CONTES CLASSIQUES ET HAÏKUS · 2019-03-18 · CONTES CLASSIQUES ET HAÏKUS Découvrir ou...
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CONTES CLASSIQUES ET HAÏKUS
Découvrir ou redécouvrir les contes classiques (culture commune)
Lire et comprendre des extraits de contes.
Découvrir un type de poème : les haïkus.
Lire, illustrer, mémoriser des haïkus.
Découvrir le recueil « Il était une fois…Contes en haiku d’Agnès Domergue et Cécile
Hudrisier » : faire le lien entre les haïkus qui évoquent des contes et les contes, les
reconnaitre.
Ecrire des haïkus « classiques » puis des haïkus sur des contes.
Démarche :
- Découverte des haïkus : lecture à haute voix, observation de la forme, des thèmes
abordés, comparaison avec les poèmes appris jusque-là.
- Apprentissage de 3 haïkus ; copie et illustration.
- Lecture offerte de contes classiques avec reformulation et repérage des ruses pour une
meilleure compréhension (lien avec « Lectorino »)
- Lecture d’haïkus sur les contes (recueil) : retrouver le conte évoqué et savoir justifier
sa réponse
- Lecture d’extraits de contes, les comprendre. Lire à haute voix quelques passages.
- Ecrire un haïku à partir d’images de paysages projetés :
o phase orale : description des paysages, exprimer son ressenti, mots listés écrits
au tableau
o rappel de la forme à respecter : 3 vers et si possible un court, un long, un court ;
pas de rimes ; surprise, émotion dans le dernier vers
- Difficultés :
o Certains enfants n’écrivent rien malgré les photos et le vocabulaire donné (la
lecture de quelques haïkus écrits par d’autres enfants vont leur permettre de se
lancer dans l’écriture)
o Certains ne tiennent pas compte de la forme (rappel + exemples à relire dans le
cahier de poésies)
o Certains ont tendance à vouloir raconter, décrire ce qu’il voit (différenciation
récit/poème – aide apportée en demandant de ne pas utiliser de verbes : ex :
« tristesse » au lieu de « je suis triste »)
a- Problème sur la forme : 4 vers (lignes)
b- Récit plutôt que poème
c- Consignes respectées
- Réécriture en fonction des remarques et de la grille de critères.
oui parfois non
J’ai écrit 3 vers
J’ai respecté la règle : un court-un long-un court
J’ai essayé de surprendre dans le dernier vers
- En fin de séquence, écrire un haïku sur un conte classique
o Phase orale : rappel des contes lus ou des contes connus (maternelle), des ruses,
vocabulaire écrit au tableau en fonction des besoins.
o Rappel des critères à respecter pour écrire un haïku.
- Difficultés :
A présent, tous se lancent dans l’écriture et respectent la forme mais certains restent
encore dans le récit (à nouveau la consigne de ne pas mettre de verbe permet d’améliorer
les poèmes)
a- Encore dans le récit :
B- consignes respectées
- Réécriture en fonction des remarques et de la grille de critères. Puis copie au propre
(dernier jet)
● Production d’écrits : Ecrire un haïku
oui parfois non
J’ai écrit 3 vers
J’ai respecté la règle : un court-un long-un court
J’ai essayé de surprendre dans le dernier vers
J’ai recopié sans faire d’erreurs d’orthographe.
LECTURE HAIKU / CONTE
Haiku (extrait de « Il était une fois…Contes en haiku d’Agnès Domergue et Cécile Hudrisier)
Au bout d’un chemin
Sept enfants perdus pleurent
Des petits cailloux
Extrait du conte « Le petit Poucet »
Il était une fois un bûcheron et sa femme qui avaient sept enfants, tous des
garçons !
Ils étaient très pauvres et avaient beaucoup de mal à les nourrir, et puis le
dernier surtout leur donnait du souci car il était tout petit et ne parlait jamais. A
sa naissance, il n’était pas plus gros qu’un pouce et c’est pour cela qu’on l’avait
appelé le Petit Poucet. Cependant, il était très malin, très gentil, et s’il parlait
peu, il écoutait beaucoup !
Un soir, alors que les sept frères étaient couchés, le bûcheron dit à sa femme : -
Il n’y a plus rien à manger depuis des mois ! Si nous ne voulons pas voir nos
enfants mourir de faim devant nos yeux, il faut les perdre dans la forêt !
La femme protesta, s’indigna. Mais à la fin, elle accepta.
Or le Petit Poucet, qui s’était caché sous le fauteuil de son père, avait tout
entendu !
Le lendemain matin, de bonne heure, il alla au bord de la rivière pour ramasser
des cailloux blancs qu’il fourra dans ses poches. Puis il rentra à la maison.
Les parents emmenèrent les enfants dans une forêt épaisse et sombre. Le
bûcheron se mit à couper du bois, puis soudain, alors que les sept frères étaient
occupés à travailler, il s’enfuit avec sa femme.