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UNICEF Cameroon
COMMUNICATION & SOCIAL MOBILISATION
Du 26 au 28 Février 2016, toutes les régions du Cameroun excepté le Littoral, ont tenu les JNV1/2016 ; Une amélioration globale des indicateurs a été notée au cours de cette campagne de vaccination contre la polio ;
De nombreux cas de refus ont été gérés avec succès, grâce à l’implication des autorités administratives, leaders
religieux, chefs traditionnels...
ACTIVITÉS DE VACCINATION SUPPLÉMENTAIRES
LE PREMIER TOUR DES JOURNÉES
NATIONALES DE VACCINATION 2016 RÉALISÉ
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UNICEF Cameroon N°007/March 2016
Directeur de publication : FELICITE TCHIBINDAT, Représentante, UNICEF Cameroun
Directeur de publication délégué :ZAKARI ADAM, Représentant Adjoint
Rédacteur-en-chef : LAURE BASSEK ATANGANA, Communication Specialist
Conseillers à la Rédaction :BAKOLY RABENARIVO, Coordinateur Equipe Polio
Secrétaire de Rédaction :ELODIE N. BODOLO, Communication Officer
Rédaction :Toni Bernard, Elodie N. Bodolo, Bintou Abdoulaye, Dapre Michel, Henriette Nkwidjang, Marie Justine
Assomo, Martial Ngono, Amadou Malle, Serge AkonoDistribution :
UNICEFCrédit Photos :
UNICEF Cameroun
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Proportion des enfants manqués au cours des AVS2015 – P4
Niveau d’information des parents et enfants manqués
– P4
Vaccination : Produire des données de qualité pour
une communication efficace – P5
JNV1/2016 : La campagne sous le signe de la concer-
tation à l’Est – P6
JNV1/2016 : Tchad et Cameroun ensemble pour la
réussite – P7 JNV1/2016 : Quand les actions concertées portent des
fruits dans la gestion des refus – P8
Littoral : Bien se préparer pour mieux réussir la cam-
pagne – P9
Sud-Ouest : 100% d’enfants vaccinés et 100% de rents informés à Wone – P10
Abdou Tottang : La bienveillance au cœur des
tions – P11
Kaldjop Baeeg : Le « poumon » de la mobilisat
sociale – P12
Dr Christine Ndzana : « Adopter des stratégies
communication endogènes pour pouvoir briser
barrières » – P13
Enfants manqués en ménages et en hors ménagesFévrier 2016 – P14
Relation entre l’évolution du niveau d’informat
des parents et le taux des enfants manqués de Janv
2015 à Février 2016 – P14
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UNICEF Cameroon N°007/March 2016
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2016 – L’année de tous lesespoirs, pour en finir,
une bonne fois pour
toutes, avec la polio
et se concentrer sur
d’autres défis de
santé publique. A plus
de 18 mois maintenant
sans nouveau cas de con-
tamination au Polio Virus Sauvage (PVS), nous
sommes appelés à maintenir les efforts au beau
fixe, et à engager plus de personnes dans le com-bat que nous menons depuis Octobre 2013.
Les premières Journées Nationales de Vaccina-
tion (JNV) en cette nouvelle année ont eu lieu du
26 au 28 Février. Il est à noter que les tendances
des indicateurs de l’année dernière se confirment
au cours de ce premier tour. Le niveau d’informa-
tion des parents reste autour de 86% avec la ré-
gion du Nord en tête du classement (95%). Le
nombre d’enfants manqués dans les ménages est
redescendu en dessous du seuil critique de 5%.
C’est donc un satisfecit général car la tendance
est à l’amélioration, y compris les indicateurs de
couverture vaccinale.
C’est pourquoi dans ce numéro, nous célébrons
les hommes et les femmes qui ont permis cela.
Toutefois, l’heure n’est pas encore à la réjouis-
sance totale, ni à la relâche, car 2016 est une
année qui vient avec de nouveaux défis. Le plus
imminent, c’est dans quelques jours, le remplace-
ment du VPO trivalent par le VPO bivalent (le
SWITCH), prévu ce mois d’Avril. Une échéance
qui nous interpelle tous, chacun à son niveau, afin
que ce soit une opération réussie.
A ceci s’ajoute la question du devenir des acquis
de la lutte contre la polio. Je parle ici des 14.500
mobilisateurs sociaux formés sur le terrain, des
femmes des réseaux et associations du Cameroun
engagées en faveur de la santé de l’enfant,
autorités administratives, chefs traditionnels,
ders religieux… qui ont fait de la lutte contr
poliomyélite leur affaire, des équipements ac
au sein des formations sanitaires... la liste est
d’être exhaustive. Tous ces acquis doivent
transférés en vue de l’amélioration de la vacc
tion de routine dont les indicateurs restent
bas, voire de la santé des enfants ou tout a
domaine ayant pour objectif leur épanouissem
Une fois de plus, nous sommes tous interpecar chacun est appelé à jouer sa partition
qu’ensemble nous sortions victorieux de ce
et difficile combat. On ne le dira jamais asse
secret de la victoire c’est l’union des forces,
la concertation et la coordination des actions
combat continue, ne baissons pas les bras. C
ensemble que nous combattons, et c’est ég
ment ensemble que nous vaincrons.
C’EST REPARTI !
La goue qui sauve !
© UNICEF Cameroun
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nfos en chiffres
PROPORTION DES ENFANTS MANQUES AU COURS DES AVS DE JANVIER À DÉCEMBRE 2015
NIVEAU D’INFORMATION DES PARENTS ET ENFANTS MANQUÉS DE JANVIER À DÉCEMBRE 2015
La proportion d’enfants manqués dans le
ménages est en hausse depuis Janvie
2015 et a franchi le seuil de 5 % en Dé
cembre 2015 ;
Celle des enfants manqués en hors mé
nage est au-dessus du seuil depuis Janvie
bien qu'ayant décroché en Décembre 2015
Le niveau d’information des parents
évolue en dents de scie (autour de86% en moyenne) et ne semble pas
influer véritablement sur la proportion
d’enfants manqués.
La proportion d’enfants manqués est restée au-dessus du
seuil de 5 % en hors ménages et à moins de 5% dans les mé-
nages ;
Le niveau d’information des parents (86% en moyenne) n’influe
pas sur la courbe d’enfants non vaccinés : les parents sont
informés, mais la non vaccination est liée soit à l’absence lors
du passage des vaccinateurs ou au refus de certains paren
La répétitivité des campagnes est la raison avancée par
parents qui refusent (trop de VPO serait nuisible à l’enfant)
Le principal défi de la communication est de convaincre les
rents de la nécessité de poursuivre la vaccination pour ren
cer l’immunité individuelle et collective.
Selon les résultats du monitorage indépendant des activités de vaccination supplémentaires (AVS) 2015 :
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La communication pour le change-
ment de comportement en faveur
de la vaccination est un maillon
important et incontournable dans la
lutte contre les maladies évitables
par la vaccination. Dans le con-
texte actuel de lutte contre la polio-
myélite et de relance de la vacci-
nation de routine, la production des
données de communication de
qualité et leur utilisation judicieuse
est un gage de stratégies efficaces
de communication. La complétude
et la qualité des données de com-
munication demeurant insuffi-
santes en dépit de l’organisation
de plusieurs activités vaccinales
supplémentaires (AVS) suivies de
supervision et de débriefing à tous les niveaux, le renforcement de compé-
tences des principaux acteurs de la gestion des données de vaccination s’est
avéré nécessaire. C’est dans ce cadre que les gestionnaires des données et
les points focaux communication (PFC) de six régions et de 14 districts de
santé ont participé à une formation dans ce domaine, du 15 au 17 février 2016
à Kribi.
Au cours de cette deuxième session de formation, la première ayant eu lieu du
5 au 7 novembre 2015, les participants ont principalement manifesté le souhait
d’avoir une bonne connaissance de la gestion des données du Programme
Elargi de Vaccination (PEV) ; de maîtriser les techniques de collecte, d’analyse
et de transmission des données. Attentes qui cadraient globalement avec
l’objectif majeur de cette formation qui était de renforcer les compétences des
participants dans la gestion des données relatives aux AVS et à la vaccination
de routine.
Tenue en trois jours, la formation était à cet effet axée autour de cinq modules
à savoir les généralités; la collecte et l’analyse des données de vaccination de
routine ; la collecte et l’analyse des données des AVS ; l’analyse des données
de communication ; les techniques de présentation des données et l’archivage.
Les modules ont principalement fait l’objet d’exposés suivis de discussion e
brainstorming, ainsi que de café mondial et des exercices pratiques. A l’is
de la formation, les participants ont confié avoir été édifiés sur la maîtrise
outils de collecte et de gestion des données, être désormais familiarisés
remplissage de ces outils et à l’analyse des données en vue de la priorisa
des zones à problèmes.
Ainsi, à partir des données préalablement produites dans des districts et a
de santé de la région du Centre, ils ont relevé les éléments de qualité d
fiche de pointage déjà remplie, élaboré une fiche de synthèse des aires
santé et rempli le masque de saisie du district. Ils ont ensuite procédé à l’
lyse critique des données des districts avant de les prioriser et ce faisant,
poser des stratégies correctrices basées sur des évidences. Des concerta
de groupe ont été tenues à la fin de chaque journée pour échanger su
performances des régions et districts lors des AVS de 2015. Ce qui a pe
de proposer des stratégies correctrices pour relever les défis qui se posen
2016, parmi lesquels la mise en œuvre des recommandations issues des
cussions et l’impact de cette formation sur la remontée et la qualité des d
nées pour la vaccination de routine et les AVS.
VACCINATIONPRODUIRE DES DONNEES DE QUALITE POUR UNE COMMUNICATION EFFICACE
La question a fait l’objet du deuxième atelier de formation des gestionnaires de données qui a eu lieu à Kribi du 15 aufévrier 2016.
ews
Des parcipants lors d ’ une séance de concertaon après la session proprement dite.
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JNV 1/2016LA CAMPAGNE SOUS LE SIGNE DE LA CONCERTATION A L’EST
L’implication de tous les acteurs de la lutte contre la poliomyélite depuis la préparation de la campagne jusqu’à la finpermis à la région de l’Est d’enregistrer de meilleures performances depuis Septembre 2015.
OCUS
Les premières Journées Nationales de Vaccination (JNV) pour le compte de l’année
2016 se sont déroulées sur l’ensemble du territoire national du 26 au 28 Février . Afin
d’en obtenir de meilleurs résultats, autorités administratives, leaders religieux, chefs
traditionnels… se sont joints aux acteurs de santé pour un travail en synergie. La
région de l’Est n’était pas en reste. Le ton y a été donné par le Gouverneur Grégoire
Mvongo qui, suite aux engagements pris à l’issue du « Forum des Gouverneurs » enfaveur de la vaccination et de la santé de l’enfant tenu à Bertoua les 1er et 2 Dé-
cembre 2015, a initié une note à l’intension des membres du Comité Régional de
Coordination et de Suivi des Activités de Vaccination et de Santé de l’enfant à l’Est.
Note qui responsabilise les personnels de plusieurs Services à divers niveaux dans la
santé de l’enfant. Le 23 Février, Grégoire Mvongo instruisait dans la même logique à
travers un message porté, tous les préfets de sa région à « prendre toutes [les]
dispositions nécessaires en vue de la réussite de la campagne nationale de vaccina-
tion contre la poliomyélite ».
Suivant les instructions du numéro un de l’Est et répondant à leur engagement, tous
ont mis la main à la pâte. Des réunions transfrontalières en vue d’une meilleure plani-
fication dans les district frontaliers avec la République Centrafricaine ont eu lieu,
notamment à Kette, Batouri, Garoua Boulaï et Yokadouma ; les lancements officiels
de la campagne aux niveaux des districts ont tous été présidés par des sous-préfets
et des maires, qui ont également contribué à l’atteinte des populations difficilement
accessibles tels que les Baka à Yokadouma, Moloundou et Ndelele ; de nombreux
partenaires dont MSF, Plan Cameroun, ACF, AHA, FAIRMED…, ont mobilisé des
ressources tant financières que matérielles et humaines pour ladite campagne ; des
réunions de plaidoyer ont eu lieu avec des ministres de Cultes, autorités administra-
tives, chefs traditionnels dans les districts de santé (DS) de Ndelele, Mbang, Kette,
Garoua Boulaï, Doume, Batouri et Abong-Mbang ; l’implication des décideurs dans la
gestion des refus a été effective avec pour résultat une adhésion massive des pa-
rents pour une réduction considérable des refus (de 6,6% en Décembre 2015 à 0%
en Février 2016) ; la sensibilisation et l’information par des radios de prox
a été remarquable.
Apothéose
Les cérémonies de lancement des JNV ont pour objectif de faire une gra
mobilisation sociale autour des actions de santé et de vulgariser les mess
clés à travers la voie des plus hautes autorités. C’est dans cet ordre d’i
que les populations de Bertoua ont reçu des leçons riches de valeurs éd
tives et sanitaires en faveur de la vaccination, promulguées par Marie Thé
Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Fa
(MINPROFF), qui a personnellement présidé la cérémonie officielle de lament des premières JNV 2016 dans la région de l’Est.
Tenue à l’esplanade de la sous-préfecture de Bertoua 2ème dans le g
marché de la ville, la solennité a connu la présence aux côté de la MINPRO
de diverses personnalités représentant tous les décideurs de la régio
s’agissait du Gouverneur Grégoire Mvongo, de Iréné Galim Ngong préf
département du Lom et Djerem accompagné de ses sous-préfets, de Jean-P
Tsalon maire de Bertoua 2ème, de Robert Mathurin Bidjang, délégué régional
Santé Publique de l’Est, des représentants des services partenaires de la s
forces vives de la région, médias, partenaires OMS et UNICEF. Ceux-ci étaien
tourés d’une foule nombreuse constituée de parents, enfants, commerçants, a
teurs, riverains et passants divers réunis pour la circonstance.
Actions
Après le mot du maire de Bertoua 2ème, Marie Thérèse Abena Ondoa et Grég
Mvongo ont procédé respectivement à l’administration des gouttes de vaccin
oral (VPO) aux enfants de 0 à 5 ans présents sur le site. Pour la circonstance
deux autorités se sont transformées en de véritables mobilisateurs et vaccina
habillés en chasubles. Rapidement, le tour du marché était enclenché dans l’ob
de vacciner tous les enfants ciblés sur place. Un acte très émotif et remarquable
-vis de la population qui s’est tout de suite sentie en confiance d’une part, et
grande satisfaction d’autre part pour les acteurs de la santé qui à travers cette a
des plus hautes autorités de la région, ont gagné en crédibilité auprès des po
tions de Bertoua quelquefois réfractaires à la vaccination.
Afin de terminer en beauté son œuvre de protection des enfants, la MINPROF
accordé une interview aux médias présents. Propos à travers lequel elle a appel
populations de l’Est à adhérer à cette campagne de vaccination contre la polio. M
Thérèse Abena Ondoa a particulièrement demandé à toutes les femmes de s’a
cier au gouvernement et à ses partenaires pour faciliter l’éradication totale et d
tive de la polio au Cameroun à travers la vaccination des enfants à tous les nive
sans avoir de doute en ce qui concerne la qualité des vaccins. Enfin, elle a ras
les populations sur l’objectif de la multiplicité des campagnes de vaccination con
polio qui selon ses propos, « ne font que renforcer l’immunité des enfants » cont
maladie.
La MINPROFF à son arrivée à Bertoua pour le lancement ociel des JNV.
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JNV 1/2016TCHAD ET CAMEROUN ENSEMBLE POUR LA REUSSITE
Une réunion transfrontalière a eu lieu le 26 février 2016 entre le district de santé de Guidiguis (Cameroun) et celui de Fianga (Tchad), en vue mieux organiser les Journées Nationales de Vaccination contre la poliomyélite.
ews
« La synchronisation des Journées
Nationale de Vaccination (JNV)
contre la Poliomyélite avec le
Tchad a permis une meilleure
sensibilisation des populations et
une meilleure vaccination des
enfants aux frontières ». Cette
affirmation contenue dans le rap-
port du premier passage des JNV
contre la poliomyélite à Guidiguisdans la région de l’Extrême-Nord,
témoigne de la qualité du déroule-
ment de celles-ci dans cette locali-
té de son côté Sud frontalière au
Tchad.
Le 26 Février 2016, l’aire de santé
(AS) de Touloum accueillait le
lancement officiel desdites JNV,
sous la houlette du médecin chef
de district Dr Tchokfe Shalom, en présence des autorités et leaders locaux, des
superviseurs régionaux et des partenaires au développement (UNICEF et OMS)
qu’entourait une foule nombreuse majoritairement composée des populations
autochtones et des leaders communautaires. Un mot de bienvenue, un propos
rappelant le contexte de la cérémonie, l’importance de la vaccination et de
l’adhésion des populations à cette opération, une séance de vaccination grand
public et c’était parti ! Les premières JNV 2016 contre la polio étaient lancées
dans le district de santé (DS) de Guidiguis, comme sur l’ensemble du triangle
national, et même au Tchad voisin.
Coordination
Après la solennité à Touloum, le chef du DS de Guidiguis a mis le cap sur
l’autre côté de la frontière, à Youé dans la région du Mayo -Kebbi au Tchad. Là,
l’attendaient le médecin chef du district de Fianga et son équipe pour la tenue
de la réunion transfrontalière, n’ayant pu être tenue que ce premier jour de la
campagne à cause du conflit des calendriers des deux équipes cadre de district.
L’assise avait pour objectif entre autres, d’organiser la campagne de vaccination
en cours de façon à synchroniser les sorties des équipes dans les villages fron-
taliers et de faire le tour de ce qui, commun aux deux pays, pouvait garantir la
qualité et le succès de ces JNV.
D’un point de vue géographique, il est globalement ressorti de la description
sommaire des districts de Guidiguis et Fianga par les responsables respectifs
que le DS de Fianga a une population estimée à 257 000 habitants pour une
superficie de plus de 4090 Km
comprend 35 zones de respons
té (équivalent des aires de sant
AS) dont 28 sont fonctionnelles
DS est frontalier avec les Dis
de Guidiguis (4 zones : Lalé, S
Mbrao et Youé), Kar-Hay et G
au Cameroun. Le DS de Fiang
été scindé en deux parties en d
2016 et a donné naissance aude Youé. Celui-ci a une popul
estimée à 96 000 habitants e
frontière avec les DS de Kar-Ha
de Guidiguis au Cameroun. Ce
nier a quant à lui une popul
estimée à 157 000 habitants
une superficie de 1240 Km2. Il c
porte 15 AS fonctionnelles
trois (Guereme, Goudaye, et
longhini) font frontière avec Youé.
Par ailleurs, il a été noté que la radio rurale de Tchatibali (DS de Kar-Hay
Cameroun) couvre cette partie du Tchad, et les marchés de Dziguilao (jeud
de Youé (Mercredi) sont des marchés fréquentés par les ressortissants
deux pays. La population de part et d’autre de la frontière est mixte et parti
aux mêmes évènements socio-culturels (mariages, deuils, célébrations…)
Accord parfait
Compte tenu de ces points communs, les deux parties ont adopté le conse
de vacciner chacune dans son territoire pour les localités frontalières. En
des équipes porte-à-porte, 7 équipes camerounaises et 11 équipes tchadien
ont été postées pendant la campagne le long de la frontière pour éventu
ment rattraper les enfants qui sortent (ou qui entrent) d’un pays à l’autre. P
une meilleure implémentation de leurs stratégies, les points de passage on
préalablement identifiés, les informations sur le marquage ont été partagées
Tchad, c’est l’auriculaire gauche qui était marqué tandis qu’au Cameroun, c
plutôt l’auriculaire droit. L’information a été immédiatement communiquée
équipes des postes de passage pour qu’elles ne vaccinent pas à nouveau
enfants déjà vaccinés dans l’un des pays.
Après l’évaluation finale, le taux de couverture à l’issue de la campagne es
97,9% des enfants âgés de 0-59 mois vaccinés à Guidiguis. Seules les AS
Guérémé et Goundaye parmi les 15 que compte le district n’ont pas attein
couvertures de 95%. Ces résultats, Guidiguis les doit à une préparation coor
née des JNV avec Fianga, et à une mobilisation tous azimuts.
La rencontre entre le Tchad et le Cameroun, bercée par la fraicheur des arbres.
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ocus
Malentouen. L’on se souvient de ce nom devenu tristement cé-
lèbre depuis Octobre 2013. Située dans la région de l’Ouest, cettelocalité est celle par laquelle l’épidémie de poliomyélite a refait
surface au Cameroun. Il y avait été confirmé 3 cas de poliomyélite
les 1er, 4 et 30 de ce même mois. Dès lors, des campagnes de
vaccination de masse ont été organisées comme sur toute l’éten-
due du triangle national pour venir à bout de la maladie. Seule-
ment, après de nombreux tours de vaccination, les populations ont
commencé à exprimer leurs doutes face à la multiplicité des cam-
pagnes de riposte contre la poliomyélite. Une des familles de l’aire
de santé de Mantoum dans le district de santé de Malentouen enest une parfaite illustration. Depuis 2015 elle manifestait des refus
catégoriques à la vaccination, du moins jusqu’à la dernière cam-
pagne tenue du 26 au 28 Février dernier.
Saisi par le responsable de l’aire de santé, le chef de district a dé-
ployé tous les efforts nécessaires pour gérer ces cas de refus,
sans succès. Alerté, le sous-préfet de Malantouen, Djibrilla Yaya
Hamadou, a immédiatement saisi le maire de Malentouen
quelques leaders de la communauté pour une descente dans clocalité. C’est ainsi qu’une équipe composée de huit décideurs
arrivée sur place. S’entretenant avec la délégation, le responsa
de la famille a expliqué qu’il ne voulait pas le vaccin parce q
n’avait jamais été vacciné et n’aimerait pas qu’on le fasse pour
enfants. Prenant la parole, le chef de district a expliqué à tous
membres de cette famille le contexte d’épidémie, les raisons de
multiplicité des campagnes de vaccination au Cameroun et l
portance de la vaccination pour les enfants de 0 à 5 ans.
Au bout du compte, le résultat de cette descente a été fructue
11 personnes ont été sensibilisées et informées, trois enfants
été vaccinés et deux enfants manqués ont été rattrapés. A l’is
de la rencontre, le sous-préfet a fait convoquer le chef de famill
son fils à Malentouen pour qu’en collaboration avec le chef de
trict, ils puissent lever certaines incompréhensions pour une
hésion définitive à la vaccination.
JNV 1/2016GESTION DES REFUS : QUAND LES ACTIONS CONCERTEES PORTENT DES FRUITS
C’est ensemble et avec succès que les autorités administratives et sanitaires de Malentouen sont parvenues à faire acepter la vaccination à une famille totalement réfractaire, lors de la campagne de Février dernier.
Après de vives négociaons, les enfants ont enn pu être vaccinés.
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L’ équipe de sensibilisaon en plein travail dans une famille réfractaire à Mantoum.
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chos des regions
La région du Littoral a officiellement donné le kick off de la préparation
pratique des JNV le Jeudi 03 Mars 2016. C’était avec la session de briefing
des superviseurs régionaux, des points focaux communication et des
équipes cadre de district. Les 24 districts de santé que compte la régionétaient tous représentés non seulement pour les activités de vaccination,
mais aussi pour les activités de communication. Les superviseurs cen-
traux, les consultants tant de l’UNICEF que de l’OMS étaient également
présents et ont participé activement au briefing.
Il est ressorti de cette assise qu’à exactement une semaine du lancement
des JNV, la région avait déjà reçu l’ensemble des ressources financières
attendues de l’UNICEF et de l’OMS. Toutes les quantités nécessaires de
vaccins ont été livrées à la région ; les vaccins et les fonds ont été distri-
bués à l’ensemble des districts de santé le 03 mars 2016 ; les tracts ont été
distribués aux districts de santé ; 274 mégaphones ont été reçus ce jour de
la part du partenaire UNICEF. Le problème relevé à ce niveau a été l’éta-
blissement d’un plan de distribution, le temps de rassembler les informa-
tions sur le nombre de mégaphones préalablement distribués. Sur un tout
autre aspect, il a également été relevé l’omission de la prise en charge des
5 points focaux communication des nouveaux districts dans le budget, au
niveau de la formation et de l’évaluation régionales.
Aussi…
Ce même 03 Mars, les moniteurs sélectionnés pour les différentes s
sions ont été formés au bureau OMS de Bali. Ils étaient 32 moniteurs in
pendants à avoir été briefés, ainsi que 11 superviseurs de moniteurs.
difficultés rencontrées se situaient au niveau de la reformulation des qu
tions pour les rendre plus compréhensibles par l’auditoire.
Les districts de santé (DS) sont rentrés dans la danse à partir du 04 M
avec les formations des points focaux communication (PFC) et des ch
des aires de santé (AS). Six districts ont en effet mis en œuvre la for
tion des acteurs des AS et des superviseurs de districts. Parmi ceux f
rent en bonne place les DS de New-Bell, Bonassama et Deido.Ce même jour les services du gouverneur du Littoral ont abrité la réun
du Comité de suivi des recommandations du « Forum de gouverneurs »
Littoral. Il a été question pour les membres de faire l’état des lieux
préparatifs des DS pas encore formés à savoir Logbaba, Loum, Dibom
ri. Le briefing des hommes des medias, soit le point de presse du délé
régional de la Santé Publique du Littoral, a quant à lui eu lieu le Lund
Mars 2016.
A l’issue de la campagne, de légères améliorations ont été relevées d
la région selon les résultats issus du monitorage indépendant. Notamm
en ce qui concerne le taux d’enfants manqués en ménage (7,8% en Fév
2016 contre 9,6% en Décembre 2015) et en hors ménage (9,9% en Fév2015 contre 11,5% en Décembre 2015).
LITTORALBIEN SE PREPARER POUR MIEUX REUSSIR LA CAMPAGNE
Le premier tour des journées nationales de vaccination 2016 dans le Littoral a eu lieu du 10 au 12 Mars dernier, après de nombreuses activités préliminaires.
Le délégué régional de la Santé du Lioral donnant des explicaons sur la cam pagne lors du brieng des médias.
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Brève session de supervision avant le début de la vaccinaon.
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ABDOU TOTTANGLA BIENVEILLANCE AU CŒUR DES ACTIONS
« Prévenir vaut mieux que guérir », a-t-on coutume de dire. Cet adage,
Abdou Tottang, chef du village de Pologozom dans le district de santé du
Mayo Oulo, région du Nord, l’a bien compris. Rencontré à l’occasion des
missions d’appui et de supervision en prélude aux journées nationales de
vaccination (JNV) du 26 au 28 Février 2016, Abdou Tottang a confié que la
campagne se déroulait à merveille dans sa circonscription, grâce l’implica-
tion de toutes les couches de sa communauté et à l’adhésion des siens.
A la question de savoir qu’est-ce qui justifie son engagement en faveur de la
santé de ses populations, le chef de Pologozom dit avoir compris que le
Cameroun de demain sera l’œuvre des enfants d’aujourd’hui. Selon lui :
« nous avons en tant que parents le devoir de les protéger contre les mala-
dies qu’on pourrait éviter par la vaccination comme nous le conseille sans
cesse le ministère de la Santé ». C’est conscient de cet état de fait et usant
de sa position de chef que Abdou Tottang s’implique personnellement dans
la mobilisation sociale de sa communauté, afin qu’aucun enfant de sa cité
ne soit omis lors des campagnes de vaccination.
Avant la campagne il réunit tous ses notables, ses chefs de quartier,
représentantes des femmes pour les informer de la date de tenue de la ca
pagne, et sur la maladie en question. Il leur demande de venir en appui
mobilisateurs sociaux, de prendre toutes les dispositions afin que tou
village soit sensibilisé. Durant la campagne, un point journalier lui est
senté, notamment sur les cas de refus afin qu’il puisse les gérer quand
sont avérés.
Afin de prêcher par la parole et surtout par le bon exemple, le chef de P
gozom a fait vacciner ses trois enfants dans la tranche d’âge cible. Rec
naissant, il a tenu à adresser ses remerciements au ministère de la Sa
Publique et à ses partenaires pour ces campagnes de vaccination de ma
qu’il sait salutaires pour sa communauté. Grâce à ses actions, les 627
fants de 0 à 59 mois que compte le village, ont tous été vaccinés lors d
dernière campagne. Comme nouveau défi, le chef du village a décidé
faire également de la vaccination de routine son cheval de bataille, en
d’en améliorer les performances.
Entreen avec le chef de Pologozom, Toang Abdou.
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ORTRAITS
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UNICEF Cameroon N°007/March 2016
COMMUNICATION & SOCIAL MOBILISATION
Il a 71 ans mais dé-
borde d’énergie, sur-
tout quand il s’agit de
la santé des per-
sonnes qui l’entourent.
Kaldjop Baeeg, puis-
qu’il s’agit de lui, est
affectueusement ap-
pelé « Prési » par
l’équipe des mobilisa-
teurs de l’aire de santé
(AS) de Nganguè dont
il est ressortissant.
Marié, père de neuf
enfants et grand-père
de plusieurs petits-
enfants, il a eu le
temps d’apprécier sur sa progéniture les bienfaits de la vaccination.
Avant sa retraite, Kaldjop Baeeg a exercé le métier d’enseignant.
Métier dont il aura conservé les techniques de communication en vue
d’une meilleure assimilation des leçons par les élèves, d’une trans-
mission optimale des connaissances par lui-même. Ces acquis, ce
doyen d’âge des mobilisateurs a décidé de les mettre au profit de sa
nouvelle passion : la mobilisation sociale. En effet, après sa retraite,
Kaldjop Baeeg a décidé de consacrer sa vie à la conscientisation dela communauté de son AS, notamment en ce qui concerne les pro-
blèmes de santé publique.
Encore appelé « Poumon » de par l’extraordinaire énergie qu’il dé-
ploie, « papa Kaldjop », handicapé moteur de naissance, infatigable
défenseur de la vaccination des enfants, est sur tous les fronts quand
il s’agit de la sensibilisation de la population. Avec son équipe, ils font
un travail dont les ré
tats témoignent de
qualité. En plus de
dynamisme, Kald
Baeeg a marqué les
prits lorsque sentan
nécessité pour l’aire
santé d’avoir un mé
phone, et après a
mené moult plaidoyers
vain, il a acheté de
propres frais un mé
phone.
A la question de sa
quelle est sa motivatio
répond fièrement lebien être de ma com
nauté ». Selon le chef de l’AS, Smella Mohmbashagle, « papa K
jop » se bat avec la dernière énergie pour la santé publique dans
aire, malgré son mauvais état de santé à lui. Ce natif de Ngamb
en effet trouvé à Nganguè un second chez-soi et s’est engagé so
nellement à servir sa communauté jusqu’à ce que « la mort vienn
chercher ».
Pour le moment, il faut dire que le travail de Kaldjop Baeeg et de
équipe à Nganguè porte bien des fruits. En témoignent les indicate
selon lesquels l’AS est en effet l’une des rares du district de santé
New-Bell à atteindre les 100% de couverture vaccinale pendant
Activités de Vaccination Supplémentaires (AVS). Plus important
core, cette AS fait partie des premières à New-Bell en ce qui c
cerne le respect de la promptitude et de la complétude des donn
de communication.
ORTRAITS
KALDJOP BAEEGLE « POUMON » DE LA MOBILISATION SOCIALE
L’engagement de cet enseignant retraité contribue à l’optimisation des indicateurs de couverture vaccinale pendant lAVS dans l’aire de santé de Nganguè à Douala.
Kaldjop Baeeg debout au milieu de son équipe, tous prêts à parr pour le travail en communauté.
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aroles à
Parlez-nous d’un cas de refus qui vous a le plus marquée.
Le district de santé de Nkolndongo a en son sein une forte commu-
nauté musulmane qui au départ était très fermée, à cause des
croyances culturelles et religieuses. Toute personne étrangère ne
pouvait pénétrer dans une concession musulmane, sans l’autorisation
préalable du chef de famille. Je n’avais pas connaissance de ce dé-tail. Jusqu’en début 2015, le district a été confronté à une fin de non -
recevoir de cette communauté lors des campagnes polio. Plusieurs
tentatives menées par mon équipe et moi auprès de l’Imam de la
Mosquée Essomba dans l’aire de santé de Mimboman 2 sont restées
vaines.
Sans me décourager et soucieuse de voir tous les enfants cibles de
ma zone de compétence vaccinés, j’ai persévéré. C’est ainsi que j’ai
réussi à avoir une séance de travail avec l’Imam, au cours de laquelle
je lui ai expliqué de quoi il est question, de l’importance de la vaccina-
tion, du nombre élevé d’enfants non vaccinés dans sa communautéet des risques encourus. M’ayant écouté, ce dernier a demandé à
réfléchir. C’est ainsi que lors de la Semaine d’Actions de Santé et de
Nutrition Infantile et Maternelle (SASNIM) couplée aux journées natio-
nales de vaccination contre la polio de Juillet 2015, l’Imam a accepté
de laisser vacciner les enfants de sa communauté, à condition qu’il y
ait autre action de santé plus intéressante pour la communauté. D’où
l’intégration de la distribution des Moustiquaires Imprégnées à
Longue Durée d’Action (MILDA) aux femmes enceintes dans cette
même période. Grâce à ce consentement, des communiqués ont été
lus dans les 05 Mosquées fédérées, qui couvrent toutes les aires de
santé de l’arrondissement de Yaoundé 4 et le lancement de la cam-pagne s’est fait dans toutes ces mosquées.
Votre action s’est-elle arrêtée là ?
Pas du tout. Le processus a été long. Par la suite, des mobilisateurs
ont été recrutés au sein de la communauté musulmane. Ce qui faci-
lite l’accès aux maisons et nous permet désormais d’atteindre nos
enfants cibles. Ayant compris l’importance de la vaccination en parti-
culier et de la santé en général, l’Imam a présenté une doléance à
mon niveau, à savoir que les femmes de la communauté soient a
cultées par un personnel féminin.
Qu’en est-il des Eglises dites de réveil ?
Pour ce qui est des Eglises dites de réveil, le point focal commun
tion étant un des leurs a été un atout non des moindres. Cette d
nière a pu convaincre ses frères et sœurs en Christ. Elle a eu à pr
dre les gouttes du vaccin polio en leur présence pour les rassurer
la qualité dudit vaccin. Le district a également recruté des mobil
teurs, des vaccinateurs, ainsi que des superviseurs de proximité p
mi les fidèles de ces Eglises. C’est l’une des raisons pour lesqueelles ne nous ferment plus leurs portes. Seule l’Eglise « Va et
conte » dans l’aire de santé d’Odza demeure catégorique.
Quelles leçons avez-vous tirées de ces expériences ?
J’ai compris à travers ces expériences qu’il suffit d’étudier les us
coutumes de chaque communauté et d’adopter des stratégies
communication endogènes pour pouvoir briser les barrières. C’es
travail de toute une équipe. Un climat de confiance s’est établi.
DR CHRISTINE NDZANA« ADOPTER DES STRATEGIES DE COMMUNICATION ENDOGÈNES POUR POUVOIR BR
SER LES BARRIÈRES »Comme tous les districts de la région du Centre, le district de santé (DS) de Nkolndongo fait face à de nombreux cas
refus pour diverses raisons : religions, cultures, rumeurs, idées reçues... Ces cas de refus, Christine Ndzana, médec
chef de district les gère au quotidien en employant des méthodes spécifiques à chaque cas.
Dr Chrisne Ndzana dans son bureau.
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écap
ENFANTS MANQUÉS EN MÉNAGES ET EN HORS MÉNAGES EN FÉVRIER 2016
RELATION ENTRE L’ÉVOLUTION DU NIVEAU D’INFORMATION DES PARENTS ET LE TAUDES ENFANTS MANQUÉS DE JANVIER 2015 À FÉVRIER 2016
La proportion d’en
fants manqués en
ménage est de
moins de 5% au
niveau nationa
(4%);
04 régions sur les
10 ont des propor
t ions d’enfantsmanqués de plus
de 5% aussi bien
en ménage qu’en
hors ménage.
La tendance à
hausse du nivea
d’information de
parents depuis se
tembre 2015 a e
traîné une baissde la tendance de
proportions d’e
fants manqués.
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Stop polio
Ensemble mettons fin à la poliomyélite au Cameroun
Un enfant atteint de poliomyélite reste paralysé à vie
Remerciements spéciaux à...
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