CONTRIBUTION A L’ETUDE COMPARATIVE DE -...
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
……………………
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
……………………
SCIENCE DE L’INGENIEUR
MENTION GENIE DES PROCEDES
CHIMIQUES ET INDUSTRIELS
Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme Master, titre
ingénieur en Génie des Procédés Chimiques et Industriels.
Présenté par : RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina
Date de soutenance : 02 décembre 2016
Promotion 2015
CONTRIBUTION A L’ETUDE COMPARATIVE DE
PERFORMANCE DE QUELQUES FLOCULANTS EN VUE DE
PRODUCTION D’EAU POTABLE
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
……………………
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
D’ANTANANARIVO
……………………
SCIENCE DE L’INGENIEUR
MENTION GENIE DES PROCEDES
CHIMIQUES ET INDUSTRIELS
Mémoire de fin d’étude en vue d’obtention du diplôme Master, titre ingénieur
en Génie des Procédés Chimiques et Industriels.
Présenté par : RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina
President du jury : Professeur RANDRIANA Nambinina Richard Fortuné
Rapporteur : Maitre de conférences RAKOTOARIVONIZAKA Ignace
Examinateurs : Maitre de conférences RAJOELINIRINA Vezula
Docteur RAKOTOMAMONJY Pierre
Maitre de conférences RATSIMBA Marie Hanitriniaina
Date de soutenance : 02 décembre 2016
CONTRIBUTION A L’ETUDE COMPARATIVE DE
PERFORMANCE DE QUELQUES FLOCULANTS EN VUE DE
PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page i
SOMMAIRE
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU
POTABLE
CHAP I : RAPPEL SUR LA PLACE ET LE ROLE DE FLOCULATION DANS LE
TRAITEMENT DES EAUX POTABLES
CHAP II : SUBSTANCES NATURELLES ET ARTIFICIELS RECONNUS COMME
AGENTS FLOCULANTS DES EAUX
CHAP III : COLLECTE ET INVENTAIRE DES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES
SUR LES METHODES DE FLOCULATION
CHAP IV : RAPPEL SUR LA METHODE D’EVALUATION COMPARATIVE DE LA
PERFORMANCE DES METHODES D’UN MEME TYPE DE TRAITEMENT
PARTIE I : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES
EAUX
CHAP V : METHODOLOGIE ET OBJECTIF DE L’ETUDE
CHAP VI : METHODE DE PREPARATION DES AGENTS FLOCULANTS
CHAP VII : LE JAR TEST ET RESULTATS DES ESSAIS EXPERIMENTAUX
PARTIE I : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS
TESTES
CHAP VIII : CHOIX DE CRITERES D’EVALUATION DE LA PERFORMANCE DES
LOCULANTS TESTES
CHAP IX : TRAITEMENT DES RESULTATS
CHAP X : PERSPECTIVES ET DISCUSSION
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page ii
REMERCIEMENT
Je remercie le seigneur tout puissant qui m’a tant aimé et m’a tout donné selon sa
grâce et son aide inestimable, et pour qui je dédie le fruit de mon travail.
Au terme de ce mémoire, je tiens à exprimer mes vifs remerciements à tous ceux qui
ont contribué directement ou indirectement à l’élaboration du pressent ouvrage, plus
particulièrement :
Au Professeur ANDRIANAHARISON Yvon, directeur de l’école Supérieur
Polytechnique d’Antananarivo, pour avoir bien voulu me faire l’honneur de
présider le jury de cette soutenance
Au monsieur RAKOTOARIVONIZAKA Ignace, Maitre de conférences, mon
rapporteur pédagogique, pour tous ces conseils judicieux et les soutiens
ineffables qui m’as prodigués pour mener à terme ce travail malgré ses
multiples occupations.
J’exprime également ma profonde gratitude aux :
Au professeur RANDRIANA Nambinina Richard Fortuné, chef de département
du Génie des Procédés Chimiques et Industriels pour avoir bien voulu me
faire l’honneur de présider le jury de cette soutenance.
Docteur RAKOTOMAMONJY Pierre, à l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo.
Monsieur RAJOELINIRINA Vezulah, Maitre de conférences à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.
Madame RATSIMBA Marie Hanitriniaina, Maitre de conférences à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo.
Qui ont bien voulu accepter de faire partie des membres du jury en tant
qu’examinateurs malgré leurs nombreuses responsabilités et leurs lourdes
taches.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page iii
J’adresse particulièrement aussi mes vifs remerciements :
Tous les enseignants du département du Génie des Procédés Chimiques et
Industriels qui m’ont fait bénéficier de leurs connaissances et expériences
durant mes études.
A monsieur RAKOTOARIVELONANAHARY Bruno, chef de service analyse
physico chimique du DQO et à tous les personnels du laboratoire du
département DQO, qui m’ont encadré durant mon séjour au sein de son
laboratoire.
J’adresse toute ma reconnaissance affectueuse à ma mère, mon père, ma sœur et à
toute ma famille, pour le soutien moral et financier pendant la réalisation de ce
mémoire.
Enfin, mes remerciements vont également à tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Que le Seigneur soit avec vous, encore une fois merci!
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page iv
GLOSSAIRE
Colloïdes : système dans lequel des particules très petites sont en suspension dans
un fluide
Colloïdales : chimie composé de particule à l’état solide, dispersées dans un liquide
Floculation : agglutination de particules très petites en particule de masse très
importantes ayant la forme de flocons.
La salinité : conventionnellement c’est le poids en gramme des composés solides
séchés à poids constant à 480°C, obtenue à partir de 1 kg d’eau de mer.
pH : potentiel hydrogène, mesure d’acidité d’un liquide
Alcalinité : mesure de la capacité d’une eau à neutraliser les acides
Décortiquer : débarrasser de son écorce, de son enveloppe, de sa coquille.
Limpide : clair et transparent
Potable : qui peut être bu sans danger
Paramètres : élément importants à prendre en compte pour évaluer une situation
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LISTE DES SYMBOLES
% : pourcent
°C : degré Celsius
cm : centimètre
g : gramme
h : heure
l : litre
kg : kilogramme
mg : milligramme
ml : millilitre
pH : potentiel hydrogène
t : tonne
v : volume
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LISTE DES ABREVIATIONS
JIRAMA : jiro sy rano Malagasy
DQO : direction équipement eau
MM : matière minérale
MO : matières organiques
TA : titre alcalimétrique
TAC : titre alcalimétrique complet
SA : sulfate d’alumine
SF : sulfate ferrique
CH : chaux
Hyp : hypochlorite
ESPA : Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo
GPCI : Génie des Procédés Chimiques et Industriels
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LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 ORDRE DE GRANDEUR SUR LA TAILLES DES PARTICULES
COLLOÏDALES………………………………………………………………………………………………………..4
TABLEAU 2 LES TEMPS NECESSAIRES MIS PAR CES PARTICULES POUR CHUTER
NATURELLEMENT D’UN METRE DANS L’EAU…………………………………………………………5
TABLEAU 3 INTERPRETATION DE LA COURBE DE POTENTIEL…………………………….10
TABLEAU 5 TABLEAU A COMPLETER LORS D'UN JAR TEST ………………………………...36
TABLEAU 6 PARAMETRE LE L'EAU BRUTE A TRAITER (08-02-16)………………………41
TABLEAU 7RESULTATS OBTENUS AVEC LE SULFATE D’ALUMINE SEULE……………..42
TABLEAU 8 RESULTAT OBTENUS AVEC LE SULFATE D’ALUMINE PLUS CHAUX……44
ABLEAU 9 CARACTERISTIQUES DE L'EAU BRUTE (10-02-2016)…………………………..45
TABLEAU 10 RESULTAT DU JAR TEST OBTENUE AVEC LE MORINGA OLEIFERA…..45
TABLEAU 11 RESULTAT DU JAR TEST AVEC LE MORINGA DROUHARDII…………..…47
TABLEAU 12 RESULTATS OBTENUS AVEC LE SULFATE FERRIQUE………………………49
TABLEAU 13 EXTRAIT DE LA NORME DE POTABILITE DE L'EAU A MADAGASCAR.53
TABLEAU 14 RESUME DES COMPARAISONS ENTRE LES FLOCULATEURS SUR LE
TRAITEMENT DE L’EAU……………………………………………………………………………………….62
TABLEAU 15 RESUME DES COMPARAISONS ENTRE LES FLOCULATEURS SUR LE
PLAN ECONOMIQUE……………………………………………………………………………………………..64
TABLEAU 16 RESULTATS DE JAR TEST OBTENUS PAR LE JIRAMA AU COURS DE
L'ANNEE 2014……………………………………………………………………………………………………...65
TABLEAU 17RESULTATS DE JAR TEST OBTENUS PAR LE JIRAMA AU COURS DE
L'ANNEE 2015……………………………………………………………………………………………………...65
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page viii
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 LES DIFFERENTES ETAPES DANS LE PROCESSUS DE TRAITEMENT D'EAU
POTABLE……………………………………………………………………………………………………………….3
FIGURE 2 ATTRACTION ET REPULSION ENTRE DEUX PARTICULES : THEORIE DLV.6
FIGURE 3 POTENTIEL ELECTRIQUE DE PARTICULES COLLOÏDALES………………………7
FIGURE 4 REPRESENTATION DE LA POTENTIEL DE NERNST ET LA POTENTIEL
ZETA………………………………………………………………………………………………………………………8
FIGURE 5 COAGULATION FLOCULATION………………………………………………………............9
FIGURE 6 COURBE DE POTENTIELLE EN FONCTION DE LA DISTANCE ENTRE LES
DEUX PARTICULES………………………………………………………………………………………………10
FIGURE 7 ETAPES DE LA FLOCULATION……………………………………………………………….11
FIGURE 8 VARIATION DE LA TURBIDITE DE L'EAU DECANTEE EN FONCTION DU
TAUX DE PRODUIT………………………………………………………………………………………………43
FIGURE 9 TURBIDITE EN FONCTION DE LA DOSE DE LA POUDRE DE GRAINE DE
MORINGA…………………………………………………………………………………………………………….46
FIGURE 11 VARIATION DE LA TURBIDITE EN FONCTION DE LA MASSE LA POUDRE
DE MORINGA DROU……………………………………………………………………………………………..48
FIGURE 12 VARIATION DE LA TURBIDITE EN FONCTION DU TAUX DU SULFATE
FERRIQUE……………………………………………………………………………………………………………50
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page ix
LISTE DES PHOTOS
PHOTO 1 SACS DE SULFATE D'ALUMINIUM ............................................................................... 16
PHOTO 2 GRAINE DE MORINGA .................................................................................................... 20
PHOTO 3 GRAINE DE MORINGA DECORTIQUE ........................................................................ 20
PHOTO 4 SULFATE D'ALUMINE ..................................................................................................... 30
PHOTO 5 FIOLE CONTENANT DE LA SOLUTION AQUEUSE DE SULFATE D'ALUMINE . 31
PHOTO 6 BAC DE PRODUIT ............................................................................................................ 31
PHOTO 7 PLANTE DE MORINGA ………………………………………………………………………….32
PHOTO 8 TURBIDIMETRE ............................................................................................................... 38
PHOTO 9 PRODUITS UTILES POUR LE DOSAGE DE FER TOTAL......................................... 39
PHOTO 10 PLAQUETTE ETALON POUR LE DOSAGE DE FER TOTAL ................................ 39
PHOTO 11 PRODUITS UTILES POUR LE DOSAGE DES MATIERES ORGANIQUES .......... 40
PHOTO 12 JAR TEST AVEC LE SULFATE D'ALUMINE ............................................................. 43
PHOTO 13 JAR TEST AVEC LE MORINGA OLEIFERA ............................................................... 46
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 1
INTRODUCTION
L’eau est la source de la vie. Presque toute être vivants, animal ou végétal, a
besoin de lui pour survivre. L’eau recouvre les deux tiers de la surface de la Terre.
Madagascar est un des pays riches en eaux. C ‘est une grande Ile entouré à l’est par le
canal de Mozambique et à l’ouest par l’océan Indien. Ce pays compte une centaine de
grands fleuves, sans compter les lacs et d’autres sortes d’eau de surface.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 2,6 milliards de gens n’ont pas accès
à un système sanitaire de base. En conséquence, chaque année, environs 3,1 millions
d’enfants et d’adultes dans le monde meurent de la diarrhée et de la malaria. Le
manque d’eau propre est un des plus grands obstacles du progrès et du
développement dans le monde.
A l’échelle mondiale, près de1.2 milliards de gens n’ont pas accès à l’eau
potable. A Madagascar, malgré sa richesse en eau, une grande portion de la population
n’y a pas accès. Surtout aux milieux ruraux, seulement 14% de la population y ont
accès.
Les maladies diarrhéiques sont des principales causes de décès des enfants de
moins de 5 ans à Madagascar. Une étude au sein du ministère de la santé a révélé que
25% des enfants emmenés à l’hôpital de district ont pour cause diarrhéique. 24% des
enfants en meurent. A Madagascar même dans quelques régions urbaines, l’accès à
l’eau potable est assez difficile, voir presque impossibles pour certains cas. Les risques
de maladie diarrhéique sont considérables.
Actuellement dans ce pays, il n’y qu’une seule société qui produit de l’eau
potable. Le JIRAMA, société d’Etat, productrice d’eau et d’électricité dans le pays. Il
n’arrive pas à satisfaire le besoin en eau potable des peuples Malagasy. En plus il
emploie qu’une seule méthode et un seul type de produit. Ce mémoire intitulé
« contribution à l’étude comparative de performance de quelques floculants en vue
d’obtention d’eau potable » va apporter des alternatives de méthode de production. Et
ceci en tenant compte des avantages sur le coût de production, la quantité nécessaire
ainsi que la qualité du produit.
Le travail de divise en trois parties :
La première, relative à l’étude bibliographique traite d’abord, les généralités sur les
floculants dans la production d'eau potable. Dans cette partie il y aura rappel sur la
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place et le rôle de floculation dans le traitement des eaux potables. Ensuite nous allons
présenter les recherches des substances naturelles et artificielles reconnus comme
agents floculant des eaux. Puis il y aura aussi des collectes et inventaires des données
bibliographiques sur les méthodes de floculation utilisées et nouvellement
expérimentées et rappel sur la méthode d’évaluation comparative de la performance
des méthodes d’un même type de traitement.
La deuxième se rapporte à l’étude expérimentale concerne l’expérimentation
proprement dite des essais de chaque floculant. L’explication des méthodologies et
objectif de l’étude seront dans cette partie. Ensuite les méthodes de préparation des
agents floculants seront présentées dans cette partie avec les revues des résultats des
essais expérimentaux.
La troisième partie sera pour les discussions sur les résultats obtenus et les revues des
résultats des essais expérimentaux déjà effectué, choix de critères d’évaluation de la
performance des floculants testés. Puis il y aura traitement des résultats,
recommandations et suggestions.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 3
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
CHAP I : RAPPEL SUR LE ROLE ET LA PLACE DE FLOCULATION DANS LE
TRAITEMENT DE L’EAU POTABLE.
1.1. PLACE DE LA FLOCULATION DANS LE TRAITEMENT DES EAUX
1.1.1. Représentation de la place de la floculation [2]
Le traitement des eaux en particulier la production d’eau potable, se résume par des
traitements physico-chimiques, biologiques et des opérations d’ajustement
(potabilisation) pour obtenir essentiellement l’élimination deSolides en suspension
-Totalité des solides dissous
-DBO & DCO
-Nitrogène & Phosphore
-Métaux lourds
La floculation occupe principalement la première étape dans le processus du
traitement des eaux :
Figure 1 les différentes étapes dans le processus de traitement d'eau potable
1.2. STRUCTURE DES COLLOÏDES
1.2.1. Colloïdes dans l’eau brute [7]
La turbidité et la couleur d'une eau sont principalement causées par des particules très
petites, dites particules colloïdales. Ces particules, qui peuvent rester en suspension
dans l’eau durant de très longue période, peuvent même traverser un filtre très fin.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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Par ailleurs, du fait de leur grande stabilité, elles n'ont pas tendance à s'accrocher les
unes aux autres.
Pour éliminer ces particules, on a recours aux procédés de coagulation et de
floculation. La coagulation a pour but principal de déstabiliser les particules en
suspension, c'est-à-dire de faciliter leur agglomération. En pratique, ce procédé est
caractérisé par l'injection et la dispersion de produits chimiques. La floculation a pour
but de favoriser, à l'aide d'un mélange lent, les contacts entre les particules
déstabilisées. Ces particules s'agglutinent pour former un floc qu'on pourra facilement
éliminer par décantation.
1.2.2. Quelques ordres de grandeurs
La taille de ces petites particules colloïdales
Tableau 1 ordre de grandeur sur la tailles des particules colloïdales
Diamètre des particules
(micromètre)
Etat Exemple
< 0,001 Etat dissout
0,001 à 1 Etat colloïdal Oxydes et hydroxydes
Argile
Huiles et graisse
Bactéries
> 1 Solides decantables Limons
Sables
Pollen
Source [17]
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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Les temps nécessaires mis par ces particules pour chuter naturellement d’un
mètre dans l’eau.
Tableau 2 Les temps nécessaires mis par ces particules pour chuter naturellement d’un mètre dans l’eau.
Type Diametre des
particules
(micrometre)
Temps de
decantation
Vitese de
decantation (m/s)
Gravier
Sable grossier
Sable fins
Argile
Bacteries
Colloides
10000
1000
100
10
1
0,1 à 0,001
1 s
10 s
2 mn
2 h
8 j
2 à 200 ans
1
0,1
0,008
1,4.10-4
1,65.10-6
1,58.10-8 à 1,58.10-
10
Source [17]
1.2.3. Stabilité des suspensions colloïdales[7]
Les particules en suspension dans l'eau sont soumises à des forces opposées qui
varient avec la distance entre ces particules. L'énergie potentielle d'interaction entre
deux particules est la somme de l'énergie d'attraction de van der Waals et de l'énergie
de répulsion électrostatique liée aux charges de surface des colloïdes. Aux valeurs de
pH habituelles d'une eau de surface (pH compris entre 5 et 8), la surface des colloïdes
est en effet généralement chargée négativement.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 6
Figure 2 Attraction et répulsion entre deux particules : théorie DLVO
Lorsque les particules se rapprochent sous l'effet du mouvement brownien ou de
l'agitation de la solution, l'énergie d'interaction quasi nulle à grande distance devient
négative : les molécules s'attirent. Puis les forces électrostatiques deviennent
prépondérantes. Les particules se repoussent. Cette énergie de répulsion est maximale
à un niveau correspondant à l'énergie d'activation ou « barrière d'énergie » Emax. Le
système est d'autant plus stable que Emax est élevée. Si l'on arrive à surmonter cette
barrière énergétique, les forces attractives deviennent à nouveau prépondérantes et il y
a coagulation. Pour cela, il faudrait agiter ou chauffer l'eau pour que l'énergie cinétique
des particules soit supérieure à Emax, ou bien il faut réussir à abaisser la valeur de la
barrière d'énergie.
L'apport énergétique nécessaire étant considérable compte tenu des volumes mis en
jeu, il est bien préférable de chercher à diminuer Emax par un ajout de cations
susceptibles de neutraliser la charge de surface en s'adsorbant sur la surface des
particules.
Il est possible de mesurer la différence de potentiel qui existe entre le voisinage d'une
particule et le sein du liquide à l'aide d'un appareil appelé zêtamètre qui la détermine
par observation de la migration des particules sous l'action d'un champ électrique. Sous
l'influence du champ électrique, les particules se déplacent jusqu'à atteindre une vitesse
limite correspondant à l'équilibre entre la force électrique d'attraction et la force de
friction due à la viscosité du milieu. La valeur du potentiel correspondant, appelée
potentiel zêta ou potentiel électrocinétique, est indépendante du diamètre de la
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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particule. Le potentiel zêta5 caractérise la stabilité d'une suspension de colloïdes : plus
sa valeur absolue est élevée et plus le système est stable.
1.2.4. Théorie de la double couche[2], [7]
Les colloïdes sont généralement chargés négativement. Afin de neutraliser cette charge
négative de surface, des ions positifs présents dans l’eau brute ou ajoutés sont attirés
et forment une couche autour du colloïde. Diverses théories expliquent les phénomènes
(Bensadok 2007).
Helmholtz : selon cette théorie, la totalité de la surface du colloïde est
recouvert par des ions positifs assurant ainsi une électroneutralité
Gouy-Chapman : la couche d’ions positifs est inégalement répartie
autour des colloïdes, la neutralité s’obtient à plus grande distance.
Stern combine les 2 et arrive à la neutralisation des colloïdes par une
double couche.*
Figure 3 potentiel électrique de particules colloïdales
Dans une eau de surface, les colloïdes portent des charges négatives situées à leur
surface. Ces charges négatives attirent les ions positifs en solution dans l'eau. Ceux-ci
sont étroitement collés au colloïde et forment la couche liée ou de STERN, qui attire à
son tour des anions accompagnés d'une faible quantité des cations : c'est la couche
diffuse ou de GOUY. Il y a donc formation d'une double couche ionique.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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Figure 4 représentation de la potentiel de Nernst et la potentiel zêta
Il existe entre ces deux couches un potentiel électrostatique ou de NERNST, qui varie
en fonction de la distance par rapport à la surface du colloïde.
Dans la couche liée, le potentiel de NERNST décroît linéairement car les cations
constitutifs sont empilés uniformément. En revanche, dans la couche de GOUY, le
potentiel électrostatique varie de manière non linéaire, étant donné que la répartition
ionique résulte d'un mélange aléatoire de cations et d'anions
La valeur du potentiel à la surface de couche de NERST est appelé le potentiel ZETA.
Les colloïdes étant chargés négativement, ce potentiel est négatif. Dans les eaux
naturelles, sa valeur varie de -30 à -35 mV. Les particules de potentiel zêta négatif se
repoussent très fortement. C'est pourquoi, les colloïdes sont très stables et inhibent
toute agglomération.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 9
1.3. ACTION DES AGENTS COAGULANTS ET FLOCULANTS
1.3.1. Définitions [2]
La coagulation est l’ensemble des phénomènes physico-chimiques amenant une
suspension stable ou « sol » de particules de très petite taille en solution - les colloïdes
- à se séparer en deux phases distinctes. Par exemple, le lait est une émulsion stable
constituée de globules de matières grasses en suspension dans une solution aqueuse.
L'ajout d'un acide ou d'une enzyme, la présure, va se traduire par la séparation du lait
en deux phases : un gel de caséine, le « caillé » et un liquide surnageant, le « petit lait
». Le lait a coagulé.
La floculation est l'ensemble des phénomènes physico-chimiques menant à l'agrégation
de particules stabilisées pour former des flocons ou « flocs ». Ce phénomène est
réversible, c'est à dire que l'on peut casser ces agrégats, par exemple en agitant
fortement le liquide, pour retrouver la solution de colloïdes initiale.
Coagulation et floculation sont des processus souvent indissociables. En effet, la
coagulation, en diminuant les forces de répulsion entre les particules, favorise les
collisions et la formation d'agrégats ; et la floculation, en permettant la croissance des
agrégats accélère la séparation des phases.
Figure 5 coagulation floculation
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 10
1.3.2. Phénomène de coagulation[2], [6], [9]
On en déduit donc que l'élimination des colloïdes passe par l'annulation du potentiel
zêta afin d'annuler les forces de répulsion.
Considérons deux particules colloïdales A et Bi où [ i=1 à 4]. Entre ces deux particules,
il existe des forces de répulsion électrostatiques, dues à la charge de surface, et des
forces d'attraction intermoléculaires, dues aux interactions de Van der Walls. L'énergie
potentielle de A et Bi varie donc en fonction de la distance les séparant.
Figure 6 courbe de potentielle en fonction de la distance entre les deux particules
Tableau 3 interprétation de la courbe de potentiel
Distance inter-particulaire Particules Interprétation
d>d3
d3<d<d2
d2<d<d1
d<d1
A et B1
A et B2
A et B3
A et B4
aucune interaction
attraction faible
répulsion
attraction forte, adhésion
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 11
Pour permettre l'adhésion des particules, il faut donc vaincre la barrière énergétique de
répulsion :
soit en augmentant l'énergie cinétique des particules
soit en abaissant la barrière de répulsion.
Dans le premier cas, il faudrait augmenter l'agitation des particules par élévation de
température, ce qui est impossible pour les volumes d'eau à traiter. Dans le second
cas, il faut annuler les forces de répulsion électrostatique, donc le potentiel zêta. Si le
potentiel Zeta est rendu nul, on a schématiquement le processus de formation des
flocs
Figure 7 étapes de la floculation
1.3.3. Stratégies théoriquement possibles [6]
Pour annuler le potentiel zêta, on peut :
augmenter la salinité pour comprimer la couche diffuse
neutraliser la charge de surface par des cations polyvalents
piéger les colloïdes dans des précipités
adsorber les colloïdes sur des polymères chargés à longue chaîne.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 12
Vues les quantités d’eaux à traiter, les deux premières possibilités ne sont pas
applicables au niveau industriel. La coagulation chimique, par apport de cations
trivalents, est donc la meilleure solution.
Réactifs utilisés
Les principaux coagulants utilisés pour déstabiliser les particules et produire des flocs
sont :
le sulfate d'aluminium Al2(SO4)3, 18 H2O
l'aluminate de sodium NaAlO2
le chlorure ferrique FeCl3, 6 H2O
le sulfate ferrique Fe2(SO4)3, 9 H2O
le sulfate ferreux FeSO4, 7 H2O.
L'efficacité de ces coagulants est directement liée à la valence des cations utilisés.
Ainsi un ion divalent est-il jusqu'à 200 fois plus efficace et une trivalente jusqu'à 10000
fois plus efficace qu'un monovalent. Les doses de coagulant à mettre en œuvre
peuvent donc varier d'un facteur 100 !
On a longtemps pensé que les sels libéraient des ions Al3+ et Fe3+ qui neutralisaient la
force de répulsion entre les particules colloïdales et favorisaient ainsi la coagulation. On
sait maintenant que les mécanismes qui entrent en jeu sont plus complexes et que les
produits d'hydrolyse des sels d'aluminium et de fer sont des coagulants plus efficaces
que les ions eux-mêmes.
La mise en solution d'un coagulant se déroule en deux étapes. Prenons l'exemple du
sulfate d'aluminium :
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 13
L'étape 1 est une phase d'hydrolyse. Des intermédiaires polychargés positifs se
forment. Ils sont très efficaces pour neutraliser la charge des colloïdes.
Il s'agit de la véritable forme coagulante qui déstabilise les particules chargées
négativement.
L'étape 2 permet la formation du précipité d'Al(OH)3. Cette réaction dépend de
l'agitation du milieu. Ce précipité est l'élément qui assure la coalescence des colloïdes
déstabilisés : c'est la forme floculante.
1.3.4. Principe de la floculation[9], [10]
Après avoir été déstabilisées, les particules colloïdales ont tendance à s'agglomérer
lorsqu'elles entrent en contact les unes avec les autres. Le taux d'agglomération des
particules dépend de la probabilité des contacts et de l'efficacité de ces derniers. La
floculation a justement pour but d'augmenter la probabilité de rencontre entre les
particules grâce à l'agitation du fluide.
Rôle du pH
Les flocs sont des précipités d'hydroxydes de métaux. Leur formation et leur stabilité
dépendent donc du pH. Les zones de prédominance des hydroxydes de fer et
d'aluminium sont présentées dans le tableau suivant.
Forme
prédominante pH
Al(OH)3
Fe(OH)3
5,8 à
7,2
5,5 à
8,3
De plus, dans ces gammes de pH, les formes dissoutes Fe3+ et Al3+ sont quasi-
inexistantes. On minimise donc :
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 14
les risques sanitaires par contamination de l'eau (Al3+)
la pollution colorée (Fe3+)
la corrosion du réseau du fait de l'existence de ferrobactéries et de phénomènes
d'oxydoréduction.
Rôle du TITRE ALCALIMETRIQUE COMPLET ou TAC
Une autre particularité de l'addition de coagulant dans l'eau est la consommation
d'alcalinité. Cette perte de TAC est fonction de la nature et de la concentration du
composé mis en jeu. Par exemple, pour le sulfate d'aluminium, on a :
Al2(SO4)3,18H2O + 3Ca(HCO3)2 18H2O + 3CaSO4 + 2Al(OH)3 + 6CO2
La perte d'alcalinité (consommation de HCO3-) se traduit par une chute de pH. Cette
acidification peut donc perturber la formation du précipité d'hydroxyde et il est parfois
nécessaire d'ajouter de la soude, de la chaux ou du calcaire pour rester dans la zone
de pH optimal.
Pour 100g de Perte d'alcalinité en
g de Ca0
Perte de
TAC en °F
Production de
CO2 en g
Al2(SO4)3, 18
H2O
FeCl3
25
21,1
4,5
3,8
40
33,3
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 15
Chap II : SUBSTANCES NATURELS ET ARTIFICIELS RECONNUES COMME
AGENTS FLOCULANTS DES EAUX
2.1. LES SELS METALLIQUES
Plusieurs agents chimiques peuvent être employés dans le procédé de coagulation-
floculation. Les sels métalliques sont indéniablement les coagulants les plus utilisés
dans le monde actuellement.
2.1.1. Les sels d’aluminium[6], [9], [10], [22]
Les sels d'aluminium commerciaux sont généralement caractérisés par leur teneur en
aluminium,
exprimée en % Al2O3 (représentative de la « matière » active contenue) et par la
« basicité » du produit,
exprimée par le rapport molaire (OH-) / 3 (Al3+) (représentative du degré de
polymérisation des ions aluminium).
La réaction de base, lors de l'ajout d'un sel d'aluminium dans une eau, est la
précipitation de l'hydroxyde d'aluminium et la libération d'acide.
Al3+ + 3 H2O = Al(OH)3 + 3 H+
Les principaux produits commercialisés sont le sulfate d'aluminium, le chlorure
d'aluminium, l'aluminate de sodium.
Le sulfate d'aluminium reste le produit le plus utilisé, mais il est peu à peu déplacé par
des polymères minéraux plus performants. Les polymères d'aluminium agissent à la
fois par décharge électrostatique et par pontage des colloïdes.
Certains produits ne contiennent pas de sulfates : ce sont les polychlorures basiques
d'aluminium (PAC).
Plus cher que les sels non polymérisés, leur utilisation conduit à une dose de traitement
inférieure et surtout à une excellente qualité de l'eau traitée, une meilleure cohésion des
boues, une faible teneur en aluminium résiduel... Ces produits sont particulièrement
recommandés pour le traitement des eaux de surface.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 16
le sulfate d'aluminium Al2(SO4)3, 18 H2O
Le sulfate d'aluminium reste le produit le plus utilisé. Dans le monde des coagulants et
floculants, il est représentatif du produit de commodité, peu onéreux, mais sans valeur
ajoutée particulière. Le seul critère différenciant les produits du marché est la pureté du
produit. En effet, il est possible de trouver des produits recyclés contenant de
nombreuses impuretés, mais les principaux producteurs proposent des produits de très
bonne qualité, répondant aux critères d'acceptation pour le traitement des eaux
potables.
Photo 1 sacs de sulfate d'aluminium
l'aluminate de sodium NaAlO2
L'aluminate de sodium est un produit chimique inorganique de grande importance
industrielle. Il constitue une source d'hydroxyde d'aluminium utilisée dans un grand
nombre d'applications techniques. Sous forme anhydre, il s'agit d'un solide cristallin
blanc, oxyde mixte de sodium et d'aluminium, de formule chimique NaAlO2, Na2O ·
Al2O3, ou Na2Al2O4.
Dans les applications de traitement des eaux, l'aluminate de sodium est utilisé comme
additif pour les adoucisseurs d'eau, comme agent coagulant pour faciliter la floculation,
et pour éliminer la silice dissoute. Dans le secteur de la construction, il est employé
pour accélérer la solidification du béton, principalement en cas de gel. Il est également
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 17
utilisé dans l'industrie papetière, pour la fabrication de briques réfractaires, la production
d'alumine.
2.1.2. Les sels de fer[4], [13], [15], [23]
Les sels de fer commercialisés en traitement des eaux sont principalement le chlorure
ferrique, le chlorosulafte ferrique et le sulfate ferrique. Ce sont des produits de
commodité et contrairement aux sels d'aluminium, il n'existe pas de sels polymérisés à
haut degré de basicité
Les sels ferriques, plus chargés, ont un meilleur pouvoir coagulant que les sels ferreux.
Comme pour les sels d'aluminium, des espèces polycondensées apparaissent au cours
du traitement, et sont fortement dépendantes du pH. L'utilisation d'un sel ferrique à
dose élevée induit souvent une coloration rouille de l'eau traitée : c'est le principal
inconvénient de ces produits.
Le sulfate ferreux Fe(SO4)
Le sulfate de fer(II) ou sulfate ferreux est un sel de fer(II), soit un solide cristallin
anhydre à température et pression ambiante, composé des anionssulfate et des cations
ferreux. Il se présente sous la forme pure de cristaux blancs orthorhombiques. Exposé
à l'air, il se couvre d'oxyde de fer orangé. Ce corps chimique, facilement soluble dans
l'eau froide, est facilement hydratable.
Il existe des minéraux naturels de la famille du sulfate ferreux. Le monohydrate du
sulfate ferreux FeSO4· H2O, connu sous le nom minéralogique de szomolnokite, dévoile
des cristaux blanc-jaune monocliniques, l'heptahydrate FeSO4· 7 H2O, connu sous le
nom minéralogique de mélantérite si la maille cristalline est monoclinique, possède le
plus souvent des cristaux bleu-vert monocliniques. Notez que l'heptahydrate FeSO4· 7
H2O de structure orthorhombique se nomme la tauriscite.
Il est généralement utilisé avec le CaO pour réduire la dureté de l’eau. La combinaison
des deux coagulants génère du sulfate de calcium et de l’hydroxyde ferrique. L’eau
usée doit cependant contenir de l’oxygène dissout afin que la réaction puisse prendre
place.
La littérature indique que le sulfate ferrique n’est commerçable ou utilisable qu’à dose
inferieure à 50 ou 60% de concentration.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 18
Ferrate de potassium
Le ferrate est utilisé sans accompagnement d’autre produit. La littérature mentionne
qu’il peut être utilisé comme agent floculant, mais en même temps, il joue aussi le rôle
de désinfectant.
Le ferrate IV ou V : grain de couleur bleu turquoise
Le ferrate VI : grain de couleur noir-violacé
le chlorure ferrique FeCl3, 6 H2O
Le chlorure de fer(III) est un acide de Lewis assez fort, qui réagit avec les bases de
Lewis pour former des composés stables. Par exemple, l'addition de chlorure ferrique et
d'oxyde de triphénylphosphine forme le composé stable FeCl3(OPPh3)2 (où Ph est un
groupement phényl). Plusieurs complexesanioniques existent, le plus stable contenant
la forme tétraédrique jaune FeCl4-. Il est possible d'extraire une solution de FeCl4- dans
l'acide chlorhydrique utilisant de l'éther.
Le chlorure ferrique est aussi utilisé comme alternative au sulfate de fer(III) pour le
traitement de l'eau. Il est alors traité avec un ionhydroxyde pour former un floc
d'"hydroxyde de fer(III)" (de formule FeO(OH)) qui permet d'éliminer les particules en
suspension.
2.2. LES FLOCULANTS DE TYPES POLYMERES [5], [11]
De manière générale, ce sont des composés de haut poids moléculaires 104-106 Da de
types anioniques, cationiques ou non ioniques. L’intensité de la charge d’un polymère
dépend de son degré d’ionisation qui dépend à son tour des charges sur les groupes
fonctionnels, du degré de copolymérisation et de la quantité de groupes fonctionnels qui
ont été substitués (Ebeling et al 2005).
En solution, ils ont un taux de diffusion relativement bas et ils augmentent la viscosité.
Le brassage est donc nécessaire à la dispersion des polymères. Ils peuvent être
employés pour la neutralisation, l’émulsion et/ou pour créer des ponts entre les
particules colloïdales.
2000). Leur efficacité dépend généralement des paramètres suivants : la concentration
du polymère, la charge globale et la densité de charge, le poids moléculaire, les
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 19
caractéristiques de l’effluent et les paramètres physiques (dosage, énergie de
brassage, pH, etc.).
Les polymères peuvent être utilisés seuls ou combinés avec les sels métalliques.
2.3. LES COAGULANTS D’ORIGINE NATURELS [1]
Comme l’ont révélé certaines études, les coagulants à base d’aluminium, de fer et
même les polymères synthétiques présentent un désavantage important : leur toxicité
probante pour l’environnement. Cela a donc poussé quelques chercheurs à investiguer
la possibilité d’utiliser des composés d’origine naturelle pour réaliser le procédé de
coagulation-floculation.
Historiquement, les coagulants d’origine végétale et animale sont apparus bien avant
les coagulants synthétiques comme les sels chimiques. Des manuscrits anciens en
provenance de l’Inde rapportent que les graines de nirmali, une espèce d’arbre, étaient
utilisées pour clarifier l’eau de surface, il y a 4000 ans de cela. Cependant, un manque
de connaissances scientifiques au niveau de leurs mécanismes de fonctionnement et
de leur efficacité a ralenti les recherches réalisées sur ces coagulants. Ainsi, l’utilisation
de coagulants naturels a été découragée dans les pays développés sous prétexte qu’ils
n’ont jamais été soumis à une évaluation scientifique rigoureuse. Dans les pays en voie
de développement, leur développement s’est poursuivi si bien qu’aujourd’hui les pays
développés recommencent à s’intéresser à cette alternative.
2.3.1. Extrait de graines de Moringa olfeira[16]
Cette technique de purification de l’eau était déjà employée au siècle dernier par les
femmes soudanaises. Ainsi, en extrayant dans une solution aqueuse le contenu des
graines séchées de Moringa olfeira, une plante tropicale appartenant à la famille des
Moringaceae, on obtient un coagulant aux propriétés fortes intéressantes. Il existe une
quarantaine de variétés de cette plante, certaines affichant de meilleures performances
dans le traitement des eaux usées.
Plusieurs études montrent que cet extrait de plante offre de bons rendements pour
réduire la turbidité, la présence de microorganismes, la dureté de l’eau et enfin pour le
conditionnement des boues. La molécule active responsable des propriétés
coagulantes est une protéine dimérique cationique de 13 kDa.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 20
Photo 2 graine de moringa
Photo 3 graine de moringa décortiqué
2.3.2. Autres coagulants naturels[27]
D’autres études documentent l’utilisation d’une gomme faite à base de graines
d’Ipomoea dasysperma (R. Sanghi et al , 2006a) ou de Cassia javahikai (R. Sanghi et al
., 2006b) comme agent coagulant dans le traitement des eaux usées de l’industrie du
textile. Ces produits d’origine naturelle semblent être des alternatives envisageables
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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pour remplacer l’alun, le chlorure ferrique ou les polymères à base d’aluminium en
raison de leur biodégradabilité, leur coût peu élevé et de leur non toxicité pour l’homme
et l’environnement. Les paramètres qui affectent le plus le rendement de ce genre de
coagulant sont le pH et la dose utilisée.
Alginates : Les alginates de sodium sont extraits de l’acide alginique, un composé
provenant d’algues marines. Ces produits sont particulièrement employés en
combinaison avec les sels ferriques, mais peuvent donner de bons résultats avec les
sels d’aluminium.
Amidons : Obtenus de la pomme de terre, du tapioca ou d’autres végétaux, ces
polymères de glucopyranose non linéaires ramifiés sont utilisés de préférence avec les
sels d’aluminium. Une fois diluée, leur biodégradation peut-être rapide.
Autres composés : Plusieurs polysaccharides naturels ont des propriétés floculantes
(cellulose, gommes, tanins, xanthanes), mais ils sont très peu utilisés dans le traitement
des eaux.
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
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CHAP III : COLLECTE DES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES METHODES
DE FLOCULATIONS
3.1. TRAVAUX EFFECTUES SUR LES PROBLEMES DE TRAITEMENTS DES EAUX
L’eau est d’une importance biologique et économique capitale. L’hydrosphère est le
fondement de la vie et des équilibres écologiques. L’eau est à la fois un aliment,
éventuellement un médicament, une matière première industrielle, énergétique et
agricole et aussi un moyen de transport.
Le problème de traitement des eaux est donc l’un des plus importants domaines
industriels. Il n’y a pas que la production d’eau potable mais des autres types de
traitement d’eau. A savoir le traitement des eaux usées. Ils peuvent être en provenance
des rejets industriels ou des rejets domestiques.
Vue son importance des nombreuses recherches pour améliorer les méthodes de
traitement sont traités dans plusieurs établissements. Un nombre assez grand
d’ouvrage concernant ce domaine de traitement d’eau. Par exemple les titres de
thèmes de mémoire de fin d’étude dans l’ ESPA département GPCI, pas mal de nombre
parle de la traitement d’eau.
Pour la promotion 2016, sur 24 élèves 3 ont choisi de traiter le domaine de traitement
d’eau. Sur 110 titres de mémoire de fin d’étude, 11 ont parlé du traitement de l’eau. Ces
livres sont consultables dans le département du GPCI.
Nombre de livre Nombre de livre concernant
le domaine de traitement
des eaux
Promotion
24
3
2016
100
11
Autre promotion
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 23
Ces titres mettent en évidence que le traitement d’eau potable est le plus important
dans le domaine de traitement des eaux. Dans ces recherches, la floculation de l’eau
occupe le vif du sujet. Cette partie de traitement prend les premières places dans la
chaine. Cette partie prend une grande partie de budget prévue pour la production.
3.2. CARACTERISTIQUES MISE EN EVIDENCE DANS CES OUVRAGES
Le domaine de traitement des eaux est vaste. Même dans ce même domaine, les
ouvrages sont différents. Il y en a ceux qui parlent des filtres pour le traitement. Les
autres parlent des produits de traitements. Il y a parmi eux qui développent toutes les
parties de production d’eau potable.
Malgré ces différences, il y a des points communs entre ces livres. Ils tiennent compte
des paramètres de l’eau à traiter ainsi que celui de t’eau traitée.
Exemple de ces paramètres est la turbidité. C’est le plus important paramètre dans le
domaine de traitement d’eau. Il permet de juger l’efficacité du traitement. Il permet aussi
de dire si le l’eau obtenue est buvable ou utilisable ou aussi jetable dans
l’environnement selon le type de traitement.
Pour ceux qui ont traité la floculation ils ont mis en évidence les quantités des produits
de traitements. Ils ont parlé aussi de la variation de la taille, les durées de formation des
flocs. Ce qui manque dans ces ouvrage c’est d’analyser les types de produits les plus
efficaces. De faire des comparaisons entre les performances de ces produits dans
plusieurs cas possibles.
C’est pour cela la raison de ce mémoire. Les performances des meilleurs floculants
seront mises en évidence. Apres cela, des comparaisons en tenant compte de plusieurs
point de vue. Que ça soit techniquement, économiquement et même environnemental.
87%
9%
4%
1
2
3
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 24
CHAP VI METHODE D’EVALUATION COMPARATIVE DE LA PERFORMANCE DE
DEUX METHODES D’UN MEME TYPE DE TRAITEMENT
4.1. DESCRIPTION DE LA METHODE D’EVALUATION COMPARATIVE DE LA PERFORMANCE DE DEUX METHODES D’UN MEME TRAITEMENT [10]
Si on a le choix entre deux méthodes d’un même type de traitement, par exemple
opération de floculation d’eau à potabiliser. Soient MA et MB ces deux méthodes, on
peut effectuer une méthode d’évaluation comparative de performance pour savoir
laquelle de ces deux méthodes est la plus performante.
A partir des résultats sur performance relative à un paramètre opératoire donné
obtenus en effectuant la méthode MA. Soit (xi)A ces résultats
Moyenne mA et variance (2)A
A partir des résultats sur performance relative à un paramètre opératoire donné
obtenus en effectuant la méthode MB. Soit (xi)B ces résultats
Moyenne mB et variance (2)B
On calcule le quotient (Fexp) en mettant au numérateur la variance la plus élevée. Ce
quotient est comparé à la valeur FC ( n1,n2) avec n1 = le plus grand de (nA-1) et (nB-
1) à trouver dans la table de Fischer-Snédécor
Si Fexp < Fc : il n’y a pas de différence significative entre la performance des 2
méthodes de traitement. Donc il est possible d’utiliser indifféremment l’une ou l’autre
méthode.
Si Fexp > Fc, l’une des 2 méthodes, celle qui correspond à la variance la plus élevée
est moins performante que l’autre.
Remarque, la comparaison de plusieurs méthodes peut être réalisée de la même façon,
les variances de chacune d’elles étant alors comparées deux à deux
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 25
4.2. ETUDE DES PARAMETRES OPERATOIRES POUVANT CARACTERISER LA PERFORMANCE D’UNE METHODE DE FLOCULATION
4.2.1. Etat final de la turbidité de l’eau après floculation [21]
La turbidité désigne la teneur d'un fluide en matières qui le troublent. Dans les cours
d'eau elle est généralement causée par des matières en suspension et des particules
colloïdales qui absorbent, diffusent et/ou réfléchissent la lumière.
La turbidité est un facteur écologique important, qui peut traduire :
une teneur importante (normale ou non) en matières en suspension (consécutive
par exemple à l'érosion, au lessivage de sols fragiles, dégradés ou agricoles
labourés)
une teneur élevée en plancton
une pollution ou eutrophisation de l'eau, cause éventuelle d’asphyxie (par
anoxie) du milieu ou de colmatage des branchies des poissons.
La turbidité est une caractéristique optique de l'eau, à savoir sa capacité à diffuser ou
absorber la lumière incidente. La turbidité est donc un des facteurs de la couleur de
l'eau.
La turbidité est due à la présence dans l'eau de particules en suspension minérales ou
organiques, vivantes ou détritiques. Ainsi, plus une eau est chargée en biomasse
phytoplanctonique ou en particules sédimentaires, plus elle est turbide.
Les conséquences de la turbidité concernent la pénétration de la lumière et des ultra-
violets dans l'eau, et donc la photosynthèse et le développement des bactéries. Par
ailleurs, la couleur de l'eau affecte aussi sa température et donc sa teneur en oxygène,
son évaporation et sa salinité.
La turbidité est un paramètre auquel s’appliquent une limite de qualité et une référence
de qualité, pour les eaux produites par des usines traitant des eaux superficielles. Les
eaux qui alimentent les usines principales sont, dans leur majorité, chargées de
matières en suspension ; elles sont donc naturellement turbides.
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 26
C’est au cours des étapes de clarification, au début de la filière de traitement, que la
turbidité est éliminée. La coagulation floculation, la décantation et la filtration permettent
en sortie d’usines d’obtenir une turbidité inférieure à 5 NTU.
La turbidité caractérise le trouble de l’eau dû à la présence de fines particules en
suspension. Elle est mesurée par l’intensité d’un faisceau lumineux qui traverse un
échantillon d’eau.
4.2.2. pH et alcalinité de l’eau (alcalinisation) [8]
Le pH d’une eau potable est la mesure de son niveau d’acidité. Le pH se rapporte aux
ions d’hydrogène présents dans l’eau et signifie « potentiel d’hydrogène ».
L’alcalinité s’agit de mesurer la présence des ions de dioxyde de carbone, de
bicarbonate, de carbonate et d’hydroxyde qui sont présents dans l’eau à l’état naturel.
Au niveau normal du pH d’une eau, le bicarbonate et le carbonate sont les éléments qui
contribuent le plus à l’alcalinité.
Objectif pour l’eau potable
Le pH est mesuré selon une échelle qui va de 0 à 14 :
• Une mesure inférieure à 7 signifie que l’eau est acide.
• Une mesure supérieure à 7 signifie que l’eau est basique, ou alcaline.
• Le chiffre 7 signifie que l’eau est neutre.
Selon les Recommandations pour la qualité de l’eau potable, le pH doit se situer entre
6,5 et 8,5.
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 27
pH et alcalinité de l’eau potable
Un pH inférieur à 6,5 peut favoriser la corrosion des canalisations et des raccords de
plomberie. Le niveau de corrosivité d’une eau dépend également d’autres facteurs
comme l’alcalinité, la température de l’eau, les matières totales dissoutes et la dureté.
Pour en savoir plus, veuillez consulter la feuille d’information sur l’eau dure.
Un pH inférieur à 6,5 ne pose pas en soi un risque pour la santé; toutefois, une eau
corrosive peut provoquer la dissolution de métaux comme le plomb, le cadmium, le zinc
et le cuivre présents dans les tuyaux des canalisations, entraînant ainsi une
augmentation des concentrations de ces métaux dans l’eau potable et donc des
problèmes possibles pour la santé.
Un pH supérieur à 8,5 peut favoriser l’apparition de tartre dans les canalisations.
Solutions
Si l’analyse de votre eau permet de confirmer que son pH est inférieur à 6,5, celle-ci
peut être alors corrosive. Si son pH est supérieur à 8,5, il se peut qu’il y ait formation de
tartre et incrustation.
Même si un pH inférieur à 6,5 ne pose pas en soi un risque pour la santé, une eau
corrosive peut provoquer la dissolution de métaux comme le plomb, le cadmium, le zinc
et cuivre. Il est donc conseillé de faire faire, par un laboratoire agréé, une analyse des
métaux présents dans votre eau, puisque la présence de ces derniers peut poser un
risque pour la santé.
Systèmes de traitement
Ajuster le pH d’une eau a pour principal objectif de réduire son niveau de corrosion et
l’incrustation des canalisations, et donc d’éviter une détérioration de ces dernières.
PARTIE I : GENERALITE SUR LES FLOCULANTS DANS LA PRODUCTION D’EAU POTABLE
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 28
Il est montré dans cette partie que le traitement d’eau potable n’est pas un procédé très
complexe. Par contre il s’agit de produire un produit alimentaire en utilisant parfois des
produits chimiques. Il faut alors beaucoup d’attention lors de sa production. La
floculation prend presque les premières places dans la chaine de traitement.
Divers produits floculant sont vue dans cette partie. Il y a des substances naturelles et
des produits artificiels. Leur nombre compte presque deux dizaines mais leurs
efficacités ne sont pas tous bien définies.
D’où la nécessité de faire un rappel sur la méthode de comparaison de performance
des produits de traitements.
Il est vu dans cette partie l’importance du domaine de traitement d’eau. Les statistiques
montrent du nombre important de projet de mémoire parlant de ce domaine. Plus
précisément sur la méthode de floculation.
Les tests de performances de quelques un parmi ces floculant seront vues dans la
prochaine partie.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 29
CHAP V : METHODOLOGIE ET OBJECTIVS DE L’ETUDE
Dans cette deuxième partie, consacrée aux travaux de recherche expérimentale sur la
floculation des eaux, nous nous intéresserons aux diverses méthodes exprimées et
éprouvées sur le traitement des eaux.
5.1. METHODOLOGIE DE L’ETUDE EXPERIMENTALE
La méthodologie que nous adopterons durant notre étude expérimentale consiste
essentiellement à la réalisation des tests expérimentaux. Ces tests sont relatifs.
En premier lieu aux modes de préparation des floculants.
En deuxième lieu à des programmes de floculations à partir des méthodes éprouvées
et utilisant les floculants connus et utilisés actuellement.
En troisième lieu à une revue des résultats obtenus par des méthodes de floculations
réalisées par d’autres opérateurs de traitement des eaux et d’autres laboratoires
d’analyse des eaux
Ces tests sont tous réalisés au laboratoire de JIRAMA Mandroseza .Ce laboratoire
dispose le matériel adéquat et moderne ( jar-test , turbidimètre …..)
5.2. OBJECTIF DE L’ETUDE
Les tests que nous avons réalisés, ainsi que la revue des résultats des méthodes de
floculation seront utilisés dans notre démarche de recherche .Cela est dans le but d’en
analyser les résultats. Notre principal objectif est de connaitre quelles méthodes de
floculation sont les plus performantes. Pour atteindre cet objectif, nous pensons
procéder à des essais d’application des méthodes de validation de méthodes de
traitement. Cela va nous permettra par la suite de proposer des recommandations sur
l’utilisation ultérieure de ces méthodes ou de proposer des solutions d’amélioration de
la performance de ces méthodes.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 30
CHAP VI : METHODE DE PREPARATION DES AGENTS FLOCULATEURS
Dans ce chapitre, nous allons présenter brièvement les méthodes utilisées ou déjà
expérimentées pour la préparation des floculants utilisés et expérimentés. Nous les
testons au laboratoire d’analyse de JIRAMA Mandroseza pour voir leur efficacité ou
leur performance propre.
6.1. PREPARATION DU SULFATE D’ALUMINE
Actuellement le sulfate est le produit le plus utilisée dans le domaine de traitement des
eaux. Ici à Madagascar, c’est le produit utilisé comme floculant par le JIRAMA. Le
produit est principalement importer et il se présente sous forme de cristaux dans des
sacs de 50 kg.
Photo 4 sulfate d'alumine
6.1.1. Dans le laboratoire
La préparation de la solution de sulfate d’alumine dans le laboratoire est simple. Ces
solutions sont utilisées pour le jar test afin de trouver la dose optimale du produit à
utiliser.
On utilise des béchers ou d’autre récipient de laboratoire, et un mélangeur magnétique.
On pèse 10g de cristal de sulfate d’aluminium, le mettre dans un récipient et verser de
l’eau jusqu’à atteint le niveau de 1l.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 31
Photo 5 fiole contenant de la solution aqueuse de sulfate d'alumine
On laisse tourner le mélangeur jusqu’à saturation et la solution obtenue est presque
limpides comme l’eau potable.
6.1.2. Dans l’usine
Le principe de la préparation est le même que dans le laboratoire. Une fois le jar test
fini, la dose optimale est connue. On verse les produits dans des bac avec des
quantités bien déterminés selon le résultat du jar test et la quantité de l’eau brute à
traiter.
Photo 6 bac de produit
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 32
Les précautions à prendre dans les bâtiments des bacs des produits est le même que
dans les laboratoires. Le port des équipements de protection individuels (EPI) est
obligatoire. Les fines poussières de produit peut gravement nuire à la santé, d’où la
nécessité de se protéger lors de versement des produits.
6.2. PREPARATION DU MORINGA [14], [24]
Le moringa appartient à une famille mono générique d’arbres et arbustes, les
moringacées. Elle semble être originaire des religions d’Agra et d’Ouhd, au nord-est de
l’Inde, au sud de montagne de Himalaya.
Elle est aujourd’hui cultivée à travers le Moyen Orient, ainsi que tout le long de la
ceinture tropicale. Elle a été introduite en Afrique de l’est au début du XXéme siecle.
Les nombreuses propriétés valorisables de cette plante en font un sujet d’étude très
intéressant.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 33
Photo 7 plante de moringa
En traitement des eaux
On voit précédemment que la moringa est utile dans plusieurs domaines. Ce qui nous
intéresse est la graine qui est utile dans le traitement des eaux. D’après ce schéma le
tourteau contient la substance qui a le caractère floculant.
Le schéma simple de la préparation de ce floculant est comme suit :
Le moringa est actif comme floculant sous forme de tourteau après l’extraction d’huile.
Décorticage Broyage Extraction d’huile Tourteau
Huile
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 34
6.3. PREPARATION DU SULFATE FERRIQUE [18], [23]
Le sulfate ferrique est aussi un produit actif utilisable comme floculant. Sa préparation
est apparemment simple. Sa formule chimique est Fe2(SO4)3. Son ionisation donne un
cation de charge élevé (3+) comme on rencontre dans le floculant le plus utilisé.
On peut préparer la sulfate ferrique à partir de a pyrite de formuleFeS2. La pyrite
préalablement broyée de l’ordre de 250µm à 1mm. Elle est traitée avec de l’acide
nitrique.
La pyrite
La pyrite, de formule FeS2, est une espèce minérale composée de disulfure de fer.
Notre source de pyrite est le minerai de fer purifié localisé dans la région de
Mampikony. A la fin de tous les processus de purification, le broyage est l’un des
étapes de procédé nécessaire dans une synthèse, le but c’est d’augmenter la surface
de contact entre les matières utilisées. Ainsi, la pyrite a été broyée de l’ordre de 250µm
à 1mm.
La réaction de la synthèse du sulfate ferrique est très exothermique, génère des gaz
NO selon la réaction ci-dessous. Le gaz NO, coloré en roue brun, est un gaz toxique,
ces émissions peuvent nuire la peau et la voie respiratoire. Ainsi, la réaction doit se
passer sous hotte ou en pleine air pour éviter tous les risques.
2FeS2 + 2HNO3 + 9
2 O2 Fe2 (SO4)3 + 2NO + H2O + S
Comme notre essai se fait en laboratoire, les matériels nécessaires dans cette synthèse
seront de préférable en verre (un bécher en verre résiste à une réaction très
exothermique, un bâton en verre pour l’agitation), si la réaction se passe dans un bain
marie pour tenir la température (80°C) stable et sous la hotte pour prévenir le
dégagement toxique dangereux de NO.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 35
CHAPVII : LE JAR TEST ET REVUE DES RESULTATS DES ESSAIS
EXPERIMENTAUX
7.1. LE JAR TEST
Les essais sont destinés à déterminer la nature et les doses de réactif (coagulant et
floculant) et du chaux à utiliser pour assurer la clarification ou la déferrisation d’une eau.
7.1.1. Principe
Les essais consistent à apprécier la qualité de la floculation ainsi que la turbidité
minimale après introduction de quantité croissante d’ingrédients en solution dans 5
béchers de 1litre.
7.1.2. Matériels nécessaires
Un floculateur à vitesse réglable entre 0 et 150tr/mn
Cinq à six vases de 1litre
Un siphon
Un chronomètre ou 1 montre
Matériels pour mesurer le pH, fer, M
Turbidimètre
Agitateur
L’exemple de réactif pris ici est le sulfate d’alumine avec chaux.
Le sulfate d’alumine (S.A) 10g/l
La chaux en amont (C.H) 2g/l
7.1.3. Expression des résultats
Soient di : la dose de réactif dans chaque Bécher de 1l (en g/l)
vi : le volume de réactif de concentration c g/l à ajouter dans chaque bécher (en
ml)
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 36
Tableau 4 tableau à compléter lors d'un jar test
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
mg/l)
Volume de réactif vi (en ml)
Temps d’apparition des
flocs
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Cohésion des boues
Turbidité eau décantée
(E.D.)
pH E.D.
Fer E.D.
M.O. E.D.
Notation
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 37
7.1.4. Mode opératoire
Prélever l’eau brute dans un seau de 10l. Noter son aspect.
Mesurer la turbidité, le pH, le teneur en fer et éventuellement les matières organiques
Remplir les béchers jusqu’au trait 1000 ml avec de l’eau brute agitée.
Brancher le floculateur.
A l’aide d’une pipette, introduire dans chaque bécher des quantités croissante de
réactifs.
Placer les béchers sur le floculateur et abaisser les hélices dans l’eau.
Effectuer une agitation rapide à 100tr/mn pendant 2mn, puis une agitation lente à
40tr/mn pendant 20mn. Noter le temps d’apparition des premiers flocs.
Après 15mn d’agitation lente, on évaluera la qualité de la floculation ( aspect des flocs )
Laisser décanter 10 à15mn. Noter la vitesse et la cohésion des boues.
Siphonner la moitié de la hauteur d’eau de chacun des béchers.
Contrôler le pH, la turbidité, le fer, les M.O. sur les eaux siphonnées.
Noter chaque bécher selon la qualité de la floculation.
CONCLUSION
La dose optimale de réactif est celle qui correspond à la meilleure notation.
(t : taux d’ingrédient g/m3)
Remarque :
Le pH joue un grand rôle dans le traitement des eaux.
7.2. METHODES DES MESURES DES PARAMETRES DE QUALITE D’EAU
Nous allons présenter les méthodes de mesure des paramètres de qualité d’eaux les
plus importants : Ph, turbidité, taux de matières organique, taux de fer, température,
conductivité.
7.2.1. Mesure de la turbidité
Turbidité : réduction de la transparence d’un liquide due à la présence de matières non
dissoutes.
Le récipient destiné à l’échantillonnage doit être propre. Effectuer les mesures le plus
tôt possible après le prélèvement, éviter tout contact avec l’air.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 38
Si un stockage est inévitable, conserver les échantillons dans une enceinte froide et
obscure, éviter toute élévation de température.
On utilise en général le turbidimètre pour la mesurer. Il existe d’autre méthode physique
pour reconnaitre la turbidité. Ce sont des méthodes physiques avec des estimations
mais pas de valeur précise.
Photo 8 turbidimètre
7.2.2. Dosage du fer total
En milieu ammoniacal, le diméthylglyoxime donne en présence du fer Fe2+, un
complexe de coloration rose dont l’intensité est fonction croissante de la concentration.
Prélever 100 ml d’eau
Ajouter 1jauge de dithionite de sodium. Agiter jusqu'à dissolution du réactif. -Ajouter 16
à 20 gouttes (2ml) de diméthylglyoxime. Agiter. Attendre 2 mn. Ajouter encore 16 à 20
gouttes (2ml) d’ammoniaque. Agiter. Attendre 2 mn.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 39
Photo 9 produits utiles pour le dosage de fer total
Comparer la couleur de cette solution avec celle des plaquettes étalons. Lire la teneur
en fer correspondante en mg/l.
Photo 10 plaquette étalon pour le dosage de fer total
7.2.3. Dosage des matières organiques
L’opération consiste à mesurer en milieu alcalin, la quantité d’oxygène enlevée au
permanganate par les matières organiques d’origine animale ou végétale contenues
dans une eau.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 40
Prélever 100 ml d’eau à analyser.
Ajouter 5 ml de NaHCO3 saturé, porter à l’ébullition.
Ajouter 10 ml de KMnO4 N/80, porter à l’ébullition pendant 10 mn.
Laisser refroidir, ajouter 5 ml de H2SO4 ½ et 10 ml de Sel de Mohr 5 g /l.
Titrer avec KMnO4 N/80 jusqu'à l’apparition d’une coloration rose persistante
Soit V1 le volume de KMnO4 versé pour ce dosage.
Recommencer les mêmes opérations avec de l’eau distillée.
Soit V2 le volume final versé.
L’oxydabilité des matières organiques au permanganate, exprimée en mg/l d’oxygène,
est égale à V1-V2.
Photo 11 produits utiles pour le dosage des matières organiques
7.2.4. Titre alcalimétrique complet et titre alcalimétrique
Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un certain volume d’eau par un
acide minéral dilué, en présence d’indicateur coloré.
Prélever 100 ml d’eau à analyser dans un bécher.
Ajouter 2 à 3 gouttes d’hélianthine (jaune pour TAC).
Titrer avec H2SO4 N/50 en agitant constamment jusqu'à l’obtention du virage jaune à
orange (TAC)
EXPRESSION DES RESULTATS
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 41
TAC = V ml H2SO4 N/50 (°F) (1°F en TAC = 12,2mg/l en HCO3)
7.3. RESULTATS DU JAR TEST EFFECTUES SUR LES FLOCULANTS A COMPARER
Le jar test ou le test de floculation est une méthode d’analyse de performance des
floculants. Il consiste à déterminer la dose optimale du réactif utilisée.
7.3.1. Les paramètres de l’eau brute à traiter
Il faut noter que les paramètres de l’eau brute(EB) à traiter varient de manière
importante avec le climat. Exemple en saison de pluie la turbidité de l’eau est maximum
peut aller jusqu’à 35NTU. Dans des autres cas on peut avoir jusqu’à 15NTU.
Les paramètres de l’EB sont les suivants (date de prélèvement le 08 février 2016):
Tableau 5 paramètres de l'eau brute à traiter (08-02-16)
Turbidité Ph conductivité Température Fer Matières
organiques
14,2NTU 7,1 32,1µS/cm 24,4°C 0,2mg/l 1mg/l
7.3.2. Résultat obtenue avec le sulfate d’alumine avec chaux
Nous avons utilisé d’abord le sulfate d’alumine seul pour déterminer sa dose optimale.
Apres nous ajoutons à cette dose une quantité croissante de chaux pour savoir la dose
optimale de la composition sulfate + chaux.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Tableau 6résultats obtenus avec le sulfate d’alumine seule
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
mg/l)
7 7,5 8 8,5 9 9,5
Volume de réactif vi (en ml)
0,7 0,75 0,8 0,85 0,9 0,95
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Petit Moyen Moyen gros Gros Moyen
Turbidité eau décantée
(E.D.)
5,26 4,04 3,26 2,79 3,05 3,42
pH E.D.
7,10
Fer E.D.
0,6
M.O. E.D.
0,8
Température
25
Dans ce tableau nous avons fait le test complet sur le bécher n°4 qui correspond à la
dose optimale du produit.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Photo 12 jar test avec le sulfate d'alumine
Graph montrant la variation de la turbidité en fonction de la dose de réactif utilisé
Figure 8 variation de la turbidité de l'eau décantée en fonction du taux de produit
Une fois connue la valeur du taux optimal du SA, cette valeur sera fixée et ajoutée avec
un taux croissante de chaux. Cela pour déterminer la valeur optimale de la chaux.
5,26
4,04
3,26
2,79
3,05 3,42
0
1
2
3
4
5
6
6 7 8 9 10
Becher n°4
Taux du produit
Turb
idité e
n N
TU
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Tableau 7 Résultat obtenus avec le sulfate d’alumine plus chaux
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
mg/l) S.A
8,50 8,50 8,50 8,50 8,50 8,50
Volume de réactif vi (en ml)
S.A
0,85 0,85 0,85 0,85 0,85 0,85
Doses de réactifs (par
rapport avec celle du SA)
C.H
0 1
6
1
5
1
4
1
3
1
2
Volume de réactif vi (en ml)
C.H
0,00 0,71 0,85 1,06 1,42 2,12
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Gros Gros moyen moyen Petit Petit
Turbidité eau décantée
(E.D.)
2,83 2,64 3,23 3,77 4,80 5,00
pH E.D.
7,10
Fer E.D. (en mg/l)
0,60
M.O. E.D. (en mg/l)
0,80
Température
25°C
Le choix du numéro de bécher se fait de la même façon dans la suite.
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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7.3.3. Résultat obtenu avec le moringa oleifera
La date du prélèvement est différente avec celle du prélèvement de l’eau brute utilisé
pour le test du sulfate d’alumine. Il est donc nécessaire de revoir les paramètres de
l’eau brute à traiter pour le test de la moringa.
Tableau 8 caractéristiques de l'eau brute (10-02-2016)
turbidité pH conductivité Température Fer Matières
organiques
14,5NTU 7,65 29,5µS/cm 24,3°C 0,2mg/l 1mg/l
Telle est les caractéristiques de l’eau brute à traiter et voici les résultats obtenues avec
le moringa.
Tableau 9 résultat du jar test obtenue avec le moringa oleifera
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
g)
0,005 0,010 0,020 0,030 0,040 0,050
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Pas Peu
visible
petit petit Moyenne Peu
visible
Turbidité eau décantée
(E.D.)
11,40 8,58 5,84 5,75 4,61 6 ,21
pH E.D.
7,87
Fer E.D.
0,50
M.O. E.D.
4,16
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Figure 9 turbidité en fonction de la dose de la poudre de graine de moringa
D’après le résultat du jar test la dose optimale de traitement est 0,04 correspondant au
bécher numéro 5.
Photo 13 jar test avec le moringa oleifera
11,4
8,58
5,84 5,75
4,61
6,21
0
2
4
6
8
10
12
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06
Turb
idit
é d
e l'
eau
de
can
té (
en
NTU
)
Masse du produit (en gramme)
Becher n°5
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Résultat obtenu par l’essai avec le moringa drouhardii
Les paramètres de l’EB à traiter sont les même que dans le test avec le moringa
oleifera.
Tableau 10 résultat du jar test avec le moringa drouhardii
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
g)
0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
Peu
visible
Peu
visible
moyenne Petit Peu
visible
Pas
Turbidité eau décantée
(E.D.)
8,01 7,66 6,60 7,26 8,72 11,30
pH E.D.
7,75
Fer E.D.
0,50
M.O. E.D.
5,21
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Figure 10 variation de la turbidité en fonction de la masse la poudre de moringa drouhardii
On voit que le résultat avec le moringa oleifera est beaucoup plus intéressant que celle
du moringa drouhardii. Sur la quantité de produit de traitement que sur l’efficacité cette
espèce présente des avantages considérables.
Donc pour la suite on n’utilise que le moringa oelifera dans les comparaisons avec les
floculants synthétiques.
8,017,66
6,67,26
8,72
11,3
0
2
4
6
8
10
12
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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7.3.4. Les résultats obtenus avec le sulfate ferrique
Tableau 11 résultats obtenus avec le sulfate ferrique
Becher N° 1 2 3 4 5 6
Doses de réactifs di (en
mg/l)
1 2 3 4 5 6
Volume de réactif vi (en ml)
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Aspect des flocs (pas, peu
visible, petit, moyen, gros)
petit Moyen Gros Gros Gros Moyen
Turbidité eau décantée
(E.D.)
5,97 3,38 2,36 2,91 3,05 4,12
pH E.D.
7,08
Fer E.D.
1,10
M.O. E.D.
0,70
Température
25
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
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Graph montrant le résultat du test sur le sulfate ferrique
Figure 11 variation de la turbidité en fonction du taux du sulfate ferrique
Photo 14 jar test avec le sulfate ferrique
5,97
3,38
2,36
2,91
3,05
4,12
0
1
2
3
4
5
6
7
taux du produit
Tu
rbid
ité
en
NT
U
Becher n°3
PARTIE II : ETUDE EXPERIMENTALE EFFECTUEE SUR LA FLOCULATION DES EAUX
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 51
Et le taux optimal de la chaux qui accompagne le sulfate ferrique est 2
3 du taux de
sulfate ferrique.
Les méthodes pour bien mener les études de comparaisons et les différents points à
mettre en évidence pour la présentation des résultats de recherches sont expliquées
dans cette partie. Le but c’est d’apporter des solutions pour optimiser la production que
ce soit sur le plan économique que ce soit sur le plan technique.
Il y en a aussi les diverses préparations des produit de traitements. Les unes sont
faciles à préparer et les autres sont assez complexes.
Les résultats des jars test vues dans cette partie sont tous satisfaisants. Les qualités de
l’eau traitée suivent les normes pour la conformabilité.
Dans la suite, ces résultats seront utilisés pour comparer les performances de ces
floculants, et ceci en voyant un par un les critères d’évaluation.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 51
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
CHAP VIII CHOIX DES CRITERES D’EVALUATION DE LA PERFORMANCE DES
FLOCULANTS TESTES
Les floculants testés dans ce travail ont leurs points forts et leurs faiblesses. Pour mieux
faire la comparaison entre leurs performances, des analyses sur quelques paramètres
sont nécessaires à savoir les impacts environnementaux, la qualité du produit, la
confrontation avec les normes de qualité des eaux, avantages sur le plan technico
économique.
8.1. ETUDE DES IMPACTES ENVIRONNEMENTAUX
L’étude d’impact est un instrument de planification qui prend en compte
l’ensemble des facteurs environnementaux relatifs aux différentes activités du projet
tout en se concentrant sur les éléments significatifs, qui considère les intérêts et les
attentes des parties prenantes en vue d’éclairer les choix et les prises de décisions.
Les produits à comparer sont d’origines totalement différentes. Il y a des produits
naturels, et d’autre des produits chimiques.
8.1.1. Impacts environnementaux sur l’utilisation de moringa
En tant que floculant d’origine végétal (naturel), son utilisation a le moins d’impacts sur
l’environnement. Malgré cela, il n’est pas négligeable d’étudier ses conséquences.
Les avantages sont :
La graine de moringa est biodégradable n’affecte pas le milieu naturel.
Le procédé d’avoir le tourteau ne provoque pas de pollution de l’air.
L’arbre du moringa protège le sol et l’enrichit en azote.
Il y a quand même quelques inconvénients :
L’exploitation à grande échelle provoque un besoin en espace pour la culture des
arbres.
Une grande besoin en eau pour le démarrage de la culture des arbustes.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 52
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
8.1.2. Impacts environnementaux sur l’utilisation de sulfate d’alumine
L’utilisation des produits chimiques ont généralement des impacts considérables sur
l’environnement.
Malgré cela l’utilisation du sulfate d’aluminium présente quelques avantages :
Elle a un fort pouvoir floculant d’où une infime dose suffit pour traiter une grande
quantité d’eau.
Les inconvénients pour l’environnement de son utilisation sont :
Lors du chargement des produits les poussières de sulfate et de chaux
produisent des conséquences sur la santé des ouvriers
8.1.3. Impacts environnementaux sur l’utilisation de sulfate ferrique
Le sulfate ferrique est aussi un floculant chimique. Son utilisation produit le plus de
dégât sur l’environnement.
Les avantages de son utilisation sont :
En tant que coagulant le plus performant, pour traiter la même quantité d’eau son
dose de traitement est le plus petit.
Il est très efficace dans le traitement des eaux usées
Il peut être utilisé comme agent épaississant de boue
Elimination des odeurs affectées par le rejet d’eau industriel
Les inconvénients sont :
Pour son obtention il faut avoir de la pyrite, l’extraction en grande quantité dans
les carrières produit des dégâts pour l’environnement.
Lors de sa fabrication, la réaction dégage une quantité importante de NO qui est
un gaz très toxique pouvant nuire la peau et la voie respiratoire.
8.2. CONFRONTATION AVEC LES NORMES DE QUALITE DES EAUX
Dans le domaine alimentaire, la qualité est la principale préoccupation des producteurs.
Pour l’eau surtout, les critères de comestibilité sont sévères. Le respect de la norme est
obligatoire.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 53
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Les normes de potabilité Malagasy :
Tableau 13 extrait de la norme de potabilité de l'eau à Madagascar
Paramètre organique Norme
Odeur Absence
Couleur Incolore
Saveur désagréable Absence
Paramètre physique Norme
Température Inférieure à 25 °C
Turbidité Inférieure à 5 NTU
Conduction Inférieure à 3000
Ph 6,5 à 9
Source [14]
Ces valeurs normalisées sont destinées à des eaux à décanter en vue de leur
potabilisation.
Les résultats vus dans la revue sont des résultats avec l’eau décantée. Au premier vu, il
parait que les résultats obtenus n’arrivent pas à satisfaire la norme de potabilité. Mais
après le passage dans le filtre ces résultats sont conformes avec la norme.
Ces floculants peuvent être utilisés dans le territoire Malagasy car elles répondent tous
à la norme de potabilité.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 54
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
8.3. PRIX DES REACTIFS
Les valeurs données dans cette partie sont des valeurs d’argent en Ariary pour traiter 1l
d’eau. Il sera donc facile de les comparer après.
8.3.1. Prix du sulfate d’alumine
D’après le résultat du jar test le taux optimal de traitement est 8,5 pour traiter 1l d’eau.
Ce qui signifie que l’on verse 0,85ml de ce réactif pour traiter cette quantité d’eau. Or la
concentration du produit est de 10g/l. On sait que m= v×c
Avec
m : la masse du produit de traitement
v:volume du réactif versé
c : concentration du réactif
On a ici v= 0,85 ml et c= 10g/l
m= 0,85.10-3 × 10
Or d’après les informations reçues aux personnels du JIRAMA le prix de 1kg de sulfate
d’aluminium est environs 1700 Ar et le prix d’un kilogramme de chaux est
d’environs1250 Ar.
Soit p1 le prix du sulfate d’aluminium pour traiter 1l d’eaux.
p1 = 1700×0,85.10−2
1000
p1= 0, 01445 Ar
Le traitement avec le sulfate d’alumine nécessite de produit additif comme la chaux.
D’après le jar tes le taux optimal est 1
6 tSA.
tCH =1
6 tSA
m= 0,85.10-2 g
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 55
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
avec tSA : le taux optimal de la sulfate d’aluminium
tCH : le taux optimal du chaux
On a la formule suivante : Q× t = c × d
Avec Q : la quantité de l’eau à traiter
t : le taux de traitement
c : la concentration
d : volume de la solution à verser
d=Q×t
C
d=1×1,417 10−3
2
d= 0,71 ml
et m= d×c
m= 0,71 10-3 × 2
m= 1, 42 10-3 g
Soit p2 le prix de la chaux pour le traitement
p2=1,42 10−3 ×1300
1000
p2= 0,001846 Ar
soit PSA le prix du traitement par la sulfate d’alumine plus chaux.
PSA= p1+p2
PSA= 0,01445 + 0,001846
PSA= 0,016296 Ar
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 56
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
8.3.2. Prix du moringa oleifera
Le principe de calcul sera le même que celui dans le sulfate d’aluminium.
D’après les résultats reçus après le jar test, la dose optimale de traitement est déjà
exprimée en masse de produit.
Cette masse est de 0,04 g.
m = 0,04 g
Le grain de moringa passe par plusieurs traitements pour avoir le tourteau (utilisé pour
le traitement de l’eau). Le décorticage, le broyage et l’extraction d’huile pour résumer
ces traitements.
1kg de graine fraiche non décortiqué permet d’avoir 700 g de tourteau. Un rendement
d’extraction d’huile à 30%.
En considérant le prix des grains de moringa. Les couts de traitement pour avoir le
tourteau, le prix d’un kilo pour ce réactif est de 400 Ar.
Soit PMO le prix de produit de traitement d’un litre d’eau brute avec le moringa.
PMO=0,04×400
1000
PMO= 𝟎, 𝟎𝟏𝟔 𝐀𝐫
8.3.3. Prix du sulfate ferrique
D’après le résultat du jar test le taux optimal de traitement est 3 pour traiter 1l d’eau. Ce
qui signifie que l’on verse 0,6 ml de ce réactif pour traiter cette quantité d’eau. Or la
concentration du produit est de 5 g/l. On sait que m= v×c
Avec
m : la masse du produit de traitement
v:volume du réactif versé
c : concentration du réactif
On a ici v= 0,6 ml et c= 5 g/l
m= 0,6.10-3 × 5
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 57
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
m= 0,3 10-2 g
Or d’après les informations reçues, le prix de 1kg de sulfate d’aluminium est environs
4900 Ar et le prix d’un kilogramme de chaux est d’environs1250 Ar.
Soit p3 le prix du sulfate ferrique pour traiter 1l d’eaux.
P 3= 4900×0,3.10−2
1000
p1= 0, 0147 Ar
Le traitement avec le sulfate ferrique nécessite de produit additif comme la chaux.
D’après le jar tes le taux optimal est 2
3 tSA.
tCH =2
3 tSF
avec tSF : le taux optimal de la sulfate d’aluminium
tCH : le taux optimal du chaux
On a la formule suivante : Q× t = c × d
Avec Q : la quantité de l’eau à traiter
t : le taux de traitement
c : la concentration
d : volume de la solution à verser
d=Q×t
C
d=1×2
2
d= 1 ml
et m= d×c
m= 1.10-3 × 2
m= 2.10-3 g
Soit p2 le prix de la chaux pour le traitement
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PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
P3=2.10−3 ×1300
1000
P3= 0,0026 Ar
soit PSF le prix du traitement par la sulfate ferrique plus chaux.
PSF = p3+p4
PSA= 0,0147 + 0,0026
PSF= 0,0173 Ar
8.3.4. Tableau récapitulatifs des coûts
Floculants SA Moringa SF
Prix pour traiter 1l d’eau brute
0,0163 Ar 0,16 Ar 0,0173 Ar
8.4. COMPARAISON DES PERFORMANCES DES FLOCULANT PAR LE TEST F
Comme déjà vu dans la première partie, le test F est fait pour comparer la performance
de 2 ou plusieurs méthodes différentes. Pour le réaliser il faut calculer quelques
paramètres tels que la moyenne, la variance et l’écart type.
8.4.1. Revues des résultats nouvellement expérimentées
La turbidité est le paramètre le plus important pour l’essai de floculation. Elle indique la
qualité de l’eau décantée. Elle sera donc utilisée pour la comparaison de la
performance avec le test F.
Lors de la réalisation du jar test dans le laboratoire, le premier test est fait pour trouver
les taux optimal des produits pour la floculation. Puis un deuxième test avec 3 béchers
avec le même taux, celui qui est trouvé dans le premier test, pour la vérification des
fidélités des résultats.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 59
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Résultat du jar test avec le sulfate d’aluminium
Taux de SA 8,5 8,5 8,5 8,5
Taux de CH 1
6taux de SA
1
6taux de SA
1
6taux de SA
1
6taux de SA
Turbidité en
NTU
2,71 2,58 2,59 2,68
Résultat du jar test avec la graine de moringa
Masse du
produit en g
0,04 0,04 0,04 0,04
Turbidité en
NTU
4,72 4,53 4,50 4,69
Résultat du jar test avec le sulfate ferrique
Taux de SF 3 3 3 3
Taux de CH 2
3taux de SF
2
3taux de SF
2
3taux de SF
2
3taux de SF
Turbidité en
NTU
2,31 2,34 2,39 2,40
8.4.2. Calcul des paramètres utiles pour la réalisation du test F
Les résultats vus dans la deuxième partie sont les moyennes de ces résultats vus
précédemment. Les calculs de variance et d’écart type seront réalisés avec des
formules statistiques simples.
La formule pour calculer la variance est la suivante :
var =∑ 𝒏𝒊×(𝒙𝒊)𝟐− (ẍ)𝟐
𝒊
∑ 𝒏𝒊𝒊
Pour le sulfate d’alumine
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 60
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
(Ƃ2)SA=(2,712+2,582+2,592+2,682) –(2,642)
4
(Ƃ2)SA= 5,23
Pour le moringa
(Ƃ2)mor=(4,722+4,532+4,502+4,692) –(4,612)
4
(Ƃ2)mor= 15,95
Pour le sulfate ferrique
(Ƃ2)SF=(2,312+2,342+2,392+2,402) –(2,362)
4
(Ƃ2)SF= 4,18
8.4.3. Comparaison des performances
Il s’agit ici de comparaison de multiples méthodes (3méthodes). La comparaison sera
fait deux par deux et à la fin d’en tirer la conclusion de la comparaison.
Comparaison entre sulfate d’alumine et le moringa
Calcule de F expérimental
Fexp=(Ƃ2)mor
(Ƃ2)SA
Fexp=15,95
5,23
Fexp= 3,05
Pour le F critique
On a nA= 4 et nB= 4, donc il faut chercher Fc(3 ;3) sur la table de Snédécor.
Sur la table Fc(3 ;3)= 9.28
Il est vue que Fexp < Fc
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 61
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Donc il n’y a pas de différence considérable entre les performances de ces deux
méthodes.
Comparaison entre le moringa et le sulfate ferrique
Fexp=(Ƃ2)mor
(Ƃ2)SF
Fexp=15,95
4,18
Fexp= 3,82
Pour le F critique
On a nA= 4 et nB= 4, donc il faut chercher Fc(3 ;3) sur la table de Snédécor
Sur la table Fc(3 ;3)= 9.28
Il est vue que Fexp < Fc
Donc il n’y a pas de différence considérable entre les performances de ces deux
méthodes.
8.4.4. Conclusion de la comparaison
D’après ces résultats, il n’y a pas de différence considérable entre le sulfate d’alumine
et le moringa. C’est pareil pour la comparaison entre le sulfate ferrique et le moringa.
Alors sans faire la comparaison, on peut dire qu’il n’y a pas de grande différence entre
le sulfate d’alumine et le sulfate ferrique.
Pour conclure, du côté précision ces 3 floculants ont un peu près les mêmes
performances.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 62
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
CHAP IX : TRAITEMENT DES RESULTATS
A partir des résultats traités dans les chapitres précedents, des analyse seront fait pour
évaluer les performances de ces floculants. Apres cela on peut faire leur comparaison
mutuels et d’en sortir des conclusions.
9.1. INTERPRETATIONS DES RESULTATS
Des tableaux résument la comparaison des performances de ces floculants. Mise en
évidence les divers avantages sur leurs utilisation.
9.1.1. Sur le traitement
D’après les résultats ces floculants sont tous utilisables dans l’industrie de traitement
des eaux potable. Mais il y a quand même des différences sur leur performance.
Tableau 14 résumé des comparaisons entre les floculants sur le traitement de l’eau
Moringa Sulfate d’alumine Sulfate ferrique
Coagulant naturel
efficace
Formation des
petits flocs
Faible résultat sur
l’abattement des
matières
organiques
Risque de
colmatage des
filtres
Coagulant
minéraux efficace
Formation des flocs
moyens
Bon résultat sur
l’abattement des
matières
organiques
Faible risque de
colmatage des
filtres
Coagulant
minéraux très
efficaces
Formation des gros
flocs
Très bons résultat
sur l’abattement
des matières
organiques
Beaucoup de risque
de colmatage des
filtres
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PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Aucun taux
d’aluminium
résiduel
Donne une eau
limpide après
traitement
Présence de flocs
non décantables
Temps de
décantation un peu
prolongée
Taux d’aluminium
résiduel élevé
Donne une eau
limpide après
traitement
Présence de
quelques flocs non
décantable
Temps de
décantation
moyenne
Sans taux
d’aluminium
résiduel
Donne une eau
limpide après
traitement
Temps d’apparition
des flocs plus vite
Aucun flocs non
decantable
Temps de
décantation rapide
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 64
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
9.1.2. Sur le plan économique
Apres analyse des différences sont aussi constatées sur le plan économique. Tenant
compte de leurs prix et de leur impact sur les infrastructures de traitement, ces
différences sont considérables.
Tableau 16 résumé des comparaisons entre les floculants sur le plan économique
Moringa Sulfate d’alumine Sulfate ferrique
Réactif bon marché
Ne nécessite pas
d’autres produits
pour clarifier l’eau
Durée de traitement
longue
Cout d’entretient
des filtres moyens
Réactif peu cher
Nécessite d’autre
produit pour clarifier
l’eau
Durée de traitement
moyen
Cout d’entretien
des filtres moyens
Réactif cher
Nécessite d’autre
produit pour clarifier
l’eau
Durée de traitement
minimum
Cout d’entretient
des filtres risque
d’être élevé due à
la formation des ros
flocs
.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 65
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
9.2. ETUDE DE LA PERIODE DE MAXIMUM DE PERFORMANCE DES FLOCULATEURS ETUDIES
Nous avons collecté les données de la JIRAMA de la variation mensuel de la turbidité
(paramètre que nous avons choisie comme critère de performance des floculants) de
l’eau brute. On a démontré au cours de notre étude que les floculants cherchent à faire
diminuer la turbidité.
Recueille de résultat de turbidité d’eau brute au cours des années 2014 et 2015au sein
du JIRAMA Mandroseza.
Tableau 17 résultats de jar test obtenus par le JIRAMA au cours de l'année 2014
Année
2014
Janvier Février mars Avril Mai Juin
Turbidité
en NTU
64,10 25,00 20,00 11,50 10,70 9,94
Année
2014
Juillet Aout septembre Octobre novembre Décembre
Turbidité
en NTU
6,00 7,80 16,30 16,50 19,70 31,12
Tableau 18 résultats de jar test obtenus par le JIRAMA au cours de l'année 2015
Année
2015
Janvier Février mars avril Mai Juin
Turbidité
en NTU
55,60 33,00 14,60 12,50 31,50 10,01
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 66
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Année
2015
Juillet Aout septembre octobre novembre Décembre
Turbidité
en NTU
8,20 10,50 21,60 22,80 28,60 30,80
Certaines périodicités sont vues sur ces tableaux. On peut classer sous trois zones de
turbidité (basse turbidité, turbidité moyenne et haute turbidité).
On remarque que les hautes turbidités sont situées dans les périodes de pluie. Vers les
mois de novembre, décembre et janvier.
Vers les mois de juillet, aout et septembre on voit des baisses de turbidité.
Pour les restes des mois de ces années, les turbidités sont moyennes.
Conclusion sur la comparaison de ces floculants
D’après ce qu’on a vu sur les résultats sur la partie précédente, toutes ces floculants
sont utilisables pour le traitement d’eau potable. Les analyses de l’eau décantée après
les traitements montre les satisfactions des normes de comestibilité sur le territoire
Malagasy.
Les résultats des analyses ont aussi montré des différences sur la performance de ces
floculants. L’un a des avantages sur la qualité de l’eau traité, les autres ont des
0
10
20
30
40
50
60
70
MOIS JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEP OCT NOV DEC
Variation mensuelle de la turbidité de l'eau brute
ANNEE 2014
ANNEE 2015
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 67
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
avantages sur la facilité de la manutention. Il y en a ceux qui sont bon marché que les
autres.
Dans toutes les industries ce que l’on cherche c’est d’avoir le maximum de bénéfice. Et
cela tout en conservant la satisfaction des besoins des clients. C'est-à-dire fournir une
quantité suffisante et respecter la norme de qualité des produits. En considérant le
rendement pour l’usine et la satisfaction des clients, ces trois floculants peuvent être
utilisés successivement pendant les mois de l’année.
Le réactif le moins cher, le grain de moringa, peut être utilisé pendant les mois ou la
turbidité est basse. C'est-à-dire des turbidités inférieures à 10,7 NTU. Sur le recueil, ils
sont situés en mois de juin, juillet et aout. Il n’est pas nécessaire d’utiliser des floculants
comme les sulfate d’alumine pour rendre claire l’eau. Une petite quantité de poudre de
graine de moringa est suffisante pour le traitement.
Le sulfate d’alumine plus chaux, le seul utilisé par le JIRAMA actuellement, s’utilise le
mieux dans les zones ou la turbidité est moyenne. Dans les mois de février, mars, avril,
septembre et octobre sur l’historique des turbidités. Comparer avec la graine de
moringa, il serait avantageux de les utiliser sur la qualité de l’eau décantés et sur le prix
du traitement. Il faut une quantité plus importante de poudre de graine pour arriver à
atteindre la norme de qualité. D’où l’augmentation de prix de production.
Pour le reste de l’année, à la saison de pluie, il est préférable d’utiliser le floculant le
plus forte. Il sera plus rentable d’utiliser le sulfate ferrique en mois de novembre,
décembre et janvier. Les eaux de pluie qui tombe perturbe l’eau du lac et entraine une
augmentation importante de turbidité. Pouvant aller jusqu’à 65 NTU. Pour garder la
qualité de l’eau tout en considérant le prix du traitement, le sulfate ferrique est la
meilleure solution pendant cette période.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 68
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
Ce tableau résume les périodes de préférence d’utilisation de ces floculateurs.
janvier Février Mars Avril Mai juin
Juillet Aout septembre Octobre Novembre decembre
Utilisation de sulfate ferrique de
préférence
Utilisation de sulfate d’alumine de
préférence
Utilisation de graine de moringa de préférence
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 69
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
CHAP X : DISCUTION ET PERSPECTIVE
10.1. DISCUSSION
L’eau traitée à partir de la poudre de graine de moringa suit la norme de potabilité de
l’eau. La poudre de graine de moringa peut être un moyen de traitement de l’eau car il
possède des propriétés floculantes permettant de clarifier les eaux turbides.
Les potentialités de la poudre de graine de moringa sont vérifiées. Le reste de travail
consiste à donner une possibilité d’utilisation de la graine en considérant les aspects qui
devront être pris en compte pour recommander des études ultérieures.
La majorité des familles rurales vivent de l’agriculture. Les contextes locaux pour
l’usage de cette technique y sont favorables. L’approvisionnement en graine ne devra
pas constituer un problème car il suffit de cultiver l’arbre.
Le sulfate d’aluminium est l’un des meilleures solutions pour la clarification à grande
échelle de l’eau. La qualité de l’eau traitée par ce floculant suit la norme de
consomabilité à Madagascar.
Son prix est comparable et compétitif face aux autres produits. En considérant prix et
qualité de traitement, il est de loin le meilleur produit pour la clarification de l’eau à
grande échelle dans certains cas.
L’eau décantée après les traitements avec le sulfate ferrique a la meilleure qualité que
l’eau traitée avec les autres produits. Sans passer par la filtration, sa turbidité est déjà
meilleure et satisfait la norme de potabilité.
Son prix un peu plus élevé que les autres est le seul inconvénient. Mais dans certain
cas le prix de traitement est plus bon marché que les autres. Il nécessite aussi des
produits de rectification comme la chaux.
Son temps de réaction est le plus vite de tous. La vitesse de décantation est le plus bref
grâce à la formation des gros flocs. Ceci provoque la possibilité de produire une grande
quantité d’eau potable.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 70
PARTIE III : ANALYSE ET DISCUTION DE LA PERFORMANCE DES FLOCULANTS TESTES
10.2. PERSPECTIVE
Nous formulons les propositions suivantes
a) pour encourager l’utilisation de la poudre de graine de moringa.
Revoir les conditions dans lesquelles le poudre de graine de moringa est
économiquement compétitif. Le floculant doit être suffisamment bon marché et
aussi rentable à produire pour les agriculteurs.
Créer des réseaux de commercialisation.
Améliorer la technologie de transformation des graines, de conservation de la
poudre.
Créer des systèmes de traitement à grande échelle.
Standardiser le produit.
Stériliser le produit.
b) pour l’utilisation du sulfate d’aluminium
Offrir des offres d’achat auprès des fournisseurs de produits chimiques afin
d’avoir le prix le plus bas.
Réaliser des collaborations avec les grandes écoles et les facultés des sciences.
Cette collaboration consiste à lancer des recherches sur la faisabilité de
fabrication locale de sulfate d’aluminium. Ceci peut réduire considérablement le
prix de ce produit.
Au sein de l’industrie de traitement d’eau, faire une formation sur la manutention
du produit. Renseigner les ouvriers sur les impacts des produits de traitement sur
la santé. Et leur conseiller de porter des équipements de protection.
c) pour le sulfate ferrique
Revoir les conditions dans laquelle l’utilisation du sulfate ferrique comme
floculant est économiquement rentable.
Faire des études bien détaillées des impacts d’utilisation de ce produit sur les
ouvriers que sur l’environnement. Ensuite en sortir les manuels d’utilisation de ce
produit. Les mesures à prendre lors de son manutention.
Création de nouvel emploi, car la fabrication du sulfate ferrique est assez simple.
Les matières premières sont faciles à trouver. Donc la fabrication locale est
envisageable.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 71
CONCLUSION
En se référant sur les donnée bibliographiques que nous avons collecté, les résultats
des travaux que nous avons effectués au laboratoire nous permettent de dire que le
sulfate ferrique, la poudre de graine de moringa peuvent aussi être utilisés dans le
traitement des eaux potables comme le sulfate d’alumine.
Nous avons vu que les suspensions des particules colloïdales sont les vrais problèmes
dans la purification de l’eau. Ils sont les responsables de la turbidité élevée de l’eau. En
plus ils sont difficiles à éliminer. Les traitements physiques comme la décantation ou la
filtration sont nécessaires mais sont pas suffisants pour leurs enlever ces particules
colloïdales dans l’eau. Il est inévitable de faire appel à des produits appelés floculants
pour régler ce problème. Nous avons vu en premier lieu qu’il y a pas mal de nombre de
ces produits. Il y en a des produits naturels et des autres synthétiques. On peut dire que
le sulfate ferrique, le sulfate d’alumine et la poudre de graine de moringa sont parmi les
plus efficaces de ces produits floculants.
L’objectif pour les travaux de recherche est de voir les problèmes, ensuite d’apporter
les meilleures solutions pour les régler. Dans la potabilisation de l’eau, il est nécessaire
de faire les essais des produits que l’on va utiliser. Le JAR TEST est une méthode
spécifique pour le traitement des eaux. Il permet avant tout de connaitre la dose
optimale des produits, de rendre en évidence les différentes critères de performance
telle que la turbidité, le Ph. D’après les résultats obtenus dans la deuxième partie, ces 3
floculants sont efficaces pour potabiliser l’eau. Les eaux traitées à partir de ces produits
peuvent satisfaire aux normes de consommabilité.
D’après les résultats d’expérimentation, on peut comparer les performances de ces 3
produits. Il faut tenir compte de différents points de vu pour la comparaison. Y en a
parmi eux ceux qui ont des avantages sur le plan technique, les uns sur le plan
économique et les autres sur le plan environnemental. Mais le paramètres de l’eau
brute à traiter varient beaucoup tout au long de l’année. Ces 3 produits peuvent être
utilisés consécutivement dans une année, suivant la période de préférence de leur
utilisation. Ceci permet d’économiser une forte somme d’argent pendant cette année.
L’accès à l’eau potable est encore difficile pour de nombreuse personne à Madagascar.
Même pour des habitants de la capitale. Ce pays est par contre très riche en eau. Les
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 72
matières premières pour les produits de traitements sont tous disponible et en quantité.
Les personnes qui ont des capacités de concevoir et de réaliser ce genre d’usine ne
manque pas. Sans compter les jeunes diplômés venant des grandes écoles et faculté. Il
est évidant que le développement d’un pays peuvent se reposé sur l’industrialisation.
Alors pourquoi le gouvernement à Madagascar n’a pas pensé à réaliser des
programmes d’aides pour les techniciens en leur donnant des aides pour les projets
qu’ils veulent entreprendre.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 73
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] ARMELLE DE SAINT SAUVEUR (2001). L’exploitation du Moringa dans le monde :
état de connaissance et défis à relever. PROPAGE
[2] CABANA Hubert, (2011), « La coagulation, la floculation et l’agitation : usine de
traitement des eaux potables »
[3] Cahier pédagogique de l’Etablissement du Ministère chargé du développement
durable, (2010), « L’alimentation en eau potable »
[4] Cap sciences, (2006) « Le fer et l’acier »dossier enseignant :Voyage en industries
[5] Décret n°2003/464 du 15/04/03 – portant sur la classification des eaux de surface et
réglementation des rejets d’effluents liquides.
[6] DEGREMONT Lavoisier (1998). Memento technique de l’eau. Tome I
[7] DESJARDINS R,1997 : « Le traitement des eaux ». Édition de l’Ecole Polytechnique
de Montréal, 304pp
[8] Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’eau, Ediscience International, Paris,
1998.786p.
[9] Fondation de l’eau potable sûre, (2011), « Traitement des eaux conventionnel :
coagulation et filtration »
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 74
[10] LEVIEL Roger, 1974, mémento technique de l’eau. Technique et documentation.
Paris
[11] MISTY E. (1999). Traitement des eaux usées. Tome I. Paris
[12] RAKOTOSON Falitiana. Contribution à la valorisation des graines de Moringa :
traitement des eaux. Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur. Filière Génie chimique.
2007
[13] RALINIRINA Holisoa Rantsaniaina, (2013) « Contribution à l’etude de la
valorisation des minerais de fer : synthese des ferrates et de sulfate ferrique appliquées
dans le traitement des eaux », mémoire de fin d’etude en vue d’obtentionndu diplôme
d’etude approfondie en Chimie appliqué à l’industrie et à l’environnement. Université
déAntananarivo. Ecole supérieure Polytechnique.
[14] RANDRIANASOLO Urbain Thomas, (2014) « contribution à l’etude d’un
dimentionnement adequat et normalisé des installations de traitement des eaux d’un
futur abattoir à Tamatave en vue d’une exportation » mémoire d’ingeniorat, Athénée
Saint Joseph Antsirabe
[15] RAZAFIMAHEFA A Johnny et RAZAFINDRAMBOA B Erick, (2013)
« Caractérisation et étude du traitement des pyrites de Betaitra, d’Ambalanjanakomby
et d’Antalaha », Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur.
Université déAntananarivo. Ecole supérieure Polytechnique
[16] RAZANABARY E. V., RANDRIAMIHAJA G. M.J: “clarification des eaux par les
grains de Moringa Oléifera”. Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme
d’ingénieur. Filière Génie chimique. 1994
[17] VILAND M.,Montiel A, 2002 : « Les différentes étapes du traitement de l’eau pour la
rendre potable », 60pp
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page 75
REFERENCE WEBOGRAPHIQUE
[18] Galleries Minerals, (2013), « The mineral pyrite »
www://gallerie.com/minerals/sulfide/pyrite.htm 2016
[19] http://www.nutrition-luzerme.org mars 2016
[20] http://www.olympiades-chimie.fr 2008
[21] http:/fr.wikipedia.org/coagulation flocculation mise à jour en février 2016
[22] http:/fr.wikipedia.org/sulfate d’alumine fevrier 2016
[23] http:/fr.wikipedia.org/sulfate ferrique.fr mise à jour en février 2016
[24] http:/www.moringanews.org/acts/foidl_fr.doc
[25] http:/www.moringanews.org/documents/grandeurnature.doc mars 2016
[26] http:/www.tierranostra.orgue mars 2016
[27] Olympiade, (2008) « Traitement de l’eau brute pour la rendre potable »
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page A
ANNEXE A : Mode opératoire des analyses physico-chimique
Ammonium : Méthode colorimétrique.
L’ammoniaque traduit en général la dégradation incomplète des matières organiques
présentes dans l’eau et peut avoir pour origine les matières végétales , les matières
organiques animales et (ou) humaines , les rejets industriels(engrais – textiles)
En milieu alcalin et en présence de nitroprussiate, qui agit comme un catalyseur, les
ions ammonium traités par une solution d’hypochlorite de sodium et de phénol donne
du bleu d’indophénol susceptible d’un dosage colorimétrique.
Toute la verrerie doit être lavée avec une solution d’acide chlorhydrique à 5%, rincée à
l’eau désionisée ou fraîchement distillée.
Eau à analyser 50ml + 2ml de solution de phénol + 2ml de solution de nitroprussiate
+5ml de solution oxydante
Agiter énergiquement et laisser reposer 1HEURE
Lecture à 640nm donne directement NH4+ mg/l = C°
Nitrates : Méthode colorimétrique.
Les nitrates sont réduits en nitrites par du cadmium traité au sulfate de cuivre.
Les nitrites produits, donnent avec l’amino-4 benzène sulfonamide un composé
diazoïque qui couplé avec N-(Naphtyl-1) diamine 1,2 éthane donne un complexe rose
susceptible d’un dosage colorimètrique à λ = 540nm
-Eau à analyser 50ml + HCl ou NaOH 3N pour avoir pH entre 7 et 9 +1,25ml de solution
tampon concentrée
-Percoler l’échantillon à travers la colonne à Cd à un débit de 7 à 10ml/min. Jeter les 25
premiers ml de l’échantillon, récupérer le reste + réactifs coloré laisser reposer 15mn.
Lecture à 540nm donne N NO3- + N NO2-) NO3- mg/l = N NO3- x 4,43
Nitrites : Méthode colorimétrique.
En milieu acide (pH : 1,9) la diazotation de l’amino-4 benzène sulfonamide par les
nitrites en présence du déchlorhydrate de N – (naphtyl 1) diamino-1,2 éthane donne un
complexe rose susceptible d’un dosage colorimétrique à λ = 540nm.
Eau à analyser 50ml+ 1gouttes H3 PO4 + 1 ml de réactif coloré
laisser reposer 15mn.
RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina Page B
Lecture à 540nm donne N NO2-) NO2- mg/l = N NO2- x 3,29
Chlorures : Méthode de Mohr (volumétrique)
Le nitrate d’argent précipite les chlorures sous forme de AgCl2. La fin de la réaction est
repérée par l’apparition de la teinte rouge brique du chromate d’argent (début du
virage).
-Prélever 100ml d’eau à analyser.
-Ajouter 3 à 5gouttes de K2CrO4.
Titrer avec avecAgNO3 jusqu’au virage au rouge brique. Soit V le volume de AgNO3
versé : Cl- en mg/l = Vml x 35,5
Dosage du fer total
En milieu ammoniacal, le diméthylglyoxime donne en présence du fer Fe2+, un
complexe de coloration rose dont l’intensité est fonction croissante de la concentration.
-Prélever 100 ml d’eau
-Ajouter 1jauge de dithionite de sodium. Agiter jusqu'à dissolution du réactif. -Ajouter 16
à 20 gouttes ( 2ml ) de diméthylglyoxime. Agiter. Attendre 2 mn. -Ajouter encore 16 à 20
gouttes ( 2ml ) d’ammoniaque. Agiter. Attendre 2 mn.
-Comparer la couleur de cette solution avec celle des plaquettes étalons. Lire la teneur
en fer correspondante en mg/l.
Dosage des matières organiques
L’opération consiste à mesurer en milieu alcalin, la quantité d’oxygène enlevée au
permenganate par les matières organiques d’origine animale ou végétale contenues
dans une eau.
Prélever 100 ml d’eau à analyser,
Ajouter 5 ml de NaHCO3 saturé, porter à l’ébullition.
Ajouter 10 ml de KMnO4 N/80 , porter à l’ébullition pendant 10 mn.
Laisser refroidir, ajouter 5 ml de H2SO4 ½ et 10 ml de Sel de Mohr 5 g /l.
Titrer avec KMnO4 N/80 jusqu'à l’apparition d’une coloration rose persistante
Soit V1 le volume de KMnO4 versé pour ce dosage.
Recommencer les mêmes opérations avec de l’eau distillée.
Soit V2 le volume final versé.
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L’oxydabilité des matières organiques au permanganate, exprimée en mg/l d’oxygène,
est égale à V1-V2.
Hydrotimétrie ou dureté méthode au complexon III
Les Ca2+ et Mg2+ sont amenés à former un complexe par le sel disodique de l’E.D.T.A.
ou Acide Ethylène Diamine Tétraacétique
La disparition des dernières traces d’éléments libres à doser est décelée par le virage
d’un indicateur spécifique de la dureté totale : le noir d’ériochrome T. La méthode
permet de doser la somme des ions calcium et magnésium.
Prélever 100ml d’eau à analyser
Ajouter 2ml de tampon TH + quelques gouttes de NET (TH)
NaOH 3N + quelques cristaux de Patton et Reeder (THCa)
Doser avec la solution de complexon III jusqu’au virage du rouge vineux au bleu-vert.
Vérifier qu’une goutte de complexon ne produit plus de tache bleu-vert.
EXPRESSION DES RESULTATS
Si V est le volume de l’E.D.T.A. versé pour une prise d’essai de 100 ml,
a°/ La dureté totale, exprimée en °F = Vml
b°/ La dureté calcique, exprimée en °F = Vml (1°F en Ca =4mg/l et 1°F en Mg
=2,43mg/l)
c°/ La dureté magnésienne est la différence de a° - b°
Titre alcalimétrique complet et titre alcalimétrique
Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un certain volume d’eau par un
acide minéral dilué, en présence d’indicateur coloré.
Prélever 100 ml d’eau à analyser dans un bécher
Ajouter 2 à 3 gouttes d’hélianthine (jaune pour TAC)
Titrer avec H2SO4 N/50 en agitant constamment jusqu'à - l’obtention du virage jaune à
orange (TAC)
EXPRESSION DES RESULTATS
TAC = V ml H2SO4 N/50 (°F) (1°F en TAC = 12,2mg/l en HCO3-)
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ANNEXE B : Mode opératoire des analyses bactériologiques
L’échantillon devrait être traité avec précaution et a été mis dans des flacons en
matière plastique, stérilisé.
Ensuite, elle subit une filtration au travers une membrane. Cette membrane ait
comme un tamis, elle possède des mailles suffisamment petites (0.45 mic metre) pour
empêcher aux germes de la traverser.
La membrane contenant les germes en surface est après placée sur un milieu
nutritif dans une boite de pétri et l’ensemble est incubé en une étuve thermostatique à
la température idéale de développement.
A la fin les colonies sont identifiées et dénombrées.
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ANNEXE C : Normes sur les eaux potables
NORME DE POTABILLITE MALAGASY
Paramètre organique Norme
Odeur Absence
Couleur Incolore
Saveur désagréable Absence
Paramètre physique Unité Norme
Température °C INF 25
Turbidité NTU INF 5
Conduction électrique INF 3000
Ph 6,5-9,0
Paramètre chimiques Unité Norme
MINIMA MAXIMA
ADMISSIBLE
ELEMENTS NORMAUX
Calcium mg/l 200
Magnésium mg/l 50
Chlorure mg/l 250
Sulfate mg/l 250
Oxygène dissout % de % 75
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saturation
Dureté TH mg/l en CaCO2 500
ELEMENT INDESIRABLES
MATIERES ORGANIQUES Unité 2 (milieu
Alcalin)
3 (milieu Acide)
Chlorure libre mg/l 2
Ammonium mg/l 0.5
Nitrile mg/l 0.1
Azote total mg/l 2
Manganèse mg/l 0.05
Fer total mg/l 0.5
Phosphore mg/l 5
Zinc mg/l 5
Argent mg/l 0.01
Cuivre mg/l 1
Aluminium mg/l 0.20
Nitrate mg/l 50
Fluor mg/l 10.5
Baryum mg/l 1
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ELEMENTS TOXIQUES
Arsenic mg/l 0.05
Chrome total mg/l 0.05
Cyanure mg/l 0.05
Plomb mg/l 0.05
Nickel mg/l 0.05
Polychloro-biphenyl PCB mg/l 0
Cadmium mg/l 0.005
Mercure mg/l 0.001
GERMES PATHOGENES ET INDICATEURS DE POLLUTION FECALE
Coliforme totaux 0/100 ml
Streptocoques fécaux 0/100 ml
Coliformes thermo-tolérants (E.COLI) 0/100 ml
Clostridium sulfito-réducteur INF 2/20 ml
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ANNEXE D : Production d’eau potable en usine
Le procédé de traitement d’eau potable n’est pas du tout très difficile. Il demande juste
aux responsables de production de bien suivre l’évolution des états de l’eau brute. Et
lors du versement des produits de s’assurer l’exactitude de dose de versement.
Chaine de traitement Coagulation Floculation Décantation Filtration Stérilisation Neutralisation
La coagulation floculation
La coagulation est toujours la première étape d’un traitement physico-chimique.
La coagulation est un processus qui consiste à neutraliser les charges portées par les
substances colloïdales ou dissoutes indésirables à l’aide d’un produit chimique de
charge opposée, appelé coagulant, afin de faciliter leur agglomération en flocons
décantables ou filtrables. Le coagulant peut être introduit dans un bassin de mélange
rapide ou dans un mélangeur statique en ligne qui génère tous deux une violente
agitation au point d’injection.
Mise en œuvre de la coagulation
La neutralisation des colloïdes étant le principal but à atteindre au moment de
l’introduction du coagulant, il importe de diffuser au plus vite le réactif utilisé.
En effet le temps de coagulation est extrêmement court et l’utilisation optimale du
coagulant demande que la neutralisation des colloïdes soit totale avant qu’une partie du
coagulant ait commencé à précipiter. On utilise parfois pour le mélange des réactifs, la
seule turbulence crée per un déversoir mais il est souhaitable de disposer d’un système
permettant ce mélange rapide, système appelé mélangeur rapide ou coagulateur, et
capable de créer un gradient de vitesse compris entre 100 et 1000 s.
La floculation est l’étape de traitement qui suit la coagulation. Elle vise à favoriser la
croissance de flocs par une agitation lente et prolongée de l'eau provenant des bassins
de coagulation. Elle est réalisée dans un bassin pourvu d’une unité mécanique
d’agitation.
La floculation doit obligatoirement être réalisée avant l’étape de clarification et peut être
aussi utilisée avant une filtration directe.
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La décantation
La décantation physico-chimique permet la séparation solide-liquide désirée. Elle doit
obligatoirement être précédée d'une coagulation et d'une floculation en plus d’être suivie
d'une filtration. L’étape de décantation est nécessaire lorsque la charge de l’eau brute est trop
élevée pour permettre l’usage d’une filtration directe sans provoquer le colmatage trop rapide
des filtres.
La décantation physico-chimique peut être utilisée pour réduire les impuretés d’origine
particulaire (turbidité) et/ou dissoutes (couleur vraie ou COT, fer, sulfures, arsenic
valence 5, dureté, etc.). Les matières dissoutes doivent préalablement avoir été
précipitées et/ou adsorbées à un floc de coagulant. La plupart des procédés de
décantation implantés au Québec sont de type « dynamique », ces procédés ont fait
leur preuve en eau froide et sont brevetés. Dans la majorité des cas, la floculation est
intégrée au procédé de décantation.
La filtration La filtration est la barrière ultime et obligatoire de la filière de traitement des eaux dans
la majeure partie des cas. Elle vise à réaliser ou à compléter, à travers un lit filtrant, la
réduction des particules en suspension, des coliformes, des virus, des parasites ainsi
que la turbidité. Sans elle, plusieurs filières de traitement ne pourraient obtenir de
crédits pour l’enlèvement des virus et des kystes de protozoaires. Les filières de
traitement incorporant une filtration peuvent être de type physico-chimique, physique,
biologique ou adsorptive.
La neutralisation et stérilisation
En raison de la présence occasionnelle de germes (Entérocoques, Escherichia Colis)
l’injection d’hypochlorite de sodium existante sera conservée pour assurer ainsi une
désinfection de l’eau distribuée dans le réseau. La chloration sera maintenue à 0,3 mg/l
comme l’impose le plan Vigipirate en place. L’injection du chlore, là encore, sera
effectuée directement dans la conduite à l’aide d’une pompe doseuse et à partir d’un
bac de 60 litres. Cette désinfection à l’eau de javel sera asservie au débit entrant.
Le risque d’une contamination par des oocystes de cryptosporidium et de giardia est
possible sur une ressource superficielle comme la prise d’eau sur la Lladure, d’autant
plus que ce type de pollution bactériologique a déjà été observé. Les services de la
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DDASS prêtent de plus en plus d’attention à ce paramètre bactériologique et impose un
traitement puissant lorsque des présomptions de présence sont découvertes. En effet
ces protozoaire sont remarquablement résistants à beaucoup de désinfectants (incluant
le chlore) et seuls des traitements plus puissant comme l’injecton d’ozone ou le
passage sur lampe UV sont efficaces.
Dans ces citernes, à part le stockage il y aussi les désinfections par NaClO et la
neutralisation par la chaux.
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENT……………………………………………………………………………….ii
GLOSSAIRE ……………………………………………………………………………………iv
LISTE DES SYMBOLES………………………………………………………………………..v
LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………………........vi
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………….…vii
LISTE DES FIGURES……………………………………………………………………...…viii
LISTE DES PHOTOS………………………………………………………………………..…ix
INTRODUCTION……………………………………………………………………………….1
PARTIE I
1.1. PLACE DE LA FLOCULATION DANS LE TRAITEMENT DES EAUX ........................................... 3 1.1.1. Représentation de la place de la floculation [2] ........................................................................ 3
1.2. STRUCTURE DES COLLOÏDES ..................................................................................................... 3 1.2.1. Colloïdes dans l’eau brute [7] .................................................................................................... 3 1.2.2. Quelques ordres de grandeurs .................................................................................................. 4 1.2.3. Stabilité des suspensions colloïdales[7] .................................................................................... 5 1.2.4. Théorie de la double couche[2], [7] ........................................................................................... 7
1.3. ACTION DES AGENTS COAGULANTS ET FLOCULANTS .......................................................... 9 1.3.1. Définitions [2] ............................................................................................................................. 9 1.3.2. Phénomène de coagulation[2], [6], [9]..................................................................................... 10 1.3.3. Stratégies théoriquement possibles [6] ................................................................................... 11 1.3.4. Principe de la floculation[9], [10] ............................................................................................. 13
Rôle du pH .................................................................................................................................................. 13 Rôle du TITRE ALCALIMETRIQUE COMPLET ouTAC .................................................................. 14
2.1. LES SELS METALLIQUES ............................................................................................................ 15 2.1.1. Les sels d’aluminium[6], [9], [10], [22] ..................................................................................... 15 2.1.2. Les sels de fer[4], [13], [15], [23] ............................................................................................. 17
2.2. LES FLOCULANTS DE TYPES POLYMERES [5], [11]................................................................ 18
2.3. LES COAGULANTS D’ORIGINE NATURELS [1] ......................................................................... 19 2.3.1. Extrait de graines de Moringa olfeira[16]................................................................................. 19 2.3.2. Autres coagulants naturels[27] ................................................................................................ 20
3.1. TRAVAUX EFFECTUES SUR LES PROBLEMES DE TRAITEMENTS DES EAUX .................... 22
3.2. CARACTERISTIQUES MISE EN EVIDENCE DANS CES OUVRAGES ....................................... 23
4.1. DESCRIPTION DE LA METHODE D’EVALUATION COMPARATIVE DE LA PERFORMANCE
DE DEUX METHODES D’UN MEME TRAITEMENT [10].......................................................................... 24
4.2. ETUDE DES PARAMETRES OPERATOIRES POUVANT CARACTERISER LA
PERFORMANCE D’UNE METHODE DE FLOCULATION ........................................................................ 25 4.2.1. Etat final de la turbidité de l’eau après floculation [21] ......................................................... 25 4.2.2. pH et alcalinité de l’eau (alcalinisation) [8] .............................................................................. 26
5.1. METHODOLOGIE DE L’ETUDE EXPERIMENTALE ..................................................................... 29
5.2. OBJECTIF DE L’ETUDE ................................................................................................................ 29
6.1. PREPARATION DU SULFATE D’ALUMINE ................................................................................. 30 6.1.1. Dans le laboratoire .................................................................................................................. 30 6.1.2. Dans l’usine ............................................................................................................................. 31
6.2. PREPARATION DU MORINGA [14], [24] ...................................................................................... 32
6.3. PREPARATION DU SULFATE FERRIQUE [18], [23] ................................................................... 34
7.1. LE JAR TEST .................................................................................................................................. 35 7.1.1. Principe .................................................................................................................................... 35 7.1.2. Matériels nécessaires .............................................................................................................. 35 7.1.3. Expression des résultats ......................................................................................................... 35 7.1.4. Mode opératoire ...................................................................................................................... 37
7.2. METHODES DES MESURES DES PARAMETRES DE QUALITE D’EAU ................................... 37 7.2.1. mesure de la turbidité .............................................................................................................. 37 7.2.2. dosage du fer total ................................................................................................................... 38 7.2.3. dosage des matières organiques ............................................................................................ 39 7.2.4. Titre alcalimétrique complet et titre alcalimétrique .................................................................. 40
7.3. RESULTATS DU JAR TEST EFFECTUES SUR LES FLOCULANTS A COMPARER ................ 41 7.3.1. Les paramètres de l’eau brute à traiter ................................................................................... 41 7.3.2. Résultat obtenue avec le sulfate d’alumine avec chaux ......................................................... 41 7.3.3. Résultat obtenu avec le moringa oleifera ................................................................................ 45 7.3.4. Les résultats obtenus avec le sulfate ferrique ......................................................................... 49
8.1. ETUDE DES IMPACTES ENVIRONNEMENTAUX ........................................................................ 51 8.1.1. Impacts environnementaux sur l’utilisation de moringa .......................................................... 51 8.1.2. Impacts environnementaux sur l’utilisation de sulfate d’alumine ............................................ 52 8.1.3. Impacts environnementaux sur l’utilisation de sulfate ferrique................................................ 52
8.2. CONFRONTATION AVEC LES NORMES DE QUALITE DES EAUX .......................................... 52
8.3. PRIX DES REACTIFS ..................................................................................................................... 54 8.3.1. Prix du sulfate d’alumine ......................................................................................................... 54 8.3.2. Prix du moringa oleifera........................................................................................................... 56 8.3.3. Prix du sulfate ferrique............................................................................................................. 56 8.3.4. Tableau récapitulatifs des coûts .............................................................................................. 58
8.4. COMPARAISON DES PERFORMANCES DES FLOCULANT PAR LE TEST F.......................... 58 8.4.1. Revues des résultats nouvellement expérimentées ................................................................ 58 8.4.2. Calcul des paramètres utiles pour la réalisation du test F ...................................................... 59
8.4.3. Comparaison des performances ............................................................................................. 60 8.4.4. Conclusion de la comparaison ................................................................................................ 61
9.1. INTERPRETATIONS DES RESULTATS ....................................................................................... 62 9.1.1. Sur le traitement ...................................................................................................................... 62 9.1.2. Sur le plan économique ........................................................................................................... 64
9.2. ETUDE DE LA PERIODE DE MAXIMUM DE PERFORMANCE DES FLOCULANTS ETUDIES 65
10.1. DISCUSSION .............................................................................................................................. 69
10.2. PERSPECTIVE ........................................................................................................................... 70
CONCLUSION…………………………………………………………………………………71
BLIOGRAPHIE……………..………………………………………………………………….72
ANNEXE A ……………………………………………………………………………………A
ANNEXE B ……………………………………………………………………………………D
ANNEXE C ……………………………………………………………………………………E
ANNEXE D ……………………………………………………………………………………H
Auteur : RAFALIHERY Nomena Tiana Mamy Nirina
Adresse : lot VQ 21 Ter G Mandroseza
Télephone : 034 63 808 48
Titre : « Contribution à l’étude comparative de performances de quelques floculateurs en vue de production d’eau potable »
Nombres de pages : 75
Nombre de tableaux : 17
Nombre de figures : 12
Nombres de photos : 13
Nombre d’annexes : 4
Résume
Le moringa est un arbuste très abondant à Madagascar. Par ailleurs, elle présente de nombreuse application dont un fait l’objet de ce mémoire. Les matières premières pour les synthèses des sulfates ferriques et sulfates d’alumines ne manquent non plus dans ce pays.
Leurs performances en domaine de traitements des eaux potables sont plus que satisfaisantes. Les paramètres des eaux traitées suivent les normes de consommabilité. Par contre il faut bien voir les périodes de préférence de leurs utilisations.
Madagascar est un Pays riche en eaux, riche en matières premières pour les synthèses des produits de traitement de l’eau. L’accès à l’eau potable ne devrait pas être un problème pour la majorité de la population Malagasy.
Mots clés : moringa, sulfate ferrique, sulfate d’alumine, jar test, turbidité, norme de consommabilité, traitement des eaux potables.
Absract
The moringa is very aboundant shurb in Madagascar. It also has numerous applications, one of whicht is the object of this memory. The raw materials for the synthesis of ferric sulphates and aluminas sulphates are also lacking in this country.
Their perormance in the field of drining water treatment is more than satisfactory. The parameters of the treate water follow the standards of consumption. We must clearly see the periods of their uses.
Madagascar is a country rich in water, rich in raw materials for theb synthesis of water teatment products. Access to drinking water should not be a problem for the majority of the Malagasy population.
Keyworlds : moringa, ferrous sulphate, alumina sulphate, turbidity, jar test, consumption standard, drinking water treatment.
Encadreur : RAKOTOARIVONIZAKA Ignace
E mail : [email protected]