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VEND. 29 - SAM. 30 MAI 2020 - 6-7 CHAWAL 1441 - N°9034 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 B I L L E T ( P A S ) D O U X USA, encore ! Vous aurez remarqué que je suis très critique vis-à-vis des politiques intérieure et extérieure des USA. Mais, lorsque je vois la presse travailler librement et les télés montrer les émeutes sans censure et lorsque Twitter résiste au décret liberticide de Trump et le signale à nouveau pour «apologie à la violence», je ne peux avoir que ces mots à la bouche : «Ça, c'est une vraie démocratie !» M. F. ÉVOLUTION DU COVID-19 DURANT L’ÉTÉ LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE PLÉBISCITÉ JEUDI PAR LE CONGRÈS DU PARTI ALGÉRIE-FRANCE JS Kabylie : présentation du futur projet «JSK Tower» Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Nouveau coup de froid entre Alger et Paris Tayeb Zitouni promet un «nouveau» RND Réajustements et nouveautés pour une situation d’urgence l Ne plus considérer comme des revenus distribués les bénéfices non injectés dans le fonds social de l’entreprise, ne plus soumettre à l’IRG et l’IBS les revenus provenant de la distribution de bénéfices ayant déjà été soumis à l’IBS ou expressément exonérés, suppression du régime de la déclaration contrôlée pour les professions libérales qui seront désormais soumises à l’impôt forfaitaire unique (IFU), lorsque le chiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil de 15 millions de dinars. Telles sont quelques-unes des dispositions fiscales prévues par la LFC qu’auront à approuver les députés. PAGE 3 PAGE 5 Les spécialistes excluent une trêve estivale l Compter uniquement sur les températures élevées de l’été pour stopper la pandémie de coronavirus (Covid-19) est illusoire. Les médecins estiment que la chaleur et l’humidité peuvent probablement altérer la cadence de la transmission de ce virus mais ne l’arrêteront pas. Selon eux, seul le respect des mesures barrières peut mettre fin à la propagation du Covid-19. l Colère à Alger, réaction froide et superficielle à Paris, nouveau coup de froid entre les deux capitales. À l’origine de cette tension, deux émissions traitant de la situation en Algérie diffusées presque simultanément, et durant la même soirée, sur deux chaînes publiques de télévision différentes France 5 et LCP. PAGE 11 PAGE 5 RECONDUCTION DU CONFINEMENT PARTIEL L’approche prudente du gouvernement PAGE 8 PAGE 4

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VEND. 29 - SAM. 30 MAI 2020 - 6-7 CHAWAL 1441 - N°9034 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

BILLET (PAS) DOUX

USA, encore !Vous aurez remarqué que je suis trèscritique vis-à-vis des politiquesintérieure et extérieure des USA. Mais,lorsque je vois la presse travaillerlibrement et les télés montrer lesémeutes sans censure et lorsqueTwitter résiste au décret liberticide deTrump et le signale à nouveau pour«apologie à la violence», je ne peuxavoir que ces mots à la bouche : «Ça,c'est une vraie démocratie !»

M. F.

ÉVOLUTION DU COVID-19 DURANT L’ÉTÉ

LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE

PLÉBISCITÉ JEUDI PAR LECONGRÈS DU PARTI

ALGÉRIE-FRANCE

JS Kabylie : présentationdu futur projet «JSK Tower»

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

Nouveaucoup de froidentre Algeret Paris

Tayeb Zitounipromet un

«nouveau» RND

Réajustements et nouveautéspour une situation d’urgence

l Ne plus considérer comme des revenusdistribués les bénéfices non injectés dans le

fonds social de l’entreprise, ne plus soumettre àl’IRG et l’IBS les revenus provenant de la

distribution de bénéfices ayant déjà été soumisà l’IBS ou expressément exonérés, suppressiondu régime de la déclaration contrôlée pour les

professions libérales qui seront désormaissoumises à l’impôt forfaitaire unique (IFU),

lorsque le chiffre d’affaires ne dépasse pas leseuil de 15 millions de dinars. Telles sont

quelques-unes des dispositions fiscales prévuespar la LFC qu’auront à approuver les députés.

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Les spécialistesexcluent unetrêve estivale

l Compter uniquement sur les températures élevées de l’été pour stopper la pandémie de coronavirus (Covid-19) est illusoire. Les médecins estiment que la chaleur et l’humidité peuvent probablement altérer la cadence de la transmission de ce virus mais ne

l’arrêteront pas. Selon eux, seul le respect des mesures barrières peut mettre fin à la propagation du Covid-19.

l Colère à Alger, réaction froide et superficielle àParis, nouveau coup de froid entre les deuxcapitales. À l’origine de cette tension, deuxémissions traitant de la situation en Algérie

diffusées presque simultanément, et durant lamême soirée, sur deux chaînes publiques de

télévision différentes France 5 et LCP.

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RECONDUCTION DU CONFINEMENT PARTIEL

L’approche prudente du gouvernement

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PP

Le dessin de Karimd

Oui : 67,47%

Non : 21,07%

Sans Opinion :11,46%

NON Sans opinionOUI

Un jour, un sondage

Résultat

Êtes-vous d’accord avec la décision des autorités sanitaires algériennes de maintenir letraitement à base de chloroquine, malgré la recommandation de l’OMS de le suspendre ?

Êtes-vous d’accord avec les

dernières décisions du

gouvernementconcernant

le confinement ?

Alors que l'incertitude plane toujours sur laAlors que l'incertitude plane toujours sur lasaison estivale, plusieurs communes côtièressaison estivale, plusieurs communes côtièresprennent les devants et s'y préparent déjà. Ellesprennent les devants et s'y préparent déjà. Ellessont nombreuses à avoir déjà lancé le processussont nombreuses à avoir déjà lancé le processusde concession des plages au profit desde concession des plages au profit despersonnes intéressées par la gestionpersonnes intéressées par la gestiondes plages durant la saison estivale.des plages durant la saison estivale.

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ERISCOOPERISCOOP

Ça continue, en Europe, la bataille dechiffonniers autour de la chloroquine. Au PrDidier Raoult qui en est un partisan, la revuescientifique The Lancet oppose une enquêtequi conclut que le remède a des effetscardiaques qui peuvent tuer. Difficile des’insérer dans ce débat de spécialistes mais,comme le dit un internaute anonyme, lesAfricains carburent depuis des années auxantipaludéens sans que la crise cardiaque aitété observée comme une conséquencemassive.

A. [email protected]

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Les APC se préparentChloroquine, les

pour et les contre

Congressistes «apolitiques»Lors du congrès du RND, avant-hier jeudi, beaucoup de

délégués du parti n’ont pas suivi la totalité des travaux de cerendez-vous organique. À l’exception de la parenthèse duplébiscite du nouveau secrétaire général du parti, nombreuxont été les congressistes à quitter la grande salle du Centreinternational des conférences (CIC) pour palabrer au niveau

de la cafétéria. À l’image de cette jeune congressiste quiavoue «ne rien à voir avec la politique». «Khatini la

politique», nous balancera-t-elle, ajoutant quedes exemples à son image sont légion lors de cegenre de rendez-vous politiques.

[email protected]

InquiétudesLes personnes suivant les cours à distance à travers

l'Office national d'enseignement et de formation àdistance (Onefd) ne sont toujours pas fixées sur lesmodalités de passage des examens de niveau.

L'office en question, qui dispense des cours dansles trois paliers de l'éducation, a fini par sortir deson mutisme pour affirmer que les conditions depassage d'un niveau à un autre seront bientôtfixées et communiquées aux concernés viason site internet. Il assure que les mesuresprises seront dans l’intérêt des apprenants.

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PASSA NT

Savoir à qui donner !L a chronique consacrée, il y a

quelques jours, aux mendiants quise diversifient n’a, semble-t-il, pas

été du goût de certaines âmes chari-tables. J’ai eu droit à un chapelet d’in-jures pour avoir reproché, m’a-t-on dit,aux pauvres d’être démunis. Dans descas comme celui-là où lorsque l’onmanque d’arguments, on passe à l’insulteet où une prétendue émotion devientinsanités.

Des voix de lecteurs censés enrichir ledébat s’élèvent pour répliquer, dans unlangage fleuri et indigne. Beaucoup le font,heureusement, et viennent parfois mettreun peu de piment pour accompagner, ycompris dans la dérision, un échange

auquel j’avoue franchement être sensible.Lorsque le thème est grave il incite, géné-ralement, soit à une approbation par lesilence, soit par une prolongation sur lemême ton. Lorsqu’il invite au rire et quedes lecteurs en font une récréation, il n’y apas plus jouissif. Je ne m’attarderai passur celle ou celui qui, après vous avoirtraité de tous les noms d’oiseaux, vousrefont un message pour s’excuser. Ceux-làme font sourire autrement. Pourquoi seconfondre en excuses et reconnaître quela violence de son discours ne se justifiaitpas ?

C’est quand la même personne, quioublie qu’elle s’est auparavant excusée,remet de nouveau son méchant couvert,

que vous vous faites une raison à proposde ce qui nourrit la Toile. Mais revenons ànos mendiants qui organisent de mieuxen mieux leurs besoins, n’en déplaise àceux qui font mine de s’émouvoir et sedisent choqués par nos propos.

Tout le monde se rue sur la bananedès que son prix redevient raisonnablealors pourquoi pas ceux qui ne sont nivieux ni handicapés et qui pètent plutôt lefeu quand ils vous demandent de remplirleur couffin ? Peu importe à leurs yeuxque vous en ayez les moyens ou pas. Sivous parcourez les allées du marché,c’est que vous pouvez vous le permettre.Oui ! La mendicité a fait des progrès. Lespalais s’adaptent aux prix affichés.

En attendant des mesures plusconcrètes en faveur des réels démunis,des associations existent et les per-sonnes engagées dans la promotiond’une solidarité effective ne sont pas unevue de l’esprit. C’est à elles qu’il faut don-ner.

M. B. 

Par Malika [email protected]

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 3

Les 4 samedisLa semaine a été pénible.L’auteur du documentaire

sur l’Algérie diffusé surFrance 5 ne s’attendait peut-

être pas à ce que la toilealgérienne, si ce n’est lepays en entier, s’enflammepour son travail. Peut-être

bien que s’il n’avait pas associé le mot« Hirak » à son reportage, il ne seserait pas fait autant d’ennemis et lereportage aurait été vu comme il nousarrive d’en voir d’autres : regard sur unpan de la société une activité ou unévénement qu’on peut aimer ou passans se sentir obligé de réagirsystématiquement et souvent de façonépidermique comme c’est le cas cettefois-ci. Dans ce travail, deux points ontdéterminé : l’auteur a un peu « dragué» en introduisant le Hirak alors qu’aucœur du sujet, on a rarement trouvé lethème et quand il était présent, c’étaitvraiment « léger », sinon plus. En toutcas, ceux qui attendaient un vrai sujetsur le « mouvement » en ont eu pourleur illusion.La semaine a été pénible. On peutpartager une colère, une indignation oumême une cause mais pas forcémentpour les mêmes raisons. Le reportagede France 5 consacré à l’Algérie aréuni ainsi beaucoup de gens qui ne seretrouvent pourtant pas toujours surles choses essentielles. Il y en a quiont été scandalisés par le fait qu’on….montre des Algériennes buvant dupastis. Il y a ceux qui sont scandalisésparce que les filles qui boivent dupastis ne sont pas représentatives duHirak, il fallait donc montrer d’autres.Et il y a ceux qui soutiennent que lesfilles du Hirak, exemple de vertu et demorale, ne boivent pas de pastis. Toutle reportage serait donc une histoirede pastis ? Ce n’est pas sérieux, quandmême.La semaine a été pénible. L’Algérie arappelé son ambassadeur en Francedans la foulée de cette histoire dereportage, décidément malveillantpour beaucoup de monde. C’estdifficile de croire que c’est l’uniqueraison qui a motivé cette décision qui,elle aussi, a réuni des voix différentes,qui ne sont, par conséquent, pas lesmêmes motivations et le mêmeargumentaire. Il y a ceux qui pensentque le gouvernement algérien atoujours tort, même quand il a raison. Ily a ceux qui pensent que le pouvoir atoujours raison, même quand il a tort.Il y a enfin ceux qui sont convaincusque les autorités ont raison quandelles vont dans le sens de leurspropres thèses et ont tort quand elless’en écartent. Difficile de savoir qui araison et qui a tort dans cette histoiremais peut-être que c’e n’est pas labonne question.La semaine a été pénible. Les membresde la mission médicale chinoise vontrepartir dans leur pays en laissant auxAlgériens une conclusion qui vacertainement occuper les devants del’actualité médicale des prochainsjours : le virus trouvé en Algérie seraitdifférent de celui découvert en Chine.Le Covid-19 « algérien » serait plutôtproche de son… homologue français,ce qui va faire sourire beaucoup demonde. Et pas seulement… sourire.Sinon, les Chinois ont aussi laissé unrapport à leur ambassadeur qui va secharger de le transmettre aux autoritésalgériennes. Bien sûr, il ne faut y voiraucune symbolique. Sauf que lagéographie ne peut pas toujours êtretranscendée.

S. L.

Constances

Slimane [email protected]

Loi de finAnces compLémentAire

Réajustements et nouveautéspour une situation d’urgence

C’est à un sacré exerciceauquel les pouvoirs publics étaientconfrontés pour, d’une part, «corri-ger» la loi de finances 2020, et,d’autre part, parer au plus pressépour affronter la situation peu relui-sante induite par la pandémie decoronavirus sur l’économie natio-nale, déjà pas franchement brillan-te sans cela. L’instauration de nou-velles taxations n’est jamais unexercice qui recueille l’adhésion,surtout dans une conjoncture aussidéfavorable pour un gouvernementqui se retrouve dos au mur par lafaute, entre autres raisons, d’unetrès sévère chute des revenus dontdépend l’économie du pays, d’unebalance des paiements souffrantd’un déficit structurel chaqueannée un peu plus menaçant, etd’autres agrégats macro-écono-miques peu encourageants, à com-mencer par le PIB dont les projec-tions ne sont pas franchementréjouissantes.

La choquante baisse de lademande de pétrole en raison lapandémie de Covid-19 a eu sesconséquences quasi immédiatessur l’économie algérienne en malde structuration après les dégâtscausés durant les deux décenniesécoulées malgré une situationfinancière globale dont beaucoupde pays ne peuvent pas se targuerde jouir. Les prix du pétrole algé-rien, impactés par le coronavirus,n’offrent qu’une mince marge demanœuvre au gouvernement pourboucler avec le moins de dégâtspossibles l’année 2020.

Ainsi, si l’on doit se fier aux pré-dictions, l’Algérie devrait exporterpour moins de 18 milliards de dol-lars de son pétrole d’ici la fin del’année, alors que la loi de financesinitiale tablait sur des recettes de

l’ordre de 35 milliards de dollars.En parallèle, la facture des importa-tions de biens ne devrait diminuerque de 13,1% par rapport aux pré-visions de la loi de finances léguéepar Bedoui et son équipe, pour sesituer à 33,5 milliards de dollars, cequi devrait aboutir dès lors à undéséquilibre encore plus affolantque d’habitude de la balance despaiements, pas loin des 19 mil-liards de dollars alors que la loi definances initiale l’établissait à 8,5milliards de dollars.

Dans la série des chiffres quifont peur, ceux des déficits budgé-taires et du Trésor ne sont sansdoute pas les moins gravementatteints par la conjoncture impo-sée. Le déficit budgétaire devraitatteindre cette année les 1 976,9milliards de dinars, plus de 10% duPIB alors qu’il était prévu initiale-ment à -1 533,4 milliards de dinars,soit un peu plus de 7,2% du PIB.Quant au déficit du Trésor, il mon-terait à 2 954,9 milliards de dinars,soit -15,5% du PIB. Et pour couron-ner le tout, si le prix du pétroledemeure sous la barre des 50 dol-lars, la montée du déficit de labalance des paiements devrait«soulager» les réserves de changed’une trentaine de milliards de dol-lars. De quoi craindre pour la solva-bilité du pays d’ici 2021.

Une panoplie de mesuresfiscales, mais…

Malgré les réserves émises pardes députés et les 56 modificationsproposées, dont 30 ont été trans-mises à la Commission desfinances et du budget, alors que 23ont fait l'objet de rejet au motif d’op-position à l'article 139 de la Consti-tution, et 3 autres pour vice de

forme, le gouvernement tient à ses«réajustements» fiscaux même lesplus impopulaires, comme c’est lecas de l’augmentation de la taxesur les produits pétroliers, importésou produits localement, qui influeradirectement sur les prix des carbu-rants à la pompe. Ainsi, concernantles impôts directs et taxes assimi-lées, en plus de l’annulation durégime de la déclaration contrôléepour les professions libérales enles soumettant au régime de l’im-pôt forfaitaire unique (IFU), lorsquele chiffre d’affaires ne dépasse pasles 15 millions de dinars, la sup-pression des 15% d’imposition surles bénéfices non affectés au fondssocial de l’entreprise dans un délaide trois ans, il y a évidemment lamesure énonçant l’exonération àcompter du 1er juin de l’IRG sur lesrevenus mensuels inférieurs à 30000 dinars, avec la mise en placed’un nouveau barème de l’IRG.

Des dispositions d’exonérationont été également prévues au profitdes start-up, exemptées de la taxesur l’activité professionnelle (TAP)et de l’IRG ou de l’IBS pour unedurée de trois ans à compter de ladate de début d’activité, alors queles start-up assujetties à l’impôt for-faitaire unique devraient être exo-nérées de l’IFU pendant trois ans.De plus, il a été décidé d’exonérerde la TVA les équipements acquispar les start-up au titre de la réali-sation de leurs projets.

La LFC a reconduit pour unepériode de cinq ans supplémen-taires l’exonération de l’avantagefiscal accordé aux titulaires derevenus exerçant leurs activités

dans les régions du Grand Sudalgérien, permettant un abattementde 50% en matière d’IRG et d’IBSau titre des revenus réalisés dansles wilayas d’Illizi, Adrar, Tamanras-set et Tindouf.

Il est également prévu uneréduction de 25% sur la TAP pourles entreprises du très éprouvésecteur du bâtiment et travauxpublics alors qu’il a été concédé lasuppression du taux réduit de TVAaux prestataires des activités tou-ristiques pour une durée supplé-mentaire de trois ans. Et puis, autitre des taxes, malgré la résistanceet la désapprobation ayant vu lejour un peu partout dès que la pro-jet de LFC a été rendu public,comme ce fut le cas pour la taxesur les produits pétroliers, le gou-vernement a décidé d’aller jusqu’aubout de sa logique en instaurantune taxe sur les véhicules neufsimportés d’un montant variant de100 000 dinars à 2 000 000 dedinars selon le volume de la cylin-drée (800 cm3 à 2.5000 cm3), l’ins-tauration de l’impôt sur la fortunequi viendra remplacer l’impôt sur lepatrimoine, et le passage de 24% à30% de la retenue à la sourceappliquée aux sociétés étrangèresprestataires de services en Algérie.Avec les incertitudes persistantessur la reprise «effective» de l’éco-nomie mondiale, donc la remontéedes cours de l’or noir, et l’état deslieux d’une économie nationalepresque à réinventer intégrale-ment, la marge de manœuvre despouvoirs publics n’est jamais appa-rue aussi mince.

Azedine Maktour

Ne plus considérer comme des revenus distribuésles bénéfices non injectés dans le fonds social de l’en-treprise, ne plus soumettre à l’IRG et l’IBS les revenusprovenant de la distribution de bénéfices ayant déjàété soumis à l’IBS ou expressément exonérés, sup-pression du régime de la déclaration contrôlée pourles professions libérales qui seront désormais sou-mises à l’impôt forfaitaire unique (IFU), lorsque lechiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil de 15 millionsde dinars. Telles sont quelques-unes des dispositionsfiscales prévues par la LFC qu’auront à approuver lesdéputés.

Selon l’Association nationaledes commerçants et artisans(Anca), la relance des activitéscommerciales est indispensable àla survie des entreprises et la pro-tection des emplois. Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - L’an-

nonce de reconduction des mesures de confi-nement pour une durée de 15 jours supplémen-taires fait réagir l’Association nationale descommerçants et artisans.

Dans un communiqué publié hier vendredi,l’Anca a appelé à la nécessité de relancer «lesactivités économiques et de permettre l’ouver-ture des magasins de commerce, d’artisanatdans le but d’alléger les difficultés sociales, demaintenir les emplois et de protéger les entre-prises».

Le document précise, toutefois, qu’autoriserla reprise de certaines activités commercialesn’impactera pas négativement les mesures de

confinement en vigueur. Par conséquent, l’An-ca appelle dans son communiqué à «la poursui-te de la sensibilisation à travers toutes lesbranches de l'association implantées danstoutes les wilayas qui luttent contre la propaga-tion du virus». Elle insiste également sur lanécessité «du respect des conditions de pré-vention», particulièrement l’obligation de porterun masque de protection dans les lieux publics.

L’association souligne encore qu’afin de«préserver la santé publique et protéger la viedes citoyens, et compte tenu de ses effets surla vie sociale et économique, l’Anca appelle lesateliers de couture à se lancer, à partir de juin,dans la fabrication des masques, avec possibi-lité de vente directe, ainsi que dans les maga-sins agréés, à condition que ces masquessoient conformes aux normes requises, au prixapproprié et moyen de 30 dinars».

Dans ce sillage, l’Association insiste encoresur l’importance de poursuivre la sensibilisationdans toutes les wilayas contre la propagation

du coronavirus (Covid-19), et appelle à «res-pecter les mesures préventives et à continuer àcoopérer avec les instances officielles et lesassociations de la société civile».

Pour rappel, l’Association nationale descommerçants et artisans a assuré les citoyensque les masques et les bavettes seront dispo-nibles pour tous, qui plus est à des prix abor-dables, à savoir ne dépassant pas les 30 DAl’unité. L’Anca a, d’ailleurs, récemment promisde faciliter la commercialisation de cesmasques qui seront confectionnés dans desateliers de couture, entre autres.

«À partir de la semaine prochaine, lesnuméros de téléphone des ateliers chargés dela fabrication de masques au niveau de toutesles wilayas seront disponibles. L’ensemble descitoyens pourront se rapprocher de ces atelierspour acquérir directement des masques à unprix ne dépassant pas 30 DA/unité», a rassurél’Anca.

M. Z.

L’AssociAtion des commerçAnts AVertit :

«Le retour des activités économiquesest indispensable»

Phot

o : D

R

La facture des importations des biens ne devrait diminuer que de 13,1%.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 29  - Sam. 30 mai 2020 - PAGE4

RECONDUCTION DU CONFINEMENT PARTIEL

L’approche prudente du gouvernement

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -La question faisait débat depuisplusieurs jours, et elle a fini parêtre tranchée : l’option du déconfi-nement n’a pas été retenue. Legouvernement, lui, a préféré lareconduction du confinement par-tiel sur recommandation du Comitéscientifique et au regard de l’évolu-tion de la situation épidémiolo-gique liée au coronavirus.

C’est ainsi que seize wilayas,à savoir Batna, Béjaïa, Blida,Tlemcen, Tiaret, Tizi-Ouzou, Alger,Sétif, Sidi-Bel-Abbès, Constantine,Annaba, Médéa, Oran, Bordj-Bou-Arréridj, Tipaza et Aïn Defla reste-ront sous le régime du confine-ment partiel entre 17 heures et 7

heures pour une période de quinzejours, soit jusqu’au 13 juin pro-chain. Pour le reste des wilayas, leconfinement partiel de 19h jus-qu'au lendemain à 7h est recon-duit dans les mêmes conditions.

Une nouveauté, par contre, legouvernement a pris la décision delever totalement le confinementpour les wilayas de Saïda,Tindouf, Illizi et Tamanrasset. Unedécision motivée par les « résul-tats favorables enregistrés auniveau de deux indicateurs », àsavoir la stabilisation du nombrede nouveaux cas décompté àquinze jours d’intervalle, soit entrele 11 et le 26 mai, mais égalementle taux de reproduction qui estinférieur à 1 dans ces quatrewilayas, sachant qu’en situation deforte contagion, ce taux de repro-duction est supérieur à 3. Ces

quatre wilayas montrent la voie àsuivre.

Le gouvernement le dit claire-ment : « Ces indicateurs consti-tuent des objectifs qui peuvent êtreatteints par d'autres wilayas enfonction du degré d'observancedes règles et consignes sani-taires.» En clair : les wilayas quiveulent sortir du régime des res-trictions doivent se disciplinerdavantage. Le lien entre la baissedu nombre de cas et le respectdes mesures barrières est mis enavant par le Premier ministère quiassure qu’« il a été observé quedes wilayas où les citoyens ontrespecté les mesures de prudencenécessaires pour leur protection etcelle de leur entourage, des résul-tats significatifs ont été obtenus »,ajoutant que « ces indicateursdemeurent fragiles et pourraientconnaître une détérioration rapideen cas de relâchement de la disci-pline ». Tout manquement à cesmesures pourrait amener les pou-voirs publics à renforcer de nou-veau les mesures de confinement.

Le Premier ministère avertitd’ailleurs que la levée du confine-ment dans ces wilayas ne se ferapas sans mesures d’accompagne-

ment. Il s’agit de maintenir le dis-positif d'encadrement sanitairestrict au niveau de ces wilayas,avec le renforcement du contrôlesanitaire au niveau des pointsd'entrée et la recherche active etsystématique des sujets contactsen cas de contagion afin derompre rapidement la chaîne detransmission du coronavirus.

Encore une fois, un appel estlancé en direction des citoyenspour « poursuivre les effortsdéployés en matière de respectdes mesures d'hygiène, de l'obli-

gation du port de masque de pro-tection, de distanciation sociale etde l'ensemble des mesures bar-rières édictées par l'autorité sani-taire à l'effet de contribuer à la rup-ture de la chaîne de propagationdu Covid-19 ». Ce n’est qu’à ceprix, conclut le communiqué duPremier ministère, que les résul-tats « encourageants » au niveaud'autres wilayas où commence àémerger une amélioration des indi-cateurs épidémiologiques pourrontêtre consolidés.

N. I.

Pas de déconfinement dans l’immédiat. Le gouverne-ment a tranché : le confinement partiel est reconduit pourune durée de quinze jours supplémentaires. Seulesquatre wilayas échappent à ce régime pour avoir enregis-tré un taux de contamination faible. Le gouvernementaffirme que d’autres wilayas pourraient atteindre cesobjectifs pour peu que les règles sanitaires soient bienrespectées.

Phot

o : D

R

Prolongement du confinement jusqu’à la mi-juin.

Conviés, jeudi, à une récep-tion organisée en l’honneur dupersonnel soignant par le wali deSétif, les spécialistes en médeci-ne ont été tous unanimes à tirerla sonnette d’alarme sur l’évolu-tion de la maladie et la façonvirulente dont elle s’en prend àses victimes, et se disent moinsoptimistes quant à la maîtrise del’épidémie en un laps de tempsréduit, pointant un doigt accusa-teur vers l’indifférence, l’insou-ciance et l’inconscience de lamajorité écrasante des citoyens.

Lors de son intervention, le PrMahnane Abbès, directeur desactivités médicales et paramédi-cales au niveau du CHU deSétif, a tenu à alerter les pou-voirs publics et la population dela wilaya de Sétif sur la situationépidémiologique liée au Covid-19. « Depuis le 15 mars et à la

date d’aujourd’hui, nous avonsenregistré au niveau du CHU deSétif 629 malades dont 226 ontété déclarés positifs, 320 ont ététestés négatifs, 83 sont en atten-te des résultats, 8 malades sontactuellement hospitalisés auniveau du service de réanima-tion et, malheureusement, nousavons déploré le décès de 17personnes. Toutes les courbesde l’évolution de la pandémiesont au rouge. Si on continuesur cette lancée, Sétif va détrô-ner Blida et Alger en nombre depersonnes contaminées.

Le nombre des consultationsaugmente chaque jour, demême que le nombre de cashospitalisés et ce sont tous descas graves qui arrivent à l’hôpi-tal. Le nombre de décès necesse, lui aussi, d’évoluer.Avant, on enregistrait un décès

tous les dix jours mais aujour-d’hui, on comptabilise un décèspar jour », affirme le praticien.

Ce dernier a exhorté les auto-rités à mobiliser d’autres struc-tures afin d’augmenter lenombre de places pour les cassuspects et les cas confirmés, etd’impliquer le personnel médicalet paramédical et agents de ser-vice des autres secteurs tels quela Cnas, l’université et autresorganismes, et aussi, de faireappel à la contribution des retrai-tés du secteur de la santé ainsique celle des centres d’imagerieprivés.

« Le personnel soignant estépuisé physiquement et psycho-logiquement. Nous sommes ensous-effectif actuellement. Nousavons 8 éléments du personnelsoignant atteints du Covid-19hospitalisés au CHU. Nous plai-dons pour l’utilisation d’hôpitauxde campagne avec le soutien duministère de la Défense nationa-le », dira-t-il. Les médecins ont

également soulevé le problèmerécurrent du manque de moyens,de protection notamment. «Malgré nos sollicitations auprèsde la Pharmacie centrale deshôpitaux, le taux de satisfactionde nos besoins en matériels deprotection est très faible et nepeut couvrir le minimum de nosbesoins », a-t-il déclaré.

À la fin, les médecins exhor-tent aussi bien les responsablesque la population à faire preuvede plus de vigilance et de sensdes responsabilités. « On recen-se de plus en plus de cas trèsgraves avec un grand risque dedécès. C’est les conséquencesde l’insouciance des citoyens etdu laisser-aller « toléré » durantle mois de Ramadhan. Et pourinverser cette courbe, seules lesactions de prévention pourrontréussir à maîtriser cette situationsi l’on a vraiment la volonté d’enfinir avec cette pathologie », aconclu le Pr Mahnane.

Imed Sellami

SÉTIF

Les médecins tirent la sonnette d’alarme

Les Blidéenssoulagés parla décisionL'allégresse des Blidéens

quant à l'assouplissement duconfinement partiel à partirde demain dimanche a étéconstatée au lendemain del'annonce. C'était presque lajoie chez la population qui vasouffler un peu et ne plusvivre le stress d'un confine-ment à partir de 14 h que lesBlidéens n'oublieront pas desitôt.

Tenus d'être chez euxavant cette heure, cette obli-gation leur a causé certainsdésagréments, notamment lapeur d'être arrêtés pour lesgriefs de non-respect auxmesures de confinement etles conséquences qui endécoulent, sachant que 11323 personnes se sont vuinterpellées et leurs dossierstransmis à la justice pourjugement, sans compter les 1483 véhicules mis en fourriè-re ainsi que 857 motocycles.

Il fallait voir le branle-basde combat des automobi-listes aux dernières minutesavant 14 h.

C'est une véritablepanique qui s'installe, obli-geant ces derniers à faire dela vitesse pour être chez euxavant l'heure. Dédoublementdangereux et klaxons à pro-fusion sont les comporte-ments navrants des usagersde la route. D'ail leurs, laProtection civile a enregistréplusieurs accidents de la cir-culation dont certains mor-tels. C'est pour toutes ces rai-sons que les Blidéens ontapplaudi cette décision qui valeur permettre de satisfaire àleurs obligations quotidiennesavec moins de stress.

M. B.

Un constat alarmant sur l’évolution de la situation épi-démiologique a été dressé par les professeurs de méde-cine du Centre hospitalo-universitaire Mohamed-Saâdna-Abdenour de Sétif.

ORAN

Les tests peuvent atteindre les 300 par jourAvec 589 cas confirmés de per-

sonnes atteintes de coronavirus jus-qu’au jeudi dernier, la wilaya d’Oranest loin d’être une wilaya très disci-plinée quant au strict respect desmesures de confinement. Raisonpour laquelle elle se voit maintenuedans la tranche horaire de confine-ment de 17h à 7heures.

La situation épidémique étant ce qu’elleest au niveau de la capitale de l’Ouest, lestests d’analyse en vue de détecter les per-sonnes contaminées et de les isoler avantqu’elles ne propagent davantage le virus àleur entourage sont d’une grande nécessité.

La dotation de la wilaya d’Oran, au moisde mars dernier, depuis le début de cettepandémie, d’une annexe de l’Institut Pasteuret l’ouverture, au mois d’avril, d’un laboratoi-re spécial Covid-19 installé au niveau duservice de bactériologie qui comprend uneunité de virologie, au niveau de l’EHUO, ontcontribué à mieux cerner la propagation. Àeux deux, ces laboratoires peuvent recevoirjusqu’à 300 tests à analyser par jour.

L’on saura que depuis le début de la pan-démie, le laboratoire d’analyse de diagnos-tics qui s'occupe des échantillons des per-sonnes suspectées d'être atteintes duCovid-19, a enregistré plus de 1 356 ana-lyses. Ce service reçoit chaque jour entre 30

et 50 échantillons, alors qu’on signale quelors d’une seule journée, ces chiffres ontdoublé avec la réception de 100 échan-tillons. De son côté, l’annexe de l’InstitutPasteur, qui reçoit des échantillons en pro-venance de 12 wilayas de l’Ouest, reçoitchaque jour entre 150 jusqu’à 250 tests àanalyser.

L’indiscipline citoyenne pourrait malheu-reusement faire doubler ,voire tripler cestests d’analyse et maintenir ainsi une situa-tion sociale qui devient de plus en pluspesante pour tous ceux qui n’arrivent pas àsubvenir aux besoins et charges de leursfoyers.

Amel Bentolba

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE5

ÉVOLUTION DU COVID-19 DURANT L’ÉTÉ

Les spécialistes excluent une trêve estivaleRym Nasri - Alger (Le Soir) -

L’été stoppera-t-il la pandémie deCovid-19 ? Et la chaleur parvien-dra-t-elle à avoir raison de ce virus? Le professeur Salim Nafti, spé-cialiste en pneumo-phtisiologie,assure que personne ne pourrarépondre avec certitude à cesquestions. Seulement, il écarteque l’activité du virus connaisseune trêve durant la saison estiva-le.

Certes, précise-t-il, «il semble-rait que les virus soient sensiblesà l’écart de températures. Ils sontbien conservés par le froid maisvulnérables aux chaleurs exces-sives. Pour les tuer, i l fautatteindre 60°C afin de faire fondreleur membrane lipidique (graisse).Mais la température environne-mentale n’atteint jamais les 60degrés».

Soulignant que les virus sonten général très sensibles aux

variations d’humidité et de chaleurdans l’air ambiant, il rappelle queleur propagation maximum se faiten automne et en hiver mais rare-ment, voire exceptionnellement enété. «Nous espérons que l’été vaatténuer l’ampleur de la pandémiede Covid-19, mais ce n’est pasune certitude», ajoute-t-il.

Le Pr Nafti insiste, cependant,sur la prévention et le respect desmesures barrières. «Il ne faut pasbaisser la vigilance et surtout pasabandonner les gestes barrières.Il n’en est pas question !», dit-il. Ilcite ainsi l’exemple des pays euro-péens où les mesures de déconfi-nement sont très strictes. «Le portdu masque est obligatoire, la dis-tanciation sociale préservée ettout contrevenant est sanctionné»,fait-il remarquer.

De son côté, le Dr MohamedBekkat Berkani, président duConseil national de l'Ordre des

médecins algériens et membre dela Commission scientifique pour lesuivi de l'évolution du Covid-19,estime que la pandémie de Covid-19 risque de ralentir pendant lasaison estivale. «Il y aura proba-blement une diminution de la pan-démie en elle-même mais jusqu’à

quand ? Personne ne saura ledire», note-t-il.

Une baisse de contagion qu’ilimpute à la chaleur et à l’humidité,deux facteurs favorisant un bonfonctionnement du système respi-ratoire chez l ’être humain.Contrairement à l’hiver où le froid

altère l’efficacité des centres res-piratoires.

«L’arbre respiratoire : trachéeet branches, constitue un systèmed’épuration. Cette espèce de tapisroulant qui fonctionne chez l’indivi-du de façon naturelle évacuetoutes les poussières et particulesvirales. Alors qu’il a tendance àêtre un petit peu paralysé pendantl’hiver, et à favoriser par exempleles bronchites, ce système d’épu-ration fonctionne plutôt bien enété. Étant donné que le Covid-19a le tropisme respiratoire, il a peude chance de se fixer sur le plande la physiopathologie durantcette saison. Ce qui diminue pro-bablement les cas d’affection dece virus et bien sûr les contagionsentre les individus», explique-t-il.

Insistant sur le respect desmesures barrières, le Dr Bekkataffirme que les axes de préventionsont aujourd’hui énormes.

«Nous avons compris le systè-me et les gestes barrières sontbien adoptés. Par conséquent, il yaura une cadence de transmissionqui sera moindre», conclut-il.

Ry. N.

Compter uniquement sur les températures élevées de l’étépour stopper la pandémie de coronavirus (Covid-19) est illusoi-re. Les médecins estiment que la chaleur et l’humidité peuventprobablement altérer la cadence de la transmission de ce virusmais ne l’arrêteront pas. Selon eux, seul le respect des mesuresbarrières peut mettre fin à la propagation du Covid-19.

Phot

o : D

R

La cadence de transmission de la maladie sera moindre en été.

Abdelhalim Benyellès -Alger (Le Soir) - Pour cela,le professeur SmaïlMosbah qui était l’invité dela Radio nationale Chaîne1, jeudi, à l ’émission «Dhaïf essabah », fait savoirque le réseau de labora-toires de dépistage systé-matique mobilisés à traversle pays compte 27 centres,ce qui a contribué à lahausse sensible du nombrede tests effectués depuis le

début de l’épidémie, insis-tant sur la nécessité de ren-forcer les capacités dedépistage, la généralisationdu port du masque de pro-tection ainsi que le respectdes gestes barrières, desrègles de distanciation phy-sique et des mesures d’hy-giène.

À propos de la levée desmesures de confinement, lemembre de la Commissionde suivi de l'évolution de

l'épidémie de coronavirusestime qu’elle doit faire l’ob-jet d’une opération graduel-le, mais toutefois liée à unesérie de mesures de suiviet en premier lieu le renfor-cement de la capacité destests de dépistage.Ajoutant, par ailleurs, quel’Algérie est parvenue àmaîtriser la situation pandé-mique dès son enclenche-ment, grâce à la fermeturedes espaces de rassemble-ment sociaux tels que lesécoles et les mosquées. Et,commentant les bilans offi-ciels quotidiens communi-qués par le ministère de laSanté, le professeur SmaïlMosbah estime que lasituation pandémique enAlgérie connaît une stabili-

té. Aussi il fait remarquerun déclin observé concer-nant les cas en réanima-tion.

Une situation « géréegrâce à l’application desdirectives de confinementet le renforcement du dis-positif de dépistage préco-ce réparti à travers tout leterritoire ».

Enfin, et rappelant lesdernières mises en gardede l’OMS quant à l’usagedu protocole thérapeutiquebasé sur la chloroquine etla suspension temporairedes essais cliniques, le pro-fesseur fait observer que ladécision « prudentielle » del’Organisation mondiale dela santé ne concerne pas lasuspension du protocole

adopté par la Commissionde suivi de l'évolution del'épidémie en Algérie, « quia révélé des résultatsencourageants », estime-t-il.

De ce fait, il met l’accentsur la poursuite du traite-ment à base de chloroquineen soins intensifs, préci-sant,au passage, que leprotocole bénéficie d’unsuivi rigoureux en Algériepuisqu’i l est prescrit «exclusivement » pour lescas ciblés.

L’usage du protocolethérapeutique n’est pasdestiné à l’ensemble descas porteurs du virusCovid-19 admis en soins,assure-t-il, enfin.

A. B.

LE COMITÉ SCIENTIFIQUE IMPERTURBABLE :

«La mesure prudentielle de l’OMSne concerne pas l’Algérie»

A peine le choc del’apparition de la pandé-mie de coronavirusamorti, avec des cas decontamination en des-sous de ceux enregis-trés en dehors de nosfrontières, les contesta-tions ont repris.

Après l ’APC deMérine, qui a été ferméeau début de la semainedernière par descitoyens qui se disentimpactés par la pandé-mie et de plus lésés ausujet de la prime forfai-taire (10 000 DA) et ducouffin du Ramadhan,qui exigent l’ouvertured’une enquête, c’est autour des demandeurs del’habitat groupé de lalocalité de Hassi-Zahanade manifester, depuismercredi dernier, et defermer le siège de l’APCpour exiger l’affichagede la liste des 34 nou-veaux bénéficiaires, carcelle établie avant leconfinement a fait l’objetde contestation au motifqu’elle ne comporte pasles noms des réelsdemandeurs remplissantles conditions.

Depuis mercredi der-nier, l’APC est fermée etles contestataires quioccupent l’entrée de lamairie attendent uneréaction des autorités.

A.M.

Le professeur Smaïl Mosbah, membre de laCommission nationale de veille et de suivi de l'évo-lution de l'épidémie de coronavirus (Covid-19) enAlgérie insiste sur les mesures complémentaires deprévention et de lutte contre la propagation du coro-navirus avant la levée du confinement. Par ailleurs,il considère que la situation épidémiologique enAlgérie demeure stable.

LE SNAPO DÉNONCE UNE ATTEINTE À LA PROFESSION

La vente des masquesirrite les pharmaciens

Dans un communiqué rendupublic ce week-end, le Syndicatdes pharmaciens exprime sadésapprobation par rapport à lavente des masques de protectionen dehors des officines pharma-ceutiques.

Pour le syndicat, des fluctua-tions des prix sont observées sur lemarché. Ceci est dû, selon lui, à«plusieurs paramètres : interven-tion de plusieurs intermédiaires etspéculateurs dans le secteur de ladistribution de gros, la diversité et

technique de procéder de fabrica-tion et la qualité des tissus utiliséspour leur confection ».

Selon le même communiqué, «une officine est soumise à desconditions de qualité de responsa-bilité pharmaceutique, au respectde procédures commerciales et desconditions de traçabilité, et à l’appli-cation des taxes (TVA et TAP) quisont réservées au Trésor public ».

Poursuivant ses explications, lesyndicat ajoute que les officinessont soumises aux obligations de

facturation et au respect d’unemarge qui, non seulement, estappliquée sur le prix de gros maiségalement sur le prix de détail. Si leprix du masque chirurgical sortiePCH en hors taxe est de 71 DAactuellement, en appliquant uneTVA de 19%, il arrive chez le gros-siste (TVA de 13.49 DA) à 84.49DA. Le grossiste le vend au phar-macien au bas mot à 14.16 DA.

En ne percevant qu'une margede 10% (marge minimale de détail),le pharmacien va le vendre à 105DA la pièce (TVA incluse), et doncil serait très difficile, voire impos-sible de le vendre à 90 DA.

Pour ce qui est de la vente desmasques au niveau des com-

merces, les pharmaciens ne com-prennent pas cette mesure et,selon eux, « encourager la ventede ces produits sur les trottoirs etdans le circuit informel est uneinsulte à notre système de santé,mais aussi à nos concitoyens dontla priorité à nous tous est de lesprendre en charge sur le plan sani-taire, dans le respect des condi-tions dictées par la loi sanitaire ».

Dans son communiqué, leSnapo demande, par conséquent,à ce que tous les produits(masques, alcools, produits hydro-alcooliques) soient réservés exclu-sivement au secteur pharmaceu-tique.

Ilhem Tir

SIDI-BEL-ABBÈS

Le feuilletondes mairies

cadenasséesreprend

Le Syndicat des pharmaciens d'officine (Snapo) réitère, encoreune fois, son appel à ce que les masques de protection soientvendus exclusivement au niveau des pharmacies, considérantque leur vente au niveau des magasins constitue «une graveatteinte à l'exercice de l'activité pharmaceutique».

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Le Soird’Algérie Contribution

Le Président Tebboune vient derendre publique la première moutu-re de l’avant-projet de Constitution

comme premier acte d’une promesse decampagne. Comment les membres duComité d’experts ont pris note des septaxes présentés par le Président Tebbou-ne pour amorcer une rédaction raisonnéed’un corpus cohérent dans l’esprit desrègles de droit.Cela permet de comprendre les inten-

tions des constitutionnalistes qui ont saisitoutes les nuances d’un système com-plexe visant à combler les lacunes entermes de partage des pouvoirs dansl’équilibre des forces politiques en pré-sence.

Entre les intentions et les actesJ’ai eu l’occasion d’avoir contribué sur

ce sujet avant même la publication des

travaux des rédacteurs de la premièremouture sans en prédire de ce queseraient leurs amendements. Aujourd’huila tâche est plus aisée pour contribuer àapporter les avis susceptibles de renfor-cer la hiérarchie des normes dans cetteingénierie constitutionnelle pour per-mettre aux acteurs politiques de partici-per sans contrainte à la vie politique dupays. On peut d’ores et déjà comprendrele fond et la forme de la nouvelle Consti-tution. Une Constitution se construit en règle

générale sur des bases juridiques neuves,à défaut d’être entièrement inédite. Ellepeut prendre le contre-pied de la précé-dente. Le passé répond comme on dit del’avenir. Il y a une certaine continuitéconstitutionnelle sans une rupture profon-de. Les titulaires du pouvoir peuvent inspi-rer, au demeurant, les rédacteurs. À char-ge de solliciter des avis et des contre-pro-positions, l’essentiel est que ce projet, unefois discuté au Parlement, doit être soumisau peuple par voie de référendum.

Modèle de Constitution et pratiques institutionnelles

Serait-elle différente des autres cor-pus au regard de l’évolution des pra-tiques politiques et institutionnelles ?Quel est le modèle qui nous est soumis sion tient compte de certains compromistout en prenant en compte la séparationsouple des pouvoirs ? Le Président Teb-boune a tenu compte des idées lancéespar le Hirak et a estimé que des change-ments dans cette révision constitutionnel-le tiennent compte des nouvelles aspira-tions. Il est évident qu’il y a certains prin-cipes déjà annoncés qui sont proclamésintangibles et donc soustraits à toutemodification. Il reste que la souveraineténationale appartient au peuple qui l’exer-ce par ses représentants et par la voie duréférendum. Nous passons d’une démo-cratie d’adhésion à une démocratie parti-cipative. Cette première mouture, renduepublique le 7 mai en raison de la pandé-mie de Covid-19, dévoile les intentions

du Président Tebboune dans ce que serala clé de voûte de la nouvelle gouvernan-ce. Il est à retenir cette communion entrela façon de gouverner dans l’avenir etl’esprit des revendications du Hirak dont ilest attendu une meilleure prise en char-ge. Les uns et les autres doivent com-prendre que les contraintes héritées desforces jadis en présence se dissipent pro-gressivement.

Libérer les institutions du poids de la bureaucratie

Comment pouvoir libérer les institu-tions de toute cette bureaucratie qui avégété et qui s’est enracinée dans lespratiques de gestion ? Il faut désinfecterce lourd appareil qui a rongé le corps ins-titutionnel, provoquant une gangrène dif-ficile à opérer l’ablation pour rendre

l’équilibre harmonieux. À la lecture du texte, il est à souligner

les avancées substantielles en matièrede droits fondamentaux, notamment leslibertés de réunion et de rassemblementpublics des partis et associations qui,dans le passé, ont été freinées par lesinterdictions abusives. Le droit à la réparation pour les arres-

tations et gardes à vue doit obéir aux dis-positions constitutionnelles des droits del’Homme. Il doit se faire dans le cadre durespect de la personne humaine et deson intégrité morale. La pénalisation dela torture et de la traite des êtres humainset protection de la femme contre touteforme de violence et l’accès de ses der-nières victimes dans les structures d’ac-cueil pour une meilleure prise en chargeet leur faciliter les voies de recours.

Liberté d’expression et management publicitaire

De même qu’il est stipulé le droit aurespect des correspondances et des com-munications privées ainsi que la protec-tion de l’exercice du culte sans discrimina-tion de confession, de race ou de couleur.Concernant la liberté de la presse et lesmédias dans leur ensemble, l’État doit seconformer au strict respect des normes etde transparence dans la répartition de lamanne publicitaire et rompre définitive-ment avec l’opacité et la pratique douteu-se dans les relations dans le managementet l’octroi de la publicité. Ceci ne peut se faire que par des

garanties juridiques suffisantes dans uneloi organique sur la publicité.

Vice-président : un colistier avec ticket électoral

Pour revenir à l’ingénierie de la moutu-re proposée, il serait clair qu’aucuneambiguïté ne puisse noircir la clarté desrapports de gouvernance entre les insti-tutions. Au centre desquelles le président de

la République assure son arbitrage et lefonctionnement harmonieux qui détermi-

ne la conduite de la politique de la nation.On est dans le modèle du quinquennat,c’est-à-dire que le Président est élu pourcinq ans par le suffrage universel pourdeux mandats strictement successifs oualternés (séparés).Si dans le texte de la mouture selon

l’alinéa 06 de l’article 95, le président dela République peut nommer un vice-pré-sident comme ce fut le cas dans les pré-cédentes Constitutions au moins durantles trois décennies passées, il peut luidéléguer quelques prérogatives endehors de l’article 97, cette dispositionest laissée à la libre décision du Prési-dent élu d’en faire usage. Mais cette fois-ci le rôle et les attributions du vice-Prési-dent prennent une tout autre significationen cas d’impeachment, c’est-à-dire devacance du pouvoir pour assurer pleine-ment et non par intérim la continuité dumandat du président de la République aurespect des dispositions constitution-nelles.La situation de la maladie du Prési-

dent déchu a contraint le Président Teb-boune à trouver l’idée d’une vice-prési-dence sans ticket électoral, c’est-à-dired’un colistier, lui permettant d’avoir lalégitimité pour poursuivre la continuité del’État en cas de vacance définitive du pré-sident de la République. Il faut dire quel’imbrication du pouvoir politique et desforces extraconstitutionnelles oligar-chiques est en grande partie la cause dece choix. Se contredire avec l’article 100 est

avoir toutes les prérogatives du Présidentélu à la différence du chef de l’État,comme il est indiqué dans le volet deséparation des pouvoirs dans le premierchapitre de la Constitution, notammentles articles 88,90,95,96 mais aussi selonl’article 117 dans le cas de situation deguerre hors, avec tous ces articles, et enplein de ces prérogatives d’un présidentde la République, il y a une légitimitéréduite puisque le Président, c’est l’éma-nation du choix du peuple selon lesarticles 7,8,11,12 qui, par le référendum,choisit ses représentants et ceux qui legouvernent ! Pour cette raison, l’article 98proposé dans son alinéa 7 ne convientqu’à cette investiture actuelle du Prési-dent Tebboune en tant que commanditai-re de cette Constitution pour mettre fin àtoute ingérence de forces extraconstitu-

tionnelles.Ce qui stipule qu’il faut éviter le modè-

le de la Ve République française et s’ins-pirer de la Constitution américaine en cequi concerne l’élection d’un Président etde son colistier, et ce, à partir des pro-chaines échéances présidentielles, ceciva nous permettre de nous faire sortirdéfinitivement du cercle vicieux dessituations transitoires et provisoires maisaussi des prérogatives limitées ouréduites d’un Président qui entravent lebon déroulement des institutions donc un

blocage et mettre fin à toute forme dedésagrément constitutionnel. Dans cecas-là, la question de la légitimité ne sepose plus.il y va donc de rajouter un alinéa qui

supprimera l’alinéa sept à la fin de l’ac-tuel mandat présidentiel, et aller versl’élection d’un Président et son colistierdans un suffrage universel selon lemodèle américain comme une ultimesolution. Voilà qui nous mène à dire quele vice-président doit être élu pour jouirde la totalité des prérogatives présiden-tielles. La réalité sera connue lors desdébats parlementaires si cette dispositiontelle qu’elle est rédigée soit ou non rete-nue. Pour les larges prérogatives tellesprévues par l’amendement, le vice-Prési-dent doit être le colistier élu et nonnommé.

La mouture est l’expression vivante du vécu et sa perspective

Le Président Tebboune, qui comptabi-lise plus de cinquante années d’exercicedans les institutions de l’État, ne veut pasd’un «ravalement de façade», bien aucontraire, il a laissé au groupe d’expertscomposé d’émérites spécialistes en droitconstitutionnel de rédiger une premièremouture dont la teneur n’est ni définitiveni baignant dans l’opacité. La discrétionde ses membres prouve l’intérêt de par-venir, eu égard aux mutations systé-miques, à présenter une moutureconsensuelle et donc acceptable.

L’évolution du monde ne peut tolérerun conformisme ou conservatisme face àla dynamique d’une génération rompantavec le dogmatisme doctrinal d’une cer-taine époque. L’Algérie est dans l’èred’un renouveau où l’intelligence artificiel-le ne laisse aucun doute de supercherieou de tromperie. Le Président Tebbouneveut être en rupture d’un système scléro-sé. Il en a souffert de ses maux. Il tend lamain à tous ceux qui veulent que l’Algérierejoigne les grandes nations de la scien-ce et du développement.

Le droit à la réparation pour les arrestations etgardes à vue doit obéir aux dispositionsconstitutionnelles des droits de l’Homme.

Il doit se faire dans le cadre du respect de lapersonne humaine et de son intégrité morale.

Ce qui stipule qu’il faut éviter le modèle de la Ve République française et s’inspirer de laConstitution américaine en ce qui concerne

l’élection d’un Président et de son colistier, et ce, àpartir des prochaines échéances présidentielles.

Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 6AVANT-PROJET DE CONSTITUTION

«Rompre avec une Par Dr Boudjemaâ Haichour(*)

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Le Soird’Algérie Contribution

Plus de pouvoirs au chef du gouvernement et au ParlementDes amendements proposés par la

présente mouture dans ce qu’il convientd’appeler le partage des pouvoirs, nousretenons que l’Exécutif, qui est bicépha-le, est mieux présenté dans ses attribu-tions.

La chefferie gagne plus de préroga-tives que les précédentes primatures. Lechef du gouvernement n’est plus ce«majordome» éjecté dans toute tempête,car considéré comme simple coordina-teur des activités interministérielles, maisdirige le gouvernement et assume pleine-ment ses responsabilités. D’abord la limi-tation des mandats présidentiels à deuxseulement successifs ou séparés. Cettedisposition est applicable également auxparlementaires.

Le président de la République ne peutplus légiférer par ordonnance durant lesvacances parlementaires. Le gouverne-ment engage sa responsabilité suite àl’interpellation du Parlement. Les parle-mentaires ne bénéficieront de l’immunitéque pour les actes rattachés à l’exercicede leur mandat de député ou de séna-teur.

Le quitus : règlement budgétaire et contrôle parlementaire

L’une des nouveautés du documentprésenté est l’obligation faite au gouver-nement d’accompagner les projets de loipar les textes réglementaires d’applica-tion pour qu’ils soient recevables. L’exer-cice du contrôle budgétaire et son règle-ment doivent faire l’objet de quitus. Aupremier rang du pouvoir exécutif se trou-ve le président de la République, chef del’État qui incarne l’unité de la nation. Il estle garant de la Constitution. Son électionest acquise à la majorité absolue des suf-frages exprimés. Dans la vision propo-sée, le président de la République, qui,en plus, incarne l’unité de l’Exécutif,implique une certaine solidarité.

Le gouvernement est sans conteste lesubordonné du chef de l’État. C’est cetteprimauté qui le distingue en tant qu’élu detoute la nation. Sa représentativité condi-tionne son autorité. Mais il peut surgircomme du temps de feu Si Merbah, chefde gouvernement et de feu le PrésidentChadli une rupture, dit-on une crise liéeaux prérogatives telles que stipuléesdans la Constitution. On se trouve dansce syndrome de «se soumettre ou de sedémettre».

C’est pourquoi il faut bien délimiter lechamp d’intervention entre les deux.Comme le notera G. Bourdieu «Un sou-verain, deux pouvoirs» où le dualismepeut être ramené à un conflit de précel-lence surtout en cas de cohabitation. Lepouvoir d’État peut être écartelé entre lesdeux pôles.

Le rapport de force peut favoriserdans l’ordre interne l’un et valoriserl’autre dans l’ordre externe où les préro-gatives présidentielles sont préservées,affaires étrangères et défense nationale.

Un bicéphalisme exécutif aux pouvoirs partagés

Dans ce tandem, il faut que la Consti-tution soit bien repensée pour ne pascréer de confusion dans ce partage depouvoir. Un Exécutif bicéphale ou dyar-chique est un pouvoir partagé. Est-ce àdire que l’un gouverne et l’autre admi-nistre ? Le pouvoir exécutif sublimé tendà se confondre à un pouvoir politique. Nul

ne peut exercer plus de deux mandatsconsécutifs.

Le président de la République estdélégataire de la souveraineté populaire.Toute révision de la Constitution doitrevenir au peuple par voie référendaire.Sa vitalité se mesure à sa capacitéd’adaptation.

Pour ce qui est du nouveau amende-ment sur le rôle de l’armée où il est ques-tion de la «constitutionnalisation de laparticipation de l’Algérie à des opérationsde maintien de l’ordre sous les auspicesdes Nations unies, de l’Union africaine oude la Ligue arabe et celle de sa participa-tion à la restauration de la paix dans larégion dans le cadre des accords bilaté-raux des pays concernés».

L’ANP héritière de l’ALN, une arméeprofessionnelle de paix

En raison des évolutions des menacesdans le monde, l’Algérie ne peut pas res-ter en marge s’agissant de renforcer lapaix et le bon voisinage avec les peuplesde la région. L’ANP est une armée pro-fessionnelle qui est imprégnée de la doc-trine militaire moderne. Elle est héritièrede l’ALN qui a combattu et reste solidaireavec les causes justes de par le mondenotamment pour le droit indéfectible àl’auto-détermination des peuples. Le chefde l’État en tant que chef suprême desforces armées et ministre de la Défense,peut, après vote du Parlement, envoyerdes unités de l’armée à l’extérieur.

En tant que première concernée parcette disposition, l’ANP n’a pas manquéde donner quelques clarifications par sonmembre de la Direction de la communica-tion, de l’information et de l’orientation(DCIO) à l’état-major, qui s’est exprimé àl’ENTV en donnant la position de l’institu-tion militaire sur ce sujet.

Il revient à l’article 95 alinéa 3 de lanouvelle Constitution algérienne, qui fixeles conditions et le cadre permettant auprésident de la République, chef suprê-me des forces armées et ministre de la

Défense nationale, d’intervenir dans cesens après approbation de deux tiers duParlement, de la possibilité d’engagerdes forces armées à l’étranger », préci-sant que la constitutionnalisation de l’in-tervention de l’Armée nationale populaire(ANP) hors des frontières du pays estune protection pour l’ANP puisqu’elles’appuie sur la volonté du peuple repré-sentée par le Parlement, avec ses deux

Chambres.

La Cour constitutionnelle, un dosage intelligent

En ce qui concerne le Conseil consti-tutionnel qui change d’appellation etdevient Cour constitutionnelle dansl’amendement proposé dans cette 1re

mouture avec de larges prérogatives.Dans cette disposition, il est introduit unemodification et un mode de désignationde ses membres.

La répartition avec 12 membres, 4désignés par le président de la Répu-blique y compris le président de la Courconstitutionnelle , égal à celui des quatremagistrats élus respectivement 2 par laCour suprême et les 2 autres par leConseil d’Etat, et enfin laissant au prési-dent de l’APN et au président du Conseilde la Nation (Sénat) désigner deuxmembres chacun non affiliés à des partispolitiques ni parlementaires. Cette Courconstitutionnelle est, pour ma part, équili-brée.

Par contre, ce qui est une nouveauté,c’est surtout l’extension des prérogativesde cette Cour et ses compétences aucontrôle des ordonnances, des lois et desrèglements. Il y a la reconnaissance dudroit de saisine des instances compé-tentes. Il y a élargissement de l’exceptiond’inconstitutionnalité aux règlements.

L’élargissement de la saisine parle-mentaire à l’opposition est de nature àrenforcer la démocratie institutionnelle.On peut se méfier du gouvernement desjuges comme celui du gouvernementsans juges, au sein duquel la force(extra-constitutionnelle) pouvant êtreattachée à une majorité politique, sup-planterait l’État de droit.

La Cour constitutionnelle veille à laconstitutionnalité des lois. C’est enquelque sorte une dissuasion au titre ducontrôle de constitutionnalité. Elle estgardienne de la Constitution. Elle estrégulatrice de l’activité des pouvoirs

publics et la régularité des opérationsélectorales (présidentielles-parlemen-taires-référendum). Le temps est révoluoù, comme le prétendait Victor Hugo :«Les Constitutions étaient faites pourêtre violées, car elles ne crient plus.»

Une justice indépendante dirigée par un Conseil supérieur de la magistrature

Pour ce qui est de l’indépendance dela justice, les rédacteurs de la moutureont ôté de la composante du Conseilsupérieur de la magistrature le ministrede la Justice et garde des Sceaux en tantque vice-président, remplacé par le prési-dent de la Cour suprême pour suppléer leprésident de la République en tant queprésident du CSM. De même que le pro-cureur général près la Cour suprême nefait plus partie du Conseil supérieur de lamagistrature, façon de répondre à ceuxqui disent que la justice n’est pas indé-pendante. Il en est de même des syndi-cats et du président du Conseil nationaldes droits de l’homme qui seront doréna-vant représentés.

Une Constitution moderniste proche du peuple

Il y va pour la constitutionnalisation del’Autorité nationale indépendante desélections, le renforcement de son autoritéet sa composante ainsi que son fonction-nement. La constitutionnalisation dumouvement populaire Hirak du 22 février2019 en est une preuve tangible enréponse à ses revendications. La consti-tutionnalisation de l’Autorité de transpa-rence, de prévention et de lutte contre lacorruption et le cumul entre les fonctionspubliques, les activités privées ou profes-sions libérales et la prohibition du dis-cours haineux et discriminatoire répon-dent aux attentes de tout le peuple.

Ne pas confondre pouvoir et droitEn conclusion, on peut dire que cette

première mouture est une avancée dansl’esprit d’un Etat de droit. Le pouvoir cen-tral et le pouvoir local doivent être réali-sés par une réelle décentralisation et unedéconcentration pour mieux booster lagouvernance locale. On remarque danscette mouture cette conciliation entre leslibertés fondamentales et l’Autorité.«Rien n’est plus dangereux en matièreconstitutionnelle si on venait à confondrele pouvoir avec le droit.»

L’État de droit est en définitive le stadesuprême d’une civilisation politique résul-tant d’un changement de culture. Mais lapolitique sécrète une force qu’on appellele pouvoir. Elle peut être dépréciée ouvalorisée selon les équilibres des forcesen présence. C’est le programme d’unhomme, d’un gouvernement, d’un État.Mais comme dira l’autre, la politique estl’art du possible.

B. H.(*) Chercheur universitaire. Ancien

membre du Conseil supérieur de lamagistrature. Ancien parlementaire etancien ministre.

En tant que première concernée par cettedisposition, l’ANP n’a pas manqué de donnerquelques clarifications par son membre de la

Direction de la communication, de l’information etde l’orientation (DCIO) à l’état-major, qui s’estexprimé à l’ENTV en donnant la position de

l’institution militaire sur ce sujet.

Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 7 DU PRÉSIDENT TEBBOUNE

gouvernance disloquée»

Bibliographie :1- G. Burdeau : La conception du pouvoir

selon la Constitution 1958. R.F.S.P Paris. 1959.2- J. Gicquel : L’Etat de droit pour quoi faire,

Mélanges Paris 2008.3- J-JE Gicquel : Droit Constitutionnel et ins-

titutions politiques, Montchrestien Paris 2008.4- Ph- Lauvaux : Les grandes démocraties

contemporaines, 3. ed. Paris 2004.5- J. Georgel : La Ve République-Une Démo-

narchie, Paris 1990.6-N-Wahl : Aux origines de la nouvelle

Constitution, R.F.S.P 1959.7- Maison d’édition Belkis Lois des réformes

politiques, Alger. (Loi organique et régime élec-toral) J.O. RADP 14/1/2012.8- Différentes Constitutions de la RADP de

l’indépendance à 2016.

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Le Soird’Algérie Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 8Actualité

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - EnAlgérie, les réactions sont immédiates.Les réseaux sociaux sont saturés demessages dénonçant les imagesréductrices retransmises durant cereportage, puis s’expriment sur le cour-roux des autorités. Un communiqué duministère des Affaires étrangères,publié quelques heures plus tard, en ditlong sur le sentiment qui règne au plushaut niveau. Il évoque le «caractèrerécurrent des programmes diffusés pardes chaînes de télévision publiquesfrançaises, dont les derniers en datesur France 5 et la Chaîne parlementai-re, le 26 mai 2020, en apparence spon-tanée et sous le prétexte de la libertéd'expression» qu’il qualifie «d’attaques

contre le peuple algérien et ses institu-tions, dont l'Armée nationale populaire(ANP), et sa composante, la digne héri-tière de l'Armée de libération nationale(ALN)».

Le texte comporte un autre messa-ge de haute importance. Alger n’incri-mine pas officiellement les gouvernantsfrançais mais s’en prend à «certainsmilieux où l'inimitié le dispute à la ran-cœur, dévoile les intentions mal-veillantes et durables et qui ne souhai-tent pas l'avènement de relations apai-sées entre l'Algérie et la France, après58 ans d'indépendance, et ce ,dans lerespect mutuel et l'équilibre des inté-rêts qui ne sauraient faire l'objet deconcession ou de marchandage».

Cette déclaration coïncide point parpoint, paraphrase même de récentspropos tenus par AbdelmadjidTebboune.

Interpellé par un journaliste à l’oc-casion d’une rencontre avec la presse,le président de la République avait clai-rement affirmé que les tensions algéro-françaises ne se situaient pas à unniveau officiel, et que les différendsavaient lieu avec des parties, des lob-bys qui agissaient dans l’ombre.Tebboune n’en était pas cependant àsa première déclaration virulenteenvers ces parties. Candidat à la prési-dentielle, il s’était distingué par des pro-pos virulents suite à la diffusion, parFrance 24, d’un reportage consacré auHirak. «Je vois une chaîne de télévi-sion publique française pour quil’Algérie se résume à la place de laGrande-Poste et la place Audin» ,avantd’enfoncer le clou en ciblant nommé-ment Jean-Yves Le Drian : «Leurministre des Affaires étrangères dit lamême chose, de quoi tu te mêles ? Je

ne parle pas de la France officielle, jene me permettrais pas. Mais le ministredes Affaires étrangères français a affir-mé qu’il fallait une période de transitionen Algérie. Le peuple algérien ne veutpas de cette période de transition. Dequoi tu te mêles ?»

Peu habituées à de tels propos enprovenance d’Alger, les autorités fran-çaises se sont abstenues de répondreà un candidat, mais elles ne pouvaienten faire autant face à un Président.

Ce jeudi, la porte-parole du Quaid’Orsay a répondu à un journaliste quil’interpellait sur le sujet. Elle a eu uneréponse prévisible qui consistait à rap-peler que les lois françaises garantis-saient la liberté d’expression desmédias et journalistes. Une réponsetrès diplomatique a suivi : «Dans lecadre des relations profondes etanciennes qui existent entre nos deuxpays, et auxquelles nous attachons laplus grande importance, la France res-pecte pleinement la souveraineté del’Algérie.» Avant d’ajouter  : «Nous

entendons continuer à travailler à l’ap-profondissement de la relation bilatéra-le.» Alger ne semble cependant plus sesuffire de déclarations de circonstance.

Le rappel de son ambassadeur estun signe de désaccords sérieux. C’estaussi une décision lourde qui fait tachedans les relations bilatérales qu’entre-tiennent les deux pays. Le dernier rap-pel d’un ambassadeur algérien à Parisa eu lieu en 1995. François Mitterrandavait alors eu la très mauvaise idée delancer un appel à l’organisation d’uneconférence européenne pour se pen-cher sur la situation de l’Algérie alorsen proie au terrorisme. Cette fois, lerappel de l’ambassadeur s’effectuedans des conditions un peu différentes,en raison de la fermeture des espacesaériens et maritimes, il a dû donc rega-gner Alger à bord d’un avion spécial.

Plusieurs sources ont annoncé l’ar-rivée de Salah Lebdioui ce jeudi, et lesconsultations se seraient déjà dérou-lées. Affaire à suivre.

A. C.

ALGÉRIE-FRANCE

Nouveau coup de froid entre Alger et ParisColère à Alger, réaction froide et superficielle à Paris,

nouveau coup de froid entre les deux capitales. À l’originede cette tension, deux émissions traitant de la situationen Algérie diffusées presque simultanément, et durant lamême soirée, sur deux chaînes publiques de télévisiondifférentes France 5 et LCP.

Sans surprise aucune, le direc-teur général de la Safex et ex-maired’Alger-Centre, Tayeb Zitouni, prendla direction du Rassemblementnational démocratique (RND), suc-cédant, ainsi, dans une opérationqui sent la revanche sur le sort, àAhmed Ouyahia qui l’avait, commenombre de ses pairs du mouvementde redressement, radié des rangs duparti il y a plus de quatre ans.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’était, avant-hier jeudi, lors du congrès extraordinaire du partitenu au Centre international des conférences(CIC), à l’ouest de la capitale. Un conclaveauquel ont pris part 702 délégués, «plié» en unedemi-journée alors qu’il était prévu pour s’étalersur deux jours.

Après avoir adopté une résolution faisantmuer ledit congrès extraordinaire en un rendez-vous ordinaire, le sixième du genre, à l’effet defaire l’économie d’un autre congrès d’ici deuxans, les congressistes ont plébiscité l’unique can-didat au poste de secrétaire général du parti,Tayeb Zitouni, avant qu’ils n’adoptent, dans ungeste «automatique», les résolutions du congrèsdont, notamment, celle des statuts du parti pour,enfin, élire les membres du conseil national.

Tout cela a été finalisé vers 14h alors que lestravaux ont débuté vers 10h. Et juste après sonplébiscite peu avant 11h, le nouveau secrétairegénéral du RND a fait sien le projet cher à l’ex-parti unique, l’édification d’un «front interne»pour, selon lui, «immuniser le pays contre toutesles menaces auxquelles il fait face».

Annonçant être porteur d’une «nouvelle visionpolitique qui consacre la politique du consensusresponsable au service de l’intérêt suprême dupays». Une nouvelle vision qui repose, explique-ra-t-il, sur le «débat interne pour élaborer dessolutions responsables aux différentes questions,loin de tout populisme, en mobilisant les militants

et en mettant un terme à l’exclusion et à la mar-ginalisation, à travers la récupération des compé-tences perdues par le parti».

Et de saluer, dans la foulée, la récente posi-tion de l’Algérie à l’égard de «l’inimitié» desmédias français officiels» et «des tentatives d’in-gérence flagrante et d’atteinte aux institutions del’État et à la souveraineté du peuple algérien».

S’engageant à travailler dans le cadre desprincipes du RND, Zitouni a promis de «faire abs-traction de tous les facteurs de division ayant étéà l’origine de nombreuses saignées dans le parti,et ce, pour un nouveau départ du RND dans lecadre de la nouvelle Algérie», mot d’ordre cher au

chef de l’État. Au plan social, le nouveau patrondu RND promet d’engager la discussion dans lecadre d’un atelier à l’effet, entre autres, de revoirla politique de soutien pour un «meilleur ciblagedes couches démunies et vulnérables de lasociété», et une «rationalisation optimale desdeniers publics». Sans trop s’étaler sur son longbras de fer avec l’ancienne direction du parti quilui a valu l’exclusion pure et simple des rangs duRND en décembre 2016, Zitouni soutiendra avoirmené ce combat «contre les comportements etles politiques marqués des sceaux de «l’autocra-tie, de l’exclusion et des déviations des principesdu parti», de cette ancienne direction, affirmant

qu’il arrive au RND de tomber malade mais il nemeurt jamais».

Il louera, dans ce sillage, l’action du secrétairegénéral intérimaire du parti (de juillet 2019 à cejeudi dernier), Azzeddine Mihoubi qui, selon lui, afait muer le RND de «comité de soutien» en unvéritable « parti d’action politique».

Sur un autre registre, le désormais ex-secré-taire général par intérim du RND et ancienministre de la Culture a annoncé son retrait detout poste de responsabilité pour «me consacrer,dira-t-il, à l’écriture», lui l’auteur de plusieursœuvres littéraires.

M. K.

PLÉBISCITÉ JEUDI PAR LE CONGRÈS DU PARTI

Tayeb Zitouni promet un «nouveau» RND

Une double mission que lescadres du vieux Front du pouvoiraccompliront certainement commeau bon vieux temps. Soit dans ungeste «mécanique» qui obéirait,affirmait, hier vendredi, sous lesceau de l’anonymat, un membre decette instance, à la traditionnelle«injonction» du «haut lieu» qui sou-rirait, cette fois-ci, selon la mêmesource, à Baâdji Abou El Fadhl, unavocat de M’sila frôlant la cinquan-taine et qui fut membre du bureaupolitique du parti. Un «avantage» quine semble pas décourager, pourautant, bien de membres du comité

central, tentés, ajoute-t-on de mêmesource, de se lancer dans la bataillepour, selon eux, «ne serait-ce quepour faire de la résistance».

De ce lot de «résistants», notresource cite notamment DjamalBenhammouda, ex-député de Bordj-Bou-Arréridj, Mustapha Kehiliche,ex-député et actuel membre dubureau politique. Il y aurait proba-blement Bachir Chara, un anciendéputé de la capitale aux côtés dusénateur Abdelouahab Benzaïm.

Ce dernier compte «rentabiliser»son fameux bras-de-fer avec l’an-cien secrétaire général du parti,

Djamal Ould-Abbès, qui avait aboutià son exclusion, le 15 avril 2018,des rangs du parti avant que le grou-pe parlementaire au Conseil de laNation n’en fasse de même.

Une mise à l’écart qui n’a pastrop duré puisque Mohamed Djemaïl’avait réhabilité une fois ayant héritédes rênes du FLN, avec en sus, lasuppression de toutes les sanctionsprononcées contre lui par la com-mission de discipline du parti, lui quin’avait cessé de réclamer le renvoide l’ex-ministre de l’Education natio-nale, Noria Benghabrit.

Ceci dit, la course au perchoir duvieux Front du pouvoir pourrait nepas se limiter à ce quintette. SaïdLakhdari, quadruple député de Tizi-ouzou, ancien vice-président del’APN (Assemblée populaire natio-nale) et ex-membre du bureau poli-tique, serait tenté, lui aussi, de selancer dans la bataille.

A noter qu’il y aura, à l’occasionde cette session du comité centraldu parti FLN qui se tiendra auCentre international des confé-rences (CIC) d’Alger, beaucoupmoins que les 505 membres decette instance issus du 10econgrès de mai 2015, certainsayant, depuis, rejoint leurCréateur, d’autres ont quitté leparti de leur propre chef alors quecertains autres, des plus en vue, àl’image notamment des deux der-niers secrétaires généraux duparti, Djamal Ould-Abbès etMohamed Djemaï, les ministresMahdjoub Bedda, Saïd Barkat,Tayeb Louh et le sulfureux députéBaha-Eddine Tliba sont en prison,notamment celle d’El-Harrachpour diverses affaires liées à lacorruption et à la dilapidation dedeniers publics.

M. K.

ÉLECTION D’UN NOUVEAU SG DU FLN

Baâdji, en super-favoriC’est aujourd’hui, samedi, que les membres du

comité central du parti du Front de libération nationa-le (FLN) se retrouveront le jour même de l’expirationde leur mandat avec, comme «missions», le report ducongrès initialement prévu en avril dernier et l’élec-tion d’un secrétaire général du parti.

Karim Aimeur - Alger (Le Soir) -La cour de Tipaza a confirmé, dans uncommuniqué, que «le dénomméKarim Tabbou » a effectivement intro-duit une demande pour effectuer unappel téléphonique avec desmembres de sa famille. «La demandea été transmise à l’autorité judiciairecompétente. Cette dernière, aprèsétude du dossier, a donné son accordpour autoriser le concerné à appelersa famille », a précisé le communiqué.

La même source a ajouté qu’une foisinformé de l’accord et après avoir étéinvité à utiliser le téléphone, KarimTabbou a refusé d’effectuer l’appelavant de consulter ses avocats.

À la veille de la publication ducommuniqué de la cour de Tipaza, lecollectif de défense de Karim Tabbou adénoncé « la discrimination dont a étévictime le détenu de Koléa, privé d’ap-peler sa famille comme le prévoit laloi». Selon le collectif, Karim Tabbou a

introduit trois demandes successives :le 4 avril, le 10 avril et le 6 mai derniers,qui ont été rejetées.«L’interdiction dudroit d’appeler viole totalement la loisur l’organisation pénitentiaire, en par-ticulier l’article 72 et les articles stipulésdans le décret exécutif n°05-430 du 8novembre 2005 qui précise les moyensde communication à distance et leurutilisation par les détenus ». La préci-sion de la cour de Tipaza a surpris lecollectif de défense qui a réagi justeaprès la publication du communiqué.

L’avocat Abdelghani Badi, membredu collectif, a expliqué que l'autorisa-tion n'a été accordée qu'au lendemainde la dénonciation et une fois l'affaire

est devenue une affaire d'opinionpublique.

Par ailleurs, et toujours dans le sec-teur de la justice, le ministère de laJustice s’est félicité de la reprise pro-gressive de l’activité judiciaire auniveau des différentes juridictionsdepuis le 17 mai dernier, après unesuspension qui a duré plusieurs jourspour cause d’épidémie de coronavirus.« Les tribunaux et cours de justice ontrepris l’examen des affaires civiles etadministratives déposées par les avo-cats dans une première étape, enattendant l’enrôlement des autresaffaires (…) conformément à la poli-tique publique visant à lutter contre la

propagation de l’épidémie de coronavi-rus », a noté, ce jeudi, le ministère dela Justice dans un communiqué. Il aaffirmé que du 17 au 21 mai, lesaudiences portant sur l’examen desaffaires civiles et administratives ontatteint 97,9% pour ce qui est du voletcivil et 99% pour les affaires adminis-tratives. Durant la même période, 10945 jugements civils et 1 155 juge-ments administratifs ont été rendusalors qu’ils étaient « gelés depuis le 16mars 2020 en application des mesuresde prévention contre la propagation del’épidémie de coronavirus », précise lecommuniqué.

K. A.

AFFAIRE KARIM TABBOU

La défense dénonce, la cour de Tipaza préciseLa cour de justice de Tipaza a démenti les accusations

du collectif de la défense de Karim Tabbou, selon lequelce dernier, détenu à la prison de Koléa, a été privé de sondroit d’appeler sa famille à l’occasion de l’Aïd.

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PERTURBATION ET SATURATION DU RÉSEAU MOBILE PENDANT L’AÏD

Le ras-le-bol des abonnés !l La perturbation et la satura-

tion du réseau du téléphone mobilependant les jours de l’Aïd El-Fitr ontété dénoncées par les milliersd’abonnés des trois opérateurs(Djezzy, Ooredoo et ATM Mobilis).

Sur les réseaux sociaux, les abonnés s’ensont pris aux différents opérateurs leur repro-chant la mauvaise qualité du réseau et surtoutsa saturation durant les deux jours de l’Aïd, quece soit en voix (discussion) qu’en data (internet).

Chez les opérateurs, on affirme que cette

situation s’explique par des congestions danscertaines zones à cause de l’augmentation de laconsommation par rapport à la demande exis-tante. Les mêmes reproches ont également étépubliés ces derniers temps, soit depuis le confi-nement causé par la pandémie de Covid-19récemment, par l’Autorité de régulation de laposte et des communications électroniques(ARPCE), qui avait mis en demeure les troisopérateurs de la téléphonie mobile afin de seconformer aux exigences de couverture et dequalité de service des réseaux 4G.

L’ARPCE rappelle avoir effectué, début mars

dernier, une opération de contrôle et d’évalua-tion de la couverture et de la qualité de servicedes réseaux 4G des opérateurs dans 5 wilayas(Blida, Djelfa, Tlemcen, Adrar et Constantine).Les résultats de ce contrôle, selon l’ARPCE, ontfait ressortir que les trois opérateurs n’ont passatisfait à certaines exigences de couverture etde qualité de service des réseaux 4G dans ceswilayas.

Pour rappel, le parc de téléphonie mobile(GSM, 3G et 4G) en Algérie est d’environ 46millions au 31 décembre 2019.

Ah. A.

Coopérationalgéro-allemandedans la formation

numériqueUne trentaine de jeunes Algériens ont

été formés dans le cadre d’un programmede développement des compétencesnumériques, initié par la société technolo-gique allemande SAP et l'agence decoopération internationale allemandepour le développement (GIZ) en partena-riat avec l'Agence nationale pour la pro-motion et le développement des parcstechnologiques (ANPT), a indiqué samediSAP dans un communiqué.

Baptisée «SAP Young ProfessionalProgram», cette initiative de formationpublic-privé a pour objectif principal de«développer les compétences numé-riques et de créer des opportunités de tra-vail durables pour la jeunesse algériennetout en soutenant la transformation numé-rique des organisations en Algérie avecdes talents qualifiés», explique la mêmesource. Il s’agit d’une première promotionde 27 diplômés qui ont pu, durant leur for-mation gratuite de trois mois, développerleurs connaissances fonctionnelles ettechniques, découvrir les dernières inno-vations et outils permettant de contribuerà conduire la transformation numériquedu pays.

Une deuxième promotion, de 27élèves également, vient de commencersa formation, selon le communiqué, préci-sant que le programme SAP YPP cibleles diplômés brillants des universités enrecherche d’emploi et/ou sous-employés.

Après la réussite de leur programmede formation, les diplômés peuvent saisirles opportunités d'emploi sur le marchéalgérien définies par SAP auprès de sesclients et partenaires.

Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 PAGE 7

NticANIMÉE PAR AHMED AMMOUR

Comment protéger nos villes à l'èrede la 5G et de l’IA

l Ces dernièressemaines, de nom-breuses préoccupationsont circulé sur internetau sujet de la 5G.Certaines sont valables,d'autres moins, commela théorie selon laquellela 5G a provoqué lapandémie de Covid-19.

La 5G est le fondement denombreuses technologies futureset elle connectera nos villes d'unemanière que nous n'avons jamaisvue auparavant — ce n'est pasune mauvaise chose, car la 5G estun réseau beaucoup plus rapide etpuissant que tout ce qui l'a précé-dée. La 5G permet à de nom-breuses possibilités passionnantesde s'ouvrir à l'avenir des villesintel l igentes et de l 'existencehumaine ! Cependant, il y a desproblèmes de sécurité à régleralors que nous entrons dans unenouvelle ère. Il y a d'abord eu la1G, la 2G, la 3G et la 4G.

La 5G est la cinquième généra-tion de réseaux mobiles et devraitchanger les affaires, la société etla technologie dans nos «villesintelligentes». Vous vous deman-dez peut-être ce qu'est exactementune ville intelligente ? C'est simple-

ment le terme utilisé pour désignerles villes modernes de nos jours.«Les vi l les intel l igentes sontconnectées et bénéficient des cap-teurs et de la technologie de l'inter-net des objets (IoT) pour connecterleurs composants à travers uneville, afin de faciliter la vie de tousceux qui y vivent», expliqueFatimah Wong, rédactrice tech-nique chez 1Day2write etWritemyx. «Les villes intelligentescomprennent les personnes, latechnologie, les infrastructures, lagestion, l'économie et le gouverne-ment. Elles sont fondamentale-ment un moyen de connecter toutdans une ville, de la surveillancedu trafic aux services postaux pouraméliorer les choses.»

Qu'est-ce que cela a à voir avec la 5G ?Ces villes intelligentes fonction-

neront sur la 5G, qui est estiméejusqu'à 100 fois plus rapide que lessystèmes 4G actuels, et ont 25 foismoins de temps de latence. Deplus, la 5G peut prendre en chargejusqu'à 1 million d'appareils parkm2, soit 1 000 fois plus que ce quiest actuellement possible. Avecune telle connectivité, de nouvellespossibilités s'ouvrent, comme lesdrones remplaçant les ambulan-ciers paramédicaux et la conduiteautomatisée.

Les risques«Comme ses prédécesseurs, la

5G est vulnérable aux failles desécurité et aux cyberattaques,explique Sally Maxwell, blogueusechez Britstudent etNextcoursework. La 5G s'est déve-loppée à partir de la même techno-logie que la 3G, la 4G, etc., et adonc hérité de mauvaises configu-rations et de vulnérabilités.» Deplus, étant donné que l'ensembledu système est connecté, lesrisques pour l 'ensemble de lapopulation sont beaucoup plusimportants, car la 5G couvre plusde domaines que les équipementsde télécommunications actuels. Siun nœud du réseau est attaqué,plusieurs membres peuvent êtreaffectés.

Les attaques par déni de servi-ce distr ibué à grande échelledeviendront plus dommageables— c'est là qu'un pirate informatiquesurcharge un réseau avec du traficpour le rendre inutile. Dans un casà Boston, un hôpital pour enfants aété piraté à l'aide de DDoS et lepersonnel médical ne pouvait pasutiliser de matériel médical quidépendait du réseau. Cela a misde nombreuses vies en danger, età mesure que nous entrons dansl'ère des villes intelligentes, nousdevons être conscients de ce quise passe lorsque les applicationsqui s'exécutent sur internet sont

compromises. Les faiblesses duprotocole sont également un pro-blème, comme la méthode de chif-frement des communications entreles appareils et les réseaux cellu-laires étant vulnérable à l'intercep-tion d'informations.

Commentprotégeons-nous

nos villesLes villes intelligentes doivent

se protéger et protéger les deuxéléments fondamentaux de lasécurité, de la vie privée et de l'in-tégrité. La sécurité de bout en boutest déjà intégrée à la 5G, ainsi quedes protocoles de protection desécurité différenciés définis parlogiciel qui permettent à diverstypes et à un grand nombre d'ap-pareils d'être connectés au réseau.Chaque type d'appareil est person-nalisé en fonction des applicationset des tolérances des applicationsqui les utilisent.

L'authentification hybride peutêtre utilisée — cette forme d'au-thentification repose sur un nou-veau cadre hybride qui coordonnedifférentes méthodes de sécuritépour chaque couche de sécurité.Si les appareils ne sont pasauthentifiés, des processus sontmis en place pour les isoler.

Le découpage du réseau peutégalement être utilisé, car cela per-met de configurer et de réutiliserfacilement les éléments et les fonc-t ions du réseau dans chaquedécoupage du réseau. Chaquetranche ressemble à un réseauautonome et peut chacune avoir sapropre architecture de réseau. Cestranches sont des moyens dehaute sécurité et très fiables pourlutter contre les failles de sécurité,chaque tranche fonctionnant diffé-remment pour chaque application -soit en bande basse et en bassesécurité, soit en haute sécurité eten haute fiabilité.

La 5G devrait changer à jamaisl'apparence de nos villes. La ques-tion est : ces vi l les sont-el lesprêtes pour les problèmes desécurité potentiels que la 5Gapporte ? Avec suffisamment deprévoyance et l'utilisation de proto-coles de sécurité avancés, lesvilles intelligentes peuvent atténuerles risques que présente un énor-me réseau partagé.

l Partout dans le monde, lesgouvernements et les autorités sani-taires unissent leurs forces pour trou-ver des solutions à la pandémie deCovid-19, veiller à la protection despersonnes et permettre une reprisenormale de l’activité.

Les équipes de développeurs delogiciels contribuent à ces efforts enconcevant des outils techniques quiaident à combattre le virus et à sau-ver des vies. Dans cet esprit de colla-boration, Google et Apple travaillentensemble, depuis le début de la pan-démie, pour permettre l’usage de latechnologie Bluetooth afin d’aider lesgouvernements et les agences desanté à réduire la propagation duvirus, avec, au cœur de la concep-tion, la confidentialité et la sécuritédes utilisateurs. Puisque le Covid-19peut être transmis par la proximitéavec une personne infectée, les auto-rités sanitaires ont déterminé que letraçage des contacts était un outilprécieux pour aider à limiter la propa-gation du virus.

Dans le monde entier, un certainnombre d’autorités de santé publique,d'universités et d'ONG de premierplan ont réalisé des travaux impor-tants pour développer une technolo-gie de traçage sur la base du volonta-

riat. Afin d’approfondir cette piste,Apple et Google ont lancé une solu-tion complète comprenant des inter-faces de programmation d'application(API) et une technologie appliquée ausystème d'exploitation pour rendrepossible le traçage des chaînes detransmission.

Compte tenu de l'urgence de lasituation, l’objectif était de mettre enœuvre cette solution en deux étapestout en conservant des protectionsfortes concernant la vie privée desutilisateurs. Dans un premier temps,en mai, les deux sociétés lancerontdes API permettant l’interopérabilitéentre appareils Android et iOS utili-

sant des apps provenant des autori-tés de santé. Ces apps officiellespourront être téléchargées par les uti-lisateurs via leurs app stores respec-tifs. Dans un deuxième temps, aucours des mois à venir, Apple etGoogle vont travailler à la mise enplace d’une plateforme plus large detraçage des contacts basée sur leBluetooth en intégrant cette fonction-nalité aux plateformes sous-jacentes.

Cette solution, plus robustequ'une API, permettrait non seule-ment la participation d’un plus grandnombre de personnes, sur la base duvolontariat, mais aussi l'interactiond’un écosystème d'apps plus étendu

avec les autorités sanitaires gouver-nementales. «Nous avons la certitu-de, chez Apple comme chez Google,qu'il n'y a jamais eu de raison plusimportante de travailler ensemble quede résoudre l'un des problèmes mon-diaux les plus urgents. Grâce à unecoopération et une collaborationétroites avec les développeurs, lesgouvernements et les acteurs dudomaine de la santé, nous espéronsexploiter la puissance de la technolo-gie pour aider les pays du mondeentier à ralentir la propagation duCovid-19 et à accélérer le retour àune vie normale», explique Apple.

Ah. A.

COVID-19

Apple et Google s’unissent pour une technologiede traçage des contacts

Initialement prévu en mai, Google présenteraAndroid 11 et toutes ses nouveautés de la miseà jour lors d’une conférence en ligne mercredi 3juin au cours d’une présentation sur YouTube,intitulée «Beta Launch Show». Dans la foulée,Mountain View déploiera la première bêtapublique de l’OS mobile. «Rejoignez-nousquand nous dévoilerons les nouvelles fonction-nalités intégrées à la mise à jour Android 11ainsi que des mises à jour pour les dévelop-peurs afin de les aider à tirer le meilleur parti du

développement d’une version moderned’Android», annonce Google sur la page del’événement.

La présentation d’Android 11 aura donc lieule mercredi 3 juin 2020 à 15h GMT. La confé-rence devrait durer 1 heure, précise Google.Android, pour rappel, est un système d'exploita-tion mobile fondé sur le noyau Linux et dévelop-pé par Google.

Lancé en juin 2007 à la suite du rachat parGoogle, en 2005 de la start-up du même nom, le

système avait d'abord été conçu pour les smart-phones et tablettes tactiles, puis s'est diversifiédans les objets connectés et ordinateurs commeles télévisions (Android TV), les voitures(Android Auto), les Chromebook (Chrome OSqui utilise les applications Android) et les smart-watch (Wear OS). Aujourd’hui, Android est lesystème d'exploitation mobile le plus utilisé dansle monde, devant iOS d’Apple, avec plus de80% de parts de marché dans les smartphonespour l'ensemble de ses versions et adaptations.

Google : Android 11 présenté le 3 juin

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE10

Les témoins défilent devant les membresde la CD présidée par Me Kamel Mesbah.Mais aussi devant les services de la policejudiciaire instruite par le juge de la courd’Alger suite à de multiples plaintes déposéespar le MJS, certains clubs (NAHD et CRB) etcelles «croisées» entre les différents mis encause dans cette affaire abracadabrante quipourrait mettre à nu un système bien huilé decombines des résultats de notre championnatdit professionnel. Un grand déballage où, for-cément, le mensonge est …roi.

L’enquête menée et par les juridictions rat-tachées aux structures de football que par lajustice le prouvera à n’en point douter. Car, àbien écouter les antagonistes qui avaient prisplace devant le «parloir» de la CD/LFP, «toutle monde il est beau tout le monde il est gen-

til». C’est comme si c’était un film de pure fic-tion avec des détails dignes des grandesséries manga. Aussi bien Fahd Halfaïa queNassim Saâdaoui affichent une sérénité sansfaille et tous deux s’en remettent à Dieu et à lajustice pour que la vérité, celle qui viendrait lesdédouaner de ces accusations, éclate.

Jeudi, l’intermédiaire/FAF de joueurs,Nassim Saâdaoui, s’est défendu d’être unaccusé assurant qu’il est là juste en qualité detémoin. Il a pourtant oublié de dire que, devant

les membres de la CD/LFP, il a affirmé quel’enregistrement dans lequel sa voix et cellede Halfaïa sont reconnues est authentique.C’est-à-dire qu’il fait plus partie des prévenus,et éventuellement accusés, dans cette histoired’arrangement de matchs. C’est la seule vraieréponse à tirer de son intervention (voir enca-dré) devant les médias qui l’ont interpelléaprès son audition.

Et son face-à-face, lundi au siège de laligue, avec le président (démissionnaire

depuis jeudi) de la SSPA Black Eagles/ESSsera capital. Ce serait aussi une premièredans les annales du football national que desacteurs de la scène footballistique soient invi-tés à tout déballer droit dans les yeux. Une«confrontation» qui devrait être animée etriche en rebondissements et en informations.La veille, donc ce dimanche, la commission deKamel Mesbah, devra accueillir dans sesbureaux deux présidents de clubs cités dansla conversation téléphonique. Il s’agit de MM.Benaïssa Abdellah (président US Biskra) etBenhamadi Anis (président CA Bordj-Bou-Arreridj) qui sont invités à s’exprimer sur cette«question» à une heure d’intervalle (11h et12h respectivement).

Ce qui devrait donner lieu à de belles«balances» si, par bonheur, un ou les deuxprésidents de ces deux clubs sur lesquelspèsent des soupçons d’arrangement de leurdernier rendez-vous en championnat (victoirede l’ESS 2-0 à Biskra, le 5 mars dernier)venaient à dire la «vérité». Celle-ci finira parjaillir : la procédure de témoignages et d’inves-tigation étant appelée à se poursuivre sous lacoupe des juridictions de la FAF (Chambred’éthique et département intégrité) et celles dela justice. Ce qui prendra probablement dutemps. Et, confinement oblige, ce n’est pas cequi va manquer aux enquêteurs pour démêlerl’écheveau d’une orchestration dont les ori-gines remontent à loin mais dont les auteurssont pratiquement les mêmes.

M. B.

Phot

os :

DR

C’est une autre étape de l’enquêtequi vient d’être franchie dans l’affairede l’enregistrement sonore qui énon-ce une tentative de fraude desmatchs de Ligue 1. Jeudi, la commis-sion de discipline de la Ligue de foot-ball professionnel a entendu lesecond «témoin», Nassim Saâdaoui,co-auteur du fameux enregistrement.Demain, elle a invité les présidentsde l’USB et du CABBA à venir témoi-gner et a, ensuite, programmé unface-à-face Halfaïa-Saâdaoui pour lepremier jour du mois de juin.

AFFAIRE DE L’ENREGISTREMENT SONORE

Halfaïa-Saâdaoui, l’inévitable face-à-face !FOOTBALL

Le président de la Fédération algé-rienne de football (FAF), KheïreddineZetchi, a pris part mercredi à une réunionFifa -Unaf-Wafu, en présence de VeronMosengo-Omba, directeur de la divisionAssociations membres de la Fifa.

Selon la même source, trois pointsont été abordés lors de cette réuniontenue sur la plateforme Zoom : le pro-gramme Fifa Connect, le programmed’aide Fifa ou de soutien par rapport à lapandémie de coronavirus et le program-me Forward.

Pour le programme Fifa Connect, uneplateforme est mise gracieusement à ladisposition des associations membrespar la Fifa.

«Toutefois, la FAF a choisi de mettreen place sa propre plateforme avec l’as-sistance de l’instance internationale carelle sera adaptée à ses besoins», précise

la Fédération algérienne sur son site offi-ciel. Concernant le programme d'aide

Fifa aux associations, celui-ci sera validélors de la prochaine réunion du comitéexécutif, le 20 juin.

Mais d’ores et déjà, des aides sontprévues selon des critères prédéfinis, enplus de la possibilité donnée à certainesassociations de contracter, si elles ledésirent, des prêts à taux zéro auprès dela Fifa.

«Pour ce qui est du programmeForward, les associations ont souhaitédavantage de flexibilité par rapport à ladizaine de critères exigés par la Fifa en2021 pour ouvrir droit aux fonds en rai-son de la pandémie de Covid-19 quirisque de durer.

Ce à quoi, la Fifa a demandé à ce quechaque fédération présente d’ici sep-tembre prochain une feuille de route surses capacités à honorer lesdits critèresd’engagement», conclut la FAF.

RÉUNION FIFA-UNAF-WAFU

Zetchi défend la plateformealgérienne

Le manager de joueurs, NassimSaâdaoui, a plaidé jeudi son innocencedans l'affaire de marchandage de matchsqui l'aurait impliqué, via un enregistre-ment sonore, avec le directeur général del'ES Sétif Fahd Halfaya, tout en insistantque le sonore en question «n'est pas unfaux».

«Je tiens à préciser que j 'ai étéconvoqué en tant que témoin.L'enregistrement sonore n'est pas unfaux. Je pense qu'il existe une expertisetechnique qui va conforter mes propos.

Je ne voulais pas réagir après toute cettecampagne qui m'a visé, d'autant quenous étions en plein mois deRamadhan», a indiqué Saâdaoui à lapresse, peu après son audition par lacommission de discipline de la Ligue defootball professionnel (LFP).

«L'enregistrement s'est déroulé enprésence de plusieurs personnes quisont prêtes à témoigner. Je n'ai fait dechantage à personne», a-t-il ajouté, touten précisant que l'enregistrement sonore«a été transmis aux concernés, je ne l'ai

pas diffusé sur les réseaux sociaux».Avant d'enchaîner : «Cette affaire n'aaucun lien avec le joueur de l'ESS IshakBoussouf, j'ai en ma possession un docu-ment délivré par l'Entente qui me permetd'agir dans le cadre d'un transfert àl'étranger».

Enfin, Nassim Saâdaoui s'est montréconfiant quant à son «innocence» danscette affaire, se disant prêt à collaboreravec la justice et les structures de foot-ball pour arriver à «une réforme du sec-teur footballistique».

NASSIM SAÂDAOUI (INTERMÉDIAIRE DE JOUEURS/FAF) :

«L'enregistrement sonoren'est pas un faux»

DANS UN COMMUNIQUÉ PUBLIÉ HIERLa FAF dénonce une

«campagne de médisance»Les dernières révélations et coups portés aux gestion-

naires du football national ont fini par faire réagir «officielle-ment» l’instance fédérale. Dans un communiqué publié surson site officiel, hier, la Fédération algérienne de football atenu à dénoncer une campagne de médisance dirigée contrel’équipe fédérale «et l’Algérie», destinée à discréditer son tra-vail et actions depuis son élection en mars 2017.«Aujourd’hui, et à moins d’une année d’une échéance électo-rale (en 2021), les mêmes cercles s’agitent à travers leursrelais, y compris des sites électroniques et réseaux sociaux,voire des ‘’mercenaires’’ à partir de salons à l’étranger, en fai-sant circuler des informations mensongères et des rumeursdiffamatoires dont l’objectif est de discréditer l’équipe fédéraleet de lui faire porter seule la responsabilité de tous les mauxqui affectent notre sport-roi. Un lourd héritage qu’elle assume,bon gré mal gré, en y faisant face d’abord, et en y lançant enmême temps les chantiers nécessaires pour sa prise en char-ge diligente.», lit-on dans le texte fédéral. La FAF, qui«dément catégoriquement toutes les allégations», rappellequ’elle est «tenue par un certain droit de réserve (et) s’interdit,en tant qu’institution respectable, de recourir aux mêmes pra-tiques viles pour se défendre et préserver son image et sur-tout celle de l’Algérie». Pour autant, elle promet de répliquerpar voie légale à «ces méthodes abjectes» en engageant despoursuites judiciaires contre leurs instigateurs.

M. B.

Fahd Halfaïa.

L’AIDE A ÉTÉ DÉCIDÉE PAR LA CAFAUX FÉDÉRATIONS

200 mille dollarsprochainementdans les caisses

Deux semaines aprèsavoir décidé d’accélérerle paiement des primesdes 24 clubs (3,5 millionsde dollars) qui ont prispart à la phase de poulesde ces deux presti-gieuses épreuves inter-clubs (LDC et CAF Cup),la CAF a fait de mêmejeudi en approuvant uneaide de 10.8 millions dedollars au profit des 54fédérations. Chaque

association nationale membre de la CAF, dont la FAF, devratoucher 200 mille dollars. La Confédération africaine a motivésa décision par les retombées de la crise de Covid-19 sur lemonde du football continental. Il est à rappeler que les fédéra-tions nationales avaient également bénéficié d’une aide d’ur-gence de l’ordre de 500 mille dollars de la part de la Fifa.

M. B.

RÉUNION DU BF/FAF DEMAIN EN VISIOCONFÉRENCE

Pas si ordinaire que ça !La Fédération algérienne de football

(FAF) tiendra la réunion mensuelle statu-taire de son bureau fédéral, demainmatin en visioconférence, a indiqué uncommuniqué de l’instance.

Plusieurs points seront à l’ordre dujour de cette session dont l'adoption duprocès-verbal de la session du 30 avril

2020. Les membres présents écouterontles rapports, respectivement, de la Liguede football professionnel (LFP), la Liguenationale de football amateur (LNFA), del’interrégion de football (LIRF), du footballféminin (LFF), de futsal (LNF) et de laDirection technique nationale (DTN). Lesdifférentes commissions exposeront éga-

lement les rapports de leurs activités. Ils'agit des commissions des finances, deCoupe d’Algérie.

La commission médicale fédérale, laChambre nationale de résolution deslitiges (CNRL), d’arbitrage, du footballféminin, de coordination des ligues et lacommission du statut du joueur.

Nassim Saâdaoui.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE11

Une décision qui prolonge égale-ment la suspension des activitéssportives accompagnée de la ferme-ture des infrastructures dédiées pourdeux autres semaines, obligeant lesentraîneurs à préparer un nouveauplan de travail à domicile. Une situa-tion qui dure déjà depuis trois moiset qui risque de se prolonger encoresi la situation sanitaire ne s’améliorepas. «Il est évident que si on nousdemande de reprendre, il est impéra-tif de prendre des précautions. Nous avons pris en compte cet

aspect au sein du club et noussommes prêts. On sait que si on estappelés à reprendre, ça sera avecdes mesures barrières pour évitertoute propagation de ce virus qui,pour l’instant, n’est pas endigué défi-nitivement. Qu’à cela ne tienne, la direction

ne va pas prendre à la légère cetaspect purement sanitaire», a souli-gné Chérif Mellal, le président de laJSK qui réaffirme respecter les déci-

sions des autorités sanitaires. «Nousavons affiché notre position depuisquelques semaines déjà. Pour nous,il est hors de question d’arrêter défi-nitivement le championnat. Il resteencore huit journées à disputer, lalogique veut qu’on aille jusqu’à la fin.Cela va nous permettre de connaîtrele futur champion et ça sera le plusméritant qui aura joué toutes sesrencontres. Autre décision que celle-ci ouvrira la voie à la polémique», a-t-il poursuivi dans les colonnes duButeur. Nacer-Eddine Almas, président

du conseil d’administration de laSSPA/Mouloudia d’Alger, lui,explique qu’il respectera les déci-sions des autorités. «On attend lesdécisions des instances de football. Mais une chose est sûre, on ne

changera pas nos ambitions car si lechampionnat reprend ses droits, onjouera à fond pour le titre. Il est horsde question pour nous de revoir nosobjectifs à la baisse surtout qu’il

reste neuf journées où tout peut sepasser», dira-t-il tout en profitant decet arrêt des compétit ions pourrestructurer le club. «On profite de cette période de

confinement pour restructurer leclub. On s’active dans ce sens pouraméliorer certaines choses sur leplan organisationnel qui est vital lors-qu’on est un club d’envergurecomme le Mouloudia.» Du côté des Rouge et Noir,

Mounir Zeghdoud, l’entraîneur de

l’USMA, qui veut aller jusqu’au boutde son contrat, dira que son équipeest prête pour reprendre la compéti-tion. «Je pense que la première déci-sion que tout le monde attend, c’estla levée des mesures du confine-ment et cela va dépendre évidem-ment de l’évolution de la situationsanitaire du pays. Nous espérons tous un retour à

la vie normale même si c’est d’unefaçon progressive. Cela va nous per-mettre au moins de reprendre les

entraînements, ce qui est importantpour nous. Si cela va se faire dansun proche avenir, je crois qu’il estpossible de reprendre le champion-nat et de terminer la saison avant debénéficier d’un repos pour bien pré-parer la nouvelle saison. Mais si onne reprend pas dans les plus brefsdélais, je crois qu’il ne sera pas pos-sible de reprendre le championnat,car cela n’arrangera personne», a-t-ilsouligné dans les colonnes du quoti-dien sportif. Et si la majorité desclubs de Ligue 1 est favorable à lapoursuite du championnat, leCABordj-Bou-Arréridj et le CRBélouizdad préconisent par ailleursde mettre fin à l’actuel exercice. Nadir Bouzenad, le directeur

sportif des Criquets jaunes, et ToufikKorichi, directeur général duChabab, ont chacun annoncé queles autorités sportives devraient sus-pendre définitivement le champion-nat. La Fédération algérienne defootball (FAF), comme la Ligue defootball professionnel (LFP) vontdevoir se prononcer incessammentsur les décisions à prendre pour lasuite des compétitions, notammentaprès le prolongement du confine-ment.

Ah. A.

Phot

os :

DR

Alors que des informations ont fait état d’un éventueldéconfinement progressif à compter du dimanche 31 mai, lesservices du Premier ministère ont annoncé la prorogation duconfinement de deux semaines, soit jusqu’au 13 juin, surdécision des autorités sanitaires en raison de la pandémie deCovid-19 qui sévit encore dans notre pays.

L’entraîneur du WA Tlemcen,Aziz Abbès, s’est dit «inquiet»quant à une éventuelle annulationdu championnat de la Ligue 2 defootball, ce qui pourrait conduire àpriver son équipe d’une accessionqui se profile à l’horizon.Au WAT, l'on croise les doigts

devant l’hypothèse de voir lesautorités sportives mettre unterme définit i f aux différentschampionnats, à l’arrêt depuisdeux mois et demi à cause de lapandémie de coronavirus, sansque les clubs qui se sont illustréssoient récompensés, a fait savoirle coach de la formation des«Zianides» à l’APS. Précisant quetoute décision visant à protégerles vies humaines «sera la bien-venue», ce technicien souhaitenéanmoins que les instancesfootball ist iques prennent enconsidération le parcours dechaque équipe avant l’arrêt de la

compétition, «pour que les effortsconsentis ne partent pas enfumée». Pour être plus explicite,Aziz Abbès, l’architecte de lamontée du NC Magra en Ligue 1la saison passée, revendiqued’ores et déjà l’accession de sonéquipe au cas où le championnatvenait à être annulé. Après avoirraté la montée à la dernière jour-née de l’exercice précédent, leWAT ne s’est pas découragécette saison en dépit de ses inter-minables problèmes financiers eta réussi à figurer parmi le pelotonde tête depuis le début de la com-pétition. D’ailleurs, quatre pointsseulement séparent actuellementle WAT des deux cinquièmes, leRC Arbaâ et l'AS Khroub après23 journées, sachant que lesquatre premiers accéderont parmil ’él i te, un palier que les«Zianides» ont quitté depuis septans. Pour le coach Abbès et toute

la famille du Widad, «ce serait unvéritable gâchis pour le club sil’on venait à décréter une saisonblanche, synonyme d’annulationde la montée et de la relégation».Mais le coach assure être pré-

paré à toutes les hypothèses, enmaintenant la pression sur sesprotégés pour poursuivre leur pré-paration individuelle qui a com-

mencé depuis le gel des activitéssportives. Il se montre, du reste,optimiste quant aux capacités deses capés de terminer en force lechampionnat, en cas de reprisebien sûr, et ce, malgré un calen-drier défavorable.En effet, son équipe aura à

effectuer quatre déplacementschez la JSM Skikda, l'USM ElHarrach, l'USM Annaba et le MOBéjaïa, soit des équipes concer-nées par la course à l’accessionou au maintien, sachant que leWidad n'a ramené que quatrepoints en onze sorties. En revanche, les Bleu et

Blanc, qui n’ont perdu que deuxunités seulement à domicile (11victoires et un seul nul concédéface à Médéa) dans un exploitqu’aucune autre équipe des deuxligues professionnelles n’a réali-sé, accueilleront le RC Relizane,le MC El Eulma et l'OM Arzew.

PROROGATION DU CONFINEMENT JUSQU’AU 13 JUIN

La désillusion des clubsFOOTBALL

JS KABYLIE

Présentation du futur projet «JSK Tower»

ANGLETERRELa finale de la Coupe

programmée le 1er aoûtAprès l'annonce jeudi du retour de la Premier

League le 17 juin prochain, la Fédération anglai-se de football (FA) a annoncé hier le calendrierprévisionnel pour terminer la Coupe d'Angleterre,dont la finale se tiendra le 1er août. Interrompuepar la crise du nouveau coronavirus, la FA Cupreprendra — si les conditions sanitaires le per-mettent — les 27 et 28 juin avec des quarts definale 100% Premier League. Les demi-finalessont programmées pour les 11 et 12 juillet alorsque la finale, qui clôt traditionnellement la saisondomestique, se jouera le 1er août. Cela signifie-rait donc que le championnat serait déjà terminéà cette date et que les 9 journées restantesseraient disputées en 7 semaines.,La FA ne pré-cise pas encore les lieux des matchs. Elle envi-sageait de les regrouper à Wembley à huis -clos,mais la perspective de matchs sur terrain neutrepour les quarts et les demis n'enchante pas lesclubs. Les affiches proposées seront plutôt allé-chantes avec un Leicester-Chelsea, soit le 3econtre le 4e actuellement. Sheffield United (7e)devrait recevoir Arsenal (9e), alors que les deuxManchester se déplacent, City à Newcastle etUnited chez la lanterne rouge Norwich.

Profitant de l’arrêt des compéti-tions en raison de la pandémie deCovid-19, la direction de la JSKabylie, qui s’est mobilisée en cettepériode pour apporter son aide auxpopulations de la région, a présentéjeudi la maquette de son nouveauprojet commercial, baptisé «JSKTower». Présenté par Kedjam, archi-tecte et concepteur, ce projet «JSKTower» ou JSK Tour, est un projetgrandiose, qui se situe à la sortieouest de la ville, un terrain propriétédu club. Selon la maquette, dévoiléeen présence du président de laSSPA/JS Kabylie, Chérif Mellal, etdes membres du conseil d’adminis-tration, le futur projet comportera une

grande tour avec un hôtel de 250chambres, un centre commercial de7 000 m2, des espaces pour bureaux

de 5 000 m², des apparts hôtel de 2000 m², une salle de conférences de700 m ², une salle d’exposition et

d’artisanat de 400 m², une salle deréception avec terrasse de 600 m²,deux piscines, deux salles de sport,deux restaurants gastronomiques, unrestaurant panoramique au 23e étageet un parking sur trois sous-sols de400 places. Un projet qui devrait seconcrétiser dans les années à venird’autant plus que le concepteur affir-me avoir obtenu toutes les autorisa-tions nécessaires.

Mellal au chevetdes enfants malades

Après avoir lancé une opérationde solidarité en cette période deCovid-19 et mis à la disposition dupersonnel soignant la résidence duclub, Chérif Mellal, le président de laJSK, a rendu visite aux enfants hos-pitalisés à Tizi-Ouzou lors de la fêtede l’Aïd. «Visite de courtoisie du pré-sident de la JSK Cherif Mellal accom-pagné de quelques membres de ladirection, dans les services de pédia-trie du CHU de Tizi-Ouzou.Accompagné par le directeur généralde l'établissement, le président de laJSK a offert des cadeaux aux jeunesmalades», a indiqué la direction duclub.

Ah. A.

ABDELKRIM MEDAOUARÀ LA RADIO NATIONALE :

«A mon avis, la reprise deschampionnats est exclue»Enième changement de cap pour le

président de la LFP. Celui qui pensait (etpense toujours) que la saison footballis-tique ne peut reprendre sauf dans le casd’un feu vert des autorités sanitaires vientde rendre une nouvelle copie au sujet decette question qui intrigue les acteurs desdeux ligues qu’il gère. Hier, au micro de laRadio nationale, le président de la LFP afait savoir qu’il se pourrait que la saison2019-2020 ne soit pas terminée. «C’estmon avis personnel», tenait à préciserAbdelkrim Medaouar qui pense qu’il estquasi-impossible de reprendre le cham-pionnat dans ces conditions.

«Saâdaoui a apporté du nouveau»Concernant l’affaire de l’enregistrement

téléphonique entre Fahd Halfaïa et NassimSaâdaoui, le président de la LFP a mis envaleur «le témoignage enrichissant» del’intermédiaire de joueurs. «Il a donné desdétails très précis sur la question», affirmeMedaouar qui espère que la confrontationde ce lundi entre Halfaïa et Saâdaoui sera«salutaire». Abdelkrim Medaouar ne ditpas s’il a assisté à l’audition de Saâdaouiou qu’il a été briéfé par le président de laCD/LFP.

M. B.

WA TLEMCEN

Aziz Abbès contre une saison blanche

Le président de la JSK s’est déplacé jeudi ausiège de la LFP en vue de discuter avec les respon-sables de la ligue. Parmi les points soulevés figurecelui lié aux droits TV que le club kabyle tente derécupérer. Il est à rappeler que la LFP a décidé deponctionner 1,25 million de dinars de cette prime(droits TV) aux clubs qu’elle a versée au fonds d’aidede lutte contre le Covid-19. Outre cette quote-part, ladirection des Canaris espère une rentrée urgented’argent, notamment celui de la CAF qui, il y a quinze

jours, a décidé de libérer les primes de participationdes clubs aux phases avancées de ces deuxépreuves (LDC et CAF Cup) avec notammentquelque 550 mille dollars attendus dans les caissesde la JSK. Le déficit de la JSK est estimé, selon certaines

sources, à plus de 8 milliards de centimes représen-tant des salaires et des primes des joueurs et desmembres des différents staffs.

M. B.

Il réclame les droits TV

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de quatorze joueurs

du RC Kouba champions d’Algérie en 1981.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«C’est le coach»

1- CERBAH2- TELDJA3- BOUMARAF4- CHAÏB5- SAFSAFI

6- SEBBAR7- KABOUL8- KACI SAÏD9- MEGHICHI

10- HAMADA11- BOUZAMA12- KHAOUNI13- SELMI14- SABKI

MOT RESTANT = ZERRAR

A R C D M E G H I C H IF A E I Z E R R A R I HC M R A S I C A K L K AH U B U B MA O A O A AI B H B S DB A T A I AS J E S E B B A R K M BA D L I O U N I S E L OF S A F A H K A M A Z U

Le Soird’Algérie Détente Vend. 29 - Sam. 30 -mai 2020 - PAGE 12

Son nom----------------Son prénom

Son genre Son succès

Meutes----------------Ventila----------------Prisée

Erbium----------------Décorer

Cité antique----------------Affectera

Sodium----------------

Foot àCherchell

Précieux----------------Chrome

Privatif----------------Demi-tour

Hurlement(inv)----------------Dansle yacht

Roche----------------Limonades

Blottie----------------Direction

Y est néeOuest

américain----------------

Abris

Solidaires----------------Arsenic

Palace----------------

Dansle souk

Instrument----------------Préposition----------------Fut apteVastes

----------------Figure

Potages----------------Ecoute

Fête----------------Maestro

Dompter----------------

DétaléPréfixe decrainte

Logo----------------

LatineDouches

----------------Rompit

Genre detravail

----------------Nuit

Elégance----------------Consonnedouble----------------Hurla

Pays----------------Maestro

A point----------------Possessif----------------ConnaîtAuxiliaire

----------------Rayon (inv)

Néon----------------Pointe----------------Lac

Abri----------------

CabasColère----------------Déguste----------------Strontium

Organe----------------

Détruit

Son albumParc

----------------Singe

Inutile----------------

AridesDépôt

----------------Semblable

Habit----------------

Elu

Son singleDétesté

----------------Question

Etablissez les bonnes relationsExemple : A7

SOLUTION : A7 - B5 - C1 - D9 - E6 - F4 - G10 - H3 - I8 - J2

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A N C H O R A G E - D O G M E SN O I R - O S E R A - R O N C EO C O - D U - L E - P A U - O RM E - B O T T E - F E N T E - VA - P A T E S - P E T - T U A IL A R G E S - T E T I N E - I TI R - U R - R A R E T E - P M UE R I E - F E R M E E - S I E DS E L - R A S S I S - T O - R E- T - C A R T E S - T E N T A -C - R E N D E S - C A N N A I SO R A N G E S - T A R D E S - AN E T T E S - T E S T E R - L I

D U - R R - V A R I E S - H - DE N T E - S I G N E S - B A C HN I A - B E E - I R - F O U L AS R - C O N N U E - D O - T - MA - D O M I N E - V E R T S - DT R O U B L E - S A N T E - P IE U - R E E - S E N S E - L I NU S I T E - C A R T E - L I E ER E T S - S A L V E - R A T S -- E E - T E N U E - R O I S - FT S - T A R O T - G O B E - P OR - M A N I E - B A S E - P A RE V I N C E - D A M E - D O N CV I - G A - M A L I - N U L - EE T R O I T E M E N T - C I T E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- G A R D N E R - P A N D O R AA A R - C A P T E - V O U L U -V I - C - R E A - L I T R E - MA - T R A C E - V I S E E - P O- M - O - I S O L E E S - G A GL A S S E S - - - - R - P A R AE T E S - S - - - - - R A T - MS O S - G E - - - - P A R E - BT U - M E - L U - V E S T E - OU - M A N T E - P A R E S - D -E T A L E E - M A N I E - N O NU - R E R - S U I E S - V E T OR I O - E G A R E R - C I T E RS - C A R O L I N E D U N O R D

SS O L U T I O N SO L U T I O N S …S…S O L U T I O NSO L U T I O N S …S…S O L UT I O N SO L U T I O N S ……

N Œuvre N Auteur TRIA LETTRE D’UNE INCONNUE 1 STEPHANE MEYERB LA SOLITUDE DU VAINQUEUR 2 MAXIME CHATTAMC LES ÂMES VAGABONDES 3 HARLAN COBEND CE QUE LES HOMMES

NE SAVENT PAS 4 CAMILLA LÄCKBERG

E AU-DELÀ DU MAL 5 PAULO COELHOF LA PRINCESSE DES GLACES 6 SHAN STEVENSG QUITTER LE MONDE 7 STEFAN ZWEIGH SANS UN MOT 8 MICHAEL CONNELLYI LE VERDICT DE PLOMB 9 LUCIA ETXEBARRIAJ LA PROMESSE DES TÉNÈBRES 10 DOUGLAS KENNEDY

FAITES LE Tri

A7

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 13

Volcan----------------

Strict

Sens----------------

DiversifiéFoncera

----------------Humiliés

Via----------------

TitaneDans l’œil----------------Indien----------------Rang

Alternative----------------Sied----------------Liaison

Possessif----------------Pour deux----------------Eauxstagnantes

Convient----------------Ex-ENTV----------------ArideRigole----------------Grecque----------------Arsenic

Conviendra----------------Gâtée----------------Dans laveine

Tête blonde----------------Filets d’eau

Ile----------------

HalteSevré

----------------Dissimuler

Organe----------------

Allongés

Tentatives----------------

Muscle

Flânes----------------Pont----------------GrecqueCube----------------Débutde soirée----------------Note

Défiés----------------Molybdène----------------Raisons

Issus----------------

Ont vule jour

Sommet----------------

PausesGarantie----------------Fruits----------------Nuit

Outil----------------

Gravis

Saison----------------

Bloque

Planète----------------Pièces----------------Cacher

Livre sacré----------------Schémati-

sationAgilité

----------------Nuancés

Piétinés----------------

EnginRapine

----------------Soudés

Induration----------------Nazis----------------Dans laroseCale

----------------Rompre

Ripostai----------------

Peuple

Profit----------------

PropriétéIncita

----------------Humides

Asséchées----------------

Maux dedent

Ville duTexas----------------ConsonnedoubleQuatre à

Rome----------------

Tellure

Négation----------------

Valises

Médecine----------------Démonstratif----------------Pièces d’orAbri

----------------Reptiles

Attachai----------------

UtiliserCycle----------------Maux dedents----------------Exprimées

Note----------------

EpluchesDans l’œil

----------------Conifère

Sélénium----------------

BâtieCirculai

----------------Vent

Paraître----------------

Hôpitalde France

Divers----------------

PrendsCapitale

----------------Flatteur

Bateaux----------------

EclatsCalumets

----------------Univers

Article----------------

Tantale

Prévins----------------

Qualité

Fruits----------------Démonstratif----------------EndurerRésides

----------------Arbre

Rôtis----------------

RoutesA régler

----------------Se raclela gorge

Sage----------------

GaverMise

----------------Via

Saison----------------

Doper

Remerciée----------------Traîne----------------Pots

Conjonction----------------Repose----------------EtainGermanium----------------

SouffleSoupçon

----------------Organe

Apte----------------

Plus âgé

Support----------------

RefusDésiré

----------------Champ

Louper----------------

Radium

Bourrique----------------

Titane

Calculer----------------Mois----------------NégationFigures

----------------Choisir

Broyer----------------

NéonDeviendra

----------------Océan

Discussions----------------

Rive

Page 14: PAGE 11 ÉVOLUTION DU COVID-19 DURANT L’ÉTÉ Edition du ...

07h15 : Télématin09h00 : #Restez en forme09h50 : Tout le monde a son mot à dire10h20 : Les Z'amours10h55 : Tout le monde veutprendre sa place12h00 : Journal12h20 : 13h15, le samedi...12h55 : Santé bonheur13h00 : Fanfan14h40 : Destination 202414h50 : Tout compte fait15h45 : Affaire conclue, tout lemonde a quelque chose à vendre16h40 : Joker17h35 : N'oubliez pas les paroles19h00 : Journal19h30 : 20h30 le samedi19h55 : Les Etoiles du sport20h00 : Vestiaires20h05 : N'oubliez pas les paroles22h30 : On n'est pas couché01h05 : Tout le monde a son mot à dire03h25 : Les Enfants de la télé

Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE14Le Soird’Algérie Télévision

DuellesDuellesFilm d’Olivier Masset-Depasse

Au début des années 1960,Alice et Céline sont très

amies. Elles vivent avec leursfamilles dans la banlieue de

Bruxelles, dans deux maisons

mitoyennes identiques. Cetteentente idyllique est

bouleversée quand Maxime,le fils de Céline, meurt dans

un accident auquel Aliceassiste impuissante...

Canal+ à 20.04Canal+ à 20.04

05h18 : Magistral.e - Michel Hazanavicius06h05 : Tom-Tom et Nana06h28 : Wishfart - C'est pas vrai !06h52 : Hostiles09h01 : Validé11h13 : Stereo Top11h17 : 21 cm de plus11h22 : L'hebd'Hollywood11h35 : Les fables d'Odah & Dako11h41 : Le cercle12h13 : Hunter Killer14h10 : Crypto15h53 : 22 Miles18h16 : Jamel Comedy Club18h46 : Fenêtre(s), journal deconfinement19h14 : Migraine19h20 : Groland le zapoï20h04 : Duelles21h39 : A la dérive23h13 : Celle que vous croyez00h50 : Surprises

11h35 : La splendeur des Bahamas15h20 : Invitation au voyage16h00 : GEO Reportage16h45 : Bangladesh, l'épopée desradeaux de bambou17h35 : Arte reportage18h30 : Le dessous des cartes18h45 : Arte journal19h05 : 28 minutes samedi19h50 : Comment le métal blanc afaçonné le monde22h50 : L'acupuncture, une médecine de pointe ?23h40 : Streetphilosophy

07h35 : Samedi Okoo09h50 : Voyages & délices10h29 : Dans votre région11h00 : 12/13 : Journal régional11h25 : 12/13 : Journal national11h55 : Les nouveaux nomades12h35 : Samedi d'en rire14h15 : Les carnets de Julie avecThierry Marx16h05 : Expression directe - FSU16h15 : Trouvez l'intrus16h55 : Questions pour un superchampion17h50 : La p'tite librairie18h00 : 19/20 : Journal régional18h30 : 19/20 : Journal national19h05 : Jouons à la maison19h55 : Terres de partage20h05 : Les mystères des majo-rettes21h35 : L'inconnu de Brocéliande23h10 : Maria Callas, une vie d'opéra01h20 : Les P'tites Michu03h35 : Un livre, un jour

08h30 : Sur les rails de France09h30 : Objectif Monde10h00 : Version française10h27 : Géopolitis11h00 : Internationales12h00 : Maghreb Orient-Express12h30 : Journal (RTBF)13h06 : Objectif Monde14h46 : Vivement dimanche16h00 : Sur les rails de France17h00 : 12' Le Monde en français17h24 : Louisiane, l'Amérique créole18h26 : Curieuse de nature dansles îles19h00 : Acoustic - Bertrand Belin19h30 : Journal (France 2)20h00 : La maison France 5 - Rodez21h34 : Journal (RTS)22h07 : La consolation23h46 : TV5Monde, le journal Afrique00h17 : Stars parade00h46 : Grain de poussière

05h00 : M6 Music

06h00 : Absolument stars

09h15 : 66 minutes : Grand format

11h45 : Le 12.45

12h25 : Scènes de ménages

13h20 : Chasseurs d'appart'

18h45 : Le 19.45

19h25 : Scènes de ménages

20h05 : Dr Harrow - La remède

miracle

20h55 : Bones Manipulation

01h35 : Programmes de la nuit

05h30 : TFou07h10 : Téléshopping - samedi09h35 : La vie secrète des chats11h00 : Les douze coups de midi11h50 : Petits plats en équilibre12h00 : Le Journal12h30 : Grands reportages - Ledéfi des entreprises centenaires13h45 : Reportages découverte -Passion lingerie15h00 : Les docs du week-end -Que sont-ils devenus ?L'incroyable destin des stars desémissions de télécrochet16h50 : 50min Inside - L'actu18h50 : Duo longue distance19h00 : Le journal19h35 : Habitons demain - Low-tech19h45 : Merci ! - Alessandra Sublet19h50 : Quotidien express20h05 : Stars 80 - Le concert22h45 : Les experts - Chienne de vie01h15 : Programmes de nuit

Votre programmeVotre programme

05h00 : Okoo09h15 : Silence, ça pousse !10h15 : La maison France 511h50 : Un nouveau monde sauvage13h00 : Je serai un homme13h55 : Belettes, hermines et loutres14h50 : Le marcheur de l'Himalaya15h40 : Destination 202415h45 : J'irai dormir chez vous16h40 : Terres de partage16h45 : C dans l'air18h00 : C l'hebdo19h20 : La vraie vie des animauxde compagnie19h45 : Ma maison de A à Z19h50 : Echappées belles -Dubaï, la démesure21h20 : La p'tite librairie21h24 : Passage des arts21h25 : Les clefs de l'orchestre deJean-François Zygel23h00 : L'œil et la main23h25 : Vu23h30 : Le mystère des géants disparus

Votre soiréeVotre soirée

HORAIRES DE PRIÈRE

Samedi 7 chaouel 1441 - 30 mai 2020Dohr..................................................12h46El-Asser............................................16h37Maghreb...........................................20h04Icha...................................................21h42Dimanche 8 chaouel 1441 - 31 mai 2020Fadjr.................................................03h43Dohr..................................................12h46

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Les manuscrits, photographies ou tout autredocument et illustration adressés ou remis à larédaction ne sont pas rendus et ne peuvent

faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer,

fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pourle progrès et les réformes, ne tolérera jamaisl’injustice et la corruption ; il attaqueratoujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs dupeuple, ne relâchera jamais sa sympathie

envers les pauvres, demeurera toujours dévouéau bien public. Il maintiendra radicalementson indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient dela ploutocratie que de ceux qui se réclament

de la pauvreté.»

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locaux.Tél. 0550 25 02 10 - 0550 65 82 76 - 0549 57 27 74

F155/B1

PENSÉEHommage à la mémoire denotre cher époux, père, etgrand-père

Naak Belkacem qui nous a quittés il y aquatre ans pour unmonde meilleur.La douleur de ta perte estimmense et celle de vivresans ta présence est insupportable. Tu aslaissé un vide énorme que rien ni personnene pourra combler. Tu n'es plus là, maistu seras toujours partout avec nous.Son épouse, ses enfants, ses petits-enfantset les amis prient Dieu de l'accueillir en Son Vaste Paradis.

Ak yarhem rebi

RN° 108241 B/13Gr/Anep

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Envie de souplesse ? Optez pour des activitésphysiques qui allongent lesmuscles.

La barre au sol Le principe : faire au sol lesmêmes mouvements qu’à labarre classique. La technique : enchaîner leséchauffements classiques(pliés, rotations, en-dehors,travail des bras). Exemple : assise, on inclinelatéralement le haut du corps

pour allonger et assouplir lataille. On peut, en outre, fairedes exercices d’étirementirréalisables à la barre : semettre en chandelle et ramenerses pieds derrière la tête pourdérouler le dos.

L’aquagym Le principe : faire travailler desmuscles peu sollicités grâce àla résistance de l’eau. La technique : on contracte unmuscle qui, en reprenant saposition initiale,

provoque chez le muscleantagoniste un travailinvolontaire, accru par larésistance de l’eau. Exemple : dans l’eau, en pliantle bras, on contracte le biceps.Quand on le tend, sonantagoniste, le triceps, travailleà son tour (il s’oppose à l’eau).A l’air libre, il reprendpassivement sa place.

Le dos crawlé Le principe : utiliser le travaildes bras et des pieds pourétirer la colonne vertébrale et legrand dorsal. La technique : quand on nagele crawl, les pieds fendent l’eau,entraînant un travail musculairede toute la jambe.Au même instant,les bras vontchercher loinderrière leur entréedans l’eau.

On s’autograndit, car on s’étirede toute sa longueur.

Le stretching postural Le principe : habituer le muscleà travailler en élongation pourque cela devienne une“seconde nature”. La technique : on pratique desexercices d’étirement. Exemple : poser la jambe surune table, puis s’efforcer detoucher le bout de son piedavec ses mains. Crispé au début, le muscle serelâche et gagne peu à peu enélasticité et en longueur. Tousles grands groupes musculairespeuvent être étirés de cettemanière.

Gâteau auchocolat

sansfarine

250 g chocolat noir haché -100 g de sucre en poudre -

100 g de beurre coupé en dés- 125 g de noisettes en

poudre - 5 œufs, blancs etjaunes séparés - sucre glace

pour la décoration.

Préchauffez le four à 180°C.Graissez un moule rond à fondamovible de 25 cm dediamètre. Faites fondre lechocolat avec le beurre et lesucre dans un bol résistant aubain-marie. Remuez de tempsen temps. Transvasez cettepréparation dans un grandsaladier, puis incorporez-y lesnoisettes et les jaunes d'œufs.Remuez bien entre chaqueajout. Dans un autre bol,montez les blancs en neige,puis intégrez-en une cuillère aucontenu du saladier. Fouettezbien. Ajoutez le reste desblancs en neige à la spatule, ensoulevant la masse du milieuvers l'extérieur. Versez la pâtedans le moule, puis enfournezpour 50 minutes. Le gâteau estcuit lorsque la pointe ducouteau introduite au centreressort sèche. Sortez donc legâteau du four et démoulez-le.Laissez-le refroidir sur un platde service avant de lesaupoudrez de sucre glace.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 29 - Sam. 30 mai 2020 - PAGE 15

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Phot

os: D

R

Comment me passerde lait Pour les gâteauxcomme pour le pain,vous pouvez remplacerle lait par du jus defruit. Si vous avez besoin delait fermenté, prenez du

yaourt mélangé à dulait ou de la crèmediluée dans du lait etquelques gouttes decitron. Comment conserverle lait Pour qu'il ne prennepas toutes les odeurs

du frigo, fermezhermétiquement lesbouteilles et les briquesavec un bouchon, untrombone, une pince àlinge... Et s'il est sur lepoint de tourner,utilisez-le vite pour unepâte.

Une recette simple au lait Le lait de poule : faiteschauffer du lait. Ajouterun jaune d'œuf enbattant efficacement(pour qu'il ne fasse pas«omelette») et sucrezle tout.

LE SAVIEZ- VOUS ?

LE LAIT

Le cœur est unathlète qu'il estimportant d'entraîner.Rien de tel que lesport pour muscler lecœur afin d'abaisserle rythme cardiaqueau repos.

Le sport est donc lemeilleur ami du cœur.Mais inutile de courirdes marathons toutesles semaines, il suffitd'un entraînementrégulier pour améliorerson rythme cardiaque.Une demi-heure parjour peut faire desmiracles ! Desétudes ontdémontré que 30minutes d’exercices auquotidien suffisentpour maintenir le cœuren bonne santé. Ilexiste deux méthodes

pour améliorer sonrythme cardiaque :

La méthode douceLa technique douceconsiste à modifier seshabitudes auquotidien. Par exemplese lever le plussouvent possible deson siège, prendreplus souvent aussi lesescaliers , marcher oufaire du vélo . Lesétirements des molletset des épaules, le

yoga sont égalementbénéfiques.

La méthode plus plusactiveLe jogging ou lamarche rapide est untrès bon moyend’accélérer le rythmecardiaque. D'autresactivités telles que lanatation, sauter à lacorde, faire despompes sontégalement desexercices excellentspour améliorer lerythme cardiaque.

SANTÉ Comment muscler son cœur

3 oignons, un verre defarine, un verre d’eau, 1 œuf, 1 pincée de sel, 1 grosse pincée decumin (ou plus si vousaimez), 1 bain de friture.

Mélanger dans un saladierla farine, l’eau, le jauned'œuf, le cumin et le sel.Battre le blanc en neige(dans un bol avec unfouet), incorporerdélicatement le blanc à lapâte. Peler et couper lesoignons en rondelles de 1cm d'épaisseur et lesdédoubler (ne garder que2 anneaux à la fois). Fairechauffer l'huile, tremperles anneaux dans la pâte

puis dans l'huile chaude.Les faire frire 2 min dechaque côté, quand ilssont bien dorés, leségoutter sur du papierabsorbant. Astuce : vousn'avez pas d'oignonsrouges plus doux que lesautres sous la main pourcette recette ou pour unesalade? Pas de problème,prenez des oignonsnormaux, pelez-les,coupez-les en rondelles etmettez-les dans unsaladier avec de l'eaupendant 10 minutes.Egouttez-les ensuite etséchez-les avec du papierabsorbant. Oignons douxgarantis !

Beignets d'oignons au cumin

Adoptez une hygiène impeccablepour bien conserver voscosmétiquesLa propreté est le mot d’ordrepour éviter la prolifération desbactéries dans lescosmétiques. En effet, il est impératif de vouslaver les mains avant toutemanipulation de produits debeauté. Ensuite, pensez àutiliser une spatule propre ouun coton-tige pour l’applicationdes produits fondants comme la crème pourle visage. En effet, il est préférable dese servir de ces outils au lieu demettre directement vos doigts dans lepot. Après chaque utilisation, laspatule doit être soigneusement nettoyée, il en est de mêmepour les autres applicateurs comme les pinceaux, les éponges,les brossettes à mascara, etc. Enfin, il est vivementrecommandé d’essuyer les rebords du pot à l’aide d’unmouchoir avant de le refermer tout de suite, après usage.

FORMELa gym qui fait grandir

INFO- Coupd'éclat auchocolat. Faitesfondre sixcarrés dechocolatnoir — 80%cacao — etajoutez,hors dufeu, quelques gouttes d'huileessentielle de fleur d'oranger.Etalez le chocolat tiède etlaissez reposer cinq minutes.Vitamines A et Dantioxydantes et émollientes...

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I l est quand même rassurant quel’Algérie puisse se prévaloir encored’un certain talent pour évoquer le

passé. Terre fertile en créativité littérai-re, elle demeure la muse inspiratriced’une multitude de prosateurs au pointde laisser se commettre en son nomd’approximatifs ouvrages dont lesauteurs sont souvent de modestes plu-mitifs.

Engrossée par des décades de mal-heur, elle a tout de même élevé aucénacle des grands témoins quelquesauteurs réfractaires aux discoursconvenus et plutôt doués pour lavigueur verbale. À cela il y eut, semble-t-il, une bonne raison qui fit que leslivres majeurs soient écrits, pour la plu-part, avec une encre particulière : cellequi décrit sans fard le marasme d’unesociété trahie et rabaissée par lesprinces qui la gouvernent.

C’est précisément de cet héritagelaissé par des scribes tutélaires ques’inspirèrent par la suite des disciplesqui nous ont éclairés au sujet desimpostures du présent. Il est vrai qu’enAlgérie, la littérature n’a jamais été unevocation jubilatoire dévolue à quelquestalentueux conteurs. Avant tout, elles’est effectivement imposée comme undevoir grave, aussi bien par la tonalitéde ses textes que par l’éclairage desrévélations compromettantes qu’ilsdétiennent.

C’est dire que le roman algérien n’arien de l’épître prudente mais il est enpermanence plus près du réquisitoire.Car la noirceur du récit est quelque partsymptomatique de la morosité voire dudésespoir qui accable le pays. Il est vraique dans cette contrée des paradoxes,

ceux qui ont confisqué le pouvoirs’usent moins vite que les pauvressujets d’une drôle de République. C’estpour cette raison qu’il s’en est trouvéque les meilleurs récits étaient ceux quis’attachaient à la thématique de la terreblessée et de l’Algérien vaincu par lesiniquités.

À ce propos d’ailleurs, un critique lit-téraire constatait, par un passé récent,que «même le souffle épique deNovembre 1954 s’était éteint et son sou-venir semblait s’être perdu aussi».Terrible constat à peine démenti par lagrande geste du peuple qui avait inspiréde talentueux narrateurs et de sublimespoètes dont les œuvres peinent à trou-ver un lectorat de nos jours.

Autant de textes témoignant d’unegrandeur bradée par un système poli-tique de prédateurs. Kateb Yacine futcertainement le plus représentatif parmiles écrivains engagés. Depuis, n’avait-ilpas fallu patienter durant une longuepériode avant d’assister à l’émergenced’un auteur d’une autre stature notam-ment par sa manière de traiter du mal-heur de son peuple. Il avait un talentcertain et un rayonnement incompa-rable au point de devenir la cible du ter-rorisme islamiste qui l’exécuta le 26 mai1993. Il a pour nom Djaout et prénomTahar et n’avait pas encore 40 ans à ladate de sa mort. Pourtant, il était déjàconsidéré comme une majestueuseplume lorsqu’il publia en 1992 le prémo-nitoire opus intitulé Le dernier été de laraison. Une confirmation qui a fait de luiun écrivain majeur après s’être faitconnaître grâce à un autre récit titré Lesvigiles d’où il est aisé d’extraire un pas-sage significatif consacré au délire isla-miste. «Ce qui est effrayant chez cettenouvelle génération de dévots zélés,écrivait-il, c’est sa négation même detoute joie, son refus de toutes les opi-nions différentes et son rêve de sou-mettre le monde aux rigueurs d’undogme inflexible.»

D’ailleurs, plus d’un quart de siècleaprès sa mort, comment peut-on se

contenter de parler toujours du rayon-nement de son œuvre inachevée sansévoquer les misérables postures decertains écrivains que l’indigne veulerieavait contraints à, presque, justifier sonassassinat. De tous ses contempteursexpliquant cette barbarie par un curieuxparallélisme permettant de comparerles procès nés de la plume du scribe etle révolver de l’imam délirant, celui quifut le plus féroce n’était autre que TaharOuattar.

Secrétaire général de l’associationculturelle El Jahidhia après avoir servile parti unique comme propagandiste, ilse rendit tristement célèbre en tenantdes propos indécents sur les raisonsqui débouchèrent sur le décret de lamort. Sans la moindre hésitation ou leplus petit accent de compassion, il secomporta comme un fasciste épurateurpour qui, même le meurtre d’un poètemérite justification. Plus tard, c’est-à-dire à l’été 2010, année de son décès,les propos concernant Djaout furentexhumés afin de leur donner uneseconde explication.

En effet, à travers un faire-partnécrologique publié dans le journal LeMonde, son éditeur admettait que lespropos «malheureux» de Ouattar ne tra-duisaient en définitive que «la guerredes langues et des castes qui a long-temps opposé les intellectuels» algé-riens. Une assertion aussitôt démentiepar plusieurs universitaires et notam-ment ce qu’en disait Djaout sur ce sujet.Citant Le dernier été de la raison, l’uni-versitaire Djouhar Amhis avait juste-ment dédouané Djaout de la moindreinclination vers les ostracismes linguis-tiques.

«À travers cet ouvrage, disait-elle, ildénonçait vigoureusement l’atteinteaux langues nationales et préférait por-ter la réflexion à un haut niveau en refu-sant le nivellement par le bas.»(1)

Même si les propos de l’auteur desNoces du mulet avaient vite été consi-dérés comme des dérapages sansconséquences notables, ils demeurè-

rent néanmoins révélateurs de sa pro-pension au sectarisme au point de l’as-similer à un crypto-islamiste. Lui quiavait sciemment associé l’usage de lalangue arabe à l’imprécation religieusene pouvait que tenir en haute suspiciontous les locuteurs d’une langue étran-gère. À ce titre, pouvait-il attesterd’autre chose que de crier au complotcontre la langue arabe en désignant ses«ennemis complémentaires» dontDjaout fut le premier martyr qui croisale chemin de son bourreau ? C’est de lasorte que naquit la fable du «poèteassassiné par un marchand de bon-bons sur ordre du tôlier».(2)

Ouattar jouant au vieil ami créduleaccorda du crédit à la légende et repro-cha au cadavre du poète d’avoir été lepremier à malmener la foi religieuse despetites gens. Comme quoi, les dres-seurs de bûchers ne sont pas toujoursceux que l’on croit.

B. H.

(1) Citation reprise d’un compte-rendude presse paru dans El Watan du 2 mai2011.(2) La formule a été rapportée par ArezkiAït El Arbi.

Par Boubakeur [email protected]

Lettre De province

Djaout, le Jaurès de l’AlgériePANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

L’Arav, l’Autorité de régulation de l’audiovisuelconvoque le patron de…

… France 5 !

Étrange similitude ! Je n’y avais pas immédiate-ment pensé. C’est à force de voir nombre de mescompatriotes adopter cette attitude que la chosem’a frappé  ! Fort  ! Ils sont beaucoup à porter lemasque, la bavette-barrière, abaissée, en position« ras-de-cou » ! Au-delà du fait que les toubibs aientclaironné sur tous les plateaux TV, même celui deFrance 5, qu’abaisser le masque sur le cou, décou-vrant la bouche et le nez, ne servait à rien, la choseéquivalent à ne pas porter de bavette du tout, moi,mon esprit sans barrière de protection, s’en est allédénicher un autre mode comportemental bien dechez nous. Et qui ressemble comme deux gouttesde gel hydroalcoolique à celui de cette bavette ras-de-cou. La ceinture de sécurité  ! Mais si  !Souvenez-vous  ! D’ailleurs, il n’est même pasbesoin de se souvenir, puisque certains d’entrenous continuent de le faire, aujourd’hui encore.Faire quoi  ? La placer enclenchée dans sa fente,mais ne pas s’attacher avec. La laisser là, sur ledossier du siège et l’enfiler vite fait, d’un geste

preste dès une visière de flic aperçue ou un barragede gendarmes en vue. Ne me dites pas non ! C’estencore pratiqué, surtout depuis que les guimbardesse sont mises à couiner et à sonner fort lorsque laceinture n’est pas glissée dans son mécanismed’emprise. D’accord, ça se pratique de moins enmoins, beaucoup n’arrivant pas à se contorsionnerassez vite pour enfiler la leur de ceinture, danscette position peu orthodoxe, surtout prohibée etdébouchant généralement sur des constats de P-Vsonnants et trébuchants. Je note tout de même quenous sommes un paquet, un gros paquet d’incons-cients à reconduire de façon siamoise ce tic morti-fère. Nous portons nos masques comme nousbidouillons nos ceintures de sécurité  ! Nous ten-tons de truander sur nos vies. Sur celles desautres. Et ensuite, lorsque l’agent de la circulationnous chope parce que, dans la précipitation cou-pable, nous tentons maladroitement de nous san-gler la bouche et le nez avec une ceinture de sécu-rité, tout en essayant vainement d’introduire lescordons d’un masque dans la fente de la ceinture,en pleine confusion, nous lançons au flic ou aupandore un pitoyable « Allah Ghaleb » ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La bavette ras-de-cou !

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