Carrière du VIGNAL Commune de CORNILLON sur l’Oule · Entreprise BRUN TP – Carrière du Vignal...

Carrière du VIGNAL

Commune de CORNILLON sur l’Oule

Département de la Drôme

RESUMES NON TECHNIQUES

ETUDE D’IMPACT

ETUDE DES DANGERS

Avril 2015 Route de Romeyer 26150 DIE

Tél. 04 75 22 07 04

[email protected]

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Entreprise BRUN TP – Carrière du Vignal

Commune de Cornillon sur l’Oules


Résumé non technique de l’étude d’impact

SOMMAIRE

1. Présentation de la demande .................................................................................. 3

1.1. Dénomination du demandeur .................................................................... 3

1.2. Présentation de la société .......................................................................... 3

1.3. Localisation du projet ............................................................................... 3

1.4. Présentation générale du projet ................................................................. 3

2. Analyse de l’état initial du site et de son environnement ..................................... 5

2.1. Milieu physique ........................................................................................ 5

2.2. Milieu naturel ............................................................................................ 5

2.3. Milieu économique et humain .................................................................. 8

2.4. Environnement sonore ............................................................................... 8

2.5. Paysage ..................................................................................................... 8

3. Analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects temporaires et permanents, à court, moyen et long terme du projet sur l’environnement ......... 8

3.1. Méthode d’exploitation ............................................................................. 8

3.2. Impact du projet sur les sols ..................................................................... 9

3.3. Impact sur l’hydrologie ............................................................................. 9

3.4. Impact sur la qualité de l’air et la santé .................................................... 9

4. Impact sur le milieu biologique ............................................................................ 9

4.1. Impact sur la flore ..................................................................................... 9

4.2. Impact sur la faune .................................................................................... 9

4.3. Impact sur les habitats .............................................................................. 10

5. Impact sur le milieu économique et le voisinage .................................................. 10

5.1. Impact sur l’agriculture ............................................................................. 10

5.2. Circulation des camions............................................................................. 10

5.3. Impact sur le climat .................................................................................. 11

5.4. Impact lié aux nuisances sonores .............................................................. 11

5.5. Paysage ..................................................................................................... 11

6. Effets cumulatifs ................................................................................................... 11

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7. Esquisse des principales solutions étudiées et raisons pour lesquelles le projet a été retenu ................................................................................................ 12

8. Compatibilité du projet avec les documents opposables ...................................... 12

9. Mesures de suppression, de réduction et de compensation des effets du projet sur l’environnement .................................................................................................. 12

9.1. Mesures liées à l’hydrologie ..................................................................... 12

9.2. Mesures liées au milieu aquatique ............................................................ 12

9.3. Mesures liées au milieu naturel ................................................................ 13

9.4. Mesures liées à l’urbanisme et au cadre de vie ......................................... 13

9.5. Mesures liées au bruit ............................................................................... 13

9.6. Mesures liées à la qualité de l’air ............................................................. 13

9.7. Mesures liées au paysage .......................................................................... 14

9.8. Mesures liées au climat ............................................................................. 15

10. Remise en état des lieux ..................................................................................... 15

10.1. Principes de la remise en état .................................................................. 15

10.2. Remise en état à caractère naturaliste ..................................................... 15

10.3. Principes liés au paysage ........................................................................ 15

11. Présentation des auteurs de l’étude et des méthodes utilisées pour établir l’état initial .......................................................................................................... 16

11.1. Auteurs de l’étude ................................................................................... 16

11.2. Méthodologie .......................................................................................... 16

11.3. Limites des méthodes et analyse des difficultés rencontrées .................. 16

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1. Présentation de la demande

1.1. Dénomination du demandeur

Nom : BRUN

Prénom : Jean Paul

Nationalité : Française

Qualité : Dirigeant de l’entreprise

1.2. Présentation de la société

Raison sociale : Entreprise BRUN TP

Siège social : Quartier Saint jean

26 510 – SAHUNE

Téléphone : 04 75 27 41 79

Télécopie : 04 75 27 44 64

Email [email protected]

Adresse de la carrière : Lieu dit Garigaud et les Blaches

Appellation de la carrière : Carrière du Vignal

SIRET 328 324 876 000 15

RCS 89 63 261

Code APE : 4221 Z

1.3. Localisation du projet

La carrière du Vignal se situe sur la commune de Cornillon sur Oule, rive droite de l’Oule, à 2,4 kilomètres au Sud de la partie agglomérée de la commune.

L’entreprise exploite’ ce site depuis plusieurs années. Le projet a pour objet le renouvellement avec une extension vers le Nord.

1.4. Présentation générale du projet

• Carrière de roche calcaire

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Carrière du Vignal : emprise sur photo aérienne

Surface sollicitée en autorisation 3 ha 86 a 05 ca

Surface exploitable nette 2 ha 91 a 99 ca

Hauteur totale exploitable 45 m

Cote NGF point haut 725.00

Cote NGF point bas 680.00 nombre de gradins 3

Volume des réserves nettes : 288 000 m3 (518 000 tonnes)

Production annuelle moyenne 12 000 m3 (21 600 tonnes)

Production annuelle maximale 18 000 m3 (32 400 tonnes)

Durée de l’autorisation sollicitée 25 ans

• Installation de traitement des matériaux

L’installation mise en œuvre sur le site de façon ponctuelle comprend :

- 1 concasseur de 287 kw

- 1 cribleuse de 55 kw

soit une puissance totale de 342 kw

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2. Analyse de l’état initial du site et de son environnement

2.1. Milieu physique

La commune de Cornillon sur Oule se situe au Nord des Baronnies, dans la Drôme Provençale.

• Climatologie

Le secteur est caractérisé par un cumul de précipitations proche de 900 mm, marqué par un maximum automnal.

La température moyenne est de 11,8°C.

Localement, la topographie favorise une répartition Nord Sud des vents.

• Géologie

La carrière exploite des roches marno calcaires de l’Oxfordien moyen, marquées par une alternance de bancs calcaires et d’interlits marneux.

• Hydrologie

La vallée est traversée par la rivière l’Oule.

Localement le substratum dominé par des éboulis ne comporte pas d’écoulement de surface.

Au Nord Est de la carrière, la source du Vignal alimente la ferme du propriétaire. La carrière ne se situe pas dans le bassin versant de cette source privée.

Il n’existe pas de captages publics dans le proche périmètre du projet.

• Qualité de l’air et santé

Globalement le secteur est très peu pollué, à l’écart des grands axes de circulation et en l’absence de foyers de pollution.

2.2. Milieu naturel

Une étude du milieu naturel a été conduite entre mai 2013 et mai 2014. Le dossier se trouve en pièce annexe.

• Contexte biogéographique

Le secteur de Cornillon sur Oule se situe à la frontière de deux grandes régions biogéographiques : la région euro sibérienne et la région méditerranéenne

• Méthodologie

Des relevés floristiques et faunistiques ont été réalisés dans la zone d’étude.

- Floristiques : 8 journées de prospection entre mai 2013 et mai 2014

- Faunistiques : 6 journées de prospection également entre mai 2013 et mai 2014

Les prospections ont été complétées par l’analyse des données bibliographiques disponibles (LPO Drôme.

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Carte des zones d’étude faune flore

• La flore

Les habitats naturels du périmètre d’étude sont assez nombreux et variés, avec 11 types d’habitats recensés.

* Au niveau du périmètre sollicité en autorisation nous avons :

– Un habitat forestier : la Chênaie occidentale Code Corine 41.711 x 45.31

– Trois habitats des friches, lisières et pelouses

▪ Les pelouses calcaires sub atlantiques semi arides et faciès d’embroussaillement Code Corine 34.32

▪ Lisières forestières thermophiles Code Corine 34.4 x 46.23

▪ Friches mésophiles à xérophiles Code Corine 87.1 x 82.2

– Un habitat anthropique : la carrière de pierres Code Corine 86.41

Le périmètre sollicité en autorisation comporte une végétation « classique » du secteur biogéographique. L’étude floristique n’a pas mis en évidence la présence d’espèces protégées par la réglementation.

* Au niveau des zones connexes à l’activité nous avons :

- Un habitat « Terrain en friche mésophile » Code Corine 87-1 x 87-2 au niveau du carrefour avec la RD 61

Zone Carrière

Prairie Sud

Oule et zone

stockage

Carrefour RD 61

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- Quatre habitats des milieux humides au niveau de la rivière « Oule »

. Forêt de Peuplier riveraine et méditerranéenne Code Corine 44-61

. Saussaie PréAlpes Code Corine 44-12

. Saussaie à Saule pourpre méditerranéen Code Corine 44-122

. Lit de graviers méditerranéen à Pavot cornu Code Corine 24-225

• La faune

La prospection a été conduite sur les quatre saisons, afin d’appréhender de façon la plus exhaustive possible la diversité faunistique du secteur.

▪ Avifaune

La prospection a permis d’identifier la présence dans le périmètre visuel et auditif de 85 espèces dont 56 nicheuses.

Sur ces 85 espèces, 74 sont protégées au niveau national et 13 sont inscrites à l’Annexe 1 de la directive « Oiseaux ».

Les espèces identifiées au niveau du périmètre sollicité en exploitation sont communes et ne présentent pas un intérêt patrimonial majeur.

▪ Mammifères

7 espèces de mammifères ont été identifiées sur la base de traces, observations visuelles ou sonores. Hormis l’Ecureuil roux, toutes les espèces identifiées sont « chassables ».

– Chiroptères : ils n’ont pas fait l’objet d’une prospection acoustique mais la recherche de gîtes potentiels dans les vieux boisements a été réalisée. Cette prospection s’est révélée négative.

– Reptiles : plusieurs espèces de reptile sont été observées dans le périmètre élargi. Au niveau de la carrière seul le Lézard des murailles est présent.

– Amphibiens : le secteur est très peu favorable aux amphibiens. Aucun n’est présent au niveau de la zone « carrière ».

▪ Entomofaune

Elle a fait l’objet d’une prospection non systématique, axée sur la recherche de quelques espèces potentielle présentes et présentant une valeur patrimoniale élevée (Proserpine).

Notons la relativement faible diversité des lépidoptères avec 17 espèces contactées.

▪ Faune du secteur de l’Oule

Le Castor est présent dans l’Oule à l’aval du Pas des Ondes. Le Campagnol amphibie et le Cincle plongeur sont présents à proximité. L’Oule est classée en 1ère catégorie avec une dominance de Truite fario.

2.3. Le milieu économique et humain

La commune de Cornillon sur Oule s’étend sur une surface de 1 455 ha et compte 73 habitants.

• L’activité économique est marquée par la présence de 4 exploitations agricoles. Pour l’essentiel la population de Cornillon travaille en dehors de la commune.

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• La commune de Cornillon est dotée d’une carte communale approuvée le 2 novembre 2012

• Habitations : la carrière se situe à 2400 mètres de la partie agglomérée de Cornillon. L’habitation la plus proche est celle du propriétaire à 280 m de distance.

• Les infrastructures de transport : la départementale 61 parcourt la vallée de l’Oule en rive gauche de la rivière. Plus localement la départementale 61 b ne présente pas un gabarit acceptable pour la circulation des camions.

• Le patrimoine naturel est marqué par la présence de plusieurs inventaires :

ZNIEFF de type 2 N° 2618 « Chaînons septentrionaux des Baronnies ». Cette vaste ZNIEFF couvre 94,4 % du territoire communal dont le site de la carrière.

ZNIEFF de type 1 2 ZNIEFF encadrant la zone carrière sans concerner celle-ci

ZPS Natura 2000 N° 27 « Baronnies et gorges de l’Eygues ». Cette ZPS couvre 12 450,6 ha dont 8,46 % du territoire de Cornillon sur Oule. La carrière est, pour partie, incluse dans son périmètre.

2.4. Environnement sonore

Le niveau sonore local est peu élevé, caractéristique d’une zone rurale. Localement les émissions sonores proviennent de la circulation automobile sur la départementale 61.

2.5. Le paysage

Dans la classification des « Sept familles de paysages de Rhône Alpes », Cornillon sur Oule est classée dans l’unité de paysage « Vallée du Diois de Saint Nazaire le Désert et Val d’Oule ». Cette unité fait partie de la famille des « Paysages ruraux patrimoniaux ».

L’unité paysagère est cernée de montagnes boisées qui isolent les vallées les unes des autres. L’habitat est clairsemé et les villages présentent un fort caractère patrimonial.

Le paysage des Baronnies est caractérisé par des textures minérales et une mosaïque de textures végétales.

La vallée comporte une mosaïque de vergers, de cultures céréalières, de plantes aromatiques et de prairies.

3. Analyse des effets négatifs et positifs, directs ou indirects, temporaires et

permanents, à court, moyen et long terme du projet sur l’environnement.

3.1. Méthode d’exploitation

L’exploitation s’effectue par extraction des bancs à la pelle hydraulique, avec un tri des blocs à l’avancement.

Les matériaux de petite taille sont criblés pour produire du tout venant. Les éléments argileux et terreux sont stockés pour permettre la remise en état du site.

Les matériaux sont exclusivement utilisés pour les besoins de l’entreprise BRUN.

3.2. Impact sur les sols

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En l’état le sol présente un substratum très fissuré et perméable. Après exploitation, la physionomie du site va être modifiée avec la création de falaises et banquettes rocheuses, d’un carreau végétalisé et d’une zone de mare à vocation écologique.

3.3. Impact sur l’hydrologie

Il n’existe pas de sources ou de zones humides dans le périmètre sollicité en autorisation.

Les écoulements locaux fluent à l’aval, au niveau de l’interface avec les marnes noires du Callovien.

Le compactage temporaire du carreau nécessite une gestion locale des écoulements.

La rivière Oule se situe à plusieurs centaines de mètres à l’aval hydraulique de la carrière.

L’impact potentiel du projet sur la rivière l’Oule est lié à la traversée par un passage à gué.

3.4. Impact sur la qualité de l’air et la santé

Les rejets atmosphériques de l’exploitation ont pour origine :

- l’extraction et la circulation avec mise en suspension de poussières

- l’évolution du matériel rejetant des gaz d’échappement contenant différents éléments (CO2 et NOx notamment)

En raison des faibles quantités émises par l’exploitation, les risques pour la santé publique sont très limités.

4. Impact sur le milieu biologique

Une étude du milieu naturel a été réalisée.

4.1. Impact sur la flore

L’exploitation va entraîner la destruction de 11 437 m² de milieu naturel dont 9 042 m² de Chênaie et de lisières forestières.

L’incidence sur la flore est faible au regard de l’absence d’espèces de valeur patrimoniale élevée impactées.

4.2. Impact sur la faune

Quelques espèces aviaires sont nicheuses dans les chênes qui vont faire l’objet d’un défrichement. Cet impact se traduit par une réduction temporaire de la capacité d’accueil de la zone.

L’impact global sur la faune va revêtir différentes formes.

• Risque de destruction

Ce risque est principalement lié aux travaux préalables, défrichement et décapage. Des dispositions seront prises pour éviter et limiter les risques pour la faune.

• Dérangement des espèces situées à proximité

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Ce dérangement est lié au bruit et au trafic généré par l’activité. Cet impact concerne essentiellement les vertébrés supérieurs (oiseaux principalement, mammifères…) et ce uniquement en période diurne.

Une importante colonie de Vautours fauves s’est installée sur les falaises du Rocher de Saint Auban. Cet espèce ne présente pas de sensibilité à l’exploitation, la colonisation se développant régulièrement.

4.3. Impact sur les habitats

Le projet va entraîner la disparition des habitats présents dans la zone.

• Destruction directe d’habitats naturels

Sur l’emprise de la carrière les travaux de défrichement et de décapage vont entraîner la disparition de plusieurs parties d’habitats et, notamment :

- des pelouses calcaires semi arides

- des Chênaies blanches occidentales

- des lisières forestières

• Modification du fonctionnement des habitats proches

L’exploitation va impacter les habitats naturels riverains :

- émission de poussières

- perte de corridor écologique

5. Impact sur le milieu économique et le voisinage

5.1. Agriculture

Le projet n’impacte pas l’agriculture.

5.2. Impact lié à la circulation des camions

Le projet n’aggrave pas les contraintes par rapport à la situation actuelle. Les camions utilisent un chemin rural localement corrigé pour avoir une meilleure géométrie.

En accord avec les Maires de Rémuzat et de Cornillon, les véhicules n’utilisent pas la départementale 61 b au gabarit insuffisant.

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5.3. Impact sur le climat

Cet impact est lié aux émissions liées à l’exploitation.

- Emissions de rejets gazeux des engins et véhicules de chantier

- Emission de poussières

5.4. Impact lié aux nuisances sonores

L’impact sonore de la carrière a pour origine :

- les opérations d’extraction des matériaux

- la présence de l’installation de criblage – concassage

- le marinage des matériaux dans le périmètre et la circulation des camions

5.5. Impact sur le paysage

La carrière est visible de façon fugitive depuis la départementale 61.

Dans la situation actuelle, l’impact paysager est essentiellement lié à la présence de monticules de matériaux en attente de traitement.

Le merlon non exploité limite vers l’Est les principales perceptions lointaines.

En vision interne, l’impact concerne principalement le sentier de randonnée « Tour des Baronnies » qui longe la carrière en limite Ouest.

Depuis la RD 61 et les habitats riverains la perception est très réduite du fait d’une exploitation en dent creuse.

6. Effets cumulatifs

Les projets connus au moment du départ de l’étude d’impact concernent, dans un rayon de 3 kilomètres :

- La centrale hydroélectrique LAGANIER sur la rivière Oule, commune de La Motte Chalancon

- La distillerie de la CUMA du Désert à la Motte Chalancon

- Des déclarations au titre de la loi sur l’eau -- Rémuzat : création d’une MAPA -- Rémuzat : traversée du Rif -- Rémuzat : aménagement d’un passage à gué -- Cornillac : nettoyage du ruisseau « le Cenas » -- Cornillac : réfection d’un radier

Globalement l’ensemble de ces projets n’a pas d’effet cumulatif avec la carrière.

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7. Esquisse des principales solutions étudiées et raisons pour lesquelles le projet a

été retenu

Les solutions envisagées sont les suivantes :

- acquérir des matériaux de substitution auprès d’autres carriers

- prospecter et ouvrir une nouvelle carrière

- renouveler l’autorisation actuelle avec une extension du site

Au regard des différents critères techniques et financiers, l’entreprise BRUN a retenu la solution du renouvellement – extension de la carrière du Vignal.

8. Compatibilité du projet avec les documents opposables

La commune de Cornillon est dotée d’une carte communale.

L’exploitation de la carrière est compatible avec le document d’urbanisme.

Le projet est, par ailleurs, compatible avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique, le SDAGE, le Schéma Départemental des Carrières, le Cadre Régional Matériaux et Carrières et la Charte du Parc National Régional des Baronnies.

9. Mesures de suppression, de réduction et de compensation des effets du projet sur

l’environnement

9.1. Mesures liées à l’hydrologie

Les eaux de ruissellement sont collectées sur le carreau et dirigées vers un bassin de stockage – infiltration.

L’entreprise BRUN veille à limiter les risques de pollution, notamment lors des opérations de transfert d’hydrocarbures.

- Le ravitaillement des engins s’effectue sur une aire étanche reliée à un séparateur à hydrocarbures

- Le véhicule de liaison est équipé d’une pompe à arrêt automatique et d’un kit anti pollution

- Les camions de transport sont ravitaillés au siège

- Le ravitaillement des engins de traitement s’effectue avec mise en place d’un bac de rétention mobile

- Des mesures sont prises pour se prémunir des risques liés à la malveillance

9.2. Mesures liées au milieu aquatique

Le passage à gué de l’Oule est susceptible de provoquer la mise en suspension de limons, notamment lors des premières traversées.

Dans le cadre du projet de renouvellement il sera mis en place un passage à gué en enrochements libres au niveau du profil actuel afin de ne pas modifier les conditions d’écoulement.

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9.3. Mesures liées au milieu naturel

L’ensemble des impacts identifiés est relativement faible, les contraintes principales sont liées aux phases de défrichement.

Ces opérations seront réalisées en période de moindre sensibilité pour la faune, soit octobre – novembre.

• Mesures liées à la flore

Un site d’orchidée intéressant se situe dans la partie non exploitable du périmètre de la carrière. L’exploitant veillera à la préservation de ce secteur. A terme, les réaménagements proposés vont permettre une plus grande diversité avec, notamment, des espèces liées aux milieux humides et aux habitats rocheux.

• Mesures liées à la faune

Quelques espèces aviaires fréquentent la zone sollicitée en exploitation. Le défrichement et le décapage de la zone en extension seront réalisés hors période de nidification et d’élevage des jeunes (qui s’étend de mars à septembre).

Par ailleurs, le défrichement sera précédé d’une coupe mécanique de la végétation afin de permettre la fuite des espèces éventuellement présentes (reptiles, mammifères …).

Un diagnostic préalable à chaque phase de défrichement sera réalisé avec une recherche ciblée de la Magicienne dentelée et du Lézard ocellé.

Les mesures compensatoires visent à la création de biotopes variés, avec :

- des zones rocheuses favorables aux oiseaux rupestres et aux reptiles

- des milieux ouverts favorables aux lépidoptères, mammifères …

- une zone de dépression collectant les eaux formant une mare : zone d’accueil pour les odonates et les batraciens

9.4. Mesures liées à l’urbanisme et au cadre de vie

• Circulation interne : les pistes sont établies selon les profils réglementaires

• Circulation externe :

- La piste d’accès à la RD 61 : cette piste utilise pour partie un chemin rural et, pour partie, un profil en propriété privée. L’entreprise BRUN assure l’entretien de cette voie.

- L’accès sur la RD 61 : l’entreprise a mis en place les panneaux et la formation adéquate du personnel pour assurer la sécurité des usagers et du personnel de l’entreprise.

9.5. Mesures liées au bruit

La campagne de mesures montre que les émergences sonores sont respectées pour les riverains, et que le niveau sonore en limite de propriété ne dépasse pas 70 dB(A).

9.6. Mesures liées à la qualité de l’air

L’exploitation peut entraîner la mise en suspension et l’envol de poussières.

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L’exploitation vise à minimiser les risques d’envol :

- les voies d’accès sont maintenues en bon état - la vitesse est limitée à 25 km/h à l’intérieur du périmètre en autorisation

9.7. Mesures liées au paysage

L’objectif du réaménagement paysager est de profiter des remaniements topographiques pour créer une mosaïque de milieux diversifiés.

Un autre objectif est d’intégrer le site dans le paysage en vision lointaine.

Pour répondre à ces objectifs, on privilégiera la recolonisation naturelle que l’on favorise par une préparation de sol adéquate et une végétalisation de stabilisation.

Plan du réaménagement paysager

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9.8. Mesures liées au climat

L’entreprise BRUN a pris plusieurs dispositions afin de réduire l’effet de la carrière sur le climat.

- La formation du personnel aux techniques de conduite économique

- La réduction des gaz à effet de serre par l’utilisation de matériel récent et bien entretenu

- L’optimisation du transport sur les chantiers

Les dépenses liées aux mesures de protection des eaux, d’entretien et de surveillance s’élèvent à 32 200 €.

10. Remise en état des lieux

10.1. Principe de la remise en état

Le principe général est une exploitation du Sud vers le Nord, avec création de banquettes et de fronts à l’avancement.

10.2. Remise en état à caractère naturaliste

Le principe consiste à créer des conditions favorables au développement et à la recolonisation par la flore naturelle.

Après remise en place de la terre de découverte, l’emprise sera végétalisée :

- le carreau avec un mélange mixte de graminées et légumineuses (trèfle, luzerne, sainfoin)

- plantation de quelques bosquets d’arbres et d’arbustes en utilisant exclusivement des essences locales (Chêne, Merisier, Troène, Cornouiller …)

Le secteur de la mare sera laissé en sol naturel. Une étanchéité à l’argile sera mise en place, il ne sera pas fait appel à d’autres apports de terre extérieure pour la remise en état.

Au regard de la faune, l’objectif est de créer un maximum de diversité au niveau des habitats en conservant :

- des fronts de taille

- des banquettes caillouteuses sans apport de stériles de découverte

- des zones végétalisées

- une zone de dépression traitée en mare, zone d’accueil de batraciens et odonates, et zone d’abreuvement pour les mammifères

10.3. Principes liés au paysage

L’objectif n’est pas de rechercher une couverture maximale par une végétation exagérée, mais d’initier une recolonisation naturelle et de créer une mosaïque de milieux diversifiés.

- valoriser les modèles existants

- créer des micro reliefs favorables à la biodiversité

- modeler des buttes et créer une dépression permettant de stocker les eaux de ruissellement

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- initier la colonisation naturelle en plantant des massifs d’arbres et arbustes en tâches irrégulières

- mettre en valeur les textures minérales des fronts

- favoriser la végétalisation partielle des terrasses

Le coût total des travaux de remise en état et de végétalisation s’élève à 123 970 € HT (valeur mars 2015), soit un coût de 0,43 € HT/m3 (0,24 € HT/tonne)

11. Présentation des auteurs de l’étude et des méthodes utilisées pour établir l’état

initial

11.1. Auteurs de l’étude

L’étude d’impact a été réalisée par le bureau d’études « Environnement et Paysage », assisté de N. BERNARD, Paysagiste.

L’analyse faune – flore – habitats a été conduite par Environnement et Paysage, par N. HAMONIC et R. BREYTON.

Les levés topographiques ont été réalisés par le cabinet Géo Ventoux de Nyons.

11.2. Méthodologie

L’étude d’impact a été réalisée à partir :

- de visites de terrain de mai 2013 à mai 2014, selon le protocole « Quatre saisons »

- l’étude paysagère en novembre 2013 et avril 2014

L’étude a été conduite conformément aux dispositions du décret 2011-2019 du 29 décembre 2011.

11.3. Limites des méthodes et analyse des difficultés rencontrées

La principale difficulté rencontrée est liée à la faible quantité de données existantes sur l’environnement local.

Toutefois les investigations n’ont pas rencontré de limites méthodologiques particulières.

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Résumé non technique de l’étude des dangers

SOMMAIRE

1. Contexte réglementaire ......................................................................................... 2

2. Description de l’environnement ........................................................................... 2

3. Description de l’installation .................................................................................. 2

3.1. Fonctionnement de l’installation .............................................................. 2

3.2. Eléments dangereux .................................................................................. 2

4. Risques d’accidents – Analyse de probabilité ....................................................... 3

4.1. Statistiques du Ministère de l’Ecologie .................................................... 3

4.2. Statistiques de l’OPPBTP ......................................................................... 3

4.3. Probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidentels ....... 4

5. Dangers présentés par l’installation et conséquences ........................................... 5

5.1. Dangers d’origine interne ......................................................................... 5

5.2. Dangers d’origine externe ......................................................................... 5

5.3. Conséquences probables ........................................................................... 5

5.4. Scenarii accidentels .................................................................................. 5

6. Justification des mesures retenues ........................................................................ 6

6.1. Mesures liées aux risques incendie ........................................................... 6

6.2. Mesures liées à la pollution de l’air .......................................................... 6

6.3. Mesures liées à la pollution du sol ............................................................ 6

6.4. Mesures liées au matériel mobile ............................................................. 6

6.5. Mesures liées aux pistes et circulation ...................................................... 6

6.6. Mesures liées à la malveillance ................................................................ 7

6.7. Mesures liées aux causes exogènes .......................................................... 7

7. Mesures dont l’établissement dispose en cas de sinistre ...................................... 7

7.1. Moyens disponibles en cas d’incendie ..................................................... 7

7.2. Moyens disponibles en cas d’accidents .................................................... 7

7.3. Moyens généraux ...................................................................................... 7

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1. Contexte réglementaire

L’étude des dangers répond à la réglementation en vigueur au titre 1 du livre V du Code de l’Environnement et de l’arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des Installations Classées soumises à autorisation.

2. Description de l’environnement

Pour ce chapitre on se référera à l’état initial de l’étude d’impact.

Climat : le climat est méditerranéen avec peu de vents, principalement d’origine Nord et brise de vallée.

Topographie : les conditions topographiques sont peu contraignantes pour les riverains.

Géologie : les formations calcaires contiennent de très faibles quantités de quartz (< 0,188 %).

Le secteur géographique isolé ne comporte aucune installation classée ou susceptible de provoquer un danger à proximité.

3. Description de l’installation

L’activité sur le site est l’extraction de blocs et de tout venant calcaire.

L’installation de traitement se compose :

- d’un concasseur de 287 kw

- d’une cribleuse de 55 kw

3.1. Fonctionnement de l’installation

• Après décapage les matériaux sont extraits et sont acheminés

- soit vers les chantiers de l’entreprise

- soit vers l’installation de traitement

• La carrière comporte deux types de stockage de matériaux

- un stock en attente de traitement

- un stock de matériaux traités prêts à partir sur les chantiers

3.2. Eléments dangereux

• Carrière :

Présence de talus Présence d’engins

3





Mise en suspension de poussières Emission sonore

• Installation de traitement

Présence d’éléments en mouvement Présence de points chauds Présence de liquide combustible Emission de poussières Emission de bruit

4. Risques d’accidents – Analyse de probabilité

4.1. Statistiques du Ministère de l’Ecologie

La Base de données ARIA du Ministère de l’Ecologie recense les événements accidentels.

- Occurrence des accidents dans les industries extractives françaises : la Base recense 146 accidents dans le domaine de l’industrie extractive.

- Occurrence des accidents dans les carrières de roche massive : la Base recense 51 accidents.

Typologie Nombre

Rejet d’effluents dans le milieu naturel 14

Inattention – non respect des règles de sécurité

12

Défaillance technique 14

Cause naturelle (éboulement, orage, neige, etc)

2

Abandon de carrière sans remise en état 1

Découverte d’une ancienne arme de guerre

1

Causes

Cause indéterminée 7

Pollution des eaux 10

Accident corporel – mort 16

Dégât matériel 12

Incendie 10

Conséquences

Sans conséquence dommageable 3

4.2. Statistiques de l’OPPBTP

L’Organisme Professionnel de Prévention des Bâtiments et Travaux Publics fournit les statistiques relatives aux accidents du travail.

4





En moyenne on compte un accident de travail annuel pour 14 salariés avec une moyenne de 3,8 jours d’arrêt de travail.

4.3. Probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux et accidents

Rapporté à la spécificité de l’exploitation de Cornillon sur l’Oule nous avons retenu les phénomènes suivants :

- renversement de fuel par vandalisme

- fuites de fuel à partir d’un engin

- pollution par huile usagée

- incendie

Rapporté aux statistiques de l’UNICEM sur les 4096 carrières du territoire national, et rapporté à l’échelle de probabilité quantitative définie à l’article 1 de l’arrêté du 29 septembre 2005 les classes de probabilité sont les suivants :

Accidents Probabilité sur 14 ans Probabilité annuelle Classification

Renversement de fuel par vandalisme

2,4 . 10 –4 1,7 . 10 –5 Très improbable

Fuite de fuel à partir du stockage

1,7 . 10 –3 1,2 . 10 –4 Improbable

Pollution par huile usagée 2,4 . 10 -4 1,7 . 10 -5 Très improbable

Incendie sur bâtiment annexe

1,2. 10-3 8,5 . 10-5 Très improbable

Pour la carrière du Vignal le tableau de criticité des phénomènes dangereux recensés s’établit de la façon suivante :

PROBABILITE CRITICITE

0,2 1 5 25 125

0,2 0,04 0,2 1 5 25

1 0,02 1 5 25 125

5 1 5 25 125 625

25 5 25 125 625 3125 GR

AV

ITE

125 25 125 625 3125 15625

5





5. Dangers présentés par l’installation et conséquences

5.1. Dangers d’origine interne

Risques liés à l’évolution des engins

Risques mécaniques

Risques liés aux produits dangereux

Risques d’incendie

Risques de pollution du sol et des eaux

Risques de chute

5.2. Dangers d’origine externe

Risques liés à la circulation

La foudre

Le risque sismique

Le trafic aérien

La malveillance

5.3. Conséquences probables

Pollution des sols

Incendie et pollution de l’air

Risques d’accident

Dégâts matériels

5.4. Scenarii accidentels

• Feu de nappe déterminant des effets thermiques

Les flux thermiques engendrés par ce type d’événement restent localisés, soit au périmètre d’autorisation, soit à son environnement très proche, sans incidence sur les biens et les personnes riveraines.

• Pollution du sol – Evaluation de l’incidence

Pour un déversement maximum de 350 litres, la profondeur de pénétration est de 1,2 m.

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6. Justification des mesures retenues

6.1. Mesures liées aux risques d’incendie

Les engins sont régulièrement entretenus et le personnel informé des risques. Sauf impossibilité technique, l’entretien du matériel s’effectue au siège.

Le personnel dispose de moyen d’intervention : extincteurs, trousses à pharmacie, moyens de communication.

6.2. Mesures liées à la pollution de l’air

La pollution est traitée de la façon suivante :

- En cas de mise en suspension et d’émission l’entreprise arrosera la piste d’accès

- Les engins sont conformes en terme d’émissions liées aux gaz d’échappement

6.3. Mesures liées à la pollution du sol

- Les opérations de remplissage s’effectuent sur une aire aménagée équipée d’un séparateur à hydrocarbures de 300 litres.

- Les engins contenant de l’huile sont entretenus régulièrement.

- Les engins stationnant la nuit sont positionnés au niveau de l’aire de remplissage.

- En cas de pollution accidentelle la procédure d’intervention d’urgence est appliquée :

Alerter le responsable Confiner le liquide Diagnostiquer le niveau de pollution Adopter les dispositions de dépollution nécessaires

6.4. Mesures liées au matériel mobile

Les camions : les conducteurs contrôlent régulièrement l’état de leur véhicule.

Les chargeurs et pelles hydrauliques : les consignes du RGIE sont applicables à la lettre en ce qui concerne les dispositions relatives à la sécurité.

Installation de traitement :

Les éléments dangereux sont munis de dispositifs de sécurité.

Les interventions doivent impérativement se faire à l’arrêt total et mise en sécurité du matériel.

6.5. Mesures liées aux pistes et à la circulation

Les pistes internes présentent les caractéristiques géométriques adaptées à l’activité.

La vitesse est limitée à 25 km/h.

7





La circulation et la liaison avec la départementale font l’objet d’une attention particulière.

6.6. Mesures liées à la malveillance

Le site et isolé et nécessite des précautions particulières.

- l’exploitant veille à ce que les réservoirs présentent toujours un niveau bas de remplissage

- le matériel est équipé de dispositif anti vol

6.7. Mesures liées aux causes exogènes

Le risque lié aux séismes est faible, et l’installation n’est pas visée par l’arrêté du 15 janvier 2008 relatif aux risques liés à la foudre.

7. Moyens dont dispose l’établissement en cas de sinistre

7.1. Moyens disponibles en cas d’incendie

Chaque véhicule est équipé d’un extincteur à poudre polyvalent de 5 kg.

7.2. Moyens disponibles en cas d’accidents

Des trousses de premiers secours sont disponibles dans les engins, et une armoire à pharmacie est présente dans le bungalow.

7.3. Moyens généraux

L’ensemble du personnel a connaissance de la consigne générale de secours et d’incendie.

Carrière du VIGNAL Commune de CORNILLON sur l’Oule · Entreprise BRUN TP – Carrière du Vignal...

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