Patrick Valas, "Essai Sur Le Corps en Medecine Biologie Et Psychanalyse"

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, Essai sur le corps dans la biologie, la médecine et la psychanalyse Patrick VALAS Une aussi vaste question nécessiterait clés années de travail, aussi bien on se limitera ici à une approche très schématique du concept de corps dans ces disciplines pour en donner des définitions qui permettraient de prendre quelques repérages ordonnant les recherches du GREPS. 1 Il ne s'agit pas non plus de faire l'histoire des conceptions du corps à travers les âges et les civilisations. Nous héritons de la dichotomie introduite par la science, via Descartes, entre le corps somatique et la psyché; il faut partir de là sans chercher à les réconcilier en des noces douteuses sous la bannière de la psychosomatique (en effet on sait depuis toujours que le somatique et le psychique sont noués la coupure ne passe pas entre eux. La coupure passe entre le psychique et le logique – autrement dit le discours, ce pourquoi la science et la psychanalyse ne définissent pas cela de la même façon). A cet égard ce terme, définissant un champ aux contours imprécis, carrefour de tous les obscurantismes, témoigne plutôt de notre embarras. Il reste

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Ensayo difundido por su autor. Mayo de 1985

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    Essai sur le corps dans la biologie, la mdecine et la psychanalyse

    Patrick VALAS

    Une aussi vaste question ncessiterait cls annes de travail, aussi bien on se limitera ici une approche trs schmatique du concept de corps dans ces disciplines pour en donner des dfinitions qui permettraient de prendre quelques reprages ordonnant les recherches du GREPS.1 Il ne s'agit pas non plus de faire l'histoire des conceptions du corps travers les ges et les civilisations. Nous hritons de la dichotomie introduite par la science, via Descartes, entre le corps somatique et la psych; il faut partir de l sans chercher les rconcilier en des noces douteuses sous la bannire de la psychosomatique (en effet on sait depuis toujours que le somatique et le psychique sont nous la coupure ne passe pas entre eux. La coupure passe entre le psychique et le logique autrement dit le discours, ce pourquoi la science et la psychanalyse ne dfinissent pas cela de la mme faon). A cet gard ce terme, dfinissant un champ aux contours imprcis, carrefour de tous les obscurantismes, tmoigne plutt de notre embarras. Il reste

  • cependant, un signifiant incontournable, dont la psychanalyse n'a pas faire la promesse de combler le hiatus qu'il voile, sinon en dmonter l'artifice. Artifice li

    Groupe de Recherches et d'Etude des Phnomnes Psychosomatiques (GREPS)

  • une ncessit de discours. Lacan rappelait que la psychanalyse n'a jamais rien apport la biologie qui a sa valeur propre, ajoutant que tous ceux qui disent le contraire sont des escrocs.

    Le corps dans la mdecine et la biologie

    Toutes les dfinitions du corps donnes par la mdecine, depuis le corps anatornique, dcrit . partir du cadavre, jusqu'aux plus rcentes avances de la biologie dont elle voudrait s'inspirer, toutes ces dfinitions ont un trait commun: ce corps sornatique est pris comme une machine; la preuve: on peut le mettre en pices dtaches (cf les greffes d'organes). C'est- aussi une machine homostatique.

    Pour dcrire ce corps on a pu emprunter deux modles. l/ Le premier modle est celui de la machine thermodynamique, soit la machine . vapeur de Denis Papin. Son quilibre tant assur par la mise en jeu de forces tensionnelles compensatrices, rgulatrices dont l'nergie serait fournie par des ractions physico-chimiques complexes. Bichat s'en inspire lorsqu'il dfinit "La vie comme lensemble des forces qui rsistent la mort

  • Au fond Freud a pu y placer sans difficult son appareil psychique fonctionnant selon le principe du plaisir dans son oscillation entre tension et dtente. Alors qu'il n'y a aucune arnbiguit dans son texte -il ne se situe pas sur le registre de la biologie, tant lui-mme un neurologue organiciste averti de formation-, "l'hrsie biologique" de Freud aurait, commenc avec la conceptualisation de la pulsion et plus prcisment avec la pulsion de mort. Le physicalisme pourtant trs labor chez Freud, incompris par les psychanalystes, a entran soit le rejet pur et simple de la pulsion de mort, soit pour les besoins de leur cause psychosomatique son assimilation par des spcialistes . un instinct, une sorte de violence instinctuelle fondamentale, laquelle d'tre dbride pourrait entraner des lsions corporelles. Freud n'est pas sur cette pente, car avec la pulsion de mort il dcouvre l'autonomie du symbolique. Si Freud, comme Lacan, voque chez l'tre humain une sensibilit particulire, constitutionnelle au langage , mais sans faire de celui-ci une fonction biologique, c'est parce que nous ne savons pas pourquoi il est le seul tre au monde possder un langage articul. Ce qui ne veut, pas dire qu'il soit le seul avoir faire avec le symbolique. Sur ce point

  • il ne faut pas carter l'ide qu'un jour la science nous apportera peut-tre ses lumires. 2/ Le deuxime modle pour dfinir le corps est emprunte la machine cyberntique. L'interrelation entre les systmes qui constituent ce corps, soit les systmes immunitaires, gntiques, hormonaux, etc. tant assure par des rseaux de communications o circulent des "messages" vhiculant un certain quota d'informations ncessaires au bon fonctionnement de la machinerie dans son ensemble. Ici l'quilibre homostatique du corps ne dpend plus de forces tensionnelles mcaniques, mais de la distribution de l'nergie travers ces rseaux. L'homostase de l'appareil psychique partir des rseaux qui le constitue, comme c'est parfaitement lisible en 1895 dans l'Esquisse, est conforme ce modle. C'est ce qui fait la valeur du physicalisme de Freud qui

    pour autant n'a jamais substantifi l'inconscient puisqu'il le situe sur une "autre scne". Quant au corps biologique il est dfini sur un tel modle:

    - telle cellule scrtant tel anticorps pour liminer tel organite tranger dont l'intrusion aurait t dcele par l'antigne qu'il produit;

  • - ailleurs, tel organe sensible secrte telle hormone agissant sur tel organe cible, lequel rpondra alors de faon adquate pour parer au stress causal. On schmatise ici. Deux remarques s'imposent: l/ En biologie, l'usage des notions d'information, message ou code gntique est emprunt . une conception du langage qui n'est pas celle de la psychanalyse, pour laquelle le langage est structur, constitu d'une cornbinatoire signifiante dont les effets de sens, donc de message, sont toujours quivoques et dpendent des lois du fonctionnement du signifiant, mtaphore -mtonymie. Le langage est rapport au symbolique qui se distingue du rel et de l'imaginaire. En biologie en revanche, le langage est conu comme cho physique aux phnomnes du corps. On peut mme aller jusqu' faire du langage un organe du corps. Quand on parle de message hormonal, il ne s'agit pas d'une articulation de sens mais de la rfrence une notion de seuil partir duquel cela fait signal univoque pour l'organe qui rpond alors selon la loi du tout ou rien- un peu comme l'arc rflexe. Ces messages du type + ou - s'apparentent donc, quoique lointainement, ceux qui circulent dans une machinerie cyberntique ou lectronique qui en drive, d'o leur emprunt comme modle par la biologie pour dfinir le corps.

  • On peut comprendre aisment que ces "messages" mme se combiner ne feront jamais en sorte que l'organe puisse moduler ses ractions ou rpondre autrement que ce pourquoi il a t programm partir du code gntique. Pour caricaturer, disons qu'on aura beau chatouiller la glande pinale jamais on n'obtiendra que l'organisme se mette produire du whisky. 2/ Le discours de la science, c'est la ncessit de sa logique, se caractrise de forclore le sujet. Or la vie, la mort, ne prennent leur sens et leur caractre de drame qu', partir du sujet, de son dsir et de sa jouissance. - II est vrai que Lacan a pu s'interroger sur la jouissance de l'hutre ou de l'arbre, mais faute de les avoir pris en analyse, etc ! -La biologie progresse sans se proccuper des notions de vie et de mort de sorte que la mdecine scientifique qui s'inspire du modle biologique a des difficults parfois a. trouver les limites de son action. Cf les problmes thiques poss par la conservation des organes, les greffes, J'insmination artificielle ou bien ce qu'on appelle l'acharnement thrapeutique.

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  • Le soma, le corps biologique n'est pas le rel.

    Le rel de ce corps au fur et mesure de son approche par les moyens de la science se pulvrise, se disperse en une poussire de bouts: de rel impossible saisir. Ce n'est pas un hasard s'il s'en labore des conceptions du corps qui ne s'appareillent pas forcment, entre elles sans s'exclure totalement, chacune tant justifie par le biais du discours qui les dfinit. Aprs l'homme historique, de cro-rnagnon l'homo sapiens, on assiste aujourd'hui une efflorescence de conceptions scientifiques de l'homme: l'homme hormonal, neuronal, immunitaire ou encore gntique, etc. Cette dispersion du corps dit "somatique" tmoigne bien que pour la biologie le rel cest limpossible, ce qui est exactement la dfintion que donne Lacan du rel partir du discours analytique. Ce corps dfini par la biologie on va le figurer ainsi: par un carr pour indiquer seulement que c'est une machine qui doit fonctionner "normalement" (schma 1) Ce schma premier est reprsent par un carr figurant le Rel biologique (Rb), on le trouvera plus loin dans ce texte sur un schma densemble.

  • schma 1 RB dsigne le rel du corps que la biologie peut cerner. Elle en exclut, la dimension de la jouissance, les notions de vie et de mort n'y tant pas pertinentes. Les termes de "suicide biologique" ou de "dpression" immunitaire n'ont strictement aucun rapport, avec ce que l'on dsigne par l dans la psychanalyse. C'est dans ce corps rduit . une machinerie de circuits hormonaux, neuroniques, immunitaires ou gntiques, que la mdecine scientifique (qui n'est pas toute la mdecine) situe les maladies d'organes ou de systmes sur lesquelles la psychanalyse n'a rien a. dire. On sait aussi que pour parer au dfaut, d'apprhension de l'unit du corps dcoup par des spcialits mdicales on s'efforce aujourd'hui de rintroduire une sorte de super-mdecine gnrale, la mdecine interne charge de faire la synthse de tous ces bouts de savoir.

  • Le corps dans la psychanalyse.

    C'est le corps propre, dans sa prsence animale, corps vivant avec sa jouissance appareille par la libido, savoir le dsir. Les thologues l'ont dmontr, le corps d'un animal n'est pas limit son enveloppe corporelle. Il s'tend aussi loin que son territoire avec lequel il est en "harmonie". Qu'on touche ce territoire n'est pas sans provoquer de srieuses perturbations voire des dommages irrversibles du. corps propre.

    schma 2 - Avec l'animal qui ne possde pas le langage on peut saisir cette difficult approche par Lacan, savoir: o est la frontire entre le rel et l'imaginaire qui donne sa consistance au corps vivant?

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  • Avec le parltre (l'tre humain) c'est un peu plus-complexe cause du langage. Son corps est un organisme aussi, mais qui partir de la l'incorporation de la structure langagire se dfinit selon selon les trois dimensions de limaginaire, du rel et du symbolique dont le nouage est rompu avec la mort, ce qui permet de distinguer: le corps rel, le corps symbolique et le corps imaginaire.

    1 : Le corps rel C'est la chair vivante avec sa pulsation de jouissance. On peut le figurer par un cercle dans lequel s'inscrirait le carr figurant le corps dfini par la biologie (schma 3). Dans les lunules situons cette pulsation de jouissance. Le rel du corps pour la psychanalyse pourrait, s'crire ainsi: Rp = Rb+ J (J pour jouissance)

    Ce rel d'tre abord par un autre discours que celui de la science s'en distingue de ne pas exclure la jouissance. S'ajoute alors pour son approche une difficult supplmentaire car il n'y a pas de jouissance du rel sans le rel de la jouissance.

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  • schma 3 Comme ils se dfinissent tous deux de l'impossible, le Rel de la biologie (RB) et le Rel de la psychanalyse (RP) peuvent se conjoindre en certains points. C'est la raison de ces glissades conceptuelles qui vont du tout biologique au tout psychosomatique, alors que la ligne de partage tient une dfinition de discours.

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  • Discours qui ont leur logique propre et qui ne s'invalident pas les uns les autres. Ce corps rel Lacan a pu le dsigner comme Autre. A , le corps propre pris comme A radical donnant

    sa matrialit au signifiant mais qui est distinguer de l'Autre du Signifiant. 2 : Le corps symbolique C'est le corps vid, spar de sa jouissance par l'opration du signifiant, sa jouissance allant se

    rfugier en ces lots que sont les zones rognes. (objet a).

    schma 4 - Ce corps on peut le figurer par un disque avec son vide central (schma 4) dans lequel viendrait s'inscrire les prcdents, (voir schma 3) - Ce corps c'est l'Autre du signifiant, l'Autre pris comme surface d'inscription du signifiant qui morcelle le corps propre. Le corps symbolique c'est

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  • le cadavre, celui que l'on met dans sa petite boite bien ferme aprs la mort (avec ses objets familiers) pour ne pas qu'il lui prenne l'envie de revenir se ballader chez les vivants sous la forme de "fantme". Cela arrive parfois, mais normalement a ne devrait pas parce que jusqu' preuve du contraire les morts ne jouissent pas sauf dans les films justement dits d'horreur. 3 : Le corps imaginaire C'est celui qui donne forme, consistance de corps au vivant, avant quil ne dissolve dans la mort en un magma de rel innommable. On peut l'inscrire dans le mme disque que le symbolique (voir schma .3). Ainsi il apparat que le destin de la libido, c'est--dire du dsir est li au systme des reprsentations du sujet, mais pour autant que le rel et la jouissance en sont dtermins. Ce schma (schma 3) Lacan le donne dans sminaire L'Ethique de la psychanalyse. Au cur du systme des reprsentations du sujet, (S+I), il y place le rel, la chose freudienne, Das Ding. Ce qui est la fois le plus tranger et le plus intime au sujet, d'o, ce terme qu'il emploie de lextimit de la jouissance.

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  • Ce corps dans sa triplicit, R-I-S, on peut aussi en

    donner une autre figuration partir du stade du miroir, (schma 5)

    schma 5 1 - Le pot figure le corps propre R. Par l'incorporation les fleurs signifiantes du dsir viennent se placer sous l'encolure du pot de sorte que se constitue l'image inconsciente du corps, soit le corps signifiant dsign encore du terme de corps morcel. 2. 2 - Le corps symbolique R+S. Au dbut de son enseignement Lacan dfinissait le morcellement du corps partir de la prmaturation biologique pour le rapporter ensuite . son dcoupage par le

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  • signifiant en une anatomie signifiante (voir les paralysies hystriques). 3 - Le reflet du corps dans le miroir plan I dfinit le schma corporel. Nous retrouvons donc ici les trois coordonnes I+R+S qui donnent au corps vivant sa consistance. La mdecine, comme la psychanalyse, mais avec un appareil de discours diffrent a faire avec ce corps et non pas seulement au pur soma biologique. A partir d'une telle dfinition du corps selon les coordonnes de l'imaginaire, du. symbolique et du rel, la distinction soma-psych devient caduque. Les mdecins gnralistes en savent quelque chose d'tre quotidiennement confronts aux demandes de sujets qui souffrent de leur corps et de leur esprit, d'o le malaise qu'ils peuvent en ressentir de ne pas toujours pouvoir y rpondre. A cet gard comme le rappelait Lacan, l'acte mdical est. "sacrai" en tant que le discours mdical au-del des techniques les plus sophistiques dont il a ncessairement besoin a toujours fait mouche avec des mots.

    - Dans la dernire dcennie de son enseignement Lacan va donner une nouvelle laboration du. corps dans sa triple structuration, R-I-S. Il va le faire partir de l'usage d'une topologie que l'on peut

  • qualifier rapidement de boromenne. Il va y dployer la frontire (schma 6) qui fait problme dans la figuration premire que nous avons donn du corps (schma 3)

    S+I

    schma Lacan est justifi dans son usage du Nud Boromen pour conceptualiser une figuration du corps parce que comme le dmontre si justement l'embryologie sa structure est torique. Il l'avait dj abord par ce biais dans son sminaire sur l'identification. Indiquons ici qu'il ne s'agit que d'un cas particulier de ce qui fait l'objet d'tude de toute une branche de la mathmatique concernant la structure gnrale d'anneau. La schmatisation qu'il donne pour la premire fois dans son discours de Rome, dite "la troisime" en octobre 1974 est la suivante (schma 7)

    1 Cette intervention de Lacan au congrs de Rome 1974, ligure dans la lettre n" 21 de l'Ecole Freudienne de Paris. Elle n'a pas t revue par lauteur.

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  • schma

    Lacan placera sur ce schma tous les lments de son enseignement, avec le profit que l'on peut en

    tirer.

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  • Au titre de nos recherches sur les phnomnes psychosomatiques nous proposons pour en faire usage d'y placer les diffrentes "atteintes" du corps selon le schmatisme suivant1 :

    1 Les maladies d'organes ou de systmes :

    Elles affectent le rel du corps mais sont hors symbolique. La jouissance de l'Autre (JA) s'y manifeste par la douleur de sorte qu'elles ne sont

    Pas sans retentissement subjectif, cependant cest

    cliniquement et quotidiennement observable, elles ne dsorganisent pas le discours du sujet ou du moins pour un temps trs court. Elles sont placer la frontire interne entre R et I en 1 ?

    2 Les sornatisations Elles affectent le rel du corps et seraient, induites par la demande du sujet. Par exemple ce sont les angines et autres otites rptition notamment chez l'enfant, mais dont la causalit virale ou microbienne est indiscutable. Le dsir du sujet agirait-il dans ces cas comme starter d'un germe dont il est porteur sain, en 2 ?

    1) II convient ici de rester prudent, et ce n'est que pour amorcer un dbat sur ces questions que nous prenons le risque d'avancer ces hypothses qui demanderaient tre articules plus rigoureusement.

  • Les phnomnes psychosomatiques PPS Ils affectent le corps rel en le lsant dans sa consistance. Ils sont induits par le signifiant, mais sont hors subjectivation. Ici il n'y a pas d'adresse, mais ils peuvent dsordonner au moins ponctuellement le discours du sujet. Ils sont placer . l'envers de l'angoisse sur la frontire externe entre le R et le I, en 3 ?

    4 Les conversions Elles affectent le corps fantasmatique sans atteinte du rel. Structures par le signifiant car il s'agit de conversions symboliques, elles sont homognes au symptme, en 4 ?

    5 Les manifestations hypochondriaques Elles n'affectent pas l'organisme et tmoignent plutt d'une fixation fantasmatique du sujet, l'imaginaire de son corps. Ce ne sont pas vraiment des symptmes au sens freudien du terme, d'o la difficult les rsoudre, en 5 ?

    6 Les troubles fonctionnels Ils sont dtermins par les signifiants qui affectent le sujet. Ils entranent un dysfonctionnement de

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  • l'organisme sans provoquer de lsion au niveau du

    corps propre, en 6 ?

    Patrick Valas, le 6 mai 1985

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