Les enjeux de l’ANIMATION JEUNESSE · 2018-12-04 · Comment repérer et être repéré par les...

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Synthèse du cycle de réflexion conduit sur la délégation de Blain-Châteaubriant de mars 2015 à mai 2016 Les enjeux de l’ ANIMATION JEUNESSE aujourd’hui

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Synthèse du cycle de réflexionconduit sur la délégation de Blain-Châteaubriant

de mars 2015 à mai 2016

Les enjeuxde l’ANIMATION JEUNESSE

aujourd’hui

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page 3 Contexte de la démarche

page 4 Problématique identifiée

page 4 Objectifs

page 4 Méthode et contenus abordés

page 5 Enjeu 1 Comment mieux être à l'écoute de son public, de ses pairs, de ses élus et de ses partenaires ?Comment mieux travailler avec les élus dont le projet politiquepour le territoire doit donner le cap ?

page 9 Enjeu 2Comment repérer et être repéré par les autres acteurs éducatifssur le territoire ?Comment créer du lien et du partenariat durable ?

page 10 Enjeu 3Comment changer les représentations du métier d’animateur auprès de l’ensemble des acteurs éducatifs ?

page 12 Remerciements

page 14 Annexe 1

page 18 Annexe 2

page 19 Annexe 3

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En 2008, les services de l'État (Préfecture et Inspection académique), du Département, de la Caissedes allocations familiales (Caf) et de la Mutualité sociale agricole (Msa) ont souhaité renforcer la qualitédes interventions publiques dans les temps péri et extra scolaires à travers la signature d'une chartedépartementale.

Elle a permis de formaliser la coopération des partenaires institutionnels autour des questions éduca-tives, en recherchant une meilleure coordination des dispositifs existants, une mutualisation des moyens,et en portant un message éducatif commun sur l’ensemble du département.

Actualisée en 2015, la charte s'est également élargie en termes de partenariats pour associer les col-lectivités locales à travers l'association des maires de Loire-Atlantique.

Contexte de la démarche

La charte départementale pour le développement des politiques éducatives territoriales en Loire-Atlantique

Le cadre de coopération fixé par la charte a permis, au cours des dernières années, de structurer plu-sieurs actions partenariales favorisant le développement des politiques éducatives dans le départe-ment :

• animation du réseau des coordonnateurs à travers l'organisation régulière de journées d'échangesde pratiques ;

• formations pour des élus et coordonnateurs en lien avec le Cnfpt ;• conférences départementales thématiques ;• accompagnement et suivi de la mise en place des Projets éducatifs de territoires (Pedt) à l’échelle du

département.

En 2015, les partenaires signataires ont souhaité expérimenter un projet d'accompagnement plus loca-lisé, à une échelle infra-départementale, afin d’avoir une action de proximité en adéquation avec lesbesoins du territoire ciblé.

Constatant, en outre, que l'évolution démographique du département faisait de la question de la jeu-nesse un enjeu partagé mais souvent compliqué à aborder et mettre en œuvre localement, ils ont éga-lement proposé que cette thématique puisse être plus particulièrement développée.

Afin de pouvoir, dès le démarrage, partir des besoins des territoires et des acteurs et co-construire ladémarche avec ces derniers, il a donc été proposé aux coordonnateurs et animateurs des territoirescorrespondant à la délégation de Blain-Châteaubriant un premier temps d'échanges visant à partagerleurs diagnostics et repérer leurs attentes.

Les actions partenariales développées dans le cadre de la charte départementale

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Un premier regroupement a réuni le 5 mars 2015 à Abbaretz une vingtaine d'animateurs et coordonna-teurs des collectivités et associations du territoire.

À partir d'une question générale posée aux participants « Comment l'animation jeunesse peut-elledavantage (ou mieux) toucher et impliquer les jeunes du territoire ? », il a été proposé aux parti-cipants répartis en 3 groupes d'aborder cette interrogation à travers 3 angles d'analyse :• Ce qui se joue du côté des jeunes• Ce qui se joue du côté des animateurs• Ce qui a trait au local de jeunes

Pour chaque thème, 3 questions ont été posées :• Quelles difficultés repérées, quels constats ?• Quels freins ?• Quels leviers ?

Les participants ont constaté que le métier d’animateur sur un territoire en lien avec les jeunes avaitchangé : il suscite de nouveaux enjeux, de nouvelles questions et l’impératif d’innover. Comment réfléchircollectivement et identifier des leviers pour son territoire ?

Problématiqueidentifiée

Les objectifs suivants ont été dégagés :

• Mieux valoriser le métier d'animateur et les actions conduites à travers l'animation jeunesse• Mieux coopérer avec chaque acteur éducatif au service du public jeune• Accompagner l'innovation pour mieux répondre aux besoins des jeunes des territoires

Objectifs

Un cycle de réflexion sur le métier et la fonction de l'animateur jeunesse a donc été défini, se décli-nant en 3 temps forts :

Chacun de ces temps forts a été préparé en associant des animateurs et coordonnateurs volontairespour en définir et affiner les contenus et les outils d’animation afin de s'assurer d'être en phase avecles attentes des professionnels visés.

Certains temps ont été ouverts à des élus afin de favoriser les coopérations et les dynamiques lo-cales mais aussi de valoriser des expériences.

Méthodeet contenus abordés

Annexe 1Synthèse des ateliers du 05/03/2015sur les enjeux repérés par les animateurs et coordonnateurs jeunesse

Comment mieux être à l'écoutede son public, de ses pairs,

de ses élus et de sespartenaires ?

Comment mieux travailler avec les élus dont le projetpolitique pour le territoire

doit donner le cap ?

Comment repérer et être repérépar les autres acteurs éducatifs

sur le territoire ?Comment créer du lien

et du partenariat durable ?

Comment changerles représentations du métier

d’animateur auprès de l’ensembledes acteurs éducatifs ?

ENJEU 1 ENJEU 2 ENJEU 3

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André Therrien, intervenant de l’EAM©, présente le processus qui l'a amené à plusieurs constats.

• Si la notion d'écoute active est connue, ses principes d'action sont difficiles à mettre en œuvre.• Les modèles proposés sont nombreux et variés.• Leur appropriation reste complexe et s'adresse le plus souvent à des experts.• La formation en écoute demande du temps, une supervision spécialisée et coûte chère.

Partant de ces constats ainsi que du principe que l'écoute est à la base de toute intervention d'accom-pagnement, l'objectif de l'équipe québécoise a été de proposer une transposition concrète et pragma-tique des modèles existants pour en faciliter l'appropriation et la vulgarisation auprès d'une communautééducative.

La démarche a consisté à identifier le minimum nécessaire pour écouter et pouvoir être dans une inter-vention immédiate. Il s'agit de permettre une acquisition de connaissances de base, commune et ac-cessible à tous et facilitant l'identification de situations à risque pour les prévenir.

L'EAM© n'est pas une intervention en tant que telle mais un outil pour des personnes qui sont en situa-tion de communication et/ou au cœur de relations plus ou moins chargées en émotions. Elle se veutune aide pour comprendre et expliciter les expériences vécues, et ainsi améliorer les relations interper-sonnelles au quotidien, dans les familles, sur les lieux de travail, entre pairs, auprès des parents, desjeunes, des personnes dépendantes...

La méthode pédagogique s'appuie sur l'analyse de l'expérience vécue, à partir de jeux de rôles, pouréclaircir et comprendre les mécanismes en jeu dans une relation interpersonnelle.

Publics : ProfessionnelsCoordonnateurs et animateurs jeunesse

Déroulé• Matin : Intervention d'André Therrien pour présenter

l’Écoute Active Minimale comme outil pour « mieuxêtre à l’écoute de son public, de ses pairs, de ses éluset ses partenaires ».

• Après-midi : 2 ateliers (témoignages et dialogue avecdes élus locaux sur leur vision du rôle des élus et desprofessionnels, leurs modalités de travail en matièred'animation jeunesse + échanges de pratiques et ca-pitalisation d'expériences sur le thème « mieux com-muniquer et travailler avec les élus »).

Présentation du modèle Ecoute Active Minimale© - EAM©

Comment mieux être à l'écoute de son public, de ses pairs,de ses élus et de ses partenaires ?Comment mieux travailler avec les élus dont le projet politique pour le territoire doit donner le cap ?

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Comment mieux être à l'écoute de son public, de ses pairs, de ses élus et de ses partenaires ?Comment mieux travailler avec les élus dont le projet politique pour le territoire doit donner le cap ?

Enjeu 1

Dans une seconde partie de son intervention, André Therrien propose une présentation dynamique desprincipes de l'EAM© à travers 3 jeux d'introduction :

1.Le jeu de la non-écoute permet de vivre ce qui se passe dans une situation où l'autre n'écoutepas ce qu'on dit. Il met en évidence l'inconfort de cette situation et le ressenti désagréable de nepas être écouté. Ce jeu permet de montrer l'importance d'être écouté.

2.Le jeu de l'écoute parfaite. A l'inverse, ce jeu vise à montrer toute la difficulté à écouter. Il met enévidence qu'il est impossible de tout mémoriser et que la sélection qui en découle, est subjective.Il met en évidence que ce qui guide notre choix d'écoutant, ce sont les émotions ressenties.

3.Le jeu des cartes émotives. Dans ce jeu, il s'agit de reconnaître différentes émotions et leur in-tensité. Cet exercice met en évidence la difficulté à différencier les émotions et que les intensitésémotives face à une même situation peuvent être très différentes d'une personne à l'autre. Ce jeumontre comment l'EAM© peut aider à identifier l'émotion exprimée pour donner un sens à la si-tuation et à l'expérience intérieure.

Les applications de l'EAM© sont multiples et s'adressent à différents publics. Des échanges qui ontsuivi la présentation du modèle, deux axes d'expérimentation émergent :

1- En direction des animateursLa formation d'un groupe d'animateurs à l'échelle d'un territoire, permet de construire un langagecommun à partir d'un même référentiel. Elle participe à doter ce territoire d'une culture d'interventionpartagée. À ce titre, l'EAM© peut être utilisée comme un outil permettant la reformulation et l'analysedans des échanges de pratiques pour comprendre des situations problématiques. Ainsi, il facilite laconstruction d'une cohérence d'action auprès des jeunes, des familles, des élus locaux, des parte-nairesCette dynamique collective permet d'aider à analyser, à comprendre, à expliciter les situations ren-contrées et à changer le regard porté sur les acteurs du territoire. Elle créé un espace de ressour-cement professionnel pour rendre possible le processus d'accompagnement.Ainsi, un processus de formation pourrait se mettre en place sur plusieurs années, avec un accom-pagnement (analyse des pratiques) permettant de partager les apports de l'outil dans le quotidien detravail.

Chaque module comprend 18 heures de formation et prend appuie sur des situations vécues parles participants.

• Année N : niveau 1 Sensibilisation au modèle et à la thématique du suicide

• Année N+1 : niveau 2 Approfondissement du modèle et approche de la gestion du stress et des addictions

• Année N+2 : niveau 3Approfondissement du modèle et approche de la notion de plaisir

Entre chaque module de formation, des temps de regroupement peuvent être envisagés pour fairele point sur les situations rencontrées et l'apport de l'EAM© dans la résolution des situations diffi-ciles.

2- En direction des jeunesL'identification du réseau naturel d'entraide au sein d'un milieu de vie permet de connaître les «écoutants naturels », c'est-à-dire les jeunes vers lesquels les pairs iront spontanément en cas desituation difficile.La formation de ce groupe permet de renforcer les compétences de ses membres, de leur permettrede mieux vivre certaines situations et de gagner en confiance et en réactivité.L'accompagnement de ce groupe doit se faire par des animateurs formés au modèle.

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Élus et professionnels :Comment mieux communiquer et coopérer pour avancer ensemble pour les jeunes du territoire

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• L'élu attend de la part des professionnels une analyse et des propositions à partir desquelles il peutprendre ses décisions et trouver le bon niveau d'engagement de la collectivité

• L'élu se fait l'écho des habitants et des parents, il transmet aussi leurs observations aux profession-nels des structures jeunesse pour qu'ils tiennent compte des besoins du territoire

• L'élu a besoin de communication sur les projets qui sont réalisés avec et pour les jeunes pour nourrirsa connaissance et amplifier sa capacité à agir et à en faire la promotion : les activités tournéesvers les adolescents sont souvent moins visibles que celles vers l'enfance

Attentes exprimées (par chacun)

Leviers identifiés (communs aux deux) Exemples de réponses

Élus«Les metteurs en scène»

Co-construire la politique de jeunesse et les projets

• Avoir des espaces de travail où les diagnostics et les ob-jectifs peuvent être partagés et débattus

• Se donner du temps pour des projets long terme (3 ans)• Définir des contrats d'engagement mutuel entre élus et

professionnels

Comprendre les contraintes de chacun

• Comprendre les contraintes du territoire, les attentes dela population et les limites des ressources

• Appréhender la diversité des missions de l'animation jeu-nesse (écoute, animation, accompagnement, préven-tion...) et la diversité des publics

• Ajuster les objectifs et les moyens

Établir une relation de confiance et de soutien :• En communiquant mieux

et le plus régulièrement possible• En étant disponible pour

permettre la réactivité et la proximité dans les actions

• Partager régulièrement les informations à travers destemps d'échanges et de rencontres, formels et informels

• Avoir des outils de travail partagés (agendas...)• Inviter tous les élus à venir sur les actions, les instances

de gouvernance associative, les espaces de travail...• Présenter les bilans et les projets lors des conseils muni-

cipaux et communautaires, les commissions...• Être en veille sur les événements de chaque commune

pour « coller » à leurs actions et donner de la lisibilité• Relayer les besoins des jeunes, leurs attentes...• Informer et interpeller le plus en amont possible en cas

de difficultés (éviter que chacun soit pris au dépourvu)

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Professionnels«Les acteurs»

• Les professionnels souhaitent être associés à la réflexion sur la politique de jeunesse du territoire(accessibilité tarifaire, prise en compte de tous les publics jeunes, équilibre entre activités et ac-compagnement de projets...)

• Les professionnels ont besoin de pouvoir interpeller l'élu en cas de problème ou de difficulté et departager avec lui les constats

• Les professionnels attendent d'être valorisés et soutenus dans leur travail de terrain

Attentes exprimées (par chacun)

Leviers identifiés (communs aux deux) Exemples de réponses

Renforcer la visibilité des actions

• Produire des supports de communication variés pour lepublic mais aussi pour les élus

• Évaluer et valoriser les impacts en rendant « palpables »et concrets les effets des actions sur l'autonomie, laconfiance en soi, la créativité des jeunes

• Créer des temps et des espaces où les jeunes et les pro-fessionnels peuvent donner à voir ce qu'ils font aux éluset aux parents

• Travailler avec tous les services municipaux et/ou com-munautaires pour développer de la transversalité

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Annexe 2Etudes de cas sur les partenariats du 15/10/2015

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otre-Dam

e-des-Landes

Publics : ProfessionnelsCoordonnateurs et animateurs jeunesse

Déroulé• Matin : Les partenariats

◦ brainstorming en plénière pour identifier les types de partenaires avec qui un animateur jeunesseest susceptible de pouvoir coopérer

◦ travail en sous-groupes à partir de 5 études de cas : comment j'identifie les partenaires ? Commentj'entre en relation avec eux ? Comment je crée un partenariat avec eux ? Comment faire vivre cepartenariat dans la durée ? (annexe 2)

• Après-midi : La communication◦ débat mouvant : à quoi ça sert de communiquer et comment communiquer ?◦ 3 ateliers de mise en situation pratique d'outils de communication : la vidéo, la web radio et les ré-

seaux sociaux, animés par LA MANO et LES PIEDS DANS LE PAF (annexe 3)

Comment repérer et être repéré par les autres acteurs éducatifs sur le territoire ?Comment créer du lien et du partenariat durable ?

Annexe 3Ateliers sur les outils de communication du 15/10/2015

Les partenaires de l’animation jeunesseLes facteurs-clé de succès repéréspour faire vivre ses partenariats

• Institutions : la caisse d’Allocations familiales, leDépartement... la direction régionale et dépar-tementale de la jeunesse, des sports et de lacohésion sociale des Pays de la Loire et de laLoire-Atlantique

• Collectivités (élus, services des communes etintercommunalités)

• Établissements scolaires : écoles, collèges, ly-cées

• Associations dans les domaines du sport, de laculture, du social, de l’environnement...

• Structures ressources : maison des adoles-cents, planning familial, foyer de jeunes travail-leurs, Informations jeunesse, missions locales...

• Parents et habitants• Établissements spécialisés : Instituts médicaux

éducatifs, Maisons de retraites• Autres structures : entreprises, bases de loisirs,commerçants...

L’importance :

• du formel et de l'informel dans les prises decontacts et les relations

• de la relation directe, de l'aller-vers et de la re-lation interpersonnelle dans les partenariats

• de s'identifier et de s'assurer qu'on partage desobjectifs communs

• que le partenariat se traduise concrètementpar des actions et des projets

• d'officialiser et de formaliser le partenariat(charte, convention, instances...)

• de valoriser et de remercier régulièrement sespartenaires

• de ne pas sous-estimer ou éviter les conflitsqui permettent de réinterroger les partenariatset les faire évoluer.

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inEnjeu 3 Comment changer les représentations du métier d’animateur

auprès de l’ensemble des acteurs éducatifs ?

Publics : Ensemble des acteurs éducatifs(élus, professionnels, enseignants, familles...)

Déroulé• Spectacle-débat animé par LA BELLE BOÎTE

Le procès de l’animation jeunesse

• À quoi sert l’animation jeunesse ? L'animation jeunesse est-elle un outil pour le développement desterritoires, qu'apporte-t-elle au public qu'elle touche ? Que cherchent les jeunes qui la fréquentent ?

• À travers la mise en scène d'un procès d'assises, plusieurs témoins se sont succédé (parents, élus,jeunes des structures du territoire) et ont été interrogés par le Président de la Cour, le procureur gé-néral et l'avocat de la défense pour tenter de répondre à ces questions.

• Un jury populaire, tiré au sort parmi le public, a été invité à rendre son verdict à la lumière des témoi-gnages, des preuves présentées et des plaidoiries de l'accusation et de la défense.

• Ce format original a permis de déconstruire les représentations liées au métier d’animateur jeunessetout en valorisant les compétences des animateurs jeunesse dans l’accompagnement des jeunesvers l’autonomie et leur implication dans la vie locale. Ce temps fort a également démontré l’utilitéd’une animation jeunesse dans le développement et l’animation des territoires (comment une com-pétence non obligatoire est un levier indispensable).

Retrouvez les moments forts de la soirée sur la vidéo accessible par le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=mKWfFe-HK4w

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Remerciements

Les structures pour leur contribution dans la préparation des différentesétapes de ce cycle de réflexion :

• le Sivu Enfance-Jeunesse des communes d’Avessac, Fégréac, Plessé et Saint-Nicolas-de-Redon

• la communauté de communes de la Région de Blain• la commune de Notre-Dame-des-Landes• la commune de Vigneux-de-Bretagne, • l’association La Mano • l’association Les Potes des 7 lieux.

Les intervenants :• l’association Écoute Active Minimale de Loire-Atlantique et André Therrien• Les Pieds dans le Paf• l'association La Mano• La Belle Boîte.

Les membres de la charte départementale pour le développement des poli-tiques éducatives territoriales en Loire-Atlantique mobilisés dans ce projet :

• la direction régionale et départementale de la jeunesse, des sportset de la cohésion sociale des Pays de la Loire et de la Loire-Atlantique,

• la caisse d’Allocations familiales de Loire-Atlantique, • le Département de Loire-Atlantique.

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Annexe 1 ) page 14

Annexe 2 ) page 18

Annexe 3 ) page 19

Extraits de la vidéo accessible par le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=mKWfFe-HK4w

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Annexe 1

Synthèse des ateliers du 05/03/2015sur les enjeux repérés par les animateurs et coordonnateurs jeunesse

LES LOCAUX

Constats

Implantation variable de locauxd'un territoire à un autre et nonarticulé avec les lieux de viedes jeunes (ex : local pour7 communes, ou 1 local parcommune avec moins d'anima-teurs que de locaux, locaux ex-centrés).

Freins

1- Problème de mobilité entrecommunes et entre locaux2- Problème de la signalisationet de l'identification du local parles jeunes.3- Représentation différente dulocal selon la tranche d'âges etau comportement des jeunesqui le fréquente.

Leviers

1- Mise en place d'espaces mo-biles (caravane), ramassagepar minibus, covoiturage entreparents2- Recours à des autres locauxou équipements sur le territoireen dehors du local jeune (skatepark, salle de sport, salles loi-sirs).

Un même espace pour destranches d'âge n'ayant pas lesmêmes besoins (9-17 ans).

1- Problème des aménage-ments intérieurs et de l'équipe-ment des locaux mal adaptésau public selon les différentestranches d'âge.2- Problème des capacitésd'accueil des locaux trop petits.

Bureau de l'animateur implantédans le local jeune (disponibi-lité, facilité de relation etd'écoute).

Baisse de fréquentation consta-tée depuis plusieurs annéeset/ou une fréquentation aléa-toire.

1- Les pratiques de socialisa-tion des jeunes ados font qu'ilsveulent plutôt de l'entre soi.2- Ils ont des pratiques numé-riques qui les font se rencontreren dehors des espaces phy-siques.3- Les ados 14-17 ans ont ten-dance à rejeter les formes insti-tutionnelles de loisir, ilspréfèrent du hors cadre. (Diffi-culté à s'inscrire, anticiper, àêtre dans un lieu connoté Mai-rie).4- Pression des élus et institu-tions sur les taux de fréquenta-tion des locaux.

L'expérimentation de laisser lelocal en autonomie à desgroupes de jeunes en horairesdécalés (soirées).

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Constats

- Fréquentation variable d'unterritoire à l'autre (baisse d'ef-fectifs sur les périodes sco-laires, sur les 14/17 ans...).

- Activités annulées sur certainsterritoires faute de participants

- Difficulté à anticiper et appré-hender la mobilisation desjeunes.

- L'association des jeunes dèsl'origine du projet ne garantitpas toujours leur participation

- Les activités "attractives" nemobilisent pas toujours.

Freins

- Impact d'Internet sur la mobili-sation des jeunes.

- « Sur-sollicitation » des jeunesaujourd'hui sur certains terri-toires ?

- Omniprésence de "l'adulte"sur les différents temps dujeune (école, sport, domicile,local jeunes...).

- Accessibilité financière surcertains territoires.

Leviers

- Plus de facilité à mobiliser les11/14 ans (public plus partici-patif).

- Communication à adapter enfonction des tranches d'âge etdes actions.

))) Engagement

Constats

L'engagement des jeunes au-jourd'hui est interrogé.

Freins

- Jeunes "dans l'immédiateté"

Leviers

- Jeunes solidaires. - Développer les actions inter-générationnelles.

))) Accompagnement

Constats

Accueil de jeunes en difficulté(sociale, familiale...), phéno-mène variable d'un territoire àl'autre. A priori plus marqué surle secteur rural que péri urbain.

Freins

- Question : jusqu'où accompa-gner ces jeunes (en fonctiondu degré de difficulté rencon-trée) ?

- Accessibilité financière surcertains territoires.

Leviers

- Travail en partenariat avec lesacteurs locaux (ex : Cms...).

- Jeunes tolérants entre eux.

))) Mobilité

Constats

Difficulté de mobilité des jeunessur certains territoires.

Freins

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Leviers

- Développer le covoiturage...

))) Mobilisation

Annexe 1LES JEUNES

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Annexe 1 (suite)

LES ANIMATEURS

Constats

On constate une baisse de lafréquentation, les 10-14 ansviennent plus facilement queles 14-18 ans.On se doit être à l'écoute dufonctionnement des jeunes(qu'ils viennent ou non, descomportements différents etchangeants, etc) parce qu'onest un adulte particulier poureux (une relation de confiance,sur le champ du « nonformel »).Les jeunes ont aujourd'hui desdemandes bien plus larges queles loisirs. Ils ont des demandesdifférentes selon les groupesOn dit que les jeunes sont diffé-rents aujourd'hui, mais c'estsurtout la société qui a changéet qui pose plus de problèmesqu'avant.

Freins

Plein de jeunes n'ont pas be-soin d'accompagnateurs spéci-fiques.Comprendre que les besoinssont les mêmes qu'avant maisils les expriment différemment2 jours par an, on réfléchit pourrevoir toutes nos pratiques.

Leviers

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L'image de l'animateur est en-core trop liée à une posture« vacances ».

La cohérence entre les anima-teurs est un facteur positif pourdonner une meilleure image del'équipe et du métier.Les jeunes ont une autre vision,plus positive.Cette vision « archaïque » peutchanger au regard de l'évalua-tion du projet : le bilan peutmontrer beaucoup de résultatspositifs que l’on n’obtient passeulement en « jouant » avecles jeunes !

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))) La fonction d’animateur

Synthèse des ateliers du 05/03/2015sur les enjeux repérés par les animateurs et coordonnateurs jeunesse

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On ne peut pas ignorer la di-mension sociale quand on ac-cueille les jeunes (lesanimateurs ne s'occuperaientque du ludique, sans voir lejeune dans sa globalité, ses dif-ficultés, ses questionnementsetc).

L'animateur devrait pouvoir ac-compagner un jeune sur lechamp social, peu importe leslimites de son poste, tant que lejeune « s'en sort » (dans les li-mites du raisonnable).

Cela dépend du territoire (cer-tains ont beaucoup d'offres, di-versités de lieux d'accueil, etc.d'autres pas).

On est de moins en moins surle terrain au profit des tâchesadministratives.On est de plus en plus « com-merciaux » même auprès desjeunes (pub au collège).Les jeunes « occupent » l'es-pace public, les élus souhaitentque l'on « occupe » les jeunes.

On occupe l'espace public,c'est notre travail de communi-quer (caravane pour l'animationde rue par exemple).

On n'a pas le choix que de ré-pondre aux commandes institu-tionnelles pour avoir dessubventions.

Constats

Pour un animateur, surtout ensecteur ados, la relation auxjeunes est différente et la rela-tion au territoire est incontour-nable.Il est nécessaire de s'interro-ger : « qu'est ce qu'un anima-teur aujourd'hui ? »Les relations sont différentesavec les élus du territoire selonque l'on représente une struc-ture municipale ou associative.

L'animateur est, de fait, un ac-compagnateur social.

Freins

On a réussi à convaincre lesélus (concernant l'image desanimateurs, la vision desjeunes aussi).

Comprendre que l'animateurjeunesse est aussi animateurdu territoire, voire agent de dé-veloppement social /local.

Leviers

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Mieux connaître les différentsmétiers du champs éducation,les réseaux, travailler en parte-nariat avec d'autres profession-nels.Il faut que le planning de l'ani-mateur prévoit du temps de pré-paration et prenne en compte lanécessité du travail partenarialet la connaissance du réseauTravailler avec la Mda (Maisondes adolescents).L'animateur doit être conscientde ses limites et doit « rediriger» quand la mission sort de sonchamp.

Peur de mal renseigner lejeune, de l'induire en erreur. Ce sont toujours les animateursqui vont vers les autres, et quidoivent convaincre de la néces-sité de travailler ensemble.

))) L’animateur et le territoire

Annexe 1

Constats Freins Leviers

))) La fonction d’animateur (suite)

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Annexe 2

Etudes de cas sur les partenariats du 15/10/2015

Les participants sont répartis en 5 groupes et ont une heure.

Chaque groupe a une étude de cas qui lui est proposée (chaque étude étant différente d'un groupe àl'autre) :• « Suite à des problèmes de harcèlement (ou de mauvais climat scolaire) dans un collège, la commune

(ou l'établissement) me demande de mettre en place une action de prévention auprès des collégiens ».• « Des jeunes souhaitent mettre en place des actions d'autofinancement pour pouvoir partir en séjour.

Je les accompagne dans la démarche ».• « La commune souhaite organiser un moment festif lors du forum des associations en direction des

jeunes sur la thématique de l'engagement (bénévole ou autre) ».• « Je souhaite organiser un événement autour de l'art et la culture ».• « Je veux mettre en place une action sur l'utilisation du numérique à la maison ».

Chaque groupe doit, à partir de son cas, répondre à 4 questions :• Comment j'identifie les partenaires ?• Comment j'entre en relation avec eux ?• Comment je crée un partenariat avec eux ?• Comment faire vivre ce partenariat dans la durée ?

Afin de restituer en plénière les échanges et conclusions des travaux de chaque groupe, il est proposéun mode de restitution s'inspirant du PECHA KUCHA.

Le Pechakucha ou Pecha Kucha (du japonais ペチャクチャ : "bavardage", "son de la conversation") est un format deprésentation orale associée à la projection de 20 diapositives se succédant toutes les 20 secondes (la présentation dure6 minutes et 40 secondes au total). Cette contrainte impose à l'orateur de l'éloquence et un sens de la narration, du rythme,de la concision, mais aussi de l'expression graphique.

Pour ces ateliers, il est proposé à chaque groupe de répondre à chaque question en complétant unefeuille de paperboard à l'aide de schémas, mots-clés et images (découpées et collées à partir de ma-gazines mis à disposition des participants). Les 4 questions sont traitées successivement.

Pour chaque question, les 5 groupes affichent leur feuille de paperboard ce qui permet de visualiserimmédiatement les convergences ou divergences sur une même question en fonction des cas traités.

Exemples de production des groupes

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Annexe 3

Ateliers sur les outils de communication du 15/10/2015

))) WEB RADIO - FICHE TECHNIQUE

C’est quoi la web radio ?La web radio, c’est un outil technologique qui permet de faire de la radio dif-fusée sur internet (web + radio = web radio). De cet outil découlent plusieurs conséquences : • la radio devient accessible à tous, sans avoir à louer d’antenne • les émissions sont écoutables à volonté sur internet • et donc on peut les partager même à ceux qui n’ont pas pu écouter lors de

la première diffusion L’intérêt pédagogique…

Pédagogiquement les retombées sont assez larges, cela va de l’éducationaux médias, jusqu’à la prise de parole par les jeunes… Plus précisément, onpourrait citer les points suivants : • permettre aux jeunes la prise de parole • participer à l’éducation aux médias • découvrir la régie son et le matériel associé • favoriser l’échange et le débat dans un cadre précis Bien sûr il y en a plein d’autres, mais je vous laisse le soin de développer çasi vous souhaiter monter un projet radio dans vos structures.

Que faut-il pour une web radio ? Un micro, un enregistreur et un ordinateur portable suffisent à faire une webradio. Mais, pour un apport technique sur le matériel par exemple, il paraîtévident que ce matos n’est pas suffisant. Je laisse deux liens de sites internetfait par des profs qui expliquent comment ils s’y sont pris dans leurs établis-sements, et surtout détaillent le matériel utilisé. • http://blog.juliendelmas.com/?mettre-en-place-une-webradio • http://crdp.ac-besancon.fr/clemi/?p=606 Pour ce qui est de l’aspect logiciel, c’est assez simple et entièrement gratuitet libre : Audacity pour capter et monter le son, et Radio DJ pour diffuser uneémission structurée.

Quelle démarche puis-je adopter ? Pour ma part j’ai testé plusieurs méthodes différentes, et nous en sommestoujours à essayer différents trucs : enregistrement en direct ou petit bout parpetit bout suivi d’un montage ? En tant qu’animateur quelle place je prendsdans l’émission : technicien ou chroniqueur ? Thématique imposée ou non ?Beaucoup de questions, et beaucoup de façons de faire différentes… À vraidire, je ne crois pas qu’il y ait de recette miracle, tout dépend du groupe dejeunes, de l’animateur aussi, et de comment chacun est à l’aise ou non. Pour ma part, j’ai pris la décision de ne participer que très occasionnellementcomme chroniqueur, ce qui permet de laisser cette émission de jeunes auxjeunes. Ainsi je prends moins de place, ils se régulent entre eux, et lorsqu’enfinje viens avec une chronique, je suis considéré comme un invité, pas commel’animateur. Après plusieurs essais, nous avons aussi opté pour l’enregistre-ment en direct, ce qui évite des temps de montages parfois fastidieux etlooooong. En plus de ça, ça rend l’émission beaucoup plus naturelles et spon-tanée, avec ses cafouillages, ses délires, les aléas du direct en fait. À chacunsa méthode, aucune n’est meilleure que l’autre. Pour ce qui est des questions de budgets, il y a la SACEM qui coûte un bras,mais la possibilité de trouver des sons libres de droits qui permettent de dif-fuser de la musique de bonne qualité sans avoir à payer le moindre euro. Celadit, cette solution peut décevoir les jeunes, car ils disent souvent adieu à tousleurs idoles du moment (Kenji si tu lis ces lignes ;)). Pour ce qui est de l’hébergement, il y a la possibilité d’ouvrir un compteSoundcloud, mais on devient vite limité en termes d’espace (heureusementles comptes premium ne sont pas très couteux). Il y a aussi le site Radionomyqui en plus de fournir une bonne plateforme diffusant en continu notre émis-sion, s’acquitte des droits de SACEM pour nous et est gratuit. Seul défaut, sil’on ne comptabilise pas environ 80 écoutes quotidiennes, notre compte estfermé…. Par contre si l’on arrive à diffuser largement et que notre audimatest bon, on peut même gagner un peu d’argent (pour acheter du matos parexemple, ou encore financer un voyage à la capitale pour aller visiter unegrande radio nationale et rattraper nos erreurs avec Kenji).

Pour toutes infos complémentairesRémy LAGARRE : [email protected]

))) VIDEO - FICHE TECHNIQUE

Quelques notions et procédés pour réalisation audiovisuelle.• Recenser matériel et capacité humaine à disposition• Attention il est très facile de faire compliqué mais très dur de faire simple.• Chercher simplicité en fonction de capacité humaine.

3 phases : Écriture, tournage montage.

L'écritureRecenser les idées. Attention, l'écriture collective est assez difficile. Possibilitéde se donner des contraintes (force l’imaginaire) avec des personnages, deslieux ou des phrases à introduire dans la vidéo.Définir l'histoire, puis écrire un scénario scène par scène.Repérage des lieux.Établir un story board, écrit ou dessiné.Définir le rôle de chacun :

Réalisateur : il valide les prises de vue discutées avec le cadreur, veille àce que le choix artistique et le story board soit respecté, organise le tour-nage.Cadreur : En fonction du story board, il propose ou positionner la caméra.Enclenche la caméra et cadre l'action.Clappeur/Script : note les bonnes prises de vue, annonce le numéro de priseet fait le clap devant la caméra (le clap sert à savoir quelle prise on regardelors du dérushage mais également de synchroniser le son du clap et l'imagedes mains).Perchiste ou régisseur son : place les micros, veille à la bonne qualité duson et enregistre lors de l'action.Metteur en scène/décorateur/costumier : veille et conseille le jeu d'acteur.Fait attention aux décors, aux costumes et aux accessoires.Acteur : Il est la marionnette du réalisateur et du metteur en scène.

Le tournageAttention : avant le tournage, il peut y avoir besoin d'autorisation de tournagedans certains endroits. Le tournage ne respecte pas forcement la chronologiedu film. Pour optimiser le temps de tournage, tourner toutes les scènes qui sepassent au même endroit.Répéter la scène sans rien pour visualiser ou l'on va placer la caméra, les lu-mières et le son.Placer la caméra à l'endroit voulu.Répéter la scène.Lorsque tout le monde est prêt :

Réalisateur : « Tout le monde en place ! Silence sur le plateau. Moteur de-mander ! »Cadreur : enclenche la caméra « ça tourne! » lorsque la caméra enregistre.Réalisateur : « Le son écoute ? »Régie son : enclenche le micro « Le son écoute ! » si il est prêt et le son estcorrect.Réalisateur : « Annonce »Clappeur : « Scène 3, angle 1, prise 4, CLAP (avec les mains) »Réalisateur : « ACTION »Acteurs : attendre 3-4 secondes avant de commencer l'action.À la fin de l'action, laisser tourner 3-4 secondes en plus pour avoir du rabeau montage.Réalisateur : « Coupé »Le cadreur et le son coupent l'enregistrement.

Une scène peut être jouée plusieurs fois avec des angles différents. D'où l'im-portance de dire la même chose à chaque prise avec les mêmes mouvements(attention faux raccord).Par sécurité, tourné la scène en totalité en plan large (la master) ce qui nouspermettra d'avoir la scène « dans la boite » quoi qu'il arrive.

MontageDérusher (regarder les vidéos prises, les rushs)Les importer sur l'ordinateur de montage, éviter de les laisser sur un disqueamovible.Importer les rushs dans le logiciel de montage.Reprendre le story board et commencer par le début :

1ère scène, 1er angle, quelle prise. Définir un début (point d'entrée) com-mencer après action et finir avant coupé (point de sortie). Mettre bout à boutles rushs sur la timeline. Attention aux « raccords » (enchaînement entredeux plans pour qu’ils soient cohérents). Attention aux faux raccords (unefois je tiens le verre de la main gauche une fois de la main droite !!).

Intégrer titre, générique, musique libre de droit ou faire sa propre musique ori-ginale.Exporter ou faire un rendu du projet. Format mp4 h264 pour une bonne qualitéet une petite taille de fichier.Anecdote : Un court métrage s'écrit trois fois : une fois à l'écriture, une fois autournage, une fois au montage. Car il y a toujours des imprévus lors du tour-nage et on peut jouer sur la chronologie, le rythme lors du montage.

Ressources• Les leçons de cinéma : série d'épisodes sur des techniques de réalisation.• https://www.youtube.com/playlist?list=PL0416194348A330A5• Sites internet de musique libre de droit :

• Jamendo (musique) : https://www.jamendo.com/• Sound fishing (musique et bruitage) : www.sound-fishing.net/• Universal soundbank (bruitage) : www.universal-soundbank.com/• Dogmazic (musique) : www.dogmazic .net/

• PDF Passeurs d'images : Réaliser un court métrage• Technique de réalisation.

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