Projet de développement pour un poste de responsabilité

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مملكة ال المغربية وزارةتعليم اللعالي ا والبحثعلمي التكوين وطر ا مديريةلعاليتعليم ا ال التنمية البيداغوجية وRoyaume du Maroc Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres Direction de l’Enseignement Supérieur et du développement Pédagogique PROJET DE DEVELOPPEMENT SERVICE DES FORMATIONS DES CYCLES MASTER ET DOCTORAT 01 MAI 2014 Préparer par : SOUSSI NOUFAIL Outmane

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Projet de développement pour un poste de responsabilité au sein du Ministère de l'enseignement supérieur marocaine

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المغربية المملكة

العلمي والبحث العالي التعليم وزارة

األطر وتكوين

و التنمية البيداغوجيةالتعليم العالي مديرية

Royaume du Maroc

Ministère de l’Enseignement Supérieur,

de la Recherche Scientifique et de

la Formation des Cadres

Direction de l’Enseignement Supérieur et du

développement Pédagogique

PROJET DE

DEVELOPPEMENT SERVICE DES FORMATIONS DES CYCLES MASTER ET DOCTORAT

01 MAI 2014

Préparer par : SOUSSI NOUFAIL Outmane

Page 2: Projet de développement pour un poste de responsabilité

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Table des matières

Introduction ............................................................................................................................... 2

Vision, Valeurs et Mission ........................................................................................................ 3

I. Vision et Valeurs ............................................................................................................ 3

II. Missions du service des formations des cycles de Master et Doctorat ................ 3

III. Motivations personnelles .......................................................................................... 4

Cadre référentiel ...................................................................................................................... 6

Analyse technique ................................................................................................................... 8

I. Les activités du service ................................................................................................ 8

a. Accréditation-Evaluation des projets de filières ................................................... 9

b. Suivi des actions pédagogiques ........................................................................... 13

II. Analyse quantitative des activités du service ........................................................ 18

III. Gestion et pilotage des demandes d’accréditation session 2014 .................. 20

Analyse diagnostique ........................................................................................................... 22

I. Les forces des activités du service ........................................................................... 22

a. L’interdisciplinarité : ................................................................................................ 22

b. Elaboration un nouveau cadre juridique de formation ..................................... 22

c. Véritable Métier (évaluation-accréditation) d’ingénierie pédagogique : ..... 22

d. Elaboration d’une application pour une gestion locale ................................... 23

II. Les faiblesses du service ............................................................................................ 23

a. Archaïsme de certains outils de gouvernance et de gestion .......................... 23

b. Non adéquation entre les demandes d’accréditation et le nombre de

ressources humaines ..................................................................................................... 23

Analyse perspective .............................................................................................................. 24

I. Les menaces ................................................................................................................ 24

II. Les opportunités .......................................................................................................... 24

Options Stratégiques et Mise en œuvre du plan ............................................................... 25

I. Les options stratégiques ............................................................................................. 25

II. Les actions à entreprendre ........................................................................................ 25

III. Les condition du succès du plan .......................................................................... 28

Page 3: Projet de développement pour un poste de responsabilité

2

Introduction

Partout dans le monde, l’enseignement supérieur est soumis à des pressions en faveur

du changement. Il se développe rapidement et sa contribution à la prospérité

économique est jugée indispensable. Les universités et les autres établissements sont

censés créer des connaissances, améliorer l’équité, répondre aux besoins des

étudiants – et faire preuve de plus d’efficience dans l’accomplissement de ces

tâches. Il leur faut de plus en plus faire face à la concurrence – tant du secteur privé

que de l’étranger – dans le recrutement des étudiants et des enseignants et dans la

mobilisation des fonds de recherche. Dans cet environnement plus complexe, il n’est

plus désormais opportun que les pouvoirs publics gèrent directement ce secteur.

Au Maroc, le secteur de l’enseignement supérieur est au cœur d’une démarche

dynamique en faveur des changements que connaissent les universités. Par ailleurs,

les orientations Royales, énoncées dans son dernier discours du mardi 20 Août 2013 à

l’occasion de l’anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple, invitant le

Gouvernement à identifier «La situation actuelle du secteur de l’éducation et de la

formation nécessite de marquer une pause pour un examen de conscience objectif

permettant d’évaluer les réalisations accomplies et d’identifier les faiblesses et les

dysfonctionnements existants».

Le Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de la

formation des cadres a déjà entrepris dans une démarche ambitieuse en ce qui

concerne la qualité de l’enseignement supérieur. Et grâce à une politique cohérente

et volontariste de développement des ressources humaines qui vise la promotion de

son potentiel humain par la mise en place du nouvel organigramme ministériel.

Pour traduire les orientations du ministère dans la pratique, il est apparu indispensable

à nos yeux d’établir un plan de développement pertinent qui doit guider les objectifs,

démarches, procédures et modes d’action du service, pour lui permettre de se hisser

au niveau des meilleures structures au sein du ministère.

Page 4: Projet de développement pour un poste de responsabilité

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Vision, Valeurs et Mission

I. Vision et Valeurs

La vision du service des formations des cycles Master et Doctorat est celle d’être une

structure préformante en faveur du développement de la division de l'enseignement

supérieur universitaire public et de la direction de l’enseignement supérieur et du

développement pédagogique tout en restant enracinée dans les systèmes de valeurs

qui fondent le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et

de la formation des cadres. Elle proclame son ouverture au développement des

ressources humaines et des compétences.

Cette vision fait du développement des ressources humaines et des compétences le

soubassement essentiel du développement du ministère et du Maroc.

Nos valeurs essentielles qui s’articulent autour d’un certain nombre de principes qui

couvrent entre autres :

L’excellence

La qualité

L’équité

La transparence

La solidarité

L’ouverture

II. Missions du service des formations des cycles de Master et Doctorat

Pour mettre en exergue ces valeurs sous forme d’objectifs, de programmes et de

finalités, le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de la

formation des cadres se fixe des missions fondamentales pour le service des formations

en cycles de master et de doctorat qui sont les suivantes :

Mission 1 : Evaluation et accréditation les formations en cycles de Master et de

Doctorat

Mission 2 : Le suivi des activités et des réformes pédagogiques qui leur sont

associées.

D’une manière fonctionnelle, toujours est-il important de mentionner que les tâches

relatives à la gestion du secrétariat de la CNACES au sein de la direction de

l’enseignement supérieur et du développement pédagogique, se répartissent par

domaine d’étude (SJES&G, S&T et LSH&A). À cet effet, le service assure la gestion des

filières de formations universitaires à accès ouvert pour le domaine des SJES&G

indépendamment des diplômes offerts par les établissements à accès ouvert.

Page 5: Projet de développement pour un poste de responsabilité

4

Ainsi, le service est chargé de :

Faire suivre les demandes d’accréditation des formations universitaires à accès

ouvert dans le domaine des sciences juridiques économiques et de gestion, et

ce pour les cycles de Licence, Master et doctorat.

Valoriser le savoir en termes d’évaluation- accréditation des offres de

formations universitaires (Licence, Master et Doctorat) en collaboration avec

des experts confirmés, en vue de favoriser la circulation des connaissances et

des informations, de soutenir et de coordonner les initiatives propres à

contribuer et à accroitre la productivité effective du travail.

Mener des actions de réflexion pour le suivi de la réforme de l’enseignement

supérieur universitaire.

Elaborer, critiquer et diffuser les nouvelles connaissances et recommandations,

se constituer comme lieu d’interaction et de coopération entre les universités

et les centres de décision pédagogiques et administratives.

Etudier et élaborer les voies d’une stratégie de développement endogène et

autocentré, en participant notamment à la concrétisation, à l’application et à

la mise en valeur du plan de développement du ministère (le développement

de la qualité de l’enseignement supérieur (accréditation des filières, évaluation

institutionnelle, ….).

III. Motivations personnelles

Dans ce contexte, caractérisé par une forte volonté de donner un nouveau souffle

aux actions menées par le service des formations en cycles de master et de doctorat

et suite à la décision du ministre numéro 02/2014 du 21 Mai 2014, je soumets ma

candidature pour le poste du Chef de service des formations en cycles de Master et

de doctorat.

Ma candidature est motivée par :

L’Encouragement de mes supérieurs hiérarchiques, surtout que j’assure le bon

suivi des tâches allouées au service depuis le départ de l’ancien chef de

service.

L’expérience que j’ai acquise, depuis 2005, au sein du Ministère de

l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de la formation des

cadres au sein de la direction de l’enseignement supérieur et du

développement pédagogique à la division de l’enseignement supérieur

universitaire public, attaché au service des formations des cycles Master et

Doctorat (son ancien intitulé est le service de la prospection du marché de

l’emploi).

Page 6: Projet de développement pour un poste de responsabilité

5

Faire carrière au Ministère après neuf années de service dans le domaine de

l’évaluation et de la gestion des offres de formations pour le domaine des

sciences juridiques économiques et de gestion, en ce qui concerne les trois

diplômes : Licence master et doctorat.

La maîtrise des différentes tâches quotidiennes occupées par le service.

La participation à la dynamique déclenchée pour le développement de

l’enseignement supérieur universitaire, et ce, afin de renforcer et d’améliorer le

niveau de la formation à un niveau lui permettant d’être assez attractif et

compétitif.

Partant de ces convictions et de ces motivations, j’ai élaboré un projet de

développement pour le service des formations en cycles de Master et de Doctorat.

Les actions, proposées dans ce projet, s’articulent autour de quatre volets :

1. Un cadre référentiel ;

2. Une analyse technique des fonctions du service ;

3. Une analyse diagnostique ;

4. Une analyse perspective ;

5. Un plan d’action : les actions à entreprendre.

Page 7: Projet de développement pour un poste de responsabilité

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Cadre référentiel

Le système de l’enseignement supérieur au Maroc est basé sur une plateforme

regroupant plusieurs entités : l’éducation nationale, la formation professionnelle,

l’enseignement supérieur et la formation des cadres. Le ministère de l’enseignement

supérieur de la recherche scientifique et de la formation des cadres est l’un des deux

ministères marocains chargés de l’enseignement et le principal ministère chargé de

la recherche scientifique.

Le système d’enseignement supérieur au Maroc a fait l’objet en 2000, d’une réforme

globale qui a porté essentiellement sur les aspects pédagogiques et de gouvernance.

Cette réforme, introduite par la loi 01-00 portant sur l’organisation de l’enseignement

supérieur, et fondée sur des principes et orientations énoncée par la charte nationale

de l’éducation, consacre et consolide l’autonomie pédagogique, administrative et

financière de l’Université et place l’étudiant au cœur et au centre de la réflexion. Ce

texte a proclamé la période 2000-2009 « décennie de l’éducation » et fait de

l’éducation et de la formation une priorité nationale. Le Plan d’urgence pour

l’éducation avait alors été mis en place en 2009 afin de relancer le processus qui avait

pris du retard.

Cette réforme met en place principalement une architecture basée sur trois grades :

licence, master et doctorat (LMD) ; une organisation des enseignements en semestres

et unités d’enseignement. Ce système LMD a permis une refonte des programmes de

formation des trois cycles ainsi que des modes d’enseignement et de l’évaluation des

connaissances, et a favorisé le développement de la culture et la pratique de

l’évaluation et de l’accréditation, outils indispensables à l'amélioration de la qualité

dans l’enseignement supérieur.

L’application du système LMD a été menée de façon progressive depuis l’année

universitaire 2003-2004. A partir de 2006, Trois cohortes du cycle Licence ont été

diplômées, et la première cohorte du cycle Master a été diplômée en 2008. L'année

universitaire 2008-2009 a constitué le dernier pas de la mise en place du système LMD

et le début de la mise en œuvre de la réforme du cycle de Doctorat.

Plusieurs instances de régulation ont été prévues et mises en place pour renforcer

l’assurance qualité, veillent pour harmoniser l’organisation du secteur de

l’enseignement supérieur. Il s’agit de 5 principales commissions :

La Commission Nationale de Coordination de l’Enseignement Supérieur

(CNCES), mise en place en juin 2003.

Le Conseil de Coordination des Etablissements ne relevant pas de l’université.

La Commission de Coordination de l’Enseignement Supérieur Privé (COCESP),

mise en place en avril 2005.

Page 8: Projet de développement pour un poste de responsabilité

7

L’Instance Nationale d’Evaluation (INE).

L’Observatoire pour l’adéquation des enseignements supérieurs à

l’environnement économique et professionnel.

Un dispositif d’évaluation-accréditation des filières et de l’offre de formation a été mis

en place. Ainsi qu’une évaluation annuelle sur l’état, les bilans et les perspectives

devant le conseil régional concerné par les présidents des universités.

En exécution des instructions du Chef du Gouvernement, contenues dans la Note-

Circulaire N°1/2012 du 16 Février 2012, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la

Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres a élaboré son plan d’actions

2013-2016, sur la base de la Déclaration gouvernementale et du plan d’urgence 2009-

2012. Celui-ci s’articule autour de 39 projets, répartis sur 6 axes de développement et

qui ambitionne de relever les défis liés à la formation, la recherche scientifique, la

gouvernance, la qualité de l’enseignement, la coopération, outre la satisfaction des

besoins sociaux induits par l’évolution du système éducatif.

Ces projets sont répartis en six axes visant la bonne gestion du secteur, la promotion

de la recherche scientifique, l’amélioration de l’offre de l’enseignement,

l’amélioration des prestations sociales aux étudiants, la révision des textes régissant le

secteur et le développement d’une stratégie de coopération internationale.

Ces défis concernent également les exigences du développement économique

dictées par la politique d’ouverture adoptée par le Maroc.

Page 9: Projet de développement pour un poste de responsabilité

8

Analyse technique

La direction de l’enseignement supérieur et du développement pédagogique est

organisée, à l’instar des autres directions, en cinq (5) divisions et quatorze (14) services.

La division de l’enseignement supérieur universitaire public se réparti en quatre (4)

services. La répartition fonctionnelle des dossiers à la direction prend en considération

la nature du diplôme, ainsi la division de l’enseignement supérieur universitaire public

prend en charge deux types de diplômes : diplômes à accès ouvert et ceux à accès

régulé. Trois services sur quatre se répartissent les diplômes LMD, selon les champs

disciplinaires de l’offre de formations : domaine des Lettres sciences humaines et Art,

domaine des sciences juridiques économiques et de gestion et domaine des sciences

et techniques.

Tableau : Découpage administratif et fonctionnel de la division de l’enseignement supérieur

universitaire public.

I. Les activités du service

Depuis mon recrutement à la fonction publique en 2005, j’ai exercé comme cadre

supérieur au service des formations des cycles Master et Doctorat (son ancienne

appellation : service de la prospection sur le marché de l’emploi). Les activités

exercées ont porté principalement sur l’évaluation et l’accréditation des filières de

formations universitaires, et ce, concernant le domaine des sciences juridiques

économiques sociales et de gestion, pour les diplômes à (accès ouvert) :

La licence des études fondamentales et la licence professionnelle (Cycle

Licence).

Le Master et le Master Spécialisé (Cycle master), Et

Le Doctorat

Les activités allouées au service des formations des cycles Master et Doctorat ont

évolué avec les différentes mutations qui ont accompagné la réforme du système

LMD. Actuellement, ces activités s’inscrivent dans deux principaux domaines qui sont :

Division de l’enseignement supérieur universitaire public

Service des formations

des cycles Master et

Doctorat :

Domaine SJES&G

Service des Formations

Médicales :

Domaine S&T

Service des Formations

de l’ingénieur de la

gestion et de

technicien supérieur

Service des Formations

du cycle Licence :

Domaine LSH&Art

Accès Ouvert Accès Régulé

Page 10: Projet de développement pour un poste de responsabilité

9

Assurer le secrétariat de la CNACES (domaine des SJES&G)

Suivre les actions pédagogiques ; (réforme (CNPN) LEF – Master, revisite des

modules transversaux principalement le module langue,…)

Dans ce sens, la mise en place d’outils d’évaluations (pour les projets de filières) dans

l’enseignement supérieur a conduit à la cohabitation de plusieurs modèles

dévaluations déjà existant : évaluation par des pairs et l’autoévaluation. Ces modèles

entrent parfois en convenance voir se complètent entre eux. De plus, ils prennent de

plus en plus une place très importante dans l’ensemble des activités du service en

particulier et de la direction de façon générale.

Cette analyse technique portera principalement sur ces deux activités allouées dont

le service des formations des cycles Master et Doctorat prend en charge.

a. Accréditation-Evaluation des projets de filières

Depuis la mise en place de la réforme de l’enseignement supérieur, chaque année le

service des formations des cycles Master et Doctorat est invité à assurer la gestion de

projets pour le domaine des SJES&G de l’offre de formation exprimée par les

établissements universitaires à accès ouvert. Selon les sessions tenues, les demandes

d’accréditations proposées sont soit de nouvelles demandes, soit des demandes de

reconduction (renouvellement). L’organisation en régime de sous-commissions

disciplinaires (Droit Privé, Droit Public, Gestion, Economie) a doté au service une

organisation idoine en lui permettant d’atteindre ses objectifs stratégiques, ses

missions et les activités associées en matière d’accréditation-évaluation des projets

de filières de formation.

La réception des projets de filières se fait par le secrétariat de la division, est réalisée

par le biais d’un cahier navette, les demandes sont ensuite classées par champs

disciplinaires. Enormément de données peuvent être tirées de chaque projet

(descriptif), mais elles sont rarement disponibles dans une même structure, au même

moment, avec le même niveau de détail ou d’agrégation pour tous les champs

disciplinaires.

Bâtir un système de pilotage (gestion des demandes d’accréditation) a représenté un

de mes premiers projets transverses au service. De fait, la réussite d’un tel projet était

possible grâce à une démarche itérative, en se limitant dans un premier temps, à un

périmètre métier restreint et en évitant de rechercher de grandes prouesses

techniques : il faut être rapidement capable d’apporter de la valeur au service en

termes d’information. Cette démarche itérative a été bien évidemment menée en

ayant une vision globale des besoins décisionnels de la division. Dans cette vision, nous

avons élaboré un produit « application » sous MS Excel qui est connu par tout le

monde, quoique rudimentaire, présente quand même deux avantages qui sont sa

Page 11: Projet de développement pour un poste de responsabilité

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convivialité et sa manipulation facile, tout en s’adossant sur le « Visual Basic For

Applications » pour mener de différents modules et macros.

Architecture du processus d’accréditation de l’offre de Formation universitaire SJES&G

Le processus démarre par une réunion au début de chaque session des

coordonnateurs des commissions avec les responsables de la direction de

l’enseignement supérieur et du développement pédagogique. L’objectif étant la

perception de l’offre de formation ; des statistiques générales (par disciplines,

diplômes et par universités), ainsi que les intitulés par champs disciplinaires des

demandes d’accréditation reçues par le service (domaine des SJES&G) sont

communiquées. Les coordonnateurs des sous-commissions sont nommés, et enfin un

planning prévisionnel est proposé qui fixe les délais de réception des projets de filières,

les journées d’évaluation qui seront tenues et le lieu proposé pour chaque journée.

Le service assure ainsi le suivi et l’organisation des journées d’évaluation. A cet effet,

des lettres nominatives des noms des évaluateurs sollicités (groupés par établissement)

et désignés par les coordonnateurs des sous commissions dûment signés, sont

envoyées à chaque établissement universitaire.

Les journées d’évaluation des projets de filières sont tenues sur un site convenable (FSE

et/ou Ministère) en fonction du nombre des filières parvenues. Une réunion plénière,

puis des réunions au niveau de chaque commission présidée par son coordonnateur

sont tenues. Les documents qui sont préparés pour chaque évaluateur sont :

Les descriptifs désignés pour chaque expert

Les formulaires d’évaluation individuels établis en fonction des normes

pédagogiques nationales.

Economie

Gestion

Avis des experts

Evaluation des

projets

Défavorable

Sous Conditions

Favorable

Commission des SJES&G

So

us-

Co

mité

s

Droit Public

Droit privé

Off

re d

e f

orm

atio

ns

(un

ive

rsité

s)

Nouvelles

demandes

Demandes de

renouvellement

Pa

ne

l d’e

xp

ert

s

Commission Pédagogique

LMD

CNACES

Page 12: Projet de développement pour un poste de responsabilité

11

Les cahiers des normes pédagogiques nationales (Licence, Master, Doctorat),

et le guide de l’évaluateur.

Les rapports individuels expriment trois avis distincts pour chaque projet : favorable

avec ou sans recommandations, soumis à des conditions et défavorable). Chaque

projet est évalué par deux évaluateurs n’appartenant pas à l’université d’attache

dont le projet est domicilié. Les deux avis sont alors confrontés en produisant un

rapport commun où est exprimé l’avis final. Techniquement si ces avis formulés pour

un projet donné, sont « contraires » un troisième avis tranchant est formulé par un

troisième expert.

Ces rapports sont signés par les évaluateurs, et sont visés-signés par le coordonnateur

de chaque sous-commission. Un rôle important, quant à l’homogénéité des conditions

et des motifs de l’avis défavorable, d’un côté est joué par le service au niveau des

sous-commissions, et d’un autre côté au niveau de la division en ce qui concerne tous

les champs disciplinaires. En effet, une réunion à la direction de l’enseignement

supérieur est tenue, en vue de la préparation de la réunion de la commission

pédagogique et par conséquent de la réunion de la CNACES : Sont révélées la

situation générale en termes de statistiques des résultats des évaluations, et les fiches

correspondantes des motifs de l’avis défavorable et de l’avis nécessitant la

satisfaction des conditions. L’intérêt étant de relever une synergie entre les avis à l’issu

de l’évaluation exprimée par diplômes, par disciplines et par université. Les avis

nécessitants la satisfaction des conditions sont alors envoyés aux universités en vue de

compléter les projets et répondre aux dites conditions dans les plus brefs délais, pour

les faires ensuite évaluer de manière itérative par les pairs, une deuxième ou une

troisième fois…. Jusqu’à la satisfaction des conditions.

La commission des sciences juridiques économiques et de gestion propose à la

CNACES les résultats des évaluations et la situation des projets de filières qui sont en

cours d’évaluation. A cet effet, le secrétariat de la CNACES prépare les documents,

les statistiques, soulève les questions pertinentes relatives à la spécificité de chaque

session, et les difficultés rencontrées en termes d’organisation des activités des

commissions.

La décision ministérielle de l’accréditation des filières est formulée à cette réunion

(filière accréditée, filière non accréditée). A cet effet, au niveau du service des

formations des cycles Master et Doctorat, sont envoyées et notifiées aux universités les

lettres d’accréditation, les fiches correspondantes pour chaque filière.

L’application MS Excel (en projet VBA) de la gestion du processus d’accréditation

permet une organisation efficace et efficiente en termes de temps et d’énergie ; en

effet, plusieurs champs sont indispensables pour le bon déroulement de l’opération.

Les principaux champs « clé » sont représentés par : université, établissement,

domaine, discipline, diplôme, intitulé du la filière, nom du coordonnateur du projet de

la filière, son grade, sa spécialité, et les visas correspondantes des instances

administratives avec laquelle la filière est attachée.

Page 13: Projet de développement pour un poste de responsabilité

12

Ce processus est géré, en temps continu, de manière adéquate par l’application, tout

en tenant compte des différents avis et délais. Les sorties (statistiques générales, par

sous-commission, par diplôme, par université, par type d’établissement, par avis,…)

serrent à l’élaboration des notes et rapports de synthèse en fin de session. Le tableau

au-dessous donne un aperçu quant à l’interface de cette application.

Page 14: Projet de développement pour un poste de responsabilité

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b. Suivi des actions pédagogiques

Le discours prononcé le 20 août par le roi Mohammed VI à l'occasion du 60éme

anniversaire de la révolution du roi et du peuple, a établi un diagnostic sans

concession des maux qui affligent le système d'enseignement et de formation

marocain, et a délivré ainsi une véritable feuille de route pour la mise à niveau d'un

secteur vital pour le Maroc et sa jeunesse. Il a clairement imputé les multiples

problèmes qui handicapent la mise en œuvre d'un enseignement efficace à des

programmes et cursus inadéquats et inadaptés aux exigences du marché du travail.

Il a également mis l’accent sur les changements intempestifs de la langue

d’enseignement dans les matières scientifiques, qui passe de l’arabe dans le primaire

et le secondaire à des langues étrangères dans l’enseignement supérieur. En outre, il

a mis l’accent sur la non consolidation des acquis du Plan d'urgence pour

l’enseignement. Selon le discours, pour garantir l’égalité des chances – garantie par

la constitution – il n’y a nulle autre alternative que celle de la réhabilitation de

l’enseignement public. Cette dernière passe par une "révolution linguistique" en

permettant aux Marocains d’apprendre les langues avec lesquelles ils travailleront

demain dans une économie mondialisée.

Les activités du service, depuis la réforme du système LMD et en termes d’ingénierie

pédagogique, ont porté sur toutes les mesures qui ont accompagné cette réforme ; il

s’agit des CNPN pour les générations 2003, 2008, et 2013, de l’accompagnement de

la réforme (Plan d’urgence), de l’autoévaluation et l’enseignement des Langues.

i. Plan d’urgence

Dans ce contexte, j’ai eu l’opportunité de contribuer au pilotage du programme

comme coordonnateur adjoint du comité central du suivi-évaluation associé au plan

d’urgence pour le projet 13 relatif à l’amélioration de l’offre de l’enseignement

supérieur, avec ces deux volés : le projet PU13.5 correspondant à la redéfinition de la

vocation des filières à accès ouvert, et le projet PU13.7 relatif à la mise en place des

mesures pour lutter contre le redoublement et le décrochage universitaire. Les actions

entreprises dans ce volet tournent autour de :

Alimentation des canevas des indicateurs concernés par le projet et

ces axes à savoir PU 13.5 et 13.7

Analyse et l’expertise des données communiquées par les universités.

Etablissement des rapports d’étapes pour niveau de l’état

d’avancement

Etablissement des rapports annuels sur le bilan des réalisations.

Page 15: Projet de développement pour un poste de responsabilité

14

ii. Réorganisation pédagogique encore en chantier, réforme des licences des

études fondamentales et les formations de Master (2014)

Dans le cadre du système LMD la licence fondamentale constitue la pierre angulaire

de toute formation facultaire. La possibilité et l’action de modifier leur cursus dénote

la volonté de l’intégration de la culture de la qualité dans la dite formation.

L’intégration du management de la qualité dans l’enseignement supérieur se traduit

par le passage de la logique de reddition à la logique d’amélioration.

En tenant compte de différents avis et propositions formulés d’une part par le réseau

des facultés des sciences juridiques économiques et sociales, et d’autre part par les

différents départements relevant des facultés de Droit réunis au siège du Ministère

pour débattre des filières fondamentales types le 26 et 27 Mars 2014, la mouture des

maquettes des filières des « Sciences Juridiques, Economiques et de Gestion »,

notamment le tronc commun (Semestre 1 au Semestre 4), a été retouchée.

Dans l’ensemble, la mouture élaborée dans le cadre du réseau des FSJESG est

considérée comme un travail très satisfaisant, mais que des réaménagements et un

redéploiement de la répartition par semestre des modules existants est souhaitable et

requise.

L’objectif poursuivi est de dispenser une formation aux étudiants des deux années de

la licence qui puissent leur permettre :

D’alléger le nombre de matières ou éléments de module en vertu du célèbre

principe de Montaigne selon lequel « mieux vaut une tête bien faite qu’une

tête bien pleine » ;

De rendre compatible l’allégement avec la qualité du diplôme délivré,

compte tenu de la concurrence du secteur privé et des Universités étrangères ;

De rendre cohérente et harmonieuse l’articulation verticale (par exemple

module M1 à travers les 4 semestres pour le cas du tronc commun Economie &

Gestion) et horizontale (différents modules d’un même semestre) ;

De veiller à la progressivité dans la transmission du savoir et, donc, de la

hiérarchisation verticale des modules ;

De dispenser des matières pouvant servir à l’employabilité des étudiants

lorsqu’ils rejoindront le marché du travail en cas notamment de décrochage

après les quatre semestres d’études.

Eu égard à ces considérations et motivations, l’architecture de la maquette du tronc

commun qui s’étale sur les quatre semestres réaménagée et avalisée est la suivante :

Page 16: Projet de développement pour un poste de responsabilité

15

Tronc commun National des Filières fondamentales

«ECONOMIE ET GESTION»

Semestres M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7

S1

Introductio

n à

l’Economie

(50h)

Microécono

mie (I) (50h)

Comptabilité

générale (I)

(50h)

Managem

ent I (50h)

Statistique

descriptive

(45h)

Analyse

mathémati

que

(45)

Langues et

Terminologi

e

Economiqu

e I (45)

S2 Macroécon

omie (50h)

Microécono

mie

(II) (50h)

Comptabilité

générale (II)

(50h)

Managem

ent II (50h)

Probabilités

(45h)

Algèbre

(30h)

Mathémati

ques

Financières

(20h)

Langues et

Terminologie

Economique II

(45)

S3

Economie

monétaire

et

financière

(I) (50)

Problèmes

économique

s

et sociaux*

(50)

Comptabilité

analytique

(50h)

Marketing

de Base

(45h)

Echantillonn

age et

estimation

(50h)

Introductio

n à l’étude

de Droit

(45h)

S4

Economie

monétaire et

financière (II)

(50)

Finances

Publiques

(50h)

Analyse

Financière

(45h)

Comptabili

té des

sociétés

(45)

Informatique

de Gestion

(45h)

Droit

commercial

et des

sociétés (45h)

Tronc commun National des Filières fondamentales

«Droit public et privé» Semestr

es M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7

S1

Introducti

on aux

sciences

juridiques

(50h)

Introduction

au Droit

Musulman

(50h)

Introductio

n à la

science

politique

(50h)

Introductio

n aux

Relations

Internation

ales (50h)

Méthodes des

sciences

juridiques et

Sociales

(45h)

Introductio

n aux

sciences

économiqu

es et à la

gestion

(45h)

Langues et

Terminolog

ie juridique

I

(45)

S2

Théorie

générale

des

obligation

s (50h)

Droit

commercial

(50h)

Théorie

générale

du droit

constitution

nel (50h)

Droit pénal

général

(50h)

Organisation

judiciaire

(50h)

Institutions

internation

ales (45h)

Langues et

Terminolog

ie juridique

II

(45)

S3

Responsa

bilité civile

(50h)

Droit social

(50h)

Grands

systèmes

constitution

nels

(50h)

Droit

administrati

f et contrats

administrati

fs (50h)

Contrats

nommés

(50h)

Droit de la

famille

(45h)

S4

Droit des

Sociétés

(50h)

Droit

international

privé (50h)

Droits

humains

(50h)

Droit pénal

spécial

(50h)

Droit Fiscal

(45)

Instruments

de

paiement

et de crédit

(45h)

Page 17: Projet de développement pour un poste de responsabilité

16

iii. Modules Transversaux

Actuellement, la question de l’enseignement de Langues est au cœur de la réflexion

de décideurs du système de l’enseignement supérieur. En effet, cette réflexion n’est

pas nouvelle car elle a commencé depuis la réforme du système LMD, et a été

mentionnée à multiples reprises par l’ensemble des universités soit au niveau des

rapports d’autoévaluation (session 2010), soit au niveau des rapports d’étape et

annuel relatifs au plan d’urgence.

D’une manière générale l’enseignement de modules transversaux a été introduit dans

les cursus de manière progressive :

En septembre 2003 : introduction de l’enseignement des modules Langues et

Communications avec le démarrage de la réforme par la mise en place du

système LMD.

En septembre 2006 : démarrage de l’enseignement du module Informatique.

En septembre 2010 : introduction dans les cursus de l’enseignement du module

Méthodes de Travail Universitaire et du module Entreprenariat dans le cadre du

Programme d’Urgence 2009-2012.

Or, la Conférence des Présidents des Universités (CPU), dans sa réunion du 27 février

2012 a décidé la création d’une commission appelée «Commission des Modules

Transversaux » CMT dans l’objectif de faire le point sur l’enseignement de ces modules,

d’identifier les dysfonctionnements et de proposer à la CPU des recommandations

pour améliorer ses performances.

Le travail de la commission a coïncidé avec la mise en œuvre d’une réforme du

système d’enseignement au niveau licence par l’adoption d’un nouveau Cahier des

Normes Pédagogique National (CNPN).

L’occasion était donc toute trouvée pour la Commission pour participer à la réflexion

autour de la place de l’enseignement des matières transversales dans le nouveau

CNPN et de proposer ses conclusions pour y être intégrées.

Une partie importante des discussions a été réservée à la langue d’enseignement,

tant cette question est à la base des taux élevés de déperdition et d’échec dans les

filières à accès ouvert. Cette réflexion a continué à occuper le champ universitaire

national bien après la tenue de la journée pédagogique nationale qui a eu lieu le 8

mars 2013 à Rabat et a vu la participation de nombreux acteurs qui ont donné leur

avis chacun dans le domaine qu’il représente. Un consensus s’est dégagé pour

renforcer la langue d’enseignement en première année de licence par l’introduction

de deux modules obligatoires en S1 et S2 et de façon générale, pour mobiliser tous les

moyens et notamment technologiques pour renforcer la maîtrise de la langue chez

les nouveaux inscrits. Les experts en langue, qui ont pris une part importante aux

travaux de la Commission, ont élaboré les contenus des modules en présentiel en

s’appuyant sur les manuels CAP université.

Page 18: Projet de développement pour un poste de responsabilité

17

Pour les autres matières transversales, la Commission recommande d’utiliser la

formation à distance comme méthode pédagogique novatrice dans la dispense de

ces matières. Les nombreuses expériences réussies identifiées au niveau national par

l’enquête lancée par la Commission laissent penser que cette méthode est la

méthode idoine pour améliorer l’apprentissage de ces matières. Le résultat est

cependant tributaire des efforts de mobilisation, de mutualisation et de formation des

formateurs qui seront consentis. La Commission a proposé une feuille de route pour

préparer les universités à cette échéance. Elle a attiré l’attention sur l’effet entrainant

de cette initiative dans la perspective d’engager l’université marocaine dans la

dynamique du e-Learning qui permet la formation tout au long de la vie.

Les propositions de cette commission se basent essentiellement sur les expériences des

universités qui ont déjà déclenché ce processus comme l’université Ibn Toufail et

l’université Hassan II Mohammedia. En effet, la revisite globale des mécanismes

d’enseignement de Langues concerne l’amélioration et l’enrichissement du test de

positionnement en fonction de différents niveaux. Cela nécessite de mettre à

disposition l’équipement nécessaire en fonction du flux des inscriptions, Proposer un

pré -test de quelques minutes au moment de la préinscription en ligne afin de préparer

les étudiants, Positionner les étudiants dans des cours en présentiel et à distance. Cet

enseignement hybride propose un enseignement en présentiel (Cap Université) en

s’appuyant sur le français de spécialité : les thèmes, les supports, les tâches et les

activités proposés sont en relation avec le champ disciplinaire des apprenants.

L’élaboration des différents manuels respecte une démarche bien précise :

Dégager les compétences communicatives à privilégier

Définir les thèmes ayant un rapport avec la discipline

Chercher les supports ayant un rapport avec la thématique

Identifier la situation de communication

Définir la tâche

Elaborer les activités permettant d’aider à la réalisation de la tâche.

Ces manuels (pour chaque champs disciplinaire) sont accompagnés d’un guide

pédagogique en format numérique et en format papier qui décrit les objectifs

généraux et les orientations des dites manuels.

Pour les cours en ligne, les activités numériques renforcent celles des manuels, et ce à

travers l’exploitation des supports en rapport avec les filières et en s’appuyant sur les

glossaires et la terminologie élaborés par les enseignants de spécialité.

Cette réflexion se canal vers une certification en aval, un certificat national reconnu

par les partenaires socioprofessionnels et crédible à l’échelle internationale, à court

terme il est prévu de faire une convention avec les instituts Français au Maroc.

Page 19: Projet de développement pour un poste de responsabilité

18

II. Analyse quantitative des activités du service

La mise en œuvre de la réforme LMD a augmenté considérablement le nombre de

projets (descriptifs) de filières des formations universitaires. En effet, les flux des

demandes d’accréditation reçus par le service central ont été doublé pour chaque

diplôme (LMD) : licence des études fondamentales, Licence professionnelle, Master,

Master spécialisé et enfin la formation doctorale, de la session 2013-2014 par rapport

à la session 2008-2009. Par ailleurs, l’évolution de l’offre en termes des formations de

bac plus 5 est la plus importante. Les graphiques suivants présentent les différentes

mutations en termes de l’offre de formation pour les diplômes LMD de tous les champs

disciplinaires. Cela donne une idée sur l’augmentation en termes de stock des

demandes d’accréditation dans le temps reçues par la division de l’enseignement

supérieur universitaire public (LMD).

1421

2142

0

500

1000

1500

2000

2500

2008-2009 2012-2013

Total des filières

284

295

270

280

290

300

2008-2009 2012-2013

Licence des Etudes

Fondamentales

219

457

0

100

200

300

400

500

2008-2009 2012-2013

Licence professionnelle

335

401

300

320

340

360

380

400

420

2008-2009 2012-2013

Master

145

323

0

50

100

150

200

250

300

350

2008-2009 2012-2013

Master Spécialisé

158

221

0

50

100

150

200

250

2008-2009 2012-2013

Formation Doctorale

Page 20: Projet de développement pour un poste de responsabilité

19

En ce qui concerne les demandes de filières gérées par le service des formations des

cycles Master et Doctorat, l’évolution des filières LMD a été considérablement très

importante à partir de la session 2009-2010. Cette évolution a touché avec une

moindre mesure les formations de licence des études fondamentales. Tandis que pour

les autres diplômes, la variation a été très importante pour le diplôme du Master

Spécialisé qui a démarré avec 19 filières à l’année universitaire 2006-2007, et a atteint

110 filières en 2013-2014.

Le tableau qui suit résume cette évolution très significative en termes de nombres des

filières que le service des formations des cycles Master et Doctorat a pris en charge

depuis la réforme du système LMD.

Evolution des filières dans le domaine des SJESG : LMD

Diplôme 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13 13/14

% des filières dans le SJES&G par rapport au total des filières LMD accès ouvert

LEF 63 63 64 64 67 72 51 52 54 55 55 19%

LP 12 43 70 82 128 144 159 168 168 37%

M 72 91 102 117 112 128 141 141 35%

MS 19 33 43 66 72 98 110 110 34%

Doctorat* 39 40 42 43 43 43 19%

Total 63 63 76 198 261 338 402 422 482 517 517 30%

* Regroupement des formations doctorales, dans le cadre des CEDoc

30% représente le pourcentage des filières du domaine des SJES&G qui ont été

accrédité pour chaque session par rapport au total des filières LMD à accès ouvert.

Il est à signaler qu’on peut valider ce pourcentage pour estimer la représentativité

totale de projets de filières soumis à l’accréditation pour chaque session (demandes),

puisque le ratio des filières défavorables et celles parvenues après les délais requis sont

presque les mêmes pour tous les champs disciplinaires.

Répartition par sous-commissions et par diplôme (13/14)

LEF LP Master MS Doctorat Total

Droit Privé 30

13 47 11 23

124

Droit Public 20 52 14 86

Economie 25

13 22 23 20

103

Gestion 122 20 62 204

Total 55 168 141 110 43 517

La répartition par sous-commissions montre que la sous-commission de Gestion

concerne le nombre le plus important de demandes (204), le droit privé avec (124)

demandes, l’économie (103) et finalement le droit public avec 86 demandes.

Page 21: Projet de développement pour un poste de responsabilité

20

III. Gestion et pilotage des demandes d’accréditation session 2014

Le pilotage de la gestion des demandes d’accréditation session 2014, n’a pas changé

en comparaison avec les autres sessions antérieures. En effet, à la date du 15 Mai

2014, les projets de filières LMD parvenus en ce qui concerne le domaine des sciences

juridiques économiques et sociales sont au nombre de 134 projets de filières. La

répartition par diplôme indique que le cycle Master est le plus représentatif en termes

du nombre de demandes parvenues. En effet, le diplôme de Master représente une

part de 35% de la totalité des demandes parvenues. Tandis que les Licences

professionnelles parvenues représentent 34% des demandes, les demandes pour les

filières professionnalisantes (LP et MS) sont majoritaires (54%) par rapport aux filières

fondamentales (LEF, M, Doctorat) (46%).

La répartition par disciplines montre que les filières de Gestion sont majoritaires avec

un taux de 45%, les filières de droit (DPU et DPR) représentent seulement 37% de

l’ensemble des demandes parvenues contre 63% des filières d’économie et Gestion.

Le tableau suivant illustre en détail la répartition des demandes parvenues au service

des formations des cycles Master et Doctorat par comité (discipline) et par types de

diplômes LMD.

Répartition des demandes par champs disciplinaire et type de diplôme

Comité (discipline) Nombre de demandes

LEF LP M MS Doctorat Total

Droit Public 7 1 18 2 - 28

Droit Privé 3 15 4 22

Economie 6 5 5 7 1 24

Gestion 36 9 15 60

Total 13 45 47 28 1 134

La répartition par université des demandes montre que 10/16 universités qui ont à

cette date formulé leurs demandes. Seulement il convient de dire que ces 10

universités n’ont pas encore exprimé la totalité de leurs offres en termes de projets de

filière. Le nombre de demandes exprimé par l’université Abdelmalek Assaâdi a atteint

à la même date 52 projets de filière, et a atteint respectivement 24, 15 et 12 pour

l’université Sidi Mohammed ben Abdillah, l’université Ibn Zohr et l’université Cadi Ayad.

Or, 11 demandes d’accréditation (9LP et 2 MS) sont exprimées par deux

établissements ne relevant pas des universités (ISIT Tanger, et ESITH Casablanca).

Page 22: Projet de développement pour un poste de responsabilité

21

Répartition par université et par type de diplôme

Université Nombre de demandes

LEF LP M MS Doctorat Total

UM5A 0

USMBA 3 5 12 4 24

UH2C 0

UAE 6 15 20 11 52

UCA 1 1 8 2 12

UMP 0

UH2M 0

UIT 2 2

UM5S 3 2 2 7

UMI 7 2 9

UCD 1 1

UIZ 2 5 5 3 15

UHP 1 1

USMS 0

UQF 0

ENPU 9 2 11

Total 13 45 47 28 1 134

La répartition des nombres de demandes par type d’établissement montre que les

facultés des sciences juridiques économiques et sociales viennent en première

position 53%, le reste est partagé entre les facultés polydisciplinaires, les EST (8%) et

ENCG (4%), quant aux établissements ne relevant pas des universités, ils partagent 8%.

Le tableau au-dessous souligne en détail cette répartition selon les types de diplôme

par type d’établissement.

Type d'établissement Nombre de demandes

LEF LP M MS Doctorat Total

FSJES 5 10 38 18 71

Faculté Poly-disciplinaire 8 15 8 4 35

EST 11 11

ENCG 1 4 1 6

autres (préciser) 9 2 11

Total 13 45 47 28 1 134

Page 23: Projet de développement pour un poste de responsabilité

22

Analyse diagnostique

L’analyse diagnostique porte sur les performances réalisées et les contraintes

rencontrées dans les différents domaines d’activités du service des formations des

cycles Master et Doctorat. Elle a permis de déterminer les forces et les faiblesses du

service en rapport avec des indicateurs jugés pertinents.

I. Les forces des activités du service

a. L’interdisciplinarité :

Le service des formations des cycles Master et Doctorat est interdisciplinaire c'est-à-

dire à vocation spéciale. Ses tâches et ses activités couvrent un large spectre de

grands champs disciplinaires du domaine des sciences juridiques économiques et

sociales pris en charge par les établissements indiqués ci-dessous :

Les facultés de droit

Les facultés polydisciplinaires

Les établissements à accès régulé offrant un diplôme de LMD

Les établissements de formation des cadres offrant un diplôme de LMD

b. Elaboration un nouveau cadre juridique de formation

La dynamique institutionnelle toujours en chantier montre une volonté des pouvoir

publics pour une rénovation des contenus de formation et amélioration des

compétences transversales des étudiants (langues, TIC, méthodologie…). En effet, le

service participe activement quant à ce chantier de dynamisation et coordonne

avec les différents acteurs (universités, établissements, départements, réseaux des

facultés de droit,..) pour l’élaboration du nouveau cadre de formation, et

l’appropriation de la culture de l’évaluation et assurance qualité.

c. Véritable Métier (évaluation-accréditation) d’ingénierie pédagogique :

Dans le cadre de la mise en place de la démarche qualité demandée par la CNACES,

plusieurs documents ont été élaborés au niveau de la division. Le service des

formations des cycles Master et Doctorat a contribué efficacement à l’élaboration en

versions arabe et française de :

….

Cahier des normes pédagogique LEF nouvelle génération : Descriptifs,

formulaire individuel de l’expert, rapport final, guide de l’évaluateur, ….

Autoévaluation des filières de formation : Formulaire du rapport

d’autoévaluation, formulaire individuel des experts, rapport final, ..

Animation des réunions

Page 24: Projet de développement pour un poste de responsabilité

23

d. Elaboration d’une application pour une gestion locale

La montée des demandes d’accréditation rend difficile la gestion efficace du

processus évaluation-accréditation des projets parvenus et pris en charge par le

service. Pour cela, on utilise une application sous MS Excel (en programmation VBA),

pour une gestion centralisée des demandes LMD (SJES&G). L’accès à cette

application est strictement contrôlé, une seule personne ayant accès au niveau du

service (moi-même). On gère tous les flux, capitalise l’historique, répartir les indemnités

des experts, etc.

Cette gestion automatisée permis au service de transformer les données brutes de

demandes d’accréditation exprimée en termes de descriptifs, en informations utiles à

la prise de décision. Ces précieux renseignements facilitent, à terme, l’identification

des filières tout au long du processus d’accréditation.

II. Les faiblesses du service

a. Archaïsme de certains outils de gouvernance et de gestion

Certains instruments de gouvernance et de gestion du service des formations des

cycles Master et Doctorat sont archaïques. En effet :

Les bureaux administratifs attachés au service sont sous équipés ;

Le système d’information de gestion, ne faire pas l’objet d’une approche

d’ensemble ;

Il manque au niveau de la direction une fonction de contrôle de gestion (il

n’existe pas un service d’audit interne).

L’absence de tableau de bord périodique qui permet de suivre la marche des

activités est due à cet archaïsme des outils de gouvernance et de gestion.

b. Non adéquation entre les demandes d’accréditation et le nombre de

ressources humaines

Le tableau suivant montre l’évolution des ressources humaines au sein du service de

la formation aux cycles de Master et de doctorat.

Evolution dans le temps des ressources humaines opérantes au sein du service

Session 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11 11/12 12/13 13/14

Cadre 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3

Demandes 63 63 76 198 261 338 402 422 482 517 517

Nous pouvant calculer le ratio du nombre des filières traité par cadre, nous arriverons

à la seule conclusion qui postule que c’est un service et, dans une conception plus

large, une division qui partage la grande partie des demandes d’accréditation reçues

au niveau la direction de l’enseignement supérieur et le développement

pédagogique.

Page 25: Projet de développement pour un poste de responsabilité

24

Analyse perspective

Dans cette partie, sont examinés les facteurs susceptibles d’affecter négativement ou

positivement le développement des activités du service. Il s’agit des menaces

(contraintes) et opportunités, tant au plan local, au niveau de la division, de la

direction, et au niveau du Ministère.

I. Les menaces

L’absentéisme chez le corps administratif est une réalité. Ce phénomène a pris de

l’ampleur ces dernières années avec l’implantation du nouvel organigramme. Une

attention doit être portée sur ce phénomène qui est aussi considéré parmi les causes

de la faible efficacité interne de la direction.

Au service cette contrainte n’est pas soulevée à cause de la seule représentativité

(un seul cadre) au sein du service.

L’évaluation se déroule dans des conditions difficiles, surtout il faut soulever le volet

matériel. En effet, le fait qu’il n’existe pas de contractualisation avec les évaluateurs

mais à défaut le bon déroulement des sessions à venir.

Le non-respect des délais fixés par le service central des dépôts des demandes

d’accréditation nuit à la bonne pratique des procédures d’évaluation-accréditation.

II. Les opportunités

Les facteurs qui peuvent affecter positivement le développement du service des

formations des cycles Master et Doctorat, sont d’origine externe ou interne.

Gouvernance et pilotage : nouveaux principes de gestion.

L’adoption du nouvel organigramme donne au service l’opportunité de se

moderniser.

La qualité du personnel opérant dans le domaine de l’accréditation-

évaluation.

Les possibilités offertes par la maitrise du processus d’évaluation accréditation

une fois d’agence d’évaluation et d’accréditation sera mise en place.

Produire des rapports de synthèses et des notes périodiques.

Produire un manuel de procédures qui servira au bon fonctionnement des

activités de l’agence d’évaluation et d’accréditation.

Page 26: Projet de développement pour un poste de responsabilité

25

Options Stratégiques et Mise en œuvre du plan

I. Les options stratégiques

A partir des analyses diagnostique et prospective faites et prenant en compte, d’une

part, la vision, les missions et les valeurs du service et, d’autre part, les orientations du

plan d’action du ministère en matière d’enseignement supérieur universitaire public à

accès ouvert, trois (3) axes stratégiques ou objectifs généraux suivants ont été retenus

:

A court terme

A moyen terme

A long terme

Etablir ces axes stratégiques et par conséquent atteindre les objectifs escomptés, il

faut faire preuve de réactivité qui renforce la capacité d’adaptation. Ce principe est

en adéquation avec celui de la participation et de la concertation afin de réduire les

divergences et développer la vision partagée globale de notre ministère. Cela

nécessite une coordination avec les différents acteurs qui partagent les mêmes

prérogatives. En effet, la communication partagée transversalement et

horizontalement permettra de coordonner ces axes stratégiques avec cohérence et

rigueur dans l’organisation. Joignant à cela une mobilisation de l’équipe de travail et

leur implication dans chaque activité, va canaliser cette organisation vers la

concrétisation du plan d’action. Tous ces outils de travail améliorent

considérablement la qualité et une meilleure gouvernance de ce service.

II. Les actions à entreprendre

Trois actions stratégiques « objectifs généraux » ont été retenues pour la mise en œuvre

le plan d’action du service 2014-2016. Ces actions se déclinent en projets spécifiques.

Pour atteindre ces objectifs, 11 mesures à mettre en œuvre ont été retenues et

présentées ci-dessous.

Actions à court terme

Objectifs :

Ne pas changer les pratiques de gouvernance et de gestion

Améliorer l’efficacité interne, la qualité et la pertinence de la diffusion de

l’information (Statistiques, Notes, Synthèses, ….).

Adopter le système d’information (l’application MS Excel en VBA) de la gestion

des demandes d’accréditation suivant les spécificités de la session.

Page 27: Projet de développement pour un poste de responsabilité

26

Améliorer la communication interne et externe pour mieux mobiliser la

communauté universitaire pour intervenir dans l’opération d’évaluation-

accréditation des filières de formation.

Mesure :

Mettre en place des mécanismes pour assurer un perfectionnement des

pratiques de la gestion des filières.

Réhabiliter les locaux en archivant les stocks des descriptifs des filières de

formation.

Développer l’informatique de gestion au niveau des cadres du service.

Résultats attendus

Des mécanismes performants sont mis en place.

Les conditions de travail sont améliorées.

Le perfectionnement de la base de données mis en place par le service.

Tous les personnels du service utilisent l’application.

Partage de la vision, des missions et les attributions de la direction et par

conséquent du ministère.

Indicateurs

Durée moyenne des procédures de gestion des filières.

Durée des prestations administratives et processus de prise de décision.

Rapport annuel sur les activités de la direction.

Journées d’évaluation organisées par la direction auxquelles ont participé les

pairs de la communauté universitaire.

Actions à Moyen terme

Objectifs :

Optimiser l’accès aux ressources documentaires (sessions précédentes)

Mettre en place un dispositif interne d’assurance qualité.

Innover et étendre les réflexions quant à la base de données

Prévenir les flux croissants pour les séances à venir et proposer à cet effet une

feuille de route.

Mesures

Réguler les flux des demandes d’accréditation par des mesures sollicitant les

universités à faire parvenir leurs demandes dans les délais prescrits.

Appliquer rigoureusement les normes du système LMD avant de passer à

l’évaluation par des pairs.

Développer l’évaluation à distance, notamment pour élargir la cadre spatiale

des évaluateurs.

Page 28: Projet de développement pour un poste de responsabilité

27

Renouveler les équipements des bureaux.

Instituer un cadre de dialogue avec les partenaires de la direction.

Résultats attendus

80% des demandes de projets de filières sont évaluées en une journée

d’évaluation.

20% des demandes de projets de filières sont évaluées à distance.

Des spécialistes en assurance qualité sont formés

L’accès à l’information par les responsables de la direction est facilité à

l’usage d’une application plus développée.

Le pourcentage du personnel intégré au cœur du processus a augmenté.

La cadre favorable du dialogue inter-service est institué.

Indicateurs

Mécanismes d’évaluation des filières de projets de formation

Nombre de projets formations évalués.

Nombre de documents produit par le service (récapitulatif des statistiques des

demandes, répartition par comités, …)

Nombre de documents prêts à téléchargés.

Actions à Long terme

Objectif :

Accroitre les activités du service

Renforcer les relations avec les partenaires universitaires.

Contribuer au développement du ministère par le transfert et la valorisation

des résultats des activités du service.

Mesures

Acquérir des équipements de bureautique moderne

Renforcer les capacités du service en matière d’accompagnement des

personnels motivés et créateurs.

Soutenir l’édition du rapport annuel de la direction de l’enseignement supérieur

et du développement pédagogique pour permettre la diffusion des résultats

de ces activités.

Résultats attendus

Le service est juste-équipé en matériel de bureautique.

Le fonctionnement des activités pédagogiques et d’évaluation est optimisé.

Des études scientifiques à la lumière de la masse de données relevées à partir

des descriptifs des filières de formation.

Page 29: Projet de développement pour un poste de responsabilité

28

Indicateurs :

Efficacité et efficience en termes de la gestion des demandes d’accréditation

Efficacité et efficience en termes de la gestion des activités pédagogiques.

Conditions de succès du plan

III. Les conditions du succès du plan

La mise en œuvre du plan exige la prise en compte d’un certain nombre de conditions

de succès du service, des partenaires de la division, de la direction et du ministère.

Au niveau du service et de la division, la mise en œuvre du plan reste fortement liée à

la mobilisation de tout le personnel. Au regard des objectifs à atteindre, l’engagement

de chacun des collègues est une nécessité.

Au niveau de la direction et du ministère, le défi à relever pour l’exécution du plan est

de gagner la confiance de ces derniers. Cela dépend aussi des partenaires

universitaires pour se mobiliser à développer le secteur de l’enseignement supérieur.

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