LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE...La troisième édition des chiffres clés des déchets...

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É C O N O M I E C I R C U L A I R E 3 e édition Décembre 2019 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE ÉTATS DES LIEUX & PERSPECTIVES 2015 // 2017

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3e édition

Décembre 2019

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANEÉTATS DES LIEUX & PERSPECTIVES2015 // 2017

BILANLa troisième édition des chiffres clés des déchets � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 2Bilan régional des déchets en 2017 � � � � � � � 4Gestion des déchets : équipements et infrastructures publiques et privées � � � � � � � 6

SPGDOrganisation du service public � � � � � � � � � � 10Coûts & financement du SPGD � � � � � � � � � � 17

REPLes filières REP� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 20Contexte régional � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 24

ENJEUX& PERPESCTIVESSynthèse des principaux enjeux � � � � � � � � � 44Déchets d’Activités économiques � � � � � � � � 44Financement du service public � � � � � � � � � � 45L’enjeu énergétique des déchets � � � � � � � � � 46Des évolutions réglementaires favorables au contexte de la guyane � � � � � 47Réglementation en zone isolée � � � � � � � � � � 48Stockage en zone isolée � � � � � � � � � � � � � � � � � 49

GLOSSAIRE � � � � � � � � � � � � � � � � � � 50

LEXIQUE � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 51

SOMMAIRE

Déchets putrescibles

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EDITOSuzanne PONS,Directrice régionale de l’ADEME,novembre 2019.

Depuis 2013, l’ADEME Guyane, en relation avec un réseau parte-narial composé des collectivités locales, des services de l’État et des éco-organismes, anime un observatoire régional des déchets.

Cette publication est la 3e édition des chiffres clés de la Guyane, réalisée dans le cadre des activités de l’observatoire. Elle compile les informations pour la période 2015/2017.

Dans la continuité des éditions précédentes, cette nouvelle publica-tion cherche à apporter à tous les acteurs de la gestion des déchets des informations qui leurs sont nécessaires pour assurer leurs mis-sions et contribuer à l’amélioration constante des services à la popu-lation. Elle constitue également un outil d’aide à la décision au service des élus pour la mise en œuvre d’une politique globale et durable de gestion des déchets.

Parce que l’observatoire se veut résolument tourné vers l’avenir et vise également à constituer un espace de débat entre contextes spécifiques, objectifs réglementaires et documents de planification (économie circulaire et déchets mais également énergie), au-delà des chiffres clés en termes de flux ou de coûts, ce document propose un volet prospectif présentant notamment des réflexions sur l’enjeu énergétique des déchets et sur la problématique des sites isolés.

Enfin, à l’heure où la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) lance sa démarche de planification (PRPGD), nous formulons le sou-hait que ce bulletin soit sans doute le dernier rédigé par l’ADE-ME. Evidemment l’ADEME continuera d’appuyer la CTG dans cette démarche partenariale qui s’exprime dans le cadre d’un Contrat d’Objectifs Dynamique Régionale Déchets et Économie Circulaire (CODREC) qui a pour but d’accompagner la montée en puissance de la CTG dans les domaines des déchets et de l’économie circu-laire. L’un des 4 axes de ce contrat vise à faire en sorte que l’anima-tion de l’observation au service de la planification « déchets » soit assurée à l’échelle de toute la région et autant que possible articu-lée avec les autres domaines d’observation régionale.

Bonne lecture de la nouvelle édition des chiffres clés de la Guyane de l’observatoire régional des déchets !

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La troisième édition des chiffres clés des déchetsLa présente édition des chiffres clés des déchets en Guyane s’inscrit dans le prolongement des deux premières publications. Elle pré-sente les résultats de 2017 avec un regard dynamique sur les évo-lutions depuis 2015, tout en actualisant les principaux indicateurs techniques et financiers, et en s’enrichissant de nouvelles données notamment sur les filières REP.

Ce document réunit les informations suivantes :

� Une synthèse du bilan régional des déchets en 2017, hors déchets du BTP, de l’industrie, de l’agriculture et des déchets d’assai-nissement. Concernant ce dernier point, vous pouvez vous reporter aux documents de la Mission d’Évaluation et de Suivi des Épandages (MESE) portée par la Chambre d’agriculture avec l’appui de l’ADE-ME et de l’Office de l’Eau.

� Une analyse détaillée des performances et du coût du ser-vice public à l’échelle régionale ;

� Une analyse détaillée des performances de collecte des filières REP ;

� Une analyse des enjeux et perspectives .

Avertissement aux lecteurs

1. Source INSEE RP 2012 à 2016

Les résultats présentés dans ce document proviennent des enquêtes et des données Comptacoût® collectées auprès du service public de gestion des déchets ménagers de la CACL, CCDS, CCEG, CCOG et des déclarations des éco-organismes. L’exercice présenté comporte néanmoins certaines limites liées à l’absence de données sur la population non-recen-sée par l’INSEE, sur les filières informelles de gestion des déchets et l’absence d’instruments de pesée sur certaines installations de traitement des déchets conduisant à des estimations de poids.Les données de la précédente édition peuvent avoir évo-lué pour prendre en compte des corrections de déclara-tion des éco-organismes et des opérateurs de collecte et de traitement.Les ratios sont calculés sur la base du nombre total d’habi-tants recensés par l’INSEE1 (sauf mention contraire).Les données population ont été actualisées sur la base des données INSEE (population recensée jusqu’en 2016 et estimation pour 2017 sur la base du taux de croissance de chaque EPCI).Les totaux des différents tableaux présentés peuvent différer d’une unité de la somme de leurs composantes.

ii Meubles en matériaux de récupération.

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© Ta

kari D

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Bilan régional des déchets en 2017Périmètre d’observationLes résultats du bilan régional correspondent à trois types de déchets :

� Les déchets ménagers et assimilés du service public de gestion des déchets (SPGD) ;

� Les déchets des filières à Responsabilité Elargie du Producteur (REP), dispositif réglementaire dit « vertueux » faisant obligation aux producteurs, importateurs et distributeurs de pourvoir ou de contri-buer à l’élimination des déchets qui proviennent des produits qu’ils mettent sur le marché.

� Les déchets d’activités économiques (DAE) des entreprises et établissements publics qui organisent leur transport directement vers les sites de traitement sans passer par les collectes du ser-vice public. Les déchets comptabilisés sont ceux réceptionnés par les infrastructures de traitement (ex. déchets végétaux des entre-prises d’élagage ou des services techniques déposés directement à la plate-forme de compostage).

Focus sur la production de déchets par type d’acteurs

� 83 % des déchets (108 046 t) proviennent des collectes organi-sées par le service public de gestion des déchets (SPGD).

� 16 % des déchets (20 240 t) proviennent des activités profession-nelles et des services techniques. On note une forte augmentation de ces flux (+21 % depuis 2014) notamment pour ceux réceptionnés sur le site des Maringouins. La situation peut sans doute s’expliquer en partie par l’augmentation de l’activité économique (entre 2014 et 2017, le PIB en volume a augmenté de 2,2 %), une politique plus restrictive d’accès à l’unique déchèterie, mais également des trans-ferts de déchets professionnels en provenance de Kourou (décharge fermée, chantier d’Ariane 6,…).

� Seulement 1,3 % des déchets (1 703 t) sont collectés directement par les éco-organismes et les distributeurs (ex. pharmacies, com-merces, garages…).

Focus sur la collecte des déchets REP � La quantité de déchets relevant de la réglementation REP corres-

pond à 4,7 % (6 134 t) du tonnage global collecté en 2017. � 28 % des déchets REP (1 703 t) ont été collectés directement

par les éco-organismes et les producteurs (ex. pharmacies, com-merces, garages…)

� 72 % des déchets REP (4 431 t) ont été collectés par le service public.Sur les tonnages captés par le service public, les Déchets Diffus Spécifiques (1,5 %) restent encore à la charge des collectivités.Il est à préciser que la part de déchets REP (DEEE, DEA) en mélange dans les encombrants est importante et ouvre sur des perspectives importantes de collecte séparée par les éco-organismes , distribu-teurs et collectivités .

Focus sur la prévention des déchetsPlusieurs signaux semblent annoncer l’émergence d’une dynamique territoriale. En 2017, la prévention des déchets, réservée jusqu’alors au territoire de la CACL, s’élargit aux autres EPCI en charge du SPGD et aux communes : les appels à projets nationaux et locaux (ex. Plan National de l’Alimentation, Économie Circulaire) et les aides de l’ADE-ME (ex. contrat d’objectifs) impulsent une dynamique et donnent aux EPCI les moyens d’initier des opérations et des expérimentations nouvelles et de disposer d’indicateurs (ex. village de la réparation et foyers témoins de la CCDS, gaspillage alimentaire en restauration collective sur la CACL). L’appel à projets de Ségolène Royal en 2016 pour anticiper la suppression des sacs plastiques à usage unique et le label Territoire zéro déchet, zéro gaspillage (TZDZG) ont incité la CACL à consolider et à élargir son programme d’actions par des opérations nouvelles (ex. don de poules pour manger les déchets fermentescibles) pour la période 2017 à 2020. La CCOG et la ville de Saint-Georges de l’Oyapock, lauréates en 2017 de l’appel à projets national Territoire à énergie positive (TEPCV), se sont engagées sur des actions de réduction des déchets et de lutte contre le gaspillage.Par ailleurs, on constate la volonté des acteurs de l’ESS et du réem-ploi de se structurer en réseau et de s’orienter vers des solutions de mutualisation (locaux, collecte…) dans un contexte des plus incer-tains (fin des contrats aidés). A la charnière 2017/2018, on observe également avec beaucoup d’attention l’émergence d’acteurs nou-veaux issus des secteurs de l’artisanat, du commerce, de l’agricultu-re, de l’ESS et du milieu associatif ou éducatif : Biothy (fabrication de serviettes hygiéniques bio), Takary Design (upcycling de palettes), Ranjé to Bisiklèt (atelier d’auto- réparation de vélos), Grand Marché Bio (transformation des invendus du marché de Bio savane et créa-tion du label Bio Péyi associé à une consigne des emballages en verre), Tiroir Enchanté (dépôt-vente en puériculture…), Association Zéro déchet Guyane…Cette diversité d’acteurs impulse une pluralité d’actions et de thèmes (gaspillage, circuits courts, éco-consommation, label Commerce Engagé, consigne, couches lavables, réemploi…) voués à se déve-lopper et dont les résultats sont à évaluer sur les prochaines années.

ii Collecte en porte à porte à Régina.

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ELLE

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TION

ENFO

UISS

EMEN

T

DÉCHETS EN MÉLANGES 88 230 318 88 230 67,9 %

Ordures ménagères (OMR) 60 685 60 510 61 366 61 366 1,4 % 221 1,1 % 61 366

Encombrants en mélange 24 726 26 029 26 864 26 864 3,2 % 97 8,6 % 26 864

DÉCHETS COLLECTÉS SÉPAREMENT 15 386 55 14 913 473 11,8 %

Déchets verts 12 890 12 709 14 274 14 274 12,3 % 51 10,7 % 14 274

Bois 983 927 473 473 -49 % 2 -51,9 % 473,1

Ferraille 659 644 508 508 -21 % 1,8 -22,9 % 508

Gravats 770 590 131 131 -78 % 0,47 -83,0 % 131

DÉCHETS RELEVANT DE LA RÉGLEMENTATION REP 4 431 1 703 6 134 22 6 134 4,7 %

VHU 907 212 421 421 98 % 1,52 -53,6 % 421

Emballages Verre 1 306 1 521 1 622 1 622 7 % 5,84 24,2 % 1 622

Emballages Carton 738 279 185 185 -34 % 0,67 -74,9 % 185

Emballages RSOM 420 1 973 2 254 2 254 14 % 8,11 436,7 % 2 254

DEEE 264 268 304 64 368 37 % 1,33 39,4 % 368

DEA Ménages 0 0 0 0 0,00 NC 0

DEA Professionnels 1 44 81 81 86 % 0,29 NC 81

Lampes 3,2 3,1 3,2 3,2 2 % 0,01 -1,6 % 3,2

Piles et acc. Portables 13,2 12,1 18 18 49 % 0,06 36,4 % 18

Déchets diffus spécifiques 43 41 66 66 59 % 0,24 52,1 % 66

Huiles minérales usagées 629 534 418 418 -22 % 1,50 -33,5 % 418

Batteries automobiles 75,3 163 90 90 -45 % 0,32 90

Pneus usagés 381 560 560 560 0 % 2,02 47,0 % 560

Médicaments Non Utilisés 13,8 21,8 14,4 14,4 -34 % 0,05 4,1 % 14

DASRI 1,4 1,7 1,7 1,7 -3 % 0,01 16,0 % 1,7

Textile Linge Chaussures 32 32 32 32 0 % 0,12 32

DÉCHETS D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES [hors BTP, agriculture, industrie, assainissement] 20240 73 20 240 15,6 %

DIB 19 066 15 892 20 240 20 240 27 % 72,85 6,2 % 20 240

TOTAL (tonnes) 124 532 122 966 108 046 1 703 20 240 129 989 6 % 468 4,4 % 21 047 108 943 129 989

Pourcentage 83 % 1,3 % 16 % 16 % 84 % 100 %

Résultats de la collecte et du traitement

En 2017, 129 989 tonnes de déchets ont été collectées en Guyane, avec une progression annuelle de 6,2 %� Ce gisement correspond à un ratio de 467 kg/hab./an� Sur la période 2015/2017, l’évolution est de 4,2 %�

Parmi ces déchets, 16 % ont été valorisés et 84 % ont été stockés�

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 5

Gestion des déchets : équipements et infrastructures publiques et privées

Focus sur les infrastructures du service publicDes avancées en termes d’équipements de valorisation, mais un maillage insuffisant de la collecte par les déchèteries, et une situa-tion toujours tendue et à risque pour ce qui est des solutions d’exu-toires à court terme.

/// DÉCHÈTERIE DE RÉMIRE-MONTJOLY

Déchèterie : aucune nouvelle déchèterie en fonctionnement n’a vu le jour, ce qui constitue un frein important au déploiement des collectes séparées y compris dans le cadre des filières REP. En 2017, une seule déchèterie (Rémire-Montjoly, CACL) est en service. Le PDEDMA prévoyait la création d’un réseau de déchèteries, dont la mise en œuvre a été freinée par les travaux de mise en conformité des infrastructures de traitement des déchets et par les capacités financières limitées des collectivités pour en assurer le fonctionnement. Une dynamique importante semble toutefois en cours sur ce thème avec une projection de 4 à 5 déchèteries en service fin 2020 sur le littoral (Saint Laurent-du Maroni, Iracoubo, Sinnamary, Kourou et Cayenne). Sur le Maroni, les installations réalisées dans le cadre du Plan d’Urgence Guyane pourraient être mises en service en 2019 (Maripasoula, Papaïchton et Grand Santi).

/// ÉKOTRI, CENTRE DE TRI DES EMBALLAGES

Ékotri, centre de tri des emballages inauguré en septembre 2015, a reçu près de 2 500 t d’emballages et de papiers graphiques en 2017, un résultat encore loin de ses capacités nominales : 4 500 t/an (voire 9 000 t/an sur deux postes). Les gisements traités ont connu une forte progression à l’ouverture du site mais ont tendance à se stabiliser malgré l’extension de la couverture géographique des col-lectes sélectives : CCDS en 2017, CCOG en pourvoi en 2017 (CCEG en pourvoi en 2018).

/// PLATEFORME DE COMPOSTAGE INTERCOMMUNALE

La plateforme de compostage intercommunale à Matoury (CACL) a doublé sa capacité de traitement en 2013 pour atteindre 16 000 t/an de déchets verts et pouvoir traiter les flux entrants (10 133 t en 2017). Une étude lancée en 2017 par la CACL sur les gros produc-teurs de biodéchets vise à analyser entre autres la faisabilité de trai-ter des biodéchets sur la plate-forme de compostage.

/// DÉCHARGE DES MARINGOUINS

Stockage : en 2017, notamment sur le secteur de l’Ile de Cayenne qui draine également les déchets de la CCDS et de la CCEG, aucune perspective n’apparaît encore clairement pour prendre le relais des Maringouins dont l’autorisation d’exploitation va jusqu’en 2021. Ce point constitue l’enjeu majeur des collectivités guyanaises pour les prochaines années.

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 20196

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Villa Brasil

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Trois Sauts

Maripasoula

Papaïchton

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Saint-Laurentdu Maroni

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Ouanary

Saint-Élie

CAYENNERémire-Montjoly

SURINAME

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Légende

Commune, bourg

Port

Aéroport / Aérodrome

Liaison �uviale

Route nationale

Route secondaire

Littoral : équipement pour la collecte

1 déchèterie (Rémire-Montjoly, CACL)

Littoral : équipements pour le traitement

1 plate-forme de compostage (Matoury, CACL)1 plateforme de broyage (Régina, CCEG)

3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

3 unités de traitement (Papaïchton, Maripasoula et Grand Santi)

1 quai de transfert (Saint-Georges)

1 quai de transfert en attente de mise en service (Apatou)

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Littoral : équipements pour le traitement

1 plate-forme de compostage (Matoury, CACL)1 plateforme de broyage (Régina, CCEG)

3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

3 unités de traitement (Papaïchton, Maripasoula et Grand Santi)

1 quai de transfert (Saint-Georges)

1 quai de transfert en attente de mise en service (Apatou)

Équipements et infrastructures publiques et privés de gestion des déchets - 2017

ih La carte présente un état des lieux des équipements et des infrastructures actives en Guyane en 2017.

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2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

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4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

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4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

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3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

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3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

3 unités de traitement (Papaïchton, Maripasoula et Grand Santi)

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4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

3 unités de traitement (Papaïchton, Maripasoula et Grand Santi)

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1 plate-forme de compostage (Matoury, CACL)1 plateforme de broyage (Régina, CCEG)

3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

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3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

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2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

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Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

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Littoral : équipement pour la collecte

1 déchèterie (Rémire-Montjoly, CACL)

Littoral : équipements pour le traitement

1 plate-forme de compostage (Matoury, CACL)1 plateforme de broyage (Régina, CCEG)

3 sites de transit des déchets dangereux (Matoury, CACL)(Endel et PENA IPES à Kourou ; G2C à Macouria)

1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

4 centres de dépollution des VHU(Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Ei�age, Cayenne)pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly �n d'activité en 2017)

2 installations de stockage des déchets autorisées(Cayenne, Saint-Laurent)

2 déchèteries en attente de mis en service (Saint-Laurent et Kourou)

1 installation de stockage des déchets non autorisée et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Kourou)

Fleuves et sites isolés : équipements pour le traitement des déchets

4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

4 installations de stockage des déchets non autorisées et faisant l’objet d’un arrêté de fermeture (Grand Santi, Papaïchton, Maripasoula, Camopi et Kourou)

3 unités de traitement (Papaïchton, Maripasoula et Grand Santi)

1 quai de transfert (Saint-Georges)

1 quai de transfert en attente de mise en service (Apatou)

4 centres de dépollution des VHU (Rémire-Montjoly, Cayenne et 2 à Kourou)

2 sites de broyage : verre (Eiffage, Cayenne) pneumatiques (CSR, Rémire-Montjoly fin d’activité en 2017)

Océan Atlantique

Albina

Langotabiki

Cottica

Bendorp

Villa Brasil

OïapoqueSaül

Camopi

Trois Sauts

Maripasoula

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Roura

Cacao

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Saint-Élie

CAYENNERémire-Montjoly

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1 site de traitement des déchets de soin (Endel à Kourou)

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4 éco-carbets autorisés en sites isolés (Haut Oyapok) faisant l’objet d’une expérimentation

5 décharges non autorisées en sites isolés(Saint-Élie, Saül, Kaw, Ouanary et Camopi)

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 7

L’emploi dans le secteur des déchets

1. Source IEDOM Note express n°552, 2019

En 2017, environ 350 emplois sont liés aux activités de gestion des déchets en Guyane.Cette estimation regroupe les emplois du secteur privé, 279 ETP dans 57 entreprises déclarant une activité de collecte, de trai-tement et de récupération des déchets1, et ceux du secteur public (60 ETP).

Ces données, provenant des codes NAF de l’INSEE, ne repré-sentent pas exhaustivement les emplois directs et indirects contribuant à l’évitement et à la gestion des déchets (ex. sec-teur de la réparation, réseau des commerces engagés, réseau d’éducation à l’environnement, recyclerie, bureaux d’études…).La prise en compte de la totalité des emplois du secteur des déchets s’avère donc plus complexe.

Le MEDEF a réalisé une estimation, basée sur la croissance par secteur d’activité, du nombre d’emplois créés dans les activités de production et de distribution d’eau, d’assainissement, et de gestion des déchets : 1300 emplois directement liés aux déchets pourraient être créés entre 2015 et 2030.

S’il s’agit bien d’une estimation, et que le nombre d’emplois créés dans l’avenir n’est pas quantifiable en l’état, la montée en puissance des programmes de prévention des déchets, le déve-loppement des filières et des nouvelles infrastructures laissent présager un secteur dynamique et créateur d’emplois en Guyane. La dynamique déjà observée dans le secteur privé en Guyane (+12 % entre 2014 et 2017) semble le confirmer !

ii Centre Ékotri à Rémire-Montjoly.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 20198

SERVICE PUBLIC DE GESTION

DES DÉCHETS MÉNAGERS

ET ASSIMILÉS

SPG

D

s

Population par EPCI / 2015-2017

COLLECTIVITÉS % superficie Guyane

Population 2015

Population 2016

Population 2017

% Population Guyane 2017

Évolution 2015-2017

Croissance Annuelle

CCEG Camopi, Ouanary, Régina, Saint-Georges 31 % 6 900 6 956 7 056 3 % 2,3 % 1,4 %

CCDS Iracoubo, Kourou, Saint-Élie, Sinnamary 14 % 31 151 31 437 31 595 11 % 1,4 % 0,5 %

CCOGApatou, Awala-Yalimapo, Grand Santi, Mana, Maripasoula, Papaïchton, Saül, Saint-Laurent

49 % 89 892 92 995 96 516 35 % 7,4 % 3,8 %

CACLCayenne, Macouria, Matoury, Montsinéry-Tonnégrande, Rémire-Montjoly, Roura-Cacao

6 % 131 922 137 964 142 641 51 % 8,1 % 3,4 %

4 EPCI regroupant 22 communes 83 814 km² 259 865 269 352 277 808 100 % 6,9 % 3,1 %

Organisation du service public

1. Les collectivités n’ont pas d’obligation réglementaire à collecter ces déchets. En Guyane, elles ont fait le choix d’élargir l’accès du service aux professionnels.

Le cadre général des politiques actuelles sur les déchets émane de la loi française du 15 juillet 1975. Il est basé sur le principe de « pollueur-payeur », ainsi toute personne qui détient ou produit des déchets doit en assurer, ou en faire assurer l’élimination dans des conditions qui ne portent pas atteinte à la santé et à l’environne-ment. Chacun étant responsable de la gestion des déchets jusqu'à leur élimination, même lorsque le déchet est transféré à un tiers à des fins de traitement.Ce cadre réglementaire a été complété ces dernières années par un axe « prévention » et « économie circulaire / lutte contre le gaspil-lage », qui se sont entre autres précisés par les lois grenelles, le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, le programme national de prévention des déchets et le plan de réduction et de valorisation des déchets, la loi de transition énergétique…

La responsabilité de l’élimination des déchets des ménages a été confiée aux communes, conduisant ainsi à la création du ser-vice public de gestion des déchets (SPGD). Le cadre réglementaire de ce service est défini par le code de l’environnement et par le code général des collectivités territoriales (CGCT).Les 22 communes de Guyane ont transféré leurs « compétences déchets » à la CACL, CCDS, CCEG, CCOG, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Ces dernières exercent leurs compétences de collecte et de traitement quasi exclusivement en faisant appel à des entreprises privées via des marchés publics ou des délégations de service public (DSP).

Les établissements privés et publics sont responsables de tous les déchets générés par leur activité, y compris les déchets issus d’un travail chez un client. Ils ont le choix entre, faire appel à une entre-prise privée pour collecter et traiter leurs déchets, ou souscrire au service public1 de la CACL, CCDS, CCEG et CCOG sous réserve que les déchets soient assimilables à ceux des ménages (CAD de même nature que ceux produits par les ménages) et à la condition que les quantités ne nécessitent pas la mise en œuvre de techniques ou de moyens spécifiques pour leur collecte et traitement. Ce service est alors financé par la redevance spéciale (RS). En 2017, seule la CACL a instauré la redevance auprès des entreprises et des administra-tions bénéficiant du service de collecte des ordures ménagères.

Dans le prolongement de la loi relative à la transition énergétique pour la croissante verte, les obligations des entreprises et administra-tions se sont précisées en 2016 avec 2 obligations de tri à la source :

� Tri à la source de 5 flux de déchets (papier/carton, métal, plas-tiques, verre, bois)

� Tri à la source des biodéchets pour les gros producteurs ( can-tine , restaurant… ) .

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201910 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201910

PRODUCTION DE DECHETS : GISEMENTS COLLECTES PAR LE SPGD

A l’échelle du territoire de la Guyane, la quantité de déchets ména-gers et assimilés (DMA) collectée en 2017 par le SPGD a atteint 108 046 tonnes, soit l’équivalent d’environ 390 kg/hab./an, un ratio rela-tivement stable ces trois dernières années.

Par comparaison, en 2016 en France, 568 kg de déchets ménagers et assimilés ont été produits par habitant.Si la quantité de déchets collectée suit globalement la courbe démo-graphique à l’échelle régionale, il est à noter de fortes disparités ter-ritoriales, qui s’analysent au travers des ratios de collecte.Ainsi, le ratio moyen sur la CACL (460 kg/hab./an) a diminué de 6 % entre 2015 et 2017, un résultat en lien avec la politique de préven-tion et le déploiement des filières REP sur cette zone.

En revanche, ces ratios augmentent très sensiblement sur la CCOG et la CCEG. Ces territoires affichaient, il est vrai, des niveaux parti-culièrement bas (2 à 3 fois inférieurs que pour la CACL et la CCDS). Une certaine convergence des modes de consommation, des rat-trapages en matière d’amélioration de la couverture du service de collecte ainsi que l’absence de politique de prévention et de détour-nement des déchets sur ces collectivités peuvent expliquer en par-tie ces trajectoires différentes dans une moyenne régionale stable.

Production de DMA / 2015-2017

TONNAGES COLLECTÉS 2014 2015 2016 2017 Évolution 2011-2014

Évolution 2014-2017

CCEG 1 229 1 340 1 399 1 300 9,7 % 5,8 %

CCDS 16 143 19 483 16 850 19 025 32,1 % 17,9 %

CCOG 17 382 17 759 20 598 22 009 0,3 % 26,6 %

CACL 61 871 65 089 66 854 65 712 13 % 6,2 %

TOTAL Guyane (t) 96 625 103 671 105 701 108 046 13,1 % 11,8 %

Ratio Guyane (kg/hab./an) 384 399 392 389 5 % 1,3 %

Évolution annuelle 7,3 % 2,0 % 2,2 %

Ratio de DMA / 2017

EPCI Ratio DMA 2014 (kg/hab./an)

Ratio DMA 2017 (kg/hab./an)

Évolution 2014-2017

CCEG 180 198 10 %

CCDS 527 533 1 %

CCOG 193 213 11 %

CACL 497 469 -6 %

TOTAL Ratio 384 389 1 %

TRAITEMENT DES DECHETS DU SPGDEn 2017, le mode de traitement privilégié reste de loin l’enfouisse-ment avec 82,2 % des déchets réceptionnés dans les installations de stockage. On note néanmoins une diminution du recours à ce mode de traitement (88,5 % en en 2014) au profit donc de la valo-risation matière.

Traitements des déchets du SPGD :

résultats / 2015-2017

MODE DE TRAITEMENT 2014 2015 2016 2017

RATIO 2017

(kg/hab/an

VALORISATION (t) 11 137 16 507 17 645 19 201 69% global des DMA 11,5% 15,9% 16,7% 17,8%Évolution annuelle 48,2% 6,9% 8,8%Évolution 2011-2014 37,7%Évolution 2014-2017 72,4%

STOCKAGE (t) 85 488 87 163 88 056 88 845 320% global des DMA 88,5% 84,1% 83,3% 82,2%Évolution annuelle 2,0% 1,0% 0,9%Évolution 2011-2014 10,5%Évolution 2014-2017 3,9%

TOTAL (t) 96 625 10 3671 10 5701 10 8046 389Ratio (kg/hab./an) 384 399 392 389Évolution annuelle 7,3% 2,0% 2,2%Évolution 2011-2014 13,1%Évolution 2014-2017 11,8%

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 11LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 11

PERFORMANCE DES COLLECTESDepuis 2015, date de mise en œuvre des collectes sélectives des emballages sur la plus importante collectivité (CACL), la quantité d’ordures ménagères résiduelles (OMR) se stabilise alors que sa pro-gression était encore très dynamique sur les années précédentes (+12,6 % sur 2011/2014).En revanche, les encombrants (presque ¼ du gisement des DMA) continuent de croitre très fortement (quasiment +20 % sur 2015/2017). L’absence de réseau de déchèteries (toujours une seule déchèterie opérationnelle sur le territoire) et les performances insuffi-santes dans le déploiement des principales filières REP (DEEE et DEA notamment) ne permettant aucune action de valorisation en aval.On note avec intérêt la progression constante de la collecte sépara-tive des déchets verts pour valorisation sous forme de compostage.La collecte sélective des emballages (hors verre) est également dans une dynamique ascendante notamment en lien avec le déploiement régional de ce dispositif lancé en septembre 2015 sur le seul territoire de la CACL. On remarque également depuis 2016 une stagnation des tonnages de verre collectés. Cette deuxième filière régionale mériterait sans doute un nouvel investissement, peut-être en termes de bornes complémentaires et de sensibilisation de la population.

Caractérisation des gisements / 2015-2017

PRINCIPAUX GISEMENTS 2014 2015 2016 2017 Évolution 2011-2014

Évolution 2014-2017

Ordures ménagères (OMR) (t) 61 578 60 685 60 510 61 366 12,6 % -0 %

% du gisement global des DMA (kg/hab./an) 64 % 59 % 57,2 % 56,8 %

Ratio OMR (kg/hab./an) 244 234 225 221 4,5 % -9,4 %

Encombrants (t) 21 793 19 757 24 105 25 984 2,7 % 19,2 %

% du gisement global des DMA (kg/hab./an) 22,6 % 19,1 % 22,8 % 24,0 %

Ratio Encombrants (kg/hab./an) 86 76 89 94 -4,7 % 8,8 %

Déchets verts (t) 8 416 12 890 12 709 14 274 36,1 % 69,6 %

% du gisement global des DMA (kg/hab./an) 7,2 % 12,4 % 12 % 13,2 %

Ratio Déchets verts (kg/hab./an) 33 50 47 51 26,3 % 55,8 %

Collectes en mélange / 2015-2017

DÉCHETS COLLÉCTÉS EN MÉLANGE 2014 2015 2016 2017Évolution

2011-2014

Évolution 2014-2017

% gisement

global 2017 (t)

Ordures ménagères (OMR) (t) 61 578 60 685 60 510 61 366 12,6 % -0 % 56,9 %

Encombrants (PAP + APV Pro + déchèterie) (t) 21 793 24 726 26 029 26 864 2,7 % 23,3 % 24,9 %

TOTAL (t) 83 371 85 411 86 539 88 231 9,8 % 5,8 %

% du gisement global 86,3 % 82,4 % 81,9 % 81,7 %

Ratio (kg/hab./an) 331 329 321 318

Évolution annuelle 2,4 % 1,3 % 2,0 %

© CC

EGii Quai de transfert de Saint-George.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201912 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201912

Couverture du service public / 2017

Habitants 2014 Habitants 2017 % Population 2014 % Population 2017 Évolution population désservie 2014-2017

CCEG 5 669 5 891 83 % 83 % 4 %

CCDS 30 327 31 298 99 % 99 % 3 %

CCOG 71 148 78 299 79 % 81 % 10 %

CACL 124 423 138 427 100 % 97 % 11 %

TOTAL Guyane 231 567 253 915 92 % 91 % 10 %

Collectes séparées / 2015-2017

DÉCHETS COLLÉCTÉS SÉPARÉMENT 2014 2015 2016 2017 Évolution 2011-2014

Évolution 2014-2017

% gisement

global 2017 (t)

Déchets verts (t) 8 416 12 890 12 709 14 274 36,1 % 69,6 % 13,2 %

Emballages en verre (t) 1 200 1 508 1 740 1 622 54,8 % 35,2 % 1,5 %

Emballages RSOM (t) 420 1 973 2 254 2,1 %

Emballages en cartons pro (t) 1 090 738 279 185 32,5 % -83,1 % 0,2 %

DEEE (t) 248 250 260 304 17,5 % 22,4 % 0,3 %

Autres déchets : déchetterie 2 300 2 455 2 202 1 178 49,9 % -48,8 % 1,1 %

TOTAL (t) 13 255 18 260 19 162 19 815

% du gisement global 13,7 % 17,6 % 18,1 % 18,3 %

Évolution annuelle 37,8 % 4,9 % 3,4 %

ii Benne de déchets non dangereux de la CCEG.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 13LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 13

ORGANISATION DU SERVICE : MODE DE COLLECTEA peine 5 % des déchets sont collectés en apport volontaire (AV) essentiellement à la déchèterie et dans les bornes d’apport volontaire pour les emballages en verre. Le reste est collecté en porte-à- porte (PAP).Du fait, du contrôle accru des conditions d’accès en déchèterie, notamment à l’égard des professionnels, et de la stagnation des quantités de verre collectées, la part de l’apport volontaire a fortement diminué ces dernières années. A titre de comparaison, en France, 29 % des déchets collectés l’ont été en déchèteries et 13 % dans des bacs en apport volontaire !On peut penser que les déchets d’emballages cartons (-905 t par rapport à 2014) sont aujourd’hui majoritairement collectés dans les bacs jaunes (RSOM). Cela peut interpeller sur l’intérêt même de poursuivre ce service de collecte dédié aux petits commerçants du centre-ville de Cayenne. En 2017, le liquidatif CITÉO faisait apparaître un tonnage de Papier Carton Non Complexé (PCNC) de 678 tonnes, soit près de ¾ des gisements soutenus.

Répartition des modes de collecte / 2015 – 2017

DMA PAR TYPE DE COLLECTE 2015 (t) 2016 (t) 2017 (t) Évolution 2015-2017

RATIO 2017 (kg/hab./an)

Déchets collectés en porte-à-porte (PAP) (t) 92 358 97 665 102 805 11 % 370

Déchets collectés en apport volontaire (APV) (t) 11 313 7 922 5 241 -54 % 19

TOTAL 103 671 105 587 108 046 4 % 389

Ratio (kg/hab./an) 399 392 389 -2 %

Évolution annuelle 2 % 2 %

Collecte en PAP : résultats par gisement / 2015 – 2017

COLLECTE SPGD : PAP (t) 2015 2016 2017 Évolution 2015-2017

PAP : OMA (t)

Ordures ménagères (OMR) 60 685 60 510 61 366 1,1 %

Emballages verres (déchets REP) 241 241 210 -13 %

Emballages hors verre (déchets REP) 420 1 973 2 254 437,0 %

Emballages carton (déchets REP) 451 135 125 -72 %

PAP : DÉCHETS OCCASIONNELS (t)

Encombrants (t) 18 764 22 925 24 945 33 %

Déchets verts (t) 11 797 11 881 13 894 18 %

DEEE (déchets REP) 0 0 10

TOTAL PAP (t) 92 358 97 665 102 805 11,3 %

% des déchets du SPGD 89 % 92 % 95 %

Évolution annuelle 5,7 % 5,3 %

© Ro

nan L

iétar

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201914 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201914

Collecte en AV : résultats par gisement / 2015 – 2017

COLLECTE APV (t) 2015 (t) 2016 (t) 2017 (t) Évolution 2015-2017

Part du gisement global

2017 (%)

Emballages verre (déchets REP) 1 069 1 280 1 282 20 % 1,2 %

Déchèterie 5 275 4 832 3 079 -42 % 2,8 %

Benne tout venant des collectivités 4 969 1 810 880 -82 % 0,8 %

Total 11 313 7 922 5 241 -54 % 4,9 %

% du gisement global 11 % 8 % 5 %

Évolution annuelle -30 % -34 %

Focus sur un mode de collecte en apport volontaire : la déchèteriePour mémoire, une déchèterie est un espace aménagé et clôturé où les usagers peuvent déposer leurs déchets occasionnels ou encom-brants. L’accès à ce service est gra-tuit pour les particuliers et financé par le service public de gestion des déchets.En 2017, 3 079 tonnes de déchets ont été collectées soit environ 11,1 kg/hab./an à l’échelle régio-nale, tout en précisant la présence d’une seule déchèterie pour tout le territoire !Par comparaison ce ratio était de près de 150 kg dans l’hexagone.On note une forte diminution des apports par rapport à 2015 (-42 %). Les déchets verts et le bois constituent près des 2/3 de la diminution observée, ces flux étant directement renvoyés vers la plateforme de compostage. La collectivité a également appliqué un certain nombre de restrictions sur les flux professionnels et de certaines filières (pneumatiques notamment).

ij Déchèterie de Rémire-Montjoly

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 15LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 15

Caractérisation des déchets collectés en déchèterie / 2015 et 2017

Collecte en AV : focus sur la déchèterie / 2015 - 2017

APV : Collecte en déchetterie 2015 2016 2017 Évolution 2015-2017

Ratio décheterie 2017 (kg/hab./an)

DÉCHETS (t)

Déchets verts 1 093 828 380 -65 % 1,4

Encombrants 993 1 180 1 039 5 % 3,7

Bois 983 927 473 -52 % 1,7

Ferraille 659 644 508 -23 % 1,8

Gravats 770 590 131 -83 % 0,5

Sous-total déchets (t) 4 497 4 168 2 531 -44 % 9,1

Évolution annuelle -7 % -39 %

Part de déchets 85 % 86 % 82 %

DÉCHETS RELEVANT D’UNE RÉGLEMENTATION REP (t)

Papier/cartons 287 144 60 -79 % 0,2

DEEE 250 260 294 18 % 1,1

Verre 198 219 130 -35 % 0,5

Déchets ménagers spéciaux 43 41 66 52 % 0,2

Sous-total déchets relevant des REP (t) 778 664 548 -30 % 2,0

Évolution annuelle -15 % -17 %

Part de déchets relevant des REP 17 % 16 % 22 %

TOTAL DÉCHÈTERIE (t) 5 275 4 832 3 079 -42 % 11,1

Ratio déchèterie (kg/hab./an) 20,3 17,9 11,1

2017

12%

34%

15%

17%

4%

2%

10%

2%4%

Déchets verts

Bois

Gravats

DEEE

Encombranrts

Ferraille

Papier/cartons

Verre

2015

21%

19%

19%

12%

14%

5%

4%4% 1%

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201916 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201916

Coûts & financement du SPGDDonnées et sourcesLes données économiques des quatre EPCI sont issues de la méthode ComptaCoût® et de la Matrice des Coûts de 2014 . Les coûts sont pré-sentés hors taxe et comprennent la Taxe Générale sur les Activités Polluantes ( TGAP ) et les différents produits des collectivités . Ils restituent le besoin de financement des collectivités.

Le coût moyen de la gestion des déchets par le service public est de 86 €/hab. en 2017, avec des écarts situés entre 59 et 109 €/hab., qui traduisent les particularités du territoire et des services (quantité de déchets, nombre de flux, nature et fréquence des col-lectes, contraintes et équipements des territoires, dispersion des populations, distances à parcourir, optimisation de la logistique…).

Les produits (ventes, soutiens et aides publiques) sont essentielle-ment des subventions publiques (environ 2/3) contribuant à réduire les charges d’environ 7,5 % (6,5 % en 2014, l’augmentation est essen-tiellement due à la montée des recettes issues des soutiens REP, notamment sur les emballages).

Le coût moyen a augmenté de 5 % entre 2015 (82 €/hab) et 2017 du fait principalement du déploiement des collectes sélec-tives sur le territoire de la CACL (+9 %).En comparaison, le coût moyen annuel de la gestion des déchets dans les territoires de l’hexagone est évalué à 93 €/hab. avec des produits des collectivités à 22 % soit 19 €/hab.

Enfin, le coût moyen ultramarin était de 163 €/hab. en 2017La comparaison avec le référentiel ADEME permet de donner une ten-dance générale, mais comporte des limites, dans la mesure où le référentiel est constitué de collectivités ayant au moins quatre principaux flux de col-lecte : ordures ménagères résiduelles (OMR), recyclables secs des ordures ménagères, verre et déchets des déchèteries. A terme, le déve-loppement du réseau de déchèteries et des filières de collecte des emballages pourront homogénéiser les différents profils des collec-tivités guyanaises et offrir ainsi des éléments de comparaison plus poussés. Pour des raisons similaires, la comparaison avec le réfé-rentiel ADEME des DOM-COM présente également des limites, le coût moyen y est proche de 160 € HT/hab.

Coûts du SPGD en € HT par habitant (2017)

Service public 2017 : Coût moyen 86 € HT/hab.

€ HT/hab. OMR ENC DV Verre RSOM déchèterie

CCEG 109 x x x

CCDS 108 x x x x x

CCOG 59 x x

CACL 99 x x x x x x

€ HT/hab. OMR ENC DV Verre RSOM déchèterie Autres

CCEG 109 69 26 11 2

CCDS 108 65 17 20 2 3 1

CCOG 59 44 12 3

CACL 99 44 16 11 1 21 5 2

Guyanne 86 47 15 8 0 11 2 2

Référentiel ADEME OMR ENC DV VERRE RSOM Déchèterie

DOM (2015) 158 € 89 € 23 € 11 € 2,1 € 13 € 16 €

Hexagone (2014) 93 € 56 € 2 € 6 € 1,7 € 9 € 20 €

Coût moyen du service : 86 €/hab.an

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 17LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 17

Coûts du SPGD en € / tonne (2017)

€ HT/t OMR ENC DV Verre RSOM déchèterie

CCEG 494 1 094 247 220

CCDS 177 178 152 159 483 2 013

CCOG 208 231 148

CACL 209 175 153 196 65 1 315 211

National (2014) 212 242 87 442 128

Répartition et coût de la gestion des déchets en Outre-Mer (2017)

La répartition des charges des collectivités de Guyane et des collectivités des DOM est similaire. 42 €/hab./an sur le volet collecte et 35 €/hab./an sur le volet transport-traitement. En comparaison avec les EPCI de l’hexagone, le volet pré-collecte est supérieur en Guyane et le volet « Transport déchèterie » est très faible. Ce dernier point s’explique évidemment par le fait que le réseau de déchète-ries peine à se développer en Guyane (toujours un seul équipe-ment en service).

Niveau de financement du SPGDLa TEOM est le levier de financement privilégié par toutes les collectivités de Guyane. Elle est complétée par la redevance spé-ciale (RS) sur le territoire de la CACL uniquement, avec un projet de déploiement prochain sur la CCDS.Le niveau moyen de financement est d’environ 80 % (pondéré/popu-lation), avec des écarts importants entre collectivités (38 % à 95 %). On notera toutefois que ce taux moyen était proche de 90 % en 2014 ce qui montre le niveau de pression budgétaire sur des col-lectivités déjà en situation de fragilité financière.Les taux de TEOM sont supérieurs de 50 % à la moyenne natio-nale, ils varient fortement entre EPCI et à l’intérieur de ces derniers. Un travail d’élargissement des bases fiscales a permis de lever des recettes complémentaires (+ 8 % de croissance de la TEOM entre 2010 et 2011 sur la CACL, + 60 % entre 2007 et 2013 sur la CCOG). La hausse est aujourd’hui plus faible mais reste encore dynamique (+4,7 % sur 2016/2017). Cependant la faiblesse de l’assiette fiscale combinée au faible revenu des ménages conduit à ce que 1 seul habitant sur 8 soit assujetti à la TEOM, quand c’est 1 habitant sur 3 dans l’hexagone.Malgré les efforts entrepris, le niveau faible de la TEOM (en €/hab.) et l’absence de redevance spéciale (RS) ont pour contrepartie un financement important par le budget général : Toutes les collectivi-tés, à des degrés différents, font appel au budget général pour com-pléter le financement du service public d’élimination des déchets.

CHARGES STUCTURE

COMMUNICATION

PRÉVENTION

COLLECTE

TRANSPORT/TRAITEMENT

TVA

24 M€8 M€ 4 M€

13 M€

159 M€

122 M€

3 M€

Total CHARGEs 333 M€ TTC

Coût à financer

306 M€

Financement du SPGD (2017)

2017 Produits Total contributions

(aides, recettes…) Total Charges

(cout complet) taux de

couvertureTEOM RS

CACL 11 726 603 1 191 810 1 877 641 15 590 810 95 %

CCOG 1 632 996 0 217 221 4 800 326 39 %

CCDS 2 182 023 0 491 186 3 867 989 69 %

CCEG 81 813 0 321 668 963 556 42 %

Total 15 623 435 1 191 810 2 907 716 25 222 681 78 %

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201918 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201918

RESPONSABILITÉ ÉLARGIE DES

PRODUCTEURS

REP44 M€

262 M€

9 M€

9 M€9 M€

Total RECETTES27 M€

Solde à financer par le budget général

TEOM+ Redevance spéciale + Facturation usagers

SubventionsSoutiens éco-organismesRecettes industrielles

s

Les filières REP, responsabilité élargie des producteurs

1. (Ou des éléments et matériaux entrant dans leur fabrication)2. La loi sur l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014 a étendu l’obligation d’agrément à tous les éco-organismes. Le cahier des charges fixe l’ensemble des obligations de moyens, de résultats et de gestion des relations avec les différents acteurs.

La responsabilité élargie du producteur (REP) est une déclinaison opérationnelle du prin-cipe de « pollueur-payeur » codifiée par l’article L.541-10 du code de l’environnement et qui oblige l’ensemble de la chaine des « producteurs » ou « metteurs sur le marché » (fabricants, importateurs et distributeurs) à organiser et/ou à financer la collecte séparée et la valorisation de leurs produits1 arrivés en fin de vie.Les producteurs peuvent assurer leur responsabilité de manière individuelle ou s’en acquitter par l’adhésion à un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics sur la base d’un cahier des charges2. Dans ce cas, l’éco-organisme perçoit de la part des producteurs des éco-contribu-tions proportionnelles aux tonnages de produits mis sur le marché.Dans les départements et régions d’outre-mer, les cahiers des charges des éco-organismes peuvent être adaptés aux spécificités de ces territoires. Dans la perspective de soutenir une même filière de traitement de proximité, ils peuvent également prévoir la mutualisation de la gestion de certains types de déchets, ainsi que des instances de coordination entre organismes.

Les objectifs et les modalités de fonctionnement et de financement de chaque filière sont hétérogènes, ce qui complexifie la lisibilité des opérations sur le terrain, toutefois la mise en œuvre des filières REP répond à deux schémas d’organisation. Dans le premier cas, les produc-teurs ou éco-organismes assument la responsabilité et l’organisation de la gestion des déchets (filières dites « opérationnelles » ou « organisationnelles ») via des appels d’offres auprès de pres-tataires de collecte et de traitements. Dans le second cas, ils apportent un soutien financier aux collectivités en charge du service public de gestion des déchets, sans assumer directe-ment la responsabilité et l’organisation de la gestion des déchets (filières dites « financières »). Les collectivités organisent la collecte séparée ou le regroupement des produits usagés issus des ménages dans le cadre fixé par la réglementation et les prescriptions techniques conte-nues dans les arrêtés d’agrément des éco-organismes. Il existe également des organisations mixtes où l’éco-organisme propose aux collectivités territoriales un soutien financier ou orga-nisationnel (ex. DEA). Les déchèteries étant souvent un lieu de collecte pour les déchets REP, dans ce cas, une convention cadre les responsabilités de la collectivité et de l’éco-organisme (mise à disposition du matériel, enlèvement, soutien financier…).

La mise en œuvre des filières ne se limite pas à des opérations de collecte/valorisation. En l’oc-currence, les distributeurs (grossistes ou commerces détaillants) ont le devoir d’informer leurs clients des conditions d’élimination de leurs produits après usage. Ils peuvent avoir l’obliga-tion de reprendre gratuitement les produits usagés (avec ou sans obligation d’achat d’un pro-duit neuf équivalent) et de communiquer dans les espaces de vente par le biais de l’affichage de l’éco-participation.D’autres acteurs sont associés à la mise en œuvre des filières, en particulier les entreprises et associations du réemploi/réutilisation développant des activités économiques sur les EEE, textile… contribuent au regroupement des déchets REP. Elles peuvent bénéficier d’un sou-tien financier des éco-organismes (non effectif en Guyane) sur les tonnages collectés et/ou remis en circulation.

ih Borne de collecte en apport volontaire

d’emballages recyclables.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201920

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 21

Synthèse des filières

Type de produit Date de mise en œuvre opérationnelle de la REP en France métropolitaine

Date de mise en œuvre opérationnelle de la REP en Guyane

Produits concernés par la filière REP Eco organisme Facilitateur local

Gisement National (T)

Gisement Guyane (T)

Taux de Collecte National

(%)

Taux de collecte Guyane

(%)

Performance de collecte National

Performance de collecte Guyane

FILIÈRES REP IMPOSÉES PAR UNE DIREC TIVE EUROPÉENNEPiles et accumulateurs portables,

1er janvier 2001 pour les piles et accumulateurs des ménages, 22 décembre 2009 pour la nouvelle REP P&A portables et la nouvelle REP élargie aux professionnels (automobile et industriel)

2014 PA portable : toute pile ou accumulateur scellé et susceptible d’ tre porté à la main (hors PA industriel et automobile) SCRELEC ACORPE 31 275 143 45,3 % 13 % 209 g/hab./an 65 g/hab./an

automobiles et industriels 2008 ARDAG 137 317 672 124 % (1) 15 % 2,5 kg/hab./an 0,32 kg/hab./an

Équipements électriques

15 novembre 2006 pour les EEE ménagers2009 Équipements électriques et électroniques ménagers Ecosystèmes ACORPE 1 560 727 5 329 49 % 7 % 10,3 kg/hab/an 1,3 kg/hab./an

et électroniques professionnels 2008 Lampes Recylum ACORPE 12 587 97 44 % 3,4 % 73 g/hab./an 11 g/hab./an

et ménagers 13 août 2005 pour les EEE professionnels 2008 Équipements électriques et électroniques professionnels Ecosystèmes, Ecologic, Recylum ACORPE 305 695 3 905 20 % 0,01 % 0,9 kg/hab./an 0,01 kg/hab./an

Automobiles 24 mai 2006 2010 Véhicules des particuliers et véhicules utilitaires des professionnels d’un TAC inférieur à 3,5 tonnes

4 Centres agréés 2 758 453 4 354 44,7 % 9,7 % 16,8 kg/hab./an 1,5 kg/hab./an

FILIÈRES REP FRANÇ AISES EN RÉPONSE À UNE DIREC TIVE EUROPÉENNE OU À UN RÈGLEMENT COMMUNAUTAIRE N’IMPLIQUANT PAS LA REP

Lubrifiants Financement par l’ADEME depuis 1986 Limitation aux DOM-COM depuis 2011

< 2010 : Taxe préfectorale> 2010 : financement ADEME Huiles minérales ou synthétiques ADEME 227014 (2) 1 146 91,5 % 36,5 % 3,1 kg/hab./an 1,5 kg/hab./an

Emballages ménagers 1er janvier 19932006 : verre

2015 : emballages papiers

Emballages ménagers CITEO (anciennement Éco-Emballages) 5 037 000 17 796 68 % 20,8 % 79,1 kg/hab./an 13,3 kg/hab./an

Fluides frigorigènes fluorés 1er janvier 2009 Fluides frigorigènes des professionnels aucun éco-organisme

Médicaments Avril 1992 2009 Médicaments non utilisés à usage humain des particuliers Cyclamed 19 000 (4) 946 64 % 16,70 % 179g/hab./an 52 g/hab./an

FILIÈRES REP IMPOSÉES PAR UNE RÉGLEMENTATION NATIONALE

Pneumatiques 1er mars 2004 1995Pneumatiques ménagers et professionnels (voitures, poids lourds, motos, engins de travaux publics, tracteurs, avions…) exceptés ceux équipant des cycles et cyclomoteurs

ARDAG 530 670 1 225 92 % 46 % 6,8 kg/hab./an 2 kg/hab./an

Papiers graphiques 19 janvier 2007 2015Imprimés papiers, papiers à copier, enveloppes et pochettes postales, dont la collecte et le traitement sont à la charge des collectivités locales

EcofolioCITEO

(anciennement Éco-Emballages)

Textiles, linge de maison, chaussures 1er janvier 2007 Textiles, linge de maison et chaussures des ménages Eco TLC 700 000 (3) 2 700 38 % 1,20 % 3,6 kg/hab./an 0,12 kg/hab./an

Déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI)

12 Décembre 2012 2014 DASRI perforants des patients en auto traitement DASTRI ACORPE 618 (3) 2 70,5 % 50 % 6,5g/hab./an 6 g/hab./an

Ameublement 31 Décembre 2012Éléments d’ameublement ménagers Eco-mobilier

265 000 000 8 273 24 %

1 % 16,7 kg/hab./an 0,3 kg/hab./an2015 Éléments d’ameublement professionnels Valdelia ACORPE 28 %

Produits chimiques 9 avril 2013 2013 Déchets ménagers issus de produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement (DDS) Eco DDS

Bouteilles de gaz Prévu pour 2014 Fonctionnement par consigne Bouteilles de gaz destinées à un usage individuel Aucun éco-organisme

Bateau de plaisance hors d’usage 1 janvier 2017 Navires de plaisances ou de sport Aucun éco-organisme

Produits pyrotechniques 22 Décembre 2015 Fusées de détresse périmées des plaisanciers Aper Pyro

FILIÈRES REP BASÉES SUR UN ACCORD VOLONTAIRE

Produits de l’agrofourniture

Mise en œuvre opérationnelle progressive

2015

Emballages vides de produits Ecoorganisme local en cours de constitution

à partir du 4 juillet 2001

Phytopharmaceutiques professionnels, produits phytopharmaceutiques non utilisés professionnels, emballages souples agricoles professionnels d’engrais et d’amendements (big bags), big bags usagés de semences et plants, films agricoles usagés professionnels, produits de nettoyage et de désinfection du matériel de traite et produits d’hygiène pour l’élevage laitier

(AGRIVALOR) 76 585 3 66 % 7 % 1130 g/hab./an 10,8 g/hab./an

Consommables bureautiques et informatiques

27 janvier2000 Cartouches d’impression bureautique Aucun éco-organisme

Mobil-homes 2010 Pas de gisement local Mobil-homes Aucun éco-organisme

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201922

Synthèse des filières

Type de produit Date de mise en œuvre opérationnelle de la REP en France métropolitaine

Date de mise en œuvre opérationnelle de la REP en Guyane

Produits concernés par la filière REP Eco organisme Facilitateur local

Gisement National (T)

Gisement Guyane (T)

Taux de Collecte National

(%)

Taux de collecte Guyane

(%)

Performance de collecte National

Performance de collecte Guyane

FILIÈRES REP IMPOSÉES PAR UNE DIREC TIVE EUROPÉENNEPiles et accumulateurs portables,

1er janvier 2001 pour les piles et accumulateurs des ménages, 22 décembre 2009 pour la nouvelle REP P&A portables et la nouvelle REP élargie aux professionnels (automobile et industriel)

2014 PA portable : toute pile ou accumulateur scellé et susceptible d’ tre porté à la main (hors PA industriel et automobile) SCRELEC ACORPE 31 275 143 45,3 % 13 % 209 g/hab./an 65 g/hab./an

automobiles et industriels 2008 ARDAG 137 317 672 124 % (1) 15 % 2,5 kg/hab./an 0,32 kg/hab./an

Équipements électriques

15 novembre 2006 pour les EEE ménagers2009 Équipements électriques et électroniques ménagers Ecosystèmes ACORPE 1 560 727 5 329 49 % 7 % 10,3 kg/hab/an 1,3 kg/hab./an

et électroniques professionnels 2008 Lampes Recylum ACORPE 12 587 97 44 % 3,4 % 73 g/hab./an 11 g/hab./an

et ménagers 13 août 2005 pour les EEE professionnels 2008 Équipements électriques et électroniques professionnels Ecosystèmes, Ecologic, Recylum ACORPE 305 695 3 905 20 % 0,01 % 0,9 kg/hab./an 0,01 kg/hab./an

Automobiles 24 mai 2006 2010 Véhicules des particuliers et véhicules utilitaires des professionnels d’un TAC inférieur à 3,5 tonnes

4 Centres agréés 2 758 453 4 354 44,7 % 9,7 % 16,8 kg/hab./an 1,5 kg/hab./an

FILIÈRES REP FRANÇ AISES EN RÉPONSE À UNE DIREC TIVE EUROPÉENNE OU À UN RÈGLEMENT COMMUNAUTAIRE N’IMPLIQUANT PAS LA REP

Lubrifiants Financement par l’ADEME depuis 1986 Limitation aux DOM-COM depuis 2011

< 2010 : Taxe préfectorale> 2010 : financement ADEME Huiles minérales ou synthétiques ADEME 227014 (2) 1 146 91,5 % 36,5 % 3,1 kg/hab./an 1,5 kg/hab./an

Emballages ménagers 1er janvier 19932006 : verre

2015 : emballages papiers

Emballages ménagers CITEO (anciennement Éco-Emballages) 5 037 000 17 796 68 % 20,8 % 79,1 kg/hab./an 13,3 kg/hab./an

Fluides frigorigènes fluorés 1er janvier 2009 Fluides frigorigènes des professionnels aucun éco-organisme

Médicaments Avril 1992 2009 Médicaments non utilisés à usage humain des particuliers Cyclamed 19 000 (4) 946 64 % 16,70 % 179g/hab./an 52 g/hab./an

FILIÈRES REP IMPOSÉES PAR UNE RÉGLEMENTATION NATIONALE

Pneumatiques 1er mars 2004 1995Pneumatiques ménagers et professionnels (voitures, poids lourds, motos, engins de travaux publics, tracteurs, avions…) exceptés ceux équipant des cycles et cyclomoteurs

ARDAG 530 670 1 225 92 % 46 % 6,8 kg/hab./an 2 kg/hab./an

Papiers graphiques 19 janvier 2007 2015Imprimés papiers, papiers à copier, enveloppes et pochettes postales, dont la collecte et le traitement sont à la charge des collectivités locales

EcofolioCITEO

(anciennement Éco-Emballages)

Textiles, linge de maison, chaussures 1er janvier 2007 Textiles, linge de maison et chaussures des ménages Eco TLC 700 000 (3) 2 700 38 % 1,20 % 3,6 kg/hab./an 0,12 kg/hab./an

Déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI)

12 Décembre 2012 2014 DASRI perforants des patients en auto traitement DASTRI ACORPE 618 (3) 2 70,5 % 50 % 6,5g/hab./an 6 g/hab./an

Ameublement 31 Décembre 2012Éléments d’ameublement ménagers Eco-mobilier

265 000 000 8 273 24 %

1 % 16,7 kg/hab./an 0,3 kg/hab./an2015 Éléments d’ameublement professionnels Valdelia ACORPE 28 %

Produits chimiques 9 avril 2013 2013 Déchets ménagers issus de produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement (DDS) Eco DDS

Bouteilles de gaz Prévu pour 2014 Fonctionnement par consigne Bouteilles de gaz destinées à un usage individuel Aucun éco-organisme

Bateau de plaisance hors d’usage 1 janvier 2017 Navires de plaisances ou de sport Aucun éco-organisme

Produits pyrotechniques 22 Décembre 2015 Fusées de détresse périmées des plaisanciers Aper Pyro

FILIÈRES REP BASÉES SUR UN ACCORD VOLONTAIRE

Produits de l’agrofourniture

Mise en œuvre opérationnelle progressive

2015

Emballages vides de produits Ecoorganisme local en cours de constitution

à partir du 4 juillet 2001

Phytopharmaceutiques professionnels, produits phytopharmaceutiques non utilisés professionnels, emballages souples agricoles professionnels d’engrais et d’amendements (big bags), big bags usagés de semences et plants, films agricoles usagés professionnels, produits de nettoyage et de désinfection du matériel de traite et produits d’hygiène pour l’élevage laitier

(AGRIVALOR) 76 585 3 66 % 7 % 1130 g/hab./an 10,8 g/hab./an

Consommables bureautiques et informatiques

27 janvier2000 Cartouches d’impression bureautique Aucun éco-organisme

Mobil-homes 2010 Pas de gisement local Mobil-homes Aucun éco-organisme

LégendeFilière opérationnelle

Filière non mis en place

Filière à venir

Source : ADEME – Panorama REP, 2017

(1) Résoption d’un stock historique en France métropolitaine(2) Données 2012(3) Données 2014(4) Données 2016

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 23

CONTEXTE RÉGIONALLa montée en puissance des filières REP dans les territoires d’outre-mer fait face à des diffi-cultés issues de contextes locaux nécessitant des réponses appropriées. Les conséquences en Guyane sont importantes pour les collectivités qui se retrouvent à assumer des flux qui devraient normalement être assumés par les éco-organismes compétents (les performances de collecte observées en Guyane sont 3 à 5 fois inférieures aux standards nationaux quand les filières sont présentes…). C’est la raison pour laquelle l’ADEME, les pou-voirs publics et les éco-organismes ont développé des plateformes régio-nales inter-acteurs et inter-DOM sur deux zones, Océan Indien et Antilles/Guyane. Leur but est d’assurer la mise en œuvre et le suivi du plan d’action Antilles/Guyane visant à accroître les collectes séparées des déchets soumis à une filière REP, réduire les coûts et relo-caliser dans ces territoires la chaîne de valeurs des solutions de traitement, chaque fois que possible.

Ces plateformes ont pour lignes directrices géné-rales la recherche de synergies et l’amélioration du fonctionnement au sein de chaque territoire :

� Entre les filières REP, ainsi qu’avec les autres filières volontaires ;

� Entre les déchets issus des filières REP, les Déchets d’Activités Economiques (DAE) et les déchets des collectivités locales ;

� A l’échelle de chaque zone régio-nale (Antilles/Guyane, Océan Indien) ;

� En cohérence avec le cadre ter-ritorial existant, notamment avec le PRGD.

La plupart des données déve-loppées ci-après sont issues notamment des premières réflexions de ces dispositifs régionaux et territoriaux.

© Ha

rvepin

o

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201924

Les REP en détails/// DÉCHETS D’ÉQUIPEMENTS

ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 26PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 28

LAMPES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 29

/// DEA � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 30DÉCHETS D’ÉLÉMENT D’AMEUBLEMENT� � � � � � � � � 30

/// EMBALLAGES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 32

/// VHU � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 34VÉHICULES HORS D’USAGE � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 34

/// PU � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 36PNEUS USAGÉS � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 36

/// REP HUILES USAGÉES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 37

/// REP BATTERIES DE L’AUTOMOBILE � � � � � � � � � 38

/// PA PILES ET ACCUMULATEURS � � � � � � � � � � � � � � � � � 39

/// MNU MÉDICAMENTS NON UTILISÉS � � � � � � � � � � 40

/// DASRI PAT DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 40

/// TLC TEXTILE LINGE CHAUSSURES � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 41

/// REP PRODUITS DE L’AGROFOURNITURE � � � � � � � � � � � � � � � � � 42

RESPONSABILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 25

/// REP DÉCHETS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES

1. Ou un équipement de production, de transfert ou de mesure de ces courants et champs, conçu pour être utilisé à une tension ne dépassant pas 1 000 volts en courant alternatif et 1 500 volts en courant continu2. RoHS fixe la liste des substances dont l’utilisation pour la fabrication des équipements est interdite ou très limitée.

Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) cor-respondent aux appareils fonctionnant avec un courant électrique ou un champ électromagnétique1, soit un grand nombre d’équi-pements aux dimensions variées (ex. réfrigérateur / épilateur) et de composition complexe (métaux ferreux et non ferreux, verres hors tube cathodique, plastiques et divers composants spécifiques). Ces déchets contiennent des matériaux valorisables et des substances polluantes encadrées par la directive RoHS2.

Vu les quantités retrouvées en mélange dans les encombrants du service public et les dépôts sauvages, le déploiement de filières performantes par les éco-organismes est un enjeu financier pour les collectivités territoriales avec en toile de fond les enjeux liés à la saturation des installations de stockage, à la réduction des pol-lutions et à l’économie circulaire. En effet, le développement et le soutien aux activités de réemploi, de réutilisation ou de démon-tage, pourrait offrir l’opportunité de créer de l’activité économique dans une logique d’économie circulaire et de parcours d’insertion.

Le cadre réglementaire distingue deux filières : les « DEEE ména-gers » et les « DEEE professionnels » selon le profil du « détenteur » du produit usagé. Par conséquent, le déploiement en 2017 en Guyane de la collecte des DEEE est partagé entre deux éco-organismes : Ecosystèmes (devenu ESR au 1er janvier 2018, puis ecosytem depuis le 1er janvier 2019) pour les DEEE des ménages et Récylum pour les DEEE des professionnels. Tous deux interviennent sur la Guyane via leur référent local ACORPE (Assistance Conseil Organisation et Réalisation de Projet en Environnement et en agriculture).Les DEEE sont ensuite transportés au centre de transit d’ENDEL et expédiés hors du territoire pour recyclage et dépollution.

La collecte des DEEE ménagers par ESR vise à un maillage du terri-toire et est structurée au travers des distributeurs d’équipements électriques et électroniques ménagers et des collectivités qui ont mis en place une collecte sélective en porte-à-porte ou en déchè-terie ou caisson.Les distributeurs sont tenus à un affichage visible et séparé de l’éco-participation et ont obligation de proposer systématique-ment et de manière visible la reprise gratuite d’un appareil usagé

lors de l’achat d’un produit neuf du même type (« reprise 1 pour 1 ») sur le lieu de vente de l’équipement ou sur le lieu de la livrai-son. Les distributeurs disposant d’une surface de vente d’au moins 400 m² doivent proposer une solution gratuite de reprise « 1 pour 0 » pour les petits appareils dont la dimension extérieure est infé-rieure à 25 cm. Pour satisfaire à cette exigence réglementaire, Eco-systèmes équipe les points de vente d’un « meuble » en libre-service. Toutefois, la communication sur les lieux de vente reste défaillante.

La collecte des DEEE professionnels se fait sur demande d’enlè-vement réalisée par le professionnel auprès d’ACORPE. Le profes-sionnel doit être adhérent à Récylum et avoir réuni plus de 500 kg de DEEE. Le peu de communication sur cette filière et les seuils de déclenchement sont sans doute à l’origine des faibles perfor-mances du dispositif.

A titre de comparaison en 2016, la mise sur le marché au niveau natio-nal était respectivement de 21.9 kg/hab./an pour les équipements ménagers et 4.2 kg/hab./an pour les équipements professionnels soit environ 26 kg/hab./an au total. On notera donc que le chiffre de la Guyane légèrement supérieur (+ 20 %). Il est sans doute possible que la qualité des équipements et les conditions climatiques aient une incidence sur la durée de vie des produits. On notera enfin que sur les données, la répartition entre DEEE ménagers et profession-nels est différente des données nationales (80/20).L’exploitation des données Douanes ne nous semble pas permettre de distinguer de façon fiable l’origine des DEEE (ménagers ou pro-fessionnels), ainsi seul le chiffre global nous semble représenter une donnée fiable.Les performances de collecte de la filière sont très faibles au regard des résultats observés au national et même dans les autres DOM. A titre de comparaison, la collecte des DEEE ménagers en Guadeloupe en 2017 représentait 4 169 t soit plus de 10 kg/hab./an (80 % via les collectivités locales) alors que la Guyane peine à franchir les 1 kg/hab./an… La filière de collecte des DEEE professionnels (1 % des déchets collectés, 3 tonnes) reste symbolique et peine à se déve-lopper, freinée par une communication trop faible auprès des pro-fessionnels et un seuil minimum d’enlèvement (500 kg) souvent

Déchets putrescibles

VHU

DEE

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lampes

HUILEVIDANGE

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réemploiréutilisation

Déchets putrescibles

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Déchets putrescibles

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réemploiréutilisation

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201926

Importations / 2015-2017

PRODUITS IMPORTÉS EEE MÉNAGERS 2015 2016 2017Poids (t) 4 540 4 886 5 329 Ratio habitant (kg/hab./an) 17,5 18,1 19,2Évolution annuelle (%) 8 % 9 % Évolution 2015-2017 (%) 17 %

PRODUITS IMPORTÉS EEE PROFESSIONNELS 2015 2016 2017Poids (t) 3 104 3 614 3 905 Ratio habitant (kg/hab./an) 11,9 13,4 14,1Évolution annuelle (%) 16 % 8 % Évolution 2015-2017 (%) 26 %

PRODUITS IMPORTÉS EEE TOTAL 2015 2016 2017Poids (t) 7 644 8 500 9 233 Ratio habitant (kg/hab./an) 29,4 31,6 33,2Évolution annuelle (%) 11 % 9 % Évolution 2015-2017 (%) 21 %

DEEE collecte / 2015-2017

REP : DEEE MÉNAGERS COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids DEEE Froids (t) 62 59 84Poids DEEE Hors Froids (t) 120 120 164Poids DEEE PAM (t) 57 64 88Poids DEEE Écran (t) 23 23 29Poids Total (t) 263 267 365Ratio habitant (kg/hab./an) 1,0 1,0 1,3Taux de collecte sur ménagers (%) 6 % 5 % 7 % Évolution annuelle (%) 1 % 37 % Évolution 2015-2017 (%) 39 %

REP : DEEE PROFESSIONNELS COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 0,8 1,3 3,3Ratio habitant (kg/hab./an) 0,003 0,005 0,012Taux de collecte sur professionnel (%) 0,02 % 0,04 % 0,08 % Évolution annuelle (%) 71 % 152 % Évolution 2015-2017 (%) 330 %

REP : DEEE (TOTAL) COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 264 268 368Ratio habitant (kg/hab./an) 1,0 1,0 1,3Taux de collecte (%) 3,5 % 3,2 % 4,0 % Évolution annuelle (%) 1 % 37 % Évolution 2015-2017 (%) 39 %

DEEE ménagers Caractérisation du gisement / 2017

8%

23%

45%

24%Écran

PAM

Hors froids

Froid

trop élevé pour les demandes faites par les TPE/PME qui maillent le territoire.Si clairement l’absence de réseau de déchèteries est un frein impor-tant (en ce qui concerne la collecte par les collectivités), la reprise en 1 pour 1 dans le réseau de distribution des principales enseignes guyanaises est également défaillant (quelques dizaines de tonnes en Guyane, contre plus de 800 t en Guadeloupe). La priorité donnée à ce dernier point est clairement affichée dans le programme d’ac-tions du dispositif régional de déploiement des filières REP.

On notera toutefois la bonne dynamique de la filière, + 37 % sur la dernière année. L’implication des éco-organismes et la mise en œuvre de nouvelles déchèteries devraient permettre dans les années futures un fort décollage de la filière. Du côté de la grande distribu-tion, les chiffres sont fortement en hausse notamment au niveau des petits appareils ménagers (PAM), mais ce gisement ne repré-sente qu’1/4 des DEEE.

ig Collecte de gros appareils électroménagers.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 27

//// REP DEEEPANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUESDepuis le 23 août 2014, l’élargissement du champ de la réglemen-tation DEEE aux panneaux photovoltaïques impose, aux entreprises établies en France, d’organiser la collecte et le traitement des équi-pements usagés des clients ménagers et professionnels. PV Cycle est l’éco-organisme agréé depuis le 23 août 2014 et en 2018, ACORPE a été désigné comme référent local. 2019 devrait correspondre au lancement opérationnel de la filière.

Panneaux photovoltaïques importations

PRODUITS IMPORTÉS PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES 2015 2016 2017 Poids (t) 58 42 46 Ratio habitant (kg/hab./an) 0,2 0,2 0,2Évolution annuelle (%) -29 % 10 % Évolution 2015-2017 (%) -21 %

Déchets putrescibles

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HUILEVIDANGE

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PA PAAUTO

DEA

EMBplastique

métal

EMBverre

couches jetables

réemploiréutilisation

ij Collecte modules photovoltaïques.

© PV

Cycle

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201928

/// REP DEEELAMPESL’éco-organisme Récylum organise la collecte et le recyclage du matériel d’éclairage usagé détenu par les ménages et les profes-sionnels. La collecte cible les lampes à économie d’énergie, les tubes fluorescents et les autres lampes à décharge, les lampes à LED à l’ex-ception des lampes à incandescence et des halogènes.

Il s’agit d’une branche spécifique des DEEE lancée en 2008 en Guyane. Des « meubles de collecte » sont disposés chez les prin-cipaux distributeurs. Les lampes sont acheminées vers le centre de transit d’ENDEL pour être conditionnées et exportées vers une filière de valorisation hors du département. Le facilitateur local est également ACORPE.

Le taux de collecte stagne autour de 3 % et place la Guyane très en retard des performances nationales et des autres DOM (10 fois plus de tonnages collectés en Guadeloupe pour un gisement supérieur d’1/3…). Contrairement au reste de la filière DEEE dont les perfor-mances affichent une bonne dynamique, la filière lampes stagne avec 1 % d’évolution annuelle.

Lampes importations

PRODUITS IMPORTÉS LAMPES 2014 2015 2016 2017Poids (t) 97 103 81 97Ratio habitant (kg/hab./an) 0,38 0,40 0,30 0,35Évolution annuelle (%) 3% -21% 19%Évolution 2014-2017 (%) -0%

Lampes Collecte / 2015-2017

REP : LAMPES COLLECTÉES 2014 2015 2016 2017Poids (t) 2,8 3,2 3,1 3,2Ratio habitant (kg/hab./an) 0,011 0,012 0,012 0,011Taux de collecte (%) 3,0 % 3,2 % 3,1 % 3,4 % Évolution annuelle (%) 14 % -2 % 1 % Évolution 2014-2017 (%) 13 % Évolution 2011-2014 (%) 37 %

Lampes Comparatifs des taux de collectes

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0 GUYANE GUADELOUPE NATIONAL OBJECTIF

Déchets putrescibles

VHU

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réemploiréutilisation

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 29

/// REP DEADÉCHETS D’ÉLÉMENTS D’AMEUBLEMENTLa réglementation des déchets d’éléments d’ameublement (DEA) vise les équipements (en métal, bois, plastique…) contribuant à l’aménagement d’un espace de vie ou de travail, intérieur ou exté-rieur (ex. jardin) et se définissant par leur fonction d’assise, de cou-chage, de rangement, de plan de pose ou de plan travail.D’une façon générale, depuis 2008, tous les meubles sont soumis au règlement REACH : l’usage de certains substances chimiques est interdites, quand d’autres sont permises avec des notifications de seuils. Toutefois, la présence de certaines substances dangereuses, en quantités minimes, dans les éléments d’ameublement ne fait pas des DEA des déchets dangereux.

La filière est régie par 2 éco-organismes : � Éco-Mobilier, pour les DEA ménagers et la literie professionnelle, � Valdélia, pour les DEA professionnels (hors literie),

Seul Valdélia, représenté localement par ACORPE, est présent et opé-rationnel en Guyane. Ses modalités de collecte répondent à deux schémas d’organisation selon les quantités à collecter.– Pour les quantités inférieures à 2,4 tonnes OU 20 m³, le déten-teur peut déposer ses DEA au centre de massification volontaire de PENA IPES à Kourou ou les déposer à un point d’apport volontaire à proximité (alternative n’existant pas actuellement en Guyane).– Pour les quantités équivalentes ou supérieures à 2,4 tonnes ET 20 m³, le détenteur doit faire une demande de prise en charge de ses déchets. Ce dernier mode opératoire a permis de collec-ter quelques dizaines de tonnes notamment auprès des Forces Armées de Guyane.L’objectif réglementaire de la filière REP est de réduire l’enfouisse-ment des DEA au profit du réemploi et de la valorisation, avec un objectif de 80 % de valorisation (réutilisation, recyclage, valorisation énergétique) fin 2017 loin d’être atteint en Guyane. Actuellement, le métal issu des DEA est recyclé après exportation et le bois part en enfouissement

Les importations d’ameublement en Guyane représentent plus de 8 000 tonnes par an (dont 90 % à destination des ménages) et se situent dans des proportions proches de 30 kg/hab./an. Seules 81 tonnes de déchets ont été collectées, soit à peine 0,3 kg/hab. en 2017.En comparaison, au national, le taux de renouvellement des meubles est proche de 40 kg/hab./an et 1 132 000 tonnes de DEA ont été col-lectées soit environ 17 kg/hab./an.

Pour 2018, Valdélia annonce la collecte de 142 tonnes, un pro-grès considérable à associer à la mise en place du facilitateur local (ACORPE). Si la dynamique est positive, les performances de la filière en Guyane restent largement améliorables. Une meilleure commu-nication et un dispositif de collecte de proximité plus opérationnel (APV, y compris dans une logique multi flux/ multi filières) devraient permettre encore de progresser.Le gisement de DEA ménagers étant plus de dix fois supérieur à celui des DEA professionnels, il est urgent que la filière soit enfin opérationnelle sur la Guyane même si les objectifs de valorisation ne sont pas atteints dans un premier temps. Éco-mobilier projette de conventionner avec la société ACORPE à l’horizon 2019 pour la mise en œuvre de la filière. Le transfert de charge des collectivités vers l’éco-organisme représente pour les collectivités guyanaises, particulièrement fragiles financièrement, un enjeu en soi. Cela leur permettrait notamment de dégager de nouvelles marges pour déve-lopper leur réseau de déchèteries, qui en 2016 en France ont été le moyen de collecte de ¾ des gisements de DEA collectés. Leur rôle est donc capital dans le fonctionnement de cette filière.

Déchets putrescibles

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Déchets putrescibles

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201930

DEA Importations / 2015-2017

PRODUITS IMPORTÉS EA MÉNAGERS 2015 2016 2017Poids (t) 7 243 7 710 7 687 Ratio habitant (kg/hab./an) 27,9 28,6 27,7Évolution annuelle (%) 6 % -0 % Évolution 2015-2017 (%) 6 %

PRODUITS IMPORTÉS EA PROFESSIONNELS 2015 2016 2017Poids (t) 599 487 586Ratio habitant (kg/hab./an) 2,3 1,8 2,1Évolution annuelle (%) -19 % 20 % Évolution 2015-2017 (%) -2 %

PRODUITS IMPORTÉS EA TOTAL 2015 2016 2017Poids (t) 7 842 8 197 8 273 Ratio habitant (kg/hab./an) 30,2 30,4 29,8Évolution annuelle (%) 5 % 1 % Évolution 2015-2017 (%) 6 %

DEA Collecte / 2015-2017

REP : DEA COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 0,8 43,6 81Ratio habitant (kg/hab./an) 0,00 0,16 0,29Taux de collecte (%) 0 % 0,4 % 1 % Évolution annuelle (%) 5 631 % 87 % Évolution 2015-2017 (%) 10 710 %

DEA Collecte : comparaison de performance / 2016-2017

TONNAGE COLLECTÉ POUR 100 000 HABITANTS 2016 2017National 1 438 1 188 Guadeloupe 22,7 73,9Guyane 16,8 31,3Martinique 1,0 28,8

DEA Évolution du taux de collecteDEA importés / 2017

16

14

12

10

8

6

4

2

0 2015 2016 2017

93%

7%DEA ménagers

DEA pros

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 31

/// REPEMBALLAGESLe terme déchet d’emballages désigne toute forme de contenants ou de supports destinés à contenir un produit pour en faciliter le transport ou la présentation à la vente, et dont le détenteur se défait après utilisation des produits qu’ils contenaient. Il s'agit de boîtes en carton, de film plastique, papiers, cartons, verre… Entrent éga-lement dans cette catégorie les journaux et les magazines.En Guyane, la filière est récente (septembre 2015). La collecte des

emballages ménagers s’effectue soit par apport volontaire des ménages en bornes d’apport volontaire, soit par ramassage en porte-à-porte des bacs jaunes. Enfin pour deux collectivités, la CCOG et la CCEG, comme pour Mayotte, CITÉO est directement opérateur dans le cadre des dispositifs de pourvoi.Les emballages, à l’exception du verre, sont par la suite acheminés dans un centre de tri en vue d’être triés, conditionnés puis expé-diés vers les filières de recyclage hors du territoire. L’éco-organisme qui organise la filière est CITÉO (anciennement Éco-Emballages). Le verre collecté est lui transféré et broyé chez le groupe EIFFAGE TP pour une réutilisation locale en sous-couche routière.

Les emballages représentent 29 % des ordures ménagères rési-duelles. Les données indicatives présentées ici sont issues de ce ratio.Au total plus de 3 700 t d’emballages ont été collectées avec des gisements collectés qui ont plus que triplé entre 2014 et 2017.Après à peine 3 ans de mise en service le bilan est globalement posi-tif puisque les performances des collectivités guyanaises dépassent celles des collectivités antillaises. Toutefois on note par exemple, depuis 2016 une stagnation des performances du verre, et une crois-sance assez faible sur les autres emballages. Par ailleurs, la qualité du tri reste médiocre avec un taux de refus de près de 30 %. Certaines zones, notamment l’habitat collectif, restent très problématiques. Enfin, les performances de CITÉO au niveau des pourvois (CCOG, CCEG) restent extrêmement faibles, de l’ordre de 2 à 3 kg/hab./an, verre inclus, soit 10 fois moins que sur la CACL.Si le bilan opérationnel est mitigé, le bilan financier de la filière est particulièrement préoccupant. Les coûts à la tonne, d’environ 1 500 €/t, sont plus de 3 fois supérieurs à la moyenne nationale. Les soutiens indexés à la performance et l’absence de recettes matière font que le dispositif de soutien de CITÉO ne couvre que 20 % des coûts supportés par les collectivités, l’inverse donc de l’objectif natio-nal de financement de la filière.Si les collectivités disposent clairement de leviers d’actions pour amé-liorer cette situation (communication, optimisation des fréquences de collecte, amélioration du contrat d’exploitation du centre de tri…), les handicaps structurels du territoire (éloignement, étroitesse des gisements, faible concurrence, absence de filières locales,…) font que les coûts de référence optimisés dans le cadre du barème sont

bien éloignés des réalités de notre territoire. D’ailleurs CITÉO, dans le cadre de son pourvoi, est confronté à ces réalités et les perfor-mances financières de l’éco-organisme posent question : 18 000 €/t !

Les collectivités guyanaises ne perçoivent quasiment pas de recettes matériaux (environ 3 €/hab. au niveau national). Ainsi les consé-quences financières de la mise en œuvre des collectes sélectives des emballages impactent lourdement les budgets communau-taires (+ 10 % sur le budget de la CACL, par exemple) ce qui inquiète très fortement dans la perspective d’une montée en puissance de la filière. L’adaptation du barème de soutien de la filière est un enjeu prioritaire des collectivités guyanaises et domiennes en général.D’autres pistes, d’autres modèles économiques doivent aujourd’hui être explorés, comme notamment des systèmes de consigne, la recherche de filières plus ancrées sur le territoire y compris la valori-sation énergétique. Enfin, il faudra également trouver des solutions pour les zones isolées. Aujourd’hui, encore près de 15 % de la popu-lation n’est pas couverte par ce service. L’ensemble de ces points figurent dans les axes du Plan d’actions Territorialisés (PAT) qui sera prochainement déployé pour accompagner la filière.

EMBALLAGES Gisement

GISEMENT EMBALLAGES 2014 2015 2016 2017Poids (t) 17 858 17 599 17 548 17 796 Ratio habitant (kg/hab./an) 68,7 67,7 67,5 68,5Évolution annuelle (%) -1 % -0 % 1 % Évolution 2015-2017 (%) -2 % 1 %

EMBALLAGES Collecte / 2015-2017

REP : EMBALLAGES VERRE COLLECTÉS 2014 2015 2016 2017Poids pro (t) * 241 241 210Poids ménagers (t) * 1 065 1 280 1 282Poids TOTAL 1 200 1 306 1 521 1 492,4Ratio habitant (kg/hab./an) 4,8 5,0 5,6 5,4Taux de collecte (%) 6,7 % 7,4 % 8,7 % 8,4 % Évolution annuelle (%) 9 % 16 % -2 % Évolution 2014-2017 (%) 24 % Évolution 2011-2014 (%) 55 %

REP : EMBALLAGES RSOM COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 420 1 973 2 213Ratio habitant (kg/hab./an) 1,6 7,3 8,0Taux de collecte (%) 2,4 % 11,2 % 12,4 % Évolution annuelle (%) 369,6 % 12,2 % Évolution 2014-2017 (%) 527 %

REP : EMBALLAGES TOTAL COLLECTÉS 2014 2015 2016 2017Poids verre (t) 1 200 1 306 1 521 1 492Poids RSOM (t) * 420 1 973 2 213Poids TOTAL 1 200 1 726 3 494 3 705Ratio habitant (kg/hab./an) 4,8 6,6 13,0 13,3Taux de collecte (%) 6,7 % 9,8 % 19,9 % 20,8 % Évolution annuelle (%) 44 % 102 % 6 % Évolution 2014-2017 (%) 209 % Évolution 2011-2014 (%) 55 %

Déchets putrescibles

VHU

DEE

DDS

PU

lampes

HUILEVIDANGE

MNU DASRI

PA PAAUTO

DEA

EMBplastique

métal

EMBverre

couches jetables

réemploiréutilisation

Déchets putrescibles

VHU

DEE

DDS

PU

lampes

HUILEVIDANGE

MNU DASRI

PA PAAUTO

DEA

EMBplastique

métal

EMBverre

couches jetables

réemploiréutilisation

Déchets putrescibles

VHU

DEE

DDS

PU

lampes

HUILEVIDANGE

MNU DASRI

PA PAAUTO

DEA

EMBplastique

métal

EMBverre

couches jetables

réemploiréutilisation

ii Flaconnages plastiques.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201932

ig Source : Données d’exploitation ÉKOTRI pour 2018 ; in Elaboration des programmes d’actions territorialisés emballages et papiers dans les DROM-COM, CITÉO, MODECOM 2014 GuyaneSources : Matrices ComptaCoût® 2017 ; Données SDD 2017 ; RPQS 2017 ; Données pourvois CITÉO In Elaboration des programmes d’actions territorialisés emballages et papiers dans les DROM-COM, CITÉO

EMBALLAGES Coût du tri / 2017

Gu

adelo

upe

M

artin

ique

union

Fra

nce

SD

D 20

16 –

Mult

imaté

riaux

AV

SD

D 20

16 –

Mult

imaté

riaux

PP

féren

tiel n

ation

al –

Mult

imaté

riaux

Gu

yane

478

309

144170 194

163

959

446

1 000

800

600

400

200

0

EMBALLAGES Évolution de la collecte / 2017

2014 2015 2016 2017

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

0

Tonnes RSOM VERRE

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

0

20 00018 00016 00014 00012 00010 000

8 0006 0004 0002 000

0

EMBALLAGES Matrice ComptaCoût / 2017

en €/t

ig Source : Matrices ComptaCoût® 2017 ; Référentiel national des coûts du service public de prévention et de gestion des déchets – édition 2017 ADEME ; Données SDD 2016 in Elaboration des programmes d’actions territorialisés emballages et papiers dans les DROM-COM, CITÉO

en kg/hab./an

GUYANENATIONAL

Coût aidéProduits

60

50

40

30

20

10

0

EMBALLAGES Gisement / 2014

53

5,811,3

2,1 1,3

16,7 16,7 18,7

34,6

5,7 5,2

DAE

DM DMA

Emballages cartons

ELA Emballages plastiques

Emballages verre

Emballages métaux

13,6 14,5

CCOGCCDS Guyane France PAP ou mixte

CACL CACL CCDS CCOG Guyane France multi PAP

France PM + PC AV

57€/t

483€/t

0€/t

91€/t71€/t 1307€/t 2013€/t 1364€/t

139€/t 15€/t

0€/t

Coût complet, produits et coût aidé pour le les emballages légers et les papiers en 2017 (en €/t collectée)»

Coût complet, produits et coût aidé pour le verre en 2017 (en €/t collectée)

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 33

/// REP VHUVÉHICULES HORS D’USAGELa filière concerne les voitures particulières, les véhicules utilitaires de PTAC (poids total autorisé en charge) inférieur à 3,5 tonnes et les cyclomoteurs mentionnés à l’article R.311-1 du code de la route.

Les épaves abandonnées ou stockées dans des terrains privés et des casses illégales ont fait l’objet d’un inventaire en 2015/2016.Le stock de VHU est très diffus dans l’environnement puisque 87 sites correspondant à la typologie envisagée de 8 véhicules regroupés ou de 100 m² d’emprise, représentent environ 70 % du stock de VHU en Guyane (source inventaire CTG 2015). Cependant, la majorité des sites (77 sur 87) sont de taille modeste, et ne comptabilisent que 13,5 % des VHU. Cet inventaire n’étant pas exhaustif le stock his-torique peut sans doute être estimé entre 20 000 et 30 000 VHU constituant un enjeu sanitaire important (pollution, gîtes larvaires). La majeure partie du stock est localisée à proximité des concentra-tions de population (95 % des sites de plus de 8 VHU sont à moins de 200 m d’habitations ou d’établissements recevant du public et sont potentiellement dangereux pour la population alentour). De même la très grande majorité des VHU ne sont pas vidés de leurs fluides avant d’être abandonnés, or la totalité des sites de 8 VHU ou plus sont proches d’un enjeu environnemental notamment sur le milieu aquatique.

La filière fonctionnait théoriquement jusqu’en 2017 avec 4 centres de démantèlement agréés (CSR, Harry Scrap Metal, Marsolles, Marcy). Le centre de démantèlement procède à une dépollution du VHU afin d’éliminer les huiles usagées, la batterie, le liquide de refroidis-sement, etc. Une fois dépolluée, la carcasse est découpée, compac-tée et expédiée pour être traitée et valorisée hors du département. Toutefois seul le site de Marcy exerce aujourd’hui une activité répon-dant au niveau d’exigences réglementaires.

La problématique des VHU en Guyane est principalement due à la qualité de la ressource (véhicules la plupart du temps cannibalisés), à l’éloignement de la ressource par rapport aux débouchés, aux frais de transport de la ferraille vers les potentiels sites de valorisation et enfin au cours exceptionnellement bas de la ferraille actuellement (environ 170 € la tonne de E40 en juillet 2016 contre près de 450 € la tonne en juillet 2008). Ceci conduit à un déséquilibre entre les flux annuels de VHU (environ 4 à 5 000/an), et le nombre de véhicules retraités. Lorsque le cours de la ferraille était intéressant de 2012 à 2015, CSR traitait environ 1 000 à 1 500 VHU/an. Ce flux s’est écrou-lé à partir de 2016. Cela s’explique en grande partie par l’absence de filières établies sur l’ensemble du territoire et le sous dimension-nement des installations présentes en Guyane.

Le flux annuel est estimé entre 4 000 et 5 000 unités/an. (Cf. tableau immatriculations) en très forte progression.Il est aujourd’hui très difficile d’avoir une vision sur cette filière. Historiquement, CSR déclarait le nombre de véhicules traités mais suite au changement de mode d’enregistrement de destruction des véhicules ses déclarations se sont arrêtées. Ce dernier passait initia-lement par la Préfecture alors que les centres VHU agréés peuvent maintenant effectuer toutes ces démarches par voie électronique, en étant habilité au système d'immatriculation des véhicules (SIV) ce qui n’est pas le cas en Guyane. L’activité de CSR s’est donc amoin-drie jusqu’à son arrêt total au cours de l’année 2016. En 2017, la casse Marcy, située à Kourou, a repris une activité de traitement des VHU, en tant que centre agréé, et a traité cette année-là 389 véhicules hors d’usage. Les perspectives pour 2018 sont de l’ordre de 500 véhicules.

Suite à un rapport de M. LETCHIMY, Député de la Martinique sur

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201934

Véhicules immatriculés

VÉHICULES IMMATRICULÉS 2015 2016 2017Unité (u) 5 573 5 809 6 707Unité VP (u) 4 414 4 671 5 374Unité VU (u) 1 159 1 138 1 333Poids (t) 6 030 6 285 7 257 Gisement VHU (t) 3 618 3 771 4 354 Évolution annuelle (%) 4 % 15 % Évolution 2015-2017 (%) 20 %

VHU Collecte / 2015-2017

REP : VHU COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 907 212 421Unité (u) 838 196 389Ratio habitant (kg/hab./an) 3,5 0,8 1,5Taux de collecte (%) 25,1 % 5,6 % 9,7 % Évolution annuelle (%) -77 % 98 %

VHU Inventaire CTG / 2015

Nombre de VHU par site Nombre de sites Nombre total de VHU

(estimation)Plus de 100 10 9 000

Entre 51 et 100 6 500ENtre 21 et 50 26 1 000Entre 11 et 20 28 500Entre 8 et 10 17 150Moins de 8 1 840 5 000

Total 1 927 16 150

l'économie circulaire en Outre-mer, les constructeurs automobiles ont été chargés par les pouvoirs publics de mettre en place un plan d’action volontaire pour résorber le nombre élevé de véhicules hors d'usage abandonnés. Ce plan vise à soutenir et à accompa-gner les collectivités locales des territoires d’outre-mer pour col-lecter et traiter les VHU abandonnés et éviter que le stock de ces véhicules ne se renouvellent. Une phase expérimentale a été lan-cée sur les seules Antilles en 2018 qui a permis de collecter environ 3 000 véhicules. A ce jour aucune déclinaison opérationnelle de ce plan n’est effective localement. On notera toutefois la création de l’ARDAG (Association pour le Recyclage des Déchets Automobiles en Guyane) VHU, association regroupant les principaux metteurs sur le marché dont la mission sera de mettre en place ce plan d’ac-tion en Guyane.

janv.

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9

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Prix €/tVHU Prix ferraille / 2015

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 35

/// REP PUPNEUS USAGÉSLa filière REP porte sur tous les types de pneus : voitures, poids lourds, motos, engins de travaux publics, tracteurs… à l’exception des pneumatiques équipant les cycles et les petits cyclomoteurs.Les pneus présentent des risques sanitaires (gîtes larvaires) et des risques d’incendies et de pollution de l’air, des sols et de l’eau par les résidus huileux de combustion.La collecte, le regroupement et le traitement des pneus en Guyane sont financés par les importateurs qui s’organisent individuellement ou qui provisionnent et délèguent l’organisation de la filière à l’AR-DAG. En l’absence de solutions locales de traitement, les pneus sont exportés vers des unités de valorisation.En 2017, 1 225 tonnes de pneumatiques toutes catégories confon-dues ont été importés et 560 tonnes de pneus usagés ont été col-lectés. Les performances de collecte représentent moins de 50 % du gisement. Une part importante des pneus usagés est détournée par des acteurs illégaux ou se retrouve dans la collecte des encombrants.L’enjeu pour la filière porte sur la résorption d’un stock historique de pneus, la définition de solutions pour une valorisation en local, ou à défaut une optimisation du transport (déchiquetage ou com-paction des pneus pour optimiser le remplissage des conteneurs).

PU Importations

PRODUITS IMPORTÉS PNEU 2014 2015 2016 2017Poids (t) 1 507 1 237 1 345 1 225 Ratio habitant (kg/hab./an) 6,0 4,8 5,0 4,4Évolution annuelle (%) -20 % 9 % -9 % Évolution 2014-2017 (%) -19 %

PU Collecte / 2015-2017

REP : PU COLLECTÉS 2014 2015 2016 2017Poids (t) 682 381 560 560Ratio habitant (kg/hab./an) 2,7 1,5 2,1 2,0Taux de collecte sur ménages (%) 45 % 31 % 42 % 46 % Évolution annuelle (%) -44 % 47 % 0 % Évolution 2014-2017 (%) -18 % Évolution 2011-2014 (%) 7 %

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201936

/// REPHUILES USAGÉESLa filière porte sur les huiles minérales et synthétiques usa-gées d’origine automobile (moteurs, transmissions, freins…) et industrielles, produites par les ménages et par les activi-tés professionnelles.Classées « déchets dangereux » par la réglementation, les huiles usagées nécessitent un traitement adapté. Elles peuvent en effet porter atteinte à la santé et à l’environnement.Dans l’hexagone, le financement de la collecte gratuite repose sur la vente des huiles usagées aux installations agréées de traitement. En Guyane, et dans les autres territoires d‘outre-mer, le principe de la gratuité de la collecte ne s’équilibre pas avec la valeur marchande des huiles en raison des faibles tonnages et des coûts de collecte, de stockage et d’expor-tation. Le financement de la filière est assuré par l’ADEME. L’indemnisation des collecteurs agréés est basée sur des coûts de référence d’un service optimisé de collecte et de transport, avec une actualisation mensuelle basée sur des critères éco-nomiques comme l’inflation ou le prix du gazole. Deux entre-prises de collecte, Endel et G2C, sont agréés pour la collecte des huiles usagées et sont financés par le dispositif ADEME. Les huiles sont exportées vers la France hexagonale et trai-tées par régénération ou valorisation thermique.

Alors que le gisement d’huiles usagées suit une évolution constante (+ 5 à 10 % par an depuis 2013), le taux de collecte du service qui avait constamment progressé jusqu’en 2015 pour atteindre près de 2/3 du gisement (pour mémoire en 2017 le taux de collecte en métropole était proche des 100 %, 75 % en Guadeloupe), s’est réduit très fortement en 2016 et 2017. On estimait en 2017 que seules 36,5 % des huiles usa-gées ont été collectées, ce qui est particulièrement préoc-cupant lorsque l’on considère le potentiel polluant de ces déchets dangereux.Plusieurs difficultés sont à l’origine de cette baisse. Des diffi-cultés administratives de l’un des collecteurs et une remise en cause du niveau de financement ADEME (baisse du niveau de rachat des huiles, augmentation des coûts de transport maritime…) ont bloquées les collectes pendant plusieurs mois créant l’accumulation de stocks. Le dispositif de finan-cement a été réactualisé et reconduit jusqu’en 2021 ce qui a permis la reprise des collectes qui repartent à la hausse. En 2018, 557 t ont ainsi été collectées (+25 % à par rapport à 2017), avec une forte résorption des stocks (910 t livrées aux installations de traitement).

Parallèlement, l’ADEME a participé au financement par l’AR-DAG de capacité de stockage auprès des détenteurs (garages), afin d’améliorer quantitativement et qualitativement la col-lecte des gisements.Toutefois, il convient de noter que contrairement à leurs obligations de collecte gratuite (pour tout gisement de plus de 600 l), les collecteurs agréés ont tendance pour des rai-sons de rentabilité maximale à concentrer leurs efforts sur les gisements importants et centrés sur l’Ile de Cayenne, élargie à Kourou. Les collectes dans l’Ouest ou l’Est de la Guyane, notamment à Saint Laurent du Maroni où les gise-ments deviennent importants, restent problématiques. Sur les fleuves seules les huiles industrielles (EDF notamment) sont collectées. Le parc automobile (par exemple à Maripasoula) ne cesse pourtant d’y croitre.

Huiles minérales Importations

PRODUITS IMPORTÉS HUILES MINÉRALES 2015 2016 2017Poids (t) 996 1 068 1 146 Ratio habitant (kg/hab./an) 3,8 3,9 3,4Évolution annuelle (%) 7 % 7 % Évolution 2015-2017 (%) 15 %

Huiles minérales usagées Collecte / 2015-2017

REP : HUILES MINÉRALES USAGÉES COLLECTÉES 2014 2015 2016 2017

Poids (t) 505 629 534 418Ratio habitant (kg/hab./an) 1,6 2,4 2,0 1,5Taux de collecte (%) 46 % 63 % 50 % 36 % Évolution annuelle (%) 25 % -15 % -22 % Évolution 2014-2017 (%) -17 % Évolution 2011-2014 (%) 37 %

Huiles minérales usagées Collecte

2014 2015 2016 2017

700

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 37

/// REPBATTERIES DE L’AUTOMOBILELa filière porte sur les piles ou accumulateurs de l’automobile, appe-lés communément batteries automobiles, et utilisés comme source d’énergie pour alimenter un système de démarrage, d’éclairage ou d’allumage automobile. Ces batteries sont à différencier des piles et accumulateurs retrouvés dans les équipements portables élec-triques ou électroniques. Elles contiennent des acides et du plomb qui sont particulièrement nocifs pour la santé et l’environnement.À ce jour, il n’existe pas d’éco-organisme. L’ensemble des produc-teurs se sont déclarés en système individuel et du fait de la valeur marchande du plomb, la collecte des accumulateurs automobiles dans l’hexagone s’organise en circuit autofinancé.

En Guyane, la plupart des importateurs se sont rassemblés au sein de l’ARDAG pour organiser et financer la filière. L’ARDAG a mis en place chez les garagistes et concessionnaires des points de collecte des batteries usagées. Elles sont également collectées à la déchète-rie. Ces batteries sont conditionnées et exportées vers l’Hexagone où seront extraits le plastique, l’acide, le plomb et les métaux non ferreux. Le plastique est recyclé, l’acide est neutralisé, le plomb est refondu, purifié et réutilisé dans la fabrication de nouvelles batteries.Concurrencé par des filières illégales, la collecte des batteries a fortement diminué en 2017 (- 45 %). Ce résultat semble corrélé à la valeur marchande du plomb qui fluctue avec le marché : s’éta-blissant à un peu plus de 1 500 €/tonne en 2015/2016, le prix du plomb a fortement augmenté jusqu’à mi 2018 pour atteindre plus de 2 500 €/tonne.

L’ADEME essaie d’appuyer l’ARDAG dans la maîtrise de cette collecte (investissement de bacs pour les garages) qui est pour elle rému-nératrice et lui permet de déployer d’autres filières des déchets de l’automobile, au bilan économique négatif.

Batteries importations

PRODUITS IMPORTÉS BATTERIES AUTOMOBILES 2014 2015 2016 2017

Poids (t) 538 609 612 672Ratio habitant (kg/hab./an) 2,1 2,3 2,3 2,4Évolution annuelle (%) 13 % 0 % 10 % Évolution 2014-2017 (%) 25 %

Batteries Collecte / 2015-2017

REP : BATTERIES AUTOMOBILES COLLECTÉES 201v5 2016 2017Poids (t) 75 163 90Ratio habitant (kg/hab./an) 0,3 0,6 0,3Taux de collecte (%) 14 % 27 % 15 % Évolution annuelle (%) 117 % -45 % Évolution 2015-2017 (%) 20 %

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201938

Batteries importations

PRODUITS IMPORTÉS BATTERIES AUTOMOBILES 2014 2015 2016 2017

Poids (t) 538 609 612 672Ratio habitant (kg/hab./an) 2,1 2,3 2,3 2,4Évolution annuelle (%) 13 % 0 % 10 % Évolution 2014-2017 (%) 25 %

/// REP PAPILES ET ACCUMULATEURSLes piles et accumulateurs (PA) sont des générateurs électro-chimiques utilisés comme source d’énergie principale ou secon-daire dans de nombreux équipements électriques ou électroniques (EEE) ou dans des véhicules. Selon leur composition, les PA peuvent être classés comme déchets dangereux. Leur collecte, dans le cadre de la filière REP, constitue donc un enjeu sanitaire et environnemen-tal important. L’éco-organisme compétent est SCRELEC représenté par ACORPE en Guyane.

Les PA sont collectés par la CACL en déchèterie, via des bornes (batribox) par les distributeurs dans leurs magasins ou dans des éta-blissements scolaires. Les points de collecte (plus de 400) maillent l’intégralité du territoire (sites isolés compris).

Les performances de collecte, après une croissance importante lors de la phase de lancement, ont stagné autour de 12 t entre 2012 et 2016. Certaines difficultés sur les conditions de fret ont même provi-soirement bloqué le dispositif. 2017 marque une amélioration extrê-mement significative et positive avec un ratio de 65 g/hab./an encore loin de la moyenne nationale (136 g/hab./an) mais devant les per-formances antillaises (environ 60 g pour la Guadeloupe). Certaines actions de communication ou opérations de type « piles solidaires » sur les zones isolées devraient permettre de confirmer la tendance.

PA importations / 2015-2017

PRODUITS IMPORTÉS PA 2014 2015 2016 2017Poids (t) 136 216 126 143Ratio habitant (kg/hab./an) 0,5 0,8 0,5 0,5Évolution annuelle (%) 54 % -41 % 13 % Évolution 2014-2017 (%) 5 %

PA Collecte / 2015-2017

REP : PA COLLECTÉS 2014 2015 2016 2017Nombres de points de collecte 340 365 383 427Poids (t) 12,2 13,2 12,1 18,0Ratio habitant (kg/hab./an) 0,048 0,051 0,045 0,065Taux de collecte (%) 8,2 % 6,1 % 9,6 % 12,6 % Évolution annuelle (%) 8 % -8 % 49 % Évolution 2014-2017 (%) 48 % Évolution 2011-2014 (%) 7 %

PA Collecte / 2010-2017

20 00018 00016 00014 00012 00010 000

8 0006 0004 0002 000

0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

295

4 918

11 914

8 565

12 608 13 15512 142

18 040

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 39

(MNU) importations

PRODUITS IMPORTÉS MÉDICAMENTS 2015 2016 2017Poids (t) 980 1 038 946Poids (t) MNU 89 95 86Ratio habitant (kg/hab./an) 3,8 3,9 3,4Évolution annuelle (%) 6 % -9 % Évolution 2015-2017 (%) -3 %

MNU Collecte / 2015-2017

REP : MNU COLLECTÉS 2015 2016 2017Poids (t) 13,8 21,8 14,4Poids (t) MNU* 10,8 17,0 11,2Taux de collecte (%) 15,5 % 23,1 % 16,7 % Ratio habitant (kg/hab./an) 0,053 0,081 0,052Évolution annuelle (%) 58 % -34 % Évolution 2015-2017 (%) 4 % Taux de collecte 2017 1,46 %

* Selon une étude CYCLAMED 2014: 22% du poids collecté correspond aux cartons de collecte de CYCLAMED et à des produits de parapharmacie. 78% du poids collecté est composé réellement de médicaments et de leurs emballages

/// REP MNUMÉDICAMENTS NON UTILISÉSLa filière cible les médicaments non utilisés (MNU) à usage humain, dispensés en pharmacie et incomplètement utilisés. Jetés aux ordures ménagères ou dans le réseau des eaux usées, les médica-ments sont potentiellement dangereux en raison des effets « cock-tail » et des interactions possibles avec d’autres polluants présents dans les milieux aquatiques.L’éco-organisme CYCLAMED organise et finance la filière. Les phar-macies ont l’obligation de réceptionner gratuitement les MNU rap-portés par les clients. Les déchets sont ensuite regroupés par les grossistes et acheminés vers des unités de valorisation énergétique (incinération) vers l’hexagone.Après de bonnes performances à l’échelle des DOM dans les années 2011/2014 (autour de 20 t), la collecte en Guyane a connu une impor-tante baisse (14,38 t en 2017 soit 52 g/hab./an). C’est loin des performances nationales 3 fois supérieures, c’est dire si cette filière possède une importante marge d’amélioration.

/// REP DASRIDÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUXLa filière des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) prend en charge les matériels et matériaux piquants, coupants ou tranchants (PCT) utilisés à domicile par les patients en auto-traite-ment. Elle n’intègre pas les gisements des professionnels de santé intervenant à domicile qui ont l’obligation d’éliminer leurs déchets en ayant recours aux entreprises de collectes autorisés (ex : ESG en Guyane).La filière opérationnelle depuis 2014, est organisée par l’éco-orga-nisme DASTRI avec ACORPE en référent local. Les pharmacies ont l’obligation de distribuer gratuitement des boites à aiguilles (BAA) homologuées aux patients en auto-traitement munis d’une ordon-nance. Le réseau régional est bien structuré autour des pharmacies (36) et des centres de soin et de prévention (18) dans les territoires isolés. Après un prétraitement (broyage et désinfection) par la socié-té ENDEL à Kourou, les déchets sont enfouis.

Le gisement de DASRI défini sur la base du nombre de personnes diabétiques traitées par insuline en Guyane (données CGSS) est éva-lué à 0,8 t net. Après une forte hausse, les chiffres semblent se stabi-liser autour de 1,7 t brutes (y compris poids des BAA). Sur la base du gisement réévalué cela donne un taux de collecte d’environ 50 % en légère baisse par rapport à 2016 mais légèrement supérieur aux départements antillais.

DASRI PAT Collecte / 2015-2017

REP : Déchets collectés 2014 2015 2016 2017Poids Dasri PCT + BAA (t) 0,31 1,43 1,71 1,66Poids Dasri PCT (t) 0,1 * 0,99 0,83Ratio Habitant (kg/hab/an) 0,001 * 0,006 0,006Taux de collecte (%) 31 % * 58 % 50 % Évolution annuelle (%) 360 % 19 % -3 % Évolution 2014-2017 (%) 434 %

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201940

/// REP TLCTEXTILE LINGE CHAUSSURESLe dispositif de responsabilité élargie des producteurs pour les déchets de textile d'habillement, de linge de maison et de chaus-sures a été institué par la loi de finances de 2007 et est représenté par un seul éco-organisme, Eco TLC.

De par ses volumes (plus de 3 000 t/an), la filière porte un enjeu environnemental et social important en Guyane. Deux acteurs de collecte ont été identifiés, l’association Ne Plus Jeter et la Croix-Rouge française mais leur activité reste limitée avec une trentaine de tonnes collectées et valorisées au 2/3 en boutique et de façon marginale en confection d’objets ou comme chiffons.

La filière REP pour les déchets de TLC est de type financier, autre-ment dit l'éco-organisme n’a pas de responsabilité opérationnelle mais perçoit des contributions auprès des metteurs sur le marché et les redistribue en finançant notamment les opérateurs de gestion des déchets, en l'occurrence les opérateurs du tri qui reçoivent plu-sieurs milliers de tonnes de TLC par an. Ainsi, le cadre d’agrément et l’absence de représentation d‘ECO TLC sont peu adaptés à l’accom-pagnement des acteurs locaux guyanais essentiellement associatifs.Le gisement collecté en 2017 est estimé par ECO TLC à 32 tonnes.

TLC importations

PRODUITS IMPORTÉS TLC 2015 2016 2017Poids (t) 819 2 826 3 091Ratio habitant (kg/hab./an) 10,8 10,5 11,1Évolution annuelle (%) 0,2 % 9,4 % Évolution 2015-2017 (%) 9,6 %

Déchets putrescibles

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ii Tri des textiles par l’association ”Ne plus jeter”.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 41

Agrofournitures importations

PRODUITS IMPORTÉS AGROFOURNITURES 2015 2016 2017

Poids (t) 2 855 3 069 3 479Ratio habitant (kg/hab./an) 11,0 11,4 12,5Évolution annuelle (%) 7,5 % 13,3 % Évolution 2015-2017 (%) 21,8 %

Agrofournitures collecte 2017

Le tableau ci-dessous résume les quantités collectées en 2017 par grandes catégories de déchets :

Kg Corossony Cacao Macouria Rococoua Javouhey TOTALEV 60 87 40 0 0 187PAU 600 20 NC 0 1 980 2 600PPNU 20 0 180 0 0 203

/// REPPRODUITS DE L’AGROFOURNITURELa filière cible les déchets professionnels dangereux/non dangereux des agriculteurs, entreprises, collectivités, administrations.Dans la logique du principe pollueur-payeur, les professionnels de l’agrofourniture (industriels, distributeurs et agriculteurs) ont créé en juillet 2001 l’éco-organisme A.D.I.VALOR pour organiser la col-lecte et la valorisation des produits de l’agrofourniture en fin de vie. Contrairement au cadre national, en Guyane, la gestion des déchets de l’agrofourniture est aujourd’hui totalement financée par des fonds publics…Dans le cadre du plan Ecophyto qui vise à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, la Chambre d’agriculture organise auprès des agriculteurs des campagnes annuelles de collecte dans les prin-cipaux bassins de production agricole (Macouria, Javouhey, Cacao…). Quatre catégories de déchets sont collectées. Transportés au centre de transit d’IPES (PENA), ils sont exportés hors du département pour valorisation.Les performances de la collecte restent marginales, à peine 3 tonnes, c’est dire la marge de progression de cette filière. A titre de compa-raison en Guadeloupe en 2017, 238 tonnes de films plastiques agri-coles usagés ont été collectées et 13 tonnes d’emballages vides, soit plus de 50 fois plus…

Les déchets dangereux collectés en Guyane � Les PPNU, produits phytosanitaires non utilisés correspondent

aux produits périmés, interdits (ex. arsénite de soude) ou invendus, altérés, non identifiables (étiquetage endommagé) ;

� Les EVPP, emballages vides de produits phytopharmaceutiques ne peuvent être considérés comme des déchets banals car même vides, ces emballages contiennent toujours un reliquat de matières actives. Il s’agit principalement d’emballages plastiques rigides mais aussi de bouteilles en verre, de sacs en papier, de cartons ou de fûts métalliques.

Les déchets non dangereux collectés en Guyane � Les EVPF, emballages vides des produits fertilisants : sacs d’en-

grais et d’amendement ; � Les FPAU, films plastiques agricoles usagés.

Agrofournitures collecte 2016

Le tableau ci-dessous résume les quantités collectées en 2016 par grandes catégories de déchets :

Kg Corossony Cacao Matiti, Macouria Iracoubo Javouhey Saint-

Laurent TOTAL

EV 84 122 24 4 15 0 249PAU 1 040 320 520 180 1 180 20 3 260PPNU 4 39 54 0 15 0 122

Déchets putrescibles

VHU

DEE

DDS

PU

lampes

HUILEVIDANGE

MNU DASRI

PA PAAUTO

DEA

EMBplastique

métal

EMBverre

couches jetables

réemploiréutilisation

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201942

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SYNTHÈSE DES PRINCIPAUX ENJEUX EN 2017 & DYNA-MIQUES EN COURS EN 2019L’étude MODECOM a permis en 2014 de caractériser les déchets ménagers et assimilés et leur composition. Un des enjeux de l’observatoire est d’affiner la connaissance du gisement des déchets d’activités économiques, encore peu étudié malgré l’accroissement qu’il a connu ces dernières années.En 2017, près de 130 000 tonnes de déchets ont été collectées par le service public et par les filières REP ou directement acheminées par les professionnels sur l’ISDND des Maringouins. Parmi ces déchets, 16 % ont été valorisés et 84 % ont été stockés. Le bilan général reste posi-tif et optimiste dans l’ensemble, mais il reste des marges de progression importantes dans le secteur des filières REP (VHU, PNU, DEA, DEEE, Emballages…) et les capacités de financement du service public sont toujours fragiles et préoccupantes. Si la problématique du stockage reste prégnante, les réflexions engagées en 2015 sur les enjeux énergétiques des déchets, les actions en cours en sites isolés et les évolutions réglementaires acheminent le territoire vers des perspectives nouvelles et favorables.

DÉCHETS D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : AFFINER LA CONNAISSANCE DU GISEMENT

Les déchets d’activités économiques (DAE) constituent un impor-tant gisement de déchets provenant d’une diversité d’acteurs privés et publics : entreprises industrielles et du BTP, artisans et commer-çants, services publics (écoles, administrations…), etc.Les DAE font l’objet d’informations dispersées relevant de marchés privés et les données sur les tonnages produits restent ainsi sou-vent confidentielles. Au mieux, on sait que plus du tiers des ordures ménagères collectées par le service public, provient des établisse-ments privés et publics (source MODECOM 2014).En 2014, les données de l’observatoire faisaient valoir 13 966 tonnes collectées pour les DAE (encombrants) et une évolution de 12,7 % sur la période 2011-2014. Avec 20 240 tonnes traitées sur le seul site des Maringouins en 2017 et une activité économique en crois-sance, le flux des DAE représente une part importante des déchets qui pourrait être valorisée sur le territoire guyanais.Il y a donc un véritable enjeu à caractériser ce gisement encore peu connu des acteurs publics de la gestion des déchets pour déployer et dimensionner des solutions de valorisation adaptées, réduire les dépôts sauvages et se projeter sur des démarches d’écologie indus-trielle et territoriale.

La Direction Régionale Guyane de l’ADEME pilote actuellement une étude de caractérisation afin de mieux connaître le gisement de DAE collecté pour stockage sur l’ISDND des Maringouins en évaluant la production par type d’activité et en caractérisant les flux de déchets pour chacune de ces activités. Les conclusions de cette étude sont attendues pour le premier semestre 2020, elles contribueront à affiner la connaissance du gisement, tant au niveau matière, qu’en terme de potentiel énergétique. Elles permettront aussi d’abon-der aux études de faisabilité à venir, notamment celle de la CACL (évoquée plus loin).

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201944 LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201944

FINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC : DES PERSPECTIVES TOUJOURS INQUIÉTANTES

1. Mesure 49 Adapter les politiques nationales aux spécificités des territoires ultramarins, notamment par le maintien de moyens spécifiques d’aide à l’investissement structurel, l’adaptation des tarifs de la TGAP déchets aux capacités financières des territoires d’outre-mer, l’introduction de tarifs réduits de TGAP spécifiques à l’outre-mer tel qu’un tarif réduit applicable aux installations d’incinération produisant de l’électricité et la réinjectant dans le réseau et l’adaptation des exigences réglementaires pour les installations de stockage en site isolé ;2. Mesure 49 Poursuivre le déploiement des filières REP outre-mer grâce à une optimisation des coûts de gestion et de traitement des déchets, à des soutiens spécifiques par les éco-organismes s’ils sont pertinents, à l’élaboration de plans d’actions territorialisés avec les éco-organismes ou encore le déploiement d’un plan d’action outre-mer pour la gestion des véhicules hors d’usage ;3. Mesure 49 Exploiter les synergies entre territoires proches et les pays voisins, notamment pour la mutualisation d’installations spécifiques de traitement des déchets tenant compte des gisements mobilisables à l’échelle territoriale visée et pour le transport des déchets inter-dom et / ou vers l’hexagone ;4. Maîtriser les coûts de gestion et de traitement des déchets : des financements du Fonds déchets, opéré par l’ADEME, sont mobilisables pour achever le déploiement de base (réseau de déchèteries, réhabilitation des décharges, plateformes de compostage, etc.) ;5. Ambition n°3 : considérer les déchets comme un gisement valorisable dans le cadre de la transition énergétique.

Supérieur à 25 M€ (300 M€ à l’échelle de l’outre-mer), le budget du service public de gestion des déchets est le plus important poste de dépenses des collectivités guyanaises et le coût moyen (86 € HT/Hab.) en Guyane s’approche du chiffre national alors que le niveau de services est bien moindre. En forte augmentation, il devrait à terme converger vers celui des autres collectivités ultramarines, 1,7 fois supérieur à la moyenne nationale.Il est important de rappeler que ce coût est allégé jusqu’en 2021 par une modulation de la TGAP, taxe générale sur les activités pol-luantes applicable au stockage des déchets notamment. A partir de 2022, la TGAP, bien qu’encore assouplie par rapport à la règle nationale, subira une augmentation importante en Guyane : il faut prévoir un triplement quasiment par rapport à son niveau actuel de 10 €/t sur le littoral. Cette mesure fait partie des enjeux particu-liers des outre-mer inscrits à la FREC1.Les coûts de gestion des déchets dans les collectivités ultramarines sont dus en partie au contexte insulaire et domiens et aux coûts struc-turels de ces territoires. Ils sont dus aussi au déploiement erratique de certaines filières REP, voire à leur absence (ex. DEA ménagers), avec pour conséquence des externalités négatives sur le budget des collectivités qui supportent les coûts de collecte de ces déchets. Le déploiement des filières REP, inscrit à la FREC2, est un enjeu parti-culier en outre-mer qui pourrait se trouver facilité par les synergies possibles entre bassins (Caraïbes/Océan Indien)3. D’autres facteurs - pour lesquels les collectivités guyanaises disposent de leviers d‘ac-tion expliquent également ces coûts : la faiblesse des performances des collectes sélectives, l’absence de réseau de déchèteries avec en contrepartie un niveau de service de collecte élevé en porte-à-porte, des marchés de tri des emballages qui pourraient être optimisés,…Les soutiens financiers des éco-organismes sont limités, certes par la faiblesse des performances des collectes séparatives, mais éga-lement par l’inadaptation des dispositifs de soutiens des éco-or-ganismes, notamment celui de la filière emballages. Ces dispositifs financiers se trouvent être calibrés sur des coûts de réference opti-misés et basés sur la réalité héxagonale, loin de celle des territoires d’outre-mer et de la Guyane en particulier. Par ailleurs, contrairement aux collectivités héxagonales, les recettes liées à la vente des maté-riaux sont quasi nulles. Il semble que des solutions soient aujourd’hui en discussion avec une majoration des soutiens des éco-organisme prévue dès janvier 2020 pour les DOM.Ces pertes de recettes sont en partie compensées par un fort niveau de subventionnement, notamment via le dispositif de soutien de l’ADEME qui permet d’intervenir en outre-mer sur des équipements de base. Cette ambition est confirmée dans le Livre Bleu4 contenant l’ensemble des travaux réalisés au cours des Assises des outre-mer organisées entre octobre 2017 et mars 2018

Les perspectives sont inquiétantes quant à la capacité des collecti-vités guyanaises à encaisser dans l‘avenir la mise à niveau des solu-tions de stockage, le déploiement d’un dispositif de collecte sélective des emballages ambitieux, la finalisation du réseau de déchète-ries… Cette réalité impose de réfléchir à d’autres stratégies, peut-être notamment en s’appuyant sur la valorisation énergétique des déchets, une ambition inscrite au Livre Bleu outre-mer5. Elle invite aussi, pour les secteurs isolés, à réfléchir à des adaptations néces-saires, notamment en matière de réglementation pour le stockage, totalement décalées par rapport à la réalité guyanaise (Cf. note de bas de page n°1 mesure 49 FREC).Si le diagnostic reste préoccupant pour la Guyane, on notera toute-fois que les politiques intègrent aujourd’hui les enjeux spécifiques de l’outre-mer et de la Guyane en particulier. Des mesures fortes d’accompagnement sont opérationnelles ou en phase de l’être (majoration des soutiens REP, adaptation de la TGAP, adaptations réglementaires, dispositifs d’aide à l’investissement…).

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 45

L’ENJEU ÉNERGÉTIQUE DES DÉCHETS : UN ÉLÉMENT DE RÉPONSE À LA PROBLÉMATIQUE DU STOCKAGE ET DE LA VALORISATION DES DÉCHETS ?

1. Etude initiée en 2016 et conduite par le cabinet Merlin.

Aujourd’hui, l’enjeu énergétique des déchets est identifié comme une opportunité à explorer et la valorisation énergétique se trouve inscrite dans les principaux documents stratégiques nationaux (FREC, Livre Bleu) et régionaux (PPE, Plan Déchets).L’éloignement des solutions de traitement proposées en France hexa-gonale, le tissu industriel peu développé, l’étroitesse des gisements limitant les perspectives de développement d’unités de recyclage locales, la progression des énergies fossiles dans le mix énergé-tique régional… sont autant de paramètres limitant et impactant le bilan carbone et le bilan financier de la gestion de nos déchets.

Fin 2015, la Direction régionale de l’ADE-ME Guyane, en par-tenariat avec les différentes collecti-vités compétentes et les membres de la PPE, a missionné le Cabinet Merlin afin de porter une réflexion tech-nique sur la faisa-bilité de la mise en place de la valorisa-

tion énergétique1 des déchets non dangereux (DMA, DAE…) à l’échelle régionale, avec pour objectif la production d’électricité et, si les conditions techniques sont réunies (implantation à proxi-mité d’utilisateurs) l’utilisation de chaleur dans un objectif d’effica-cité énergétique. Les principaux résultats de l’étude initiée en 2016 ont été rendus fin 2017. Sur la base des données de l’observatoire des déchets, des projections ont été réalisées pour estimer le gise-ment jusqu’en 2050, en intégrant la démographie et les hypothèses de performances des filières. Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) a été approché sur la base des données du récent MODECOM réalisé en Guyane. La réflexion a porté dans un premier temps sur le choix

des combustibles. Sur la base de plusieurs critères prédominants (capacité de production d’énergie, besoin constant d’électricité, optimisation énergétique et économique), le scénario co-inciné-ration OMR/Combustibles Solides de Récupération (CSR) issus de refus de tri de DAE et de broyage d’encombrants/biomasse a été retenu par rapport à un scénario CSR d’OMR. Ce scénario sous-tend d’autres considérations techniques, en privilégiant des ins-tallations adaptables/évolutives qui permettent de minimiser les problèmes d’approvisionnement en déchets ou en biomasse et de maintenance (évolution des normes, forte évolution démogra-phique, difficultés de gestion de la chaîne d’approvisionnement…), en préférant des technologies simples, robustes et respectueuses de l’environnement et de la Directive IED (faible technicité du ter-ritoire, climat rude pour les équipements), en retenant des équipe-ments efficaces énergétiquement (8 MWe inscrits à la PPE), et enfin, en intégrant dans le projet la gestion de tous les résidus de com-bustibles. Sur la base de l’ensemble de ces considérations, la solu-tion d’une unité de co-incinération des déchets a été retenue, elle comprend une technologie de four à grilles, un système de traite-ment des fumées sans rejet liquide, respectant les BATAELS (Best Available Techniques Associated Emission Level), et évidemment une production électrique.

Le scénario prévoit 2 phases de déploiement : � Phase 1 : Unité de 8 MWe, à court terme, sur le secteur de l’Ile

de Cayenne ; � Phase 2 : Unité de 3 à 4 MWe, à moyen terme, sur l’Ouest guyanais

Sur cette base, les 2 projets du scénario ont fait l’objet d’un chiffrage technico-économique, l’objectif étant d’aboutir à un modèle éco-nomique supportable pour les collectivités. Le total de l’investisse-ment est compris entre 120 et 150 M€ (en intégrant un surcoût par rapport à un équipement équivalent en France hexagonale pour intégrer le contexte local).L’ensemble des paramètres financiers ont été intégrés, en l’occur-rence les charges d’exploitation, les aides à l’investissement (Taux de Rentabilité Interne de 11 % pour l’investisseur) et les recettes de

ii Unité de valorisation biomasse de Sinnamary.

ii Unité de valorisation énergétique de Bénesse-Maremne.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201946

DES ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES FAVORABLES AU CONTEXTE DE LA GUYANELe cadre réglementaire favorise une gestion des déchets priorisant par ordre d’importance, la prévention de la quantité de déchets pro-duits, la préparation en vue de la réutilisation, le recyclage et la valo-risation matière, puis les autres formes de valorisation notamment énergétique, et enfin en derniers recours, le stockage.

Dans la précédente édition, l’ADEME relevait le besoin de reques-tionner la pertinence de la hiérarchie des modes de traitement dans le contexte de la Guyane, où le tissu industriel peu développé offre peu d’alternatives de réutilisation des matières premières issues des déchets et conduit à l’exportation (notamment pour les filières REP) et à l’enfouissement pour la majorité des autres déchets. Les solu-tions et perspectives de développement du recyclage se trouvent limitées en raison de logiques économiques basées sur la massifi-cation des gisements couplées à des économies d’échelle, et par des contraintes de rentabilité et de retour sur investissement, mais également par l’absence d’entreprises utilisant des matières pre-mières recyclées.

La période 2015-2017 ouvre sur des perspectives nouvelles inté-ressantes puisqu’en lien avec cette hiérarchisation des modes de traitement. On peut lire dans le Livre bleu outre-mer, la volonté d’ « identifier les traitements les plus adaptés à chaque territoire : recycler tout ce qui peut l’être, valoriser énergétiquement certains déchets, sans oublier de s’assurer de la disponibilité de capacités d’élimination pour ce qui ne peut être valorisé, avec des écarts possibles, si leur intérêt est jus-tifié, à la hiérarchie européenne des modes de traitements des déchets ».

traitement. Afin d’établir un scénario volontariste mais réaliste, le coût du traitement a été simulé entre 80 et 120 €/t (pour mémoire le coût de stockage actuel est d’environ 70 €/t). La balance charges/recettes s’équilibre néanmoins en intégrant la méthodologie de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) pour établir le tarif d’achat (PPE ZNI). On aboutit à un prix du MWh entre 170 et 240 €. Ainsi, le coût de l’électricité produite par cette unité de co-inciné-ration serait donc inférieur à celui de la production d’électricité en Guyane en 2013, qui était de 243 € MWh.Pour l’Ouest guyanais (Phase 2), le modèle économique est un peu plus difficile à envisager puisque le tarif d’achat pour compenser les charges se situerait entre 315 et 380 €/MWh.

Cette étude d’opportunité (et non de faisabilité) confirme bien que, dans un contexte où les filières de recyclage aboutissent à des perfor-mances techniques et économiques mitigées (par exemple, 1 500 €/t environ pour les emballages ménagers et des résultats 3 fois plus faibles en gisement par habitant), une unité (ou 2 unités) de produc-tion d’énergie à partir de déchets ou de biomasse pourrait apporter des réponses aux problématiques locales de gestion des déchets.L’étude complète intègre une approche par les coûts de traitement globaux (montant de l’investissement, taux de subvention, PCI, durée du contrat…) en faisant varier les hypothèses de dimensionnement, afin d’en faire un véritable outil d’aide à la décision. L’ensemble de cette étude est téléchargeable (https://www.guyane.ademe.fr/mediatheque/etudes-et-syntheses/economie-circulaire-et-dechets/collecte-tri-et-traitement-des-dechets).

Sur la base de ces premières réflexions, la CACL a lancé, courant 2019, une étude de faisabilité de l’option énergétique comme future mode de traitement de ses déchets . Les résultats sont attendus pour 2020.

ij Unité de valorisation énergétique de Bénesse-Maremne.

Réponse à une problématique environnementale• Très forte diminution des tonnages destinés au stockage ;• Traitement d’un tonnage important via une

technologie simple et maitrisée ;• Traitement de tous types de déchets sans prétraitement ;• Réponse potentielle à des problématiques

sanitaires (DASRI, équarrissage…)�

Réponse à la problématique énergétique• Respect de la totalité des objectifs prévus

dans la PPE, soit 13 MWé�

Contexte économique actuel opportun• Tarif d’achat de l’électricité permettant de couvrir les surcoûts ;• Pas de TGAP co-incinération ;• Augmentation prévue de la TGAP stockage ;• Approvisionnement biomasse assuré ;• Production d’électricité à partir d’énergie

renouvelable et/ou de récupération permettant de verdir le mix électrique Guyanais �

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 47

ZONE ISOLÉE : VERS UNE ADAPTATION DE LA RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE

La définition de zone isolée a évolué, ainsi la modification par la directive (UE) 2018/850 du 30 mai 2018, pour l’outre-mer, prévoit cette nouvelle définition :

Ne comportant pas plus de 2 000 hab. par implantation et <5 hab./km²

>>> OU <<<Comportant plus de 2 000 et moins de 5 000 habi-

tants et <5 hab./km² et dont la production de déchets n’excède pas 3 000 tonnes/an.

Dont la distance jusqu’à l’agglomération urbaine la plus proche comptant au moins 250 hab./km² n’est pas infé-

rieure à 100 km et qui ne dispose pas d’accès routier.

ET

Cette nouvelle définition, bien que plus favorable que la précédente pour la Guyane, pose néanmoins la question du cadre réglemen-taire pour la commune de Maripasoula, clairement isolée, avec une production de déchets observée de 1 500 tonnes/an mais dont la population déclarée dépasse les 5 000 habitants.

On peut s’interroger sur les capacités techniques et financières de la collectivité compétente à réaliser mais surtout à exploiter une ISDND répondant aux standards européens et située à 250 km du littoral, sans accès routier.

Par ailleurs, au niveau national, un nouvel arrêté fixe les prescriptions techniques générales applicables aux installations de stockage de déchets non dangereux non inertes situées en implantation isolée au titre de la directive n°1999/31/CE et relevant du régime de l’enre-gistrement au titre de la rubrique n° 2760-2-a de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). L’autorisation est délivrée sous la forme d'un arrêté préfectoral qui impose à l'exploitant le respect d'un certain nombre de prescrip-tions techniques qui visent à minimiser l'impact environnemental de l'installation et qui sont notamment issues de l'arrêté ministériel du 15 février 2016. L’exploitation, au-delà du cadre technique sim-plifié proposé, reste donc un enjeu fort et entier pour la poursuite de l’amélioration et de la régularisation de la gestion des déchets sur ces territoires spécifiques.

ij Collecte en pirogue sur l’Oyapock.

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201948

ih Réhabilitation de la décharge de Saut-Maripa.

STOCKAGE EN ZONE ISOLÉE : VERS DES SOLUTIONS SIMPLIFIÉESEn dehors du littoral et des bourgs de Maripasoula, Papaïchton, Grand Santi, Camopi, Saint Élie, Ouanary et Saül, il existe de nombreux bas-sins de vie sans solution de stockage des déchets et répondant à la définition réglementaire de zone isolée. Bien qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population guyanaise (4 à 5 %) et de la production de déchets de la Guyane (2 %), la gestion des déchets en zone isolée concentre des enjeux sanitaires, environnementaux et économiques, voués à s’accentuer avec la dynamique démogra-phique et l’évolution des modes de consommation. Ainsi, près de 15 bassins de vie pourraient nécessiter la mise en place d’un site de stockage.En 2004, la CCEG a mis en place, en collaboration avec la direction régionale de l’ADEME Guyane et les services de la Préfecture, un site expérimental de stockage des déchets à Zidock situé à Trois Sauts (commune de Camopi).Adapté à son contexte d’utilisation, cette structure intitulée « éco-car-bet » a été réhabilitée en 2011 et trois nouvelles structures ont été implantées par la CCEG dans les villages du haut Oyapock (Zidock, Kalana, Pina).Fin 2016, la Direction régionale de l’ADEME Guyane a conduit une étude sur l’utilisation de ces infrastructures en intégrant des dimen-sions techniques, économiques et socio-culturelles. Il a été réalisé un audit environnemental, une caractérisation simplifiée du gisement de déchets stockés, une enquête de terrain auprès des habitants, un travail de redéfinition du cadre réglementaire (en partenariat avec la DEAL Guyane) et une proposition logistique pour la gestion des déchets. Le but était d’établir un retour d’expérience sur l’utilisation de solutions simplifiées de stockage de déchets en zone isolée et de définir des préconisations.Les observations liées à la caractérisation du site de Kalana ont per-mis d’extrapoler les données suivantes sur les quantités et la nature des déchets stockés : la production de déchets est de 34,4 kg/hab./an pour une base de 300 habitants, soit 10 tonnes d’ordures ménagères à gérer ou 90 m3. Plus de 70 % du gisement correspond à des déchets issus des filières REP. Il y a peu de déchets ménagers spéciaux (ce qui

prouve la pertinence des campagnes de communication, notam-ment pour la collecte des piles) et peu de DEEE (absence d’électrifi-cation), les textiles sont éliminés après une logique de réemploi et les putrescibles sont absents car gérés à la source.Les différentes études ont fait valoir des prescriptions techniques (éloignement des forages et des prises d’eau, analyse des sols, vali-dation des sites par les chefs coutumiers). Un des enjeux du disposi-tif est de questionner les capacités de stockage des sites afin d’éviter la saturation trop rapide. A ce titre, différentes pistes de réflexion ont été envisagées pour augmenter la taille des casiers, réduire les quan-tités de déchets (prévention) ou le volume des déchets (exploita-tion, tri, compactage des déchets).Au préalable de la création de nouveaux sites et pour pérenniser les sites actuels tout en suivant les points de vigilances évoqués plus haut, la direction régionale de l’ADEME Guyane accom-pagne l’association Kwala Faya (qui intervient déjà à Trois Sauts sur des sujets d’électrification) pour expé-rimenter des modes d’auto gestion des éco-carbets.Les réflexions en vue de réduire le poids ou le volume du gisement pour-raient s’articuler en priorité autour des déchets REP en envisageant le tri des déchets, des techniques simples de compac-tage ou de broyage et une pré-collecte adaptée et rustique.L’objectif recherché est d’organiser l’espace pour optimiser les capa-cités de stockage, sensibiliser au geste de tri suivant des consignes adaptées au territoire, évacuer des déchets vers les filières locales quand cela est possible et assumer la logistique Adhoc.Le démarrage de l’expérimentation est prévu pour septembre 2019 et le premier transfert des déchets d’emballages (conditionnés en sacs) sera réalisé par la pirogue de Kwala Faya vers le dégrad de Saut Maripa en décembre 2019. Un transport privé effectuera la liaison vers le quai de transfert de la CCEG à Saint Georges, pour ouverture des sacs et dépotage dans les bennes d’apport volontaire, avant inté-gration au service de tri-collecte organisé par CITEO (i.e. un trans-port routier vers le centre de tri Ekotri).Au regard des enjeux d’optimisation des volumes de stockage sur les éco-carbets, et de limitation des impacts environnementaux, les phases de tri d’emballages démarreront avec les métaux et embal-lages plastiques. Les emballages en verre seront laissés sur place, et de prochaines expérimentations de réduction des volumes ou de recyclage seront effectuées dans un second temps.

Deux nouveaux sites simplifiés enregistrés pour 2020 ?La CCEG a délibéré en juillet 2019 pour poursuivre la réalisation de nouveaux sites simplifiés de stockage sur les zones habitées de Trois Sauts. Ainsi, le BRGM a été mandaté par la CCEG pour réaliser les phases de qualification et d’implantation de deux nouveaux sites fin août 2019, en remplacement du site de Zidock et en créa-tion d’un nouveau site à Roger (suivant les résultats des mesures de perméabilité observés).Les phases de conception techniques et réglementaires restent à mettre en œuvre par la collectivité pour mener à bien ce futur pro-jet de stockage simplifié.

ii Eco-carbet de Camopi.

LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 2019 49

APV : Apport volontaire (un mode de collecte)BAA : Boîte à aiguilles (en réf. aux DASRI)BOM : Benne à ordures ménagères (camion de collecte)CI : Cartouches d’impressionCS : Collecte sélectiveDAE : Déchet d’activités économiquesDASRI : Déchet d’activité de soins à risques infectieuxDEA : Déchet d’élément d’ameublementDEEE : Déchet d’équipement électrique et électroniqueDDS : Déchet diffus spécifique des ménagesDMA : Déchets ménagers et assimilésDND : Déchet non dangereuxDV : Déchet vertDSP : Délégation de service publicEPCI : Établissement public de coopération intercommunaleESS : Économie sociale et solidaireEVPF : Emballages vides des produits fertilisantsEVPP : Emballages vides de produits phytosanitairesFPAU : Films plastiques agricoles usagésFREC : Feuille de route de l’économie circulaireGEM : Gros appareils ménagers froid et hors froid (en réf. aux DEEE)ICPE : Installation classée pour la protection de l’environnementISDND : Installation de stockage des déchets non dangereuxJMR : Journaux, magazines, revuesMNU : Médicament non utiliséOMR : Ordures ménagères résiduellesPA : Pile, accumulateur

PAM : Petit appareil ménager (en réf. aux DEEE)PAP : Porte à porte (un mode de collecte)PAT : Patient en auto-traitement (en réf. à la filière DASRI)PCNP : Papier carton non complexéPCT : (Déchets) piquants, coupants, tranchants (en réf. à la filière DASRI)PLPDMA : Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilésPNPD : Programme national de prévention des déchets 2014-2020PPE : Programmation pluriannuelle de l’énergiePPNU : Produits phytopharmaceutiques non utilisablesPRPGD : Plan régional de prévention et de gestion des déchetsPU : Pneu usagéREOM : Redevance d’enlèvement des ordures ménagèresREP : Responsabilité élargie des producteursRoHS. : Restriction of hazardous substances (substances dangereuses)RS : Redevance spécialeTEOM : Taxe d’enlèvement des ordures ménagèresTEPCV : Territoire à énergie positive pour la croissance verteTGAP : Taxe générale sur les activités polluantesTLC : Textiles d’habillement, linge de maison et chaussuresTZDZG : Territoire zéro déchet zéro gaspillageVHU : Véhicule hors d’usage

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LES CHIFFRES CLÉS DES DÉCHETS EN GUYANE3e ÉDITION | DÉCEMBRE 201950

DéfinitionsDéchet : toute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire ;Gisement : quantité de déchets.Prévention : toutes mesures prises avant qu’une substance, une matière ou un produit ne devienne un déchet, lorsque ces mesures concourent à la réduction de la nocivité ou de la quantité de déchets.Réemploi : toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.Réutilisation : toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont utilisés de nouveau.Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et, l’élimination des déchets et, plus largement, toute activité participant de l’organisation de la prise en charge des déchets depuis leur production jusqu’à leur traitement final, y compris les activités de négoce ou de courtage et la supervision de l’ensemble de ces opérations.Tri à la source : tri sélectif.Collecte : toute opération de ramassage des déchets en vue de leur transport vers une installation de traitement des déchets.Collecte séparée : collecte sélective.Traitement : toute opération de valorisation ou d’élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou l’élimination.Préparation en vue de la réutilisation : toute opération de contrôle, de nettoyage ou de réparation en vue de la valorisation par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont préparés de manière à être réutilisés sans autre opération de prétraitement.Recyclage : toute opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les déchets organiques, sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Les opérations de valorisation énergétique des déchets, celles relatives à la conversion des déchets en combustible et les opérations de remblaiement ne peuvent pas être qualifiées d’opérations de recyclage.Valorisation : toute opération dont le résultat principal est que des déchets servent à des fins utiles en substitution à d’autres substances, matières ou produits qui auraient été utilisés à une fin particulière, ou que des déchets soient préparés pour être utilisés à cette fin, y compris par le producteur de déchets.Élimination : toute opération qui n’est pas de la valorisation même lorsque ladite opération a comme conséquence secondaire la récupération de substances, matières ou produits ou d’énergie.

Origine des déchetsProducteur de déchets : toute personne dont l’activité produit des déchets (producteur initial de déchets) ou toute personne qui effectue des opérations de traitement des déchets conduisant à un changement de la nature ou de la composition de ces déchets (producteur subséquent de déchets) ;Détenteur de déchets : producteur des déchets ou toute autre personne qui se trouve en possession des déchets.

Typologie de déchetsDéchet ménager : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur est un ménage.Déchet d’activités économiques : tout déchet, dangereux ou non dangereux, dont le producteur initial n’est pas un ménage.Déchet dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des propriétés de dangers (énumérées à l’annexe III de la directive 2008/98/ CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et abrogeant certaines directives. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets mentionnée à l’article R. 541-7).Déchet non dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des propriétés qui rendent un déchet dangereux.Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine.Biodéchet : tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires.

Lexique des déchets

Sources :1. Code de l’environnement, 2. Lexique à l’usage des acteurs de la gestion des déchets, Direction Générale de la Prévention des risques. Collection « Références » du Service de l’Économie, de l’Évaluation et de l’Intégration du Développement Durable (SEEIDD) du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD), Mai 2012.

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POUR APPROFFONDIR SUR LES DÉCHETS

Légifrance : le service public de la dif-fusion du droit par l’Internet.

Il donne accès au droit français (Constitution, codes, lois et règlements, conventions) et notam-ment au code de l’environnement, au code géné-

ral des collectivités territoriales (CGCT), etc.

Filières à responsabilité élargie du producteur (REP)Pour de bénéficier de ressources techniques et de réfé-

rences réglementaires approfondies et actualisées, nous vous invitons à consulter le site web de l’ADE-

ME (panorama des filières REP) et Légifrance.

Rapport annuel sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS)Les collectivités publient un rapport annuel sur

le service, devenu rapport annuel sur « le service public de prévention et de gestion des déchets »

par décret n° 2015-1827 du 30 décembre 2015.

REMERCIEMENTSLes partenaires qui ont contribués à la publication de la troisième édition sont remerciés : Secrétariat géné-ral aux affaires régionales (SGAR) de la Préfecture de

Guyane, Service des Douanes, Direction Régionale des Finances publiques (DRFIP), CTG, CACL, CCOG, CCDS,

CCEG, Chambre d’Agriculture de Guyane, ACORPE et les éco-organismes, Association de recyclage des déchets de l’automobile (ARDAG), CSR, ENDEL, G2C,

Entreprise Gov Environnement, Cabinet Isabelle LEDUC.

COORDINATION DE LA PUBLICATION

Directrice de la publication :Suzanne Pons

Coordination technique :Sébastien Catalano, Ingénieur coordinateur Pôle déchet et économie circulaire, Direction Régionale Guyane de l’ADEME

Suivi d’édition :Jérémie Broussin, Chargé de mission préven-tion/communication déchets,Direction Régionale Guyane de l’ADEME

Rédacteurs :Sébastien Catalano, Julien Lerchundi, Jérémie Broussin

Relecteurs :Suzanne Pons, Sébastien Catalano, Julien Lerchundi, Jérémie Broussin

Conception :Kontrast

Crédit photos :ADEME Guyane, sauf mention contraire

Imprimé en Guyane :Print-Eclair, certificat Imprim Vert, PEFC,Nombre d’exemplaires : 200Dépôt légal : décembre 2019Document diffusé en ligne : https://guyane.ademe.fr/

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ADEMEDirection régionale de GuyaneLa Fabrique Amazonienne, 14, esplanade de l’Éco cité d’affaire97351 Matoury Tél. 05 94 29 73 60www.guyane.ademe.frFB : @ADEME.AntillesGuyane

QU'EST-CE-QUE L’OBSERVATOIRE DES DÉCHETS DE GUYANE ?L’objectif de l’ADEME est de construire les bases d’un observatoire afin de soutenir l’émergence d’une structure dédiée et pilotée par l’ensemble des partenaires du territoire de la Guyane.L’observatoire des déchets de Guyane se veut être un véritable outil de suivi et d’aide à la décision, reflétant l’évolution de la gestion des déchets sur le territoire régional. Ce suivi s’inscrit pleinement dans le contexte réglementaire actuel qui fixe de nombreux objectifs chiffrés, notamment en termes de réduction de la production de déchets et de diminution des quantités de déchets orientées en installation de stockage des déchets non dangereux.

PUBLICATIONS• Chiffres clés des déchets en Guyane 2011-2012.• Chiffres clés des déchets en Guyane 2011-2014.• Chiffres clés des déchets en Guyane 2015-2017.

ÉTUDE• MODÉCOM Guyane 2014.

QU'EST-CE-QUE LA DIRECTION RÉGIONALE GUYANE DE L’ADEMEL'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) en Guyane participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la maîtrise de l’énergie, des déchets et plus globalement du climat et de la transition énergétique et écologique.

L’ADEME est l’opérateur de l’État pour la transition écologique et solidaire. En Guyane, elle applique les plans et programmes de la loi de transition énergétique et croissance verte de 2015 déclinés à la situation spécifique de la région. L’intervention de l’ADEME s’applique sur les différents champs de la transition écologique, tout en gardant une perspective systémique de l’interrelation de tous les enjeux. Pour cela, l’ADEME déploie la grille de lecture des objectifs du développement durable de l’agenda 2030.

Domaines d’activité de l’ADEME : � Énergies renouvelables, efficacité

énergétique /changement climatique ; � Déchets, économie circulaire, valorisation

énergétique des déchets ; � Mobilité durable et transports à faible impact, urbanisme ; � Information et sensibilisation des consommateurs

et des milieux professionnels.