limousin université n° 117 LU · Service Communication Université de Limoges 33 rue François...

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L’Université de Limoges valorise le monde des possibles

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magazine d’informations de l’université de limoges

Directrice de la publication Hélène Pauliat Secrétariat de rédaction Diane Daïan Comité de rédaction Pascale Anglard, Annie Bessaudou, Brigitte Blondy, Claude Calliste, Françoise Cosset, Diane Daïan, Claire Darraud, Hélène Déjoux, Claire Douady, Vincent Gloaguen, Gaëlle Jarry, Virginie Lefebvre, Frédéric Pirault, Laure Poitou, Caroline Pragout, Marlène Caumeil, Marie-Gersande Raoult, Claire Corbel, Isabelle Rigbourg, Christelle Roy, Didier Tsala, Cécile Lapeyre.Réalisation Service Communication Université de Limoges 33 rue François Mitterrand bp 23 204 - 87032 Limoges cedex 01 - Tél. 05 55 14 91 41 - Fax 05 55 14 91 01 - mél : [email protected] Conception & maquette Fortifiant & Cie Crédit photo Philippe Laurençon / Université de Limoges / Chu de Limoges Dépôt légal 2e trimestre 2015 issn : 0339-1329

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N° 117 ❘ mai 2015

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Éditorial 2

U-mail 3

le dossier : 5L’engagement étudiant

Coulisses 10

Tract 11

Photomaton 14

Coulisses / suite 15

Innovation, recherches 16et travaux

Relations internationales 22

éditorial

s’engager !S’engager… De très nombreux étudiants s’interrogent parfois sur le sens à donner à leurs études et à leur vie au sein de l’université. L’engagement étudiant est une réponse que trop d’entre eux ignorent encore. Ce nouveau numéro de Limousin Université est ainsi un moyen de leur rappeler que beaucoup de choses sont possibles, même (surtout ?) à l’Université de Limoges. L’on connaît quelquefois l’Unité d’enseignement (UE) Engagement étudiant : si l’un d’entre eux est élu dans un conseil, ou dirige une association, par exemple, il peut faire valider cette activité, grâce à un mémoire présenté devant un jury. Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là : l’on peut ainsi découvrir dans ce numéro l’engagement de certains auprès de malades par la musique ou la lecture, ou tout simplement une forme de divertissement ; d’autres s’engagent dans l’humanitaire, via des trophées dans le désert pour porter aux populations qui en ont besoin des fournitures scolaires….

Le monde des possibles est ouvert, et il ne se résume pas à ces quelques expériences qu’avec délicatesse et enthousiasme ces étudiants racontent brièvement. S’engager peut prendre une forme plus institutionnelle, avec le service civique, qui permet aux étudiants de faire du soutien scolaire ou d’apporter de l’aide dans les cités universitaires, pour faire en sorte que les camarades de promotion ne décrochent pas, parfois éloignés de leur famille ou de leurs amis.

S’engager, c’est donner du sens, au-delà de ses études, sans pour autant les laisser de côté. C’est aussi à l’université de s’adapter à la diversité de ces parcours étudiants qu’eux-mêmes nous proposent et de les favoriser, lorsque nous en avons les moyens. Rappelons-nous ce qu’écrivait Stéphane Hessel : quand quelque chose vous indigne, on devient militant, fort et engagé. L’engagement est la traduction des valeurs que souhaitent mettre en évidence nos étudiants, des valeurs universelles.Le numéro de LU fait également état de découvertes ou de travaux majeurs réalisés au sein de notre université, de nouvelles formations, en particulier à l’entrepreneuriat. Là encore, le monde des possibles s’ouvre, sachons pleinement l’exploiter !

Hélène PauliatPrésidente de l’Université de Limoges

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Marylise Lebranchu au SPCTS : la recherche sur la céramique à l’honneur

Le 27 janvier, Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, a visité le Centre Européen de la Céramique, en compagnie de Laurent Cayrel, Préfet de la Haute-Vienne et de la région Limousin, de Gérard Vandenbroucke, président de la Région Limousin, d’Hélène Pauliat, Présidente de l’Université de Limoges, et de Claire Peyratout, directrice de l’ENSCI. Mme Lebranchu s’est particulièrement intéressée aux innovations développées au sein du plus grand laboratoire français dédié à la céramique : le SPCTS (unité mixte CNRS-ENSCI-Université de Limoges).Les travaux développés au SPCTS ont pour objet, de façon générale, l’étude des transformations de la matière intervenant dans la mise en œuvre de procédés céramiques et de procédés de traitements de surface. L’activité du laboratoire s’inscrit ainsi à l’intersection du domaine des matériaux (céramiques pour la plupart) et du génie des procédés.Contact :SPCTS (Laboratoire Science des Procédés Céramiques et de Traitements de Surface)http://www.unilim.fr/spcts/Tél. 05 87 50 23 03

Web Le site internet de l’université change de lookSuite au lancement de sa marque, l’Université de Limoges se dote d’un nouveau site internet plus moderne et plus lisible. Notre démarche éditoriale a pour ambition de montrer une université dynamique qui sait mettre en scène ses atouts. Il s’agira de donner une large place à l’actualité et à tous les acteurs de la communauté tant les personnels que les étudiants. Pour sa forme, la page d’accueil est construite comme une Une de journal. L’idée est de relater et de rendre visible tous les aspects de la vie universitaire. Nous souhaitons pour cela que, tous, nous soyons mis à contribution : étudiant, enseignant-chercheur, chercheur, personnel administratif et technique. Vous pouvez nous rejoindre pour faire vivre ce site web, écrire des articles ou simplement faire remonter les informations de vos services, laboratoires et formations.Quant au design, nous avons opté pour un graphisme sobre et élégant, en accord avec le code de marque de l’université : un site majoritairement blanc, gris et rouge comme les couleurs du nouveau logo de l’université. Une forme épurée pour rendre l’info plus lisible et plus efficace.Contact : [email protected], www.unilim.fr

CAP’SUP : un outil au service de l’orientation post-bac.Cap’Sup est un outil au service du parcours des élèves permettant aux lycées de l’Académie et aux établissements de l’enseignement supérieur de construire des moments d’échanges et de partages. Il s’agit d’une application mise en place par le Rectorat de l’Académie le 15 novembre 2014. 5 formations départementales à l’outil, regroupant les lycées de l’Académie, ont été organisées. Grâce à cette application, les établissements d’accueil participent au continuum Bac -3/Bac+3 en proposant différentes actions (visites, immersions, forums, conférences, etc.) à destination des lycéens. Les établissements d’origine (LEGT, LP) disposent d’un accès à l’ensemble de l’offre académique et inscrivent leurs élèves afin de les accompagner dans la construction de leur parcours.Cap’Sup informe sur toutes les possibilités d’immersion (dates, nombre de places, contact) au sein de l’université et permet de suivre les inscriptions. À la date du 30 janvier 2015, 565 offres avaient été saisies par 5 composantes de l’université participantes (FDSE, FST, FLSH, IUT du Limousin, ENSIL) et 742 lycéens étaient déjà inscrits à l’une des actions proposées.

Portes ouvertes Une journée réussie malgré le mauvais tempsLes Journées Portes Ouvertes ont accueilli plus de 5000 visiteurs cette année, le 14 février. Etudiants, Enseignants et Administratifs s’étaient mobilisés pour renseigner les lycéens et leurs parents sur les formations, l’environnement de travail et la vie étudiante. Des visites de laboratoires étaient également organisées dans certaines composantes.

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ElectionOlivier Terraz à la tête de la Faculté des Sciences et Techniques

Olivier Terraz a été élu Directeur de la Faculté des Sciences et Techniques par le conseil de gestion de la faculté réuni le jeudi 12 février. Il succède à Anne Bellido. Olivier Terraz est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, obtenu en 1994. Nommé Maître de Conférences en informatique à l’Université de Limoges en 1995, à l’IUP, il rejoint la Faculté des Sciences et Techniques 4 ans plus tard.Titulaire de l’Habilitation à Diriger les Recherches de l’Université de Limoges depuis décembre 2012, il a été nommé Professeur des Universités en informatique en septembre 2014. Olivier Terraz fait partie de l’équipe « Synthèse d’images réalistes » du département « Mathématiques et Informatique » du laboratoire XLIM. Ses recherches concernent la synthèse d’images et plus particulièrement la modélisation et la simulation d’objets et de phénomènes naturels. Olivier Terraz a exercé plusieurs responsabilités au sein de la faculté et de l’université. Il a été directeur adjoint du département informatique de la FST. Il a assuré le montage et la responsabilité de la Licence informatique de 2004 à 2008. Elu au conseil de gestion de la FST depuis 2003, il était Vice-Doyen en charge de la pédagogie depuis février 2010 et membre élu du CEVU de mars 2012 à janvier 2015.

La nouvelle équipe de Direction est constituée comme suit :Doyen : Olivier Terraz,Vice-doyen, lien Formation / Recherche : Abdou Maftah,Vice-doyen, en charge de la Pédagogie : Stéphanie Lhez,Vice-doyen, en charge de l’International : Benoit Crespin.

Signatureconvention entre la Caisse des Dépôts et la COMUE :Un partenariat pour encourager l’entrepreneuriat chez les étudiantsLes directeurs régionaux Limousin (Barbara Belle) et Poitou-Charentes (Christophe Laurent) de la Caisse des Dépôts et le président de la Communauté d’universités et d’établissements Limousin Poitou-Charentes (Bernard Legube) ont signé une convention de partenariat pour accompagner les projets du Pôle Etudiant pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat des régions Limousin et Poitou-Charentes (PEPITE LPC) pour une dotation de 85k€ sur trois ans.Le PEPITE LPC associe 5 partenaires : les universités de La Rochelle, Limoges et Poitiers ainsi que deux écoles d’ingénieurs : l’ENSMA (Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique) et l’ENSCI (Ecole Nationale Supérieure de Céramique Industrielle). Son objectif est d’encourager la généralisation de la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation en licence, master et doctorat et ce dans toutes les filières de formation.

Cette convention décline un ensemble d’actions contribuant notamment à :• renforcer la culture entrepreneuriale et d’innovation dans les formations supérieures et favoriser l’émergence d’entreprises à potentiel de croissance et d’emploi,• valoriser la démarche entrepreneuriale par l’intermédiaire du statut étudiant-entrepreneur,• créer du lien entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire,• encourager l’entrepreneuriat des femmes et l’entrepreneuriat social.

Contact :Vincent Jolivet, IAERéférent [email protected]él. 06 86 69 60 22

La part de l’ombreArtisans du pouvoir et arbitres des rapports sociaux (VIIIe - XVe siècles)Jacques Péricard (dir.) - 2015PULIM, collection Histoire

L’idée de transparence politique qui envahit aujourd’hui le champ médiatique rend suspecte la moindre part d’obscurité en matière d’administration et de gouvernement. C’est condamner un peu vite la complexité de nos institutions construites en partie sur des relations nouées entre des hommes placés en retrait de la scène institutionnelle. De cette sobriété résulte une efficacité certaine dans le processus décisionnel et la gestion des conflits.Les contributions ici rassemblées mettent en valeur l’héritage médiéval dans ce domaine en soulignant dans une grande variété de milieux (diplomatie, administration urbaine, justice, etc.) le rôle de ces chevilles ouvrières dotées de fonctions malléables acquises au gré des circonstances et de l’urgence de la situation. Lobbyistes avant l’heure, pesant en amont sur les décisions, ces hommes de l’ombre ont pu aussi agir a posteriori comme auteurs et gardiens de la mémoire écrite du jugement et du récit politique.

Former ou formater ? Les enjeux de l’éducation aux médiasEleni Mitropoulou & Nicole Pignier (Editions Solilang)

Si l’enjeu global de l’éducation aux médias, de la maternelle à l’université, est bien de former les élèves à l’analyse des processus médiatiques et non de les formater par des apprentissages «tendance», un ensemble conceptuel/ terminologique/méthodologique demeure nécessaire pour questionner les supports, dispositifs médiatiques dans leur relation entre Pouvoir et Savoir, entre forme et force idéologique en jeu dans les techniques d’information et de communication.Cet ouvrage s’adresse à tous les acteurs de l’Éducation nationale en faisant dialoguer plusieurs approches sémiotiques : il est ici question du sens de nos usages des mediums et des supports numériques. Cela pour bâtir un regard critique sur la manière d’appréhender l’éducation aux supports d’information et de communication dans nos sociétés contemporaines centrées massivement sur les TIC.

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L’engagement étudiant est au cœur des politiques actuelles. L’Université de Limoges, qui en fait depuis longtemps une des expressions de son ouverture à la vie citoyenne, le valorise et le soutient activement sous différentes formes : brunchs citoyens, volontariat en entreprise ou à l’étranger, ateliers, aides aux associations… Tout est entrepris pour donner aux étudiants l’envie de s’investir. Dans ce dossier, nous avons interrogé isabelle Couty, l’une des principales animatrices ; elle nous parle de la « plateforme engagement », ses missions, ses objectifs. Nous avons également rencontré plusieurs étudiants engagés : Florian ardillon a participé au 4L Trophy et transporté 30 kilos de fournitures scolaires pour les enfants du désert marocain ; agathe denoirjean apporte un moment de douceur aux malades dans le cadre de l’atelier Arts dans les soins ; enfin Pierrick rejasse, en service civique, lutte contre le risque d’isolement social des étudiants en résidence universitaire.


l’Université de limoges valorise le monde des possibles

Dossier réalisé par Candice Malagnoux

Valoriser son engagement dans son cursus : l’UE engagement étudiantVous faites partie du bureau d’une association étudiante ? Vous êtes en service civique ? Vous êtes élu dans une instance universitaire ? Vous êtes por-teur d’un projet humanitaire ou social ? Le saviez-vous : vous pouvez valoriser votre investissement dans votre cursus via l’UE engagement étudiant. Pour valider cette UE, il vous faudra rédiger un rapport d’activité de 5 à 10 pages montrant votre implication et le soutenir devant un jury. Renseignez-vous auprès de votre scolarité !

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en tant que responsable de la plateforme engagement au Carrefour des étudiants, pourriez-vous nous formuler en quelques mots en quoi consiste l’engagement étudiant ?L’engagement étudiant est un engagement citoyen avec pour fondement une mission qui vous tient à cœur. Les motivations personnelles n’ont pour objectif que l’intérêt général : la solidarité, la culture, la vie associative, l’aide humanitaire ou encore l’aide sociale. Ceci suppose un échange avec la structure pour laquelle on s’investit.

Quelles sont les missions précises de la plateforme engagement ?Les missions de la plateforme engagement sont, d’une part, de promouvoir tout ce qui touche à l’engagement de l’étudiant et à son implication dans des actions citoyennes et solidaires : service civique, bénévolat, rencontre avec des associations, aide au montage et investissements sur des projets étudiants… ; d’autre part, d’accueillir et d’accompagner les étudiants en situation de handicap, afin qu’ils disposent de tous les moyens nécessaires pour suivre leurs études dans de bonnes conditions.

le service civique est une des formes d’engagement que vous valorisez auprès des étudiants, comment procédez-vous ?Le concours « Aide aux projets Etudiants » en réalité n’a de concours que le nom. Le but est d’aider les étudiants à développer des projets. Autrement dit, il suffit de postuler. Si l’ensemble des projets présentés sont dignes d’intérêt et s’ils sont complets du point de vue administratif, il n’y a aucune raison d’en rejeter. L’unique condition est que le projet soit en lien avec un des domaines que je citais précédemment, la culture, la solidarité, l’aide humanitaire, etc. Ce qui est obligatoire néanmoins pour se présenter, c’est d’être étudiant à l’université ou de relever d’une association composée d’étudiants. Pour le fonctionnement, nous proposons divers ateliers sous forme de session, à raison de 2 par an, pour accompagner et aider les étudiants à monter et à présenter un projet. Ces sessions ont lieu en octobre et en février/mars. Toutes les informations sont disponibles sur le site internet de l’université ! Quant au jury d’évaluation, il est

composé de représentants du CROUS, de la région et de l’université. Lors de la dernière session, 34 projets ont été subventionnés, parmi lesquels le concours de plaidoiries, le quizz culturel, Limousin express, 4L trophy… Les lauréats ont bénéficié de prix de la part d’un, parfois de plusieurs partenaires.

vous organisez aussi des brunchs citoyens pour encourager l’engagement étudiant.Coralie est en service civique au sein de la plateforme engagement. Sa mission est de tisser un réseau relationnel avec toutes les associations de France. Pour cela, elle organise des brunchs citoyens durant lesquels associations et étudiants peuvent échanger. Le dernier brunch portait sur la liberté d’expression. Des représentants d’Amnesty International et de la Maison des Droits de l’Homme étaient présents ! Nous proposons également un programme de découverte du réseau associatif, avec pour but de faire découvrir les associations aux jeunes et de leur donner envie de s’y investir.

existe-t-il d’autres formes d’engagement ?Il existe plein d’autres formes d’engagement comme par exemple les missions d’engagement à l’international, les services volontaires européens, le Volontariat International en Administration ou en Entreprise, le Volontariat de Solidarité Internationale, le Volontariat Associatif…

Quelle démarche conseillerez-vous à un jeune qui souhaite s’engager ? Tout jeune – étudiant ou non – qui souhaite peut venir au Carrefour des étudiants. Nous sommes disponibles pour les renseigner et pour les aider à trouver une mission, s’ils ont un projet. Nous proposons des réunions d’information sur le service civique mais également une journée du volontariat à l’international. Nous proposons aussi à des associations de venir présenter leur projet ainsi que les missions qu’elles pourraient proposer aux jeunes. En général, nous avons des retours très positifs des jeunes qui se sont engagés. Cela peut être une expérience vraiment extraordinaire.

isabelle Couty travaille au Carrefour des étudiants de l’Université de limoges. depuis 2012, elle est responsable de la plateforme engagement et promeut l’engagement étudiant sous toutes ses formes.

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isabelle Couty : Valoriser l’engagement étudiant

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Pierrick prépare le score iaE-message pour intégrer la licence gestion à l’iaE. il a choisi le service civique et lutte contre l’isolement social des étudiants au sein de la résidence universitaire de la Borie.

vous êtes actuellement en service civique, pouvez-vous nous faire part des raisons qui vous ont poussé vers ce choix ? C’est le résultat d’un concours de circonstance. J’avais décidé de faire une année de césure avant de me réorienter en licence de gestion à l’IAE. Je cherchais du travail et une amie m’a parlé du service civique. Je me suis renseigné et j’ai eu connaissance d’une mission proposée par l’Université de Limoges. La mission m’a plu et la perspective de découvrir le monde associatif aussi ! C’est ainsi que tout a démarré.

en quoi consiste votre mission ?Nous sommes 3 à mener une mission d’accueil et d’intégration des étudiants en résidence universitaire. Cette mission est conçue principalement à destination des étudiants primo entrants, dont certains sont souvent exposés à l’isolement social. Elle avait été envisagée de façon expérimentale, devant évoluer en fonction des attentes des étudiants. Nous l’avons engagée en proposant un questionnaire, afin de bien l’orienter. Il en a résulté que les étudiants souhaitaient prioritairement la mise en place d’animations dans leur résidence ; c’est ce à quoi nous travaillons en ce moment. C’est une mission test ! On verra à la fin si les retours sont positifs, à ce moment, l’idée est de la reconduire voire de l’étendre à d’autres résidences.

Comment procédez-vous précisément ?Nous avons mis sur pied une astuce très simple, nous organisons tout à partir des fêtes du calendrier. A la résidence La Borie où nous menons notre mission, on trouve beaucoup d’étudiants étrangers, dont certains ne connaissent pas forcément en détail la culture française et nos traditions. Le calendrier est un bon point d’appui pour intéresser tout le monde et surtout pour être précis. Par exemple, la chandeleur avait lieu 2 semaines après le début de notre mission. Grâce à l’aide du CROUS, nous en avons profité pour organiser une soirée crêpes. En 40 minutes, nous avions écoulé 400 crêpes ! Il y avait aussi du cidre, cela paraît anodin, mais beaucoup d’étudiants étrangers n’y avaient jamais goûté. Nous avons aussi proposé une soirée jeux de société qui a rencontré un franc succès. Nous allons essayer d’en mettre en place très régulièrement. Nous voulons aussi préparer une soirée karaoké. Ces soirées ont permis de créer une vraie proximité entre les étudiants !

Quel bénéfice pensez-vous tirer au terme de votre mission ?Une expérience humaine forcément, que je valoriserai sur mon cv.

Pierrick rejasse : « le service civique est une expérience humaine »

L’Université de Limoges et le CROUS ont réfléchi, il y a quelques années, à un dispositif visant à améliorer l’accueil et l’intégration des étudiants logés en résidence universitaire – en particulier les primo entrants, dont le risque d’isolement social est fort, car souvent éloignés de leur famille et de leurs amis. Cette année, ce dispositif s’est traduit par le recrutement de 3 jeunes en service civique à la résidence universitaire La Borie. Ils ont pour mission de présenter et de valoriser l’intérêt des services proposés par l’université et le CROUS de Limoges. Il s’agit, à travers une série d’animations (soirées, jeux, karaokés, …), de favoriser les échanges et de créer un environnement propice. Ils peuvent aussi apporter des conseils méthodologiques et accompagner les étudiants dans leur réussite universitaire. La mission s’achève en août 2015 mais le dispositif sera prolongé, voire étendu, si le bilan est positif.

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en quoi consiste l'atelier « arts dans les soins » ?L’atelier des « Arts dans les soins » est une rencontre qui a lieu tous les jeudis midis au service hématologie du CHU de Limoges. Nous sommes plusieurs étudiants à venir jouer de la musique pour les patients. Bien évidemment nous ne le faisons qu’avec leur accord, et ceci est très important. Lorsque nous arrivons, les infirmières leur demandent s’ils souhaitent nous recevoir et ce n’est que sous cette condition que nous pouvons jouer. En général, je viens avec ma guitare et mon ukulélé et je peux jouer directement dans la chambre du patient. Souvent, je joue et je chante 2 ou 3 chansons – plutôt de la chanson française – mais ils peuvent aussi nous faire part de leur envie, ce qui enrichit l’échange.

Quels types de retours avez-vous des personnes pour lesquelles vous jouez ? Une fois lorsque je jouais, une dame a pleuré. Elle m’a expliqué qu’elle pleurait parce qu’elle était heureuse. La musique lui faisait du bien. Cela m’a beaucoup touchée, j’ai vraiment la sensation de leur apporter du soutien. Dans un autre contexte, j’ai joué pour des patients atteints d’un

traumatisme crânien au Centre Hospitalier Esquirol. Les aides-soignants m’ont dit qu’ils constataient de réels changements. Dans une démarche plus personnelle, je joue au sein d’une résidence pour personnes âgées – celle de ma grand-mère ! J’y ai également proposé de petits spectacles musicaux et autres animations. J’encourage vraiment à donner de sa personne, que ce soit dans la musique ou autre chose.

Quel bénéfice personnel tirez-vous de cette expérience ?C’est un sentiment très fort que d’apporter de la joie à quelqu’un. C’est très valorisant. C’est aussi se sentir utile. Cela ne demande pas grand-chose, mais peut apporter énormément. Je suis actuellement en première année et souhaite obtenir mon DUT Mesures Physiques et ensuite prendre une année de césure. J’aimerais tenter d’évoluer dans la musique. J’en parle beaucoup autour de moi ; j’ai le sentiment qu’il y a un vrai avenir dans la musique associée aux soins. Il y aura sûrement des postes qui se créeront. Je veux me donner un peu de temps et explorer cette voie !

agathe est en première année de Mesures Physiques à l’iUt. Elle participe à l’atelier « arts dans les soins » proposé par l’Université de limoges.

agathe denoirjean : la musique pour soulager les maux

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Florian est étudiant en deuxième année de dUt Génie Mécanique à l’iUt de limoges. il a participé au plus grand raid étudiant d’Europe qui soutient la scolarisation des enfants du désert marocain – le 4l trophy 2015 !

vous êtes étudiant en Génie mécanique, on peut bien comprendre votre intérêt pour l’automobile, mais pourquoi précisément le 4l trophy ? J’ai rencontré mon futur coéquipier lorsque nous étions au lycée Turgot. Nous pensions déjà au 4L Trophy. Nous nous sommes lancés pour l’aspect humanitaire de même que pour l’aspect mécanique. C’est une compétition mais aussi un vrai soutien à la scolarisation des enfants du désert marocain. L’aspect humanitaire apporte un but au projet, l’aspect mécanique apporte un vrai plus, à valoriser sur notre CV, surtout dans mon secteur !

Pourriez-vous nous parler un peu plus de la compétition ?Le 4L Trophy est une course d’orientation où l’on doit faire le moins de kilomètres possible. Nous avons fini 255e sur 1200 équipages. Très sincèrement, nous n’étions pas là pour la compétition mais surtout pour apporter des dons et profiter du périple. Néanmoins, nous avons joué le jeu à fond et apporté 30 kilos de fournitures scolaires. Ces fournitures ont été distribuées dans les écoles par l’association « Les enfants du

désert » qui est liée depuis longtemps au 4L Trophy. Pendant la course, nous partageons beaucoup de solidarité et de convivialité. Nous sommes là pour le même objectif ; par exemple lorsque l’un d’entre nous s’ensablait, tout le monde venait l’aider. Nous nous retrouvions les soirs pour partager le repas sous de grandes tentes. Tout était préparé par des locaux. Vraiment sympathique ! Nous avons organisé une soirée avec des berbères qui nous ont expliqué leur culture. C’était génial !

Quelles impressions gardez-vous ?Dans les petits villages, les gens sont contents lorsqu’ils nous voient arriver. Les dons récoltés par l’association « Les enfants du désert » notamment via le 4L Trophy – permettent de construire des écoles. Nous avons apporté des tonnes de fournitures scolaires. Quand on voit à quel point la pauvreté est forte, on sait que l’on apporte beaucoup.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?Humainement, c’est vraiment génial. C’est à faire.

Florian ardillon : « la compétition au service de l’humanitaire »

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Le processus permettant d’aboutir à sa création définitive, sous la forme d’Université confédérale, se poursuit. Le décret de création est attendu avant la fin du mois de juin. Il s’agit d’une étape importante dans le développement de l’Université de Limoges et pour l’ensemble des établissements fondateurs. L’ambition, en créant ce nouvel établissement, est de développer l’attractivité et surtout de mettre l’accent sur sa lisibilité à l’international. Une première action s’est traduite par le dépôt en commun d’un projet d’ISITE dans le cadre de la deuxième vague du programme d’investissements d’avenir (PIA2) le 21 janvier 2015, en collaboration avec les organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, IRSTEA, BRGM, IFREMER, CEA) et les établissements hospitalo-universitaires (CHU de Limoges, de Poitiers et de Tours et le CHR d’Orléans). L’Université confédérale a l’ambition à 10 ans d’être reconnue à la fois pour la qualité de ses domaines d’excellence de spécialisation et pour l’ampleur de sa contribution à 3 défis sociétaux de portée majeure au niveau national, européen et international : la Transition Energétique et Ecologique, la Santé et les Biotechnologies, l’Économie Numérique.

transitions énergétique et écologique : - Domaines d’excellence matures : Instrumentation et observation (Système Terre, Risques environnementaux), Propulsions du futur - Domaines d’excellence en émergence :Dynamique de la biodiversité et interactions homme-milieuProcédés et matériaux pour la transition énergétiquesanté et bio-technologies :- Domaines d’excellence matures : Molécules bio-actives (bio-médicaments et cosmétologie)- Domaines d’excellence en émergence : Infectiologie humaine et animaleTransplantationséconomie numérique : - Domaine d’excellence mature : Procédés pour systèmes communicants autonomes- Domaine d’excellence en émergence : Patrimoine et numérique

L’autre volonté des membres fondateurs est d’engager dès à présent les actions qui permettront d’atteindre les objectifs fixés :

- délivrance du doctorat par l’Université confédérale en lieu et place des établissements fondateurs au 1er septembre 2016 ; - refonte des écoles doctorales pour assurer la formation des étudiants inscrits en thèse au 1er septembre 2016 ;- mise en place d’une signature unique des publications scientifiques ;- mise en synergie des actions visant le développement de l’entreprenariat étudiant ;- mise en cohérence des formations professionnelles sur le périmètre de l’Université confédérale pour éviter la concurrence entre les établissements fondateurs ; - accréditation d’une offre de formation spécifique de niveau Master pour développer les secteurs d’excellence de la nouvelle université tournés vers l’international ;- développement des innovations pédagogiques privilégiant les usages du numérique (formations à distance, plates-formes de travail collaboratif, MOOCs…) ; - développement des services aux étudiants.

L’ensemble de ces actions sera conduit dans le respect de l’autonomie et des spécificités des établissements fondateurs. Au travers d’un système d’organisation original visant à fédérer les énergies sur des objectifs communs de développement, la structure créée s’appuiera en priorité sur les personnels des établissements fondateurs.

Elle sera dotée de moyens en personnels affectés par l’Etat ainsi que de structures permettant d’améliorer la coordination entre les établissements et de fonctions d’expertises que les établissements ne pourraient chacun développer en propre. Il n’y aura pas de transferts de personnels des établissements fondateurs vers la nouvelle entité.

C o u l i s s e s

le Conseil d’administration de l’université de limoges a adopté le 23 janvier 2015, à la quasi-unanimité (avec deux abstentions), le projet de statuts de la Communauté d’universités et d’établissements (Comue). Ce nouvel établissement, qui regroupe les universités de tours, orléans, Poitiers, la rochelle et limoges ainsi que deux écoles d’ingénieurs, l’isae-ensma et l’insa Centre val de loire, aura pour nom université confédérale léonard de vinci.

Comue : les projets prennent forme

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Première Promotion de diPlômés DE L’ILFOMER EN JUIN 2015Créé en 2012, l’ILFOMER (Institut de Formation aux Métiers de la Réadaptation) verra sa première promotion de diplômés en juin 2015.

Ce seront les étudiants en ergothérapie qui, au terme de 3 années d’étude, valideront leur formation. Les deux autres filières de l’Institut en orthophonie et en masso-kinésithérapie auront, quant à elles, leurs premiers diplômés en juin 2016. Par ailleurs, tout au long de ce second semestre, les étudiants en deuxième année d’ergothérapie proposent des projets de différentes envergures autour de la sensibilisation au handicap. Se tiendront ainsi les évènements suivants : - des rencontres entre enfants en situation de handicap et des enfants valides afin de faire évoluer les regards sur le handicap sensoriel- une course pour l’association des chiens guides d’aveugles du Centre-Ouest- un tournoi (Olympiade Handisport) lors d’une journée de sensibilisation handicap en lycée- une journée « musique et handicap » avec une conférence et un concert auprès d’enseignants en conservatoires de musique, pour les sensibiliser à l’accueil de public handicapé, et à l’ergothérapie par l’adaptation possible des instruments. - une rencontre en école avec des classes de CM1-CM2 pour une interaction ludique autour du thème « handicap & aides techniques » - une élaboration puis une diffusion auprès des étudiants en ergothérapie d’un guide sur les grands brûlés- la constitution d’un dossier pour construire une aire de jeu accessible : « Access’aire »- une journée d’initiation au rugby avec des enfants en situation de handicap : « l’ergo transforme l’essai »Les dates seront communiquées au fur et à mesure.


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ClUB dEs JEUnEs diPlôMésça continue en 2015

Pour la 4e année, Pôle emploi et le Carrefour des étudiants unissent leurs expertises pour proposer une action collective visant à accompagner les jeunes diplômés vers l’emploi. 2 sessions ont lieu en 2015. Le premier club a débuté le 19 mars dernier. Le prochain se déroulera sur le campus de Brive à partir d’octobre. Grâce à un accompagnement renforcé, d’une durée de 3 mois, le dispositif permet aux jeunes diplômés d’acquérir une méthodologie performante qui les aide à s’insérer durablement sur le marché du travail et à optimiser leurs choix professionnels de début de carrière. Pôle emploi et le Carrefour des étudiants animeront tour à tour des ateliers collectifs autour de la valorisation des compétences, de la maîtrise des outils de techniques de recherche d’emploi, du développement du réseau professionnel, la gestion de son e-reputation, le tout couplé à des rendez-vous de suivi et de conseil personnalisés. Une journée spéciale sera dédiée à cette thématique et permettra notamment de réaliser son CV en anglais, d’appréhender les codes de recrutement des pays anglophones, de participer à une simulation d’entretien en anglais ou encore de rechercher des offres d’emploi à l’international. Contact : Plateforme Insertion Professionnelle de l’université : 05 55 14 92 72 / [email protected]

la 6e édition du relais de l’ensila battu tous les records !Les coureurs et amateurs de course à pied étaient plus de 300 au départ dimanche 15 février (342 inscrits) dans une excellente ambiance.

Pour la troisième année consécutive, un Challenge Entreprises était organisé qui a vu la victoire de l’équipe Chambre de Commerce et d’Industrie du Limousin 1 devant l’AS Legrand FEYTIAT et l’équipe « Les filles électriques » Legrand.

En individuel, chez les féminines, félicitations à Carine Quériaud (ID BIO), et chez les masculins à Sébastien Montet et Simon Desvergnes de Schneider Electric, suivis de Jean-Louis Couturier (Areva).Les étudiants étaient mis à l’honneur, comme toujours, et nous retrouvons aux premières places l’équipe « Les diagonaliseurs » (Giraud-Moreau-Friconnet) et l’équipe des « tricognacneuillyambazacteam » (Mazaud-Berthy-Henrion).

Les premiers collégiens sont « Les dix leurs » de KM 42 (Fronval-Payet-Tissier) et les premiers lycéens sont les « Winner » (Couturier-Dupont-Bois).Côté ENSIL, félicitations aux Pingouins de Madagascar (ELT 3) avec Nivault-Dugast-Gauthier.

En individuel, ce sont Jean-Raphaël Collin et Anita Haeussler (ENSIL) qui tirent leur épingle du jeu, suivis par Carolin Rost et Aurore Lacour.Contact : http://www.relaisensil.com

Canal sUPsur youtube

Fière de pouvoir partager l’ensemble de ses contenus, Canalsup, la web TV de l’Université de Limoges vient d’ouvrir sa chaîne Youtube. Pour l’Université de Limoges, cette chaîne représente un outil de communication tout aussi indispensable qu’efficace pour mettre en lumière la diversité et la richesse des ses actions. En plus des sujets traités historiquement comme l'orientation, l'emploi et la vie étudiante, Canalsup ouvre sa grille à l’international et à la recherche/innovation.Youtube, qui annonce avoir franchi le cap des deux milliards de vidéos vues quotidiennement, est incontournable pour la communication et le rayonnement de nos actions au-delà des frontières. Dans cette dynamique Canalsup continuera d’enrichir les différents sites et réseaux sociaux de l’Université de Limoges.Sans plus tarder : abonnez-vous / Partagez nos vidéos / Intégrez nos vidéos sur vos sites via :https://www.youtube.com/user/CANALSUPwebTV

CroUsconcours culturels

Si vous avez un talent, un petit bout de génie ou simplement une envie d’essayer, tentez les concours étudiants sur le thème « Lumière » !Date-limite de dépôt des productions :11 mai 2015 pour les Bd, photos, peintures/arts numériques, films courts.Infos et dossiers à télécharger sur www.crous-limoges.fr.

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PotaGEr le jardin potamique

« Le potager des amis de la céramique », jardin Potamique, porté par l’association Développement Durable de l’ENSCI au Centre Européen de la Céramique, permet de mettre à disposition des élèves un potager participatif pour la pratique d’une agriculture saine. Le projet n’a pas pour objectif de produire individuellement, mais au contraire de produire ensemble, en partageant l’expérience de chacun et les récoltes, tout en s’amusant. Un lieu de rencontre et d’échange, favorisant la convivialité entre étudiants et une activité ludique et écologique.

Les participants sont répartis en équipe, chaque équipe s’occupant du jardin un jour de la semaine (environ 15mn par jour). Les légumes sont partagés équitablement entre les participants. Il est aussi envisagé un roulement (lors du renouvellement des cultures), afin que d’autres étudiants puissent participer sur une période d’un mois environ.

liMoUsin ExPrEssles vainqueurs

Pendant quatre jours, vingt étudiants de toutes les composantes de l’Université de Limoges ont sillonné le Limousin en équipe de deux lors du Limousin Express, compétition amicale lancée par l’association Logos, qui regroupe les étudiants en sociologie de l’Université de Limoges. Au programme, 450 kilomètres à parcourir en stop, ponctués d’énigmes, de défis ou encore d’épreuves en tous genres. Finalement, ce sont Amandine et Clément, étudiants au sein du département espagnol de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines qui ont emporté la victoire, bravo à eux !De plus, face au succès de cette première édition, les étudiants de l’association Logos entendent bien préparer un nouveau périple pour l’année prochaine.

Ils accèden

la FaCUlté dEs lEttrEs Et dEs sCiEnCEs HUMainEs en partenariat avec l’académie théâtraleDepuis 2007, l’Académie – Ecole Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin (l’une des 11 écoles d’art dramatique en France habilitées à délivrer le Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien) a noué un partenariat pédagogique avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Une journée par semaine, les élèves quittent leurs locaux du Château du Mazeau, à Saint-Priest-Taurion, pour venir suivre un choix de cours de Licence 1ère année (puis de Licence 2) proposés par la Licence de Lettres. Ils accèdent ensuite, toujours en parallèle de leur formation principale, à la Licence Professionnelle Métiers de la Culture, validant ainsi, au bout de 3 ans, à la fois le diplôme de comédien et celui de professionnel du monde culturel. C’est un plaisir et une expérience d’ouverture toujours renouvelée, pour les étudiants et les professeurs de la Licence de Lettres, d’accueillir ces élèves dans les murs de la fac dans la journée, et de les retrouver le soir sur la scène du théâtre de l’Union ou sur le petit écran (à l’occasion, par exemple, des saisons successives du Village français, tourné en partie en Limousin !).


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PHoto MAT

ON

Quel est votre cursus ?J’ai fait deux ans à la Faculté de Médecine avant de me réorienter en licence de droit où je suis actuellement en troisième année. Je souhaite poursuivre en master et pourquoi pas intégrer une école de journalisme ensuite puisque le dessin de presse m’en rapproche. Depuis tout petit, je veux faire du dessin mais ce secteur ne garantit rien. Les études sont un genre de parachute pour assurer un minimum.

Pourquoi avez-vous choisi le dessin de presse ?Au début, j’étais plus tourné vers la bande dessinée avec Uderzo et Astérix que j’adorais. Il y a eu Chenez – dessinateur pour l’Equipe qui m’a amené vers le dessin de presse. Charb, Cabu, Charlie Hebdo et notamment les élections présidentielles de 2007 ont fait que je m’y suis encore davantage intéressé.

Comment définiriez-vous le style de vos dessins ?Satirique. J’aime commenter l’actualité avec un regard provocateur parfois et un peu méchant mais ce n’est pas de la vraie méchanceté, juste un peu d’humour noir et irrévérencieux pour dénoncer et faire réagir le lecteur.

Comment vous êtes-vous fait connaître en tant que dessinateur ?Je postais mes dessins sur les réseaux sociaux. Facebook permet de se constituer une communauté de fans et Twitter une communauté de contacts professionnels. Ce sont des années de travail à chercher le moindre fan et au moment où il y a le bon dessin, cela explose !

Comment avez-vous été amené à travailler pour le Populaire et le CsP ?Cela fait un an que je collabore avec le CSP, je postais mes dessins sur les réseaux sociaux et Frédéric Forte m’a contacté. On a échangé et une collaboration est née. Je travaille aussi en tant que correspondant pour le Populaire depuis 6 mois, je leur ai envoyé mes dessins et ils m’ont recontacté pour me proposer une collaboration sur du dessin d’actualité en Haute-Vienne. Chaque mercredi, un de mes dessins paraît donc dans ce journal. C’est un petit moyen de percer.

Comment conciliez-vous études et travail ?Ce n’est pas toujours évident, cela demande des sacrifices. Il faut savoir jongler entre les attentes du journal et des études.

Quel est votre ressenti concernant les attentats de Charlie Hebdo ?Je l’ai vécu difficilement forcément car j’ai grandi en lisant leurs dessins. Ce ne sont pas des héros mais ce sont des modèles. Ce sont eux qui m’ont donné envie de faire du dessin de presse. C’est un coup dur.

avez-vous une approche différente du dessin après cela ?Je vais parler des mêmes sujets. Il faut continuer à critiquer et dénoncer mais de façon peut-être plus fine, plus élaborée, plus travaillée pour éviter que certains s’emportent. Il y aura toujours des gens qui trouveront quelque chose à redire et se vexeront là où il n’y a pas de raison.

où vous voyez-vous dans 10 ans ?C’est bête mais forcément à Charlie Hebdo. C’est un journal dans lequel j’aimerais travailler depuis que je suis jeune. Suite aux attentats, un de mes dessins est paru dans le journal Libération qui a dû avoir une visibilité auprès des journalistes de Charlie Hebdo mais je n’ai pas eu de retour. J’espère vraiment trouver un bon journal et une situation. C’est dur de percer dans le dessin de presse !

Propos recueillis par Candice Malagnoux

Olivier Descombes dit Bidu, étudiant et dessinateur satyrique prometteur.

légende photo :En dehors de ses études et du dessin, Olivier Descombes pratiquait le basket à Couzeix mais a dû arrêter – question de priorités.

Etudiant en troisième année à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, Olivier Descombes nous parle de sa passion pour le dessin de presse qui lui a ouvert les portes du Populaire et du CSP. Peu de personnes sont au courant, ce qui est selon lui plus facile à gérer – surtout pour les dessins polémiques !

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C o u l i s s e s


TOP TEn L’incubateur du Limousinclassé dans le top ten des incubateurs universitaires européens 2014 L’Incubateur de l’AVRUL (Agence pour la Valorisation de la Recherche Universitaire du Limousin) vient d’être classé dans le top ten des incubateurs universitaires européens 2014 par l’index UBI, index de référence mondial. Seul français à figurer dans cette catégorie, l’incubateur de l’AVRUL s’est distingué des autres incubateurs par des points forts : l’accès aux fonds, la plus-value économique et le développement des compétences (formations).L’Index UBI est le premier index au monde à référer la performance et les meilleures pratiques des incubateurs d’entreprises universitaires sur 50 indicateurs. UBI a mené un benchmark mondial de plus de 300 incubateurs dans 67 pays et a identifié les « 25 meilleurs incubateurs universitaires au monde » (http://ubiindex.com).L’incubateur de l’AVRUL, créé en 2000, est à l’origine d’une cinquantaine de start up dont la plupart sont issues des laboratoires de l’Université de Limoges. C’est ainsi qu’il a révélé plusieurs entreprises impliquées dans différentes innovations : le premier Mems européen sur la fusée Ariane, la recherche du vaccin contre le SIDA, le diagnostic du cancer, l’impression 3 D, la détection d’uranium dans l’eau, les applications mobiles pour événementiels…Cet excellent classement vient conforter l’ambition de l’incubateur du Limousin de s’ouvrir à l’international grâce à plusieurs projets européens d’envergure et un partenariat

L’incubateur en chiffres :Création : en 2000Staff : 5 personnesCA globalisé des entreprises : près de 7 M€ Emplois créés : 165 emplois (équivalent temps plein), dont plus de 50% sont des emplois hautement qualifiés (ingénieurs/docteurs)Budget : 400 K€

Contact : Matthieu Valetas, responsable du département Incubateur de l’AVRULTél. 05 55 35 71 40 / www.avrul.fr

COM Contrat d’Objectifs et de Moyens 2015/2020 avec la Région Limousin Ce contrat négocié entre l’Université et le conseil régional détermine les priorités, les actions qui seront soutenues par la collectivité régionale ainsi que les moyens qui leur permettront de les réaliser. Le COM a été présenté en CA et validé le 20 mars 2015.

Le COM 2015/2020 comporte 3 enjeux :- réussir l’intégration sociale et professionnelle des étudiants (400k€ par an), - conforter le rayonnement et l’attractivité du territoire par la recherche universitaire et le transfert de technologie (4 800k€ par an),- affirmer le rôle international de l’Université de Limoges (800k€ par an). Le COM se conclut par un bilan de fin de contrat. Le contrat est doté d’une enveloppe régionale de 36 millions d’euros sur sa durée, du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2020. Pour la première fois, sa durée est équivalente au Contrat de Plan Etat-Région (CPER) et au FEDER, ce qui permet de disposer d’une meilleure visibilité.

nOUVEAUX DU Diplômes juridiques Deux nouveaux Diplômes d’Université (DU) ouvriront à la rentrée prochaine à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques.Le DU « Gestion de l’archivage numérique et gouvernance documentaire » vise à former les professionnels dont les entreprises et les organismes publics ont besoin pour s’assurer de la valeur juridique et de la préservation de leurs archives, constituées pour une part croissante sous forme numérique. La particularité de ce DU, qui s’inscrit dans la stratégie régionale de développement des TIC, est d’aborder à la fois les aspects pratiques liés à la maîtrise technique de l’archivage, et le cadre juridique dans lequel s’inscrit la préservation des données.Le DU « La pratique du contentieux européen » permet d’acquérir une connaissance pratique du droit de l’Union européenne afin d’en utiliser les ressources devant les juridictions nationales. Entièrement dispensé par des praticiens reconnus du droit de l’UE, ce DU s’adresse prioritairement aux professions juridiques, mais aussi, plus largement, aux juristes intéressés par la pratique du droit européen.Contact : FDSE, 05 55 14 90 00

OUVERTURE 1ère année de Licence Sciences de l’Educationen septembre 2015La licence Sciences de l’éducation forme en 3 ans aux fondamentaux en sciences de l’éducation : histoire de l’éducation, psychologie de l’éducation, philosophie de l’éducation, approche des courants pédagogiques, éducation et famille et offre une ouverture progressive aux terrains et champs de l’éducation et de la formation. Elle propose, également, une ouverture disciplinaire en Licence 1 et Licence 2 pour une Unité d’enseignement par semestre en Géographie, Lettres modernes ou Sciences du langage.

En Licence 3 trois parcours sont possibles :- Éducation et environnements scolaires- Lien social, éducation et médiation- Intervention collective et territoires : logiques d’acteurs

Informations : www.flsh.unilim.fr [email protected]

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« Si l’on comprend comment ces cellules s’autodétruisent, on peut induire la mort de cellules dont on ne veut pas et traiter les allergies, les maladies auto-immunes et les lymphomes. »

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en quoi consiste votre découverte ?mC : Notre équipe travaille sur les anticorps. Le plus puissant des anticorps est l’anticorps de l’allergie appelé IgE. Il nous protège contre les venins en général, les parasites et les toxines. La nature nous a dotés de cet anticorps pour nous protéger mais comme toute arme, il peut être dangereux. Cet anticorps peut avoir une réponse protectrice très forte mais peut également déclencher un choc allergique dont on peut mourir. Il est très rare (100 000 fois moins abondant que les autres anticorps) et les cellules qui le produisent sont quasiment indétectables. C’est pourquoi elles sont peu étudiées.Bl : Nous avons donc mis en place des approches détournées pour générer ces cellules en créant des modèles qui les forcent à exister, ce qui nous a permis de les étudier et de découvrir leur fonctionnement et leurs anomalies. Dès qu’un lymphocyte possède cet anticorps sur sa membrane, celui-ci est paralysé et ne peut aller aux bons endroits pour se développer. Il est donc condamné à vivre quelques heures ou quelques jours, contrairement aux autres cellules qui deviennent des « cellules mémoires » (par exemple, si vous contractez la grippe en 2015, vous conserverez des lymphocytes spécifiques de la grippe jusqu’à vos 90 ans). Notre corps a donc développé un système d’autocensure autour de cet anticorps surpuissant : la cellule porteuse de l’IgE est paralysée mais survit ponctuellement, le temps d’assurer son rôle protecteur contre une toxine ou un venin. Quelques temps plus tard, elle s’autodétruit limitant la production d’IgE dans le corps humain et le risque d’allergie.

Qu’est-ce qui découle de ce phénomène d’autocensure ?mC : Si l’on comprend comment ces cellules s’autodétruisent, on peut induire la mort de cellules dont on ne veut pas et traiter les allergies, les maladies auto-immunes et les lymphomes. J’espère que cela sera la prochaine étape, mais il faut des financements et avoir la chance que des gens comme Brice viennent dans les laboratoires.

Cette découverte doit vous permettre des collaborations universitaires et industrielles, non ?mC : Brice est modeste mais un de ses modèles fait l’objet d’un brevet en extension internationale. Il permet de produire facilement des IgE. Ce que l’on a breveté est un système simple et peu coûteux exploité par la société B Cell design, start up issue du laboratoire. Ces IgE seront à visée thérapeutique, ou pourront servir de réactif de laboratoire.Bl : Par ailleurs, nous avons eu la chance de travailler avec des universitaires de Rennes 1 qui nous ont aiguillés et fourni du matériel. Nous développons également des collaborations avec l’Institut Pasteur.

etes-vous la seule équipe au monde à avoir fait cette découverte ?Bl : Il y a eu des travaux autour de l’identification de ces anticorps mais notre approche se démarque car nous avons montré qu’en dehors de la réponse immunitaire – lors d’une piqûre d’abeille ou d’une attaque parasitaire par exemple – les cellules productrices de cet anticorps ne peuvent pas survivre et ne génèrent pas de cellules mémoires.mC : L’autre aspect original dans l’approche de Brice est d’avoir analysé l’effet de l’arme sur le soldat. L’arme elle-même suffit à paralyser le soldat et à le détruire indépendamment des conditions dans lesquelles elle survient.

Quels sont les retours sur votre travail ?mC : Globalement très positifs. Ce travail a été présenté lors de congrès internationaux à New York et en Suède où 5 équipes concurrentes étaient présentes. Notre travail fait l’objet d’une publication dans le magazine Cell Reports, petit frère du plus grand journal de biologie Cell.

Propos recueillis par Candice Malagnoux et Diane Daïan

i n n o v a t i o nr e C H e r C H e& t r a v a u X

le laboratoire « Contrôle de la réponse immune B et lymphoproliférations » (Cnrs/CHU/Université de limoges) vient de découvrir le fonctionnement des cellules productrices des anticorps impliqués dans les phénomènes d’allergie (des lymphocytes), des cellules extrêmement rares et indétectables. Cette découverte mondiale ouvre des perspectives considérables pour le traitement des allergies, des maladies auto-immunes et de certains cancers comme le lymphome. rencontre avec michel Cogné, directeur du laboratoire et Brice laffleur, post-doctorant ayant travaillé sur ces recherches.

découverte majeure sur le fonctionnement du mécanisme de l’allergie !

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Pourquoi avoir accepté de parrainer cette promotion ?Pour la région de Limoges et son université. C’est une petite université mais elle a le soin de la qualité. Ensuite parce que le doctorat a été un de mes grands enjeux professionnels pendant presque 30 ans de ma carrière : former des docteurs, assurer leur insertion professionnelle, veiller à ce que les politiques nationales – par différentes fonctions que j’ai pu avoir - prennent en compte les docteurs et la qualité de leur titre. Par exemple, avec le journal Le Monde, nous avons créé le prix « Le Monde de la recherche universitaire ». Ce prix accorde une grande visibilité à 5 docteurs de sciences dures et 5 docteurs de sciences humaines et sociales. J’ai présidé ce jury pendant 7 ans.

Connaissiez-vous l’université de limoges ?J’ai eu l’occasion de venir ici à plusieurs reprises, invité par la Société Française de Physique et de Chimie. Je ne suis pas en terre inconnue. Par ailleurs, j’ai collaboré avec le laboratoire Xlim sur le projet de télescopes géants Ohana. Je crois qu’elle a une force, c’est d’être pluridisciplinaire. Dans les années 80/90, des universités de très grandes villes se sont spécialisées. Nous assistons depuis 5 ans à un mouvement inverse. Ces universités cherchent à redevenir ce qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être. Le mot université contient les mots universel et universalité du savoir. Ces universités trop mono disciplinaires ont installé des frontières qui ne sont pas pertinentes dans le monde d’aujourd’hui. Les savoirs doivent se mêler pour traiter les questions du monde. Par sa structure et sa taille, une université entièrement pluridisciplinaire comme celle de Limoges me paraît être une très grande force.

Quel regard portez-vous sur le doctorat ?Le rapport à la thèse est un rapport de passion et heureusement. Le doctorat est semé d’embûches. On commence avec une question dont on n’est pas sûr de trouver la réponse. Si l’on choisit bien son directeur de thèse et si celui-ci fait bien son travail, la nature est assez riche pour qu’il y ait toujours une réponse quelque part.

Que dites-vous à ces docteurs diplômés ?Qu’ils doivent être fiers d’être docteurs et fiers de leurs compétences. Généralement, ils ne mettent pas sur leur carte de visite qu’ils sont docteurs car ils ont peur d’être pris pour un médecin ou un pharmacien. En France, nous sommes complètement atypiques sur ce point. En Angleterre, aux Etats-Unis ou en Allemagne, non seulement on le fait figurer mais en plus on en est fier. Voilà des jeunes qui ont fait un chemin incroyable mais qui sont timides pour mettre en valeur leur expertise.

le doctorat ouvre des perspectives professionnelles, quelle a été l’expérience la plus marquante de votre carrière ?Le Concorde est une belle histoire*, j’aime bien la raconter. Dans un registre émotionnel, les nuits passées seul au sommet d’une montagne de la Cordillère des Andes sur un grand télescope est une expérience sensorielle, émotionnelle et rationnelle que j’ai toujours recherchée dans ma vie.

Propos recueillis par Candice Malagnoux* Pierre Léna embarqua pendant une éclipse solaire dans le nouvel avion supersonique Concorde et suivit pendant 74 minutes l’ombre portée par la Lune, prouesse de calcul et de pilotage.

le 11 février dernier, lors de la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes de doctorat, 45 docteurs, diplômés de l’Université de limoges en 2014, se sont vus remettre leur précieux sésame par le célèbre professeur et astrophysicien Pierre léna, parrain de cette promotion. sous l’œil attentif et bienveillant de cette personnalité de renom, de judicieux conseils ont été prodigués à nos docteurs pour mener à bien et réussir leur insertion professionnelle. rencontre avec Pierre léna.


les docteurs parrainés par le célèbre astrophysicien Pierre léna

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« Dans un registre émotionnel, les nuits passées seul au sommet d’une montagne de la Cordillère des Andes sur un grand télescope est une expérience sensorielle, émotionnelle et rationnelle que j’ai toujours recherchée dans ma vie.»

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L’Institut SHS nouveau projet : Territoires et sciences sociales.

En réponse à l’appel à projets thématiques 2014 lancé dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Moyens entre le Conseil régional du Limousin et l’Université de Limoges, l’Institut de recherche SHS a mis sur pied un projet fédérant la plupart de ses laboratoires pour la période 2014-2017 : Territoires et sciences sociales.

Son ambition est d’apporter des solutions innovantes aux défis régionaux actuels et futurs par des collaborations originales entre équipes de l’Institut SHS sur des questions sociétales de fond.

Trois axes principaux ont été dégagés :1- Territoires éducatifs2- Patrimoine et mémoire3- Proximités

Sur l’ensemble de la période, il est notamment prévu un cycle de séminaires informant la communauté universitaire et les partenaires de l’Institut SHS des problématiques et des résultats de ce programme. Le premier a eu lieu le 9 février sur le thème : Recomposition spatiale du système bancaire français et dynamique des territoires. Le deuxième s’est tenu le 30 mars : L’habitat participatif : une innovation sociale au service de la dynamisation des territoires.D’autres rencontres sont prévues tout au long du printemps.

CIFRE Conventions Industrielles de Formations par la REcherche en Sciences Humaines et Sociales : l’Université prospecte…

Le dispositif CIFRE permet aux organismes publics et privés de recruter un doctorant à moindre coût, pour lui confier une mission de recherche qui s’inscrit dans sa stratégie de R&D servant de support à la préparation d’une thèse de doctorat.

En Sciences Humaines et Sociales, une seule thèse CIFRE est actuellement en cours. Trop peu pour l’Université de Limoges qui a initié plusieurs rencontres destinées à sensibiliser et démocratiser ce dispositif auprès des étudiants, laboratoires de recherche, entreprises et collectivités territoriales.Eclairés par les interventions de Philippe Gautier, chef-adjoint du service CIFRE de l’Agence Nationale pour la Recherche et de la Technologie (ANRT) et du témoignage d’Emilie Bouillaguet, doctorante en sémiotique en CIFRE avec la Fondation Laborie, de nombreux étudiants de master et des organismes publics et privés ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour ce type de financement. Un dispositif d’accompagnement personnalisé a été mis en œuvre par le Collège Doctoral pour aider les étudiants dans la recherche de partenaires. L’objectif est d’augmenter le nombre de CIFRE en Sciences Humaines et Sociales à compter de l’année universitaire 2015-2016.

SEnDAÏ L’Université de Limoges à la conférence mondiale de l’ONU

L’équipe OMIJ / CRIDEAU de Limoges a participé à la troisième Conférence mondiale des nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes à Sendaï du 14 au 18 mars 2015 au Japon.

Retrouvez l’interview de Jessica Makowiak dans le numéro d’octobre de Limousin Université et sur le site internet :www.unilim.fr

Exposition Croquer la guerre : Eugène Alluaud dessine 14-18, jusqu’au 30 mai 2015

Pendant 4 ans, l’artiste Eugène Alluaud, également connu pour ses paysages creusois post-impressionnistes, dessine la guerre telle qu’elle s’incarne dans ses différents protagonistes.

A Limoges ou sur le front, ce sont les soldats français, les Indiens, les Écossais. Ce sont aussi les prisonniers allemands, les blessés, les civils. Au-delà des lieux communs de la guerre, c’est avant tout l’individualité de chaque personne dessinée qui ressort dans cette série sensible de 50 dessins et 40 estampes.Entrée libre - Bibliothèque universitaire de Droit - Faculté de Droit et Sciences économiques - 5 rue Félix-Eboué à Limoges - 05 55 14 90 50.

Bourse Eiffel pour un étudiant de l’Université de Limoges

Leonid Kotov, étudiant au Moscow Institute of Physics and Technology, a choisi XLIM pour terminer en beauté son doctorat.

Pour financer son séjour de 10 mois en France, il vient de recevoir une bourse Eiffel-PhD du ministère des Affaires étrangères. Ses activités de recherche portent sur l’optimisation de fibres optiques dopées aux terres rares pour l’élaboration de lasers de puissance. Ses travaux, menés à cheval entre Moscou et Limoges, ont déjà conduit à trois premières mondiales et lui ont valu de recevoir, en septembre dernier, le « Best Student Paper Award » de la conférence internationale SPIE Security+Defence.


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CeReS /AnDRA Programme de recherche : « Le message diachronique d’une précaution nucléaire » Le CeReS, Centre de recherche sémiotique de l’Université de Limoges, a obtenu des financements de l’ANDRA pour mener 2 missions sur la mémoire des centres de stockage de déchets radioactifs.

Une des missions de l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs) est d’assurer la mémoire des centres de stockage de déchets radioactifs existants sur de très longues périodes. Elle a donc lancé le « projet mémoire », étalé sur plusieurs décennies et visant à étudier notamment comment développer les réflexions et les études sur la mémoire plurimillénaire. Dans ce cadre, le CeReS a obtenu des financements de l’ANDRA de juin 2013 à décembre 2014 pour mener 2 types de missions :

Des travaux de recherche bibliographique (réalisés par le Service Commun de Documentation de l’Université de Limoges) en vue de la constitution d’un fonds documentaire spécifique au projet mémoire de l’ANDRA et relatif à différents périmètres bibliographiques. Ce fonds documentaire sera suivi d’un approfondissement des références par des notices.

Des travaux d’analyses sémiotique, communicationnelle et sémantique dans le cadre de la définition et de la mise en place d’un système de communication « modèle » inhérent au projet.Les deux études, complémentaires, participent d’une même problématique transversale aux trois axes du CeReS relative à la conception, à la transcription, à la transmission, à la compréhension et à l’appropriation de messages de communication.Deux manifestations scientifiques ont été organisées à Limoges en novembre 2013 et en novembre 2014 pour présenter les résultats de ces travaux sur les problématiques de la transmission aux générations futures.

Responsables scientifiques : Isabelle Klock-Fontanille, Eleni Mitropoulou

nouvelle interface de recherche revues et eBooks sur le site de la BU

Le site web de vos BU s’est doté d’un nouvel outil de recherche. Il permet de consulter, via une interface unique, l’ensemble des eBooks et revues en ligne offerts à la communauté universitaire, tous éditeurs confondus.

Cet outil, 360 Core, offre un état de nos abonnements titre par titre, mis à jour en temps réel, et des liens systématiques vers le texte intégral des documents signalés. Il vient remplacer l’ancienne interface e-journals, très utilisée par les enseignants-chercheurs, mais moins à jour et moins exhaustive.L’accès aux revues et eBooks, ainsi qu’à toute la documentation électronique en abonnement, se fait sur identifiants ENT depuis l’extérieur de l’Université. 360 Core est consultable à cette adresse : http://www.scd.unilim.fr/e-ressources/tous-les-livres-et-revues-en-ligne.html ou dans votre ENT, rubrique Ressources documentaires > Tous les livres et revues en ligne.Renseignements : [email protected]


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r e l a t i o n si n t e r n a t i o n a l e s

La communication à línternational de lÚniversité de Limoges est en pleine effervescence

Le Pôle International, par le biais des différents projets, œuvre pour une nouvelle stratégie de communication à l’international à même de valoriser lénsemble des forces de lúniversité.Dúne part, dans le cadre du projet UNILIM4EU, ayant pour objectif de repérer les meilleures pratiques internationales en matière de communication et valorisation de la recherche, un séminaire international est en cours de préparation. Celui-ci aura lieu les 23 et 24 avril prochain au Pôle International et permettra la restitution des résultats de la phase de benchmarking à línternational.Y seront présents les différents partenaires du projet : lÚniversité d’Aarhus, lÚniversité de Cambridge, lÚniversité de Leiden, lÚniversité de Vienne, lÚniversité de Brunel, lÚniversité de Bologne, lÚniversité de Turin, lÚniversité de Carlos III de Madrid et le Centre de Régulation

Génomique de Barcelone (CRG).Forts des enseignements acquis lors des visites de terrain, nous sommes convaincus que le séminaire international sera lóccasion d´échanger avec lénsemble des partenaires et qu’un grand bénéfice peut être tiré par lÚniversité de Limoges.

En effet, grâce à ces enseignements et échanges, lÚniversité de Limoges sera à même de définir un plan de mise en œuvre concernant la communication de la recherche à línternational qui, plus largement, devrait impacter l’élaboration de la stratégie internationale 2016-2020.

L’Université de Limoges pourra s’appuyer, en outre, à partir d’avril, sur un nouvel outil qui lui permettra d’assurer un suivi des partenariats internationaux et d’en mesurer l’activité en temps réel : l’Observatoire des partenariats internationaux. Il aura une double mission : produire périodiquement un tableau de bord de l’activité internationale et offrir une interface utile aux missionnaires sortants qui souhaitent avoir des informations sur les actions en cours.

EQUALIM, un engagement international

Le projet Equalim, axé sur l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’Université de Limoges, achève sa deuxième phase de visites de terrain et de benchmarking à l’international.

Dans ce cadre, une délégation de lÚniversité de Limoges visitera entre mars et juillet 2015 des Universités très réputées pour leur niveau d’implication, leur engagement en matière d´égalité et ayant mis en œuvre des stratégies et des politiques spécifiques dans cette thématique.

Les universités partenaires de ce projet sont lÚniversité Autonome de Barcelone, lÚniversité de Séville, lÚniversité de Lausanne, lÚniversité d’Oslo, lÚniversité de Vienne et l’Université du Québec à Trois-Rivières.Dans cette phase de benchmarking, il s’agira de repérer les « bonnes pratiques» mises en place dans les universités étrangères intégrées dans le projet, avec l’objectif d’en analyser les possibilités de transfert à l’université de Limoges.

De plus, grâce au projet Equalim, lÚniversité de Limoges pourra tisser des relations institutionnelles et partenariales en matière d´égalité ainsi que faire des propositions à l´équipe présidentielle concernant les bonnes pratiques constatées à línternational en matière d´égalité.

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Sandrine Grenouillet-Paradis, la première bourse Marie Curie de l’Université de Limoges Sandrine Grenouillet-Paradis, jeune chercheuse du Laboratoire de Géographie Environnementale (GEOLAB) de l’Université de Limoges, a décroché la prestigieuse bourse post-doctorale Marie Curie.

Le but de ces bourses individuelles est d’améliorer le potentiel de créativité et d’innovation des chercheurs expérimentés souhaitant diversifier leurs compétences individuelles en termes d’acquisition de savoir-faire à travers une formation avancée et une mobilité internationale et intersectorielle.Sandrine est la première jeune chercheuse de l’Université de Limoges qui obtient ce type de bourse.Son projet vise à reconstituer l’histoire des paysages culturels, et plus précisément du paysage forestier des monts Euganéens (Padoue-Italie).Cette bourse lui permettra de poursuivre son travail de recherche avec un séjour de 24 mois à lÚniversité de Padoue à partir d’avril 2016.La candidature et le projet de Sandrine Grenouillet-Paradis ont bénéficié de l’appui de la Cellule d’Appui aux Projets (CAP) de l’Université de Limoges, qui a accompagné et suivi son dossier tout au long du processus de candidature.

LÚniversité de Limoges décroche un projet dans le cadre dÉRASMUS + : ELICIT +

Le projet ELICIT+ financé dans le cadre du programme ERASMUS+, partenariat stratégique, a été sélectionné pour une durée de 3 ans lors du dernier appel d’offres.

Coordonné par lÁssociation Européenne dÉducation et par lÚniversité de Limoges (Espe), le projet European Literacy and Citizenship Education ELICIT + est piloté par Michel Harel. Il a pour objectif principal d’établir un réseau durable et prometteur par la mise en place de modules de formation et de centres de formation pour les enseignants, les parents et d’autres acteurs de l’éducation dans l’objectif de former un nombre croissant d’élèves, d’étudiants et d’adultes aux valeurs de l’éducation européenne.Il a été mis en évidence et cité en exemple par l’Agence Erasmus + lors de sa première communication sur la nouvelle programmation (2014-2020). En effet, Elicit + s’appuie et prolonge un programme Elicit. Ce sont le positionnement stratégique et la qualité du projet qui ont été soulignés.Ce projet réunit 26 partenaires de 13 pays qui représentent tous les niveaux d’éducation. Il comportera de nombreuses activités de formation et de communication. En effet, 1 100 étudiants et enseignants seront formés en 3 ans pour acquérir des compétences en matière d’éducation et de citoyenneté européennes. Des ressources libres sur un site internet en 12 langues, des conférences et un événement de clôture au niveau européen sont également prévus.

ACCORDS CADRE Le point sur les renouvellements, coopérations et mémorandums

Convention avec l’Algérie- Renouvellement de l’accord de coopération avec l’Université Saad Dahleb de Blida, signé à l’initiative de la FST, Monsieur Michel Baudu, pour 5 ans

Convention avec le Maroc- Renouvellement de l’accord de coopération avec l’Université Chouaib Doukkali, signé à l’initiative de l’IAE, pour 5 ans

Mobilité sortante appel à candidatures !

Partir à l’étranger dans le cadre de ses études, que ce soit sous la forme d’un séjour dans une université partenaire ou dans le cadre d’un stage, constitue une formidable opportunité qu’il faut absolument saisir ! Mais la décision de partir, surtout quand c’est une première fois, n’est jamais facile à prendre.

L’Université de Limoges compte actuellement 258 accords-cadres de coopération avec d’autres établissements d’enseignement supérieur étrangers et 200 accords bilatéraux de mobilité, ce qui représente un large éventail de possibilités pour les mobilités étudiantes. Afin d’encourager les étudiants à partir à l’étranger dans le cadre de leurs études, la plateforme Mobilité et Accueil International a organisé le 5 février dernier la deuxième édition des Mobility Hours.

Cette manifestation a pour objectif de promouvoir la mobilité internationale et d’inciter les rencontres multiculturelles entre les nouveaux arrivants de l’Université de Limoges, les étudiants qui souhaitent partir en mobilité et les étudiants qui sont déjà partis à l’étranger.Cet espace de partage d’expériences a ainsi permis la rencontre des étudiants ayant mis en œuvre un projet de mobilité internationale et ceux envisageant une mobilité. De plus, d’autres actions de sensibilisation et d’accompagnement sont organisées dans les différentes composantes de l’Université. Les Facultés et Instituts de l’Université de Limoges organisent très régulièrement des réunions d’information sur la préparation à la mobilité, afin d’accompagner les étudiants dans toutes les étapes de la préparation du départ. Le Centre de Langues organise également des ateliers de préparation à la mobilité internationale destinés aux étudiants et aux personnels de l’Université de Limoges.

limousin université n° 117 LU · Service Communication Université de Limoges 33 rue François...

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