RPIB et professionnels de santé
HISTORIQUEOMS : 1993 : construction et validation du questionnaire AUDIT (10 questions)(JB Saunders et TF Babor)
Programme BMCM « Boire Moins, C’est Mieux » : ANPAA, Dr P Michaud :
traduction du questionnaire AUDITCréation et validation du questionnaire FACE (2006)
LES CONDUITES D’ALCCOLISATION
Alcool : Pyramide de Skinner
Dépendants ≈ 3 à 4 % soin alcoologie Prévention de la rechute médicaleUsage nocif ≈ 6 à 7 % & éducation Prévention secondaire
thérapeutiqueUsage à Risque ≈ 15 %
éducation pour la santé
Usage ≈ 65 à 70 % alcoologie sociétale
Prévention primaire
Non-usage ≈ 5 à 10 % : primaire secondaire
LES OUTILS DE REPERAGE LA CONSOMMATION DECLAREE D’ALCOOL (CDA)
LES QUESTIONNAIRES : AUDIT (10 questions)
FACE (5 questions)• A quelle fréquence vous arrive-t-il de consommer des boissons contenant de l ’alcool ? Réponses :
0 = « jamais », 1 = « une fois par mois ou moins », 2 = « 2 à 4 fois par mois », 3 = « 2 à 3 fois par semaine », 4 = « 4 fois ou plus par semaine »
• Combien de verres standards buvez-vous au cours d’une journée ordinaire où vous buvez de l’alcool ? Réponses :
0 = « un ou deux », 1 = « trois ou quatre », 2 = « cinq ou six », 3 = « sept à neuf », 4 = « dix ou plus »
• Votre entourage vous a-t-il fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool ? • Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en forme • Vous arrive-t-il de boire et de ne plus vous souvenir ensuite de ce que vous avez pu dire ou faire ? • Pour ces trois dernières questions : non = 0, ou oui = 4
Repérage par les Repérage par les questionnaires: FACEquestionnaires: FACE
Hommes < 5 : risque faible ou nul 5 à 8 : consommation à risque >8 : dépendance probable
Femmes < 4 : risque faible ou nul 4 à 8 : consommation à risque > 8 : dépendance probable
LES INTERVENTIONS
LES INTERVENTIONS
AUCUNE : Livret simple distribué
INTERVENTION BREVE : de 2 à 15 minutes
ENTRETIEN MOTIVATIONNEL> 30 MINUTES
EVALUATION DE L’IMPACT DU RPIB ETUDES TRES HETEROGENES ET META-ANALYSES
TRES COMPLEXES (différentes classes de patients, de lieu , de soignant (médecin, « practice nurse »), d’interventions, la durée du follow up (6 mois, 1 an, 2, 4 ans, 10 ans !), etc…
CRITERES D’EVALUATION La consommation d’alcool (CDA) L’évolution du score d’AUDIT La morbidité La mortalité (globale et liée à l’alcool)
Une procédure validée
Les limites des études
Le contextePremière partie
Les professionnels de santé
Pourtant
Mais
Le systématique discuté, en France, en soins primaires
L’importance de l’intervention ne semble pas augmenter l’impact
La pratique
Donc, en soins primaires, en France
Le RPIB systématique ?Deuxième partie
Les obstacles à la pratique systématique en France
Intervenir sur les usagers nocifs?(HUAS 2010)
Un RPIB transformé
Une autre approche possible
Mais une approche se voulant aussi pragmatique et faisable en soins primaires
Un repérage systématique, si….
Contextes favorables à l’abus
Contextes favorables au repérage
Interroger l’alcool dans toutes ces situations fait partie du rôle normal du médecin traitant,
en toute légitimité, dans le cadre normal de son activité actuelle,
dans notre système de soin, tel qu’il est.
Une approche centrée « patient » nous amène à un repérage systématique selon les contextes et opportunités
Comment développer la pratique du RPIB, en France?
Troisième partie
Changer les représentations
Coordonner les formations
Favoriser l’accueil en aval
Coordonner dans la continuité
Diversifier les objectifs
RPIB en milieu professionnelSon intérêt a été démontré en France par l’équipe de P. Michaud et G. Demortière
L’AUDIT est plus performant
De nombreux médecins du travail ont été formés en Aquitaine par le réseau AGIR 33
MERCI DE VOTRE ATTENTION !
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