PPRÉSENTÉRÉSENTÉ PARPAR SSTÉPHANETÉPHANE TTRUDEAURUDEAU, , INGING..
FFORMATIONORMATION TECHNIQUETECHNIQUE DEDE BBITUMEITUME QQUÉBECUÉBEC 20112011
• Liant d’accrochageo Définition et descriptiono Spécifications sur le liant
• DSR• Pénalité
o Évaluation de la qualité en chantiero Évaluation de la qualité en chantier• AMAC
o Résumé
• Liant d’imprégnationo Définition et descriptiono Spécificationso Conditions en chantiero Situation au Québec
• Durée de vie théorique d’une chaussée neuve
Référence: Union des syndicats de l’Industrie routière française (USIRF). Route de France. Les enrobés bitumineux – tome 2. France 2003
• Émulsion : ∼ 99% au Québec
• Bitume fluidifié ou « cut back » : ∼ 1% auQuébec
• Bitume : pas utilisé au Québec• Bitume : pas utilisé au Québec
Photo de Colas
• Le choix de l’émulsion se fait en fonction desbesoins:o Route provinciale, municipale ou privée?
o Type de manipulations et d’entreposage requis?
o Vitesse de rupture nécessaire?o Vitesse de rupture nécessaire?
o Etc.
• Le MTQ exige principalement des LALV (liantsd’accrochage livrés en vrac)o L’émulsion correspondant est le CRS-1h conforme à
la norme MTQ 4105.
• Récupération avec une spatule après 2 heures à 22 2 C et 60 20% HR
• Essai au DSR à 64 C (G*/sinδδδδ)
• En 2009, il y avait 37% de non-conformité au DSR dans l’ensemble de l’industrie.
• En 2010, il y avait 24% de non-conformité au DSR dans l’ensemble de l’industrie.DSR dans l’ensemble de l’industrie.
• En octobre 2011, il y avait 7% de non-conformité au DSR dans l’ensemble de l’industrie.
• Les nombreuses non-conformités sont principalement causé par l’ajout d’huile dans l’émulsion qui sert à rincer les épandeuses.
• Avoir un bitume résiduel dur qui ne colle pasaux pneus
• Avoir une force de cohésion et de rigiditésuffisante pour tenir les couches ensemblessuffisante pour tenir les couches ensembles
• L’ACRGTQ a réussi à obtenir un droit derecours pour l’industrie en ce qui concernel’essai au DSR l’émulsion de bitume
G*/Sin δδδδ (kPa) 2010 2011 2012 2013
≥ 1,00 Échantillon conforme
≥ 0,90 et < 1,00 Moratoire Échantillon non-conforme : aucune pénalité
Zone de tolérance
≥ 0,50 et <0,90 Moratoire Payé : 66%
du liant et de
Payé : 33% du
liant et de la pose
Payé : 0% du liant
et de la posedu liant et de
la pose
liant et de la pose et de la pose
< 0,50 Moratoire Payé : 33%
du liant et de
la pose
Payé : 33% du
liant et de la pose;
plus
AMAC chantier :
Calcul du
préjudice à définir
Payé : 0% du liant
et de la pose; plus
AMAC chantier :
Calcul du préjudice
à définir
• Uni• Conditions du support
o Exempt d’eau libre ou de flaque d’eau; surface humide permiseo Surface propre avant l’épandage
• Conditions météorologiques sont à surveillerInfluence le temps de ruptureo Influence le temps de rupture
o Température ambiante, du support et de l’émulsion, humidité,vent, nébulosité.
• La rupture de l’émulsion• Type d’émulsion• Taux de pose en fonction des conditions
Bitume
Taux résiduel 60% Résiduel 65% Résiduel(l/m2) (l/m2) (l/m2)
Enrobé « après
recyclage à froid »0,10 0,17 0,15
Enrobé neuf 0,20 0,33 0,31
Émulsion
Enrobé neuf 0,20 0,33 0,31
Vieil enrobé ou
béton lisse0,25 0,42 0,38
Surface fraisée ou
béton rugueux0,30 0,50 0,46
• Une tolérance de 10% est acceptée.• Pour les travaux de nuit, le taux est réduit de 0,05 l/m2.• Concernant les enrobés ultra-minces, le taux et le type d’émulsion
doivent être revus.
• Un essai de traction, à taux de chargeconstant, est réalisé afin d’évaluer la force deliaison entre un enrobé de surface et sacouche sous-jacente.couche sous-jacente.
• Norme LC 25-010
• Seul essai de performance, accepté auQuébec, qui évalue le liant d’accrochage et desa pose.
Tension exercée par l’AMAC
Trait de scie
Couche surface
Couche sous-jacente
Liant d’accrochage
Tension de résistance exercée par le liant d’accrochage
• Une pression hydraulique est exercée sur unpiston qui exerce à son tour une force detraction sur un enrobé lié à un autre.
• Avec ou sans colle
• Un comité technique MTQ-ACRGTQ pour discuter de la formule de calcul du préjudice et de la représentativité de l’échantillonnage.
• Actuellement, on parle de 75% de pénalité • Actuellement, on parle de 75% de pénalité sur le coût des travaux de toutes les couches supérieures posées au-dessus du liant d’accrochage en défaut.
• L’essai sert principalement à vérifier si unemalfaçon faite en chantier a empêché lescouches de coller. Un bon résultat à l’AMACpermet de conclure que les couches sont liées.permet de conclure que les couches sont liées.
• L’essai avec l’AMAC n’est pas simple à manipuler.
• La reproductibilité de l’essai est encore faible.Par contre, des efforts du MTQ et de l’industrievisent à améliorer cet aspect.
• Comité technique de Bitume Québec ayantcontribué à la rédaction du Techno-Bitume#2:o Olivier Bouchard, ACRGTQ
o Catherine Lavoie, Bitume Québec
o Marc Proteau, DJL
o Stéphane Trudeau, Gécan
• http://www.bitumequebec.ca/
• Le liant d’accrochage joue un rôle majeur au niveau de la structurede chaussée
• Mise en œuvre du liant d’accrochageo Unio Propreté du supporto Rupture de l’émulsionoo Taux de pose
• DSRo Essai le plus critique et le plus surveilléo Huile ne doit jamais aller dans l’émulsiono Pénalité importante
• AMACo Essai de performance qui évalue le collage des coucheso Son usage principal est pour s’assurer qu’une malfaçon n’a pas nuit
au collage des couches
Source: Les émulsions de bitumes, SFERB
• Comme pour le liant d’accrochage, le liantd’imprégnation augmente la force de lastructure et sa longévité.
• Cela préserve le profile de la chaussée.• Cela préserve le profile de la chaussée.
• Cela rend temporairement étanche la surfacede la chaussée protégeant ainsi la fondationcontre l’intrusion de l’eau.
• Cela consolide et lie les matériaux de surface,et les gardes en place avant la pose d’enrobé.
• Émulsion
• Bitume fluidifié ou « cut back »
Photo de Colas
• Il n’y a pas de spécification sur les émulsions d’imprégnation. Nous savons cependant qu’une émulsion à rupture très lente et à très faible viscosité est nécessaire.
• Une émulsion à pénétration élevée dans le • Une émulsion à pénétration élevée dans le matériau granulaire devrait être exigée. Il n’y a pas encore de spécification à ce sujet.
• Le meilleur bitume fluidifié est le RM-20.
• Le taux de pose demandé au CCDG est de 1,2 l/m2 en résiduel de bitume.
• Les conditions au chantier sont cruciales pour obtenir un bon liant d’imprégnation. Ces conditions principales sont :o Avoir une teneur en eau élevée dans le matériau
granulaire pour les émulsions d’imprégnation;granulaire pour les émulsions d’imprégnation;
o Une scarification d’une profondeur se situant entre 25 et50 mm est nécessaire ou souhaitable;
o La forte présence de fines (<80 µm) peut nuire à lapénétration du liant et de la qualité finale de l’ouvrage;
o Un temps de murissement adéquat est nécessaire. Il estsouhaitable d’attendre au moins 24 heures avant la posede l’enrobé.
• Les liants d’imprégnation sont très peu utilisésau Québec.
• Les émulsions d’imprégnation et les techniquesde pose sont perfectibles.
Les succès sont présentement difficiles à obtenir.• Les succès sont présentement difficiles à obtenir.
• Des produits nouveaux commencent à faire leurapparition au Québec. La recherche est activedans ce domaine. Le MTQ fait présentementpreuve d’ouverture pour essayer des solutionsd’imprégnation.
SSTÉPHANETÉPHANE TTRUDEAURUDEAU,, INGING..
SS..TT..EE..BB..
Merci de votre attention
SS..TT..EE..BB..
DDÉCEMBREÉCEMBRE 20112011
Top Related