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Résumé ; Histoire de l’architecture ; Egypte Introduction : Vitruve écrit les 10 ouvrages de l’architecture (1 er s. AV JC). En oyageant beaucoup il décrit toutes sortes d’architectures, il est le premier à s’intéresser aux orginies de l’architecture, il en « invente » une partie qu’il n’a pas vu mais qu’il devine. Après les dernières glaciations (10'000 – 8'000 AV JC) les animaux cessent de migrer ce qui force l’homme à s’intstaller lui aussi, il s’installe dans des endroits ou il a : - à boire - se défendre - de la place (paturage) C’est le début de l’architecture. 1 er Sites architecturaux : - Jérico (Jordanie) ; 1 ère ville (6-7000 AV JC), fortifications, eau, maisons - Chatal- Eyule ; (Turquie) Sol + parois recouverts de plâtre, maison (pas de rues, on passe de téreasse en térasse), source (Découverte du plâtre est un accident, il s’agit de jite calcinée sur laquelle on jette de l’eau) - Babylone (Mésopothamie) ; zone plate, donc pas de défences, les premières fortifications sont construites. Le Nil est un énorme fleuve en crue chaque année, fertilise donc les terres. Le désert à l’Est et à l’Ouest est une parfaite défense naturelle, l’homme s’y installe rapidement. Matériaux : Le bois est le 1 er matériel utilisé en construction mais l’Egypte n’en a pas beaucoup et travail donc avec l’argile de la terre. Pour fortifier l’argile on utilisait des feuilles de palme pour créer une structure interne. Vers – 3000, les Egyptiens fabriquent des briques en utilisant des moules en bois, la géométrisation de la brique permet en effet de construire à angle droit. C’est le début de l’architecture géométrique et donc aussi du dessin géométrique. Egypte : Pyramides : Saqqara (Memphis, actuelle capitale), on est au début des constructions entièrement en pierre (3 ème millénaire). Le Roi Djéser demande à Imhotep de lui construire une nécropole ou il puisse règner sur toute la vallée. Imhotep construit donc une pyramide à étages avec à ses

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Résumé ; Histoire de l’architecture ; Egypte

Introduction :

Vitruve écrit les 10 ouvrages de l’architecture (1er s. AV JC). En oyageant beaucoup il décrit toutes sortes d’architectures, il est le premier à s’intéresser aux orginies de l’architecture, il en « invente » une partie qu’il n’a pas vu mais qu’il devine.

Après les dernières glaciations (10'000 – 8'000 AV JC) les animaux cessent de migrer ce qui force l’homme à s’intstaller lui aussi, il s’installe dans des endroits ou il a :

- à boire - se défendre - de la place (paturage)

C’est le début de l’architecture.

1er Sites architecturaux :

- Jérico (Jordanie) ; 1ère ville (6-7000 AV JC), fortifications, eau, maisons

- Chatal- Eyule ; (Turquie) Sol + parois recouverts de plâtre, maison (pas de rues, on passe de téreasse en térasse), source

(Découverte du plâtre est un accident, il s’agit de jite calcinée sur laquelle on jette de l’eau)

- Babylone (Mésopothamie) ; zone plate, donc pas de défences, les premières fortifications sont construites.

Le Nil est un énorme fleuve en crue chaque année, fertilise donc les terres. Le désert à l’Est et à l’Ouest est une parfaite défense naturelle, l’homme s’y installe rapidement.

Matériaux :

Le bois est le 1er matériel utilisé en construction mais l’Egypte n’en a pas beaucoup et travail donc avec l’argile de la terre. Pour fortifier l’argile on utilisait des feuilles de palme pour créer une structure interne. Vers – 3000, les Egyptiens fabriquent des briques en utilisant des moules en bois, la géométrisation de la brique permet en effet de construire à angle droit. C’est le début de l’architecture géométrique et donc aussi du dessin géométrique.

Egypte :

Pyramides :

Saqqara (Memphis, actuelle capitale), on est au début des constructions entièrement en pierre (3ème millénaire). Le Roi Djéser demande à Imhotep de lui construire une nécropole ou il puisse règner sur toute la vallée. Imhotep construit donc une pyramide à étages avec à ses

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pieds une fausse ville, le tout entouré d’une enceinte. Pour ce faire il forme des tailleurs de pierre et ouvre une carrière. On retrouve pour cette construction le 1er document architectural avec des valeurs chiffrées. Lorsque la pyramide est construite, Djéser l’agrandit de deux étages pour ajouter de la place pour enterrer avec lui sa famille.

Snéfrou (père de Kheobs) a fait construire plusieurs pyramides sous son règne, la 1ère est celle de Meidoum qui s’effondre. On y retrouve les 1ère traces de voutes en encorbellement. Elle sert de modèle aux autres pyramides de par ses plans ; il y a sous la pyramide un profond puit ou est enterré le pharaon, et les entrées sont scellées car il est enterré avec son trésor.

Snéfrou construit ensuite la pyramide de Dachour de type Romboidale. Elle a cette forme particulière à cause d’un changement de pente pendant la construction probablement dûe à un tremblement de terre. Etonnement cette pyramide à aussi une 2ème entrée. Autour de la pyramide on retrouve des petites pyramides pour les femmes du pharaon.

La construction de ces pyramides n’est pas du tout parfaite comme le laisse croire l’extérieur, seul le pourtour est beau, le reste n’est souvent qu’un amas de pierre aléatoire.

Il construit ensuite la pyramide rouge de Dachour, concidérée comme la perfection architecturale de la pyramide, pour sa pente faible (43%) qui lui donne une grande stabilité, et pour ses nombreuses difficultés pour arriver jusqu’au tombeau.

Kheobs, le fils de Snéfrou, désire lui aussi un magnifique tombeau et s’installe donc à Giseh (à côté d’Heliopolis) ou il fait construire 3 énormes pyramides toutes orientées Nord-Sud pour des raisons astrogologiques. Au pied de ces pyramides il y a d’autres petites pyramides et Mastaba construites pour les femmes du pharaons ou d’autres nobles

La pyramide de Kephren, celle du milieu mesure 143m de hauteur. Pour économiser de la pierre on a creusé la base dans la terre, la base n’est donc pas construite mais taillée, ce qui résoud le problème des fondations. Les proportions de la pyramide correspondent au triangle egyptien (pythagore). Les voûtes sont en chevron et il n’y a qu’une seule chambre de décharge. Au bout de la rampe se trouve le fameux sphynx représentant Kheobs.

La 3ème et plus petite pyramide est celle de Mykérinos. Sur son sommet on trouve encore du calcaire blanc, le même qui a servi à la construction du Caire médiéval.

La pyramide de Khéobs est la plus grande de toutes, (146m) elle a une pente de 51.50% qui correspond à l’apotème divisé par la demie-base (nombre d’or phi) et garantit d’agréables proportions. L’entrée est en hauteur, mais sur la face nord, il y a un trou de voleur pour l’accès à la descendrie. On a creusé une galerie descendante jusqu’à une chambre souterraine non utilisée. Au quart de cette galerie descendante, se trouve un coude en V qui donne accès à une galerie montante. A mi-parcours, cette galerie s’ouvre sur une grande galerie en encorbellement, avec à sa base, un couloir horizontal menant à une chambre dite de la Reine (aucune reine n’y a été enterrée). Au bout de la grande galerie se trouve la chambre des herses (trois énormes blocs en pierre qui étaient bloqués par des rondains sont descendus comme une herse pour bloquer le passsage). Puis la tombe du pharaon, maintenu par un plafond fait d’une série de dalles supperposées formant des chambres de décharges, pour éviter que le poid de la pyramide ne fasse s’effondrer la chambre funéraire. De chaque côté de cette chambre se trouve des conduits minuscules à valeur religieuse. L’esprit du roi se faufilait par ce conduit et rejoignait ainsi la constellation d’orion.

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Dans une des fosses de la pyramide on a trouvé une barque de 40m, véhicule céleste qui devait servir au roi de se rendre dans l’au-delà.

À 80m de la grande pyramide on trouve 2 couloirs qui descendent sous terre et qui représentent les galeries grandeurs nature de la pyramide. Il s’agit la d’une maquette d’étude des structures des galeries. On retrouve aussi à son entrée principale le même système de fermeture que la galerie de la pyramide. Il y a un puit de lumière vertical pour éclairer l’intérieur.

Pillards :

Dans l’histoire Egyptionne il y a 3 périodes plus ou moins longues ou il n’y a pas de vrai roi dirigeant le pays et qui sont donc anarchiques. A cette époque il y a beaucoup de pillages des pyramides. Pour accéder à la chambre du roi dans la pyramide de Khéobs, les pilleurs on creusé une galerie qui rejoignait la galerie principale et ont creusés par dessus la herse qui protégeait la chambre.

Transport :

Le système de transport le plus utilisé en Egypte est la voie maritime en circulant sur le Nil. Le vent principal en Egypte est un vent du Nord ce qui permet de remonter le fleuve et donc de circuler dans les deux directions. Pour se rendre vers les pyramides, ils utilisaient des canaux que l’on remplissait lors de la crue du fleuve pour irriguer les terres durant toute l’année, mais aussi pour transporter de la marchandise.

Les Egyptiens connaissent déjà la roue mais ne l’utilisent que pour des chars de guerre et jamais pour le transport. Le transport se fait à l’aide de traineaux devant lesquelles on coulait une pâte argileuse pour éviter les frottements (dans le tombeau de la reine Hatschepsout on a retrouvé la maquette d’un traineau spécial facilitant le transport). Pour tirer des pierres plus petites on utilisait des bœufs, et lorsqu’il s’agissait de grosses pierres on utilisait plus facilement la force humaine car il est plus facile de les diriger.

Jusqu’au 1er quart ou tiers de la pyramide on utilisait des rampes, ensuite de quoi, pour des questions pratiques et de quandtité de matériel on utilisait des leviers. Une des plus grandes rampes connue est celle du sanctuaire du Vizir Rekhmirê qui mesurait 382m de long et 29m de large.

Les ouvriers se distinguaient en trois classes ; les esclaves ; les paysans ; et les tailleurs de pierres. Aucun d’entre eux n’étaient payés car on concidérait leur travail comme un devoir envers le pharaon. De plus il n’y avait pas de monnaie dans l’ancienne Egypte, ni de fer car il nécessite une très haute température de fusion.

Les tailleurs de pierre utilisaient des ciseaux spéciaux pour tailler la pierre. Le travail de finition était fait une fois la pierre posée, car les traces passent d’une pierre à l’autre. Les ciseaux étaient en étain (cuivre et bronze).

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Mastaba :

Un mastaba est un tombeau de noble famille egyptienne. Il s’agit aussi du tombeau des 1er pharaons, avant qu’ils ne construisent des pyramides. Pour les Egyptiens, l’âme survit après la mort à condition que l’enveloppe corporelle soit conservée, d’où le principe de momification. En relation à cela, les mastabas étaient souvent de réelles maisons souterraines avec divers chambres, des couloirs, des tombeaux et contenaient les trésors de la famille ainsi que des provisions. D’abord en brique de terre cuite, les mastabas sont construits en pierre à partir de la 3ème dynastie.

Lors de sa construction, on commence par creuser un puit de la taille souhaitée, puis on construit un massif pierreux. Pour le solidifier, on fait des jointures en plâtre entre les pierres. Le corps est descendu par une ouverture dans le toit ensuite refermée et dissimulée pour éviter les pillages. Le long des parois de Mastaba il y a souvent des fausses portes gravées qui permettent au défunt de sortir et de se nourrir des offrandes.

Ce type de tombe est surtout beaucoup utilisé dans l’ancien empire, plus tard on favorisera les tombeaux dans des massifs rocheux.

Ces Mastabas étaient souvent construits dans des nécropoles, de réelles villes des morts avec plusieurs rues. Les structures sont les mêmes que pour les pyramides, il s’agit principalement de beaux murs remplis de pierre et de terre entassés au hasard.

Certains puits des mastabas, comme dans les pyramides sont très profonds et verticaux, d’òu les légendes à propos de danges et de pièges. En général, plus le tombeau était profond, plus la défunt a de l’importance à la cour dur roi.

On a découvert un Mastaba à 10m en dessous du sol dans une ancienne carrière, il est de ce fait entièrement intact et permet son étude approfondie. Sur les murs, certaines pierres sont marquées distinctements, désignant le lieu pour lequel elles sont faites. On sait donc que les tailleurs de pierres étaient souvent des personnes formées qui avaient des notions d’écritures.

Temples :

Memphis qui est une ville excentrique est remplacée en tant que capitale par Thèbes, beaucoup plus centrée et plus proches des dangers ennemis comme la Lybie. De plus, à côté de cette ville se trouve un grand massif rocheux sous lequel les rois décident de s’enterrer.

La reine Hatschepsout s’y fait construire le magnifique sanctuaire funéraire d’ Deir-el-Bahari, intégré à la montagne. Le temple est constitué de 2 terrasses successives, reliées par des rampes, et d’un couvert entouré d’une colonade, à l’intérieur duquel se trouve les parties principales. Il a de nombreux bas-relief représentant diverses histoires :

Il y a par exemple des scènes de chasse et pêche, le transport de 2 obélisques au temple de Karnak à Thèbes. On y voit aussi la naissance divine de la reine, née des amours du dieu Amon et de sa mère, la reine Ahmès, Hatschepsout y est représentée avec tous les aspects du roi pharaon (barbe, sceptre, etc..)

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De chaque côté se trouvent des chapelles dédiées à Hathor et Anubis. La partie supérieure contient les salles annexes du temple et au fond se trouve le naos, saint des saints, avec la statue d’Amon dedans.

Dans les galeries descendant au tombeau on y a représenté la relation du roi avec les divinités. Il y a une carte céleste, permettant de se guider.

Après sa mort, Hatschepsout est discédité par son successeur qui fait effacé son nom de tous les monuments qu’elle a érigé et se fait passer pour le réel constructeur du temple.

A partir du Moyen-Empire, le Mastaba n’existe plus, les particuliers ont le droit de se faire une petite pyramide puisque les rois ne le font plus. Chez les privés, les décors représentent la famille, la place égale de chacun, il y a aussi des scènes de tous les jours telles que les récoltes ou d’autre scènes de travail.

Temples du Nouvel Empire :

La période de 1600 à 1000 av JC est considérée comme la prériode la plus riche en architecure égyptienne. Les pyramides qui demandent trop de temps et trop de matériel sont abandonnées, les nouveaux temples sont beaucoup plus intéressant structurellement et architecturalement parlant. La forme du temple n’a plus évolué jusqu’à la fin de l’Empire Egyptien ce qui correspond à environs 1000 ans.

Devant ces temples se trouvaient souvent d’énormes statues de 50 à 100 tonnes qui étaient transportés sur des rondins. Ces statues étaient transportées sur des grands chalandes de 65 à 70 m de longueur faits pour le transport. Contrairement aux croyances, le chameau n’est apparu en Egypte qu’à partir de 600 av JC, l’animal le plus utilisé était l’âne qui est plus fort et peut transporter de lourdes charges.

Contrairement aux Grecs et aux Romains, les Egyptiens ont laissés de nombreux documents relativement précis au séjet des différentes techniques de constructions. Tous les Ostracones (dessins) sont faits en plans, les élévations sont dessinées à partir de la base sur une ligne de sol choisie.

Temple de Karnak :

Le plus grand temple de cet époque est celui de Karnak. Il est en perpétuel chantier et est dédié à Amon, qui à cette époque devient le dieu le plus important de la religion égyptienne. Karnak est relié au temple de Louxor, de l’autre côté de Thèbes par une voie sacrée, bordée de chaque côté par une rangée de sphinx.

Karnak présente les dispositions habituelles du temple égyptien c’est à dire parvis, obélisques avec oriflammes derrière, pylônes, cour des fêtes, vestibule, salle hypostyle, vestibule des offrandes, déambulatoire et finalement naos. La particularité du temple de Karnak est le fait qu’il a été aggrandi maintes fois par chaque pharaons. Le temple est entouré par un mur d’enceinte dont les crénaux forment une ondulation. A côté du temple se trouve un lac sacré, symbolisant le Noun, origine du monde. Le Clergé doit s’y laver tous les matins et faire une cérémonie.

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La cérémonie d’enterrement était une longue procession ou l’on accompagne le roi dans le lieu qui lui servira de sanctuaire tout en contemplant ses exploits peints sur les murs du temple. On amène le Roi en barque sur le Nil, ensuite de quoi des porteurs le portent jusqu’au temple, suivi de toute une procession qui ne peut le suivre que dans la 1ère cour. Ensuite seul le clergé peut l’accompagné.

De l’autre côté du fleuve, sur la rive Ouest se trouve la vallée des rois. Il s’agit du lieu ou tous les rois et reines du Nouvel Empire, ainsi que certains nobles récompensés par un Pharaon. Parmis les temples s’y trouvant se distingue Le Temple des millions d’années.

C’est un temple de la même taille que celui de Karnak, qui est destiné au culte du roi et non aux divinités. Dans ce temple construit par Ramsès 2 se trouve la salle Hypostile, une salle de 110m de long qui est l’une des plus grandes de l’histoire de l’architecture. La salle est remplie d’énormes colonnes afin de soutenir le toit d’une très grande portée. Les colonnes sont de plus en plus petites en avançant dans le temple pour accentuer l’effet d’opression.

Le plus grand sanctuaire du site est un temple contenant plus de 100 salles ou sont enterrés tous les enfants de Ramsès 2.

Autour des sanctuaire, on construit une sorte de village qui gère toute l’économie du sanctuaire, beaucoup de personnel travaille dans ces villages. Il y a des prêtres, des artisans, des scribes. L’architecte est donc tenu de connaître l’économie.

Sous certains temples se trouvent d’énormes galeries et grottes artificielles ornées de statues. Ces Grottes ont la particularité d’être éclairées le jour de l’équinoxe ce qui signifie que l’architecte avait aussi de très bonnes notions d’astrologie.

Le temple d’Horus à Edfou est le temple Egyptien le mieux concervé. Il a été découvert au 19ème siècle enfoui sous plusieurs mètres de sable. Il s’agit du 2ème plus grand édifice Egyptien après le temple de Karnak.

Les tables d’Abydos contiennent la liste de tous les Rois de l’Egypte, construites par Sétit 1er, père de Ramsès 2. Elles se trouvent dans le temple d’Abydos qui sert à protéger les frontières Egyptiennes durant le Moyen-Empire, ce genre de temple est fortifié.

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Résumé ; Histoire de l’architecture ; Grèce

Histoire de Minos, Minotaure, Thésée :

En Crête il y a 4 royaumes avec chacun un palais dont Knossos (environ 1700 av JC). L’édifice se trouve sur une colline et entoure une cour intérieur. On y accède par de longs escaliers. Le palais contient 3 niveaux. Aucune salle n’est clairement identifiée à part les magasins qui servaient de réserve de nourriture. Sur les murs sont peints des légendes et des informations sur la vie quotidienne. La ville se trouve juste à côté du palais.

Le palais de Madia ressemble énormément à Knossos mais est plus petit.

Le palais de Phaistos ressemble aussi énormément mais est encore un peu plus petit.

Le 4ème palais est celuis de Sakros, il se situe au milieu de la vile qui n’est étrangement pas entouré de fortifications. Les Crêtois semblaient donc ne pas être des combattants mais plutôt des marchands. Ils avaient en effet construits des palais crêtois en Egypte pour marchander.

Thera est une ville prospère située sur un volcan non loin de la Crête. Suite à une éruptuon (plinienne), la ville est recouverte de roche de de 20m de cendres. Elle est donc très bien concervée, comme la ville de Pompéi. On y a retrouvé des peintures contre les murs. Certaines de ces fresques ne sont pas représentatives mais décoratives, on a donc une trace d’art décoratif, l’art pour l’art.

Une des peinture représente un grand bateau à rame et un autre à pagaie. On en déduit qu’ils étaient de très bon charpentiers navaux dont les grecs profiteront.

Après cet accident, la Crête perd en puissance et les Myscéens (appelés Achéens) viennent l’envahir. Contrairement à la Crête, la ville de Myscène est basée sur la défense et sur la puissance militaire. La ville est entourée de remparts très impressionant et ils possèdent une grande armée. Cette ville devient une réelle ville à partir du 16ème siècle, on y trouve un énorme palais royal. Grâce à un système de canalisation ingénieux ils garantissent de l’eau tout le temps. Ils disposent les murailles là ou la pente est la plus forte pour agrandir la difficulté d’accès lors d’une attaque.

Myscène est constitué d’un amas de petits royames parlant la même langue et ayant le même système de fontionnement. Ils s’unissent de temps en temps pour des raides tels que pour la Crête ou pour Troie.

Les murailles sont laissées rugueuses exprès pour impressioner l’ennemi mais on sait qu’ils maitrisent le polissage de la pierre car leurs tombent sont parfaitement lisses et taillées. L’entrée de la muraille (la porte des lions) est recouverte d’une grosse pierre très lourde. On se rend donc compte qu’ils ne maîtrisent pas entièrement la construction et les matériaux.

La ville de Midea, autre ville archéenne mieux construite ; elle effraie l’ennemi par ses grosses murailles et les stratégies de défenses sont mieux pensées. Comme les hommes sont généralements droitiers, on les fait longer le mur d’enceinte pour arriver à la porte leur flan droit découvert pour qu’ils soient plus exposés. De plus, la porte se trouve au bout d’un couloir ce qui encercle les assailants.

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Villes grecques:

Athènes : L’Acropole est sur une colline artificielle sous laquelle se trouvaient des fortification myscéniennes. Au 6ème siècle av JC il y a un grand changement politique et la démocratie fait son apparition. Chaque « tribu » (en provenance de chaque quartier) envoient 100 hommes qui forment une assemblée pour laquelle on construit une place public ; l’Agora.

Une autre assemblée est créée ; l’assemblée populaire qui réunit tout le monde, sauf les femmes, les mineurs et les esclaves, pour la quelle on construit l’Eclesia, qui plus tard deviendra l’église. Il est important de savoir qu’en Grèce le simple fait d’être ruiné, de n’avoir plus d’argent vous rend esclave et il n’y a que très peux d’affranchis.

Autour de l’Agora on construit des temples pour tous les dieux et des portiques couverts afin de rassembler le peuple à l’abri du mauvais temps. Ça devient une place public ou les marchands se rassemblent, un lieu de rencontre. L’Agora se trouve devant l’acropole, on le traverse pour s’y rendre. Sur l’acropole on construit le temple d’Ephaistos et de l’autre côté des théatres.

Les portiques servent aussi de bureaux, ces nouveaux bâtiments commencent à jouer un rôle en fonction de l’évolution de la société, les architectes se doivent d’innover et d’inventer.

La ville d’Athènes est en plein essort, lorsque trop de monde y habite on construit des colonnies en dehors de la ville et autour de la mer Egée.

Spartes est une ville de quelques milliers d’habitants, chaque habitant est formé très tôt pour être un guerrier, ce sont de redoutables conquérants. Tout le reste de la population sont des esclaves. Un jour, un général grecque attaque Spartes et prend la ville, à la place ils y construit Mécènes. Le général y fait détourner une source pour y amener de l’eau. Nélesque trouve se fait de l’argent en vendant les esclaves, il s’enrichit et construit une ville magnifique avec de beaux bâtiments et des cours intérieures.

Athènes par exemple est une ancienne ville et est très dense, elle ne permet donc pas d’aussi belles constructions que les nouvelles villes telles que mécènes.

Myle est une colonnie grècque qui tente de se révolter et qui de se fait est rasée. On demande à l’architecte Hypodomos de reconstruire une ville ; il envinte le système Hypodamien qui consiste à simplifier et à rendre orthogonale la ville, afin de maximiser la place utilisable. Il longe donc le rivage et construit 3 quartiers dont chacun contient les bâtiments dont il a besoin tel qu’un temple. Il construit au milieu un acropole pour se défendre. Cette ville deviendra la plus riche et la plus prospère d’Asie Mineur (Nord de Mésopotamie, correspond à la Syrie). L’orthogonalité permet aussi une meilleure organisation de la ville et de ses défences. Elle est reprise dans la plus part des nouvelles villes jusqu’en Asie Mineur et en Chine.

L’an 1 du calendrier grecque correspond à l’an 776 av JC, il s’agit des premiers jeux olympiques enregistrés. C’est dans le temple d’Era que nait le calendrier grecque. (Temple ancien construit en bois, puis reconstruit en pierre).

Le 2ème Temple le plus ancien est celui de Corynthe (d’Apollon) est construit directement en pierre en 450 av JC. Les colonnes sont des monolythes.

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Carrières :

La carrière la plus célèbre du monde se situe à Athènes, on y trouve une salle souterraine, sur les murs de laquelle apparaissent encore les traces de taille. Pour transporter les pierres ils utilisaient une rampe en marbre avec des systèmes de corde qui permettent de freiner la pierre et de la descendre doucement.

Pour fortifier la ville de Syracuse, le Tyran Denis fait construire d’énormes remparts autours des cultures de la ville. La cité étant construite sur un rocher en calcaire la carrière se situe dans la ville même. Pour économiser le matériel, les pierres étaient directement taillées de la bonne taille. Comme il s’agissait d’un calcaire très dur il suffisait de tailler une rainure au dessus de la pierre puis de taper un coup sec pour qu’elle se brise nettement. Ils n’arrêtent que lorsqu’ils atteignent une nappe phréatique.

Beaucoups de carrières sont utilisés une seule fois, notamment pour des énormes temples à l’extérieur de la ville tels qu’en Sicile ou à Cartage, construits pour impressioner les indigènes.

La taille des colonne s’effectue horizontalement. On creuse une sorte de tranchée autour de la colonne afin que l’ouvrier puisse s’y glisser et y travailler. Le diamètre de certaines colonnes est de plusieurs mètres. Pour les transporter on creuse un trou à leur extrémité et on y glisse une barre de fer tenu par un cadre autour de la colonne. Cela permet de faire tirer la colonne par un animal. Si la colonne est carrée on fait la même chose mais on acroche de grosses roues en bois à la barre de fer. A partir du 6ème siècle ils commencent à fabriquer de gros chariots.

Outils :

À cette époque en effet les grecs connaissent déjà le faire ce qui contribue fortement à leur puissance militaire. Les outils sont donc différents martaux qui permettent la taille de la pierre. On n’a pas retrouvé les outils mais les différentes marques laissées sur la pierre. Pour être plus efficace et plus rapide, ils installent des forges dans les carrières pour fabriquer et réparer les outils sur place.

1ère famille : toutes les étapes (dégrossissage au ravalement)

- le Tetu permet la taille de la pierre molle - le Tetu-pic permet la taille de la pierre plus dur.

2ème famille : percussion posée

- la broche, on la pose sur la pierre puis on tape dessus.

Il y avait aussi différents ciseaux.

L’utilisation des outils se comprend d’après la trace laissée sur la pierre. On trouve sur certaines pierres des inscriptions déjà taillées en carrière qui indiquent entre autre la destination de la pierre.

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Evolution construction :

Grâce à des constructions non achevées, comme par exemple un temple d’Apollon, on comprend l’ordre d’avancement des chantiers.

Pour chaque chantier, l’architecte note une hauteur de base à partir de laquelle on note toutes les hauteurs qui suivent. Le premier souci de l’architecte est de trouver un sol adéquat ou construire une bâtisse ; à Syracuse, il y a une cathédrale barroque qui se prolonge dans l’ancien temple d’Athena du 5ème siècle. Ses fondations sont profondes dans la terre car le sol à la surface est du limon et n’est pas assez solide.

On retrouve sur certaines constructions inachevées des pierres trop longues qui permettent de passer une corde par dessus pour lever des objets. Il n’y avait donc pas de grues. Les 1ère grues apparaissent au 5ème siècle. Avant cela on utilise des rampes.

Vocabulaire :

- Ostrostath : Grosse pierre au sol, assise de grande dimension pour la stabilité - Isodomos : Signifie même dimension ; toutes les pierres sont de la même dimension,

permet d’être plus rapide et plus précis, constitue le mur en général.

Parfois les isodomos sont moins hautes en haut du mur pour faciliter leur élévation et pour accentuer la perspective du mur et donner l’impression qu’il est plus haut.

Manière de soulever le mur :

- On taille une encoche en « U » sur les bords de la pierre et on y glisse une corde. Pour garantir que la corde ne sorte pas de son encoche on entoure la pierre d’une corde.

- Tenon taillé en boucle ; on fait passer une corde dans une boucle.

- Tenon de bardage ; la pierre a un bout de chaque côté qui dépasse autour duquel on passe un corde.

- Les louves ; on à un prisme en métal en 3 parties que l’on glisse dans la pierre, une fois les trois parties assemblées la partie inférieur est plus large et ne sort plus.

- Griffes.

On entre dans l’aire des machines :

- Les poulies (déjà utilisées par les Egyptiens) sont utilisées dans la navigation ; on peut construire de plus grands bateaux. Les grecs les développent et réduisent le frottement.

- Le treuil à levier ne fait que des quarts de tour mais permet un grand levier et seulement deux hommes. (la manivelle qui doit faire un tour complet réduit la taille du levier et perd en puissance) Pour les grands objets on utilise une grande roue dans laquelle on marche pour la faire tourner (roue de hamster).

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Pour faire tenir les pierres entre elles on y coule des tiges en double « T » . Les Egyptiens utilisaient aussi mais moins performant.

On retrouve sur le dessus des pierres des encoches qui permettent de coincer un levier afin de pousser les pierres les unes contre les autres.

Dans les constructions importantes, pour faire tenir des rondins de colonnes ensembles on les perce à deux endroits et on coule du plomb à travers toute la colonne pour éviter la rotation. Dans les murs plus longs, on utilise des pierres trapézoidales qui bougent moins, ou même de pierres polygonales dont on mesure la forme avec des lames de plomb.

3 Ordres :

L’architecture grecque est déinie par 3 ordres :

- L’ordre Dorik (péloponèse) - L’ordre Ionique (autre côté de la mer Egée) - L’ordre Corninthien

Cela correspond à 3 styles de constructions différents.

Pour éviter qu’un poteau ne pourrisse à la base, on le pose sur un socle en pierre qui avec le temps devient décoratif. Pour renforcer le support du poteau on y ajoute des consoles.

Entablement :

- Triglyphe - Métope - Frise - Architrave - gargouille - larmier

Colonne :

- fût - abaque - échine

- Stylobate

Chaque ordre est légèrement différent :

Ionik ; le chapitaux a une forme différente, les colonnes s’élargissent légèrement à partir du tiers de la colonne

Corinthien ; il y a un socle mais le haut de la colonne est plus décorée et est appelé « feuille d’acente »

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Dorik ; au début la colonne est beaucoup plus fine en haut, un siècle plus tard on l’affine encore car on connaît mieux le matériel.

Les temples grecs sont basés sur des principes de proportions qui sont presque toujours appliqués. Le nombre de colonne dans la longueur correspond au double du nombre de colonne dans la largeur plus une. Les rapports de grandeurs correspondent souvent au nombre d’or Phi : ϕ = « (racine de 5 +1) / 2

Le triangle égyptien (3 ;4 ;5) est lui aussi beaucoup utilisé.

Les temples grecs correspondent à une boite qui abrite la statue du Dieu vénéré. Pas de cérémonie ne s’y passent, on pratique des sacrifices sur des autels à l’extérieur du temple. Tout le monde peut y entrer pour aller vénérer la statue du dieu.

La Grèce est un pays de séisme fréquent et étonnement les grecs n’utilisent aucune technique particulières pour résister à cs chocs, leurs constructions ne sont pas très stables.

Le Parthéon à Athènes reflète le mieux l’architecture grec. Dans le temple on a une double rangée de colonnade qui sert à maintenir la charpente. Il n’y a que 7m entre chaque rangée ce qui donne une impression d’opression.

On a une rampe d’accès, puis on traverse le péristasis qui fait tout le tour du temple, on arrive dans le pronaos qui est une sorte de vestibule, et on entre dans le naos ou se trouve la statue. Derrière le naos se trouve l’Opisthodome qui n’était pas lié au naos. C’est une arrière salle ou l’on entreposait les trésors et les offrandes. Les jeunes filles devaient y coudre un manteau pour Athena.

L’ensemble repose sur une plate-forme de trois degrés, la crépis, dont le troisième degré, le stylobate, porte la colonnade entourant le sékos.

Les chapelles, appelées Tréso, servaient à abriter des trophés militaire à côté des temples. Elles

étaient une miniature du temple.

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On sait que les temples étaient souvent peints, à l’intérieur comme à l’extérieur. (à part les éléments porteurs). Pour éclairer l’intérieur, le Naos n’était parfois pas recouvert d’un toit, ce qui explique pourquoi le sol des temples était parfois en très légère pente. L’ouverture dans le toit était appelée Hypetre.

Les pièces de la charpente n’étaient pas fixées ou assemblées entre elles, elles étaient uniquement attachées et n’était donc pas très résistantes. Ceci est étonnant car ils maitrsaient totalement la charpente navale.

Temple de Zeus (architecte, Libon entre 472 et 456 av. J.-C) :

Le temple de Zeus est un temple dorique canonique considéré comme l’un des plus parfait.

Colonnade : 6x13 colonnes

La cella, divisée en 3 trois nefs par deux fines colonnades sur deux niveaux, est encadrée par un pronaos et un opisthodome symétriques de dimensions égales. Les lignes des murs qui séparent la cella du proanos et l’opisthodome sont axés sur les colonnes.

La statue de Zeus est composée d’or et d’Ivoire, très riche.

Le Temple d’Artémis est détruit car il était construit sur une nappe phréatique. Il était à ciel à ouvert, il s’agissait donc d’un Temple hypètre. Le temple d’Appollon, le jumeau d’Artémis, se trouve à didimes. Il s’agit d’une copie du temple d’Arthémis. Il est énorme et très rafiné mais n’a jamais été fini. On observe une légère pente sur le sol pour évacuer l’eau.

Le temple d’Artémis à Ephese est l’une des 7 merveilles du monde, ses dimensions de 55 sur 115 m en font le plus grand temple grec. A la place du Naos se trouvait une cour à ciel ouvert ( Hypètre).

Ferme triangulaire :

1. Entrait 2. Arbalétrier 3. Poiçon 4. Panne sablière 5. Panne 6. Panne Faîtière 7. Echantillons 8. Chevrons 9. Voliges (les tuiles

reposent parfois dirèctement sur les voliges.

La première ferme triangulée n’avais pas de de poinçon ce qui réduisait la portée à environ 8 ou 9 mètres. Cet assemblage ne transmettait néanmoins déjà plus que des contraintes verticales. Les grecs sont les inventeurs des tuiles.

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Théatre

Thepsis ; grand auteur dramatique qui avait un théâtre ambulant est l’un des inventeurs du trhéâtre. Au lieu de chanter et de faire des prières en l’honneur des dieux et des héros, il intègre des vers parlés ainsi qu’un premier protagoniste qui tous les rôles. Il s’agit de la première forme de théâtre.

Aristophane ; invente la comédie ou l’on raconte généralement la vie d’Athènes.

Safanse ( ?) invente l’opéra.

Ce sont les 3 emblèmes de théâtre antique grec. Dès le 5ème siècle, Athènes construit un théâtre en pierre. Avant cela ils se produisaient généralement devant les temples du dieu vénéré ou sur l’Agora, ou l’on construisait des petits théâtres en bois pour les troupes ambulantes.

Dans le Théâtre Athénien on retrouve la skene et la post skene, qui sont respectivement la scène et le mur arrière pour le décor.

Le koilon désigne les gradins, adossés au relief naturel. Le premier rang est réservé aux spectateurs de marque ; les places sont en effet attribuées en fonction des catégories sociales.

L’orchestra est un cercle de terre battue où se placent le chœur, les danseurs, chanteurs et musiciens. Il comporte aussi un autel de sacrifice.

Pour parler assez fort, les protagonistes portaient des masques qui faisaient office de porte-voix. Peu à peu, le théâtre s’installe dans toutes les villes grecs.

Le peuple grec a toujours été fasciné par le côté héroique de la guerre ce qui a engendré de nombreuses œuvres d’arts ; autant en peinture et en sculpture qu’en architecture. Le théâtre ainsi que les joeux olympiques qui étaient faits pour régler d’éventuelles tensions entre les villes ont menés à de nombreuses créations architecturales. On a construit des sanctuaires dédiés aux Dieux (sanctuaire principal à Olympie). Comme ils inventent différents sports tels que la course de chevaux, ils ont besoin de lieux d’entrainement qui correspondent à des gymnases. Ils construisent des bains pour se laver ; ils doivent donc y amener de l’eau et la chauffer (hypocos).

A partir d’une certaine époque, les grecs fortifient leur villes, les conçoivent de manière à ce qu’ils puissent résister à un siège ; inventent donc des technique de récupération et de stocage d’eau tel que le silo. Ils aménagent des fontaines dans la ville (révolutionaire). La ville d’Ephèse réunit tous ces éléments.

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Résumé ; Histoire de l’architecture ; Moyen-Âge

Introduction :

La très lente évolution de l’époque moyen-âgeuse provient du fait que chaques différentes

régions sont désunies. Il n’y a pas de pouvoir central pour organiser la société, seulement

beaucoup de pouvoirs locaux qui ne travaillent pas ensemble, il y a donc une grande perte de

savoir-faire. On construit très massivement car on veut être sur que ça tienne, on met

beaucoup de contreforts, et l’on remplace les voûtes par des toits pointus. Pas une seule église

du Moyen-Âge ne se retrouve 2 fois, la même chose pour les châteaux forts. La taille et la

qualité des constructions dépendent entièrement des moyens du commanditaire. On a donc

des énormes contrastes entre des cathédrales comme celle de Notre-Dame de Paris (1160) et

des petites églises très sombres qui servent aussi de forteresse à un petit village. A cette

époque, il faut avoir une autorisation pour construire en pierre car il y a une certaine

hierarchie des matériaux dans les constructions.

Architectes :

Au départ, les architectes sont souvent des moines qui travaillaient pour un Abey. Ces moines

scribes avaient pour rôle de recopier des ouvrages tels que par exemple les 10 traités

d’architecture de Vitruve dans lesquels ils s’instruisaient. Les premiers architectes n’étaient

donc autres que ceux qui avaient accès aux bibliothèques. L’apprentissage du métier

s’effectuait ensuite sur les chantiers, les architectes travaillaient souvent comme maçons, car

ils sont les premiers sur le terrain. Ils travaillent souvent avec les arpenteurs (géomètres), pour

mesurer le terrain et dessiner à échelle réelle.

Les architectes ne peuvent pas tout le temps s’afficher car le commanditaire des travaux ou

« l’edificator » veut se mettre en valeur pour s’attribuer la valeur des travaux. On voit par

exemple sur la plus part des peintures le commanditaire plus grand et mieux habillé que

l’architecte. De plus que le nom de l’architecte n’est pas toujours mentionné sur chaque

projet.

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À partir du 13ème siècle, la complexité des travaux empêchent l’architecte de travailler sur le

chantier, il s’occupe de dessiner les plans et les épure, il travail donc dans sa loge qui équivaut

aux bureaux de nos jours. Le travail d’architecte gagne en renomée, il n’est pas rare de

trouver le buste de l’architecte dans l’église qu’il a construite ou qu’il y soit enterré, parfois

même avec sa femme. En fonction de la renomée qu’ils ont, ils sont demandés dans différents

pays pour de plus ou moins grands projets. Les architectes Français par exemple avaient une

très bonne renomée ; Guillaume de Sens est demandé en Angleterre pour reconstruire la

cathédrale de Canterbury, Jean Mignot dirige les travaux de celle de Milan, etc.

Ouvriers :

Les tailleurs de pierre constituent la majorité de la main d’œuvre d’un chantier, leur long

apprentissage leur donne un savoir-faire très recherché. Un architecte formait toujours une

équipe avec laquelle il travaillait, notamment si il devait aller effectuer un travail à l’étranger.

Le tailleur de pierre avait souvent une marque qui lui était propre qu’il laissait sur toutes les

pièces qu’il effectuait pour que le chef des travaux ait un suivi de son travail. Au contraire des

maçons, les tailleurs de pierre travailaient. Contrairement aux maçons, ils travaillent aussi

l’hiver, soit à l’abri dans des ateliers chauffés, soit directement dans les carrières. Ils

connaissent généralement le métier de maçon.

Les maçons posent les pierres et les fixent avec le mortier, leur responsabilité est grande car la

stabilité du bâtiment dépend de la qualité du mortier ainsi que de la pose de la pierre. Durant

l’hiver, le gel rendant impossible le gâchage du mortier, la plus part se retrouvent au chômage

technique et doivent trouver un travail provisoire. Sur le chantier ils bénéficient de bottes de

tabliers et de gants pour se protéger des brûlures de la chaux. Ils travaillent avec des

manœuvres sans formation qui s’occupent de transporter les pierres, creuser les fondations,

actionner les grues.

Les charpentiers sont très importants dans la construction d’un bâtiment, pas seulement pour

le bâtiment lui-même mais aussi parce qu’ils construisent les machines de levage et les

échaffaudages. Certains se spécialisent aussi en menuiserie.

Le forgeron travail sur le chantier et s’occupe de l’entretien et de la fabrication d’outils, ainsi

que de renforts métalliques dans la massonerie et les supports des vitraux.

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Les verriers se séparent en 2 catégories, ceux qui fabriquent le verre travaillent dans des

ateliers en lisière de forêt ou ils peuvent s’approvisioner en matière première, alors que les

seconds travaillent sur le chantier. Les plus abiles composent et dessinent les verrières alors

que les autres débitent et assemblent les morceaux. Leur savoir-faire remonte au 6-7ème siècle

au Proche-Orient.

Techniques, machines et outils :

Les techniques et les machines utilisées remontent pour la plus-part à l’époque romaine, par

exemple les échaffaudages et les systèmes de levages. Les rampes sont très rares, on utilise

plus facilement des machines conçues par des architectes et fabriquées par des charpentiers.

Les machines étaient souvent démontées et reconstruites plus hautes en fonction de

l’avancement des travaux.

- Tombereau à benne basculante ; chariot dont on peu basculer la benne pour la vider.

- Collier à épaule pour chevaux (plus efficace que collier à cou)

- Palonnier ; permet la traction parfaitement axiale d’un chariot par deux chevaux

- Le gruau ; machine pivotante à flèche.

-

Outils à bois :

On voit sur « la tapisserie de bûcherons » (peu après 1500) une grande diversité d’outils de

travails pour abattre les arbres ou autre.

- La serpe

- La cônier ; sorte de hâche plus fine et plus longue pour couper les fibres du bois.

Après avoir creusé avec la cônier on utilise la scie pour enlever plus de matière.

- - Egoyne ; Grande Scie ; Au bout d’un moment la scie reste coicée et il utilise des

coins pour éviter que l’arber ne la coince complétement. On fini à la cônier

Pour faire sécher le bois, on le laisse parfois pendant plusieurs années, en le laissant sous la

pluie, l’eau s’infiltre, se mélange à la sève, la dissout, et lors du printemps l’eau s’évapore.

Pour certaines armoires, on fait sécher un arbre pendant 15 ans pour avoir un meilleur bois.

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- La hâche d’équarissage : on l’utilise dans le sens des fibres, donne sa forme à la

poutre.

Avant de travailler le bois, comme pour la pierre on le travail au sol, dans un « atelier », lieu

de travail.

- Scie à Cadre : pour travailler le bois, bcp plus précis. Plus tard, pour la mise en tension

de la lame on n’utilise pas des cordages mais une vis à papillon.

- Scie de long ; scie à cadre pour 2 personnes, donc pour des grandes surface, par

exemple un tronc sur toute sa longueur. On met le tronc incliné, (un bout touche le sol,

le reste est maintenu en l’aire, un scieur est en dessous, l’autre dessus, ils scient

jusqu’à la moitié puis retirent la scient, inversent la poutre et la scient depuis l’autre

extrémité, on tente de rejoindre les deux « traces de sciages » au milieu (ça laisse

souvent une trae par manque de précision).Il existait aussi de telles scies hydraulique,

(croquis de Villars de Onecour) et on fait avancer un tronc sur une sorte de tapis

roulant. 15ème siècle Francisco Di Giorgio, ingénieur Italien dessine la plus ancienne

machine à scier le bois hydrolique avec une bielle manivelle qui transforme le

mouvement circulaire de la roue en mouvement vertical. Avant cela on utilisait le

système de la perche.. ( ?). Villars de Honecour recopie cela. (ce système continue

jusqu’au 20ème siècle)

- Une herminette ; le charpentier l’a toujours à la ceinture, elle permet de travailler le

bois précisément pour enlever de la matière (comme un ciseau à bois).

- La taillère fait des trous.

- La bisaigu : attaque les fibres perpendiculairement aux fibres de la dernière taille,

comporte un ciseau droit d’un côté et un bédane de l’autre.

- Le coutre ; fend le socle et prépare le sion.

- Le mérindier, travail de grande précision pour enlever de petits copaux à la fois.

Assemblage du bois :

- Foret à pointe triangulaire pivotante ; à l’aide d’un archet, on peut faire de petits trous

par usure ( plutot travail d’ébéniste)

- Tarrière à cuillère ; sorte de grosse cuillère qui creuse des trous en enlevant des

copaux de bois.

- Tarrière ; Sorte de perceuse manuelle

- Vilbrequin ; objet à manivelle qui tourne, remplace le foret.

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Outils à pierre :

Basilique St-Pierre :

Les grandes recherches et évolutions de l’époque moyen-âgeuse se font dans le domaine

religieux et notamment pendant l’époque gothique. Le droit de construire des sanctuaires pour

chaque religion commence sous le règne de Constantin. Les Chrétiens avaient besoin d’une

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nouvelle idée qui se démarque des sanctuaires classiques que l’on retrouvait dans chaque

religion, dans lequel on abritait une statue que l’on vénérait, ils recherchaient plutôt un lieu de

réunion.

La première idée est une basilique civile qui se compose d’une salle de réunion ou se

retrouvent les leaders, et une salle ou tout le monde assiste à une messe ; la Neffe. La 1ère

basilique est la Basilique St-Pierre à Rome. L’entrée de cette basilique est précédée d’une

sorte d’atrium qui sera abandonné durant le Moyen-Âge.

Au fil du temps, la plus part des basiliques perdent leur rôle de basilique civile et deviennent

des basiliques chrétiennes, pûrement religieuses. Certaines par contre, comme celle de Lepsis

Magne ne deviennent religieuses qu’à partir de 500 ap JC.

La Basilique St-Pierre est l’œuvre de l’empereur Constantin entre les années 326 et 333 après

J.-C. Elle est plus reconstruite plus tard par des Papes. C’est une basilique en forme de croix

latine avec une neffe, un chœur, une abside (construite autour de la tombe de Saint-Pierre) et

de deux bas-côtés. L’entrée était précédée d’un grand péristyle qui se situe autour de

l’Atrium. Le péristyle est une galerie de colonnes faisant le tour extérieur ou intérieur d'un

édifice. L’Atrium est le cimetière au Moyen-Age, on peut voir au centre de l’Atrium un

édifice de la crucifixion de l’Apôtre Pierre.

Sa charpente est très importante, il s’agit de la plus grande charpente moyen-âgeuse. Sa

fabrication

Le Narthex : La Nef :

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Les Collatéraux (bas-côtés) : Le Transept :

Le Chœur : L’Abside :

Architecture Romane (500-1200):

Catégorise l’architecture entre l’époque romaine et le début de l’architecture gothique ;

lorsque l’on parle de l’architecture romane aujourd’hui on parle généralement du 11ème et

12ème siècle. Cette architecture est principalement influencée par l’architecture romaine et

byzantine, mais aussi vikings, celte ou sarrasine. Les croisades, pellerinages participent à sa

propagation dans l’Europe féodale.

L’aspect monumental de ces églises est accentué par les tours. Les collatéraux sont

généralement voûtés, mais construire une voûte par dessus la nef pose généralement des

problèmes, d’où l’utilisation de la charpente. Pour des raisons accoustiques et esthétiques,

ainsi que par crainte d’incendie, on remplace la charpente par des voûtes ce qui force

l’élargissement des murs.

Italie : Bien que né en Italie du Nord, le style Roman ne s’y épanouit qu’à partir du 12ème

siècle. En Toscane, l’architecture religieuse garde les traditionelles basiliques recouvertes de

charpentes en bois. Les nombreuses différences entre les églises en Siciles témoignent de

nombreuses influences byzantines, islamiques et normandes.

France : C’est entre 1080 et 1150 que se trouve la période la plus féconde de l’âge roman.

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Grande-Bretagne : Les églises anglos-saxonnes sont de type primitives, avec très peu

d’ornement jusqu’à l’invasion des Normans en 1066 qui amènent le style roman.

Architecture Gothique (12ème-16ème siècle):

L’art gothique se libère de la lourdeur des constructions de l’art roman pour se rechercher

plus de légèreté, plus de hauteur et plus de lumière. Ce programme est atteint en adoptant des

solutions de constructions différentes de celles qui étaient en vigueur à l’époque précédente.

La première démarcation de l’art roman se caractérise par un arc brisé au détriment de l’arc

plein-ceintre. Il a l’avantage de diminuer les poussées, de faciliter sa construction et de

réduire le matériel utilisé. La voute d’arrête remplace aussi la voûte en berceau qui vient

s’appuyer contre les murs. La voûte d’arrête elle se pose sur 4 colonnes ce qui permet la

supression des murs et la construction de grandes fenêtres.

Principe de la voûte sur croisée d’ogives : La voûte d’ogives est une voûte dont les arrêtes

sont renforcées par des arcs brisés, lancés diagonalement sur chaque travée. Outre ses qualités

esthétiques, elle présente d’énormes avantages structurels. En effet, les voûtes en berceau

ainsi que les voûtes d’arêtes doivent être construites sur un échafaudage ou un cintre. La

voûte d’ogive en revanche peut se construire avec une simple armature.

Glossaire : P.17-20 « 04b_Moyen-Age_2012.pdf »

Vocabulaire de la charpente triangulée : Voir Moodle

Plus ancienne charpente triangulée se trouve en Egypte (6ème siècle AV). Basilique St-Pierre

de Rome est une charpente très importante, la plus grande de l’antiquité.

Pour avoir des poutre de la même section de 24-26m de long, on en assemble plusieurs, et

pour que ça tienne, on utilise le trait de jupitaire (ressemble à un éclair) (anciennement utilisé

dans la construction navale déjà chez les grecs). Ceci permet d’éviter la torsion et de se

séparer. L’assemblage latéral permet d’éviter qu’elles se déplacent verticalement. Pour éviter

le désassemblage lattéral, on plant un coin verticalement, les poutres ne peuvent de se fait pas

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se séparer. La préparation de l’assemblage se fait bien sur au sol, chaque pièce est très précise

et assemblée lors de la construction ou tout doit être parfait, puisqu’on travail très haut.

Ce système, utilisé par les grecs avait déjà été utilisé en Egypte pour la barque solaire de

Keops (40m).

Il y a un autre système de charpente, sans ferme triangulée et donc qui libère totalement

l’espace sous la charpente. Cette structure rigide qui est reliée à la structure de l’édifice est un

arc diaphragme. (malgré tout très rarement utilisé)

Dans les charpentes romanes, on ne voit pas le toit car il est relativement plat (Tournus,

cathédrale romane), Dans les cathédrale Gothiques, les toits qui cherchent à se prolonger un

maximum sont donc souvent très en pente et donc visibles ; on les décore donc, par exemple

en colorant les toits.

Le couvreur lui aussi avait un rôle important, ils fixent les ardoises sur les toits en les clouant

( il fallait donc préparer les ardoises et faire un petit trou pour les fixer)

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Résumé ; Histoire de l’architecture ; Rome

La ville :

Tout commence à Rome, la population à beaucoup de contact avec la Grèce notamment grâce à des comptoirs grecs installés sur les côtes italiennes. Pirus ; un général grec qui se disait être héritier d’Alexandre, tente de conquérir Rome et il échoue. Pour se protéger, Rome se dit qu’il faudrait attaquer la Grèce. Ils copient donc beaucoup de choses, tant architecturalement que militairement. (Pour les constructions romaines, Vitruve ne cite que des architectes grecs.)

Les romains reprennent presque exactement la même architecture des temples grecs, ils y ajoutent quelques particularités des étrusques tel que le podium qui élève le temple et qui force l’homme de lever la tête pour le contempler et de grimper pour s’y rendre. Ils reprennent aussi la même urbanité des villes grecques. Rome néanmoins, s’est développé anarchiquement, les seuls lieux orthogonaux et organisés sont les alentours des grands bâtiments importants qui ont étés construits par après, détruisant les premières constructions s’y trouvant. On a retrouvé un plan de la ville de Rome au 240ème, échelle respectée sur tout le plan, qui nous permet de connaître précisément les dispositions de la ville à cette époque.

La puissance militaire de Rome s’explique par sa fantastique armée de métier (contrairement aux grecs). Pour former cette grande armée, ils avaient besoin de camps militaires, d’abord provisoires, puis peu à peu, certains de ces camps se sont implantés définitivement créant des villes. Ces camps étaient basés sur le plan hypodamien.

Le camp romain se transformait en ville au moment où la région était sous domination romaine, on pouvait donc outrepasser les palissades et construire autour. La ville était souvent construire avec deux axes principaux se croisant au milieu. À cet endroit se trouvait le forum de la ville. Le forum correspondait à la place publique de la ville ou les gens se réunissaient pour marchander ou pour traiter d’affaires économiques ou politiques. Le premier forum est celui de Rome qui est construit lors de la fondation de la ville. Les plus grands forums réunissaient des temples, des magasins, une bibliothèque, une école, des galeries d’art. Il jouait le rôle de centre religieux économique et judiciaire.

Pompéi :

La ville de Pompéi est riche en information car elle est engloutie par le Vésuve. On l’a donc déterrée intacte. Cette ville croît sur une vieille coulée de lave, les terres y sont donc fertiles, il y a de l’eau et le terrain est facilement défendable. La ville est planifiée par des urbanistes grecs. La croissance de la ville se développe à partir du centre ou se trouve le forum, qui reprend l’agora grec. Dans le forum se trouve le sénat (pouvoir politique) ; les sénateurs habitent dans les bâtiments de la Curie. A Pompéi il y a 3 bâtiments de la Curie ; le 1er ou siègent les sénateurs, le 2ème est le bâtiment des archives, et dans le 3ème se trouve la bureaucratie. En plus des temples, le forum contient la basilique romaine ; c’est le lieu où se déroulent les procès, on y fait des ventes aux enchères. Autre bâtiment très important est le marché de la laine qui est dirigé par une femme. On trouve aussi les latrines publiques et les prisons. En dehors du forum se trouve une grande voie sur laquelle on trouve tous les magasins ainsi que des habitations.

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Plan de maison caractéristique :

Entrée sur la rue, on arrive dans un vestibulum qui est l’espace devant la maison. On entre dans l’atrium. L’atrium est souvent à toit ouvert, au début il ne s’agit que d’une petite ouverture, à partir du 2ème siècle av JC l’ouverture s’agrandit, il s’agit d’un compluvium, on récupère l’eau dans un bassin, l’impluvium. On la laisse décanter puis on la stock dans un réservoir, le dolium. Ils ont aussi un système d’évacuation de l’eau au cas où les chutes de pluies sont abondantes et que le réservoir est déjà plein. Encore plus tard, Pompéi à l’eau courante grâce au plus grand aqueduc d’Italie ; cela à condition de la payer. L’atrium rappelle la cabane primitive composée d’une seule pièce, à l’origine on y prenait les repas et elle servait de pièce commune ou se déroulaient les activités domestiques collectives, il s’y trouvait aussi un foyer.

Si l’on traverse l’atrium on arrive dans le tablinium qui correspond à la pièce de travail du maitre de maison. C’est généralement une pièce très ouverte, d’un côté sur l’atrium, de l’autre sur la cour intérieure, on peut néanmoins la fermer. Des deux côtés de l’atrium se trouvent les ailes ou l’on trouve le triclinium qui correspond à la salle à manger. Le senaculum correspond à l’ensemble des pièces de l’étage. La cuisine ; culina est liée aux latrines et au bain car le système de canalisation est concentré à un endroit et c’est à la cuisine que l’on chauffe l’eau. La salle de bain a parfois des doubles parois car la pièce est chauffée. Ici elle est séparée en 2 pièces, une tiède et l’autre chaude. Pour maintenir la température la pièce était souvent fermée ou seulement éclairée par une toute petite ouverture.

A l’opposé du vestibulum se trouve les portiques qui donnent sur les jardins. Autour des jardins on trouve l’Oecus qui correspond au salon et parfois à la salle à manger s’il y a trop de monde. Il y a aussi une annexe à la cuisine pour lorsque l’on mange dehors. Le triclinium extérieur se trouve sur une pergola. Au milieu du triclinium il y a un emblema ; c’est une sorte

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de mosaïque avec de plus grosses pierres, un opus scectilé. La particularité de ces emblema est la variété de toutes les pierres utilisées. Certaines proviennent de Tunisie, d’autre d’Egypte, il y a donc un énorme marché de pierre précieuses provenant de tout autour de la Méditerranée (ceci 1 siècle av JC). Un peu partout dans la maison il y a des cubiculum qui sont des chambres à coucher.

Les poutres porteuses de l’Atrium reprennent les contraintes de tout le toit, elles le traversent dans le sens de la longueur, afin d’éviter les poutres premières. Les maisons ne contiennent que très peu de meubles, les murs des parois sont donc presque tout le temps couverts de fresques décoratives. On peut y voir des génies, des Dieux, des animaux symboliques auxquels on fait des offrandes afin qu’il protège la maison et assure la fécondité. Etant de grands gastronomes, certaines scènes représentent aussi des repas, d’autres des scènes d’amour.

On trouve parfois des bains ou des piscines privées de 2m de long, mais généralement très peu profond. Certaines maisons faisaient parfois venir des troupes de théâtre, on a retrouvé des péristyles en forme de théâtre.

Demeure romaine :

- Villa ; rurale - Domus ; citadin

Recueil de l’eau :

La ville de Pompéi a un emplacement très avantageux car elle est contournée par un fleuve qui sert d’alimentation en eau jusqu’au 6ème siècle ou chaque maison commence à récupérer l’eau des pluies et à la stocker dans un dolium. Les bâtiments publics récupèrent aussi l’eau de la pluie. Plus tard, la plus grande demande en eau des agriculteurs poussent la construction d’un aqueduc qui amène l’eau jusque dans un château d’eau à partir duquel l’eau est filtrée et redistribuée dans des canalisations souterraines.

Le principe de filtrage se compose de grilles et de bassins de décantations. Pour prévenir les sécheresses, il y a des réservoirs. Les canalisations sont souvent en plomb mais parfois aussi en bois ou en céramique selon le diamètre du conduit.

La distribution d’eau s’effectuait à partir de 3 différents réservoirs qui pouvaient être coupés en cas de besoin, le 1er niveau toujours alimenté servait à l’usage privé, le niveau médian aux bâtiments publics, et le 3ème, le niveau supérieur qui utilise le plus d’eau mais qui est aussi le premier à en être privé en cas de besoin aliment les fontaines, les bassins décoratifs et les jets qui se trouvent tous les 70 ou 80 mètres. Le système de fontaine et de canalisation de Pompéi est l’un des plus complexes mais il est endommagé après un tremblement de terre.

Les latrines ne sont pas liées à des égouts mais à des fosses vidées régulièrement, seul le Forum est lié à des égouts. Même le videur de latrines devait tenir des fiches de compte, ce qui nous prouve le niveau de culture très élevé.

Chauffage :

Jusqu’au 4 ou 3ème siècle, le chauffage se composait simplement d’un ou de plusieurs foyers dans l’atrium, ensuite, depuis l’apparition de la cuisine les feux sont plus spécifiques et leur emplacement diverges. Ce système de chauffage est en œuvre jusqu’à la fin du 2ème siècle ou

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l’on introduit le chauffage sur hypocauste qui consiste en un foyer dans une salle inférieur qui laisse monter la chaleur dans des conduits et la distribue dans les sous-sols des pièces à chauffer. Elle est ensuite évacuée par des conduits verticaux.

Carrières :

Les carrières deviennent des cimetières, on y enterre les morts. On trouve donc généralement une carrière dans les carrières. L’ouvrier des carrières qui jusque-là était presque tout le temps esclave commence donc à travailler pour l’église ; il sort de l’ombre et du simple rôle de tailleur de pierre.

Comme chez les grecs, les romains avaient une forge sur leur carrière, pour fabriquer des outils sur place. Certains de ces outils sont encore utilisés jusqu’au 20ème siècle, ils avaient donc atteint un niveau de perfection dans la taille de la pierre. Le carrier trace une rainure dans la roche, si l’on connaît bien la roche il suffit de frapper les coins des pierres en même temps pour qu’elle se fende net. Il s’agit donc d’un travail de synchronisation. On préparait souvent les pierres en avance, pour qu’il suffise juste de les détacher.

La ville de Rome est construite sur un ancien terrain volcanique, un volcan préhistorique s’y trouvait. La roche y est donc très solide, et comme à Syracuse, les premières carrières étaient les catacombes de la ville.

Il y avait des telles demandes de pierre qu’ils en importaient beaucoup d’Egypte qui est infiniment riche en pierre. Ils sont les 1ers à faire des carrières ouvertes en permanence, certaines pendant environ 150 ans. À150km au milieu du désert égyptien il y a une ville d’environ 2000 habitants qui n’existe que pour la carrière. Les ouvriers des carrières et leur famille y habitent. Les pierres étaient déjà taillées de la bonne dimension pour qu’il n’y ait pas trop de matière embarquée pour rien. On trouvait souvent des informations gravées dans la pierre dont certaines n’ont jamais été déchiffrées.

En Tunisie on trouve les carrières de marbre jaune les plus célèbres. On y extrait des colonnes de plus de 8m de long. Elles sont taillées horizontalement, et on prépare le terrain pour qu’elles ne se brisent pas sur la chaussée lorsqu’on la détache. Elles sont parfois taillées 4 par 4 et séparées uniquement sur le chantier pour éviter qu’elles ne se cassent pendant le transport. On a retrouvé une colonne de 21m de long et de 2m10 de diamètre qui s’est brisé. Ces pierres et colonnes sont ensuite acheminées par voies maritimes jusqu’à Rome ; on ne retrouve une telle organisation de transport jusqu’en 1900.

Ils ont différents chariots, dont la rheda qui au début ne sont pas maniables car ils n’ont aucun moyen pour les faire tourner. Les roues sont donc assez serrées pour permettre de tourner un minimum. Plus tard ils développent l’avant-train tournant. Les quais d’embarquements se trouvaient à la même hauteur que les chariots pour faciliter l’embarquement. Grâce à une réponse à une commande retrouvée, on sait que les carrières disposaient de chariots à 12 roues qui permettaient d’énormes commandes. La pierre la plus lourde jamais extraite pèse 1200 tonnes, c’est la pierre sur laquelle se trouve la statue du tsar russe Pierre.

Outils :

Outils à percussion ; de gauche à droite

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- 2 massettes - Un ciseau dentelé (grain d’orge) - Une chasse - Un bédane - 3 ciseaux droits - une broche

2 Catégories :

Outils à percussion :

L’instrument est utilisé seul, et possède un fer emmanché, ce qui lui donne une silhouette de hache ou de marteau. Le choc contre la pierre est brutal, et peu précis. On utilise ces outils pour l’équarrissage, et l’ébauche des parements.

- Smile : Pic à 2 pointes. Généralement utilisé pour l’extraction, de dimensions moindres, son emploi laisse des traces sur la façon dont on attaque la pierre.

- Marteau-têtu : o Soit avec une tête possédant d’un côté une surface carrée, munie de 2 arrêtes ;

la gaille. Têtu à pointe. o Soit la pointe est remplacée par un tranchant parallèle au manche, le taillant.

Têtu taillant. - Polka : Marteau taillant possédant un tranchant de même axe que le manche et un

tranchant perpendiculaire. Il présente une grande commodité d’usage. C’est l’instrument de travail des roches tendres.

- Biseau dentelé ; Pour l’attaque des pierres dures soit à dent plates rustique, laye soit à dents pointues grain d’orge.

Outils à percussion lancée :

Ces outils vont par paire. L’attaque de la surface est faite par un instrument dont la pointe ou le tranchant sont « posé » sur la surface et sur la tête duquel on frappe avec un percuteur : La massette ou le maillet.

- Maillet : Marteau en bois, taillé dans du bois dur. Il est employé de préférence sur des ciseaux emmanchés eux-mêmes de bois, et destinés à la pierre tendre.

- Massette : Lorsque le percuteur à une tête métallique. Sa puissance est plus grande, et sa précision moindre. On l’emploie plutôt sur des pierres dures, sur des ciseaux sans manches.

- Poinçon : =Broche. Pour la taille préliminaire ou les bossages rustiques. L’attaque de la pierre se fait perpendiculairement (obliquement= taille pointée).

- C’est avec le poinçon ou la smille que les tailleurs de pierres vont commencer leur travail de mise en forme d’un bloc, celui-ci étant mis en chantier Appuyé sur une cale de pierre/bois, afin d’être présentée suivant une inclinaison commode.

- Le dégrossissage étant fait au poinçon/smille, on peut affiner le travail avec des ciseaux. Le travail au ciseau est très précis.

- -Ciseaux à biseau lisse : Ciseaux droits.

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- -Ciseaux à biseau dentelé : Gradine. - Bédane : Ciseau au biseau plus large qu’épais. - Chase : Ciseau au tranchant formant un angle presque droit, et permettant de tailler

des arrêtes. - Gouge : Ciseau au biseau cintré, pour l’exécution des modénatures courbes. - La finition du parement des blocs est effectuée avec les gradines les plus fines, et en

pratiquant une taille très serrée avec parfois un polissage de la surface.

À Pompéi au moment de l’éruption on trouve de gros blocs sciés sur place. Pour une pierre comme le tuffe on utilise un passe partout

- Passe-partout ; scie à 2 poignées avec des dents fait pour scier dans les 2 sens, peut aussi scier le bois

- Crocodile ; scie à 1 poignée, commence fine et fini large.

Lorsque la pierre est très dure on utilise une scie lisse et l’oin ajoute du sable ; c’est le sable qui scie la pierre. On ajoute de l’eau pour refroidir la lame en fer qui perd sa solidité à partir de 500 ou 600°.

- La scie hydraulique ; (400-500 av JC) Première machine permettant de passer d’un mouvement circulaire régulier à un mouvement rectiligne alternatif, c’est donc un exploit pour l’époque.

- Le tour à pierre ; aucune représentation mais des traces. On fait tourner soit la pierre sur elle-même, soit l’outil autour de la pierre pour creuser partout d’une même épaisseur.

- Le foret ; permet de creuser par usure (pointe en acier qui tourne. - Gratte-fond ; enlève la matière en grattant.

Instruments de mesure :

- Equerre (le « T ») - Equerre à niveau ; sorte de triangle avec un fil de plomb. - Fil à plomb - Compas à pointe sèche ; tracer des ronds + reporter des distances - Mètre cintré ; prend des diamètres. - Chorobate, Groma ; Equerre optique ou équerre d’arpenteur. Ils définissent l’essentiel

des opérations de topographie courante. Ils permettent l’implantation d’un édifice, d’une voie, ou d’un aqueduc. Travaux d’arpentages : Alignement et visée orthogonale.

Alignement : Jalonnements d’une ligne, il autorise l’implantation d’axes et de bordure. Problème quand terrain accidenté ou en pente, donc on utilisé la cutellation qui est des visées et des mesures horizontales se succédant en gradins.

Visée orthogonale : se fait à partir d’une ligne connue et jalonnée.

La groma se matérialise par une croix à 4 branches perpendiculaires de dimensions égales (= Equerre de direction). A chacune des branches est suspendu un fils de plomb. L’équerre est fixée par un pivot sur un bras de recherche, peut donc pivoter. Le pied est muni d’une pointe ce qui permettait au mensor de planter le pied de l’instrument, il amenait l’axe de l’équerre à l’aplomb de la station et positionner ensuite l’équerre en

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fonction de l’axe principale ou de la direction à prendre. Inconvénient de l’instrument est qu’il est sensible au vent. Les avantages est que l’implantation est fidèle est que l’on pouvait faire des visées même sur un terrain accidenté.

Le chorobate est un long chevalet aux pieds verticaux, munis en surface d’un canal et latéralement de repères perpendiculaires à la table, devant coïncider avec des fils à plomb lorsque l’appareil est calé en station horizontale. Cet instrument est en bois, destiné aux travaux de nivellement. Plus les visées étaient sur des grandes distances, plus le risque d’erreur était élevé. Les opérations de nivellement ont été essentielles lors de l’implantation du réseau d’eau à l’époque augustéenne.

Système de levage :

Les romains n’eurent pas à imaginer des systèmes de levage car les grecs y avaient déjà pensé avec « la chèvre à poulie ». La première démultiplication apparait avec le treuil, dont l’image nous a été rendue familière avec le puits. La manivelle, grâce à la longueur de son bras, ou levier, supérieur au tambour d’enroulement de la corde, va soulager l’effort de la traction au prix d’un parcours plus grand. La poulie et le treuil pouvaient alors s’associer pour faire une machine d’élévation qui était tenue par des ancrages au sol. La hauteur des machines étant limitée, celles-ci pouvaient être installées à différents niveaux au fur et à et mesure de l’avancement des travaux, comme par exemple dans la construction de pont ou aqueduc. (cf. p. 115 à 121). On pouvait augmenter la force des machines de levage en remplaçant la manœuvre du treuil par des leviers, par une grande roue creuse dans laquelle grimpaient des ouvriers dont le poids assurait la mise en rotation (comme les hamsters), et dont on faisait varier le nombre en fonction de l’importance de la charge.

En gros, l’homme a deux fois plus de force chaque fois qu’on rajoute une poulie, donc on pouvait arriver à des machines d’une très grande puissance.

A l’époque romaine, les systèmes de levage fonctionnait sur un plan fixe. Au Moyen Age, on va ajouter un élément de pivotage.

Mausolée du roi Théodoric :

C’est un roi d’Italie vers l’an 525. Le mausolée est une rotonde à l’entrée du port de Rayen. La partie inférieure est une crypte, chapelle, et la partie supérieure est son tombeau. Le mausolée est couvert d’une coupole qui est un monolithe de 440 tonnes qui vient d’Istrie. On remarque des traces d’anneaux à l’intérieur qui montre comment ils l’ont monté. Elle était tenue par deux chèvres à treuil de part et d’autres et elle se faisait monter en même temps que les murs se faisaient bâtir. (cf. p.122)

Maçonnerie :

Les romains font d’énormes progrès en maçonnerie ce qui leur permet de construire d’énormes bâtiments avec de grands espaces, notamment grâce à des voûtes. Il est aussi possible d’utiliser des ouvriers qui n’ont pas spécialement été formés à ça et les constructions prennent beaucoup moins de temps. On commence à parler d’architecture moulée.

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Avant la découverte de la chaux, dans le 4 et 3ème siècle, les romains construisent en argile, cela permet des restaurations rapides.

Pour fabriquer de la chaux ils font des fours qui permettent de chauffer à 1000° et qui fonctionnent plusieurs jours d’affilés. Ces fours sont facilement reconnaissables car ils sont tout le temps blancs à cause du calcaire. On les trouve tout le temps vers un gisement de calcaire et sont légèrement en pente pour évacuer l’eau. À l’intérieur du four il y a un tholos, une cavité dans laquelle on fait le feu. Pour avoir une telle cavité on construit le four en encorbellement. Plus on s’éloigne du centre plus les pierres deviennent petites, au-dessus on met une couche de chaux pour isoler de la pluie. La cavité a des ouvertures qui permettent d’ajouter du combustible ainsi que de laisser rentrer l’aire. Le combustible ne peut pas être du bois car il brule trop vite et ne chauffe donc pas assez, il s’agit plus souvent de noyaux de fruits (olives, cerises) que l’on brûle et dont on récupère le charbon.

La chaleur part du feu, monte et traverse d’abord les plus grosses pierres, lorsqu’elle arrive en haut elle est bloquée par la couche de chaud et redescend. Le calcaire, CO3Ca, se transforme en oxyde de calcium, CaOH, quand il est chauffé car tout le carbone est consumé. Après quelques jours de cuisson on détruit le tholos et il y a le principe de foisonnement : on met les pierres dans l’eau et celle-ci vont fondre immédiatement, ce qui génère une pâte. Plus la pierre est riche en argile, plus la chaux sera de bonne qualité. Le sable sert de protection contre les jets de vapeur. On utilise ensuite un rabot pour écraser le sable avec la pâte de chaux afin que tout soit homogène, ce qui s’appelle le gachage.

Le dosage est d’environ 3 parts de sable pour une part de chaux, mais on peut aussi remplacer une part de sable par une part de tuile, cela dépend. La quantité d’eau aussi dépend du type de chaux que l’on aimerait faire. À Pompéi, comme le sol n’est jamais gelé, les constructions ne s’enfoncent que de 50 à 60 cm dans le sol pour ne pas laisser entrer l’humidité, contrairement aux constructions grecques qui sont toujours posées sur des sols durs à cause des secousses sismiques.

Le mélange terminé, il est transporté dans des auges, il peut être gardé plusieurs années. Il est ensuite utilisé par le maçon et sert de joint ou d’enduit sur les murs. Les romains mélangeaient parfois la chaux et le plâtre afin de pouvoir talocher les plafonds et les voutes sans que tout tombe.

On parle de structure tripartite lorsque l’on construit une couche interne constituée de tout venant, contenue entre deux parements dressés avec soin. Le résultat se distingue donc en trois partie qui est le liant (sous forme de chaux, mêlé à son agrégat avant la mise en œuvre et constituant le mortier), les cailloux (moellons ou fragment céramique introduit dans le mortier au moment de la construction) et les parements constitué de matériaux correctement dressés, pouvant eux-mêmes recevoir un enduit épidermique. Ceci explique pourquoi le parement extérieur était parfois retiré pour servir à de nouvelles constructions. Les ruines de ces murs ne sont dues qu’à la destruction du toit qui laisse ensuite passer l’humidité à l’intérieur du mur.

Les voûtes :

- Le cintre ; est un arc de cercle triangulé en bois qui permet l’appui de la voûte durant sa construction. Le couchi est un planché légèrement bombé que l’on pose sur les triangulations du cintre pour obtenir l’arrondi souhaité. Le cintre est légèrement

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surélevé par des cales que l’on peut aisément enlever une fois le travail terminé pour décharger le cintre et le retirer.

- Triple rouleau de voussoir ; forme une voute à trois niveaux dont le sommet est arrondi.

- Encorbellement ; Force l’élargissement de la colonne qui doit contenir les poussées latérales (souvent utilisé dans le monde Mézopotamien et dans tout le Moyen-Orient, déjà utilisé par les Mayas.) A défaut de posséder un matériau capable, sans se briser, se porter sur une grande longueur, on réduit la portée par une succession d’appuis en surplomb les uns sur les autres créant ainsi l’encorbellement. Il est statiquement constitué d’une pièce possédant une partie en en appuis et d’une autre en saillie, la première devant être suffisamment pesante pour éviter la bascule.

- Voûte à poussée ; encorbellement avec une pierre clé au milieu. (déjà utilisé par la Grèce ancienne, connu dès le milieu du 4ème siècle.

- Voûte à clavée, on ne sait pas vraiment si les romains la maîtrisaient car on ne les trouve que dans des villes romaines à l’étranger. 1 à 2 siècles av JC on retrouve d’énormes constructions en voûte à clavées au-dessus de ravins. Fonctionnement mécanique : chaque claveau tend à chuter sous l’effet de la charge, mais en est retenue par son profil clavé plus large en haut qu’en bas. La contrainte est retransmise aux claveaux voisins. La construction est en équilibre tant que la résultante est contenue dans tiers central du massif de culée, à sa base.

- Plate-bande appareillée ; voûte à poussée qui se termine horizontalement

Les voutes à poussées ont pris un essor considérable par rapport aux encorbellements pour différentes raisons. Le gain de place et en matériaux résultant de l’utilisation d’un arc en plein cintre plutôt qu’un arc en encorbellement pour franchir la même distance. En effet, plus un encorbellement a des pentes proche de la verticale, plus il est stable. Un encorbellement de grande portée a donc une hauteur considérable. En plus, nécessité de construire des massifs de culée encore plus important que ceux demandés pour retenir les poussées d’une voute clavée de même portée.

Les combinaisons de rencontre entre voûte clavée vont permettre d’accroitre à l’infini toutes les solutions d’assemblages de volumes et d’ouvertures, de passages ou d’éclairage, grâce au report sur des éléments forts ponctuels des poussées, quelle que soit leur origine ou leur direction.

Le premier qui s’est penché sur le problème de la voute idéale est Rondelet qui fait des études très poussé sur la stabilité des voutes. Il a établi que la voute idéale peut se définir par la symétrie de la courbe d’une chainette, courbe parabolique. Rondelet va démontrer cela scientifiquement.

Dans les nouvelles constructions, vers l’an 0, les poussées ne seront donc plus estimées mais calculées, ce qui permet d’économiser le matériel.

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On commence à couler les voûtes en béton avec l’aide de différents coffrages. La plus célèbre est la voûte du Panthéon de Rome.

- Coffrage permanent ; On met des plaques en céramiques à l’intrados, on coule le béton par-dessus, les plaques l’empêchent de couler et y restent fixées.

Les Romains joignent le fer aux voûtes pour solidifier.

- les voûtes d’arrêtes ne sont pas maîtrisées, on en connait qu’une dans le monde romain occidental mais ils ne l’ont pas construits eux-mêmes, c’est le mausolée de Théodorine. On en trouve par contre beaucoup en orient. Ils finissent par en construire mais en béton et avec un moule.

- Voûte en arc de cloître ; c’est une coupole sur un plan carré. Arc en pierre de taille qu’en Syrie et environs.

- Voûte à poussée arrondie est en fait inventée par les esquimaux.

Toutes ces voûtes permettent de fermer des espaces en gagnant beaucoup de volume, ce que les Egyptiens n’ont jamais étés capable de faire.