Portrait de femmes

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PORTRAIT DE FEMMES Éditorial pag. 1 La violence et les femmes pag. 2 L’histoire et les femmes pag. 9 Le diable et les femmes pag. 9 La culture et les femmes pag. 19 Portrait de femmes pag. 25

description

Revue crée par les étudiants de Français IV de l'Université Nationale de Colombie dans la deuxième période de l'année 2011.

Transcript of Portrait de femmes

Page 1: Portrait de femmes

PORTRAIT DE FEMMES

Éditorial pag. 1

La violence et les femmes pag. 2

L’histoire et les femmes pag. 9

Le diable et les femmes pag. 9

La culture et les femmes pag. 19

Portrait de femmes pag. 25

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* Raúl Álvarez V.- Fotografías y Farmacias : enero 2008. http://raulalvarezv.blogs-pot.com/2008_01_01_archive.html.

Aujourd’hui la forme de violence contre la femme a changé, bien que la violence physique, comme frapper la femme, soit chaque fois moins habituelle, il existe d’autres actions qui peuvent détruire sa vie dans quelques minutes, par exemple, jeter de l’acide sur le visage de la victime, dans les deux cas, la femme est la victime la plus commune.

D’abord le témoignage sur ce type de violence

chaque fois est plus fréquent, grâce aux infor-

mations que les médias donnent sur la problé-

matique, comme c’est le cas de María Fernanda

Núñez, une ex-candidate à « Miss Colombia »,

la victime a dit qu’un homme lui a jeté de l’acide

quand elle descendait d’une voiture, ensuite

Maria Fernanda a été emmenée à l’hôpital, où

les médecins lui ont diagnostiquée de graves

brûlures, elle a été blessée aux yeux, à la joue et

à la poitrine.

Il faut remarquer que ce type de violence ne

laisse pas seulement de conséquences physi-

ques, mais encore de conséquences psycholo-

giques, Maria Fernanda a ratifié cela, dans son

témoignage, « le samedi, je me suis regardée

par la première fois dans le miroir et bien que

l’agression ait pu être pire, j’ai pleuré… ».

Même si elle va mieux en ce moment, le

dommage émotionnel la touche encore.

Finalement cette victime espère que

l’agresseur sera trouvé par la police, afin

de prévenir d’autres attaques, mais comme

le cas de Maria Fernanda, il existe bien

d’autres dans tout le monde. On souhai-

te qu’ils soient dénoncés par les médias,

comme le cas de cette jeune fille, pour

informer et sensibiliser les gens contre

la violence. En définitive, on ne peut pas

permettre aucun type de violence contre la

femme, quelle que soit la cause, parce que

la protection de la femme est un droit que la

société doit promouvoir chez les citadins.

Carlos Rocha.

UCL – Violences contre les femmes. http://www.uclouvain.be/369516.html

Éditorial Les femmes : elles ont eu beaucoup de revers à travers l’histoire. Jusqu’il y a peu d’années, elles étaient soumises par les hommes pour faire ce qu’ils voulaient. Elles devaient rester à la maison pour faire les taches ménagères, soigner les enfants, et en plus, surveiller et faire la récolte des produits pour la subsistan-ce de la famille. Mais petit à petit, les femmes ont réagi contre cette situation inégalitaire. Elles disaient qu’elles étaient capables de faire tout ce que l’homme faisait (des affaires, de la politique, avoir un emploi bien rémunéré). Même si des femmes illustres ont appuyé ces idées, quelques-unes d’elles ont dû payer avec sa vie le prix de leurs idéales égalitaires.La revue « Portrait de Femmes » a pour but de créer de la conscience pour que nous, femmes et hommes, soyons plus égaux et aussi de faire connaître aux lecteurs quelques aspects par rapport à ce sujet si important depuis toujours. Les articles qu’on trouve dans cette revue sont le sommaire de plus de quatre mois de travail du cours de Français IV de l’Université Nationale. Les étudiant(e)s de ce niveau de la filière de français ont travaillé tout au long du semestre en faisant des diverses activités vis-à-vis de la situation de la femme, en le mettant en relation avec d’autres aspects comme la violence, la religion, la culture, la société, etc. Dans la classe, on a fait des exposés et à partir de chaque thème, on faisait tous les membres de la classe un arti-cle. Chaque fois qu’on rendait un de ces articles, on faisait la correction de ceux-ci entre toute la classe. Comme partie fondamentale de la revue et de ce qu’on a travaillé pendant tout le semestre on a inséré des articles intitulés « Portrait de femmes », chacun montre les interviews faites par tous les élèves de quatrième se-

mestre à une familiale âgée qui a raconté les faits le plus importants dans leurs vies.Le travail et responsabilités ont été parta-gés parmi des groups d’étudiantes choisis d’une façon libre ainsi que responsable. Cela ne veut pas dire qu’il n’ait eu aucune sorte de division chez l’édition. Ainsi, la couverture est aussi évidence du travail en groupe, elle a été désignée en tenant en compte les opinions de tous. Le lecteur sera satisfait avec ce procès que ce cours de la filière a fait tout au long du deuxième semestre de cette année.

La violence et les femmes

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COMMENT PEUT-ON EMPÊCHER LA VIOLENCE PHYSIQUE QUI LAISSE CICATRICE SUR LE CORPS DE LA FEMME ?

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LES VIOLENCES CONTRE LES

FEMMES : UNE PROBLÉMATIQUE

UNIVERSELLE

Article 3 Déclaration universelle des droits de l'homme

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa

personne.(Déclaration… (s.f.))

En considérant que le mot «individu» fait référence aux hommes, aux femmes et aux enfants sans aucune distinction de classe sociale, de race ou de couleur. Quand on les maltraite, cette agression est considérée comme une violation à un droit fondamental de l'être humain dans n'importe quel pays du monde. Cependant les nombres de cas de violence contre les femmes augmentent au niveau mondial et les mesures de prévention sont devenues inutiles. Pour vous donner une perception sur cette problématique, d’abord, on verra comme ça se passe en Colombie et puis, on parlera également de la violence contre les femmes dans un pays Européen: La France.

D’une part, en Colombie, la situation est alarmante. Malgré l’existence d’un droit universel, les cas de violence contre la femme sont présents dans la vie de tous les jours, spécialement ceux de violence conjugale. En 2008 la LOI 1257 a été approuvée pour garantir aux femmes une vie libre de violence « daño o sufrimiento físico, sexual, psicológico, económico o patrimonial por su condición de mujer, así como las amenazas de tales actos, la coacción o la privación arbitraria de la libertad » (LEY 1257… (s.f.))

D’une part, en Colombie, la situation est alarmante. Malgré l’existence d’un droit universel, les cas de violence contre la femme sont présents dans la vie de tous les jours, spécialement ceux de violence conjugale. En 2008 la LOI 1257 a été approuvée pour garantir aux femmes une vie libre de violence « daño o sufrimiento físico, sexual, psicológico, económico o patrimonial por su condición de mujer, así como las amenazas de tales actos, la coacción o la privación arbitraria de la libertad » (LEY 1257… (s.f.)) Mais la création d'une loi qui priorise les droits des femmes, ne signifie pas qu’elle soit accomplie, surtout quand en Colombie, l'agression contre autrui est considérée un moindre délit, qui n’est puni que d’une peine d’amende. Même s’il existe beaucoup de cas extrêmes qui méritent l'emprisonnement de l'impliqué, celui-ci peut réaliser de différentes manœuvres pour obtenir une réduction de peine ou il peut s’échapper pour ne pas assumer ses sanctions.

En bref, nous parlons d’une justice qui n’est pas juste quand elle diminue les condamnations et libère ceux qui attaquent de nouveau leurs victimes. Plusieurs d’entre elles peuvent être gravement blessées ou tuées. Un exemple clair de violence conjugale est celui de Gloria Liliana Piamba, qui après avoir déposé plainte à différentes reprises pour harcèlement de son ex-mari, elle n’a jamais reçu de protection et finalement elle a été attaquée, l’homme de 25 ans a renversé de l’acide sur son visage. Ce dernier est seulement un échantillon de l’efficacité des lois et de la protection des femmes de la part de l’autorité. Pour cette raison, beaucoup de femmes qui sont actuellement victimes de mauvais traitement, ne portent pas plainte contre leurs attaquants auprès des autorités, puisqu’elles ne trouvent pas de protection.

D’autre part, si nous regardons les cas de mauvais traitement dans d’autres pays comme la France, en particulier les conjugaux, on voit que la situation ne change pas beaucoup. Selon un rapport « En 2010, en France métropolitaine, la police et la gendarmerie ont dressé 192 906 procès-verbaux à cause des coups et des blessures volontaires non mortels, soit une augmentation de 81% par rapport à l’année 2000» (La dénonciation… 2011) et à ce nombre nous pouvons ajouter les femmes qui refusent de déclarer, de peur qu’elles reçoivent des représailles de la part de leurs compagnons. Certaines d’entre elles indiquent qu’elles ne font pas confiance à l’autorité et à la gestion qu’elle fait des cas. Actuellement en France existe la Loi du 9 juillet 2010 qui porte sur la lutte contre les violences faites aux femmes et qui pénalise les agresseurs avec des sanctions économiques (amendes) ou avec une surveillance électronique.

En France, la réponse des autorités à l’agression contre les femmes n’est pas différente de celle d’autres pays. Considérons par exemple le cas de Martine Leveneur, une femme qui a été battue par son mari à plusieurs reprises, en lui causant de graves lésions. Son mari, M. Jean-Aniel Bauchet avait été condamné, mais cette action n’a pas été suffisante puisqu’il a continué d’agresser sa femme. Bien qu’elle ait prouvé avec des registres médicaux les mauvais traitements, sa parole a été

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La violence et les femmes

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contrariée. Son témoignage a dû être réaffirmé par ses enfants « On a l’impression que c’est […] la faute de la victime si elle a été frappée » (Violences…2011). C’est incroyable que la parole des femmes ne soit pas suffisante pour démontrer que ce qu’elle dit est la vérité. On ne peut pas accepter que la parole des femmes soit jugée et rejetée parce qu’elle provient d’une femme.

En définitive, on voit que ce sont juste quelques raisons pour lesquelles les femmes préfèrent le silence. Bien que de nombreux dirigeants lancent de nouvelles lois qui essaient de corriger ce type d’attaquants, cela semble être insuffisant et on a besoin de la présence de la police et des États pour prioriser ces sujets sur ceux de moindre importance. Il faut que la société réfléchisse sur ce sujet, on ne peut pas rester en silence quand on est en face d’une problématique qui nous concerne à tous.

Lizzeth Mahecha.

La Colombie comme bien d’autres pays, subit une tragédie silencieuse, « Le mauvais traitement des femmes », qui n’est pas un problème d’aujourd’hui mais qui date depuis longtemps. Au fil du temps, cette tragédie nous a toujours touché, mais elle n’a jamais été arrachée de racine, elle a seulement reçu des solutions superficielles. C’est l’éducation et le silence ce qui a permis que ce drame continue dans notre pays et qu’au jour le jour, elles prennent plus de force.

Il faut remarquer, que les mauvais traitements ne sont pas seulement physiques mais encore psychologiques : des insultes, des humiliations… En Colombie, il existe un grand nombre de cas de mauvais traitements contre les femmes et les pourcentages sont impressionnants, par exemple : Selon « Medicina Legal » en 2005 il y a eu 37.660 cas des lésions personnelles provoquées par le conjoint, bien que les hommes soient aussi des victimes de ce type de violence, le 91 pourcent des personnes maltraitées dans la dernière année, ont été des femmes ; par conséquent, il est presque impossible de ne pas mettre en relation la violence dans le couple avec les femmes . Chaque jour on dénonce au moins 120 cas de femmes violentées par leurs maris. Le Ministre de l’Égalité estime qu’environ 400.000 femmes subissent des violences conjugales.

S O U R C E S

• Déclaration universelle des droits de l'homme. 29 août 2011.

http://www.un.org/fr/documents/udhr/

• Hombre celoso quemó con ácido el rostro de su ex compañera / www.canalrcnmsn.com. 29 août 2011. http://

www.canalrcnmsn.com/noticias/hombre_celoso_quem%C3%B3_con_%C3%A1cido_el_rostro_de_su_ex_compa%

C3%B1era

• Info femmes : CNIDFF - Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles - Le reflexe égalité. 27 août 2011. http://www.infofemmes.com/v2/accueil.html

• LEY 1257 DE 2008. 27 août 2011. http://www.secretariasenado.gov.co/senado/basedoc/ley/2008/

ley_1257_2008.html

• La dénonciation croissante des violences conjugales et son im-pact sur l’évolution générale – Vous avez dites insécuri-

té ?. 29 août 2011. http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/07/27/la-denonciation-

croissante-des-violences-conjugales-et-son-impact-sur-levolution-generale/ [27 juillet 2011]

• Violences conjugales : “Je suis cassée à l’intérieur”. 28 août 2011. http://www.clicanoo.re/11-

actualites/16-faits-divers/294410-violences-conjugales-je-suis.html. [25 août 2011]

* Poemas De Una Mujer, Un Mar en Calma. http://arjonadelia.blogspot.com/2009/11/dia-internacional-de-la-no-violencia.html

TRAGEDIE

SILENCIEUSE

( D E S F E M M E S M A L T R A I T É E S )

Par Freddy A. Roncancio B.

La violence et les femmes

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Page 5: Portrait de femmes

Auparavant, la violence domestique était invisible, elle était un sujet « tabou », en plus, elle était ignorée légalement, ce sujet était considéré comme un délit privé et non comme un délit public. Ce n’est qu’en 1996, que la violence domestique a été considérée comme un délit, ce qui a signifié un grand progrès pour la protection des droits des femmes. Néanmoins, dans le cadre judiciaire ce délit est vu comme un délit moindre, libéral et conciliable, c’est-

à-dire que l’agresseur est condamné d’un à trois ans de prison ou malheureusement il peut recevoir «prison domiciliaire». À mon avis ; c’est une des causes pour lesquelles les victimes ne dénoncent pas leur agresseur. Selon Sandra Peniche Quintal (une psychologue prestigieuse), l’origine de ces évènements se produit dans le noyau familial. Les parents font des leurs enfants ce qu’ils seront dans l’avenir. En « Hombres violentos, mujeres maltratadas » Peniche dit : « L’enseignement de la violence se réalise minute à minute, avec chaque attitude, avec chaque mot dit ou omis, avec chaque jeu, avec chaque exemple » et dans le même article dit aussi : « Ce qui prévaut est l’enseignement actif du machisme, de la misogynie, l’érotisation des jeux infantiles, le manque de limites, la tolérance envers ce qui violente les droits et l’intégrité des personnes ; on apprend à fortifier le voile d’impunité vis-à-vis de la conduite ou les comportements violents. On apprend à maltraiter les personnes, soit parce qu’elles sont des femmes ou parce que ce n’est pas le prototype de grand homme corpulent, fort physiquement et violent parce que pour eux est inadmissible qu’un homme puisse être personne […] » Elle a raison, les causes principales sont de type culturel (autrement dit ; croire que la femme doit être soumise au mari, que l’homme a tout le temps la raison, que la femme c’est un objet…)

et on pourrait ajouter la consommation chronique de drogues ou l’abus d’alcool de la part de l’agresseur ce qui entraîne aussi ce type de violence.En guise de conclusion, je trouve qu’il faut commencer à éliminer le mauvais traitement à partir de l’éducation, c’est le seul chemin menant à résoudre la plupart des problèmes qui touchent notre pays. Malheureusement, le mauvais traitement est le mode de vie de beaucoup de femmes pauvres qui ont peur de dénoncer leurs maris, mais il faut dire ARRÊTEZ ! Il faut nous lever et crier pour les droits de ces femmes-là ; des femmes travailleuses, entreprenantes, des femmes qui risquent leur propre vie pour celle de leurs enfants, des femmes qui vivent encore sous le joug de cette “tragédie silencieuse”

S O U R C E S

http://www.unasse.com/modules.php?name=Noticias&file=article&sid=92

· http://www.semana.com/on-line/colombia-cada-ano-35000-mujeres-maltratadas-parejas/98417-3.aspx

· http://www.elpais.com/articulo/sociedad/Igualdad/estima/400000/mujeres/maltratadas/ano/elpepusoc/20081125elpepusoc_4/Tes

· http://psicologia.laguia2000.com/la-familia/mujeres-golpeadas

· http://www.semana.com/nacion/bogota-siete-cada-diez-mujeres-han-sido-maltratadas-menos-mitad-denuncian/163396-3.aspx

http://pintegrado2.blogspot.com/2010/05/el-maltrato-en-espana.html

LA VIOLENCE ENVERS LES

FEMMES : UNE VUE ANALYTIQUE

La violence physique contre les femmes est un problème qui nuit à toutes les sociétés, cette violence est exercée pour susciter la peur et contrôler ce que la femme fait. Dans la plupart des cas, il s’agit des coups, des mutilations, des viols, des meurtres, etc. Tout au long de l’histoire, certaines caractéristiques physiques inhérentes

à la nature de l’homme ont fait que celui-ci soit considéré un être dominant possédant une supériorité sur les femmes. Cette prétendue supériorité historique et souvent acceptée par la société (surtout les sociétés plus conservatrices), a mis aux femmes dans une situation défavorable car plusieurs d’entre elles, oppressées par leur milieu, doivent parfois supporter les mauvais traitements de leurs conjoints.En France, une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales », selon l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVFF) faite en 2000. En Colombie le cas est plus alarmant: trois femmes sont tuées tous les trois jours par son mari ou concubin. On peut dire que cette différence est due à certains aspects sociologiques propres de chaque culture mais aussi à l’agressivité des campagnes contre la violence envers les femmes et même à la punition que chaque pays donne aux agresseurs. L’intolérance et la jalousie sont les principales causes de violence de l’homme envers la femme. Le pouvoir physique, cité auparavant, a servi à l’homme comme arme pour intimider la

femme et ainsi se sentir comme celui qui domine la relation. L’homme veut contrôler l’emploi du temps, les comportements, la tenue vestimentaire et la coiffure de sa femme. Fréquemment, la violence commence à l’égard de la femme commence quand son partenaire cherche à l’éloigner de ses amis et des membres de sa famille et surtout quand il ne respecte pas sa vie privée. Un exemple clair de violence conjugale en Colombie, c’est le cas du chef d’entreprise Samuel Viñas, qui a tué sa femme par jalousie le premier janvier 2010. Il a tiré deux coups de revolver sur son épouse. Le 24 d’Août de cette année il a été condamné à payer 31 ans de prison.Parler d’une solution définitive serait irresponsable, mais il y a de mesures à prendre pour contrôler et réduire ce type de violence. Les campagnes sont toujours un outil préventif, elles doivent être appliquées en tous les degrés de la société : les écoles, les lycées, les universités, les entreprises ou lieux de travail, etc. Les femmes doivent prendre conscience de l’ampleur et la gravité du problème des femmes battues, il est peu probable qu’une personne qui frappe une autre éprouve de l’amour et il est aussi improbable qu’il ait un changement positif. C’est pourquoi les femmes doivent porter plainte, elles ne doivent pas se taire.En somme, la violence contre les femmes est une problématique qui date depuis longtemps, c’est pourquoi, il faut lever la voix et avoir une position radicale contre les personnes violentes qui se chargent d’endommager le monde. À mon avis, nos sociétés ont besoin d’un changement complet de mentalité parce que selon ce qu’on peut remarquer, les traditions et les manières préconçues de voir la vie ne nous ont pas amené à construire un monde meilleur.

Santiago

La violence et les femmes

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Page 6: Portrait de femmes

LA SOCIETE FRANÇAISE POUR

OU CONTRE LES FEMMES

L’histoire et les femmes

Premièrement, pour parler des droits des femmes, on doit faire référence à la déclaration des droits de l’homme et aussi à la révolution française qui a eu lieu en 1789. Avant la révolution française, la femme était conçue comme inferieure à l’homme, elle était soumise à ses paroles et même elle ne pouvait pas s’exprimer librement dans la société. Par autre côté, la révolution a marqué le com-mencement des temps d’égalité des sexes par rap-port aux droits, cependant l’espace qui a donné la révolution pour la tolérance entre l’homme et la femme, a été obscurci par les affirmations de quelques-uns qui étaient contre l’égalité de gen-re. Plusieurs déclarations telles que « les femmes, les criminels, les mineurs et les aliénés n’étaient pas des citoyens » (le féminisme…1793) ont eu beaucoup d’importance. De cette manière, outre que fermer la possibilité aux femmes d’être con-sidérées comme une partie active dans la société, on leur enlevait l’opportunité d’accéder à un droit propre comme un être humain parlant. En plus, la fixation de lois comme « la loi salique », qui déclarait que la femme ne pouvait ni hériter ni transmettre la couronne, parce que c’était un droit seulement pour les hommes; démontrait encore une fois la soumission dans laquelle vivait la fem-me à ce temps-là.

Par ailleurs, il y avait des personnes qui considé-raient les femmes comme un élément très impor-tant dans la société, ils s’opposaient aux mauvais traitements contre les femmes à travers des ou-vres littéraires. Par exemple, Olympe de Gouges qui a fait la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, et quelque temps après a été déca-pitée pour avoir oublié les vertus de son sexe; Flo-

ra Tristan, qui était conçue comme la première féministe française; elle a publié « union ou-vrière », en analysant l’oppression des ouvriers, leur besoin de s’unir et l’oppression double de femmes ouvrières ; autre femme très impor-tante pour la société française a été Simone de Beauvoir, une des premières féministes à développer les idées de la construction sociale du sexe, et en plus, elle a été présidente de plu-sieurs mouvements et de la ligue pour les droits des femmes. Finalement, on va citer Jeanne d’Arc, qui a été condamnée par un tribunal ec-clésiastique pour avoir agi contre la nature en

portant des vêtements masculins, pour avoir ren-voyé des prostituées qui accompagnaient l’armée française et aussi pour s’opposer à la soumission de la femme. Jeanne est actuellement un symbole de la résistance, de la piété, de l’innocence, et du patriotisme à cause de ces actions, son courage et l’amour qu’elle avait pour la France.

Également, bien que ces voix aient été étouffées, ces personnes ont permis l’ouverture de plu-sieurs mouvements qui seraient très importants pour la société, différents mouvements qui ont comme objectif d’offrir un rôle essentiel dans la vie des femmes. Mouvements comme le Collec-tif National pour les Droits des Femmes (CNTF) et l’Association européenne contre les Violences faits aux Femmes au Travail (AVFT) en France; Tanzania Media Women’s Association (TAMWA) et Tanzania Gender Network Project (TGNP) en Afrique, quelques-uns comme CLADEM Colom-bie et Vamos mujer en Colombie; et beaucoup d’autres dans le monde, chacun avec divers méca- 1. Ça suffit! (2007) http://collectifdroitsdesfemmes.org/IMG/pdf/

Tract_manif_24_nov_2007_.pdf.

nismes d’action mais tous luttant pour un même idéal qui est de faire prendre conscience, défendre les droits de la femme dans tous les aspects de leurs vies et cher-cher une égalité des genres dans la société.

Encore, tous ces efforts n’ont pas été suffisants, par-ce que les qualités et les travaux qui font les femmes sont méprisés, l’homme a une idée de suprématie sur elle et en plus, il trouve dans la société un appui pour commettre toute une variété de violences contre les femmes.

« Dans certains pays du monde, les femmes sont ma-riées de force, répudiées, excisées, battues, prostituées, victimes de crimes dits d’honneur, violées en temps de guerre, persécutées pour lesbianisme. Parfois ces faits sont perpétrés avec la bénédiction des Etats ou organisés par eux ». (Ca suffit!... (2007)).

Finalement, bien que l’on puisse trouver plusieurs ai-des pour les femmes, des mouvements qui ont l’objectif de leur protéger de toute une sorte d’actions discrimi-natoires; on a démontré que les faits violents et into-lérants contre elles croissent chaque jour, et d’ailleurs l’influence de l’église, de la éducation, de l’état et des lois ont permis l’oppression contre les femmes. Main-tenant, elles sont vues comme des êtres inferieures aux hommes, et d’une certaine façon elles restent soumi-ses par eux.

Jeisson Stiven Piedra

« En France, « patrie des droits de l’homme », une femme sur dix est

victime de violences conjugales, une femme meurt tous les trois jours sous les coups, et rares sont celles dont la

presse parle »S O U R C E S

12_Guillaume_La_violencia_contra_las_mujeres_en_Francia.pdf [Le 01 octobre 2011].

http://www.programaeurosocial.eu/datos/documentos/mexico/12_Gui-llaume_La_violencia_contra_las_mujeres_en_Francia.pdf

CAMPAGNES AVFT - Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail.

[Le 01 octobre 2011] http://www.avft.org/rubrique.php?id_rubrique=4

Ça suffit! [Le 01 octobre 2011] (2007).

http://collectifdroitsdesfemmes.org/IMG/pdf/Tract_manif_24_nov_2007_.pdf.

El movimiento feminista en Cali [Le 01 octobre 2011] (2007).Mavi.nireblog.com/post/2007/11/21/el-movimiento-feminista-en-caliFatma Alloo y el movimiento feminista en Tanzania. [Le 28 août 2011]

(2007).1ere-partie,1095970.html,

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Page 7: Portrait de femmes

MARIE CURIE : EXEMPLE DE

TRAVAIL PARMI LES FEMMES

L’histoire et les femmesMarie Curie (avant Marie Sklodowska) a été une des plus im-portantes scientifiques de la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle en France. D’abord, elle a décidé d’étudier à l’étranger par-ce qu’en Pologne, à cause du régime russe, elle ne pouvait con-tinuer ses études là-bas puisqu’ils étaient interdit pour les fem-mes. A son arrivée à Paris, elle s’est inscrite pour des études de physique à La Sorbonne en 1891. A cette époque-là, il y avait 23

femmes parmi plus de 1800 étudiants dans cette faculté. Malgré cette situation, Marie a été la première de sa pro-motion en 1893, lorsqu’elle a obtenu sa License en Études Physiques et un an plus tard, elle a obtenu une autre, cette fois en sciences mathématiques.Après avoir souligné la vie comme étudiante de Marie Sklodowska, on peut évoquer les travaux qu’elle avait commencés depuis l’obtention de ses deux licenses par rapport à la radioactivité. Marie, cherchant un sujet pour sa thèse, s’est trouvée avec les expériences faites par Hen-ri Becquerel, desquelles elle s’est intéressée tout de suite. Les découvertes qu’elle a faites avec son mari, ont marqué l’histoire de la science moderne, comme leurs travaux sur la radioactivité, sur lesquels ils ont fait leurs expériences dans une maison froide et rudimentaire qui fonctionnait comme laboratoire.Dans ce laboratoire au rez-de-chaussée, le couple Curie a fait les découvertes les plus importantes du commence-ment de XXe siècle ; il a ouvert aussi les portes à la trans-formation de la recherche scientifique moderne. Marie et Pierre ont découvert d’autres éléments radioactifs (le thorium, le polonium et le radium), plus radioactifs que l’élément connu à cette époque-la : l’uranium. Grâce à ces recherches, ils ont remporté le prix Nobel de Physique en 1903 avec Henri Becquerel et ils ont atteint le prestige mondial, mais ils n’ont pas arrêté de rechercher. Marie disait que la principale virtus des hommes et des femmes de sciences était « une vie dépourvue des soucis maté-riaux et librement consacrée au service de la recherche scientifique » (El Tiempo, 2005). Consigne qu’elle a suivi jusqu’à sa mort.Mais la mort est arrivée chez les Curie quand Pierre a été renversé par une voiture à cheval en 1903. Ce fait avait soumis Marie dans la tristesse, mais elle a continué avec ses travaux scientifiques. Elle a dirigé un cours à la Sor-bonne de « Physique Générale et radioactivité », laissé par M. Curie après sa mort, en devenant ainsi en la premiè-re femme qui donnait un cours dans cette prestigieuse université. Elle vivait dans une époque où la 1ère Guerre

Mondiale était près d’éclater. Alors, Marie a com-mencé à rechercher les applications de la radioac-tivité dans le champ médical, à travers « Les Petites Curies » qui étaient des unités mobiles radiologiques qui servaient à faire des radiographies aux soldats blessés. En plus, elle a reçu encore une fois un autre prix Nobel, mais en Chimie en 1911. Ses deux filles, Irène et Ève, ont continué le travail scientifique de sa mère quand elle est morte le 6 juillet 1934 à cause de ses propres expériences. La fréquente exposition aux radiations l’ont causée une leucémie ; la même fin a eu Irène, quand elle est morte en 1956 à cause de la même maladie qui avait occasionné la mort de Mme. Curie.Grâce aux succès de cette femme française, le rôle du genre féminin dans le champ scientifique n’est plus questionné actuellement. En conséquence, il y a plusieurs femmes travaillant dans les laboratoires, sujet qui était exclusivement des hommes à l’époque de Mme. Curie. C’est dommage que les découvertes de cette prodigieuse femme soient utilisées pour fai-re des mauvaises choses. Un exemple clair de ce dé-veloppement est l’élaboration de la première bombe nucléaire en France, conçue par Irène Joliot-Curie, fille de Marie et Pierre Curie, et son mari Frédéric Joliot, en 1939. Irène a suivi le chemin scientifique de ses parents. En outre, elle a obtenu le Prix Nobel de Chimie en 1936 par ses travaux en la synthèse des éléments radioactifs. En conclusion, la famille Curie, particulièrement Marie et ses filles, ont contribué au développement de la science en France du début de XXème siècle, malgré les usages que quelques-uns ont données à leurs découvertes. En plus, elle a été la seule femme dans l’histoire de France honorée au Panthéon à travers la gestion du Président François Mitterrand en 1995.

« une vie dépourvue des soucis matériaux et librement consacrée au service de la recherche scientifique »

S O U R C E S

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Curie http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Joliot-Curie Collectionable « Grandes Biografías: Personajes que cam-

biaron el mundo » 7ème fascicule. Casa Editorial El Tiempo. Bogotá, Colombie. 2005

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Page 8: Portrait de femmes

Le diable et les femmes

La relation entre le femme et le diable

La principale représentante de ce type de relation démoniaque a été la première femme sur la terre, quoiqu’elle soit actuellement le sym-bole du féminisme, cette femme a été entourée de mythes et Légendés

Lilith dans la Bible

Pendant plusieurs siècles la socié-té a imposée une autre version de l’origine des premiers habitants de la terre. Cette version est trouvée dans la bi-ble, au livre de genèses, il propose deux récits de la création de la fem-me :

Dans le premier, l’homme et la fem-me sont créés Gen. I.27 : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle ».

Dans le second, où elle trouve son nom d’Ève, la femme est conçue à partir d’une côte prise sur le corps d’Adam.

Dans la Kabbale et autres cultures

Dans ce livre juif au commencement Lilith n’est qu’un nom générique de démons féminines : elle vient des Enfers, mais selon l’alphabet de Ben Sira, elle est créée de la même terre qu’Adam, alors elle se considère comme son égale. Cela veut dire qu’elle ne veut pas être au-dessous de lui quand ils avaient des rapports sexuels, Adam se dispute avec elle et à cause de cela, elle invoque le nom de l’Eternel, des ailes se poussent sur elle, du fait qu’elle abandonne Adam et l’Eden, comme Adam se plainte Dieu en-voie trois anges convaincre Lilith, mais elle ne veut pas se plier aux désirs d’Adam et refuse les ordonnes de Dieu, qui la punit de voir ses enfants mourir à la naissance, alors elle décide de se suicider. Puis, les anges lui donnent le pouvoir de tuer les en-

fants des hommes.

Elle épouse ensuite le démon Samaël, s’installe avec lui dans la vallée de Jehanum. Enfin, Lilith devient le ser-pent qui persuade Ève de manger la pomme et provo-quer sa chute, ainsi de convaincre Caïn de tuer Abel, Adam après la mort d’Abel arrête de coucher avec Ève, ce qui permet Lilith de engendrer des nuées de démons avec le sperme de Adam qui tombe à terre pendant cent trente ans.

Aussi dans le Livnat ha Sappir, Lilith est identifiée com-me la reine de Saba femme tentatrice; de nouveau l’une de deux prostituées qui se battent pour un enfant de-vant Salomon est la même Lilith, selon ce livre.

L’origine de ce mythe féminin est différente d’après plusieurs religions mais tous la décrivent com-me une femme démone, vampire, et qui soumette sexuellement aux hommes.

D’une part, les Sumériens elle était nommée com-me la femme écarlate tellement par la couleur de ses cheveux comme pour ses habits nourrissants, elle aime le sang humain et elle devient toujours jeune en le mangeant.

D’autre part, les Assyriens la connaissaient comme Lamastu, une déesse que aimait de boire le sang des nouveau-nés.

Aussi les égyptiens l’appelaient Sekhmet, elle était choisie par les dieux, dans le but de punir aux hom-mes pour sa rébellion, alors elle a décidé de les tuer et boire son sang, sa vengeance a été si affreux que les deux ont eu l’arrêter pour éviter l’extinction de la race humaine.

Encore pour les grecs et les romains cette mystérieu-se créature se nourrissait de sang pour obtenir la voulue immortalité.

Finalement, on peut remarquer la relation existant entre la première femme et aussi la première démo-ne selon les différentes cultures et religions humai-nes.

Alejandro Tacué Galvis

S O U R C E S

Graves, Robert y Raphael Patai, Los mitos hebreos [Hebrew Miths: The Book of Genesis, 1964]. Madrid: Alianza Editorial, 2000.

Posadas, Carmen y Sophie Courgeron: A la sombra de Lilith: en busca de la igualdad perdida, Barcelona: Planeta, 2004.

Lilith with Adam and Evehttp://www.trueghosttales.com/img/lilith-adam-and-eve.jpg

Le livre de Lilithhttp://www.trueghosttales.com/img/lilith.jpg

Lilith dans le jardin d’Edenhttp://www.trueghosttales.com/img/lilith-in-the-garden-eden.jpg

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Page 9: Portrait de femmes

Le diable et les femmesSous la peau du

diable

“Quand Dieu se fit homme, le diable s’était déjà fait femme.

Dieu est la consolation du pauvre.” (Proverbe géorgien)

Le diable est synonyme de séparation. Sur le plan étymologique, le «symbole» (du grec sumbolon, issu de la racine sym, «avec») est «ce qui réunit» par opposition au «diable» (diabolon, issu de la racine dia, «entre») qui est «ce qui divise». Le diable désigne tout ce qui se met à travers nos rêves d’harmonie, d’éternité, de bonheur pur et sans tache, d’unité avec le monde. Il est ce qui dans notre chair même nous conduit à souffrir: la soif, la faim et le désir. L’appel de l’autre, source de conflits sans fins. Le manque. Ce qu’on a appelé la «tentation». D’après le christianis-me, le diable a été utilisé comme l’outil pour signaler, ce qui est moralement incorrect, en adaptant toujours une forme asexuelle, en adaptant sa forme physique, pour séduire l’homme, et le porter à sa propre destruction morale.Il est vrai que le diable n’a pas d’une iden-tité sexuelle, mais les hommes lui on don-né une forme féminine avec la capacité de séduire et détruire leurs esprits. À vrai dire, on peut trouver plusieurs exemples, dans les illustrations chrétiennes où le diable a une forme féminine. Par example, dans la carte du tarot « Diaboli » Le Diable est monté sur une sorte de trône qui ressemble à une boule d’or, il a des seins, au dessus d’une étendue d’eau dont les rayures évoquent le fait qu’elle est sans aucune agitation, sans aucune trace d’émotion. Deux hommes sont attachés par une corde au cou, avec les mains derrière le dos. On peut aussi bien imaginer que leurs mains sont attachées ou qu’ils les cachent. La carte represent : une personne prétentieuse, manipulatrice, menteuse, trompeuse. Ainsi

qu’elle évoque les perversions, la sexualité malsaine, les mauvaises tentations, deux personnes qu’on ne sait même pas pourquoi ils sont ensemble. Tout ceci prend sous la forme d’une femme.On a prix l’illustration du tarot parce qu’il évoque la culture populaire du moyen âge, et qui vit enco-re dans l’esprit de notre culture chrétienne, en étant l’un des facteurs dans la construction du machis-me. Actuellement en Colombie les femmes vivent une discrimination continue promue pour la même hérédité de la culture, n’est pas un secret qui dans la plus part du pays, le rôle des femmes n’est qu’un ventre. Destinée à procréer, elle reste soumise à la figure masculine et à un destin répétitif pour le fait d’être une femme. Comme un exemple direct on va voir la participation de la femme dans l’espace plus important d’un pays démocratique comme la Colombie cet espace est la politique. Les femmes conforment 50,4 % de la population de la Colombie. Cependant, la participation de la même dans la po-litique nationale ne reflète pas cette proportion. Par exemple, dans les deux dernières élections présiden-tielles 5 femmes se sont présentées sur un total 30 candidats, et seul l’une d’elles a obtenu une quantité de votes supérieure à 1 %. Les chiffres officiels indi-quent que des totaux titulaires de gouvernements et de mairies en 1994, seulement 6 % étaient femmes. Dans la période 1994-1998, 12.2 % des intégrants de la Chambre de Représentants sont d’un genre féminin, ce qui a représenté une augmentation par rapport à 7,8 % inscrits dans la période antérieure. Dans le Sénat, la proportion d’hommes aux femmes pour l’actuelle période est de 93,2 % à 6,8 %, ce qui reflète une descente légère des chiffres respectifs de 92 % à 8 % pour la période 1990-1994.Aussi, l’opinion de l’église catholique sur le rôle de la femme dans la société peut être trouve dans l’article publié le passé 8 mars, par le journal du Vatican L’Osservatore Romano, intitulé « La machine de la-ver et l’émancipation de la femme » Le débat est en-core ouvert. Quelques-uns diront que c’est la pilule, d’autres la libéralisation de l’avortement ou encore la possibilité de travailler hors domicile… D’autres plus absurdes, vont penser à la machine à laver. Est évident au cours de la lecture, la relation entre les travaux de la maison et les femmes dans l’histoire,

de comment son existence a été reléguée. Mais il s’agit d’un problème plus large qui est, le vrai rôle social de la femme. Pour conclure, il nous reste à faire seulement une ré-flexion, sur la vraie origine, du machisme et les stig-mates qui marquent au genre féminin, la vérité sur le signifié du diable dans la composition de notre théo-gonie, le vrai rôle de la femme dans la composition religieuse, et si es naturelle sa discrimination.

Luis Sebastian García

S O U R C E S

-http://www.vatican.va/news_services/or/or_spa- http://www.dane.gov.co

- Le Petit Robert 2011

http://bitgame.org/wp-content/uploads/2011/02/diablo3.jpg

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Page 10: Portrait de femmes

Le diable et les femmesLa femme à travers

l’histoire

plus de 5 mil années de répression social, des années et des années en méprisant la femme ont rempli de force au genre fémi-

nin pour avoir plusieurs féminismes.

Parler de femme à travers l’histoire c’est inévitablement parler de l’histoire de l’humanité, malheureusement il a existé une tendance historique sociale de mépri-ser la femme en la rattachant à de nom-breux tabous et paradigmes.

Par exemple dès la découverte de l’écriture, qui a marqué le pas du pre his-toire à l’histoire, les différents sociétés ont commencé à décrire en forme de contes, mythes encore textes sacrés la relation de la femme avec le diable aussi comment elle a toujours représenté la tentation et aussi la porte au péché. Evidement ces cultures nous ont laissé de évidences et beaucoup registres de la relation du sexe féminin avec le mal,donc nombreuses cultures influentes, comme des arcadiens, des bab-yloniens, des sumériens et des Juifs aussi, dont les histoires datent de quelques mi-lliers d’années, ont justifié des comporte-ments misogynes et discriminatifs sous le prétexte de cette relation toujours po-lémique pendant le développement de l’histoire.

Un des personnages des plus emblémati-ques et fréquente ment présent comme le point de référence plus ancien en la rela-tion historique diable – femme (D-F) c’est Lilit, qui est présent depuis la Torah, en passant pour certains de différentes ver-

sions de la bible, jusqu’aux mythes de la culture mésopotamienne; Voyons; dans la mythologie de Mésopotamie existaient deux dé-mons appelés Lilitu et Ardat Lili, qui trouvait à son tour directe-ment relationes à un esprit malin appelé Lilu, la différence « c’est que Lilu c’estun démon masculin tandis que Lilitu c’est un dé-mon féminin, probablement de la tempête, devenue en Palestine le spectre de la nuit, qui se dit :”Layelah” » 1.Le dessin plus ancienne de Lilit c’est du 2000 a JC, elle est dessine sur une tablette sumérien ou elle est montré comment une très jolie femme nué avec lescheveux longues et avec ailes, et griffes à la place de pieds et entoure tout à fait d’hiboux.

Une autre version apparait dans l’alphabet de Ben Sira, texte appa-ru vers le VIII ou XI siècle2, là-bas ce raconte pas à pas comment a été créé cet relation, voyons : « Dieu créa l’homme à son image : mâle et femelle, le sixième jour, Dieu modela l’homme avec la poussière de la Terre et insuffla dans ses narines une haleine de vie. Ainsi fut créé Adam. Et de la même façon Yahvé Dieu façonna la femme. Ainsi fut créée Lilith. Mais bientôt l’harmonie de l’Eden fut troublée par des disputes incessantes. En effet, Lilith se prétendant l’égale d’Adam refusait de s’allonger devant lui. Dans son orgueil et sa rage elle s’éleva dans les airs et quitta l’Eden en prononçant le véritable nom de Dieu. Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l’homme, qui s’endormit. Il prit l’une de ses côtes et referma la chair à la place. Yahvé Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme. L’homme dit : celle-ci, cette fois, est l’os de mes os et la chair de ma chair ; celle-ci sera appelée femme » 3cAprès avoir sorti du jardin de l’Eden Lilit s’est allée à la merrouge. Là-bas elle a cherché des humains mais, malheureusement elle n‘a trouve que des animaux et des démons donc elle a commencé à avoir des relations sexuels avec tous les démons qui habitaient là-bas et elle s’est devenue la mère des succubes, c’est-à-dire des créa-tures qui sont moitié démons et moitié humains, ensuite Yahvé tout à fait en colère, et voulant faire preuve d’autorité, envoie an-ges, , pour essayer de la raisonner. Mais elle refuse d’obtempérer aux demandes du Divin, ce qui est l’un de ses traits de caractère.

C’est ainsi comment elle a passée de première femme à être l’épouse de Lucifer et c’est dans ce moment-là que la relation entre eux c’est accompli. , c’est à cause de cette histoire qu’elle s’est devenu un icô-

ne du féminisme dans tout le monde parce qu’à différence d’Eve elle n’a jamais accepté une posi-tion moindre que celle-ci qu’avait Adan. A

Vers le IV siècle après J.C une autre version de la genèseseconsolidé, elle se caractérise par être si radicaux, dans la posture de la relation D-F et du rôle de service aux hommes auquel toutes les fem-mes étaient condamnés pour avoir incite à Adam au péché, que la répression contre le genre fémi-nin connaîtrait son maximaleexpression avec le génocide de plus de 3 millions de femmes. Mais c’est jusqu’à 1325, date de la naissance de l’église catholiqueque la chasse de sorcières a commen-cé être beaucoup plus rigoureuse alors dans ce moment-là il était suffisant une accusation d’un voisin pour y aller pour se brûler dans le bûcher, par exemple le pape Pio II a dit en 1405 «Lorsque tu vois une femme, pense vous que c’est le diable, C’est une espèce d’infer» 4 ou ce qu’a dit Tomas de Aquino une des philosophes et théologies des plus connus dans toute l’histoire «La femme est un être de qualité inférieure qui n’a pas été créé par le Dieu à son image et similitude. L’ordre de la nature c’est que les femmes soient au service des hommes »5 .

Néanmoins les historiens dissent que cette pério-de d’ignorance est finie en 1492 avec la découver-te de l’Amérique. Je ne crois pas même l’homme disait que à ce moment-là l’humanité avait passé d’une conception théocentrique à un Concep-ciónanthropocentrique et l’humanité se déve-lopperait dans l’harmonie de l’amour produit de la connaissance et de l’art le panorama de droits et d’égalité du genre n’avait pas changé beaucoup. On dit que évidement maintenant les premiers universités ont été créés, que l’art et les sciences ont commencé faire des avances importants, mais le droit à l’éducation, l’opportunité de s’instruire était réserve encore une fois aux hommes.Par rap-port à cette sujet Christine de Pizan a écrit dans le XV siècle « épitre au dieu d’amour »considère par autorités historiques du féminisme comme Simo-ne de Beauvoir comme la première femme qui a utilisé un crayon pour défendre la femme.Malheureusement les 4 siècles précédents n’ont

été pas des succès ou pour les différents luttes de revendication des femmes, mais dans le XIX le non-conformisme était tel que 1848 300 femmes ont réuni à fin de créer la première convention de droits des femmes. A partir de cette moment-là les femmes ont commencé s’organiser pour tra-vailler ensemble. On peut dire sans crainte que ça été le première vague du féminisme que heu-reusement s’est répandu rapidement de manière mondial.Pour conclure je dis que plus de 5 mil années de répression social, des années et des années en méprisant la femme ont rempli de force au gen-re féminin pour avoir pas un pas deux types de féminisme sinon plusieurs, le féminisme cul-turel, leféminisme libéral, le féminisme radical, l’ecofeminisme, l’anarcofeminisme, le féminis-me de la différence, le féminisme de l’égalité, le féminisme marxiste, le féminisme séparatiste, le féminisme philosophique, le féminisme chrétien, le féminisme islamique, le féminisme post-colo-niel, le féminisme lésbique, le féminisme critique, ce que nous montre que les femmes de tous les cultures, de tous les religions pensent que c’est le moment de changer d’avis, de faire comprendre au monde la dignité d’être femme.

José GalindoC I T A T I O N S

1 Disponible sur : http://spanish.benabraham.com/html/la_mujer_de_genesis_3_15_y_apo.html

2 Disponible sur : http://blogs.periodistadigital.com/marmuerto.php/2007/05/06/p92325

3 http://princesselilith.free.fr/Lilith.htm4 http://www.universelles-leben.org/cms/es/quien-esta-sentado-en-la-

silla-de-san-pedro/parte-10.html#47715 disponible sur : http://www.universelles-leben.org/cms/es/quien-

esta-sentado-en-la-silla-de-san-pedro/parte-10.html#4771

S O U R C E S

http://www.universelles-leben.org/cms/es/quien-esta-senta-do-en-la-silla-de-san-pedro/parte-10.html#4771

http://spanish.benabraham.com/html/la_mujer_de_genesis_3_15_y_apo.html

http://blogs.periodistadigital.com/marmuerto.php/2007/05/06/p92325

http://www.elkiosko.com.mx/la_liberacion_femenina.htmhttp://www.nodo50.org/mujerescreativas/inquisicion.htm

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Page 11: Portrait de femmes

La culture et les femmes

Le Mariage : Afrique et Colombie, une comparaison culturelle

Même si, à l’époque de la découverte, les européens ont amené des esclaves africains, et par consé-quent on a, par exemple la région du Chocó, où quelques traditions provenant des traditions afri-caines (apportées par les esclaves), la culture co-lombienne est très différente à la tradition africai-ne, grâce à, entre autres facteurs, la distance éloignée entre le continent africain et la Colombie. Le rituel traditionnel que cet article va comparer c’est le système de mariage non-occidental africain et le système complètement traditionnel colom-bien de mariage. Le but est d’obtenir des conclu-sions claires en exposant de façon générale les deux systèmes, voir s’il y a des caractéristiques en commun et différences pour finalement donner le point de vue de l’auteur à propos du mariage en général.

D’abord, pour les tribus afri-caines, l’objectif du mariage est d’établir des liens entres les clans, entre les familles d’une même tribu, et

parfois, de différentes tribus.

Le mariage est surtout politique et il est considéré comme obligatoire et sacré pour ceux qui appar-tiennent à une tribu. Le mariage n’est pas com-plètement arrangé (c’est-à-dire, convenu par les parents des fiancés) car ce sont les jeunes qui choi-sissent leur partenaire. La famille intervient seule-ment pour conseiller les fiancés de se marier ou de ne pas se marier, et aussi pour fixer la dot (dette obtenue par la famille de l’homme pour « recevoir » la fille de l’autre famille). Dans certains pays la polygamie est légale mais l’homme doit pouvoir soutenir toutes ses femmes. Le mariage colombien

http://www.bimago.fr/tableaux/tableau-africain-et-ethnique/tribu-africaine-1.html

est si différent du mariage africain qu’on aura une ambiance prospère pour faire une comparaison en-richissante au niveau culturel. En Colombie le choix de fiancé est libre, la famille n’intervient pas dans la décision mais il est normal que la famille de la fem-me soit celle qui paie la cérémonie. Cependant, en Colombie, on a une espèce de mariage arrangé, mais il est convenu sous certaines conditions (par exem-ple : la grossesse d’une adolescente ; la famille de la fille oblige l’homme à épouser la fille et commencer une famille). Après avoir exposé les caractéristiques de chaque sys-tème, on peut remarquer quatre points de discussion pour analyser et dire dans quelle partie du système il y a des différences et des ressemblances.

1. Le but du mariage : D’une part, le mariage co-lombien a perdu partiellement son aspect religieux et il est devenu plutôt un rituel social dont le but est de constituir une alliance entre deux personnes pour former une nouvelle famille. Et d’autre part, le mariage africain des tribus considère comme sacré le mariage et, au contraire du mariage colombien (même occidental), a comme but établir des liens entre familles, clans ou tribus. 

2. L’Intervention de la famille : La famille colombien-ne préfère ne pas intervenir entre les décisions des fiancés quand ils ont décidé de se marier tandis que la famille africaine intervient dans le mariage pour développer le processus traditionnel nécessaire pour que les fiancés puissent se marier. 

Julian Camilo Alonso Ruiz

3. Le choix du partenaire : Le choix est li-bre, en Afrique et en Colombie, c’est pour cela qu’on ne peut pas parler d’un systè-me de mariage arrangé « total » en Afri-que et, alors, on parle de « Mariage Afri-cain ». Mais bien sûr on peut parler d’un système « partiel » de mariage puisque si la (ou les) famille s’oppose au mariage, les fiancés ne peuvent pas se marier, donc, se marier ou ne pas se marier : cette deci-sión est conditionnée à l’approbation de chaque famille. 

Mariage Africaine

http://thierryseguinphotographeportrait78.blogspot.com/2009_06_01_archive.html

Mariage Occidental

http://www.parejaplena.com/el_matrimonio.html

4. La monogamie et la polygamie : En Colombie, la polygamie (pas comme mariage) est considérée, à partir d’une un point de vue sociale, comme adultère, et pourtant, elle est pratiquée de manière illicite (vue comme adultère, la polygamie est pra-tiquée non seulement pour les hommes mais encore pour les femmes). Néanmoins, en Afrique la polygamie (vue comme un autre mariage) est accepté socialement mais seulement pour les hommes et avec la condition de pouvoir soutenir cha-que famille. 

Finalement on peut voir que les deux systèmes de mariage se ressemblent mais seulement dans certaines carac-téristiques comme, par exemple, le choix du fiancé. Or, il y a beaucoup plus de différences que de ressemblan-ces si on compare les deux systèmes traditionnels du mariage, mais, qu’est-ce que ferait le monde intéressant à

connaître s’il n’y aurait pas de diversité ? Il est pénible qu’un rituel consacré à commencer une nouvelle famille avec l’union des deux individus soit vu comme surtout politique et économique. Voici la différence la plus remarquée des deux systèmes : en Colombie le mariage et l’un des chemins que la personne peut choisir comme plan de vie, pour sa parte, en Afrique le mariage est vu comme obligatoire pour l’accroissement social et spirituel de ceux qui vont se marier.

S O U R C E S

http://www.otromundoesposible.net/live-africa/el-matrimo-nio-en-africa

http://www.interculturel.net/article.php3?id_article=113http://www.ikuska.com/Africa/Etnologia/matrimonio.htm#kwanyama

http://es.wikipedia.org/wiki/Matrimonio#Matrimonio_cat.C3.B3lico19 20

Page 12: Portrait de femmes

La culture et les femmes

UNE COUTUME QUI TOMBE EN DÉSUÉTUDEPar : Miguel Insuasti

Certaines coutumes posent des problèmes aux socié-tés, parce qu’elles violent les droits des gens. L’une d’eux c’est le mariage arrangé, une coutume qui a lieu dans quelques pays asiatiques et africains, et qui actuellement est en train de tomber en dé-suétude. Mais avant de com-mencer, qu’est-ce qui se passe dans cette tradition ?

Dans ce type de mariage, les deux personnes à se ma-rier sont choisies, sans te-nir en compte son gré. Il y a différents types de mariages arrangés : le lévirat, le ma-riage polygame, le mariage femme-femme et le mariage enfantin.1

Tous ces types de mariages sont faits spécialement en Afrique où on voit des tri-bus (comme les Bantous, les Akan, les Igbo et les Kwanya-ma) qui les pratiquent encore

et qui d’une forme ou autre refusent à laisser de côté leurs mœurs pour accepter d’autres nouvelles coutumes qui n’attentent pas aux droits, mais surtout les droits des femmes, ce n’est pas dire qu’ils violent exprès les droits des femmes, mais ils le font sans savoir les vraies conséquences en termes judiciaires ; c’est-à-dire, qu’à cause de la négation de la modernité, cette coutume ne disparaît pas, malgré être, comme a été déjà dit, en train de s’évanouir. Néanmoins elle disparaît, et pour quoi ?

Pour commencer, ce changement est arrivé grâce à de différentes interventions qui ont été faites par personnes qui croient que la modernisation de la pensée est nécessaire pour faire prendre conscience de la gravité des sujets si importants comme la santé des filles qui se marient et qui non seulement ont été contaminées par leurs maris

-qui sont souvent des hommes plus âgés qu’elles et qui parfois leur transmettent des maladies comme le SIDA ou l’hépatite- mais en plus qui peuvent être en danger à cause des grossesses précoces ou non désirées.

Pour continuer, les sociétés ont besoin de plus de gens qui travaillent pour améliorer les situations qui accablent les pays. C’est pour cela qu’éduquer les femmes doit devenir l’objectif numéro un; pour le faire, les filles ne peu-

vent pas se marier, parce que celles qui se marient n’ont pas les mêmes opportunités que celles qui sont dans des familles qui n’obligent pas leurs filles à se marier avec per-sonne. Cependant, il y a quelques arguments qui mon-trent les ‘bienfaits’ de cette pratique, mais ils sont plutôt sociaux, comme : « les statistiques montrent les divor-ces des mariages arrangés sont plus bas que les divorces aux États-Unis, où la règle pour se marier c’est l’amour ». Mais, si on veut montrer les bienfaits de maintenir le mariage arrangé, on doit voir aussi les conséquences de ne plus le faire, et comme résultat, on aura des femmes comme Ellen Johnson Sirleaf qui a été élue comme pré-sidente du Libéria en 2005 et qui a gagné le prix Nobel de la paix en 2011, avec autres deux femmes africaines, grâce à sa lutte non-violente pour les droits des femmes.

Pour conclure, la modernisation ne peut pas attendre le choix du peuple, elle-même montrera la solution la plus adéquate, pour que toutes les femmes puissent participer à l’amélioration des pays, dans ce cas, des pays africains, en d’autres termes, la disparition du mariage arrangé peut être imminente s’il n’y a pas un changement des mœurs qui entourent les sociétés africaines.

S O U R C E S

http://www.advocatesforyouth.org/publications/523?task=view

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:lGvZpRK94bAJ:www.webislam.com/?idt%3D11927+

matrimonios+concertados+en+africa&cd=1&hl=es&ct=clnk&gl=cohttp://www.avecegalite.com/Les-mariages-forces.html

http://www.ikuska.com/Africa/Etnologia/matrimonio.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/Arranged_marriage#Arguments_for_and_

against_arranged_marriage

1. C’est type de mariage c’est le plus inconnu mais on peut le trouver parfois dans quelques tribus

« Il y a différents types de mariages arrangés : le lévirat, le mariage poly-

game, le mariage femme-femme et le mariage enfantin »

« Les statistiques montrent les divorces des mariages arrangés sont plus bas

que les divorces aux États-Unis, où la règle pour se marier c’est l’amour  »

«  Les sociétés ont besoin de plus de gens qui travaillent pour améliorer les

situations qui accablent les pays.  »

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Page 13: Portrait de femmes

La culture et les femmes

La mutilation génitale: culture ou humiliation Écrit par Maria Clara Rodriguez Espinel

Depuis longtemps, l’humanité a acquis beaucoup de mœurs qui peuvent sembler sauvages à nos yeux. C’est le cas de l’excision, une pratique ancestrale, qui consis-te en la mutilation des organes sexuels féminins, très courante en Afrique, dans des pays comme le Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Érythrée, la Guinée, le Mali, le Soudan, la Côte d’Ivoire, le Séné-gal, le Tchad, le Cameroun, en-tre autres. Il s’agit d’un rituel très important pour plusieurs tribus, parce que selon elles, c’est grâce à l’excision qu’une fille devient une femme pure. En fait, une femme non excisée est considérée com-

me une sorte de démon puisqu’elle peut empoison-ner les hommes, dû au mauvais esprit qui se trouve à l’intérieur du clitoris. On pourrait expliquer leur façon de penser en disant que, d’un côté, le clitoris n’a aucu-ne utilisation pour les hommes et d’un autre côté, il ne sert qu’au plaisir des femmes, selon ces tribus. En d’autres termes, une femme qui peut sentir du plaisir est une femme impure. Cette pratique a été interdite mais, malgré cela, les tribus continuent à la pratiquer de manière clandestine. Si une femme ne veut pas être excisée, elle sera donc expulsée de sa communauté. Par conséquent, elle doit choisir entre être libre mais seule et être marquée par cette expérience toute sa vie.

Après avoir souligné les aspects culturels de cette pra-tique, on peut mettre en relief les conséquences phy-siques et psychologiques de l’excision. Premièrement, les femmes excisées ont beaucoup de problèmes de santé à cause des conditionnes peu hygiéniques dans lesquelles l’excision est faite. Plusieurs d’entre elles sont incontinentes ou souffrent d’infections urinaires, cer-taines femmes peuvent même devenir stériles ou at-traper le SIDA. Deuxièmement, les traumas causés par

l’excision peuvent faire que l’image qu’une femme a de soi-même, devient tellement déformée qu’elle voudra mourir ou elle aura une mauvaise perception du sexe et d’elle-même toute sa vie. C’est pourquoi beaucoup d’organisations autour du monde conçoivent l’excision comme une violation aux droits humains.

Il est vrai que les mœurs d’une tribu sont très impor-tantes, pourtant, il faut prendre en considération que la société a beaucoup changée et que, le bien-être d’une personne est devenu le plus important. En somme, même si les traditions doivent être respectées et chaque individu peut avoir son propre point de vue, le droit à la vie doit être toujours la priorité, surtout quand il s’agit des pratiques violentes qui attentent contre la vie des personnes au sein d’une communauté. Alors, dans ce cas-là ce sont les tribus qui doivent réfléchir et arrêter cette terrible pratique.

Finalement, c’est très important que les femmes connais-sent leurs droits et qu’elles puissent choisir ce qu’elles veulent faire avec leur corps, sans que cela signifie être

S O U R C E S

http://www.advocatesforyouth.org/publications/523?task=view

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:lGvZpRK94bAJ:www.webislam.com/?idt%3D11927+matrimonios+concertados+en+africa&cd=1&hl=es&ct=clnk&

gl=cohttp://www.avecegalite.com/Les-mariages-forces.html

http://www.ikuska.com/Africa/Etnologia/matrimonio.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/Arranged_marriage#Arguments_for_

and_against_arranged_marriage

«  Il est vrai que les mœurs d’une tribu sont très importantes, pourtant, il

faut prendre en considération que la société a beaucoup changée et que, le

bien-être d’une personne est devenu le plus important.  »

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humiliée et rejetée par sa communauté. De cette ma-nière elles pourront être libres et vivre sans peur.

Page 14: Portrait de femmes

Portrait de Femmes

Une Femme exemplaireÉcrit par Miguel Enrique Madrid

On dit que les choses qui nous entourent finissent pour changer nos vies d’une ou d’autre manière, en fait, on voit que ces changements peuvent nous fai-re rire, aimer, rêver et même souffrir. Alors, le but de la vie est savoir vivre avec ce qu’elle nous donne pour la transformer comme on veuille. Tout cela est en consonance avec notre propre but, autre-ment dit, ce qu’on doit chercher au long des années.« Une vie de souffrance » C’est ainsi comme notre femme interviewée a commencé à nous raconter sa vie, elle est née à Zupatá-Cundinamarca pen-dant les années 40 et elle n’avait pas la moindre idée de ce que la vie le préparait pour son avenir.

La femme dont on parle s’appelle Edelmira Castro Veuve de Rincón, en effet, elle vivait le jour, sans penser au futur, aux enfants ou même à une autre vie. D’ailleurs, Luis était un travailleur du bois qui sciait dans une forêt au-delà d’une ferme voisine, chacun vaquait au sien et la vie était bonne et tran-quille. Evidement, Edelmira connaissait Luis il y a longtemps car il était comme un autre fils pour son père. Voilà pourquoi ils avaient partagé son enfan-ce ensemble et c’est à cause de cela qu’ils commen-cèrent à sortir pendant son adolescence.

Finalement, ils se marièrent par l’église catholique en 1960. Les jours d’après ont été de bons jours : quoiqu’elle cuisinait pour une trentaine d’ouvriers dans une ferme, pendant qu’il sciait tout le jour dans le bois, elle pensait : « C’est la vie Parfaite ».Jusqu’ici on vous a raconté une toute petite par-tie de la vie d’une femme exemplaire, c’est à peines le vraie début de sa vie et ainsi de ses souffrances. Comme on disait, elle ne savait pas qu’une de ses décisions allait lui changer sa vie pour toujours : Sous prétexte d’améliorer leurs conditions de vie, Luis décida de voyager à Bogotá chez un ami afin de trouver un terrain pour sa famille. Il voulait que son épouse et ses enfants aient un bon lieu pour bien vivre de telle sorte que ses fils pourraient bien grandir. Trop convaincu pour que sa femme lui réfute Luis retourna à Zupatá et déménagea à Bo-gotá avec toutes ses affaires, y compris sa femme et

6 enfants, il voulait simplement repartir à zéro.

Edelmira prit la décision de suivre son mari sans au-cun mépris, néanmoins, elle avait un mauvais pressen-timent. Loin d’aller lentement, le temps s’écoula très vite et la première d’un série de catastrophes eut lieu : Alexander, le dernier de ses enfants, un bébé de 15 mois, perdit la vie à cause de l’utilisation de l’eau non-traitée, alors, les jours se tournèrent plus gris et plus froids. Mais ils décidèrent de continuer sa vie en lais-sant de côté les problèmes qui les chagrinaient. Pour-tant, les constants voyages d’environ 40 kilomètres pour l’eau potable taraient les dernières forces qu’ils portaient aux os, on ne pouvait rien faire de même que l’espoir s’évanouissait très vite.

Au moment où le progrès avait commencé à toucher Edelmira et Luis, c’est-à-dire, quand elle avait installé un petit magasin pour vendre des bières et son époux avait commencé à travailler dans un atelier de char-penterie, la tristesse revint après la mort d’un autre en-fant : elle était une de deux jumelles qui vit finir sa vie dans une nuit tragique à cause de la fièvre.« Ayant su que cela allait se passer, je ne serais jamais venue », c’est la phrase qui ouvre la deuxième partie de la vie de notre femme, et avec laquelle elle parlait à Luis des âmes de leurs deux enfants morts. Toute-fois, il était trop tard : s’ils revenaient à Zupatá ils au-raient perdu tout ce qu’ils avaient déjà acquis à Bogotá et s’ils restaient, le fantôme du passé les tourmenterait toute la vie. Donc, Ils décidèrent de rester. Après quel-que temps, tout améliorait : l’eau était plus accessible

(puisqu’on avait installé des nouveaux puits plus proches pour sa récollection) et une nouvelle affai-re naquit au sein de la famille : celle d’élever des poules afin de vendre leurs œufs.

En ce qui concerne les enfants, ils aidaient leurs parents d’une ou d’autre manière : D’un côté, les plus petits allaient à l’école le matin et faisaient les ménages l’après midi. D’autre côté, les plus grands travaillaient tout le jour dans le poulailler ou dans le magasin avec sa mère. Quelques-uns préféraient le faire dans la charpenterie avec son père, mais là, le travail n’était pas si facile et l’atelier était très loin de chez eux. Cela n’était pas exactement ce que les enfants les plus grands voulaient, mais ils devaient le faire en raison du manque d’argent.

Deux nouveaux enfants étaient entrés dans la vie d’Edelmira pour accomplir une mi-douzaine de nouveau (3 hommes et 3 filles au total) quand un autre fait ravageur bouleversa leurs vies encore une fois. Malgré les efforts qu’ils avaient faits afin de progresser, une grande inondation emporta presque toutes leurs dépendances au cours d’une nuit. Ce jour-là, la rivière Bogotá envahit tous les terrains qui l’entouraient, en affectant plus d’un centenaire de familles. Ci-inclus Edelmira, Luis et leurs 6 enfants. Pourtant, ils ne subirent pas les inclémences de l’abandon grâce à l’action du gou-vernement local, qui les transféra à un lieu de pas le même jour du désastre.

2 mois passèrent depuis le début du déplacement jusqu’au retour aux maisons. Le niveau phréatique avait augmenté de quelques dizaines de centimè-tres et rabaissé dans la même mesure. Cependant, le dégât restait sur les mûrs humectés et affaiblis. La vie devait recommencer, et Edelmira devait être prête pour le faire de nouveau.

Le temps passa, les enfants grandirent et quel-ques-uns cherchèrent sa place loin du foyer. Mar-got, L’une d’eux, était enceinte, la nouvelle choqua Edelmira à tel point qu’elle ne savait pas comme agir. Donc, elle décida de faire épouser sa fille avec le responsable, et de cette manière lui faire comprendre que toute action a une conséquence.

Loin d’avoir pris une bonne décision, Edelmira éveilla la haine de sa propre fille et le mariage de Margot finit sous l’amertume après beaucoup d’années de tristesse. En admettant que dans ce moment-là Edelmira était dé-sespérée et confondue à cause des différents problèmes qui la peinaient, on pourrait dire qu’elle a pris la meilleu-re décision, mais qu’elle n’a pas pensé au futur lointain. En fait, c’était parce qu’elle travaillait pendant les soirs en vendant des boisons chaudes à CORABASTOS, et qu’en même temps elle faisait les ménages durant le jour, qu’elle restait trop épuisée pour bien affronter un problè-me comme ceci.

Après quelques années, tous les malheurs semblaient disparaître. Edelmira changea de travail et acquiert une poste dans un office de loto local, là, elle amenait Eneriec (sa fille cadette) tous les jours, sous la condition qu’elle l’aidait à bien organiser son lieu de travail.

Un beau jour, Eneriec et sa mère connaissent Elber, un garçon de la ville qui allait le soir acheter du loto, la jeune fille attira rapidement son attention, et ils commencèrent à sortir avec la permission d’Edelmira. Après quelque temps, Eneriec Reçut heureusement (mais très préoc-cupée) une nouvelle qui allait lui changer la vie : un petit garçon grandissait dans son ventre. Dans ce cas, Edel-mira réfléchit plus tranquillement et décida de laisser tout au destin (sauf si sa fille avait besoin d’elle). Après 9 mois, Eneriec accoucha un vigoureux garçon et le grand-père du bébé construit, avec l’aide de son beau-fils, le premier étage de la maison qu’Edelmira et Luis avaient

« Ayant su que cela allait se passer, je ne serais jamais venue », c’est la phrase qui ouvre la deuxième partie de la vie de notre femme, et avec laquelle elle parlait à Luis des âmes de leurs deux

enfants morts.

En ce qui concerne les enfants, ils aidaient leurs parents d’une ou d’autre

manière : D’un côté, les plus petits allaient à l’école le matin et faisaient

les ménages l’après midi. D’autre côté, les plus grands travaillaient tout le jour dans le poulailler ou dans le magasin

avec sa mère.

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déjà commencé à construire quelques années d’avant. La naissance de ce garçon marquait un nouvel avenir pour la famille Rincón. Par contre, Edelmira était loin d’avoir une vie tranquille pour ce qui lui restait d’elle. Tout cela se résuma dans un seul fait : la mort du père d’Edelmira en 1996. Un bon homme qui était arrivé à Bogotá avec l’espoir de guérir sa maladie, mais qui par contre, trouva sa mort.« Faute d’information la chirurgie m’a nuit » C’est la première des phrases qui donne fin à notre recherche d’une paysanne, qui malgré les coups de vie qu’elle a reçus, elle ne s’est jamais laissée tomber. À l’heure actuelle, Edelmira est incapable de réaliser quelques actions, comme enlever la chair aux tomates ou les éplucher à cause d’une de ses mains qui reste ouver-te presque tout le temps. Tout cela commença puis

qu’elle s’est faite une chirurgie oculaire dans laquelle les chirurgiens ne tinrent pas en compte qu’elle était hy-pertensive, c’est à cause de cela que ses nerves ne ré-pondent pas si bien.

Quant à Luis, il mourut en 2000 à cause d’un cancer qui l’alita pendant les derniers jours de sa vie. C’est à partir de ces années là qu’Edelmira commença à laisser de lutter contre le malheur, pour se consacrer à Dieu, à l’église et aux prières.« Il les a beaucoup aimés … humblement, mais il l’a fait » c’est la phrase avec laquelle Edelmira se souvient de son époux et de l’amour qu’il donnait à leurs enfants quand il était vivant. « Car il n’est pas mort encore (dit-elle), son sang reste dans les veines de ses descendants et son âme est au paradis. Moi, je prie par eux ». Du

reste, Edelmira aime profondément la cuisine quoiqu’elle soit incapable de le faire et c’est pourquoi elle voit tout le temps des recettes à la télé.

Voici le témoignage d’une grande femme dont ses prouesses et ses souffrances restaient cachées dans le livre de la mémoire et ont été sauvés dans un travail qui cherchait à faire remarquer les protagonistes cachées, les fem-mes inépuisables qui sont un exemple de persévérance et d’espoir. Parce que malgré les tristesses et les mauvais souvenirs, un grand sourire décore leurs visages lorsqu’elles parlent.

-Merci Edelmira de nous avoir ouvert les portes de ton cœur-

Portrait de Femmes

ANA FERNANDEZ: Un exemple de lutteÉcrit par Lizzeth Mahecha

Du point de vue historique, dans la société, le rôle des hommes a été évalué à une suprématie au-dessus de celui-là de la femme. Dans cet écrit, on profite de cette occasion pour rendre hommage à un exemple de vie, à une femme qui a toujours lutté contre une société que la méprisait et la discriminait par le fait d’être une fem-me. Ana Fernandez a vécu toute sa vie avec un stigma-te qui la différenciait des autres femmes, avec l’image d’être “symbole du péché”. Toute au long du texte, nous parlerons de sa vie; premièrement de son enfance et les évènements qui l’ont marqué comme porteuse du pé-ché, deuxièmement, on parlera de tous les évènements qu’elle a surmontés pendant sa maturité avec ses en-fants et finalement, on racontera les évènements qui ont conduit à la mort de cette grande femme.Ana est née dans le sein d’une famille paysanne, elle a vécu une enfance comme les autres enfants de son village. Elle est allée au collège et a passé son bac. Toute son adolescence s’est écoulée avec normalité, malheu-reusement les difficultés sont arrivées à sa vie quand elle avait 24 ans. Ana est tombée enceinte d’un homme qui était marié. À cette époque-là, on parle des années 50, les femmes qui accouchaient d’un fils sans être ma-riées avec le père de l’enfant, étaient répudiées socia-lement. En plus, elle a fréquenté un homme qui avait un foyer conçu aux yeux de la religion, pour ces rai-sons, les parents d’Ana, deux personnes enracinées aux traditions religieuses, l’ont exilée de sa famille. Elle est devenue l’employée de maison.Malgré ces événements, elle était contente de sa gros-sesse. Elle a décidé de commencer de nouveau avec son petit bébé, c’est ainsi qu’elle a ouvert sa vie à de nouve-lles expériences. Peu de temps après, elle a connu un homme en provenance de Bogotá, duquel elle est tom-bée amoureuse. Ils ont crée un foyer à Bogotá. Pendant les années, leur amour a grandi en même temps que sa famille ; 5 enfants ont été le résultat de leur union. En-suite, le malheur est arrivé encore une fois et il s’est pré-senté de la même façon : l’homme avec lequel elle avait partagé sa vie et duquel elle était complément amou-reuse, c’était l’homme, l’époux, l’amour d’autre femme : l’histoire se répétée, il était marié comme son premier amour. Est-ce qu’on peut choisir la personne correcte

de laquelle on doit tomber amoureux (euse) ? Non, mais nous pouvons écrire notre avenir.Une fois de plus, Ana a décidé de commencer une nouvelle histoire avec ses 4 enfants puisque l’aîné s’est échappé de sa maison à l’âge de 12 ans et son troisiè-me fils est mort dans une clinique à cause d’une mala-die mentale. Cette femme a fait de son mieux pour élever ses enfants, elle a travaillé dans beaucoup de maisons, de restaurants et d’usines pour leur donné tout ce dont ils avaient besoin. Quelques années plus tard, quand ses deux fils ont grandi, ils l’ont rétribuée tous les efforts qu’elle avait fait pour eux, mais la san-té d’Ana s’est aggravée. En décembre 83, un médecin de l’hôpital « La Victoria », au sud-est de Bogotá, lui a donné une mauvaise nouvelle, Ana avait cancer d’utérus. Cette information a détruit le cœur d’Ana et l’a provoquée une thrombose qui l’a fait tomber dans le coma. Malheureusement, le 31 décembre 1983, elle est morte laissant un monde d’illusions inachevées et 2 filles orphelines. Toutefois, le souvenir d’une femme tête de famille qui a toujours lutté contre une société injuste, reste à la mémoire de toutes les personnes qui l’ont connue et il sert comme exemple de ténacité aux femmes qui croient que le monde est terrible et diffi-cile. À toutes les femmes qui ont lu ce texte, on vous dit, aucune chose est impossible, on peut toujours lut-ter pour s’en sortir.27 28

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Portrait de Femmes

L A F O R C E D E S F E M M E SÉcrit par Maria Clara Rodriguez Espinel

Chaque être humain a une histoire à nous racon-ter, chaque personne est un univers différent. Nos expériences sont le produit des décisions que l’on a pris au long de nos vies, par conséquent, nous pouvons enrichir notre esprit en écoutant les ex-périences des autres. C’est pourquoi je vous invite à suivre l’histoire d’une femme rusée, forte et sage. Il s’agit de Consuelo Espinel.

Elle est née le 29 décem-bre 1947 à Bogota, fille d’un militaire très aima-ble appelé Jorge Espinel et d’une jeune fille ap-pelée Cecilia Albornoz, Consuelo était habituée aux discussions entre ses parents. D’abord, sa mère n’avait que 17 ans quand elle s’est mariée, personne ne l’a obligée, mais elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Sa conception de mariage était si su-perflue qu’elle ne pensait qu’à la cérémonie. C’est dommage que c’ait été après qu’elle s’est rendue compte qu’elle n’aimait pas son mari.

Par contre, Jorge Espinel aimait sa femme sincère-ment, malheureusement, cela ne suffisait pas. Ce-cilia avait connu un autre homme, appelé Alvaro Wills, duquel elle est tombéefollement amoureuse. A cette époque-là, le divorce était très mal aperçu par la société, en fait, personne n’avait jamais vu un scandale comme celui-ci. Consuelo continuait à vivre son enfance en soupçonnant que quelque chose allait se passer.

Un jour, Jorge Espinel a trouvé une photo de sa femme embrassant Alvaro Wills. Il s’est mis en colère de telle manière, qu’il a pris sa fille avec lui. Quelques jours plus tard, Cecilia a emmené Jorge, avec elle et Alvaro, aux États-Unis ; Consuelo n’a

rien su d’eux pendant 7 ans. Tout au long de son enfance, Consuelo n’appartenait à nulle part, elle a vécu avec son père à plusieurs villes de Colombie. Deux ans plus tard, ils sont partis à Madrid en Espagne.

La vie de Consuelo était très heureuse là-bas, elle jouait toute la journée dans la rue lorsqu’elle mangeait de la glace dans son monde plein de fantaisie. Chez-elle il y avait une femme de ménage appeléePepita, qui lui racontait des histoires antifran-quistes sur la guerre civile espagnole.

Malheureusement, Pepita est tombée malade, on l’emmenée dans un hôpi-tal et Consuelo ne l’a jamais plus vue. Quelques mois plus tard, une autre femme de ménage a été embauchée par son père. Elle s’appelait Luisa, c’était une femme très grossière et mauvaise avec Consuelo, mais son père, malgré le malheur de la petite, a décidé de vi-vre avec Luisa. Quand Consuelo avait 9 elle est revenue, avec eux, en Colom-

bie, pour habiter chez sa grand-mère Helena à Chapinero, qui s’est rendue compte de la relation que son fils avait avec Luisa. Comme résultat, Helena leur a refusésa porte tout de suite.

Alors, ils ont dû chercher un lieu pour vivre au centre-ville. Comme Luisa n’aimait pas que Consuelo était près d’elle, on l’envoyait au cinéma presque tous les matins. La situation est devenue tellement terrible que Jorge Espi-nel a décidé de laisser sa fille chez la mère de Cecilia à l’Espinal, elle s’appelait María. Consuelo était plus heu-reuse avec elle, puisque sa grand-mère la comprenait mieux que personne. Deux ans plus tard, sans rien savoir de son père, Consuelo est allée à New York aux États-Unis pour y vivre avec sa mère.

Au début sa relation n’était pas si mauvaise, mais lorsque le temps passait, leurs différences sont devenues de plus

en plus intolérables. D’une part Cecilia était une fem-me raciste et superflue, qui ne pensait qu’à l’image. D’une autre part, Consuelo étudiait avec beaucoup de gens de toutes les races et elle s’intéressait aux mouve-ments des droits civils. À cette époque-là, elle écoutait les discours de Luther King et Malcolm X et les paro-les de Bob Dylan sur un disque qu’elle avait acheté. Il faut souligner que les évènements les plus impor-tants pour ses idéals, ont été : La guerre de Vietnam et l’assassinat de Kennedy.

Elle était très douée pour les arts, elle a même obte-nu une bourse pour étudier dans une académie d’art, mais Cecilia ne l’a pas laissée y aller, sous prétexte que personne n’allait aimer une fille qui aimait étudier et qui était en plus moche. Vivre avec sa mère est deve-nu un cauchemar pour Consuelo, elle a donc décidé d’épargner son argent pour quitter sa maison. Mais, c’était à la manif du Pentagone à Washington, où son frère est venu la obliger á revenir chez eux, que Con-suelo a définitivement quitté sa maison pour revenir en Colombie.

Apres avoir arrivé chez Jorge Espinel, elle a décou-vert que son père avait deux enfants avec Luisa, alors, elle n’a pas pu y rester de peur d’éviter des problè-mes. Pourtant, son père l’a aidé trouver un travail à l’ambassade américaine, que, en fait, elle détestait. Durant l’époque des hippies à Bogota, Consuelo a connu Rodrigo, son premier amour avec lequel elle est repartie à New York. Au début, ils n’avaient pas d’argent, ils ont dû dormir dans une chambre diffé-rente chaque semaine. Mais, un jour, Rodrigo a pro-posé a Consuelo d’aller à Max’s Kansas City, un bar bohème à Greenwich Village fréquenté par Andy Warhol et The Velvet Underground. Là-bas ils ont connu un homme qui leur a loué son appartement dans ce quartier magnifique. Pendant qu’elle habitait là-bas, Consuelo a vu en concert des musiciens com-me : Janis Joplin, Jimi Hendrix, The Rolling Stones et John Lennon. Elle était voisine et amie des New York Dolls, une bande rock. On pouvait sentir la liberté dans l’air.

Quelques mois plus tard, elle est allée vivre à Woods-tock, un petit village d’artistes près de New York. Il faut souligner que le concert n’a pas eu lieu ici mais dans un autre village appelé Bethel. La vie dans ce

village était très agréable, jusqu’à l’arrivé des touristes, par conséquent, Consuelo a décidé de venir en Colombie pendant les vacances, après avoir quitté Rodrigo. Mais, ces vacances se sont prolongées quelques dizaines d’ans à cause de beaucoup de circonstances diverses de la vie. Consuelo a eu son premier enfant, Patrick, en 1976 et son deuxième enfant, Christian en 1979. Ces deux évè-nements l’ont bouleversée la vie, à partir de ce moment elle n’existait que pour ses enfants, c’était grâce à eux qu’elle a mûri. D’abord, elle a travaillé comme traductri-ce, puis, elle a travaillé comme professeur d’anglais, dès ce moment à l’actualité.

Consuelo habitait très heureuse avec ses petits garçons, jusqu’à ce jour-là où son ami Rito Torres est allé chez elle avec un autre ami appelé Miguel Angel Rodriguez en 1985. À ce moment-là, elle pensait qu’il s’agissait de l’amour de sa vie, de l’homme avec lequel elle pouvait être heureuse. Malheureusement, son rêve est devenu un cauchemar plein de violence physique et physiologi-que, c’est avec Miguel que Consuelo a eu ses autres deux 29 30

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enfants, David en 1986 et Maria Clara en 1990. Après 10 ans de torture, Miguel a quitté la maison pour aller vivre à Subachoque. En 1997 il a défi-nitivement abandonné sa famille, ni Consuelo, ni ses enfants ne savent rien de lui.

Dès ce moment, leurs vies ont amélioré, mais rien n’a été facile.Personne n’a jamais aidé Consuelo, elle a dû payer l’éducation et l’alimentation de ses quatre enfants, toute seule. Parfois, elle n’a pas pu payer leur école pendant plusieurs mois. Mais avec beaucoup d’effort elle a réussi. Maintenant, ses enfants vont très bien, grâce à elle. Patrick est photographe, il habite en Australie depuis l’année 2002 et il a une fille très jolie, appelée Tulipa, avec laquelle il est venu en Colombie en 2005 pendant un mois. Christian est photographe aussi, il ha-bite à Hong Kong et il est marié avec Kobi, une fille chinoise. David et Maria Clara étudient à l’Université Nationale de Colombie.

En 2010 elle est allée rendre visite à Christian et à Patrick, finalement elle a pu se détendre après avoir travaillé sans cesse durant 35 ans pour sa fa-mille. C’est incroyable ce qu’une femme peut faire.

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