Problématiques des milieux francophones minoritaires en enseignement et apprentissage des sciences:...

Problématiques des milieux Problématiques des milieux francophones minoritaires en francophones minoritaires en enseignement et apprentissage enseignement et apprentissage des sciences: le cas de l’Ontario des sciences: le cas de l’Ontario

par Donatille Mujawamariyapar Donatille Mujawamariya29 mars 200729 mars 2007

PrPrésentation au CREAS-Sherbrookeésentation au CREAS-Sherbrooke

Plan de l’exposéPlan de l’exposé

1. Bien-fondé de notre analyse1. Bien-fondé de notre analyse 2. Approche méthodologique privilégiée2. Approche méthodologique privilégiée 3. L’école de langue française en Ontario: Bref 3. L’école de langue française en Ontario: Bref

aperçu historiqueaperçu historique 4. L’enseignement des sciences en français: 4. L’enseignement des sciences en français:

entre 1968-1983entre 1968-1983 5. L’enseignement des sciences en français 5. L’enseignement des sciences en français

aujourd’huiaujourd’hui 6. Espoirs pour demain6. Espoirs pour demain

1. Bien-fondé de notre analyse1. Bien-fondé de notre analyse

Partie intégrante de l’étude en cours, sur Partie intégrante de l’étude en cours, sur l’ Enseignement-apprentissage des sciences en milieu l’ Enseignement-apprentissage des sciences en milieu francophone ontarien: dilemmes et défis, financée par francophone ontarien: dilemmes et défis, financée par le CRSH 2005-2007le CRSH 2005-2007

On ne peut mieux comprendre le présent que si on le On ne peut mieux comprendre le présent que si on le situe par rapport au passé. D’où nos questions:situe par rapport au passé. D’où nos questions:

1) Quelle éducation scientifique offerte aux Franco-1) Quelle éducation scientifique offerte aux Franco-ontariens avant 1968?ontariens avant 1968?

2) Quel bilan tracer depuis la création de l’éducation de 2) Quel bilan tracer depuis la création de l’éducation de langue française au secondaire?langue française au secondaire?

3) Quels lendemains pour l’éducation scientifique des 3) Quels lendemains pour l’éducation scientifique des francophones de l’Ontario?francophones de l’Ontario?

2. Approche méthodologique 2. Approche méthodologique privilégiéeprivilégiée

Notre analyse s’inscrit dans une Notre analyse s’inscrit dans une perspective historique d’perspective historique d’où le recours aux où le recours aux documents imprimésdocuments imprimés

L’analyse documentaire a été complétée par L’analyse documentaire a été complétée par une étude de cas (qui se poursuit) auprès de une étude de cas (qui se poursuit) auprès de quelques pionniers de l’éducation de langue quelques pionniers de l’éducation de langue française ainsi que d’ enseignantes/ française ainsi que d’ enseignantes/ enseignants de sciences et de leurs élèves enseignants de sciences et de leurs élèves

3. L’école de langue française en 3. L’école de langue française en Ontario: Bref aperçu historiqueOntario: Bref aperçu historique

«« Le développement de l’éducation en Ontario Le développement de l’éducation en Ontario est une longue histoire de revendication des est une longue histoire de revendication des droits des francophones et d’affirmation d’une droits des francophones et d’affirmation d’une légitimité: recevoir en français une éducation légitimité: recevoir en français une éducation équivalente à celle que reçoivent les équivalente à celle que reçoivent les anglophones en anglais. » (Bordeleau et al. anglophones en anglais. » (Bordeleau et al. 1988)1988)

3.1 L’enseignement au 173.1 L’enseignement au 17ee siècle siècle

À cette époque, le territoire de l’Est, du À cette époque, le territoire de l’Est, du Centre et du Sud de l’Ontario est sous Centre et du Sud de l’Ontario est sous l’autorité de la France.l’autorité de la France.

L’enseignement est essentiellement L’enseignement est essentiellement religieux et renferme des éléments de religieux et renferme des éléments de francisation. francisation.

3. 23. 2 Les écoles avant l’acte Les écoles avant l’acte constitutionnel de 1791constitutionnel de 1791

En 1786, la première école de langue En 1786, la première école de langue française ouvre ses portes dans la région française ouvre ses portes dans la région de Windsor (Sandwich), de Windsor (Sandwich),

Cette école élémentaire de l’Assomption Cette école élémentaire de l’Assomption ouvre les portes grâce aux demoiselles ouvre les portes grâce aux demoiselles Adémard et Papineau, institutrices de Adémard et Papineau, institutrices de Montréal qui acceptent d’enseigner dans Montréal qui acceptent d’enseigner dans une région nouvellement colonisée, une région nouvellement colonisée, pauvre et éloignée,pauvre et éloignée,

Les écoles avant l’acte Les écoles avant l’acte constitutionnel de 1791constitutionnel de 1791 (suite) (suite)

Cette école est sous l’égide de l’Empire Cette école est sous l’égide de l’Empire britannique, mais appartient à l’époque à la britannique, mais appartient à l’époque à la province de Québec. province de Québec.

Les parents réussissent à peine à ramasser Les parents réussissent à peine à ramasser l’argent nécessaire pour rémunérer les l’argent nécessaire pour rémunérer les enseignantes (13 élèves dont 8 pensionnaires enseignantes (13 élèves dont 8 pensionnaires et 5 externes).et 5 externes).

A ce moment, l’éducation ne constitue pas une A ce moment, l’éducation ne constitue pas une priorité (Isolement, manque de capitaux, priorité (Isolement, manque de capitaux, pionniers souvent illettrés, maîtres souvent pionniers souvent illettrés, maîtres souvent introuvables)introuvables)

3.3 Les écoles françaises du Haut-3.3 Les écoles françaises du Haut-Canada (1791-1840)Canada (1791-1840)

En 1797, la Couronne britannique autorise En 1797, la Couronne britannique autorise l’Assemblée législative du Haut-Canada à l’Assemblée législative du Haut-Canada à réserver des terres de la Couronne pour réserver des terres de la Couronne pour l’établissement d’écoles secondaires et l’établissement d’écoles secondaires et d’institutions de haut savoir. d’institutions de haut savoir.

En 1799, un édit oblige tous les maîtres à se En 1799, un édit oblige tous les maîtres à se prémunir d’un permis pour enseigner. prémunir d’un permis pour enseigner.

Cet édit pose le problème crucial de la Cet édit pose le problème crucial de la compétences des maîtres dans toutes les compétences des maîtres dans toutes les écoles de langue française ou anglaise. écoles de langue française ou anglaise.

3.3 Les écoles françaises du Haut-3.3 Les écoles françaises du Haut-Canada (1791-1840) SuiteCanada (1791-1840) Suite

En 1807, l’Acte d’établissement d’écoles En 1807, l’Acte d’établissement d’écoles publiques permet la fondation d’écoles publiques permet la fondation d’écoles publiques subventionnées par l’état. publiques subventionnées par l’état.

Les écoles bilingues (Sandwich et Les écoles bilingues (Sandwich et Kingston) profitent de cette loi.Kingston) profitent de cette loi.

Malheureusement, ces écoles Malheureusement, ces écoles subventionnées sont plutôt destinées à la subventionnées sont plutôt destinées à la classe privilégiée. classe privilégiée.


En 1816, l’Acte des écoles communes permet En 1816, l’Acte des écoles communes permet des subventions aux écoles primaires, le des subventions aux écoles primaires, le français est alors accepté dans le système français est alors accepté dans le système scolaire ontarien et est sur un pied d’égalité scolaire ontarien et est sur un pied d’égalité que l’anglais, que l’anglais,

Problèmes: Problèmes: Peu d’élèves intéressés à l’apprentissage du Peu d’élèves intéressés à l’apprentissage du

français et de la grammairefrançais et de la grammaire Pénurie de bons maîtres et manque de manuelsPénurie de bons maîtres et manque de manuels


En 1828, 90% des manuels dans les écoles ontariennes sont En 1828, 90% des manuels dans les écoles ontariennes sont américains.américains.

En 1840, le gouvernement prépare une première liste de manuels En 1840, le gouvernement prépare une première liste de manuels autorisés pour les écoles de l’Ontario. autorisés pour les écoles de l’Ontario.

Durant toute la période du Haut-Canada la compétence des Durant toute la période du Haut-Canada la compétence des maîtres demeure un problème épineux.maîtres demeure un problème épineux.

Plusieurs maîtres sont jugés incompétents et les rapports Plusieurs maîtres sont jugés incompétents et les rapports confirment que plusieurs ne savent ni lire ni écrire (Rapport confirment que plusieurs ne savent ni lire ni écrire (Rapport Durham, 1839)Durham, 1839)

On pourrait améliorer le sort des canadiens français par une On pourrait améliorer le sort des canadiens français par une intégration plus poussée et une assimilation linguistique, intégration plus poussée et une assimilation linguistique, culturelle et religieuse au groupe anglo-protestant du culturelle et religieuse au groupe anglo-protestant du Canada.Canada.

Ceci marque le début d’un véritable nationalisme militant Ceci marque le début d’un véritable nationalisme militant canadien français. canadien français.

3.4 Naissance d’un système 3.4 Naissance d’un système scolaire ontarien scolaire ontarien

1846 à 1876: Ryerson met en œuvre le 1846 à 1876: Ryerson met en œuvre le système d’éducation de l’Ontario.système d’éducation de l’Ontario. Une forme de démocratisation (éducation Une forme de démocratisation (éducation

subventionnée pour le plus grand nombre)subventionnée pour le plus grand nombre) La charge des écoles est confiée à des La charge des écoles est confiée à des

conseillers scolaires élus par les résidents conseillers scolaires élus par les résidents de la municipalitéde la municipalité

La formation professionnelle des La formation professionnelle des enseignants, à la fois théorique et pratique, enseignants, à la fois théorique et pratique, en fonction des besoins présents et futurs. en fonction des besoins présents et futurs.

3.4 Naissance d’un système 3.4 Naissance d’un système scolaire ontarien (suite)scolaire ontarien (suite)

Sous Ryerson, des écoles françaises voient Sous Ryerson, des écoles françaises voient le jour un peu partout en Ontario (d’abord le jour un peu partout en Ontario (d’abord dans l’Est, ensuite dans le Nord avec la dans l’Est, ensuite dans le Nord avec la construction du chemin de fer). Les construction du chemin de fer). Les enseignants sont d’origine québécoise et enseignants sont d’origine québécoise et les livres souvent les mêmes qu’au Québec, les livres souvent les mêmes qu’au Québec,

Les écoles atteignent un standard minimum Les écoles atteignent un standard minimum d’efficacité (formation professionnelle des d’efficacité (formation professionnelle des maîtres, inspection régulière des écoles, maîtres, inspection régulière des écoles, liste de manuels autorisés et programme liste de manuels autorisés et programme d’études relativement bien défini.d’études relativement bien défini.

3.5 Les écoles de langue française 3.5 Les écoles de langue française après Ryersonaprès Ryerson

Après la création du ministère de l’Éducation Après la création du ministère de l’Éducation en 1875 et la retraite de Ryerson en 1876, les en 1875 et la retraite de Ryerson en 1876, les choses se compliquent pour les Franco-choses se compliquent pour les Franco-Ontariens.Ontariens.

La création et le développement des écoles de La création et le développement des écoles de langue française deviennent graduellement langue française deviennent graduellement des enjeux de luttes politiques. des enjeux de luttes politiques.

Certains aspects agacent les anglais: Certains aspects agacent les anglais: la formation plus ou moins adéquate des maîtres, la formation plus ou moins adéquate des maîtres, une connaissance plus faible de l’anglais etune connaissance plus faible de l’anglais et l’utilisation de manuels en provenance du Québec. l’utilisation de manuels en provenance du Québec.

3.5 Les écoles de langue française 3.5 Les écoles de langue française après Ryerson (suite)après Ryerson (suite)

En 1885, une nouvelle loi stipule que En 1885, une nouvelle loi stipule que l’enseignement de l’anglais est obligatoire et l’enseignement de l’anglais est obligatoire et que l’étude du français ne doit jamais nuire à que l’étude du français ne doit jamais nuire à celle de l’anglais.celle de l’anglais. Seul les manuels bilingues des provinces Maritimes Seul les manuels bilingues des provinces Maritimes

doivent être utilisés.doivent être utilisés. Pour recevoir un certificat d’enseignement, les Pour recevoir un certificat d’enseignement, les

enseignants doivent démontrer une connaissance enseignants doivent démontrer une connaissance de l’anglais qui permet un enseignement efficace.de l’anglais qui permet un enseignement efficace.

Les écoles se transforment alors en écoles Les écoles se transforment alors en écoles anglo-françaisesanglo-françaises

3.5 Les écoles de langue 3.5 Les écoles de langue française après Ryerson (suite)française après Ryerson (suite)

L’application de la nouvelle loi varie en fonction L’application de la nouvelle loi varie en fonction Des besoins des élèvesDes besoins des élèves De l’interprétation de l’instituteur qui dispose d’une De l’interprétation de l’instituteur qui dispose d’une

certaine latitude dans l’application des directives du certaine latitude dans l’application des directives du ministère de l’Éducation.ministère de l’Éducation.

Par le biais de décisions politiques, les Par le biais de décisions politiques, les anglophones cherchent à limiter anglophones cherchent à limiter l’enseignement du français et l’enseignement l’enseignement du français et l’enseignement en françaisen français

La loi de 1885 contient déjà les principaux La loi de 1885 contient déjà les principaux éléments du Règlement 17. éléments du Règlement 17.


En 1889, la commission Tilley, Raynar et McLeod En 1889, la commission Tilley, Raynar et McLeod stipule que l’enseignement du français ne doit jamais stipule que l’enseignement du français ne doit jamais nuire à l’acquisition d’une parfaite connaissance de nuire à l’acquisition d’une parfaite connaissance de l’anglais, l’anglais,

En 1893, elle réitère que l’anglais doit être la seule En 1893, elle réitère que l’anglais doit être la seule langue d’enseignement et de communication dans langue d’enseignement et de communication dans toutes les écoles publiques de l’Ontario,toutes les écoles publiques de l’Ontario,

En 1896, une nouvelle loi stipule que l’enseignant En 1896, une nouvelle loi stipule que l’enseignant utilise l’anglais comme seule langue d’enseignement et utilise l’anglais comme seule langue d’enseignement et de communication dans sa classe, sauf si les élèves de communication dans sa classe, sauf si les élèves ne comprennent pas l’anglaisne comprennent pas l’anglais


Plus les lois sont restrictives, plus le Plus les lois sont restrictives, plus le mouvement de résistance des mouvement de résistance des francophones prend de l’ampleur. francophones prend de l’ampleur.

Pour pallier le problème de l’inefficacité Pour pallier le problème de l’inefficacité des écoles bilingues, le ministère de des écoles bilingues, le ministère de l’Éducation autorise l’ouverture de cinq l’Éducation autorise l’ouverture de cinq écoles modèles bilingues entre 1899 et écoles modèles bilingues entre 1899 et 1907: Plantagenet, Vankleek Hill. 1907: Plantagenet, Vankleek Hill. Sturgeon Falls, Sandwich et OttawaSturgeon Falls, Sandwich et Ottawa


En 1908, le rapport Merchant accuse encore En 1908, le rapport Merchant accuse encore une fois les écoles anglo-françaises de l’Est une fois les écoles anglo-françaises de l’Est d’inefficacité. Elles ne respectent pas les d’inefficacité. Elles ne respectent pas les directives du Ministère. directives du Ministère.

En 1910, le Congrès de l’éducation des En 1910, le Congrès de l’éducation des canadiens français de l’Ontario déboucha sur canadiens français de l’Ontario déboucha sur la création de l’Association canadienne la création de l’Association canadienne française d’éducation de l’Ontario (ACFEO)française d’éducation de l’Ontario (ACFEO)

Le 25 juin1912, le Ministère promulgue le Le 25 juin1912, le Ministère promulgue le règlement 17, suite à une enquête du Drèglement 17, suite à une enquête du Drr Merchant. Merchant.

3.63.6 Le règlement 17, une longue Le règlement 17, une longue crise scolairecrise scolaire

Le rapport Merchant, remis au mois de février 1912, soulève Le rapport Merchant, remis au mois de février 1912, soulève encore une fois le problème de la formation des maîtres encore une fois le problème de la formation des maîtres compétents pour les écoles bilingues.compétents pour les écoles bilingues.

Il constate aussi une faible fréquentation scolaire de la part des Il constate aussi une faible fréquentation scolaire de la part des élèves francophones, en particulier ceux du niveau secondaire, ce élèves francophones, en particulier ceux du niveau secondaire, ce qui entraîne des problèmes de décrochage scolaire et de sous-qui entraîne des problèmes de décrochage scolaire et de sous-scolarisation. scolarisation.

Merchant propose un programme pour francophones dans lequel Merchant propose un programme pour francophones dans lequel l’anglais remplacerait graduellement le français comme langue l’anglais remplacerait graduellement le français comme langue d’enseignement. d’enseignement.

L’anglais doit être la langue de gestion afin de permettre aux L’anglais doit être la langue de gestion afin de permettre aux élèves francophones de l’apprendre le plus tôt possible. élèves francophones de l’apprendre le plus tôt possible.

Il propose une collaboration entre les écoles anglo-franco et Il propose une collaboration entre les écoles anglo-franco et les écoles secondaires anglophones, ce qui ressemble les écoles secondaires anglophones, ce qui ressemble étrangement à une fusion des deux systèmes linguistiques. étrangement à une fusion des deux systèmes linguistiques.

3.63.6 Le règlement 17, une longue Le règlement 17, une longue

crise scolairecrise scolaire ( (suite)suite) Les principaux éléments de ce règlement se résument Les principaux éléments de ce règlement se résument

comme suit: comme suit: À partir de la 3À partir de la 3ee année, l’anglais est la seule langue année, l’anglais est la seule langue

d’enseignement et de communication dans les écoles d’enseignement et de communication dans les écoles anglo-françaises, qu’elles soient publiques ou séparées;anglo-françaises, qu’elles soient publiques ou séparées;

Les enfants commencent l’apprentissage en anglais dès Les enfants commencent l’apprentissage en anglais dès leur entrée à l’école;leur entrée à l’école;

L’enseignement du français ne doit jamais remplacer ou L’enseignement du français ne doit jamais remplacer ou nuire à l’enseignement de l’anglais.nuire à l’enseignement de l’anglais.

L’étau se resserre, les directives ne laissent plus place L’étau se resserre, les directives ne laissent plus place à l’interprétation des maîtres et des inspecteurs.à l’interprétation des maîtres et des inspecteurs.

Toutes les voies de tolérance et d’ouverture sont Toutes les voies de tolérance et d’ouverture sont maintenant fermées.maintenant fermées.


crise scolairecrise scolaire ( (suite)suite)

Les luttes scolaires autour du règlement 17 Les luttes scolaires autour du règlement 17 incarnent toutes les luttes:incarnent toutes les luttes: les luttes idéologiques entre les nationalistes et les les luttes idéologiques entre les nationalistes et les

impérialistes;impérialistes; les luttes religieuses entre les protestants et les les luttes religieuses entre les protestants et les

catholiques, catholiques, les luttes ethniques entre les Canadiens français et les luttes ethniques entre les Canadiens français et

les Anglais,les Anglais, les luttes cléricales entre le clergé Canadien les luttes cléricales entre le clergé Canadien

français et le clergé Irlandais catholique. français et le clergé Irlandais catholique.


crise scolairecrise scolaire ( (suite)suite)

Bien que le règlement 17 signifie la mise en Bien que le règlement 17 signifie la mise en place d’une politique d’assimilation et place d’une politique d’assimilation et d’intégration des francophones, il devient d’intégration des francophones, il devient néanmoins le catalyseur de la mobilisation néanmoins le catalyseur de la mobilisation sociale et du sentiment d’appartenance à la sociale et du sentiment d’appartenance à la nation canadienne-française qui se sent nation canadienne-française qui se sent profondément menacée. profondément menacée.

C’est le début de 15 années de luttes épiques C’est le début de 15 années de luttes épiques auxquelles participent de nombreux hommes auxquelles participent de nombreux hommes politiques et les plus hautes instances du politiques et les plus hautes instances du clergé. clergé.


crise scolairecrise scolaire ( (suite)suite) On y retrouve On y retrouve

des conflits interminables entre les des conflits interminables entre les commissions scolaires, certaines légitimes, commissions scolaires, certaines légitimes, d’autres moins;d’autres moins;

de luttes juridiques qui mènent à des injonctions de luttes juridiques qui mènent à des injonctions temporaires et à des déclarations de lois temporaires et à des déclarations de lois inapplicablesinapplicables

des révoltes de parents et d’enseignants;des révoltes de parents et d’enseignants; de la création de groupes de femmes qui de la création de groupes de femmes qui

montent la garde pour empêcher l’inspection etmontent la garde pour empêcher l’inspection et la création de commissions scolaires doubles la création de commissions scolaires doubles

qui revendiquent les mêmes droits de qui revendiquent les mêmes droits de représentativité des parents et des citoyens. représentativité des parents et des citoyens.


crise scolairecrise scolaire ( (suite)suite) Cette longue crise se dénoue en 1925, grâce à une nouvelle Cette longue crise se dénoue en 1925, grâce à une nouvelle

commission d’enquête (Dcommission d’enquête (Drr F.W. Merchant, juge J.H. Scott et F.W. Merchant, juge J.H. Scott et l’avocat L. Côté), l’avocat L. Côté),

Les recommandations les plus importantes du rapport:Les recommandations les plus importantes du rapport: L’acceptation du principe de l’enseignement bilingue L’acceptation du principe de l’enseignement bilingue (français et (français et

anglais la même considération comme langue d’enseignement et anglais la même considération comme langue d’enseignement et communication)communication)

La fin de la double inspection La fin de la double inspection (inspecteur d’origine française (inspecteur d’origine française parfaitement bilingue)parfaitement bilingue)

La formation des maîtresLa formation des maîtres (École normale provinciale à l’Université (École normale provinciale à l’Université d’Ottawa pour former les maîtres des écoles anglo-françaises, 1927)d’Ottawa pour former les maîtres des écoles anglo-françaises, 1927)

Le français a maintenant droit de cité dans les écoles Le français a maintenant droit de cité dans les écoles élémentaires de l’Ontario mais pour le secondaire, la lutte se élémentaires de l’Ontario mais pour le secondaire, la lutte se poursuivra jusqu’en 1968. poursuivra jusqu’en 1968.

3.7 L’éducation de langue 3.7 L’éducation de langue française entre 1927 et 1950française entre 1927 et 1950

L’Ontario français vit une période de consolidation de L’Ontario français vit une période de consolidation de l’enseignement du français et en français dans les l’enseignement du français et en français dans les écoles élémentaires, mais les luttes pour maintenir les écoles élémentaires, mais les luttes pour maintenir les acquis sont de tous les instants.acquis sont de tous les instants.

En effet, plusieurs problèmes perdurent.En effet, plusieurs problèmes perdurent. Le sous financement,Le sous financement, La sous scolarisation,La sous scolarisation, L’analphabétisme,L’analphabétisme, Le décrochage scolaire,Le décrochage scolaire, La non valorisation de l’éducation,La non valorisation de l’éducation, Les carences dans la formation du personnel enseignant,Les carences dans la formation du personnel enseignant, Des manuels scolaires plus ou moins adaptés,Des manuels scolaires plus ou moins adaptés, Méthodes pédagogiques plus ou moins efficaces.Méthodes pédagogiques plus ou moins efficaces.

3.8 L’éducation de langue 3.8 L’éducation de langue française entre 1950 et 1967française entre 1950 et 1967

Au début des années 1950, l’Ontario compte Au début des années 1950, l’Ontario compte une population de 4 597 520 personnes dont une population de 4 597 520 personnes dont 477 677 sont d’origine française (environ 10%).477 677 sont d’origine française (environ 10%).

La vie publique en Ontario (Assemblée La vie publique en Ontario (Assemblée législative, dans les divers ministères, à la cour législative, dans les divers ministères, à la cour de justice) se déroule uniquement en anglais.de justice) se déroule uniquement en anglais.

L’essentiel des revendications des L’essentiel des revendications des francophones continue de porter sur l’école et francophones continue de porter sur l’école et l’enseignement en français(ACFEO est le l’enseignement en français(ACFEO est le principal porte parole de ces revendications.)principal porte parole de ces revendications.)

3.8 L’éducation de langue 3.8 L’éducation de langue française (1950-1967) suitefrançaise (1950-1967) suite

Le rapport de la Commission Hope (1950) propose:Le rapport de la Commission Hope (1950) propose: Que le français soit au programme et qu’il soit la langue Que le français soit au programme et qu’il soit la langue

d’enseignement et de communication dans les écoles élémentaires d’enseignement et de communication dans les écoles élémentaires séparées et publiques françaises; séparées et publiques françaises;

Que les élèves soient aussi performants en anglais, tout en Que les élèves soient aussi performants en anglais, tout en satisfaisant à toutes les autres exigences du programme à satisfaisant à toutes les autres exigences du programme à l’élémentaire.l’élémentaire.

Que les écoles élémentaires de langue française soient désignées Que les écoles élémentaires de langue française soient désignées par l’expression Spar l’expression Schools attended by French-speaking pupils,chools attended by French-speaking pupils, ou par le ou par le vocable séparées. vocable séparées.

Que l’inspection des écoles oQue l’inspection des écoles où le français est la langue ù le français est la langue d’enseignement relève d’un directeur de l’enseignement en d’enseignement relève d’un directeur de l’enseignement en français et soit assurée par 13 inspecteurs, tous bilingues ou français et soit assurée par 13 inspecteurs, tous bilingues ou French racial originFrench racial origin;;

Puisqu’il n’existe pas d’écoles secondaires françaises, qu’un Puisqu’il n’existe pas d’écoles secondaires françaises, qu’un seul cours soit offert en français à ce niveau, le seul cours soit offert en français à ce niveau, le Special FrenchSpecial French, , tous les autres cours devant être dispensés en anglais…tous les autres cours devant être dispensés en anglais…

3. 9 L’éducation des francophones 3. 9 L’éducation des francophones au niveau secondaireau niveau secondaire

Suite à la décision de la Commission Hope de Suite à la décision de la Commission Hope de réitérer la décision du Comité judiciaire du réitérer la décision du Comité judiciaire du conseil privé en 1928 qui affirme que les conseil privé en 1928 qui affirme que les catholiques puissent jouir des fonds publics catholiques puissent jouir des fonds publics pour les écoles primaires séparées, mais pas pour les écoles primaires séparées, mais pas pour les écoles secondaires, les francophones pour les écoles secondaires, les francophones de l’Ontario se voient laisser deux avenues de l’Ontario se voient laisser deux avenues pour poursuivre leurs études:pour poursuivre leurs études: Choisir une institution privée, Choisir une institution privée, Fréquenter l’école publique qui n’offre que le cours Fréquenter l’école publique qui n’offre que le cours

de de special Frenchspecial French en français. en français. En 1966, seulement 20% des élèves En 1966, seulement 20% des élèves

francophones s’inscrivaient au secondaire. francophones s’inscrivaient au secondaire.

3. 9 L’éducation des francophones 3. 9 L’éducation des francophones au niveau secondaire (suite)au niveau secondaire (suite)

Non seulement accède-t-on en faible nombre à Non seulement accède-t-on en faible nombre à l’école secondaire, mais pour ceux qui y l’école secondaire, mais pour ceux qui y accèdent, le taux de diplômes décernés est accèdent, le taux de diplômes décernés est dramatique. dramatique.

L’enquête Carnegie (1959) a suivi le L’enquête Carnegie (1959) a suivi le cheminement d’élèves inscrits en 9cheminement d’élèves inscrits en 9ee année. année. « sur la même base, 100 élèves de famille « sur la même base, 100 élèves de famille

francophones, seulement 3 francophones ont réussi francophones, seulement 3 francophones ont réussi à se rendre à la 13à se rendre à la 13ee année en cinq ans (Commission année en cinq ans (Commission royale, 1967-1970, p. 140)royale, 1967-1970, p. 140)

3.10 Les écoles secondaires 3.10 Les écoles secondaires privées franco-ontariennesprivées franco-ontariennes

Leur existence remonte à 1845. Leur existence remonte à 1845. Au début du 20Au début du 20ee siècle, on en compte 5, toutes siècle, on en compte 5, toutes

situées à Ottawa et créées par des situées à Ottawa et créées par des communautés religieuses.communautés religieuses.

De 1950 à 1966: expansion: 33 écoles sont De 1950 à 1966: expansion: 33 écoles sont créées, avec en 1966, 7 165 inscriptions de la créées, avec en 1966, 7 165 inscriptions de la 99ee à la 13 à la 13ee année. année.

Facteurs derrière cette hausse d’inscriptions;Facteurs derrière cette hausse d’inscriptions; Familles canadiennes françaises venues du Québec Familles canadiennes françaises venues du Québec

et du Nouveau-Brunswick;et du Nouveau-Brunswick; Hausse des naissances d’après-guerre qui Hausse des naissances d’après-guerre qui

continuera jusqu’en 1970.continuera jusqu’en 1970.

3.10 Les écoles secondaires 3.10 Les écoles secondaires privées franco-ontariennes privées franco-ontariennes (suite)(suite)

Le financement de toutes ces écoles demeure Le financement de toutes ces écoles demeure précaire.précaire.

On reçoit des subventions gouvernementales On reçoit des subventions gouvernementales seulement jusqu’en 9seulement jusqu’en 9ee et 10 et 10ee année. année.

Pour les 11Pour les 11ee, 12, 12ee et 13 et 13ee année, les coûts année, les coûts reviennent aux parents et une très large partie reviennent aux parents et une très large partie par les communautés religieuses responsables par les communautés religieuses responsables des écoles. des écoles.

Les coûts élevés de laboratoires et d’ateliers Les coûts élevés de laboratoires et d’ateliers ne permettent pas de dispenser le programme ne permettent pas de dispenser le programme Affaires et Commerce, ni celui des Sciences, Affaires et Commerce, ni celui des Sciences, Technologie et Techniques.Technologie et Techniques.

3.11 L’avènement et le développement 3.11 L’avènement et le développement des écoles secondaires de langue des écoles secondaires de langue française après 1967française après 1967

1967, reconnaissance de la « nécessité urgente d’offrir un 1967, reconnaissance de la « nécessité urgente d’offrir un enseignement au niveau secondaire dans la langue de la enseignement au niveau secondaire dans la langue de la communauté franco-ontarienne et Création du Comité sur les communauté franco-ontarienne et Création du Comité sur les écoles secondaires de langue française,écoles secondaires de langue française,

Selon le rapport de Bériault (1968).Selon le rapport de Bériault (1968). Le programme scolaire doit suivre les principes pédagogiques Le programme scolaire doit suivre les principes pédagogiques

essentiels et les lignes fondamentales d’enseignement des écoles essentiels et les lignes fondamentales d’enseignement des écoles secondaires de l’Ontario, tout en répondant aux besoins propres à la secondaires de l’Ontario, tout en répondant aux besoins propres à la clientèle de langue française (manuels scolaires, centres de clientèle de langue française (manuels scolaires, centres de ressources bien outillés, télévision éducative ou éducation ressources bien outillés, télévision éducative ou éducation permanente). permanente).

La Formation à l’enseignement au secondaire de la Faculté La Formation à l’enseignement au secondaire de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa accueille ses premiers postulants d’éducation de l’Université d’Ottawa accueille ses premiers postulants en septembre 1969. en septembre 1969.

4. 4. Les débuts de l’enseignement Les débuts de l’enseignement des sciences en Ontario françaisdes sciences en Ontario français

Avec la création des écoles secondaires Avec la création des écoles secondaires de langue française, en 1967-1968, les de langue française, en 1967-1968, les sciences et les maths deviennent des sciences et les maths deviennent des matières obligatoires en 9 et 10è annéesmatières obligatoires en 9 et 10è années

Toutefois, les maths et les sciences (Bio, Toutefois, les maths et les sciences (Bio, Chimie, Phys) sont aux choix en 11, 12 Chimie, Phys) sont aux choix en 11, 12 et 13è annéeset 13è années

4.1 L’enseignement des sciences 4.1 L’enseignement des sciences au primaire: 1968-1983au primaire: 1968-1983

La promotion des sciences et maths n’est La promotion des sciences et maths n’est pas une priorité ni dans la culture franco pas une priorité ni dans la culture franco ontarienne ni dans la formation initiale,ontarienne ni dans la formation initiale,

Le français, la catéchèse et l’anglais sont Le français, la catéchèse et l’anglais sont les matières prioritaires.les matières prioritaires.

4.2 L’enseignement des sciences à 4.2 L’enseignement des sciences à l’intermédiaire: 1968-1983l’intermédiaire: 1968-1983

Manque de prérequis en sciences et Manque de prérequis en sciences et maths, matières désormais obligatoires,maths, matières désormais obligatoires,

Taux d’échecs élevé en ces matières.Taux d’échecs élevé en ces matières.

4.3 L’enseignement des sciences au 4.3 L’enseignement des sciences au cycle supérieur (11, 12, 13 è années): cycle supérieur (11, 12, 13 è années): 1968-19831968-1983

Taux de participation des élèves Taux de participation des élèves francophones reste plus faible par francophones reste plus faible par rapport à celui des élèves anglophones rapport à celui des élèves anglophones qu’importe la discipline (bio, chimie, qu’importe la discipline (bio, chimie, phys) et l’année d’études (11, 12 ou 13),phys) et l’année d’études (11, 12 ou 13),

Conséquence: moins d’élèves franco-Conséquence: moins d’élèves franco-ontariens aptes à poursuivre des études ontariens aptes à poursuivre des études universitaires.universitaires.

4.4 L’enseignement des sciences à 4.4 L’enseignement des sciences à l’université: 1968-1983l’université: 1968-1983

La première cohorte des élèves issus des écoles La première cohorte des élèves issus des écoles secondaires de langue française arrive à l’université à secondaires de langue française arrive à l’université à l’automne 1973 et coïncide avec la crise pétrolière qui l’automne 1973 et coïncide avec la crise pétrolière qui avait déjà commencé en 1972,avait déjà commencé en 1972,

Conséquence: compressions budgétaires empêchent Conséquence: compressions budgétaires empêchent la création de programmes d’études universitaires en la création de programmes d’études universitaires en français adaptés aux francophones,français adaptés aux francophones,

Les francophones représentent des fois 1/10 des Les francophones représentent des fois 1/10 des inscriptions des anglophones en sciences, ingénierie et inscriptions des anglophones en sciences, ingénierie et technologie,technologie,

Les francophones sont sous-représentés dans les Les francophones sont sous-représentés dans les études scientifiques et technologiques de 2 et 3è études scientifiques et technologiques de 2 et 3è cycles.cycles.

5. Qu’en est-il de 5. Qu’en est-il de l’enseignement des sciences l’enseignement des sciences aujourd’huiaujourd’hui: : résultats préliminaires résultats préliminaires d’une étude en coursd’une étude en cours

Notre étude se veut une suite de celle conduite par Notre étude se veut une suite de celle conduite par Churchill et al. (1985) entre 1977-1983Churchill et al. (1985) entre 1977-1983

Au primaire, malgré l’existence d’un curriculum de Au primaire, malgré l’existence d’un curriculum de sciences obligatoire de la 1sciences obligatoire de la 1èreère à la 8 à la 8èmeème année, année, l’importance accordée à l’enseignement/apprentissage l’importance accordée à l’enseignement/apprentissage de sciences est fonction de l’engagement et de la de sciences est fonction de l’engagement et de la formation de l’enseignante en sciences. En effet,formation de l’enseignante en sciences. En effet,

À peine 1/5 des enseignantes du primaire ayant À peine 1/5 des enseignantes du primaire ayant participé à notre étude a une formation postsecondaire participé à notre étude a une formation postsecondaire en sciencesen sciences

Le curriculum n’est qu’une réplique du curriculum Le curriculum n’est qu’une réplique du curriculum anglais qui ne reflète en rien les spécificités et les anglais qui ne reflète en rien les spécificités et les préoccupations de la communauté franco-ontarienne préoccupations de la communauté franco-ontarienne

5. Qu’en est-il de 5. Qu’en est-il de l’enseignement des sciences l’enseignement des sciences aujourd’huiaujourd’hui: : résultats préliminaires résultats préliminaires d’une étude en cours (suite)d’une étude en cours (suite)

À partir de la 9À partir de la 9èmeème année, l’élève choisit une filière année, l’élève choisit une filière (appliquée ou théorique) qui tranche sur l’orientation de (appliquée ou théorique) qui tranche sur l’orientation de ses études ou carrières futures,ses études ou carrières futures,

Très peu d’élèves francophones disent vouloir Très peu d’élèves francophones disent vouloir poursuivre des carrières ou études universitaires en poursuivre des carrières ou études universitaires en sciences ou technologie,sciences ou technologie,

À l’élémentaire, comme au secondaire, enseignantes et À l’élémentaire, comme au secondaire, enseignantes et enseignants se plaignent du manque de ressources enseignants se plaignent du manque de ressources scientifiques en français, de formation adéquate, scientifiques en français, de formation adéquate, d’intérêt des élèves aux sciences et de leurs lacunes d’intérêt des élèves aux sciences et de leurs lacunes langagières en sciences ainsi que du sous financement langagières en sciences ainsi que du sous financement de l’éducation scientifique en français,de l’éducation scientifique en français,

Les élèves trouvent les études scientifiques compliquées Les élèves trouvent les études scientifiques compliquées et les carrières pas alléchantes. et les carrières pas alléchantes.

6. Quels espoirs pour demain?6. Quels espoirs pour demain?

Présence de plus en plus croissante de futurs enseignants de sciences Présence de plus en plus croissante de futurs enseignants de sciences (au secondaire) issus de la communauté et préoccupés de donner le (au secondaire) issus de la communauté et préoccupés de donner le goût de sciences à leurs élèves,goût de sciences à leurs élèves,

L’immigration amène des enseignants francophones qualifiés en sciences L’immigration amène des enseignants francophones qualifiés en sciences en autant que le système daigne recourir à leur expertise,en autant que le système daigne recourir à leur expertise,

Les bénéficiaires des écoles de langue française homogènes constituent Les bénéficiaires des écoles de langue française homogènes constituent aujourd’hui l’élite de la communauté et est soucieuse de son aujourd’hui l’élite de la communauté et est soucieuse de son développement : l’éducation et l’éducation scientifique fait partie de développement : l’éducation et l’éducation scientifique fait partie de l’héritage que cette élite aimerait léguer à ses enfants et petits enfants,l’héritage que cette élite aimerait léguer à ses enfants et petits enfants,

Les enseignantes et enseignants d’expérience sont conscients de la Les enseignantes et enseignants d’expérience sont conscients de la nécessité de partager à leurs collègues novices les activités nécessité de partager à leurs collègues novices les activités pédagogiques construites au fil des années ,pédagogiques construites au fil des années ,

La communauté francophone de l’Ontario compte déjà quelques Dr. en La communauté francophone de l’Ontario compte déjà quelques Dr. en sciences (hommes et femmes) qui représentent des modèles pour la sciences (hommes et femmes) qui représentent des modèles pour la relève scientifique.relève scientifique.

Questions et commentairesQuestions et commentaires

Merci de votre attention!Merci de votre attention!

Problématiques des milieux francophones minoritaires en enseignement et apprentissage des sciences:...

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