Mémoire de stage

ExpériEncE paysagèrE En pays saumurois

Benoît BrowaeysLicence professionnelle Aménagement du PaysageSpécialité Infographie paysagère

Agence TALPAAnnée universitaire : 2014-2015

« Marcher dans la nature, c’est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles. »

Christian Bobin

Sommaire

rEmErciEmEnts....................................................................................................................................................6

introduction......................................................................................................................................................7

i. L’agEncE taLpa ..........................................................................................................................................8a. naturE, historiquE Et typE dE structurE...................................................................................................................8B. phiLosophiE dE L’agEncE............................................................................................................................9c. métiErs Et sErvicEs proposés.......................................................................................................................9d. EnvironnEmEnt économiquE Et concurrEntiEL dE L’agEncE...............................................................................10E. stratégiE Et organisation........................................................................................................................10

1. Atouts face à la concurrence...................................................................................................................102. Méthodologie de recherche de travail......................................................................................................113. Promotion de l’Agence......................................................................................................................114. Stratégie........................................................................................................................................125. Chiffre d’affaires.............................................................................................................................12

F. opportunités Et mEnacEs..........................................................................................................................12g. LEs points Forts Et LEs points FaiBLEs dE L’EntrEprisE.......................................................................................12

ii. LEs activités mEnéEs durant LE stagE ................................................................................................................14a. dEscriptiF dE L’action.............................................................................................................................14

1. Les plans Autocad ...........................................................................................................................142. Les profils Photoshop.......................................................................................................................163. Les coupes Autocad..........................................................................................................................194. Le plan masse Photoshop...................................................................................................................205. Les présentations Indesign...................................................................................................................236. La modélisation 3D effectuée sous Autocad............................................................................................267. La réalisation de DCE ......................................................................................................................278. Pour aller plus loin...........................................................................................................................28

B. anaLysE critiquE dE La méthodoLogiE...................................................................................................................30c. suggEstions d’améLiorations.....................................................................................................................32

1. Pour les résultats de l’action...................................................................................................................322. Pour la méthodologie........................................................................................................................32

iii. BiLan dE compétEncEs Et rEtour d’ExpériEncE......................................................................................................34a. LEs oBjEctiFs assignés En stagE...................................................................................................................34B. LEs oBjEctiFs dE La Formation...................................................................................................................34c. mon projEt proFEssionnEL.........................................................................................................................36

1. Des compétences de base ...................................................................................................................362. Les atouts d’un stage en bureau d’étude..................................................................................................363. Une porte d’entrée pour mon projet professionnel....................................................................................37

concLusion.......................................................................................................................................................39

annExEs...........................................................................................................................................................40

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rEmErciEmEnts

Avant de présenter le déroulement de mon stage effectué à l’agence TALPA, je tiens à remercier vivement Monsieur Delacroix et Marie Chapelon, les deux salariés de l’agence. Ils ont su tout au long de ce stage, être à l’écoute, me renseigner, me guider, m’expliquer leur démarche et prendre le temps nécessaire pour répondre à mes questions. Dès le premier jour du stage, ils m’ont fait confiance en me fai-sant travailler sur le plan du projet en cours. En me laissant une certaine liber-té et un champ d’actions assez large, ils m’ont incité à prendre des initiatives et à m’impliquer totalement dans les projets. Ceci a rendu les relations plutôt bonnes et les échanges intéressants. Pour tout cela, je les remercie sincèrement et souhaite à l’agence un avenir serein.

fig.1 : Couché de soleil sur la Loire près de Saumur

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introduction

Étant en Licence professionnelle Aménagement du Paysage, spécialité Infographie Paysagère, j’ai réalisé des stages en bureaux d’études du paysage, me confrontant directement aux réalités de la vie professionnelle. Le but de cette formation, réalisée à l’Université Catholique de l’Ouest à Guingamp, est l’insertion directe dans le monde du travail.

Le présent document relate mes activités au cours du second de mes stages, d’une durée de deux mois et dans lequel j’ai non seulement approfondi mes connaissances en infographie paysagère mais encore appréhendé de façon concrète les différentes étapes d’un projet paysager, avec tous les aléas et contraintes que cela engendre.

Mes différents stages ont été pour moi une expérience riche à caractère professionnel autant qu’humain. Prenant davantage confiance en moi, j’ai été plus à même de mobiliser mes capacités m’imprégnant pleinement des enseignements prodigués tout au long du stage.

Le premier stage, effectué à l’Agence L’Anton et Associés, loin d’être inintéressant, était beaucoup moins axé, dans mes réalisations, sur l’infographie paysagère que le second stage. Assistant à des réunions de chantiers et accompagnant le maître d’œuvre dans ses suivis de chantiers, j’ai également pu participer, de près ou de loin à différentes phases d’un projet de grande envergure. Cela m’a permis de voir réellement comment se déroule un projet depuis sa conception jusqu’à sa réalisation. Plusieurs projets étant en cours, à différentes phases d’avancement, j’ai été à même de comprendre à la fois toute l’importance de chaque étape et parfois les difficultés qui s’y rattachent. Mais mes activités correspondant moins aux exigences de la formation, je ne m’attarderai donc pas d’avantage sur ce stage.

M’intéressant donc d’avantage au second stage effectué à l’Agence TALPA à Saumur, une première partie présentera la structure de l’agence, son environnement et ses méthodes de travail, ses spécificités. Nous pourrons alors nous attarder sur les différentes tâches que j’ai pu effectuer, se rattachant directement aux objectifs de la licence professionnelle. Enfin, nous verrons à travers un retour d’expériences et un bilan de compétences que le stage correspond à mon projet professionnel en étant un atout certain dans la continuité de ma formation.

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i. L’agEncE taLpa

a. naturE, historiquE Et typE dE structurE

L’agence TALPA, bureau d’études en paysage, est une entreprise en nom propre, fondée en 2000 par Monsieur Arnauld Delacroix, diplômé de l’ESAJ (Ecole Supérieure d’Architecture des Jardins et du Paysage). Ce statut juridique, nécessitant un faible apport financier, fut le plus adapté pour cette entreprise ; Monsieur Delacroix ne souhaitait pas investir trop d’argent pour débuter.

Il créa son agence à la sortie de l’ESAJ ayant comme expérience celle du stage de fin d’études ainsi que celle d’un travail en pépinière et en entreprise de paysage. Cela s’avérait risqué. Cependant, il avait comme objectif final d’avoir son propre bureau d’études, et, selon ses termes, « ne préférait pas s’habituer à une situation sachant que par la suite il devrait faire des sacrifices pour la créa-tion d’une entreprise ».

Ce risque fut pris, sachant qu’à son installation, il lui serait confié la maî-trise d’œuvre d’un aménagement, lui offrant ainsi une opportunité pour créer son bureau d’études. Cela lui permettait de débuter dans la profession et de s’y faire un nom. Ce premier projet lui avait été procuré par des contacts pris pen-dant son stage et grâce à un projet réalisé pour un commanditaire public.

Dans un premier temps, l’agence TALPA fut implantée à Sceaux dans les Hauts de Seine (92), tout d’abord au domicile de Monsieur Delacroix et par la suite dans une pépinière d’entreprises, profitant ainsi des nombreux projets que put lui offrir la région parisienne.

Dans un second temps, en 2004, il décida, pour des raisons personnelles, de quitter l’effervescence de la capitale pour s’implanter dans la région Saumu-roise, à Saint-Hilaire Saint-Florent dans le Maine et Loire (49). À cette époque, il n’y avait pas encore de bureau d’études en paysage dans la région.

En 2006, l’Agence fut sélectionnée pour assurer la scénographie et la maî-trise d’œuvre de l’ensemble des Floralies de Nantes. Cet événement colossal à l’échelle de l’entreprise, lui a permis d’asseoir à nouveau son activité et même

d’embaucher pour la première fois un salarié en CDI. Diplômé de l’ENSAP de Bordeaux, il fut employé en tant qu’infographiste et concepteur.

À la suite du départ de cet employé, Monsieur Delacroix a embauché Marie Chapelon en tant que Chef de projet et dessinatrice paysagiste (Diplômée de l’Université d’Angers, Licence professionnelle Aménagement du paysage). Aujourd’hui, elle dispose d’une grande autonomie, ce qui lui permet de travail-ler seule et de mener à bien un certain nombre de projets. L’agence, voit en elle un élément stable sur lequel asseoir l’avenir de la structure. Monsieur Delacroix, en recrutant Marie Chapelon, a constitué un duo complémentaire alliant la ré-

fig.2 : Environnement de travail

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flexion, la technique et les moyens de production. Cette alliance riche de savoirs-faire permet de diversifier les projets et assure une stabilité à l’agence.

À partir de Septembre 2012, l’agence comptait cinq salariés. Aujourd’hui elle doit revenir à de plus faibles effectifs, pour que les compétences de l’agence correspondent à la charge de travail d’une part et pour faire face à la crise d’autre part.

L’agence accueille quasiment en permanence un ou deux stagiaires, ce qui lui permet à la fois de s’ajuster à sa charge de travail et de former les paysagistes de demain.

B. phiLosophiE dE L’agEncE

Le développement durable, les aménagements HQE (Haute Qualité Envi-ronnementale), l’écologie et l’environnement font partie des principales préoc-cupations de l’agence en matière d’aménagements.

La réputation de l’agence se fonde donc sur cette volonté qu’a Monsieur Delacroix de créer des aménagements durables et respectueux de l’environne-ment qui les entoure.

L’agence bénéficie aujourd’hui de sa propre marque déposée pour l’inven-tion de la Chaussée Végétale®. Cela la confirme, aux yeux du public, dans sa ligne de conduite et lui apportera une notoriété non-négligeable, une fois son invention publiquement connue.

c. métiErs Et sErvicEs proposés

L’entreprise est une agence d’architecture paysagère, c’est à dire un bu-reau d’études et de conseil qui, dans le cas actuel, s’occupe de la conception de tous projets paysagers ainsi que des missions de maîtrise d’œuvre (Elle est donc capable de mener les projets dans leur totalité, suivant la demande, allant de la conception à la réception de chantier ; n’ayant pas d’équipe technique, elle sous-traite la réalisation à des entreprises locales).

L’agence travaille majoritairement pour le compte de commanditaires publics (collectivités), secteur développé par la chef de projet Marie Chapelon. L’agence travaille aussi dans le secteur privé, pour le compte d’entreprises privées et de particuliers. Les commandes sont passées directement par les commandi-taires ou par l’intermédiaire d’architectes ou ingénieurs. La plupart des projets allient à la fois la conception et la maîtrise d’œuvre. Néanmoins, certaines com-mandes ne requièrent que la phase de conception. Le fait de ne pas assurer la maîtrise d’œuvre peut sembler dérangeant, car qui, mieux que le concepteur, est à même de suivre les travaux de réalisation et ainsi de s’approcher le plus pos-sible du résultat escompté. Cependant le concepteur ne peut s’imposer comme maître d’œuvre. Toutefois l’évidence veut que le concepteur suive son projet jusqu’au bout et les cas de simple conception sont très rares.

fig.3 : Type de réalisation de l’agence : un caractère écologique prononcé (phtographie prise par l’agence)

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La philosophie de l’agence est de ne refuser aucune étude, tant qu’elle concerne un aménagement comportant un volet paysager. Même si le projet peut sembler peu attractif, Monsieur Delacroix use de sa capacité de persuasion pour amener le commanditaire sur la piste d’un aménagement qualitatif et ainsi, essaye de rendre l’étude plus attrayante.

d. EnvironnEmEnt économiquE Et concurrEntiEL dE L’agEncE

Le secteur du paysage est assez prospère. Il est la résultante d’une de-mande sociale de plus en plus importante en matière de cadre de vie. Les popu-lations sont à la recherche d’espaces verts de qualité et ainsi, la politique des col-lectivités, des aménageurs et des constructeurs est de favoriser l’aspect qualitatif de leurs aménagements. En appui de cette volonté, de nombreuses subventions existent, attribuées par le Département et la Région aux collectivités soucieuses d’une démarche environnementale.

Cette implication des secteurs publics et privés profite à l’agence TALPA.Cette dernière revendique accepter des projets dans toute la France. Néan-

moins, la majorité des études se situe en région Île de France et dans le « Grand Ouest ».

Lors du transfert de l’agence à Saumur, Monsieur Delacroix a tout de même conservé une attache dans la région parisienne favorisant ainsi l’obten-tion de marchés dans la région. Au début, ce n’était simplement qu’une garantie de travail, le temps de se faire connaître dans la région saumuroise. Aujourd’hui, ce lien est un complément non négligeable pour l’agence.

Il est difficile de connaître réellement l’étendue de la concurrence à la-quelle est confrontée l’agence. Les agences et les bureaux d’études du paysage travaillent dans toute la France. Ils ont plus ou moins des régions d’attache. Aucun recensement n’est possible par région. Seul le nombre d’agences implan-tées dans une région est identifiable.

Il est facile à dire que la concurrence est plus forte en Île de France que dans le Saumurois. L’Île de France regorge de projets de plus ou moins grande envergure mais le nombre important d’agences de paysage engendre une concur-rence rude.

Dans le Maine et Loire, quatre bureaux d’études concurrents sont recen-sés. Ils représentent une concurrence moyenne.

E. stratégiE Et organisation

L’agence TALPA a su mettre en place une organisation et des stratégies lui permettant de se positionner favorablement face à ses concurrents tout en assurant sa pérennité et son développement. Ses spécialisations et ses types d’aménagements plutôt précieux et correspondant à l’environnement angevin et tourangeau, la maintient sur le marché.

1. Atouts face à la concurrence

L’expérience de l’agence en matière d’aménagements HQE (Haute Qua-lité Environnementale) en fait un atout majeur. De plus en plus, les commandi-taires, qu’ils soient publics ou privés, souhaitent que leurs aménagements res-

fig.4 : Répartition des commandes par secteur

Secteur privé

Secteur public

Répartition des secteurs d’activité

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pectent au mieux l’environnement. Le choix de l’agence se fait la plupart du temps grâce à ses références dans ce domaine.

Monsieur Delacroix est le seul Architecte Paysagiste dans le secteur du Saumurois. C’est un atout qui n’est pas négligeable. La proximité de l’agence avec les différents projets est un réel avantage (connaissance du territoire, rapi-dité de réaction, suivi régulier).

Étant régulièrement amenée à travailler pour des châteaux, l’agence a donc acquis une certaine compétence dans les types d’aménagements de ce do-maine et devient par là une référence aux yeux du public.

Enfin, sa récente « invention » de la Chaussée Végétale® lui apporte une spécificité supplémentaire qui contribuera, une fois cette « invention » connue du public (mairies notamment) à la reconnaissance de l’entreprise.

2. Méthodologie de recherche de travail

Les projets auxquels participe l’agence TALPA sont de plusieurs origines. Pour les secteurs publics, l’agence répond à des appels d’offres consultés sur les sites officiels de publication (ex: BOAMP), seule ou en équipe (Urbaniste, VRD). Elle est également parfois sollicitée par ces équipes d’urbanistes et VRD (Voirie Réseaux Divers).

Pour le secteur privé, ce sont les commanditaires qui font une demande auprès de l’agence recommandée par des architectes et/ou des urbanistes.

3. Promotion de l’Agence

Lors de son arrivée à Saumur, Monsieur Delacroix avait envoyé des lettres de présentation de son agence aux différents architectes et collectivités de la région. Cette mise en avant de l’agence n’a pas eu de retombées mais a au moins eu pour avantage de la faire connaître.

Il est évident que cette profession fonctionne grâce à un réseau de contacts professionnels acquis au fil des projets. Le bouche à oreille et la confiance sont deux paramètres importants pour l’obtention des études.

L’agence TALPA est référencée dans certains annuaires spécialisés : la Fé-fig.5 : Localisation et rayon d’interventions

Rayon d’activitéSituation de l’agence

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dération Française du Paysage (FFP) et LesPaysagistes.com. Les retombées de ce référencement sont difficiles à évaluer, en tout cas il apporte de nombreuses candidatures de stage.

L’agence possède un site internet, www.agencetalpa.com, où elle présente ses références.

La participation à la réalisation de jardins événementiels permet aussi de faire connaître le savoir-faire de l’agence.

4. Stratégie

Jusqu’ à ce jour, l’agence était dans une démarche de promotion de son activité. Sa renommée dans la région Saumuroise et même dans le Grand-Ouest est faite. L’objectif pour les années à venir est de stabiliser l’entreprise, surtout en termes de rémunération des missions confiées. C’est le bon moment pour imposer ses conditions.

5. Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires de l’agence, depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, n’a cessé d’augmenter. Seule l’année du changement de région a engendré une baisse du chiffre d’affaires. Il a fallu attendre deux ans pour qu’il reprenne sa course à la hausse.

F. opportunités Et mEnacEs

Dès son installation à Saumur, l’agence TALPA a su saisir les opportuni-tés qui s’offraient à elle. En tant que première agence d’études et de conception paysagère de la région, elle s’est emparée du marché et a su se faire un renom dans son domaine. Elle est maintenant considérée comme spécialiste des amé-nagements à la fois classiques et un peu précieux, correspondant à l’environne-ment architectural et paysager des bords de Loire.

Enfin, la Chaussée Végétale® va être une opportunité pour l’agence et lui permette de se démar-quer d’avantage pour faire face à la concurrence.

Malgré les avantages que l’agence a su tirer de ces opportunités, les me-naces restent bien présentes. La crise économique, avec la baisse de la demande a forcé l’entreprise à diminuer ses effectifs. D’autre part, malgré une faible concurrence en Pays de Loire les bureaux d’études sont nombreux sur le reste du territoire et l’agence TALPA, étant une très petite structure doit se battre d’autant plus pour maintenir son activité.

g. LEs points Forts Et LEs points FaiBLEs dE L’EntrEprisE

La petite structure et le statut juridique de l’agence la rendent plus simple à gérer qu’une grosse structure. Le choix d’être enregistrée comme entreprise in-dividuelle, lui facilite de loin la tâche administrative comparé au statut de SARL par exemple. Monsieur Delacroix diplômé en architecture du paysage mais éga-lement en biologie végétale et écologie, apporte à l’entreprise un ensemble de connaissances techniques non négligeables pour mener à bien les projets. D’un autre côté, Marie Chapelon maîtrisant de nombreux logiciels d’infographie, de mise en page et de bureautique procure à l’agence ces compétences pour présen-ter des projets d’une grande valeur paysagère, technique et graphique.

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Évolution du chiffre d'affaires

Chiffre d'affaires

fig.6 : Variations du chiffre d’affaires de l’agence TALPA

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L’agence ne possédant actuellement que deux salariés, ils se répartissent toutes les tâches et doivent faire face dans tous les domaines, administratifs, techniques, graphiques, suivi de chantier, financiers et autres. Cela les éloigne de leur affiliation principale et disperse leur attention, devant travailler sur plusieurs sujets à la fois. Cependant chacun possédant des aptitudes et compétences bien différentes, les tâches peuvent être réparties en fonction et l’agence y trouve son compte.

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ii. LEs activités mEnéEs durant LE stagE

Les différents travaux que j’ai eu à réaliser ont été assez variés. Plusieurs occasions se sont présentées, me permettant de travailler sur différents projets, ce qui m’a permis de prendre conscience de la diversité des aménagements réalisés par l’agence Talpa. Toutefois, on retrouve dans chacun de ces projets des points communs qui correspondent à la spécificité, aux caractéristiques de l’entreprise et à sa politique.

On pourrait regrouper l’ensemble de mes activités en fonction des logiciels utilisés mais cette division ne serait pas pertinente. En effet, les tâches qui m’ont été assignées étant très variées, j’ai pu utiliser le même logiciel pour répondre à des demandes bien différentes.

Chacune de mes tâches était bien précise avec une fonction claire. Je n’ai pas travaillé sur un projet avec différentes phases à suivre et plusieurs pièces à produire pour le même sujet. Si mes travaux ont été variés, ils étaient répartis sur un ensemble de demandes indépendantes les unes des autres et non regroupés pour un même sujet.

Nous distinguerons donc :- les plans Autocad- les profils Photoshop- les coupes Autocad- le plan masse Photoshop- les présentations Indesign- la modélisation 3D effectuée sous Autocad- le réalisation de DCE

a. dEscriptiF dE L’action

Durant ce stage, je n’ai pas eu l’occasion d’employer le logiciel Sketchup mais il faut remarquer que celui-ci est utilisé pour la modélisation 3D et l’entre-prise TALPA n’en réalise quasiment pas. Elle ne possède donc pas ce logiciel sur ses machines.

1. Les plans Autocad

Durant le stage, je n’ai pas directement dessiné un plan dans son ensemble à partir de données terrain. L’agence TALPA fait réaliser ses relevés topogra-phiques par un géomètre. C’est donc lui qui réalise les plans par la suite, mais il faut après cela modifier les plans qui correspondent à la réalité et non au projet. L’agence TALPA travaillant également en cotraitance avec des entreprises de VRD (voiries et réseaux divers), des urbanistes et des BET (bureau d’études techniques), elle reçoit souvent les plans de la part de ces entreprises.

Les trois plans principaux, sur lesquels j’ai travaillé, faisaient partie tous les trois de gros projets pour des villes.

Un exemple de plan : La ZAC de la Rabatterie

• Origine de la demandeLe projet comporte l’agencement et l’intégration paysagère d’une zone

d’aménagement concerté (ZAC) situé non loin de Tours, sur la commune de Saint Pierre-des-Corps : c’est la ZAC de la Rabatterie (37). En France, les ZAC sont des opérations publiques d’aménagement de l’espace urbain qui se substi-tuent aux zones à urbaniser en priorité (ZUP). Aujourd’hui, par ce terme, on entend l’intégration d’un espace urbain à vocation d’habitat dont l’aménage-ment extérieur et paysager est une composante très importante.

Nous travaillons donc sur ce projet pour la ville de Saint Pierre-des-Corps, en coopération avec des urbanistes et des spécialistes VRD.

• Raisons et enjeuxPour ce projet, la position et l’intégration des places de parking était à

revoir. La ZAC comporte 12 tours d’habitations aux entrées multiples (notre travail n’a porté que sur une petite partie de la ZAC, comprenant seulement 3 des 12 tours). Il a fallu faire en sorte que chacune de ces entrées soit en relation avec un parking, et le cas échéant, créer des circulations pour rendre possible cette idée.

D’autre part, les parkings déjà dessinés ne correspondaient pas à la de-mande : dimensions des places de stationnement non conformes, manque de

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places, position incohérente par rapport à certaines circulations lais-sant un espace vierge difficile à intégrer dans l’aménagement d’une part et non justifiable du point de vue de l’agencement d’autre part.

L’agence TALPA a intégré dans ce projet son invention de la Chaussée Végétale® comme dans bon nombre de ses réalisations. Il est vrai que cette solution rustique est à la fois peu coûteuse et tout à fait dans la politique actuelle du respect de l’environnement, politique promue tant que faire se peut par l’agence. L’intégration de la Chaussée Végétale® dans ce projet permettait de créer des zones franchissables avec des véhicules tout en gardant un espace rustique et verdoyant. Des circulations comportant ce même revêtement per-mettent de relier la route principale traversant la ZAC aux parkings ou aux jardins inscrits entre les parcs de stationnement et les bâti-ments.

Enfin, un belvédère situé entre trois tours d’habitations appa-raissait sur une des premières versions et n’était plus présent sur mon plan ; il a fallu le faire réapparaître.

Sur ce projet, on ne parle pas encore du détail des aména-

gements et des agencements des espaces verts. Des noues plantées sont prévues en travers des parkings pour délimiter des zones de sta-tionne-ment et une noue au tracé libre coupe et recoupe la chaussée principale, traversant la zone du Nord au Sud. Des jardins et des squares sont également prévus, répartis sur l’ensemble de la zone et des plantations importantes d’arbres, d’arbustes et de vivaces sont inscrites dans le CCTP. Cependant, le premier objectif, correspon-dant à l’avancement du projet lors de ma présence à l’agence, était de bien caller toutes les zones et les surfaces avec les circulations et les différents espaces à intégrer dans l’aménagement, de manière à avoir un projet cohérent et des tracés simples et efficaces. C’est pourquoi nous nous retrouvons avec un plan assez simplifié ne présentant que les tracés principaux, ossature du projet.

Une fois l’ensemble de ces tracés validés, correspondant à la demande et approuvés par les différents intervenants sur le projet

fig.7 : Plan initial de la Rabatterie (extrait des documents de l’agence)

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(chacun faisant intervenir ses contraintes et ses besoins) et bien entendu par le commanditaire lui-même, les détails pourront alors être discutés et négociés entre les parties.

• Déroulement Mon rôle a donc été de modifier ce plan,

de manière même assez importante. Les direc-tives de modifications m’étaient données par Monsieur Delacroix. Cependant, ne pouvant relier le plan avec la réalité du terrain, ne m’y rendant pas, il était parfois difficile de proposer du premier coup une solution réaliste.

La modification du plan entrait dans la phase de projet, et les nombreuses modifications et améliorations étaient présentées en réunion au fur et à mesure. Il m’a fallu à plusieurs reprises, travailler sous la pression, le temps qui m’était imparti étant limité. Dans ces conditions, il fal-lait à la fois être efficace et rapide dans l’exécu-tion des tâches, mais également mobiliser ses connaissances et son bon sens pour répondre à la demande de manière probante.

Mes interventions sur ce plan ont été éche-lonnées, les directives des différentes parties intervenant sur ce projet n’arrivant pas toutes en même temps. Quand je les recevais, il me fallait être disponible, les modifications étaient présentées en réunion la demie journée qui sui-vait. Cependant, il m’arrivait d’avoir plusieurs demandes à traiter en même temps, toutes étant importantes et devant être réalisées rapidement. C’était alors à moi de redéfinir les priorités pour répondre en premier aux demandes les plus ur-

fig.8 : Plan modifié de la Rabatterie

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gentes. Je n’avais alors pas le choix de proposer les nouvelles modifications dans le temps qui m’était imparti, les horaires des réunions n’étant pas modifiables. En plus de cette pression, j’étais dépendant de mon ordinateur qui ne répondait pas toujours aussi vite que voulu à mes actions. La version d’Autocad n’étant pas récente, il a fallu que je m’adapte pour certaines commandes auxquelles le logiciel ne voulait pas répondre, ne possédant pas ces fonctions.

Chacune des tâches à effectuer n’étant pas similaires, j’utilisais différents logiciels et il fallait alors jongler entre ceux-ci, les différents projets, se souvenir des emplacements de chacun des dossiers sans oublier pour chaque demande, les attentes spécifiques.

Malgré tous ces aléas, j’ai pu fournir à temps les réponses aux commandes que j’avais reçues.

• RésultatLe plan modifié fût finalement accepté. J’avais retravaillé bon nombre de

tracés que Monsieur Delacroix trouvaient trop compliqués. Toute les lignes d’un projet doivent être justifiables : pas de courbures ou d’angles supplémentaires s’il n’y en a pas utilité sur le terrain ou pour le rythme et le visuel de la conception.

J’ai donc eu à reprendre les tracés des circulations, des noues, à créer de nouveaux emplacements de stationnement et à aligner les places déjà existantes. La moindre modification peut en impliquer de nombreuses autres. Il a fallu faire attention tout spécialement à l’ordre de tracés entre les multiples polylignes, les hachures, et les objets qu’on ne voulait pas voir. Enfin j’ai dû réimplanter dans le projet les tracés du belvédère central que j’ai pu retrouver en faisant le tri dans les archives numériques parmi les nombreux plans existants.

2. Les profils Photoshop

Durant ce stage, je n’ai réalisé que deux profils Photoshop. Mais une seule réalisation me permettait déjà d’approfondir mes connaissances de ce logiciel. Étant dirigé pour ce projet par Marie Chapelon, infographiste, elle a pu me don-ner quelques conseils et me faire utiliser des outils dont je n’usais pas aupara-vant, faute de les connaitre. C’est de cette manière que l’on améliore petit à petit ses réalisations mais également que l’on accélère sa vitesse de production (le

temps coûtant cher, les heures sont comptées pour toute réalisation de pièce, et notamment pour ce genre de travail, ne rapportant pas directement d’argent).

Un exemple de profil : le rue des Écoles à Échiré

• Origine de la demandeLa commune d’Échiré (49) redessine son centre bourg et les rues princi-

pales traversant la ville. Le maître d’œuvre et mandataire de ce projet est l’agence d’urbanisme Urbago. Connaissant bien l’agence TALPA, elle lui offre de l’aider sur ce projet pour la réalisation des surfaces paysagères. L’agence travaille donc à végétaliser les bords de routes et à concevoir l’aménagement des espaces verts prévus au schéma directeur et des différents jardins et espaces publics.

Si le bourg d’Echiré bénéficie d’une trame piétonne théorique bien struc-turée, dans les faits, la mauvaise qualité de bon nombre de trottoirs ou même l’absence d’espace piéton rend cette trame inopérante. Le bourg d’Echiré est inhospitalier au piéton, et il l’est tout autant au cycliste. La petite section de piste cyclable de la rue du Haras change de côté à l’est de la rue et devient bande cyclable unidirectionnelle. N’étant reliée à rien, elle perd toute efficacité. Pour modifier les habitudes de déplacements des Echiréens, il sera nécessaire d’inter-venir de façon significative sur la trame de déplacements doux.

La rue des Écoles, axe sur lequel nous travaillons est actuellement une voie secondaire de liaison entre le bourg d’Echiré et certains de ses villages. Elle est appelée à devenir l’une des trois entrées de ville d’Echiré, et le principal accès depuis la RD 743 vers le centre bourg.

C’est une rue aux emprises limitées à 9 ou 10 m. La chaussée est relative-ment large, et empruntée par des poids lourds et par les bus. Les trottoirs sont relativement étroits et peu confortables parfois inexistants.

Sa rectitude incite à une certaine vitesse, d’autant plus qu’elle n’est pas bordée de stationnement. Les traversées piétonnes sont peu nombreuses et peu marquées, particulièrement au carrefour avec la Grand-Rue.

La rue des Écoles constitue une relative coupure urbaine, avec une mono fonctionnalité : le transit.

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• Raisons et enjeuxLe bureau d’urbanisme a besoin de plusieurs profils rapidement afin de

les présenter à la maîtrise d’ouvrage, dans le but d’éclairer cette dernière sur le rendu futur des projections actuelles. Les urbanistes ne peuvent eux-mêmes réa-liser ces profils, faute de matériel, et surtout de personnel.

L’agence TALPA comprenant dans sa structure, à cette date-là deux sta-giaires en infographie, lui propose de réaliser ces travaux.

Au début, je devais réaliser tout seul, trois profils complètement différents en 5 heures. Ne maîtrisant pas encore bien la méthode de réalisation de profil en partant d’une coupe d’Autocad, j’ai mis beaucoup plus de temps que prévu. Je ne connaissais pas non-plus certains outils sur Photoshop très utiles pour la réalisation de profils. Heureusement l’autre stagiaire fût disponible pour me

seconder et les profils purent être réalisés, montrés à l’urbaniste puis modifiés pour mettre au clair les derniers détails, tout cela pour l’horaire prévu.

La chaussée est à double sens. Elle est bordée de chaque côté par un trot-toir en stabilisé. En son centre, la voirie présente également un trottoir en stabi-lisé qui vient séparer les deux sens de circulation. Ce trottoir dessert des places de stationnement positionnées les long des voies au centre de la chaussée. D’un côté de la route on a des habitations, de l’autre, un stationnement en revêtement terre-pierre, prolongé en espace vert. Un arrêt minute est également présent le long de la chaussée.

La multiplication des fonctions et des parties de la chaussée obligeait à bien connaitre où se situaient précisément les trottoirs et les caniveaux, dans quel sens les pentes devaient être orientées et à quel moment il fallait les arrêter.

fig.9 : Profil de la rue d’Échiré

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La rue existant déjà, inscrite entre des édifices, si on donnait de nouvelles dimensions à la chaussée, les trottoirs et à côtés avaient forcément aussi des dimensions précises pour correspondre à la largeur totale de l’axe.

Ces contraintes m’ont forcé à me projeter dans le projet pour bien le com-prendre et proposer une solution réaliste.

• DéroulementLes instructions nous ont été données par téléphone et par personne inter-

posée. Heureusement le message est bien passé et la personne interposée, Marie Chapelon, connaissait déjà le projet pour y avoir travaillé. Elle pût m’aiguiller rapidement en me donnant les directives (détails techniques des pentes et des hauteurs de circulations) et les plan Autocad du projet. J’ai été, par la suite, fort de ces instructions, capable de réexpliquer le résultat attendu à l’autre stagiaire. Pour chacun des profils, les sens de pentes étaient différents et il fallait bien comprendre le rôle de chacune des zones, et leur agencement entre chaussée, trottoirs, espaces verts, stationnements en terre-pierre.

Après vérification par l’urbaniste, il s’est avéré que des revêtements appa-raissant sur l’image proposée ne correspondaient pas aux revêtements initiale-ment prévus par Urbago. Il y eut donc quelques modifications à faire.

• RésultatLes documents graphiques furent donc réalisés dans le temps qui nous

était imparti. Le résultat convenait à l’agence d’urbanisme, les dessins étaient suffisamment clairs et précis pour que le client comprenne l’agencement des voiries futures.

Si le travail une fois réalisé paraît simple, les difficultés étaient cependant bien réelles pour moi. Il fallait créer des tracés avec les bonnes dimensions et pentes (les plans Autocad de base n’apportaient pas beaucoup d’informations, j’ai dû m’inspirer de ce que je savais du projet et m’appuyer sur une photo aé-rienne trop ancienne par rapport au projet pour proposer des largeurs réalistes). Le graphisme des rendus et des textures était également important pour bien comprendre les différents revêtements. Et en plus de cela, j’étais gêné par ma mauvaise maitrise du logiciel.

Pour moi, réaliser ce genre de profil m’a beaucoup apporté. Étant à la fois simple mais comportant quelques difficultés, il m’a obligé à apprendre de

nouvelles méthodes de travail en m’appuyant sur mes acquis afin de mener à bien ce qui m’était demandé.

3. Les coupes Autocad

J’ai eu l’occasion en plus des profils aux qualités plus graphiques de réali-ser des coupes de principe avec Autocad. Le but d’une coupe est d’avantage de comprendre les mouvements de terrains et les implantations d’infrastructures et des différentes structures à mettre en place. Le côté graphique est rejeté pour laisser la place à la précision. Le profil travaillé avec Photoshop sera beaucoup plus sensible mais là ce n’était pas le but recherché.

Un exemple de coupe : l’implantation d’un petit verger à Reugny

fig.10 : Vue de la parcelle à aménager depuis la route supérieure

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• Origine de la demandeL’agence TALPA a été sollicitée pour réaliser une étude du centre-bourg

de Reugny (37) et proposer un réaménagement de celui-ci. C’est un lieu pitto-resque dont il faudra savoir garder le cachet, lui redonner une jeunesse tout en conservant le style et l’esprit d’antan. C’est un projet tout à fait adapté à l’entre-prise car correspondant pleinement aux types de sujets sur lesquels elle est ame-née à travailler et à son style de réalisation.

• Raisons et enjeuxUn des lieux à travailler était une petite parcelle en friche entourée de

vieux murs en pierre. Dans cet état, rien n’était en valeur, ni ces murs majes-tueux ni la parcelle. L’agence TALPA propose tout simplement d’y implanter un petit verger ; 4 ou 5 alignements de fruitiers suffiront à meubler la place tout en mettant en valeur ces murs et en apportant un côté pratique aussi bien qu’esthétique.

Le terrain étant en pente, ces quelques lignes de fruitiers devront être im-plantées sur des paliers. Je dois donc définir les pentes et proposer une solution pour l’implantation des paliers, de façon à ce que les arbres soient placés dans la

ligne centrale d’un palier et que l’ensemble soit esthétique.

• Déroulement Mon travail a été de définir à partir des côtes de géomètre la pente globale

du terrain pour proposer la mise en place de paliers. Je savais que je devais pré-voir quatre lignes de fruitiers. Un plan Autocad m’indiquait où je devais prévoir chaque arbre, mais je ne connaissais pas pour autant l’altimétrie de chacun. Il me fallut visionner toutes les photos du site pour comprendre la position des murs et des différents éléments et me projeter dans cet espace.

Il fallait que le rendu soit à la fois très lisible et élémentaire. Un simple coup d’œil devait suffire pour comprendre l’agencement global et le principe des paliers. Quelques annotations furent nécessaires pour préciser les dimensions retenues ; elles guideront par ailleurs les terrassiers lors du profilage du terrain.

• RésultatLe rendu que je proposais convint à Monsieur Delacroix. C’est lui qui

présenterait les détails du projet au commanditaire. Ce fut un travail simple qui me permit de me prouver à moi-même que

j’étais tout à fait capable de mener à bien les tâches qui m’étaient assignées. J’avais réussi rapidement à produire un document simple, tout en mobilisant mes connaissances et en comprenant l’agencement du site afin de répondre avec perspicacité à la demande.

4. Le plan masse Photoshop

Mes travaux sur Photoshop ont été relativement restreints durant ce stage. Cependant j’ai quand même pu réaliser un plan masse. Ce qui a été intéressant sur ce projet, est que je l’ai travaillé avec plusieurs logiciels : la réalisation du plan Autocad dans un premier temps puis un travail graphique avec Photoshop dans un second temps.

Un exemple de plan masse : l’intégration d’un parking à Montrésor

• Origine de la demandeLa commune de Montrésor (37) envisage d’aménager un espace inscrit

fig.11 : Coupe de principe du projet de verger

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fig.12 : Première esquisse du projet, proposée par l’agence en 2012

entre son église, le château surplombant le village et la rivière passant en contre bas. L’aménagement doit comporter un parking. Le problème qui se pose est d’ordre topographique. Le terrain est non seulement situé sur un versant mais comporte une butte en son centre. Il y a quelques temps, l’agence TALPA avait fait une proposition mais elle à revoir et ce fût mon travail.

• Raisons et enjeux La proposition initiale de l’agence prévoyait de conserver la butte et ima-

ginant l’intégration du parking en forme de gradins, positionné sur le promon-toire. Le tout ayant été bien calculé avec un système de paliers alternés de talus et de noues paysagères permettait d’utiliser le terrain sans trop de remaniement tout en proposant une solution assez esthétique. Cependant la commune émet des doutes sur la proposition et préfère revoir les choses autrement.

Mon travail est donc de réimplanter un parking en tenant compte de l’es-pace et des formes du terrain et non cette fois de sa topographie. Cette question sera traitée en second temps. Cela permet d’avoir une proposition plus classique en termes d’agencement du parking et certainement plus pratique à l’usage.

Le projet prenant place dans un site à caractère patrimonial, il convient de proposer une solution s’intégrant au mieux à ce milieu. Il faudra également pré-voir de masquer ce parking assez visible, car côtoyant un sentier pédestre reliant l’église au cœur du village.

Lors d’une conception, il convient de travailler le côté esthétique aussi bien que pratique, ce qui n’est pas toujours évident, compte tenu de l’environ-nement, du terrain, des proximités, des voiries etc... Ici bien entendu, nous nous situons dans un site non seulement riche en architecture et patrimoine paysager mais sur un terrain travaillé dans son volume, ce qui nous pose réellement un problème pour l’intégration d’un parking.

• DéroulementLa première phase de ce travail a donc été le dessin du parking et de son

environnement. Une fois tout ceci bien callé, optimisé et tracé de fonction à avoir le clocher de l’église comme point d’appel dans l’axe de la chaussée princi-pale d’accès au parking, il a fallu penser aux aménagements annexes permettant de rendre le site attrayant. Le coteau descendant vers la rivière sera planté d’un

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petit verger traversé par un cheminement piéton. Ce dernier reliera la passerelle posée en travers de la rivière pour rejoindre l’église. De ce fait le projet s’inscrit, s’insère et se confond avec la réalité de l’existant.

Se posa ensuite la question de la gestion des pentes. En calculant au mieux le volume du monticule, grâce aux courbes de niveau et au relevé topographique, j’ai pu déterminer le déblai de terre qu’il faudrait régaler sur l’ensemble du ter-rain pour obtenir une pente linéaire. Cependant, le terrain présentant une pente naturelle malgré tout, le système de paliers alternés de noues fut repris.

La deuxième phase de ce travail, point clé sur lequel nous voudrions ap-puyer, est la reproduction sensible du plan Autocad technique en un plan masse au graphisme travaillé. Ce fut pour moi l’occasion rêvée d’exécuter en profon-deur ce genre de rendu. Je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités jusque-là pour en réaliser et l’occasion faisant le larron, j’ai répondu positivement lorsque Mon-sieur Delacroix me demanda si j’en étais capable. J’avais un peu de temps pour travailler les détails, ce qui m’a permis de chercher différentes solutions dans les nombreux outils, et de découvrir des techniques intéressantes pour peaufiner les rendus.

• RésultatMonsieur Delacroix fut finalement assez content du résultat. Le rendu de

mon travail se rapprochait des prestations de Marie Chapelon, avec le style de l’agence. La commune de Montrésor aurait ainsi matière à réflexion en pouvant se projeter aisément dans le projet grâce au plan masse et au plan Autocad.

Ce travail fut pour moi une très bonne expérience. Il m’a permis d’appro-fondir toujours d’avantage mes connaissances du logiciel. Travailler de plus, sur un projet réel, et non dans le cadre d’une mise en situation est une très bonne expérience. Les conditions ne sont pas les mêmes et on a surtout des exigences à respecter coûte que coûte. Pas de liberté pour laisser son imagination se révéler au gré de nos humeurs. Non, notre imagination peut s’exprimer mais seulement dans le cadre du projet et dans le seul but de répondre le mieux possible à la demande.

5. Les présentations Indesign

L’agence TALPA est assez souvent amenée à réaliser des documents de fig.13 : Nouvelle esquisse Autocad du projet

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fig.14 : Plan de présentation final Photoshop

fig.15 : Plan général de la Sablière (extrait des documents de l’agence)

présentation dans divers buts. Elle utilise pour cela le logiciel Indesign de la suite Adobe, tout indiqué car très exploitable pour réaliser des documents de qualité et comportant de très nombreuses fonctions de mise en page et de multiples solutions de présentation. Connaissant déjà ce logiciel, il m’a été demandé de réaliser plusieurs documents, dont un notamment pour présenter une réalisation et remise en valeur d’un espace naturel pittoresque et protégé.

Un exemple de document Indesign :Panneau pour la Sablière de Turquant

• Origine de la demandeLe site de la sablière se situe sur la commune de Turquant (49) au Nord-

Est du Saumurois. Turquant est un petit village d’Anjou situé sur la rive gauche de la Loire ; vignobles Saumurois en haut, falaises de craie blanche et maisons troglodytiques en bas. Ce village de Maine-et-Loire posséderait un des réseaux de grottes les plus importants de France.

La sablière bordant la Loire attire l’attention des visiteurs et la commune de Turquant a sollicité l’agence TALPA pour réaliser la remise en valeur de cette

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sablière alors laissée à l’abandon. La Sablière tombant en désuétude, envahie par une nature non maîtrisée

et par le fait même délaissée des visiteurs, il était de rigueur de redonner à ce lieu l’ampleur dont il avait fait bénéficier quelques années auparavant les touristes de l’Anjou. Proposant un plan de défrichage et l’implantation de quelques aména-gements demandés par la commune, l’agence TALPA a su rendre à ce site son envergure. Des pontons de bois surplombant les étangs du domaine permettent de profiter pleinement du lieu.

D’un espace naturel dénaturé, le site de la Sablière redeviendra un espace naturel digne de ce nom, un site remarquable à visiter et lieu notable parmi ceux du département.

• Raisons et enjeuxDepuis environ 40 ans, le site de la sablière de Turquant a fait l’objet d’une

exploitation de granulats, initié d’abord par de petits propriétaires puis jusqu’en 1993 par le groupe LAFARGE GRANULATS OUEST.

L’exploitation des granulats a entraîné sur le site une modification signifi-cative de l’espace. À l’Est, l’exploitation engendra la création d’une plateforme de 80 000 m3 de granulats accumulés sur 5 mètres de hauteur par rapport au niveau naturel (espace de remblais), la création de quatre plans d’eau dont deux sont actuellement privés, la création de quatre bungalows en béton dont un sera conservé pour le projet et d’une dalle en béton surmontée d’un hangar métal-lique d’environ 30 mètres de longueur, aujourd’hui démonté.

La zone d’étude de la Sablière se trouve :- en Site inscrit « Abords de la RN 147 de Saumur à Montsoreau et de l’Ile

de Souzay » en tant que « Grand paysage »- sur l’aire de classement en Z.N.I.E.F.F. de type II (2ème génération) des

rives de la Loire- en Zone Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau,

Vallée du Thouet »- sur une aire de classement en Zones Importantes pour la Conservation

des Oiseaux (Z.I.C.O.)- dans le Schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles du Maine-

et-Loire

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- dans l’aire du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine- sur l’emprise du classement du Val de Loire au Patrimoine Mondial de

l’UNESCO.

À noter, que comme la zone d’étude se situe dans la zone Loire du Schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles, elle est donc éligible de manière prioritaire pour l’obtention de fond spécifiques pour l’acquisition foncière, la réalisation d’études, la gestion et la valorisation de cet espace.

L’agence TALPA intervient dans le cadre de :- la réalisation d’un schéma directeur d’aménagement- la mise en place d’un plan de gestion du site.

Ce chantier arrivant dans sa phase finale lors de ma présence à l’entre-prise, je n’ai aucunement eu à travailler sur des plans ou des images de projec-tion. Cependant, une fois ce site mis en valeur, il était de rigueur de le présenter au public et surtout d’avertir celui-ci qu’il se trouve dans une zone protégée (classée entre autres, en tant que ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Floristique et Faunistique).

Ma tâche fût donc de réaliser un panneau de présentation de grande di-mension, qui sera implanté à l’entrée du site.

• DéroulementAyant comme référence un panneau déjà réalisé pour un autre projet de

ce type, il me fallut adapter le texte, les recommandations aux visiteurs et bien évidemment les photos et plans correspondant.

Le projet ayant déjà été réalisé et donc travaillé en bureau d’études, l’agence possédait un grand nombre de documents graphiques de multiples sorte, pour présenter le site, les différentes zones, les délimitations etc... Cepen-dant, ces documents réalisés comme supports techniques dédiés aux élus et aux spécialistes du lieu, étaient trop compliqués et précis pour être repris tels quels et montrés aux touristes. Il fallait un plan qui soit à la fois simple à comprendre et suffisamment précis pour sensibiliser le néophyte dans ce domaine.

J’ai donc repris l’image de base, plan de masse sensible travaillé avec Pho-toshop, pour schématiser les zones importantes et les faire ressortir. Reprenant

fig.16 : Panneau de présentation de la Sablière de Turquant

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plusieurs plans de zonages, des anciens, des plus récents, il fallait que je trouve qu’elles étaient les zones réellement importantes à faire ressortir et surtout d’ac-tualité (un remembrement sévère ayant été effectué durant les travaux, les zones actuelles boisées et de prairies étaient bien différentes des anciennes, au moins de par leurs formes).

Mon premier travail avec Photoshop a été de tracer toutes les zones à mettre en valeur. Il me fallut de nombreuses modifications pour arriver enfin à des formes et des descriptions cohérentes ; je ne connaissais pas le site et devait donc me référer aux images existantes. Mais ces dernières ne plaisaient pas à Monsieur Delacroix qui me corrigeait inlassablement. Après maintes et maintes modifications, j’ai demandé son avis à Marie Chapelon sur le rendu du docu-ment. Elle est très qualifiée dans ce domaine car elle connait bien les logiciels de la suite Adobe et a déjà réalisé de très nombreux documents de ce type. Elle me conseilla de reprendre ma production avec le logiciel Illustrator. Celui-ci est en effet tout désigné pour le genre de rendu que je souhaitais faire. Me familiarisant petit à petit avec les commandes du logiciel, je finis par produire un document dont j’étais assez content. Il était clair et bien lisible. Mais Monsieur Delacroix n’était pas de cet avis et préférais le rendu de Photoshop. Il me fallut donc retra-vailler cette dernière version en l’exportant vers Photoshop et j’obtins enfin le résultat escompté. Je gardais ainsi le dessin des chemins réalisés sous Illustrator, dont le tracé est beaucoup plus simple, plus précis et meilleur.

Fort de ces multiples essais, je sais maintenant qu’il est intéressant de tra-vailler un document à la fois avec Illustrator et Photoshop. Cela permet d’asso-cier les compétences des deux logiciels.

De plus, ne m’étant servi qu’une seule fois d’Illustrator, cela me permit de me familiariser avec ce logiciel et d’en connaître quelques fonctions.

• RésultatMon document cartographique étant enfin réalisé, le panneau de pré-

sentation pouvait être complété. Comprenant donc un plan masse général, un plan de zonage, un texte explicatif, des recommandations et les logos des entités ayant subventionné le projet, le document pouvait être envoyé à la mairie pour validation.

6. La modélisation 3D effectuée sous Autocad

Je n’ai eu qu’un seul travail à effectuer en modélisation 3D. Grâce à Auto-cad 3D, cela a pu se faire aisément et rapidement.

Un exemple de modélisation : un pupitre de présentation

• Origine de la demandeCette fois-ci, il s’agit de modéliser un support de panneau de présenta-

tion, que l’on fera faire, par la suite, en acier corten par un métallier. L’objet de la modélisation est de le montrer au commanditaire qui pourra de la sorte se rendre compte de la forme et du rendu général.

fig.17 : Modélisation du pupitre de présentation

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Un exemple de rédaction de DCE pour la commune de Locmiquelic

• Origine de la demandeL’agence TALPA a été mandatée pour proposer un réaménagement de

plusieurs axes du centre-bourg de la commune de Locmiquelic (35). Le projet étant divisé par tranches, le DCE que j’ai eu à rédigé, loin d’intervenir sur l’en-semble des réalisations, portait seulement sur les plantations d’une seule rue. Je n’ai donc présenté que quelques postes, correspondant aux types de plantations et aux quelques activités à réaliser en amont et en aval des plantations.

En plus des plantations il y a tout de même à mentionner la réalisation de trottoirs le long de la chaussée, trottoirs revêtus de Chaussée végétale®.

• Raisons et enjeuxLes plantations de cette rue sont assez spectaculaires à la fois par leur

simplicité et en même temps par leur complexité. En effet il n’y que trois espèces différentes : des arbres d’ornement, Pyrus calleryana ‘Chanticleer’, en aligne-ment le long de la route, des rosiers grimpants le long de ces arbres : Rosa ‘Rose Delacroix®’ (Rosier créé par Monsieur Delacroix), et des hortensias dans les massifs. La particularité est que Monsieur Delacroix a prévu 1000 sujets d’hor-tensia avec 62 variétés différentes. En Bretagne, l’hortensia est roi, et là il le montre plus que jamais.

Les hortensias sont agencés dans une multitude de massifs aux tailles très variables, répartis le long de la rue que nous étudions.

• DéroulementLa première étape a été de relever sur le plan de plantation le nombre de

chaque espèce et par espèce, les différentes variétés, s’il y a lieu. De même j’ai calculé les surfaces totales des massifs et des trottoirs.

Grâce à de nombreux CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particu-lières) réalisés sur d’anciens chantiers, j’ai eu accès à tous les paragraphes dont j’avais besoin pour réaliser celui sur lequel je travaillais. J’avais ainsi la certitude de correspondre aux attentes de Monsieur Delacroix et d’être complet dans les prescriptions et descriptions énoncées. En effet, une fois réalisé je l’ai fait cor-riger par Monsieur Delacroix, et je n’ai eu que quelques corrections à apporter.

• Raisons et enjeuxLa demande n’était pas explicitement de proposer un vue en trois dimen-

sions de l’objet. Il fallait le dessiner sous plusieurs angles pour que l’on puisse se rendre facilement compte de sa forme et de ses proportions. Avec la maquette 3D, on avait autant de vues avec des orientations différentes que souhaité. J’ai donc retenu cette solution, d’autant plus que cela me changeait un peu en variant mes activités et en entretenant ma maîtrise de la troisième dimension encore à améliorer sur de nombreux points.

• DéroulementLa première étape consistait à chercher différentes formes de supports

proposés dans le commerce, dans le but de s’en inspirer pour la modélisation de notre pupitre. Avec des dimensions bien précises, le travail pris vite forme. Une texture d’acier corten permit de rendre plus réaliste l’objet. Un panneau explica-tif posé sur le pupitre montrait parfaitement son utilité.

Au fur et à mesure, quelques modifications au niveau de la taille et des formes furent à apporter pour obtenir un résultat qui satisfasse tout le monde.

• RésultatLe résultat souhaité fut obtenu. Le travail était plutôt simple pour quelqu’un

qui connaissait quelques manipulations de la troisième dimension. Cependant il m’a permis de revoir quelques commandes et de réutiliser des techniques dans les onglets de présentation afin de proposer sur une seule feuille plusieurs vues de la modélisation, chacune ayant des critères différents à faire ressortir.

7. La réalisation de DCE

En dehors du cadre de l’infographie paysagère, mais restant pleinement dans le cadre d’un projet d’aménagement du paysage, on m’a demandé de rédi-ger un DCE (Dossier de Consultation des Entre-prises). Me permettant ainsi de mettre à profit mes connaissances fraîchement acquises quelques mois aupara-vant sur les dossiers de consultation des entreprises, j’ai effectué cette tâche pour un chantier des plus simples. Pour un banc d’essai, cela me convenait parfaite-ment.

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L’agence TALPA ne rédige pas nécessairement de BPU (Bordereau des Prix Unitaires). Elle le confond bien souvent avec le DQE (Détails des Quanti-tatifs et Estimatifs), par soucis de simplicité, surtout quand elle est en partenariat avec des entreprises qu’elle connaît bien. Pour la réalisation de ce DCE, c’est

le cas. Je n’ai donc réalisé que le DQE, me servant des sommes et des surfaces que j’avais calculées auparavant. Il est important de bien faire correspondre chaque tâche entre les deux documents pour que les personnes ayant accès à ces derniers puissent s’y retrouver aisément.

• RésultatJe me suis rendu compte, grâce à cet exercice, que la

réalisation d’un DCE n’est finalement pas si compliquée. Il faut être soigneux pour y mettre tous les éléments néces-saires ; ni trop, ni pas assez, car il devient un document officiel mettant des responsabilités en jeu. Le moindre poste doit y être mentionné et réapparaître sur le BPU et le DQE pour que chacun puisse s’y retrouver.

Pour les quantitatifs il faut faire particulièrement at-tention aux quantités indiquées. C’est à partir de ces don-nées que les entreprises passeront leurs commandes et le bon déroulement de cette tranche dépend donc en partie du maître d’œuvre et de ses bonnes instructions.

8. Pour aller plus loin

J’ai encore eu l’occasion durant ce stage d’effectuer de nombreuses autres tâches, très variées et toutes très intéressantes, tant au niveau professionnel (conception et aménagement du paysage) que technique (infographie et utilisation des logiciels).

Entre autre je devais créer et agencer des fiches fig.18 : Plan de plantations sur lequel porte le DCE photos pour chacun des projets réalisés. Beaucoup de fiches avaient déjà été

construites, avec Photoshop, de sorte à créer une image par projet que l’on insère par la suite dans le site internet. Je me suis ainsi rendu compte que l’on pouvait proposer ce genre de rendu avec Photoshop, en incluant notamment des repères que je ne pensais trouver que dans Indesign.

Au cours de mes multiples utilisations de Photoshop, j’ai encore appris de

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fig.19 : Plan d’aménagement de la ZAC à Fontaine-Guérin

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nombreuses techniques et pratiques qui m’ont permis d’accroitre tous les jours d’avantage ma maîtrise du logiciel.

J’ai également eu la chance de travailler sur la réalisation d’un docu-ment graphique pour faire la publicité de la Chaussée Végétale®. Sachant que ce document était destiné à un public très vaste mais notamment aux villes et potentiels clients, cotraitants et sous-traitants de l’agence, j’ai voulu proposer un document au design travaillé. De mes différentes propositions, ce fût la plus simple finalement que Monsieur Delacroix a retenue.

Je me suis ainsi rendu compte que bien souvent il ne faut donc pas cher-cher à faire trop compliqué. Il faut mieux un rendu simple et compréhensible d’un coup d’œil que quelque chose de trop travaillé et qui noie l’information cruciale au milieu de mille détails secondaires.

Ce que je retiens de ces diverses activités, c’est qu’il faut être en même temps dispo-nible et ouvert, consciencieux mais efficace. L’important sera de savoir utiliser le temps qu’il faut pour réaliser une pièce : ni trop peu de temps car le résultat risque d’être déce-vant, ni rester trop longtemps pour améliorer toujours plus mais en n’allant finalement pas à l’essentiel. Avec l’expérience, les réflexes et les compétences s’accroîtront et pour un même projet le temps utilisé sera plus court.

Les heures passées sur les différents logiciels et notamment sur Autocad ont inscrit en moi des automatismes et une vitesse d’exécution que je ne possédais pas avant le stage. J’ai pu mémoriser de nombreuses astuces qui permettent d’accélérer la vitesse d’exécution et rendent plus agréable le travail sur des plans d’envergure et donc très fournis en infor-mations et en calques.

Il est donc indéniable que ces deux mois de stage à l’agence TALPA ont été tota-lement bénéfiques pour moi ; bénéfiques, non seulement dans le cadre de la Licence en me perfectionnant dans la maîtrises des différents logiciels, mais encore pour le métier de paysagiste en général et la connaissance du monde paysager. Les nombreux projets aux-quels j’ai pu participer de près comme de loin, et les archives en grand nombre que j’ai été amené à consulter m’ont apporté une nouvelle dimension du paysage en l’étudiant sous un angle que je ne connaissais pas encore. Le style et les compétences de Monsieur Delacroix m’ont fait comprendre qu’un projet peut être travaillé de mille manières tant que celui-ci

reste beau. Son œil critique m’a appris à juger rapidement d’une réalisation en trouvant l’élément clé qui magnifie le projet ou au contraire le détruit.

C’est donc cette double compétence en infographie et en aménagement du paysage en général que j’ai fortifiée durant ce stage.

Ce que j’ai appris en considérant les projets, les réalisations et les différentes produc-tions de Monsieur Delacroix, c’est qu’il ne faut pas se contenter de peu. Il faut toujours viser les sommets, chercher à grandir, à accroître ses connaissances, à s’améliorer. On ne peut pas rester médiocre si l’on veut survivre d’une part et si l’on veut rendre notre travail vraiment intéressant d’autre part. Monsieur Delacroix à créer sa propre variété de rose qu’il peut ainsi proposer à ses clients. Cela le montre totalement impliqué dans son métier à leurs yeux. De même il propage son invention de la Chaussée Végétale® en proposant un nouveau revêtement dans l’air du temps et correspondant parfaitement à de très nombreux emplois.

C’est avec un nouvel enthousiasme pour le monde du paysage que je sors de ce stage, sûr de mon choix de continuer à approfondir mes connaissances de cet univers si riche et diversifié.

B. anaLysE critiquE dE La méthodoLogiE

L’agence TALPA a déjà acquis une bonne expérience, au fil des années à travers les multiples projets qu’elle a pu réaliser. C’est près de 180 projets que l’agence TALPA a réalisés ou auxquels elle a participé depuis sa fondation. Aujourd’hui elle est donc en possession d’un réel savoir-faire et d’une histoire riche d’expérience. Les projets sont menés avec méthode et méthodologie et si la trame n’est pas toujours parfaite, c’est bien souvent à cause des multitudes d’aléas que l’entreprise devra prendre en compte lors de sa conduite de pro-jet. Plus les interventions extérieures sont nombreuses, plus les soucis potentiels se multiplient. Comme le dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que pas soit même. L’agence TALPA dans l’ensemble est donc en mesure de faire face à ces difficultés en s’appuyant sur une méthodologie de qualité. De plus, étant tout nouveau dans la filière du paysage, mon expérience est encore très légère et je suis par ce fait très peu à même de juger la méthode d’exécution des projets de l’entreprise.

Cependant, je tâcherai de critiquer plus précisément l’utilisation des logi-

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que sur Photoshop, les textes ne sont pas pixélisés comme des images et sont travaillés plus facilement. Je pense donc que la mise en page de ces fiches aurait été plus rapide et de meilleure qualité en travaillant avec Indesign.

fig.20 : Plan de zonage travaillé sur Illustrator

ciels, sujet qui me touche en particulier. Cela m’enga-gera dans une logique de réflexion et d’analyse afin de ne pas refaire les erreurs que j’aurai pu observer et de mettre à profit dans ma vie professionnelle l’expérience acquise notamment sur ce sujet lors de ce stage. Avec le recul, je tâcherai de critiquer mon travail durant ce stage, en considérant les points que je pourrai amélio-rer pour une prochaine fois.

J’ai eu l’occasion de travailler sur des tâches très variées, comme nous l’avons vu précédemment. Mal-gré cela, l’utilisation des logiciels était assez évidente quant au choix du logiciel à utiliser.

Mes travaux sur les plans étaient réalisés avec Autocad, les profils avec Photoshop et les présentations diverses avec Indesign. Cependant il y eu quelques ex-ceptions.

Un de mes travaux portait sur la réalisation d’un profil. La demande au sujet du rendu n’avait pas été très explicite et je proposais plutôt un graphisme de coupe technique, travaillé sous Autocad. De fait, c’était plutôt le visuel que l’on recherchait pour comprendre la forme du terrain et l’implantation des végétaux. Le message est très clair avec la coupe Autocad, mais il est vrai qu’un dessin plus sensible aurait été préférable dans ce cas-là. Je n’ai pas été assez réactif pour antici-per ce que l’on me demandait et me diriger plutôt sur une maquette Photoshop qui aurait mieux interprété la réalité du projet.

Je me questionne également sur l’efficacité de réalisation des fiches projets avec Photoshop. L’entreprise travaille comme cela et les gabarits étaient déjà for-més, il était donc plus simple dans ce cas de réaliser ces fiches avec Photoshop. Mais ce dernier est un logiciel de travail sur l’image et non de mis en page des images, fonction laissée à Indesign. Il serait donc à mon avis plus astucieux de travailler ces fiches avec Indesign. Le calage des photos est beaucoup plus précis

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Ne connaissant pas Illustrator, je n’ai pas eu l’idée de l’utiliser de préfé-rence à Photoshop, pour la schématisation du zonage cartographique sur lequel je devais travailler. En discutant je me suis rendu compte de l’avantage de ce logiciel pour ce travail avec les nombreuses fonctions qu’il propose. Le ques-tionnement m’a donc permis de rebondir sur mon erreur et d’apprendre ainsi à utiliser un nouveau logiciel. J’ai pu faire d’une pierre deux coups : améliorer le rendu de mon ouvrage tout en m’initiant à l’emploi d’un nouveau logiciel.

Enfin, un dernier petit point sur lequel on aurait pu s’y prendre autrement est le travail sur le plan Autocad de Fontaine-Guérin. C’est un projet sur le-quel j’ai passé plusieurs jours à faire de nombreuses modifications, dessiner des coupes correspondant au plan et réaliser un profil avec Photoshop. Cependant, nous travaillions sur ce plan en même temps que deux autres agences de VRD et d’urbanisme. Ainsi chacun travaillait dans son coin sur le même plan en modi-fiant les tracés. L’incohérence de cette organisation aboutit donc à trois plans différents du même projet, aucun n’étant réellement bon. Chacun travaillait sur le même plan, les versions devenaient donc différentes ; un des bureaux d’études dût reprendre les modifications des deux autres.

Le commanditaire ne pouvant attendre, tout le monde était pressé de finir sa partie mais sans concerter suffisamment les autres. Cela a donc engendré une perte de temps. Un planning bien ficelé aurait permis à chacun de travailler sa partie indépendamment des autres et le projet aurait réellement avancé.

Cela me montre qu’on ne peut passer sur la gestion du temps et le réglage d’un planning précis. En pensant perdre du temps sur des détails, on en gagne car chaque action posée entre dans un ordre global et un ensemble d’activités, les unes dépendant des autres.

c. suggEstions d’améLiorations

1. Pour les résultats de l’action

Pour ce qui est des résultats des différentes actions que j’ai menées, ils correspondaient dans l’ensemble, nous l’avons vu, aux attentes de Monsieur Delacroix. A part la mauvaise interprétation du profil que j’ai transposé en coupe, toutes mes réalisations ont correspondu à ses attentes. Ce qui pourrait

peut-être s’améliorer est ma vitesse de travail et d’exécution des tâches. Mais cela s’acquiert par la répétition des gestes et l’utilisation des diffé-rentes commandes et fonctions des logiciels. La rapidité d’exécution est donc une compétence que j’acquerrai au fil des années par la pratique des logiciels.

2. Pour la méthodologie

An niveau de la méthodologie, comme je le faisais remarquer précédemment, on aurait avantage à utiliser de préférence Indesign pour toute mise en page. De même tout dessin sur les tracés et les formes est avantageusement réalisé avec Illustrator. Je sais donc maintenant quel logiciel utiliser pour être efficace sur ce genre de plan.

L’agence TALPA ne réalise pas de modé-lisation permettant de se figurer l’emprise des bâtiments et des masses volumiques lors des projets sur des zones de logements telles que des ZAC. Cette méthode de modélisation volu-mique rapide se fait facilement avec Sketchup. Lors de mon premier stage, l’agence travaillait sur un gros projet de ZAC et modélisait ainsi l’emprise au sol des bâtiments. Avec Sketchup, c’est un travail assez rapide si l’on n’entre pas

fig.21 : Type de fiche projet pour le site Internet de l’agence

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dans les détails, et ce n’est pas nécessaire pour ce rendu. En représentant rapide-ment les alignements d’arbre, les bâtiments, les accès et les volumes de terrain, on obtient un rendu très simple mais qui fait bien appréhender le projet et permet aisément à tous les membres de l’équipe de maîtrise d’œuvre de comprendre le projet et son schéma directeur.

L’agence TALPA pourrait envisager ce genre de rendu, à condition qu’elle ait le personnel en conséquence. Si Marie Chapelon maîtrise ce logiciel, elle est aujourd’hui occupée à de multiples tâches qui ne lui laissent guère de temps pour faire du travail supplémentaire.

fig.22 : Plaquette de présentation de la Chaussée Végétale®

Pendant ce stage, j’ai fait en sorte de résoudre mes problèmes et de répondre à mes questions sur les logiciels de manière personnelle. En effet les personnes de l’agence ne peuvent être disponibles en permanence pour répondre au stagiaire. J’essaye donc de trouver réponse à mes questions en cherchant différentes solutions avant de demander de l’aide. Cela m’a permis de comprendre pas mal de petits détails dans le fonctionnement et l’utilisation des logiciels. De plus le fait de trouver soi-même la réponse permet de retenir plus facilement les étapes de l’action.

Marie Chapelon m’a confirmé l’intérêt de cette démarche qui met en place de nom-breux mécanismes et entretien un esprit de recherche plutôt que de recevoir bêtement des in-formations. La démarche de recherche, même pour des petites choses comme cela, m’insère dans un processus d’approfondissement et de travail personnel qui va m’apprendre à ne pas dépendre des autres totalement et savoir rebondir pour se sortir d’affaire. J’essaye donc au mieux d’entrer dans cette démarche qui va m’aider à analyser et définir des situations pour prendre des décisions et des initiatives. Ceci est notamment très important pour mon projet professionnel, car un ingénieur est avant tout l’homme sur qui on comptera pour prendre des décisions, le sachant riche de savoirs, de compétences et d’expériences.

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a. LEs oBjEctiFs assignés En stagE

Ils ont été nombreux et variés. Ils s’appuyaient en très grande majorité sur mes connaissances des logiciels d’infographie. A l’agence TALPA, seule Marie Chapelon maîtrise, avec grande dextérité d’ailleurs, ces logiciels. Cependant ses multiples tâches ne lui permettent pas de consacrer le plus clair de son temps aux travaux d’infographie. Mon rôle a donc été de la seconder dans cette dernière tâche. L’agence TALPA gérant plusieurs projets à la fois, les occasions n’ont donc pas manqué pour que je puisse mettre à profit mes connaissances.

Comme nous le voyions plus haut, mes missions ont été de travailler sur des plans Autocad, des coupes, des profils, plan masse, présentations, mise en page et rédaction de DCE. Ce sont donc des heures passées sur les différents logiciels, parfois à rechercher des solutions aux problèmes, souvent à utiliser et réutiliser des fonctions basiques, mettant ainsi en place des automatismes.

B. LEs oBjEctiFs dE La Formation

Les objectifs de la formations tels que décrits dans la présentation de la licence sont :• acquérir une spécialisation dans un domaine qui soit en rapport avec son

cycle d’études précédent, avec ses projets professionnels• être capable de maîtriser de nouvelles compétences en matière de concep-

tion grâce à l’informatique• de concevoir et de présenter des projets sous forme traditionnelle en deux

et trois dimensions.

L’étudiant à l’issu de cette formation doit être autonome dans ses ré-flexions et la conduite des projets. Les entreprises recrutent ce type de profil pour avoir des personnes compétentes et techniques, pouvant occuper un poste à responsabilité, et mener des actions comme chef de projet ou responsable d’acti-vités définies, ayant du personnel sous ses ordres.

Diplômé de la Licence professionnelle, le nouveau spécialiste du paysage peut prétendre devenir :

- Dessinateur paysagiste

iii. BiLan dE compétEncEs Et rEtour d’ExpériEncE

Revenons quelques mois en arrière, à la sortie du BTS. J’ai acquis en deux ans un grand nombre de connaissances bien nouvelles pour moi. A la sortie d’une filière scientifique me voilà engagé dans le monde du paysage. Tout est nouveau, mais tellement fascinant ; ce paysage avec son histoire, ses complexi-tés, sa richesse étourdissante de variétés, ce réalisateur d’œuvres d’art naturelles m’attira alors, m’étonne aujourd’hui et me fascinera demain. Riche donc de ces nouveaux acquis il était nécessaire de les conforter pour les assimiler pleine-ment.

C’est tout à fait ce que permet la licence professionnelle. N’apportant rien de supplémentaire sinon la spécialité choisie, elle permet en travaillant sur dif-férents projets d’approfondir ses connaissances, de les assimiler d’avantage en les utilisant concrètement dans ces tâches. Tout en me focalisant sur l’utilisation des logiciels, partie importante de la licence, j’ai acquis sans même m’en rendre compte une capacité accrue d’analyse et de compréhension des problèmes. En utilisant des plantes très variées pour mes projets, en faisant des recherches di-verses pour répondre aux problématiques posées, en travaillant la conception pour les différents aménagements que nous devions réaliser et en fréquentant des personnes venant d’horizons divers, j’ai approfondi insensiblement mais sûrement mes connaissances en aménagement du paysage. J’ai acquis grâce à tout cela une meilleure appréhension des problématiques liées au paysage, me redonnant confiance en moi-même en voyant tout ce que j’ai pu découvrir et apprendre en trois ans.

Mais la licence professionnelle permet d’aller encore plus loin. Proposant des périodes de stage, elle pousse l’étudiant à s’intégrer et à mettre réellement un pied dans le monde professionnel.

Mes deux mois passés à l’agence TALPA m’ont permis de mettre à l’épreuve mes acquis en termes d’utilisation et de maîtrise des logiciels d’info-graphie. J’ai pu ainsi participer à des projets divers et variés et apprendre des nouvelles techniques et des solutions innovantes et écologiques dans l’ère temps, certes mais tout à fait intéressantes d’un point de vue paysager et artistique.

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- Opérateur CAO/DAO en paysage - Assistant concepteur - Maitre d’œuvre - Chef de projet Infographiste en paysage - Responsable espace vert - Dessinateur projeteur - Assistant en bureau d’études - Assistant en bureau d’études espaces verts - Collaborateur d’architecte - Chef d’entreprise d’aménagements paysagers - Formateur

En comparant les missions assignées lors du stage et les objectifs proposés par la formation, on constate que le stage est un atout non négligeable dans l’ac-complissement de la formation. Grâce à celui-ci je me suis d’avantage spécialisé en aménagement du paysage, objectif premier de la licence. J’ai acquis ensuite des compétences évidentes par l’utilisation répétées des logiciels d’infographie. Je suis capable de présenter des projets en deux et trois dimensions.

Bien évidemment je ne prétends pas tout connaître, bien au contraire. C’est en prenant connaissance des potentialités incalculables des différents logi-ciels que l’on se rend compte que l’on n’en connaît qu’une infime partie. Comme disait Socrate : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Mais cette initiation à l’infographie m’a fait mettre le doigt dans l’engrenage. En réalisant des petits travaux d’abord on finit par en réaliser de plus gros et à tirer réellement de son logiciel des ressources importantes. Dépassant l’utilisation du logiciel pour le simple fait de l’utiliser, on s’en sert alors comme d’un outil d’aide à la conception comme on utiliserait un crayon et du papier pour dessiner, mais avec mille avantages à la clé.

Je pense donc que ces stages ont été pour moi des opportunités dans bien des domaines et qu’ils m’ont notamment permis d’atteindre les objectifs de la licence professionnelle.

fig.23 : Type de réalisation correspondant aux objectifs de la formation

36

c. mon projEt proFEssionnEL

1. Des compétences de base

Si je suis parti en stage, comme néophyte d’une certaine manière, je ne suis pas parti sans, tout de même, un certain bagage. Grâce au BTS j’ai obtenu des connaissances globales en aménagement et en art des jardins. Avec la licence, j’ai acquis un certain savoir-faire dans l’utilisation des logiciels d’infographie. J’ai également approfondi et amélioré mon appréhension des problématiques liées au paysage et l’environnement.

Cependant je doutais d’une certaine manière de mes compétences en débutant ce stage : la crainte de ne pas pouvoir répondre à la demande. Mais le stage est justement fait pour cela. Il permet de fortifier son savoir-faire et d’asseoir ses connaissances.

Monsieur Delacroix m’a accepté au sein de son agence en raison de mes capacités. S’il a été indulgent tout au long de ce stage, il n’en demandait pas moins des résultats, et j’ai tenté au maximum de répondre à ses attentes et de correspondre à ce qu’il voulait que je fasse.

2. Les atouts d’un stage en bureau d’étude

Travaillant au début du stage sur un poste informatique équipé d’une ver-sion Autocad 2010 il a fallu que je m’adapte, étant habitué à utiliser une version actuelle. La présentation du logiciel et ses performances sont moins avancées que les versions récentes d’Autocad. J’ai appris par là qu’il ne faut pas croire que les choses sont figées et que l’on peut s’y habituer. Au contraire tout peut évoluer, pour de multiples raisons. J’avais acquis l’habitude de travailler sur un logiciel récent ; j’ai donc laissé mes repères de côté pour me faire à ce nouvel environnement. Si cette expérience s’est déroulée sur quelque chose d’assez ano-din, il n’en reste pas moins que le même schéma peut se reproduire pour des situations plus importantes. Je saurai alors m’adapter, fort de mes expériences antérieures.

En compétences infographiques proprement dites, j’ai acquis à travers

mes nombreux travaux des petites techniques me permettant de devenir beau-coup plus à l’aise sur l’utilisation des logiciels.

• Techniques sur Autocad : quelques manipulations que je ne connaissais pas me permettent de gagner du temps et d’être plus précis. Ceci notam-ment dans l’utilisation des textures avec la fonction « isoler ». Travaillant sur des plans, il fallait une fois ceux-ci validés, les imprimer pour que Mon-sieur Delacroix puisse les présenter à la maîtrise d’ouvrage et au client lors de ses réunions. Je me suis perdu dans des multiples essais d’impression à échelle déterminée, avant de comprendre le principe. L’opération est en fait assez simple, mais il faut bien faire attention aux échelles des zones de dessin et des présentations. On peut alors donner son facteur lors de l’impression. Ceci est un détail mais qui a son importance, car un plan sans échelle ne sert pas à grand-chose. Je suis donc content de maîtriser maintenant cette fonction.

• Techniques sur Photoshop : au début du stage, je n’utilisais sur Photoshop qu’une partie de la barre de commandes principales. Connaissant main-tenant l’ensemble de ces fonctions, je suis plus à l’aise pour travailler les projets. Je sais ce que je peux attendre de chaque commande et cela me permet de les utiliser à bon escient. De même, l’utilisation des calques et l’utilisation de leur fonctions m’a permis de produire plus aisément le rendu que je souhaitais donner à mon dessein.

• Techniques sur Illustrator : mes ébauches de travail sur ce logiciel m’ont permis d’en com-prendre quelques fonctions. J’ai travaillé principalement sur les lignes et les formes avec l’insertion de textures et de remplissages. Ce que je retiens surtout de cet évènement, est qu’il ne faut pas se borner à un seul logiciel. Plus l’infographiste saura prendre ce dont il a besoin là où se trouve la solution, plus il sera à même de produire un document de qualité. On peut donc par exemple combiner Illustrator et Photoshop, les deux logiciels proposant des fonctions bien différentes. C’est ce que j’ai été forcé de faire, ne trouvant pas sur Illustrator les fonctions des calques que je recherchais. Je sais maintenant que c’est une solution intéressante et pratique, facile à réaliser, les deux logiciels appartenant à la même famille.

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• Mon travail sur le DCE m’a permis de comprendre plus clairement la différence entre BPU et DQE et le rôle de chaque dossier. J’ai pu voir comment les postes doivent être présentés, et les informations utiles à faire ressortir dans le CCTP. Les tournures de phrases et le niveau de langue sont également importants pour que tous les documents techniques possè-dent le même style, quelque-soit le sujet traité et l’entreprise qui le réalise.

• Enfin, j’ai pu appréhender et comprendre le style vie dans un bureau d’études, le déroulement des projets avec leur réalisation et le suivi de chantiers, les relations clients et partenariales. Tout ceci est bien différent d’un projet que l’on peut réaliser dans le cadre de la formation et n’en est pas moins attrayant au contraire.

Je me suis rendu compte par ces expériences que le métier de paysagiste est très diversifié, ce qui le rend à la fois compliqué et intéressant. Il requiert de multiples compétences, qu’elles soient techniques ou théoriques, dans le do-maine du paysage mais aussi bien en VRD ou en bâtiment, domaines que le pay-sagiste fréquente régulièrement, également en économie, gestion et relationnel.

Ce stage a été pour moi une source d’informations dans ces différents domaines.

3. Une porte d’entrée pour mon projet professionnel

Désireux aujourd’hui de devenir Ingénieur paysagiste, je n’étais pas en-core fixé dans mon projet professionnel au début de la licence. Mon souhait est avant tout d’en apprendre au maximum en matière d’aménagement, pour être polyvalent et pouvoir intégrer n’importe quel poste en ce domaine. Je ne vise pas de poste plus particulièrement et préfère être diversifié pour pouvoir répondre à des offres d’emploi variées. Quelqu’un qui serait trop ciblé dans ses choix risque-rait de ne pas trouver de poste correspondant à ses attentes.

Pour réaliser ce projet, de nombreuses solutions sont envisageables, compte tenu des différents établissements proposant une formation poussée dans le domaine du paysage. J’ai laissé de côté les écoles de paysagistes DPLG, ne me sentant pas fait pour cela en voyant les programmes. Ce qui m’attire d’avantage est la formation d’ingénieur, qui m’apportera une vision scientifique

fig.24 : Type de réalisation de l’agence TALPA avec utilisation de la Chaussée Végétale® pour les places de stationnement

38

des choses et un mode réflexion en plus de connaissances nombreuses et des pratiques acquises en alternance.

La licence au milieu de tout cela m’a servi de tremplin. Intégrer une école d’ingénieur à l’issu du BTS ne me disait rien. Aujourd’hui je me sens beaucoup plus serein. De plus, ce qui m’intéressait avec la licence était l’apprentissage des logiciels informatiques d’aide à la conception, très utilisés aujourd’hui dans les agences du paysage. C’est une compétence délivrée dans beaucoup des diffé-rentes formations du milieu paysager. Cependant une spécialisation est un atout certain. Que ce soit sur mon curriculum vitae ou concrètement dans la vie pro-fessionnelle, je suis certain que les compétences que j’ai acquises cette année me serviront durant tout mon parcours professionnel. J’ai pu voir durant mes deux stages, le rôle que l’infographie prend aujourd’hui dans les agences paysagères.

Cette année m’a donc confirmé vers mon attirance pour l’ingénierie pay-sagère et les compétences délivrée par ce type de formation. Loin de regretter d’avoir suivi la licence j’en ressorts très heureux et riche de ces compétences très variées que j’ai assimilées cette année, tant au niveau professionnel que person-nel et humain.

39

concLusion

Ce stage a été pour moi une expérience très riche dans bien des domaines. Au-delà d’un stage d’infographie paysagère, je vois dans ces deux mois passés à l’agence TALPA, une opportunité pour enrichir mes connaissances en matière d’aménagement et appréhender le paysage sous un angle nouveau. Le style de Monsieur Delacroix dans la conception de ses projets est plutôt classique et corres-pond à l’environnement qui est le sien, celui d’une contrée riche de patri-moine et d’histoire.

Ainsi donc, le stage est un réel complément de la formation dispensée durant cette année de licence professionnelle. Complément de formation tout bénéfique pour moi, dans lequel j’ai vraiment pu mettre en pratique mes acquis et consolider de manière très sûre mes compétences en infographie paysagère.

Après la licence professionnelle, je souhaiterai, comme dit plus haut, poursuivre ma formation dans le domaine du paysage en intégrant l’Institut Su-périeur d’Agriculture à Lille dans l’objectif de devenir Ingénieur ITIAPE. Axée sur l’étude de la faisabilité d’un projet et la maîtrise paysagère, la formation d’ingénieur forme des paysagistes capables d’assister et de conseiller les maîtres d’œuvre. L’ingénieur sait également réaliser un diagnostic paysager afin de rete-nir la solution qui sera la plus adaptée et la plus artistique, tout en s’assurant qu’elle réponde précisément aux demandes du maître d’ouvrage.

J’ai trouvé à l’agence TALPA, ces différentes compétences prêtées spécia-lement à l’ingénieur. N’en possédant pas le titre, elle en maîtrise les valeurs. Aus-si bien, ce stage a été pour moi, en plus d’un approfondissement réel et concret de la licence, une marche d’accès à la formation d’ingénieur en m’en dévoilant à travers le travail de Monsieur Delacroix et de Marie Chapelon les compétences, les spécificités et ce qu’on en attend précisément.

fig.25 : Réalisation TALPA

40

Annexe

1ÉCHIRÉ

Réalisation TALPA

41

2

Annexe

ÉCHIRÉ

Réalisation TALPA

42

Annexe

3FONTAINE-GUÉRIN

Réalisation TALPA

43

4

Annexe

LA

RABATERIE

Réalisation TALPA

44

Annexe

5LOCMIQUÉLIC

45

6

Annexe

LOCMIQUÉLIC

46

Remarquable : l’agence TALPA a proposé plus de 60 variétés différentes d’hor-tensias réparties sur 1660 sujets, pour la réalisation des massifs

LOCMIQUÉLIC

47

Coupes de principes réalisées sur chacune des allées du projet : d’importants mou-vements de terrain sont à reprofiler

8

Annexe

Coupe 1

110113.5 112 108 104 103

Coupe 2

Coupe 3

Coupe 4

111.5 103.5111109110.5 106 104.5

111.5 110.5 109.5 107 106 105

111.5 110 108 107 105.5

10,08 25,58 23,61 31,68 21,38

8,06 13,5114,8924,5420,1112,67

28,06 16,01 5,53 9,69 10,29

13,5713,6818,9925,33

10,5

8

8

6

Arrêt de lachaussée

Arrêt de la chaussée /début du chemin

Début de lachaussée

Début de lachaussée

Arrêt de lachaussée

Début de lachaussée

Début de lachaussée

Arrêt de lachaussée

Altitude

Altitude

Altitude

Altitude

8.38 %

11.5 %

8.53 %

9.35 %

Volume de la butte calculé approximatif : 3600 m3Surface totale pour répartition terre décapée : 4647,5 m2Epaisseur du remblais réparti su le site : 47 cm

Coupe 5

Agence TALPA

Commune de Montrésor

Aménagement d'un parking

Mai 2015

MONTRÉSOR

48

MONTRÉSOR

Coupe 1

110113.5 112 108 104 103

Coupe 2

Coupe 3

Coupe 4

111.5 103.5111109110.5 106 104.5

111.5 110.5 109.5 107 106 105

111.5 110 108 107 105.5

10,08 25,58 23,61 31,68 21,38

8,06 13,5114,8924,5420,1112,67

28,06 16,01 5,53 9,69 10,29

13,5713,6818,9925,33

10,5

8

8

6

Arrêt de lachaussée

Arrêt de la chaussée /début du chemin

Début de lachaussée

Début de lachaussée

Arrêt de lachaussée

Début de lachaussée

Début de lachaussée

Arrêt de lachaussée

Altitude

Altitude

Altitude

Altitude

8.38 %

11.5 %

8.53 %

9.35 %

Volume de la butte calculé approximatif : 3600 m3Surface totale pour répartition terre décapée : 4647,5 m2Epaisseur du remblais réparti su le site : 47 cm

Coupe 5

Agence TALPA

Commune de Montrésor

Aménagement d'un parking

Mai 2015

Volume calculé de déblai : 3600 m3

Surface totale utilisable pour le régalage du déblai : 4647 m²Épaisseur théorique du déblai régalé sur l’ensemble du site : 47 cm

Annexe

9

49

Coupe 5

Agence TALPA

Commune de Montrésor

Aménagement d'un parking

Mai 2015

10

Annexe

MONTRÉSOR

Coupe de principe sur l’agencement des places de stationnement du parking

50

Annexe

11MONTRÉSOR

51

12

Annexe

SAUMUR

Réalisation TALPA

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« La nature a des harmonies qui rendent froide la plus belle musique, parce que ses harmo-nies se composent de ce qui frappe tous les sens. En même temps que notre oreille est délicieusement caressée par le murmure du vent dans les feuilles et par le murmure du ruisseau sous les violettes en fleur, par le chant de l’oiseau sous les feuilles, par le bourdonnement de l’abeille autour des lis, notre

œil est captivé par la couleur d’émeraude du feuillage, par les violettes couleur d’améthyste, par l’abeille, topaze ailée. Nous respirons le parfum du feuillage et celui des fleurs, tous nos sens à la fois

sont saisis, captivés, enivrés ».

Alphonse Karr - Midi à quatorze heures (1842)

53