Supdh 20140531 supdh full

16
LES POSTER DIVOCK ORIGI COMME VOUS NE LES AVEZ JAMAIS VUS J-12 N° 29 MAGAZINE GRATUIT 31 MAI 2014 DIABLES DINGUE DES DIABLES !

description

RED du 31 mai 2014

Transcript of Supdh 20140531 supdh full

LES

POSTERDIVOCKORIGI

COMME VOUS NE LES AVEZ

JAMAIS VUS

J-12

N° 29MAGAZINE GRATUIT31 MAI 2014

DIABLES

DINGUE DES DIABLES !

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

LE TWEETFélicitations au Real Madrid&à l’Atletico pour

cette finale intense et surtout à@thibautcourtois&@AlderweireldTob pour

leur saison incroyableVincent Kompany, consensuel

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55. Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une Stephan VanfleterenMagazine gratuit avec la DH du 31 mai 2014. Ne peut être vendu séparément.

2 La semaine diabolique y De Van Buyten àLukaku, retour sur l’actualité brûlante des Diables

4 Portfolio y Le photographe Stephan Vanfleterencommente ses surprenants clichés des Diables

10 Souvenirs endiablés y Robert Waseigerevient sur le Mondial de 2002

+ Poster et portrait technique y Divock Origi

SOM

MAI

RE

PHO

TO

NEW

S10

“Je peux aussijouer à gauche !”

TobyAlderweireld qui, après la défaite en finale de laLigue des Champions, n’avait pas perdu le sourire et a faitacte de candidature dans l’autre couloir de la défense

J-12Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

TÊTE,ÉPAULESETGENOUX,PIEDS

Dans douze jours, ce sera le début duMondial. Uneéchéance d’autant plus grisante que nous aurons lachance d’être au Brésil pendant le tournoi… Avantce grand départ, nous sommes passés par troisphases :1. On ne réalise pas vraiment ce qui va arriver.2. Un peu de stress.3. L’impatience !Les Diables ont-ils vécu cemême cheminement ?Visiblement pas. Si on les a sentis très appliqués àl’entraînement depuis le début de la préparation, ilsdonnent pour la plupart l’impression d’en être tou-jours à la première phase. L’insouciance de la jeu-nesse, sans doute. Ils ne sont pas encore touchéspar la fièvre duMondial et c’est certainementmieux, pour eux, de ne pas avoir conscience desénormes enjeux (financiers) qui pèsent sur leurspersonnes.Mais il viendra bien unmoment où les Diables,d’une façon ou d’une autre, seront rattrapés parl’importance de l’événement. C’est là qu’il faudragarder son sang-froid. Si les Diables ont bien assezde qualités footballistiques pour réaliser un trèsbeau parcours, le talent dans les pieds ne suffit paspour briller en Coupe duMonde. Il faut aussi avoir latête froide, les épaules très solides et les genoux quine flanchent pas.Trois hommes auront, plus que les autres, les clésde cematch face à la pression : MarcWilmots, Da-niel Van Buyten et Vincent Kompany. Unmatch à nepas perdre.l

10.500Le nouveau record de spectateurs

à un entraînement des Diables,établi lors du stage à Genk

PENDANT CE TEMPS­LÀ, AU BRÉSIL

LE PUBLIC GUETTE LESBOULETTES DE JULIO CÉSAR

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un Thibaut Courtois en ses

rangs ! En ce moment, le Brésil, grandissime favori, se pose des

questions sur son gardien titulaire, Julio César (au centre de la photo). Un sondage réalisé par la chaîne SporTV

vient même de révéler que seuls 1,83 % des supporters de la Seleção

aimeraient voir le gardien de Queens Park Rangers entre les perches

durant le Mondial ! C’est ce qu’on appelle un vote de méfiance… Ses

concurrents, Victor (Atletico Mineiro, à gauche sur la photo) et Jefferson

(Botafogo, à droite) recueillent, respectivement, 52,4 % et 45,7 % des préférences des Brésiliens. A priori, Luiz Felipe Scolari n’est pas prêt à changer sa hiérarchie. Mais vu la

pression populaire, qui ne fera que s’accentuer pendant la Copa, une

seule boulette risquera d’être fatale à Julio César…

AP

Ü CAÏPIRINHAL’ANNONCEVan Buyten,auf WiedersehenBayern

Cette fois, c’est fini. Enmarge de la présentationd’un livre revenant sur sacarrière, Daniel Van Buy-ten a annoncé qu’il n’allaitplus porter les couleurs duBayern qu’il quitte doncsur un nouveau doubléCoupe-Championnat.“Après huit saisons de bellecollaboration, nous som-mes tombés d’accord avecle Bayern pour arrêter ici.”Mais ce n’est qu’un au-re-voir et ils se reverront. “J’ysuis le bienvenu dans unautre rôle éventuel.”

REP

OR

TER

S

LE GALA Kompanybien accompagnéVincent Kompany est un homme occupé.Même quand il a un jour de congé. Le Dia-ble a profité du jour de relâche accordé parMarc Wilmots pour organiser une soiréede charité en collaboration avec StudioBrussel dont les bénéfices ont été reversésau BX Brussels et à SOS Villages d’Enfants.Triés sur les volets, les invités parmi les-quels figuraient Kim Clijsters ou Kim Ge-vaert par exemple ont débuté la soirée auConcert Noble avant de la terminer auBloody Louise, où le défenseur s’est déhan-ché sur le dancefloor avec sa charmanteépouse Carla.

BEL

GA

LE COUP DEGUEULE Nainggolann’en démord pas

Même loin de la Belgique, Radja Nainggo-lan n’a toujours pas digéré la déception dene pas avoir été retenu dans le groupe des23. À Orlando, où l’AS Rome a effectué unstage de fin de saison, le médian l’a unenouvelle fois répété. “Je méritais d’être surle terrain au Brésil, je pensais avoir montrésuffisamment sur le terrain pour être appe-lé”, a lancé le médian dans la presse italien-ne. Marc Wilmots appréciera…

PHO

TO

NEW

S

LA TENDANCELes Diables bien chaussésNe vous y méprenez pas: les Diables n’ont pas effectuéun bond en arrière. Si les chaussures que certains arbo-rent ressemblent à s’y méprendre à celles qui faisaientfureur au début des années 1900, Romelu Lukaku, Ad-nan Januzaj, Kevin Mirallas, Anthony Vanden Borre, Di-vock Origi, Dries Mertens et Steven Defour sont à lapointe de la mode avec les nouvelles Magista de Nike.Des pompes en forme de bottines ultra légères qui enve-loppent les pieds. De Bruyne, qui a opté pour le modèlerose, est formel : “Ce n’est pas que l’esthétique qui comp-te, la qualité est là.” Et voilà nos Diables bien chaussés.B

ELG

A

LE BAPTÊME Bon sang ne saurait mentirPour ses débuts avec lesDiables, Adnan Januzaj a

pu se rendre compteque le niveau de jeu

n’avait rien à envier enterme d’intensité à ce

qu’il connaît à Manches-ter United. Le gaucher

s’est bien fait secouer eta terminé l’entraîne-

ment avec une belle ba-lafre. Mais Januzaj s’est

relevé. Bon sang ne sau-rait mentir…

PHO

TO

NEW

S

LA RECRUEPrêt pour la croisadeLes Diables tiennent leur 24e homme. Sonnom ne figurait pas dans la liste de MarcWilmots, mais son renfort sera bénéfiqueau vu de son expérience. Godefroy deBouillon s’est en effet paré aux couleurs dela Belgique. Puissent les Diables avoirautant de succès à Rio que le chevalier lorsde la première croisade.

BEL

GA

LE BISOUElle lui donne des ailesCœur à prendre Romelu Lukaku ? Pas sûr.D’ordinaire très discret sur sa vie privée,l’attaquant a posté une photo équivoquesur son compte Instagram, avec un petitcommentaire. “Rien que de l’amour pourelle…”On en sait peu sur l’heureuse éluen’est pas connue mais visiblement, elledonne des ailes au buteur…

INST

AG

RA

M

2 I la dernière heure - les sports I 31 MAI 2014 31 MAI 2014 I la dernière heure - les sports I 3

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

LE TWEETFélicitations au Real Madrid&à l’Atletico pour

cette finale intense et surtout à@thibautcourtois&@AlderweireldTob pour

leur saison incroyableVincent Kompany, consensuel

“Je peux aussijouer à gauche !”

TobyAlderweireld qui, après la défaite en finale de laLigue des Champions, n’avait pas perdu le sourire et a faitacte de candidature dans l’autre couloir de la défense

J-12

10.500Le nouveau record de spectateurs

à un entraînement des Diables,établi lors du stage à Genk

PENDANT CE TEMPS­LÀ, AU BRÉSIL

LE PUBLIC GUETTE LESBOULETTES DE JULIO CÉSAR

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un Thibaut Courtois en ses

rangs ! En ce moment, le Brésil, grandissime favori, se pose des

questions sur son gardien titulaire, Julio César (au centre de la photo). Un sondage réalisé par la chaîne SporTV

vient même de révéler que seuls 1,83 % des supporters de la Seleção

aimeraient voir le gardien de Queens Park Rangers entre les perches

durant le Mondial ! C’est ce qu’on appelle un vote de méfiance… Ses

concurrents, Victor (Atletico Mineiro, à gauche sur la photo) et Jefferson

(Botafogo, à droite) recueillent, respectivement, 52,4 % et 45,7 % des préférences des Brésiliens. A priori, Luiz Felipe Scolari n’est pas prêt à changer sa hiérarchie. Mais vu la

pression populaire, qui ne fera que s’accentuer pendant la Copa, une

seule boulette risquera d’être fatale à Julio César…

AP

Ü CAÏPIRINHALA TENDANCELes Diables bien chaussésNe vous y méprenez pas: les Diables n’ont pas effectuéun bond en arrière. Si les chaussures que certains arbo-rent ressemblent à s’y méprendre à celles qui faisaientfureur au début des années 1900, Romelu Lukaku, Ad-nan Januzaj, Kevin Mirallas, Anthony Vanden Borre, Di-vock Origi, Dries Mertens et Steven Defour sont à lapointe de la mode avec les nouvelles Magista de Nike.Des pompes en forme de bottines ultra légères qui enve-loppent les pieds. De Bruyne, qui a opté pour le modèlerose, est formel : “Ce n’est pas que l’esthétique qui comp-te, la qualité est là.” Et voilà nos Diables bien chaussés.B

ELG

A

LE BAPTÊME Bon sang ne saurait mentirPour ses débuts avec lesDiables, Adnan Januzaj a

pu se rendre compteque le niveau de jeu

n’avait rien à envier enterme d’intensité à ce

qu’il connaît à Manches-ter United. Le gaucher

s’est bien fait secouer eta terminé l’entraîne-

ment avec une belle ba-lafre. Mais Januzaj s’est

relevé. Bon sang ne sau-rait mentir…

PHO

TO

NEW

S

LA RECRUEPrêt pour la croisadeLes Diables tiennent leur 24e homme. Sonnom ne figurait pas dans la liste de MarcWilmots, mais son renfort sera bénéfiqueau vu de son expérience. Godefroy deBouillon s’est en effet paré aux couleurs dela Belgique. Puissent les Diables avoirautant de succès à Rio que le chevalier lorsde la première croisade.

BEL

GA

LE BISOUElle lui donne des ailesCœur à prendre Romelu Lukaku ? Pas sûr.D’ordinaire très discret sur sa vie privée,l’attaquant a posté une photo équivoquesur son compte Instagram, avec un petitcommentaire. “Rien que de l’amour pourelle…”On en sait peu sur l’heureuse éluen’est pas connue mais visiblement, elledonne des ailes au buteur…

INST

AG

RA

M

2 I la dernière heure - les sports I 31 MAI 2014 31 MAI 2014 I la dernière heure - les sports I 3

UNAUTREREGARD

SURLESDIABLES

Stephan Vanfleteren,photographe renomméen Flandre, a eu le privilèged’immortaliser les Diablesd’une manière inédite. Cesclichés, plutôt étonnants, ont faitl’objet d’un livre intitulé MMXIVLes Diables Rouges et serontbientôt mis à l’honneur dansune exposition qui prendra placeau Botanique du 6 juin au 17 août.Stephan Vanfleteren raconteles coulisses de ce shootingparticulier et commentecinq de ses photos…

Pas facile, par les temps qui courent, d’accéder aux Diables. D’autantmoins quand ils’agit de les faire poser torses nus pour une séance photo ! C’est pourtant ce qu’estparvenu à faire Stephan Vanfleteren, photographe flamand dont la réputation n’estplus à faire dans lemilieu. “J’avoue que ça n’a pas été facile de tout arranger”, reconnaît-il. “Ce sont des joueurs de classe internationale, qui passent très peu de temps au paysquand ils y reviennent. En plus, je n’étais pas la priorité deMarcWilmots… et c’est bien nor-mal : il avait très peu de temps pour préparer ses matches. Heureusement, j’ai toujours eude bons contacts avec les gens de l’Union belge, qui connaissaient mon travail. Quand jeleur ai proposé de réaliser une série de portraits artistiques des Diables, ils m’ont accordéleur confiance. Et j’ai pu réaliser ce rêve.”

Une fois l’accord conclu, il fallait passer au shooting proprement dit, ce qui ne futpas unemince affaire. “J’avais parfois trois joueurs, parfois six. Parfois, la séance était toutsimplement annulée. J’ai dû faire preuve de flexibilité et par moments, j’ai un peu paniqué.Mais nous sommes arrivés au bout.”

Durant ce shooting, réalisé dans une petite pièce de l’hôtel des joueurs, à savoir leCrowne Plaza à Diegem, Stephan Vanfleteren a eu affaire à des joueurs de plutôt bon-ne composition. “Très franchement, pour eux, qui suis-je ? Un petit photographe ? Pour-tant, aucun d’eux n’a eu de comportement hautain ou prétentieux. Ils ont été très respec-tueux et ponctuels et il faut àmon avis y voir la patte deWilmots. Ils ont été, pour la plu-part, très à l’aise durant le shooting. Ce sont des hommes de sport, avec un corps en état degrâce, si je puis dire. Ils sont généralement fiers de le montrer. Et ça, c’est une aubaine pourun photographe. Les joueurs tatoués sont généralement fiers de se montrer. D’autres ont desatouts bien différents : Jan Vertonghen et Vincent Kompany, par exemple, ont des peauxvierges de tout tatouage. Pour un joueur comme Bakkali, qui débarquait en sélection, c’étaitpeut-être un peu plus intimidant. Cela ne fut pas simple non plus avec Lukaku. Mais au fi-nal, tout le monde s’est prêté au jeu et l’expérience a été excellente.”l

x Stephan Vanfleteren a publié ses photos dansun livre intituléMMXIV. Les Diables Rouges, éditépar Kanibaal (www.uitgeverijkannibaal.be).Les clichés seront également mis à l’honneur dansune exposition qui sera organisée au Botanique du6 juin au 17 août. “Les cadres viennent d’être livrés,une soixantaine de photographies ont été tiréesen très grand”, raconte l’artiste, qui finalisera lundila mise en place de l’expo. “Nous utiliseronsaussi les empreintes de pieds des joueurs,également présentes dans le livre.”

“COMMEUNE STATUEVIVANTE”

“Axel Witsel était vrai-ment très à l’aise. Il fautdire qu’il a une beautétrès particulière et qu’ilest vraiment photogéni-que. Grâce à ses yeuxclairs, sa coupe de che-veux et ses tatouages.Durant le shooting, il afait preuve d’un calme etd’une classe qui m’ontimpressionné. Il me don-nait l’impression, par sesposes naturelles, d’êtreune statue. Mais une sta-tue vivante. C’était à lafois un peu bizarre et in-terpellant.”l

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

“PAS FACILEDE LUI DEMANDERDE SE COUCHERPAR TERRE”

“C’est très différent de shooter unjoueur dans ces conditions que d’aller,par exemple, chez un artiste pendantune heure ou deux. Courtois, il arrive àpeine deMadrid et voilà qu’il doit semettre torse nu et faire des photos.C’est un peu comme s’il débarquait surune autre planète. Ce n’est pas facilede demander à quelqu’un comme luide se mettre par terre pour prendre desposes. Mais il l’a fait demanière trèsdécontractée. Thibaut est très cool et çaa été un plaisir de le photographier.”

TEXTE BENOÎT DELHAUTEUR

PHOTOS STEPHAN VANFLETEREN

“COMMEUNE STATUEVIVANTE”

“Axel Witsel était vrai-ment très à l’aise. Il fautdire qu’il a une beautétrès particulière et qu’ilest vraiment photogéni-que. Grâce à ses yeuxclairs, sa coupe de che-veux et ses tatouages.Durant le shooting, il afait preuve d’un calme etd’une classe qui m’ontimpressionné. Il me don-nait l’impression, par sesposes naturelles, d’êtreune statue. Mais une sta-tue vivante. C’était à lafois un peu bizarre et in-terpellant.”l

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

“PAS FACILEDE LUI DEMANDERDE SE COUCHERPAR TERRE”

“C’est très différent de shooter unjoueur dans ces conditions que d’aller,par exemple, chez un artiste pendantune heure ou deux. Courtois, il arrive àpeine deMadrid et voilà qu’il doit semettre torse nu et faire des photos.C’est un peu comme s’il débarquait surune autre planète. Ce n’est pas facilede demander à quelqu’un comme luide se mettre par terre pour prendre desposes. Mais il l’a fait demanière trèsdécontractée. Thibaut est très cool et çaa été un plaisir de le photographier.”

“EDEN,LE PETIT FOUDE LA BANDE”

“Chadli était dans la pièce et ce n’était pasfacile de garder la concentration ! Parcequ’Eden ne cesse de faire des plaisante-ries. Il saute sur le dos de ses équipiers, illes taquine. C’est le petit fou de la bande,mais ce n’est pas pourmettre le bazar. Il lefait dans un esprit chaleureux, pour met-tre l’ambiance. En fait, ce shootingm’apermis de déceler puis demettre en avantles différents traits de caractère des Dia-bles. Eden Hazard est un comique, Kompa-ny est le patron, alors que Jan Vertonghen,très intelligent, pose sans cesse des ques-tions pour comprendre les raisons de telou tel choix de prise de vue.”l

STEP

HA

N V

AN

FLET

EREN

“KOMPANY,EN VITESSE”

“Vu son agenda et sa blessure, le shootingavec Vincent Kompany a été compliqué àrégler. Finalement, je l’ai eu en dernierlieu, pour trois ou quatre minutes. C’esttrès peu. C’est aussi dommage, car Vincenta un corps très photogénique. Mais laséance s’est faite dans le respect, carj’avais déjà eu un shooting avec Vincentprécédemment. Pour l’anecdote, l’autom-ne arrivait et il commençait déjà à fairefroid. On a dû utiliser de nombreux chauf-fages pour rendre la pièce agréable…”l

STEP

HA

N V

AN

FLET

EREN

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

Registre de jeu“Entre Bentekeet Lukaku”

“Ce n’est pas un vrai 9 au sens où peut l’être Benteke. Faceau Luxembourg, s’il était dans l’axe, il se déportait trèssouvent à gauche, un couloir où il joue souvent à Lille.

C’est plus un compromis entre Benteke et Lukaku.On sent qu’il fuit le duel dos au but et qu’il n’est pas forcément

à l’aise dans ce registre-là. Il apprendra à l’être maisil ne faut pas l’enfermer dans ce rôle-là car cela reviendrait

à perdre 50 % de son efficacité. Attention, il peut jouerdans ce registre, en remise, car il est à l’aise

techniquement mais il se sert encore mal de son corps.Surtout, son potentiel balle au pied est

considérable. Quand il se retourne, il est trèsdangereux. Il aime aussi avoir le ballon, il

a besoin de réussir des gestestechniques pour se sentir en

confiance.”

Divo

ckO

rigi

(Rep

orte

rs)

Divo

ckO

rigi

(Rep

orte

rs)

Registre de jeu“Entre Bentekeet Lukaku”

“Ce n’est pas un vrai 9 au sens où peut l’être Benteke. Faceau Luxembourg, s’il était dans l’axe, il se déportait trèssouvent à gauche, un couloir où il joue souvent à Lille.

C’est plus un compromis entre Benteke et Lukaku.On sent qu’il fuit le duel dos au but et qu’il n’est pas forcément

à l’aise dans ce registre-là. Il apprendra à l’être maisil ne faut pas l’enfermer dans ce rôle-là car cela reviendrait

à perdre 50 % de son efficacité. Attention, il peut jouerdans ce registre, en remise, car il est à l’aise

techniquement mais il se sert encore mal de son corps.Surtout, son potentiel balle au pied est

considérable. Quand il se retourne, il est trèsdangereux. Il aime aussi avoir le ballon, il

a besoin de réussir des gestestechniques pour se sentir en

confiance.”

Ü LE PORTRAIT TECHNIQUE parAlexTeklak, consultantDHetBelgacom

Physique“Un félin encoreen post-formation”

“On sent qu’il se cherche encore, qu’il n’utilise pas tout sonpotentiel qui est immense. En fait, il est encore dans unephase de post-formation, ce qui est normal à 19 ans.Il n’est pas encore fini mais il faudra faire attention

à la route qu’il va prendre. Il ne doit pas trop se musclercar s’il prend trop de puissance, ce sera au détrimentde son explosivité. Il faudra trouver le bon compromisen fonction du poste auquel il se destinera. Mais il a desqualités premières assez évidentes : sa vitesse, surtout

sur les premiers mètres, et cette aisance. C’est unfélin, il est très bien coordonné, ce qui s’explique

par le fait que ce point est très travaillé àLille. Rien qu’à sa manière de courir,

on sent que c’est un bonjoueur.”

Mental“Un garçon bien élevé”

“Il ne faut pas avoir peur de le dire, Divock Origi est ungarçon bien élevé. C’est la vérité, beaucoup ne le sont

pas et ne sont pas dans la sélection à cause de cela. Cetaspect a été un critère capital dans le choix de Wilmots. Il

n’a que 19 ans mais on sent son calme. Il est posé etrespectueux envers les anciens. Cela se voit aussi dans sondiscours, il ne fait pas le fou fou, il sait se tenir devant lesmédias et dans un groupe, il sait ce qu’il peut faire et s’ilavait dévié de sa route, son papa l’aurait recadré. Autreindicateur : les anciens à Lille comme Kalou et Mavuba

mettent en avant son sens de l’écoute. C’estrévélateur de sa bonne approche. Il incarne desvaleurs qui se perdent beaucoup, comme lesens de la hiérarchie. Divock vérifie à sa

manière le dicton qui veut le fruitne tombe jamais loin de

l’arbre.”

Technique“Entre formation françaiseet génération Youtube”

“Même s’il est grand, son jeu de tête est encore à travailler.La double ironie du sort veut que ce secteur de jeu était

un point fort de son père et que lui-même ait marqué son premierbut en pro de la tête. Globalement, ce joueur allie la propreté

de la formation française et ce côté doué des footballeurs de rue,de cette génération Youtube qui regarde en boucle des vidéos

pour reproduire les gestes. Son exemple à lui, c’était Ronaldo, leBrésilien. Il n’a pas sa technique mais il maîtrise de nombreux gestes

techniques modernes. C’est très propre et là aussi, on retrouvela formation française : on lui apprend à faire des gestestechniques mais aussi à les rendre efficaces, ce qui n’estpas tout le temps le cas en Belgique. On le sent à l’aisedes deux pieds, il a une très bonne frappe du droit,

comme du gauche. Il réalise son geste de manière trèsappliquée mais paradoxalement, il n’utilise pas

assez cette arme alors qu’on sent cepotentiel. Il a besoin d’être

proche du but pourêtre décisif.”

“KOMPANY,EN VITESSE”

“Vu son agenda et sa blessure, le shootingavec Vincent Kompany a été compliqué àrégler. Finalement, je l’ai eu en dernierlieu, pour trois ou quatre minutes. C’esttrès peu. C’est aussi dommage, car Vincenta un corps très photogénique. Mais laséance s’est faite dans le respect, carj’avais déjà eu un shooting avec Vincentprécédemment. Pour l’anecdote, l’autom-ne arrivait et il commençait déjà à fairefroid. On a dû utiliser de nombreux chauf-fages pour rendre la pièce agréable…”l

STEP

HA

N V

AN

FLET

EREN

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

6 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 7

“LA BEAUTÉDE CETTE ÉQUIPE,

C’EST SAMULTICULTURALITÉ”“Tout le monde sait que les Diables jouenttrès bien au football. Mais pour moi, labeauté de cette équipe, ce n’est pas seule-ment son jeu, c’est aussi et surtout son cô-té multiculturel. Il y a des Flamands, desWallons, des joueurs d’originemarocaine,congolaise, espagnole oumartiniquai-se… Et ça ne pose aucun problème.Je voulais faire transparaître cette idéedans une photo et j’ai eu l’idée de faire po-ser De Bruyne et Benteke ensemble. DeBruyne est un Flamand roux, à la peautrès claire, alors que Benteke est un fran-cophone, avec la peau très foncée. Ils ontaussi des statures très différentes. C’estcette idée de contraste qui fait la beautéde ce cliché.”l

STEP

HA

N V

AN

FLET

EREN

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

8 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 9

BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

8 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 9

Chaque semaine, nous vous proposonsde vous plonger dans les Mondiaux disputés parla Belgique entre 1982 et 2002, en publiant desextraits du livre Diables d’hommes. L’épopéebelge en Coupe du Monde, de Xavier Thirion,d’Olivier Beaujean et de Frédéric Renson(éditions Mardaga, février 2014).Aujourd’hui, retour sur le Mondial asiatiqueavec le témoignage de Robert Waseige

Comme en 1986, les Diables rou-ges ont entamé cette premièreCoupe duMonde en terresasiatiques face à un des deux

pays hôtes : le Japon. De quoi éveiller laméfiance de RobertWaseige. “C’est tou-jours très délicat à négocier. On a déjà vudes équipes, et pas des moindres, louperleur premier match. Le nôtre s’est terminésur un partage. Ce n’était pas superbe,mais tout demême un résultat très hono-rable.”

La Belgique a d’abord ouvert le scoreavecMarcWilmots, avant que les Japo-nais ne répliquent et prennentmêmel’avance. “À 2-1 aumarquoir, on râlait surle banc, car nous étions très mal payés à cemoment-là. On améritoirement égalisésur un but de Van der Heyden. Dans unstade au soutien inconditionnel pour no-tre adversaire, ce n’était pas unmauvaisdépart du tout.”

Le partage suivant, face à la Tunisie(1-1), aura par contre l’aigreur d’unéchec. “Là, c’était une déception. Je ne saispas s’il y a eu un peu de relâchement psy-chologique, car la Tunisie ne faisait peur àpersonne. Mais, nom d’une pipe, ils sa-vaient garder le ballon, ces Tunisiens, etfaire preuve de rigueur pour nous poser

problème parmoments. On les a bouscu-lés la plus grande partie dumatch, maispas suffisamment pour créer des occa-sions de buts. L’avertissement était d’im-portance.” Le seul but belge face aux Tu-nisiens sera encore une fois signéMarcWilmots. “On a beaucoup parlé de son in-fluence dansmon équipe, mais il faut aus-si citer Gert Verheyen. Tous deux ont eu unimpact positif sur le groupe car ils étaientles plus adultes. VanMeir était aussi unpère tranquille, mais il s’engageait peut-être moins parce qu’il avait moins demat-ches à son actif. Avec Marc et Gert, j’avaismes deux relais sur le terrain. Marc est ungars totalement réglo. On avait notre ca-dre tactique pour chaquematch et iln’aurait jamais pris une initiative inatten-due ou engagé une action que nousn’aurions jamais testée auparavant. Ilavait un sens très développé du collectif.C’était plus que le joueur vedette, c’étaitl’animateur, le leader moral. Gert arrivaitaumême objectif, mais dans un stylemoins flamboyant.”

“J’ÉTAIS PARVENU À LEUR FAIRECROIRE QU’ON POUVAIT LE FAIRE…”

Avec deux points au compteur, la Bel-gique se retrouvait presque dans l’obli-

x Robert Waseige et ses joueurs exultent :Johan Walem vient d’inscrire, face à la Russie,

un coup franc capital pour les Diables. (REPORTERS)

Coup

edu

Mon

de20

02

“ONARENDUFOUSLESBRÉSILIENS”

gation de battre ensuite la Russie pouratteindre les huitièmes de finale. Contratrempli (3-2) avec des buts de JohanWa-lem,Wesley Sonck et…MarcWilmots, en-core lui. “Cela n’a pas été facile face à laplus forte équipe de notre poule. J’ai utiliséWesley Sonck qui, trop peu utilisé à songoût, est arrivé sur le terrain avec plein derage et de ressentiment. Il a pleinement jouéson rôle avec un but à la clef. Mais, désolépour Sonck, aussi longtemps que j’avais Wil-mots à l’avant-centre et Verheyen commeailier droit sur le terrain, avec Bart Goor àgauche, Wesley arrivait derrière.” Impossi-ble pour RobertWaseige de ne pas s’arrê-ter sur le coup-franc de JohanWalem enouverture du score. “Johan nous a inscritun bijou en déposant le ballon dans la lucar-ne avec son pied gauche. Du travail d’artis-te ! Cela nous a donné un coup de boost.” Etlequel !.

À l’hôtel, le groupe se sent pousser desailes avant d’affronter le Brésil au secondtour. RobertWaseige endosse le tablierde psychologue. “Cela n’a l’air de rien,mais j’étais parvenu à leur faire croire qu’onpouvait neutraliser les Brésiliens. Et qu’àpartir de là, tout était possible avec des ar-guments tactiques. Bien sûr, il y avait dudanger en face avec les Ronaldo, Ronaldinhoet Rivaldo. Ce dernier trouvera d’ailleursl’ouverture. Mais Roberto Carlos terrorisaittout le monde. J’ai alors décidé dem’ap-puyer sur un grandMboMpenza. Il lui fal-lait neutraliser Carlos et frapper à son tourde temps en temps. Car si le back gauchebrésilien partait dans le dos deMbo, celui-cine le reverrait plus. La consigne était doncde bien occuper sa zone et de demander auxautres joueurs de relancer directement Mboà la récupération. Ce dispositif a marchéplusieurs fois et cela a dissuadé la starbrésilienne demonter sur son flanc. Il s’estlimité à neutraliser Mbo qui s’en est trouvétranscendé. Et unMbo remonté, ça peut fai-re très mal !”

“LA PLUS BELLE PÉRIODEDE MA CARRIÈRE D’ENTRAÎNEUR”

Les défenseurs avaient pour consignedemiser sur leur fierté et leur confiance.Mais De Vlieger, notre portier, se retour-nera par deux fois. Au grand soulage-ment d’un Brésil peu à son affaire. “De no-tre banc, on voyait le staff brésilien et Scolaridevenir fous au fil des minutes. Ça gueulait !Étonnamment, les Brésiliens ont pris une al-lure humaine cematch-là. Et ils nous ont fé-licités avec beaucoup d’humilité.”

La Belgique quittait la Coupe duMon-de asiatique avec les honneurs, le senti-ment du devoir accompli et celui, plusdésagréable, d’avoir été flouée par l’arbi-tre sur l’annulation d’un but deWilmotspourtant valable. RobertWaseige ne re-nouvelait pas son bail à la tête des Dia-bles rouges. “Je n’ai jamais regretté cettedécision. Comme je ne l’ai jamais caché,c’était la plus belle période dema carrièred’entraîneur, même si je ne revivrai jamaisles sensations demon premier passage àWinterslag avec trois montées consécutivesjusqu’en D1.”l

x Robert Waseige pensif: le Mondial asiatique n’a pas été de tout repos pour lui, notamment à cause de relations tenduesavec la presse (flamande). (PHOTONEWS)

12 ans qu’on l’attendait, les Diables rouges se sont qualifi és

pour une 12 ème Coupe du Monde !

1982- 20026 Coupes du Monde en 20 ans : des souvenirs de tous les Diables…

24 €Livraisongratuite

COMMANDEZ DÈS À PRÉSENT NOUS VOUS OFFRONS LA LIVRAISON !Faites un virement sécurisé en ligne via www.dh.be/page/diablesOU Versez 24 € sur le compteBE 95 310-1802523-58 avec la communication « Livre Diables ».

Un livre de :Olivier Beaujean Frédéric Renson Xavier ThirionEditeur : MARDAGA

SOUVENIRS ENDIABLÉS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

10 I la dernière heure - les sports I 31 MAI 2014 31 MAI 2014 I la dernière heure - les sports I 11

gation de battre ensuite la Russie pouratteindre les huitièmes de finale. Contratrempli (3-2) avec des buts de JohanWa-lem,Wesley Sonck et…MarcWilmots, en-core lui. “Cela n’a pas été facile face à laplus forte équipe de notre poule. J’ai utiliséWesley Sonck qui, trop peu utilisé à songoût, est arrivé sur le terrain avec plein derage et de ressentiment. Il a pleinement jouéson rôle avec un but à la clef. Mais, désolépour Sonck, aussi longtemps que j’avais Wil-mots à l’avant-centre et Verheyen commeailier droit sur le terrain, avec Bart Goor àgauche, Wesley arrivait derrière.” Impossi-ble pour RobertWaseige de ne pas s’arrê-ter sur le coup-franc de JohanWalem enouverture du score. “Johan nous a inscritun bijou en déposant le ballon dans la lucar-ne avec son pied gauche. Du travail d’artis-te ! Cela nous a donné un coup de boost.” Etlequel !.

À l’hôtel, le groupe se sent pousser desailes avant d’affronter le Brésil au secondtour. RobertWaseige endosse le tablierde psychologue. “Cela n’a l’air de rien,mais j’étais parvenu à leur faire croire qu’onpouvait neutraliser les Brésiliens. Et qu’àpartir de là, tout était possible avec des ar-guments tactiques. Bien sûr, il y avait dudanger en face avec les Ronaldo, Ronaldinhoet Rivaldo. Ce dernier trouvera d’ailleursl’ouverture. Mais Roberto Carlos terrorisaittout le monde. J’ai alors décidé dem’ap-puyer sur un grandMboMpenza. Il lui fal-lait neutraliser Carlos et frapper à son tourde temps en temps. Car si le back gauchebrésilien partait dans le dos deMbo, celui-cine le reverrait plus. La consigne était doncde bien occuper sa zone et de demander auxautres joueurs de relancer directement Mboà la récupération. Ce dispositif a marchéplusieurs fois et cela a dissuadé la starbrésilienne demonter sur son flanc. Il s’estlimité à neutraliser Mbo qui s’en est trouvétranscendé. Et unMbo remonté, ça peut fai-re très mal !”

“LA PLUS BELLE PÉRIODEDE MA CARRIÈRE D’ENTRAÎNEUR”

Les défenseurs avaient pour consignedemiser sur leur fierté et leur confiance.Mais De Vlieger, notre portier, se retour-nera par deux fois. Au grand soulage-ment d’un Brésil peu à son affaire. “De no-tre banc, on voyait le staff brésilien et Scolaridevenir fous au fil des minutes. Ça gueulait !Étonnamment, les Brésiliens ont pris une al-lure humaine cematch-là. Et ils nous ont fé-licités avec beaucoup d’humilité.”

La Belgique quittait la Coupe duMon-de asiatique avec les honneurs, le senti-ment du devoir accompli et celui, plusdésagréable, d’avoir été flouée par l’arbi-tre sur l’annulation d’un but deWilmotspourtant valable. RobertWaseige ne re-nouvelait pas son bail à la tête des Dia-bles rouges. “Je n’ai jamais regretté cettedécision. Comme je ne l’ai jamais caché,c’était la plus belle période dema carrièred’entraîneur, même si je ne revivrai jamaisles sensations demon premier passage àWinterslag avec trois montées consécutivesjusqu’en D1.”l

x Robert Waseige pensif: le Mondial asiatique n’a pas été de tout repos pour lui, notamment à cause de relations tenduesavec la presse (flamande). (PHOTONEWS)

12 ans qu’on l’attendait, les Diables rouges se sont qualifi és

pour une 12 ème Coupe du Monde !

1982- 20026 Coupes du Monde en 20 ans : des souvenirs de tous les Diables…

24 €Livraisongratuite

COMMANDEZ DÈS À PRÉSENT NOUS VOUS OFFRONS LA LIVRAISON !Faites un virement sécurisé en ligne via www.dh.be/page/diablesOU Versez 24 € sur le compteBE 95 310-1802523-58 avec la communication « Livre Diables ».

Un livre de :Olivier Beaujean Frédéric Renson Xavier ThirionEditeur : MARDAGA

SOUVENIRS ENDIABLÉS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

10 I la dernière heure - les sports I 31 MAI 2014 31 MAI 2014 I la dernière heure - les sports I 11

Rassemblez vos photos endiablées dans votre album photo en ligne sur belgacom.be/album, et recevez-le gratuitement chez vous.

Version imprimée uniquement pour les clients Belgacom et/ou Proximus et limitée aux 100.000 premiers clients.

Créez l’album photo de VOTRE COUPE DU MONDE