QUEL EST VOTRE MODE - Le Centre de Formation ...

QUEL EST VOTRE MODERELATIONNEL

DOMINANT

CFPRHCENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE

EN RELATIONS HUMAINES

CONTRÔLANT

l’EXCLU

HÉROS

DÉPENDANT

SUPÉRIEUR

3

Remerciement!

Merci tout d’abord à tous ceux qui ont participé aux essais cliniques !

Merci aux membres de l’équipe du CFPRH qui ont contribué à la révision de cet outil d’introspection, soit ; Joanie Boudreau, Danyelle Demers, Hélène Albert, Mélissa Beaudry.

Un « merci » spécial à Nanny Comeau pour son engagement à piloter ce projet avec passion.

Sans oublier l’excellent travail visuel et de mise en page de Steven Frampton.

Lise-Marie Boudreau Directrice générale du CFPRH

DÉPENDANT

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION : QU’EST-CE QU’UN MODE RELATIONNEL ? 5

QUESTIONNAIRE ( EN LIGNE SEULEMENT )

MODE RELATIONNEL DE LA VICTIMISATION LE PÔLE DE LA VICTIME ...................................................................................................................................... 8LE PÔLE DU PERSÉCUTEUR ................................................................................................................................10

MODE RELATIONNEL DE L’EXCLUSION 12LE PÔLE DE L’EXCLU .........................................................................................................................................13LE PÔLE DU FUYARD .........................................................................................................................................15

MODE RELATIONNEL DE LA SURPROTECTION 16LE PÔLE DU DÉPENDANT ....................................................................................................................................17LE PÔLE DU HÉROS .........................................................................................................................................19

MODE RELATIONNEL DE L’INTRUSION 21LE PÔLE DU CONSENTANT ...................................................................................................................................22LE PÔLE DE L’INTRUS ........................................................................................................................................23

MODE RELATIONNEL DE LA CULPABILITÉ 24LE PÔLE DU FAUTIF ...........................................................................................................................................25LE PÔLE DU JUSTICIER .....................................................................................................................................26

MODE RELATIONNEL DE L’INFÉRIORITÉ 27LE PÔLE DE L’INFÉRIEUR ....................................................................................................................................28LE PÔLE DU SUPÉRIEUR ....................................................................................................................................29

MODE RELATIONNEL DE L’ASSUJETTISSEMENT 30LE PÔLE DE L’ASSUJETTI ....................................................................................................................................31LE PÔLE DU DOMINANT .....................................................................................................................................32

MODE RELATIONNEL DE LA STRATÉGIE 33LE PÔLE DU MANIPULÉ .......................................................................................................................................34LE PÔLE DU MANIPULATEUR ................................................................................................................................35

MODE RELATIONNEL DU POUVOIR 36LE PÔLE DU CONTRÔLÉ ......................................................................................................................................37LE PÔLE DU CONTRÔLANT...................................................................................................................................38

CONCLUSION 40

BIBLIOGRAPHIE 41

4

Tous droits réservés © Centre de Formation Professionnelle en Relations Humaines www.cfprh.ca

cfprh.ca/quel-est-votre-mode-relationnel

CFPRHCENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE

EN RELATIONS HUMAINES

7

http://www.cfprh.ca/quel-est-votre-mode-relationnel

Un mode relationnel est une manière de se comporter qui prend sa source dans ce que nous avons vécu durant notre enfance et qui nous influence dans nos comportements. Enfant, afin de satisfaire nos besoins fondamentaux d’amour, de reconnaissance, d’acceptation, d’affirmation et de liberté, nous nous sommes adaptés à notre environnement.

Ces modes relationnels sont à la base de notre adaptation aux circonstances de la vie de tous les jours à partir desquels nous interprétons et réagissons aux différentes situations. Ils guident notre façon d’agir avec notre entourage; nos partenaires de vie, nos enfants, les membres de notre famille, nos collègues de travail, etc.

En plus d’influencer notre façon d’aborder les différentes situations dans lesquelles nous évoluons, ces modes nous amènent à reproduire des comportements de façon répétitive (communément appelé patterns) et ceux-ci ont un impact sur la qualité de nos relations. Se limiter à certains fonctionnements prédéterminés nous maintient dans cette croyance que nous sommes prisonniers de cette façon de faire.

Un pattern attire très souvent un pattern complémentaire, ce qui forme un mode relationnel qui perpétue, dans certains cas, des insatisfactions dans nos relations. En prendre conscience est la prémisse qui permettra de lever les obstacles afin de vivre des relations satisfaisantes.

Voici un questionnaire qui vous permettra de découvrir le mode relationnel qui influence le plus votre vie. L’objectif est d’amener à votre attention vos modes relationnels qui peuvent être dommageables, pour vous et votre entourage.

Introduction

Qu’est-ce qu’un mode relationnel ?

5


Après avoir pris connaissance de votre mode relationnel principal, il vous sera possible d’en prendre la responsabilité. Ceci consiste à assumer pleinement vos comportements et de faire le choix d’y apporter un changement. Ainsi, devenir responsable de vos comportements afin d’avoir des relations satisfaisantes.

Ce questionnaire se veut un guide pour vous connaître davantage. Il ne peut être utilisé dans le but d’établir un diagnostique.

Rendez-vous au cfprh.ca/quel-est-votre-mode-relationnel pour compléter le questionnaire et découvrir votre mode relationnel.

Les résultats peuvent varier dépendamment des événements et des situations actuelles dans votre vie. Il n’y a pas de « bonnes » ou de « mauvaises » réponses, ni de meilleurs patterns que d’autres.

* Le genre masculin a été adopté dans le seul but de ne pas alourdir le texte.

Avis au lecteur : Faire une introspection de vos comportements peut faire vivre des émotions.Après avoir complété le questionnaire des modes relationnels, si vous vivez des émotions fortes ou persistances, il serait bon d’envisager être accompagné par un professionnel afin de faire une démarche thérapeutique.

« Une relation est un miroir dans lequel vous pouvez vous découvrir. Il n’est pas d’existence possible sans relation : la vie même est relation. »

Krishnamurti

6


http://www.cfprh.ca/quel-est-votre-mode-relationnel

Mode relationnel de la Victimisation

Habituellement, les deux pôles ne sont pas dissociés et il se peut que vous alliez d’un pôle à l’autre. Par exemple, vous pouvez être momentanément dans le pôle de la victime et l’instant d’après, être dans le pôle du persécuteur selon la personne ou la situation présente. Le mode de fonctionnement victime / persécuteur est celui qui cause le plus de dommage au sein des couples, des familles et des milieux de travail. Il peut en résulter une souffrance physique ou psychologique dont il est difficile de se libérer.

Victime :

Vous manquez souvent de confiance en vous.

Vous avez un grand besoin d’être rassuré, approuvé.

Vous vous sentez souvent incapable.

Il est souvent difficile pour vous de vous défendre.

Vous avez parfois l’impression que vous perdez le contrôle de votre vie.

Il vous arrive régulièrement de plier à la volonté des autres.

Vous mettez facilement en doute votre capacité à compter sur vous-même.

Vous avez tendance soit à vous plaindre, à blâmer ou à critiquer.

Vous constatez fréquemment que votre sort est pire que celui des autres.

Il vous arrive souvent de vivre des situations dramatiques.

Vous vous soumettez facilement devant les circonstances extérieures.

Persécuteur :

Il vous arrive d’avoir envie de punir les autres.

Vous avez tendance à vouloir contrôler ou diriger les autres.

Vous maîtrisez difficilement votre colère.

Vous êtes souvent sévère envers les autres.

Écraser l’autre est parfois pour vous un moyen de vous défendre.

Il vous arrive d’utiliser la violence verbale ou physique pour vous imposer.

Vous critiquez et dévalorisez souvent l’autre.

Vous avez une grande peur d’être rejeté.

Vous êtes porté à juger et à accuser l’autre.

7

Voici les deux pôles que l’on retrouve dans ce mode.


• Jugement, critique, blâme, accusation.

• Fuite (travail, drogue, télévision, sport, pensée positive).

• Retrait de la relation.

• Peur de l’échec, de perdre le contrôle, de déplaire.

• Sentiments d’infériorité, de culpabilité et de honte.

• Sentiment d’impuissance.

• Se laisse dominer.

• Se sent incompris, désillusionné.

• Attire la pitié et l’attention.

• Désire être pris en charge.

Lorsque vous êtes dans ce pôle, vous avez tendance à perdre la maîtrise de votre vie. Vous cédez facilement votre autorité personnelle devant le pouvoir des autres et face aux événements même parfois banals. Il vous arrive de vivre des sentiments d’insatisfaction, de frustration et de vous dire « c’est juste à moi que ça arrive ».

Vous vous sentez souvent victime de votre entourage, de votre situation sociale, de votre patron, de vos collègues ou bien des circonstances générales de votre vie. Vous vous entourez de gens qui risquent d’abuser de vous et d’utiliser un certain pouvoir pour vous persécuter. Vous ne vous sentez pas assez « rusé, puissant » pour vous défendre et c’est la raison pour laquelle vous comptez régulièrement sur les autres.

Il peut y avoir dans votre discours des phrases telles que : « ce n’est pas de ma faute », « pourquoi moi ? », « je n’y peux rien », « pas encore », « je ne suis pas capable »,« c’est toujours à moi que ça arrive ».

Vous attirez la sympathie des autres, et de ce fait, il est fréquent que vous obteniez leurs défenses. Ceci viendra renforcer le fait que vous attribuez aux autres la responsabilité de ce que vous vivez et que vous percevez comme étant désagréable. Vous avez de la difficulté à voir votre responsabilité dans les situations en général.

Lorsque les gens mettent une limite ou encore vous retournent à votre responsabilité, vous le vivez comme du rejet ou un manque d’amour, car vous n’obtenez plus l’attention, la réponse à laquelle vous êtes habitué.

Le pôle de la Victime :

Voici certaines caractéristiques que l’on retrouve dans ce pôle.

8


On peut tous, un jour ou l’autre, se positionner en victime.

Afin d’entreprendre une démarche pour sortir de ce mode, il s’agit de voir là où vous avez été victime et là où vous voulez cesser de l’être. Vous avez intérêt à accepter le fait que vous êtes le seul responsable de votre vécu actuel.

Pour que cette acceptation puisse avoir lieu, vous devez en premier lieu être conscient de vos modes de réactions, être conscient de votre mode relationnel. Dès que vous prenez conscience que vous êtes en train de vous plaindre, il importe de faire une pause et de voir quelle est votre part de responsabilité dans la situation.

9

Le pôle de la Victime (suite) :


Voici quelques pistes afin d’apporter un changement dans votre mode relationnel.

• Effectuer un travail sur vous pour gagner votre estime personnelle et votre confance en vous.

• Retrouver votre pouvoir intérieur.

• Changer votre regard sur le monde afin de demeurer dans la réalité, interrogez ce que vous percevez en vous demandant si c’est la réalité et quelles sont vos peurs que vous êtes en train d’attribuer à l’autre.

• Refuser le manque de respect des autres à votre égard.

• Avoir conscience qu’il se peut que vous ayez été victime.

• Accepter que vous êtes responsable de votre vie et de vos sentiments.

• Peur de sa sensibilité et de son émotivité.

• Peur du rejet.

• Décharge sa souffrance sur l’autre.

• Attire l’attention des autres par la force.

• Relation de pouvoir et de domination.

• Agressivité.

• Vit de la colère, violence verbale et / ou physique.

Lorsque nous parlons de persécuteur, cela n’englobe pas seulement la violence physique ou verbale. Nous pouvons être le persécuteur d’une personne de façon subtile. Par exemple, il est question de prise de pouvoir lorsque nous déchargeons notre souffrance sur l’autre par peur du rejet, peur de notre impuissance ou par peur de notre vulnérabilité.

Votre peur d’être mis à l’écart vous amène à adopter des comportements de domination, vous entretenez une ou des relations de pouvoir pouvant aller jusqu’à l’abus d’une personne qui devient votre victime.

Vous vous imposez dans vos relations. Pour vous, cette façon de réagir vient répondre à votre besoin d’exister, car vous suscitez l’attention de l’autre.

Ceci peut engendrer une peur autour de vous, car il est impossible de prévoir « quand »,« comment » ou bien « pourquoi » vous réagissez ainsi et jusqu’où iront vos comportements. Il vous arrive d’avoir comme pensée : « ce n’est pas lui qui va gagner », « je vais lui montrer », « il va savoir ce que je pense ». Vous avez l’impression de devoir vous imposer afin d’être écouté.

On peut vous qualifier comme étant « hyperémotif » et « hypersensible ». Vous avez possiblement une tendance à être malheureux et vous avez peur de ne pas être aimé.

Le pôle du Persécuteur :


10



• Maîtriser vos gestes irrespectueux ou violents en adoptant un comportement adapté

• pour exprimer votre colère.

• Gérer vos frustrations pour ne pas projeter vos malaises sur les autres.

• Apprendre à vous aimer vous-même.

• Apprendre à communiquer sainement.

• Apprendre à accepter la différence de l’autre.

• Identifier les pensées qui entretiennent votre colère.

• Développer la compassion pour soi et les autres.

• Éviter les relations de domination et de pouvoir.

Vous avez tendance à intellectualiser votre colère et à lui enlever toute forme de sentiment. Ainsi, vous la rationalisez en vous contenant et en philosophant. Ceci limite son expression de façon adéquate, puisqu’elle est contenue à l’intérieur de vous. Cela vous permet de vous déculpabiliser face aux gestes posés et aux paroles dites à l'égard de « votre victime » et de vous couper de votre propre souffrance. Derrière votre comportement agressif se cache une grande sensibilité qui ne sait pas s’exprimer autrement.

Lorsque vous avez l’impression qu’il y a du rejet envers votre personne, la façon de prendre votre place est d’utiliser la colère et la violence. Ceci vous amène à prendre du pouvoir sur les autres. Ainsi, il est difficile pour vous de trouver l’amour auprès de votre entourage.

Vous avez tendance à mettre la responsabilité de vos réactions sur le dos des autres et des événements. Le jugement, la critique, le blâme et les accusations que vous projetez sur les autres viennent confirmer la pertinence de vos réactions.

11

Le pôle du Persécuteur (suite) :


Mode relationnel de l’Exclusion

Regardons la signification de ces deux pôles avant d’en donner les descriptions. L’exclu est défini comme étant une personne qui vit le sentiment d’exclusion généré par ses peurs et ses perceptions envers le monde extérieur. Le terme du fuyard, pour sa part, est défini comme étant une personne qui va adopter la fuite par peur d’un amour possessif.

Exclu :

Vous croyez que les gens que vous aimez finiront par vous délaisser.

Votre peur d’être abandonné vous amène à vous rejeter avant que l’on vous rejette.

Vous craignez l’éloignement affectif de l’autre.

Vous attirez des gens qui ont de la difficulté à s’engager.

Vous vous sentez facilement rejeté dès que vous percevez un refus.

Votre anxiété se change en panique lorsque vous croyez être abandonné.

Il est difficile pour vous de constater votre dépendance envers l’autre.

Vous vivez souvent une grande douleur en l’absence de l’autre.

Suite à une rupture, vous êtes abattu, désespéré.

Quand l’autre se retire de la relation, vous vous sentez abandonné.

Fuyard :

Vous avez été victime d’un amour possessif ou un manque d’amour.

Vous êtes soucieux de perdre votre liberté.

Il est difficile pour vous de recevoir l’attention que l’on vous porte.

Vous vous désintéressez facilement.

Il vous arrive d’être perçu ou de vous percevoir comme froid, égoïste et / ou égocentrique.

Vous avez de la difficulté à vous engager en relation.

Vous avez tendance à vous retirer de la relation.

Vous vous culpabilisez facilement et / ou vivez de la colère.

En relation, vous êtes porté à fuir l’autre.

12



• Peur de perdre l’amour.

• Peur d’être rejeté.

• Peur d’être abandonné.

• Désire plaire / fait passer l’autre avant lui.

• Dépasse ses limites.

• Tend à se laisser envahir.

• Interprète tout refus comme un rejet (démesuré).

• Se plaint / critique.

• Projette sa peur de l’engagement sur l’autre.

Si votre mode relationnel est celui de l’exclu, vous avez peur d’être rejeté, abandonné, de perdre l’amour des autres et de vous retrouver seul. Lorsque vous êtes en relation avec les autres, ces peurs vous amènent à percevoir et à interpréter divers éléments chez l’autre. Par exemple, dans le non verbal, le regard ou l’absence de regard. Vous en concluez qu’ils vont vous abandonner. Vous vivez le moindre signe de refus comme du rejet, ce qui vous amène à vous plaindre et à critiquer l’autre.

Quand ça va bien dans vos relations, vous avez tendance à amplifier de façon démesurée les désaccords et vous sous-entendez que l’autre est indifférent face à vous. Vos réactions émotives sont disproportionnées par rapport à la situation réelle.

Vous pouvez tout de même avoir une belle réussite dans votre vie professionnelle, car dans celle-ci, le lien affectif est tout autre que dans vos relations familiales, conjugales ou sociales. C’est dans ces diverses relations que vous vous sentez exclu, que vous avez peur de vivre de l’abandon. Vous vivez probablement de la jalousie envers les autres.

Faire une activité sans l’autre est difficile pour vous. C’est en compagnie de l’autre que vous voulez vivre ces activités, ce qui vous amène à avoir des attentes envers celui-ci. S’il advient qu’il effectue cette dite activité sans vous, vous le vivrez comme de l’abandon de sa part. Ce sentiment d’abandon est quelque chose de récurrent chez vous.

Votre peur d'être rejeté vous amène à adopter différents comportements afin de plaire. Par exemple, vous vous oubliez en faisant passer les besoins des autres avant les vôtres.

Le pôle de l’Exclu :


13


Il est difficile pour vous d’identifier et de mettre vos limites, ce qui a comme impact de vous laisser envahir. De ce fait, pour certains, vous serez considéré comme une personne faible n’étant pas en mesure de s’affirmer et de se faire respecter.

La faible estime que vous avez envers vous-même vous amène à vous manquer de respect. Il vous arrive régulièrement de prendre la responsabilité des autres, au détriment de votre propre personne, permettant ainsi d’être exploité et manipulé. Votre peur d’être abandonné vous amène à tout faire pour recevoir leur amour, car de cette façon, vous existez aux yeux des autres. Vous mettez dans les mains de l’autre la responsabilité de vous rendre heureux, vous déresponsabilisant ainsi de votre propre vécu.

De façon constante, vous proclamez vivre de l’abandon, un manque d’engagement et une distance de la part des autres. À ce moment, vous projetez sur l’autre ce qui est en vous.

Vous êtes dans l’attente que l’autre change, votre regard est porté sur l’autre et non sur vous. L’engagement et le changement de la part de l’autre sont les seules preuves d'amour qui peuvent être manifestées. L'attente de ces preuves d'amour cause de l’insécurité dans la relation. Le terme « départ » vous amène à vous sentir abandonné.

Vous tenez des propos comme : « tu ne m’amènes pas assez », « je tiens tellement à toi », « j’ai peur de te perdre », « tu n’es jamais là », « ne me laisse pas tout seul », « où vas-tu encore ? ».


• Modifier votre soif d’attachement excessive.

• Identifier ce qui motive votre désir d’attachement.

• Apprendre à vous centrer sur vous-même pour atteindre l’autonomie.

• Transformer vos attentes envers les autres en objectifs pour vous-même.

• Identifier et respecter vos propres limites.

• Comprendre qu’un refus n’est pas synonyme de rejet.

• Participer à des activités sociales afin de sortir de l’isolement.

• Se faire plaisir.

• Accepter votre différence.

• Écrire et répéter des affirmations positives régulièrement.

• Travailler la confiance en soi.

• Oser faire le premier pas.

14

Le pôle de l’Exclu (suite) :


• A manqué d’amour ou a vécu un amour possessif.

• Déchiré entre le besoin d’amour et de liberté.

• Peur de perdre et de décevoir.

• Peur de l’amour et de l’engagement.

• Rejette l’attention des autres.

• Fuit lorsque le lien s’établit.

• Évitement, retrait dans la relation.

Pour vous, le fait de vous laisser aimer, voire protéger, vous amène à croire que vous allez perdre votre liberté, causant une peur face à l’amour. De plus, dès que vous sentez que le lien s’établit, vous allez vous retirer de la relation de peur d’être rejeté, de décevoir ou bien de perdre le lien. Ainsi, vous rejetez cette attention en adoptant la fuite et en ne vous investissant plus dans la relation. Ne voulant pas vivre cette douleur liée à l’abandon que vous anticipez, vous allez rejeter l’autre avant même d’être rejeté.

Vous avez des propos comme : « laisse-moi tranquille ! », « j’ai des choses à faire », « ne m’attends pas », « je veux être libre », « tu m’étouffes », « je veux la paix ».

Fondamentalement, vous avez besoin d’être aimé pour la personne que vous êtes. Il sera fréquent pour vous de trouver l’amour auprès d’une personne ayant un mode relationnel de l’exclu. Votre besoin d’amour et de liberté vous amène à créer la relation et, par la suite, à la fuir. C’est difficile pour vous de vous investir dans une relation, car vous oscillez entre votre besoin d’amour, votre besoin de liberté et vos peurs de perdre, de souffrir.

Le pôle du Fuyard :


15


• Apprendre à vous faire confiance et à faire confiance aux autres.

• Distinguer votre propre responsabilité de celle des autres.

• Demeurer dans la relation.

• Expérimenter la liberté dans l’engagement.

• Accepter l’amour.

• Développer sa générosité envers l’autre.

• Pratiquer le donner et recevoir.

• Clarifier et partager vos sentiments.


Mode relationnel de la Surprotection

Le dépendant et le héros se complètent bien. Le héro se donne comme mission de s’assurer que le dépendant ne souffre jamais. Cette mission lui permet de se donner de l’importance, ce qui vient combler un manque d’estime de soi. Le dépendant ne demande qu’à être pris en charge par le héros, puisqu’il se croit lui-même incapable d’affronter les obstacles de la vie. Malgré qu’ils se complètent bien, se maintenir dans un tel mode empêche les deux indi-vidus concernés d’affronter leur détresse intérieure. Le héros continue de se conforter dans son rôle superficiel, et le dépendant n’améliore pas ses capacités à faire face aux difficultés de la vie quotidienne.

Dépendant :

Vous avez de la difficulté à prendre vos responsabilités envers vous-même.

Vous cherchez régulièrement à vous faire prendre en charge.

Il vous est difficile de trouver les ressources dont vous avez besoin.

Vous aimez que l’on vous ménage.

Vous avez un grand besoin d’attention.

Vous avez des attentes non dites d’être sauvé.

Il vous arrive souvent de manquer de confiance en vous.

Vous avez tendance à être dépendant de l’autre. Vous vous sentez souvent coupable.

Vous vous laissez facilement materner.

Héros :

Le contrôle que vous exercez sur les autres est subtil.

Vous ménagez l’autre pour l’empêcher d’avoir mal.

Il vous est facile de prendre les autres en charge.

Vous avez une solution pour tous.

Vous êtes porté à surprotéger.

Vous avez des attentes non dites envers l’autre.

Vous êtes capable d’aider les autres contre leur gré ou sans qu’ils ne l’aient demandé.

Vous avez tendance à rendre les autres dépendants de vous.

Vous avez tendance à vous sur-responsabiliser.

Il est difficile pour vous de dire non.

16



Vous croyez que vous n’avez pas les ressources nécessaires pour prendre votre vie en main, ce qui vous amène à vous percevoir comme étant une personne faible et incapable de sub-venir à ses propres besoins. De ce fait, vous croyez avoir besoin de quelqu’un pour vous prendre en charge, et qu’il soit normal que l’on s’occupe de vous. Ceci vous amène à vous sentir dépendant puisque selon vous, vous avez besoin d’être défendu et protégé dans cet environnement que vous percevez comme hostile.

Pour vous, la vie est remplie de pièges, d’embûches dont vous êtes la cible. Cela vous amène à anticiper des dangers potentiels qui ne collent pas avec la réalité et vous croyez être victime de méchanceté. Vous ne croyez pas avoir la force ni les ressources de vous défendre dans cet environnement.

Ces conditions vous amènent à vous chercher un héros qui viendra vous sauver de votre souffrance et d’un environnement que vous considérez comme étant défavorable pour vous. Cette recherche est comparable à celle d’un enfant qui a perdu son père ou sa mère. Vous allez rechercher un être cher en qui vous pourrez avoir confiance et de qui vous recevrez attention et réponse à vos besoins.

La faible estime de vous-même, le manque de confiance en vous, l’insécurité affective et les comportements inadaptés vous conduisent à renoncer à votre liberté, à votre autonomie. Vous cherchez à obtenir la protection de la personne qui vous prend en charge.

Votre discours est composé entre autres de : « je ne suis pas capable tout seul », « j’ai besoin de toi », « aide-moi », « je ne suis rien sans toi », « une chance que tu es là ».

• Veut se faire prendre en charge.

• Comportement attentiste.

• Se croit incapable de s’occuper de lui-même.

• Contrôle subtil sur l’autre.

• Se sent menacé / manque de confiance.

• Mésestime de soi.

• Difficulté à prendre des décisions.

Le pôle du Dépendant :


17


Voici quelques pistes pour apporter un changement dans votre mode relationnel.

• Apprendre à vous occuper de vous comme vous vous occuperiez de votre meilleur ami.

• Reconnaître votre capacité d’autonomie.

• Expérimenter vos propres solutions.

• Faire seul des activités.

• Oser prendre le risque de décevoir.

• Encourager les relations d’égal à égal.

• Offrir votre aide aux autres.

• Développer votre assurance face à vous-même.

• Apprendre à vous faire confiance.

Le pôle du Dépendant (suite) :

18


19

Vous avez une forte tendance à vous occuper des autres en les prenant en charge, en les ménageant et en les surprotégeant. Vous voulez les sauver de leurs situations pour lesquelles vous croyez qu’ils ne sont pas en mesure de s’occuper. Cette prise en charge de votre part est une façon pour vous de vous couper de votre propre souffrance. En mettant votre accent sur le vécu de l’autre, vous niez votre vécu, ce qui vous amène à ne pas vous responsabiliser par rapport à celui-ci.

Vous avez l’impression d’avoir un rôle, une position utile, voire indispensable dans votre couple, votre famille ou toute autre situation dans laquelle vous vous impliquez. Ceci vous amène à croire que sans vous, tout s’écroulerait.

Derrière la réponse aux besoins des autres, vous avez l’attente d’obtenir la reconnaissance de leur part. Lorsque celle-ci est manifestée, il est souvent difficile pour vous de l’accueillir, elle ne prend pas place en vous.

Cette prise en charge de l’autre vient répondre à un manque d’amour envers vous-même. Vous avez l’attente d’être considéré comme un « sauveur » et d’avoir un contrôle subtil sur l’autre. Cependant, par une prise en charge de la sorte, vous empêchez l’autre de se responsabiliser en prenant en charge ses propres besoins.

Puisqu’il est difficile pour vous de ne pas être aimé, il vous est alors difficile de laisser l’autre s’occuper de son besoin. L’aide que vous attribuez à l’autre est une façon pour vous de vous protéger de votre souffrance et ainsi obtenir de l’amour.

Dans votre langage, on entend : « qu’est-ce que je peux faire pour toi? », « viens, je vais t’aider », « je sais de quoi tu as besoin », « laisse-moi faire, je vais m’en occuper », « s’il y a quoi que ce soit, je suis là », « appelle-moi n’importe quand, si tu as un problème », « veux-tu que je lui parle ? ».

• Tendance à l’oubli de soi.

• Besoin compulsif de protéger, de ménager, de prendre les autres en charge.

• Hyper-responsabilité.

• S’occupe des autres pour fuir sa propre souffrance.

• Maintient la dépendance et le manque de sécurité de l’autre.

• Besoin de reconnaissance.

Le pôle du Héros :



20

Le pôle du Héros (suite) :

20

Le pôle du Héros (suite) :

Voici quelques pistes pour apporter un changement dans votre mode relationnel.

• Rester collé à votre vécu et écouter ce qui se passe à l’intérieur de vous.

• Croire en votre potentiel de changement.

• Apprendre à se mettre au centre de sa vie.

• Apprendre à se reconnaitre soi-même.

• Écouter ce qu’il y a derrière la pulsion de vouloir sauver l’autre.

• Accepter de demeurer dans son malaise qui amène à vouloir sauver l’autre.

• Montrer à pêcher plutôt que pêcher pour l’autre.

• Retenir sa pulsion de prendre les autres en charge.

• Travailler sur votre propre souffrance.

• Croire au potentiel de l’autre, lui laisser le soin d’assumer ses responsabilités et ne pas tenter de lui trouver des solutions toutes faites.


21

Mode relationnel de l’Intrusion

L’intrus envahit le territoire des autres afin de combler un manque de reconnaissance ou d’importance. L’intrusion est sa façon de s’imposer, de forcer les autres à le reconnaitre, de prendre le contrôle. Le consentant, quant à lui, n’impose aucune limite par peur, entre autre, de ne pas être aimé. Lorsque le consentant donne de l’importance à quelqu’un, il lui offre qua-siment toute sa vie, un peu comme un esclave. Il cherche l’amour des autres à un tel point, que lorsque cela lui est offert, il se rend redevable envers cette personne.

Consentant :

Vous avez tendance à vous laisser envahir.

Vous avez de la difficulté à identifier et à mettre vos limites.

Vous avez de la difficulté à vous affirmer par peur de déplaire.

Il est difficile pour vous de délimiter votre territoire.

Vous donnez facilement du pouvoir à l’autre.

Vous laissez souvent les autres choisir pour vous.

Vous laissez l’autre empiéter sur votre espace.

Il est difficile pour vous de dire « non » et de prendre des décisions.

Vous avez de la difficulté à faire valoir vos droits.

Comme vous n’assumez pas votre différence, il est difficile pour vous de faire des choix.

Intrus :

Vous avez tendance à envahir l’autre.

Il vous arrive de vous imposer en empiétant sur l’espace de l’autre.

Vous êtes conscient de votre pouvoir sur l’autre et il vous arrive d’en abuser.

Vous ressentez le besoin d’être sécurisé et reconnu.

Vous avez l’habitude de contrôler votre entourage.

Vous avez tendance à faire passer vos besoins avant ceux des autres.

Il vous arrive de rendre service aux autres dans le but de vous introduire dans leur vie.

Vous avez de la difficulté à accepter que l’autre vous dise « non ».

Vous donnez votre opinion en ayant l’attente que celle-ci soit respectée.

Il vous arrive régulièrement de manquer de respect envers les autres.



• Se laisse envahir / ne connaît pas et ne pose pas ses limites.

• Laisse le pouvoir sur sa vie aux autres.

• Est souvent un « exclu » / se sent souvent rejeté.

• Peur de ne pas être aimé, de déplaire, de dire « non ».

• Manque d’affirmation.

• Refoulement, oubli de soi.

• Perfectionnisme.

Vous vous sentez bien en compagnie d’une personne dont le mode relationnel est l’intrusion, car celle-ci vous accorde une certaine importance et vous amène à avoir l’impression d’être utile, voire valorisé.

C’est difficile pour vous d’identifier vos limites et de les assumer. Vous avez peur de prendre vos propres décisions et vous avez de la difficulté à vous reconnaître dans votre différence. Vous avez peur de ne pas être aimé et cela vous amène à laisser votre pouvoir aux autres. Vous avez tendance à être une personne influençable, malléable. On pourrait dire que vous avez une personnalité caméléon. Votre recherche de reconnaissance vous amène à perdre votre liberté et à nier votre propre individualité.

Vous dites « oui » aux autres, aux circonstances, alors que vous êtes en train de dire « non » à vous-même. Il vous arrive régulièrement de vous sentir abusé, d’avoir l’impression de vous faire avoir.

Votre langage est « noui… », « non, non, tu ne me déranges pas », « c’est comme tu veux »,« quand tu veux ».

Dans votre démarche de reprendre votre liberté, vous aurez à accepter la possibilité de perdre l’attention de celui de qui vous croyez être aimé.


• Développer votre propre identité.

• Nommer les malaises qui vous habitent.

• Croire en vos capacités et en votre potentiel.

• Prendre en main votre pouvoir de choisir et faire vos propres choix.

• Identifier vos limites, apprendre à les nommer et à les mettre.

• Vous donner le droit de dire « non ».

• Exprimer vos besoins.

• Faire une activité d’expression de votre créativité.22

Le pôle du Consentant :



• Envahissant / ne respecte pas les limites ni le territoire de l’autre.

• Besoin de posséder et de contrôler / de pouvoir.

• Besoin de sécurité et de reconnaissance.

• S’impose par la force ou la manipulation.

• N’accepte pas qu’on lui dise « non ».

Il est difficile pour vous de respecter l’autre dans ses différences tant physiquement que psychologiquement. Ceci vous amène à l’envahir dans son territoire moral et / ou physique. En vous imposant de la sorte, soit en utilisant la violence ou la manipulation, vous niez le droit de liberté, les opinions et les différences de l’autre. Vous avez besoin de vous sentir important et vous croyez être en possession de la vérité. Cette prise de pouvoir est une façon pour vous de vous sentir reconnu et sécurisé.

Vous êtes souvent perçu comme une personne ayant peu de flexibilité, étant égocentrique, jaloux et possessif. Lorsque vous essuyez un refus, il vous arrive de penser et de dire :« après tout ce que j’ai fait pour toi ». Vous tentez alors de culpabiliser l’autre, stratagème utilisé afin d’arriver à votre but. Vous avez l’impression de perdre des droits qui vous sont acquis. Vous avez peur de vous faire dire « non ».

Votre discours est tel que : « j’peux venir quelques jours chez toi ? », « ça n’a pas de bon sens que tu penses comme ça », « non, c’est comme ça que tu dois faire ».

23


• Apprendre à combler vos propres besoins.

• Être à l’écoute de l’autre.

• Développer votre sécurité intérieure.

• Respecter son territoire et celui des autres.

• Laisser les autres vous inviter plutôt que de vous imposer.

• Attendre que l’on vous demande votre avis avant de le donner.

• Rendre service sans attendre quelque chose en retour.

Le pôle de l’Intrus :



Mode relationnel de la Culpabilité

Le mode relationnel du fautif et du justicier ne se distingue pas nécessairement chez un même individu, car le fautif est aussi un justicier, et le justicier est aussi un fautif. En fait, le fautif aura souvent tendance à devenir justicier afin de se libérer de ses émotions négatives envahissantes. Les individus vivant avec le mode relationnel de la culpabilité sont généralement torturés à l’idée de ne pas être ce qu’ils croient que les autres attendent d’eux. Ils se jugent durement, et ils sont persuadés que les autres les jugent aussi.

Fautif :

Il vous arrive de laisser les autres vous accuser et vous condamner sans raison.

Il vous arrive souvent de manquer de confiance en vous.

Vous avez tendance à vous critiquer.

Il vous arrive parfois de prendre des responsabilités qui ne vous appartiennent pas.

Il vous arrive de vous punir.

Il vous arrive souvent d’avoir l’impression de ne pas être « correct ».

Vous avez souvent peur de faire le mauvais choix.

Vous avez tendance à vouloir combler les attentes de tous.

Vous vous jugez facilement.

Il vous arrive de croire que vous n’êtes pas une personne aimable.

Justicier :

Vous condamnez régulièrement les autres sans raison.

Vous projetez votre manque de confiance sur les autres.

Vous vous jugez sévèrement.

Vous avez tendance à juger et à critiquer les autres.

Il vous arrive de rendre l’autre coupable.

Il vous arrive de transférer vos malaises sur les autres.

Vous croyez d’abord que c’est l’autre qui n’est pas correct.

Lorsque vous ressentez de la culpabilité, il vous est difficile de l’assumer.

Vous craignez d’être jugé.

Vous croyez que l’amour que vous recevez n’est pas justifié.


24


Le pôle du Fautif :


• Se sent souvent coupable (même sans raison).

• Manque de confiance en lui.

• Prend la responsabilité de tout, des problèmes des autres comme étant les siens.

• Se juge sévèrement.

• Peur d’être jugé et rejeté / se désapprouve, se critique.

• Autopunition.

• Autocritique.

De multiples raisons et circonstances sont valables pour susciter de la culpabilité chez vous. Vous êtes porté à vous dénigrer, vous rabaisser, ou bien vous amplifiez vos difficultés. Ceci occasionne ce que vous redoutez le plus, soit d’être jugé coupable de la part du justicier qui est auprès de vous. Vous prenez la responsabilité des autres et vous vous laissez condamner sans questionnement, comme si cela était de toute évidence. Cette culpabilité, ce jugement, que vous acceptez et que vous vous attribuez, vous amènent à vivre une souffrance récurrente. Vous allez être porté à vous punir afin de vous libérer de cette souffrance.

Vous entretenez un discours tel que : « c’est de ma faute », « excuse-moi », « je le sais que je ne suis pas correct », « je ne suis pas une bonne personne », « j’aurais dû le savoir ».Vous vous sentez constamment en procès et pour vous, vous êtes soit bon ou mauvais, il n’y a point de juste milieu, c’est l’un ou l’autre, c'est tout ou rien.

25


• Cesser de vous juger, de vous punir.

• Transformer les messages culpabilisants par des paroles rassurantes.

• Développer votre confiance, votre jugement.

• Reconnaître vos bonnes actions.

• Oser faire des choix.

• Se faire confiance.

• Laisser à l’autre sa responsabilité.

• Prendre vos propres responsabilités.


Le pôle du Justicier :

Voici certaines caractéristiques retrouvées dans ce pôle.

• Rejette son vécu, ses émotions.

• Attire le rejet et la fuite de l’autre.

• Se sent indigne d’être aimé.

• Projette son manque de confiance en lui.

• Peur d’être jugé / juge les autres et se juge lui-même sévèrement.

• Rejette ses responsabilités sur l’autre.

• Tente de rendre l’autre coupable.

Il vous est difficile d’exprimer vos émotions et vos souffrances, ce qui vous amène à juger, imposer votre loi et à punir les autres afin de vous libérer de cette souffrance. Votre peur d’être jugé est tellement grande que vous vous jugez vous-même et vous projetez cette peur sur les autres en les jugeant. Assumer vos responsabilités est exigeant pour vous, ce qui vous amène à les rejeter, en laissant aux autres la responsabilité et ainsi projeter le blâme sur eux.

Votre peur d’être jugé vous amène à être solitaire, égocentrique et renfermé. Vous êtes exigeant envers vous-même et envers les autres. Vous ne vous permettez pas l’erreur et il vous arrive régulièrement de vous positionner en expert.

Dans votre discours on entend : « tu n’es pas correct ! », « ça, ça ne se fait pas ! », « ça n’a pas d’allure ! », « tu n’aurais pas dû faire ça », « à quoi as-tu pensé ? », « c'est de ta faute ! ».

26


• Développer votre amour de vous-même.

• Travailler votre estime de soi et augmenter votre confiance en vous-même.

• Assumer vos propres responsabilités.

• Cesser de projeter vos malaises sur les autres.

• Cesser de se juger et de juger les autres.

• Encourager la différence, la vôtre et celle des autres.

• Prendre conscience de vos faiblesses.


Mode relationnel de l’Inférioté

L’inférieur et le supérieur, bien qu’ils soient distincts, représentent un même profil relationnel, qu’ils expriment de façon différente. L’inférieur est une personne qui se dénigre constamment puisqu’il manque fondamentalement de confiance en lui. Il ne peut s’empêcher de se comparer, et de déduire à tort, que les autres peuvent faire mieux que lui. Le supérieur, quant à lui, est un inférieur qui refuse de se reconnaître comme tel. Il exprime alors son manque de confiance en lui par un excès de supériorité, une prise de pouvoir, une fausse confiance. Et, l’inférieur est tout à fait la bonne victime pour le supérieur qui s’attaque principalement aux personnes qui se sentent inférieures.

Inférieur :

Vous êtes craintif et timide.

Vous vous sentez régulièrement inférieur à l’autre.

Vous êtes sensible aux blâmes et à la flatterie.

Vous évitez souvent d’aller en profondeur dans vos relations.

Vous avez des comportements qui sont nuisibles pour vous.

Vous vous comparez défavorablement aux autres.

Vous avez une peur démesurée de l’échec.

Vous enviez les gens qui réussissent.

Il vous arrive souvent de vous disqualifier et de vous dévaloriser.

Vous avez tendance à être exigeant envers vous-même et à rester dans l’inaction.

Supérieur :

Vous avez tendance à être un grand parleur.

Il vous arrive de vous croire meilleur que les autres.

Il vous arrive de prendre des airs d’importance.

Il vous arrive de provoquer l’admiration des autres à votre égard.

Vous tentez de faire des réussites impres-sionnantes.

Vous avez tendance à vous mettre en valeur pour vous faire remarquer.

Vous entretenez des relations superfici-elles.

Il vous arrive d’avoir des comportements sarcastiques qui entretiennent la rivalité. Vous vous comparez aux autres à votre avantage.

Vous avez tendance à être exigeant envers vous-même et à être constamment dans l’action.


27


• Comparaison.

• Manque de confiance / Timidité.

• Perfectionnisme hypoactif.

• Jugement comparatif.

• Dépréciation / Idéalisation.

• Peur de décevoir.

• Peur de ne pas être à la hauteur.

• Peur de l’échec et de l’erreur.

• Évite les responsabilités.

• Se donne peu / Se discrédite.

• Difficulté à passer à l’action.

• Sentiment d’incompétence.

• Ressent un manque d’amour.

• Besoin de reconnaissance.

Votre peur de commettre une erreur, de vivre un échec, vous maintient dans l'inaction et vous empêche d’assumer vos responsabilités. La comparaison que vous effectuez face aux autres vous amène à vous dévaloriser et à miner votre confiance en vous-même. Vous souhaitez atteindre ce standard et en même temps, vous ne croyez pas être en mesure d’y arriver.

Selon vous, pour pouvoir effectuer quelque chose, placer un mot et exprimer une opinion, vous devez être le meilleur. Étant donné que vous ne croyez pas répondre à ce critère, vous choisissez de vous taire, de ne rien faire afin de ne pas décevoir ou bien de vivre un échec. Ainsi, vous laissez aux autres toute la place en niant vos valeurs, vos compétences et vos capacités.

Vous avez la conviction de ne pas pouvoir réussir et celle-ci vous empêche de passer à l’action. Vous vous croyez sans valeur et l’image que vous avez de vous-même est faussée.

Votre discours est : « je suis nul », « je ne suis pas à la hauteur », « je ne serai jamais capable », « je ne suis pas bon », « je ne vaux pas grand-chose », « je suis mal fait ».

Le pôle de l’Inférieur :



• Développer votre propre identité.

• Croire en votre potentiel et vos capacités.

• Vous donner le droit à l’erreur.

• Travailler votre estime personnelle et votre confiance en vous.

• Utiliser la comparaison pour vous positionner plutôt que vous dévaloriser.

• Vous mettre des limites claires, réalistes.

28


• Comparaison.• Manque de confiance en lui / elle.

• Comparaison / Compétition.

• Personnage.

• Verbiage.

• Veut prouver ses capacités.

• Projète une image contraire à ce qu’il est.

• Difficulté à accepter l’aide des autres.

• Veut la première place.

• Perfectionnisme hyperactif.

• Refuse son sentiment d’infériorité.

• Maintient la barre haute.

• Idéalisation / Dépréciation.

Vous présentez une image idéale de vous-même en utilisant la vantardise et le mensonge afin de nier la dévalorisation que vous avez envers vous. La détermination et la supériorité font partie intégrante de votre façon de faire.

Occuper la première place est d’une grande importance pour vous. Ceci vous amène à exprimer vos opinions et vos idées sans tenir compte de celles des autres. Vous utilisez le verbiage pour dominer votre entourage.

Afin de vous maintenir dans votre supériorité, vous utilisez différents stratagèmes. Vous affichez soit vos capacités intellectuelles, votre apparence physique, votre pouvoir, vos performances sportives ou bien votre aisance financière. Pour vous, il est inacceptable de recevoir de l’aide ou bien un conseil d’une personne que vous considérez comme étant inférieure à vous.

De façon constante, la comparaison et la compétition font partie de votre mode de fonctionnement. Votre discours porte autour du « je », « me », « moi ».

Le pôle du Supérieur :



• Identifier certaines attitudes à changer.

• Cesser d’afficher un personnage.

• Éviter les situations de compétition.

• Encourager la différence, la vôtre et celle des autres.

• Encourager les relations « égal à égal ».

• Prendre la responsabilité de votre vie.

• Développer votre « être » plutôt que votre « paraître ».

29


Mode relationnel de l’Assujettissement

Le dominant est une personne qui veut tout contrôler. Son contrôle lui permet d’étouffer ses émotions, ses craintes et ses souffrances. Par la dominance il s’assure l’assujettissement des autres. Le dominant utilise plusieurs mécanismes intellectuels (généralisation, justification, rationalisation, etc.) afin d’expliquer l’inconnu. L’assujetti ressent fondamentalement les mêmes enjeux que le dominant, mais se laisse dominer au lieu de contrôler les autres. L’assujetti se libère alors des tensions en sachant que le dominant contrôle la situation.

Assujetti :

Vous avez peur de vivre du rejet et de l’abandon.

Vous avez tendance à justifier et à rationaliser.

Vous avez souvent l’impression d’être vulnérable.

Vous vous sentez facilement coupable sans raison.

Il vous arrive de vous sentir sans valeur.

Vous laissez souvent les autres vous malmener.

Vous n’avez pas une bonne estime de vous-même.

Vous avez une grande peur du ridicule.

Vous êtes parfois victime de violence verbale ou physique.

Vous craignez l’autorité et vous laissez l’autre abuser de vous.

Dominant :

Vous êtes porté à prendre du pouvoir sur les autres.

Vous appréhendez d’être ridiculisé.

Il vous arrive d’inférioriser et de dévaloriser les autres.

Vous avez tendance à contrôler votre vie et celle des autres.

Il vous arrive de gérer la vie des autres.

Vous rationalisez vos émotions pour ne pas les ressentir.

Il vous arrive d’utiliser la violence verbale ou physique pour faire valoir votre point de vue à l’autre.

Vous démontrez rarement votre vulnérabilité.

Il est difficile pour vous d’accepter la différence de l’autre.

Vous manquez de respect face à la différence de l’autre.


30


31

• Donne son pouvoir aux autres.

• Se laisse dominer par peur de l’abandon et du rejet.

• Peur de la solitude.

• Complexe d’infériorite.

• Se laisse manipuler.

• Intellectualise ses sentiments et ses émotions.

• Servitude, sujétion, domination.

• Laisse l’autre prendre des décisions pour lui-même.

• Difficulté à toucher à la fierté.

• Rationalise.

La responsabilité que vous croyez avoir envers le bonheur des autres vous amène à renoncer à votre propre bonheur. La culpabilité nocive que vous nourrissez vous prédispose à vous laisser manipuler.

La peur de vivre du rejet, de l’abandon, de vous retrouver seul vous amène à vous laisser dominer et à demeurer sous le joug de l’autre. Vous croyez n’avoir ni la force ni la capacité de vous opposer à l’autre.La peur que vous avez envers les gens qui sont en autorité vous amène à céder votre pouvoir, ce qui vous met en position de dominé.

Vous avez un discours tel que : « je le méritais », « j’ai peur de lui », « il va me rentrer dedans », « ça ne sert à rien », « je ne peux pas me défendre », « je suis faible ».

Le pôle de l’Assujetti :



• Découvrir vos valeurs profondes.

• Augmenter votre estime de vous-même et votre confiance en vous.

• Analyser vos attitudes qui créent des sentiments de culpabilité.

• Développer votre capacité à mettre vos limites.

• Développer votre capacité affirmation.

• Apprivoiser votre solitude.

• Développer vos forces intérieures.


Le pôle du Dominant :


• Tendance à maîtriser, à contrôler et à prendre du pouvoir.

• Peur de l’inconnu et de la vulnérabilité.

• Peur d’être ridiculisé et de l’émotion.

• Difficulté à être en relation.

• Pas à l’écoute, directif.

• Manque de respect.

• Orgueil démesuré.

• Rationalise.

• Autoritaire / Dominateur.

Vous utilisez tous les moyens à votre disposition pour dominer et prendre du pouvoir sur les autres. Votre peur de l’inconnu, d’être ridiculisé ou bien d’avoir l’air ridicule vous amène à brimer la liberté de l’autre. Vous utilisez la justification et l’explication pour dominer autour de vous. De façon consciente ou non, vous utilisez différents stratagèmes dans le but de maintenir la dépendance des autres envers vous en leur faisant croire à peu près tout ce que vous voulez.

Lorsqu’une situation vous semble ridicule, il vous arrive d’être agressif, ainsi vous maintenez l’autre dans la peur.

Votre discours peut être constitué de : « je vais te dompter ! », « es-tu en train de rire de moi ? », « tu vas faire ce que je te dis ! », « as-tu compris ce que je viens de dire ? ».


• Prendre conscience de votre propre attitude face aux autres.

• Développer l’écoute des autres.

• Apprendre à vous faire confiance et à faire confiance aux autres.

• Développer votre capacité à l’autodérision.

• Accepter que les choses ne se déroulent pas à votre manière.

• Développer l’humilité.

• Demeurer en relation.

32


Mode relationnel de la Stratégie

Dans ce mode relationnel, le manipulé et le manipulateur sont assez interdépendants par rapport à leur besoin d’amour. Ce mode est nommé stratégie, car le manipulateur donne dans le but précis de recevoir l’amour du manipulé, même s’il doit mentir pour l’avoir. Le manipulé se sent alors dans l’obligation de donner son amour, puisqu’il se sent redevable envers le manipulateur. Le manipulé répond ainsi parfaitement à la stratégie du manipulateur. Les deux profils sont nourris par une même angoisse; la peur d’être abandonné.

Manipulé :

Votre peur du rejet et de l’abandon vous est insupportable.

Vous vivez régulièrement de l’insécurité.

Vous avez un très grand besoin d’être aimé.

Vous permettez aux autres de vous manipuler par crainte de les perdre.

Vous vous disqualifiez et vous vous dévalorisez facilement devant l’autre.

Il vous arrive souvent de laisser l’autre gérer votre liberté.

Il vous arrive de transférer vos malaises sur les autres.

Vous avez tendance à faire des reproches, des accusations et à critiquer les autres.

Il vous arrive de vous croire incapable de vous prendre en main.

Vous laissez l’autre vous imposer sa façon de penser.

Manipulateur :

Vous avez une propension à interpréter et tourner les situations à votre avantage.

Vous rendez service aux autres avec l’intention de les rendre dépendants de vous.

Vous imposez votre façon de penser aux autres.

Vous tentez de vous rendre indispensable aux autres.

Vous entretenez des relations où on dépend de vous.

Il vous arrive d’avoir de la peine et de la colère lorsque les autres ne veulent pas de votre aide.

Vous avez tendance à changer d’attitude en fonction des situations.

Vous avez de la difficulté avec la souffrance des autres.

Vous êtes vulnérable à l’indifférence des autres.

Vous allez au-devant des besoins et des désirs des autres avant qu’ils ne les manifestent.


33


Le pôle du Manipulé :


• Peur d’être abandonné.

• Peur du rejet, insécurité.

• Se sent obligé / se laisse manipuler par peur de perdre.

• Tendance à se nier, à se dévaloriser.

• Très reconnaissant aux personnes qui lui portent attention.

• Sensible aux compliments, au regard de l’autre.

• Ne prends pas sa place.

• Vit de la dépendance.

• Perte de sa liberté.

• Vit dans l’illusion, se laisse influencer.

Vous êtes prêt à nier vos propres valeurs, à taire vos opinions, à vous faire tout petit, à laisser toute la place à l’autre afin que votre besoin d’attention, d’amour et de reconnaissance soit comblé. Lorsque vous recevez ceci, vous vous sentez redevable envers la personne, vous vous laissez facilement manipuler.

C’est difficile pour vous de reconnaître que vous êtes une personne unique et de prendre en main vos propres besoins. Vous laissez le pouvoir, le contrôle de votre vie à l’autre en acceptant et en suivant ses conseils à la lettre. Ceci vous maintient dans la dépendance et brime votre liberté.

On peut vous entendre dire : « il fait tout pour moi », « une chance que je l’ai », « je ne suis pas libre », « malgré tout, il m’aime ».


• Décider de ce qui est bon pour vous.

• Faire face aux situations.

• Travailler votre estime personnelle.

• Vivre dans la réalité.

• Vous reconnaitre davantage.

• Développer votre sentiment de sécurité.

• Pratiquer l’affirmation de soi.

• Ne pas laisser l’autre vous culpabiliser.

34


Le pôle du Manipulateur :


• Se plaît à nourrir l’autre et s’attend à de la reconnaissance / rend l’autre dépendant.

• Masque, personnage.

• Peur de l’indifférence et du rejet.

• Se rend indispensable pour être aimé.

• Manipule par le compliment, l’éloge, la valorisation.

• Sentiment que tout lui est dû.

• Incapable de demander de l’aide.

• Fait passer les besoins des autres avant les siens.

• Perte de sa liberté.

• Mensonge / Changement d’attitude selon les situations.

• Utilise les manigances, ruses et stratagèmes pour atteindre son objectif.

En étant présent, attentif, protecteur, en créant un climat de confiance et en utilisant des manœuvres de manipulation, vous rendez l’autre dépendant de vous. Vous êtes porté à mettre un masque, à jouer un rôle, afin de vous rallier à l’autre dans diverses circonstances et cela dans le but de vous faire aimer.

Vous avez l’attente de pouvoir demander tout ce que vous voulez compte tenu de tous les bienfaits que vous apportez. Vous utilisez le contrôle et vous vous attendez à de la reconnaissance et à une fidélité sans faille. Votre besoin démesuré d’être aimé vous amène à utiliser le compliment, l’éloge et la valorisation. Vous êtes dans l’attente de recevoir en retour des bons coups et des services rendus.

Votre désir de répondre aux besoins de l’autre vous amène à perdre votre liberté. Vous utilisez la manipulation afin d’être aimé, louangé et adulé.

Votre discours inclut : « il doit m’aimer à tout prix», « si tu m’aimais tu ferais cela », « je dois le conquérir ».


• Retrouver votre estime de vous-même.

• Admettre vos responsabilités et accepter de les prendre en charge.

• Communiquer clairement vos besoins et vos sentiments.

• Identifier et vos valeurs propres.

• Demander et accepter l’aide.

• Vous reconnaitre davantage.

• Sortir du personnage.

• Assumer davantage vos forces et vos faiblesses.35


Mode relationnel du Pouvoir

Dans ce mode relationnel, le contrôle est utilisé comme moyen de défense afin de ne pas être en contact avec la honte nocive que vous portez. Pour vous, maîtriser, refouler vos émotions, votre spontanéité et votre créativité vous donne l’impression d’avoir du contrôle. Ce contrôle sur vous et sur votre environnement vous donne l’illusion de puissance, de sécurité et l’impression de pouvoir anticiper les événements, ce qui vous amène à être rigide et manipulateur.

Contrôlé :

Il vous arrive de vivre un sentiment de honte qui est nuisible pour vous.

Il vous arrive de vivre une profonde insécurité devant le changement.

Vous cédez vos responsabilités aux autres.

Vous avez de la difficulté à prendre votre vie en main.

Vous arrivez difficilement à prendre des décisions.

Vous cherchez de façon régulière l’approbation des autres.

Il vous arrive de manquer de confiance et d’estime de vous-même.

Vous redoutez la solitude.

Vous évitez les moments d’intimité.

Vous avez tendance à laisser du pouvoir aux autres sur votre vie.

Contrôlant :

Il vous arrive souvent d’être convaincu que vous avez raison.

Vous cherchez à maintenir un certain pouvoir sur les gens et / ou sur les événements.

Il vous arrive souvent de ressentir de la honte.

Vous avez tendance à imposer aux autres votre façon de penser.

Vous prenez la situation en main sans même qu’on vous y invite.

Vous avez tendance à diriger l’autre et à vous rendre indispensable.

Vous vivez de la peine et de l’insécurité lorsque les autres refusent votre aide.

Il est difficile pour vous de lâcher prise.

Vous avez très peur d’être contrôlé.

Vous appréhendez les situations et vous anticipez vos comportements et ceux des autres.


36


Le pôle du Contrôlé :


• Insécurité et honte nocive.

• Peur de l’intimité.

• Peur de la solitude.

• Donne son pouvoir et sa responsabilité aux autres.

• Difficulté à prendre des décisions.

• Victime de ses peurs.

• Cherche l’approbation de l’autre.

• Manque de confiance en soi.

• Difficulté à choisir et à se choisir.

• Maîtrise ses émotions.

• Manque de flexibilité.

• Difficulté à avoir du paisir.

Votre manque de confiance, d’estime en vous-même, ainsi que votre impression de ne pas avoir l’intelligence, les connaissances et le potentiel pour gérer votre vie, vous amènent à remettre votre destinée entre les mains des autres en niant votre propre pouvoir et votre responsabilité. Vous demandez donc conseil aux autres sur ce que vous vivez de façon constante. Ainsi, vous rendez les autres responsables de votre vie, de votre bonheur et de votre malheur.

Lors d’un refus, vous vous sentez démuni et de par les croyances que vous portez envers vous-même, vous partez à la recherche de quelqu’un qui vous prendra en charge.

Votre discours est : « il sait mieux que moi quoi faire », « il va falloir que je lui en parle parce que je ne suis pas certain que je peux faire ça », « je vais lui demander pour m’assurer que c’est la chose à faire ».


• Accueillir vos émotions et votre sensibilité.

• Assumer vos choix, vos décisions.

• Oser prendre le risque d’émettre vos opinions.

• Développer de la tolérance à votre égard et à l’égard des autres.

• Vous donner le droit au plaisir.

• Reconnaître votre propre pouvoir.

• Développer votre estime et votre confiance personnelle.

37


Le pôle du Contrôlant :


• Insécurité et honte nocive.

• Pouvoir sur l’autre.

• Chantage affectif et émotif.

• Peur de ternir son image.

• Peur de l’échec, de la peine et des déceptions.

• Refoulement des émotions, de la spontanéité et de la créativité = illusion de puissance.

• Relation compulsive et directive, de pouvoir et de dépendance.

• Manque de confiance aux autres.

• Personnage, déni.

• Peur d’être contrôlé.

• Rigidité et intolérance.

• Difficulté à avoir du plaisir.

• Impose sa façon de penser aux autres.

• Lutte, résiste et maîtrise.

• De par le contrôle que vous exercez, vous ressemblez à un arbitre avec son sifflet.

Votre impression qu’un désastre est sur le point d’arriver vous amène à être de façon constante sur un pied d’alerte. Vous croyez que si vous laissez aller le contrôle, votre vie deviendra pire. Votre peur de l’échec, de vous faire envahir, d’être dominé, de perdre votre identité ou votre pouvoir vous empêche de relaxer et de prendre le temps de vivre.

Vous ne faites confiance qu’en vous-même pour effectuer les tâches ou régler une situation. Votre sécurité est tributaire du contrôle que vous exercez. Pour vous, de laisser aller le contrôle a comme impact de faire augmenter votre stress et votre anxiété. Vous utilisez la manipulation envers les autres afin d’avoir un contrôle sur votre image. Votre peur d’être contrôlé vous amène à être rigide, intolérant et à juger les autres. Vous entretenez des relations compulsives, directrices et de dépendance.

Votre discours peut être le suivant : « il faut », « je dois », « les choses doivent être faites de cette façon ».

Vous avez tendance au perfectionnisme et vous n’aimez pas les imprévus, car ceux-ci viennent détruire vos plans, créant ainsi de l’insécurité.

38



• Départager la réalité de l’interprétation que vous en faites.

• Développer vos responsabilités individuelles.

• Apprendre à vivre le moment présent.

• Laisser les événements suivre leur cours normal.

• Apprendre à vous abandonner, à vous sécuriser.

• Vous initier aux plaisirs et à l’amusement.

• Apprivoiser vos émotions.

• Laisser les autres émettre leurs idées et agir comme ils l’entendent.

• Accepter que les autres soient différents de vous.

• Vous donner le droit à l’erreur.

• Accepter que ça ne soit pas parfait.

Le pôle du Contrôlant (suite) :

39


Conclusion

40

ConclusionConclusionConclusionConclusion

Il se peut que vous vous soyez reconnu dans plusieurs modes et ceci de façon variable au niveau de l’intensité. Faire des changements dans nos modes relationnels demande un effort constant. Cela implique d’être en mesure de s’observer dans nos fonctionnements, de les reconnaître, de ne pas les juger et de sortir de notre zone de confort pour expérimenter de nouveaux modes relationnels.

Tout ne peut être travaillé d’un seul coup

Posez-vous la question suivante : « Qu’est-ce que je veux et désire faire ? ».

Ensuite, identifiez une première étape sur laquelle vous désirez travailler et portez-y votre attention.

Par la suite, acceptez-vous avec compassion et amour dans cette réalité puisqu’il y a une raison qui justifie cette façon d’agir.

Nous espérons que ce document vous aura permis de faire une démarche vers une meilleure conscience de vous, de qui vous êtes.


41

BibliographieBibliographieBibliographieBibliographieBibliographie

LARSEN, Earnie, 2e Phase du rétablissement, La vie après la dépendance, Copie de travail pour le programme E.A.D.A

PLANTE, Ginette, Devenez votre propre thérapeute, Les Éditions Québecor, Montréal, 2003

YOUNG, J.E. et J.S KLOSKA, Je réinvente ma vie, Les Éditions de l’Homme, Montréal, 1995


QUEL EST VOTRE MODE - Le Centre de Formation ...

Documents

Transcript of QUEL EST VOTRE MODE - Le Centre de Formation ...