SOLOGNE Des chercheurs Aux pains Aux p A u ux p pains a i ... · n Sologne S o l g e s : 1, rue du...

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Le Petit Solognot - N° 552 Le Petit Berrichon - N° 63 - 12 décembre 2012 10 S OLOGNE 1, rue du Vivier - 41250 Tour en Sologne Tél. 02 54 46 48 30 Aux pains de Tour en Sologne Pour les fêtes : Bûches glacées Bûches pâtissières Bûches bavaroises Petits fours salés et sucrés Pains surprises Nos pains fantaisie Aux p e d e e d d Pour les A u ux p our en d e o o u r e n de T T T To To To P ou ou ur le e s Bûches glacées Bûches pâtissières s fêtes : e e n n gn ne pains p a i n s n Sologne n S o l o g gn e s êt ête te s : Bûches glacées Bûches pâtissières ivier - 412 1, rue du V i Tél. 02 54 46 48 30 Bûches pâtissières Bûches bavaroises Petits fours salés et sucrés Pains surprises Nos pains fantaisie our en Sologne 250 T To 02 54 46 48 30 Bûches pâtissières s s r r Bûches bavaroises alés et sucrés Pains surprises Nos pains fantaisie A Ligny-le-Ribault le 30 Novembre l’IRSTEA* pré- sentait son équipe de cher- cheurs et le contenu du pro- jet DYSPERSE une étude complexe et ambitieuse prévue pour durer de 2012 à 2015 pour un coût global de 600 000 euros. De part et d’autre des grillages, ces chercheurs auront bien autre chose à faire que de cueillir les champignons. L’acronyme DYSPERSE est déjà un exercice de haute volti- ge en langage scientifico- uni- versitaire, accrochez vous aux branches : Dynamique Spatiale et temporelle d’Engrillagement en Sologne et Services Ecosys- témiques. En français plus trivial comment résumer le but de l’étude ? Fournir des données objectives scientifiquement vali- dées pour dire dans quelle mesure la biodiversité est affec- tée par la prolifération galopante des clôtures en Sologne. N’importe quel solognot de ter- rain vous dirait qu’il possède déjà la réponse à la question, y compris les propriétaires de ter- ritoires enclos, car la pose d’un grillage obéit à bien d’autres soucis que la préservation de la biodiversité . Cependant derrière la quête de données objectives et quanti- fiées se profile la question régle- mentaire .Le législateur, pour fonder ses éventuelles décisions, aime bien s’appuyer sur des données difficilement contes- tables et estampillées du sceau conjoint d’un Institut National de recherche et de l’Université. Une étude de cette ampleur ne tombe pas directement du ciel. Elle a nécessité la bénédiction de la Région Centre qui, en Juillet 2012 sur proposition d’un jury indépendant, a accordé à ce projet une subvention de 133 000 euros. Cette recherche pluridiscipli- naire a été portée sur les fonts baptismaux par l'unité de recherche "Ecosystèmes Fores- tiers" d'Irstea (anciennement Cemagref) sous la direction de Christophe Baltzinger. Se sont associés le laboratoire "Com- portement et Ecologie de la Faune Sauvage" de l'INRA de Toulouse pour les aspects écolo- giques, le bureau d’études Biotope dont le siège est à Mèze(34), pour des inventaires de plantes et d’oiseaux du sous- bois, le Centre d'Etudes pour le Développement des Territoires et de l'Environnement de l’uni- versité d’Orléans pour le dia- gnostic territorial lié à l'engrilla- gement, la délégation interrégio- nale Centre – Ile de France de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage pour l'in- ventaire des engrillagements , le lien entre grands ongulés, chas- se et environnement. La coordi- nation sera faite par le cabinet Trans-Formation Consultants, qui a animé pour le compte du Pays Grande Sologne un travail en concertation sur les clôtures en 2011(Rapport Froissart). Cette présentation s’est faite sous l’œil vigilant de tous les protagonistes du dossier, qu’ils soient publics ou privés, admi- nistrations, chasseurs ,forestiers, propriétaires, randonneurs, tous sagement présents pour écouter de la bouche des chercheurs l’étendue, les tenants et aboutis- sants d’une mission dont l’expo- sition détaillée n’a pas duré moins de deux heures. Un contenu en 5 actes C’est à Bertrand Sajaloli du CEDETE, un laboratoire de l’uni- versité d’Orléans que revient la présentation de la tâche de Géohistoire dont le but est de comprendre l’origine de la frag- mentation du paysage. Et c’est de loin la recherche la plus avan- cée de toutes. Les archives de Ligny le Ribault et des ses pro- priétés ont déjà été dépouillées. Un travail identique reste à faire sur un autre site solognot à défi- nir. La mobilité des animaux et plus particulièrement celle du cerf, c’est la spécialité de Christophe Balzinger, le patron de l’étude DYSPERSE avec plu- sieurs axes de recherche : L’inventaire des collisions avec la grande faune, les déplacements des cerfs ainsi que la flore trans- portée et la variabilité génétique selon le cloisonnement des terri- toires. L’évaluation de la biodiversité suivant la densité d’engrillage- ment mobilisera tous les acteurs sous la direction d’Anders Marell, reconnaissable si vous le ren- contrez à son accent suédois. Cette troisième tâche le cœur de l’étude reçoit le concours de Ludivine Doyen de Biotope. La quatrième problématique, confiée à Marie Baltzinger de l’Irstea, relève de la prospective. A partir d’une modélisation du processus d’engrillagement , le but est de concevoir les scenarii du possible qui bien sur tien- dront compte des conclusions de la recherche engagée. C’est la seule partie de l’étude qui recherchera la parole des humains à travers une cam- pagne d’enquêtes de terrain. Le cinquième acte, classique et obligatoire, est celui de la concertation, confié à Yves Froissart de Trans-Formation Consultants avec l’objectif de communiquer à toutes les étapes .La panoplie de départ est complète, comité de concer- tation, ateliers d’acteurs , sémi- naire de restitution grand public et un site internet embryonnaire mais déjà fonctionnel : http://dysperse.irstea.fr où cha- cun peut apporter sa pierre à l’édifice, faire ses remarques ou bien proposer son territoire comme objet d’étude. Un scepticisme vigilant Le public invité à prendre la parole sur le déroulement de ce programme se montra pour le moins réservé, voire sceptique, pointant les redondances avec des études antérieures et la lourdeur d’un outil à 600 000 euros pour écraser un bien maigre objet. Il vient certes nourrir de connaissances nou- velles le Schéma Régional de Cohérence écologique et appor- ter des données précises aux trames vertes et trames bleues en cours d’élaboration. Il fut bien difficile à Christophe Balzinger, le pilote de ce gros porteur, d’éluder la suspicion d’être un alibi pour éviter aux hommes politiques de s’engager dans la mise en place rapide de solutions à un problème criant. Trois ans c’est long, trop long pour attendre en regardant pousser les clôtures ! Même si l’étude est aujourd’hui étendue à la Sologne des trois départe- ments, le précédent du pays de Grande Sologne est fâcheux : un an après la remise du rapport Froissart intitulé « faire face aux engrillagements en Grande Sologne » il n’a toujours pas été donné la moindre suite à ses propositions, ni même mis en ligne l’intégralité du rapport dont seuls les maires ont eu la pri- meur. Pierre Aucante *IRSTEA Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture Des chercheurs sur le front des clôtures BAULE Atelier du Moulin Rouge du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30 - 18h le samedi 10h-12h / 14h30- 19h BLOIS PARIS ORLEANS BLOIS - BEAUGENCY BAULE MEUNG / LOIRE Sortie Meung/Loire Sortie Meung/Loire Atelier du Moulin Rouge PARKING A 10 BEAUGENCY vous propose son savoir-faire Ambiance cuisine BAULE e eung/Loir tie M or S e eung/Loir tie M or S OIRE MEUNG / L ULE BA AU UGENCY OIS - BEA AU BL ORLEANS ARIS P PA OIS BL UGENCY ouge Moulin R du Atelier ARKING BEA 0 A 1 P PA BAULE du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30 - 18h le samedi 10h-12h / 14h30- 19h Autorisée par arrêté préfectoral n°98-1071 du 7/04/98 • Tous travaux funéraires • Contrats prévoyances obsèques • GRAND CHOIX D’ARTICLES FUNÉRAIRES Marbrerie Pompes funèbres (Chambre funéraire) 77 avenue de Vierzon 41600 LAMOTTE-BEUVRON Tél. 02 54 88 75 01 Organisation complète d’obsèques 24/24 • 7/7

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Le Petit Solognot - N° 552 Le Petit Berrichon - N° 63 - 12 décembre 201210

SOLOGNE

1, rue du Vivier - 41250 Tour en SologneTél. 02 54 46 48 30

Aux painsde Tour en Sologne

Pour les fêtes :Bûches glacées

Bûches pâtissièresBûches bavaroises

Petits fours salés et sucrésPains surprises

Nos pains fantaisie

Aux pe d e e d d

Pour les

A u ux pour en d e o o u r e n de T T T Tour en Sologne Tour en Sologne Tour en Sologne

P ou ou ur le e s Bûches glacées

Bûches pâtissières

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ivier - 41250 T1, rue du V i Tél. 02 54 46 48 30

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Bûches pâtissières

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Nos pains fantaisie

A Ligny-le-Ribault le 30Novembre l’IRSTEA* pré-sentait son équipe de cher-cheurs et le contenu du pro-jet DYSPERSE une étudecomplexe et ambitieuseprévue pour durer de 2012 à2015 pour un coût global de600 000 euros. De part etd’autre des grillages, ceschercheurs auront bienautre chose à faire que decueillir les champignons.

L’acronyme DYSPERSE estdéjà un exercice de haute volti-ge en langage scientifico- uni-versitaire, accrochez vous auxbranches : Dynamique Spatialeet temporelle d’Engrillagementen Sologne et Services Ecosys-témiques. En français plus trivialcomment résumer le but del’étude ? Fournir des donnéesobjectives scientifiquement vali-dées pour dire dans quellemesure la biodiversité est affec-tée par la prolifération galopantedes clôtures en Sologne.N’importe quel solognot de ter-rain vous dirait qu’il possèdedéjà la réponse à la question, ycompris les propriétaires de ter-ritoires enclos, car la pose d’ungrillage obéit à bien d’autressoucis que la préservation de labiodiversité .Cependant derrière la quête de

données objectives et quanti-fiées se profile la question régle-mentaire .Le législateur, pourfonder ses éventuelles décisions,aime bien s’appuyer sur desdonnées difficilement contes-tables et estampillées du sceauconjoint d’un Institut National derecherche et de l’Université.Une étude de cette ampleur ne

tombe pas directement du ciel.Elle a nécessité la bénédiction dela Région Centre qui, en Juillet2012 sur proposition d’un juryindépendant, a accordé à ceprojet une subvention de 133000 euros.Cette recherche pluridiscipli-

naire a été portée sur les fontsbaptismaux par l'unité derecherche "Ecosystèmes Fores-tiers" d'Irstea (anciennementCemagref) sous la direction deChristophe Baltzinger. Se sontassociés le laboratoire "Com-portement et Ecologie de laFaune Sauvage" de l'INRA deToulouse pour les aspects écolo-giques, le bureau d’étudesBiotope dont le siège est àMèze(34), pour des inventairesde plantes et d’oiseaux du sous-bois, le Centre d'Etudes pour leDéveloppement des Territoireset de l'Environnement de l’uni-versité d’Orléans pour le dia-gnostic territorial lié à l'engrilla-gement, la délégation interrégio-nale Centre – Ile de France del’Office National de la Chasse etde la Faune Sauvage pour l'in-ventaire des engrillagements , lelien entre grands ongulés, chas-se et environnement. La coordi-nation sera faite par le cabinetTrans-Formation Consultants,qui a animé pour le compte duPays Grande Sologne un travailen concertation sur les clôturesen 2011(Rapport Froissart).Cette présentation s’est faite

sous l’œil vigilant de tous lesprotagonistes du dossier, qu’ilssoient publics ou privés, admi-nistrations, chasseurs ,forestiers,propriétaires, randonneurs, toussagement présents pour écouterde la bouche des chercheursl’étendue, les tenants et aboutis-sants d’une mission dont l’expo-sition détaillée n’a pas durémoins de deux heures.

Un contenu en 5 actes

C’est à Bertrand Sajaloli duCEDETE, un laboratoire de l’uni-versité d’Orléans que revient laprésentation de la tâche deGéohistoire dont le but est decomprendre l’origine de la frag-mentation du paysage. Et c’estde loin la recherche la plus avan-cée de toutes. Les archives deLigny le Ribault et des ses pro-priétés ont déjà été dépouillées.Un travail identique reste à fairesur un autre site solognot à défi-nir.La mobilité des animaux et

plus particulièrement celle ducerf, c’est la spécialité deChristophe Balzinger, le patronde l’étude DYSPERSE avec plu-sieurs axes de recherche :L’inventaire des collisions avec lagrande faune, les déplacementsdes cerfs ainsi que la flore trans-portée et la variabilité génétiqueselon le cloisonnement des terri-toires.L’évaluation de la biodiversité

suivant la densité d’engrillage-ment mobilisera tous les acteurssous la direction d’Anders Marell,reconnaissable si vous le ren-contrez à son accent suédois.Cette troisième tâche le cœurde l’étude reçoit le concours deLudivine Doyen de Biotope.La quatrième problématique,

confiée à Marie Baltzinger del’Irstea, relève de la prospective.A partir d’une modélisation du

processus d’engrillagement , lebut est de concevoir les scenariidu possible qui bien sur tien-dront compte des conclusions dela recherche engagée. C’est laseule partie de l’étude quirecherchera la parole deshumains à travers une cam-pagne d’enquêtes de terrain.Le cinquième acte, classique et

obligatoire, est celui de laconcertation, confié à YvesFroissart de Trans-Formation

Consultants avec l’objectif decommuniquer à toutes lesétapes .La panoplie de départest complète, comité de concer-tation, ateliers d’acteurs , sémi-naire de restitution grand publicet un site internet embryonnairemais déjà fonctionnel :http://dysperse.irstea.fr où cha-cun peut apporter sa pierre àl’édifice, faire ses remarques oubien proposer son territoirecomme objet d’étude.

Un scepticisme vigilant

Le public invité à prendre laparole sur le déroulement de ceprogramme se montra pour lemoins réservé, voire sceptique,pointant les redondances avecdes études antérieures et lalourdeur d’un outil à 600 000euros pour écraser un bienmaigre objet. Il vient certesnourrir de connaissances nou-velles le Schéma Régional deCohérence écologique et appor-

ter des données précises auxtrames vertes et trames bleuesen cours d’élaboration. Il fut bien difficile à Christophe

Balzinger, le pilote de ce grosporteur, d’éluder la suspiciond’être un alibi pour éviter auxhommes politiques de s’engagerdans la mise en place rapide desolutions à un problème criant.Trois ans c’est long, trop longpour attendre en regardantpousser les clôtures ! Même sil’étude est aujourd’hui étendueà la Sologne des trois départe-ments, le précédent du pays deGrande Sologne est fâcheux : unan après la remise du rapportFroissart intitulé « faire face auxengrillagements en GrandeSologne » il n’a toujours pas étédonné la moindre suite à sespropositions, ni même mis enligne l’intégralité du rapport dontseuls les maires ont eu la pri-meur.

Pierre Aucante

*IRSTEA Institut National de Rechercheen Sciences et Technologies pourl’Environnement et l’Agriculture

Des chercheurs sur le front des clôtures

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