Rivière Agnès

Les poésies moi ça me dit !

Guy Boulianne, éditeur

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LES POESIES MOI ÇA ME DIT ! © Copyright tous droits réservés à RIVIÈRE AGNÈS Toute reproduction interdite pour tous les pays Editeur en chef : GUY BOULIANNE Mille Poètes LLC (Delaware, USA) POUR TOUTE COMMUNICATION : Mille Poètes LLC Globe Services 34 rue des lierres 78490 Boissy sans Avoir France ____________________________________ 233 Middleton rd - Suite 836 Glenside - Wellington 6037, Nouvelle Zélande ____________________________________ http://www.mille-poetes.com info@mille-poetes.com

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Rivière Agnès

Les poésies moi ça me dit !

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Mot de L’auteur

Poésies pour l'enfance, pour rire ou pour réfléchir... poésies pour connaître les animaux, une approche de la mythologie aussi. Je dédie mes poésies à mes onze gentils petits enfants : Julian, Jade, Chouaïb, Ruben, Faqîra, Zacharie,Tao, Elisa, Younous, Mathéo, et futur Bébé. MES PETITS ENFANTS JADE première née A la grâce d'une fée. Elle est toute douce Cette jolie fillette rousse.

CHOUAÏB a un talent certain Pour les très beaux dessins. Il aime toujours gagner Et être toujours premier.

Quand à RUBEN ma foi Il a la noblesse d'un roi. Il cède par pure gentillesse Pour calmer les tristesses.

FAQÎRA petite princesse Avec ses longues tresses, Au sourire si épanoui, Jolie, éclatante de vie.

ZACHARIE quant à lui Taquin moqueur et gentil. Il ressemble plutôt à son père Avec son malicieux caractère.

ELISA aux cheveux bouclés Ressemble à une poupée, Se jette à notre cou Pour faire des bisous.

YOUNOUS joyeux luron Gai comme un pinson. Aime les jeux vidéo Pour conduire des autos.

MATHEO aux yeux bleus Câlin, confiant, heureux, Découvre la vie, serein, Pour lui tout va bien.

JULIAN, un bel enfant, Vif et très intelligent. Il est entré dans mon cœur Et m'apporte du bonheur.

Quant au petit TAO Têtu, bavard et rigolo, Bel enfant plein de charme Sait me faire rire aux larmes.

Et puis ce doux événement La naissance d'un petit enfant! La famille bientôt s'agrandit. Enfant, heureuse soit ta vie!

Que Dieu les aide toujours Tous ces petits Amours.

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MON PARAPLUIE J'ai bien du souci Avec mon parapluie. Il refuse de se mouiller Et moi, je suis trempé ! Il aime le beau temps, Moi aussi, évidemment. Mais à quoi sert un parapluie ? Qui a horreur des intempéries ! Il peut servir d'ombrelle A un couple d'hirondelles. Faire de l'ombre à un chameau, Qui le mettra sur son dos. Il peut, le manche en l'air, Traverser une rivière. Servir de petit bateau, A une famille d'escargots.

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UNE ORANGE Une orange… Qu'est ce que ça mange ? Jamais de tomate Et pas de patate. Une orange… Qu'est ce que ça mange ? Jamais de spaghettis Ni de salsifis. Mais… une orange Qu'est ce que ça mange ? Juste les rayons du soleil, Et la pluie du ciel.

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PETIT ESCARGOT Je suis un petit escargot Avec ma maison sur le dos. Pratique en cas de danger D'avoir où se loger. De légère fabrication, Trop petite ma maison ! Impossible, c'est certain D'inviter mes copains. Je suis un petit escargot Avec ma maison sur le dos. Quand je croise la limace Elle me fait des grimaces. Elle est bien moins fatiguée ! Mais ne sait où se reposer… Je pense qu'elle m'envie D'avoir un toit si joli.

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OU EST MA CASQUETTE ? Sapristi de saperlipopette Où est ma casquette ? Je l'ai vu sur un putois Qui se promenait là-bas. Le putois l'a donné à la biche En échange de pois-chiches. La biche l'a donné à un serpent Qui menaçait son enfant. Le serpent l'a donné à un lièvre Qui avait de la fièvre. Le lièvre l'a donné à un enfant Qui claquait des dents. Sapristi de saperlipopette Je m'achèterai une autre casquette.

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NUAGE EN CHOCOLAT Cela suffit dit un jour Un très gentil bébé nuage. Ce métier de pleurer toujours Sur les enfants sages. Non! Non! Non, et non! Je vais leurs envoyer des bonbons. S’il tombe des pluies de chocolat, De bonbons, de caramels et de nougats, Tu sauras qu’il est là, Juste au dessus de toi. Il aime tant les enfants, Heureux et contents. Mon Dieu, Quel enfant... Soupire sa Maman. De mémoire de stratus, ou de cumulo-nimbus, Un nuage en chocolat, On n’a jamais vu ça.

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SI J’AVAIS ECOUTE MAMAN ! Ah, si seulement J'avais écouté maman: « N'embête pas le chat, Il n'aime pas ça, Il griffe, se défend Des enfants méchants ». Ah, si seulement J'avais écouté maman. J'ai trouvé ça marrant, De tirer la queue du chat. Il m'a griffé si fort Que j'en ai des remords.

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LUTIN des MOTS Je suis un drôle de lutin ! Bizarre est mon butin. J'ai une passion des mots, Tous ceux qui sont beaux. Je hais les mots grossiers ! Ceux qui peuvent blesser. Mots de trahison, de haine, D'injures, de blasphèmes. J'aime les mots du cœur ! Ceux qui ne font pas peur. Mots d'amitié, de tendresse Doux comme une caresse. Les mots sont des fleurs A chacun leurs odeurs. Parlez avec votre cœur, Vous sèmerez du bonheur.

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MOUETTE FAIT LA FÊTE Une petite mouette Avait fait la fête, Chez son amie la chouette. Avait bu trop de vin Jusqu'au petit matin, Et ça! Ce n'est pas bien ! Pas bien du tout ! Dit le hibou. Tu es jaloux ? Saperlipopette Dit la mouette En hochant la tête. Moi ! Jaloux ! Hou ! Hou ! Hurla le hibou. Le vin me donne des poux. Les fêtes ? Pas question ! Je reste le soir à la maison Devant mon poste de télévision. Une petite mouette Allait faire la fête, Chez son amie la mouette. Ne but pas de vin Mais du jus de raisins, Et ça ! C'est très bien.

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PETIT LAPIN En allant dans mon jardin Très tôt de bon matin, J'ai trouvé un petit lapin Qui tenait dans ma main. J'ai pris si bien soin de lui, Qu'il a beaucoup grandi ! C'est mon meilleur ami, Tendre, fidèle, gentil. Il me suit pas à pas, Il dort même avec moi, Maman ne le sait pas, Elle hurlerait je crois. Animaux ou humain IL faut des copains ! Qu'importe la grandeur, Pourvu qu'ils aient du cœur.

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BALLON ROND J'ai un beau ballon, Tout rond ! Qui fait des bonds. Très haut je l'envoie Il revient dans mes bras, C'est extra ! Du foot j'ai la flamme, Je serai comme Zidane. Avec tous mes amis, Je fais plein de parties. Je serai un champion, Du ballon rond.

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MOUSTIQUE QUI PIQUE Je suis un moustique Pas très sympathique, Je pique, je pique. Sans être méchant, J'ai faim bien souvent, Je suis très gourmand ! Je suis un moustique Assez romantique, J'aime tous les gens Les petits, les grands. C'est un dur métier D'être détesté ! Je fais une musique Qui rend hystérique. Car mon joli chant, Ne plaît pas vraiment. Faut bien que je pique ! Je suis un moustique.

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PIPI POPO ! C'EST RIGOLO Un petit pipi popo… C'est drôlement bien rigolo. Moi, je suis un grand ! J'ai déjà deux ans. Comme tous les autres enfants, Je fais plaisir à maman. Mes cadeaux : caca, pipi De bravos sont accueillis. Plus de couches mouillées ! Oui j'aime la propreté. Je suis vraiment très grand, Moi j'ai déjà deux ans !

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UN PETIT LOUP VEGETARIEN Un petit loup végétarien Etait la risée des copains, Il était doux, gentil Mais n'avait pas d'amis. Un jour qu'il se promenait Seul, dans la forêt, Il trouva un bébé faon, Qui cherchait sa maman. « Avec mon excellent flair Je retrouverais ta mère ! Suis-moi bien surtout » Dit gentiment le loup. En très peu de temps Il retrouva la maman. Le faon tout heureux, De joie pleura un peu. -Maman, un gentil loup M'a ramené chez nous. D'abord très effrayée ! La biche a remercié. « Vous avez sauvé mon bébé ! Vous avez toute mon amitié, Toujours mon brave loup, Serez le bienvenu chez nous » Le petit loup végétarien Se sent tellement bien. Un immense bonheur, A rempli son cœur. IL A DEUX AMIS C'EST POUR LA VIE.

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LA MAMAN CANARD Il est bien trop tard, Dit la Maman canard, Pour aller sur la mare, Chatouiller les têtards. Il est bien trop tôt, Pour aller au dodo, Dit le petit caneton, Qui tournait en rond. Ni trop tôt, ni trop tard Pour raconter une histoire, A mon petit enfant, Qui rêve d'être grand.

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LES DENTS DE MON GRAND-PERE Mon grand père, c'est étonnant ! Peut, s'il le veut, ôter ses dents. Mon père et ma mère Ne savent pas le faire ! Les dents de mon grand père Le soir, dorment dans un verre. Il les remet chaque matin, Comme ça ! Mine de rien. Moi, j'ai beau essayer… Impossible de les décrocher ! Quand je serai un peu vieux, Mes dents m'obéiront mieux.

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DIS PAPA POURQUOI ? Dis mon papa pourquoi ? Il y a des gens sans toit Qui dorment dans le froid, Et en meurent parfois. Dis mon Papa pourquoi ? Le père Noël ne va pas Dans les pays africains, Où les enfants ont faim. Dis mon Papa pourquoi ? Mon copain Nicolas A Noël n'a jamais rien, Même pas un sapin ! Dis mon Papa pourquoi ? On sait qu'il ne faut pas Polluer la mer, la terre, Et on continue à le faire ! Dis mon Papa pourquoi ? Tu ne me réponds pas.

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LE PERE NOËL ! Le Père Noël je vous assure ! Oublie toujours mes chaussures. - Il n'a pas notre adresse, dit papa, Sans travail depuis des mois. Il passe bien chez nos voisins ! Qui eux mangent à leur faim... Père Noël ! Viens chez moi. Apporter du travail pour Papa, Voir Maman, enfin sourire ! Entendre Papa lui dire ; « Voici le salaire du mois » Le bonheur enfin chez moi.

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UN BEBE CARIBOU Un bébé caribou Petit bout de chou, S'échappait tout le temps ! Loin de sa Maman. Quand je serai grand ! Comme ma Maman, Je partirai très loin, En avion… en train. Je sauterai avec les kangourous. Je dormirai avec les loups. J'admirerai les girafes, Et le vol des rapaces. J'irai courir avec les gazelles, Sous un nuage d'hirondelles. J'irai voir si les éléphants, Sont si gros, si grands ? J'irai sur un bateau, Voir les cachalots. Je jouerai avec les dauphins, Ils seront mes copains. « Tu es encore tout petit ! Mon caribou chéri, Le monde est plein de dangers, Je suis là pour te protéger » Ainsi parlait la Maman, Du petit caribou turbulent. Saura-t-il être prudent ? Quand il sera grand !

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UN BRIN DE MUGUET Un petit brin de muguet Madame, s’il vous plait ! J’offrirai à ma maman Avec mon cœur d’enfant, De la chance, du bonheur, Grâce à cette jolie fleur ! Un petit brin de muguet Car c’est le premier mai ! Pour ma petite sœur Pour qu’elle n’ait plus peur, De s’endormir le soir Quand il fait tout noir. Un petit brin de muguet Pour un papa plus gai, Il travaille trop… trop ! C’est pas très rigolo ! Clochette pour dire « Papa garde le sourire » Joli brin de muguet Petite fleur de mai, Qui offre du bonheur Et la joie dans le cœur. Apporte moi la chance, Ainsi qu’à toute la France

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L’HOPITAL Je suis à l'hôpital Des enfants malades. Parmi toutes les infirmières C'est Sylvie que je préfère ! Quand j'ai peur de trop souffrir, Elle arrive à me faire sourire. J'ai un bon copain ici ! On joue, on rit aussi… On partage nos espoirs Nos doutes, nos cafards. Le temps semble si long Dans cette grande maison. J'irai chez moi bientôt, Mais je laisserai Pierrot. Il sera triste sans moi. Je sais qu'il me manquera La vie va nous séparer. Pour toujours notre amitié.

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RENARD EN RETARD Nom d'un p'tit pétard ! Je suis en retard ! S'écrie le renard. Et pour faire quoi ? Lui demande l'oie Qui passait par là. J'ai un rendez-vous Ses yeux sont si doux. Je l'aime comme un fou ! Alors courez mon ami ! Retrouvez votre chérie Et cela ! Dites-le lui ! Mais si elle est repartie ? J'aurais gâché ma vie ! Et serai anéanti ! Ami, Au lieu de gémir ! Et de craindre l'avenir Tu ferais mieux de courir ! Si à force d'avoir peur S'échappe le bonheur, N'accuse pas le destin, Prends ta vie en main. D’une inébranlable FOI Garde confiance en TOI

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LE PETIT DROMATAIRE DEBLATERE Ce petit dromadaire Enfant du désert, En voilà des manières ! Toujours il déblatère Sur ces congénères ! Cherche-t-il la guerre ? Tu resteras solitaire ! Dans ton désert A pleurer misère. Cher petit dromadaire… Pour arranger tes affaires Il faut savoir te taire ! Pour avoir des amis Sois tolérant, gentil ! Ne parle de tes copains Que pour en dire du bien. Cela t'aidera à grandir Et à garder le sourire. La langue crois-moi Si on ne la contrôle pas, Cause bien des conflits Dans plein de pays ! On éviterait bien des guerres Si on apprenait à se taire. Dromadaire ou éléphant, Que tu sois noir ou blanc, Ce sont nos différences Qui sont notre chance ! Tous enfants de la Terre Cher petit dromadaire.

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CHEZ MOI IL Y A Mon chien, Rusti Mon frère, mon ami. Protecteur, affectueux. Qui me parle avec ses yeux. Mon chat Isidor, Beau, adroit, fort ! Il passe ses nuits Couché sur mon lit. Mon âne ' Poly' Qui est si gentil ! Il accourt vers moi Dès qu'il m'aperçoit. Mon perroquet 'Picolo' Bavard, moqueur, rigolo. Il miaule comme notre chat. Répète ce que dit Papa. Je vis au milieu d'eux Et je suis le plus heureux. Toujours un ami à caresser Du bonheur à s'échanger.

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PAS QUESTION MA CHERE ! Une fourmi m'a dit: « Travaille sans répit » Pas question ma chère! J'ai autre chose à faire. Va au boulot si tu veux, Je vais guincher un peu. Une cigale m'a dit: Viens valser par ici ? Pas question ma chère! Tes danses m'indiffèrent, La macaréna avec Léo C’est bien plus rigolo ! Une hirondelle m'a dit: Viens on rentre au pays. Pas question ma chère ! Outre la vie moins chère Soleil, plage, et la mer Voilà qui sait me plaire !

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FRERE SERPENT Un jeune indien, Croisa sur son chemin Un magnifique crotale ! Qui admirait les étoiles. Bonjour frère serpent ! Lui dit l'enfant poliment, Comme lui avaient appris Sa famille et ses amis. Le serpent, un instant, Regarda le jeune enfant, Ni peur, ni agressivité Juste de l'amitié. Le paradis, c'est peut-être Le respect entre les êtres. Les animaux, nos frères, Sur notre mère la terre.

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UNE DENT CASSEE Un jour de printemps Un petit éléphant, Se cassa une dent ! Malheur ! dit sa Maman En gémissant. Mais ce n'est rien ! Dit le bambin, Une dent en moins Je mange tout aussi bien, C'est certain. Une petite souris sympa Dans mon sommeil m'apportera, Juste sous mon oreiller Des sous par milliers ! Hé hé hé…

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CHANTE une CHANSON Tiens ! Un petit grillon Chante une chanson ! Et voilà que lui répond Sans faire de façon, Un gentil bourdon. Ils deviennent unis, Tous les deux blottis Pour passer la nuit. Ca illumine la vie D'avoir un ami ! Si tu es seul petit, Essaie toi aussi ! Si quelqu'un répond A ta petite chanson, C'est peut être bien L'amitié qui vient !

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LE LUTIN Je suis un lutin Intelligent, et malin. J'ai un siècle ou deux ! Les lutins vivent vieux. Je suis tellement petit Que je passe c'est inouï, Dans un trou de souris. Je ne dors pas la nuit ! J'aide tous mes amis. Je veille sur les enfants, Et sur leurs parents. J'envoie par milliers Des rêves enchantés. Je fais un beau métier.

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MON PETIT FRERE Depuis hier J'ai un petit frère. Il est si petit Et pas très joli, Il a des yeux bleus, Et pas de cheveux ! Il n'a pas de dents Et boit le lait de Maman. Depuis hier J'ai un petit frère. Il est tout petit Et pas très joli, Je l'ai eu dans mes bras Mon petit frère à moi. Je le console quand il pleure, Je suis sa grande sœur.

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KOKI LE KANGOUROU Koki, le kangourou A mal aux genoux. Il a bien trop sauté Toute la journée ! Alla voir le docteur Qui rit de bon cœur. Koki, trop petit bébé Apprends à te reposer ! La poche de ta maman, Est pour toi son enfant. Profite bien de ce nid Le meilleur des abris. Trop vite, tu seras grand Tu n'entreras plus dedans A l’ abri de tous les maux Dans ce tendre berceau ! Tu regretteras toujours Cette nacelle d'amour.

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C’EST EXTRAORDINAIRE ! C'est vraiment extraordinaire ! Ce qu'il y a sur la terre ! De la toute petite fourmi Aux gros éléphants gris. La chenille qui devient papillon ! La mer avec tous ses poissons ! Le ciel rempli de vols d'oiseaux Différents, et pourtant si beaux. Du minuscule grain de sable, A l'imposante montagne ! Notre cerveau si précieux, Ordinateur merveilleux. C'est vraiment extraordinaire Ce qu'il y a sur la terre ! Il y a ma Mère, mon Père Et des milliers de frères !

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MON PETIT OURSON Depuis tout bébé J'ai un grand allié, Il est tout mignon Mon petit ourson. C’est mon doudou Il me suit partout. Il a de beaux yeux Qui louchent un peu. Une oreille cassée Son nez abîmé. Un pelage usé A force d’être lavé. Il blague parfois... Je ne le trouve pas J'ai tant de chagrin ! Que vite il revient. Pas question la nuit De me passer de lui. C'est un grand ami A qui je me confie. Il m'aide à grandir Et me fait sourire. Mon petit ourson Gentil compagnon.

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DROLE DE RENARD Tout à fait par hasard J'ai croisé un renard, Qui m'a dit, « bonsoir » Il était fort étonnant Il parlait en flamand, Avec un drôle d'accent. Il avait un chapeau Un sac sur le dos, Il était bien rigolo ! Dans une petite rue Je l'ai perdu de vue, Et J'en suis bien déçu ! Je l'ai retrouvé plus tard Au bord d'une mare Pleine de nénuphars. Il racontait des histoires A des petits canards ! C'était charmant à voir. Les canetons bien ravis Ont vivement applaudi, Puis le renard est parti. J'aime son humour. Si tu le vois un jour Donne-lui mon bonjour.

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DONNEZ-MOI LE DROIT ! Donnez-moi le droit, D'avoir un joli toit Avec un petit jardin. Pour moi le citadin. Donnez-moi le droit, D'un travail pour Papa, Il est très courageux On le dit trop vieux ! Donnez-moi le droit, D'avoir un petit chat Pour consoler ma vie, J'ai trop de soucis ! Je rêve de quitter Ma trop grande cité. Un jardin, des fleurs Feraient mon bonheur ! Monsieur le président, Donnez à chaque enfant Un logement décent, Du travail aux parents. Non, aux cités de béton Qui donnent le bourdon ! Plein d'arbres en fleurs, Pour un monde meilleur.

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DIT ... MAMAN ? Maman un éléphant Compte-t-il jusqu'à cent ? -Ah bien sûr mon enfant ! Puisqu'il est intelligent. Maman un léopard A-t-il parfois le cafard ? -C'est sûr qu'il s'ennuie Tout seul dans son lit ! Maman une grenouille Pourquoi elle se mouille ? -Mais mon petit malin ! C'est pour prendre son bain. Maman une panthère A-t-elle mauvais caractère ? -Ah ! Faut pas lui chatouiller Le dessous de ses pieds ! Maman un cobra Est-ce que ça aboie ? -Tu m'ennuies nom de nom, Avec toutes tes questions ! Moi ces animaux-là Je ne les côtoie pas ! Prends le dictionnaire Ou demande à ton père !

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UN GENTIL DROMADAIRE Un Gentil dromadaire Avait un drôle d'air ! Sa bosse couchée... Avait l'air cassé ! N'avait pas de mère Ni même de frère ! Peuchère ! Depuis des pas et des pas Marchait dans le Sahara. Dans une oasis un jour Il trouva le grand Amour. Demoiselle dromadaire, Avait tout pour lui plaire C'est super ! Elle était célibataire, Ne faisait pas de manière. Elle épousa sans façon Cet étrange garçon. Ils ont eu des enfants Tout à fait charmants Au demeurant !

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CACOPHONIE. Papa cela l'amuse, Joue de la cornemuse, Tandis que ma Maman A un don pour le chant. Et pour l'accordéon C'est mon oncle Léon. Ma sœur c'est fou Raffole du biniou. La passion du frangin, Lui c'est le tambourin. Mon grand cousin Léo Est doué pour le Saxo. J'adore faire du bruit J'ai choisit la batterie. Et ma tante Claudette Excelle à la trompette, Et l'Oncle Sébastien Etonnant au clavecin. Grand-père est rigolo Quand il fait du pipo ! Mais ma grand-mère Que tout ça exaspère ! Crie que tout ce bruit C'est une cacophonie.

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ECLAIR AU CHOCOLAT Par un soir d’orage Quel étrange présage ! Dans le ciel zébra Un éclair au chocolat. Il était si gros, si grand Qu'il attira les enfants, Surtout les gourmands. C'était époustouflant. Ignorant le tonnerre Les cris de leurs mères, Ils attendaient l'éclair La bouche en l'air. L'éclair au chocolat Tout à coup explosa ! Pour la grande joie De ce petit monde là. Jamais on ne mangea Autant de chocolat ! Jamais crise de foie Pire que ce jour-là.

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MES GRANDS PARENTS SONT EPATANTS Si vous voyiez Grand- Père S'éclater avec Grand-Mère, Ils jouent à saute- mouton Sur leur très beau gazon. Ou encore à chat perché Dans la salle à manger. Mémé apprend le karaté Elle est vraiment douée. Son cobaye: c'est pépé Il est parfois cabossé. Il faut bien s'entraîner, Et toujours persévérer ! La maison de retraite Papa a ça dans la tête, Heureusement maman Refuse obstinément. Nous, nos grands parents, On les trouve épatants.

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L’EAU DU PETIT NUAGE Un ravissant nuage Traversait un village, -Il est bien trop joli Pour faire tomber ma pluie ! Il entendit un paysan Se lamenter dans son champ : « S'il ne pleut toujours pas! Qu'adviendra –t-il de moi? Mes enfants vont avoir faim Ma femme aura bien du chagrin. Ah ! Je suis bien malheureux De ne pas les rendre heureux » C'est alors que le nuage comprit Combien il apportait de vie. Il fit tomber sa pluie gentiment Sur le champ du pauvre paysan. Celui-ci des yeux bénit les cieux Pour ce liquide si précieux. Il se sentit vraiment important Le petit nuage insignifiant. Toute la terre se nourrit Du soleil et de la pluie. Ne pestez pas contre l’eau C’est un généreux cadeau.

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UN PETIT MOULIN Avec sa petite roue Il s'amusait beaucoup, IL chatouillait l'eau Et trouvait ça rigolo. Il adorait les enfants S'unissant avec le vent, Jouait à les mouiller De la tête aux pieds. Les enfants riaient D'autres criaient. Mais les gosses ravis Hélas furent punis. Interdit de moulin ! De près ou de loin. Celui ci par la déprime Ne fit plus de farine. Branle bas de combat Chez tous les villageois. La punition fut levée Les enfants enchantés. Le gentil petit moulin S'occupe des grains, Avec plein d'entrain. Pour faire du bon pain Pour tous ses copains.

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MONSIEUR PPDA Mon moral voyez-vous flanche Votre balance toujours penche, Du côté des tristes nouvelles : Guerres, attentats à la pelle ! Vous le pro du journal télévisé J'aimerais pour ne pas déprimer, Que la moitié de l'actualité Aux bons gestes, soit réservée. Car quoi de plus déprimant Quand on n’est qu'un enfant, De ne voir que des horreurs Qui nous font tellement peur ! J'aimerais voir des choses jolies Qui donnent envie d'aimer la vie, Des actes d'héroïsme, de tendresse, Rien qui fasse mal, qui blesse. M'identifier à des gens bien Pour suivre le même chemin. Dites-moi monsieur PPDA S'il y a de l'espoir pour cela ?

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LA VACHE ET LE TRAIN Une vache dans un pré Regardait le train passez Elle meuglait pour saluer Ce train toujours pressé ! Le train lui répondait D'un coup de sifflet. Un voyageur parfois Faisait signe du bras. Ce grand ami de fer Allait peut être en enfer. Il avait un grand nez Ecumant de fumée. Mais il revenait toujours En sifflant son bonjour, Il était fort ! Assurément Et c'était bien réconfortant.

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UN MOUSTIQUE Je suis un moustique Pour me nourrir je pique, Le drame de ma vie C’est que je suis gentil. Si je ne veux pas mourir Je dois bien me nourrir. Papa ne comprend pas Que j’ai horreur des repas ! Ca me fait bien du souci … Je ne pique que la nuit Les humains endormis, Vite, honteux je m'enfuis. Maman est très inquiète Me dit que je suis bête, Me trouve trop menu Pitié ! Je n'en peux plus ! C'est contre ma nature De faire des piqûres. Je suis un moustique C'est bien dramatique, Haï par les humains Incompris par les miens. Je me nourris seulement Des gens très méchants.

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MISTIGRI Mistigri, joli chat gris A très peur la nuit. Il n'a pas dormi Il fait des insomnies, Il pense à des souris Dodues et jolies Qui le taquinent la nuit, C'est inouï ! Mistigri, joli chat gris A très peur la nuit. Depuis il fait du yoga, Avec son gentil Papa. Maintenant la nuit Il rêve de souris, Qui jouent avec lui, Youppie !

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LE CIEL PLEURE. Le ciel a du chagrin Il pleure ce matin. Pleures-tu à cause des avions ? Qui te font pleins de sillons ! Pleures-tu pour nourrir la terre Qui fait pousser les légumes verts ? Pleures-tu à cause de moi ? Hier, j'ai désobéi à Papa ! Gentil ciel, console-toi Et le soleil nous reviendra.

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MA POUPEE N’A PAS DORMI. Ma poupée n'a pas dormi De toute cette longue nuit. Je l'ai mise tout contre moi, Elle disait maman papa, Mais elle ne dormait pas Dans son joli pyjama. Ma poupée n'a pas dormi De toute cette longue nuit. Elle n'avait pas bu de café Pour être tellement excitée ! Aucun bobo nulle part, Elle voulait des histoires ! Ma poupée n'a pas dormi De toute cette longue nuit. Elle me donne des soucis Et beaucoup d'insomnies. Chut ! Plus aucun bruit Ma poupée s'est endormie.

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UN NENUPHAR Un beau nénuphar Avait un gros cafard Tout seul sur sa mare. Un jour un canard Est venu le voir. Quel coup au cœur ! Pour cette jolie fleur : « Tu apportes du bonheur Si belle est ta couleur ! Faut pas que tu pleures » Le beau nénuphar N'a plus de cafard. Avec le beau canard Ses amis les têtards L'ont élu Roi de la mare.

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LA GRENOUILLE ET LE CORBEAU « Bonjour dit la grenouille A monsieur le corbeau, Voulez-vous manger des nouilles ? Le plat est encore chaud » « Chère madame, merci bien ! Je ne mange que des grains, Des pommes éventuellement, Des asticots, souvent » « Bonjour dit la grenouille A monsieur le corbeau ! Je file la quenouille Voulez-vous un tricot ? -Merci bien, chère madame ! Je ne m'habille qu'en Rabanne En Gaultier éventuellement, Mais je suis beau naturellement »

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COMME LA TOUR EIFFEL ! Je voudrais être grand Comme la tour Eiffel. Etre un bon géant Qui toucherait le ciel. Je protégerais les petits les pauvres, les sans abris. Tous les enfants de la terre Ainsi que mon père, ma mère. J'aiderais les animaux Les petits comme les gros. Je me mettrais en colère Pour arrêter toutes les guerres. Je voudrais être grand Comme la tour Eiffel. Etre aimé des gens Etre aimé du ciel.

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GRAND-PERE EST MORT Une âme s'habille d'un corps Mon grand-père est mort ! Il a laissé son corps usé Son âme s'est envolée Pour l'éternité. Faut pas pleurer si fort ça attriste les morts. Il a tant de choses à faire Dans cet autre univers... Grand-père. Un trou, un cercueil Tous ces gens en deuil. Grand-père, tu n'es plus là Pour me serrer dans tes bras. Je pense à toi. J'irai aussi vers la lumière Un jour, te rejoindre Grand-père. Je sais que tu me guideras, Je te suivrai, pas à pas Dans l'au-delà. Le bateau rentre au port Ce n'est pas triste la mort. Juste le temps de faire Notre travail sur la terre. Tous on se retrouvera Alléluia.

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JE NE PARLE PAS J’ai huit ans déjà Et je ne parle pas. Un monde de silence Peuple ma souffrance. Comme je n’entends rien Je parle avec mes mains. J'ai besoin de copains Qui comprennent bien. Cadeau d'une place Dans votre espace. Tendresse et tolérance Pour ma différence. Tout mon village A appris mon langage, Pour pouvoir me parler, Miracle de Fraternité.

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LE PETIT MOUTON Il va bientôt être l'heure D'aller chez le coiffeur, -Non non et non ! A dit Bébé mouton. -Nous nous sentirons légers Et pourrons mieux galoper, Sans cette toison épaisse Qu'au berger on laisse. -Non non et non ! A dit le bébé mouton, J’irai pas chez le coiffeur, Plutôt cueillir des fleurs. -Le froid est tout à fait fini, Grâce à notre laine, les petits Auront chaud l'hiver prochain ! Sans toi, ils n'auront rien. -Si c'est pour les enfants ! Alors d'accord maman. Je vais chez le coiffeur Même si j'ai un peu peur.

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EXTRATERRESTRE Je suis un extraterrestre Céleste. Ma soucoupe est tombée Abîmée. Sur la terre des humains Ca craint ! Les hommes saccagent la planète C'est bête ! Ils se font la guerre entre eux C'est hideux ! Ils sont intolérants, méchants C'est navrant ! Mais il y a les petits enfants… Heureusement ! Ils peuvent faire changer Les mentalités. Ils sauront, c'est certain Faire le bien. Que de travail vous attend Les enfants, Pour secourir votre planète Si chouette !

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INVENTE-MOI Une HISTOIRE Puisque c'est déjà le soir. Invente-moi une histoire Avec un prince charmant, Beau, gentil et attachant. Ne pas oublier la sorcière, Qui lui ferait des misères. Il faut une très gentille fée Qui viendrait nous sauver ! Moi je serai la princesse, Belle comme une déesse Mon prince fou d'amour, M'aimerais pour toujours. Nous aurions des enfants, Trois serait bien suffisant ! Dans ce royaume prospère Il n'y aura jamais de guerre. Notre peuple très heureux Nous offrira tous ses vœux.

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PAPA EST DOUILLET Mon papa se plaint tout le temps « Ne fais pas l'enfant » dit maman. Moi !je suis bien plus courageux Et je n'ai pas froid aux yeux ! Quand il se tape sur les doigts, (les répéter ! je n’ai pas le droit) Il dit des tas de gros mots Qui sont loin d'être beau, Avec un petit bobo de rien Il va vite voir un médecin. La moindre fièvre ou maladie Il reste au lit, à l'agonie. Il ne supporte pas la vue du sang Il s'évanouit instantanément ! Moi je trouve que les parents C’est pas marrant tout le temps.

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J’AIME MA MAMAN J'aime ma Maman Même Quand elle a mal aux dents, Qu'elle est de mauvaise humeur Contre moi et ma petite sœur. J'aime ma Maman Même Quand elle vient en criant, Qu'elle pique une bonne crise A cause de toutes nos bêtises. J'aime ma Maman Parce que Je suis son petit enfant, Qu'elle remplit de bonheur Toute ma vie et mon cœur.

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DOUCE ROSE Au printemps elle est née Eclatante de beauté. Telle une jolie Fleur Elle en a la douceur. Ses grands frères heureux De ce cadeau si précieux. Tandis que Papa Maman Vivent un enchantement ! Elle a la grâce des fleurs Le parfum du bonheur. C'est une Rose A peine éclose. Rose si justement nommée Qu'heureuse soit ta destinée ! De toutes les fleurs de la vie Les ROSES sont les plus jolies !

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BONNE FETE PAPA Je rêvais de ce grand jour Pour te dire tout mon Amour Tu es mon unique héros A mes yeux le plus beau ! Papa que j'adore Je te dis bien fort « Bonne fête mon Papa Le meilleur c'est Toi ! »

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MAMAN J’AI PEUR ! Maman, maman... Au secours, j'ai peur ! J'ai vu un éléphant Rire à pleine dents. Maman, maman... Au secours, j'ai peur ! J'ai vu mes jouets en colère Me jeter des pierres. Maman, maman... Au secours, j'ai peur ! J'ai vu une girafe Déguisée en apache. Maman, maman... Je n'ai plus peur ! Dans la nuit, j'ai grandi D'un centimètre et demi

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PAPA DE TOUTES LES COULEURS Papa est tout bleu, Quand il est heureux. Papa est tout gris, Quand il a des soucis. Papa est tout vert, quand il est en colère. Papa est tout noir, quand arrive le soir. Papa est tout violet, Quand il cueille un bouquet. Papa est tout rouge, Chaque fois qu'il bouge. Papa est tout orange, Chaque fois qu'il mange. Papa est un arc-en-ciel, De toutes les couleurs. C'est pour ça que je l'aime, C’est lui le meilleur.

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MAMAN C'est ta fête aujourd'hui Je veux te dire mille Mercis De m'avoir donné la vie ! Si je t'ai donné des soucis Ma maman que je chéris Pardonne-moi je t'en prie ! Quelle chance ma Maman D'être ton petit enfant Tu m'as si bien élevé Et chaque fois consolé Je voudrais te dire Combien je t'admire ! Toi qui m'as tant donné Durant toutes ces années Avec ces jolies fleurs Reçois aussi mon cœur Qui te crie son Amour Maman pour Toujours ! De tout cœur je te souhaite Maman une Bonne fête

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UN JOUR Un jour, Je serai le plus grand, Evidemment Un jour, Je serai le plus fort, D'accord Un jour, Je serai le plus gentil, Mais Oui. Un jour, Je serai un héros, Très beau. Un jour, Je serai le plus riche, Chiche. Un jour, J'épouserai Julie, C'est promis. Un jour... Mais pour l'instant... Je ne suis pas grand, Et je dois, c'est navrant, Obéir à papa et maman.

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GENTILS LEGUMES DE MON JARDIN La pomme de terre, Se cache dans la terre. La carotte toute orange, Toute crue on la mange. Regarde le haricot vert, Comme il fait le fier. Voici la délicieuse tomate, Rouge, timide, écarlate. J'aime l'aubergine, Elle a toujours bonne mine. J'ai un penchant pour la courgette, Je la trouve très chouette. Gentils légumes de mon jardin. Je vous aime tous bien. Grâce à vous je grandis, Aussi, je vous dis MERCI !

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DES NOMS CHATS MOTS Dans mon corbillon, que met-on ? Bonbon, bouchon, caleçon... Tire-bouchon, plafond, marron... - Mais que font tous ces noms en on ? Sacré nom de nom... Chaloupe, chapelle chapeau, Chasseur, chacal, château. Chagrin, châtaigne, chameau. - Mais que font tous ces chats ? Dans tous ces mots là - Je suis le chat loupe, dit la chaloupe. - Je suis le chat pelle, dit la chapelle. - Je suis le chat pot, dit le chapeau. - Je suis le chat sœur, dit le chasseur. - Je suis le chat cale, dit le chacal. - Je suis le chat mot, dit le chameau. - je suis le chat grain, dit le chagrin. - Je suis le chat teigne, dit la châtaigne. - Je suis le chat tôt, dit le château. Je ramasse mes neufs chats Et je prends ma LOUPE, Pour chercher ma PELLE, La trouve dans un POT, J'appelle ma SOEUR, Qui du fond de la CALE, Ne dit pas un MOT, Elle cherche des GRAINS, Parmi plein de TEIGNES, Mortes un peu trop TOT. Et voilà J'ai ramassé mes CHATS, J'ai rangé mes MOTS Personne ne dira, Que c'est un peu idiot.

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ETRE UN OISEAU Je rêve d'être un oiseau, Un merle ou un corbeau. Une mouette, une hirondelle, Un oiseau libre dans le ciel. Je rêve d'être un oiseau, Pour m'envoler très haut. Peut être un aigle ou un faucon. Adieu le calcul et les leçons ! Je rêve d’être un oiseau, Je serais libre, je serai beau.

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LE PERE NOËL EST FATIGUE Le père NOËL ne dort pas Pendant des mois et des mois. Je vous assure il me l'a dit ! Pas plus tard que samedi. Je l'ai rencontré par hasard Fatigué, harassé, hagard. Je suis bien vieux maintenant Pour courir le firmament, Je cherche un remplaçant Pour le NOËL des enfants. On me dit « c'est bien trop haut Il ne fait pas assez chaud » Et moi qui rêve de me reposer ! Les pieds devant ma cheminée. Au lieu de cela toute l'année Je prépare par milliers, Des tonnes de cadeaux Qui me brisent le dos. Je n'ai plus mes cent ans Depuis bien longtemps ! Mon lourd traîneau peine Et fatigue mes vieux rennes. Pour moi pas de retraite On m'attend pour la Fête. Le père NOEL pourtant Souhaite aux enfants De toute la terre, De s'aimer en frères. NOËL sera plus beau Et nos cœurs au chaud

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GEMMA Quand Gemma est née Quel magnifique bébé ! Dit le vent tout étonné. Regarde elle a souri ! Avait clapoté la pluie. Curieux, le soleil éclatant, Avait voulu voir l'enfant, Et il en fut bien content ! C'est ainsi qu'un bel arc-en-ciel, Avait fêté cette petite merveille. Elle a de si jolis cheveux, Brun, tout comme ses yeux ! Gemma, jolie fleur de la vie, A depuis bien grandi. Elle a un étonnant ami, Le gentil marsupilami. Ce poème petite Gemma, Créé rien que pour toi, voudrait te porter chance, Pour toute ton existence. Que le rêve que tu portes en toi, Tu l'accomplisses dans la joie. Tu es née pour le bonheur, Et rendre les autres meilleurs.

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L'ARAIGNEE et la MOUCHE Une mouche, au bord d'un verre, Avait bu beaucoup trop de bière ! Elle prit un envol mal assuré, Se heurta à une toile d'araignée, Une belle œuvre d'art, en fil de soie, Pour facilement attraper les proies. L'araignée bien contente arriva, Tandis que la mouche la supplia : -J'ai encore de jeunes enfants, Pitié! -Moi aussi, j'ai des petits à élever ! -Je vais être un bien mauvais repas ! -Ca ne fait rien, on s'en contentera. La mouche passa de vie à trépas, Dans la nature, c'est comme ça, Chacun doit trouver son repas. Il faut toujours être prudent, A qui veut nourrir ses enfants, Le monde est parfois méchant.

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UNE BAGUETTE MAGIQUE Avoir une baguette magique, Voilà qui serait drôlement chic ! Elle travaillerait sans répit, Le jour mais aussi toutes les nuits. A manger pour tous les enfants, Un chouette travail aux parents, Un jardin, une jolie maison Et des fleurs qui sentent bon. Je guérirais les maladies, De tous ceux qui sont gentils. Cela obligerait les méchants A changer de comportement. Ah ! Plus question de guerre, Ou gare à ma colère, Et respect pour notre terre ! Animaux, végétaux et mer. Je n'ai pas de baguette de fée ! Je ne peux que le déplorer, Demain, le pouvoir dans nos mains, Qu'en ferons-nous frères humains ? Suivrons-nous le chemin de nos pères ? Qui savent si bien faire les guerres ! Leur but est toujours plus d’argent, Tant pis pour tous les innocents. J'ose espérer que plus tard Quand nous serons au pouvoir Nous penserons avec le cœur... Que s'éveille un monde meilleur.

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IL ETAIT UNE FOIS. Il était une fois, un lutin Qui n'obéissait à rien, Au désespoir des siens ! Il pensait c'est certain, Etre intelligent et malin. Méprisant les anciens. Un jour où le lutin Côme C'est ainsi qu'il se nomme, Saccagea toutes les pommes. Dont les lutins sont si friands, Du village, fut banni le méchant. Car la patience n'a qu'un temps ! Que peut faire un lutin solitaire ? Rejeté par tous, frères et pairs ! Se rebeller contre toute la terre ? Côme, l'apprit bien à ses dépens, Il ne fait pas bon être un méchant. Il était : seul, pauvre, et repentant. Dans la honte le froid et la faim Complètement ignoré des siens, Réfugié dans une forêt de sapins. Il rencontra par hasard un ancien ! Celui-ci le trouva tellement changé Qu'il fut dans le village réintégré. LA VIE SE CHARGE DE FORGER LES ORGUEILLEUX INDISCIPLINES.

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L’ANGE DE COLOMBIE Un enfant de Colombie, Fut touché dans sa vie Par la détresse des anciens Qui n'avaient plus rien. Ni famille, ni nourriture Vivant dans la pourriture. D'à peine âgé de six ans, Cet enfant fort étonnant Les lave, les nourrit, Nettoie leur taudis ! Il entraîne dans son sillage Des enfants de son âge. Un reportage de télévision Nous apporte à la maison, Cette fantastique leçon D'un tout petit garçon. La France d'un seul élan, Lui envoie de l'argent. Ces vieux aujourd'hui Ont un petit paradis. Nommé en reconnaissance « Un petit coin de France » Petit Ange de Colombie Quelle belle leçon de vie !

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LE JEUNE AFRICAIN Un jeune Africain Courageux et malin N'avait peur de rien ! Ni du lion effrayant Ni du grand éléphant Pas même des serpents. Il s'en alla faire Le tour de la terre. Il traversa des mers Des pays en guerre, Eut soif dans le désert Mais bien téméraire, Franchit les frontières. De retour dans son pays En héros fut accueilli. Il était devenu un sage Plus vénéré qu'un mage ! On implorait son avis Pour une heureuse vie. Pour trouver le vrai bonheur Nul besoin d'aller ailleurs ! Un trésor est enfoui en toi. Cherche et tu le trouveras ! Depuis la nuit des temps Cette connaissance t'attend.

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DANS MA CARRIERE DE SOUFRE Je viens d'avoir huit ans, Pour nourrir mes parents Du matin au soir j'étouffe ! Dans une carrière de soufre, Se glisser dans un petit trou Qu'on a fait juste pour nous. On ne vit pas très longtemps Nous les esclaves des grands. Enfants d'un autre continent A l'école allez donc contents ! Pour lire écrire, compter Moi qui rêve tant d'étudier ! A qui dois-je mon malheur ? Ainsi que mes petites sœurs, Quelle différente destinée ! Suivant l’endroit où on est né.

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MON PETIT FRERE M’EXASPERE ! Avez-vous un petit frère ? Moi, le mien m'exaspère! Cela me met en colère Et ça fâche ma mère, Elle dit que j'exagère! Je vois bien que peuchère, Elle n'a jamais eu de frère. Pour lui mettre tout en l'air ! Cet enfant de rien du tout! Met le désordre partout ! Il a cassé ma poupée, Mes livres sont déchirés Donne-lui! dit mon père... Il va se rouler par terre! Qui fait la loi chez moi ? Un bébé de dix huit mois! Quand je serai Maman J'aimerai mes enfants, J'aurai de l'autorité Pour me faire respecter. Ce n'est pas mon enfant, Qui deviendra un tyran. Je choisirai le Papa En accord avec moi. Et je sais qu'il fera bon Vivre dans notre maison.

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UN ENFANT EST NE Il y a plus de deux mille ans Est né un tout petit enfant Pas de place pour lui Dans l'hôtel du pays Une grotte simplement Pour accueillir l'enfant l'âne et le bœuf unis Ont réchauffé le petit. Il y a plus de deux mille ans Que l'on fête cet événement Cet enfant extraordinaire Au cœur sans frontière Nous a enseigné le pardon Fraternité sans condition. Noël que l'on fête ce jour Est un message d'Amour.

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DANGEUREUSE AMIE Que trouvez-vous de chouette ? A cette méchante cigarette. Une bien dangereuse amie Si vous voulez mon avis ! Pour se fabriquer un cancer, C'est un choix de première ! Mettons un peu de mercure Ajoutons aussi du cyanure, Ne pas oublier le goudron ! Pour engluer les poumons. Plein de substances encore Pour vouloir défier la mort. J'absorbe malgré moi La fumée de ton tabac. Belle blonde, ou brune, Elle coûte une fortune, En santé et en impôts ! L'état touche le gros lot. Ma maman, mon Papa Par pitié ne fumez pas ! Rien ne vaut la santé, Et je veux vous garder Toujours près de moi Plein de santé et de joie.

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L’HOMME RICHE C’était un homme respecté, Par beaucoup courtisé. Il vivait pour l’argent Y consacrait tout son temps. Il frimait, or, argent, diamant, Tandis que les pauvres gens Travaillaient jusqu’à la mort, Pour l’enrichir plus encore. La terre un jour trop polluée Ne put plus rien donner… Etrange désert sur la terre, Stérilité absolue dans la mer. L’homme supplia le ciel Qui resta sourd à son appel. Il eût donné toute sa fortune, Contre un kilo de prunes. L’homme sur ses lingots d’or Ne put qu’attendre la mort, Il se repentit dix mille fois D’avoir fait le mauvais choix. Qu’y a t’il de plus précieux ? Que la terre, la mer, les cieux. Saurons-nous arrêter ces fous ? Qui polluent, détruisent tout.

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PIERROT L’ENFANT COURAGE! Toi, enfant qui as marqué ma vie, Je pense encore à toi aujourd'hui. J'avais dix huit ans, j'étais à Lille Je travaillais dans ton bidonville, Bel enfant blond, aux yeux bleus, Bien jeune ! Et déjà si malheureux. La fureur alcoolique de ton père, Se déversait sur ta pauvre mère. Toi ! L'aîné de sept enfants, Tu protégeais des coups ta maman, Combien de nuits à dormir dehors, Pour éviter qu'il ne te frappe encore. Pour te faire la pire des injures, Il s'en prit à ta belle chevelure, Tandis qu'il œuvrait avec délice Pour rendre ton crâne tout lisse. Tu refusas qu'il jouisse du bonheur, De te voir horrifié, tout en pleurs, Tu t'es mis à rire si fort, Pierrot : -J'ai l'air d'un clown, c'est rigolo ! Comme je t'ai admiré alors! Pierrot, à dix ans, déjà si fort! Tu n'as fait voir ton désespoir, Qu'a l'arbre qui t'accueille le soir.

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MA GRAND-MERE Depuis toute petite J’aime lui rendre visite. Il y a tant de chaleur Dans la bonté de son cœur ! Je me sens enveloppé d’amour, De cette tendresse qui m’entoure. Elle s’exclame en me voyant « Te voilà mon petit enfant ! » Sa présence si aimante Me rassure et m’enchante. Prés d’elle j’oublie Les soucis de ma vie. Elle reste mon repaire Quand j’ai des misères Elle me console de la vie, Prend à cœur mes soucis. Que le ciel soit clément De me la laisser longtemps ! Ma grand-maman Toi que j’aime tant Accepte mon poème Pour te dire combien je t’aime

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VOUS QUITTER SI TÔT ! Ma maladie ne se guérit pas Vous le savez comme moi. J’avais besoin de le savoir, C’est ma vie, mon histoire. Pour vous, je me suis battu, Mais mon heure est venue, J’ai aimé mes quinze années, De tendresse à vos côtés. J’ai fini ma mission sur terre Je vais rejoindre grand-mère, Cela fait parti de mon Chemin, De partir avant tous les miens. Pardon de vous quitter si tôt Pour un monde bien plus beau Votre douleur m'accable tant, Laissez partir votre enfant ! Sans cri sans désespoir, Car ce n'est qu'un au revoir. Grand-mère m’a instruit, Dans mes rêves la nuit. Je vivrai différemment, Mais bien plus intensément. Faites-moi donc confiance Vivez dans l'espérance ! Ce monde n'est qu'illusion Vivez d'Amour et de pardon. Quand il vous faudra partir, Je viendrai vous accueillir, Imaginez avec quel bonheur, Nous réunirons nos cœurs.

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TREVE DE NOËL 1914 Fais ton devoir engage-toi La France a besoin de Toi C’est sûr à Noël tout sera fini ! Voilà ce qu’on m’avait dit. Dans les tranchées Noël est là Et le moral est au plus bas ! Soudain on entend l’ennemi Qui chante Noël dans la nuit. En français tous à l’unissons Nous reprenons les chansons. Voilà qu’un soldat allemand Sort, à nos balles s’offrant Sans armes, rien qu’un sapin Qu’il tient dans une main. On sort de nos tranchées Une trêve de Noël est née. Mille neuf cent quatorze : Noël Dans les tranchées tu fus si belle ! Echange de petits cadeaux, De souvenirs et de photos. Puis ils nous aident encore Pour enterrer nos amis morts. Après une telle nuit de miracle Reprendre la guerre, on renâcle. Comment prendre le fusil Après cette trêve inouïe ! J’ai beau chercher des ennemis, Il ne reste plus que des amis ! Le cœur n’y est plus du tout, On voudrait rentrer chez nous. Dans cette saleté de guerre Moi j’ai trouvé des Frères.

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DES JOLIES FLEURS CASSEES Une maison bien jolie Avec son parc fleuri. Des jeunes filles là-dedans, Placées par le juge des enfants. Etrange d'être parachutée, Parmi ces cœurs blessés ; Inceste, brutalité, absence Ont anéanti leur enfance. La fleur des lieux, Marie, A un gentil petit ami. Chaque dimanche, chez lui Elle rêve d'une autre vie. Les parents de Julien, Deviennent les siens. Elle rêve toute la semaine Qu'ils lui disent « je t'aime » Et il y a la petite Annie Blonde, douce, meurtrie, Pas encore treize ans ! Elle pleure si souvent, L'absence du petit frère. Non ! Elle ne peut s'y faire ! Maltraitée par ses parents, Elle les excuse pourtant ! Et Emilie qui fit un bébé Espérant s'émanciper. Kim forte en apparence, Par trop de souffrance Arrêta net sa pauvre vie, Sans qu'elle ne se confie. Enrageant d'être passée Sans avoir rien remarqué ! Une maison bien jolie Avec son parc fleuri. Qui peut croire de l'extérieur Qu'elle abrite tant de malheurs ! Des jolies fleurs si cassées Pour n'avoir pas été aimées Petites sœurs d'une année Quelle a été votre destinée ?

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MAIS OU VONT LES MOTS ? Les mots et les pensées Vers quelle étrange destinée ? A peine prennent-ils vie la liberté s'approprient. Ont-ils un monde à eux, Invisible pour mes yeux. Font-ils une ronde ? De toutes leurs ondes ! Vont-ils au paradis ? Les mots bien choisis ! Aiment-ils la lumière ? Les poèmes en vers ! Voient-ils la vie en rose ? Les écrits en prose.

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ICI LA TERRE Grand S.O.S de détresse ! Qu'aux enfants j'adresse. Les forêts que l'on décime, Doucement on m'assassine, Ce sont mes poumons verts, Un jour, je serai un désert. Eau de mer ou douce Qui fait que tout pousse, On la souille, la pollue, C'est ma vie que l'on tue. Le mazout sur mes flots, Elimine poissons, oiseaux. Les déchets nucléaires Enfouis dans la mer, Cachés dans la terre, Dangereux mes enfants, Pour des siècles durant. Quel Héritage terrifiant ! Je ne peux me laisser mourir Sans hurler, pleurer, gémir. Si je déchaîne les éléments Vent, inondation, ouragan ! C'est que je me défends De ses odieux traitements. Enfants des Humains Notre destin commun, Repose entre vos mains.

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PETITE AMIE TRISOMIQUE ! Elle, trisomique vingt et un, Donner, elle savait si bien ! J’avais onze ans je crois, Elle, deux de moins que moi, Notre amitié faisait sourire, Mais nous laissions dire ! Elle illuminait tel le soleil Pour me dire- Toi je t’aime ! Me plaquant un gros bisou Gentiment sur mes deux joues. Une hémorragie dans son cerveau L’emmena dans un monde plus beau. Il n’est pas tellement étrange Qu’elle s’envole comme un ange, Elle qui n’était que gentillesse, Distribuant amour et tendresse. Dieu ne peut laisser longtemps Ces si merveilleux enfants. Il les désire près de lui Dès leur mission accomplie.

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L’ENFANT ET LE CHIOT

Un enfant se promenant, Tombe très incidemment Sur un homme qui vend Cent vingt euros le bébé, Les chiots d'une portée De sa chienne: Orphée. L'enfant demande poli S'il peut voir les petits ? Et voici qu'arrive la mère Et ses enfants derrière, Qu'a donc le petit dernier Qui boite pour marcher? -Ah ! Il est né comme ça ! Lui ! Personne n'en voudra ! -Moi, je vous l'achète C'est lui que je souhaite ! -Il ne pourra jamais courir ! Alors laisse-moi te l'offrir. -Ce chiot ne vaut pas moins Que tous ses frères chiens. Je vous paierai son prix Avec mes économies. Regardez ma jambe estropiée Qui me fait moi aussi boiter. Cette histoire vraie d’un enfant En vérité nous apprend, Que seules ont de la valeur Les qualités du cœur. Une infirmité fait souffrir Mais elle fait aussi grandir.

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LE PETIT PONT de PIERRE

Debout depuis les temps anciens, Solide construction des Romains, Un ravissant petit pont de pierre, Enjambe une espiègle rivière. Celle-ci court infatigablement Pour rejoindre maman océan. On parle de cœur de pierre ! Quelle aberration, ma chère ! Les ponts ont des émotions, Et les expriment à leur façon. Depuis des siècles ce pont là Aide sans trêve les villageois. Il résiste aux rigoureux hivers Pour faire traverser la rivière. Il a vu beaucoup de misère, Des épidémies et des guerres ! Il prend son métier à cœur En faisant son dur labeur. On peut penser que c'est facile ! Que sa vie est douce, tranquille !, Mais ils sont loin ses cent ans, L'âge du bon vieux temps. Tant de siècles sont passés, Sur les gens qu'il a aimés. Il les a vus rire et chanter, Naître, se marier, pleurer, Tout son être les aimait, Personne ne s'en doutait ! Qui sait écouter les pierres ? A part la turbulente rivière !

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ENFANCE ASSASSINEE

Je tremble quand je t’entends Petit enfant ! Raconter tous tes sévices Supplices! Je revis tous mes souvenirs Que dire ? Je voudrais tant te consoler T'aider! Existe-t-il des mots ? Qui ne soient pas sots Pour t'exprimer ma peine Te dire combien je t'aime Je te comprends Petit enfant Te prendre dans mes bras, Sangloter avec toi. Parle-moi, crie ! Pleure ! Appelle moi à tout heure, Je serai là pour toi! N'oublie jamais ceci Le coupable c'est lui ! Mon expérience m'a appris Que jamais on n'oublie ! Quand la haine qui détruit, Laisse enfin place à la vie C'est uniquement le pardon Qui permet cette résurrection.

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L’HOMME DU DESERT

Un homme dans le désert Vivait dans la misère. Il vivait pourtant heureux, Se contentant de très peu. Il avait pour tout bien Un pur-sang égyptien. Il n'y avait plus bel animal Que cet extraordinaire cheval ! Ses éloges parvinrent au Roi, Qui voulut cet étalon de choix. Un émissaire fut vite envoyé Afin de pouvoir l'acheter. L'homme du désert reçoit Cet étranger sous son toit, L'invite comme il se doit A un excellent repas. L'émissaire enfin parla ; Je suis l'envoyé du Roi ! Ton pur-sang mon ami Fait fort parler de lui ! Ton prix sera le sien Si lui vendre tu veux bien. Hélas ! dit l'homme désolé Nous venons de le manger. Comme je n'avais plus rien Pour apaiser ta faim Pour t'honorer je t'ai offert Ce qu'au cœur j'ai de plus cher. L'hospitalité n'a pas de prix Je t'ai donné mon unique ami

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MONDE ETRANGE DE LA NUIT !

Dans un coin de France Eut lieu ma naissance. Le verdict vite tomba, Mes yeux ne voyaient pas ! Monde étrange de la nuit Peuplé de tant de bruits. Mon odorat surentraîné, Ainsi que le goût, le toucher. Comment puis-je imaginer Le monde des voyants ? Ces personne si pressées Qui n'ont jamais le temps. Moi, je marche à petits pas, J'ai besoin de mes repères, Et de mes précieux doigts, Qui savent si bien faire ! Je perçois le meilleur, le pire ! Vos voix, silence, ou soupirs. Je vous devine en toute vérité, Votre âme m'est dévoilée. Qui et le plus handicapé ? Moi et mes yeux atrophiés ? Ou d'autres ? Aveugles de l'esprit ! Il n'y a pas je crois, pire nuit !

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MOI LA MER EN COLERE …

Les hommes font la guerre Depuis tant de millénaires! Quelle Intelligence redoutable Pour détruire leurs semblables. Ces cerveaux fous ont inventé Des armes pour s'exterminer. Des chercheurs pour du fric Ont fait des bombes chimiques, Inventé les bombes nucléaires Capables d'anéantir la terre. Appelées armes de dissuasion ! Homme tu as perdu la raison! Et ces milliers d'essais en mer, Sous terre, ou dans le désert Ont détruit irrémédiablement Un patrimoine important. Vos anciens vous avez trahis Dédaignant ce qu'ils ont transmis ! Le bon sens n'est plus de rigueur, L'argent a une attirante couleur. Génération au triste record D'avoir battu sans remords, De polluer ciel, terre et mer. Immense est ma colère! Moi, le sang de cette terre Je vous déclare la guerre !

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Et dans mon désespoir Je frappe fort ! Au hasard. J'avais pourtant pris soin, De vous pauvres humains! Vous pêchiez abondamment De quoi nourrir vos enfants. Mais pour toujours plus d'argent Vous massacrez mes habitants, Déversez le mazout hideux, Dans mes flots verts et bleus. Devrais-je ne pas réagir? Quand on veut m'anéantir? Le feu s'éteint par l'eau ! Mais arrêterez-vous mes flots? Oh monde combien fou ! De Noé souvenez-vous ! Me faudra-t-il donc exterminer Votre espèce? Seul vrai danger! Sauvez s'il en est encore temps L'avenir de vos petits enfants! A moins qu'à leur sort indifférents Vous ne préfériez encore l'argent

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LE ROI LION

Admirez comme je suis beau ! Moi le roi des animaux. Superbe félin mammifère A la magnifique crinière. Mon harmonieuse démarche Est souple pleine de grâce J'allie la force, la rapidité. J'appartiens aux félidés. J'ai des griffes rétractiles, Qui me sont bien utiles. En cas de danger, je rugis Pour prévenir mes amis. Ma compagne la lionne La nourriture me donne. Une fois nourri rassasié J'aime à l'ombre sommeiller. Lorsque j'ai des enfants Ils restent avec leur maman, On dirait de petits chats ! Un peu trop joueurs parfois. J'ai appris qu'il y a des zoos Pour mes frères les animaux. Pourquoi cette petite prison ? Si loin de leur jungle maison. Ne laissez pas vos braconniers Nous kidnapper, ou nous tuer ! Est-ce bien un peuple sage Qui aime les animaux en cage ? Je demande à l'humanité Droit de liberté et d'exister.

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L’AUTRUCHE

Du monde des oiseaux Moi et mes cent kilos, Je détiens assurément Le record du plus grand ! "Deux mètres cinquante" Cette hauteur m'enchante, Je vois de loin le danger Pour pouvoir m'échapper. Non je ne sais pas voler ! Alors pour compenser, Aux pattes, j'ai deux doigts Pour courir c'est extra… Soixante kilomètres heure Ca ne me fait pas peur. Je mange graines et fruits Et des animaux tout petits. J'ai plusieurs femelles, Je les trouve bien belles, Le nid leur est commun, Elles s'entendent bien. L’œuf: un kilo cinq cent Donne un très bel enfant! Tous nous collaborons, Pour couver nos autruchons. Que de nombreux carnages, Pour notre beau plumage Volumineux et très léger ! Jadis, pour la mode prisé. L'élevage pour notre chair Est apprécié par vos pairs. Si on nous en laisse le temps, Nous vivons cinquante ans.

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L'HIPPOPOTAME

De la famille des porcs Je suis gros, et fort. Je somnole toujours, Sous l’eau, le jour, Mes yeux, mes oreilles, Véritable merveille, Mis hors de l’eau Même par temps chaud. Je peux voir, respirer Sans beaucoup bouger. Je baille très souvent, Admirez mes dents ! Quand la nuit est tombée, Je dîne de graminées De plantes et d’herbes, Sur le bord des berges. Nos bébés pèsent 40 kilos Et naissent dans l’eau, Ils savent aussitôt nager Pour vite aller respirer. Je suis un gentil costaud De vingt six quintaux, Cinq mètres de longueur, Je peux faire très peur ! Mon museau spatulé Est du plus bel effet. Mes pattes ont quatre doigts, Et pour faire chic ma foi, Elles sont munies de sabots, C’est drôlement beau !

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MOI LA PIE

Assez grand passereau, De la famille des corbeaux, Mon nid est très élaboré: De brindilles colmatées Par la boue. Ce ciment Résiste bien au vent Herbes sèches et crins, Complètent ce bel écrin. Je ponds trois à six œufs, Dans ce nid très précieux. En haut d'un arbre situé J'ai une grande visibilité. Je suis partout présente. Plumes noires et blanches, Une bien longue queue M'avantage au mieux ! J'ai un très bon appétit Rats, œufs, insectes, souris, Et sans faire la grimace, Aussi plantes et limaces. J'accumule dans mon nid Ce que je trouve très joli. Voleuse comme une pie! Voilà de moi ce que l'on dit.

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CHAMEAU

Trois mètres de haut, Pour cinq cents kilos, Je suis un beau chameau ! Deux bosses sur le dos De quarante cinq kilos, Non pas remplies d'eau, Réserves de graisses Utiles à mon espèce. Avec force et endurance, Je fais de longues distances, Par froid soleil ou vent, Je brave tous les temps ! Sans boire, sans manger, Au désert je suis adapté. Dix minutes il me faut, Pour boire cent litres d'eau. Grand mammifère ruminant Je peux vivre cinquante ans. On me dit mauvais caractère Je pousse mon cri: je blatère ! De la famille des camélidés. Présent en Afrique et Asie Aussi en Iran et Mongolie. Venez faire un tour sur mon dos, Vous verrez comme c'est rigolo !

105

LE NYCTICEBE

J'ai de gros yeux ronds, Je ressemble à un ourson. Je suis un petit animal, De l'Asie tropicale, De l'Inde et la Malaisie. De fruits je me nourris, D'insectes et d’œufs, Je suis le loris paresseux. Mon vrai nom : Nycticèbe, Ma toison fine est belle. De la famille des lorisidés, Je dors toute la journée, Si vous me réveillez, Je me met a pleurer, Mes yeux les cachant, Dans mes pattes avant. Lémurien, mammifère, Ma mâchoire me sert, De véritable étau, Tant elle est costaud. Je ne quitte l'arbre abri, Que lorsqu'il fait nuit. D'un naturel prudent, Je me déplace lentement. EN VOIE D'EXTINCTION J'AI BESOIN DE PROTECTION

106

MAMAN KANGOUROU roux

Je suis maman kangourou, Mon pelage est bien roux, J'ai mis bas mon tout petit, De deux centimètres et demi. Seul, il est monté dans ma poche, A ma mamelle il s'accroche, Le bon lait coule régulièrement, Pour nourrir mon enfant. Je tiens propre constamment, Ce qui lui sert de logement, Avec ma langue ; le ménage, Et du petit le toilettage. Au bout de quelques mois, Il montre son joli minois. Se hasarde bientôt à sortir, Pour vite retourner s'y blottir. Dans ma poche, longtemps, Entre ce petit garnement, Agréable de se faire bercez, Même pour ce grand bébé

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L'ELEPHANT AFRICAIN

Plus grand que mon cousin, Le bel éléphant indien, J'ai quelques différences : De plus longues défenses, Plus grandes mes oreilles, Je les trouve bien belles. Plus petite est ma tête, Elle est très chouette. L'eau, c'est toute ma vie, J'asperge frères, amis. Je joue comme un enfant, Et je bois énormément. Ensuite, bain de poussière En me roulant par terre, Pour que les parasites, Prennent tous la fuite. Beau mammifère attrayant, Je suis majestueux, puissant. Ma trompe Véritable main, Peut être, selon le besoin. Douce, légère, caressante, Sensible, brutale, puissante. Lorsqu'en colère je suis, Par ma trompe je barris. Vingt deux mois il faut Pour faire un éléphanteau. Nous sommes solidaires, De la nouvelle mère. Elle dorlote son petit Le protège sans répit. Les chasseurs d'ivoire Font notre désespoir ! NOS SEULS PREDATEURS, CE SONT LES CHASSEURS ! POUVEZ-VOUS ME DIRE... SI NOUS AVONS UN AVENIR ?

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JE SUIS LE DAUPHIN

Je suis un dauphin, J'aime les humains, Mais pas vos bassins, J'ai besoin des miens, Pas de prison par pitié ! J'ai droit à ma liberté. Pour la communication, J'emploie les ultrasons, Nous sommes solidaires Tous frères, dans la mer, J'ai un bon caractère, Farceur et téméraire. Des sacs plastiques jetés Dans l'eau, ont décimé Bien des frères dauphins! Pareil pour les marins, Leurs filets qui traînent Au piège nous prennent. Avons-nous mérité, D'être si peu respectés? Petits enfants de la terre, Il faut protéger la mer. Et tous ses habitants Notre survie en dépend.

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MOI LE TAPIR

De la famille des tapiridés, J'ai une particularité, A l'avant mes pattes, Des doigts en ont quatre, Trois doigts à l'arrière, Etonnant mammifère ! Je suis présent sur terre, Depuis l'époque tertiaire, Mon museau est allongé, Des dents bien plantées, Servent à me protéger, En cas de danger. Dans la forêt je vis, Assez solitaire je suis. Le mâle est plus petit, C'est tant pis pour lui ! Il est beau mon enfant ! Rayé de noir et de blanc. L'eau est ma meilleure amie, Très grande joie de ma vie. J'adore plonger, et nager, J'aime aussi m'y prélasser ! Je me nourris d'herbages. Mon existence est sage. Vivant dans les forêts tropicales, De l'Amérique du sud et centrale, Nous sommes présents aussi, Au Siam, Sumatra et Malaisie, Mais pour combien de temps ? Nous décroissons régulièrement.

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VER DE TERRE

Prénommé Lombric, Par les scientifiques, Je suis un ver de terre, Et j'ai plein de frères. Notre travail est nécessaire, Nous fertilisons la terre, Nous l'avalons sans répit, En creusant nos galeries. Nous aérons la terre, Pour la rendre prospère, Les légumes, mes amis, Poussent sans soucis. Pourvus de soies ventrales, Pour creuser c'est idéal. Par la peau nous respirons, L'humidité nous aimons. Hermaphrodite je suis, Facilement je me reproduis, Je ponds des œufs mignons, Dans un bien joli cocon. Notre vie est menacée, Par l'hyper productivité, L'engrais chimique sature Notre bonne mère nature. Par ces mauvais produits, Disparaît toute sorte de vie, Pitié pour les petits lombrics ! Préférez l'engrais organique.

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QU’Y A-T-IL DANS LA SAVANE ?

En parcourant la savane Je suis tombé en panne. J'ai croisé une autruche, Jouant avec un buffle. Tandis qu'un babouin, Avait un gros chagrin. -Je le plains ! J'ai rencontré la gazelle Qui se faisait toute belle, Elle aime un beau gnou Très gentil, voyez-vous ! Mais lui, c'est étonnant Aime madame éléphant. - c'est touchant ! Le pauvre phacochère, A peur de la panthère. Quant au rhinocéros Qui n'est pas féroce, Il aime l'hippopotame Cette gentille dame. - Quelle flamme ! Monsieur le vautour M’a donné le bonjour ! « Et, m'a dit le marabout -Reste donc avec nous. » Depuis zèbre, léopard, Girafe, buffle, guépard Sont mes stars !

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QU’ Y A-T-IL DANS LE DESERT ?

Le gentil dromadaire N'aime pas la mer, Tiens ! voilà le crotale, Il m'a l'air bien pale, L'oryx et le springbok, Sont loin d'être moches. Mangouste à son repas, S'est délecté de cobra. Le petit rat palmiste, Me semble tout triste, C'est un écureuil roux, Gentil comme tout. Le fennec petit renard, N'a jamais le cafard. La mauvaise réputation, C'est pour le scorpion ! Gentil moloch hérissé, Tu sais te débrouiller !

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QU’Y A-T-IL DANS LA FORET TROPICALE ?

Dans la forêt tropicale, L'iguane, la mygale Le tamanoir, le tapir. N'ont pas le sourire. Gibbon et chimpanzé, Ne pensent qu'à jouer. L'agile orang-outan, Le tigre et le toucan, Et la panthère noire, Inventent des histoires Compères pour la nuit, Avec la chauve-souris. Le python et le boa, Le kinkajou, le koala. Le maki, le paresseux, Sont des amis heureux, Jouent à cache-cache, Et jamais ne se fâchent. Qui récite ses leçons ? C'est le Caméléon ! L'iguane, le perroquet, Font ce qui leur plaît. La Mante religieuse, Traîtresse dévoreuse. Bizarre le Pangolin, Grosse pomme de pin. Petit dragon, le Gecko, N'est pas très beau ! La belle tortue terrestre, M’a dit « chez nous reste. »

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LE CYCLOPE

Une grande grotte où je vis, Avec mes béliers et brebis. Je suis un énorme géant On tremble en me voyant. Un œil unique sur le front. Mon père, c'est Poséidon, Le grand dieu de la mer. La jolie Nymphe, ma mère, Au doux nom de Thoosa Polyphème me prénomma. Ulysse et ses compagnons, Imaginez ma satisfaction, Se sont réfugiés chez moi, L'hospitalité, connais pas ! Je mange un compagnon, Voilà de bonnes provisions ! Ulysse voulant m'attendrir, M'offre un délicieux élixir, Je tombe de sommeil, ivre ! Alors, il m'arriva le pire. On me crève avec un pieu Mon œil tellement précieux ! Ils se cachent sous mes béliers, Que je laisse aller pâturer. Libres ! Ils reprennent la mer. Mon père déchaîne sa colère En me voyant si amoindri. Pas un compagnon n'en survit ! Ulysse, seul protégé des dieux, Eut la chance de devenir vieux.

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PENELOPE

Fille d'Icarios de Sparte Je suis la reine d'Ithaque, Avec mon fils Télémaque. Subissons tant d'attaques,. Car Ulysse mon bon mari, Si loin de nous est parti. Cela fait trop longtemps ! J'ai plein de prétendants. Le trône fait des envieux, Et pour les calmer un peu, Un concours j'ai lancé. J'ai promis d'épouser, Celui qui saura utiliser, L'arc de mon bien-aimé. Pas un seul n'y parvient, Et ainsi, c'est très bien ! Un mendiant, soudain, Prend l'arc dans ses mains, Il tend, vise d'un seul coup. Ulysse est parmi nous ! Voici enfin mon mari, De retour dans sa patrie. Il a retrouvé son enfant, Un homme fier et grand. Aidé de la déesse Athéna, La paix au pays redonna, Pouvez-vous imaginer La joie de se retrouver ? De sa terrible Odyssée, Ulysse ne m'a rien caché. Télémaque rêve je crois, De faire autant d'exploits

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CLOVIS, ROI DES FRANCS

En l'an quatre cent vingt et un, Devenu roi des Francs saliens, Clovis soumet les Francs riquaires, Et conquiert beaucoup de terre. Il bat le Romain Sygrias à Soissons, Étend jusqu'à la Loire sa domination. A Tolbiac vainqueur des Alamans, Pour Clotilde respecte son serment, Par saint Rémi, se fait baptiser, A Reims, avec toute son armée. Au christianisme, cette conversion, l'Eglise : des francs fait ses champions. Clovis poursuit son expansion, Vainc les Burgondes près de Dijon, Des Visigoths a bien triomphé, Conquiert l'Aquitaine, et Vouillé. Meurt en l'an cinq cent onze à Paris, Après avoir agrandi le Pays. Il a quatre fils : Childebert, Clodomir, Thierry, et Clotaire, Qui se partagent le territoire, Et vont vers d'autre victoires. Aux Ostrogoths d'Italie, La Provence est ravie. Grâce à la mort de ses frères, Roi des Francs devint Clotaire ! Emiettant toute sa patrie, Plongé dans d'internes conflits Pour hélas des siècles durant, Indigne de Clovis, qui fut grand.

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