Sa myopie vient contredire un démarche un brin macho. Il est né au Brésil à Sao Paulo, mais il vit en Suisse, à Genève. Bref, Guilherme Botelho cultive les paradoxe. Il le dit lui-même: «Il faut vivre les contraires: travailler sur un seul aspect des cho-ses, c’est la mort.»

C’est Scène de famille, un spectacle du chorégraphe argention Oscar Araiz qui a été décisif: Le jeune Guil-herme a quinze ans. Il sort du théâtre bouleversé et décide de devenir danseur. Même si chez lui, à Sao Paulo, danser, c’st comme dormir et manger: quel-que chose de franchement normal. Mais la normalité, pour lui, n’a rien d’inintéressant. Au contraire, c’est par elle, en la saisissant, que lón peut, peut-être, réussir à s’approcher du vrai. Car sa danse n’apas d’autre objectif: parler des gens, au plus près de ce qu’ils sont, au plus près de leur vérité.

Il prend donc des cours dedanse. Trois ans plus tard et parce qu’il est doué, une occasion inespérée s’offre à lui: devenir danseur dans la compagnie du Ballet du Grand-Théâtre de Genève que dirige Oscar Araiz. Pendant dix ans, il éblouit de sa présence le public du Grand Théâtre de la cité de Calvin. Mais les dimanches sont moroses, il s’ennui un peu. Alors, en 1987, il crée sa première chorégraphie, parce que j’ avais besoin d’aller vers une danse plus engagée, une danseù la recherche du mouve-ment est fondée sur l’investissement personnel du danseur.Aujourd’hui, les dimanches passent sans même qu’il ait le temps de s’en apercevoir.En 1993, il afait le saut et créer Alias, compagnie de danse contemporaine indépendante.

Entre-temps, il a croisé Lloyd Newson, directeur de la compagnie londonienne DV8. Deuxième rencontre déterminante. Surtout parce que le chorégraphe an-glais vient confirmer ce besoin de peupler la scène non plus d’étoile évanescentes, mais de gens, en chair et en os. Ce qu’il apprécie encore chez Lloyde Newson? La conjonction d’une impressionnante liberté dans la composition et d’une rigueur, d’une précision remarquables. Deux qualités antagonistes qui font certainement aussi l’identité du travail de Botelho

Depuis la création d’Allias, il n’arr^te pas. Les tournée, les cours, un film, des chorégraphies pour d’autres compagnies lui laissent tout juste le temps, qu’il prend cependant avec fermeté, de travailler à une création par année. Et même s’il n’a rien d’un thésard, il abat aussi un travail impressionnant en amont des répétitions: lectures, enqquêtes, notes vont constituer le point de départ du travail avec les danseurs. Il se met ainsi, avec une certaine jouis-sance, à l’épreuve. Lui comme lesc autres d’ailleurs. Cette volonté d’aller toujours au -deà des apparences, ce souci de vérité comme une quête jamais achevée dse double d’une humilité sûrement essentielle à la création: «J’improvise avec les danseurs, je fais des erreurs avec eux, j’ai honte en même temps qu’eux. A chaque spectacle, il me faut à tout prix apprendre, sinon je ferais mieux d’arrêter.».Entier, Intègre, obstiné, il sait pourtantaussi jouer, séduire et beaucoup s’amuser. Sur scène son person-nage est sozuvent un peu clown, avec tout le roman-tisme qui est attaché à cette espèce de marginal intégré. Mais toujours avec une énergie extraordinai-rement maîtrisée. Grande technique et humilité sont ainsi unis au service d’un art de la sincérité.

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du 9 au 11 janvierAsier Zabaleta<<Ego-tik>>Théâtre du l’Usinerue Carrouge 81200 Genève022 328 08 18

du 21 au 31 janvierCompagnie Laura Tanner<<L’enfant et les Sortilèges>>L’ADC au théâtre du Grütlirue Condémine 108000 Zürich022 328 98 68

du 22 au 25 janvierCollectif des mondes contraires<<Non te perdere>>Théâtre de l’Usinerue Carrouge 81200 Genève022 328 08 18

le 3 févrierThe Guests Company, Yuval Pick<<Cotton Crown et Company>>Château Rougerue de la Grangette 5a1800 Vevey021 450 43 24 24

les 3, 4 et 5 févrierJosef Nadj<<Il n’y a plus de firmament>>Théâtre Forum Meyrinrue du théâtre 20b2000 Neuchâtel022 989 34 05

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Laura Tanner n’avait encore jamais travaillé comme cela. Jamais encore elle n’avait été au service d’une musique et d’un livret préexistants. Cela bouleverse complètement le travail, «essentiellement l’implica-tion des interprètes tout au long du processus de création» constate la chorégraphe, visiblement sti-mulée par ce renversement gestationnel. Plus ques-tion d’accumuler du matériel en partant de rien, sur la base d’un thème ou d’un questionnement sur le corps. Il s’agit vraiment de faire entendre l’histoire de ce petit garçon qui se rebelle et se heurte à tout ce qui l’entoure. Il faut suivre. Colette et Ravel dans les chemins qu’ils ont tracés.

C’est un ami mexicain qui m’a fait découvrir cette fantaisie lyrique il y’a quelques années. Et c’est en parlant avec lui que j’ai imaginé la possibilité d’en faire une version légère, ludique. La seule voie possi-ble, se dit on, lorsqu’on découvre le foisonnement de potagonistes de ces vingt-cinq scène. Dont plusieurs tableaux impossible.

Objets brisés et animaux martyrisés par l’enfant chantent, dansent, swinguent, tic taquent à l’in-térieur des murs puis dans le jardin. Et c’est une farandole de sortilèges et de féeries qui fait vibrer tasse à café, fauteuil, écureuil, horloge, chiffres, chatte, etc.

La version ludique passe, selon Laura Tanner, par l’adoption d’un narrateur qui prend en charge toutes les voix et renonce au chant. Un conteur, donc et cinq danseurs qui occupoent en début une scène nue. C’est ensuite avec des tapisseries et des figures uniquement en deux dimensions que le scénographe, Jesus Moreno, veut investir l’espace de manière ver-ticale pour l’intérieur et horizontale pour l’extérieur.

Quant à la musique, elle est adaptée pour une forma-tion de huit musiciens par Christian Œstreicher. Une transcription qui tend à valoriser le coté jazz de la partition originale, sans toutefois gommer toutes les bigarrure de genre.

Et la danse va. A mi-chemin des répétitions, une tra-versée de la première partie permet de percevoir le ton et la manière de cette fantaisie, dansée mais pas chantée. Le studio est nu, la lumière constante. La musique n’est qu’une ébauche sommaire de l’adap-tation qui est en cours: elle reprend les lignes de base de la partition ravélienne pour permettre aux danseurs de répéter. Et les interprètes se lancent pour la première fois dans un filage devant quelques personnes extérieures à l’équipe de travail. Mais dans cette congiguration simple, la tension est forte et belle.

Le contraste sur lequel joue Laura Tanner est dem-blée saisissant. Dans un registre très expressif, réaliste et coloré: le narrateur Pascal Gravat. Dans une partition géométrique plus purement formelle, neutre, quoique traversée par des clins d’oeil au genre musical: les danseurs Diana Lambert, Caroline Teillier, Marc Berthon, Barbara Schittler et Isabelle Rigat. Les tableaux sont courts, coupés au noir, ce qui permet de raelancer avec une énergie toujours nouvelles et comme de zéros, chaque chapitre de cette confrontation d’un enfant avec son environne-ment. Rythme, humour, exclamations, manièrisme touchant coté récit; limpidité, abstraction, techni-cité soyeuse côté danse. Ce qui semble la meilleure manière de faire exister ces deux monde sur le pla-teau: conte et danse, sans tomber dans le piège de l’infodation du mot au geste. Il faut préciser que les interprètes sont trés bien distribués. La danse est précise, légère, coule de source, l’histoire progresse, de tableau en tableau, sous la houlette gourmande de Pascal Gravat, qui sait ne jamais oublier son corps en racontant, et doter chaque personnage d’une posture et d’une voix, sans surligner. On le suit. On les suits tous.

Michèle Pralong

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Laura Taner Quand les pas sont comptés

Laura Tanner rassemble musique et compte autour d’une fantaisie dansée. Inspiré d’un Livret de Colette, L’enfant et les Sortilèges s’étoffe de contrastes

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