Les SuperVolcan

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Exposé libre sur theme d’actualité Document préparé à des fins pédagogique. Non valable pour examen. LES SUPER-VOLCANS

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un petit topo complet sur les supervolcans.attention, cette version date, mérite quelques ré-actualisations. elle n'est pas complète (il manque 2 index) et elle n'a pas été corrigé (c'est le premier jet) je repost dès que possible.

Transcript of Les SuperVolcan

Exposé libre sur theme d’actualité

Document préparé à des fins pédagogique. Non valable pour examen.

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Les supervolcans, effet de mode ?

Force est d’admettre que jamais ce terme n’est évoqué avant 2000 dans la presse spécialisée, et 2005 pour ce qui est du « grand public ». La découverte de ce phénomène nous est systématiquement présentée comme étant récente, et sous entendu comme étant contemporaine au documentaire(s) en question. Alors, comment expliquer que certains soient sous haute surveillance depuis des décennies ?

Au delà de l’effet de mode, il faut bien constater que le phénomène est connu des scientifiques depuis plus longtemps, et que seul le terme « supervolcan » est une invention récente.

Mais que vaut ce nouveau vocabulaire, même s’il s’est rapidement imposé, face à l’état des recherches dans le domaine ? Et surtout, qu’est ce qu’un supervolcan ? Comment marche t-il et en quoi est il différent des autres volcans ? Que doit on en craindre, et en attendre ?

Au delà des documentaires télévisés (dont certains sont tout de même d’une assez bonne qualité), nous allons essayer de séparer le vrai du faux, le « sensationnalisme » de l’état des recherches et enfin essayer de mettre un peu d’ordre dans toutes les idées (reçues ou non) qui circulent à ce sujet depuis les premiers documents, et la démocratisation, en 2005.

Introduction ; page 2 Sommaire ; page 3

I) Les différents types d’éruptions : page 4 - 21

- Principe de base ; page 6 - Volcanisme et Géologie ; page 8 - Volcan dit effusif (ou rouges) ; page 15 - Volcan dit explosif (ou gris) ; page 17

II) Les surpervolcans : page 22 - 42

- La définition par la puissance ; page 24 - La définition géologique ; page 27 - Notre définition empirique ; page 29 - Supervolcans répertoriés ; page 32

III) Effets et implications : page 43 - 71 - Conséquences sur le climat ; page 43 - Conséquences sur la vie ; page 52 - Conséquences sur les hommes ; page 58

Conclusion ; page 73 Bibliographie, index ; page 75-80

Les différents types de volcan :

Un volcan, géologiquement parlant, est un relief terrestre ou sous-marin (on en trouve également sur d’autres planètes, comme le mont Olympe, le plus grand relief recensé dans notre système solaire, sur mars) formé par l'éjection et l'empilement de matériaux issus des éruptions volcanique. Il s’agit donc d’amas de matériaux « déchet » parmi lesquels on retrouve les « éjectas » (ou Tephras) et le magma, sous forme de lave au

moment de l’éruption. Ce magma provient de la fusion partielle du manteau ou bien de la croûte terrestre (lithosphère). L'accumulation des matières des anciennes éruptions, auquel peut être ajouté pour la plupart des cas l’effet des pressions interne du magma, peut finir par atteindre plusieurs milliers de mètres d'épaisseur, formant ainsi des montagnes ou des îles (lesquels sont les plus haut relief du monde). Selon la nature des matériaux, le type d'éruption, l’érosion et les contraintes régionales... les volcans

prennent des formes variées mais en général on retrouve l'aspect d'une montagne conique, surmontée dans la majorité des cas, par un cratère (visible ou non) ou une caldera.

• Le terme Volcan vient de la mythologie romaine, ou le dieu Vulcain incarnait le dieu du feu. Lui-même tire son nom d’une île (en fait un volcan), Vulcano (dans l’archipel des îles éoliennes, au nord de la sicile), réputé avoir été longtemps en éruption constante.

• Les Ejectas sont l’ensemble des matières autre que la lave rejeté par un volcan en éruption (cendre, poussière …). Ils sont également nommés « Tephras ». on y compte les cendres (<2mm de diamètre), les lapilli (entre 2 et 64 mm) et les blocs, ou bombes (> 64 mm). Le type d’ejecta, sa forme, sa composition est unique à chaque volcan, et forme une sorte « ADN ». certaines bombes peuvent mesurer jusqu'à la taille d’une grosse maison, et, dans certains cas, flotter ! (la pierre ponce à une densité inférieur a celle de l’eau)

Principe de base :

Le fonctionnement d’un volcan est dû à trois mécanismes physiques simples :

La poussé d’Archimède o Celons ce principe, un matériau

moins dense (plus léger pour un volume donné, ou le corolaire, plus volumineux pour un même poids donné) sera « poussé » par une force inverse à l’effort du poids (donc sur terre, vertical, ou

du moins sur un axe partant du centre de la terre, et inversé, donc dirigé vers l’espace) si il est plongé dans un milieu dont la densité est plus importante. Dans ce cas, la poussé d’Archimède est suffisante pour faire « remonter » l’objet (la force A est plus grande que son poids P). A densité égale, la force d’Archimède compense exactement celle du poids. L’objet est statique. Si au contraire la densité de l’objet est plus importante que celle de son milieu, il « coule ». Enfin, la différence des deux densités détermine la vitesse à laquelle

l’objet coule ou remonte.

La géothermie o Plus on va profondément dans la terre, plus la

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Immergeons entièrement un solide de volume V, de masse m et de masse volumique ρ dans un fluide de masse volumique ρf uniforme, puis relâchons-le à partir du repos. Au départ, la vitesse étant nulle, deux forces seulement agissent sur le solide : son poids Fp (vers le bas) et la poussée d'Archimède Fa (vers le haut). Fp = ρV g Fa = ρfV g Fp / Fa = ρ / ρf

Le rapport des masses volumiques est en l'occurrence équivalent à celui des densités. • Si la densité du solide est supérieure à celle du fluide,

alors Fp > Fa et le solide coule. • Si la densité du solide est égale à celle du fluide, alors Fp

= Fa et le solide demeure immobile ; il est en équilibre neutre ou indifférent.

• Si la densité du solide est inférieure à celle du fluide, alors Fp < Fa et le solide remonte vers la surface.

Dans les deux cas où le solide n'est pas en équilibre, son mouvement ultérieur est déterminé par trois forces : son poids, la poussée d'Archimède (opposée au poids) et une force de frottement visqueux Ff (opposée à la vitesse). Selon la deuxième loi du mouvement de Newton, on a alors : Fp – Fa ± Ff = m a (le sens positif est vers le bas, où a est l'accélération du solide.) Comme la force de frottement visqueux n'est pas constante, mais qu'elle augmente avec la vitesse, l'accélération diminue graduellement, de sorte que le solide atteint plus ou moins rapidement une vitesse limite, lorsque la résultante des forces est nulle. Source de l’exemple (et son image) : wikipedia.

trouvent sous forme liquide, en proportion plus ou moins importante celons le type de matière, la température, la pression …)

Les rapports pression / température.

o Plus la pression diminue (dilatation) plus la température diminue. Notons le corolaire, évident mais important également dans l’étude des volcans : plus la température augmente, plus le milieu se dilatera.

o Plus la pression diminue (dilatation), plus la température de fusion est basse. (et inversement !)

A partir de ces deux phénomènes, on peut émettre des

hypothèses tangibles pour décrire la remonté de magma à l’origine des volcans.

Volcanisme et géologie :

Les différences de température, de densité de chaque couche est déterminant pour comprendre les volcans. Rappel : °C = °K – 273,15

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Dans ce cas un peu particulier,

les mouvements des « courants » du manteau (les roches en fusion sont perpétuellement brassé par les effets de Coriolis, les cycles de compression / décompression, cristallisation / re-fusion, on parle de cycle de convection) peuvent provoquer des zones où la température de surface du manteau est plus élevée. Sur le principe, c’est de toute façon évident : la température de la surface du manteau n’est pas homogène sur toute la planète !

En certains points, les courants provoquent de réels « pics » de température qui vont alors

transmettre leur pouvoir calorifique aux couches supérieures. Lesquels vont donc se mettre à fondre, et être plus fluide, perméable, et vont provoquer une dilatation. Leur densité étant alors inférieur a celle des couches au dessus, elles commenceront à

remonter, le « voyage » étant facilitée par leur fluidité. Cette remontée de magma fluide est à

La force de Coriolis, qui opère entre autre dans les mouvements des fluides du manteau, est la force imposée aux fluides et aux solides en déplacement due à la rotation de la planète (force centrifuge). Le cas le plus connu est celui du « tourbillon » dans le robinet (dans le sens des aiguilles d’une montre ou non celons l’hémisphère ou on se trouve), ou bien entrant dans les mouvements des vents, des courants marins. On pourra d’ailleurs consulter les articles sur ces phénomènes, puisque la basicité, la densité, la température, sont les autres moteur de ce mouvement … au même titre que le manteau ! (les effets de ces dernier sont beaucoup plus important que celui de Coriolis dans le cas du manteau) Ces points chauds sont ainsi principalement dû au mouvement de convection thermique des matériaux du manteau inférieur : les matériaux chauds remontent vers le manteau supérieur. Au moment où ils atteignent le manteau supérieur, ils refroidissent et donc retombent, jusqu'au moment où les matériaux se réchauffent, et par conséquence, remontent etc. Ce mouvement de rotation va faire qu’à certains endroits, le manteau supérieur viendra à s'échauffer et donc des poches de lave se formeront... pour plus d’information sur l’effet de Coriolis (assez pointu ! physique Cinématique) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_de_Coriolis pour plus d’information sur les courant marins (pour faire l’analogie) http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_marin

La tectonique des plaques ( résultant la dérive des continents) est le modèle actuel du fonctionnement interne de la Terre. Elle est l'expression en surface de la convection qui se déroule dans le manteau terrestre. La lithosphère, couche externe de la Terre est découpée en plaques rigides qui flottent et se déplacent sur l'asthénosphère, plus ductile. Extrait de la définition wikipedia. Pour plus d’information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaques ou (tres précis avec des études minérale) http://les.mineraux.free.fr/dossier-geol/volcanisme/sommaire.htm

l’origine des volcans éloignés des zones de contact des plaques.

3) Volcanisme de subduction

Deuxième cas due aux mouvements tectoniques, celui-ci se produit lorsque deux plaques sont convergente (elle se dirige l’une vers l’autre). Dans ce cas, une des deux passe sous l’autre. La lithosphère s’enfonce alors dans les profondeurs de la terre, où, l’élévation de température (géothermie) aidant, elle sera « consumée », donc mise en état de fusion. Ces activités provoquent des élévations de température, et certains éléments

de la lithosphère étant très peu dense par rapport à leur milieu, les matières en fusion auront tendance à chercher à remonter.

Une fois les type de remontée

magmatique caractérisé (par leurs cause) ont peut étudier leurs effets. Cela va nous permettre de comprendre alors le fonctionnement d’un volcan, puis de pouvoir évoquer les types de volcanisme existant.

Nous avons donc déjà vu comment,

soit sous l’effet des mouvement des fluide des couches inférieur, soit aux conséquences des mouvements des plaques, du magma pouvait remonter des profondeurs de la terre, ou bien se former par fusion d’ancienne plaque « digéré » par une faille de subduction.

Il faut garder à l’esprit que nous parlons de théorie. Ce qui parait « sure » et « acquit » aujourd’hui le sera peut être plus demain, grâce notablement à des technologies de détection toujours plus performante. Elle est juste « plausible » et accepté de beaucoup. Voila par exemple un sujet de discutions très intéressant sur un forum qui met à mal la théorie cité de la tectonique et des courant convectifs. (Peut être assez technique !) http://www.geoforum.fr/index.php?s=4141d20bfa8ef253b4da5b03bfa54a95&showtopic=130&pid=69088&st=20&#entry69088

Sous l’effet combiné de la force d’Archimède, qui amène ces roches en fusion (donc moins dense) à remonter, de leurs plus grandes fluidités, etc … le magma se fraye donc un chemin vers la croute.

Mais, au voisinage de la surface, les roches se font moins

perméables et la force d'Archimède ne suffit plus au magma pour monter. De même, l’abaissement de la température de fusion ne suffit plus : la température géothermique locale n’est plus suffisante. Cet état d’équilibre créé une zone d’accumulation du magma au delà de laquelle celui-ci le parvient plus à aller, c’est un réservoir, la chambre magmatique. Celle-ci joue un rôle fondamental. Le débit de la lave l’hors d’une éruption étant bien plus grand que celui qui a amené le magma péniblement depuis les profondeurs de la terre, c’est la chambre qui va servir de « tampons » et va stoquer les matières en fusion des futurs éruptions.

Alors, quelles raisons provoquent l’éruption ? Elle est, en

général, provoquée par la mise sous pression de la chambre magmatique. Elle se gonfle progressivement jusqu'à ce que le seuil de rupture de ses parois soit atteint: des fissures se créent (on assiste alors

a des tremblements de terre) et permettent l'ascension du magma vers la surface. La mise sous pression de la chambre peut se produire simplement par l'arrivée de nouveau magma en provenance de la source profonde, elle même activée par des mouvements plus profonds.

Cette augmentation de la pression peut aussi être

due à l'évolution du magma lui-même. Quand le magma se refroidit et cristallise, les éléments volatils qu'il contient s'en échappent, mais ne

La lave est un magma « dégazé » c'est-à-dire dont, précisément, les proportions de gaz qui se sont échappé des constituant du magma sont en proportion supérieur au seuil de solubilité. Autrement dit, la lave est un magma sans les constituants chimiques internes gazeux, qu’elle contient alors sous forme de « bulle ».

trouvent pas de minéraux "hôtes". Leur concentration augmente donc progressivement dans le liquide résiduel (magma non cristallisé). Lorsque le seuil de solubilité des gaz dans le magma est dépassé, le volume du mélange liquide et gaz augmente. Ce faisant, les parois de la chambre se déforment, changeant la pression interne. L’ajout de la pression des gaz et de l’arrivée de nouveau magma participent donc « de concert » à l’augmentation de la pression de la chambre.

L'augmentation de pression dans la chambre magmatique, liée à l'arrivée de nouveau magma ou au dégazage de celui déjà présent, est susceptible de provoquer une éruption volcanique. Celle-ci a un

caractère calme si la lave (magma) s'écoule librement de la bouche d'émission (cratère) (on parle de volcan rouge, ou effusif), ou violent si elle s'accompagne d'explosions rejetant dans l'atmosphère gaz et matériaux divers (volcan gris, ou explosif).

Les gaz accumulés dans la chambre

magmatique jouent un rôle important dans ces explosions. Ces gaz, accumulés sous des pressions énormes, sont prisonniers du magma. Lors de la remontée de la lave dans la cheminée, les gaz s'échappent brusquement dans l'air, projetant lave et matériaux solides.

Dans le premier cas (volcan rouge), les laves s’écoulent sans problème de la bouche du cratère et peuvent parcourir des km avant de finir par s’arrêter, refroidie. Ce mouvement est d’autant plus grand qu’elles sont fluides. On parle alors, en terme de relief, et dans le cas de volcan terrestre, connaissant plusieurs éruptions, de volcan « bouclier » : le diamètre est très supérieur à la hauteur.

Plus les laves seront ensuite visqueuse, plus le volcan s’approchera du modèle du stratovolcan, c'est-à-dire équilibré en altitude par rapport à la base. S’ajoute à ca des phénomènes de

pression interne plus importante avec ce type de volcan, ce qui aura tendance à déformer le sol en créant une protubérance.

Dans le cas des failles, enfin, les plaques s’écartant en même temps qu’il y a apport de lave, on assiste à des reliefs assez peu prononcé (rift ou dorsale)

Enfin, il existe certains types de forme plus particulière dépendant entre autre d’éruption spécifique. Ainsi, un volcan ayant connu une éruption assez forte pour vider quasi intégralement sa chambre magmatique se verra s’effondrer sur lui-même (dans la dépression ainsi formée). On parle alors de caldera.

Dans le cas de volcan explosif, le centre de la caldera regonflera alors au fur et a mesure que la chambre se re-rempli. Il en va de même pour une éruption effusive, bien que dans ce cas la, le gonflement sera moins visible. Enfin,

comme on peu le voir sur ces deux photos, il arrive fréquemment que le volcan connaissent ensuite des éruptions mineurs amenant à la création d’un nouveau « petit volcan miniature » à l’intérieur de la caldera. Lorsque la caldera se re-rempli totalement, la chambre est pleine et le volcan prêt a reconnaitre une éruption « majeure ». Ci après le Santorin, dont la dernière éruption (-1300 av.JC) a créé une caldera de 10 km de diamètre ! on voit au centre le nouveau volcan

apparaitre. Il connait régulièrement des éruptions, mais il est tres loin de recouvrer toute l’ampleur d’il y a 3000 ans … cette éruption majeur a causé un phénomène de « méga tsunami » (les vagues peuvent atteindre des centaines de mètres de haut !) qui a ravagé la crête, détruit la civilisation minoenne. On attribut à cette éruption les fléaux de l’Égypte de l’ancien testament, et celons une théorie, sans doute une éruption plus vieille encore (-3600 Av JC) peut avoir été à l’origine du mythe du déluge, en Mésopotamie.

La seconde cause possible des caldera (c’est le cas du Santorin) est un volcan explosif dont l’éruption a été si violente qu’elle a littéralement « découpé » le haut de la montagne. Ainsi, alors que les volcans effusif ont tous un beau cratère, le cratère des volcans explosif peu puissant est totalement invisible (bouché par le bouchon de lave) et les plus puissant ont une caldera formé par l’explosion de leur sommet, à leur dernière éruption, au centre duquel reparait un « dôme ». Parfois, la caldera est formé par le combiné de ces deux causes : un effondrement de la chambre et une explosion suffisamment puissante pour « souffler » le haut de la montagne. Nous avons à présent passé en revue non seulement le fonctionnement interne du volcan mais aussi son expression physique géologique. Il nous reste plus maintenant qu’à détailler le type d’éruption connue qu’un volcan peu avoir. Attention, cependant, certains volcans sont d’un « certain type » mais il leur arrive d’avoir des éruptions d’un autre. L’Etna par exemple a une attitude changeante. Tantôt strombolienne (lave fluide avec de légère explosion locale et quelques projections de centaine de mètre au cratère), il lui arrive d’avoir des éruptions majeur de type explosive.

Volcan dit effusif (ou rouge) : Les volcans effusifs sont caractérisés par la fluidité de la lave

qu’ils possèdent. La fluidité de la lave va faciliter le dégazage, et donc l’éruption ne comportera pas d’explosion très importante. Mais

d'immenses coulées de lave qui peuvent atteindre une vitesse plusieurs kilomètres par heure... Mais généralement ils ne sont pas meurtriers car la population a le temps de voir venir la coulée. Ces volcans sont aussi appelés des « volcan rouge ». Ils sont généralement formés par des points chauds.

Ci dessus, nous pouvons voir une coulée de lave fluide. La lave forme même une rivière… C’est une coulée de lave de l'Etna, qui est un volcan effusif.

Comme cela a déjà été dit, ces volcan donne naissance à des volcans plutôt de type bouclier. La grande fluidité de leur lave aboutie à 3 conséquences, qui seront les causes des constats géologiques de ce type de volcan

1) Des que la chambre « rompt », la lave, assez fluide, remonte très rapidement à la surface car elle peu s’infiltrer facilement par les fissures. Elle ne provoque donc pas beaucoup de pression de plus en remontant

2) Une lave fluide est une lave peu cristallisé. Elle contiendra donc peu de gaz, ce qui fait qu’elle n’aura pas tendance à « exploser » lorsque les gaz se détendent en parvenant à l’extérieur. Elle aura aussi moins de gaz en générale.

La fluidité de la lave est du à se teneur en silice (SiO2). Plus la lave est concentrée en silice, plus la lave sera visqueuse ; et aux contraire, plus sa teneur en silice est pauvre, plus la lave sera fluide. Dans le cas des volcans effusif, les silices est très peu présente (moins de 50% de silice).

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conséquence, les gaz volcaniques vont être piégé dans les laves et auront beaucoup de mal à s'échapper. D’autre part, La pression dans la poche magmatique augmente progressivement au fur et à mesure qu'elle grossit. La lave étant trop visqueuse pour pouvoir se glissé dans les faille de la croûte terrestre, les gaz s'accumulent (dioxyde de carbone CO2 ; dioxyde de soufre SO2 ; et de la vapeur d'eau H2O), et la pression

augmente constamment sans pouvoir trouver moyen de s’évacuer. Ce type de volcan ne dispose donc pas d’un cratère a proprement parler. En effet, les laves en surpression dans le sous sol on tendance à faire « gonfler »

tout l’édifice, et, en remontant, mais sans parvenir pour autant a sortir, grâce au pressions exercée, créé un « dôme » de lave refroidie au centre de leur cratère (et non un trou). Lors de L'éruption, tout le dôme explose, laissant s'échapper des quantités énorme de cendre et de bloc de roche, provoquant des nuées ardente, se qui les rend très meurtrier... Et c'est pour cela que ces volcan sont aussi appelé « volcan gris ». Le teneur si élevé en silice vient du fait que les volcans explosifs sont formé grâce

Page précédente : nous pouvons voir le Mont St Hélène qui se trouve aux États-Unis et donc son éruption remonte au 18 mai 1980. On peut remarquer que tout le dessus de la montagne a était décapité par la force de l'explosion. Au centre, on distingue la « poussée » du nouveau dôme. Ci après : le dôme du st Helen. Un glacier a pris naissance à la base du dôme et sera un facteur aggravant en cas d’éruption (détente brutale de l’eau, lahars (coulée de boue)…) il grossis à la vitesse de 14m/an. Quand au dôme, il mesurait déjà plus de 80 m 5 mois après l’éruption (depuis il a été détruit. Ce dôme en photo date de la dernière éruption mineure, en 2006. Il est plus petit et grandit moins vite que celui qui avait suivit l’éruption de 1980. En bas de page : le dôme quasi reconstitué de la montagne pelée (Martinique). On constate que l’ancienne caldera est presque rebouché. Le volcan s’approche lentement d’une nouvelle éruption majeure. La dernière (8 mai 1902) a tué les 30 000 habitants de la capitale en contre bas en deux minutes. (Aujourd’hui entre 5 et 10000 hab.)

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être due à plusieurs facteurs : trop grande viscosité, pression, retard dans le cycle, ou des facteurs aggravants comme la présence d’eau (voir ci après.). C’est le cas par exemple du Santorin, dont la présence de l’eau alentour et en interne à aggravé son explosion au point de le souffler totalement en -1300 av jc (voir la photo dans les pages précédentes). Toute les éruptions majeur, et en particulier toute celle produisant des caldera, sont à classer dans cette catégorie (st Helen, Tambora …). Un volcan de type péléen peu connaitre ainsi des éruptions tel que celle-ci (par exemple l’éruption de 1980 du st Helen) (indice 5 – 8 ou plus)

Le cas particulier des éruptions « surtseyennes » sont des

éruptions où de grandes quantités d’eau entre en jeu. Leur dilatation brutale avec la montée du magma participe à l’explosion, et leur dilatation progressive avec la géothermie volcanique participent aux efforts géologiques …. Donc aux risques d’éboulement. (L’ile de Santorin, provoquant un « méga tsunami » en -1300 av.JC, ou encore le volcan de l’ile de la palma, au nord de l’archipel des canarie, sous haute surveillance car son risque d’effondrement global, à cause de ses nombreuse nappe phréatique, est très important.) On parle d’éruption phréato-magmatique pour les caractériser. N’importe quel volcan (explosif ou non) peu connaitre une telle éruption si au court de sa vie il entre en contacte avec de grande quantité d’eau. Bien sure, il existe aussi des volcans (sous marin, sous glacière) qui ne connaissent que ce type d’éruption. Son indice de puissance est très variable et dépend pour beaucoup du type d’éruption en jeu, eau non comprise. L’eau est un facteur explosif aggravant, au même titre que le gaz, la pression, ou la viscosité. Sa position (interne ou externe) est elle aussi un facteur aggravant à la puissance de l’explosion.

Les supervolcans :  

  Le terme « supervolcan » a été inventé en l’an 2000 pour les besoins d’une émission de vulgarisation scientifique émise sur la BBC.

Créé en 2000 pour une diffusion en 2001, annulé après le 11 septembre, puis diffusé en 2005 en prime time. « supervolcano » est un docu fiction en deux partie qui a ensuite été présenté dans la foulée (toujours 2005) sur M6, ou il a été réuni en une seule partie et couplé à un interview. Cette première émission a été la pionnière et a été suivit d’au moins 5 documentaires principaux (3 diffusé en France) dont un (jamais diffusé en France) sur un autre supervolcan : le toba. (earth shock)

Le terme est donc surtout raccordé au volcan du Yellowstone, puisque c’est de ce dernier dont traite le documentaire.

Il n’existe aucune réelle définition du terme. Ainsi, celons les personne, les documentaires, la date de ce dernier, certains volcan sont inclus dans la liste, parfois non.

Nous allons donc déjà nous attacher a donner une définition la plus exacte possible et la plus générale qui soit, en détaillant les « sous définition » qu’il peu exister, avant d’étudier quelques exemple précis, et, en nous servant de la partie 1 comme base de comparaison, étudier le fonctionnement interne des plus important et représentatif d’entre eux.

La définition par la puissance :

Pour certains, les super éruptions (et donc, dans ce cas, il est déjà plus délicat de parler de supervolcan, puisque un volcan pourrait faire une super éruption) sont caractérisé par leur échelle. A partir de 8 sur l’échelle VEI (indice d’explosivité volcanique), il s’agit d’éruption dite « méga colossale ».

Effectivement, par rapport aux éruptions « classiques », les proportions ici sont titanesques. Alors que le mont st Helen (force 5) a déplacé 1,2 km cube de débris, le Santorin (-1650 av.jc) ou le Tambora (1815) qui ont eue des colonnes éruptives de 40 km de haut, des effondrements de caldera de 10 km de diamètres et on causé des milliers de mort, avec 120 km cube environs, sont placé en catégorie 7.

La catégorie 8 nous propulse à des valeurs de l’ordre de 1000 km cube, des diamètres possible de caldera de plusieurs dizaine, voir centaine, de km …

PUISSANCE EXPLOSIVE EN KT (de TNT) L'énergie spécifique de combustion du TNT est de 4,6 mégajoule/kg, soit 1 kilotonne TNT = 4,6 TJ (térajoule), 1 mégatonne de TNT = 4,6 PJ (pétajoule). Cependant, par convention, quand on mesure l’énergie dégagée lors d’une explosion, on utilise le facteur de conversion 1 kg de TNT = 106 calories ≈ 4,2 MJ/kg. On peut remarquer que les explosifs (non-nucléaires) produisent moins d’énergie par kilogramme que des produits alimentaires comme les matières grasses (38 mégajoule/kg) ou le sucre (17 mégajoule/kg). On peut noter trois différences essentielles entre ces chiffres : - Les énergies spécifiques de combustion des combustibles ordinaires sont calculées sans tenir compte de la masse d'oxygène nécessaire à la combustion : si l'on en tient compte, il faut diviser - le chiffre par plus de quatre pour les matières grasses, et environ deux pour les sucres ; - La combustion des explosifs nitrés se faisant sans apport d'oxygène atmosphérique, elle est loin d'être complète : la quantité d'oxygène disponible n'est pour le TNT qu'un tiers environ de ce qui serait nécessaire pour une combustion complète ; Cependant, les explosifs ont des effets bien plus destructeurs, car ils libèrent leur énergie presqu'instantanément, n'ayant pas besoin d’oxygène externe pour leur combustion. Unités pour désigner la puissance des bombes : La puissance des bombes, en particulier des bombes atomiques, est souvent désignée par un équivalent en TNT. On utilise alors la « kilotonne » (1 000 tonnes de TNT) ou la « mégatonne » (1 000 000 tonnes de TNT). La bombe larguée sur Hiroshima en 1945 avait par exemple une puissance d'environ 15 kilotonnes, soit 15 000 tonnes de TNT (un cube de TNT de 21 mètres de côté). La bombe H la plus Tsar Bomba, ou la Reine des bombes, était équivalente à 50 mégatonnes, 50 millions de tonnes de TNT (ou un cube de TNT d'à peu près 315 mètres de côté). La plus puissante, castel bravo, était encore presque 2 fois plus puissante. Definition : wikipedia

A titre de comparaison, le mont st Helen, si, proportionnellement, avait rejeté l’équivalent de 1 cm cube, le Tambora en a projeté 125 cm cube (5 cm de coté). Une éruption de niveau 8 nous amène à 1 m de coté ! (1 million de fois le st Helen !) Pour vous donner une idée de la puissance du st Helen (VEI 5), il libéra une énergie équivalente à 27000 fois celle de la bombe d'Hiroshima (12.5 kT) soit plus de 337 MT de TNT ! Il propulsa 470 millions de tonnes de cendres, de terre et de cailloux dans un rayon de 30 km et fit malheureusement 57 morts. Et ceci n’est que le niveau 5 … En proportion, une éruption de niveau 8 correspond à 1000 fois celle du st Helen, en puissance et en quantité de débris, à 22 fois la bombe H la plus puissante (castel Roméo qui explosa en 1954 a bikini), avec des émission de débris, de gaz, que la bombe H n’a pas provoqué.

Parmi les éruptions de ce type connu, on citera celle d’il y a 26500 ans du Taupo, les 3 éruptions majeur du Toba, les 3 éruptions majeur du Yellowstone, la caldera de la Garita, (appelé aussi « fish canyon ») au Colorado, il y a 28 million d’année avec entre 3 et 5000 km cube

celons les estimations…

Le problème de cette classification est de ne pas tenir compte de certains autres paramètres.

Ainsi, par exemple, un volcan pourra avoir eue une « super éruption » dans sa carrière (Aso, ci contre, le

plus grand volcan actif du japon, qui a eue dans son histoire une éruption très ancienne VEI8, malgré son apparence « classique », ou la caldera de Aira, au japon) mais être de « simple volcan ». Il semblerait « simplement » que pour des raisons encore mal comprise, parfois, la lave stagne indéfiniment sans parvenir à remonter (une théorie formule que de nouveau constituant pourrait rendre la lave encore plus pâteuse qu’avec la silice). Le magma s’accumule alors indéfiniment jusqu'à ce que la pression soit suffisante pour pouvoir sortir « par la grande porte », c'est-à-dire en faisant s’effondrer toute la partie au dessus de la chambre. De même, ils ne tiennent pas compte de la topologie du volcan, ou encore de son effet : le lac taupa par exemple n’a pas eue les conséquences dévastatrice de celui du Toba quelques 50 000 ans auparavant.

Dans cet ordre d’esprit, il est avancé qu’il va falloir réviser le système VEI pour intégrer les nouveaux mastodontes.

Ainsi, par exemple, en tenant compte des dégâts, certaines estiment que le Santorin est de classe 8, entre autre à cause du méga tsunami qu’il a provoqué… et le classe donc dans les « supervolcan ».

Enfin, dans l’ordre des ambigüités, les « provinces ignées » sont des provinces qui ont connu des éruptions effusive monstrueuse,

classé de part leur volume en VEI 8 même si elles ne sont pas

La palma : un volcan classique qu’une classification en termes de dangerosité et impacte humain pourrait transformer en super volcan ? Page suivante : le bord d’un plateau basaltique des « provinces ignées » Plus d’info sur les provinces ignées ? http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-grandes-provinces-ignees.html

réellement explosive. Des régions, parfois couvrant de grande zone continentale, ont été couverte très rapidement de centaine de mètre, pour certains endroit, de lave basaltique. Or, ce phénomène est encore très mal compris, et il ne semble pas lié a l’effondrement d’une caldera.. Bien que celle-ci est peut être aussi simplement enfouis, en profondeur de ces vaste plateaux. Difficile donc de dire, au final, si ce type d’éruptions est comparable aux autres cités plus hautes. 

La définition géologique :

Dans le cas d’une étude géologique, on pourrait définir le supervolcan (et non le phénomène des super éruptions) celons de nouveaux critère.

Le premier de ces critères est l’effondrement d’une caldera. Le second la taille, et le troisième est un peu plus « spécifique » : pour chercher à différencier le « supervolcan » d’un volcan classique, il doit être en mesure de produire des catégories 8 de part la taille de sa caldera, et la taille de cette dernière doit être telle qu’il n’y a pas de « dôme » visible, mais une région de concerné.

Cette théorie est aussi complexe qu’elle est imprécise. Dans l’état, peuvent tomber sous le coup de cette définition de nouvelles régions.

En particulier, on pourra penser au volcan du « mont dore », au massif central.

En effet, ce volcan (éteint depuis longtemps) est assez particulier. Il s’agit (comme la plupart des volcans du massif) de volcan n’ayant connue qu’une seule et unique éruption. La chambre magmatique, très « dispersé » couvre une bonne partie de la région, et aurait donc pu donner lieu à une éruption de classe 8. De même, la taille de l’ensemble empêche la création de « montagne » tant qu’une éruption (et des dépôts) n’ont pas lieu. Et donc, une explosion de type caldera, qui va creuser un trou dans la zone ne produira jamais de montagne. La date de l’éruption est comprise entre 1.5 et 3 Ma (date difficile à connaitre à cause du nombre de volcan en

activité à cette époque dans la région). Elle a provoqué l’effondrement d’une caldera (délimité à l’est par le mont d’or) de 5 km de diamètres, insuffisante pour une éruption de type 8. Sa chambre est pourtant assez grande et une région est concerné... Notons d’ailleurs que la région a été touchée par une couche de produit basaltique et

figure donc dans la liste des petite « province ignée ». Alors, le mont dore, super volcan ?

Le mont dore (massif central, France) n’a pas eue la taille ni la puissance suffisante pour atteindre le rang VEI8. Cependant, de par sa nature et son histoire particulière, il s’est comporté comme un « supervolcan » et disposait en sous sol de réserves suffisantes. De plus, la région a subie une coulée basaltique importante (voir provinces ignées) qui peut être « liés ».

Il est alors ouvert une sous question intéressante : le terme « super » désigne t’il le caractère exceptionnel de sa géologie, le caractère exceptionnel de son danger, ou celui des éruptions dont il est capable ? Désigne t-il le phénomène ou bien l’objet ?

notre définition empirique :

Au vu du nombre et des possibilité de caractérisation d’un supervolcan possible, il convient d’être tout simplement « humain » et d’admettre que en l’absence de nouveau système VEI mieux adapté, il faudra faire appel à un peu de « bon sens » pour séparer le « bon » du « mauvais » et savoir adapter ce jugement à ce dont on parle. Si on parle de dégâts sur la civilisation, alors le Santorin et même la futur catastrophe programmé de l’ile de la palma sont des supervolcan. Si on parle géologiquement, on parle à la fois des éléments de très grande envergure, capable de faire et ayant fait de très grande éruption, mais aussi créé par un système de taille importante. Les irruptions seule produite par un système volcanique de taille normal sont alors des « catastrophe » mais ne transforment plus leurs émetteurs en supervolcan. 

Dans notre cas, on va se cibler sur ces critères :

- La caldera doit mesurer plus de 20 km - La chambre magmatique peu supporter des éruptions de classe 8

sur l’échelle VEI telle qu’on la connait maintenant, ceci sans tenir compte des dégâts humain occasionné. C'est-à-dire pouvoir contenir au moins 1500 km cube, ce qui semble être un minimum pour produire une éruption de 1000 km cube.

- Elle doit au moins avoir connu une éruption de catégorie 8 dans le passé

- Elle doit toujours montrer des signe d’activité (la caldera est dite active) sinon on parlera d’ancien supervolcan ou d’ancienne caldera.

- Une caldera active désigne une région au dessus d’une chambre magmatique dont la taille excède celle d’un volcan standard. Le terme seul de caldera se portant seulement à la dépression constaté, laquelle peut être aussi visible dans des volcans classiques de type explosif. Le terme actif présentant la surface ou des mouvement du sol (gonflement, etc. … ) sont observés.

Cette définition s’attache donc à donner une définition « géologique » du terme, sans se préoccuper des conséquences. Ainsi, le VEI dépend toujours seulement du volume et des éléments habituels. On ne tient pas compte des évolutions du climat, des conséquences humaine, etc … ceci est donc une conséquence des supervolcan, et non un critère de classification. On traitera donc de ces éléments dans la troisième et dernière partie.

Un super volcan décrit de cette manière a alors un comportement qui lui est particulier et différenciable des autres types. Un terme géologique générique serait alors « caldera régionale active ».

Ci‐dessous  le  déroulement  d’une  super éruption : 

Les  éruptions  mineures  se  déclare concentriquement dans la caldera, au fur et à  mesure  des  autres  éruptions,  donc  des déséquilibres  et  des  torsions  appliqué  au sol, ouvrant des failles. Lorsque la chambre est assez vide, tout le toit s’effondre (500 m d’épais pour le yellowstone) et les éruptions sont  alors  tout  autour  de  la  zone d’effondrement.  Le  centre  se  rempli  d’un lac de lave  1200 °, qui, bien que « stagne », provoque  de  telles  élévations  de température qu’a lui seul il produit des gaz remontant à 30 km d’altitude, et participe en  chauffant  l’air  à  l’élévations  des poussières.  Ce  lac  de  lave  en  séchant devient alors  le nouveau toi de  la chambre pour un nouveau cycle naissant 

A  voir  aussi :  Le  tout  début  du  film « supervolcano »  présente  une  animation de  l’activité  interne  d’une  caldera  active (gonflements successifs) 

Il peut être soit de type subduction, soit de type point chaud. Son comportement global le rend enclin à avoir des éruptions majeures de type explosif. Mais dans son cas, le caractère explosif est dû à  l’effondrement du sol. En effet, l’hors d’une

éruption explosive ou effusive, assez importante pour vider une partie de la chambre, le sol s’effondre, créant une nouvelle caldera. En s’effondrant, il entre violement en contact avec la lave resté au fond, qui par cette compression violente s’échappe et provoque des explosions. On dit donc des supervolcans qu’ils ont un

« seuil » d’éruptivité au delà duquel, quelque soit le type d’éruption à laquelle il est soumis, il finit immanquablement par se comporter de façon explosive. Le caractère explosif peut être aggravé par la viscosité et les gaz, comme pour un volcan traditionnel. Les temps de cycle étant extraordinairement long, l’hypothèse est émise que si le magma est pas assez fluide pour s’échapper régulièrement, le comportement global de la chambre tendra à un magma partiellement refroidit, donc très visqueux, et cristallisé, donc contenant de grande concentration de gaz sous forme de bulle. Il est donc, intrinsèquement et à

cause de sa grande taille, plutôt de comportement explosif, voir

plinien (du fait de sa tendance à l’effondrement) 

Son cycle de vie usuel comporte une activité sismique importante, au rythme des gonflements de la chambre, des activités thermique importante : geyser, lac de boue, d’acide, fumerolle, projection, éruption phréato-magmatique, source chaude, volcan de boue, etc …

La chambre, de part sa grande taille, et donc qu’elle n’est en aucun cas « uniforme », « respire ». C’est-à-dire qu’elle gonfle localement puis se dégonfle en se regonflant ailleurs. Seule la moyenne de ces mouvements perpétuels permet de se rendre compte réellement de l’augmentation progressive générale du volume de la chambre. Ces respirations sont la cause de changement de paysage parfois très rapides, et, compte tenu de la taille du « monstre », spectaculaires.

Peuvent être répertorié :

- Le lac Taupo, en nouvelle Zélande (ile du nord). Une éruption VEI8 de 1170 km cube, il y a 26500 ans. On a que peu d’information sur cette éruption découverte assez récemment. Il semble cependant toujours en

Photo précédente : 

Le Yellowstone, avec son cratère « ouvert » et visible, et  ses activité constantes en  fait un des parcs nationaux  les plus visité et les plus  connu  du  monde.  Ce  système géothermique  unique  au  monde  a  été  le premier à être classifié au rang de « parc » protégé, en 1872. 

Les  intenses  activités  volcaniques provoquent  des  phénomènes  de  grande amplitude  et  d’une  beauté  rarement égalée.  Ainsi,  un  des  plus  grands supervolcan  du monde  (on  peu  y  loger  la ville  de  Tokyo  intégralement  dans  sa caldera  active !)  est  aussi  un  parc  foulé chaque  année  par  3  millions  de  visiteur émerveillé.  Une  leçon  d’humilité  face  à  la force et la puissance de ce géant ? 

activité avec des éruptions « mineure » en -1000 av. JC puis en 130. La région (et l’ile en particulier) est soumise constamment à d’intense activités volcanique. La caldera formée mesure 40 km sur 30 (606 km ²), est noyé dans un lac d’une profondeur de 162 m. C’est plus grand que le lac Léman. On ignore encore sa périodicité, ainsi que s’il est toujours susceptible d’avoir d’autre super éruption. Bien que soumis à de constantes activités, qui sont due à son emplacement sur « la ceinture de feu », il n’est pas actuellement considéré comme un risque « immédiat ». C’est un volcan de subduction, donc explosif par nature (magma visqueux). Les activités autour de lui sont si nombreuse qu’il est difficile de séparer ce dont il est responsable, ou bien la faille sur laquelle il se trouve.

- Le lac Toba, à Sumatra, en Indonésie. Cette fois ci, nous disposons de beaucoup plus d’éléments, y compris sur les conséquences. C’est surtout sur la dernière éruption de ce dernier que nous nous baseront dans la partie 3. Il a explosé une fois il a y a 840 000 ans, avec un volume encore inconnu, il y a 5 à 700 000 ans (celons les chercheurs), toujours avec un volume non précisé, mais qu’on estime cependant 1/5° inférieur au précédent, vraisemblablement le plus puissant ; et enfin

il y a 74 000 ans, avec un volume de 2800 km cube ! C’est plus que ce qui a été estimé pour les différentes éruptions du Yellowstone. Mais moins que celui du « fish canyon » au Colorado (entre 3 et 5000 km cube celons les estimations) mais qui lui est éteint. L’ensemble de la caldera active mesure 100 km de long pour 40 de large. Il est rempli d’un lac dont la profondeur avoisine les 500 m ! Les falaises qui l’entoure mesure dans les 400 m d’altitude. C’est la plus grande caldera du monde, elle est visible depuis 2000 km d’altitude ! Sa topologie la rend aussi plus « regardable » que le Yellowstone. On estime une « périodicité » de sa chambre autour de 1,5 million d’année, compte tenu du taux de remplissage de la chambre. Cependant, il a déjà explosé bien avant (entre autre la terrible éruption d’il y a 700 000 ans, survenus a peine 100000 ans après la première !) une approximation plus prudente donnerais la moitié du remplissage pour une éruption, soit une périodicité de 750 000 ans. Compte tenu qu’il n’est guère envisageable que toute la caldera s’effondre en même temps ! La dernière éruption ayant été presque aussi importante que la première et datant de moins de 100000, nous somme à l’abri d’immenses cataclysme : la chambre n’est pas encore assez remplie. Cependant, il pourrait bien se réveiller et faire une « super éruption » mineur comme celle survenus il y a 700 000 ans. Dans ce cas, aucune théorie n’énonce à partir de quand un tel événement est possible. La région est animée de constante activité géologique : tremblement de terre (dont le plus puissant jamais enregistré par l’homme, qui a causé le tsunami il y a quelques années maintenant, atteignant 9.5 sur l’échelle de Richter, sur la même faille que celle du volcan). Il est placé sur une des faille (volcan explosif de subduction) les plus active du monde, avec plusieurs séisme important enregistré parfois par jour, des activités volcaniques constantes (le volcan du Tambora est un peu un sud est, il y a des volcans de boue dans des proportions rarement rencontré

ailleurs sur terre, des lacs acides, etc ...). Cependant, comme pour le Taupa, il est difficile de discerner ce qui est imputable au volcan ou non. Deux volcans ont émergé de la caldera et ont des activités régulièrement. Le plus gros des activités du volcan est caché au fond du lac. Les seules éléments perceptibles sont un gonflement régulier du sol, signe que la chambre se rempli, et l’émergence, depuis la dernière éruption d’une ile centrale, comme les « bouchons » des volcans gris. Ce volcan est étroitement sous surveillance, et les activités constantes de la zone depuis le tremblement de terre du tsunami inquiète certains spécialistes. Pour certains d’entre eux (particulièrement Ray Cas, géologue australien, et premier à énoncer cette théorie en 2005 en tirant le « signal d’alarme »), les grands tremblements de terre pourrait avoir le pouvoir de déstabiliser le sous sol et de provoquer une évacuation massive du magma. La mauvaise régularité temporelle des éruptions du volcan, qui semble exploser alors qu’il n’est « pas plein » pourrait leur donner raison… les séismes régulier de la zone pouvant alors paraitre comme le moteur de la seconde éruption et expliquant son instabilité. Dans cette conjoncture, il peut exploser n’importe quand. La seule certitude est que l’éruption n’atteindra pas la puissance de la dernière, la chambre n’ayant celons toute vraisemblance pas le temps de se remplir.

- Le Yellowstone :

De loin le plus connu, bien que les effets de ses anciennes éruptions soient moins connues que ceux de la dernière éruption du Toba. Il se trouve dans l’état du Wyoming, au sud ouest des USA. La cadrera mesure 45 km sur 80, et la chambre, dont on connait les dimensions par tomographie, mesure 50 km sur 30 et 10 de profond. Elle a une capacité de l’ordre de 10 000 km cube ! Le Yellowstone est un volcan de « point chaud ». Il lui est déjà arrivé dans son histoire de connaitre des éruptions « mineures » (à son échelle) de type effusif. Seuls les majeurs, qui conduisent à un effondrement partiel de la chambre et

la formation d’une caldera sont explosives. 3 éruptions majeures lui sont connues. La première, il y a 2.1

Photo précédente : 

Une image 3D tiré du film « supervolcano ». elle  présente  la  chambre  magmatique. Normalement,  l’animation  nous montre  la « vie » de la chambre : on voit que la partie de  droite  est  plus  gonflé  que  celle  de gauche,  mais  qu’il  y  a  évacuation  du magma  par  infiltration  a  droite, décompressant (dans le futur de l’image) la droite  pendant  que  la  gauche  gonflera,  et ainsi  de  suite.  C’est  ce  cycle  qui  rend  la caldera active. Ce gonflement provoque un soulèvement  du  sol  (4  m  en  moyenne, parfois une dizaine, provoquant jusqu'à des modifications du paysage  (déplacement de lac,  expérience  vécue  exposé  dans « sciences :  super  volcan »,  un  autre documentaire  vidéo.)  (Schémas  non  à l’échelle) 

Ci  contre :  les  différentes  calderas  formée par  les  différentes  éruptions.  La  mise  en couleur du relief permet de clairement voir le  « trou »  de  la  caldera  dans  la  chaine montagneuse. 

Ci­dessus :  Une  vue  d’ensemble  du  système  de  Yellowstone.  A  gauche,  l’avant  dernière éruption  en  date  (modéré).  A  droite,  la  plus  récente  (1000  km  cube).  Le  grand  cercle présente la caldera active d’aujourd’hui. Ci­dessous : en pointillé vert l’emplacement de la caldera active d’il y a 2 millions d’année ; à gauche en vert,  la caldera  formée par  l’éruption majeur de  la même date. On y voit aussi tout les tremblement de terre depuis les année 80, les failles actives et les deux tremblement de terre (les gros point) de magnitude 7 (7.5, 1959, en rouge; 6,1, 1975, en rose) 

million d’année, a rejeté 2500 km cube de matière ! On lui doit le

« Huckleberry Ridge Tuff ». Une petite éruption (explosive mais sans être de

catégorie 8) a rejeté 280 km cube de matière, il y a 1,2 million d’année. On lui doit le « mesa falls

tuff ». Enfin, une autre éruption, majeur cette fois ci, a eue lieu il y a 640 000 ans, projetant 1000 km cube de matière et créant le « lava creek tuff ». On retrouve des matières brut (pas des gaz, mais de éjectas de petite dimensions) jusqu'à 2000 km du point de départ dans les strates de ces périodes. Parmi les

éruptions mineures, deux récentes : une il y a 160 000 ans, une il y a 100 000 ans et la dernière il y a 70 000 ans. Ces éruptions sont de type effusive. La dernière éruption de type phréato-magmatique a creusé un cratère de 5 km de diamètre à mary bay, il y a 13 000 ans. Ce volcan, éloigné des activités sismique d’une faille, est plus facilement étudiable. De même, il est plus périodique. Celons toute vraisemblance, une éruption

majeur se prépare, mais une série d’éruptions mineures pourraient tout aussi bien survenir et « décompresser » la chambre. Il a cependant déjà du retard sur sa date … le volcan est l’objet constant de phénomène géologique qui sont tous

observé scrupuleusement par des installations scientifiques très bien implanté dans la région. Parmi les évènements célèbre : un séisme de

Plusieurs aperçue de l’activité volcanique et phréato‐magmatique  du  Yellowstone. Emanation  gazeuse,  lac  acide,  cascade calcaire  …  Ci‐dessus :  un  des  canyons marquant  une  faille  de  délimitation  de  la caldera active. 

niveau 9 dans les années 50, une émanation de CO2 massive il y a dix ans, provoquant la mort de centaines de têtes de bétails, ou encore les mouvements, il y a trois ans, d’un système montagneux dans la caldera qui en l’espace d’une journée a modifié totalement le paysage (déplacement du lit d’un lac !) pour revenir au point de départ une semaine plus tard environs.

- Les champs Phlégréens :

La région autour du Vésuve, à gauche sur la photo. La région connaît d’intenses activités volcaniques. On dénombre, ainsi, à partir de la caldera, le Vésuve, à 30 km au sud est (visible sur la photo) et toujours en activité, l’ile de Ischia à l’ouest (non visible) à 20 km, qui a toujours de fréquent tremblement de terre et a eue une activité intense jusqu’au milieu du 14°

siecle, (volcan : Epoméo), ou encore l’ancienne caldera d’un volcan au village de Rocamonfina, a 60 km au nord. Il s’agit de volcanisme de faille comme on peu le voir sur la carte ci contre.

On connait de la caldera une éruption majeur il y a 35000 ans (1200 km cubes). Bien que depuis, il est eue deux autres éruption majeur (nous parlons bien de l’ensemble de la caldera et non du Vésuve seul !) mais dont les volumes semblent continuellement diminuer. Il en va de même pour l’activité « mineur » des volcans de la

zone (comme le Vésuve). Cependant, l’ensemble de la caldera

Le  volcanisme  italien  est  très  actif,  et  on dénombre beaucoup de  volcan, en activité ou non, sur tout le pays. 

Le Roccamonfina (aujourd’hui éteint) :  

http://geosciences.geol.u‐psud.fr/geochrono/fr/proj/Roccamonf.html 

Pour  plus  d’information sur  le  volcanisme italien : 

http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/volcanisme_italien.html 

enfin,  un  petit  site  sur  la  caldera  active italienne : 

http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/champs_phlegreens%20.html 

(20 km) bouge encore sur toute sa surface, donc l’ensemble est très bien surveillé. On estime cependant que le magma interne est en train progressivement de cristalliser totalement dans des sous produits de cristallisation solide. Autrement dit : la chambre semble peu à peu se « boucher », et donc son volume totale diminuer. Les arrivées de magma ne semblent plus suffisantes à entretenir une telle surface. Celons les prévisions, il ne devrait plus se comporter comme un super volcan, mais plutôt comme une zone d’apparition futur de plusieurs petits volcans. Peut être un peu sur le modèle du massif central. Une fois les zones de l’ensemble de la chambre vidée, le flux actuel se concentrera dans une poche plus petite, donc avec un seul volcan, classique, en état d’activité. Cependant, la caldera restant aujourd’hui active, ce système volcanique est sous étroite surveillance, d’autant que les activités humaines de la région sont très importantes. Ainsi, par exemple, Naples est situé entre les deux volcans, celui de la caldera et le Vésuve.

- La caldera de

Long Valley, (en Californie) Une éruption majeure de 800 km cube il y a 760 000 ans. La caldera est toujours active (soulèvement du sol

régulier, émanation, etc. …) et dispose de dimension suffisante à déclencher une super éruption (37 km sur 20). Elle semble plutôt sujette à avoir un comportement effusif, produisant régulièrement de la lave en divers emplacement de sa caldera (sans aucune logique apparente). Il n’y a donc pas de foyer central, ni a priori de zone soumise à des pressions trop importante. Cependant, sous certaine conjoncture, elle a prouvé pouvoir explosé, et elle est donc étroitement surveillé.

On soupçonne la présence d’autres super-volcans à « Rabaul », en Papouasie nouvelle guinée (océan pacifique sud), à « Aira », au japon, à « valley Grande », au nouveau Mexique, ou encore dans les steppes de la toundra (Russie). Certains ont été en activité, et on cherche à

déterminer si ils le sont

toujours, d’autre sont encore mal « évalué » pour les classifier … on note tout de même que la région nord

ouest de l’Amérique est très « prolifique » en super-volcans et en concentre à elle seule 3 ! (2 de faille sur la fameuse faille de San Andreas, et un de point chaud)

Effets et implications : Jamais l'Homme n'a pu enregistrer l'éruption d'un super volcan

directement. Une des dernières super éruption d’importance remonte à environ 74 000 ans... Cette éruption est celle du Toba, à Sumatra. Cette explosion à eu des conséquences désastreuse sur la planète.

L’étude en particulier de cette catastrophe, qui est assez documenté, mais aussi des estimations partie de conséquences contemporaine d’éruption que l’homme a vécu, peu nous permettre d’envisager les différentes implications d’une éruption de cette ampleur sur l’ensemble du biotope terrestre.

Nous verrons majoritairement 3 points « clé » : le climat, puis la vie, la biodiversité et tout les domaines s’en approchant, pour finir sur les risques des facteurs humain en explorant un peu celle des conséquences à l’échelle des civilisations pour conclure sur une ouverture sur les moyens de prévention existant ou en devenir, si encore à une telle ampleur des solutions peuvent exister.

Conséquence sur le climat :

Le Toba à Sumatra a une caldeira d'environ 100 km de long sur 40 km de large, autant dire que cette éruption fut colossale. C'est environ 3000 km3 de matière qui ont été expulsés par le Toba. Des carottes du fond marin prisent à 2 500 km présentent d’épaisse couche de cendre pour les strates datant d’il y à

74 000 ans. Les cendres qui ont été expulsé se sont retrouvées partout sur la planète. C’est d’ailleurs à cause de la distance des cendres par rapport à leurs sources que les supervolcans ont été mis à jour, en 1971, avec des cendres à 2000 km du Yellowstone, au Nebraska. Les

cendres ont été projeté à plusieurs milliers de kilomètres. Les plus fines ont pu faire le tour du globe, et ce, plusieurs fois.

Le phénomène est le même pour toute les super éruptions, mais aussi, à plus petite échelle, pour toute éruption de type explosive et de magnitude suffisante pour projeter de la matière à plusieurs dizaines

de kilomètres d’altitude. (voir la photo page précédente)

Le cas du Toba à cela d’intéressant que, en plus des comparaisons avec les volcans récent, il donne une image assez récente d’une éruption de cette ampleur. Assez récente pour trouver facilement des indices sur les conséquences.

Les études des carottes de matières prélevées en particulier dans le fond océanique permettent d’avoir une image assez précise de la quantité de matière projetée.

De même, on connait avec plus ou moins de précision la concentration de chaque élément constituant ces résidus. De là, il est possible d’une part de déterminer combien de temps les poussières sont restés en suspension, et combien de gaz ont été relâché dans les couches les plus hautes de l’atmosphère.

Car, à partir de l’étude des autres éruptions, de type plus conventionnels, nous avons à présent des outils statistique assez fiable pour relier les volumes de gaz, de poussière et leur temps de suspension, sur le climat global, ou bien local.

A partir de la, il est possible d’extrapoler et d’essayer de déterminer les conséquences d’une super éruption.

Avant donc de calculer

l’effet du Toba il y a environs 75000 ans sur notre climat, nous allons donc observer quels

Ci dessous une des fameuses courbes statistiques qui permettent de calculer les effets du Toba. Y sont reporté quelques éruptions majeures sur lesquels nous reviendrons dans les lignes qui suivent. Un excellent site qui référence des éruptions (connues ou pas) leurs VEi, pour certaines leur volumes, l’année, et la chute de température effective. Le graphique en est tiré. http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/index.php/t14944.html

ont été les effets d’éruptions plus contemporaines, pour lesquels nous avons des données scientifique ou tout du moins des témoignages humains suffisamment précis et nombreux pour pouvoir être pris en tant que « preuve » tangible.

Lors de l'histoire de la Terre,

les éruptions volcaniques les plus importantes ont été suivies d'un refroidissement de quelques années. Ce phénomène est désormais tout à fait connu, reconnu, quantifiable et observable. On peu dire qu’il s’agit d’une démonstration à la fois statistique et de l’ordre de l’expérimental. Le refroidissement est sans doute dû à la grande quantité de dioxyde de soufre (SO2) et de cendres éjectés par ces éruptions volcaniques. Une bonne partie de la poussière et des particules montent jusqu’à la stratosphère, à 20.km d'altitude et même parfois à plus de 50.km. A ces altitudes, les vents sont forts et les gaz peuvent faire souvent plusieurs fois le tour de la planète. Comme la stratosphère est stable et les mouvements verticaux réduits, les gaz éjectés peuvent y rester ainsi en suspension pendant plusieurs années.

Quant à elle, la cendre qui a été envoyée dans l'atmosphère tombe

graduellement de la haute stratosphère stable au sol, et aide à augmenter la création des nuages et des précipitations dans l'atmosphère inférieure. Mais ce n'est pas la cendre qui a le plus d'effet sur le climat à long terme. En revanche, a court terme, elle cache le soleil et provoque un « hiver volcanique » qui lui peut être extrêmement violent (parfois plusieurs degrés de différence !). La violence et la durée dépendent grandement de la taille des particules, des vents qui les concentre ou les disperse, et, bien sure, de leur volume. Pour un volcan « normal », cet hiver excède rarement quelques jours. Pour la suite des effets de l’éruption, ce sont les aérosols qui prennent le relais.

Quand le dioxyde de soufre éjecté dans la stratosphère se mélange avec la vapeur d'eau de l'atmosphère, alors ce gaz se transforme en acide sulfurique liquide (H2S04) et devient ce qu'on appelle un "aérosol", c'est-à-dire de fines gouttelettes de quelques dixièmes de

microns de diamètre. Ces aérosols d'acide

sulfurique, absorbent et réfléchissent vers l'espace le rayonnement solaire, alors un réchauffement a lieu dans la stratosphère il peut atteindre quelques degrés au plus fort de la couche. Puis la température de la

troposphère a tendance à baisser comme ce fut le cas lors de beaucoup d'éruptions. Et parfois cela peut durer 2 à 3 ans après l'éruption. De façon générale, il y a une réduction nette de 5 à 10% de l'énergie reçue sur la surface de la Terre. Alors la température peut baisser de 0,10°C à 1°C celons les cas. Le refroidissement climatique déclenché par ces éruptions serait toujours initialement décelé sous les tropiques, peu après l'éruption. Puis il se propagerait ensuite aux latitudes moyennes au cours des années suivantes.

Les aérosols d'acide sulfurique qui se forment dans la stratosphère quand le dioxyde de soufre se combine avec des particules d'eau accélèrent la destruction de la couche d'ozone. Les années suivant l’éruption du Pinatubo en 1991 par exemple, la cartographie de la couche d’ozone et d’autres observations indiquaient des réductions de l’ozone plus importantes que les années précédentes aussi bien aux latitudes moyennes qu’aux hautes latitudes de l’hémisphère Nord.

Ces deux phénomènes conjoints participent activement aux changements climatiques observés.

Il faut ensuite faire des études statistiques entre la corrélation des

« effets » observé et le type, la taille, le volume de l’éruption qui serait responsable. Pour ces études, les scientifiques ont quantifié non seulement les °C perdu, quand c’était possible, mais aussi les impacts sur les récoltes, les phénomènes sociaux important, les effets observés par les témoins, les durées, notamment, ou encore les courbes

démographique. La formule statistique qui est sorti de cette étude semble d’autant bonne qu’elle est rectiligne uniforme (voir courbe présentée plus haut), et les éruptions notoire s’écartent rarement de plus de 10% de la courbe.

Prenons exemple sur le krakatoa (1883, Indonésie, VEI 6, 20 Km cubes de matières projetées).

Les 26 et 27 août 1883, l'explosion du volcan indonésien déclenchait un tsunami géant. Des vagues de quarante mètres de hauteur entraînèrent la dévastation sur les côtes de Java et de Sumatra. La vague fut ressentie jusque dans la Manche !

L’étude des courants maritimes de l'époque est édifiante : L'eau étant plus dense autour du volcan, ce refroidissement a

pénétré en profondeur dans les couches océaniques, générant un effet durable (rappelons à ce titre que les courant sont les "moteurs" du

climat). Les couches sédimentaires laissent des traces sur plusieurs dizaines d'années des conséquences directes de l'éruption !

Ainsi, par exemple, l'élévation actuelle de la température des couches

maritime des courants marins profonds (300 m) a été moins rapide que les modèles le prévoyait. Sauf si on inclut, précisément, dans les mêmes modèles les conséquences des éruptions depuis 1883. Celons les éruptions, en effet, la durée d'un impacte sur les courants océaniques peut varier de 40 à 100 ans. Heureusement pour nous, tout les volcans ne sont pas assez puissant, ni assez bien placé, pour influer sur les courant maritime.

Mais reste alors les gaz à effet de serre, les aérosols et la

destruction partielle de la couche d'ozone. L’éruption du Krakatoa,

L’étude des concentrations et t° de la mer et de l’atmosphère est rendu possible par des carotte dans les calotte glacière.

ainsi que celle, plus contemporaine, de 1991 au Pinatubo (de même intensité) ont relâché pas moins de 30 millions de tonnes d'aérosols jusqu'à 20 km d'altitude. Pour le climat, c'est 1 à 5 % du rayonnement solaire (3,50 W/m²) de perdu. Concrètement, on a relevé entre 0,10 et 0,5 °C de perte, et plus de 1,5° aux latitudes plus élevés, et ce pendant 3 ans pour le premier, 1 pour le second. La différence est le corolaire du constat fait des effets de serre ces dernières décennies citées au dessus : l'élévation de la température des courants marins due aux activités humaine contrecarre plus facilement en 1900 qu'en 1800 l'effet de l'éruption. Les effets du Pinatubo ont donc persisté moins longtemps.

Autre exemple : le "chichon" (Mexique) qui

s'est réveillé en 1981 après plus de 2000 ans d'inactivité. La colonne de cendre s'envole à plus de 25 km d'altitude. Extrêmement bien documenté, car couverte par la zone d'activité des satellites, cette éruption rentre dans les meme constats que celles cités précédemment. Le 29 mars 1982 - le lendemain de la première éruption - à 10 heures du matin, un satellite météorologique américain transmet des images montrant qu'un nuage éruptif très dense provenant du Chichon se déplace à la fois vers l'est et vers l'ouest sous l'effet de vents soufflant dans des directions différentes selon l'altitude.

Pour la première fois, des équipements ultramodernes, installés

à la fois au sol (des systèmes de repérage à laser) et dans des satellites, permettent d'étudier les effets d'une éruption dans la stratosphère et à proximité de la Terre. On s'aperçoit ainsi que le nuage provenant du Chichon finit par faire le tour du globe. De fines particules de cendres restent encore décelables dans l'atmosphère quatre ans plus tard !

Ce nuage volcanique déclenche une série d'effets optiques. Dans l'Arizona, on fait état de couchers de soleil anormalement longs et brillants. Pendant quelque temps, le ciel, au-dessus de cette région, est d'un bleu blanchâtre au lieu du bleu vif qui adopte habituellement. Le nuage du Chichon a surtout d'étonnantes répercussions sur le climat : on lui doit une diminution sensible des températures moyennes terrestres. On a vu que, par étude statistique, la température de l'hémisphère baisserait de 0,3 °C pendant un à trois ans après une éruption majeure. Or, après l'éruption du Chichon, et en corrélation avec ce phénomène, d’après les relevés fait par les satellites, la température de la Terre a diminué, en fait, de 0,5 °C ! Cet effet

exceptionnel serait dû non pas tant à la violence de l'explosion qu'à l'importante quantité de soufre contenue dans le nuage éruptif.

Les aérosols avant (première image) puis après l’éruption du Pinatubo

Autre exemple connu : le Tambora (VEI 7, 1815, Indonésie). Il est bien documenté, et responsable de mini ère glacière connu en Europe sous le nom de « été sans soleil » (en 1815-1816). La baisse globale en Europe

est estimée à 1°…. Et nous somme de l’autre coté de la terre vis-à-vis du volcan ! L’été 1816 est l’été le plus froid jamais enregistré en Europe (dans les pays doté d’une météo fiable). Il y a eue pas moins de 200 000 morts due directement à la baisse de température et à la famine qui en a été la conséquence.

L'ampleur de la perturbation climatique sera en fonction du lieu

l'éruption. Une éruption volcanique à l'équateur comme celle du Pinatubo, a la possibilité de toucher le climat global de la Terre puisque les aérosols produits peuvent s'étendre dans les deux hémisphères. Les aérosols empêchent la chaleur du soleil de traverser la couche la plus basse de l'atmosphère (la troposphère), rafraîchissant ainsi les températures des régions proches des tropiques mais réchauffant la stratosphère. La différence entre les températures du nord et du sud s'en trouve réduite et la « diffusion » s'en trouve, elle, accélérée. L'air froid reste donc au nord pendant l'hiver et une grande partie du nord-est américain connaît des conditions atmosphériques clémentes.

A l’inverse, les éruptions des volcans situés en haute-latitude ont

des effets moins importants sur la Terre comme la majorité des aérosols sont restés largement au nord, où ils n'ont pas été autant exposés à la chaleur. En conséquence, la basse stratosphère ne s'est que très peu réchauffée donc la troposphère moins refroidit et l'influence sur l'oscillation arctique a été limitée.

En utilisant ces exemple, et d’autre encore, les scientifique ont construit une courbe qui leur permet d’extrapoler sur les conséquences du Toba (et des autres super éruptions).

Dans le cas du Toba, la courbe annonce une chute de température de 10 à 15 ° dans les plus hautes latitudes, ce pour plusieurs décennie, et un hiver volcanique total qui a dû durer entre 2 à 5 ans !

Des recherches menées à partir de ces courbes, sur les dépôts du

Toba, mais aussi du Yellowstone semble confirmer ces dire, avec des strates contenant des cendres sur 5 ans, et des sédiments laissant la trace d’une « mini ère glacière » sur au moins 50 ans. (Cet élément est à prendre avec délicatesse puisque la terre a connu conjointement une « ère glacière » de petite envergure due a sa position par rapport au soleil. Il est difficile de départager cette cause de celle du volcan, ayant été enregistré sur quelques millénaires.)

Conséquences sur la vie : Une chute de 15° de la température globale, et ce sur plusieurs

années, ne peut pas être sans conséquences sur la vie. Et la vie n’est pas sensible qu’à cette chute de température : cendre et gaz agissent non seulement sur le climat, mais aussi directement sur le biotope.

Bien que nous puissions amputer des disparitions d’espèces, de

façon plausible, à ce type d’événement, il faut aussi tenir compte du

On constate sur ce graphique le gouffre qui existe entre une éruption déjà fort peu conventionnelle (Tambora) et le Toba. Rosa désigne une province ignée des USA. L’ère glacière évoqué ici est « la glaciation de würm, qui s’étend de -72000 à -11000) Plus d’info : http://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation_de_W%C3%BCrm

fait qu’elles sont « assez » courte dans le temps, et que statistiquement, il est plus probable qu’elle fasse plus souffrir les population qu’elle ne les extermine totalement. C’est peut être précisément cet élément qui permet d’expliquer que certains paléontologues ne trouvent pas de trace de disparition animale totale et majeur. N’oublions jamais que nous parlons d’hypothèses. Personne n’était la y’a 75000 ans (et aux autre éruptions) pour pouvoir nous raconter ce qu’il s’est vraiment passé.

La première conséquence d’une éruption est la mort de la flore.

En effet, celle-ci se nourrit par Photosynthèse. Et contre la plante, trois éléments agissent : d’une part, les gaz dont on a déjà parlé, qui empêche la lumière de bien passer (il en va de même pour les plante « piégée » dans l’hiver volcanique causé par les cendres), mais aussi les cendres, qui, directement, en se déposant sur le sol, sur les feuilles et les troncs « étouffent » les plantes. Enfin, la chute de la température affaiblie les populations et éradique tout être vivant, végétal comme animal, incapable de tenir des « deltas » de température important (les plantes sont assez fragile).

Une fois les plantes morte, c’est tout l’écosystème qui est menacé. En premier lieu tous les animaux incapables de digérer les nouvelles espaces qui ont su s’adapter et survivre. Dans le même ordre d’idée, suite à cet affaiblissement de certaines population d’animaux, certains prédateurs ne sont plus en mesure de servir de régulateur.. Pour peu que l’une d’elle soit adapté à ce nouvel environnement, et elle connait un « boom ».

Il y a aussi, pour la faune, et non pas la flore, une conséquence directe pour la cendre.

En effet, même refroidi, tant qu’elle retombe sur terre, elle présente un danger.

La cendre est corrosive et minuscule… les êtres- vivant la respire, l’inhalent, et ne peuvent ensuite s’en débarrasser.

L’exemple type

nous amène dans ce cas au Yellowstone. Celui-ci est le premier des supervolcans qui a été identifié. Il l’a été, entre autre, à cause de fossiles retrouvés à quelques milliers de km, au

Nebraska. En effet, les paléontologues ont trouvé,

enfuis dans des cendres, qui ont plus tard été identifié comme provenant du yellowstone (donc à plusieurs milliers de km de leur source, contre quelques dizaines voir centaines au maximum pour des éruptions conventionnelles), des centaines de reste d’animaux, visiblement tous mort dans les même temps, et ce alors qu’ils étaient tous dans la force de l’âge. Ils souffrent tous d’excroissance curieuse sur leurs ossement, signe d’une maladie que les cendres peuvent expliquer.

Ces animaux semblent morts, après étude, d’une forme de pneumonie, noyé dans leur propre sang. En inhalant les cendres contenue dans l’air, ces dernières ont lacéré leurs poumons jusqu’à ce qu’ils en meurent.

Pour qu’un volcan puisse tuer de cette façon à 2000 km, on imagine la puissance de ce monstre. Généralement, ce genre de mort est restreinte non seulement à la « courte » période de l’hiver volcanique (quelques jours pour une éruption classique), mais en plus à proximité du volcan (quelques dizaines de km tout au plus).

C’est  grâce  à  une  curieuse  concentration d’animaux  malade,  à  2000  km  du yellowstone, dont  la  cause de  la mort   est pourtant attribué, que les scientifiques vont pour  la  première  fois  avoir  la  preuve  et même  l’idée  du  monstre  qu’il  représente. Les  photos  par  avion  ne  viendront confirmer  les  doutes  que  dans  la  fin  des années 70. 

Ici, les échelles, aussi bien en durée qu’en distance sont édifiantes. Cette couche de cendre se retrouve partout sur le globe, d’une

part, et d’autre part, on y note une concentration assez élevé de fossile de toute sorte. De même, la strate contient des éléments issus d’organisme végétal, preuve d’une disparition majeur de la flore à cette période. Lorsque l’on constate qu’une « petite » éruption peu causer la mort des cultures et provoquer une famine à l’autre bout de la terre, on ne s’étonne pas vraiment des dégâts occasionné par un

monstre 100 à 1000 fois plus puissant.

Mais la preuve la plus

édifiante des conséquences d’une telle éruption sur le règne animal est dans notre propre carte génétique. Celle-ci se base donc sur l’éruption contemporaine à l’homo sapiens, c'est-à-dire celle du Toba, il y a 75000 ans.

Le constat (statistique) est le suivant :

Compte tenu du fait que toute espèces à un risque x de mutation tout les y années, et compte tenu de notre ancienneté en tant que « souche » d’espèces, il y aurait du y avoir à notre époque de nombreux « cousin » de l’homo sapiens. Hors, malgré notre grand âge, nous sommes les seuls, et notre ADN est étonnamment proche d’un individu à l’autre… compte tenu des nos différence et de la fréquence statistique des mutations, on peu calculer que notre « souche » remonte à une petite population de 5 à 10000 hommes, il y a … 75 000 ans !

Stanley  Ambrose,  auteur  de  cette  théorie, « théorie de la catastrophe de toba » dont il est  question  dans  un  des  documentaires télévisés  également,  a  créé  un  site  très complet  présentant  à  la  fois  le  Toba mais aussi ses conséquences sur l’être humain, avec moult preuves à l’appui.

Son site : (en anglais !)

http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm

De la à dire que le toba y est sans doute pour quelque chose, il n’y a qu’un pas, que l’anthropologiste Stanley Ambrose, à qui l’ont doit

ces études, a franchit. On appel ce

phénomène un « goulot d’étranglement ». Si on représente, comme cela est fait souvent, les espèces par un arbre, tout se passe comme si il fallait 100000 ans pour que pouce 50 cm

de tronc et que 50 cm était la « limite » au delà de laquelle la souche se sépare en deux. On aurait alors, depuis Lucy, un arbre avec de multiple ramure. Seulement, voila, il y a 75 ans, tout l’arbre est décapité, et une nouvelle branche, toute neuve, m ais unique sert de futur tronc à un arbre qui a même pas eue encore le temps de se développer. De notre point de vue, c’est comme si l’espèce datait de ce moment la.

Selon cette théorie, les humains, après Toba, se seraient propagés encore une fois, quand le climat et d'autres facteurs le permirent. Partant de l'Afrique, ils ont émigré vers l'Indochine et l'Australie et plus tard vers le Croissant fertile et le Moyen-Orient. Les routes migratoires créèrent des centres de population en Ouzbékistan, Afghanistan et Inde. Les divergences de couleur de peau apparurent, dues à des niveaux variés de mélanine pour

Le graphisme du haut présente l’arbre d’évolution génétique de l’homme. En bas, plusieurs million d’année d’évolutions ont abouti a la création de plusieurs cousin (dont certains déjà disparu). La barre violette, présentant le Toba il y a 75 000 ans, réduit cette famille a plus qu’une seule branche, qui, ces 75 000 dernières années n’a pas eue encore le temps de se diversifier. Ci contre, la carte du monde celons la théorie de Stanley Ambrose, tiré de son site, et présentant  la zone d’action principale du nuage  du  Toba  et  les  mouvements  de population.

s'adapter aux variations locales de l'intensité des rayons UV. L'Europe s'est peuplée par des migrants venus d'Asie centrale à la fin du dernier âge glaciaire au fur et à mesure qu'elle devenait plus hospitalière.

En soutien à la théorie d'une « génération de Toba » et à une

origine commune relativement récente, l'unité culturelle humaine que l'on observe au travers de l'analyse des langues, des cosmogonies humaines et de ses mythes fondateurs. Toutes les langues auraient une origine commune, ce que tend à confirmer l'étude des mythes humains, où l'on retrouve des thèmes analogues, des archétypes fondant les structures morales des cultures. L'on note aussi que la glaciation de Würm débute vraiment vers -70 000 soit peu ou prou aux alentours de l'explosion du supervolcan (-75 000). Ceci tendrait à montrer que l'explosion du volcan fut un évènement majeur et déclencheur d'un changement climatique qui ne prit fin qu'il y a 11 000 ans.

De fait, en combinant la linguistique comparée, la mythologie comparée et l'étude des mitochondries, ainsi que la glaciation de Würm, on retrouve une parenté certaine et commune au genre humain tel qu'il se présente aujourd'hui, trouvant son origine dans une petite population vivant à l'époque de l'explosion de ce supervolcan. L'ensemble de ces faits corroborent bien qu'il y a une « génération de Toba », celle qui aujourd'hui peuple la Terre.

A contrario de cette théorie, de récentes découvertes archéologiques dans le sud de l'Inde à Jwalapuram semblent montrer que l'activité humaine ne semble pas avoir été si perturbée pendant cette période. 500 outils de pierre montrant une continuité des techniques traditionnelles y ont été découverts, ce qui tendrait à démontrer qu'il n'y a pas eu d'étranglement de l'évolution génétique ou d'extinction.

Cependant, ceci peut tout à fait être « arbitraire ». Il y a pu y avoir des groupe de survivant isolé un peu partout sur la planète (d’où les

différences avec les langues orientale ?) au grès de situation locale plus favorable…

Conséquences sur les hommes :

Autant en considérant l’homme en tant qu’espèce animale, il est possible de se donner une idée des conséquences (dévastatrices) d’une future éruption majeure, autant ce serait oublier que l’homme est un « super organisme »… non dans le sens qu’il est

« supérieur » aux autre, mais parce que les structures qui encadrent sa vie, autrement dit ses relations sociales, sont si complexe qu’elle se comporte elle-même comme un organisme vivant. Et les conséquences sur cet être vivant là sont quasiment insoupçonnables. Tout au plus pouvons-nous spéculer. Parce que, jamais, un tel système vivant s’est trouvé confronté à une catastrophe de cette ampleur. Est-ce que nos structure s’avèreront être une force déterminante, comme notre extraordinaire polyvalence et capacité à nous adapter semble nous le laisser penser, ou bien la structure est elle devenu si complexe qu’elle en devient instable et présentera pour nous autant de danger que de promesse ? Autant être lucide dès le début : impossible de répondre avec certitude à quoi que ce soit. Nous ne pouvons faire qu’un bilan actuel, et extrapoler des conséquences d’événement mineur. Nous devons aussi nous intéresser à certaines œuvres (littéraire, artistique, témoignages passé ou bien fiction pure,

cinématographique) qui sont le reflet de vécu similaire pour certains, et le résultat de la spéculation d’artiste de tout bords qui se sont posé la même question que nous pour les fictions. Bien sure il faut privilégier ceux qui présentent une société post apocalyptique, et non ceux présentant le drame en lui-même. Pour beaucoup, la civilisation en tant que telle est une force qui nous permet d’affronter la plupart des éléments. Il est vrai que nous avons un système « d’auto défense » efficace, capable de nous faire prendre rapidement des décisions pour aller porter secours, même éloignée de nous, en cas de coup dur. On pourra évoquer les secours, les moyens technologiques (anti sismique, bunker, système d’aide à la vie, etc …) et même la prévention. A priori, nous n’avons jamais été mieux formé et préparé au volcan qu’aujourd’hui où tout le monde les connait, et a déjà entendu dire les gestes à faire et ceux qu’il ne faut pas exécuter. Seulement, voila, cette théorie de « notre niveau de civilisation est telle que peu de choses peu nous mettre tant à mal que l’espèce en serait menacer » est à relativiser. D’abord, dire que « tout » les hommes sont préparés et égaux est faux. De plus, nos systèmes d’information ont leurs failles. Preuve est faite de l’impact ridicule qu’ont eue les avertissements 5 heures avant la catastrophe des scientifiques sur le bilan humain de la catastrophe du tsunami il y a de ca quelques années, par exemple. Ou encore le Chichon, qui malgré ses activités, du fait de sa longue période d’inactivité, n’a pas été pris au sérieux avant son éruption. Car si la société se veut un système « logique » et inébranlable, cela débouche à deux corolaires :

D’une part c’est ignorer que l’homme, élément clé et engrenage du système n’est pas lui-même « logique » et « inébranlable » et qu’à partir de là, la mécanique bien huilée de la société doit parfois faire, ou bien fait contre son grès, des actions en dehors de toute logique. D’autre part, un système qui est purement logique prend le risque que sa logique n’envisage pas toute les solutions, et se retrouve démunie face à quelque chose d’inédit. On peu dire qu’un système trop logique est un système borné. Cela va donc contrebalancer notre polyvalence naturelle en nous figeant dans des

actions pré-formatées, et pas nécessairement adaptés. Est il utile de rappeler que jamais l’homme contemporain et doté de ce nouvel organe à eue à traverser ce type d’épreuve ? A partir de ce constat, on peu commencer à faire une mise en doute systématique du système, puisque le cas est inédit, et le système peu adapté

à l’inédit. Les conséquences principales d’une éruption de ce type est,

comme nous l’avons vu, une « mini ère glacière » qui s’installera pour quelques années, si ce n’est quelques décennies. Les retombée de cendre dans les tout premiers mois, voir à plus faible dose année, tueront directement un grand nombre de personne, la faune et la flore. A terme,

Les grandes éruptions peuvent influencer le climat social d’un pays. La preuve avec le Laki (en haut de page), en 1783-1784 qui émit 14 milliards de m cube de gaz sulfurique et causèrent des famines durant une période connue sous le nom « hivers des 5 ans » qui sont sans doute à la source de la révolution française, en 1789, à la fin de la mini ère glacière. http://fr.wikipedia.org/wiki/Laki

c’est une famine généralisé qui guète. Le « moulin du monde », à savoir les grandes zones agricoles céréalières qui alimente une bonne partie du monde de leur production sont dans la ligne de mire du yellowstone. De même, les perturbations climatiques risquent probablement de dérégler le cycle des moussons, et avec lui le fragile équilibre asiatique, supprimant l’autre manne importante de nourriture : le riz. Aussi bien dans le tiers monde que dans les pays plus industrialisé, ce déficit de ressource pourra se traduire immédiatement par une banqueroute, et, à terme, et surtout, des famines ; le premier pouvant détruire nos réseaux sociaux et donc l’animal « société », le second l’homme seul en tant qu’animal à son tour.

Pour mettre à sac plus en profondeur la société en tant qu’être vivant, la cendre à des capacité qui sont à même de détruire un des vecteurs d’expression de la société, à savoir son matériel et ses technologies : s’insinuant dans les moteur qu’elle grippe, empêchant la marche des voiture dès l’or que plus de 1 cm de cendre traine par terre,

Zone d’influence Yellowstone en cas d’éruption majeure (2‐3000 Km cubes) 

Zone 1 : 100 km. Tous les êtres vivants sont tués. 

Zone 2 et 3 : (3 millions de personnes – 500 km) les cendre prennent au piège (comme pour Pompéi) 

Zone 4 : 15 cm de cendre 

Zone 5 : 5 cm de cendres. 

Zone 6 (non visible, jusqu’à la cote est) : 1 cm de cendres. 

Europe : 1 à 3 mm de cendres.

capable de faire s’effondrer des charpente, même assez solide, dès 20 à 30 cm d’épaisseur, 10 à 15 pour des bâtiments plus fragile, immobilisant le trafic d’avion dès 2 mm d’épaisseur sur les aéroport, capable de détruire l’avionique des appareils en vol, sans parler des effet électrostatique qu’elle provoque, destruction des lignes électriques, téléphoniques et surtout des centraux. Les gaz et les nuages en suspension empêcheront la plupart des satellites de joindre le sol simplement, et, enfin, pour certaines latitudes, la destruction totale des appareils qui n’ont pas été adapté à l’origine pour ce changement climatique. Citons aussi la déstructuration complète des medias, qui sont, qu’on le veuille ou non, un des point clé de décision du système « société ». Finalement, là ou nous espérions de la société qu’elle soit capable de nous avertir, d’une part, et s’occuper des moyen de secours, d’autre part, de quoi est réellement capable une société sans ressource, déstructuré aussi bien dans ses moyen de décision (média et comme nous le verrons ensuite chute des « tête ») que dans ses vecteurs de mise en pratique (déstructuration des administrations, des usines et des moyens de productions, des consortiums et des organisations, banqueroutes), sans moyen de communication et sans système de transport simple, rapide et fiable ? De même, somme-nous réellement préparé à des évènements de cette ampleur ? Déjà en Indonésie, alors que les tsunamis (et autre manifestation géologique) sont monnaie courante, aucune prévention n’a fonctionné. Et face à un drame à l’échelle d’une super éruption (mais pas seulement), que pouvons nous de toute façon faire ?

Tout les films catastrophe, quelques soit l’origine de la catastrophe qu’il présente (deep impact, supervolcano, 28 jours plus tard, resident evil 2, le jour d’après, je suis une légende, indépendance day, la guerre des mondes …) ont ce dénominateur commun d’un évènement qui nous a « surpris » par ses dimension. On y assiste

Plusieurs raisons possible d’une destruction de  l’humanité  et  la  liste  des  grande extinctions majeures passée : 

http://membres.lycos.fr/jcboulay/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_solaire/terre1/extinction/page_extinction.htm

systématiquement a deux éléments qui sont inhérent au fonctionnement d’une société :

- d’une part, le facteur humain de la prise de décision, mal adapté à la tache, qui hésite et tient compte d’une certaine forme de politique,

- d’autre part l’inefficacité totale des moyens d’évacuation. Pour contrecarrer ca, il faudrait un plan « préparé à l’avance ».

Par exemple, le projet de la Nasa « Deep impact » à pour but de prévoir une réponse autonome et prête à l’emploi pour contrer l’arrivée d’un futur astéroïde tueur.

Seulement, à cette idée Vien se déposer deux plaies :

- les « discutions » de spécialiste et le fait, corolaire, que l’action proposé sera pour un « évènement » bien déterminé.

- le fait, sans vouloir faire de constat morale et / ou politique, que l’homme s’est fait dépassé par la société qu’il a créé. Aujourd’hui, la société, auquel on rattache souvent avec plus ou moins de bonheur l’image d’une machine, à des buts qui sont avant tout technocratique.

La technocratie amène à une forme L’industrialisation du scientifique et à une instrumentalisation de la science amène a 3 points qui sont autant de désavantages le jour d’une catastrophe. Pour commencer, il est forcé de faire « du chiffre ». L’entretient d’un réseau dont le seul but est de réagir en cas de catastrophe majeur n’est utile qu’en cas de catastrophe… le reste du temps, ca ne fait que couter de l’argent. Dans cette optique, force de malheureusement de constater que dans tout les vieux pays industrielle, la part d’argent dédié à la recherche et même au « bien commun » (on pourrait étendre ça à la privatisation)

diminue au profit de chose qui peuvent facilement être chiffré et dont l’utilité est immédiate et indiscutable. Cela nous conduit au second point : la société du chiffre nous amène à faire l’inverse de ce qu’elle aurait été sensé nous apporter. Alors que la société, telle qu’on la met en avant comme « protection » en cas d’évènement catastrophique majeur, devrait nous protéger, sa recherche « au chiffre » la conduit à ne pas voir au delà de son profit immédiat. Certes, en cas de catastrophe, elle réagit… mais après coup. Pour résumer cette idée, qui n’est en fait que la suite logique de la première, nous préférons agir pour réparer que agir en avance pour prévenir. Nous misons sur la chance et notre réactivité. Hors, nous l’avons vu, dans une telle catastrophe, la mutualisation des biens, les moyen de communication et de transport seront largement affecté. Autrement dit, il lui sera impossible de réagir après coup. Et avant ? Et bien, comme aucun profit n’est à tirer d’une étude et d’actes qui couteraient beaucoup sans rapporter grand-chose, nous venons de montrer que rien de tangible n’est fait. Au final, « la société » aurait du fonctionner comme une conscience

géante ayant pour but la survie de l’ensemble. En réalité, le but est devenu abstrait, construit par le complexe en lui-même, et la structure s’en trouve inadapté pour agir face à une menace a long terme globale. Il suffit de voir le bruit de pétard mouillé de

la conférence de Kyoto (ci-dessus), et, malheureusement, de l’état des lieux sur le plan du réchauffement climatique, dont, pourtant, nous sommes tous désormais au courant. Et bien, même en connaissance de cause, l’effet de l’investissement est visiblement pas à la mesure de ce dernier… au final, ce qui risque de faire progresser les choses c’est la disparition (pour le coup fort avantageuse) des ressource pétrolière, et l’appât du gain des pays plus ou moins émergeant qui eux n’ont pas peur de passer aux actes (projet d’une centrale solaire géante dans le Sahara pour alimenter en partie l’Europe et le Maghreb). On pourra pour se faire une idée des « remous » politique (donc de la

« conscience » de la civilisation) regarder « une vérité qui dérange », avec, entre autre, l’expérience imagé de la grenouille et de l’eau qui boue, assez représentative de ce que notre société est incapable de gérer. Ceci débouche au troisième et dernier point : ces techniciens, scientifiques du chiffre et du profit à « court terme » démystifie complètement la science. La science devient donc plus qu’un outil. Moralement et spirituellement, dans cet état de chose, il est malheureux de constater que les scientifiques qui parviennent encore à être objectif ne trouve plus d’interlocuteur, car, pour beaucoup, la science est devenu tout au plus sans « magie », au pire « le mal ». Ainsi pourrait on citer, dans cette rubrique, les « théories » de la fin du monde en 2012, ou, non content de dire que le réchauffement climatique n’est pas dû à nos action, ajoute qu’on ne peu rien y faire d’autre que subir. Pour les gens adhérant à cette idée, les scientifiques qui se sont battu pendant des années pour faire reconnaitre le tord de

La démystification de la science conduit à un clivage de la science avec toute forme de spiritualité. 

Les scientifique (la science n’est pourtant pas contradictoire avec un art de vivre, une morale ou même une croyance, mieu, elle en est une elle‐même) sont donc assimilé à des gens sans fois, pactisant avec le diable. Les adepte de cette croyance sapent donc systématiquement  le  travail  des  scientifique.  Citons  les  sujet  « sensible » :  OGM, Clonage, Nucléaire, ou presque plus aucun débat réellement constructif n’est possible. Meme l’état de se risque plus dans cette brèche. 

Culturellement, la science, symbole sacro saint des technocratie, est peu a peu assimilé à l’image du libéralisme sauvage, du progrès sans conscience, du dément fou causant la fin du monde (il n’y a qu’a lire les posts enflammés des forums dans les sites parlant de catastrophes, de sujets scientifiques sensibles ou de pointe, comme les accélérateurs à particules. Même une récente allocution de notre président, assimile les « athée » à des gens sans fois ni loi. Il va sans dire que cette remarque a entrainé de très vive réaction et qu’il est rapidement revenu sur ses déclarations. Mais ce « raté » est à l’image, malheureusement, de l’état des lieux.

Le phénomène est d’autant plus présent que la société à un passé lourd avec la science : elle a détruit ses mythes, ses croyance, désacralisé l’homme, la terre, le système solaire, le plongeant dans un état de « larve minuscule ». De très vieille croyance viennent en plus étayer la thèse de la science « antéchrist », avec, par exemple, une description troublante d’une société « normalisé » et chiffré (666) dans l’apocalypse celons st jean.

Ci-dessus : le calendrier maya, qui comme celui de quelques autres anciennes civilisation, stoppe brusquement, en 2012. Nos sociétés étant « pervertie », les plus vieux mythes sont remis au gout du jour.

l’homme sur son environnement, donc fonctionnant à contrario de la société, sont pourtant assimilé comme un des rouage les plus pervers de cette dernière. Pour eux, ces élucubrations ne sont que des « machination » décidé en haut lieu pour nous amener à consommer. Il en va de même pour les supervolcans dont « l’effet mode » est pour eux preuve de la même machination, et les activités lié à son éventuelle éruption en 2012. Qu’on y croient ou non n’est pas en soi la question, c’est la désacralisation de la science qui est ici mise en relief, et avec elle l’éventuel « pouvoir » de parole que les scientifiques qui tenteraient de s’opposer aux vicissitudes de la société, qui disparait totalement. Pour en finir dans le rayon des éléments qui vont « contre » nous et des éléments qui risquent de souffrir d’une éruption, nous pouvons

citer la population mondiale en « point faible » pour notre survie, et nos connaissances comme « perte » à prévoir en cas de catastrophe. Pour le premier point, il est intéressant de constater que jamais la terre n’a été tant peuplée. Si le nombre peut être une force (au moins

statistique pour survivre) c’est aussi un grave souci : les tentions et les relations sociales (et diplomatiques) sont d’autant plus complexe. Sous l’effet d’une catastrophe, les tensions (pensez à la banqueroute du siècle dernier, qui nous a poussé à la seconde guerre mondiale, ou au Laki, cité plus haut.) peuvent

Ci-dessous :

La forte pression démographique joue elle aussi les facteurs aggravant en cas de catastrophe.

Bouchons des infrastructures de communications, des transports, perte du patrimoine matériel plus ou moins lourde de conséquences.

augmenter et devenir un frein au déploiement de solutions. Dans le même ordre d’idée, une population plus nombreuse, c’est des infrastructures plus complexes à reconstruire, beaucoup plus de nourriture à trouver pour sauver le maximum de personnes …

Pour ce qui est des complexes à reconstruire, on en arrive au second point. Dans le monde d’aujourd’hui,

les compétences sont devenu si pointu que tout est une question de « spécialiste ». On s’alarme donc de certaines études statistiques américaines qui énoncent qu’une perte de 5% des effectifs dans la tète d’une multi nationale peu conduire à l’effondrement de celle-ci. Pour les « basse couche » c’est 20%. Ca reste encore très fragile. Dans les plus hautes sphères, le pouvoir est concentré que sur une dizaine de personne qu’il faudrait protéger à tout prix, puisque moins de 20% de perte (autrement dit 2 personnes sur un comité de 10 !) suffisent à détruire toute l’organisation de ce microcosme. Le pouvoir décisionnaire de l’état peu lui aussi être totalement tronqué. Fort heureusement, le système ultra hiérarchisé a pallié, et le fait (encore) que ces dispositifs n’ont pas pour but premier de créer du chiffre font que les plus basses couches sont capable de tourner en autonomie presque complète. Seuls leur efficacité peu s’en trouver diminuer si les têtes sont coupée. Plus grave encore que l’effondrement possible (voir probable) de certaines structure, il faut nous inquiéter de la pérennité de notre savoir Autrefois, le savoir était lent à obtenir, et il y en avait assez peu pour que tout les gens cultivés soient des érudits en leurs temps.

Ci-contre : l’ultra spécialisation, la concentration et la complexification des savoirs et des technicités présupposent une technologie déjà avancé et en bon ordre de marche pour être inventé et créé. Si ces « bases » tombent, c’est toute la productivité et la créativité qui tombe.

De même, la société, primitive et soumise constamment a des impératifs de « survie » n’en était pas à vouloir faire du chiffre. Ainsi l’on désirait faire des choses qui soient capable de traverser les siècles, même si cela coutait plus chère avec cet impératif. C’est plus le cas aujourd’hui, ou les normalisations nous force à calculer le temps de vie d’un bâtiment, et où le but n’est plus de toute façon de défier le temps. Nous estimons, à tord ou a raison, que notre niveau de connaissance est tel désormais qu’il est inattaquable. C’est sans doute vrai pour une société en « marche normale ». Mais dans le cas d’une éruption majeur (ou de tout autre évènement cataclysmique) ? Et bien, là, 3 éléments déterminant peuvent nous conduire à une perte totale ou partielle de nos connaissances.

- L’ultra spécialisation de nos scientifiques. Le niveau de savoir est tel désormais que le monde de l’ingénierie (nous parlons cette fois ci bien de la science ingénierique, et non de la recherche, car seuls les ingénieurs sont à même de reconstruire notre capital après destruction) ne fait qu’appliquer

sans comprendre, ou bien est si spécialisé qu’il faut une armée d’ingénieur pour appréhender un système dans sa globalité. Les premiers ne peuvent être utile que si les usines fonctionnent, lesquels seront sans doute en piteuse état. Il faudra donc compter sur les techniciens qui pourront remettre tout cela en route.

L’informatique, moteur de nos société et exemple type des technologies à risque. Trop complexe pour être réparable, ou même construite, encore moins à la main, il faut en plus d’autre outil, aussi complexe que celui-ci, pour le créer ! Ci contre, le terra scale d’intel. Page suivante : googleplex, ou la centralisation des savoir et des compétences dans un seul centre « géostratégique ». Autre secteur touché : la recherche fondamentale, le nucléaire. Les centrales nucléaire, primordiale en France notamment, seront forcée d’être stoppé pour des raisons évidente de sécurité… et avec elles une bonne partie de notre production. Compte tenu des facteurs, de toute façon, aucune autre technologie ne pourrait dans ce cadre la remplacer avantageusement.

Mais si les destructions sont trop importantes, la re-conception du système passe par le second type d’ingénieur. Si dans le premier cas, il est encore possible de s’en sortir fonction de l’état des appareils, dans le second, il suffit que quelques personnes disparaissent pour que le savoir se perde. Dans certains secteur, industriel compris, certaine spécialité sont telle que le nombre de personne spécialisé se compte a

travers le monde tout au plus sur les doigts de la main.

- Second facteur aggravant, la disposition géographique du savoir. Les gens qui travaillent en groupe de connaissance … se regroupent ! si la région est fortement touchée, cela augmente d’autant les

chances de perte suffisante pour que le savoir se perde (trop grande proportion de spécialiste disparu). Les secteurs de pointe sont alors les plus touché : Cilicon Valley, Toulouse …

- Dernier point, et peut être un des plus préoccupant (entre autre parce que nous n’avons même pas besoin de catastrophe majeur pour tomber sous le couperet de ce constat) : le savoir est informatisé. En soit, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Le savoir y est fixe, non dégradable en apparence, transportable, transposable, lisible par tous… bien sure, on s’assure avec de multiple backup, placé dans des régions géographique isolée les unes des autres, de la pérennité dans le temps de cette banque de donnée. Mais cela est il réellement suffisant ? Si les données sur le principe sont définitivement protégées,

c’est leur support matériel qui est trop malléable. D’une part, il tient peu de temps. Moins que du papier de bonne qualité. Il faut donc l’entretenir, ce qui coute très chère. Et une course au chiffre peu nous mener à faire du laxisme qui nous coutera plus chère encore. D’autre part, sa pérennité tient compte de l’entretient de la source électrique et des communications. Ces deux point seront défaillant en cas d’éruption majeure (les centrale, nucléaire entre autre seront éteinte par prudence). Pire, le matériel évolue très vite, il faut donc régulièrement changer toute les données de support. Mais ce n’est pas la le problème. Le véritable souci, c’est que ces données sont sauvées sur des supports de plus en plus complexes … qui nécessite une de ces fameuses armées d’ingénieur pour être conçu. Et il n’existe nulle part une « base de donnée » facile d’accès qui référence tout les anciens et nouveau standard informatique en faisant les relations entre. Verdict ? En cas de panne majeur, nous serons, si le groupe d’ingénieur à disparu, incapable de relire ces données. Et passé un certain temps, elles finiront de toute façon par disparaitre d’elle-même. De très sérieuse recherche sont effectuée en ce moment pour créer un support très fiable dans la durée, très simple à lire, et disposant d’une véritable « table de rosette » universelle qui permettent de pouvoir récupérer les donnée dessus même si les compétences ont disparu. Il faudra ensuite répartir ces

« temples » de la connaissance sur tout le globe, et résoudre les méandres politiques qu’ils risquent de générer. Un groupe de scientifiques américains travaillent depuis 5 ans sur un projet similaire. C’est ce genre d’utopie cependant qui a guidé la création de la première encyclopédie au siècle des lumières, et, de nos jour, c’est la

philosophie clairement affiché du patron de google. Cette petite expérience (google) est peut être le point sur lequel il

peut être intéressant de s’attarder pour finir. Certes, la civilisation telle qu’on la connaît, même si elle nous

« promet » de pouvoir se tirer de ce genre de situation, ne présente pas vraiment de bons arguments en sa faveur.

Mais ca serais faire l’impasse sur son composant mineur mais essentiel : l’homme. L’homme est imprévisible. Certains peuvent agir seul comme une sorte de « conscience collective » pour le bien de tous, sans que la société lui est réclamé quoi que ce soit. Des gens seront sans doute toujours là ou la société a laissé des « banc de touche » pour manque de rentabilité. Et c’est sans doute grâce à ces éléments, et sans doute aussi parce que ils seront en mesure de prendre les décisions et d’utiliser tout les systèmes à leurs avantages en tant voulu, que, finalement, la civilisation risque fort de finir d’une façon ou d’une autre par se sortir de ce mauvais pas. On a beau dire, beau prétendre, le niveau atteint par nos constructions, nos machine, notre savoir, est telle qu’elle ne risque tout de même pas de nous plonger à l’âge de pierre. Pour autant que nous ne pourrons plus facilement construire des avions, nous en auront malgré tout des exemples devant les yeux, et le souvenir émerveillé au fond de nous. Il ne fait aucun doute que ces oiseaux d’acier, comme le reste, retrouveront rapidement le ciel. 50 ans d’hiver volcanique, au final, c’est une simple génération. Ce qui sera sans doute déterminant sur les dégâts, ce sera donc éventuellement l’émergence d’une nouvelle conscience collective (peut être suite a ce que nous vivons aujourd’hui sur le climat) et une véritable introspection de notre rapport à la société.

Au lieu de « supervolcan », nous avons défini le cadre de l’objet aux « caldeira active » dont la capacité dépasse VEI8.

Cette définition posée, nous avons pu nous rendre compte que le mode de fonctionnement de ce type de volcan est totalement différent de celui des autres. Le phénomène, loin d’être récent, commence à être suffisamment connu pour qu’on trouve dans notre passé des traces de ses effets.

Notre connaissance du phénomène va donc en s’améliorant, et avec lui notre capacité à déterminer quels seront les conséquences d’une éruption de ce type à notre époque, ainsi qu’à, si possible, chercher à déterminer la date avec la plus grande précisions possible.

Mais l’ampleur et la rareté d’un tel évènement sont tels que les conséquences directs sur l’homme sont pratiquement in-mesurable. Même les conséquences sur notre société, ses administrations, ses connaissances collectives, et ses structures sont finalement assez difficilement quantifiables. La faute sans doute qu’aucune expérience passée n’est là pour nous guider.

Et c’est sur notre ignorance qu’il faut nous rattraper.

A défaut de connaitre par l’expérience les conséquences, nous devons les deviner pour pouvoir y faire face. L’homme, faiblement armé contre la nature, mais disposant d’une arme redoutable pour assurer sa survie : l’intelligence, doit se préparer au mieux à cet évènement s’il souhaite y survivre avec de plus grande probabilité.

Mais pour arriver à ce niveau cognitif, où l’ensemble de la communauté réfléchirait pour certaines choses d’un seul bloc, pour une seule entité vivante et pour assurer sa protection, cela nécessite que l’homme ait une vision globale et presque « externe » de lui-même. Ce que nous peinons déjà à mettre en œuvre pour solutionner les problèmes de pénurie, de réchauffement, ou de répartition des ressources.

Contre toute attente, il semble que le premier combat que l’homme doit mener contre les supervolcans … est contre lui-même. Il doit apprendre à réguler cet enfant sauvage qu’est l’organisme « société » qu’il a su créer.

 

Bibliographie :

Les sites en relation avec le TPE : Sur le Toba : http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/toba.htm Sur le climat (et les ères glacières) : http://www.journaldunet.com/science/environnement/dossiers/05/0510_climat/15.shtml Périodicité et climat (chronologie) : http://pagesperso-orange.fr/marxiens/sciences/climat.htm Types de volcans : http://www.ac-creteil.fr/colleges/93/mcurieleslilas/41/technologie/huong/Huong.htm Un nid à documentation sur les volcans : http://terreetvolcans.free.fr/fr/articles Un site assez complet sur les mécanismes volcaniques : http://www.ac-versailles.fr/etabliss/lyc-victor-osny/auvergnet/differenciation.htm Dans la même veine mais moins technique : http://membres.lycos.fr/ischpa/mode.html Définition du volcan et du volcanisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Volcan Meme chose: http://www.science.gouv.fr/index.php?qcms=dossier,view,2151,archives,154,6 Un site assez complet sur le Toba (en) : http://volcano.und.edu/vwdocs/volc_images/southeast_asia/indonesia/toba.html Définition et explication super volcan : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/glossaire/definition/t/terre-1/d/supervolcan_4532/ Site assez complet sur le Yellowstone (fr) : http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-yellowstone.htm Une « news » sur les activités récentes du super volcan italien : http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/volcanologie/d/volcanisme-les-dangereux-champs-phlegreens-se-reveillent_9509/

Le volcanisme et les hommes ( !!! article très intéressant !!!) http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/le-volcanisme-de-a-a-z_462/c3/221/p5/ Les roches magmatiques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_magmatique Le magma : http://fr.wikipedia.org/wiki/Magma_(g%C3%A9ologie) Les éjectas (article en court de rédaction !) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ejecta Article extrêmement technique sur la fusion de la silice : http://docinsa.insa-lyon.fr/these/2003/perret/12annexes.pdf Quelques réflexions sur l’incidence d’une catastrophe sur la civilisation : http://www.geoforum.fr/index.php?s=51e9d507537b36ede338b094144ea117&showtopic=1801&pid=13473&st=20&#entry13473 Gros plan sur les volcans du pacifique : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/geographie/d/vanuatu-iles-de-cendre-et-de-corail_473/c3/221/p1/ Classification et liste (très complète !) http://naturendanger.canalblog.com/archives/feu___volcanisme/index.html De superbes images de volcan (des krafft !) http://www.imagesdevolcans.fr/ Un site personnel de passionné sur le yellowstone et les volcans en général. http://www.jp-petit.com/Yellowstone/Yellowstone1.htm Quelques sites intéressants sur « long valley » http://lvo.wr.usgs.gov/HydroStudies.html http://www.skimountaineer.com/ROF/ROF.php?name=Mammoth http://lvo.wr.usgs.gov/images/maps/index.html Le Laki et la révolution : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/14-juillet-des-volcans-pour-une-revolution_654/c3/221/p4/ Les sites cités dans le TPE : Pour plus d’informations sur les forces de Coriolis : http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_de_Coriolis Pour plus d’informations sur les courants marins : http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_marin

Pour plus d’informations sur la tectonique des plaques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaques Et pour plus de précisions avec des études minérales : http://les.minéraux.free.fr/dossier-géol/volcanisme/sommaire/htm Forum qui met à mal la théorie citée de la tectonique et des courants convectifs : http://www.geoforum.fr/index.php?s=4141d20bfa8ef253b4da503bfa54a95&showtopic=130&pid=69088&st=20&#entry69088 Pour plus d’information sur les provinces ignées : http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-grandes-provinces-ignees.html Pour plus d’information sur le Roccamonfina : http://geosciences.geol.u-psud.fr//proj/Roccamonf.html Pour plus d’informations sur le volcanisme italien : http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/volcanisme_italien.html Et aussi sur la caldera active italienne : http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/champs_phlegreens%20.html Pour plus d’information (liste) sur des éruptions (connues ou pas) et leurs VEi : http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/index.php/t14944.html Pour plus d’information sur la glaciation de würm : http://frwikipedia.org/wiki/Glaciation_deW%C3%BCrm La théorie de la catastrophe de toba, expliqué. Peut être un des meilleurs sites sur le toba : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm Les grandes extinctions : http://membres.lycos.fr/jcboulay/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_solaire/terre1/extinction/page_extinction.htm Le Laki, responsable de la révolution française : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laki Livres, encyclopédies et mensuels : Encyclopédie Larousse illustré 24 volume :

- Volcan - Lave - Séisme - Toba - Laki

Encarta universalis - Yellowstone

- Caldera Dossier pour la science janvier / mars 2007 : Climat Science et vie, hors série 240 : climat, le dossier vérité Science et vie, 1081, spécial fin du monde Le logiciel de GIS : Google earth. Filmographie :

Vidéo Dailymotion :

Vidéo assez précise sur "la vie au Yellowstone" : expérience, vécue, etc ... (source : super-science, tiré d’une diffusion France 5) 1/3 http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/xlynw_super-volcan-13_school 2/3 http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt1u_super-volcan-23_school 3/3 http://www.dailymotion.com/stef457/video/xkt6b_super-volcan-33_school Deuxième vidéo, plus précise sur comment la bête a été trouvé, et donc, sur certains point, sur le mécanisme interne du monstre (tiré de Arte) 1/3 http://www.dailymotion.com/relevance/search/super+volcan/video/x1z9jt_super-volcans-13_shortfilms 2/3 http://www.dailymotion.com/video/x1zcnq_super-volcans-23 3/3 http://www.dailymotion.com/video/x1zcs2_supers-volcans-33 le volcan de boue (Indonésie) artificiel : 1/2 http://www.dailymotion.com/relevance/search/le+volcan+maudis/video/x2x76b_le-volcan-maudit-envoye-special-1_politics 2/2 http://www.dailymotion.com/relevance/search/le+volcan+maudis/video/x2x794_le-volcan-maudit-envoye-special-2_politics

documentaires vidéothèque liés et / ou cités :

earth shock supervolcan Méga tsunami, la vague fatale Le tsunami, ce méga raz de marée Une vérité qui dérange

Index image Page 5 : schémas volcan généraliste (source Wiki volcan) Page 6 : schémas Archimède (source Wiki force d’Archimède) Page 7, gauche : coupe de la terre, profondeur et densité (source http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/img.communes.pt/str.interne.terre.html) Page 7, droite : température géothermique (source : inconnue) Page 8 : coupe du système tectonique (source : wiki tectonique des plaques) Page 9 : coupe de la terre et cellule de convection (source : http://geothermie.tpe.free.fr/partie1.htm) Page 10 : coupe faille de subduction (source http://www.calstatela.edu/faculty/acolvil/earthquakes.html, http://www.calstatela.edu/faculty/acolvil/plates/subduction.jpg) Page 11 : une éruption de type strombolienne. Origine inconnue. (source : http://www.sajidine.com/image/volcan-eruption.jpg) Page 12 : un volcan bouclier ; celui-ci est l’augustine, en Alaska (source : http://naturendanger.canalblog.com/archives/feu___volcanisme/index.html) Page 13 : un petit stratovolcan (basaltique) sur l’ile d’Ambrym, le volcan Marum (1270 m) (Océanie). (Source : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/geographie/d/vanuatu-iles-de-cendre-et-de-corail_473/c3/221/p5/) Page 13, milieu : la caldera d’Aniakchak (Alaska, 10 km de diamètre, 500m à 1 km de profondeur, éruption de 50 km cube il y a 3500 ans) (source : http://volcanoes.usgs.gov/Products/Pglossary/caldera.html) Page 14 : le Santorin, de nos jour, au sud de la Grèce, et sa caldera (volcan explosif et phénomène phréatomagmatique il y a 3000 ans, 10 km de diamètre) (source :google earth) Page 15 : une coulée de lave à Hawaï (source : inconnue) Page 16 : schémas volcan bouclier d’éruption hawaïennes (source : wiki volcan) Page 17 : schémas volcan bouclier d’éruption strombolienne (source : wiki volcan) Page 17 : le mont st Helen et sa caldera, soufflée par l’éruption de 1980. On voit clairement la différence avant / après. (Source : inconnue) Page 18 : dôme dans le cratère du st Helen après son éruption (source : http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Volcan) Page 18 : dôme déjà de bonne taille de la montagne pelée. On voit nettement le bord de la caldera et le dôme qui peu à peu recouvre le tout. La dernière éruption date du début du 20°.(Martinique, caraïbes) (source : http://www.travelblog.org/Central-America-Caribbean/Martinique/St--Pierre/blog-193784.html) Page 19 : schémas éruption vulcanienne (source wiki volcan) Page 20 : schémas éruption péléenne (source wiki volcan) Page 20 : schémas éruption plinienne (source wiki volcan) Page 23 : affiche du docufiction « supervolcano ». source BBC. Page 24 : bombe atomique USA, 23 KT, 18 av.1953 (source : http://www.memo.fr/article.asp?ID=CON_LGF_002) Page 25 : cratère du « super » volcan « Aso » au japon. (Source Wiki Aso) Page 26 : le volcan de la palma, aux canarie (cote ouest Afrique) qui menace d’un méga tsunami les cotes est américaine et pourrait a cause de sa gravitée, être classé en super volcan. (même type que le Santorin) (source : google earth) Page 27 : province ignée, région inconnue (source : http://www.insu.cnrs.fr/a817,que-sont-grandes-provinces-ignees.html) Page 28 : le mont dore, ancienne caldera active en France. (source : google earth) Page 30 : schémas d’une éruption d’une caldera active (source : http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-yellowstone.htm)

Page 31, haut : schémas d’une super éruption. (source : inconnue) Page 31, centre : la source d’eau chaude du grand Prismatic et ses fameuses cyanobactérie thermophiles colorés (source : http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-yellowstone.htm; NPS) Page 31, bas : le geyser « old faithfull » connu mondialement. (source : http://www.septcontinents.com/usa3.htm) Page 32 : le lac Taupo, un des supervolcan présumé, en nouvelle Zélande (pacifique sud, à l’est de l’Australie) (source : google earth) Page 33, centre : volume de différentes super éruptions (confrontation Toba / Yellowstone) (source : http://volcano.und.edu/vwdocs/volc_images/southeast_asia/indonesia/toba.html) Page 33, bas : carte des différentes zone d’éruption du Toba. (source : http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/toba.htm) Page 34 : vue du Toba par satellite (source : google earth) Page 35, haut : la caldera active du Yellowstone (source : extrait de SuperVolcano, BBC) Page 35, bas : l’ensemble des ancienne caldera du Yellowstone sur plusieurs million d’année (source : http://www.jp-petit.com/Yellowstone/Yellowstone1.htm) Page 36, haut : la caldera moderne et la position de ses deux éruptions les plus contemporaines (source : http://geology.com/news/labels/Volcanoes.html) Page 36, bas : l’ancienne caldera en pointillé vert, la nouvelle en violet, et l’éruption d’il y a 2 million d’année, en vert, à l’ouest. (source : wiki yellowstone ; http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Yellowstone_Caldera_map2.jpg) Page 37, haut : old Faithfull au Yellowstone. (source: http://ktym.tk/main/2006/07/; http://ktym.tk/main/images/trip/ys/Yellowstone%20National%20Park,%20Wyoming.jpg) Page 37, centre : la limite de faille de la caldera du Yellowstone. (source : http://photo.net/samantha/samantha-IV) Page 37, bas : le grand prismatic (source : inconnue) Page 38, haut à droite : source chaude (source : http://www.americanroundup.com/Fly-drive%20Wyoming.htm) Page 38, haut à gauche : cascade de calcaire, « mamoth lake » (source : http://www.americanroundup.com/Fly-drive%20Wyoming.htm) Page 38, bas : les champs Phlégréens vu par satellite. (source : google earth) Page 39, haut : activité tectonique d’Italie. (source : E.N.S Lyon) Page 39, bas : carte de la caldera italienne et du sous sol géologique (source : http://sibille.free.fr/rubriques_diverses/vesuve/projet/champs_phlegreens%20.html) Page 40, haut : une vue des champs Phlégréens (source : snapshot google earth) Page 40, bas : vue par satellite de la caldera de long valley (Californie) (source : google earth) Page 41, haut : la caldera active de long valley (source : http://lvo.wr.usgs.gov/images/maps/index.html) Page 41, bas : cartographie des supervolcans. (source : personnelle) Page 44 : l’éruption du mont Redoubt (Alaska) (source : wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:MountRedoubtEruption.jpg) Page 45 : la courbe de relation matière projeté / concéquence sur le climat, avec quelques exemples célèbre reporté. (source : http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm#impact) Page 46 : une colonne de gaz éruptive stratosphérique. Volcan inconnu (source inconnue)

Page 47 : schémas des effets des gaz d’éruption sur le climat (source : http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm#impact) Page 48 : prélèvement de carotte dans la calotte glacière pour faire des études de paléoclimatologie (source : http://www.obs.ujf-grenoble.fr/osug/content/view/150/85/) Page 49 : éruption du Chichon en 1981, au méxique (source : http://la.climatologie.free.fr/volcan/volcan2.htm#historique) Page 50 : effet des gaz du Pinatubo sur l’atmosphère mondiale (source : http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan1.htm#mesure) Page 51 : le cratère (9 km de diamètre) du Tambora, en Indonésie. VEI7 ; 1815) (source : google earth) Page 52 : relation volume d’aérosols / perte de transfert calorifique du soleil, puis extrapolation pour les supervolcans. (source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm) Page 53 : un village sous les cendre après l’éruption du Pinatubo (source : http://www.recitus.qc.ca/html/geo/risques/images/pinatubo_cendre.jpg) Page 54 : moulage des fossile du Nebraska, tué par les cendre du Yellowstone (source : inconnue) Page 55 : évolution de la population après l’éruption du toba (source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm) Page 56, haut : représentation schématique de l’arbre génétique tel que décrit dans le paragraphe conjoint. (source : personnelle) Page 56, bas : l’impact de l’éruption du Toba sur les populations humaines. (source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm) Page 57 : les fouilles de Jwalapuram, en contradiction sur certains point avec la théorie du Toba. (source : inconnue) Page 58, haut : la ville de Tokyo, métropole symbolique de l’activité de l’entité « civilisation ». (source : http://www.linternaute.com/voyager/lieu/japon/tokyo/diaporama/1.shtml) Page 58, bas : affiche de campagne du film catastrophe « le jour d’après, présentant une ère glacière fulgurante dans l’hémisphère nord. Page 59 : une opération humanitaire (source sans intérêt) Page 60, haut : le Laki, une des éruptions majeures des siècles passés. Responsable de terrible famines, ayant amené la population française dans un état propice à la révolution … en 1789. (source : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/volcanologie-1/d/14-juillet-des-volcans-pour-une-revolution_654/c3/221/p4/) Page 60, bas : une rizière en Asie, qui bénéficie des moussons pour pouvoir faire croitre le riz de façon idéale. (source sans intérêt) Page 61, centre : des voitures immobilisé par la cendre, après l’éruption du Pinatubo (source : http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Pinatubo) Page 61, bas : carte des dégâts du yellowstone en cas d’éruption majeure. (source : extrait de supervolcano, BBC) Page 63, haut : vue d’artiste du « deep impact » (source : sans intérêt) Page 63, bas : la recherche en France souffre d’une réduction de budget et de la disparition des postes. (source : archive d’actualité) Page 64 : la conférence de Kyoto avait pour but de créer une série de protocole pour protéger notre planète d’un commun accord. Les décisions prises sont rarement suivie sur le terrain, et, déjà à l’époque, certains ont préféré ignorer simplement cet évènement. (source : sans interet) Page 65 : le calendrier maya (source : sans intérêt) Page 66, centre : la pression démographique, y compris en temps normal, provoque des dérèglements de la circulation. En cas de catastrophe, donc de flux encore plus élevé, aucune circulation ne devient possible. Ce phénomène est si bien connu qu’il est visible dans TOUT les films catastrophe. Ici, paris, aux heures de pointe. (source : sans intérêt) Page 66, bas : tremblement de terre de janvier 2008, managua (source : http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-

Wpjvo2slc6.r3KRYTxhW4K6szRQ-?cq=1&tag=tremblement_terre) Page 67 : salle blanche. (source sans intérêt) Page 68 : l’informatique moderne et son haut degrés de complexité (ici le futur Intel Terascale ; ce qui se fait de mieux au monde, aujourd’hui. L’équipe de développement est constitué de 12 personnes. On se rend vraiment compte que les spécialiste d’un niveau suffisant pour inventer notre informatique dans 5 ans sont en nombre réduit et fortement concentré) (source : intel) Page 69, haut : centrale nucléaire française. (source : inconnue) Page 69, centre : centre névralgique de google et centralisation des connaissances, des outils et des compétences dans un centre géostratégique majeure. (source : google) Page 70, super calculateur moderne et centre de traitement des flux internet. Il existe que 7 centre comme celui-ci a travers le monde. A eux 7, ils font transiter 100% des internautes. La disparition d’un seul de ces serveur, ou, pire, de plus revient a supprimer les communication pour un nombre élevé (voir total) de personne. Il en va de même pour les centre d’archivage ou sont sauvegardé les connaissances. (source : sans intérêt) Page 71 : peinture de 1976 de léon markarian représentant l’arche de Noé. Cette symbolique à la fois de la corruption de la société, d’une catastrophe pour la remettre en cause, et de la remise en cause personnelle de Noé est assez emblématique du chemin qu’il reste a parcourir aujourd’hui (source : http://markarian.chez-alice.fr/museeidf.html) Page 74 : vue par satellite du Toba (pour conclure) (source : http://www.andaman.org/BOOK/originals/Weber-Toba/textr.htm) Page de garde (1), en fond : le Yellowstone.