I n s e e c B o r d e a u x A u d r e y A L B E R T

P r o m o 2 0 1 0 S e p t e m b r e 2 0 1 0

New York!

The Empire State…

New York!

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ALBERT Audrey – Etats-Unis –

ne des raisons pour lesquelles j’ai choisi NY pour ma Summer

Session étaient que n’était jamais allée sur le territoire américain, et aussi car j’avais envie de découvrir cette ville dont on parle tant partout… Et il faut dire que je n’ai pas été déçue du voyage ! o Premiers pas sur le sol

américain

J’ai tout de suite senti que le séjour n’allait pas être de tout repos. En effet, à la sortie de l’aéroport tout

U

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– Summer Session à Fordham University Promotion 2010

semblait déjà démesuré : les voitures, les routes, les quelques buildings que l’on pouvait apercevoir… Et j’ai bien eu confirmation en arrivant sur le campus de Fordham. L’université était située dans le Bronx, un des 5 quartiers de New York. Ce fut un choc total en découvrant cette « petite ville » dans la ville. Je ne m’attendais pas à voir tant de bâtiments et d’espaces verts. Le campus possède deux grands terrains de football américains et baseball à lui seul ! Rien à voir avec les campus

français, quand ils sont existants.La seconde chose à laquelle il m’a fallut m’adapter fut le rythme américain. On peut dire que la France, et notamment le sud dont je

viens, est fortement influencé par l’Espagne et ses horaires décalés. Je donc surprise de voir que les repas du soir se prenaient avant 18h30, dernier délai car la cafétéria fermait ses portes. Parmi les aspects positifs cela ditdéjeuners ou «Nous avions droit à des

petits déjeuners complets et ric Une fois passés le décalage horaire et l’immersion sur le Campus, les cours débutaient. J’avais choisi deux matièresCommunication et Sales Management. Les professeurs se sont montrés vraimenet pleins d’humour

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Summer Session à Fordham University – 31/05/10 au 2/07/10

français, quand ils sont existants. La seconde chose à laquelle il m’a fallut m’adapter fut le rythme américain. On peut dire que la France, et notamment le sud dont je

viens, est fortement influencé par l’Espagne et ses horaires décalés. Je fus donc surprise de voir que les repas du soir se prenaient avant 18h30, dernier délai car la cafétéria fermait ses portes. Parmi les aspects positifs cela dit : les petits déjeuners ou « brunch ». Nous avions droit à des

petits déjeuners complets et riches en protéines.

Une fois passés le décalage horaire et l’immersion sur le Campus, les cours débutaient. J’avais choisi deux matières : Business Communication et Sales Management. Les professeurs se sont montrés vraiment ouverts et pleins d’humour.

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Les cours « à l’américaine » sont vraiment différents de ce que j’ai pu connaître dans ma scolarité. Le plus intéressant pour ma part n’était pas forcément le contenu mais la façon dont ils étaient dispensés. Ce qu’ils recherchaient avant tout était la participation des élèves. Ils encourageaient fortement les élèves à apporter leurs commentaires, leurs témoignages sur chaque point du cours. Et le plus surprenant c’était de voir que les élèves se prêtaient au jeu sans problèmes. C’est aussi une autre manière d’apprendre : pour chaque cours on devait avoir préparé une intervention sur le sujet abordé (au tout début de la session, on nous distribue une liste complète des sujets de la session). A la fin de la première semaine de classe, il a bien

fallu quitter le Bronx pour découvrir Manhattan. Et cela n’était pas pour me déplaire ! Ce n’était pas comme si je n’avais jamais vu d’image de New York avant, cependant, cela ne m’a pas empêchée d’être impressionnée…

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o La « Big Apple »

Cette ville a vraiment quelque chose d’impressionnant avec tous ces gratte-ciel et ses « yellow cab » (taxis jaunes si représentatifs de la ville).

Ce fut un dépaysement total et une immersion dans cette ville « qui ne dort jamais ». Rien que par ses différents quartiers : Little Italy, China Town, Greenwich village… Il est impossible de s’ennuyer dans cette ville tant les ambiances diffèrent d’un endroit à l’autre. A elle seule, cette ville regorge de monuments de renommée internationale : Madison Square Garden, Time Square, le Rockefeller Centre.

L’effervescence constante et il y a vraiment une diversité ethnique indéniable. J’ai aussi bien compris d’où venait l’expression «bowl Afro« hispanosmais samélanger. Le Bronx par exemple est surtout composé d’une grande majorité d’hispaniques. Harlem est quand à lui, habité par une communauté d’afro

Autre expérience méritant d’être mentionnéede pouvoir manger à toute heure, de pouvoir se déplacer toute la nuit sans problème est quelque chose

d’extra ordinaire pour un français moyen. Et c’est même très appréciable et on y prend vite goût. Au niveau des déplacements la ville a été étonnamment bien

pensée« Str« Avenueimpossible de se perdre et vraiment aisé de se donner rendeztromper.

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L’effervescence est constante et il y a vraiment une diversité ethnique indéniable.

J’ai aussi bien compris d’où venait l’expression « salad

» pour décrire les USA. Afro-amérains, asiatiques, hispanos » etc…cohabitent,

mais sans vraiment se mélanger. Le Bronx par exemple est surtout composé d’une grande majorité d’hispaniques. Harlem est quand à lui, habité par une communauté d’afro-américains.

Autre expérience méritant d’être mentionnée : le fait de pouvoir manger à toute

re, de pouvoir se déplacer toute la nuit sans problème est quelque chose

d’extra ordinaire pour un français moyen. Et c’est même très appréciable et on y prend vite goût. Au niveau des déplacements la ville a été étonnamment bien

pensée ! Grâce à ses Streets » et à ses Avenue » il est quasiment

impossible de se perdre et vraiment aisé de se donner rendez-vous sans se tromper.

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J’ai aussi été très surprise de l’informalité des gens. En effet, un américain va très facilement engager la conversation et commencer à raconter leur vie.

Par exemple, le Doyen de l’Université est venu nous saluer lors d’un repas avec des membres de l’université. Il a engagé la conversation en nous parlant de ses animaux de compagnie. C’est assez étonnant au début car nous ne sommes pas habitués en France à être abordé de la sorte. Informalité dans la vie de tous les jours mais aussi avec les professeurs ou on pouvait aisément les appeler par leur prénom. Chose que l’on n’envisage pas en France où nous sommes assez formels dans nos relations professionnelles. o Patriotisme

Une des choses qui m’a le plus marqué durant ce séjour

fut cette omniprésence du patriotisme américain. En effet, à chaque coin de rue, sur les bus, les toits des buildings, on pouvait voir un drapeau américain (si ce n’est plusieurs !).

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Les américains sont des gens vraiment fiers de leur pays et ils n’ont pas honte de le montrer contrairement en France par exemple. La sécurité est également un sujet avec lequel il ne faut pas plaisanter. Pour preuves en sont les nombreux points de contrôles sur des lieux pour visiter la Statue de la Liberté ou le Rockefeller Centre. Sur le campus de Fordham aussi, il était obligatoire de présenter

notre carte d’étudiant et les « rondes » de polices étaient nombreuses. De quoi se sentir en sécurité… ou parfois un peu trop !

o Le 9/11

jamais ancrée dans les

mémoires

J’ai pu voir que la ville reste marquée à jamais par la tragédie du 11 septembre 2001. En effet, on peut voir à certains endroits des origamis enprès de certaines Ceux

victimes des attentats. Au niveau de ancien lieu où étaient localisées les Tours jumelles où un musée est spécialement dédié à la mémoire des victimes. Ce fut un arrêt dans un lieu chargé en émotions et où les sensations que j’ai ressenti ce jour là sont revenues.

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Le 9/11 : une date à

jamais ancrée dans les

mémoires

J’ai pu voir que la ville reste marquée à jamais par la tragédie du 11 septembre 2001.

En effet, on peut voir à certains endroits des origamis en grand nombre près de certaines églises. Ceux-ci correspondant aux

victimes des attentats.

u niveau de Ground Zero, ancien lieu où étaient localisées les Tours jumelles où un musée est spécialement dédié à la mémoire des victimes.

Ce fut un arrêt dans un lieu chargé en émotions et où les sensations que j’ai ressenti ce jour là sont revenues.

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On ne peut nier le fait que cet attentat, il y a maintenant près de 10 ans est gravé dans les mémoires de tous et aura à jamais marqué le paysage de la ville. o Un « état de services »

Avant de venir aux Etats-Unis je ne m’étais pas pour ainsi dire préparée à autant de soin dans les services rendus à la personne. Je peux affirmer qu’outre-Atlantique : le client est roi ! En effet, a chaque entrée dans une boutique ou un restaurant, une personne bien intentionnée est toujours là pour vous recevoir avec un « Hi ! How you doing ? » et un sourire à en décrocher la mâchoire. On retrouve alors l’informalité américaine car le vendeur aguerri n’hésitera pas à vous épingler en tant que touriste par un « Where are you from ? » et à vous poser tout un tas de questions sur les raisons de votre séjour et si vous appréciez la ville. En tant que client, c’est une très bonne technique de vente car le client se sent existant et important.

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Toutefois ce n’est pas dans une optique philanthropique que les serveurs par exemple, sont « aux petits soins ». Il existe aux Etats Unis une politique très forte en termes de taxes et de « tips » ou pourboires. Dans certains restaurants les employés ne sont rémunérés que par les pourboires donc ils n’hésitent pas à rendre le meilleur service possible. Ce qui est en soi une bonne chose. Le plus embêtant dans tout ça reste le calcul de la note partout où on se rend car les taxes ne sont pas incluses dans les prix affichés. Cela nous a menés, moi et mes comparses, à des situations bien compliquées dignes du

sketch «Muriel RobinEn définitive, j’ai apprécié cetbrève mais intensecette ville impressionnanteYork. Aussi étrange que cela puisse paraître c’est une ville où l’on se sent tout de suite à l’aise et où l’on prend ses marques assez rapidement sensation étrange et une envie retourner Cette ville méritenom de Signature et date

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sketch « L’addition » de Muriel Robin ! En définitive, j’ai vraiment apprécié cette immersion brève mais intense dans cette ville si impressionnante qu’est New York.

Aussi étrange que cela puisse paraître c’est une ville où l’on se sent tout de suite à l’aise et où l’on prend ses marques assez rapidement Cela laisse une sensation étrange et une envie irrépressible d’y retourner !

ette ville mérite bien son nom de « Ville Empire »…

Signature et date