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programme du 4 au 29 septembre 2013 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Leviathan

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Saint-Nazaire • Fanal

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programme du 4 au 29 septembre 2013le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacquesTati

photodu

filmLeviathan

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calendriersemainedu 4 au 10septembre mercredi 4 jeudi 5 vendredi 6 samedi 7 dimanche 8

Leviathan 20h30 + débat 18h30 17h et 21h 19h 17hMarc Picavez : troiscourts-métrages - 20h30 + débat - - -Frances Ha (VO) - 16h30 15h ciné-café 17h et 21h 15h15, 18h45

et 19h - et 20h45

semainedu 11 au 17septembre jeudi 12 vendredi 13 samedi 14 dimanche 15

A strange course of events (VO) 20h30 avant-première - -Le congrès (VO) 18h 16h30 et 21h 19h 17h et 21hMagic Magic (VO) 16h 19h 17h et 21h15 15h et 19h15

semainedu 18 au 24septembre jeudi 19 vendredi 20 samedi 21 dimanche 22

L’Escale (VO) 20h30 avant-première - -Ugly (VO) - - 20h30 avant-premièreIlo Ilo (VO)(1re semaine) 16h et 18h 18h 18h 15h30 et 20hAvanti ! (VO) - 15h30 - 17h30

20h30 + débat

semainedu 25 septembreau 1er octobre jeudi 26 vendredi 27 samedi 28 dimanche 29

Winter vacation (VO) 20h30 + débat 16h15 - 19h15Eat, sleep, die (VO) - 20h30 + débat 19h 17h15Ilo Ilo (VO) 18h 18h 17h et 21h15 15h15 et 21h

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Leviathandocumentairede Lucien Castaing-Tayloret Véréna Paravel• France/USA/Royaume-Uni• 28 août 2013 • couleur • 1h23avec Declan Conneely, JohnnyGatcombe, Adrian Guillette…• Grand prix, Prix Documentaire surgrand écran, Prix One + One, FestivalEntrevues de Belfort 2012 / Mentionspéciale du jury professionnel FestivalPêcheurs du monde de Lorient 2012 /Prix FIPRESCI Festival de Locarno 2012

En embarquant sur un chalutier pourdresser le portrait d’une des plus vieillesentreprises humaines, Véréna Paravelet Lucien Castaing-Taylor témoignent,dans un flot d’images sidérant, del’affrontement qui engage l’homme,la nature et la machine. Tourné à l’aided’une dizaine de caméras numériquesballottées au gré du vent et des vagues,sanglées aux corps des pêcheurs, auxcordages du bateau, gommant tousrepères, et où la mer et le ciel finissentpar se confondre, ce documentaire nous

avertit des menaces de la pêche intensiveautant qu’il révèle la beauté foudroyantedes entrailles de l’océan.

«De mémoire, on n’a jamais vu, nientendu pareil documentaire».Dennis Lim – The New York Times

«Leviathan abrite, sûrement à son insu,un paradigme esthétique, un modèlecinématographique susceptible de mettreà mal (ou d’accompagner) pour uncertain temps, bon nombre de notionsaujourd’hui encore en vigueur. Cescatégories, très étroitement liées lesunes aux autres, s’appellent narration,cinéma d’auteur et point de vue. Il nes’agit pas de faire de Leviathan un filmrévolutionnaire. Leviathan n’est pas unmanifeste ou un coup de poing mais unfait cinématographique brut qui n’a niauteurs ni intentions. En lui, pas l’ombred’une signature ou d’une référence àun courant ou une stylistique déjàsolidifiée. Il faudrait d’ailleurs restersuspicieux quant à toute utilisation desgenres cinématographiques tant cescases n’ont jamais été en cinéma quedes produits de découpages financiers,

les enfants de l’argent plutôt que desémanations de l’art. Son style, c’est lui.

Le film donc, non ses auteurs, LucienCastaing-Taylor et Véréna Paravel,deux ethnologues qui voient dans lesimages en mouvement une manière decontinuer la science autrement. Et nousvoilà à frémir, pris d’une hallucinationvisuelle, devant les yeux exorbités depoissons découpés, pris dans le tangageinfernal d’une mer aussi noire que la nuit,à trembler d’effroi devant cet articlevisuel d’ethnologie comme devant laréapparition d’un des plus anciensmythes de l’humanité. Avec Leviathan,nous redécouvrons que la science estaussi une affaire d’émotions et que lafrontière qui la sépare de l’art estmoins fondamentale que ce qui l’enrapproche». Extrait de l’article FestivalEntrevues Belfort 27e édition – critikat.com

.soirée-débat, mercredi 4 septembreà 20h30, avec Lucien Castaing-Tayloret Véréna Paravel réalisateurs du filmet Marc Picavez, réalisateur et auteurde l’installation Seamen’s Club au LiFE.

du 4 au 8 septembre

coup decœur

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En échoà l’expositionSeamen’s ClubLecturesÀ partir du roman Les marinsperdus de Jean-Claude Izzo,le comédien Marc Wyseuraccompagné de la contrebassisteHélène Labarrière, nousemmènent sur un quai de la diguedu large à Marseille.Le Capitaine Abdul et son secondDiamantis survivent à bord d’unvieux cargo bloqué à quai pourcause de dettes… Cette attente etla vie forcée à terre les fragilisent.Alors ils se mettent à parler. Ilsse confient et partagent leurssouvenirs : des histoiresd’armateurs véreux, des histoiresde tempêtes, des histoires decartes maritimes, des histoiresde dictatures, des histoires depères, des histoires d’amours…Des histoires d’hommes.

• mercredi 28, jeudi 29, vendredi 30et samedi 31 août à 19h30• au LiFE, base des sous-marins,Alvéole 14, Bd de la Légion d’Honneur• en collaboration avec le théâtre,scène nationale• durée 50’

L’expositionSeamens’club• jusqu’au 8 septembre du mardiau dimanche de 11h à 19h• au LiFE, base des sous-marinsAlvéole 14, Bd de la Légion d’Honneur

Marc PicavezTrois courts-métrages

En résonance avec l’exposition Seamen’sclub trois courts-métrages pour(re)découvrir le cinéma de Marc Picavezqui entrelace fiction et documentairepour mieux composer des variationsautour de l’ailleurs. Un ailleurs rêvé etentravé, celui d’une possible nouvelle vieou d’une illusion. Un ailleurs qui dit lescontradictions et les accommodementsfragiles de notre monde.

France Brésilet autres histoiresfiction • France • 2007 • 12’avec Solène Saint-Rose,Ibrahima Mbaye…• Ebène de la Meilleure Fiction, Festivaldu Film de Quartier de Dakar 2007 /Prix des Cinéastes, Le Mans 2008Le 1er juillet 2006, en pleine effervescencede la coupe du monde de football, unpère et sa fille se baladent dans une villeasphyxiée par le match France-Brésil.La fin approche et l’on s’apprête à célé-brer une France unie et tout couleur…adossée au durcissement des lois surl’immigration.

Agostofiction • France • 2009• couleur • 29’avec Julia Lanoëet Liliane Rovère…• Prix de Qualité du CNC - 2010 /Mention Spéciale du Jury jeunesespoirs - Festival Jean Carmet 2010

Elsa et Olga veulent échapper à la viequ’on leur destine : le travail en usinepour l’une, la vie monotone en maisonde retraite pour l’autre. Elles décidentde prendre la route vers le sud, à larecherche de Victor, un vieil amantd’Olga… Une dernière danse ou le débutd’une autre vie… Un road movie quiexalte la tendresse d’une relation entreune jeune femme et sa grand-mère,deux écorchées.

Le mondeest derrière nousdocumentaire de création• France • 2012 • couleur • 23’• Coup de cœur du Jury - Festivalpoint doc 2013 / Grand Prix du Jury- Festival de Lanton 2013Des marins russes parcourent inlassa-blement la mer, entre Saint-Nazaireet Rotterdam. D’autres, philippins,tentent de communiquer avec leursamoureuses, leurs enfants, depuis unSeamen’s Club, quelque part en Europe.Un film produit au cours d’une résidencede cinéaste organisée par le Centre deCulture Populaire de Saint-Nazaire.

jeudi 5 septembre à 20h30, échangeavec Marc Picavez, réalisateuret Pascal Verroust, producteurde son prochain film, Championzé(ADR productions).

jeudi 5 septembre

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Frances Hacomédie dramatiquede Noah Baumbach• USA • 3 juillet 2013• noir et blanc • 1h26 • VOSTFavec Greta Gerwig,Mickey Sumner, Adam Driver…

Frances, jeune New-Yorkaise, rêve dedevenir chorégraphe. En attendant,elle s’amuse avec sa meilleure amie,danse un peu et s’égare beaucoup…

«Sous son charme presque volatil defilm d’époque, Frances Ha dévoile unquestionnement social et affectif net-tement plus entêtant, et qui n’est pasle moindre des sortilèges de la museGerwig».Joachim Lepastier – Cahiers du Cinéma

« (…) Frances Ha est un délicat cocktailde tendresse et d’humour, pétillant,étourdissant, assorti de musiquesemballantes et, comme il sied à despersonnages aussi attachants et à undécor new-yorkais sublimé à chaqueplan, servi dans un noir et blancsomptueux».Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

«Frances Ha, c’est le chaînon manquantentre le cinéma de Truffaut, Manhattanet la série Girls. On en tombe amoureux,sinon rien».Nicolas Schaller – TéléCinéObs

« (…) Frances Ha est, de loin, le film leplus alerte, le plus radieux signé parBaumbach, enrubanné d’un climat badind’inconséquence et de légèreté inéditchez lui». Julien Gester – Libération

Le meilleurde la quinzainedes réalisateursCannes 2013Section parallèle du Festival de Cannescréée par la Société des réalisateurs defilms (SRF) après mai 68, la Quinzainedes Réalisateurs a pour objectif dedécouvrir les films de jeunes auteurset de saluer les œuvres de réalisateursreconnus. Le Groupement National desCinémas de Recherche (qui regroupeune centaine de salles en France)et la Quinzaine des réalisateurs, enpartenariat avec Les Inrockuptibleset FIP, présenteront la 4e éditiondu «Meilleur de la Quinzaine desRéalisateurs», du 11 au 24 septembre2013, 14 films issus de la sélection,dans 32 salles de cinéma adhérentesau GNCR. Cette reprise du Meilleurde la Quinzaine est l’occasion de mieuxfaire connaître auprès du public letravail d’exposition et de découvertedes auteurs que mène la Quinzainedes réalisateurs depuis 45 ans durant leFestival de Cannes. C’est aussi le moyende valoriser les salles de cinéma du GNCRqui mettent en avant quotidiennement,dans un esprit de partage et d’ouverture,toute la richesse et la diversité cinéma-tographiques contemporaines.

Adhérente au GNCR, la salle JacquesTati, présentera, pour la première fois,trois films de cette Quinzaine desréalisateurs 2013 en avant-premièreet trois autres films sortis durant l’été.

A strangecourseof eventscomédie dramatiquede Raphaël Nadjari• France/Israël • sortie non datée• couleur • 1h38 • VOSTFavec Ori Pfeffer, Moni Moshonov,Michaela Eshet, Maya Kenig…

Saul, la quarantaine, rêveur et mélan-colique, court chaque fois qu’il ne vapas bien, chaque fois qu’il veut fuir sa vie.Sur un coup de tête, il décide un jourde rendre visite à son père qu’il ne voitplus depuis cinq ans et qu’il tient pourresponsable de tous ses maux. À Haïfa,en quelques jours, de chutes en décon-venues, entre drame et burlesque, ildécouvrira un père transformé, un monderéinventé et, peut-être, l’espoir d’unevie nouvelle.

«C’est un film tout simplementremarquable. Le plus abouti peut-être dece cinéaste à qui l’on doit, en particulier,I am Josh Polonski’s Brother (2001) etApartment 5#c (2002). Les acteurs –Ori Pfeffer (Saul) et Moni Moshonov(Simon) que l’on avait remarqués dansLa nuit nous appartient de James Gray– sont excellents. Un mot pour finirconcernant l’image, signée LaurentBrunet. C’est elle qui donne au filmcette fluidité, cette sensation de la viequi avance, inexorablement, en uneétrange et passionnante successiond’événements»Franck Nouchi – Le Monde

du 5 au 8 septembre du 12 au 22 septembresalle Jacques Tati

jeudi 12 septembreen avant-premièreLe meilleur de la Quinzaine

avant-première

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Le congrèsfilm d’animation, science-fictionde Ari Folman• USA • 3 juillet 2013 • couleur• 2h • VOSTFavec Robin Wright, Harvey Keitel,Paul Giamatti, John Hamm, KodiSmit-McPhee…

Robin Wright (que joue Robin Wright),se voit proposer par la Miramount d’êtrescannée. Son alias pourra ainsi êtrelibrement exploité dans tous les filmsque la compagnie hollywoodiennedécidera de tourner, même les pluscommerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doitdisparaître et reviendra comme invitéed’honneur du Congrès MiramountNagasaki dans un monde transforméet aux apparences fantastiques…Une adaptation de The FuturologicalCongress de Stanislaw Lem qui mélangeimages réelles et animation, par leréalisateur de Valse avec Bachir.

«Ce film fantastique est une véritableréflexion sur l’hypertechnologie ducinéma d’aujourd’hui, la montée enpuissance de la 3D et, surtout, sur lerisque de perdre (…) l’essentiel de ce quinous meut vers les salles, l’émotion !»Florence Ben Sadoun – Elle

«Frôlant le surréalisme, flirtant avecles hallucinogènes, ce film à part estplus qu’un voyage, c’est un trip. Quevous en reveniez enthousiaste ousouffrant du mal des transports, vous neserez pas près d’oublier ce Congrès».Alain Spira – Paris Match

Magic Magicthriller de Sebastián Silva• USA • 28 août 2013 • couleur• 1h37 • VOSTFavec Juno Temple, Michael Sera,Emily Browning, CatalinaSandino Moreno, Agustin Silva…

Pendant ses vacances au Chili, Alicia, unejeune Américaine réservée, se retrouveembarquée par sa cousine Sara et sabande d’amis sur une île isolée. Personnene fait vraiment d’effort pour intégrerAlicia. Elle se replie de plus en plus surelle-même et commence peu à peu àperdre ses facultés mentales sans quele groupe n’y prenne garde… Par leréalisateur de La Nana (2009) et du filmLes vieux chats (2010)

«La première curiosité de Magic Magic,du jeune Chilien Sebastián Silva, est decompter dans sa distribution trois acteurset actrices estampillés comme desvaleurs montantes hollywoodiennes :Emily Browning (Sleeping Beauty),Juno Temple, la baby doll détraquéede Killer Joe, et Michael Cera, abonnéaux films de Judd Apatow. Découvrirses trois-là (et les autres acteurs, toutaussi remarquables) dans un filmindépendant sud-américain, provoqueune forme d’exotisme rafraîchissant.Pour ne rien dévoiler de cet étrangeobjet et de sa fin très ouverte, MagicMagic emprunte son registre narratifun peu à tous les genres, alternanthumour et angoisse, mystère et réa-lisme, mais produisant quelque chosed’aussi indéfinissable que séduisant,et c’est bien là l’essentiel».Bruno Icher – Next Libération

L’escaledocumentairede Kaveth Bakhtiari• Suisse/France • sortie prévueen janvier 2014 • couleur • 1h40• VOSTF

À Athènes, le modeste appartementd’Amir, un immigré iranien, est devenuun lieu de transit pour des migrants qui,comme lui, ont fait le choix de quitterleur pays. Mais la Grèce n’est qu’uneescale, tous espèrent rejoindre d’autrespays occidentaux. Ils se retrouvent donccoincés là, chez Amir, dans l’attente depapiers, de contacts et du passeur àqui ils confieront peut-être leur destin…En s’immergeant durant de longs moisau sein d’un groupe de clandestinsiraniens à Athènes, le réalisateurinterroge ce choix radical qui consiste àtenter sa chance pour une vie meilleurepar la voie la plus difficile et malgréles incroyables difficultés et dangersqu’elle comporte : la clandestinité.

«Mon objectif était de vous faireressentir avec les tripes l’expériencede la clandestinité».Kaveh Bakhtiari à l’issue de la projectionà la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2013

«Un film poignant, intense et magnifique.Sa grande force est d’être pensé commeune fiction, avec un sens aigu du cadreet de la narration. Au-delà de sa portéede témoignage, L’escale est un grandfilm, tout simplement».Isabelle Boudet – Les Fiches du Cinéma

du 12 au 15 septembreLe meilleur de la Quinzaine

du 12 au 15 septembreLe meilleur de la Quinzaine

jeudi 19 septembreen avant-premièreLe meilleur de la Quinzaine

avant-première

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Uglythriller de Anurag Kashyap• Inde • sortie non datée• couleur • 2h08 • VOSTFavec Ronit Roy, Rahul Bhat,Tejaswini Kohlapure,Vineet Kumar Singh…

Rahul et Shalini, les parents de Kali,10 ans, sont divorcés. La fillette vitdésormais avec sa mère et son beau-père, Shoumik, responsable d’unebrigade de la police de Mumbai. Unsamedi, alors que Kali passe la journéeavec son père Rahul, elle disparaît… Parle réalisateur de Gangs of Wasseypur.

«Rien que dans le premier quart d’heure,on décompte une tentative de suicideavortée, une dispute conjugale, un traficd’iPhones, un passage à tabac, l’enlè-vement d’une petite fille et un mortécrasé par une voiture. Les bluettessirupeuses de Bollywood ne nous avaientguère préparés à un tel déchaînementde violence. Mais le précédent opusd’Anurag Kashyap, Gangs of Wasseypur,annonçait déjà la couleur. Figure d’uncinéma indépendant émergent, lecinéaste a l’ambition de regarder sonpays en face, et de le montrer tel qu’ilest. En l’occurence, moche. Très moche.Au fil d’une intrigue arachnéenne, Uglyle bien nommé lève le voile sur la laideurmorale d’une société vérolée par le vice.Anurag Kashyap brouille les pistes,d’impasses en faux-semblants. Et si lesdifférents fils narratifs s’enchevêtrentparfois de façon un peu artificielle, lapression demeure. Pesante, insupporta-ble. Surprenant jusqu’au bout, ce portraitau vitriol de l’Inde contemporaine a l’effetdétonant du souffre dans l’eau de rose».Mathilde Blottière – Télérama

Ilo Ilocomédie dramatiqued’Anthony Chen• Singapour • 4 septembre 2013• couleur • 1h39 • VOSTFavec Koh Jia Ler, Angeli Bayani,Chen Tian Wen, Yeo Yann Yann…• Caméra d’Or - Festival de Cannes2013

À Singapour, Jiale, jeune garçon turbulentvit avec ses deux parents. Les rapportsfamiliaux sont tendus et la mère, dépas-sée par son fils, décide d’embaucherTeresa, une jeune Philippine. L’arrivéede Teresa complique encore un peuplus les rapports entre les parents etleur fils. Pourtant, entre Teresa et lejeune et indomptable Jiale naît unecomplicité s’affirme de jour en jour etla jeune femme devient progressivementun membre officieux de la famille. Lacrise financière asiatique de 1997commence sévir dans toute la région…

«C’est un cinéma du regard que proposeAnthony Chen. Le sien, et ceux desacteurs. Une sémiologie toute simple

pour dire l’humiliation, les rapports desoumission, la jalousie, l’envie. La caméran’est là que pour capter l’essentiel, pourdonner à voir ce qui doit être vu, pourpermettre au spectateur de comprendreles situations. Rien de moins, rien deplus. Economie de moyens, économied’effets : Ilo Ilo est un film qui l’air derien, raconte avec une infinie justesseune crise familiale sur fond de crisesociale».Franck Nouchi – Le Monde

«Caméra d’or du dernier festival deCannes, Ilo Ilo est une vraie bouffée d’airpur dans un cinéma contemporainsouvent traversé par le dolorisme et lespectaculaire. Anthony Chen n'appuiejamais sur la corde sensible pourraconter une histoire à la fois locale etuniverselle, celle d'une jeune femmeimmigrée qui devient la nounou durejeton d'une famille bourgeoiseconfrontée à la crise économique. Lecinéaste prend son temps pour filmerle mépris de classe et la découvertede l'autre, serre le cœur sur des détails,l'odeur des cheveux, la mélancolied'une chanson populaire».Yannick Vély – Paris Match

samedi 22 septembreen avant-premièreLe meilleur de la Quinzaine

du 19 au 22 septembre(1re semaine)Le meilleur de la Quinzainedu 25 sept. au 1er octobre

avant-première

coup decœur

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Avanti !comédie de Billy Wilder• USA • 1972 • ressortie juin2003 • couleur • 2h15 • VOSTFavec Jack Lemmon, Juliet Mills,Clive Revill, Edward Andrews…

L’homme d’affaires pressé, WendellArmbruster III, débarque inopinément àIschia, Italie, pour récupérer la dépouillede son père, décédé pendant sesvacances. Il y découvre que son géniteurest mort avec sa maîtresse qu’il venaitretrouver là-bas chaque été depuis dixans. Maîtresse qui avait une fille, Paméla,une âme romantique qui désire que lecouple soit enterré sur place. Wendellvoudrait étouffer le scandale et rapatrierle corps pour des funérailles en grandepompe aux États-Unis. La lenteurde l’administration, des Italiens malintentionnés, mais surtout l’amour, vontajouter leur grain de sel… D’après lapièce de Samuel L. Taylor.

Peut-être le chef-d’œuvre méconnude la comédie américaine, Avanti ! nefait pas pâle figure face aux brillantescomédies qui ont fait la réputation deBilly Wilder, telles La Scandaleuse deBerlin, Sabrina, Sept ans de réflexion,Ariane, Certains l’aiment chaud ou LaGarçonnière. (…) Avanti ! prend le partide mêler l’élégance traditionnelle à untrivial plus contemporain pour mieuxdépoussiérer le genre. Au milieu degags purement loufoques et d’imagespleines de soleil, il insère aussi cetteironie qui lui est propre, poussant à sonparoxysme le climat de noirceur quifaisait déjà le choc de La Garçonnière.

«La séquence du prégénérique, muette,avec Jack Lemmon qui prend l’avion esthilarante. Contrairement à bien desfilms du grand Billy (Un, deux, trois, parexemple,) Avanti ! est un film serein,qui prend son temps (plus de deuxheures !), alors que tout le monde s’yagite beaucoup. L’ironie et le sarcasme,dosés de main de maître, s’estompentau profit d’un romantisme révélé, déjà,dans La Vie privée de Sherlock Holmes.

C’est un hymne à l’amour, au farniente,à la douceur de vivre, que menacentsans cesse les dangereux, les absurdes,les malfaisants (apparition grotesqued’un général américain, mi-ganache,mi-crétin). Mais, comme dans Sabrina,l’harmonie l’emporte sur le désordre etl’hystérie».Pierre Murat – Télérama

film présenté et analysé parl’association Version originale,vendredi 20 septembre à 20h30.

du 20 au 22 septembre

ciné-classic

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WinterVacationcomédie dramatiquede Li Hongqi• Chine • février 2011 • couleur• 1h31 • VOSTFavec Bai Junjie, Zhang Naqi,Bai Jingfeng, Xie Ying,Wang Hui,Bao Lei…• Léopard d’or au Festival du film deLocarno 2010 / Red Chameleon awardau Festival de Cinéma Digital de Séoul20110 / Young critics award et Soundaward au 2morrow film Festival deMoscou 2010

Un petit village du nord de la Chine enhiver. Quatre adolescents déambulentdans les rues de leur quartier, ne sachantcomment occuper leurs derniers joursde vacances. Ils guettent la moindreoccasion de tromper l’ennui, débattentde tout et de rien pour le plaisir de sedisputer. Au milieu d’échanges absurdes,les peines de cœur côtoient la critiquede l’enseignement scolaire, après avoirtranché sur les lendemains du com-munisme national…

Si la Chine produit un des plus grandscinémas du monde, il est rarissimeque ceux-ci soient de comédie. Soyons

juste, Winter Vacation n’en est pasexactement une. Il serait pourtant plusinjuste encore de rattacher son exigencenarrative et plastique – Li Hongqi estégalement poète et peintre – à quelqueunique souci d’élégance et de lenteur.Imaginez, dans un petit village du nordde la Chine, le désœuvrement de jeuneshommes retombant les uns sur lesautres à chaque coin de rue, les échangesabsurdes entre un grand-père et sonpetit-fils, des conversations où l’onpasse des peines de cœur à l’avenir ducommunisme national : la chronique del’ennui provincial est sans cesse secouéed’un comique à froid, pince-sans-rire,qu’il faudra peut-être bientôt appelersimplement «humour chinois». Lecinéma a beaucoup montré, depuis unedizaine d’années, ce qui arrive à la Chinedevenue capitaliste. De cette manière-là,aussi composée que décomposée, c’estla première fois.

«Une comédie pince-sans-rire,terriblement subversive et totalementhilarante. Winter Vacation se regardeavec bonheur». Eric Khoo

Soirée-débat en partenariat avecla Maison des Écrivains Étrangerset des Traducteurs et l’associationVersion Originale, jeudi 26 septembreà 20h30, en présence de Han Dong,écrivain chinois en résidence à laMEET.

Eat, sleep,diedrame de Gabriela Pichler• Suède • 19 juin 2013 • couleur• 1h44 • VOSTFavec Nermina Lukac, MilanDragisi, Jonathan Lampinen…• Prix du Public, Mostra de Venise2012 / Prix du Jury et d’interprétation,Festival Premiers Plans Angers 2013

Raisa, une jeune immigrante d’Europede l’Est devenue ouvrière en Suède seretrouve licenciée malgré son dévoue-ment et sa rigueur professionnels. Elledoit alors faire face à un système quine lui convient pas, celui du chômage.Mais sans diplôme et sans permis deconduire, difficile de trouver un nouveautravail. Avec un père à charge, Raisa n’apourtant pas le choix. Munie de ses bottesde couleur, elle arpente les rues de laville où elle a grandi, en quête d’untravail, sans jamais baisser les bras…

«Une chronique intense et sansfioritures, où la cinéaste oppose à lagrisaille obtuse de la Scandinavieprovinciale la persistance chaleureusedes liens affectifs et amicaux parmiles laissés-pour-compte du miraclesuédois». Vincent Ostria – l’Humanité

soirée-débat en partenariat avecle Centre de Culture Populaire,vendredi 27 septembre à 20h30, avecpour intervenant, un sociologue dutravail.

du 26 au 29 septembre du 27 au 29 septembre

soirée-débat

soirée-débat

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à voir le moisprochain• Boulevard du crépusculede Billy Wilder avec VO

• Le grand Tourde Jérôme Le Maire

• Ini Avan celui qui revientde Asoka Handagama

• Lulu, femme nuede Solveig Anspachavec le CCP

• Dans un jardin je suis entréde Avi Mograbi

• Alabama Monroede Felix Van Groeningen

• • •

La programmation cinéma de lascène nationale c’est :salle Jacques Tati,33, bd Victor Hugoà Saint-Nazaire

programmationdu jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 !• réduit* 5 !• carte 6 entrées 24 !• cinémômes** 3,50!*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiairede la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séancecommence par le film !l’accueil cinéma est ouvert1/2 heure avant les séances

informationspratiquescinéma

tarifs

salle classée Art

et Essai,

labellisée Recher

che et Découverte

,

labellisée Patrim

oine

et, depuis 2013,

labellisée Jeune p

ublic

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63

www.letheatre-saintnazaire.fr

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Reprise des abonnements à partir du mercredi 28 août à 14h et de la billetteriehors abonnement à partir du 12 septembreet n’oubliez pas, les 6 et 7 septembre, Et hop ! C’est reparti, deux jours de spectaclesen compagnie d’artistes d’horizons différents dehors et dans le théâtre !Réservation à partir du 28 août sur internet et au Théâtre à partir du 3 septembre.

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les projections ont lieu salle Jacques Tati33, bd Victor Hugo – 44 603 Saint-Nazairetéléphone 02 40 53 69 63 – www.letheatre-saintnazaire.fr conceptio

ngraphiqueJulienCo

chin–www.juliencochin.fr