Peintures - Nicolas Guilbert

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Nicolas Guilbert Peintures 2000-2004

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Peintures 2000-2004

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Nicolas GuilbertPeintures 2000-2004

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Natures mortes I / Still lives I2000

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Assiette n° 7acrylique, encre, crayon, colle, papier collé59 cm X 57 cm

Assiette n° 5acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 82 cm

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Un verre et un couteau sur une assietteacrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 82 cm

2 verresacrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 82 cm

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Deux verresencre, acrylique, colle, papier collé121 x 158,5

Un verreencre, acrylique, crayon, colle, papier collé91 x 80

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Carafeacrylique, encre, crayon, colle, papier collé82 cm X 82 cm

Assiète n°3encre, crayon, colle, papier collé125 X 125

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Natures mortes II / Still lives II2001-2003

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Chaussure noire à semelle rouge n°1acrylique, encre, crayon, colle, papier collé82 cm X 81 cm

Deux chaussures n°2acrylique, encre, crayon, colle, papier collé121 x 80

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Une chaussure n°2acrylique, encre, crayon, colle, papier collé, corde80,5 x 80

Chaussures noires à semelles rouges n°2acrylique, encre, crayon, colle, papier collé93 cm X 82 cm

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“Photoiles”2003-2004

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Étude pour une chaussure n°1 tirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé121 cm X 160 cm

Nu et chaussures noires à semelles rouges n° 1tirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 123 cm

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“Irony” Flatiron Building n° 3tirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 123 cm

Carrefour Turenne n°2 tirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 123 cm

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Écorché des Beaux-Arts n°5tirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 123 cm

Amarilistirage photographique, acrylique, encre, crayon, colle, papier collé81 cm X 123 cm

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Textes critiques, presse, CV...

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Une humanité clandestine Alain Jouffroy Septembre 2001

Rien n’est plus difficile que dedécrire, en mots, un visage.Chaque visage forme un tout sin-gulier, qui peut devenir familier, sefaire immédiatement reconnaître,mais demeure inabordable. Placéau-dessus du corps, il lui est supé-rieur dans tous les sens : il dit plusque les mains, plus que tous les

gestes. Il vit et rayonne au-delà d’eux. Photographié, onne le reconnaît pas toujours, car la photographie n’ensaisit qu’un très court instant, le pétrifie dans l’arbitrai-re de ce seul instant.Mais quand l’écrivain tente de décrire un visage, mêmes’il réussit parfois à en communiquer les expressions, lesmimiques les plus courantes, il n’entre pas dans l’énigmede son regard, qui ouvre sur une intériorité insaisissable.Il se place, par les mots eux-mêmes, dans ce que sa visi-bilité, sa « visagéité » même, rend intraduisible en d’au-tres formes que visuelles.

Face à un visage, comme l’a fait si souvent Giacomettiavec celui de son frère Diego, sa femme Annette et biend’autres encore, le peintre éprouve face à eux un vertigecomparable, en intensité, à celui de l’écrivain. Et pour-tant, contrairement à l’écrivain, le peintre habite lemonde de la vue. Son regard croise un autre regard, sesyeux se confrontent directement à des yeux : il vit, litté-ralement, une forme particulière du « corps à corps », le« tête à tête ».

C’est aussi mon expérience, quand j’ai posé pour cer-tains peintres, comme Jean Hélion, et ce depuis monadolescence. La confrontation qui a lieu entre le modèleet son peintre est chargée de silences, de difficultésentrecroisées, toutes plus indéfinissables les unes queles autres. Le peintre observe et voit, le modèle se sentobservé et vu, mais quelque chose manque, un trou secreuse dans la distance qui sépare le pinceau, ou lecrayon, du visage que l’on a, et que, soi-même, à cemoment, on ne « voit » pas. Nous ne sommes pourtantpas, le peintre comme soi-même, plus aveugles l’un quel’autre. Mais le « pour-soi », en l’occurrence, ne coïncidepas avec le « pour autrui ». Seul Matisse, peut-être, dansles très nombreux portraits qu’il a dessinés d’Aragon, aapproché, par la multiplicité même de ces portraits, cequi bouge sans cesse, ce qui change d’une seconde àl’autre dans chaque visage d’homme éveillé. Mais cha-cun de ces portraits pris à part ne dit jamais, à lui seul, cequ’était le visage, infiniment mobile, inquiet, révélateurjusque dans ses masques, d’Aragon.

Quand j’ai rendu visite, rue Christine, pendant lesannées cinquante, à Dora Maar, elle était encore entou-rée d’une trentaine des portraits que Picasso a fait d’el-le, et qui n’étaient pas tous composés d’une face et d’unprofil contigus et convulsifs. M’interrogeant à leur sujet,je lui en ai parlé longuement, en tentant de reconstituerle drame que fut sans doute, pour Picasso, cette extraor-dinaire tentative de saisie totale du visage d’une femmeaimée, qui pleurait facilement, mais aussi savait êtresereine, sourire, et même rire. A plusieurs reprises,venant chez elle, à cette époque, plusieurs fois de suite,c’était toujours pour lui reparler de ces portraits, à peuprès contemporains de Guernica. Dora, qui m’écoutaitparfois avec surprise, en déduisit que j’étais capable d’é-crire sur la peinture, et d’en expliquer quelques ressortscachés : j’étais loin d’en être convaincu, et c’est enquelque sorte contraint et forcé par elle, que j’ai com-mencé à écrire, de plus en plus souvent, sur les peintreset leurs tableaux. Mais cela ne résolvait pas du mêmecoup la plus grande de toutes les difficultés : celle quiconsiste à rendre compte, de manière claire et convain-cante, de ce que j’appelle l’aporie du portrait. Je crois n’yêtre jamais parvenu.

Pour se séparer de la problématique de la ressemblance,à laquelle Pierre Klossowski a consacré tant d’attention,et tant de réflexion, les peintres choisissent souvent uneautre voie : celle de la réinvention du visage. Ils peignentalors des visages, des têtes imaginaires, qui ne visent àaucune ressemblance, mais créent de nouvelles présen-ces, fantomatiques, bizarres sinon monstrueuses, déca-lées en tout cas de tous les visages existants. Des visa-ges autonomes, qui n’existent que par la grâce de laliberté du dessin, de la peinture, ou du collage.Schwitters fut l’un des premiers à choisir cette voie, ensculpture comme en peinture. Mais aussi Max Ernst,Victor Brauner et Matta. Quand les peintres invententdes visages, que cherchent-ils ? A percer le mystère decette chose absolument inconnue qu’on appelle l’identi-té ? A contourner ce mystère, à le dépasser de diversesmanières, plus aventureuses les unes que les autres ? Ilsrefusent, pour la plupart, de confondre cette identitéavec la ressemblance photographique, dont on sait com-bien même pour la police antiterroriste, elle peut êtretrompeuse.

C’est ce qui se passe derrière le visage qui les intéresse,et cela depuis Giorgio de Chirico. Mais que se passe-t-ilderrière les visages ? Des idées, des rêves, des inquiétu-des, des sentiments obscurs et contradictoires ?Impossible de répondre à cette question. Ces peintrescréent donc des sphinx, une multitude de sphinx, quijalonnent toute l’histoire de la peinture du xxe siècle, etconstituent à eux seuls une toute autre sorte de Valléedes Rois. Mais on oublie, ce faisant, que le visage duChrist, comme celui de Bouddha ou de Lao-Tseu, n’ontaucun modèle réel, même celui, plus que suspect, de la «Sainte Face » de Turin. L’Humanité a été gouvernée, pen-dant des siècles, par des visages imaginaires, dont l’i-dentité même relève, partiellement, de l’imaginaire.Recommencer à en peindre, aujourd’hui, c’est aussi se

lier à la tradition de ces visages mythiques, tenter d’ysubstituer d’autres mythes par d’autres moyens.

Nicolas Guilbert, peintre et collagiste, a choisi, à son touret à ses risques et périls, cette voie fréquentée par despeintres imaginatifs, créateurs ou non de mythes. Il afait ce choix pour renouveler le concept même de visa-ge, sinon pour le sauver en commençant par le détruire.Visages défigurés, ces portraits n’évoquent littérale-ment personne, sinon l’homme – ou l’homme-femme. Ilpeint le visage de l’homme comme un lieu de rencont-res, un carrefour, une plaque tournante de toutes sortesde choses étrangères à l’homme, ou fabriquées parl’homme. On n’y reconnaît pas le souci de coller à uneactualité, à une contemporanéité provisoire quel-conque. Ce sont les portraits, collectifs et anonymes,d’une humanité en train de naître sur les débris, les res-tes, les déchets, les traces d’une précédente humanité,où l’on a cru, si longtemps et si vainement, que A = A, etque, par conséquence implicite, B = B. Je les regardecomme les planches anatomiques de cette nouvellehumanité, dont on ne fait que commencer à prendreconscience, et qui triomphera sans doute de l’autre. Cequi implique une toute autre difficulté que celles dont jeviens de parler.

La nouvelle difficulté que suscitent les portraits sansmodèles de Nicolas Guilbert, c’est celle qui consiste àdeviner ou à pressentir ce que pourrait être cette nou-velle humanité, telle que Nicolas Guilbert en ressent lui-même l’avènement probable. Il aborde ce continent-làavec franchise, détermination, volonté, avec la poésie, lalucidité, l’humour nécessaires. Ici, un billet de banquebarre les yeux, ou le nez et la bouche. Là, c’est la nuit,toute la nuit et les étoiles qui occupent le visage. A côté,ce sont des explosions, des taches de sang. Ailleurs, c’estle fantôme photographique du regard d’un poète qui s’ycache. Ailleurs encore, c’est le visage tout entier qui sedéchire, ne présente plus que des lambeaux impossiblesà identifier en « regard », « nez », « bouche », etc. Unesorte de magma en fusion, habité par le feu, la poussiè-re, ou je ne sais quelle partie inconnue du cosmos. Despréfigurations, plutôt que des figurations. Des avant-portraits, plutôt que des portraits. Des élans, des sautsdans un autre portrait, collectif, d’une humanité possi-ble, qui naît ici et là, au hasard de quelques situations,de quelques événements imprévus.

Drôle de nouvelle humanité ! Elle est pourtant là, par-tout sous-jacente, nous pouvons en vérifier chaque jour,depuis quelques trente années, l’émergence souterrainecontinue. Pas forcément diabolique, pas forcémentcruelle, pas forcément indifférente, pas forcément «inhumaine ». Non. Une humanité simplement atypique,héritière de l’autre, ou des autres, mais désagencée,décentrée par rapport à elles, et comme en porte-à-fauxsur toute leur immense histoire, depuis mademoiselleLucy et quelques autres humanoïdes. Une humanitéclandestine, en réserve, potentielle mais déjà toute puis-sante, puisqu’elle échappe à toute prévision, à tout cal-cul, et ne sera pas exclusivement dépendante de la

science, qui n’est pas, en soi, une forme de pensée. Unehumanité anarchique, polymorphe, plus que jamaiscontradictoire, tragique et clownesque, apocalyptiqueet pacifique, au-delà de tout ce que nous appelons enco-re, avec nos vieux concepts, « raison » et « folie », « intel-ligence » et « bêtise », « être » et « existence ».

Il faudra bien les interpréter, un jour ou l’autre, ces énig-matiques portraits d’une humanité qui ne relève pasuniquement de l’imaginaire et ne se situent ni dans laperspective cubiste, ni dans la perspective surréaliste, nidans la perspective expressionniste, ni dans la perspec-tive « abstraite », mais déjà, au-delà d’elles. Et cela, sansjamais tomber dans le piège de la parodie et de la cita-tion postmodernes. En toute indépendance par rapportaux modes et aux goûts du jours. Comme ça, avec unesorte de naturel, d’évidence spontanée, en attendantcalmement l’interprétation juste qui pourra, qui devraen être faite un jour.

Un tel face-à-face, un tel tête-à-tête avec une humanitéen train d’apparaître, en train de surgir à travers lesmailles, les grilles et les codes du présent de ce début,catastrophique, de millénaire, suscitera, on peut leparier, l’interrogation de nouveaux chercheurs, plusindépendants que ceux qui, aujourd’hui, ne cherchentque ce qu’ils veulent à l’avance trouver et ne découvrentdonc pas grand chose dans ce que les créateurs accom-plissent, aujourd’hui, la plupart du temps à leur insu.Nicolas Guilbert n’en a cure. Energique et bien vivant, ilfait comme s’il était mort. Mais ce mort est rieur. Cemort est beaucoup plus vivant, beaucoup plus alerteque d’innombrables vivants, immergés comme ils lesont dans leur nihilisme, leur découragement, leur « àquoi bon » permanent. Et pourquoi est-il plus alerte,plus vivant ? Parce qu’il est libre. Une exception, unerareté : un individu librement libre.

Il ne s’insurge pas contre la beauté. Il l’aime. Il ne s’in-surge pas contre la laideur. Il y découvre des cheminspour passer outre. Il ne s’insurge pas contre la peinture.Il la traverse comme on traverse la mer, ou le ciel : ennaviguant ou en volant par-dessus. Il ne s’insurge pascontre l’art, ni contre l’anti-art. Il les concilie. Mais il serévolte contre le manque des grandes intentions, lemanque de visions, le manque général de voyance dontles hommes, et pas seulement les artistes, font preuvetous les jours.

Maître de sa révolte contre tous les poncifs, auteur d’uneœuvre déjà considérable, dont cette série de portraitsn’est qu’une petite partie, un jardin, secret parmi toutun pays presque inconnu, Nicolas Guilbert attend, cal-mement, son propre temps. Celui des prévoyants. Celuioù l’on ne s’étonnera plus jamais devant la nouveauté etoù on saura la reconnaître, immédiatement et sansdétours, quand elle commence à apparaître, d’où qu’ellevienne. Généreux, Nicolas Guilbert sera, dans ce temps-là – s’il arrive de son vivant – le premier à reconnaître lanouvelle beauté, inventée par d’autres.

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Tête à Têteœuvres sur papier

Peintre et dessinateur, Nicolas Guilbert poursuit depuis plusieurs années un travail sur la figurehumaine – son identité paradoxale, son mystère, son inquiétude.Utilisant les techniques mixtes du collage, de l’encre et de la détrempe sur papier, cette galerie deportraits imaginaires se sépare de la problématique de la ressemblance pour mieux explorer la com-posante mythique de toute représentation humaine.Comme le souligne Alain Jouffroy, Nicolas Guilbert « peint le visage de l’homme comme un lieu de ren-contres, un carrefour, une plaque tournante de toutes sortes de choses étrangères à l’homme oufabriquées par l’homme. On n’y reconnaît pas, ajoute-t-il, le souci de coller à une actualité, à unecontemporanéité provisoire quelconque. Ce sont les portraits, collectifs et anonymes, d’une humani-té en train de naître sur les désirs, les restes, les déchets, les traces d’une précédente humanité. »Ni cubistes, ni surréalistes, ni expressionnistes et encore moins abstraits, ces portraits se jouent duréel avec élégance et humour, recomposant la tête humaine d’un trait puissant et poétique.

Décliné en de multiples formats, ce travail a déjà fait l’objet de plusieurs expositions parisiennes,notamment en 1996 et 1997. Aujourd’hui, ce sont près de cinquante têtes inédites qui sont exposéesà la Manufacture des Œillets à partir du 21 mars 2002.

Cette exposition s’accompagne de la publication d’un livre – Tête à Tête – regroupant plus de 65 por-traits effectués depuis 1994.

“ Solos ”tuiles et œuvres sur papier

Parallélement à son travail sur papier, toile et bois, Nicolas Guilbert dessine et peint sur des tuiles.Depuis toujours.De ces tuiles chaulées séculairement patinées par la mer dans les parcs à huîtres du bassind’Arcachon, il a fait le support d’un jeu de formes énigmatiques mais aussi d’un jeu avec le matériauqui, absorbant instantanément l’encre, interdit à l’artiste tout repentir.Guerriers, lanciers, armées-fantômes, nus masculins et féminins, silhouettes hiératiques, NicolasGuilbert poursuit ici son travail sur la figure humaine, ce dont témoignent également collages etdétrempes sur papier .

Exposition “Solos”, détrempes sur tuiles, encres, collages et peintures (Espace Sedaine, Paris 1997).

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Nicolas GuilbertPeintre & photographeNé à Paris en 1958Nationalité Française

Études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris

Expositions personnelles1984 - Dessins et peintures en hommage à Robert Doisneau, Galerie Attitude, Paris1990 - Dessins-souvenirs de la Rue des Italiens, Le Monde, Paris1993 - Sculptures en bois flottés, Espace Rochechouart (Eric Danel), Paris1994-95 -“À Table” Collages, encres, dessins, photographie, Saint-James (J.M. Amat), Bouliac-Bordeaux1996 - “Tête à Tête” Encres, collages et peintures (Chez Eric Zajdermann), Paris1997 - “Solo” Détrempes sur tuiles, encres, collages et peintures (Espace Sedaine), Paris2002 - “Tête à Tête” Encres, collages et peintures (La Manufacture des Œillets), Ivry2003 - “One shot” Galerie Le Parking, Paris2004 - Galerie Teissèdre, Paris

Livres1980 - Dessins in Alice au pays des merveilles de L. Caroll (Les Presses de la Cité)1982 - Des Histoires Ordinaires, en collab. avec Michèle Enouf (Luneau Ascot)1990 - Rue des Italiens/Album-souvenir, en collab. avec B. Poirot-Delpech (Le Monde - La Découverte)1993 - Dessins in Celui qui parlait presque de J.-D. Vincent (Ed. Odile Jacob)1998 - Dessins in Parlez-nous de lui. Bibendum vu par… David Lodge,Agnès B,Terence Conran,Ben,etc. (Ed.Textuel)2004 - Tellement bête/photographies (textes de Cécile Guilbert) (édition en cours)2004 - ParisGO/photographies (édition en cours)

Nicolas Guilbert

37 bis, rue de Montreuil 75011 Paris (atelier)Tél. : 33(0)1 43 73 51 22Mobile : 33(0)6 85 10 57 11e-mail : [email protected]

Photoiles photographies & peintures sur papier

A la suite du travail sur les natures mortes, les “photoiles ” continuent d’explorer le réel enliaison avec la photographie.A la fois peintre et photographe, j’ai eu envie d’engager un dialogue entre les deuxmedium, de découvrir ce que l’un avait à dire à l’autre et ce qu’ils avaient à exprimerensemble du monde qui me touche et m’inspire.

Des contraintes propres à chaque medium naît à la fois un défi et une tension : défi d’af-fronter avec d’autres moyens plastiques la littéralité du réel que produit frontalement etpuissamment la photo ; tension entre deux modes d’expression hétérogènes dont il n’estpas question que l’un prenne le pas sur l’autre ni qu’ils se neutralisent mais plutôt colla-borent à l’approfondissement d’une vision.

Tandis que la photo pose et crée son objet, dessin et peinture se livrent à son interpréta-tion sous forme de questionnements, de variations, de divagations.En retour, la photo se trouve enrichie, détournée de son sens initial et révélée par l’espritdu jeu ou du mystère, de la fantaisie poétique ou de l’énigme.

Les “photoiles” permettent au réel d’advenir autrement, à tout moment et par surprise,mais aussi à l’infini.

N.G.

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