Une pe riode, une œuvre : ’eau - web.ac-reims.fr · La technique du lavis consiste ... de bien...
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1 Source : Arts plats du jour, Accès [email protected] – Arts visuels – 15/12/14
Une pe riode, une œuvre : L’eau
Présentation
La technique du lavis consiste habituellement à dessiner et à peindre avec une seule couleur
plus ou moins diluée à l’eau. On joue sur le blanc du support et la transparence de la couleur
utilisée. Les artistes japonais, coréens et chinois sont de grands maîtres dans cette technique
du lavis née au VIe siècle.
Dans un premier temps les élèves vont rechercher des effets sans contrainte imposée. Puis
ils vont s’approprier la technique du lavis et réaliser une production plastique qui montre la
mer dans un état choisi : calme, tempête …
Objectifs des programmes de juin 2008
- accroître l’expérience sensorielle des élèves et affiner leur regard
- découvrir une nouvelle technique (le lavis) puis la réinvestir
- contrôler le geste
- aborder les notions de valeurs et de contrastes des couleurs
- prendre conscience de ses moyens d’action sur les supports, les matières, les outils
Matériel
- encre noire ou sépia, brou de noix ou, éventuellement, aquarelle
- pinceaux de différentes grosseurs (en pointe et brosse)
- porte-plume
- papier à dessin (grammage supérieur ou égal à 160g)
- gobelets
- eau claire
- éponges, bassine
- chiffon, essuie-tout
Conseil : dans la mesure du possible, pour ces différentes activités, il est conseillé de fixer et de bien tendre le papier sur une planchette de contreplaqué (par exemple)
Démarche
Etape 1 : Recherche autour du médium
Médium : ensemble des matières colorantes, intermédiaires entre l’outil et le support : encre,
aquarelle, gouache, crayon de couleur.
Chaque élève dispose d’une feuille, d’un pinceau, d’encre noire, d’eau et d’un petit chiffon.
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Demander aux élèves de faire des essais avec ce qu’ils ont à leur disposition. Préciser aux
élèves que dans leurs travaux des découpes pourront être faites afin de constituer une
affiche pour la classe.
Il faut laisser du temps à l’élève pour qu’il explore différentes possibilités. L’enseignant
questionne l’élève sur ses actions.
Afficher les productions et observer les différents effets :
- Les élèves ont-ils utilisé de l’eau ?
- De quelle manière ? un trempant d’abord le pinceau dans l’eau puis dans l’encre, ou
inversement ?
- Ont-ils essuyé le pinceau entre chaque action ?
- Ont-ils commencé par déposer l’eau sur la feuille puis ensuite l’encre ?
- Comment ont-ils utilisé le pinceau ? droit ? incliné ? en variant l’inclinaison ?
- …
L’enseignant note les remarques des élèves et peut découper dans les productions afin de
constituer un répertoire « des actions avec de l’encre de chine et de l’eau ».
Quelques exemples :
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Etape 2 : Exploration guidée : le lavis
Lavis : procédé de mise en couleur avec de l’encre de chine plus ou moins diluée dans de l’eau.
Valeur : degré de clarté d’une couleur, son caractère sombre ou clair
1ère expérimentation : le lavis humide dégradé
Recette pour faire un lavis à quatre valeurs :
- A : 1ère valeur : mettre quelques gouttes d’encre de chine dans un récipient et ajouter de l’eau
- B : 2ème valeur : idem que pour la première mais en ajoutant plus d’encre - C : 3ème valeur : idem que pour la seconde mais en ajoutant plus d’encre - D : 4ème valeur : encre de chine pure
Exemples :
1ère valeur 2ème valeur 3ème valeur 4ème valeur
Mouiller la feuille de dessin : soit en la passant sous le robinet quelques minutes, soit en la trempant dans une bassine remplie d’eau, soit en l’humidifiant avec une éponge ou un pinceau large.
Passer le lavis A sur la feuille. La couleur sera très très claire. Ne pas hésiter à laisser des parties blanches. Laisser sécher quelques instants. Repasser une seconde couche avec le lavis B. Continuer à conserver des zones blanches.
Poursuivre ce travail plusieurs fois, jusqu’à l’obtention d’une couleur très soutenue, plus sombre que précédemment. On peut observer le dégradé obtenu.
Remarque : si l’on fait tomber quelques gouttes d’eau sur un lavis dégradé encore humide, un aspect de nuages vaporeux va se créer sur la feuille.
Cette expérimentation peut servir de fond pour un autre travail plastique.
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2ème expérimentation : les encres diluées
Mouiller la feuille de dessin (voir précédemment).
Tremper un pinceau dans l’encre non diluée puis laisser tomber quelques gouttes sur la feuille humide. Observer les résultats.
Avant que la feuille ne soit sèche, on peut poursuivre l’opération en rajoutant une autre couleur, voire une troisième.
Variante : sur la feuille bien mouillée, dessiner à l’encre avec un pinceau fin. L’encre va fuser pour donner un résultat particulier et intéressant. Laisser sécher à plat.
Après ce temps de séchage, on peut intervenir à nouveau sur la production avec des dessins plus fins réalisés au porte-plume ou au pinceau très fin. Ces dessins peuvent tendre vers une figuration à partir des zones colorées dues au hasard.
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3ème expérimentation : dessin au lavis
Dessiner à l’encre et au pinceau (ou au porte-plume), un motif simplifié (personnage, paysage, nature-morte…).
Prendre un pinceau large, le tremper dans l’eau claire et repasser sur le dessin en étalant bien l’eau claire. La couleur du dessin va se répartir légèrement sur ces zones (comme un voile monochrome).
Variante : on peut aussi prendre une autre couleur très diluée dans l’eau et repasser sur le dessin en « balayant » de façon très large.
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Etape 2 : La mer
Les élèves réinvestissent les techniques découvertes pour suggérer la mer. En fonction de
leur projet, elle pourra être calme ou bien démontée …
Etape 3 : Mise en commun
Laisser un temps d’échange aux élèves pour que chacun, après observation des productions,
puisse s’exprimer.
Enfin, les productions sont valorisées :
- de manière durable : en les accrochant dans un endroit choisi
- de manière éphémère : en les photographiant
Des variables à faire intervenir :
- Le support :
o le format du papier : du plus petit au plus grand et inversement
o la forme : toutes identiques ou non, forme libre
- Le médium :
o les couleurs des encres
- L’outil :
o la forme de l’outil : brosse, pinceau, pinceau aquarelle, porte-plume
Prolongements :
La pratique peut être renouvelée lors d’ateliers. Dans ce cas les productions des élèves
seront photographiées afin d’en garder une mémoire pour la classe.
Voici une autre piste avec de l’eau et de l’encre pour réaliser des fonds pour un autre
travail plastique ou être réinvesti dans une autre production :
- Technique du sel sur fond mouillé :
o mouiller la feuille de dessin
o recouvrir avec de l’encre (valeur au choix)
o sur le support encore humide répandre du sel (gros ou fin en fonction de
l’effet recherché)
o laisser sécher puis faire tomber le sel
o constater les effets produits
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- Expérimenter des procédés plastiques pour représenter l’eau en diversifiant les supports, outils, médiums et gestes proposés aux élèves :
o étaler de la gouache épaisse puis prélever de la matière avec une spatule,
créer des effets de mouvement
o réaliser des traces de peinture avec de grosses brosses larges. Après séchage,
superposer une autre couche de gouache en tamponnant ou écrasant la
gouache
o étaler de la gouache sur papier glacé puis écraser une feuille de papier dessin
par-dessus ; constater les effets
o préparer un support en le recouvrant de papier de soie, de papier essuie-tout,
créer des reliefs puis recouvrir d’encre, de gouache
o préparer un support en collant des éléments : bandes de papier, éléments en
carton, enroulements de papier ou ficelle. Recouvrir le support avec de la
gouache, de l’encre, différentes couleurs
Etape 4 : Rencontre avec l’œuvre
L’ŒUVRE PROPOSEE
Titre : Sous la grande vague au large de Kanagawa (« La grande vague »)
Auteur : Hokusai
Type et support : estampe
Avec du gros sel
Avec du sel fin
8 Source : Arts plats du jour, Accès [email protected] – Arts visuels – 15/12/14
Date : 1831
Dimension : Hauteur : 25,5 cm Largeur : 37,5 cm
Lieu d’exposition : Paris, musée Guimet - musée national des Arts asiatiques
Taille relative de l’œuvre (par rapport à l’adulte) :
Sur la page suivante, l’œuvre à imprimer ou à projeter aux élèves.
9 Source : Arts plats du jour, Accès [email protected] – Arts visuels – 15/12/14
Sous la grande vague au large de la côte de Kanagawa Katsushika HOKUSAI, 1831 Dimensions : 25,5 cm x 37,5 cm, Estampe
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COMMENT ABORDER L’ŒUVRE AVEC LES ELEVES
Il existe différentes entrées possibles pour étudier une œuvre d’art. Dans notre cas, il s’agit
d’une entrée thématique : l’eau.
1- L’approche sensible : ce que l’on ressent (des sensations, des impressions, des
émotions)
Les élèves expriment des sensations et des impressions premières :
- J’aime/Je n’aime pas
- Parce que le sujet, les formes, les couleurs, les matériaux me plaisent/me dérangent…
- Je trouve cela triste, bizarre, drôle, ça me fait peur, ça me fait rire…
- On ne voit pas bien …
L’enseignant les aide à justifier leurs propos :
- Peux-tu dire pourquoi tu aimes/tu n’aimes pas ?
- Peux-tu préciser ce que tu n’aimes pas ?
- Peux-tu expliquer pourquoi ça te semble bizarre ?
Prendre en note les propos des élèves pour garder en mémoire les impressions premières et
permettre un retour en fin d’analyse de l’œuvre. Une œuvre peut devenir plus attrayante
dès lors que son sujet, son sens, son histoire et ses caractéristiques sont plus explicites.
Avec les élèves la question des ressentis est assez difficile on peut proposer une liste de
qualificatifs. Par exemple :
- pour qualifier l’ambiance de cette scène, quel est le mot qui convient le mieux :
calme, agitation, inquiétude ?
- comment est cette scène : oppressante, inquiétante, reposante, énervante ?
2- L’approche descriptive : ce que l’on voit
Il s’agit de dire ce que cela représente. Tout le monde doit être d’accord, les élèves
nomment et décrivent ce qu’ils voient.
Quelques questions à poser aux élèves :
- La création observée est-elle une œuvre originale ou une reproduction ?
Dans notre cas il s’agit d’une reproduction de la photographie de l’œuvre originale. Il est
important que les élèves prennent conscience qu’une reproduction n’est qu’une image de la
réalité et qu’elle est plus ou moins fidèle à l’original : les couleurs peuvent être modifiées.
Dès que cela est possible, montrer aux élèves différentes reproductions de la même œuvre.
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- Quel est le type de l’œuvre ? Estampe (voir définition p XXX) faisant partie d’une série
(les 36 vues du Mont Fuji)
- Quelle est la forme du support de l’œuvre ?
- Quels sont les médiums utilisés ?
- Est-ce une œuvre figurative ou abstraite ?
- Reconnait-on des figures (homme, paysage, mer, montagne…) ?
- Les éléments sont-ils créés par des lignes dessinées ou par des surfaces colorées ?
- Voit-on des couleurs ? Lesquelles ? Y en a-t-il des dominantes ?
- Combien y-a-t-il d’éléments représentés ?
- Comment sont-ils disposés les uns par rapport aux autres ?
o Sont-ils juxtaposés, superposés, rapprochés, alignés, accumulés, éparpillés,
mis en opposition ?
o La composition est-elle symétrique ou asymétrique ?
o Les éléments sont-ils ordonnés de façon géométrique ?
- Quel est le type de cadrage ?
o un plan d’ensemble ou général (centré sur le décor, personnage placé dans un
environnement large)
o un plan moyen (personnage en entier et son environnement proche)
o un plan américain (personnage coupé au niveau des cuisses)
o un plan rapproché (personnage coupé au niveau de la poitrine)
o un gros plan (visage)
o très gros plan (centré sur un détail)
- Y a-t-il plusieurs plans ? Que voit-on au premier plan ? Que voit-on à l’arrière-plan ?
- Où est placé le peintre par rapport au sujet ? L’angle de vision est-il de niveau (regard
frontal), en plongée (au-dessus du sujet), en contre plongée (au-dessous du sujet) ?
- Y a-t-il une lumière particulière dans cette œuvre ?
3- L’approche interprétative : ce que l’on pense avoir compris de l’œuvre et des
intentions de l’artiste
Les lectures peuvent être différentes. Il s’agit de faire émerger les interprétations des
uns et des autres.
Quelques questions à poser aux élèves :
- Les personnages, qui sont-ils ? Que font-ils ?
- Peut-on identifier précisément le lieu ? Quels indices vous permettent de donner une
réponse ?
- Pourquoi l’artiste a-t-il pris ce paysage comme sujet ?
- Peut-on identifier l’évènement représenté ? Est-ce la réalité ou une interprétation ?
- Pourquoi l’artiste a-t-il choisi un support de cette forme ? de ce format ?
- Pourquoi la vague est-elle au premier plan ?
- Est-ce une impression d’équilibre, de stabilité, de solidité, d’immobilité, de désordre,
d’instabilité, de mouvement, de dynamisme qui est recherchée ?
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- Pourquoi a-t-il choisi ces couleurs ? Quelles impressions donnent-elles ? (douceur,
tranquillité, gaieté, chaleur, angoisse, violence, froideur…)
- L’univers créé est-il lumineux ou sombre ? Donne-t-il une sensation de fantastique, de
mystère, de tranquillité, d’inquiétude …
- Que cherche l’artiste en choisissant ce cadrage ?
4- L’approche informative : ce que l’on sait de l’œuvre, ce que l’on va chercher
Il s’agit des questions à poser afin de permettre aux élèves ayant des connaissances de
pouvoir les donner.
Puis les réponses seront validées grâce à des recherches documentaires ou à des
informations apportées par l’enseignant.
Quelques éléments clés pour l’œuvre :
- le genre
- le mouvement
- le style
- l’époque, la date
- les faits marquants de l’époque qui peuvent éclairer l’œuvre
- l’origine de l’œuvre : une commande ou une création personnelle
- les choix plastiques de l’artiste (support, outils, matériaux, formes, couleurs…)
- l’identité de l’artiste
- la vie de l’artiste
- le lieu de conservation
QUELQUES NOTES
http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/hokusai
http://expositions.bnf.fr/japonaises/arret/07.htm
Le sujet: les vagues, la mer en colère, le mont Fuji
« La grande vague au large de Kanagawa » est une estampe de l’artiste Hokusai (1760 -1849) le plus célèbre
des peintres et dessinateurs de sa génération, connu du peuple, des marchands, des artisans, des maisons de
thé d’Edo (actuelle Tokyo). Il développe l’Ukiyo-e (images du monde flottant traitant des thèmes populaires de la
vie quotidienne et faisant référence au caractère éphémère de la vie) avant l’invasion des modes et des idées
européennes.
L’artiste :
Hokusai réalise les 36 estampes du Mont Fuji entre 1830 et 1832. Au XIXème siècle, c’est le triomphe du
paysage et les peintres français (comme Bonnard, Van Gogh, Monet) découvrent et apprécient ces estampes, les
collectionnent. Il est reconnu comme le père du Manga, mot qu’il a inventé et qui signifie « esquisse spontanée,
dessin au fil de la pensée », utile à l'apprentissage du dessin et des techniques en peinture. Il publie sa « manga
» : nom qu’il donne à ses carnets de croquis publiés en 1814 et qui rencontrent un grand succès parmi les
amateurs (et acquéreurs) d'art du 19ème siècle. Ces carnets forment le premier volume des Hokusai Manga. Le
succès est tel qu'au cours des cinq années qui suivent, le maître y adjoint neuf autres cahiers. (Les peintres
japonais les apprécient comme un répertoire de sujets, cela reste à présent un catalogue très documenté du
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Japon de cette époque) Passionné de nature et d’astronomie, il parcourt le Japon à la recherche de nouveaux
paysages. Il perdra une partie de son travail dans l’incendie de son atelier.
Le sens de l’œuvre :
Fragilité de l’homme face à la nature
Approche sensorielle :
Vague impressionnante, mouvement du rouleau qui risque de submerger les barques et mettre en péril la vie des
pêcheurs, bruit assourdissant, odeur de l’iode…
Approche plastique :
- Nature et forme du support : Estampe (voir définition ci-dessous) faisant partie d’une série (les 36 vues
du Mont Fuji)
- Nature des outils, des matériaux utilisés : impression à partir de plusieurs gravures sur bois (autant que
de couleurs)
- Couleurs utilisées : ce qui domine est le bleu de Prusse, pigment synthétique importé au Japon par les
hollandais vers 1820. Pour fabriquer cette estampe, les graveurs ont dû réaliser autant de gravures sur
bois qu’il y a de couleurs.
- Composition : le sens de lecture est inversé en orient, la vague va donc de droite à gauche et elle guide
notre regard vers le Mont Fuji ; ce qui est caractéristique dans cette composition, c’est la taille de la
vague qui prend toute la place et aussi l’effet rendu avec peu de couleurs
L’ESTAMPE
- Une estampe est réalisée à partir d’une gravure sur bois. C’est un travail d’équipe entre le peintre, le
graveur et l’imprimeur.
- La technique est la suivante :
o un premier dessin est effectué à l’encre par le peintre sur un papier très fin.
o ce dessin est collé sur un bloc de bois (cerisier ou catalpa) par le graveur ; le modèle apparaît
à l’envers. En suivant le dessin qu’il voit par transparence, le graveur évide le bois à l’aide
d’outils (couteaux, gouges, maillets …), ne laissant ainsi que le dessin en relief sur le bloc en
bois. Il réalise ensuite les blocs correspondant à chacune des couleurs. Certaines estampes
peuvent ainsi nécessiter jusqu’à 30 blocs !!
o le bloc gravé est alors confiée à l’imprimeur. Celui-ci encre le bloc puis y dépose une feuille
légèrement humide. A l’aide d’un baren (tampon), il exerce une forte pression puis il enlève la
feuille. L’empreinte laissée sur la feuille est rigoureusement identique au dessin préparatoire. Il
suffit à l’imprimeur d’encrer à nouveau le bloc, de déposer une autre feuille et ainsi de suite
pour obtenir plusieurs tirages.
QUELQUES SUPPORTS
- Petit Léonard : n°195
- Dada : n°180
- Voyage dans le monde flottant, L’art et la manière, Caroline Laroche, Editions Palette
- La grande vague, Véronique Massenot, SCEREN, Collection Pont des arts
PROLONGEMENT
Proposer aux élèves d’observer les autres estampes de la même série :
http://expositions.bnf.fr/japonaises/fuji/album.html
14 Source : Arts plats du jour, Accès [email protected] – Arts visuels – 15/12/14
Education musicale :
Ecouter un extrait de « La mer » de Debussy, œuvre pour laquelle le compositeur s’est
justement inspiré de la grande vague d’Hokusai. L’échange qui suit permet d’échanger
autour des émotions ressenties, de ce que les élèves ont vu du tableau à travers la musique,
de leurs impressions sur le caractère de ce qu’ils ont entendu et du scénario que cela
pourrait suggérer.