Hémiplégie et troubles cognitifs après AVC
Équipe pluridisciplinaire
Service de MPR
CHU Pitié-Salpêtrière
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Plan général
Prise en charge
en Médecine Physique et de Réadaptation
– Rappels médicaux : Dr Clémence Lefèvre
– Rôle du kinésithérapeute : Claire Kemlin
– Rôle de l’orthophoniste : Cécile Prevost
– Rôle de l’ergothérapeute : Marie Wagener
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Rappels médicaux (1)AVC = fréquent et urgent
• 130 000 cas par an en France : 1ère cause de handicap acquis de l’adultePrès de 1% de la population française présente des séquelles d’AVC
• Age moyen = 66 ans ; – N’est pas exceptionnel chez les sujets jeunes 10% < 45 ans– Plus fréquent chez les sujets âgés
• AVC = Déficit focal brutal = URGENCE : – Urgences Neuro-Vasculaires (« Time is brain », thrombolyse)– Filière de soins
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Rappels médicaux (3) AVC : double prise en charge
• 1) Neurovasculaire: Prise en charge urgente puis suivi:
1) Traitement
-Effet unité neuro-vasculaire
-Traitement spécifiques: Thrombolyse, antiagrégants-anticoagulants,
anti-HTA, …
2) Bilan étiologique et prévention secondaire (FdR, récidive), observance thérapeutique (HTA, anticoagulants, aspirine « à vie »)
• 2) Médecine Phys. et de Réadaptation: Rééducation fonctionnelle
-Accompagner la récupération, gérer le handicap
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Après un AVC:déficiences neurologiques variées
• Troubles moteurs
• Troubles sensitifs
• Troubles de l’équilibre
• Troubles neuro-visuels
• Troubles du langage et neuropsychologiques :
– Aphasie
– Apraxie
– Agnosie
– Syndrome frontal ; troubles dysexécutifs
– Troubles de la mémoire
– Héminégligence…
• Troubles comportementaux
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Quelques tableaux sémiologiques: AVC Ischémique sylvien Droit
1) Déficit sensitivo-moteur gauche
2) Troubles du champ visuel
3) Troubles cognitifs
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Quelques tableaux sémiologiques: AVC Ischémique sylvien Droit
1) Déficit sensitivo-moteur gauche
2) Troubles du champ visuel
3) Troubles cognitifs
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AVC Ischémique sylvien Droit
1) HEMIPLEGIE Gauchedéficit moteur (plégie/parésie)
• controlatérale à la lésion• Hémiface G• membre supérieur G• membre inférieur G• tronc G
syndrome pyramidal G (signe de Babinski)hypertonie spastique
+ TROUBLES SENSITIFS: hypo ou anesthésie
+ TROUBLES DU CHAMP VISUEL: HLH
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2) HEMINEGLIGENCE Gauche• Héminégligence corporelle G
• Héminégligence visuo-spatiale G
Troubles attentionnels + anosognosie
AVC Ischémique sylvien Droit
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• Hémiplégie déficit sensitivo-moteur droit
• Aphasie
• Apraxie gestuelle
AVC Ischémique sylvien Gauche
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Troubles (cognitivo-) comportementaux
• Troubles cognitifs = Handicap invisible
• Troubles comportementaux « frontaux »
« PRODUCTIFS » : excitation, agitation motrice et psychique
« APATHIQUES »: indifférence, manque d’envie, absence d’initiative
• + troubles psychiatriques: dépression endogène ou réactionnelle
• + fatigue neurologique
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Complications de l’hémiplégie
• Neuro-orthopédiques:
– Spasticité
puis rétraction tendineuse
– Subluxation tête humérale
– Algoneurodystrophie (SDRC)
• Alitement (cf cours suivant)
• Dépendance (chutes)
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Conséquences de l’hémiplégie et des troubles cognitifs
Classification Internationale du Fonctionnement
– Pathologie: AVC
– Déficit: déficit moteur et cognitif : hémiplégie droite, trouble du langage : aphasie
– Limitation d’activité: ne peut plus marcher, limite dans les déplacements, limite de préhension, difficulté de communication, difficulté de gestion au quotidien ou pour les AVQ (Activités de Vie Quotidienne) complexes
– Restriction de participation sociale: limite pour la vie personnelles, les loisirs, pour l’activité professionnelle
Rôle de l’environnement, obstacle ou facilitateur
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Conclusion
• Rééducation fonctionnelle : prise en charge du déficit, et de ses conséquences en terme de vie quotidienne et sociale afin de réduire l’impact en terme de handicap
• Objectif : réinsertion – réadaptation du patient dans son milieu de vie
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1° Soins et surveillance liés au syndrome d'immobilité
2° Troubles moteurs
3° Trouble cognitivo-comportemental
plan
Surveillances IDE:
-signes d'apparition
-comment réagir en cas de suspicion de phlébite?
Soins:
-surélévation des membres inférieurs
-traitement anticoagulant préventif ou curatif
-surveillance de l'efficacité
a) Le risque de thrombose veineuse profonde
La Sonde vésicale à demeure est proscrite en rééducation
Le sondage intermittent
-double intérêt
Surveillances
-catalogue mictionnel
-bladder-scann
Le soin
-soin stérile car risque infectieux +++
b) La stase urinaire
Risque principal-Infection broncho-pulmonaire
Surveillances IDE:la prévention primaire:- choix du régime-test de déglutition-signes d'infection broncho-pulmonaire-informer l'équipe soignante et la famille
Actions:-Surveillances de la Saturation en O2, et la température-positionnement au lit
c) L'altération de l'appareil respiratoire
d) le risque de constipation
• Facteurs de risques-changement d'environnement et des habitudes de vie-manque d'intimité et dépendance-immobilisation prolongée
• Soins et surveillances-le diagramme de soins -hydratation et apport en fibres -favoriser la mobilisation
en cas de constipation:-administration sur prescription médicale de laxatifs (par voie orale ou
intra-rectale)
Risque principal :Le fécalomesymptômes: constipation douloureuse, fausses diarrhées.
Escarre = risque de contre-indication à la rééducation
Facteurs de risques:
- immobilisation prolongée +++
-déshydratation et dénutrition
Soins et surveillances :
- prévention
-surveiller les apports hydriques, et favoriser l'apport en protéines
-soin propre
e) l'altération de l'état cutané
Attitudes et comportements IDE:
-tentatives de réapprentissage de gestes simples-éviter l'assistanat, encourager vers l’autonomie.
Connaitre l'hémiplégie du patient dans les activités de la vie quotidienne :
-stimuler le côté hémiplégique-placer les choses d'intérêts majeurs du côté mobile-surveillance au quotidien dans les déplacements, les
transferts.-utilisation de matériel adapté
-progression et autonomie = prescription médicale
a)l'hémiplégie
Pour la famille:
-les encourager à être présent = facteur de progression.
-donner des limites
-leur apprendre à rester vigilant , lors des permissions.
-le pronostic de récupération ne relève pas de notre rôle.
-désinhibition- impulsivité, perte d'initiative-irritation, agressivité ou absence d'intérêt pour le milieu
ambiant.Attitudes et comportements ide:
Avant toute chose: éliminer un diagnostic différentiel -prendre l'HGT et la température du patient
Face à une situation agressive:-réagir calmement face à l'agressivité, avoir une attitude
rassurante.-environnement calme et approprié au dialogue.-éviter les situations angoissantes pour le patient-échange inter-équipe face aux situations problématiques.
a) Troubles comportementaux agressifs:
Attitudes et comportement IDE-Problème car structure ouverte, et patient
désorienté-risque principal : la fugue
Prévention-surveillance accrue du patient-cadre temporel et spatial-le bracelet d’identification
b) trouble mnésique avec risque de fugue:
Bilan masso-kinésithérapique
But: Evaluer les déficits de l’appareil locomoteur
• Tb de la commande volontaire:(membre inf, tronc, membre sup)
• Tb du tonus:Spasticité
• Tb de sensibilité:épicritiqueproprioceptivethermoalgique
Incapacités Environnementmal adapté
Handicap OU PAS!!!
• Optimiser la récupération spontanée
• Orienter la plasticité cérébrale
dans le but de
Fournir un maximum d’autonomie au patient en vue d’un retour au domicile si cela est
envisageable.
Objectifs de la rééducation
Principes de prise en charge kinésithérapique (1)
1. Apprentissage moteur:
• Intensité (Langhorne et al. 2009):
• Répétition (Langhorne et al. 2009)
• Exercices orientés vers la tâche à améliorer (Nadeau
et al. 2011):« C’est en forgeant que l’on devient forgeron !»
Confort Défi!! Danger
2. Prise en compte des troubles cognitifs:
• Troubles attentionnels
• Syndrome dysexécutif (Godefroy, 2004)
• Héminégligence(Vincent, 2009)
• Trouble de la communication = aphasieCompréhension des consignes?
• Trouble de l’exécution du geste = apraxieUtilisation de la canne
Principes de prise en charge kinésithérapique (2)
1. Préhension efficace
70% fonction du MS altéré après AVC
40% MS non fonctionnel souvent spastique(National Clinical Guideline for stroke, Royal College of Physicians 2008)
• Schéma syncinétique
• Apprentissage du « bon geste »
+/- contrainte induite
! Ne jamais tirer sur l’épaule!!!
2. Autonomie dans les transfertsTransferts = changements de positions
Au lit, au plan:• Retournements• Passage allongé-assis
Depuis et vers le fauteuil roulant:• Passage assis-debout• ½ tour, ¼ tour…
Travail du tronc +++
Depuis et vers le sol!
4. Marche sécuritaire et efficace
Phase oscillante
Phase d’appui +++
Choix aide technique si
nécessaire:
• canne tripode, canne simple,
bâton de marche
• Attelle pour la cheville:
Prise en charge orthophonique
- 1ère partie : Langage
- 2ème partie : troubles cognitifs
- 3ème partie : Déglutition
Cécile Prévost, orthophoniste, MPR Pitité-Salpétrière
L’aphasie
Définition : Perte totale ou partielle de l’usage normal du langage parlé,
quelquefois accompagnée de perturbations
- de la compréhension (orale et écrite)
- de la lecture
- de la répétition
- de l’écriture
Grande souffrance pour le patient parfois exclu de toute communication.
Les aphasies
I) Aphasies non fluentes- Aphasie de Broca- Aphasie globale
- (Mutisme arthrique)
II) Aphasie fluente (Aphasie de Wernicke)
Aphasie de Broca
Hémiplégie droite associée
Expression perturbée
Mutisme : absence totale de langage
Manque du mot : sait ce que c’est mais ne trouve pas le mot
-> DONC ne pas en faire une « potiche »
-> attention à ce qu’on dit devant eux et à ne pas les exclure
-> Les stimuler verbalement pour maintenir ou améliorer la compréhension
-> Les aider à verbaliser les 1ers automatismes langagiers/fins de phrases/ébauche orale/contexte
– Ex : « oui je sais c’est la 2ème piqûre auj, vous en avez...MMM---- ! »
Compréhension orale et écrite normale, sauf pour les phrases longues et complexes
Difficultés à écrire (trouble moteur + mêmes difficultés d’évocation qu’à l’oral)-> Les encourager à s’entraîner à écrire de la main gauche.
Difficultés à lire à haute voix mais peut comprendre ce qu’il lit
Aphasie globale
= aphasie de Broca (mutisme ou parle peu)
Troubles de la compréhension ++++
-> consignes courtes
-> attention ! OUI/NON pas toujours adapté.
Mutisme arthrique
Ne peut articuler correctement
Mais peut écrire
- > Ne jamais les séparer du papier et du crayon
Stéréotypie
Attention Danger !
Production qui revient sans cesse de façon incontrôlée
Ex : « colocolo » ou « voilà effectivement »…
Danger : empêche toute autre production.
Le patient n’en a pas conscience : anosognosie
-> Donc empêcher à tout prix, fermement
-> Ne pas en créer : ne jamais faire répéter les premiers mots produits.
Aphasie de Wernicke
Souvent pas de trouble moteur
Expression avec Logorrhée : parle beaucoup, tout le temps, débit normal ou accéléré.
Anosognosie : Absence de conscience du trouble.
Présence d’un jargon : langage déformé
Jargon phonémique/ néologismes :
- productions déformées en terme de « sons »
- = semble parler une langue étrangère
Ex : * parlez moi de votre famille : « je suis seter enfin seterba c’est mwa qui passe le spi j’ai 2 franzo et pakri, et ossi un nambo. »
* quel est votre métier ? Je suis un kessi.
Jargon sémantique : des mots qui existent
dans la langue mais utilisés mal à propos
Ex : * quel est votre métier ? « je dépense un engagement mais ça déborde la radio mais je ne sais pas l’âne des 3 voix. »
-> jargon => les canaliser : « Mr X, écoutez moi »-> ne pas faire semblant et leur dire qu’on ne les
comprend pas
! Plus un jargon est « riche » et impressionnant, meilleur est le pronostic.
Troubles cognitifs
Évalués par le bilan neuropsychologique
épreuves « étalonnées » : patient comparé aux personnes de même sexe, âge, niveau socio-culturel.
Le bilan neuropsychologique = base pour la prise en charge -> état des lieux.
Mémoire
Tbs de la mémoire rétrograde (rétroviseur): évênements avant l’accident
Tbs de la mémoire antérograde : difficultés à apprendre de nouvelles choses, après l’accident
Mémoire de travail : capacité à garder en mémoire qqch, le temps de le traiter
Ex : * en cuisine, se rappeler de la quantité de farine, le temps d’aller au placard la chercher
* se souvenir du code d’entrée le temps de le composer
Amnésie Post-Traumatique : perte des souvenirs juste avant l’accident jusqu’aux premiers souvenirs revenus après l’accident.
Prise en charge orthophonique
Que faire en salle ?-> éphéméride, agenda, donner la date
-> Donner le lieu
->Photos des proches, se (re)présenter : angoisse face aux inconnus
-> Systématiser la place des objets
-> Inutile de faire répéter en boucle : parfois oubli à mesure
-> signalétique sur la porte de la chambre
-> identification du patient
Neurovision :Héminégligence (NSU) (1)
Négligence Spatiale Unilatérale (NSU)
Absence de prise en charge d’un espace controlatéral à la lésion
Composante attentionnelle et non une atteinte du champ visuel
Anosognosie
Pas de plainte
Héminégligence (2)
Perturbations en lecture et en écriture
Risques de chutes, de se cogner, retentissement dans les déplacements et positionnements au fauteuil, rasage, repas…
Neurovision : Cécité corticale
Le patient se comporte comme un aveugle car le cerveau ne traite pas les informations.
accessible à la rééducation
peut récupérer.
-> Connaître l’existence de ces troubles
-> ! Patient parfois considéré comme fabulateur ou tire-au-flanc
Apraxie
Apraxie bucco-faciale
ne peut faire les mouvements pour parler
-> encourager le patient à faire ses exercices (grimaces devant le miroir)
Écriture….
Attention
Rester vigilant, ne pas s’endormir
Capacité à rester concentré
À faire attention à ce qui est nécessaire
À faire deux choses à la fois
regarder la télé, écouter la radio, lire, et manger
pasde mvse volonté ou fainéantise du patient
-> faire dans le calme, une chose à la fois (repas)
-> attention et déglutition
Syndrôme dyséxécutif
Au niveau cognitif- difficultés à s’organiser, - à raisonner, - à faire les choses dans l’ordre- à s’adapter
Au niveau comportemental- précipitation- ralentissement- patient excité, ou apathique- déshinibé, perte des « codes » sociaux
Prise en charge en rééducation
Que faire en salle ?
-> stimuler le patient apathique :
Ce n’est pas de la mvse volonté ou fainéantise
-> calmer, cadrer le patient agité
-> signaler, faire prendre conscience au patient de ses conduites inadaptées
-> ritualiser les tâches, même ordre, en parlant en même temps : acquérir une routine automatique
-> informer, rassurer l’entourage
CalculPerte des nombres
De la valeur de l’argent
De la quantité
Prise en charge en rééducation
Que faire en salle ?-> attention à l’argent, à l’heure
-> doses médicaments…
-> avoir la notion d’incapacité éventuelle pour chèques, etc…
Déglutition - dysphagie
Capacité à avaler sa salive, s’alimenter, boire
! La perturbation de la fonction de déglutition met en jeu le pronostic vital
Altération de l’état nutritionnel
Conséquences des fausses routes (FR) pulmonaires peuvent être graves
Atteintes
altération de la motricité volitionnelle et volontaire
altération de la motricité automatique
atteintes périphériques (nerfs crâniens)
! Parfois fausses routes déjà à la salive
Surveiller le comportement alimentaire
toux ? ! Pas toujours. Et pourtant…
encombrement
précipitation : avaler grosses bouchées, vite
goûts
Evaluation et rééducation spécifique par l’orthophoniste, souvent alerté par l’IDE
Adaptation des textures
Des aliments (mixé, mouliné, mouliné fin, normal)
Des liquides (eau gélifiée, épaississants, bouillies,
café/thé, eaux pétillantes/soda/sirop, eau plate)
Suppléance nutritionnelle éventuelle
Positions de facilitation/sécurité et consignes
Information et éducation du patient ET de l’entourage
Collaboration multidisciplinaire (progrès, observation, adaptation)
Alimentation orale parfois impossible
Sonde naso-gastrique : solution temporaire
Sonde de gastrostomie : apports nutritionnels en cas de troubles graves et durables
Dépistage des fausses = élément essentiel de la prise en charge des patients
Surveillance permet d’éviter les complications respiratoires des FR et l’altération de l’état général
Déficits fonctionnels mais aussi troubles cognitifs responsables de FR
Troubles attentionnels, précipitation
-> manger et boire sans bruit, sans télé, sans parler, tête droite….
PRISE EN CHARGEDES PATIENTS
APRES AVC
EN ERGOTHERAPIE
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Marie WAGENER– Ergothérapeute
MPR/SSR – GH Pitié-Salpêtrière – Septembre
2015
• Objectifs
– Prévention des risques cutanés notamment l’escarre
– Prévention des déformations orthopédiques
– Prévention des risques liés au membre sup hémiplégique
– Confort du patient
– Indépendance du patient
• Moyens
– Positionnement au lit
– Installation au fauteuil
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I. INSTALLATION (1)
• Positionnement au lit – Matelas :
PREVENTION DES ESCARRES
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Plusieurs types de matelas, à installer en fonction du risque d’escarre, côté par le score de Braden ou de Norton.
I. INSTALLATION (2)
• Positionnement au lit – Coussins :
PREVENTION DES ESCARRES
ET DES DEFORMATIONS
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I. INSTALLATION (3)
• Installation au fauteuil –Fauteuil roulant confort :
CONFORT et MAINTIEN
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Alix DE POIX – Ergothérapeute – MPR/SSR – GH Pitié-Salpêtrière – Octobre
2012
I. INSTALLATION (4)
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Standard
DMC (double main courante)
I. INSTALLATION (5)
Installation au fauteuil – Fauteuil roulant manuel :
INDEPENDANCE
• Installation au fauteuil – Coussins d’assise :
PREVENTION et POSITIONNEMENT
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I. INSTALLATION (6)
• Membre supérieur hémiplégique
=> SOYEZ VIGILANTS
– Installation en déclive au lit
– Prudence dans la manipulation
– Port de l’écharpe
– Accoudoirs spécifiques
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I. INSTALLATION (7)
– Stimuler la récupération motrice et sensitive
– Transformer un mouvement en geste fonctionnel
– Stimuler la récupération des fonctions cognitives
– …
– Méthodes de rééducation validées
– Manipulation d’objets divers– Exercices « papier-crayon »– Jeux de société– Activités manuelles– …
Objectifs Moyens
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EN ANALYTIQUE
Détermination d’objectifs thérapeutiques en fonction des résultats des bilans (sensitivomoteurs et cognitifs) et du projet du patient
II. BILANS ET RÉÉDUCATION (1)
EN GLOBAL
MISES EN SITUATION ECOLOGIQUES :
Favoriser l’autonomie et l’indépendance du patient
dans le service de rééducation
– Transferts en chambre
– Déplacements dans l’établissement
– Toilette et habillage
– Repas
Permet :
– Évaluation de la situation de handicap
– Prise de conscience
– Transfert des acquis
– Appropriation de nouvelles pratiques gestuelles et/ou organisationnelles
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II. BILANS ET RÉÉDUCATION (3)
Exemple :
Mr B., patient victime d’un AVC gauche
En salle : le patient a des difficultés pour se laver seul (Difficultés motrices ? Troublescognitifs ? Mauvaise volonté ?)
En ergo : mise en évidence d’une absence de troubles moteurs mais de la présence detroubles praxiques par un bilan analytique.
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II. BILANS ET RÉÉDUCATION (4)
LES PRAXIES
Capacité à réaliser des gestes, ou à tenir,
à orienter et à utiliser des objets en fonction
du but visé et d’une manière adaptée au contexte
• Deux aspects :– Conceptuel
– Productif
• Rééducation : – Travail sur la connaissance de l’objet, de sa fonction et de son action /
Travail sur la connaissance du geste et de l’activité à réaliser
– Réapprentissage de la manipulation et de l’utilisation des objets 99
• Exemple (suite) :
Mise en situation toilette avec Mr B.
– Observation, évaluation et rééducation des troubles praxiques en situation
– Conseils auprès de l’équipe soignante sur l’attitude à adopter :
- rassurer, valoriser
- rendre le patient actif
- guider verbalement, en mimant ou en initiant le geste
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II. BILANS ET RÉÉDUCATION (5)
Préparer le patient, en lien avec sa famille et l’équipe pluridisciplinaire, à retourner vivre dans son
environnement, et à reprendre ses activités quotidiennes.
• Visite et évaluation à domicile
• Mises en situation écologiques
• Essai et proposition d’achat de matériel adapté en fonction des séquelles
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III. RÉADAPTATION (1)
• Visite et évaluation à domicile
Évaluation fonctionnelle, cognitive et environnementale en milieu
écologique
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– Vérification de l’accessibilité du domicile (marches, ascenseur, portes, aires decirculation) et de l’aménagement adapté des pièces de vie du patient (chambre,salon, salle de bain, wc, cuisine)
– Mises en situations ++ selon le déroulement d’une journée type
III. RÉADAPTATION (2)
• Mises en situation (métro, courses, préparation de repas, etc.)
Reprise des activités antérieures
Permet
– Évaluation de la situation de handicap
– Prise de conscience
– Transfert des acquis
– Appropriation de nouvelles pratiques gestuelles et/ou organisationnelles
104
III. RÉADAPTATION (4)
105
III. RÉADAPTATION (5)
• Mises en situation (métro, courses, préparation de repas, etc.)
Exemple : Courses avec Mr R.
– Habitudes de vie antérieures : petites courses quotidiennes
– Actuellement : altération des fonctions exécutives
LES FONCTIONS EXÉCUTIVES
Ensemble des processus permettant à une personne de réaliser une tâche ou une activité, et de s’adapter à une
situation nouvelle.
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Capacités à formuler un but, prendre une décision, planifier, organiser, adapter son comportement, anticiper, vérifier, contrôler et modifier.
Syndrome dysexécutif
Cognitif : troubles attentionnels, défaut de flexibilité mentale, persévérations, non prise en compte du contexte, difficultés à faire les choses dans l’ordre et à gérer plusieurs tâches
Comportemental : précipitation, excitation, deshinibition, ralentissement, apragmatisme, apathie
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III. RÉADAPTATION (5)
• Mises en situation (métro, courses, préparation de repas, etc.)
Exemple : Courses avec Mr R.
– Habitudes de vie antérieures : petites courses quotidiennes
– Actuellement : altération des fonctions exécutives
– Comportements de Mr R. en mise en situation
– Attitudes à adopter en salle par rapport aux troubles exécutifs
- calmer ou stimuler
- donner des consignes simples, une à une
- ritualiser les tâches
Objectifs de l’ergothérapie
Accompagner toute personne en situation de handicap, à maintenir ou développer son autonomie et/ou son indépendance dans sa vie quotidienne et dans son
environnement.
Profession de rééducation, réadaptation, prévention et de conseil
En partenariat au sein d’équipe pluridisciplinaire
Plan de prise en charge I. Installation
II. Bilans et Rééducation
III. Réadaptation108
INTRODUCTION
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