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RASSEMBLEMENT POUR LA FRANCE ARGUMENTAIRE GENERAL ** (Juin 2011) « Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.» Charles de Gaulle Préambule : Depuis une quarantaine d’années, la France s’est engagée dans un déclin qui, s’il se prolonge, conduira à la faire disparaître en tant qu’acteur significatif de la marche du monde. Ainsi aura sombré une nation qui a marqué durant près de deux millénaires l’histoire européenne en matière de culture, de savoir, de géostratégie et d’inspiration politique. Les causes de cette catastrophe annoncée sont bien connues : le séisme culturel et social de mai 1968, l’abandon des repères éthiques qui a suivi, les fautes stratégiques majeures dans le domaine économique et social, l’érosion de la souveraineté nationale progressivement diluée dans une construction européenne utopique et enfin, le délitement de son identité culturelle sous l’afflux massif et incontrôlé de populations allogènes. Toutes causes que l’on peut attribuer, non à tel ou tel bord politique, mais à l’insuffisance de gouvernants aux idées floues et à la main molle, partisans d’un laisser-aller confortable par la tranquillité qu’il leur valait. En remontant plus avant dans le passé, le déclin français s’annonce avec l’exaltation philosophique de la Révolution, développée par les penseurs et écrivains sociaux du XIX e siècle et mise en œuvre à plusieurs occasions, comme la Commune de Paris et l’ouvriérisme romantique du Front Populaire mais surtout à la Libération, par le tribut social exorbitant qu’il a fallu payer au Parti Communiste pour les faits de résistance auxquels l’ont conduit la rupture par le Reich du pacte germano-soviétique. Le catéchisme social mis en place à cette époque hantée par la Guerre froide aurait pu disparaître avec le bloc de l’Est. Il s’est pourtant perpétué en France, sous des dehors humanistes qui n’ont rien éliminé d’une affection profonde pour un collectivisme négateur des valeurs humaines individuelles, pratiqué avec des intensités variables selon l’affichage de gauche ou de droite des 1

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RASSEMBLEMENT POUR LA FRANCE ARGUMENTAIRE GENERAL ** (Juin 2011) « Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.» Charles de Gaulle Préambule : Depuis une quarantaine d’années, la France s’est engagée dans un déclin qui, s’il se prolonge, conduira à la faire disparaître en tant qu’acteur significatif de la marche du monde. Ainsi aura sombré une nation qui a marqué durant près de deux millénaires l’histoire européenne en m

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RASSEMBLEMENT POUR LA FRANCEARGUMENTAIRE GENERAL

**(Juin 2011)

« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.» Charles de Gaulle

Préambule :

Depuis une quarantaine d’années, la France s’est engagée dans un déclin qui, s’il se prolonge, conduira à la faire disparaître en tant qu’acteur significatif de la marche du monde. Ainsi aura sombré une nation qui a marqué durant près de deux millénaires l’histoire européenne en matière de culture, de savoir, de géostratégie et d’inspiration politique.

Les causes de cette catastrophe annoncée sont bien connues : le séisme culturel et social de mai 1968, l’abandon des repères éthiques qui a suivi, les fautes stratégiques majeures dans le domaine économique et social, l’érosion de la souveraineté nationale progressivement diluée dans une construction européenne utopique et enfin, le délitement de son identité culturelle sous l’afflux massif et incontrôlé de populations allogènes. Toutes causes que l’on peut attribuer, non à tel ou tel bord politique, mais à l’insuffisance de gouvernants aux idées floues et à la main molle, partisans d’un laisser-aller confortable par la tranquillité qu’il leur valait.

En remontant plus avant dans le passé, le déclin français s’annonce avec l’exaltation philosophique de la Révolution, développée par les penseurs et écrivains sociaux du XIXe siècle et mise en œuvre à plusieurs occasions, comme la Commune de Paris et l’ouvriérisme romantique du Front Populaire mais surtout à la Libération, par le tribut social exorbitant qu’il a fallu payer au Parti Communiste pour les faits de résistance auxquels l’ont conduit la rupture par le Reich du pacte germano-soviétique.

Le catéchisme social mis en place à cette époque hantée par la Guerre froide aurait pu disparaître avec le bloc de l’Est. Il s’est pourtant perpétué en France, sous des dehors humanistes qui n’ont rien éliminé d’une affection profonde pour un collectivisme négateur des valeurs humaines individuelles, pratiqué avec des intensités variables selon l’affichage de gauche ou de droite des majorités politiques, notamment par un regard marxiste porté sur le capital, le travail et l’entreprise. Devant l’échec économique et social des « démocraties populaires », l’inanité d’une telle attitude aurait dû être constatée depuis longtemps, mais la France l’a conservée, intimidée par le regard sourcilleux de gardiens sociaux et syndicaux d’un ordre « soviétique ».

Les fautes économiques du libéral-socialisme « à la française » ont donc fait fuir capitaux, entreprises et force de travail, seuls producteurs de richesse, cependant que des politiques sociales démagogiques ont entretenu - par l’emprunt - un appareil administratif pléthorique et ont encouragé à l’inertie une notable partie de la population, en raison notamment de méthodes éducatives délétères, ennemies de l’effort personnel et du mérite individuel. Ces errements

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ont pu être palliés jusqu’à présent par l’emprunt, mais le déficit de la France est désormais tel que la survie économique du pays doit être lucidement mise en question..

Comme un malheur n’arrive jamais seul, des Européistes mus par un fort courant transatlantique ont mis en œuvre dès le traité de Maastricht, un fédéralisme censé apporter au continent la concorde et le progrès mais en fait destiné à en détruire les composants historiques au profit d’une utopique « nation » européenne, politiquement inerte, fondée sur les axiomes d’une monnaie unique et d’une langue commune, le globich. Dans les années 60, les débuts en furent prometteurs, par des accords d’alliance sur le charbon, l’acier, l’énergie nucléaire négociés entre quelques pays européens. Mais les fédéralistes ne pouvaient se contenter de ces succès techniques et économiques. En bons fossoyeurs de l’Histoire, il leur fallait confisquer aux nations partenaires leur souveraineté, les privant ainsi de la maîtrise de leurs destinées désormais confiées à un aréopage administratif cosmopolite, docile féal du mentor nord-américain.

Tout ceci s’est fait en bafouant l’avis des citoyens français (confer le traité de Lisbonne) qui constatent depuis des décennies les errements dans la conduite de leur pays sans pouvoir intervenir car privés de voix utiles par l’ostracisation des opinions non-conformes à la vulgate libérale-socialiste et par l’alternance au pouvoir d’une caste politique professionnelle, de formation et de classe sociale uniformes, qui jette un regard distant sur tout ce qui vient d’en bas - forcément « populiste » - alors que la réalité du pays accumule des signes économiques et sociaux des plus préoccupants.

Par l’analyse précédente, on comprend ce qui a conduit la France dans son critique état présent : à l’intérieur, la persistance d’un romantisme ouvriériste, la prééminence des masses sur l’individu, la méfiance envers l’esprit d’entreprise ; à l’extérieur, la vassalisation dans l’orbite états-unienne par une Europe fédérale « dé-nationalisée » et par l’OTAN, docile agent de la pax americana.

Le constat affligeant de l’état de la France ne doit pas conduire au découragement, tant la longue histoire de notre pays a montré un redressements inespéré dans des circonstances tout aussi graves, qu’il s’agisse des occupations étrangères - de la Guerre de Cent Ans à la débâcle de 1940 -, ou de la ruine financière, endémique sous l’Ancien Régime ou la Quatrième République. A chaque fois, une personnalité hors du commun, comme Jeanne d’Arc ou de Gaulle, a su rendre confiance à chacun et l’espoir à tous.

Mais de tels personnages ne se décrètent et l’Histoire en est avare. Le Peuple français doit donc trouver en lui-même la capacité à se ressaisir, d’abord en réduisant la faiblesse première qu’est sa division : instinctive depuis César ou sciemment entretenue depuis l’ère mitterrandienne envers la droite nationaliste. Réduire cette dichotomie, cultivée dans la grande famille politique et inculquée aux Français par des médias complices, a donné la maîtrise du terrain – récemment encore avec les régionales - aux idéologues de tout poil , du rose au noir en passant par le rouge et par le vert : pour le grand dam des finances publiques, de l’éthique générale et de l’homogénéité culturelle de la nation.

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Plus que jamais, le Rassemblement pour la France doit mériter son nom en s’attachant à ressouder une droite majoritaire dans le pays mais détruite électoralement par les mauvais génies d’une basse politique. Cette force populaire pourrait alors être une voix nouvelle – celle de la majorité silencieuse - couvrant celle de la diarchie UMP-PS dont les solutions libéro-sociales sont hélas connues pour avoir été déclinées à tous les modes durant les quatre dernières décennies et qui condamnent la France à l’effacement, voire à sa disparition dans la nébuleuse européenne. Faute de quoi, l’échéance présidentielle de 2012, quelle qu’en soit l’issue, n’apporterait aucune des solutions radicales dont notre pays a besoin pour son renouveau.

Ainsi, notre parti gaulliste va s’inspirer des remèdes que le Général appliqua au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale pour réconcilier les deux grands courants d’opinion qui avaient divisé les Français durant les années noires. Nous écouterons donc sans a priori les formations politiques représentatives du pays vrai, celui qui ne fait pas l’affiche quotidienne des médias, qui ne vit pas dans de douillets statuts protégés ou dans le confort intellectuel du « boboïsme » ambiant et qui n’a jusqu’à présent trouvé d’écoute qu’à la droite de la droite (voire à la gauche de la gauche !).

Notre ambition commune devra être alors de reprendre ensemble à de mauvais bergers la conduite du pays, en la confiant à des élus renouvelés, animés de la volonté sincère de ressusciter la grande France qu’ils savent capable d’être !

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LIGNES D’ACTION DU RPF

- Restaurer la souveraineté nationale au sein d’une Europe repensée dans ses fondements,

- Rendre au citoyen français un réel droit de regard sur son devenir par le moyen du référendum et d’une représentation proportionnelle dans toutes les instances électives.

- Restaurer les équilibres sociaux et économiques en réhabilitant un capital à visage humain auprès de la valeur travail,

- Restaurer la cohésion nationale en combattant le sécessionnisme culturel, religieux et ethnique,

- Restaurer les équilibres économiques par une juste contribution de chacun à l’impôt,

- Restaurer un système éducatif attentif à l’effort et au mérite individuels,- Restaurer la défense nationale dans l’esprit des menaces modernes et de la

participation commune, aussi libre que possible de l’emprise états-unienne.

CONSTITUTION :

1 - Régénérer la Constitution .

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En raison des modifications successives qu’elle a subies, la Constitution de la Ve

République a perdu la belle architecture qu’elle avait en 1958, notamment sous les atteintes à la souveraineté nationale exigées par la construction de l’Union Européenne. Afin de revenir, autant que faire se peut à l’intelligence initiale du texte, il n’y aurait lieu dans une première étape que d’y soustraire la Communauté (qui ne fut qu’un vœu pieux) et d’y ajouter l’élection du président de la République au suffrage universel pour un septennat renouvelable une fois. On pourrait aussi en soustraire les articles portant sur l’environnement et le principe de précaution, hors sujet dans une Loi fondamentale et qui de plus, sont des freins puissants au progrès.

Les révisions les plus drastiques porteraient sur les ajouts européens, nécessitant de ce fait une refonte des accords fondamentaux (Maastricht, etc.) qui ont entraîné la France dans la dérive fédéraliste chère à l’UDF mais nuisible à ses intérêts nationaux, notamment dans les domaines régaliens. Ces aspects ont été longuement analysés, notamment dans l’optique gaullienne et on s’y réfèrera. Il faut noter que les abandons consentis par la France dans sa loi fondamentale n’ont pas pour autant servi à élever l’Europe, qui reste un nain politique et militaire et tout juste une « vache à lait » pour le plus grand bonheur d’innombrables « clients ». Son gouvernement polycéphale est par ailleurs le plus sûr gage d’impuissance en cas de conflagration qui menacerait son territoire

2 – Recourir au référendum :

La Constitution révisée mettra l’accent sur un recours accru au référendum d’initiative populaire, afin que les aspirations du Peuple français, instance suprême de la Nation, ne puissent être trahies par sa représentation parlementaire. Toute loi contournant ou invalidant une décision référendaire sera ipso facto nulle et non avenue (ex. : traité de Lisbonne).

3 - Représentation des citoyens :

Afin d’assurer une juste représentation des citoyens dans toutes les élections, on réintroduira le scrutin proportionnel intégral à un tour aux élections législatives, européennes, régionales, cantonales et municipales.

4 – Retrouver une pleine souveraineté :

D’une manière générale, toutes les révisions à apporter à la Constitution actuelle tendront à rétablir la France dans sa pleine souveraineté. On contestera en particulier toutes les dispositions entraînées par la sujétion au mondialisme purement économique dont le contrôle échappe aux mécanismes démocratiques impliquant les citoyens, mécanismes effacés par les lois internationales des marchés.

Sera supprimé le monopole de la Commission européenne de négocier des accords commerciaux, notamment auprès e l’Organisation mondiale du Commerce.

5 – Devoirs du citoyen :

Il sera rédigé une Déclaration des Devoirs du citoyen qui sera adjointe, de manière inséparable, à la Déclaration des Droits.

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6 – Subsidiarité :

Le principe de subsidiarité s’appliquera entre les différents échelons de l’administration du territoire. Il mérite d’être largement illustré dans la Constitution.

7 – Des budgets :

Le Parlement ne pourra voter un budget national en déficit. S’il vote un budget en excédent, ce dernier sera affecté au remboursement de la dette nationale. Lorsque celle-ci sera éteinte, l’excédent d’un budget sera affecté à une réserve uniquement destinée à l’investissement public, dont les lignes directrices seront proposées par un Commissariat au Plan. Le même mode de gestion s’appliquera aux collectivités territoriales pour leurs budgets propres.

RELATIONS INTRA-EUROPEENNES :

8 – De l’espace européen :

L’Europe née du Traité de Maastricht et de ses évolutions successives sera profondément repensée en conservant la notion d’un espace européen clairement défini : d’une part, par des frontières géographiques naturelles ou historiquement stabilisées, d’autre part, par l’héritage commun de la civilisation gréco-romaine et de la culture judéo-chrétienne.

Ces frontières seront matérialisées et contrôlées à l’extérieur et entre pays composants, en particulier pour ce qui touche à la sécurité, au commerce et à la circulation des personnes..

L’adhésion d’un nouvel état à l’espace européen devra faire l’unanimité par référendum des états déjà membres. Les états de l’actuelle Union européenne ne sont pas membres de droit de l’espace européen à constituer

9 – Association de nations européennes :

La France ne participera à aucune structure l’associant à d’autres états européens qui empièterait sur sa souveraineté.

En revanche, elle recherchera des associations techniques, industrielles ou financières facilitées par un ensemble de normes communes aux pays partenaires, élaborées par une Commission ad hoc localisée dans une ville à vocation internationale. Cette commission pourra être séparée en composantes spécialisées (financière, sociale, etc.). Ses avis devront être validés par les parlements nationaux constitués en Parlement européen, où les décisions se feront à la majorité simple des voix s’il s’agit de sujets techniques n’affectant pas la souveraineté. dans un esprit de concorde et d’unanimité entre pays de l’espace européen. Les sujets pouvant avoir une incidence sur la souveraineté nécessiteront l’unanimité.

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L’association veillera à l’homogénéité économique des états-membres, qui seront invités à monter des projets compatibles avec leurs ressources et leurs compétences.

On rétablira en premier rang une préférence nationale et en second rang, une préférence communautaire envers les membres de l’espace européen.

10 – Instances de coordination :

Cette commission définira les règles générales des échanges entre pays librement associés, sous les aspects financiers, sociaux et culturels. Sur ce dernier point, il ne pourra être retenu une langue qui avantagerait de manière indue tel (ou tels) partenaire de l’association. Il sera donc nécessaire à terme d’envisager une langue de travail commune, soit artificielle (espéranto, par exemple) ou éteinte (latin mis à jour, par exemple). Pour ce qui est de la France, la langue française inscrite comme langue nationale dans la Constitution, sera défendue et ses corruptions combattues.

11 – «   Nationalité   » européenne  :

L’association de pays au sein de l’espace européen ne confère aucune citoyenneté commune à leurs citoyens. En particulier, une « citoyenneté européenne » ne confèrera aucune exonération des obligations auxquelles un citoyen devrait se soumettre dans son pays d’appartenance. Ceci est particulièrement vrai pour une personne qui souhaiterait faire invalider par un jugement « européen » une décision de justice prononcée dans son propre pays.

12 – Protection des frontières :

Chacun des pays limitrophes de l’espace européen en défendra la frontière extérieure. L’entrée régulière d’une personne par une telle frontière ne donne aucun droit à entrer dans un autre pays de l’espace européen, ce droit d’entrée relevant de plein droit du pays d’accueil. A titre d’exemple, l’entrée en Italie d’immigrants africains – illégaux au demeurant – ne confèrera à ceux-ci aucun droit à entrer en France.

Les mêmes règles de contrôle s’exerceront envers les produits de toute nature. Les accords de Schengen seront modifiés, voire abolis, en ce sens.

NATIONALITE FRANCAISE

13 – De la nationalité :

Il s’agit de l’appartenance à une nation et du fait même, de la détention d’une parcelle du pouvoir suprême de son peuple. La France ne saurait donc la conférer à la légère, en particulier sur des critères de nature uniquement administrative ou d’opportunité, comme la naissance sur le sol français d’un enfant de parents étrangers. Ceci nécessite de remplacer le « droit du sol » par le « droit du sang », qui implique un minimum de légitimité historique dans l’acquisition de la nationalité française et en tout état de cause, de l’adhésion solennelle du candidat majeur, attestée à la fois par un serment public d’allégeance aux lois de la Nation, par la maîtrise suffisante du français et par le

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respect de la culture nationale dans ses us et coutumes (interdiction de la polygamie, égalité homme-femme, humanisation des pratiques rituelles, etc.). A l’évidence, ces dispositions visent à mettre un terme à « l’ethnisation » en marche dans notre pays au nom de la mondialisation, une doctrine porteuse de la notion « d’homme nouveau » de sinistre mémoire.

Ainsi les mineurs nés en France de parents étrangers ne pourront acquérir qu’à leur majorité les pleins pouvoirs civiques du citoyen français, à condition qu’ils n’aient eu aucune condamnation juridique.

Dans le cas d’adultes étrangers souhaitant acquérir la nationalité française, une période probatoire de cinq ans sera requise. En aucun cas, le mariage à un citoyen français ou la mise au monde d’un enfant sur le sol français ne pourront en dispenser le candidat. Durant cette période, le candidat bénéficiera des droits prévus par les accords diplomatiques entre la France et son pays d’origine. Les droits sociaux (retraite en particulier) acquis durant la période lui seront validés à sa naturalisation éventuelle.

La seule exception légitime s’appliquera aux militaires de nationalité étrangère ayant servi dans l’armée française, qui pourront être naturalisés sans ce délai probatoire « au nom du sang versé ».

14 – Bi-nationaux :

L’inscription dans une double nationalité nécessitera pour l’intéressé de renoncer formellement à sa nationalité étrangère. Si cela ne lui est pas permis par le pays étranger, l’intéressé perdra sa nationalité française. Cette disposition est destinée à supprimer les situations dans lesquelles l’intéressé serait impliqué dans un conflit opposant la France et son autre pays. Elle s’appliquera en priorité aux bi-nationaux de l’ancienne Union française et des départements d’Algérie.

IMMIGRATION :

L’Union européenne est l’objet d’une immigration importante, tant légale qu’illégale. Sa législation pour l’attribution de visas d’entrée, de titres de séjour ou d’asile politique est particulièrement riche et tolérante et permet ainsi un flux entrant annuel de 1,5 million de personnes, environ, qui vient augmenter la cinquantaine de millions d’immigrants déjà installés dans les pays de l’Union.

La France se distingue par une générosité remarquable, notamment en termes financiers puisque des allocations sociales diverses s’appliquent aux immigrants (même illégaux !). Si l’on y ajoute la bévue colossale du regroupement familial, l’immigration de travail initiale - bénie par le patronat pour sa rentabilité – s’est transformée en immigration de peuplement, source de problèmes de logement, d’éducation, de santé et de sécurité, notamment, ainsi qu’un préoccupant basculement culturel dû à une importante communauté musulmane non-intégrée. Les tenants de cette situation - à gauche évidemment puisque ces nouveaux prolétaires sont censés grossir ses rangs – ignorent le poids économique de ce nouveau fardeau (40 Md€/an ?), largement financé par l’emprunt n’est pas réinvestie en France. Ils ignorent aussi le coût social que nous vaudra dans dix ou quinze ans, une jeunesse certes nombreuse – la

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fameuse natalité française - mais souvent mal éduquée et enseignée, terreau d’une délinquance que constatent déjà bien des mégapoles urbaines.

Ce constat est qualifié de xénophobe par la caste politique en place et par les médias qui la flattent. Le RPF n’est pas xénophobe mais simplement lucide. A ce titre, il propose les mesures suivante :

15 – Immigration de peuplement :

Mettre un terme au regroupement familial, les travailleurs immigrés en situation légale étant venus en France de leur plein gré, donc conscients des contraintes dues à l’éloignement familial.

16 – Bilan de l’immigration :

Dresser un bilan sur dossiers des naturalisations administratives (par mariage, notamment) depuis l’instauration du regroupement familial. Tout délit avec inscription judiciaire, même jugé et purgé, commis sous ces conditions devrait entraîner le retrait de la nationalité française. La même mesure devrait frapper l’abandon de famille dans le cas d’un mariage insincère.

17 – Facilités de séjour, de naturalisation et de double nationalité : cf. supra.

18 – Aides publiques :

D’une manière générale et le plus possible, distribuer les aides publiques sous forme de bons sécurisés afin d’éviter les détournements de finalité.

19 - Titres d’aide sociale :

Le nombre de cartes Vitale en circulation, par exemple, étant supérieur au nombre plausible d’ayants droit, il sera créé des titres biométriques plus difficilement falsifiables. D’une manière générale, nonobstant l’avis défavorable de la Commission nationale Informatique et Libertés et des instances « Droits de l’Hommistes », tous les fichiers relatifs à l’impôt et à la solidarité sociale seront confrontés pour mettre un terme aux fraudes patentes.

20 – Référendum :

Faire adopter par référendum les mesures relatives à la politique d’immigration.

21 – Accès aux emplois publics :

Nul ne doit pouvoir accéder à un emploi public s’il n’a pas la nationalité française (Note : de nombreux postes pérennes d’enseignement supérieur et de recherche sont attribués à des ressortissants étrangers non-UE. Cette disposition aberrante peut mettre en péril la sécurité nationale pour des recherches « sensibles »).

22 – Encouragement à l’immigration :

Les fonctionnaires, élus et présidents d’associations seront tenus pour responsables sur leurs biens propres s’ils ont aidé des immigrés clandestins à

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détourner des aides publiques, financières ou en nature (CMU, écoles, crèche, logement ou aide sociale).

23 – Aide au retour :

La politique actuelle d’accueil immodéré d’immigrants et de leur insertion dans la société française est un mauvais coup porté au développement de leurs pays d’origine, ainsi privé de ses individus les plus hardis, qui ont de plus acquis en France une certaine compétence professionnelle. La contrepartie d’un freinage significatif du mouvement actuel serait une aide au retour constituée par un pécule (à hauteur des prestations sociales économisées), un billet de transport aller et la suppression définitive de tout visa autre que touristique pour un éventuel retour en France.

24 – Islamisation de la société :

L’impact culturel apporté par l’islam dans la culture française induit une grande inquiétude, même s’il n’est pas politiquement correct d’en parler (à preuve, les contorsions du langage officiel lors de l’enquête sur l’identité nationale). Dans l’absolu, l’introduction du fait religieux devrait être bénéfique pour la société actuelle réduite au degré zéro de la réflexion métaphysique par des médias voués à un consumérisme et un hédonisme de pacotille. Le problème avec l’islam est que ce n’est pas seulement une religion mais aussi un mode d’organisation de la société, rigoureusement incompatible avec la culture européenne dominante, à preuve, les luttes historiques de l’Europe contre l’expansion islamique. Car au-delà d’un contenu humaniste assez modeste – un peu de charité, à l’occasion – l’islam se propose de convertir l’humanité de gré ou de force et de lui imposer des lois censément divines. Partout où l’esprit critique n’a pas été aboli par la répétition ad nauseam de rituels stéréotypés, cette vision de l’humanité future est vivement rejetée. Ce fut le cas par les armes – Poitiers, Lépante, Vienne – mais l’Europe d’aujourd’hui est plus facile à conquérir, tant sa naïveté est confondante : elle sera conquise par les moyens de sa chère démocratie, lorsque les votes musulmans y deviendront majoritaires grâce à leur vigoureux programme nataliste.

Quelle échappatoire à ce destin de la culture européenne ? Pour nous, une solution intelligente serait de construire avec un « clergé » musulman éclairé un islam de France réduit à sa charpente éthique et spirituelle, donc débarbouillé d’un fatras de tabous et de superstitions (voile, aliments, abattage rituel). Le problème est que, pour les croyants, le tout est un message divin, donc intangible. Alors, tant que des signes d’intelligence ne viendront pas de cette direction, la France et l’Europe doivent résister à la mort culturelle qui les guette, cette mort qui a emporté l’Egypte ptolémaïque, le bouddhisme afghan et tant d’autres civilisations.

INSTITUTIONS :

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L’Etat centralisateur est un cliché dont la France a tenté de se libérer par diverses mesures de décentralisation. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire, tant subsistent des incohérences, des conflits d’intérêt ou des sources de gaspillage dans la multiplicité des interventions publiques.

25 – Organisation territoriale :

L’organisation fondamentale du territoire en trois grandes entités (région, département, commune) a une justification historique, quitte à en revoir les limites géographiques. Les cantons sont justifiés pour une composition cohérente des conseils généraux et n’ont pas à bénéficier de la capacité administrative.

Une complication s’est introduite dans ce schéma avec les communautés de communes et les « pays ». Le RPF considère qu’il s’agit d’entités fonctionnelles qui doivent s’appuyer sur le tissu administratif communal.

Le RPF est attaché à un schéma logique pour les institutions territoriales ou administratives françaises, basé sur le concept de subsidiarité : ne pas faire gérer par une instance hiérarchique supérieure ce qui peut l’être au niveau d’application. Une seule exception pour les besoins d’expertise, qui ne se trouvent pas forcément au niveau d’application. Ainsi, une commune gèrera en propre, si possible sur son budget, un projet local quitte à bénéficier du conseil des directions départementales correspondants. Si le projet excède la capacité financière de la commune, les subventions complémentaires lui seront apportées par le Conseil général, par l’Etat et par l’Union européenne si nécessaire, qui les auront obtenues et mises en forme à l’usage de la commune ainsi délivrée du montage d’un dossier administratif complexe. L’Etat, pour sa part, collectera l’impôt national (et européen, le cas échéant), redistribué à ses ministères et aux régions (pour les missions régaliennes).

26 – Redondance de structures :

Supprimer les « doublons » administratifs entre services de l’Etat et structures parallèles. (Exemple typique : les services de la Direction de l’Agriculture doublés par les Chambres d’Agriculture, etc.). Ces mesures permettraient de réduire le nombre des fonctionnaires, notamment dans les ministères non-régaliens. Les personnels ainsi libérés pourraient être repris par des entreprises de statut privé.

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PROTECTION SOCIALE

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La protection sociale est un des domaines les plus imprégnés de l’ambiance marxisante qui a présidé à sa mise en place en France au lendemain de la dernière guerre. En effet, le capital en est soigneusement exclu, comme porteur de tous les vices du progrès humain (Marx, Engels et alii, dixit). Cette vision a pu répondre aux besoins lorsque le travail abondait dans la population jeune née du retour à la paix.

Les difficultés sont apparues avec la réduction du potentiel « Travail » (voulue aussi, paradoxalement par la gauche au pouvoir…) ainsi que par le vieillissement de la population née dans l’après-guerre, cause croissante de retraites et de soins de santé. Pris dans ce « ciseau » inexorable, le modèle social a montré ses limites, malgré un recours croissant des finances publiques à l’emprunt et aux cotisations.

27 – Equilibrage par la capitalisation :

Considérant l’inanité d’une protection sociale uniquement fondée sur la valeur Travail, le RPF souhaite que des ressources nouvelles soient apportées par la valorisation d’un capital. Les critiques habituelles à cette thèse portent sur des exemples navrants de ruine dus à l’aléa boursier. La capitalisation revendiquée par le RPF est fondé sur des gages matériels, principalement immobiliers, en relation avec les besoins de la population actuelle : logement social, crèches, établissements de santé, maisons de retraite. Cet apport en capital se substituerait progressivement aux fonds de pension étrangers largement infiltrés dans l’économie nationale.

Une telle politique contribuera à diminuer la pression sur les salaires et fournira des emplois pour la construction et la gestion du parc générateur de capital.

28 – Examen des droits :

La faiblesse structurelle de la protection sociale française se double d’une débauche déraisonnable de prestations, dont les plus démagogiques visent à attirer la main d’œuvre étrangère à bon marché désirée par certain patronat.

Le RPF propose de supprimer les prestations les plus démagogiques (CMU, AME, etc.) et recommande le relèvement raisonnable des « tickets modérateurs », comme signe visible que le soin de soi ne dépend pas que de la société.

Un corollaire de cette disposition est un impôt universel, distinct de la TVA, proportionnel aux ressources : c’est le rôle de la CSG, dont le sigle abscons serait explicité en « contribution personnelle à la solidarité sociale », par exemple.

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GEOSTRATEGIE ET DIPLOMATIE

Le rétablissement de la France sur la scène internationale, accompli par le général de Gaulle au lendemain de la Seconde Guerre, est hélas du passé. Tous les aspects marquants en ont été progressivement effacés, depuis le thème ligne « France, puissance moyenne » du président Giscard d’Estaing, le discours du président Mitterrand au Bundestag en 1983 et le sommet de Versailles de

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1992. Le discours à l’ONU de M. de Villepin sur l’Irak ne peut masquer un alignement croissant sur la politique étrangère des Etats-Unis, confirmé récemment par le retour de la France dans le commandement de l’OTAN (ce qui l’entraîne en Afghanistan et en Libye par exemple et lui vaudra tôt ou tard, l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, en dépit de l’opposition massive du peuple français). Un autre rempart menacé est la libre disposition par la France de son arsenal nucléaire, un pivot fondamental de la géostratégie gaullienne.

Cette fascination pour le modèle américain, qui se traduit aussi par une imprégnation culturelle de la France et de l’Union européenne, nous prive d’atouts sur le continent européen comme les matières premières du continent russe ou la force industrielle et financière du géant chinois. En conséquence, le RPF propose les mesures suivantes :

29 – OTAN :

- Revenir à la situation voulue par le général de Gaulle quant à l’OTAN. Par ailleurs, œuvrer à l’effacement de ce bloc militaro-industriel qui n’aurait pas dû survivre à la disparition du Pacte de Varsovie, afin de préserver les relations de la France avec les pays du continent euro - asiatique (dont la Russie, partenaire naturel en géostratégie des matières premières).

- En particulier, résister à l’entraînement de la France dans des conflits qui ne servent que l’OTAN (i.e. les USA), tels que l’Afghanistan (demain l’Iran ?). En conséquence, agir fermement au sein de l’Europe auprès des pays trop complaisants envers l’atlantisme (par l’achat de matériels américains, l’installation de matériels militaires OTAN aux frontières de l’Europe des 27, etc.).

30 – Turquie :

- Retirer immédiatement la France des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Europe. Seule concession éventuelle : scission de l’actuelle Turquie pour créer au-delà du Bosphore (ancienne Thrace) la « République turque d’Europe », dont l’importance économique, démographique et culturelle ne menacerait pas l’identité historique de l’Europe. Parallèlement, faire d’Istanbul une capitale internationale, charnière entre l’Orient et l’Occident (Ankara restant bien sûr la capitale de la Turquie d’Asie). Encourager ainsi l’essor de l’Union économique sud-méditerranéenne qui doit être le champ privilégié de l’influence turque, au nom du long passé de l’Empire ottoman.

En particulier, la Turquie plutôt que l’Europe pourrait être un interlocuteur efficace dans la crise syrienne actuelle.

- Dissiper au niveau européen sans la contrepartie de son adhésion (donc financièrement ?) les conflits latents créés par la Turquie dans ses rivalités avec la Grèce et avec Chypre. En effet, si ces conflits devaient éclater, ils ne pourraient être réglés que par une intervention directe des Etats-Unis, qui renforceraient ainsi leur emprise sur le devenir de l’Union européenne et des pays méditerranéens, déjà flagrante avec le conflit israelo-palestinien.

31 - Russie :

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La France pourrait proposer ses bons offices pour pacifier les relations russo - baltes et régler pour la Russie son contentieux avec l’UE autour de Kaliningrad – Königsberg (Note : ici aussi peut-être, par une « République germano-russe de la Baltique », admise dans l’espace européen).

32 – Chine :- Entrer aux côtés de la Chine dans une relation triangulaire avec l’Afrique francophone, sans quoi ce pays nous déboutera, à terme, des importants marchés que nous y avons encore..

Une composante importante de la pensée unique française est le droit-de-l’hommisme : « La France est la patrie des Droits de l’Homme » (air connu) . Le problème est que l’Homme dont il s’agit est une belle image philosophique qui peut guider de loin des orientations stratégiques, mais ne peut en rien s’appliquer à l’homme réel, fait de qualités et surtout de défauts.

Ainsi, depuis les Lumières, la France est guidée par les virtualités du « droit de l’hommisme » Le RPF recommande d’introduire un regard objectif sur la nature réelle du citoyen et de conduire en conséquence, une politique pragmatique.

33 – Droit d’ingérence :

Le RPF considère d’un regard critique la notion « d’ingérence » (chère à M. Kouchner) et toutes celles qui dérivent de l’exploitation diplomatique des « Droits de l’Homme ». (Imaginons - un instant seulement – qu’une puissance étrangère décide d’intervenir en France pour corriger telle ou telle anomalie à ses yeux…). Plutôt que l’ingérence, le RPF préconise le concept gaullien du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

34 – Diplomatie pragmatique :

Toujours à propos de Droits de l’Homme, réserver cette belle notion philosophique à la spéculation intellectuelle et non à la gestion des affaires temporelles, sous peine de graves mécomptes, puisque ces affaires ne concernent que des hommes, tout simplement. Ce manque de pragmatisme est la cause profonde de bien des désordres sociaux en France où des textes pensés pour l’Homme (honnête, intègre, idéal) sont détournés par l’homme (parfois menteur, retors, filou)… Cette réalité avait échappé à l’idéaliste Convention qui, découvrant un usage abusif des Droits, avait dû produire une « Déclaration Universelle des Devoirs du Citoyen », tombée en désuétude mais dont le RPF demande le rétablissement parmi nos textes fondamentaux.

- Renforcer le dispositif diplomatique autour des missions économiques, commerciales et culturelles (promotion de la langue française, par exemple), selon l’exemple allemand.

- Fusionner les services culturels des ambassades avec les Alliances françaises pour une meilleure efficacité de la francophonie.

Ces missions requièrent des acteurs aux qualités spécifiques qui ne s’apprennent pas forcément à l’Ecole Nationale d’Administration (dont l’ambition devrait se limiter à former de bons préfets et directeurs des grands

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services de l’Etat, mais moins de personnages politiques…). Aussi, les chefs de mission diplomatique devraient-ils être sélectionnés par un concours spécifique orienté autant vers les connaissances techniques que vers des qualités humaines de chef d’entreprise.

35 – Rang international de la France :

Menacée dans son rang international, la France doit faire entendre sa voix en français dans le concert des nations, non seulement par sa place au Conseil de Sécurité des Nations-Unies mais aussi dans tous les autres organismes sectoriels internationaux où elle ne se privera pas de son droit de veto, à chaque fois que nécessaire à ses yeux. De plus, elle se retirera des instances juridiques internationales qui l’impliquent, souvent à son corps défendant, dans des querelles obsolètes que l’Histoire a jugées. Au contraire, elle se présentera comme arbitre de bonne volonté, porteur d’arguments de raison.

36 – Francophonie :

Le français, langue de culture et d’expression fine des notions abstraites, fut longtemps la langue préférée des lettrés et des diplomates. Toutefois, face à la poussée brutale de l’anglo-américain technico-commercial, elle régresse dans les cercles où se décide l’avenir du monde, y compris sur les propres territoires de la francophonie. Le mouvement est favorisé par un dispositif de guerre psychologique selon lequel le global english (ou globish) serait la langue des élites, un monde dont bien évidemment chacun veut être, surtout lorsque manque une capacité de jugement suffisante. Mais en fait, la manœuvre veut plus que flatter l’ego : elle vise à introduire avec la langue un mode de vie et de pensée destructeur de l’identité culturelle du peuple-cible. Et bien sûr, d’assurer l’emprise économique qui va avec.

Le RPF, très attaché à la défense du français, demande :

- D’instaurer des pénalités substantielles pour le recours injustifié à une langue étrangère (anglais notamment) dans la communication publique orale et visuelle.

- D’enjoindre l’Académie Française à être encore plus dynamique envers la Francophonie.

- De fusionner les services culturels des ambassades avec les Alliances françaises quand elles coexistent.

Ces mesures, loin d’être réactionnaires, visent à déjouer une manœuvre stratégique en cours, qui cherche à écarter les francophones des instances de décision internationales et à minimiser leur rôle dans la conduite des affaires du monde, non seulement diplomatiques mais aussi économiques et commerciales. Cette vision est partagée par de nombreux pays et régions francophones. Elle offre la possibilité de renforcer des liens internationaux avec des pays historiquement proches de la France.

JUSTICE

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La justice française est traitée en parent pauvre, à en juger par la lenteur des procédures due à une carence en personnel. Elle présente aussi un aspect préoccupant avec une politisation croissante de son regard sur la société, qui privilégie le sort du coupable devant celui de la victime, qui allège au plus court l’application des peines, bref qui rejette sur la société la responsabilité des délits dont le coupable ne serait que l’instrument irresponsable d’une fatalité inhérente au système.

Ce point de vue transparaît dans la positions de certains syndicats de la magistrature. On l’eut cru disparu avec un certain romantisme de gauche. Il persiste toutefois sous des aspects que combat énergiquement le RPF :

37 – Exécution des peines :

- Faire exécuter intégralement les peines décidées par le Peuple français. En particulier, demander aux magistrats particulièrement laxistes ou fautifs dans l’application de la Loi, de rendre compte de leurs décisions. La magistrature est certes indépendante, mais elle agit au nom du Peuple français, qu’elle ne doit pas trahir dans l’expression de sa volonté.

38 – Durée des instructions :

On définira une durée maximale de l’instruction, au-delà de laquelle le justiciable lésé sera en droit de demander une indemnisation provisionnelle à l’Etat.

39 – Corpus législatif :

La France a trop de lois virtuelles car sans décrets d’application. Le pouvoir législatif demandera l’expertise du pouvoir judiciaire en vue d’élaguer les codes et de rendre effectives les lois votées par le parlement.

40 – Atteintes à la liberté :

Par une aberration propre à la pensée unique, le corpus législatif s’est fortement enrichi en lois « phobiques » (xénophobie, homophobie, etc.) qui répriment la libre expression des citoyens et qui constituent un paradoxe dans un pays dont la devise invoque précisément la liberté. Le RPF veut :

- Supprimer les agences ayant vocation à contrôler les individus au nom du politiquement correct telles que la Halde. La surveillance liée à la loi Hadopi sera supprimée moyennant une taxe spécifique sur les matériels de diffusion culturelle. L’immatérialité croissante des produits culturels nécessitera une révision profonde du droit d’auteur et de sa protection.

- Abolir des lois liberticides telle la loi Gayssot, dissoudre des groupes de pression médiatiques, juridiques et associatifs opposés à la libre expression des opinions et de ce fait inconstitutionnels car non conformes à la devise nationale : « Liberté, égalité, fraternité »

- Supprimer les subventions publiques aux groupes ci-dessus, à défaut de leur dissolution.

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41 – Echelle des peines :

Le RPF contribuera à l’indispensable réforme de l’échelle des peines, applicables notamment aux délinquants mineurs. Il demande de modifier l’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants, en ramenant les âges de responsabilité pénale à 10, 13 et 15 ans selon les infractions.

- Punir au niveau maximal les crimes et délits visant des agents de service public (policiers, gendarmes, pompiers, ambulanciers, etc.) dans l’exercice de leurs fonctions.

42 – Délinquants étrangers :

Ils seront expulsés vers leurs pays d’origine pour y accomplir leur peine, avec interdiction définitive de revenir en France, la peine accomplie car trahir par ses forfaits la générosité de la France est impardonnable.

43 - Police :

- Rétablir la gendarmerie sous l’autorité du Ministère chargé de la Défense, en l’affectant aux missions de sécurité civile notamment en territoire rural. La police nationale sera affectée aux zones urbaines en priorité. Une instance placée sous l’autorité du Premier Ministre assurera la coordination au niveau national entre la gendarmerie, les polices nationale et municipale ainsi que les douanes, notamment pour les grands dossiers de lutte contre la drogue et de trafic d’êtres humains.

- Renforcer les moyens humains et matériels de la chaîne Police – Justice – Exécution des peines. En particulier, favoriser la police de terrain en dégageant les policiers de tâches administratives ou sans rapport direct avec le maintien de l’ordre et la protection des personnes.

- Accroître le nombre de place de prison, afin d’éviter la surpopulation et la mixité des détenus.

44 – Neutralité politique :

- Comme pour les militaires, interdire la syndicalisation de la magistrature (qui tend à la politiser).

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DEFENSE :

La suspension de service national marque une rupture importante dans la politique de défense de la France. Elle remplace en effet une armée de conscription par une armée professionnelle moins insérée dans la Nation. De plus, le brassage sociologique réalisé par la conscription n’est plus assuré et ne peut être remplacé par la journée de préparation à la défense, purement scolaire, qui n’est suivie qu’en raison des accès qu’elle permet (permis de conduire, etc.).

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45 – Réserve militaire :

Conscient de la rupture préoccupante dans notre dispositif de défense, le RPF propose que les jeunes gens et jeunes filles effectuent deux périodes annuelles de trois mois, au moment des vacances scolaires d’été des classes de Première et de Terminale, par exemple, consacrées au choix :

- à un service civique en métropole,- à un service civique en coopération,- à un service militaire dans une unité non-combattante.

A l’issue de ces deux périodes, les jeunes appelés recevront un grade qui vaudra dans les périodes de réserve, active ou civique, qu’ils devront effectuer à raison de quinze jours tous les deux ans entre 25 et 55 ans. Ces périodes valoriseront au mieux les compétences professionnelles des réservistes.

Cette disposition vise à constituer un corps d’appui dans d’éventuels conflits atteignant le territoire national.

46 – Moyens d’intelligence économique :

Certains des réservistes dont la formation le permet viendront renforcer les moyens de la France en intelligence économique, destinée à protéger les entreprises de l’espionnage et du pillage de savoir-faire.

47 – Une garde nationale ?

Le corps des réservistes pourrait incorporer une garde nationale formée de citoyens volontaires, non-armés en temps de paix, chargée de renforcer les missions de sécurité publique de la police et de la gendarmerie. Elle pourrait aussi absorber une partie des demandeurs d’emploi français, au même tarif de rétribution que les allocations de chômage mais avec un retour concret pour la société.

48 – Rapatrier l’armée de métier :

Son ralliement à l’OTAN prive la France d’une réelle capacité d’arbitrage international et stérilise de facto le caractère dissuasif de son armement nucléaire. Depuis lors, son armée devenue professionnelle est employée soit comme force supplétive dans des opérations extérieures (Afghanistan, Liban), soit comme protection de l’Outremer et des expatriés français (d’Afrique, essentiellement). Dans un cadre budgétaire désormais limité, il reste bien peu pour la défense opérationnelle du territoire, qui doit être la mission essentielle des armées.

La suspension du service national a diminué radicalement le nombre de militaires « de terrain » et fragilise grandement les capacités d’intervention en cas d’affrontements insurrectionnels en milieu urbain (les plus probables actuellement). La réforme de 1994 a bien prévu une réserve militaire, mais seule la partie « Réserve opérationnelle » est crédible. Son pendant, la « Réserve citoyenne » est un OMNI (Objet Militaire Non-Identifié) qu’il serait urgent de constituer, en s’inspirant de modèles étrangers (Suisse, par exemple). L’argument budgétaire étant souvent opposé à une telle initiative, on pourrait

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faire contribuer le réserviste-citoyen (non-armé par statut) à son équipement, seule partie coûteuse de sa mission consistant en du renseignement, de l’intelligence économique et technique, de la sensibilisation aux questions de défense et de protection civile, en particulier.

49 – Revoir l’outil de défense :

Avec une armée de métier aux effectifs restreints et une réserve militaire ou civile occasionnelle, la France apparaît mal préparée aux conflits de type nouveau (par exemple, guérilla) qui peuvent lui survenir.

Il y a donc lieu de pallier cette faiblesse humaine par un recours accru à des moyens technologique avancés (drones, armes non-létales, etc.) servis par une infrastructure informatique très développée.

Par ailleurs, la défense de nos territoires et expatriés outremer nécessite des moyens de projection navals et aériens coûteux par nature.

Tout ceci pose immédiatement la question des financements à prévoir. Or, le budget de défense est passé de 4 % du PIB en 1965 (incluant la conscription) à 2% en 2006. Le RPF demandera une remontée progressive de ce budget afin de maintenir à un niveau crédible les moyes nécessaires aux quatre missions de l’armée française :

- assurer la sécurité du territoire envers le terrorisme,- mener une guerre conventionnelle sur le territoire,- assurer la sécurité de nos ressortissants outremer et à l’étranger,- moderniser nos armements nucléaires.

SYSTEME EDUCATIF :

Les piètres résultats de notre système éducatif, grand pourvoyeur d’analphabètes et de manœuvres sans qualification, nécessite à l’évidence des rectifications drastiques de la ligne générale amorcée dès 1968 et alourdie par l’arrivée massive de jeunes écoliers issus de l’immigration.

LE RPF préconise une ferme reprise en main du creuset où s’élabore la France de demain, d’abord par une meilleure formation des maîtres, par des méthodes pédagogiques éprouvées et par l’imprégnation à haute dose de valeurs civiques perdues de vue depuis quelques décennies.

50 – Formation des maîtres et des chefs d’établissement :

Les méthodes para-pédagogiques jargonnantes pratiquées dans les IUFM seront abolies et remplacées par des méthodes éprouvées d’apprentissage des fondamentaux : lire, écrire, compter, raisonner. Les maîtres devront constituer des modèles pour leurs élèves, par leur tenue, leur vocabulaire et leur comportement.

Les chefs d’établissement seront choisis par les recteurs d’académie selon leur aptitude à la direction et non sur des critères administratifs ou syndicaux.

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Les IUFM (Instituts universitaires de Formation des Maîtres) seront supprimés et remplacés par des « écoles normales » dispensatrices d’un véritable apprentissage professionnel, essentiellement pratique (Note : pour être clair, les maîtres ne seront plus formés selon les méthodes pédagogiques de MM. J.J. Rousseau et disciples contemporains).

– Instaurer pour les professeurs d’enseignement secondaire un détachement de deux à quatre ans dans une activité non-enseignante du secteur public ou privé, afin de donner à leurs élèves une image vécue – et dédramatisée - du monde extérieur.

51 – Des programmes :

– Introduire un module de technologie dans le cursus secondaire, pour toutes les sections (y compris L et ES).

– Renforcer l’enseignement d’histoire de France, selon une trame chronologique.

– Recourir modérément à l’approche ludique de l’acquisition des connaissances : apprendre, comme toute chose dans la vie, nécessite un effort, auquel il faut s’habituer dès l’âge tendre.

52 – Des élèves et de leur environnement :

- Réprimer efficacement les violences verbales et physiques entre élèves, ainsi que les dégradations du mobilier, des salles de classe et des façades.

– Placer les drapeaux français et européen bien en vue dans la cour des établissements.

– A l’instar de nombreux pays, rétablir le port d’un uniforme simple et unisexe pour les élèves, afin de gommer les disparités sociales, les extorsions vestimentaires et les provocations de toute nature.

53 – Des parents :

- Limiter en milieu scolaire le champ d’intervention des parents d’élèves et de leurs associations : ils ont à leur disposition le milieu familial pour faire valoir leurs suggestions éducatives sans interférer avec celles, pédagogiques, de l’école

– La gratuité des cantines scolaires est une détestable idée démagogique. Etablir plutôt un ticket modérateur en fonction du véritable coefficient des familles et verser l’argent destiné aux boursiers dans le budget des cantines scolaires. Les élèves doivent comprendre très vite que rien n’est véritablement « gratuit » ici-bas.

54 - Le RPF a par ailleurs beaucoup approfondi les réformes techniques à apporter au système éducatif. Voici les principales :

– Ecole primaire : Réforme drastique avec la création du chèque éducation (y compris privé sous contrat) et suppression de la carte scolaire pour les parents

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(mais non pour la mairie qui devra impérativement s’assurer que les enfants de sa commune soient tous scolarisés à proximité – sauf volonté délibérée des parents ou problème spécifique) Cours selon le choix de l’établissement avec un minimum en Français et Calcul. Horaires au choix de l’établissement avec seule obligation de vacances de Noël, Pâques et Juillet/Août, le reste étant décidé en accord avec les parents d’élève (samedi matin travaillé ou non, mercredi matin travaillé ou non, petites vacances supplémentaires ou non) Cours de morale obligatoires. Drapeau national dans les classes. Suppression des IUFM er retour à la voie Ecole Normale (BAC+1) ou puériculture + formation spécifique pour les maternelles (bac pro + 1 an). Retour à l’apprentissage syllabique de la lecture et au calcul mental et dès le CE1, aux règles de grammaire et de conjugaison. Redoublement si nécessaire. Passage d’un test de connaissance avant l’entrée au collège. Si insuffisance en lecture et calcul, envoi dans un établissement spécialisé (2 ans max) puis selon le cas, retour au collège (6ème ou 5ème selon progrès) ou enseignement professionnel dès 12 ans. Possibilité d’apprentissage dès 14 ans. Les chefs d’établissement peuvent recruter directement les enseignants, ils ont aussi le droit de refuser un enseignant proposé par l’académie qui ne lui convient pas. Une part du salaire des enseignants se fera en fonction des résultats obtenus par rapport aux objectifs (ex en CM2 : % de tests réussis en fonction de la population de l’école et des résultats des écoles du quartier).

- Collège : retour aux fondamentaux. Suppression des fausses matières telles que : éducation civique politisée, écologie punitive, discours sur l’anti-discrimination devenant des appels à l’auto -repentance et à la haine du français. Dans la mesure du possible, préférer les cours fondamentaux le matin et les activités sportives et culturelles l’après-midi, mais cela reste du domaine des établissements. Orientation vers le collège professionnel dès 12 ans, et vers les bacs pro dès 14 ans, avec des passerelles du collège pro/général au bac pro/général vers études courtes ou longues. Chèque éducation comme dans le primaire (valable aussi pour le privé sous contrat). Obligation pour les professeurs de faire des stages de longue durée en entreprise au moins deux fois dans leur carrière.

- Lycée général : réservé aux bons. Bac revalorisé.

- Enseignement supérieur : Abolir la séparation entre BTS des lycées et DUT des universités, pour un régime unique de formation des techniciens supérieurs. Réfléchir à l’unification d’une filière technologique cohérente, depuis le niveau CAP jusqu’à des universités ad hoc (dont l’Université de Technologie de Compiègne reste le prototype unique) et les grandes écoles.

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RECHERCHE ET SA VALORISATION :

La réforme mise en place dans les universités et la création des pôles de compétitivité sont un premier pas vers une meilleure efficacité du dispositif national de recherche et d’enseignement supérieur. Pour le RPF, il reste néanmoins beaucoup à faire pour donner sa pleine mesure au remarquable potentiel français..

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L’emprise des syndicats de gauche y reste forte, mais surtout, la multiplicité des intervenants administratifs et techniques alourdit considérablement le lourd vaisseau de la recherche. Aussi, pour le RPF le problème n’est pas tant du financement que des pesanteurs et gaspillages administratifs qui l’obèrent.

L’orientation des universités vers la créativité valorisable est une bonne chose, encore faudra-t-il préciser sur ce terrain les relations avec les grandes écoles, dispositif typiquement français. Ensuite, la part des recherches en sciences « molles » (sociologie, psychologie, etc.) conserve une part budgétaire importante pour un objectif qui devrait se limiter à la simple recherche spéculative et non former des bataillons de révoltés qui s’acharneront à critiquer le système qui les fait vivre.

Ici aussi, le RPF a procédé à des analyse détaillées sur le dispositif de recherche national. En voici les principales conclusions :

55 – Rationaliser les structures :

– Unifier le dispositif de la recherche où prolifèrent trop d’organismes aux statuts divers (CNRS, INSERM, INRA, CHU, Universités, etc.) en créant un statut unique d’enseignant – chercheur où la part de l’enseignement, mieux répartie entre les personnels, serait d’une charge moins lourde pour chacun (en particulier pour les universitaires, où elle nuit considérablement à l’efficacité de leur recherche).

- Suppression du CNRS. Développer la recherche universitaire avec des partenariats public - privé sur le modèle américain. Pour les élèves issus de milieux sociaux défavorisés, proposer des bourses au mérite. Faciliter l’accès au crédit pour ceux qui suivent des études coûteuses ou n’ont pas de bourse car « trop riches ou pas assez pauvres ». Les étrangers sont priés de rentrer chez eux après leurs études [ CV - dans l’intérêt bien compris de leur pays d’origine]. Les résidences universitaires sont réservées aux français (sauf campus intégré à l’école).

- Université et Grandes Ecoles : permettre une concurrence plus juste entre ces deux systèmes, notamment pour les scientifiques. Ajuster le DEUG aux concours des grandes écoles afin de permettre aux étudiants de fac de les passer au même titre que ceux de prépa. Entrée à la fac sur dossier. Autonomie de la fac. Possibilité de création d’instituts privés de recherche (les donateurs pourront le déduire de leurs revenus).

56 – Diffusion des travaux :

– Créer les « publications sous embargo » qualifiées ainsi par un jury assermenté, pouvant être inscrites à la liste des travaux du chercheur et révélées in extenso lorsque les protections de propriété industrielle ont été prises (Note : Actuellement, faute d’un tel statut, un chercheur engagé dans des travaux à retombées industrielles ou économiques importantes ne peut publier, sous peine d’invalider les brevets correspondants, ce qui pénalise son avancement de carrière).

57 – Combattre l’invasion de l’anglo-américain :

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Il n’est pas admissible que les instances directrices de la recherche française préconisent les publications en anglo-américain. Si les résultats des travaux sont remarquables, le lecteur étranger doit se les faire traduire du français. L’anglomanie ambiante est une mode détestable si l’on se rappelle que Pasteur publiait en français, Einstein en allemand et que la savoir n’y perdait rien.

58 – Une administration inadaptée :

– Doter les responsables de recherche, dès le niveau maître (« de conférences » à l’Université, « de recherches » au CNRS, etc.) d’un personnel administratif d’assistance d’une qualification suffisante (Note : actuellement, ces assistants existent rarement et ne sont pas capables de prendre un texte en dictée et encore moins de le retranscrire en un courrier à l’orthographe et à la syntaxe correctes. Le responsable y supplée donc, au détriment du temps consacré à sa recherche). Les personnels correspondants seraient prélevés sur les administrations centrales, suréquipées.

– Simplifier les procédures préalables à la constitution et au financement des projets de recherche (Note : la lourdeur croissante des dossiers préalables impute de manière significative le temps disponible pour la recherche).

– Transposer le système allemand de recherche appliquée (instituts Fraunhofer) en parallèle sur les universités classiques.

Mettre en exergue l’importance de la recherche, c’est réaliser l’intégration nécessaire des sciences et des techniques à notre économie de telle sorte que l’on demeure maître de notre destin. Pour cela, il faut établir un partenariat public-privé afin de financer la recherche de manière profitable et ainsi freiner le départ de nos cerveaux vers d’autres horizons.

FAMILLE

La famille est la cellule de base de la société. Elle est le lieu privilégié de l’éducation des enfants et de la transmission des valeurs morales et civiques.

Elle est constituée dans sa forme première par un homme, une femme liés par un contrat d’association – le mariage- et leurs enfants, biologiques ou adoptés. Elle perdure au moins jusqu’à la maturité des enfants et se dissout à la mort des parents.

Toutefois, l’évolution sociologique amorcée dès les années 60 a introduit de nombreuses variantes dans ce schéma traditionnel. Le législateur et le politique doivent alors faire preuve d’imagination pour maintenir une cohérence générale dans le tissu social ainsi fragilisé. Ils y parviennent tant bien que mal pour les familles dérivées du schéma traditionnel. La situation est devenue nettement plus préoccupante dans les familles d’origine sub-saharienne récemment immigrées où le père, réduit au rôle fugace de géniteur, confie le soin de ses enfants à une mère présentée comme célibataire. Les résultats de cette situation sont nettement plus préoccupants, en ce sens qu’ils produisent des enfants sans référence paternelle, où les garçons prennent souvent et très tôt des trajectoires sociales déviantes.

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Le RPF est préoccupé par la situation actuelle de la famille en France, éclatée entre différents modèles.

59 – Favoriser une cellule stable

Afin de conduire les enfants au statut d’adulte responsable, des aides diverses à la cellule familiale, quelle qu’elle soit, sont nécessaire :- Créer un revenu parental pour l’adulte, père ou mère, à qui échoit le soin d’élever le ou les enfants,- Instaurer un prêt au logement à taux réduit,- Attribuer des allocations familiales dès le premier enfant.

Ces facilités ne peuvent être maintenues que si la famille ou le responsable familial honore l’engagement d’élever correctement son ou ses enfants. En particulier, la suspension des aides doit être prononcée en cas de manquement grave aux devoirs parentaux (absentéisme scolaire, comportement délictueux des enfants, etc.).

60 – Chasser la fraude :

L’attribution d’aides financières à la famille peut tenter quelques fraudeurs, auxquels le RPF propose d’appliquer la loi dans toute sa rigueur. Les cas identifiés de telles escroqueries sont la déclaration multiple des mêmes enfants, la polygamie dissimulée dans un groupe de mères « célibataire », le concubinage occulte, etc. Une vigilance très attentive devra s’exercer à l’encontre de tels abus de droit .

61 – Accueillir l’enfant-accident :

Avec la loi Veil sur l’avortement volontaire, la France s’est dotée d’un dispositif juridique et médical qui résout en première analyse, la grossesse non-désirée. Sans insister sur le débat non tranché du statut du fœtus, la société ne trouve pas son compte dans une telle opération, en perdant une petite part de sa survie. Dans ce problème éthique difficile, il paraît préférable d’aider par tous les moyens matériels et psychologiques d’assumer sa grossesse et de la mener à terme. Le RPF propose de renforcer l’aide psychologique auprès des centres médicaux pratiquant l’interruption volontaire de grossesse.

62 – Famille homosexuelle

Certaines associations homosexuelles revendiquent aujourd’hui le droit au mariage entre personnes de même sexe, devant conduire logiquement à l’accueil d’enfants biologiques, conçus ou portés par autrui ou encore adoptés.

De telles revendications ne nous paraissent pas pouvoir être agréées. Cette position n’est pas d’ordre éthique puisqu’il est tout à fait admissible que deux adultes mutuellement consentants pratiquent les relations de leur choix, pour autant qu’elles s’exercent sans prosélytisme et qu’elles n’entraînent pas dans leur exemple des mineurs par définition non responsables.

En l’état actuel de la législation, le pacte civil de solidarité (PACS) apparaît comme une concession sociale largement suffisante, qui d’ailleurs aurait sans

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doute pu être évitée par les moyens préexistants du droit notarial. Conséquence collatérale : beaucoup de couples hétérosexuels utilisent désormais cette formule beaucoup plus commode que le mariage pour se pratiquer quelque temps... Quel en est le bénéfice pour la société, que l'on charge "d'éponger" à coups d'aides diverses les conséquences souvent malheureuses d'engagements à la petite semaine ? A l'évidence, le corps social ne s'est pas renforcé de ce premier accès de faiblesse de nos élus ! Le PACS est donc passé dans les mœurs et son succès invite les "progressistes du genre humain" à pousser les pions un peu plus loin, d'abord pour voir, ensuite pour assurer leur coup quand les aberrations du comportement sexuel seront devenues normales aux yeux du plus grand nombre notamment en formant dès l'école à la banalisation des attitudes biologiquement et socialement atypiques, par l'introduction du "genre" dans les programmes scolaires, une disposition combattue par le RPF.. 63 – Défense de l’enfance :

L’enfant est le garant de la survie de notre société. Il doit donc être protégé envers les agressions physiques et psychologiques, exercées dans sa famille ou par des tiers.

Le RPF demande que soient appliquées les peines maximales prévues par la loi au cas de telles agressions.

RETRAITE

Le régime de retraite par répartition adopté en France souffre du même défaut que le reste de la protection sociale de n’être basé que sur la valeur Travail. Les raisons en sont identiques et il ne paraît plus possible d’équilibrer des budgets dont le déséquilibre ne pourra que s’aggraver en raison de l’allongement de la vie et d’une faible croissance économique.

64 – Budget des retraites

Il sera abondé d’une part de capitalisation gagée sur des biens immobiliers par exemple en lien direct avec les besoins de la retraite (maisons de retraite, établissements de santé, etc.)

ECONOMIE ET BUDGET :

La dette accumulée par la France mérite des économies radiacales, notamment dans le fonctionnement de l’Etat.

65 – Des suggestions d’économies :

- Réduire le gouvernement à 15 ministères et faire disparaître toute la pyramide associée aux ministères et secrétariats d’état inutiles tels que « la ville », « l’immigration », « culture », « budget ».

Diviser par deux l’effectif du Parlement.

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Arrêter le versement des retraites de parlementaires et de ministres avant l’âge légal et en cumul avec d’autres emplois.

Supprimer toutes les dernières commissions créées. Supprimer toutes les agences superfétatoires : sur les 9 agences

s’occupant de problèmes liés à la santé, deux seulement doivent subsister : l’IVE et APSSAPS qui à son pendant européen. En faire de même sur tous les sujets.

Supprimer toute aide publique aux étrangers à l’exception de celles résultant de cotisations (assurance maladie, s’ils ont cotisé ou sont ayants droit de fait, chômage, fonds de solidarité, s’ils ont cotisé à une retraite qui se révèle insuffisante). Supprimer AME et CMU.

Cesser de subventionner les associations autres que celles qui jouent un rôle de service public directement à la place de l’Etat (ou collectivités locales) telles que certains clubs sportifs ou culturels et les associations purement caritatives, mais avec contrôle.

Stopper toute aide à l’Afrique sous sa forme actuelle Contrôler plus efficacement les circuits d’aide financière internationale Arrêter de subventionner les syndicats et les partis politiques. Pour ces

derniers, déplafonner les dons et permettre aux entreprises et aux associations de les financer, mais sans défiscalisation.

Ne plus défiscaliser les économies d’énergie et cesser de subventionner l’éolien.

Mettre la SNCF en dépôt de bilan et chercher un repreneur (12 milliards par an d’économisées). Faire de même avec la SNCM.

- D’une manière générale, supprimer les privilèges accordés à la Libération aux syndicats des transports, des communications, de l’énergie, de la culture (syndicat du Livre), etc. (Note : Il faut savoir que ces secteurs stratégiques avaient été investis dans le dessein inavoué de paralyser immédiatement la France au cas où le bloc de l’Est serait venu « secourir » les travailleurs français, à l’occasion de grèves insurrectionnelles dures).

– Instaurer un impôt universel sur les revenus, en remplacement de CSG, etc. afin que chaque citoyen contribue à l’effort collectif dans la mesure de ses moyens. (Faute d’une telle mesure s’est instaurée chez certains l’idée que la société leur devait tout sans contrepartie. Exemple patent de cette démagogie : la gratuité intégrale des transports urbains (Note : la gratuité des repas scolaires est déjà largement acquise par subvention publique, y compris lorsque la nourriture est « confessionnelle »).

– Ponctionner plus largement le budget des comités d’entreprise qui perçoivent des subventions publiques (ERDF, SNCF, etc.) pour redistribuer vers des actions sociales sous contrôle d’Etat (par

– Revoir l’absentéisme de nos élus et conditionner leur salaire à leur présence dans les instances de leur attribution. Les exclure s’ils s’absentent sans justification. Dans une entreprise, si un employé s’absente sans en justifier le motif, il est licencié. Pratiquer la même méthode avec nos élus car l’exemple vient du haut et nos élus se doivent d’être exemplaires s’ils veulent être respectés par leurs administrés. – En finir avec le cumul des mandats. Seuls deux mandats par élu pourraient être exercés ce qui faciliterait le renouvellement de la classe politique tant

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souhaité par les Français, car elle est actuellement sclérosée par les cumulards. Revoir les indemnités de nos élus à la baisse, à l’exemple des élus des autres pays d’Europe qui ont renoncé à une partie de leurs indemnités.

– Arrêter le financement des partis politiques par l’Etat, qui n’a pas supprimé les financements occultes. Comme on peut l’observer sur les médias (affaire Woerth), les valises et enveloppes continuent de circuler sans vergogne. Il est donc impératif d’abroger la loi Balladur de 1993 sur le financement des partis à partir du seuil de 5 % des votants. Seuls doit subsister le financement des partis par les adhérents donateurs et sympathisants ainsi que la défiscalisation à hauteur de 66% comme pratiquée actuellement en relevant éventuellement son seuil.

66 - Economies immédiates :

Le budget du ministère du budget est le plus important avec 96 milliards d’euros suivi en 3ème position par le ministère de l’économie avec 58 milliards (à peine inférieur à l’éducation nationale : 60 milliards). Fusionner ces deux ministère et en diminuer les effectifs, après restructuration, serait un poste important d’économies, d’autant qu’une flat tax (imposition uniforme à 15 % par exemple) et la suppression des complications fiscales simplifie fortement le travail de recouvrement et de contrôle. Une économie de l’ordre de 80 milliards est tout à fait possible.

Ces quelques mesures devraient nous amener au-delà des 100 milliards. Avec les suivantes, on se remet dans le vert en trois ans.

67 - Réformes plus importantes de court terme :

- Supprimer toutes les aides sociales actuellement versées par les CAF et réexamen d’opportunité.

- Supprimer les CAF et l’URSSAF – actuellement seul le RSI est habilité aux prélèvements sociaux. Donc l’URSSAF ne prélève plus rien. Remplacer par une allocation unique proportionnelle au nombre de personnes (enfants ou personnes âgées) à charge, sous forme d’impôt négatif, et plafonner à 5 personnes à charge. Suggestion : 200 euros mensuels pour la première personne puis 150 euros par personne. La recette correspondante peut correspondre (provisoirement) 1 point de TVA. En corollaire et puisque cela supprime le quotient familial, remplacer l’IRPP par une flat tax à 15% (y compris sur les revenus du capital et les dividendes de sociétés qui ont été versés avant paiement de l’IS) avec franchise sur les 6000 premiers euros annuels. Mensualisation mais pas de prélèvement à la source. Tout le monde doit être conscient de ce que coûte l’Etat et être responsabilisé avant de réclamer des « droits à » soi-disant gratuits.

- Supprimer la distinction entre charges salariales et patronales. Mettre en concurrence les « partenaires sociaux » (retraite par répartition ; pour la santé et la retraite par capitalisation, voir plus loin).

- Supprimer le RSA pour les nouveaux éligibles et en échange mettre une franchise de charges sociales pour tout emploi – salarié ou non – rapportant moins de 500 euros par mois (2). Les anciens bénéficiaires de nationalité

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française exclusivement pourront le conserver sous réserve de se présenter tous les matins à leur agence Pôle Emploi ou (dans le cadre d’une mise en concurrence) dans l’agence qui les suit. Les bénéficiaires de nationalité étrangère se verront offrir un billet de retour chez eux pour eux et leur famille. RSA et franchise de charges n’ouvriront droit qu’à une prestation santé minimum : prise en charge de soins en cas d’accident ou de maladie grave financée par l’impôt sur le revenu. Pas de remboursement de médicaments, sauf ceux indispensables aux soins. Pas de retraite [ / CV – Au delà du montant des cotisations versées : il s’agirait ici d’une retraite par capitalisation).

- Dans le cadre du statut d’auto-entrepreneur, la personne aura le choix de payer ou non au premier euro afin de financer sa retraite et d’avoir des prestations maladies normales, ou de bénéficier de la franchise.

- Mise en concurrence des caisses d’assurance sociales avec des mutuelles dès le premier euro. Les remboursements financés par les assurances porteront sur toutes les prestations médicales courantes, les actes de petite chirurgie, les problèmes d’optique et dentaires, les remboursements de médicaments. Les soins très lourd : dépendance, cancer, fin de vie, opération cardio-vasculaire, seront partiellement financés sur le budget de l’impôt sur le revenu. Cela devrait permettre de faire baisser considérablement les charges sociales des salariés et tirer vers le bas le coût du travail tout en augmentant le pouvoir d’achat des salariés.

CC - Obligation pour la dernière mutuelle de suivre le salarié une fois qu’il sera à la retraite moyennant une prime qui ne pourra en aucun cas être supérieure à la dernière prime versée en tant que salarié.

- Suppression de l’ISF et du bouclier fiscal qui n’a plus de ses et suppression de toutes les niches fiscales puisque la flat tax est un taux unique. Cela permettra aux entreprises de retrouver de l’argent frais et les contribuables ne fuiront plus.

- Instauration d’une part croissante de capitalisation dans le financement des retraites. Les fonds de pension (pas forcément basés exclusivement sur la Bourse : supports à risque d’autant plus limité que le salaire est bas) ainsi constitués sont également une importante source de financement pour les entreprises. C’est une réforme de très long terme mais dont les effets peuvent se ressentir très vite. Les entreprises doivent pouvoir choisir leur partenaire.

- Cesser de déplacer l’épargne des Français vers des supports étatiques tels que le livret A ou LDD. Au contraire, laisser les banques proposer des livrets d’épargne pour les TPE-PME qui pourraient leur faire le même usage que les CEL pour les particuliers : de la trésorerie disponible faiblement rémunérée et des prêts à taux raisonnable (mais non subventionnés), sans hypothèque ou caution sur les biens du dirigeant, pour de petits investissements ou des avances de trésorerie. Les laisser également réserver les ressources générées par les livrets Codevi des particuliers pour financer les investissements de leurs entreprises clientes plutôt que de laisser l’Etat choisir les bénéficiaires.

- Abaisser l’IS à 15% au lieu de 33 %

- Supprimer la taxe de 1% sur le CA des entreprises au-delà de 750.000 euros.

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- Supprimer le financement du RSA par l’épargne des Français qui travaillent..

- Supprimer les régimes spéciaux de retraite qui n’ont pas été préfinancés. Ne plus embaucher sur cette base. Demander aux bénéficiaires actuels une cotisation progressive selon ancienneté. Prélever 10% sur la rente « spéciale » aux retraités des régimes spéciaux afin de participer au financement général des retraites.

- Permettre aux entreprises commerciales de payer la TVA sur encaissement et non sur facture

sous réserve que le travailleur soit européen ou étranger en situation régulière.

A ce stade, on devrait logiquement se retrouver avec un budget bénéficiaire dès 2012 et commencer à rembourser la dette, quelle que soit la croissance. Les mesures suivantes sont destinées à apporter de la croissance sans perdre de vue que nous dépendons de la conjoncture européenne (nos premiers clients) et mondiale. On pourra notamment affecter le point de TVA complémentaire mentionné au premier paragraphe au remboursement de la dette (environ 20 milliards par an).

- Supprimer le statut de fonction publique dans les services non régalien de l’Etat.

- Faire un audit de toute la fonction publique (d’Etat et territoriale) afin de supprimer les doublons. Les fonctionnaires en trop seront soit mis à la retraite d’office ou en préretraite au prorata de leurs années de cotisation, soit renvoyés chez eux avec deux ans de salaire et obligation de suivre une formation sauf s’ils trouvent un emploi dans les six mois. L’immobilier libéré sera vendu ou loué selon le cas et les ventes seront affectées au remboursement de la dette.

- Abroger la loi sur les 35 heures et laisser les entreprises gérer les horaires comme elles l’entendent avec une annualisation du temps de travail et une limitation journalière et hebdomadaire telle que celle qui est fixée par Bruxelles (12H/48H). En contrepartie, plus de subvention ni d’allègements de charge sur les 35 heures et suppression de la TGAP.

- Revoir le code du travail – assouplir le système des CDI afin de faciliter les licenciements et des CDD afin de pouvoir remplacer les postes vacants de type congé parental ou congé maladie de longue durée.

– En finir définitivement avec la loi sur les 35 heures. Un employé doit pouvoir avoir la liberté de travailler sans contrainte horaire et pouvoir gagner sa vie correctement, s’il le désire. Nous sommes le seul pays au monde à avoir une contrainte horaire aussi peu souple. Cette loi prévoyait le partage du temps de travail par l’embauche de demandeurs d’emploi. Elle n’a en aucun effet à ce jour. PS et UMP ont donc failli à leur tâche et aucun de ces deux partis qui gouvernent conjointement la France n’a eu le courage d’abroger cette loi inique. Elle s’est révélée inutile et à contrario a eu un effet pervers, celui de déstabiliser les petites entreprises qui n’avaient pas les moyens d’embaucher un employé

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de plus. Le problème de l’embauche est la trop grande taxation des entreprises qui ne peuvent pas, même si elles le désirent, embaucher du personnel car trop taxées par l’Etat. Une des solutions au chômage est simple, mais pourquoi faire simple si l’on peut faire compliquer?

- Réduire la fiscalité des entreprises d’une manière forte et constante et faire de nos chômeurs des actifs qui ne pèseront plus sur les finances publiques et qui deviendront les forces vives de notre pays en contribuant à son expansion et à son rayonnement. La dignité humaine s’acquiert par le travail.

EMPLOI :

68 – Favoriser le retour à l’emploi

- Privatiser Pôle emploi et laisser se créer des agences concurrentes privées.

- Raccourcir la durée d’indemnisation suivant une perte d’emploi (trois mois par exemple). Au delà de cette période, restreindre les possibilités de refuser un emploi disponible. Moduler peut-être l’indemnisation au prorata des cotisations sociales antérieurement versées (lutte contre le travail dissimulé).

– Reprendre la maîtrise des crédits d’Etat pour la formation professionnelle, qui sont actuellement mal gérés (et contribuent au financement occulte de syndicats).

– La syndicalisation dans les entreprises doit être augmentée par rapport aux taux actuels, peu représentatifs du monde du travail. Mais les revenus des syndicats ne doivent provenir que des cotisations (plus d’enveloppes UIMM). De plus, le rôle social des syndicats doit être recadré (Note : ils ont de plus en plus tendance à se prendre pour un exécutif-bis s’exprimant par la rue. Même remarque pour les médias qui manœuvrent l’opinion au moyen de l’information).

- Mettre en valeur l’artisanat français et les vieux métiers qui se perdent (ébénisterie, tapisserie, couture etc.) au profit des produits chinois de plus en plus présents et prégnants dans nos boutiques et nos marchés. Redonner les lettres de noblesses aux produits fabriqués en France.

LOGEMENT

69 – Favoriser l’accession à la propriété

La constitution d’un patrimoine, en lieu et place de sa location, doit être un but pour une majorité de Français.

- Mettre en place une politique d’accession à la propriété des familles françaises en revalorisant les PEL et CEL.

– Développer la location-vente, permettant aux familles françaises modestes qui occupent des logements dans le parc immobilier social d’accéder à la propriété. Il faut en effet penser à nos futurs retraités, jeunes et moins jeunes,

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qui n’auront probablement pas les moyens de payer un loyer à vie lorsqu’ils prendront leur retraite, celles-ci étant plus en plus menacées.

- Diversifier l’offre de logements selon les types d’occupants (jeunes ménages, célibataires, personnes âgées) si possible réunis sur un même site pour favoriser la coexistence des générations.

70 – Logement social

Ce doit être une forme temporaire d’habitat en fonction de l’évolution des revenus de l’occupant. Les critères d’attribution de logements sociaux, au moins à Paris et en Île-de-France privilégient les familles étrangères au point de modifier la démographie d’un quartier (et de faire baisser sa cote immobilière…). En conséquence :

- Affirmer la priorité aux Français dans l’attribution des logements sociaux, l’ancienneté dans la nationalité pouvant être un critère de sélection valable entre Français.

- Aider prioritairement les personnes en situation de détresse (l’absence de titres de séjour réguliers n’en étant pas une).

– Publier les critères d’attribution de logements sociaux, notamment les quotas par catégorie d’occupants. Listes d’attributaires publiques.

- Sanctionner le non-paiement des loyers dans le logement social par la suspension ou la retenue de prestations sociales annexes.

– Examiner soigneusement les aides à un parent isolé qui a parfois une vie maritale dissimulée. En conséquence, permettre le croisement des différents fichiers informatiques de l’aide sociale.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE :

71 – Développer les infrastructures :

- Lancer un programme de grands travaux, auquel participeront en priorité les bénéficiaires d’aides sociales au non-emploi (infrastructures ferroviaires et fluviales, digues, etc.).

– Afin d’améliorer la compétitivité des ports français, supprimer le monopole à l’embauche des dockers et autres privilèges concédés au Parti Communiste à la Libération.

- Des travaux d’aménagement pourraient être effectués au titre de l’intérêt général par des détenus non-dangereux purgeant des peines légères.

AGRICULTURE - PÊCHE :

La mutation profonde de l’agriculture vers un schéma productiviste nécessite de repenser le rôle des occupants du territoire rural. L’Union européenne a longtemps subventionné l’agriculture française pour lui permettre d’accéder aux

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grands marchés mondiaux des matières premières alimentaires. Il semble que cette époque touche à sa fin, aussi convient-il d’aider au moins à l’occupation du territoire par des activités de substitution, en dehors de grandes régions céréalières, viticoles ou d’élevage.

72 – Une agriculture à réinventer :

– Offrir de nouveaux débouchés aux productions agricoles primaires (agro - carburants non concurrentiels avec des usages alimentaires, lait à débouchés chimiques et pharmaceutiques, etc.).

– Créer un statut de « conservateur du patrimoine naturel » notamment pour les agriculteurs retraités (entretien des espaces, exploitation de réseaux d’éco - tourisme, etc.). Cette mesure a pour but de combattre la désertification rurale qui est la porte ouverte à l’insécurité dans de vaste régions du territoire (notamment en périphérie des centres urbains).

- Développer le potentiel touristique et d’accueil rural par des financement à taux bonifiés.

- Retrouver les anciennes méthodes d’agriculture en employant moins de pesticides et de produits phytosanitaires (dont le principal fournisseur mondial est l’entreprise Monsanto, entreprise bien connue pour son « honnêteté sanitaire »). En finir avec les directives contraignantes et schizophrènes de Bruxelles par exemple en revenant, pour les vignerons, aux bons vieux tonneaux en chênes qui nous donnaient un excellent vin mondialement reconnu au lieu de l’emploi de cuves en acier et d’autres inepties de ce genre, imposé par la Commission bruxelloise et qui font perdre toutes les caractéristiques particulières à note production viticole.

– Développer l’aquaculture en plaine, sur les cours d’eau et en zone côtière, en favorisant les productions à forte valeur ajoutée (saumon, esturgeon, etc.) selon des méthodes de type « biologique », c’est-à-dire a contrario des méthodes intensives actuellement pratiquées, où les poissons mangent de la farine de poisson…

– Inciter les DOM-TOM tropicaux à produire de l’éthanol - carburant ex-canne pour contribuer à l’économie locale des transports.

73 – Inciter à l’installation rurale :

– Rénover le cadre légal de la propriété en milieu rural, où le statut actuel du fermage décourage l’investissement.

- Créer des filières de production – vente de produits alimentaires court-circuitant la grande distribution afin de susciter l’éclosion d’entreprises en milieu rural.

74 – Moins de paperasse :

:L’agriculture et l’élevage sont devenus au XXIe siècle les lieux où s’exerce une débauche administrative qui décourage beaucoup de candidats :

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enregistrement – payant – des animaux, contrôles divers et variés des bâtiments, de la production, etc.

- Halte au feu !

75 – Retraites rurales :

- Relever les retraites de l’agriculture par un prélèvement sur les subvention à l’immigration et aux potentats de certains pays « La Corrèze plutôt que le Zambèze » (Raymond Cartier).

CULTURE – IDENTITE NATIONALE :

Le niveau culturel de la population générale s’est abaissé spectaculairement en France dans les dernières décennies sous les assauts d’une télévision nationale largement débile, peuplée de jeux d’argents , de télé-réalités , etc. Il suffit de visionner à l’Institut national de l’Audiovisuel une émission , historique par exemple (La caméra explore le temps, par exemple) pour mesurer l’ampleur des dégâts. Le RPF s’en afflige et demande aux pouvoirs publics :

76 – La culture en début de soirée :

La télévision généraliste « gros public » est sommée de présenter, une fois par semaine, une œuvre culturelle sans possibilité d’évasion sur d’autres chaînes publiques. La proposition n’est pas déraisonnable à en juger par l’audience de séries sur l’œuvre de Maupassant ou autres auteurs du XIXe siècle.

77 – Une information politiquement neutre

Des stations radiophoniques du service public français se distinguent par leur forte imprégnation politique de gauche (France Inter par exemple). Comme elles vivent de l’impôt versé par tous les Français, qui ne partagent pas forcément leur points de vue, une déontologie élémentaire leur sera rappelée, sous peine d’intervention du RPF auprès du CSA.

ENERGIE

La France recourt massivement à l’énergie nucléaire pour produire son électricité. L’accident japonais de Fukushima suscite une interrogation sur le bien-fondé de notre option, alimentée par les « écologistes », nouveaux champions du malthusianisme tous azimuts.

Pour le RPF, une telle question ne se pose pas tant que nous ne disposons pas d’une source alternative, que ne peut être le vent ou le soleil à ce niveau de densité énergétique.

78 – Pourquoi tant d’électricité ?

La bonne question qu’il faut se poser est : « Avons-nous besoin de tant d’électricité ? ». La réponse est non puisque l’effort constant du groupe de pression électrique (grand financier des syndicats communistes) a été de proposer des applications toutes plus déraisonnables les unes que les autres,

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comme le chauffage électrique des locaux et autres productions de chaleur à basse température.

Le RPF préconise dons une décroissance du besoin d’électricité par l’emploi de solution alternatives beaucoup plus efficaces pour les usages à basse température : pompe à chaleur et capteur thermiques, puis recours croissant à des biocarburants diesel dans les transports, en attendant la relève par des procédés physiques plus confortables que l’énergie nucléaire actuelle.

79 – Chassons le gaspillage

Pour transposer un dicton bien connu, l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. Le RPF préconise donc des économies d’énergie dans tous les domaines, notamment l’habitat, encouragées par des aides publiques à la rénovation ;

La percée technologique sur les dispositifs d’éclairage à diodes électroluminescentes permettra aussi à moyen terme de substantielles économies d’électricité, sans rogner sur le confort.

En cours de préparation : 21 mesures relatives à :La santé,La protection sociale,L’Outremer,Le devoir de mémoire.

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