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ANNEE 1 - AVR-MAI-JUI 2013 - N02 Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies tech care © Boeckx architecture & engineering et Kristel Smeyers / L’hôpital Sint-Trudo tech care L’hôpital Sint-Trudo Fraîchement éclos L’hôpital Sint-Trudo CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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magazine. Construction, installation et amenagement dans le secteur des soins.

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L’hôpital Sint-Trudo

Fraîchement éclos

L’hôpital Sint-Trudo

CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINSCONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

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Faites le tour de votre entreprise. Vous y trouverez sans nul doute des appareils électro usagés

prenant inutilement la poussière: ordinateurs, imprimantes, photocopieuses… Désormais,

faites-les enlever et recycler gratuitement via www.recupel.be/enlevementgratuit. Découvrez

la simplicité de la procédure sur ce site. De plus, vous avez l’assurance qu’avec Recupel,

tout se déroule correctement. En effet, Recupel collabore exclusivement avec des collecteurs

agréés et des centres de traitement autorisés qui respectent scrupuleusement la législation

sur les déchets. Ainsi, vos déchets électro n’échouent pas dans la nature et de l’espace se

libère dans votre entreprise.

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En collaboration avec:

PROJETSL’hôpital Sint-Trudo: Fraîchement éclos

Cinq projets-pilotes pour les soins de santé

REPORTAGESUn nouveau panneau de revêtement conforme à la nouvelle norme anti-incendie

La biotechnologie, pour un assainissement intelligent des établissements de soins

A la recherche du système de distribution de l’eau chaude sanitaire approprié

L’hôpital Damiaan à Ostende: réchauffé et refroidi par le sol

Plafonds froids: toutes les facettes du confort

Du stratifié haute pression pour tous les environnements de soins de santé

L’énergie verte: signe de notre temps

Sint Jozef à Moorsele: Des économies d’énergie grâce à une pompe géothermique

Un contrôle externe permet d’assurer la sécurité incendie dans les hôpitaux

DOSSIERConstruction et démence: Aménagement de l’infrastructure

EVENTSJournées thématiques PRoF

Un sang neuf pour le 24ème congrès de la VTDV

NEWS

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Periodicité: Trimestrielle

Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS.

Rédaction: Phiip Declercq, Rudy Gunst,

Colette Demil & Staf Bellens

[email protected] - T + 32 (0)56 77 13 10

Publicité - conseil: Filip Cossement,

T +32 (0)56 77 13 10, [email protected]

Verantwoordelijke uitgever: Filip Cossement,

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies

Conception graphique: [email protected]

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Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou pu-

bliée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque

manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur.

Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur.

Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des

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Membre de l’union des editeurs

de la presse periodique.

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Après avoir réalisé de précédentes exten-sions avec le bureau d’architectes Archiduk et le groupe d’architectes PSK, l’Hôpital Sint-Trudo a sollicité en 2004 Boeckx archi-tecture & Engineering pour ce qui devait être (jusqu’à nouvel ordre) la dernière phase de l’unification des campus. Les architectes ont commencé par élaborer un plan d’ensemble réunissant les aspects architecturaux, fonc-tionnels et techniques, et destiné à faire office de pierre de touche pour les phases suivantes. Il s’agissait non pas d’un carcan ri-gide, mais d’un instrument dynamique pou-vant être mis à jour régulièrement, et grâce auquel chaque phase pouvait se raccorder à la vision d’ensemble sans jamais perdre celle-ci de vue.Par la suite, le bâtiment situé à flanc de rue a été partiellement remplacé par une construction neuve (2009), le bloc attenant a été rénové (2011-2012) et enfin, l’ancienne partie restante à l’avant a été démolie pour compléter la construction neuve (2013). Ce découpage en phases se justifiait par le plan-ning de libération des subsides et le fait que l’hôpital soit resté en activité pendant tous les travaux, ce qui a contraint à déménager les services, quelquefois à plusieurs reprises. Dans ce cadre, le plan d’ensemble a permis à chacun de se préparer comme il se devait.Le nouveau bâtiment possède une armature en béton intégrant les gaines principales pour les éléments techniques: cette formule permet d’obtenir une ruine intelligente lors du démantèlement. Plusieurs problèmes se sont posés dans la mesure où il a fallu com-

mencer par démolir le bâtiment existant en deux phases. Ainsi, on s’est aperçu qu’un important collecteur d’égouts courait sous le bâtiment, et la démolition d’une partie a coupé toutes les canalisations utilitaires me-nant à l’élément restant, de sorte qu’il a fallu trouver une solution provisoire.

Pour la partie rénovée, les limitations étaient plus sévères, surtout en vertu de considé-rations budgétaires. Par exemple, il a fallu conserver tous les sols parce que faute de vide ventilé, toutes les conduites sanitaires passaient sous les services. Impossible éga-lement de modifier l’emplacement des puits.

De nombreuses parois intérieures ont été conservées, ainsi que certains panneaux électriques. Les façades, qui méritaient pourtant bien un lifting énergétique et es-thétique, sont jusqu’à présent restées telles quelles. Seul le bloc 7 a bénéficié d’une nou-velle façade partielle pour que l’ensemble se raccorde mieux à la construction neuve.

Le SCF: pour économiser l’énergieLa construction neuve a permis à l’hôpital de changer de physionomie. Le rez-de-chaus-sée qui regroupe l’accueil, les inscriptions, la boutique et la cafeteria est en grande partie vitré. Pour les étages où se trouvent les ser-vices de soins, on a utilisé la même brique que pour les extensions plus anciennes. Le béton architectonique a été retenu comme finition pour les étages supérieurs qui re-groupent les soins intensifs, la stérilisation centrale, les salles d’opération, l’informatique et la technique. L’architecture reflète ainsi clairement les fonctions.Une nouvelle entrée transparente a rempla-cé l’accès un peu étriqué de jadis, qui était dissimulé sous un auvent de béton. Une œuvre d’art de Koen Mechelen, habitant de Saint-Trond né dans un des hôpitaux qui font aujourd’hui partie de l’ombrelle de Sint-Tru-

L’hôpital Sint-TrudoFraîchement éclos

« L’architecture des soins de santé doit

dériver d’un evidence based design. Cela

signifie qu’il faut pouvoir soutenir

les faits à l’aide de chiffres. »

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do, donne une prestance supplémentaire à la galerie couverte et à l’entrée.On a profité des travaux pour remettre à ni-veau le profil énergétique des installations techniques. Comme l’explique le Directeur de l’infrastructure Ludo Nulens: « Dans les précédents agrandissements, les parois inté-rieures étaient en maçonnerie. Peu flexibles, mais solides et garantes d’une inertie impor-tante, de sorte que ces bâtiments se réchauf-faient moins vite par temps chaud. Dans le nouveau bâtiment, l’inertie est beaucoup moins importante car les murs intérieurs sont en plaques de plâtre. Pour prévenir au mieux la surchauffe, nous avons donc installé partout (sauf au rez-de-chaussée) des écrans pare-soleil intégrés au système de gestion du bâtiment qui réagissent automatiquement à l’ensoleillement et à la force du vent. Dans la partie neuve, nous utilisons une installation SCF (stockage chaud/froid) pour refroidir l’air.

Elle nous permet de tirer 13 ou 14 degrés du sol en été, ce qui ouvre de belles perspec-tives pour la climatisation. En tout, quatre systèmes hydrauliques sont installés dans la nouvelle partie: haute température pour le chauffage au gaz naturel, basse température pour la climatisation, circuit d’eau glacée à bas régime qui nous permet de déshumidi-fier l’air et de rafraîchir notamment le bloc opératoire et la salle des serveurs, et enfin un autre circuit d’eau glacée à régime un peu plus élevé pour rafraîchir entre autres la cafeteria.

Le confort demande de l’énergieLa nouvelle partie est en outre équipée de détecteurs de mouvement, de panneaux so-laires d’une puissance de crête de 30 kW, et d’une récupération de chaleur automatique par échangeurs cruciformes sur le système de ventilation. L’éclairage fait principalement

appel à des tubes fluorescents, complétés par des leds ici et là. Le local de réunion de chantier a permis de tester à l’avance la cou-leur lumineuse et l’ambiance que donnaient ces leds. Ludo Nulens envisage surtout de les utiliser comme éclairage directionnel, par exemple pour des scyalitiques, avec la longévité et la faible production de chaleur comme avantages supplémentaires.Tout cela permet-il de réduire la consom-mation? Tant Ludo Nulens que la directrice technique Doris Eder haussent les épaules. « La facture énergétique est étonnamment

En début d’année, on mettait la dernière main à l’agrandissement et à la rénovation de l’hôpital Sint-Trudo, à Saint-Trond. La fusion entre les anciens établissements Sint-Anna et Sint-Josef recevait ainsi sa clé de voûte architecturale, avec en point de mire l’immense œuf

métallique, création de l’artiste local Koen Vanmechelen, installé dans l’entrée. Aujourd’hui, de nouveaux projets couvent déjà.

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Le desk se trouve à droite de l’entrée.Les guichets d’inscription se trouvent des deux côtés des espaces d’attente. Les grands chiffres sont bien visibles, même pour les personnes qui attendent un peu plus loin.

L’architecte Johan Cogge, la directrice technique Doris Eder, le directeur de l’infrastructure Ludo Nulets et l’architecte Greet Dejaegher.

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élevée, mais cela a ses raisons. On bénéficie surtout d’un meilleur confort, de sorte qu’il est difficile de faire la comparaison entre l’an-cien bâtiment et le nouveau. » Les architectes Johan Cogge et Greet Dejaegher opinent: « Le confort a fait l’objet d’une attention particulière. Par exemple, la température ne peut dépasser une certaine limite que pen-dant un nombre limité de jours. Cela coûte de l’énergie. »

L’entretien a lui aussi fait l’objet de tous les soins. « Bien entendu, on étudie l’accessibi-lité des gaines techniques », précise Ludo Nulens. « Mais nous avons aussi examiné à fond de nombreux éléments touchant à l’utilisation des matériaux. Pour les planchers, par exemple, nous avions déjà procédé à un test qui avait démontré qu’un revêtement en PVC hétérogène était la meilleure solution pour les services de soins. C’est la formule qui offrait le moins de résistance au frottement, ce qui permettait de nettoyer plus de mètres carrés dans un laps de temps donné, tout en répondant aux exigences en matière de ré-sistance au feu et d’utilisation. »« Tester un agencement dans une chambre permet également d’éviter divers problèmes par la suite, comme des portes battantes qui se heurtent ou des sonnettes d’alarme instal-

lées au seul endroit où l’on peut ranger des chaises pliantes contre le mur.Les architectes confirment l’importance de ces chambres-test. « Quand nous disposons du temps nécessaire, nous commençons par créer un modèle de chambre grandeur na-ture pour tester l’ergonomie. C’est seulement ensuite que nous passons à la conception et à l’adjudication, et que nous rassemblons tous les matériaux dans une chambre-té-moin pour que les sous-traitants sachent exactement ce qui va où et aient encore le temps d’anticiper sur des conflits potentiels.»

Un bâtiment qui a une histoireAprès douze années de construction et de transformation, l’Hôpital Sint-Trudo entièrement rénové vient d’ouvrir offi-ciellement ses portes. Le nouveau logo évoque la rénovation et l’unification, tout en symbolisant une prochaine phase dans l’histoire de l’établisse-ment, qui date du siècle dernier. C’est en 1930 que les Augustines ont créé la Clinique Sint-Anna. Huit ans plus tard, la Congrégation des Sœurs du Sa-cré-Cœur de Maria de Berlaar entamait la construction de l’Hôpital Sint-Jozef, qui n’a toutefois ouvert officiellement qu’en 1947 à cause de la guerre. Les deux établissements ont continué à fonctionner jusqu’à ce que les plans de la fusion prennent forme. L’Hôpital Sint-Trudo, né de cette fusion en 1991, héberge depuis début 2013 toutes les activités hospitalières grâce à 310 lits et 1000 membres du personnel. Le Campus Sint-Anna, choisi récemment comme projet-pilote par le gouver-nement flamand et le Maître-archi-tecte flamand, va devenir un projet de centre de soins résidentiels innovant axé sur l’habitat à vie. A suivre!

« Un hôpital est un puzzle complexe. Il

doit être fonctionnel, y travailler doit être agréable pour le personnel, il doit

être attrayant pour le patient et obtenir de bons résultats en

matière de coût total de cycle de vie. »

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Intimité et fonctionnalitéLes chambres individuelles ou doubles sont fonctionnelles et bien équipées; elles dis-posent de la wifi, d’une table de nuit avec coffre, d’un lève personne fixé au plafond ergonomique et d’une petite salle de bains combinant notamment un lavabo personnel,

Dans les chambres des patients, l’attention s’est portée sur l’optimisation de l’espace, la lumière et la climatisation, ainsi que le confort d’entretien et d’utilisation. C’est ce qui explique les chaises supplémentaires contre le mur, la table rabattable, la fenêtre équipée d’un écran et le sol en PVC. Les couleurs de la paroi font oublier qu’on est dans un hôpital.

Vue sur le service des soins intensifs. Les chambres des patients se trouvent en face des postes de soins, et sont donc rapide-ment accessibles. Les parois vitrées des chambres facilitent le contrôle visuel.

Aux soins intensifs, les patients ne sont plus dans une grande salle aux lits séparés par des rideaux. Des chambres indivi-duelles bénéficiant d’un équipement complet garantissent intimité, calme et confort.

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• Sols: sols PVC, Tarkett• Menuiseries intérieures: portes pare-feu, Theuma• Chauffage: trois chaudières à gaz existantes de 1200 kW chacune, Viessmann• Ventilation: pulsion et extraction, Gea Happel• Pare-soleil extérieurs: Solscreen, Winsol• Éclairage à détecteurs de présence, Zumtobel • Contrôle des accès entrée/par service: parlophonie Pantel, ITS Telecom; lecteur de badges, Syntegro• Toilettes visiteurs: toilettes suspendues et lavabos, Keramag; chasses d’eau, Geberit; lavabos ronds, Ideal Standard et Duravit; robinets, Grohe.• Chambres patients: meubles en HPL, Resopal; éclairage, Zumtobel; revêtement de sol en PVC, Tarkett; lits, Haelvoet; élévateurs de plafond, Arjo; accessoires ergonomiques (poignées, sièges de douche), Hewi; sonnettes d’alarme, Televic; toilettes suspendues, Keramag; chasses d’eau, Geberit; tablettes de lavabo, Keramag; lavabos ronds, Ideal Standard et Duravit; robinets, Grohe

Construction neuve et transformation bloc 8

Généralités• Superficie: 12.222 m²• Durée des travaux: août 2006 - octobre 2009 (phase 1); novembre 2010 - mars 2013 (phase 2)• Coût (construction, techniques, aménagement médical civil, environnement): 17.922.066 euros (phase 1); 9.737.586 euros (phase 2)

Entrepreneurs• Gros œuvre: Knippenberg• Menuiseries extérieures: Dilien Metaalwerken (phase 1);

FIChE proJET

Généralités• Maître de l’ouvrage: Sint-Trudo Ziekenhuis, Saint-Trond• Plan d’ensemble, architecture, aménagement d’intérieur, environnement: Boeckx architecture & engineering• Stabilité et techniques: De Klerck Engineering• Coordination sécurité: Advies- en studiebureau Thielemans

rénovation bloc 7

Généralités• Superficie: 26.002 m²• Durée des travaux: mars 2010 - octobre 2012• Prix: 6.300.000 euros

Entrepreneurs• Gros œuvre et finition: Reynders Bouw• Sanitaires et climatisation: Imtech Projects• Électricité: Vanderhoydoncks• Mobilier fixe: Alcomel• Rideaux de séparation des lits: Servio Projects• Signalisation: Labyrint

Matériaux et équipement• Murs intérieurs: parois de plaques de plâtre, Gyproc – Isolation, Isover• Plâtres: MP 75, Knauf• Plafonds: plafonds plats à panneaux larges (couloirs): XL - module 300, LCC; plafond en laine de roche: Fibral - Royal - Hydroclean 52, Rockfon

Hôpital Sint-Trudo

une douche (assise) et un WC. Pour garantir le respect de l’intimité, le flux des visiteurs et celui des transferts de patients vers les ser-vices médico-techniques sont séparés dans la mesure du possible.Les postes infirmiers sont systématiquement implantés de manière à pouvoir s’occuper de deux services lors des coups de feu. Le partage des collaborateurs administratifs permet de prendre les visiteurs beaucoup plus facilement en charge, ce qui réduit le seuil d’accès. Les soins intensifs constituent une exception. Au lieu des habituels rideaux de séparation, on y a opté pour de véritables chambres où tout l’appareillage est à portée de main grâce à des fixations de plafond

flexibles.Le contrôle des accès par badge, clé ou code garantit qu’aucun visiteur indésirable ne pé-nètre là où il n’a rien à faire, ni que des visi-teurs continuent à traîner dans les services après les heures de visite, tandis que les as-censeurs de service restent réservés aux uti-lisateurs adéquats. Bien entendu, les portes sont reliées au central d’alarme, tout comme la totalité des ouvertures donnant sur l’exté-rieur, et se déverrouillent d’elles-mêmes en cas d’évacuation. Il est facile d’entrer durant les périodes autorisées, et de sortir lorsque c’est nécessaire.

_____________________ www.sint-trudo.be

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Couwenberg en Schellens (phase 2)• Finition: Driesen (phase 1); Jansen Finishings (phase 2)• Sanitaires: Imtech Projects • Climatisation: Ondernemingen Van Den Briele (phase 1); Imtech Projects (phase 2)• Électricité: Detech (phase 1); Vanderhoydoncks (phase 2)• Planchers et sols durs: A. Keulen• Peinture et autres sols: Van de Kerkhof• Mobilier fixe + aménagement salles: Alcomel• Rideaux de séparation des lits: Servio Projects• Signalisation: Labyrint• Environnement: Kumpen

Matériaux et équipement• Système de construction: armature béton• Brique de parement: Kesseltse Klampsteen module 50, Nelissen• Autres revêtements de façade: béton architectural, Elbeton, plaques aluminium ondulé, Aluform• Menuiseries extérieures: profils aluminium CS 77, Reynaers• Vitrage: ACS Glass (double vitrage clair Planibel Clear – Argon – Planibel Top N; double vitrage clair revêtement une face Stratobel – Argon – Planibel Top N; double vitrage clair revêtement double face Stratobel - Argon - Stratobel Low)• Toiture: revêtement bitume Ventirock 3 - Sopragum techno 4C, Soprema; isolation PIR Ecotherm Topline BG, Ecotherm; pare-vapeur en bitume armé V4 Sopraglass, Soprema• Isolation: murs cave Styrosol 300, Styrosol; parois Mupan façade épaisseur 70 mm, Isover• Murs intérieurs: murs creux intérieurs Porotherm thermobrick, Wienerberger; parois intérieures en plaques de plâtre, Knauf; parois des gaines blocs de plâtre Isomur

• Plâtres: plâtre à projeter monocouche LP33 X Plus, Plâtres Lambert• Plafonds: plafond plat à panneaux larges couloirs, Hunger Doublas; plafond en laine de roche Royal et Hydroclean 52, Rockfon• Sols: dalles Chromtech / 1.0, Floor Gres; PVC, Forbo (phase 1) et Tarkett (phase 2).• Menuiseries intérieures: portes pare-feu, De Coene• Ascenseur: Coopman Liften• Chauffage: trois chaudières à gaz existantes de 1200 kW chacune, Viessmann• Ventilation: pulsion et extraction, Gea Happel• Pare-soleil extérieurs, Boflex• Éclairage + éclairage à détecteurs de présence, Zumtobel• Contrôle des accès entrée/par service: lecteur de badges, Syntegro; parlophonie Pantel, ITS Telecom• Portes coulissantes automatiques: Besam• Toilettes visiteurs: toilettes suspendues et lavabos, Keramag; chasses d’eau, Geberit; lavabos ronds, Ideal Standard et Duravit; robinets, Grohe.• Chambres patients: meubles en HPL, Resopal; éclairage, Zumtobel; revêtement de sol en PVC, Forbo (phase 1) et Tarkett (phase 2); lits, Haelvoet; élévateurs de plafond, Arjo; accessoires ergonomiques (poignées, sièges de douche), Hewi; sonnettes d’alarme, Televic; toilettes suspendues, Keramag; chasses d’eau, Geberit; tablettes de lavabo, Keramag; lavabos ronds, Ideal Standard et Duravit; robinets, Grohe• Équipement service central de stérilisation: Getinge• Salles d’opération: tubes fluorescents, Zumtobel; scyalitiques led, Maquet, planchers conducteurs, Tarkett; finition murale HPL, Resopal; plafond en laine de roche avec couche de finition hygiénique Hydroclean 52, Rockfon

Un plan d’ensemble évolutifTous les travaux sont à présent terminés, mais le plan d’ensemble continue à évoluer. Le service des urgences, par exemple, reste relativement à l’étroit. On cherche aussi un endroit adéquat pour la cuisine, car la directrice technique Doris Eder veut que dans cinq ans, tous les repas pour les patients, le personnel, les visiteurs et les patients dialysés soient cuisi-nés sur place et non plus sur le campus de la Rummenweg, où le personnel de l’Hôpital Sint-Trudo les prépare actuellement. « En faisant préparer les plats dans l’hôpital propre-ment dit, on a un meilleur contrôle sur la qualité. Une bonne nourriture est non seule-ment indispensable au processus de guérison, mais elle constitue aussi pour les patients un critère déterminant de la qualité d’un hôpital. Que l’on séjourne à l’hôtel, en maison de retraite ou à l’hôpital, on reste toujours un hôte et on tient à être traité le mieux possible. Les patients ont généralement confiance dans les soins de santé, mais la cuisine d’hôpi-tal a mauvaise réputation et est dès lors examinée d’un œil extrêmement critique. Nous voulons faire évoluer les choses. Pourquoi ne pas offrir, par exemple, des plats à base de produits régionaux?

Vue du complexe de l’Hôpital Sint-Trudo

à Saint-Trond.

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Rédaction: Colette Demil et Staf Bellens - Photos: Boeckx architecture & engineering et Kristel Smeyers / Hôpital Sint-Trudo

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Boeckx architecture & engineering: « Un hôpital est un puzzle complexe »Un tiers des quelque 70 hôpitaux de Flandre sont clients chez Boeckx architecture & enginee-ring, qui est désormais aussi actif en Wallonie. Sous quel angle envisage-t-il un projet dans le secteur des soins de santé? Serge Lefevere: « Un hôpital est un puzzle complexe. Il doit être fonctionnel, y travailler doit être agréable pour le personnel, il doit être attrayant pour le pa-tient et obtenir de bons résultats en matière de coût total de cycle de vie. Compte tenu des restrictions budgétaires, aucune direction d’hôpital ne peut se permettre d’employer dans un service plus de personnel que le strict nécessaire. Les distances, l’organisation, la compa-cité et l’emplacement des services interdépendants sont donc des éléments essentiels. Les soins de santé constituent un métier en pénurie. La direction doit être en mesure d’attirer les soignants et de les retenir grâce à un environnement de travail agréable. Les patients choisissent leur hôpital en tenant compte de la chambre, de l’ambiance, de la nourriture, du service... Le fait qu’un investissement soit amorti plus ou moins vite dépend aussi du choix des techniques et des matériaux, ainsi que de la durabilité du concept d’ensemble. »Comment traduire tous ces critères dans la pratique? « L’architecture des soins de santé doit dériver d’un evidence based design. Cela signifie qu’il faut pouvoir soutenir les faits à l’aide de chiffres. Prenons la satisfaction des patients. Certaines choses peuvent être mesurées. Combien de temps un patient passe-t-il en salle d’attente lorsqu’il doit subir un examen donné? Peut-il actionner lui-même le pare-soleil à partir de son lit si le soleil est trop vif? Il en va de même pour les soins. On peut filmer des infirmières pendant leurs activités les plus courantes, leur donner un podomètre. On obtient parfois des résultats surprenants. Par exemple, les architectes ont tendance à adosser les chambres à cause des gaines techniques. Dans les hôtels, ce n’est pas un problème, mais dans un hôpital, cela oblige les infirmières à contourner un lit dans la moitié des cas parce que la salle de bains se trouve du mauvais côté. Si l’on mesure tout cela et que l’on parvient à expliquer les différences entre deux hôpitaux, on peut aussi intervenir. Ces questions ont fait l’objet de nombreuses études, principalement universitaires, notamment aux USA. Il s’agit donc de les lire et de les adapter en fonction de notre situation spécifique. Bien entendu, du fait de la complexité, il reste encore pas mal de chemin à parcourir. Tous les critères énumérés s’appliquent également aux centres de soins résidentiels. » ____________________________________________________________ www.boeckx.be

L’an dernier, l’Hôpital Damiaan (Ostende) a ouvert ses portes. Boeckx architecture & engineering s’est occupé de l’architec-ture. Le concept est caractérisé par les deux blocs de soins identiques en forme de T, l’avant avec l’hôpital de jour et le bloc technique qui se raccordent aux bâtiments existants rénovés. Toutes les chambres donnent au sud, généralement sur l’environnement du Parc Léopold. La diversité des couleurs et des matériaux permet d’estomper la taille imposante de l’ensemble.

En 2014, Boeckx architecture & engineering devrait avoir terminé Ter Deinsbeke, une construction neuve de remplacement pour un centre de soins résidentiels de 127 chambres, six chambres pour séjour de courte durée, un centre de soins de jour pour quinze personnes et un centre local de services. Le nouveau complexe occupe le même site que la maison de repos du CPAS actuelle, démolie après le déménagement de ses occupants.

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Boeckx architecture & engineering a signé l’agrandissement et le réaménagement de l’hôpital Jan Yperman à Ypres. Dans la prolongation du sas d’entrée, une nouvelle aile de sept étages a vu le jour. Un volume plus bas a pris place à côté pour abriter notamment les urgences, le bloc opéra-toire, les soins intensifs et le laboratoire. Un socle de deux étages héberge les services du personnel et la technique. Chaque partie a été revêtue d’une façade en béton de couleur différente.

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Les cinq lauréats sont un concept de centre de soins résidentiels à Saint-Trond mettant l’accent sur les besoins locaux en matière d’habitat et de soins, un site de soins résiden-tiels dans le centre du village de Grand-Bi-gard, un projet de soins total à Courtrai accordant une attention particulière à la démence juvénile, une nouvelle forme de soins résidentiels à petite échelle à Geel pour, notamment, l’accueil des personnes âgées handicapées et des patients psychiatriques, et un master plan pour les soins palliatifs à Wuustwezel. Pour leur mise en œuvre, tous les projets-pilotes, qui représentent un total de 335 lits, bénéficieront de l’encadrement d’un régisseur et de plusieurs experts. Ils de-vront être prêts au plus tard fin septembre, avec une définition du projet incluant l’inno-vation visée et le programme. Trois équipes seront ensuite désignées pour chaque pro-jet. En avril prochain suivra la réalisation de l’avant-projet, avec l’attribution du marché de construction, à chaque fois, à l’une des trois équipes affectées à chaque projet. Après réalisation du projet définitif, la mise en œuvre pourra commencer, sans doute à partir de fin 2014.

Innovation dans l’offre de soinsA Saint-Trond, le projet-pilote porte sur la ré-alisation d’un concept de soins résidentiels sur le site de Sint-Anna et d’une stratégie de chaîne pour la ville. Le porteur d’initiative,

l’hôpital Sint-Trudo, espère faire office de fa-cilitateur des infrastructures de soins grâce à des accords de coopération avec des acteurs dans les domaines du bien-être, des soins résidentiels et des soins à domicile. Pour ce qui est du caractère innovant, l’accent est mis sur l’habitat tout au long de la vie, le mélange des fonctions ‘soins résidentiels’ et publique, et la relation avec le voisinage et les alen-tours. Les pistes de réflexion incluent aussi un éventuel mélange de soins résidentiels et de logement privé.Le projet-pilote sur un ancien site d’entre-prise à Grand-Bigard porte sur la réalisation d’un projet de soins de santé intergénéra-tionnel où plusieurs générations pourraient continuer à cohabiter le plus longtemps pos-sible, soutenues par des soins personnalisés et à la demande. En complément, le porteur privé de l’initiative C.V. Peka veut mettre des services (de soins) à la disposition des habi-tants et des demandeurs de soins des envi-rons. Éventuelles fonctions supplémentaires sur le site: une bibliothèque, une salle poly-valente, une pétanque indoor et un parking partiellement souterrain. Le projet-pilote dans le centre de Courtrai comprend notamment la rénovation et l’in-tégration de deux appartements protégés et la construction d’une nouvelle infrastructure

de soins résidentiels autour d’un parc. L’asbl De Korenbloem voudrait y réaliser un projet de soins total insistant sur la démence juvé-nile et une intrication intensive du centre de soins avec le voisinage. La construction d’un centre de connaissances pour la démence précoce, incluant la fonction d’habitat, rési-dentielle et de soins, peut créer de nouvelles perspectives. On prévoit aussi une construc-tion neuve pour les résidents soignés pur un AVC ainsi qu’un centre de jour pour per-sonnes démentes. L’habitat autonome tout au long de la vie est an centre du projet, avec un support de la part du prestataire de soins. Ce concept privilégie l’aspect logement, ce qui explique les espaces individuels ayant leur propre porte d’entrée et numéro de mai-son, les soins étant à portée de main et sur appel (séjour court, accueil de nuit, accueil de crise, transport des moins-valides, centre de jour, bénévoles, coordinateur des soins…) Pour renforcer la cohésion sociale, l’asbl veut travailler avec divers acteurs du voisinage: écoles, magasins de proximité, crèches, bou-langer, coiffeur, mutualité, centre paroissial. Le moteur de ce projet pilote est l’asbl Astor, une initiative de l’architecte Michiel Verhae-gen (partenaire chez Osar Architects) et du docteur Van den Bergh, en partenariat avec l’hôpital psychiatrique public et l’institut

Un habitat de qualité à petite échelle est au cœur de ce projet présenté par l’asbl Astor, une initiative de l’archi-tecte Michel Verhaegen (partenaire de Osar Architects) et du Dr Van den Bergh en collaboration avec l’hôpital psychiatrique public (OPZ) et l’Institut médico-pédago-gique (MPI) de Geel. Cinq projets-pilotes

pour les soins de santé

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Hôtel de soins

Vieillissement actif

Centre communautaire

Crèche

Habitat collectif pour pensionnés et jeunes prestataires de services (Freiburg)

Écoles

CPAS

Maisons de repos

Maison Cicindria

Médecins généralistes

Dentistes

Pharmaciens

Opticiens

L’an dernier, le ministre flamand du Bien-être Jo Vandeurzen et le Maître-architecte flamand peter Swinnen ont lancé un appel à projets pour cinq projets-pilotes présentant une approche innovante en matière de soins de santé, d’architecture et de développement du

territoire. parmi les trente dossiers déposés, le jury vient de sélectionner les cinq projets-pilotes qui seront mis en œuvre ces prochaines années..

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médico-pédagogique de Geel. Le cœur du projet est le développement d’une typologie de logement pour une résidence de qualité à petite échelle pouvant convenir à plusieurs groupes-cibles et réalisable sans subsides publics. On dit souvent des petits projets qu’ils sont inabordables; c’est un préjugé auquel les porteurs de l’initiative souhaitent tordre le cou. Selon eux, la construction compacte est moins chère grâce à sa super-ficie réduite, son prix moins élevé au mètre carré et la facture énergétique réduite. Pour le prouver, ils veulent réaliser 90 unités de logement dans un centre de soins résiden-tiels et 100 logements assistés répartis sur plusieurs sites. Pour l’étude, Astor a fait appel à l’Université de Leuven, à Asro, au VITO et à Osar Architects. Leurs résultats fourniront des renseignements précieux pour la législation existante, les méthodes de construction et les mécanismes de financement.Un des objectifs de l’asbl Coda, à Wuustwe-zel, est d’innover dans les soins palliatifs en développant le plan d’ensemble soins et in-frastructure et en réalisant un centre ouvert et accessible. Aujourd’hui, l’infrastructure de l’asbl inclut l’Hospice Coda (lits palliatifs), le centre de jour Coda (centre de jour pour palliatifs), le Réseau Soins palliatifs Campine du Nord et les soins de deuil Coda. A côté

gement et aux soins. Les projets pilotes sé-lectionnés doivent y apporter une réponse, notamment grâce à l’intégration dans le tissu social où les soins sont associés à d’autres programmes, peut-être en milieu urbain. Une dynamique différente peut émerger par l’association ou l’intégration d’autres fonc-tions sur le site de la résidence de soins ou dans son voisinage immédiat (par exemple, habitations d’aide et autres, commerces, loisirs, horeca, culture, crèches, bureaux...). Cela s’applique également à l’approche de l’aspect «habitat» dans les centres de soins. L’expression maison de repos et de soins exprime que les termes maison et soins ont une valeur équivalente. Le verbe habiter im-plique avoir un endroit à soi où on peut se sentir à la maison, où être soi même et garder son identité. Par conséquent, il est important de retirer les maisons de repos et de soins de l’atmosphère du secteur hospitalier (aussi à l’égard de son aménagement) et d’y convier davantage le monde extérieur normal. Qui-conque doit se tourner vers la maison de repos dans une ultime étape très difficile ne peut pas sentir que sa vie s’arrête là. Au contraire.

______________www.pilootprojectenzorg.beRédaction: Colette Demil

Dans le projet «Campus Sint-Anna », la fonction de soins résidentiels se retrouve parmi de nombreuses activités publiques.

d’une innovation dans les soins palliatifs, on cherche à créer des partenariats avec le CPAS, le centre de soins résidentiels voisin, les soi-gnants du voisinage et le secteur gériatrique.

Environnement multifonctionnelL’appel à projets-pilotes est né de la prise de conscience qu’il faut non seulement plus de places, mais aussi une nouvelle approche et interprétation des centres de soins résiden-tiels pour l’avenir. La Flandre compte désor-mais 1.175.875 personnes de plus de 65 ans mais en 2020 il y en aura 200 000 de plus. Le Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) estime qu’environ 20 000 logements supplémentaires de soins seront nécessaires d’ici 2025, soit 1134 unités de plus par an. Il ne suffit pas d’augmenter le nombre de mai-sons de repos et de soins. Le développement d’une offre de vie différenciée (avec soins) s’impose. Elle peut comprendre, p. ex. des concepts réfléchis et innovants pour conti-nuer à vivre chez soi avec de l’aide et mener une vie normale, des résidences-services, des maisons kangourou et diverses formes d’ha-bitations de groupe.

A l’avenir il y aura plus, mais aussi et surtout d’autres personnes âgées ayant des besoins plus nombreux et différents quant au lo-

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Au sein de sa division Building & Construc-tion, Vink propose une vaste offre de vitrages, revêtements de façades et aménagement matériel et d’intérieur. La gamme de ce spé-cialiste des plastique incluait déjà plusieurs panneaux de revêtement mural, mais à la lumière des nouvelles normes européennes pour les panneaux de revêtement d’intérieur ‘B,s1-d0’ et de la nouvelle norme EN13823, elle s’enrichit aujourd’hui d’un nouveau venu.

Encore plus résistant aux chocs« Il s’agit d’un mélange unique de polycar-bonate et d’ABS, qui renforce encore la résis-tance du matériau aux chocs », explique Luc Tobback, Product and Market Manager de Vink sa. « Le produit a été récemment testé et approuvé par Warrington Fire, et il répond à la nouvelle norme anti-incendie. Le maté-riau, qui est issu de l’univers ferroviaire et de l’aéronautique, présente une surface légère-ment structurée et une épaisseur de 1,5 mm. Il peut se poser à même le mur et se plier à froid. Dans un environnement de soins,

il se prête particulièrement bien comme revêtement antichoc pour les couloirs, les chambres des patients et les locaux utilitaires (cuisines ou salles logistiques). Vink fournit aussi la colle correspondante (Prestex) pour coller les panneaux sur divers supports. Cette nouvelle solution empêche d’éventuelles détériorations causées par des fauteuils roulants, des lits d’hôpital ou des chariots de transport; elle peut également garnir les portes. Il est important que nous commer-cialisions cette innovation – dans diverses couleurs et textures – dès maintenant sur le marché et que nous la présentions aux archi-tectes. C’est aujourd’hui que l’on conçoit les projets des soins de demain, lorsque la nou-velle norme anti-incendie plus stricte devra être appliquée. »

homogène, antibactérien et facile à entretenirVink, spécialiste des plastiques, est présent depuis des années dans le secteur des soins de santé (et principalement les hôpitaux)

avec son Solid Surface Kerrock. Ronny Kor-thout, Product Manager Kerrock & Interior Products Vink sa: « L’ingrédient de base du Kerrock est un matériau composite fait pour 2/3 d’hydroxyde d’aluminium (un minerai naturel) et de 1/3 d’acrylate avec pigments. Dans le secteur des soins de santé, environ 95% des applications optent pour le blanc, qui permet de très nombreuses combi-naisons. Le matériau est imperméable aux liquides et résiste bien aux produits d’entre-tien et chimiques. Il est facile d’enlever les éventuelles taches ou dégâts. Tout comme nos autres matériaux Vink Solid Surface, le Kerrock est antibactérien et très hygiénique. Sa pose est parfaitement homogène, ce qui permet de l’utiliser pour les grandes tables de travail (lavabos, bacs de rinçage…), mais aussi les douches à niveau et les salles hu-mides. On peut parfaitement l’employer pour créer des structures aux bords arrondis afin de faciliter l’entretien. Cette application concerne principalement les grands bureaux d’architectes et d’étude ayant leurs propres

Un nouveau panneau de revêtement conforme à la nouvelle norme anti-incendie

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Avec le Solid Surface ‘Kerrock’, Vink est l’un des pionniers du projet proF (voir encadré), qui travaille sur la chambre d’hôpital du futur. Et lors du congrès de la VTDV, Vink

créera la surprise en présentant un nouveau panneau mural en polycarbonate et ABS répondant à la nouvelle norme anti-incendie EN13823 pour les établissements de soins.

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architectes d’intérieur, et actifs dans l’univers hospitalier. En option, le Kerrock+, une version avancée, est même bactéricide et convient aux appli-cations en salles d’opération et clean rooms. Cette gamme est elle aussi disponible dans toutes les couleurs standard, mais c’est sou-vent le blanc qui est retenu.

outdoor Wall Cladding de VinkLes bâtiments du secteur des soins de santé d’aujourd’hui et de demain sont devenus des lieux de rencontre où l’on séjourne pour une

durée plus ou moins longue; ils doivent avoir une structure ouverte, un aspect innovant et un caractère contemporain. « Pour répondre à ces critères, Vink a cherché des produits résistant à l’usure du temps, et permettent à l’architecte de créer une ambiance à part. La gamme inclut actuellement les panneaux

composites Steni et Larson, le Kerrock que nous venons de présenter, les panneaux modulaires en polycarbonate Vink et les pan-neaux Trespa Meteon », précise Peter Luyten, Market Manager Building & Construction chez Vink sa.

Un revêtement de façade au look & feel contemporainVink a aussi donné un coup de neuf à son site internet, qui a gagné en convivialité. Sa gamme de revêtements de façade se pré-sente avec un look & feel contemporain.

En cliquant sur les photos, le visiteur peut accéder aux spécifications techniques des produits. « Le revêtement de façade joue un rôle important pour définir l’aspect d’un immeuble. Dans la construction, c’est un seg-ment qui connaît une forte croissance. Que ce soit pour des constructions neuves ou

Vink & proFVink compte parmi les pionniers du projet PRoF, pour lequel il fournit l’équi-pement des salles sanitaires, le Solid Surface Kerrock® étant utilisé pour les parois et les sols des douches, les sols des salles de bains ainsi que les élé-ments des lavabos et éviers. Pour ce projet, Vink fournit l’équipement des cuisines et salles de bains et utilise le Solid Surface Kerrock® pour les plans de travail, les panneaux des tables et les ta-blettes sanitaires. Kerrock permet d’ob-tenir un ensemble homogène et har-monieux dans lequel tous les raccords d’angles présentent un petit rayon: très hygiénique tout en étant facile à entre-tenir et esthétique. La teinte standard utilisée pour le PRoF 2.0 est Arctic White, mais Kerrock est disponible en plus de 80 coloris.

pour des rénovations, on privilégie de plus en plus les revêtements de façade pour des raisons fonctionnelles et/ou esthétiques. Afin de répondre à la demande croissante de ma-tériaux intéressants, fonctionnels, durables et attrayants pour ce type d’applications, nous avons actualisé notre assortiment de revête-ments de façade et sommes aujourd’hui en mesure d’offrir une gamme contemporaine et variée », conclut Peter Luyten.

_________________________ www.vink.be

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Il semble que le regain d’attention vis-à-vis des environnements adaptés aux personnes démentes aille de pair avec le recul des salles de snoezel. Le snoezel consiste à immerger la personne démente dans une diversité de stimuli physiques agréables en vue de l’aider à se détendre ou à redevenir plus active face à son environnement. Il se pratique notam-ment dans une salle spécialement aménagée à cet effet. Bien que la technique soit efficace pour certaines personnes, l’utilisation de ces salles spécialisées tend à se raréfier. Au-jourd’hui, la création d’un environnement ac-cueillant pour les personnes démentes tend à prévoir un potentiel adéquat de détente et de calme afin d’intégrer des éléments stimu-lants qui invitent le résident à participer et à s’occuper activement.

Confort des sens Lorsque les soignants doivent accompagner les résidents en salle de snoezel pour ‘faire baisser la pression’, c’est le signe qu’une mo-dification de l’environnement s’impose. Le confort acoustique est la première condition clé pour garantir le calme, dans la mesure où les personnes démentes ont du mal à inter-préter les bruits, et où il leur est de plus en plus difficile de les filtrer. Les bruits contri-buent considérablement aux tensions que la personne risque d’accumuler durant la jour-née, et qui finissent par susciter de l’agitation.

Une bonne isolation sonore entre les salles, la limitation des bruits de contact par le choix de matériaux adéquats, et la réduction de la résonance demandent donc une attention particulière.

Un jeu de contrastes réfléchiMais le confort visuel contribue lui aussi à une meilleure compréhension de l’environ-nement, et donc au calme. Les problèmes visuels qui surviennent avec l’âge - besoin beaucoup plus important de lumière, di-minution de la différenciation des couleurs froides (surtout le bleu), baisse de l’acui-té visuelle et perception plus difficile des contrastes - s’accentuent encore en cas de démence (surtout d’Alzheimer) et sont souvent sous-estimés. Au lieu d’utiliser des couleurs en fonction de l’ambiance, il est im-portant de réfléchir à des contrastes qui font ressortir certains éléments (porte des WC, mobilier, tableaux…) que le résident doit pouvoir distinguer, et en estompent d’autres (portes de services, matériaux). A un niveau plus élevé, on crée un schéma d’arrière-plan en instaurant des unités bien distinctes et en donnant, par exemple, une fonction spécifique unique aux armoires: vi-trine pour la vaisselle, étagère réservée aux livres, armoire contenant uniquement des jeux de société... Sur la table du salon ne se trouvent, à côté d’une éventuelle plante,

que des magazines, de préférence empilés (ou dans un porte-journaux). Comme on le voit, l’environnement adapté aux personnes démentes n’est pas pauvre en stimuli, mais tout simplement bien structuré et facile à interpréter.

participationLa création d’un environnement confortable pour les sens est essentielle mais pas suffi-sante. Car si l’espace n’est pas interprété de manière intelligente, il risque de devenir très morne, ce qui pourrait provoquer parmi les résidents soit un repli sur soi, soit une forte agitation due à l’ennui. Le tableau de la dé-mence augmente alors au-delà de ce que l’on peut prévoir sur la base de la maladie et des dégâts cérébraux.

Lorsqu’un environnement laisse suffisam-ment de liberté de mouvement, incite à l’ex-ploration et à l’activité, et stimule les contacts interpersonnels, on voit que les personnes démentes ont non seulement plus d’oc-casions de rester en prise avec leur propre identité, mais peuvent également se montrer aux autres. La résidente qui fait la vaisselle ou empile des objets quelque part montre qu’elle souhaite voir sa maison en ordre et apprécie la reconnaissance qu’elle en tire. Ce qu’une personne trouve important reste sou-vent inexprimé suite à l’augmentation des difficultés liées à la locution, mais persiste longtemps de façon implicite dans le com-portement, à condition que l’environnement présente suffisamment d’occasions de le faire. Les soins peuvent prendre cet élément en compte et devenir plus personnalisés.

Construction et démence Aménagement de l’infrastructure

Un séjour pouvant être perçu comme ‘adéquat’ au CSR De Wingerd (Leuven)

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Utiliser l’environnement de façon adéquate et autonomeUn environnement différencié présuppose d’attribuer aux divers éléments de l’espace une fonction spécifique qui les caractérise. Nous avons déjà parlé de cet élément en évoquant le plan, mais il doit se prolonger expressément au niveau de l’aménagement. L’objectif est que la personne démente per-çoive son environnement comme ‘adéquat’. Des recherches ont permis de constater qu’un environnement se rapprochant de ce que l’on a connu durant sa vie permet de l’utiliser de manière adéquate et autonome. C’est l’attachement au foyer qui s’exprime. Si la personne perçoit effectivement son envi-ronnement comme un espace d’habitation et non, par exemple, comme une salle d’at-tente, il y a plus de chance qu’elle soit ‘chez elle’. Il faut donc conserver la relation habi-tuelle entre cuisine, salle à manger et salon, ce qui ne signifie pas que le mobilier et la décoration doivent être vieillots.

Éviter les espaces polyvalentsA mesure que le groupe de résidents aug-mente, d’autres salles peuvent être ajou-tées. Plusieurs salles ayant la même fonction portent à confusion, mais on peut amé-nager plusieurs coins-salon ayant chacun leur caractère propre dans un grand séjour, axés par exemple sur un écran (pas de télé-vision…) ou sur la vue extérieure. On peut aussi envisager des espaces d’activités plus spécifiques, bien que nous défendions une fonction et un aménagement très distinctifs (salle de musique, atelier, véranda avec bacs de plantes…). Mieux vaut en effet éviter la polyvalence. Pour le reste, des éléments plus petits – bureau, bibliothèque, œuvres d’art, aquarium, emplacement pour animaux do-

mestiques – peuvent inciter à l’exploration et à l’activité tout en faisant office de catalyseur pour les contacts humains.

La fonction des couloirs et des coins-salonDes couloirs et coins-salon aménagés de manière différente ont aussi une fonction importante. La différenciation contribue également à fournir les points de repère nécessaires. En effet, les couloirs font par-tie intégrante de l’environnement de vie; ils constituent un recours pour les résidents qui souhaitent chercher – seuls ou accom-pagnés - un niveau de stimulation qui leur correspond mieux. Nous savons qu’il y a da-vantage de contacts interpersonnels dans une communauté offrant suffisamment d’occasions de se retirer, y compris en ayant la possibilité de regagner sa propre chambre. Les couloirs jouent donc un rôle important dans l’équilibre entre convivialité et intimi-té, surtout lorsque la sobriété de la salle de séjour n’y contribue pas suffisamment. Plus important encore que l’aménagement des

salles de séjour: on veillera, en différenciant les couloirs et les coins-salon, à rester suffi-samment proche de la normale et à ne pas chercher trop loin. En revanche, il est pos-sible de les rendre attrayants en y installant d’anciennes photos ou cartes, des œuvres d’art ou des posters, etc.

pour conclureDans ces deux articles, nous avons abordé plusieurs éléments cruciaux pour la créa-tion d’un environnement adapté aux per-sonnes démentes. Il va de soi que ceux-ci ne peuvent prendre toute leur valeur que si l’ar-chitecture et l’aménagement sont suffisam-ment proches de la vision qui en inspire aussi le fonctionnement. L’environnement maté-riel devient alors un levier pour des soins de qualité.

Dans le précédent numéro de TechCare, vous avez pu découvrir comment l’architecture du centre de soins résidentiels peut contribuer activement à la qualité de vie du résident atteint de démence. Aujourd’hui, nous allons voir comment l’aménagement de

l’infrastructure peut elle aussi l’améliorer. principe de base: rendre l’environnement plus facile à gérer, et offrir la possibilité de mener une vie aussi proche de la normale que possible.

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Point d’arrivée et ancrage pertinent au CSR Sint-Elisabeth (Hasselt)© P

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Co-auteur Patrick Verhaest travaille à l’asbl Expertisecentrum Dementie Vlaanderen.

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La biotechnologie, pour un assainissement intelligent des établissements de soins

L’utilisation de micro-organismes remonte à plusieurs siècles et s’étend à diverses activités industrielles, y compris le traitement de l’eau. Mais l’idée d’y recourir pour réaliser un travail utile dans les immeubles est relativement neuve. « La qualité du milieu intérieur

est notre spécialité. Les micro-organismes peuvent contribuer à assainir tous les immeubles, y compris les établissements de soins », explique Koen De Koster, Managing partner de Bioorg.R

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Avec Metatecta, Koen De Koster a créé en 1998 une entreprise qui, avec le principe d’équilibre biologique (BioBalance), fournissait l’infrastructure scientifique pour l’utilisation de la biotechnologie dans notre environne-ment interne. BioOrg est la nouvelle appli-cation produit qui concrétise le principe du bio-équilibre dans les bâtiments. A l’heure ac-tuelle, Metatecta (Kontich) englobe des acti-vités de recherche, technologiques et de bre-vets. « BioOrg est une technologie accessible qui permet d’équilibrer les micro-organismes dans notre environnement de vie. Lorsque cet équilibre est perturbé, des problèmes visuels, olfactifs et microbiologiques peuvent surve-nir. Les problèmes visuels résultent souvent du déséquilibre microbiologique dans un immeuble. Dans les vestiaires, les douches et les locaux sanitaires, par exemple, on constate souvent la présence de salissures tenaces provoquées par des organismes indésirables comme des moisissures. A côté de l’aspect visuel, le facteur olfactif – qui se traduit par la présence d’odeurs désagréables – peut pro-voquer des plaintes et des maladies diverses. Des recherches scientifiques poussées ont

démontré que les facteurs microbiologiques dans les immeubles ont une influence sur la santé des personnes », poursuit De Koster. Son partenaire et associé, Filip Willocx, docteur et ingénieur en sciences biologiques, s’occupe de recherche (notamment sur des projets de l’IWT) et travaille en étroite collaboration avec l’Université de Leuven sur la bioremédiation.

Nouvelles perspectivesSur la base de ses propres recherches, BioOrg est l’une des premières sociétés au monde à avoir développé un concept considérant un immeuble comme une entité vivante: un ‘building microbiome’. « Grâce à notre bio-technologie brevetée, nous pouvons utiliser une technique naturelle positive pour rendre les environnements intérieurs où vivent les personnes aussi sains que possible. Tectobio-tics est un cocktail d’organismes bénéfiques qui se trouvent partout dans la nature. Pour le composer, nous respectons une proportion de 100:1. Nous nous efforçons d’influencer positivement l’immeuble en y introduisant des micro-organismes susceptibles d’exercer une action assainissante. Ce qui est innovant

dans notre concept, c’est que nous ne tuons pas de bactéries, nous n’utilisons pas de bio-cides: nous adoptons une approche pure-ment holistique. Dans les établissements de soins, il y a souvent déséquilibre au niveau de la présence des micro-organismes. Dans un centre de soins résidentiels, par exemple, les nuisances olfactives sont fréquemment d’origine microbienne », commente Koen De Koster.

« Sec si c’est possible, humide s’il le faut » BioOrg remplace l’utilisation de produits chimiques par des pulvérisateurs 2D, par exemple dans les locaux sanitaires et les ves-tiaires (pulvérisateurs à dos) ou 3D – dans les autres locaux du bâtiment, en utilisant Tec-tobiotics. Sec si c’est possible, humide s’il le faut. « La pulvérisation 2D est une technique semi-humide qui produit de plus grosses gouttelettes. Avec la pulvérisation 3D, les gouttelettes planent littéralement, elles sont si petites qu’elles n’humidifient pas. Cette dernière solution donne de bons résultats lorsque, par exemple, une odeur d’urine per-

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sistante provoque des nuisances olfactives dans un centre de soins résidentiels. Une pul-vérisation 2D régulière aura notamment un effet positif sur les dépôts calcaires, et per-mettra à terme de nettoyer moins souvent. Il va de soi que les salissures importantes de-vront d’abord être éliminées à la machine ou à la main. Par après, les couches adhérentes invisibles dans lesquelles se nichent les par-ticules et les résidus de saleté sont éliminées grâce à notre technique de brumisation, et remplacées par de bons micro-organismes. Les couches adhérentes se détachent spon-tanément des parois, sols, moquettes etc.: c’est ce que l’on appelle l’effet biomatique », précise De Koster.

De l’essai fonctionnel au choix stratégiqueDans la plupart des cas, BioOrg a recours à des applicateurs actifs dans le nettoyage et l’entretien. L’entreprise fournit à la fois les pul-vérisateurs et les produits proprement dits. Dans la plupart des environnements inté-rieurs, on commence par un apport contrô-lé d’organismes dans un seul local – par exemple les sanitaires et les douches – pour traiter ensuite progressivement les autres pièces afin de donner un équilibre biolo-gique à l’immeuble. D’un essai fonctionnel dans une ou plusieurs pièces peut découler un choix stratégique pour l’immeuble tout entier. Dans les environnements de soins de

santé, BioOrg se concentre d’abord sur les chambres des patients, les ascenseurs, les locaux sanitaires et la climatisation.

objectiver et orienter les problèmes d’entretienPour une bonne introduction et une bonne compréhension de la technologie, BioOrg travaille aussi en amont dans le processus de construction, surtout au niveau des ar-chitectes et des bureaux d’études et maîtres d’ouvrage, tant pour le neuf que la rénova-tion. « Si le maître d’ouvrage opte pour notre technologie dès la phase de conception, le cahier des charges peut signaler que l’envi-ronnement intérieur sera aménagé selon les principes de l’équilibre biologique. S’il le sou-haite, nous procédons à un audit préalable du bâtiment qui nous permet aussi d’objectiver la problématique de l’entretien et, à terme, de l’orienter. Nous avons développé une série d’indicateurs qui permettent de le faire. Me-surer, c’est savoir… Un immeuble qui a été traité à l’aide de notre technologie avant sa mise en service peut ensuite être suivi par du personnel d’entretien interne ou externe.

potentiel de croissance dans les soins de santéLes activités de BioOrg touchent les environ-nements les plus divers. La technologie est de plus en plus fréquemment utilisée dans les environnements impliquant les soins de

santé. Un incendie aux urgences de l’Hôpital Saint-Jean (Bruxelles) a provoqué un impor-tant dégagement de fumée, des nuisances olfactives et divers problèmes microbiolo-giques. En effet, le carbone est le substrat idéal pour les moisissures. Après désinfec-tion au peroxyde d’hydrogène, nous avons introduit les micro-organismes. L’Hôpital Sint-Jozef (Malle) a lui aussi fait récemment appel à l’expertise de BioOrg. Mais il existe de nombreux autres projets dans d’autres envi-ronnements. Le géant de la chimie Bayer, par exemple, a fait assainir un immeuble social. Dans les aéroports de Zaventem, de Charle-roi et de Lilles, des locaux sanitaires ont été traités en partenariat avec des entreprises de nettoyage. BioOrg a entièrement assaini un immeuble de la ville d’Anvers resté vide pendant cinq ans et sujet à la formation d’al-lergènes. L’École européenne d’Etterbeek, entrée récemment en service, a également été traitée par Tectobiotics.

_______________________ www.bioorg.be

Koen De Koster, Managing Partner de BioOrg.

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A la recherche du système de distribution de l’eau chaude sanitaire approprié

Le choix du système de distribution de l’eau chaude sanitaire devient de plus en plus important. Avec les réglementations en matière d’énergie et les stratégies pour réduire les émissions domestiques de Co2, le secteur s’intéresse de plus en plus aux systèmes d’eau

chaude sanitaire et à leur rôle potentiel dans la diminution de la consommation énergétique. Tyco Thermal Controls a chargé l’Université technique de Dresde de conduire une étude sur la production d’eau chaude sanitaire et les systèmes de distribution. L’étude a fait une analyse comparative entre un système de recirculation classique et un système de traçage électrique à ruban chauffant autorégulant.

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Knut Bittner, Directeur produits et marketing chez Pentair Thermal Management – avant Tyco Thermal Controls: «Les architectes et les ingénieurs en bâtiment sont obligés à trou-ver des moyens de réduire la consommation énergétique et à garantir que les bâtiments respectent les législations internationales et régionales, de plus en plus strictes. En Alle-magne les dépenses d’approvisionnement en eau chaude représentent ca. 12 % de la consommation énergétique domestique to-tale. C’est pourquoi une régulation efficace de la température de l’eau chaude sanitaire peut avoir un impact important sur la quan-tité totale d’énergie économisée.»

Trouver la solution qui convient Diminuer la consommation énergétique d’un système d’eau chaude sanitaire ne se réduit pas à la baisse de la température de l’eau chaude. Il est nécessaire de tenir compte d’une liste de conditions d’hygiène et de santé, qui garantissent que l’eau est propre à la consommation et qui limitent les choix. Les architectes et ingénieurs doivent considérer le système d’eau chaude dans sa globalité afin d’évaluer les moyens dont ils disposent pour réduire les déperditions

de chaleur. Le choix d’une chaudière plus éco-énergétique constitue un pas en avant dans la bonne direction, mais la majorité de l’énergie de chauffage est perdue dans le système de distribution. Toutes les tuyaute-ries sont bien étanchéifiées et isolées pour réduire les déperditions de chaleur. Il est possible de réaliser des économies d’énergie supplémentaires en choisissant un système de distribution de l’eau chaude sanitaire capable de réduire la consommation d’énergie primaire totale du sys-tème global. L’une des solutions classiques pour compenser les déperditions de chaleur dans le réseau de distribution d’eau consiste à ins-taller un système de recirculation. Basé sur le principe de la « circulation avec retour », ce système vérifie que l’eau chaude circule lentement dans les tuyauteries afin qu’elle soit disponible dès qu’un robinet est ouvert. Pour cette étude, le système de recirculation a été éteint pendant 8 heures d’affilée la nuit.

Un ruban chauffant autorégulant Une alternative au système de recirculation est l’emploi d’un ruban chauffant autoré-gulant. Le ruban est posé en dessous du

calorifuge du circuit unique afin de compenser toute déperdition de cha-

leur et de garantir que l’eau ne descend pas en dessous de la température de main-tien de 55 °C. La technologie autorégulante de ce système de traçage permet d’adapter la puissance de sortie du ruban chauffant à la température du circuit, produisant de la chaleur uniquement aux endroits et aux mo-ments nécessaires. Le système évalué est un système à circuit unique équipé d’un ruban de traçage Raychem HWAT. Afin de garantir que le système était exclusivement réservé au maintien en température de l’eau chaude sanitaire, la puissance de sortie du ruban chauffant était contrôlée par un régulateur, qui autorisait la baisse de la température à la valeur plus économique de 50 °C la nuit.

un ruban de traçage

HWAT

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Au cours des périodes prédéfinies d’utilisation intensive, le ruban chauffant était éteint en raison de la circulation d’eau chaude continue dans les tuyauteries.

Analyse comparative approfondie Lequel de ces deux systèmes est le plus éco-énergétique? La ré-ponse n’est pas évidente et nécessite une approche globale, per-mettant d’évaluer la consommation d’énergie primaire des 2 sys-tèmes. L’étude a considéré le système d’eau chaude sanitaire dans son ensemble et a analysé les interactions entre la source de pro-duction de chaleur, le réseau de distribution d’eau et le comporte-ment de l’utilisateur. Les 3 composantes de tels systèmes peuvent augmenter ou réduire l’efficacité du système global. Les résultats se fondent sur des données recueillies à partir d’une simulation informatique d’une résidence multi famille comprenant 12 habi-tations identiques, chacune composée de 6 pièces chauffées. Le système de production de chaleur constitue l’un des facteurs à prendre en compte lors de toute tentative de définition de l’effica-cité énergétique d’un système de recirculation et d’un système à circuit unique équipé d’un ruban chauffant Raychem HWAT. Les 2 technologies ont été analysées en combinaison avec une pompe à chaleur et une chaudière à condensation. Le comportement de l’utilisateur joue un rôle dans le degré d’efficacité de l’utilisation de l’eau chaude fournie. Les temps d’ouverture des robinets et les volumes d’eau consommés ont aussi été considérés. Le profil global d’ouverture de robinets a été calculé d’après la demande moyenne d’eau chaude domestique (100 litres d’eau/jour).

Avec une chaudière à condensation Les chaudières à condensation remplacent peu à peu les anciens modèles conventionnels. Elles utilisent l’énergie provenant des gaz d’échappement brulants pour préchauffer l’eau froide entrant dans le système. Pour tirer le meilleur parti possible de leur po-tentiel éco-énergétique, il est essentiel de les associer à un sys-tème de distribution de l’eau chaude sanitaire efficace. L’étude a également pris en compte les systèmes de chauffage à accu-mulation et de chaudière à ballon, en s’appuyant sur divers mo-dèles existants avec un pourcentage d’erreur relatif maximum de 2 %. D’après les résultats, la consommation énergétique primaire totale d’un système de recirculation est 4,9 % supérieure à celle d’un ruban chauffant de traçage en association avec une chau-dière à condensation équipée d’un chauffage à accumulation. La demande chute lorsque le système est à l’arrêt la nuit, moment où l’équilibre énergétique total est plus ou moins égal à celui du système de traçage électrique. L’arrêt de nuit entraîne une baisse notable des températures dans la tuyauterie. Même si ces tempé-ratures sont comprises dans la plage de régulation, elles peuvent favoriser la prolifération des bactéries comme la légionellose. L’ar-rêt de la pompe de recirculation produit un impact négatif sur le

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Dépenses en énergie primaire avec un ruban chauffant HWAT, chaudière à condensation

(source: Tyco Thermal Controls)

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confort de l’utilisateur, il augmente le temps d’attente de l’arrivée d’eau chaude, ce qui fait du ruban chauffant la solution la plus attrac-tive. Les économies potentielles d’un ruban chauffant sont encore plus évidentes lorsque l’on considère les résultats obtenus avec une chaudière à condensation associée à un sys-tème de ballon.

Avec une pompe à chaleur Les pompes à eau chaude ont gagné en popularité comme système de production d’eau chaude sanitaire. Elles sont considérées comme des bons générateurs de chaleur pour les circuits chauffants à basse tempéra-ture et doivent fonctionner à un régime sou-tenu pour pouvoir atteindre 55 à 60 °C, ce qui démontre l’intérêt d’un système de distribu-tion d’eau éco-énergétique. Pour les besoins de l’étude, un système de pompe à chaleur (66 kW) associé à un réservoir de stockage modeste (500 l) a été choisi pour garantir un

approvisionnement en eau chaude sanitaire à bonne température. Les conclusions ont été évaluées par rapport au facteur de per-formance annuel, déterminé en comparant l’énergie de chauffage soumise à l’énergie électrique consommée. En général, cette va-leur est comprise entre 3 et 4,5. Le COP est une valeur standard fournie par le fabricant, comprise entre 3 et 5. Au vu des résultats de l’étude, il devient évident que la valeur du COP de la pompe à chaleur est bien en des-sous des données fixes du fait de la consom-mation énergétique de la pompe et du comportement du système dynamique. Les phases de coupure brèves produisent une valeur de COP moyenne basse. Ce constat est encore plus clair lorsque la pompe à chaleur est associée à un système de recir-culation. En revanche, le circuit unique d’un câble chauffant HWAT Raychem produit des facteurs de performance annuels supé-rieurs en raison des températures de retour

basses au niveau de la pompe à chaleur. Le ruban chauffant entraîne une mise en service moins fréquente et des cycles de pompe à chaleur plus longs, ce qui a augmenté ces va-leurs. Les chiffres ont montré qu’une pompe à chaleur nécessite +/- 40 % d’énergie pri-maire en plus pour compenser les déperdi-tions de chaleur lorsqu’elle est associée à un système de recirculation que lorsqu’elle est combinée à un ruban chauffant. Bien qu’il soit possible de réduire la consommation d’énergie primaire de 27 % en exploitant le système de recirculation avec un arrêt nuit, le système de traçage électrique demeure la solution la plus indiquée. Il garantit des éco-nomies et a un impact positif sur la durée de vie de la pompe à chaleur.

Conclusion Ces résultats identifient la solution à cir-cuit unique avec ruban chauffant Raychem comme la bonne solution pour augmen-ter l’efficacité énergétique de tout système d’eau chaude sanitaire. De par sa concep-tion intelligente, le ruban chauffant utilise uniquement la quantité d’énergie minimale pour maintenir les tuyauteries à la tempé-rature définie. Son potentiel d’économies d’énergie devient évident lorsqu’il est utilisé en combinaison avec un régulateur dédié qui surveille la température de la chaudière afin de garantir que le système sert exclusi-vement au maintien en température. Il est possible de réaliser plus d’économies en dé-finissant des temps d’arrêt en journée, lors des périodes de pointe de demande d’eau, et en réduisant la température de l’eau la nuit. Même si un système de recirculation est une option lorsqu’il est combiné à un chauffage à accumulation, les risques sanitaires et l’in-confort pour les utilisateurs ont des répercus-sions négatives sur l’ évaluation globale. En plus, un ruban chauffant autorégulant pré-sente d’autres avantages, comme le contrôle de la légionellose et l’accès instantané à l’eau chaude sanitaire.

_______________ www.thermal.pentair.com____________________ www.tu-dresden.de

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L’hôpital Damiaan à Ostende réchauffé et refroidi par le sol

Deux systèmes d’énergie par le sol en FlandreDans les couches sablonneuses que l’on rencontre surtout en Campine, dans la Pro-vince d’Anvers et dans le Limbourg, on utili-sera de préférence un système de stockage froid-chaleur qui, en été, pompe l’eau sou-terraine d’une source froide vers une source chaude. Les couches d’argile, principalement présentes dans les deux Flandres, ne per-mettent en revanche pas de procéder de la sorte. Une technologie alternative pour ce type de sous-sol, comme celle que l’on a uti-lisée pour l’hôpital Damiaan, est le stockage par forage. Elle consiste à poser un double circuit de polyéthylène dans une série ou un champ de puits de forage. Les circuits sont reliés entre eux par un réseau horizontal de canalisations raccordé à un collecteur central. Dans ce système fermé circule un liquide per-mettant de stocker l’énergie ou de la puiser dans le sol. Une pompe à chaleur installée dans le local technique fait le reste.

Structure du sous-sol à ostendeA la hauteur de l’hôpital Damiaan, on trouve une structure du sol variée sur le plan de la lithologie, de la formation et du caractère imperméable du pouvoir de séparation. Le sous-sol est principalement argileux, de sorte qu’il a fallu opter pour un système de forage. Les autorités compétentes ont autorisé une profondeur de 150 mètres.

Capacités du systèmeLe système installé dans l’hôpital a une ca-pacité modulaire de refroidissement allant

de 50 à 500 kW. Elle fournit 70% de l’énergie requise pour le refroidissement de tempéra-tures élevées par refroidissement tiré du sol, avec un maximum de 700 MWh (hors pic provisoire) et délivre cette énergie avec un FPS (facteur de performance saisonnier) an-nuel moyen de 20.Le refroidissement complémentaire assu-ré par la pompe à chaleur permet de tirer jusqu’à 90% de la puissance de refroidisse-ment requise du sol. Pour le chauffage, le sys-tème fournit une puissance modulaire allant de 130 à 650 kW via la pompe à chaleur. Le système fournit 60% de la demande énergé-tique pour le chauffage basse température, avec un maximum de 1500 MWh (hors pic provisoire) et délivre cette énergie avec un FPS annuel moyen de 3,5. La demande de chaleur et de froid est simultanée pendant une majorité des heures de fonctionnement. La pompe à chaleur sert alors à alimenter di-rectement cette demande simultanée. Celle-ci ne permet pas de couvrir intégralement la demande de chaleur et de froid. Les pics sont pris en charge par une chaudière et un climatiseur.

Géocentrale Le maître d’œuvre et le bureau d’étude étaient convaincus de la nécessité d’un know how spécifique concernant le système d’énergie tirée du sol. La question du forage a fait l’objet d’un lot attribué séparément, et qui incluait également la pompe à chaleur: c’est ce que l’on appelle une géocentrale com-plète. Ce choix a permis de fixer clairement la responsabilité pour le bon fonctionnement

du système d’approvisionnement énergé-tique par le sol. La réalisation de cette gé-ocentrale était – littéralement – bien ancrée dans le sol. Après avoir creusé sur un mètre de profondeur et remblayé le terrain (3000 mètres cubes), 104 échangeurs de chaleur verticaux ont été enfoncés jusqu’à 150 m de profondeur. L’espace annulaire du puits de fo-rage a été comblé par un remblai thermique-ment amélioré et peu perméable. La pose des canalisations horizontales a suivi, en reliant

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Avec Terra Energy, Smet-GWT à réalisé à l’hôpital Damiaan (ostende) un projet d’énergie par le sol qui chauffe l’ensemble de la nouvelle aile en hiver et la rafraîchit en été. L’établissement a notamment bâti récemment une construction neuve de 48.000 m² et un

projet de rénovation de 6000 m². pour chauffer et refroidir le bâtiment de manière économe en énergie et écoresponsable, les porteurs du projet ont opté (sur les conseils du bureau d’étude De Klerck) pour une installation durable tirant son énergie du sol avec pompe à chaleur reliée au sol et stockage énergétique souterrain.

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les boucles deux par deux (série-parallèle). L’installation des collecteurs dans un puits de béton et le raccordement des canalisations horizontales ainsi que de la canalisation d’ali-mentation et de retour vers le local technique a constitué l’étape suivante, avant la pose des canalisations à l’intérieur du bâtiment (acier, diamètre de 125 à 250 mm) et l’installation d’un échangeur de chaleur à plaques de 500 kW. La pompe de 500 kW a ensuite été mise en place, avec ses vases d’expansion et ses cir-

culateurs. Les travaux de finition ont consisté à fabriquer et à monter les armoires élec-triques, y compris les modules de commande et de programmation pour l’automatisation complète du système, la pose des appareils de mesure nécessaires au contrôle et le lance-ment, le suivi et le reparamétrage du système.

pollution historiqueCe projet a dû relever un défi de taille: la pollu-tion historique présente dans les 24 premiers mètres du sous-sol. Celle-ci excluait toute opération de forage/rinçage conventionnelle qui aurait entraîné une diffusion de la pollu-tion en profondeur. C’est pourquoi on a opté pour une autre technique, en commençant par placer un tube provisoire en acier afin de contenir la pollution, pour pouvoir en-suite recourir au forage/rinçage sans risques. Cette pollution historique a également eu des conséquences pour la pose du réseau de canalisations horizontales sous la surface. La pollution libérée par les travaux de terrasse-ment a dû être temporairement stockée, sé-parée et analysée. Les résultats ont défini s’il

était possible de réutiliser le sol ou s’il fallait le décontaminer.

Nombreux projets similaires dans les soins de santéLe secteur des soins de santé se prête par-ticulièrement bien à l’utilisation de l’énergie géothermique. Smet-GWT a déjà réalisé de nombreux projets faisant appel à cette tech-nologie, d’un type ou l’autre, et que ce soit pour des hôpitaux ou des centres de soins résidentiels. Terra Energy est souvent par-tenaire dans ces projets. Autres exemples d’installations similaires: Klina Brasschaat, OPZ Geel, centre de revalidation Ten Hove Mol, St-Elisabeth Herentals, hôpital CPAS Turnhout, Sint-Trudo Sint-Truiden, De Vlied-berg Brugge, maison de repos CPAS Beveren, Sint-Fransciscus Heusden-Zolder, Hôpital Sint-Vincentius Anvers, Hôpital universitaire Gand, Hôpital Maria Middelares Gand et Bruges De Potterie.

____________________www.smetboring.be ___________________ www.terra-energy.be

Qui fait quoi?Depuis le début des années 1990, la sa Smet GWT est un acteur prépondérant du marché pour la réalisation de systèmes géothermiques en Flandre. L’approche ‘Design-Build’ des projets donne au client la certitude que les puissances requises sont délivrées, avec une garantie de résul-tats, et un seul et unique interlocuteur à la responsabilité bien établie. Pendant la ré-alisation des projets, Smet-GWT supervise tout, les travaux étant intégralement effec-tués par son personnel. Un service 24/24 garantit le service après-vente. Terra En-ergy sa, une entreprise née sous la forme d’une spinoff du VITO en 2009, est rapi-dement devenue un spécialiste des solu-tions optimales concernant tous les types d’énergie géothermique. Terra compte plus de 100 projets de référence pour des hôpitaux, des centres de soins résidentiels, des bureaux, des écoles et des industries.

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Plafonds froids: toutes les facettes du confort

Halton est un fabricant finnois de grilles de ventilations de petite taille, puis plus grandes. « Nos produits sont toujours déve-loppés de façon à permettre une ouverture et un nettoyage faciles. Initialement, le seg-ment indoor s’adressait surtout au marché des bureaux, mais depuis lors, notre groupe-cible s’est fortement diversifié. A côté du seg-ment des grilles de ventilation et d’évacua-tion, nous proposons aussi de la ventilation forcée, surtout destinées aux pièces hautes. Même chose pour nos ventilations de labora-toires. Elles aussi donnent une interprétation très vaste de la notion de confort: les hottes doivent être opérationnelles à 100%, et les soupapes, grilles et commandes doivent être parfaitement réglées. Halton est un véritable pionnier de la niche des plafonds froids, où il a commencé par s’orienter sur le marché des bureaux. « Aujourd’hui, les hôpitaux et les CSR sont aussi un marché important. Aujourd’hui, travailler en fonction de la de-mande est devenu évident, notamment suite à la règlementation EPB imposée, mais nos produits intègrent de toute façon la base de ce concept, par exemple au niveau du remplacement des panneaux avant », précise Michielsen.

haut-parleurs et capteurs intégrésUn plafond froid a plusieurs fonctions de base. La première consiste évidemment à apporter de l’air frais dans un local. Il peut aussi, si on le souhaite, avoir une fonction de refroidissement. Le chauffage est également une fonctionnalité appréciée, surtout dans les soins de santé. En parallèle, on peut aussi citer la modularité, autrement dit le réglage de la quantité de refroidissement. En fonc-tion de l’endroit où l’on installe le plafond froid, il est possible de prévoir une soupape supplémentaire interne pour que la mesure du CO2 permette d’augmenter le débit d’air entrant; un réglage et un éclairage intégrés font aussi partie des possibilités. Dans les bu-reaux, l’air est souvent filtré; par contre, dans les hôpitaux, on utilise du verre mat, des sys-tèmes à rhéostat et des capteurs de lumière du jour. Certains plafonds froids intègrent même des haut-parleurs et des capteurs. Avec son HIT Design, Halton possède un outil logiciel de sélection qui permet aux maîtres d’ouvrage et aux bureaux d’étude de réaliser des simulations pour n’importe quel local à l’aide des paramètres introduits. Cette simu-lation donne les possibilités, mais aussi les limites (nuisances sonores, courant d’air…)

du système proposé. Michielsen: « Dans les cahiers des charges, on veut souvent le beurre et l’argent du beurre. Si l’on veut chauffer et refroidir avec le même système, il faudra accepter un compromis. En principe, la combinaison de chauffage par le sol et de ventilation forcée pour le refroidissement est la meilleure, mais aussi la plus chère.»

Faire un choix d’entrée de jeu Les plafonds froids sont aujourd’hui un élé-ment familier dans les établissements de soin. « Au niveau du système, il est impor-tant d’arrêter son choix au début de la mise en œuvre. On peut aussi partir d’un système très flexible qui permettra d’apporter des modifications par la suite. Mais la flexibilité n’est pas gratuite. On peut aussi opter pour un système semi-flexible ou peu flexible. Dans la plupart des choix, c’est une solution intermédiaire à soupapes manuelles qui est retenue. Dans les CSR, par exemple, la venti-lation et le chauffage sont indispensable, et un refroidissement ou un ‘free cooling’ font partie des possibilités. Dans les locaux cri-tiques, de kinésithérapie, par exemple, le re-froidissement est un must. Dans la pratique, on choisit souvent des solutions hybrides. Pour les projets de rénovation, ce sont sou-vent les mêmes problèmes qui reviennent: manque de place pour poser les conduites ou les gaines, plafonds trop bas, ou encore la structure en béton de l’immeuble ne per-met pas de faire de trous. Une isolation et

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Les plafonds froids ne sont plus des éléments statiques mais des instruments dynamiques offrant divers niveaux de réglage et de commande. La flexibilité est un concept clé. « halton a toujours mis en avant le confort maximal pour l’utilisateur final. pour nous, le confort se

compose de trois éléments: le confort d’utilisation direct, le confort d’utilisation à long terme impliquant notamment des grilles faciles d’accès, et la facilité de réglage du système », explique Gaetan Michielson, Application Specialist chez halton sa.

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une protection solaires insuffisantes peuvent aussi causer des problèmes. Rénover, c’est investir dans le confort et cela doit se faire à fond si l’on veut atteindre un résultat optimal du point de vue du refroidissement », pour-suit Michielsen.

Modulable en fonction de l’usagePour les plafonds froids, la facilité de net-toyage est un élément clé, surtout dans les pièces critiques. Aujourd’hui, les services de soins intensifs sont souvent équipés de batteries amovibles, ou cuivre-cuivre aux propriétés antibactériennes. Il existe aussi des grilles à filtre HEPA intégrés qui ont les mêmes caractéristiques. En milieu hospitalier, cet équipement doit être entretenu tous les six mois, ou même tous les trois mois, et dans certains cas après chaque patient. Actuelle-ment, la recherche porte surtout sur l’aspect énergétique – la modularité en fonction de l’usage – des plafonds froids. Michielsen: « Halton s’efforce d’affiner au maximum l’offre du marché et de la différencier en fonction de la demande. L’évolution vers des systèmes à commandes internes est indéniable: les quantités d’air frais et d’eau sont scindées en fonction des besoins partiels spécifiques, y compris au niveau du réglage, de manière à pouvoir offrir à chaque client une solution optimale.

Nouveau local de test/showroomPour répondre à la demande de formations, ou d’instructions pour une utilisation idéale du système, Halton organise des séminaires dans son nouveau local de test/showroom où les installateurs, les bureaux d’étude et les clients finaux peuvent se familiariser à

l’électronique, au réglage variable du débit… « Quand de nouveaux bâtiments entrent en service, nous organisons généralement, à la demande du donneur d’ordre, une visite gui-dée avec le personnel technique d’entretien, ce qui fournit l’occasion de répondre à toutes leurs questions. Tout cela dépend aussi de la complexité du système installé. »

Satellite Aujourd’hui, Halton a quelques projets re-marquables à son actif en Belgique, dans le secteur des soins de santé et ailleurs. Quand Brussels Airport a décidé d’héberger les prin-cipaux services administratifs dans son sa-tellite de Zaventem, qui servait initialement de terminal, une rénovation en profondeur s’est imposée. Transformer un terminal pas-sagers de forme circulaire en bureau open office n’est pas une mince affaire. Dans ce type d’environnement, quelqu’un se plaint toujours du soleil. De plus, la salle était ou-verte avec de hauts plafonds. Ce caractère ouvert accroissait le risque de courants d’air, ce qui imposait la nécessité d’une ventilation

diffuse. Nous avons installé plus de 250 pla-fonds froids Halton à éclairage intégré. L’air descend régulièrement vers le bas, réparti sur toute la superficie. Le bureau d’étude Tech-num (Hasselt) s’est chargé des calculs.

hôpital Sint-Elisabeth Dans les hôpitaux, le confort du patient a la priorité. En été, les chambres sont légè-rement rafraîchies pour faciliter la guérison. L’époque où les températures trop élevées incommodaient les patients est désormais révolue. Sachant qu’il faut aussi faire entrer de l’air propre, un plafond froid constitue une solution idéale puisqu’il combine ces deux fonctions. L’Hôpital Sint-Elisabeth (Herentals) a opté pour les plafonds froids Halton à éclai-rage intégré. Les unités se trouvant au-des-sus des lits des patients, l’éclairage est auto-matiquement à la bonne place. On évite les courants d’air dans la zone de vie pour ne pas nuire au bien-être des patients. Le bureau d’études SDKE (Bruges) a réalisé les calculs.

_______________________ www.halton.be

Gaëtan Michielsen

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Du stratifié haute pression pour tous les environnements de soins de santé

Print HPL est un matériau durable composé de plusieurs couches assemblées sous haute pression et revêtues d’un motif décoratif. On peut donc l’utiliser pour du mobilier sur mesure, des parois, des sols, des portes ou encore des façades en fonction des besoins spécifiques. L’offre diversifiée de Print HPL permet au concepteur de réaliser n’importe quelle mission de manière ciblée. La plaque est disponible en standard dans plus de 800 couleurs et motifs. En collaboration avec des créateurs de renom, Abet Laminati a aussi réalisé des collections sérigraphiées. Il est également possible de recourir à des im-pressions numériques de l’intérieur ou de la façade, ou encore à des effets spéciaux comme du stratifié translucide placé devant une source lumineuse artificielle. Le stratifié massif teint dans la masse garantit une solu-tion antibactérienne et résistante à la pres-sion, par exemple pour les finitions murales. La gamme d’Abet Laminati inclut aussi une solution basée sur le stratifié recyclé.

Le stratifié antibactérien LAMIShIELDgAvec LAMISHIELD, Abet Laminati lance un nouveau type de stratifié antibactérien qui

peut notamment convenir pour le secteur des soins de santé. La surface des meubles – tables ou plans de travail -, les murs et les portes dans les hôpitaux, maisons de repos, laboratoires et locaux sanitaires, offre une protection efficace contre les bactéries et moisissures. La protection antibactérienne, entièrement intégrée à la couche décorative, réduit le risque de contamination d’une sur-face. Avec une hygiène et un nettoyage cor-rects, LAMISHIELD réduit le risque de conta-mination croisée. Les tests en laboratoire suivant la norme ISO 22196:2011 démontrent que Biocote® - voir plus loin - réduit la pré-sence bactérienne de 99,9%. Le nouveau type de stratifié antibactérien d’Abet Lami-nati est aussi soumis à un contrôle standard de la qualité qui garantit la performance des propriétés antibactériennes. La quasi-totalité des couleurs et décors de la collection PRINT HPL peuvent être produits dans le type LAMI-SHIELD. Le concepteur n’a aucune restriction esthétique s’il choisit pour cette technologie.

Technologie BioCote® Fournisseur d’une technologie antimicro-bienne éprouvée pour les entreprises du monde entier, Biocote est le partenaire avec

lequel Abet Laminati s’est associé. La techno-logie BioCote fait appel aux caractéristiques naturelles de l’argent pour un effet antibacté-rien continu intégré sur la surface LAMISHIELD pendant toute la durée de vie du produit, et n’a pas d’influence sur les performances ou l’aspect du stratifié. La technologie répond à l’ordonnance sur les biocides, est enregistrée par l’EFSA comme produit destiné à entrer en contact avec les denrées alimentaires, et est approuvée par la FDA. BioCote fait interagir activement les ions d’argent avec les proté-ines des bactéries, ce qui endommage leurs cellules, empêche la réplication de leur ADN et stimule la formation de dérivés réactifs de l’oxygène. Ces DRO freinent la croissance des micro-organismes, y compris les bactéries, les moisissures et les champignons.

Avec son stratifié haute pression décoratif de qualité supérieure print hpL, Abet Laminati propose un matériau polyvalent et durable utilisable tant dans les hôpitaux

que les centres de soins résidentiels, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Avec LAMIShIELD, le fabricant italien lance à présent un nouveau type de stratifié antibactérien.

De Brabbel à Anvers

CSR De Zeven Torentjes à Bruges

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Double test: facilité d’entretien et résistanceRécemment, Abet Laminati a réalisé quelques projets remarquables dans le sec-teur. Dans le cadre du projet de rénovation de l’Hôpital Sint-Jan (Bruges), la direction de l’établissement a opté pour une facilité d’entretien maximum suite au rôle essentiel que joue ce paramètre dans le coût total du-rant tout le cycle de vie du produit. Amélie Huybrechts, architecte d’intérieur interne: « Avant d’être retenus, tous les matériaux entrant en ligne de compte sont testés au niveau de leur facilité d’entretien et de leur résistance à tous les produits utilisés dans un

service donné. Même si Abet Laminati dis-pose de toutes les attestations requises pour le secteur hospitalier, Sint-Jan procède à des tests supplémentaires, tout particulièrement par rapport aux réactions à des produits mé-dicaux ou chimiques que l’on utilise dans certains environnements de travail.

Un peu de nature dans les chambresC’est le Stratificato Full Color Ice White HPL teint dans la masse qui a été utilisé comme lambris. L’installateur a pratiqué des rainures verticales, de sorte qu’on a l’impression de regarder un lambrissage traditionnel en planches. Cette solution répond aux strictes prescriptions en matière d’hygiène qui règnent dans les hôpitaux, et que le traite-ment ne pouvait risquer d’affecter. La largeur

et la profondeur des rainures ont été préala-blement analysées par l’Hôpital Sint-Jan. Stra-tificato Full Color est posé sur tasseaux avec un ‘creux’ de 3 à 5 mm. Le choix du motif de la collection Serigrafia 2008 – plantes grim-pantes – et d’une structure Longline permet de faire entrer un peu de nature dans les chambres du service d’oncologie de jour. Les parois des cellules sanitaires en sont égale-ment revêtues. On a l’impression de contem-pler le feuillage d’un arbre, et la vision est apaisante. La couleur blanche Print HPL 410 sert de fil conducteur dans l’établissement, et est notamment appliquée sur les panneaux avant des armoires dans les chambres des

patients ainsi que les panneaux de la tête de lit, avec les dispositifs techniques intégrés.

De Zeven TorentjesDans le projet de rénovation du CSR De Ze-ven Torentjes (Bruges), c’est un revêtement de façade en bois qui avait d’abord été re-tenu. En fin de compte, on a opté pour des panneaux de façade, et plus spécifiquement les plaques en stratifié MEG WOOK d’Abet Laminati.

Trois couleurs de bois distinctes ont donné naissance à une intégration subtile du bâti-ment dans le paysage et à une subdivision visuelle des volumes. Avec la taille modulaire 60 x 60 cm pour les panneaux MEG Wood, la ligne horizontale sobre des ailes est respec-

tée. Pour le montage de ces panneaux 100% recyclables, Abet Laminati recommande une pose sur tasseaux permettant à l’air de circu-ler verticalement.

De BrabbelDans le nouveau centre d’accueil de jour pour enfants De Brabbel, à Anvers, cuypers & Q architecten a intégré un projet artistique faisant appel aux panneaux en stratigfié Di-gital Print d’Abet Laminati. La signalisation dans l’immeuble et ses environs prend ain-si un caractère qui n’est pas exclusivement graphique, mais s’intègre comme un projet artistique dans l’architecture. C’est l’artiste

Roeland Tweelinckx qui a été sollicité pour cette réalisation. Son œuvre est appelée à ap-porter la sérénité à l’ensemble. Les animaux sont des motifs correspondant aux diverses unités de vie dans le bâtiment et du côté du jardin. Les panneaux en stratifié Digital Print D’Abet Laminati ont fourni la bonne solution pour l’intégration des créations de l’artiste. Celui-ci a signé les images originales, qu’il a ensuite fait convertir en fichier numérique à partir duquel Abet Laminati a procédé à l’impression. La signalisation en tant que pro-jet artistique faisant appel à la technologie d’impression numérique a été élaboré pour les panneaux de façade MEG, mais aussi les panneaux Print des parois intérieures.

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l’Hôpital Sint-Jan à Bruges

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Né du créneau des chauffe-eau solairesA l’origine, IZON - aujourd’hui IZEN – était une petite société coopérative pour l’isola-tion et l’énergie solaire; aujourd’hui, cette PME en pleine santé emploie 110 personnes et est active dans 6 pays. L’entreprise, qui joint le geste à la parole, est toujours éta-blie dans un immeuble zéro émission situé à Lille (Anvers). « L’évolution et la croissance de notre entreprise sont à peu près parallèle à celles de la thématique verte. Dans les an-nées 1970, l’écologie évoquait la déforesta-tion, la pollution, Greenpeace et les gilets en peau de mouton. Aujourd’hui, c’est un ‘big business’ et les leaders du mouvement vert sont aussi devenus des chefs d’entreprise. Par exemple, Jeremy Rifkin, le conseiller environ-nemental de grands noms comme Merkel, ou Warren Buffet, l’homme d’affaires améri-cain qui fait de méga-investissements dans les énergies renouvelables. Le vert a la cote. Même un pays tel que la Chine, par exemple, dont l’économie explosive pollue pas mal, mise sur les énergies renouvelables comme l’éolien ou les chauffe-eau solaires», explique Kris Duchesne, Head of B2B Department chez IZEN Energy Systems.

Vert = énergieAujourd’hui, quand on aborde la question, on parle d’énergie, tout simplement. « Une étude réalisée par le VREG en 2012 démontre que l’énergie, et les prix de l’énergie, sont devenus une des trois principales préoccu-pations des entrepreneurs », explique Kris

Duchesne. « Sur 1000 entreprises employant plus de 50 personnes qui ont été sondées, 78 pour cent estimaient que l’électricité était devenu un coût important dans le budget de l’entreprise. Le thème vert a pris aujourd’hui une tout autre connotation. Les grandes entreprises des secteurs les plus diversifiés misent à fond sur la durabilité, y compris en Belgique (Umicore, ING, Hubo…) En 2012, Robert G. Eccles de l’Université de Harvard a procédé à une étude comparative entre entreprises durables et non durables, autre-ment dit entre celles qui misent sur les éner-gies renouvelables et les autres. Entre autres choses, il a constaté que non seulement la première catégorie se dote d’une image du-rable, mais qu’elle enregistre aussi de meil-leurs résultats financiers et a un portefeuille clients plus fiable. Et qui dit durable dit aussi ‘écologique’ et ‘innovant’. La durabilité et l’écoresponsabilité ne sont plus une mode, mais un signe de notre temps.

Des prix énergétiques imprévisiblesRien n’est plus imprévisible que les prix de l’énergie que nous consommons. « Selon cer-tains spécialistes du secteur énergétique, les prix vont exploser, tandis que d’autres esti-ment qu’ils vont diminuer. Prenons l’exemple du prix de l’électricité. Il est composé de divers coûts et taxes: ponctions publiques (4%), coûts de distribution et de transport (41%), contributions énergie durable (4%), taxe sur l’énergie + TVA (18%), et le prix de l’énergie proprement dit (33%). Ce dernier facteur représente un tiers du prix total de

l’énergie – et le seul qui soit négociable. Avec 41%, le transport et la distribution restent le principal poste de coût du prix de l’électri-cité. Les prix de l’énergie sont actuellement très incertains, voire chaotiques. C’est pour-quoi une série d’acteurs prépondérants dans leur secteur ont décidé, sous l’impulsion d’un groupe de réflexion piloté par Future Proofed, de reprendre leur approvisionne-ment énergétique en main, notamment en investissant dans le renouvelable (éoliennes et panneaux solaires). Mais il n’existe pas une solution unique pour la vie économique, chaque entreprise a suffisamment à faire au niveau de sa propre facture énergétique. Dans les grandes lignes, trois possibilités se profilent: optimalisatio n de la consomma-tion, rationalisation et réduction maximale de la consommation, et production d’éner-gie », poursuit Duchesne.

Un plan par étapes pour contrôler son énergiePour maîtriser réellement sa consommation énergétique, mieux vaut suivre un plan par étapes, explique Duchesne. « La première phase consiste bien entendu à réaliser un audit énergétique poussé du bâtiment. La deuxième – les économies d’énergie – peut prendre diverses formes: isolation, installa-tion de pompes à chaleur ou de chauffe-eau solaires – cette dernière solution étant sur-tout intéressante pour les environnements utilisant beaucoup d’eau chaude sanitaire, comme les établissements de soins. L’éclai-rage LED est également une option pour

L’énergie verte: signe de notre temps

CSR Bizenheem, Bissegem

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E Lauréat du prijs ondernemen (prix Entreprendre) 2012 du Voka – Chambre de Commerce de Campine, IZEN Energy Systems parcourt le pays pour convaincre les établissements de soins qu’ils peuvent agir par eux-mêmes pour lutter contre la hausse incontrôlable des prix

de l’énergie. Avec 26 ans d’expérience dans les énergies renouvelables, le fondateur Gie Verbunt et son équipe savent de quoi ils parlent quand il est question d’énergie verte.

économiser l’énergie. Une troisième étape est la production de courant, soit par ses propres investissements, soit par un financement sol-licitant des tiers, p.ex. en travaillant avec IZEN energy systems. La mobilité verte peut éven-tuellement être une étape ultérieure pour renforcer la maîtrise de la consommation. Une entreprise ou un établissement dispo-sant d’une installation photovoltaïque peut utiliser l’énergie produite comme carburant gratuit pour ses voitures ou chariots éléva-teurs électriques. De très nombreuses PME de secteurs divers sont parvenues à réduire leur consommation en appliquant ce plan. La mise en pratique diffère en fonction du client spécifique. »

Les installations solaires, meilleure manière de maîtriser les coûts énergétiques« Le marché de l’énergie est en évolution constante. Voici deux ans, les installations solaires représentaient encore 80 pour cent de notre chiffre d’affaires. La diminution des subsides a ramené ce segment du marché à dix pour cent à peine, ce qui contribue bien entendu à créer l’incertitude vis-à-vis de la rentabilité du solaire pour les entreprises et établissements intéressés. Pourtant, le re-tour sur investissement du photovoltaïque est resté le même grâce aux baisses de prix considérables des matériaux, surtout des panneaux solaires. L’investissement total a même nettement baissé. Mais la perception, y compris parmi les établissements de soins, reste pour l’instant hésitante. Les hôpitaux, par exemple, présentent encore un potentiel de croissance important: pas seulement pour les installations photovoltaïques, mais aussi pour la cogénération, les pompes à chaleur et les chauffe-eau solaires. Actuellement,

surtout dans nos hôpitaux, on trouve une grande quantité de know how énergétique. A l’avenir, en implémentant intelligemment les diverses technologies renouvelables, les hôpitaux pourront évoluer vers plus d’indé-pendance énergétique. »

Tous les grands consommateurs ne sont pas identiques Les établissements de soins sont, de façon logique, très ‘énergivores’, ne fût-ce que pour l’électricité ou l’eau chaude sanitaire, mais il faut évaluer la situation au cas par cas. « Dans un hôpital situé en environnement ur-bain, il faut tenir compte de l’ombre projetée susceptible d’atteindre l’installation solaire. Nous disposons de programmes de stimu-lation avancés qui nous permettent d’opti-miser le rendement solaire. Pour les services techniques des établissements de soins, nous avons surtout un rôle de soutien au niveau des produits. Nos solutions font tou-jours partie d’une installation technique plus vaste. IZEN n’a pas de solutions toutes faites pour tous les établissements de soins: nous travaillons toujours sur mesure. En revanche, nous sommes capables de proposer une so-lution adéquate dans chaque domaine éner-gétique et d’être un interlocuteur unique

pour le maître d’ouvrage. Nous contribuons à la création de solutions optimales. Pour le monde hospitalier, cela ne se limite pas à un transfert de connaissances et à un avis préa-lable; cela va jusqu’au fait de dimensionner et de mettre en place correctement une ins-tallation. »

Turbines de 50 à 100 kWLe département R&D d’IZEN compte cinq collaborateurs. « Notre concept de boiler so-laire est un développement propriétaire, mais pour l’éolien, par exemple, nous travaillons avec plusieurs partenaires pour continuer à affiner nos solutions. Pour l’avenir, nous vi-sons surtout le PME actives dans les zones industrielles, où les turbines d’une capacité de 50 à 100 kW suffisent. C’est le segment intermédiaire, entre le petit éolien et les très grandes installations. Dans les zones indus-trielles, elles ne provoquent pratiquement pas de nuisances visuelles. Elles pourraient constituer une solution pour les hôpitaux, et peut-être les grands CSR. Le monitoring des systèmes énergétiques est un autre point auquel s’attachent nos chercheurs », conclut Kris Duchesne.

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Kris Duchesne

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Sint Jozef à Moorsele: Des économies d’énergie grâce à une pompe géothermique

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E Lors de son ouverture en 2009, la construction neuve de Sint-Jozef, à Moorsele, a été la première maison de repos économe en énergie de Flandre. Après quelques hivers et étés, on peut déjà faire un bilan des performances des nouvelles techniques. Les performances

prévues sont-elles au rendez-vous? Le surcoût d’un immeuble économe en énergie est-il justifié? La performance énergétique et le confort sont-ils conciliables? Techcare a réuni quelques parties prenantes.

Le groupe de soins résidentiels GVO se ca-ractérise par sa tradition d’hospitalité. Entre autres choses, il entend offrir à ses résidents un environnement chaleureux: une rési-dence proposant les meilleurs soins, où cha-cun a droit à un séjour de qualité optimale, où la qualité des soins se traduit par l’atten-tion, le respect et le contact, et où il les sou-haits et les talents individuels ont pleinement droit de cité. « Un environnement accueillant, c’est plus qu’un slogan », nous confie Joost Vandenbussche, directeur général de Sint-Jo-zef. « C’est la base même de notre mission, qui est enracinée dans la conviction pro-fonde que ‘vieux’ ne rime pas avec ‘hors-jeu’. Cette vision s’exprime dans les huit centres de soins résidentiels que GVO possède en Flandre Occidentale: Sint Anna (Bulskamp), Sint Vincentius (Courtrai), Sint Vincentius (Meulebeke), Sint Jozef (Moorsele), Sint Eli-sabeth (Ostende), O.L.V. van Lourdes (Wak-ken), Sint Anna (Wingene), et Maria ter Ruste (Zwevezele).»

Durabilité, économies d’énergie et confortPour maintenir le niveau de la qualité des soins tout en répondant à l’augmentation

de la demande, quelques établissements ont été agrandis, à commencer par Sint-Jozef. Le nombre de résidents est passé de 56 à 96, explique Joost Vandenbussche. « Les trois étages de la construction neuve comptent chacun 14 studios et un espace de vie avec cuisine ouverte, salle à manger et salon. Les services sont réunis au rez-de-chaussée: ser-vice social, coordination des soins, salon de coiffure, kinésithérapie etc. L’efficacité éner-gétique était une thématique importante pour le bâtiment. Sur le plan énergétique, nous avons cherché à concilier trois thèmes: durabilité, économies d’énergie et confort pour nos pensionnaires. Après plus de trois ans, nous constatons que la crainte des so-lutions innovantes, qui était bien présente chez certaines des parties prenantes, était injustifiée. Nous avons réussi à combiner ces trois thèmes. »

La solution magique, c’est l’activation du noyau de béton pour le chauffage et le re-froidissement à l’aide d’une pompe à cha-leur géothermique, mise en œuvre pour la première fois dans le secteur flamand des soins de santé à Sint-Jozef. « Nous avons ef-fectué 20 forages jusqu’à 75 mètres de pro-

fondeur dans la couche d’argile », explique Francis Fraeyman, gestionnaire des travaux du groupe. « La profondeur et le nombre de puits sont calculés en comparant les besoins en chauffage de l’immeuble au po-tentiel énergétique du sol. Il est important de connaître la composition exacte du sol. Il existe des cartes générales du sol, mais personne ne peut prédire avec exactitude quelles couches on va rencontrer à quelle profondeur à tel ou tel endroit. Un test de réaction thermique fournit la solution. Dans chaque puits, on fait passer un double cir-cuit fermé contenant du monopropylène glycol comme fluide refroidissant. Toutes les conduites convergent vers la pompe à chaleur Stiebel Eltron qui, selon les besoins, puise la chaleur dans le sol pour le chauffage ou l’y évacue lorsqu’il faut refroidir. Le sol fait donc office de tampon énergétique: la cha-leur que nous évacuons du bâtiment en été est stockée dans le sol, où on ira la récupérer en hiver lorsqu’il faudra chauffer. Initialement, on craignait que ces échanges thermiques soient insuffisants pour assurer un confort digne de ce nom en hiver; on a donc ajou-té un chauffage conventionnel rapide à gaz, avec radiateurs LT, pour faire bonne mesure.

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Mais ces craintes étaient injustifiées, car le système de pompe géothermique combiné à l’isolation poussée du bâtiment permet de satisfaire amplement les besoins en chaleur. »

Le niveau K de l’immeuble reste limité à 27 (alors que la règlementation impose 45) et l’enveloppe est elle aussi optimisée. Le bu-reau d’études Boydens y est parvenu en pla-çant notamment 10 cm d’équivalent de laine minérale dans les parois et les sols, 20 cm d’équivalent de laine minérale dans les toits, du vitrage super-isolant (valeur U 1,1 W/m²K) avec profilés à triple chambre (valeur Uf 1,6 W/m²K), pare-soleil extérieurs et revêtement de toit réfléchissant. Les caractéristiques architecturales sont liées à des techniques permettant d’économiser l’énergie telles que chauffe-eau solaires (panneaux solaires de 7 x 5,5 m² et cuve de 1500 litres), ventilation résidentielle mécanique, récupération des eaux de pluie (3 x 15.000 litres) et activation du noyau de béton.

Activation du noyau de bétonMais quel rôle cette dernière technique joue-t-elle ici? « Le cœur du système est la pompe géothermique », explique Patrick Blondeel, gérant de l’installateur Blondeel bvba (Mar-ke). « En hiver, nous tirons 10°C du sol (tem-pérature primaire) pour la pompe à chaleur, et en été, nous y stockons 18°C. Nous main-tenons ainsi la température intérieure à 24°C, comme demandé. La pompe à chaleur est raccordée à une circulation qui parcourt un réseau de canalisations coulé dans le béton, ce qui permet de réchauffer ou de refroidir le béton des sols, des plafonds et du toit. Concrètement, cela signifie que le chauffage ou le refroidissement sont très progressifs, ce qui permet d’éviter les courants d’air gênants, mais avec le désavantage qu’il faut un peu plus longtemps pour arriver à la température souhaitée que si l’on utilisait des radiateurs. »« C’est ce qui explique la décision d’ajouter une installation au gaz pour épauler la pompe

à chaleur », ajoute Joost Vandenbussche. « Mais a posteriori, nous réalisons que ce n’était pas vraiment nécessaire. Aucun ré-sident ne s’est encore plaint d’avoir trop chaud ou trop froid. Bien entendu, 24°C, ce n’est pas l’idéal pour tout le monde, mais les remarques individuelles n’ont aucun lien avec les performances de la pompe à chaleur. »

« La série de pompes géothermiques WPF de Stiebel Eltron a été spécialement mise au point pour chauffer les grands immeubles d’habitation et les bâtiments commerciaux ou industriels, et elle convient pour les bâ-timents qui demandent maximum 400 kW de chauffage », précise Peter Vandenberghe, délégué technico-commercial de la marque. « Le chauffage et le re froidissement peuvent aussi se combiner avec la production d’eau chaude. La série WPF inclut des pompes de 20 à 66 kW. Il est possible d’assembler jusqu’à six modules individuels en une cascade qui couvrira l’intégralité des besoins de chauf-fage. »

L’aspect financierNous avions prévu dix ans pour amortir l’ins-tallation, mais grâce à un suivi minutieux et à un réglage affiné régulièrement par l’ins-tallateur, ce délai a fortement diminué. On

s’attend à ce que l’investissement devienne rentable en sept ans. Sans oublier qu’un chauffage durable donne aussi droit à di-verses primes, comme celles du gestionnaire de réseau Infrax (chaudière à condensation, chauffe-eau solaire, pompe à chaleur) et de l’Agence flamande pour l’énergie (chauffe-eau solaire, pompe à chaleur et forages). Le surcoût total réel occasionné par la construc-tion économe en énergie de Sint-Jozef re-présente un peu plus de 200.000 euros sur un total d’environ 3,9 millions. Ce chiffre correspond à la conclusion de l’étude EPI du VIPA (fonds infrastructurel flamands pour les matières personnalisables) qui propose un surcoût de 5%. Compte tenu des gains et des économies d’énergie plus que considérables, c’est un investissement qui se justifie pleine-ment!

__________________ www.stiebel-eltron.be

Puissance 55,83 kWHauteur 1.154 mmLargeur 1.242 mmProfondeur 860 mmPoids 539 kgCourant de démarrage 65 APerte de pression CC 60 hPaPerte de chaleur source 150 hPaCOP à B0/W35 (EN 14511) 4,81Débit volumique CC 9,61 m³/hDébit volumique source 13 m³/h

pompe à chaleur géothermique WpF 52

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Au sein des fabricants de solutions anti-in-cendie, Rf-Technologies (voir encadré) inves-tit des moyens considérables en R&D. «L’exé-cution d’un essai de résistance au feu par un laboratoire agréé coûte facilement plusieurs milliers d’euros. Le nombre de tels essais par an est un bon indicateur de notre degré d’innovation et de notre activité. Nos inves-tissements constants en R&D démontrent que nous sommes plutôt une entreprise orientée vers la recherche et la commercia-lisation, plutôt que vers les ventes» affirme Cécile Chattlain, responsable Marketing & Communication. «Notre valeur ajoutée ré-side surtout, d’une part, dans la vaste gamme de solutions anti-incendie, purement orien-tée vers le développement technique des produits, et d’autre part dans les nombreux documents de classification relatifs à ces pro-duits, et issus des essais de résistance au feu officiels. Nous réussissons ainsi à couvrir le marché de la manière la plus large possible. Nous essayons non seulement de proposer, à chaque fois, la solution la plus appropriée sur le plan technique, mais aussi de fournir, dans la phase préparatoire, un conseil pertinent et exhaustif. La réglementation en matière de sécurité incendie est relativement complexe.

On distingue quatre niveaux - européen, fé-déral, régional et local (commune, pompiers) – qui sont complémentaires et plus ou moins concernés selon le cas (voir également l’en-cadré).

permettre un contrôle externeDans certains cas, les matériels de sécurité incendie ne sont pas correctement installés sur chantier. En principe, le propriétaire du bâtiment est responsable des travaux exé-cutés, et donc aussi en ce qui concerne la sécurité incendie. En pratique, on constate parfois que l’influence directe de ce dernier est assez réduite et que son rôle se limite à une fonction de contrôle a posteriori. Mark Maerevoet, Sales Manager Rf-Technologies: « Dans un hôpital neuf, il est important que le maître d’ouvrage insiste, lors de la ré-ception du bâtiment, pour que la sécurité incendie soit contrôlée par un organisme indépendant. Idéalement, il faudrait que cet organisme soit impliqué dans le processus complet de construction. Le chef du service technique porte, en la matière, une grande responsabilité (parfois trop grande) et se trouve souvent, sur le plan budgétaire, entre le marteau et l’enclume. C’est pourquoi l’on

plaide pour des équipes de construction. La situation idéale serait qu’avant la réception du bâtiment, un intervenant spécifique soit désigné pour suivre la sécurité incendie de l’hôpital en construction. Comparativement aux autres lots techniques, l’aspect sécurité incendie est souvent insuffisamment suivi. Un contrôle plus sévère, même après exécu-tion des travaux, mènerait pourtant, à terme, à des bâtiments qualitativement mieux conçus. De nombreux hôpitaux contrôlent aujourd’hui plus strictement les travaux exé-cutés, et ceci constitue une évolution posi-tive. Il ne suffit pas que l’installation de sé-curité incendie ait été testée conformément aux normes européennes, et que le Maître d’ouvrage ait la garantie que le produit soit techniquement à la hauteur. S’il n’a pas été installé correctement, il n’apporte, du point de vue technique, aucune plus-value, et re-présente également un risque en matière de responsabilité civile. Ces problèmes peuvent en partie être résolus en permettant un contrôle externe, par exemple via Seco, AIB Vinçotte…

Ne pas accréditer mais informer suffisammentMalgré tout, Mark Maerevoet n’est pas par-tisan, pour le moment, d’accréditer des installateurs pour cette tâche, car ceci mè-nerait à une augmentation des prix. « Dans nos ateliers et formations, nous apprenons aux installateurs à poser correctement nos produits, conformément aux instructions de montage. Cela concerne des techniques de

Un contrôle externe permet d’assurer la sécurité incendie dans les hôpitaux

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La sécurité incendie de nos hôpitaux reste un thème délicat. Il s’agit non seulement d’une réglementation complexe, mais aussi de la responsabilité civile. En cas de construction neuve, le chef du service technique doit insister, lors de la réception du bâtiment, pour que

la sécurité incendie soit également contrôlée par un organisme indépendant.REP

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base assez simples qui, moyennant quelques efforts, sont faciles à acquérir. La méthodo-logie d’intégration doit rester, pour l’installa-teur, la plus simple possible. L’installation en elle-même doit pouvoir se faire avec des ma-tériaux et matériels directement disponibles sur le chantier. Nous sommes partisans de solutions efficaces mais simples. La commu-nication envers l’installateur est également importante. Nous avons ainsi collaboré ré-cemment à une publication du CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction) concernant les traversées coupe-feu et nous avons aussi travaillé sur le sujet avec la Confé-dération Construction et d’autres instances.

TensionsLe bureau d’études peut, lors de la concep-tion du projet, ne pas avoir totalement appréhendé certains aspects de sécurité incendie, de sorte que la solution ne peut être convenablement exécutée sur le plan des techniques de construction. Frank Ver-linden, Product Manager Rf-Technologies: « Nous constatons souvent des tensions entre prescripteurs et installateurs, parce que dans le courant du processus de construc-

Le système de ventilation fonctionne et le clapet coupe-feu est ouvert

Un incendie se déclenche et la température monte à 72°C: Le fusible fond et le clapet se ferme.

Le matériau retardateur de flamme gonfle afin de retenir la fumée et les flammes.

réglementation complexeIl existe quatre niveaux administratifs concernés par la réglementation relative à la sé-curité incendie. Au niveau européen, il existe une Directive et un Règlement relatifs aux produits de construction. Ceux-ci se traduisent par des normes européennes concer-nant les essais de résistance au feu. Le Service public fédéral Intérieur est compétent en matière d’établissement des normes de base; il s’agit de normes communes à une catégorie de constructions, quelle qu’en soit la destination. L’Arrêté royal du 7 juillet 1994 détermine la législation en matière de prévention d’incendie dans les bâtiments neufs. Cette législation a été régulièrement amendée depuis 1994: L’AR du 12 juillet 2012 re-flète les modifications les plus récentes. Le Ministère de l’Intérieur utilise la hauteur des bâtiments comme critère d’exigences en matière de sécurité incendie. Depuis la sixième réforme institutionnelle (automne 2011), la compétence totale en matière de maisons de repos, établissements de santé et centres de soins de jour, est dévolue aux Commu-nautés. Ces dernières disposent aussi de plus de voix au chapitre en matière d’hôpitaux, sans en avoir la pleine compétence. Les hôpitaux tombent donc partiellement sous la compétence des Communautés pour tout ce qui concerne la personne, mais les normes de base relatives à la prévention d’incendie sont toujours fédérales. La loi du 6 novembre 1979 concernant la prévention d’incendie dans les hôpitaux est toujours applicable à la totalité du territoire belge. Pour la Communauté flamande, ce problème est suivi par le VIPA, qui dispose depuis 2009 d’un Comité technique de Sécurité Incendie. Ce dernier se penche sur les aspects spécifiques de sécurité incendie non couverts au niveau fé-déral. Les Communautés francophone et allemande, ainsi que les Régions wallonne et Bruxelles-Capitale font appel aux normes de base fédérales, à l’AR de 1979, et à l’article 52 du RGPT. Il n’existe pas encore de textes de loi, décisions ou décrets actualisés. Au niveau local, enfin, la sécurité incendie relève du Bourgmestre et des Pompiers.

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tion, des modifications ont été apportées à la conception d’origine, modifications dont l’installateur n’a pas été informé. » Ainsi, lors-qu’à un certain endroit il est prévu un mur en béton et que, par la suite, ce dernier est remplacé par une cloison en placoplâtre, ceci entraîne, bien entendu, des modifications au niveau des traversées coupe-feu. C’est pour-quoi l’on plaide pour plus de concertation, dès le début du processus de construction, concertation à laquelle seraient également conviées les entreprises en charge des lots techniques. Le type de traversées coupe-feu à réaliser, et l’entreprise en charge de l’opé-ration, devraient déjà être précisés dès le début du processus de construction. L’étude du compartimentage est, en première ins-tance, le travail de l’architecte et du bureau d’études. Dès la conception il y a lieu de pré-voir des gaines suffisamment spacieuses, y compris les gaines techniques, afin que les conduits d’aération puissent être protégés de façon appropriée.

L’exemple français La France nous montre le bon exemple, se-lon Frank Verlinden. « Pour les projets impor-tants, un coordonnateur sécurité incendie est impliqué sur le chantier dès le départ. Il veille à ce que la réalisation soit totalement conforme à la réglementation en matière de sécurité incendie. Cette dernière devrait, en principe, toujours faire partie des lots tech-niques qui, lors de la réception d’un hôpital, doivent être contrôlés par un organisme indépendant. D’autant plus que bien des éléments de sécurité incendie se retrouvent derrière des cloisons ou faux plafonds après installation… » Mark Maerevoet: « Les pom-piers aussi doivent, bien entendu, encore émettre un avis favorable avant que l’établis-sement de soins puisse être mis en service. Ils procèdent aux contrôles nécessaires et utiles. Mais le contrôle ne doit pas se limiter à la vé-rification d’un certain nombre de points clas-siques: Le débit de la pompe est-il suffisant? Combien y a-t-il de portes coupe-feu? Quels sont les moyens d’intervention et d’éva-cuation? D’autres choses encore, telles que

les traversées coupe-feu dans le bâtiment, doivent être rigoureusement contrôlées.

Compartimentage et désenfumageEn Belgique, la réglementation prévoit qu’un bâtiment de 2.500 m² et plus doit être com-partimenté. Au niveau des traversées, ceci implique la mise en œuvre de clapets et de manchons coupe-feu. Dans un environ-nement hospitalier, chaque chambre est considérée comme une subdivision d’un compartiment principal. En fonction du type de bâtiment, des exigences supplémentaires peuvent être imposées sur le plan des traver-sées. En ce qui concerne le désenfumage, notre pays applique une réglementation spécifique, reprise dans l’AR. Celle-ci n’im-pose toutefois le désenfumage que dans les immeubles de grande hauteur. Frank Verlin-den: « En France, par exemple, ce problème est résolu d’une tout autre manière. Outre la hauteur, l’on tient également compte de

la fonction du bâtiment pour déterminer des limitations de désenfumage. On y im-pose l’utilisation de trappes et de clapets de désenfumage dans les hôpitaux, ce qui im-plique que nos solutions doivent être modi-fiées sur ce point pour s’adapter au marché français.

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rf-TechnologiesRf-Technologies, créée en 1985, s’est développée en une PME solide, spécia-lisée en sécurité incendie et plus préci-sément dans le compartimentage et le désenfumage des bâtiments. Le siège de l’entreprise est implanté à Ooster-zele et emploie quelque 80 collabora-teurs, dont une quinzaine en R&D. Un deuxième établissement a été créé en 2005, en Slovaquie, où travaillent éga-lement 100 personnes et où ne sont exercées que des activités liées aux techniques de production. À Oosterzele sont centralisées des activités ayant trait au marketing, à la conception, au déve-loppement, à la production et à toutes les activités générales et auxiliaires. Rf-Technologies est surtout active sur le marché des bureaux, de l’hôtellerie et des soins de santé.

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Rondomat Duo S - Adoucisseur

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Journées thématiquesNouvelles techniques et architecture dans les Soins de santé

MErCrEDI 3 JUILLET09h00 Accueil et café.09h30 Choix entre divers sessions thématiques données par des membres du PRoF sur des produits et solutions spécifiques. 12h30 Lunch sandwichs.13h30 Partie académique: « Une vision pour l’avenir ». • Discours d’ouverture « Les défis pour l’Europe, y compris pour les soins et le vieillissement » par Herman van Rompuy, président du Conseil de l’Europe. • Remise des PRoF Awards 2013. • Explication du projet PRoF par Piet Verhoeve, iMinds. • « Quelles solutions se profilent dans les soins et soins à d omicile? » par le Dr Renaat Peleman, médecin en chef à l’Hôpital universitaire de Gand. • « Évolution de l’impression 3D dans les soins de santé, l’architecture et les techniques », par Mario Fleurinck, Melotte.16h30 Drink de clôture avec possibilité de networking.

JEUDI 4 JUILLET09h00 Accueil et café.09h30 Choix entre divers sessions thématiques données par des membres du PRoF sur des produits et solutions spécifiques. 12h30 Lunch sandwichs.13h30 Partie académique: « Une vision pour l’avenir ». • « Les attentes de VIPA pour les investissements dans les soins de santé » par VIPA. • « Évolution dans l’architecture des soins de santé » par Serge Lefevere, Boeckx Architecture & Engineering. • « L’évolution de l’architecture d’intérieur dans les soins de santé » par Buro II & ArchI+I. • « L’évolution des techniques dans les soins de santé » par Ingenium.16h30 Drink de clôture avec possibilité de networking.

Herman Van Rompuy, président du Conseil de l’Europe.©The Council of the European Union

Mario Fleurinck, CEO de l’entreprise d’impression 3D Melotte.

Piet Verhoeve d’iMinds, un institut de recherche indépendant stimulant l’innovation

L’architecte Serge Lefevere, administrateur délégué Boeckx Architecture & Engineering

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Le Consortium proF: une plateforme pour l’innovation ouverteAujourd’hui, chacun sait que les défis en matière de soins et d’habitat sont immenses compte tenu de l’évolution démo-graphique. Ni les instances publiques ni les entreprises in-dividuelles ne sont plus en mesure de répondre à une pro-blématique aussi complexe. Par conséquent, une approche multidisciplinaire s’impose. C’est de cette analyse qu’est né le PRoF, un consortium d’utilisateur, établissements d’en-seignement, centres de connaissances, concepteurs, fabri-cants et organisations professionnelles. Ce rassemblement de know how, d’expérience et de compétences permet au groupe de réflexion qu’est le PRoF d’étudier et d’aborder certaines thématiques spécifiques liées aux soins de santé et à l’habitat sous des angles variés. Les conclusions sont rassemblées sur une plateforme pour l’innovation ouverte, et mènent ainsi à des innovations immédiatement appli-cables dans la pratique quotidienne, par exemple des solu-tions et les concepts d’habitat et de soins innovants pour les lieux de séjour dans les hôpitaux et centres de soins ré-sidentiels. En 2010, cette approche s’est traduite par le dé-veloppement de PRoF 1.0, The Patient Room of the Future (la chambre patient de l’avenir). Avec PRoF 2.0, Personalized Residence of the Future, a suivi un concept innovant pour l’habitat tout au long de la vie. L’an dernier, c’est PRoF 3.0, The Private Care Room of the Future (la salle de soins per-sonnalisée de l’avenir) qui a vu le jour. Bien entendu, tous les concepts sont affinés en permanence. En complément, le PRoF organise aussi des journées thématiques sur l’ar-chitecture, les services et la technologie du secteur; la pre-mière édition aura lieu les 3 et 4 juillet.

____________________________www.prof-projects.com

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Le mercredi 3 et jeudi 4 juillet, le consortium proF, un groupe de réflexion d’utilisateurs, d’établissements d’enseignement et

de centres de connaissance, de fabricants et d’organisations professionnelles proposera deux journées thématiques sur l’architecture et les nouvelles techniques dans les soins de santé. La présence de herman Van rompuy, président du Conseil européen, souligne l’importance de cette problématique. Que propose le programme?

LES MEMBrES DU proFLe consortium rassemble les membres suivants: Ablecare – ACS – AkzoNobel – Alho – Anamorf /Frames & Fields – ArjoHuntleigh – Arterior Design – Artesis Hogeschool Antwerpen /Integrale Productontwikkeling – Boeckx Architecture & Engineering – Boone Inter-national/Boone Projects – Buro II & ArchI+I – BVZD Vlaamse Vereniging voor Ziekenhuisdirecteurs – CMS Software – Cubist Creations – Devan – De Wingerd – De Witte Lietaer – Dominiek Savio – DOT Directies Organisaties voor Pleegzorg – Durlet – Elasta – Enter – Ex-pertisecentrum Dimensie Vlaanderen/Sophia – Extremis – Familiehulp - Fedustria – Francovera – Genano – Gidts Orthopedie – Groep Sanakor – GVO – Haelvoet – HFDV/UZ Leuven – Hogeschool Gent TO2C – IBBT – IFMA – IMEC/Holst Centre – Ingenium – InHam – In-novate Dementia/LUCAS – Inoxline/Lannoo Metaalwerken – ISS – IWT – Kenniscentrum Woonzorg Brussel – KHBO Expertisecentrum Assistieve Technologie – Knockaert Gerrie – Kone/Mondoor – Leroy – Mariasteen – Melotte – Modular Lighting Instruments – MTC – Philips – RHMS Réseau Hospitalier de Médecine Sociale – Seniorenzorg F.O.S. – Senior Living Group –Solidariteit voor het Gezin – Stichting Toekomstige Generaties – Tarkett – Tele-Signal Electronics – Televic Healthcare – The Right Chair – Thuiszorg – TTC Tile Trade Center – UZ Gent – Van Maele – VDB Productions – Velda – Vink – VIPA – Vlaamse Verpleegunie/Urobel – VTDV Vereniging voor Technische Diensthoofden in de Verzorgingssector – Westelec – Woonzorg Brussel.

EN prATIQUEQuand: mercredi 3 et jeudi 4 juillet, de 9 à 16h30.Où: site PRoF Boone International, Nijverheidsstraat 14- 8970 PoperingeParticipation: 75 euros pour 1 journée, 100 euros pour les 2 jours. Café, boissons, lunch sandwichs, drink de clôture sont compris dans le prix de la participation. Vous pouvez verser le montant sur le compte n° BE67 2850 3380 0687 (GEBABEBB). L’inscription est définitive après réception du paiement. Inscription: Par le lien ci-dessous. Le cas échéant, vous pouvez aussi préciser que vous souhaitez visiter PRoF 1.0, 2.0 et 3.0.Langue: Toutes les lectures sont en néerlandais, avec traduction simultanée vers le français.Plus info: [email protected]

http://www.supersaas.nl/form/PRoF/PROF-THEMADAGEN-2013

Rédaction: Colette Demil

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Si la morosité de l’économie contraint les salons de la construction et de l’habitat conventionnels à voir avec dépit refluer le nombre de leurs visiteurs, PassiveHouse, qui en est déjà à sa 12ème édition cette année, ne peut que se réjouir de l’attention de plus en plus soute-nue dont bénéficient les maisons passives, tant de la part du secteur de la construction que des particuliers. Cette année, 135 exposants étaient présents pour présenter leurs solutions très économes en énergie, passives ou à énergie nulle pour construire ou rénover.Il est clair que les maisons passives ont la cote. Les propriétaires et bâtisseurs potentiels en ont assez d’être confrontés, chaque mois, à des augmentations du prix de l’énergie ou à des problèmes d’ap-provisionnement. C’est une tendance que l’on a aussi pu constater au dernier Batibouw, où l’efficacité énergétique constituait l’un des thèmes clés pour les exposants, mais aussi les visiteurs. Mais même ainsi, elle n’était qu’un thème parmi beaucoup d’autres. En revanche, PassiveHouse – énergiquement soutenu depuis 2006 par la Plate-forme Maison Passive / Passiefhuis Platform – est intégralement pla-cée sous le signe de l’efficacité énergétique.Solaire thermique, pompes à chaleur et chauffe-eau à pompe à chaleur, panneaux photovoltaïques, ventilation à récupération de chaleur, panneaux sandwich, test d’infiltration et domotique ne sont que quelques-uns des aspects qui constituent, ensemble, la solution. « PassiveHouse réunit l’offre et la demande », explique Pe-ter Dellaert. « Et il le fait à travers tout le processus de construction, depuis le planning jusqu’à la finition en passant par le gros œuvre: architecte, bureau d’étude, entrepreneur, installateur, conseiller, mesure d’étanchéité à l’air, fabricants et importateurs, etc. De nom-breuses conférences spécifiquement orientées sur les experts, d’une part, et les particuliers, de l’autre, viennent étayer le salon. Elles parlent entre autres des détails de la construction, de la ventilation et de la manière d’aborder une rénovation. PassiveHouse a en ef-fet un objectif social, et souhaite apporter davantage qu’un salon conventionnel. Notre but est de soutenir la construction et la réno-vation économes en énergie. Autre ingrédient qui a beaucoup de succès: les panels au cours desquels des habitants de maisons pas-sives ou à énergie nulle partagent leurs expériences et donnent des conseils aux candidats bâtisseurs. Par exemple, De Duurzame Wijk, un projet pionnier sur le plan écologique, économique et social, a recueilli beaucoup d’intérêt.

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Un sang neuf pour le 24ème congrès de la VTDV

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T Le congrès annuel de la VTDV approche à grands pas. La 24ème édition aura lieu le 21 juin, sous le thème « Loss control, what’s in a name? » La province organisatrice est cette fois la Flandre occidentale, à Kortrijk Xpo. Fait remarquable, plus de 20 pour cent des exposants

participent pour la première fois. Un entretien dans la dernière ligne droite avec l’organisateur local, paul Merlevede, qui coordonne également le congrès, rudy Vanhie et Franky Gotelaere.

L’organisation du 24ème congrès de la VTDV repose sur les épaules de Paul Merle-vede, coordinateur du congrès, directeur technique en repos de l’Hôpital Groeninge (Courtrai), de Rudy Vanhie, coordinateur construction du master plan de la Clinique Sint-Jozef (Izegem), et de Franky Gotelaere, directeur technique de l’Hôpital Sint-Jan Bruges-Ostende, soutenu par l’équipe qui entoure Stephanie Christiaens du Service technique de ce dernier établissement. Paul Merlevede explique le thème « Loss Control, what’s in a name? »: « Le contrôle des pertes est pour ainsi dire le porte-manteau auquel s’accrochent tous les postes de perte poten-tiels liés à l’exploitation d’un hôpital, vu d’un point de vue technique, mais c’est aussi le thème que nous approfondirons le jour du congrès. Ce thème est depuis longtemps intégré dans l’industrie. Pour notre secteur, il s’agit d’être capable de gérer tous les postes potentiels de perte dans un environnement de soins, en plus de l’aspect purement éner-gétique. »

Les spécialistes et le contrôle des pertes Durant la séance plénière de l’avant-midi, trois orateurs réputés prendront la parole.

Ils ont été choisis très soigneusement. Nous avons envisagé plusieurs angles de vue: les soins de santé face à l’entreprise, la Belgique face à l’étranger, et l’approche académique opposée à la pratique. Le premier orateur, le juriste Rudy Claeys, qui est professeur et conférencier dans plusieurs universités et hautes écoles, présentera l’aspect universi-taire. Il évoquera le contrôle des pertes dans le cadre plus vaste de la gestion des risques et de la redéfinition de l’intervention de l’assurance. Les établissements de soins ne peuvent-ils se faire assurer de manière plus ciblée et plus rentable? Le deuxième ora-teur vient de l’étranger: il s’agit de Marcel Hanssen, de l’assureur néerlandais AON, qui dévoilera l’approche du secteur des soins de santé en matière de contrôle des pertes à l’aide de l’exemple d’un célèbre hôpital des Pays-Bas. M. Hanssen est Director Risk Control and Engineering chez AON. La troisième ora-trice, Veerle Verscheure, est issue du monde de l’industrie. Elle abordera cette probléma-tique sous un angle pratique grâce à sa fonc-tion de Group Risk and Insurance Manager (autrement dit, responsable du contrôle des pertes) chez Bekaert. Elle viendra expliquer comment une entreprise telle que Bekaert aborde et définit un problème comme le

contrôle des pertes à l’échelle mondiale. « Nous pensons que l’entreprise – y compris les soins de santé dans certains pays – sont déjà plus loin dans le domaine du contrôle des pertes, et sont aussi plus réactifs que les soins de santé, surtout le secteur hospitalier, en Belgique. D’où notre choix », explique Rudy Vanhie.

Neuf sessions parallèlesDurant l’après-midi auront lieu les sessions parallèles, où 9 exposants nominés présente-ront des matériaux, des idées ou des projets innovants et liés à la thématique du congrès. Franky Gotelaere: « L’objectif est de créer un maximum de convergences avec les thèmes des orateurs. Les 9 sessions parallèles pren-dront une heure et demie en tout, ce qui si-gnifie que trois orateurs prendront la parole dans trois salles différentes, pour que le visi-teur ait la possibilité de choisir. Les éléments pratiques, comme la subdivision flexible de la journée proprement dite et l’organisa-tion du catering par exemple, permettront au visiteur de répartir son temps entre les activités du congrès et la visite du salon. Ce congrès est aussi un événement social où les établissements de soins, les fabricants, les architectes et les ingénieurs peuvent se ren-

De g. à d.: Rudy Vanhie, Coordinateur construction plan d’ensemble Clinique Sint-Jozef (Izegem), Paul Merlevede, Coordinateur du congrès de la VTDV, et Franky Gotelaere, Di-recteur technique Hôpital Sint-Jan Bruges-Ostende, assurent l’organisation du 24ème congrès de la VTDV à Kortrijk Xpo.

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contrer de manière informelle. L’univers hos-pitalier est un monde relativement spécialisé en soi. Nous constatons que les entreprises des services – architectes, bureaux d’études, spécialistes de l’énergie… – viennent plus nombreuses chaque année. Tout cela confirme l’intérêt croissant du service tech-nique dans un environnement de soins, et du fait que les soins de santé sont actuelle-ment un des rares secteurs où l’on continue à investir dans l’infrastructure. »

De nombreux nouveaux venusPour ce 24ème congrès, on prévoit 157 ex-posants et 18 sponsors. En ce qui concerne le choix des stands, la date d’inscription et de paiement est le premier critère. Chaque exposant peut indiquer une série de préfé-rences dans son formulaire d’inscription, et il en sera tenu compte dans la mesure du pos-sible. Même si la cette édition prévoyait 10 stands supplémentaires pour les exposants, ceux-ci ont été réservés en un temps record. « Nous constatons la présence de nombreux nouveaux venus parmi les exposants cette année. Bon nombre d’entre eux se sont ins-crits très tôt pour être sûrs d’être présents. Cette fois encore, nous avons aussi dû déce-voir plusieurs entreprises. Avec près de 160 exposants, il n’y a plus beaucoup de marge au niveau du nombre de participants. Car n’oublions pas que l’évé-nement concentre un congrès et un salon professionnel sur une seule journée. Les participants doivent aussi avoir la possibilité de se rendre réellement sur les stands qu’ils souhaitent visiter, et c’est pourquoi toutes les activités sont organisées autour d’une grande salle centrale. En périphérie du salon se trouvent les salles de réunion et les 3 pe-tites salles pour notre ‘Speaker’s Corner’, ex-plique Vanhie.

Comme une placeToutes les activités seront concentrées dans le Palais 6 et autour de celui-ci. La séance plénière aura lieu dans la nouvelle salle XXL, les sessions parallèles dans les Ramblas, et le catering sera centralisé sur la place médiane du Palais 6. Les organisateurs attendent en-viron 650 professionnels. La VTDV compte 3000 membres, dont 240 à 250 en moyenne

répondent présents. Une constatation re-marquable est que les exposants sont re-présentés par plus de participants que les membres de la VTDV proprement dits. « Pourtant, nous observons un équilibre entre le nombre de visiteurs membres d’une part et le nombre d’exposants de l’autre », commente Paul Merlevede. « Pour la plupart des exposants, cet événement est un inves-tissement très rentable du point de vue pu-rement économique. En une seule journée, ils peuvent nouer des contacts intéressants et trouver des prospects qu’il leur faudrait des semaines, voire des mois, pour aborder dans d’autres circonstances. La pollinisation croisée est également à l’ordre du jour entre exposants. Le fait que la formule ait tant de succès s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, des considérations purement pra-tiques: la plupart des membres ont la pos-

sibilité de se libérer pendant une journée. En outre, le programme est bien rempli, ac-tuel et varié. Il y a d’excellentes possibilités d’échanges entre les divers acteurs. Et l’ex-cellence du catering ainsi que la qualité de la soirée de networking font le reste. »

projet social Chaque année, la VTDV prévoit aussi un montant de 2500 euros pour un projet social remarquable dans la province organisatrice. Les candidatures sont introduites auprès de la VTDV. Le projet qui l’emporte reçoit le prix le jour du congrès, après quoi le projet est brièvement présenté. Le 24ème congrès de la VTDV aura lieu à Kortrijk Xpo le 21 juin 2013 à partir de 8h45 (accueil) pour se terminer vers 20 heures.

_________________________ www.vtdv.be

programme du 24ème congrès de la VTDV08h45 Accueil09h50 Mot de bienvenue par le président de la VTDV10h00 Début de la séance plénière: - Rudy Claeys, juriste et professeur: « Loss Control: gestion du risque – la mise en question des assurances » - Marcel Hanssen, Director Risk Control & Engineering Aon: « Maîtrise des sinistres dans les soins de santé » - Veerle Verscheure, Bekaert Group Risk and Insurance Manager: « Gestion des risques dans les entreprises industrielles »11h30 Visite du salon + apéritif12h30 Lunch + networking14h00 Sessions parallèles: 3 speaker’s corners, 9 sessions15h30 Visite des stands – dessert et café16h00 Projets sociaux16h15 Visite des stands17h45 Happy hour 20h00 Fin

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Le système de portes battantes SW300 ouvre et referme les lourdes portes coupe-feu automatiques. Un module d’extension ‘Emergency’ est disponible de façon à mouvoir la porte dans les deux sens. Un bras ‘poussée et traction’ ouvre la porte automatiquement dans un sens. Elle est manipulée manuellement dans le sens opposé. En mode panique, le fonctionnement automatique est désactivé et les portes se referment. Dès lors la porte ne peut plus être actionnées que manuelle-ment, ce qui garantit un issue de secours et le compartiment coupe-feu. Grâce au ‘Power Assistant’, le Besam SW300 s’ouvre manuellement avec une grande facilité.Le système est silencieux, grâce en outre d’un dispositif de décélération à la ferme-ture. Le SW300 convient donc pour les établissements de santé et de soins. Le SW300 ER sera présenté le 21 juin chez ASSA ABLOY Entrance Systems (B18) au Congrès VTDV (Kortrijk Xpo).

www.assaabloyentrance.comwww.besam.be

ASSA ABLOY Entrance Systems lance le Besam SW300 ER

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BWT: une eau sanitaire adoucie en permanence

Pour le secteur de la santé où l’hygiène et la consommation économique de l’eau sont prioritaires, BWT propose le Rondomat Duo S. Cet adoucisseur pour gros consommateurs présente, grâce aux techniques intelligentes une économie performante. Cet appareil compact tient compte de la survenance de brefs mo-ments de pointe dans la consommation quotidienne d’eau sanitaire et de plus longues périodes de constance dans les besoins d’eau adoucie. L’appareil se com-pose de 2 colonnes d’adoucissement dont une fonctionne tandis que l’autre régénère ou est en position stand-by. En période de consommation normale, seule la colonne ‘basic load’ est active, aux mo-ments de pointe la colonne ‘peak load’ s’active également. La mémoire électro-nique enregistre le profil de consomma-tion et alterne les colonnes en fonction du débit attendu. Le fonctionnement dépend du débit et est réglé par le sys-tème de ‘smart metering’. Trois compteurs de précision commandent l’appareil en fonction de l’eau adoucie, de l’eau calcaire mitigée, de l’aspiration de saumure. Le ré-sultat est une dureté résiduelle exacte qui n’est pas influencée par le débit. L’appareil consomme peu de sel et d’eau de rinçage. La désinfection automatique de la résine à chaque régénération offre une plus-value hygiénique. La commande s’effectue sur un écran tactile qui permet de contrôler e.a. les débits et le profil de consomma-tion des dernières 24 heures.

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Suite aux nombreuses discussions entre fabri-quant de porte coupe-feu, poseurs de chapes, maîtres d’ouvrage et bien d’autres, ERIBEL a dé-veloppé un nouveau principe pour avoir un jeu supérieur à la tolérance maximale de 4mm.Toutes les portes RF sortent maintenant de pro-duction avec ce produit intumescent intégré dans le bas de la feuille de porte, qui permet un jeu jusqu’à 8mm (pour RF30 et RF60). Ceci pour les portes avec encadrement en bois et en mé-tal non coulé (spécialité d’ERIBEL). Eribel est un groupe d’entreprises leader en matière de développement, de production, de livraison et de placement (par Vernibouw) d’ensembles de portes et fenêtres coupe-feu, de lambrisage, de boiseries et de huisseries pour la construction non résidentielle. Des collaborateurs enthou-siastes et flexibles, une innovation constante et une livraison de produits de la plus haute qua-lité constituent la grande force de l’entreprise.

www.eribel.be

ERIBEL et la fin des problèmes de jeu entre porte RF et sol

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Caradec sprl est une entreprise dynamique à Malde-gem (Flandre Orientale), qui est active sur le marché des intérieurs monolithe. Caradec sprl fabrique un matériau unique composé de granules de marbre figurant dans une résine transparente. Il y a le choix entre 12 types de marbre. Le matériel est livré aussi bien en tailles stan-dard qu’en travail personnalisé. Les panneaux sont fabriqués en une seule pièce à la forme souhaitée. Par renforcement des panneaux, des grandes dimensions sont possible. Après la production, chaque panneau est systématiquement poli et protégé. Ainsi les panneaux Caradec sont utilisés pour le revê-tement de salles de douches, comptoirs, dosserets de cuisines,... Grâce au collage sans soudures les projets Caradec sont très hygiéniques et faciles à nettoyer.

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Sous le slogan « Nos pointures existent aussi en petit format », Eurodal pro-pose désormais les dalles de sol durables commercialisées par l’entreprise en 1982 en format d’un mètre carré. La dalle de sol industrielle en béton de 4 mètres carrés est devenue un concept à part entière dans lequel design et architecture jouent un rôle important, et qui prend la fonctionnalité et la du-rabilité en considération. Ces plaques, conçues pour supporter des charges de 45 tonnes et plus, se posent et se déplacent très rapidement à l’aide des machines adéquates. Il est donc possible de les utiliser pour un sol perma-nent ou temporaire, ce qui leur permet d’évoluer avec l’environnement. Le sol est utilisable dès la pose. Rustique ou sobre, le look béton industriel des dalles d’un mètre carré donne style et ambiance à tous les environnements extérieurs. Il est possible de créer des finitions personnalisées, éventuelle-ment en concertation avec des architectes d’Eurodal, en choisissant parmi les couches de finition et les coloris, et en combinaison avec d’autres maté-riaux ou de la verdure.

www.eurodal.be

Geoenergy: les solutions LED de Lucibel

Au début de cette année, s’est créée au Parc Scientifique Einstein de Louvain-la-Neuve, l’entre-prise Geoenergy, spécialisée dans le développement et l’installation de solutions d’éclairage led. Elle s’oriente principalement vers le marché de la rénovation, avec des solutions de refonte totale de l’éclairage (relighting) à basse consommation d’énergie. Marion Picard, responsable marketing de Geoenergy: «Nous disposons d’un vaste assortiment de solutions d’éclairage de qualité pour e.a. le marché des bureaux et le secteur de la santé. Nos espaces abritent en outre un showroom interactif neuf, dans lequel sont présentées les solutions led de LUCIBEL. Une innovation récente est le Lucipanel Double Face, un luminaire design qui allie qualité de lumière et douceur, grâce à sa technologie double flux. En diffusant la lumière des 2 côtés, de manière homogène, ce lumi-naire semble flotter dans l’espace. » Le Lucipanel est disponible en 3 températures de couleurs différentes: blanc chaud (lumière douce), blanc neutre (lumière confortable) et blanc froid. Le Lucipanel améliore le confort des espaces de travail, en réduisant la fatigue oculaire du person-nel. Ce luminaire led ultra mince et léger s’intègre de manière élégante aux salles de réunion et espaces d’accueil. La couche de finition en aluminium, d’1 cm d’épaisseur seulement, assure une esthétique contemporaine. Le Lucipanel Double Face est alimenté de l’extérieur. La lumière est diffusée à travers un cadre équipé d’ailettes en aluminium.

www.geoenergy.be

EURODAL lance ses dalles de sol d’un mètre carré

Caredec sprl:Creatif avec resine

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Defoort Projects: des systèmes d’IPTV pour l’hôpital de Tielt

L’Hôpital Sint Andries (Tielt) a récemment ouvert sa nouvelle aile médico-tech-nique. Toutes les chambres, neuves ou existantes, ont été équipées de télévi-seurs numériques. Les patients bénéficient d’images de haute qualité grâce au système de diffusion numérique de Defoort Projects (Kuurne). Le signal vidéo est transmis sur le réseau interne plutôt que par câble coaxial, et offre des pos-sibilités de pointe comme la vidéo à la demande, des applications de gaming et l’envoi de messages. Le patient peut aussi à tout moment demander des informations médicales concernant son traitement. Une plateforme de signa-lisation numérique complète a également été prévue. Les écrans numériques indiquent l’emplacement et les itinéraires vers les divers services. Grâce à des écrans tactiles, l’utilisateur peut recourir à un système de recherche intelligent, le wayfinding. A la cafeteria et au restaurant s’affichent clairement des menus que le système permet de mettre à jour automatiquement. A l’accueil, pour les admissions, un système de gestion des files d’attente est prévu. L’hôpital veut donner au patient la possibilité de choisir dans l’offre disponible à la borne de distribution de tickets. Une fois qu’il a fait son choix, il prend place dans la salle d’attente prévue et est informé, au moyen de divers écrans, du numéro en cours combiné à une présentation personnalisée et à une ticket line.

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BLANCO Professional: Catering & Medical pour le secteur du soin

La société BLANCO Professional - filiale belge situé à Diest - se concentre avec ses trois unités d’affaires Catering, Medical et Industrial sur les besoins des groupes visés professionnels. Le BU Catering propose des systèmes bien étudiés pour stocker, portionner, transporter, maintenir au froid ou chaud, régénérer ou distribuer les repas dans la grande cuisine et dans la restauration de collectivité dans des soins de santé. Le BU Medical se profile comme fournisseur de solutions tel que des systèmes d’armoires, des chariots fonction-nels, des composants d’approvisionnement en pro-duits stériles et du mobilier roulant dans des hôpitaux, cabinets médicaux et consultations externes.

www.blanco.be

Vescom crée et produit des rideaux spécialement pour le secteur des soins de santé. Les étoffes sont fabriquées à 100% en fil Trevira CS, qui leur permet d’offrir les meilleures propriétés ignifuges. La firme lance quatre rideaux: Nelson, Morgan, Romo et Sindo. Ces étoffes peuvent être lavées à 70 degrés et sont dès lors très faciles à nettoyer. Le dessin de Nelson présente une ligne robuste dont les 5 couleurs claires soulignent plus d’un intérieur: de la salle d’attente à la chambre pour patient, au vestibule d’entrée. Mor-gan est idéal comme rideau de séparation. L’étoffe présente des lignes rafraîchissantes et colorées qui se répètent en un motif ludique. Les 37 coloris légèrement mêlés - dans lesquels la qualité unie Sindo est disponible - facilitent les combinaisons. Il y a la qualité velours Buru en Trevira CS: chacune de ses 33 couleurs, allant du beige clair aux teintes chaudes plus présentes, en passant par différentes nuances de gris, donne à la pièce l’apparence cossue qui caractérise le velours. Les dessins sont ajoutés au classeur curtain 01. La collection de rideaux de Vescom – qui consiste en unis, en dessins, en occultants et en transparents - renforce son offre de produits d’intérieur se prêtant à de nombreuses applications. La firme propose également des revêtements muraux et des revêtements de meubles en vinyle.

www.vescom.com

Vescom: rideaux pour le secteur des soins de santé

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Forbo présente la nouvelle génération de Marmoleum. Marbré, uni, linéaire ou à mo-tif. Quatre visions du recouvrement de sol pour une nouvelle collection spectaculaire qui porte un regard différent sur le linoléum. Forbo Marmoleum est le revêtement de sol naturel le plus éclectique qui soit. Voilà des décennies qu’il prouve toute sa soli-dité dans les environnements les plus exigeants, maisons de repos ou hôpitaux par exemple. Aujourd’hui, Marmoleum est devenu synonyme d’élégance et de design. Il répondant à vos exigences tant fonctionnelles qu’esthétiques. De plus les sols Mar-moleum de Forbo sont bactériostatiques et la gamme vinyle de projet et Flotex de Forbo vous offre des solutions spécifiques pour vos salles d’opération, laboratoires et vos applications en pièces d’eau. Coûts les plus faibles sur toute la durée de vie, le plus grand choix de design et le sol le plus durable au monde: Forbo Flooring réinvente Marmoleum avec ‘The Next Generation of Marmoleum’. www.forbo-flooring.be

GEA Happel Ecotwin: l’echangeur à plaques double, bien accueilli dans le secteur des soinsGEA Happel introduisait, il y a quelques années, pour les groupes de ven-tilation combinés, un système de récupération d’énergie avec double échangeur à plaques, l’Ecotwin. Ce récupérateur garantit, tout comme l’échangeur à plaques simple, que les flux d’air de pulsion et d’extraction sont séparés, ce qui est suffisant pour la plupart des applications. En plus d’un rendement plus élevé (jusqu’à 75 à 80%) en combinaison avec une perte de charge côté air inférieure, ce type de récupérateur présente un autre avantage important: en dehors de la saison de chauffe, tous les deux flux d’air peuvent être bypassés, ce qui a comme conséquence que la perte de charge est partiellement suspendue, résultant dans une puis-sance électrique absorbée inférieure et donc une consommation élec-trique plus basse.Voici quelques références: Dans les hôpitaux: St. Augustinus Wilrijk; St. Vincentius Anvers; St. Jozef Izegem; Ste. Elisabeth Uccle; St. Dimpna Geel; Heilig Hart Roeselare, St. Jozef Malle. Dans les maisons de repos: OCMW De Notelaer Beveren, OLV Van Lourdes Erps Kwerps, WZC Den Akker Saint-Trond, De Lisdodde Malines, St. Antonius St-Pieters-Leeuw.

www.gea-happel.be

DEPro Benelux: une solution intelligente et rentable pour les déchets médicaux

DEPro Benelux, situé à Eeklo, offre une solution qui consiste en une réduction efficace des flux de dé-chets médicaux et ainsi de sa charge financière an-nuelle. Un problème majeur du secteur est le coût élevé en raison de sa spécificité et les transports relatés. Les déchets sont broyés, les liquides sont entièrement retirés, lors d’un processus de stéri-lisation, en toute sécurité et respectueux à l’envi-ronnement. Facilement 70% réduction du volume et parfois même de moitié en termes de poids. L’entreprise focalise sur le secteur médical à qui elle offre une solution aux différents flux de déchets, tels que déchets médicaux à risque et sans risque. DEPro Benelux élabore pour ses clients des possibi-lités de traitement des déchets sur mesure. La prio-rité est de faire bénéficier le client d’une réduction immédiate des coûts et de l’énergie. Le Convertor n’exige pas de travaux d’infrastructure.

www.deprobenelux.eu

ForboThe Next Generation of Marmoleum!

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Mitsubishi Electric: Une nouvelle génération de sèche-mains Jet TowelMitsubishi Electric présente sa nouvelle génération de sèche-mains Jet Towel. Ces nouveaux modèles dont le flux d’air a été affiné sont aussi équipés de nouveaux capteurs garantissant un meilleur confort d’utilisation. L’aspect de l’appareil a également été amélioré, tandis que diverses modifications ont permis de réduire sa consommation énergétique de 15%. Tous les éléments de l’appareil entrant en contact avec des projections d’eau ou les mains de l’utilisateur sont revêtus d’un coating antimicrobien spécial. L’Institut d’Hygiène de Gelsenkirchen a testé – avec succès – les propriétés antibac-tériennes du bac récepteur. La gamme s’est enrichie avec l’arrivée du Jet Towel Mini, destiné aux lieux exigus.La conception du nouveau modèle fait la part belle à l’hygiène. Ainsi, il est encore plus facile de démonter le bac de réception et de le nettoyer, tandis que la zone de séchage n’inclut que des composants fermés, ce qui empêche toute ac-cumulation de résidus éventuels. Le temps de séchage a encore diminué grâce à la technologie double jet et aux buses profilées évitant la formation de turbulences. Le fin rideau d’air qu’elles forment couvre toute la surface de la main, pour un séchage efficace et rapide. La forme innovante des buses garantit aussi un niveau sonore relativement bas. Enfin, le client a le choix entre plusieurs options au niveau de la vitesse de l’air, ce qui permet de régler le fonctionnement de l’appareil avec plus de précision et de l’adapter à un environnement spécifique.

www.mitsubishi-electric.be

PROMAT: Réalisez la capacité de protection contre l’incendie K exigée, grâce au PROMATECT®-100

Le nouvel Arrêté royal du 12 juillet 2012, paru au Moniteur belge du 21 septembre 2012, modifie les exigences en matière de réaction au feu des matériaux, confor-mément aux nouvelles classes européennes (annexe 5/1). « La capacité de protection contre l’incendie K » est l’aptitude d’un revêtement de paroi, de sol ou de plafond à protéger le matériau de construction situé derrière ce revêtement, contre l’inflammation, la carbonisation ou tout autre dommage, et ce, pendant une durée déterminée. Un panneau ayant une capacité de protection contre l’incendie K210 ou K230 peut, de cette manière, offrir une solution au cas où les couches sous-jacentes ne peuvent participer à une qualification de réaction au feu. Promat a réussi à obtenir grâce au PROMATECT®-100 cette capacité de pro-tection contre l’incendie K. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des résultats obtenus conformément à la norme européenne NBN EN 14135.

www.promat.be

FOAMGLAS: Isolation en verre cellulaire

Dans le secteur de la santé l’isolation en verre cellulaire FOAMGLAS est utilisée principalement pour l’isolation des toitures plates, allant d’un toit plat ordinaire à une toiture-parking avec une lourde charge. Quelques réalisations récentes: AZ Jan Palfijn de Gand, AZ Groeninge de Courtrai, Sint-Lucas à Gand, Gand FPC, UZA Edegem, Gas-thuisberg à Louvain, et Sint Franciscus à Anvers. FOAMGLAS est également de plus en plus sou-vent utilisé pour les structures enterrées, les ponts thermiques et les façades. Les propriétés spéciales de FOAMGLAS - comme l’imperméabi-lisation et l’ininflammabilité – sont optimisées ici.

www.foamglas.be

Epaisseur Mode de fixation Résultat N° Class. doc.

10 mm vis de 25 mm de longueur tous les 250 mm en 3 rangées par largeur de panneau

K2 10 WFRG - 15918B

10 mm colle pour parquet K2 10 WFRG - 15918B

18 mm vis de 35 mm de longueur tous les 250 mm en 3 rangées par largeur de panneau

K2 30 WFRG - 15919B

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Protecura: Protection murale et mains courantes

Protecura vous propose un programme complet de systèmes de protection murale destiné à empêcher ou à limiter les dégâts à l’intérieur, causée par les piétons, les fauteuils roulants, les chariots et les lits. La gamme de Gradus Inpro comprend des mains courantes, pro-tections d’angles, pare-chocs et panneaux en PVC qui protègent la peinture, le stuc et les portes ce qui en-traîne des coûts de maintenance inférieurs. L’intérieur reste plus joli et la large palette de couleur disponible donne la possibilité d’apporter des contraste et d’aider les malvoyants de s’orienter mieux dans le bâtiment. La facilité d’entretenir le matériel, dont l’aluminium lePVC-u, l’acier inoxydable, le bois et le caoutchouc in-dustriel, garantit une hygiène optimale dans des sec-teurs comme la retraite et des maisons de repos, hôpi-taux, écoles, hôtels, restaurants et bureaux.

www.protecura.be

Le confort et un environnement sain sont très importants dans les centres de soins résidentiels et les hôpitaux. Air frais, lumière, bruit et acoustique sont autant de facteurs qui influencent la santé et le confort du patient. C’est pourquoi RENSON® propose une gamme complète de nouvelles so-lutions de ventilation et de protection solaire à valeurs acoustiques amélio-rées. Par exemple, les grilles de ventilation Invisivent®EVO AK, qui peuvent être placées de façon presque invisible au-dessus d’un châssis de fenêtre. Quatre versions sont disponibles en fonction de l’isolation acoustique et du débit d’air souhaités: le Basic et le High, l’Ultra et l’Extrême. Pour limi-ter en même temps la chaleur solaire et l’influence du bruit extérieur, on pensera au Fixscreen® MONO AKEVO, à monter en monobloc sur la fenêtre. Enfin, le Fixvent® Mono AKEVO garantit un apport d’air frais et sain, limite les nuisances dues à la chaleur tout en isolant la pièce du bruit extérieur. Le modèle combine une grille de ventilation autorégulatrice et un store résis-tant au vent (en position fermée) qui joue en même temps le rôle de mous-tiquaire. Grâce à leur finition intérieure uniforme, ces produits peuvent être utilisés l’un à côté de l’autre sans nuire à l’esthétique de l’intérieur.

www.renson.be

Scheidt & Bachmann lance entervo

La filiale belge de Scheidt & Bachmann GmbH offre des services et des solutions innovantes dans le domaine de systèmes de parking et systèmes de gestion d’accès. Entervo offre à l‘aide d‘une combinaison parfaite de matériel et de logiciel un univers important de produits technologiques et solutions intégrées pour l‘exploitation d’un parking. Y sont comprises: barrières et caisses automatiques, bornes d’entrée et bornes de sortie, lecteurs de porte pour contrôle d’accès, systèmes de Gestion de Parking, contrôle d’abonnements parking, systèmes de reconnais-sance de plaques d’immatriculation et eCommerce - pre-booking. La solution prévoit aussi détection de place de stationnement, gestion financière et d’exploitation, systèmes de guidage et de signali-sation, service Hotline 24/24 h, gestion et contrôle à distance, intercom, statististiques et rapports analytiques, et eMobility.

www.scheidt-bachmann.be

RENSON®: ventilation et protection solaire,confort acoustique inclus

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La foudre peut frapper à tout instantVos installations sont-elles en danger ? Appelez-nous dès maintenant et demandez un diagnostic !

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