Magazine Au Naturel no33 Octobre

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GRATUIT OCTOBRE 2009 Guide des produits de santé naturels La méthode Feldenkrais : bouger autrement Le chocolat est-il bon pour la santé ? Chaleur et bien être : le moksha yoga Quand la digestion va... tout va

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Magazine Au Naturel, édition no33 Octobre 2009

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Gratuit

OctObre 2009

Guide des produits de santé naturels

La méthode Feldenkrais :

bouger autrement

Le chocolat est-il bon pour la santé ?

Chaleur et bien être : le moksha yoga

Quand la digestion va... tout va

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sommairesanté - 5

Santé en bref 5

Guide des produits de santé naturels 8

Chaleur et bien-être : le moksha yoga 14

La méthode Feldenkrais : bouger autrement 17

Quand la digestion va... tout va ! 20

nUtRItIOn - 25

Nutrition en bref 25

Le chocolat est-il bon pour la santé 26

COnsCIenCe glObale - 27

Matière à réflexion 27

L’art du Chi 28

tOUs les mOIs

Abonnez-vous 24

Les annonces classées 29

no 33 Octobre 2009

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PrODuctiON Martine Bélanger

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cOOrDONNatrice GÉNÉrale Geneviève Désilets

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cOllabOrateurS Valérie Besson, Pierre Boogaerts, Lise Bourbeau, Andréanne Brault,

Nadine Descheneaux, Natacha Imbeault, Bernard Langelier, Sandra Sirois

rÉviSeure Luce Langlois

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naturels), téléphonez à : Geneviève Désilets, 514 394-7156

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Au Naturel est une propriété de 9166-7774 Québec inc. Président : Sylvain V. Bolduc

Le magazine est publié 10 fois l’an par Lexis Média Inc.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, ISSN 1918-414X

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Le contenu du magazine ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Im-primé au Canada. Le magazine Mieux-Être se dégage de toute responsabilité concernant le contenu des publicités publiées dans ses pages. Les opinions

exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Les informations contenues dans les articles de la section santé ne

remplacent nullement l’avis d’un professionnel de la santé.

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SaNtÉDent cassée : il faut vérifier rapidement !Votre enfant est tombé et s’est cassé une dent ou encore, sa dent s’est dé-placée ? Pas de chance à prendre, une visite rapide chez le chirurgien-dentiste s’impose ! Lorsqu’il est question d’une dent cassée, il est suggéré de garder le morceau cassé et de consulter le den-tiste dans les 24 heures. Il est parfois possible de recoller le morceau brisé ou sinon, une restauration esthétique peut être effectuée. Même chose pour une dent déplacée : le dentiste doit être vu dans les 24 heures. Il prendra alors une radiographie et verra si une intervention plus importante est né-cessaire. Source : www.Tasante.com

Une importante alliance

contre les maladies mortellesUne importante nouvelle dans le monde médical : six des plus importants organis-mes de recherche en santé de la planète, qui gèrent collectivement près de 80 % de tous les fonds consacrés à la recherche en santé publique, ont décidé de former une alliance historique (voir le lien Web pour le nom des organisations) pour lut-ter contre les maladies les plus mortelles de l’humanité (maladies cardiovasculai-res, cancers, diabète etc.). Cette alliance mondiale établira des priorités claires et coordonnera ses efforts de recherche en ciblant principalement les besoins des pays ayant des revenus faibles et ceux des populations à faible revenu des pays plus développés. L’Alliance estime qu’au cours de la prochaine décennie, près de 400 mil-lions de personnes mourront de l’une ou de plusieurs des maladies ciblées.Pour plus d’informations : www.gafcd.org

Les champignons et Le thé contre le cancer du sein

Comment réduire substantiellement les risques de can-cer du sein ? La réponse serait : en combinant la consommation de

champignons à celle de thé vert ! En effet, une étude menée auprès de 2 000 femmes chinoises en arrive à cette conclusion. Ainsi, celles qui

mangeaient plus de 10 grammes de champignon frais par jour voyaient leur risque de cancer du sein diminuer de 64 %. Mais additionné à une consomma-

tion de thé vert quotidienne, ce pourcentage grimpait à 89 % ! Déjà, des centres anticancer du Japon ont recours à ce

mariage champignons et thé vert en complément des traitements de

chimiothérapie.Source : e-sante.fr

Connaissez-vous bien le mélanome ?Une récente enquête menée pour le compte des dermatologues du pays nous apprend que les Canadiens connaissent bien le mélanome – le plus grave des cancers de la peau –, mais qu’une personne sur deux n’examine pas sa peau assez souvent. Pourtant, rappellent les dermatologues, le mélanome est clairement visible sur la peau, et sa détection précoce est liée au taux de survie très élevé pour cette maladie, au Canada, soit 90 %. Rappelons que le mélanome appa-raît le plus souvent sur le dos, chez l’homme, et sur les jambes, chez les femmes. Mais on peut le retrouver sur n’importe quelle région du corps, y compris les bras, le visage et le cuir chevelu.Pour plus d’infos : www.dermatologue.ca

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le vinaigre pour aider à maigrir ?

Une étude japonaise en arrive à la conclusion que le vinaigre,

couramment utilisé dans nos vinaigrettes ou les marinades,

aurait un effet actif sur des gènes qui aident à combattre les

graisses corporelles et le gain de poids. L’élément principal

au cœur de cette conclusion : l’acide acétique, qui non seu-

lement pourrait aider à perdre du poids, mais aiderait aussi

à contrôler la pression sanguine et le niveau de sucre dans

le sang. À partir d’expériences en laboratoire, l’acide acéti-

que semblait activer les gènes producteurs des protéines

qui jouent un rôle dans la décomposition des gras.

Source : WebMD

Un noUveaU test de grossesse nUmériqUeLa compagnie Procter and Gamble

vient de lancer un tout nouveau

test de grossesse numérique :

le Clearblue avec indicateur de

stade de grossesse. Non seu-

lement ce nouveau produit

confirme ou non s’il y a grossesse,

mais il indique aussi le moment de

la conception, si la réponse est po-

sitive. Par exemple, « 3-4 semaines »

signifie non seulement que vous

êtes enceinte, mais aussi de plus

ou moins trois ou quatre semai-

nes. Beaucoup plus précis que les

tests de grossesse classiques, qui

ne font que confirmer ou infirmer

une grossesse. Le nouveau test est

en vente libre dans les pharmacies

et les grandes surfaces, et son prix

avoisine les 17,99 $.

Pour obtenir davantage de

renseignements sur le produit :

www.Clearblue.com

le gingembre pour aider la digestionVéritable star de la cuisine et des médecines traditionnelles, chinoise mais aussi indienne, le gingembre continue d’être un objet d’étude. Pourquoi ? En raison de ses propriétés tonifiantes ainsi que de son effet apaisant en cas de digestion difficile. C’est que le gin-

gembre possède une grande action digestive : c’est notamment un remède sûr contre la nausée, plus particulièrement lors de la grossesse. Enfin, le gingembre est également un tonique di-

gestif qui stimule les sécrétions. Il jouerait aussi un rôle contre la bactérie responsable de la diar-

rhée. Ajouté au fait qu’il offre une saveur extraordinaire dans différents plats, le gingembre s’avère un allié de taille ! Source : www.santemagazine.fr

Vous terminez souvent vos repas en étant obligé de détacher votre pantalon ou de déboutonner votre jupe ? C’est le signe que ce qu’il y avait dans votre assiette a provoqué un ballonnement ou que votre façon de manger n’est pas appropriée. Quelques trucs à avoir en tête :

• Peut-être que vous mangez trop vite. Votre estomac doit travailler beaucoup plus pour di-gérer les gros morceaux, ce qui provoque des douleurs. Ralentissez le rythme et mâchez bien, car la salive contient un enzyme qui facilite la digestion.

• Éliminez de votre consommation tous les ali-ments qui fermentent, ou diminuez-en la quan-

tité : lait entier, fromages fermentés, légumes à fibres dures (poivrons, concombre, chou, céleri-rave, etc.). Mieux vaut manger vos fruits et légu-mes cuits.

• C’est connu, on digère beaucoup mieux en li-mitant sa consommation de gras. Attention aux viandes très arrosées. Évitez les fritures, les gâ-teaux, les plats en sauce et les charcuteries.

• Enfin, sachez que certains produits allégés, com-me les yaourts, le chocolat et même la gomme à mâcher, contiennent souvent des édulcorants de la famille des polyols. Ils fermentent dans le co-lon et entraînent des gaz inconfortables.Source : Reuter

astUces contre le ballonnement

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santé natureLs

Les données présentées dans cet article sont tirées des connaissances

factuelles les plus récentes. Les douze suppléments que nous vous

présentons ont été, au cours des dernières années, les produits de

santé naturels les plus utilisés.PAR LISE GUÉNETTE, ND.A. ET GILLES PARENT, ND.A.

Guide des produits de

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1calciumLe calcium est un des princi-

paux constituants des os et des dents. Il est nécessaire :• à la croissance;• à la prévention et au traite-ment de la carie dentaire et de l’ostéoporose;• à la fonction neuromusculaire, dont le rythme cardiaque;• à la coagulation du sang;• à l’équilibre acido-basique;• au soulagement du syndrome prémenstruel.

Il est avantageux de prendre un supplément de calcium en combinaison avec la vitamine D, le magnésium et la vitamine C. Les citrates, lactates, gluconates et malates de calcium sont les formes les plus faciles à assimiler. Évitez les carbonates.

attention : Les pires ennemis du calcium, ceux qui empêchent ou nuisent à son assimilation, sont les boissons gazeuses (surtout les colas), le café, l’excès de sel, de sucre ou d’alcool, certains médicaments (surtout les corticostéroïdes, les laxatifs et les diurétiques).

chardon-marieLe chardon-marie est un puis-

sant hépatoprotecteur et régéné-rateur des cellules du foie. On le recommande dans le traitement des troubles digestifs, incluant les ballonnements, les reflux, la digestion lente, les intoxications alimentaires, la stéatose hépati-que (foie gras) et en présence de consommation régulière d’alcool. Les personnes ayant des anté-cédents de jaunisse, d’hépatite virale ou toxique (médicaments ou drogues), ou souffrant de cirrhose peuvent profiter des bienfaits du chardon-marie.

collagèneLe collagène, c’est la

« colle » qui retient et forme l’ensemble de tous les tissus conjonctifs du corps : la peau, les muscles, les tendons, les capsules articulaires, le

cartilage, la matrice osseuse. Sans collagène, nous serions mous, flasques, sans tonus ni maintien.

Le collagène sert à :• entretenir l’élasticité de la peau;• métaboliser les graisses, ce qui peut faciliter la perte de poids;• réduire les douleurs arthriti-ques et rhumatismales.

ÉchinacéeAu début du XXe siècle,

l’échinacée était une des herbes médicinales les plus utilisées. La découverte des antibiotiques l’a détrônée, mais au cours des années 80, elle est revenue en force comme remède efficace pour le soulagement du rhume et de la grippe.

L’échinacée est effi-cace SI elle est utilisée dès l’apparition des premiers symptômes de rhume ou de grippe (picotements dans la gorge, nez qui commence à couler, éternuements, frissons, etc.) et SI elle est utilisée à la bonne posologie, c’est-à-dire de fortes doses rapprochées dès le début de l’infection, en diminuant graduellement dans les jours qui suivent.

Il est recommandé de ne pas utiliser l’échinacée sur des périodes de plus de 14 à 21 jours consécutifs, et de pren-dre une pause d’une semaine avant de recommencer.

enzymesLes enzymes sont utilisées

pour faciliter la digestion et sont essentielles pour le contrôle de l’inflammation. Pour optimiser la digestion, favoriser la réduction des allergies et des intolérances alimentaires, les enzymes doivent être prises en mangeant. Avec comme objectif de diminuer l’inflammation, d’accélérer la guérison des blessures et des en-torses, de soulager les douleurs

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Les produits de santé naturels doivent être consommés selon des indications et des posologies précises, en tenant compte des interactions possibles avec des médicaments. Pour être bien renseigné, n’hésitez pas à consulter un naturopathe agréé, professionnel en santé alternative complémentaire et spécialiste des produits de santé naturels.

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arthritiques, la fibromyalgie, la sinusite, choisissez des enzy-mes protéolytiques (enzymes pancréatiques, bromélaïne, papaïne) et consommez-les entre les repas.

Glucosamine et chondroïtine

En stimulant la syn-thèse des protéoglycanes, des constituants du cartilage, la glucosamine et la chondroï-tine favorisent l’entretien et la réparation des articulations. Pour soulager les douleurs de l’arthrose et en ralentir l’évolu-tion, de nombreuses études ont confirmé que la glucosamine (surtout si elle est combinée à la chondroïtine) avait un effet au moins équivalent à celui des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

combinaison bénéfique : elle peut augmenter l’efficacité d’un anti-inflammatoire, tel que l’ibuprophène, et ainsi aider à réduire les besoins de la médication.

MillepertuisDe nombreuses études ont

démontré que le millepertuis, souvent appelé « la plante du bonheur », n’a rien à envier aux molécules chimiques d’antidé-presseurs dans les cas d’anxiété ou de dépression légère à mo-dérée. Principal avantage : il n’entraîne pas d’accoutumance ni d’effets secondaires.

Le millepertuis modifie l’humeur et crée une légère euphorie, propice à la détente et au bien-être psychologique. Il agit bien en cas de déran-gements nerveux résultant d’excès de travail et de fatigue accumulée, d’insomnie reliée à une dépression légère.

L’usage conjoint du milleper-tuis normalisé à raison de 0,3 % d’hypéricine et d’un complexe de vitamines du groupe B permet d’optimiser les résultats.

attention : Il est contre-indiqué de prendre du milleper-tuis avec des antidépresseurs de synthèse. Le millepertuis peut diminuer l’efficacité de certains médicaments, dont la pilule contraceptive.

Oméga-3Les oméga-3 possèdent

d’intéressantes proprié-tés anti-inflammatoires. Nombreux sont les scientifi-ques qui relient le phénomè-ne d’inflammation chronique au développement fulgurant de plusieurs maladies, dont les maladies cardio et céré-brovasculaires, les troubles mentaux (dépression, trouble bipolaire), les allergies, les maladies inflammatoires des articulations, l’hypercholes-térolémie, les problèmes de peau, les maladies inflamma-toires de l’intestin, l’hype-ractivité, les problèmes de mémoire, la démence sénile et la maladie d’Alzheimer, de nombreux cancers et même le diabète de type II.

Choisissez des oméga-3 plus riches en AEP pour la bonne humeur et les problè-mes inflammatoires. Optez pour des oméga-3 plus riches en ADH pour la mémoire, la santé de la femme enceinte et de son bébé.

ProbiotiquesLes probiotiques sont des

micro-organismes bénéfiques qui colonisent la flore intestina-le, participent à la digestion des aliments et entretiennent notre immunité.

Les probiotiques sont utilisés pour traiter et prévenir les infections gastro-intestinales et la diarrhée des voyageurs, soulager les symptômes de l’intestin irritable et des maladies inflammatoires de l’intestin, prévenir la diarrhée associée à la prise d’antibioti-ques. Retenez qu’avec la prise d’antibiotiques, il faut respecter un délai de deux à trois heures entre la prise de probiotiques et d’antibiotiques, et poursuivre la prise de probiotiques pendant au moins trois semaines.

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10vitamines b (b1, b2, b3, b5, b6, b8, b9, b12)

Ce sont des vitamines hy-drosolubles dont les rôles sont multiples et complémentaires. Un des principaux rôles des vi-tamines B est la conversion des hydrates de carbone en glucose que le corps utilise pour son énergie. Elles sont nécessaires au fonctionnement normal du système nerveux, à la formation des globules rouges et de certains anticorps.

Un supplément de vitami-nes du groupe B est utile dans les cas de fatigue, de nervosité, de dépression légère, d’anémie, de stress, de grossesse, de troubles hormonaux, d’insom-nie, d’hypoglycémie et de diabète.

vitamine cL’organisme humain ne peut

synthétiser la vitamine C. Pour répondre à ses besoins, les

aliments, en particulier les fruits et les légumes frais, doivent lui en fournir tous les jours. Par ses propriétés antioxydantes, elle protège les cellules de l’or-ganisme contre les dommages infligés par les radicaux libres.

La vitamine C :• participe à la synthèse du collagène;• renforce le système immunitaire;• active la cicatrisation des plaies;• aide à lutter contre la fatigue;• accroît de plus de 50 % l’activité de certaines enzymes désintoxicantes et antioxydan-tes du foie;• possède un effet semblable aux antihistaminiques, fort apprécié des personnes allergiques;• participe à la formation des globules rouges et augmente l’absorption du fer;• aide à réduire les symptô-

mes et la durée d’un rhume;• prévient les maladies cardiovasculaires et le cancer.

attention : Les fumeurs ont des besoins accrus en vita-mine C, car le tabagisme réduit le taux de vitamine C dans l’or-ganisme. Certains médicaments, comme les pilule anovulatoires, l’aspirine et les anti-inflamma-toires, peuvent diminuer le taux sanguin de vitamine C.

vitamine D3 ou vita-mine « soleil »

Lorsque la peau est en contact avec les rayons ultra-violets du soleil, l’organisme déclenche un processus de synthétisation de la vitamine D. Sa présence accroît l’absorp-tion du calcium, du magnésium et du phosphore, favorise la mi-néralisation des os et régularise le système immunitaire.

La vitamine D3 est utilisée dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose,

des crampes musculaires, des maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques et l’arthrite rhumatoïde, et depuis quelques années, dans la prévention et le traitement de divers cancers.

Les spécialistes recomman-dent aux personnes de plus de 50 ans, à celles qui ont déjà eu un cancer ou aux personnes à risque, aux personnes qui ne s’exposent jamais au soleil, à celles qui souffrent de maladies auto-immunes et à celles qui souffrent de maladies cardio-vasculaires, de prendre un supplément de vitamine D3. •Lise Guénette, ND.A. et Gilles Parent, ND.A. sont membres de l’Association des naturopathes agréés du Québec.

ressourcesGuide des produits de santé natu-rels, Collection Protégez-vous • Lise Guénette, ND.A., Le guide santé des marchés Tau

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Invitant ? Tentant ? Intrigant ? Un peu de tout à la fois, ce moksha yoga. Faire nos exercices dans une salle chauffée devient une expérience sensorielle unique. Nous avons poussé la porte, prête à tout découvrir. Vous venez ?

PAR NADINE DESCHENEAUX

le moksha yogaChaleur et bien-être

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le moksha yoga

i, à l’extérieur, le temps est gris et plutôt frisquet, en pénétrant dans le studio, déjà une ambiance feutrée nous apaise. Toutes les personnes qui y entrent semblent laisser leurs soucis à l’entrée, à la place même où l’on se

déchausse. Notre corps, engourdi et un peu crispé, a hâte de se délier par cette expé-rience sensorielle.

Ici, au centre Moksha yoga, pas besoin de réservation. Il est possible de choisir librement parmi les six à huit choix de cours offerts chaque jour, journées fériées compri-ses ! Le seul minime ralentissement observé est durant le temps des fêtes, mais encore là, il y a plusieurs cours offerts durant cette période. On arrive donc au studio avec notre équipement de base (un tapis et une bouteille d’eau), une serviette, notre trousse pour la douche et des vêtements de rechange. On n’a pas tout ce qu’il nous faut ? Pas de pro-blème, il est possible d’y louer un tapis ou une serviette, d’y acheter de l’eau et même de s’y procurer divers produits… de la camisole jusqu’à la petite collation. La seule recom-mandation : on doit avoir mangé entre deux et trois heures avant notre séance. On doit aussi bien s’hydrater en prévision de la période de sudation intensive à venir.

Vient enfin le moment d’entrer dans la sal-le chauffée. Un grand silence et une grande chaleur nous y attendent. Immédiatement, on s’y sent bien. Impossible d’être tendu dans une ambiance aussi… chaleureuse et enveloppante ! Mieux encore, cette hausse soudaine de température nous fait l’effet de se sentir ailleurs. Complètement. Il n’est pas difficile de s’imaginer sur une plage, loin de tout, loin de notre quotidien. Il est même plus facile de décrocher et de s’investir à fond dans notre séance de yoga.

« Préférer un type de yoga est une question de choix, mais parfois, dans des disciplines comme le moksha, on aime l’énergie qui s’en dégage », raconte Marie-Josée Chouinard, instructeur de yoga. Aussi, plusieurs instructeurs se relaient au studio durant la journée, donnant ainsi la chance aux étudiants de se familiariser à différentes approches et à différents styles.

les bienfaits de la chaleurApaisement. Bien-être. Détente. « La

chaleur est souvent réconfortante », ajoute Marie-Josée Chouinard. Le moksha yoga n’est pas bénéfique que pour notre plaisir psychologique. Notre corps en profite tout autant. Les séries de positions tenues entre 10 à 60 secondes, selon leur complexité, favorisent les étirements sans risque de blessure, assouplissent les muscles et les articulations, améliorent le tonus musculaire et stimulent le système cardiovasculaire. Si le yoga habituel ne nous fait pas suer abon-damment, il n’est pas rare de voir perler des gouttes de sueur sur tout notre corps avec le moksha. Certaines personnes suent même abondamment. Cette particularité accentue la détoxication du corps. « Par la sueur, on élimine des toxines », explique l’instructeur. Étonnamment, durant le cours, on ne boit pas énormément. Bien sûr, après une exigeante série d’exercices debout, on ressent le be-soin de se rafraîchir, mais pas exagérément. Il vaut toujours mieux prévenir le coup et rem-plir sa gourde avant le début du cours.

Les variations de positions debout ou au sol, la plupart de style hatha, sont exi-geantes, mais les instructeurs rappellent toujours que le yoga est une discipline où chacun doit travailler ses propres limites. « On propose des variantes ou des alter-natives à nos postures », spécifie Marie-Josée Chouinard qui, durant le cours, aide de façon individuelle et discrète les étudiants.

S

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Dans une salle chauffée, les positions deviennent parfois un peu plus difficiles à maintenir, mais le travail sur l’équilibre, l’endurance et le renforcement du tonus musculaire est incroyable. Le système cardiovasculaire est en demande. On sent que notre corps se purifie et s’ouvre. Les tensions tombent. On fait attention à notre posture, et on sent une ouverture et un relâ-chement puissant. Durant la savasana finale (posture « du cadavre », couché sur le dos), c’est le moment d’une relaxation bienfaitrice et complète. Notre corps a fait le plein d’une énergie nouvelle.

Direction : une bonne douche. Au studio, un espace convivial est aménagé dans les vestiaires. Trois douches chez les femmes, deux chez les hommes – toutes munies de savon et même d’un nécessaire pour la coif-fure (brosse et séchoir). On ressort ensuite du studio plus léger et dynamisé, plus à l’aise dans notre corps et surtout … encore dans cette enveloppe bienfaitrice.

le moksha yoga en bref▲ C’est quoi ? La pratique de yoga dans une salle chauffée entre 38°C et 41°C (entre 100ºF et 105ºF) et dont le taux d’humidité varie nécessairement selon le nombre de participants à la classe. Les planchers sont fait de liège, une surface antibactérienne, ce qui fait du moksha yoga une pratique très saine et hygiénique.

▲ Pour qui ? En bonne santé ? Le moksha yoga est pour vous ! Les instruc-teurs peuvent modifier la routine pour que la pratique soit accessible à tous. On le déconseille toutefois aux femmes enceintes et aux gens aux prises avec une maladie cardiaque.

▲ Pourquoi ? • Pour se détendre et ressentir un effet d’apaisement.• Pour se sentir plus léger.• Pour être mieux dans son corps.• Pour renforcer nos systèmes musculaire, cardiovasculaire et immunitaire.

• Pour avoir une plus grande réserve d’énergie.• Pour soulager des tensions.• Pour perdre du poids.• Pour améliorer notre capacité de concentration.

▲ Où ? Moksha Yoga Montréal, 3863, rue Saint-Laurent, 514 288-3863; Moksha yoga NDG, 4260, rue Girouard, 514 544-YOGA; Moksha yoga Ouest de l’île, (adresse à venir, voir [email protected]).

▲ Prix ? Au Studio Moksha Yoga Montréal, on propose des cartes aux ama-teurs de la discipline. Une carte d’initiation à 20 $ donne accès à un nombre illimité de cours sur une période de sept jours consé-cutifs. Ensuite, on peut choisir des forfaits, sans date limite, de 5 cours (75 $), 10 cours (140 $), 20 cours (240 $), ou par mois (150 $) jusqu’à un an (1 200 $).

▲ Quand ? Tous les cours offerts dans les centres Moksha yoga (Notre-Dame-de-Grâces, Ouest de l’île et sur la rue Saint-Laurent) sont sans rendez-vous.

▲ Bonne nouvelle ! Le cours Karma Yoga permet à tous, peu importe la grosseur du portefeuille, de bénéficier des bienfaits du yoga. Seulement 5 $ pour une séance de yoga, payable à la fois. Les sous ne seront donc plus un frein à la pratique ! •

un autre yoga hotle moksha yoga s’inspire du birham, une discipline exigeante qui compte vingt-six figures. Son fondateur, ted Grand, était un profes-seur de birham, mais il l’a modifié pour y inclure plus de flexibilité. très exigeant, le birham est pratiqué aussi dans une salle chauffée, mais recouverte de tapis.

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La méthode Feldenkrais :bouger autrement

La méthode Feldenkrais propose de réveiller notre capacité d’apprendre à utiliser de façon optimale et sans douleur notre corps. On dit oui ?PAR NADINE DESCHENEAUX

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Éducation somatiqueLa méthode Feldenkrais fait partie du

champ disciplinaire de l’éducation somatique, qui regroupe plusieurs méthodes, entre autres la gymnastique douce et la technique Alexander. Développée par l’ingénieur et physicien Moshé Feldenkrais, au milieu du siècle dernier, cette méthode vise une meilleure conscience de soi par le mouvement. « Elle ouvre notre conscience et nous amène à mieux s’uti- liser et s’autoréguler », note Marie-Lorraine Bérubé, professeure en éducation somatique. Plus encore, elle réveille notre capacité d’ap-

prendre par une prise de conscience de notre corps en mouvement.

S’inspirer des bébés« Pour créer sa méthode, il s’est beaucoup

inspiré du développement moteur du bébé, ex-plique Marie-Lorraine Bérubé. Un bébé bouge de façon naturelle. Il tient compte de tout son corps pour en arriver, par exemple, à se lever ou à se tourner. On dit que c’est une intelligen-ce somatique. Le fondateur de la méthode a décortiqué les mouvements des bébés. »

Les adultes, toutefois, ont énormément « désappris ». Dans notre culture, on n’écoute plus beaucoup les appels de notre corps. Mal à l’épaule ? On compense en se tenant d’une fa-çon inhabituelle qui nous soulage. Puis, peu à peu, cette position compensatoire devient une habitude. On ne s’aperçoit même plus qu’on se tient ainsi à cause de notre douleur à l’épaule. « Les adultes ne sont plus à l’écoute de leur senti et même, ils ne lui font pas confiance », constate la spécialiste.

Nous passons beaucoup plus de temps assis sur des chaises que les générations pré-cédentes. S’il y a 40 ans, les gens lavaient leur plancher à quatre pattes, combien le font main-tenant ? « On est confiné dans un certain réper-toire de mouvements qui font en sorte que cer-taines parties de notre corps sont très actives et en demande, et d’autres sont plutôt relâchées », souligne Marie-Lorraine Bérubé. Aussi, culturel-lement, nous avons adopté ou abandonné cer-tains mouvements. Si, en Afrique, les femmes s’accroupissent au bord de la rue, ici, nous ne le faisons plus. Bien souvent, nous ne bénéfi-cions pas de l’usage optimal de notre corps. La méthode nous permet de se concentrer sur de nouvelles façons de se mouvoir avec plus d’aisance et surtout en laissant la chance à certaines parties de notre corps, habituellement largement sollicitées, de se relaxer.

réapprendre… doucement ! Tout n’est pas perdu ! Même si l’on a

« oublié » certains mouvements, lors de séan-ces de Feldenkrais, il est possible de renouer avec ceux-ci. De façon douce mais efficace. En fait, on retrouve le plaisir de bouger avec un minimum d’effort, pour un maximum d’ef-ficacité ! Le but est de bouger sans ressentir de douleur et de réintégrer le plaisir dans nos mouvements.

Durant les séances, de groupe ou indivi-duelles, on propose des séquences de mou-vements simples, variés et non habituels, qui impliquent une nouvelle façon de penser, de sentir, de ressentir, de bouger et d’imaginer. Une démarche complète !

Deux volets à essayerPriSe De cONScieNce De SOi Par le MOuveMeNt

c’eSt quoi ? Des rencontres de groupe de 45 minutes à une heure.

comment ? Assis, couché sur le sol ou debout. À travers une combinaison de mouve-ments, le praticien propose une exploration gestuelle et des sensations ressenties. Dans chacune des séquences, chaque participant se développe à son rythme, en prenant conscience de nouvelles façons de bouger.

iNtÉGratiON FONctiONNelle

c’eSt quoi ? Des rencontres individuelles.

comment ? Allongé ou assis sur une table, avec nos vêtements. Par le toucher et la parole, le praticien crée une séance particulière pour nous faire découvrir certains mouvements plus efficaces pour nos besoins. il guide manuellement le participant. il peut, par exemple, lever un bras, bouger le torse, soulever la tête, etc. dans une gestuelle plus inhabituelle. les mouvements inhabituels qu’on y propose tiennent compte de l’ensemble du corps : autant le système nerveux, la relation qui existe entre les muscles, que le squelette, la vision, etc. l’approche est fondée sur l’expérience individuelle, où chacun va réussir à trouver des éléments qu’il pourra ensuite appliquer dans sa vie. les professeurs d’éducation somatique sont en fait des agents d’éducation de la conscience par et dans le mouvement.

Page 19: Magazine Au Naturel no33 Octobre

réveiller sa conscience Cette méthode remet de la souplesse dans

notre vie. De la souplesse physique, bien sûr, mais elle incorpore aussi une philosophie de vie, une souplesse de l’esprit, quoi. « Quand on connaît plus de mouvements, on a plus d’options pour s’organiser et créer sa vie. On pourrait dire que c’est la même chose que pour notre vocabulaire : plus il compte de mots, plus on devient riche de s’exprimer », démontre la spécialiste. Du coup, notre estime de soi grim-pe, notre confiance en soi aussi. Notre créativi-té est émoustillée. La méthode Feldenkrais est un travail corporel, mais aussi très intime, qui nous pousse à développer notre conscience de soi et nos habiletés sensorielles. « En remettant le mouvement dans notre vie, c’est comme si l’on mettait de la vie… dans notre vie. C’est très puissant, mais en même temps, le lien entre la philosophie de vie et la méthode est presque invisible. Il faut tenter l’expérience ! »

Bouger, c’est plonger dans un labyrinthe de sensations et en émerger totalement trans-formé. Beaucoup de gens, après une séance, déclarent qu’ils ne savaient pas (ou plus) qu’ils pouvaient effectuer ce type de mouvement avec autant d’aisance. La méthode devient donc une forme d’expression du corps qui soutient un apprentissage tout autant qu’une transformation personnelle.

Pour des besoins spécifiques… La méthode Feldenkrais soulage les per-

sonnes aux prises avec des douleurs chroni-ques ou des limitations physiques (asthme, handicap, arthrite, etc.). Après un traumatisme,

elle peut être une forme de réadaptation. Beaucoup d’acteurs, de danseurs profession-nels, de sportifs, de chanteurs, de musiciens et d’artistes l’apprécient, car elle améliore leur performance et leur dextérité. Mais aussi, le simple désir de prendre du temps pour soi et de remettre un peu de mouvement dans sa vie est suffisant. Chacun y apprendra à ac-complir les tâches de la vie de tous les jours avec plus d’aisance, moins de douleurs et plus d’autonomie.

jusqu’à ceux qui recherchent un bien-être global

Mieux encore, nul besoin d’expérience particulière pour s’y tremper. On n’a pas bougé depuis longtemps ou l’on aimerait profiter davantage de nos cours de danse ? La méthode Feldenkrais peut nous aider. Beau-coup de professionnels s’y attar-dent aussi, comme des professeurs de yoga, des chiropraticiens, des psycholo-gues, etc.

De plus, les enfants comme les personnes âgées peuvent retirer des bienfaits de cette pratique. « Les enfants ne sont pas très loin de l’univers du senti, comme lorsqu’ils étaient bébés. Mais notre culture les coupe rapide-ment de leur senti. Il faut leur réapprendre, note Marie-Lorraine Bérubé. À l’école, la méthode Feldenkrais peut les aider. Par exemple, un enfant plus grand que les autres ne sera pas confortable sur sa chaise. Il faut qu’il s’adapte à sa chaise. Même chose pour celui qui est plus petit. On dit que les enfants ne sont pas concen-trés, mais il faut surtout se demander pourquoi. En les ramenant près de leurs sensations, on leur rappelle qu’ils doivent se faire confiance. »

Les aînés ou les personnes qui n’ont pas bougé depuis des années bénéficient de la mé-thode Feldenkrais. « Durant une séance, on est toujours libre de faire ce que l’on peut dans nos limites de confort et d’inconfort. La méthode de-vient une invitation à bouger. Quand on réussit un mouvement, on reprend confiance en soi et on gagne en vitalité », explique-t-elle. Et le plus important, chacun bouge pour soi. « On ne se concentre pas sur des objectifs à attein-dre, mais bien sur la sensation agréable que chaque mouvement nous procure. Après une séance de groupe, une personne peut avoir ressenti des bienfaits dans la nuque et une autre dans les jambes ! » •ressourcesAssociation FeldenkraisMD Québec : www.feldenkraisqc.info • Méthode Feldenkrais – Conscience de soi par le mouvement (site de Marie-Lorraine Bérubé) : www.methode-feldenkrais.ca • Regroupement sur l’éducation somatique : www.education-somatique.ca

Avec la méthode Feldenkrais, il est possible de…• devenir plus conscient de noshabitudes de

mouvement• éveiller notre consciencecorporelle et connaî-

tre mieux notre corps• élargir nos possibilités d’action et découvrir

de nouvelles façons de bouger• redécouvrir le plaisir de bouger en douceur• mieux utiliser l’ensemble de notre corps• accroître notre bien-être au quotidien• optimiser notre capacité respiratoire• améliorer notre posture• faciliter la récupération et la réadaptation

après un accident• déjouer les limites sans violence ni douleur• avoir un meilleur équilibre

Page 20: Magazine Au Naturel no33 Octobre

20 | Au nAturel | octobre 2009

…tout va !la digestion va

Johanne Béliveau, naturopathe et

hygiéniste du côlon depuis plus de 10 ans,

est maintenant à la tête de sa propre clinique. Avec la collaboration

de Christine Goyer, diplômée en éducation spécialisée

et étudiante en naturopathie, elle a élaboré et publié récemment un ouvrage

pratique : Le système digestif, Maître de votre santé

PAR LOUISE-MARIE BÉDARD

Quand

20 | Au nAturel | octobre 2009

Page 21: Magazine Au Naturel no33 Octobre

…tout va ! OOutre des notions simples d’anatomie, de biologie, de diététique et de santé naturelle – afin de permettre à chacun de mieux com-prendre le fonctionnement de son organisme et les mécanismes de la maladie –, en vue d’améliorer son état de santé par de petits gestes simples au quotidien, Johanne Béliveau partage dans ce livre son cheminement personnel vers la récupération de sa pleine vitalité. Comme la naturopathie vise à préserver et à optimiser la santé globale de l’individu grâce à des moyens naturels, et à l’aider à se responsabiliser face à sa santé, Mme Béliveau remplit bien son mandat, mais le principal intérêt de son ouvrage demeure le ton personnel qu’elle emploie ainsi que les nombreux exemples tirés de son propre vécu et de sa pratique. Résultat de notre rencontre avec l’auteure.

Pour le bénéfice des lecteurs qui n’ont pas encore lu votre ouvrage, quelles sont les grandes lignes de votre parcours, à partir du moment où vous avez décidé de prendre votre santé en main, puis de vous destiner à la naturopathie ?

Au début de la trentaine, alors que rien n’allait plus avec ma santé, et avec la venue de mon deuxième bébé, j’ai réalisé que si je voulais voir vieillir ma fille, ainsi que sa sœur, je devais changer mes habitudes de vie. Ma rencontre avec le naturopathe Christian Limoges, qui est devenu plus tard mon professeur, m’a permis non seulement un retour à la santé, mais aussi de croire que peu importe le problème de santé, le corps physique a tous les pouvoirs de guérison possibles. Il s’agit de lui donner les outils nécessaires pour faire son travail et de connaître son fonctionnement. Je n’ai pas que récupéré ma santé, j’ai retrouvé ce que tout être humain devrait posséder : la confiance en son propre pouvoir de guérison physique et émotionnel. Mon sens du partage m’a guidée vers ce métier, qui aujourd’hui me permet d’être cœur à cœur avec les gens afin qu’ils s’inspirent de mon énergie positive et de mes expérien-ces personnelles du retour à la santé.

comment est née l’idée de rédiger cet ouvrage et, ainsi, de partager avec d’autres vos connaissances ?

Après mon premier traitement d’hygiène du côlon, alors que je souffrais d’une forte fièvre, le grand bien-être ressenti m’a convain-cue de l’intérêt de transmettre ces connaissances. J’ai décidé d’en faire un métier, mais j’attendais d’avoir suffisamment d’expérience pour rédiger mon ouvrage. Mon but est simple : aider les gens à mieux comprendre leur système digestif de façon à ne pas ignorer leurs malaises et à intervenir rapidement. Il faut bien le connaître si l’on veut prévenir.

Dans votre ouvrage, vous insistez sur la santé de l’appareil digestif. Quelles maladies associez-vous aux désordres de ce système ?

La liste est tellement longue qu’il serait plus facile de vous répondre : toutes ! Les plus courantes sont les migraines, la fatigue, les maux de dos, les reflux gastriques, la constipation en alter-nance avec la diarrhée, les problèmes de peau divers, les gaz et les ballonnements. En améliorant l’hygiène de son système digestif, particulièrement celle du côlon où la fermentation est souvent à son comble, et comme l’étendue des toxines sous forme de gaz est enrayée rapidement avec le nettoyage, on limite alors plusieurs

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symptômes désagréables. Un système digestif en santé ralentit vraiment le vieillis-sement et, sans aucun doute, prévient la maladie.

Selon vos observations, quelles sont les erreurs les plus fréquen-tes que nous commettons, soit celles par lesquelles nous en-travons le processus normal de notre digestion ?

Nous entravons le processus normal de notre digestion d’abord en mangeant avec excès, en consommant trop d’ali-ments cuits, dépourvus d’enzymes, et en éliminant peu ou pas du tout nos déchets. Il faut vraiment, mais sans devenir fanati-que, travailler au niveau de l’alimentation. Nous sommes ce que nous mangeons. Et c’est tellement plus simple de manger des légumes crus que de les cuisiner. Le plus urgent : diminuer le pain et les pâtes et augmenter les aliments crus.

Selon vous, bien des maladies seraient dues à l’altération ou à l’absence des enzymes. Pourquoi

sont-elles si importantes ?Les enzymes sont à la base de la vie.

Nous entretenons la vie avec la vie. Les enzymes meurent avec la chaleur lors de la cuisson, ce qui force notre système digestif à les puiser dans nos réserves pour garder actif le travail de dégradation des aliments que nous ingérons. On peut les préserver en mangeant plus de fruits et de légumes crus et, pour aider la diges-tion des protéines (viandes, produits laitiers… pour ceux qui en consom-ment encore), on peut ajouter à sa diète quotidienne des enzymes contenant de la protéase que l’on trouve en commerce.

Pour un transit optimal, par exemple pour les personnes ayant des pro-blèmes de constipation, que suggérez-vous en fait d’habitudes nutritionnelles et de laxatifs ?

La première chose à faire est de consommer plus d’aliments contenant de l’eau : fruits et légumes crus ainsi que

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germinations. Le pain, les pâtes et leurs dérivés absorbent le peu d’eau disponible dans le côlon et une pâte collante s’y forme. Le côlon a ainsi plus de difficulté à faire avancer son contenu, ce qui explique les selles sèches et difficiles à évacuer. Les laxatifs forcent l’intestin à évacuer trop de liquide et déshydratent encore plus les selles. Je recommande plutôt les enzymes digestives. Les résultats sont excellents et plus durables.

Pour ce qui est des suppléments, puisque vous émettez certaines réserves (par exemple, vous établissez une distinction en-tre les minéraux organiques et inorganiques), quelles sont vos principales mises en garde et recommandations ?

Malheureusement, les suppléments disponibles sur le marché ne sont pas

tous reconnus scientifiquement comme étant colloïdaux (7 000 fois plus petits que la cellule). Les formules vitaminiques et minérales conçues à peu de frais peuvent surcharger les reins et causer plus de tort que de bien. Comme il y a de plus en plus de marques, il faut d’abord s’assurer qu’elles respectent les normes.

vous traitez abondamment d’irri-gation du côlon et recommandez la prise de fibres de psyllium avant l’irrigation proprement dite. Quelles sont les raisons de votre insistance sur cette pratique ?

La prise de psyllium permet des irrigations plus puissantes et un meilleur dégagement des déchets collés aux parois. Le nettoyage déjà enclenché rend le traitement plus facile, tant pour le client que pour le thérapeute. Pour de meilleurs

résultats avec le psyllium, je recommande de boire beaucoup d’eau, de diminuer sa consommation de féculents et d’augmen-ter celle de fruits et de légumes, mais surtout de commencer par de petites doses. Quand le côlon est très compacté de vieilles selles durcies, il ne faut pas s’attendre à des miracles en prenant du psyllium. Il faut y aller graduellement.

Préconisez-vous les lavements à la maison ?

Je les préconise dans la mesure où la constipation est persistante, plutôt

que de prendre sans cesse des laxatifs, qui finissent par ne plus agir et déshydratent l’intestin. La prise de fibres de psyllium et un ou deux lavements par semaine améliorent grandement la santé

de l’intestin.

Pour améliorer un transit, la première chose à faire est de consommer plus d’aliments contenant de l’eau : fruits et légumes crus ainsi que germinations.

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24 | Au nAturel | octobre 2009

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ressourceJohanne Béliveau, en collaboration avec Christine Goyer, Le système digestif : Maître de votre santé – Prévenir et traiter le cancer et autres maladies par l’hygiène du système digestif, Éditions Le Dauphin Blanc inc., 2008, 140 pages. • Pour joindre Johanne Béliveau : systemedigestif.com ou 450 435-1023, à Blainville.

vous avez également une for-mation en phytothérapie et en biologie totale (bt). comment intégrez-vous ces connaissances à votre pratique de naturopathe ?

J’ai toujours été une grande amoureuse des plantes pour nettoyer ou supporter l’organisme. Mon expérience comme hy-giéniste du côlon me permet aujourd’hui de valider l’importance de son nettoyage pour obtenir de meilleurs résultats. En ce qui concerne la BT, elle me permet de mieux accueillir une personne dans ses souffran-ces, de vérifier avec elle son état d’âme avant la maladie et de la guider sur des pistes intéressantes ou vers les ressources appropriées. Sans être psychothérapeute, je suis consciente que les émotions néga-tives mènent rapidement sur la voie de la maladie. La majorité des personnes qui me consultent et qui sont atteintes du cancer savent qu’un conflit émotionnel est à l’origine de leur maladie. Je les encourage

à faire aussi un travail de ce côté pour une pleine guérison.

Quelle est votre définition per-sonnelle d’une « santé globale optimale » ?

Ma définition est simple : avoir tous les jours le goût de bouger, de créer, de travailler et de rire. Pour cela, nous devons prendre soin de notre corps physique, car c’est lui qui nous permet de faire tout ce qu’il y a d’inté-ressant dans la vie. D’abord, il faut prendre conscience que notre corps a ses limites et éviter de le pousser à bout. Ensuite, être attentif à nos malaises, intervenir rapidement, ne pas avoir peur de libérer nos émotions né-gatives et allez chercher de l’aide au besoin. Manger cru et vivant, boire une eau de bonne qualité, bien éliminer nos déchets, dormir au moins huit heures par nuit, se supplémenter avec des produits de qualité, apprendre à re-laxer sans se sentir coupable, voilà une partie de ma recette pour aimer la vie et en profiter. •

pour chaque abonnement, 1$ sera versé au « cLuB Des petits

DéJeuners Du QuéBec »

Page 25: Magazine Au Naturel no33 Octobre

octobre 2009 | Au nAturel | 25

sans fausse notechanger de look et intégrer deux nouveaux fromages sans aucune fausse note, c’est ce qu’a réussi la gamme des fromages allégés Allégro. Goûtez sans tarder à l’Allégro ricotta 4 %, à faible teneur en sodium, et à la pâte molle Allégro Probio 7 %. comment ne pas avoir un faible pour le ricotta, parfait pour concocter des plats savoureux de l’entrée jusqu’au dessert ! le même bon goût sans trop de matière grasse (2 g par portion). Allez-y… allégrement !

ricotta (format de 425 g) pour 4,79 $ et pâte molle (100 g) pour 4,99 $

VERt ou JAuNE ?Le kiwi de la Nouvelle-Zélande n’a pas son

pareil ! Qu’il soit vert ou jaune, le kiwi est riche en antioxydants, présente une teneur

exceptionnelle en vitamine C et contri-bue à renforcer nos défenses immunitai-res. Le kiwi jaune vous est inconnu ? Sa forme ressemble davantage à celle d’une figue et sa peau est lisse (et comestible).

Côté goût ? on le trouve légèrement plus sucré que le kiwi vert, et le par-

fum de sa chaire jaune doré rap-pelle la mangue, la pêche et les

melons. Alors, qu’il soit vert ou jaune, notre santé

en redemandera ! ENfIN CoMPRIS !Au Canada, on mange 10 kg de fruits de plus par année qu’il y a 20 ans ! Enfin sur la bonne voie ! Il est vrai que les recherches montrant les bons côtés de ces aliments sont nombreuses (obésité, cancer, etc.). tant mieux ! Les fruits deviennent incontournables ! Source : La Presse

Testé ! D’abord,

j’étais un peu sceptique devant le nou-veau jus Oasis Pause Santé Immuniforce. Le mélange de cassis et de baies de sureau

était intrigant. Cependant, une seule gorgée et j’étais conquise. Vraiment. Rien de trop sucré ni de trop amer. De plus, si ce jus contient l’ingrédient Wellmune WGP®, dont l’action biologique sur le système immunitaire a été prouvée scientifiquement, ce dernier n’en altère en rien le bon goût. J’aime les aliments qui amé-liorent ma santé. Et ce jus tombe en plein dans le mille. Intrigué par le Wellmune WPG® ? Il s’agit simplement d’un ingrédient naturel, provenant de la levure, qui activerait les cellules immuni-taires clés pour défendre le corps humain contre une panoplie d'envahisseurs. Ça vaut le coup d’essayer. Surtout si la posologie est de deux verres par jour de ce jus délicieux ! Adopté !

Oasis Pause Santé Immuniforce est offert dans un format de 1,75 litre au rayon réfrigéré des supermarchés. 3,99 $

SuR LE PouCE !toujours à la recherche d’une solution facile pour les matins pressés ? on enfile un Frappé aux fruits Le Choix du Président®. Sans gras ni colorant, c’est le coup de pouce parfait pour com-mencer la journée. En prime, cette bois-son permet de combler une portion de lait et une de fruit. fruits tropicaux ou grenade et bleuet, 1,99 $, en bouteille de 500 ml

Trouvaille ! Pour donner instantanément du goût à un plat,

finis mon morceau de gingembre frais et ma râpe ; j’utilise désormais le gingembre frais en tube de Marvini. Toujours prêt, toujours sous la main ! J’aime sa facilité d’utilisation (aussi simple qu’un tube de dentifrice) et la touche parfumée instantanée que je peux donner à mes plats !

On retrouve 10 variétés d’aromates frais Marvini dans les épiceries. www.rosasecilia.com

NutritiON

Page 26: Magazine Au Naturel no33 Octobre

A u temps des Aztèques et des Mayas, on attribuait au chocolat des vertus mé-dicinales. Ce n’est qu’au

XVIIIe siècle que l’on découvre le plai-sir d’en manger.

Au Canada, la Loi sur les aliments et dro-gues régit la composition des différents types de chocolat. Pour porter le nom de chocolat, le produit ne peut contenir aucune graisse végé-tale autre que celle du beurre de cacao. Sans quoi, il s’agit d’une friandise chocolatée.

Un chocolat de qualité est composé de pâte et de beurre de cacao, de sucre et d’un peu de lécithine. Plus le pourcentage de cacao est élevé, moins il contient de sucre et plus son goût est amer. Voilà pourquoi le chocolat fait de 70 % ou plus de cacao est un meilleur choix pour la santé. La qualité d’un chocolat se confirme aussi par le fait que son fini est brillant et sa cassure sans une seule miette. Comme quoi devenir expert en chocolat peut être long et fastidieux, tout comme ça l’est pour un bon vin !

Le cacao contient des polyphénols, plus précisément des catéchines, aux propriétés antioxydantes. Ces substances contribuent à protéger le cholestérol de l’oxydation. Sachant que les acides gras saturés ont la réputation de faire augmenter le taux de mauvais choles-térol, lequel peut obstruer les artères et dimi-nuer le flux sanguin, c’est donc une excellente nouvelle pour les amateurs de ce petit plaisir. Les acides gras stéariques ( non saturés ) contenus dans le chocolat n’auraient aucune influence sur le taux de cholestérol sanguin.

Satisfaction et plaisirLe chocolat renferme de la théobro-

mine, une substance qui stimule le système nerveux sympathique. Grâce à elle, la

consommation de chocolat entraîne un senti-ment de satisfaction. Les études démontrent également que le chocolat libère de la dopa-mine, une hormone très impliquée dans la sensation de plaisir.

la modération a bien meilleur goût

Cet adage s’applique ici à merveille. Par sa composition, le chocolat demeure un ali-ment riche en matières grasses et est haute-ment calorique. Même le chocolat sans sucre n’y échappe pas. On ajoute de la crème au chocolat qui contient un succédané de sucre, ce qui augmente le taux de matières grasses… Des calories, encore des calories !

En matière de chocolat, deux mots-clés sont à re-tenir : qualité et modéra-tion. Si vous les respec-tez, vous pouvez dire adieu à la culpabilité et croquer à belles dents dans un carré de bon chocolat ! •

Marie-Lyne Patrie, ND.A., est membre du comité médiatique de l’Association des naturopathes agréés du Québec

Le ChoCoLat est-il bon pour la santé ?Aucune friandise ne peut se vanter de susciter autant de passion que le chocolat. On en dit autant de bien que de mal ! Qu’en est-il vraiment ? Le chocolat fait-il engraisser ? Fait-il augmenter le cholestérol ? Le chocolat noir est-il meilleur pour la santé que le chocolat au lait ? PAR MARIE-LYNE PATRIE, ND.A.

ressourceswww.extenso.org • « Chocolate is very good for you. Prescription for dietary wellness », The Lancet, juillet 2000, 2e édition, Balch

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Page 27: Magazine Au Naturel no33 Octobre

octobre 2009 | Au nAturel | 27

cONScieNce GlObale

Nous sommes tous portés à croire que si nous voulons changer quel-que chose, nous devons poser des actions en conséquence.Prenons l’exemple d’un grand

nombre de personnes : changer leur POIDS. Dès que vous vous perce-vez avec un surpoids, votre première réaction consiste à penser et à dire que vous devez commencer à porter attention à ce que vous mangez. C’est le début du contrôle. C’est le même cas avec n’importe quel com-portement ou attitude que vous désirez changer.Vous vous êtes certainement aperçu que lorsque vous vous contrôlez, il ne tarde pas que vous retournez à l’attitude ou au comportement non voulu et, en plus, vous vous sentez coupable de recommencer.Voilà pourquoi il est maintenant reconnu que plus on veut changer, moins ça change et que plus on se promet de ne plus recommencer, plus on recommencera. Le jour où cette constatation est bien ancrée en nous, il devient alors possible de commencer à lâcher prise. Nous devons faire preuve de foi pour arriver à lâcher prise, car nous devons arrêter d’écouter notre ego qui résiste sans cesse. Il nous répète que si nous arrêtons de vouloir perdre du poids, nous deviendrons de plus en plus gros et que le seul moyen d’y arriver est de nous contrôler. Selon moi, vous devriez décider pour vous-même ce qui est vrai ou non, et le seul moyen consiste à choisir de vivre une nouvelle expérience (vu

que le contrôle n’apporte pas le résultat escompté). Vous devez donc faire fi des petites voix dans votre tête et lâcher prise.Lâcher prise ne veut pas dire ne rien faire. Nous continuons à poser des actions, du mieux que nous pouvons, sans contrôler, pour atteindre notre but, mais en lâchant prise sur le résultat. Nous savons que nous lâchons prise lorsque nous sommes capables d’être bien, même si notre but n’est pas encore atteint. Nous ne nous culpabilisons pas.Ce lâcher-prise nous aide à expérimenter le pouvoir de l’acceptation, ce pouvoir qui dicte que la seule façon de se changer ou de changer une situation est d’accepter et d’observer que c’est ainsi pour le moment et qu’il y a toujours quelque chose à apprendre de cela. La transformation suit et nous réserve souvent d’agréables surprises.Lorsque nous parvenons à lâcher prise dans la vie et à accepter qu’il est impossible de tout contrôler, c’est le début de la sagesse. •Lise Bourbeau est l’auteure de 19 best-sellers et la fondatrice de l’école Écoute ton corps, l’école de vie pour un mieux-être. Depuis 1982, elle consacre sa vie à aider les gens de partout dans le monde à améliorer leur qualité de vie en de-venant plus conscients de ce qui se passe à l’intérieur d’eux-mêmes, grâce à sa philosophie de vie simple, accessible et applicable dans le quotidien de chacun.Lise Bourbeau donnera une conférence à Québec, à Montréal et à Gatineau durant le mois de septembre. Information et billets : 1 800 361-3834.

ressourceDécouvrez d’autres chroniques sur www.ecoutetoncorps.com

PAR LISE BOURBEAU

MATIÈRE À RÉFLEXION

Plus on lâche prise,plus ça change.

Plus on contrôle, moins ça change.

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L’Art du Chi (comme le Yoga, le Tai Ji Quan ou le Qi Gong) peut s’aborder comme une gymnastique et nous faire beaucoup de bien. Mais, comme tous les arts basés sur l’énergie vitale, il peut être aussi bien autre chose. Nous permettre, par exemple, d’abor-der autrement LA question qui hante l’huma-nité depuis toujours : qui suis-je ?

le corpsJe me rappelle ma mère qui, chaque fois

qu’elle passait devant un miroir, sursautait en se disant : « Qui c’est, cette vieille ? » C’est sûr, « Je » n’est pas ce corps qui souvent fait mal, qui tantôt m’emprisonne, tantôt me fait faire ce que je ne veux pas ! D’ailleurs, si l’on m’enlève une main, un rein, même si l’on change mon cœur… « Je » est à l’intérieur, profondément enfoui… bien caché !

la têteQui suis-je ? C’est évident : je suis ce qui

pense, ce qui parle dans ma tête ! C’est là que tout se passe et que je (me) raisonne… Mais, que de paroles contradictoires ! Serais-je cet emmerdeur, toujours à radoter dans la boîte crânienne, à avoir une opinion sur tout et n’importe quoi, à tourner en rond et à m’empêcher de dormir ? Non, finalement, je ne suis pas ce qui pense !

le cœurQui suis-je alors ? Mon cœur, cette fois,

c’est sûr (où avais-je la tête !). Ah, les émotions, il n’y a que cela de vrai. Les grands sentiments,

même les petits, tiens ! Je dis cœur, mais je pense ÂME ! Comme dans Amours… Élans… Partages… Patries… Religions… Chocolats… J’adore ! Euh… Je crois que je m’emporte !

le chiEt si je posais la question autrement :

que suis-je ? Là, les sciences ont des répon-ses – jamais elles ne sont allées aussi loin dans l’étude de la vie. Mais, aller loin signifie aussi… s’éloigner ! Pour nous rapprocher de notre réalité, il y a un autre chemin : le travail sur l’énergie vitale. Il apporte de troublantes réponses, révolutionnaires et pourtant très anciennes. Ces techniques – corporelles et mentales –, qui rejoignent les couches profondes de l’être, ont fait leurs preuves. Aujourd’hui, grâce à L’Art du Chi notamment, ce chemin – ni simple ni réducteur – ne passe plus par la culture, la religion ou l’ésotérisme. Il est accessible à tous, sans désacraliser, vulgariser, simplifier. Sans ridiculiser.

C’est avec le Chi que le corps, la tête, le cœur – et tout le reste – peuvent s’unifier dans une même évidence, une même expérience physique et mentale, dans une même action, une même volonté : celle de LA VIE. « Je », « Moi », « Vie », « Volonté » et « Réalité » de-viennent alors une seule et même chose. Le dire n’est rien, le vivre est un miracle…

À suivre… •Pierre Boogaerts, directeur du Centre P. Boo-gaerts, en Estrie, est formateur et responsable de l’École internationale de la Voie intérieure au Québec. Vlady Stévanovitch lui a reconnu la qualité de Maître de Chi et de Tai Ji Quan.www.artduchi.com/centrepb

« Confondre le mental et le physique [car] cette distinction est artificielle : il n’y a ni du

mental, ni du physique; il n’y a que du vivant. Il n’y a que du conscient. »

– V. Stévanovitch – La Voie de l’énergie, Éditions Dangles, 1993

PAR PIERRE BOOGAERTS

Qui suis-je ?L’ART DU CHI

Page 29: Magazine Au Naturel no33 Octobre

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ASHRAM SIVANANDA

YOuvert toute l’année

yoga, méditation, repas végétarien,conférences et ateliers

Journée portes ouvertes7 novembre

Le Yoga pour faire face au cancerDu 4 au 8 octobre

Week-end de l’Action de GrâceDu 9 au 12 octobre

Week-end de l’HalloweenDu 30 octobre au 1 novembre

Programme de Noël et Nouvel anDu 19 décembre au 2 janvier 2010

Formation de professeursDu 15 novembre au 13 décembre

ogaYL’enseignement du yogaclassique à Montréal depuis 1957

5178 boul. St-Laurent(514) 279-3545

• Cours pour débutants chaque semaine• Cours d’essai gratuit • Ateliers divers• Yoga pour les enfants et le troisième âge• Yoga prénatal • Cours de méditation• Cours de cuisine végétarienne

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Page 30: Magazine Au Naturel no33 Octobre

30 | Au nAturel | octobre 2009

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Santé

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leS PetiteS aNNONceS Du Ateliers, cours et conférences54 cours par correspondance, reconnus par l’ANN. Johanne, 450 454-7585, www.ecolelelotus.com

COURS D’ASTROLOGIE. Formation complète.Renée Lebeuf, psychothérapeute, astrologue et auteur. Enseigne l’astrologie depuis 1985. Offre aussi des consultations individuelles. Information : 514 278-4808 ou www.renee-lebeuf.com

Formation professionnelle en rebirth (palingénèse), avec Georges-Henri Arenstein. 55 h, 9 dimanches. Info : [email protected] ou 1 877 346-2577.

Formation professionnelle en relation d'aide psy- chologique, soirées d'informations : Montréal le 8 oct., Québec, St-Jean et Victoriaville le 14 oct., Trois-Rivières le 21 oct., Sherbrooke le 29 oct. Accès gratuit. CRAM, info/reservation : 514 598-7758, 418 626-8889, www.cram-eif.org

Stage intensif : Qi Gong et méditation mudra Avec Luigi Burrogano

Au Centre d'arts Orford (Mont-Orford, Estrie). Fin de semaine de l'Action de Grâce : 10-11-12 octobre. Voir le site Internet pour le cours hebdomadaire. www.centrehito.com, 514 802-4486

HébergementHaute-Gaspésie, Chalet à louer, 6 pers. 650 $ /sem. Vue sur la mer, calme et sérénité, Richard Élément, 418 797-2457, www.chaletgaspesie.com

Nutrition, alimentationSHAKLEE : produits naturels en harmonie avec la nature. Livraison : 514 342-8301 ou 1 877 342-8301

ThérapiesRelation d’aide • Focusing • Suivi de deuil. Deux-Montagnes et Montréal (métro Laurier). Sylvie Gingras, 450 974-2342.

Vous désirez une relation plaisante, enrichissante et durable avec quelqu’un ? Commencez avec vous- même ! Georges-Henri Arenstein, psychologue, Montréal & St-Jean-sur-Richelieu, 1 877 346-2577

DiversVOYANTE. Cartes, lignes de mains, dessins, café, objets, photos. Ginette, 514 766-7587

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